Conseil des ministres calamiteux

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19 JUILLET 2012
N°29
Pleinchamp
DÉPOT : BRUXELLES X
HEBDOMADAIRE DE LA FÉDÉRATION WALLONNE DE L’AGRICULTURE
PÉRIODIQUE D’INFORMATION AGRICOLE DIFFUSÉ LE JEUDI AUPRÈS DE TOUS LES EXPLOITANTS AGRICOLES DE WALLONIE
Chaussée de Namur, 47 B-5030 - Gembloux - Tél. : 081 60 00 60 - Fax : 081 60 04 46 - email : [email protected] - www.fwa.be
CETTE SEMAINE
Rétablir une véritable gestion des
marchés agricoles ................................2
Étudiants et conduite de tracteur ...3
Échanger pour bien fertiliser ........... 4
Un nouveau Président pour l’ACW ..5
ÉDITO
Conseil des ministres calamiteux
Vendredi dernier, lors du Conseil des Ministres du Gouvernement Fédéral, une
vive polémique à vu le jour au sujet de l’activation du fond des calamités suite
à la sécheresse que le secteur agricole a subie lors du printemps 2011. Au-delà
de l’objectivation des faits, voire du contexte économique et