Le mouvement sioniste qui prend de l`ampleur à la fin du 19è siècle
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Le mouvement sioniste qui prend de l`ampleur à la fin du 19è siècle
Copie de Monsieur M’Bareck Isselmou TS1 AD2D le conflit israélo-Arabe depuis 1948 Le mouvement sioniste qui prend de l’ampleur à la fin du 19è siècle sous l’impulsion de Théodore Herzl (1860-1904) a pour objectif de créer un Etat Juif en Palestine. Cela est concrétisé par la résolution 181 de l’ONU en 1947 qui définit un plan de partage de la Palestine entre Juifs et Arabes, puis en 1948 avec la création de l’Etat AD2D : le conflit d’Israël. Le monde Arabe et les palestiniens s’y opposent de manière virulente, ce qui engendre des tensions et conflits Les deux documents rendent compte de l’évolution de ces relations. Le premier est une carte intitulée « l’Egypte lance une offensive contre Israël le 6 octobre 1973 » et rend compte de l’évolution chronologique de la guerre du Kippour (et des annexions territoriales de l’Etat d’Israël depuis la guerre des 6 jours en 1967). Le second document quant à lui est un extrait du discours d’Anouar el Sadate à la Knesset (parlement Israélien) le 20 novembre 1977. Ces deux documents, en prenant l’exemple d’un leader du monde arabe, l’Egypte, nous proposent une vision de l’évolution des relations israélo-Arabes depuis 1948. Mais comment à partir de 1948 évoluent les relations entre le monde Arabe et l’Etat d’Israël ? En premier lieu, à la suite de la proclamation de l’Etat d’Israël (en 1948) , les relations sont tout d’abord conflictuelles. Les tensions entre le monde arabe et Israël sont mises en évidence dans le document 2 par Sadate qui dit « nous souffrons toujours des effets de 4 guerres en 30 ans ». En effet, dès 1948, les arabes palestiniens et le reste du monde arabe se soulèvent contre Israël et entament des guerres. La première, en 1948 , suite à un manque de coordination entre les Etats Arabes est un échec et aboutit à une expansion du territoire Israélien au détriment du territoire palestinien. L’expulsion des arabes palestiniens se fait également, elle est mentionnée par Sadate lorsqu’il déclare « vous avez abandonné la croyance que a force est la meilleure façon de traiter avec les arabes » . La guerre des 6 jours en 1967, qui fait suite au blocus Egyptien sur le détroit de Tiran est également un succès pour Israël, qui comme nous le montre la carte, gagne des territoires dans le Golan (Syrie), au Sinaï (Egypte) en en Cisjordanie. Cette politique expansionniste est critiquée par Sadate qui déclare dans son discours « l’expansion ne vous apportera aucun bénéfice » . Au total, dès 1949 plus de 700 000 arabes palestiniens sont expulsés où s’enfuient et après la guerre des 6 jours , ils ne leur reste plus que la bande de Gaza ( 350 km2 pour 18 millions de palestiniens) Ces tensions atteignent un sommet lors de la guerre du Kippour en 1973. Ce conflit est initié par une coalition, avec Hafez el Assad (Syrie) et Anouar el Sadate lors de la fêtes Juive du Yom Kippour. Elle commence d’après le document N° 2 par des agressions de la Syrie au Golan du 6 au 11 octobre et de l’Egypte qui franchit le canal de Suez du 6 au 15. Avec difficulté, les israéliens ripostent en Syrie et encerclent les Egyptiens grâce à l’aide des USA. .En retour, les pays de l’OPEP augmentent les prix du baril de pétrole de 70% pour sanctionner Israël et ses alliés. De plus en plus de palestiniens fuient et s’établissent dans des pays arabes voisins où ils vivent dans des camps de fortune Ainsi de 1948 à 1973, les relations au Moyen Orient sont des relations conflictuelles entre Israéliens et Arabes: « 4 conflits armés prennent place en moins de 30 ans » et se concluent par une déroute des Etats Arabes mais néanmoins les relations s’apaisent après 1973 comme nous l’indique le document n° 2 Suite à ces défaites, le monde Arabe cherche à normaliser ses relations avec Israël. C’est dans le cadre de cette volonté que Sadate prononce son discours à la Knesset « sur la terre de l’adversaire » le 20 novembre 1977. Il l’entame par la formule « Paix à tous sur la terre arabe, en Israël » ce qui traduit ses intentions pacifiques. Il se place en leader du monde Arabe et du panarabisme « personne n’imaginait que le Chef d’Etat du plus grand des pays arabes » Il montre là une volonté unanime de cesser la guerre, d’entrer dans une période de paix. Mais le « fardeau et la responsabilité principale » de cette paix si elle est voulue par Sadate doit obéir à certains points. De manière tacite il demande le respect de la résolution 242 de l’ONU selon laquelle Israël doit restituer tous les territoires occupés en affirmant » la paix ne sera réelle que si elle est fondée sur la justice et non sur l’occupation des terres d’autrui » Il insiste sur « le retrait complet » des territoires égyptiens alors occupés par Israël. Israël doit renoncer à ses « rêves de conquêtes » (cf doc 1 les annexions territoriales d’Israël au lendemain des 2 guerres de 1948 et 1967). Il insiste également sur le retrait israélien de Jérusalem-Est « l’incarnation vivante de la coexistence entre les fidèles des trois religions » et tente de promouvoir « une juste solution du problème palestinien » à un moment où le mouvement s’est radicalisé avec Y. Arafat (=terrorisme). Limite du doc Par ce discours et pour la première fois, un « chef d’Etat du plus grand pays arabe » reconnaît de facto l'existence d'Israël. S’il se veut l’artisan de la paix Sadate oublie néanmoins les velléités guerrières des Etats arabes envers Israël, et ce, dès la proclamation du nouvel Etat en 1948 : 1ère et 4ième guerre israélo-arabe sont déclenchées par les Etats arabes ; seule la guerre des 6 Jours est une guerre préventive menée par Israël dont les intérêts étaient menacés. Ainsi « les rêves de conquêtes » sont largement partagés par les arabes eux-mêmes (=ex : annexion de la Cisjordanie par la Jordanie en 1949). Conclusion : Ainsi ces deux documents permettent d’insister sur le tournant historique dans les relations entre Israël et l’un de ses voisins arabe, l’Egypte. Après 30 ans de relations conflictuelles, Sadate prend conscience que seule la diplomatie peut permettre un apaisement et un retour à l’Egypte du territoire perdu en 1967. En 1977, sa visite historique à Jérusalem permet de relancer le processus de paix entre les 2 Etats qui aboutit aux accords de Camp David en 1978. Son assassinat en 1981 ne remet pas en cause cette politique de rapprochement. Cependant, force est de constater l’enlisement de ce processus de paix lancé par l’Egypte : après les espoirs nés des accords d’Oslo en 1993, la question des territoires occupés par Israël (ceux de Palestine, de la Syrie et le statut de Jérusalem) continue d’alimenter des cycles réguliers de violence au Moyen-Orient. D’un conflit israéloArabe , la région est dorénavant bouleversée par le conflit israélo-palestinien