Hariri : Rustom Ghazalé allait faire des révélations à la Future TV

Transcription

Hariri : Rustom Ghazalé allait faire des révélations à la Future TV
Séisme au Népal
Exposition
« Au moment où je vous parle,
il y a encore un tremblement,
c’est hallucinant »
Alexander McQueen,
beau, sauvagement
beau
Page 11, l’article de Caroline HAYEK
Page 16, l’article de Fifi ABOU DIB
QUOTIDIEN LIBANAIS D’EXPRESSION FRANÇAISE
mardi 28 avril 2015 | N°14324
www.lorientlejour.com | 2000 L.L.
Conflit Page 3 / Patricia KHODER
Conférence de presse Page 4 / Anne-Marie EL-HAGE
Social Page 4 / Suzanne BAAKLINI
Israël s’opposera à la fourniture
d’armes modernes au Hezb
« Sans président, le Liban ne peut être un recours pour Le handicap et les
les chrétiens d’Orient », affirme le patriarche Sakko
entretiens d’embauche
Justice à l’israélienne Hariri : Rustom Ghazalé allait
faire des révélations à la Future TV
L’édito
Lundi, un rapport d’enquête de l’Onu concluait
qu’Israël a tiré sur sept écoles appartenant aux Nations
unies durant la guerre de Gaza de l’été 2014, tuant
44 Palestiniens, dont des enfants, qui y avaient trouvé
refuge. Dans une lettre, le secrétaire général de l’Onu,
Ban Ki-moon, qualifie ces tirs d’« extrêmement graves »
et se dit consterné par l’utilisation, par des groupes
d’activistes palestiniens, d’écoles vides comme caches
d’armes, une autre conclusion du rapport.
En septembre 2014, Human Rights Watch avait
déjà conclu qu’Israël n’avait « fourni aucune explication convaincante » pour justifier ces frappes, l’accusant de crimes de guerre lors de l’opération Bordure
protectrice, en juillet et août 2014. En décembre 2014,
c’était au tour d’Amnesty International d’accuser Israël
des mêmes crimes. Trois mois plus tard, la Fédération
internationale des droits de l’homme enfonçait le clou.
Autant d’organisations qui ont condamné les tirs de
roquettes palestiniennes contre des cibles civiles israéliennes, mais ont également souligné que le fait que les
groupes palestiniens aient enfreint les lois internationales ne donne pas carte blanche à l’armée israélienne.
Après Bordure protectrice, la justice militaire israélienne a ouvert des dizaines de dossiers. Et en a refermé la grande majorité en moins de temps qu’il ne faut
pour mener une enquête digne de ce nom. Finalement,
seules cinq d’entre elles sont toujours en cours, notamment sur certaines attaques ayant visé les écoles de
l’Onu et la mort de quatre enfants palestiniens, déchiquetés par un missile israélien sur une plage de Gaza.
Quelques heures avant la parution du rapport onusien, l’on apprenait que la justice militaire israélienne
avait inculpé trois soldats israéliens pour des soupçons de pillage à Gaza. Deux d’entre eux sont accusés
d’avoir volé 620 dollars dans un bâtiment de Chajaya.
Dans ce quartier de Gaza ont eu lieu des combats et
bombardements particulièrement meurtriers lors de
Bordure protectrice. Le troisième soldat est accusé de
complicité.
Mais ce n’est peut-être pas à l’Onu qu’Israël tentait
de répondre, de manière préemptive. Le 1er avril, la
Palestine a officiellement rejoint la Cour pénale internationale, se ménageant ainsi la possibilité de poursuivre
des dirigeants ou des soldats israéliens pour crimes de
guerre.
Israël n’a pas attendu que la Palestine devienne effectivement membre de la CPI pour lancer une contreoffensive, à base de menaces de poursuites contre des
responsables palestiniens et de gel du transfert de millions de dollars de taxes collectées pour le compte de
l’Autorité palestinienne.
Un autre moyen, plus subtil, de faire barrage à la
menace que représente un recours palestinien à la CPI
est l’ouverture d’actions en justice par Israël. Car la CPI
ne peut se saisir de dossiers que si les crimes ne sont
pas soumis à la justice nationale d’un État. Or, le temps
que toutes les voies de recours soient épuisées – y
compris celles devant une Cour suprême peu réputée
pour sa célérité à trancher ou rendre ses décisions exécutoires –, cette justice nationale ne devrait pas être
rendue de sitôt.
Et lorsqu’elle le sera, reste à savoir pour punir quels
crimes : après Plomb durci, en décembre 2008-janvier
2009, un soldat israélien avait été reconnu coupable du
vol de la carte de crédit d’un Palestinien au cours de
l’offensive, une affaire qui rappelle étrangement celle
de Chajaya. Deux ans après Plomb durci, ce soldat
était le seul à avoir été inculpé par la justice israélienne,
notait HRW dans un rapport publié en avril 2010 sur le
traitement des crimes de guerre commis par Israël et le
Hamas.
C’est une révélation fracassante que le leader du courant du Futur, Saad Hariri, a
faite hier lors d’une conférence donnée à Washington : l’ancien chef des services de
renseignements syriens au Liban, Rustom Ghazalé, était entré en contact avec la
Futur TV pour passer à l’antenne et faire une déclaration. Il n’en a pas eu toutefois
l’opportunité, ayant été enlevé, tabassé puis liquidé par les hommes du régime syrien.
Page 2
Michel Aoun à « L’OLJ » : La 1559 était un
piège tendu par le Conseil de sécurité
Page 3, les propos recueillis par Sandra NOUJEIM
Syrie
Après Jisr el-Choughour...
Qarmid
Liban
Raï réaffirme la
nécessité d’élire
un président
Page 3, l’article
d’Élie MASBOUNGI
Économie
Interview
Bankmed
s’implante aux
Émirats arabes
unis
Page 8, l’article de
Bachir EL-KHOURY
International
Commentaire
Trois rencontres
avec Hillary
Clinton
Page 12, l’article de
Bernard-Henri LÉVY
Russie
S’exiler ou
affronter
le Kremlin :
le dilemme
de l’opposition
Page 12
La Seize
Deux jours après la conquête de Jisr
el-Choughour, les insurgés islamistes
ont enregistré une nouvelle victoire
en s’emparant hier de la base militaire
loyaliste de Qarmid. Cette prise
signifie que la coalition dirigée par le
Front al-Nosra contrôle désormais la
majeure partie de la province d’Idleb
et progresse vers Lattaquié.
Page 10, nos informations
et l’article d’Anthony SAMRANI
Aujourd’hui
Dans la peau de...
Leïla Zahed
L’article de
Scarlett HADDAD
Carnet 7
Bourse 8
Petites annonces 9
Météo 13
Horoscope, jeux 14
Ciné/Expos/Spectacles 15
BEYROUTH
min.
Des rebelles islamistes réunis sur le chemin du camp de Qarmid, qu’ils ont réussi à capturer, hier,
chassant ainsi les forces du régime syrien.
Abdalghne Karoof/Reuters
max.
16° / 31°
Événement / Partenariat
Le cœur en journée et les paillettes le soir
Page 6, le reportage de Béchara MAROUN
Émilie SUEUR
Photo Hassan Nisr
Photo Georges Chahoud
Débordante d’humilité et de don de soi en journée, au côté des enfants malades du Children’s Cancer Center of Lebanon, débordante de glam et de paillettes le soir, à la première mondiale (un peu
mouvementée...) de « The Prophet », puis au dîner de gala/vente aux enchères, dans le cadre du « The Ultimate Goal de Cynthia Sarkis Perros » et que Salma Hayek a voulu au profit de ces petites têtes
blondes ou brunes hospitalisées... La star mexicaine d’origine libanaise a terminé en beauté sa visite de trois jours au pays de ses ancêtres et de Gibran.
Gabriel Yared à
« L’OLJ » : Ma liberté
me coûte cher en
souffrances
Page 15, l’interview réalisée par Zéna ZALZAL
Jean Riachi,
ni artiste
ni mécène, mais
chef d’orchestre
Page 16, l’article de Carla HENOUD

Documents pareils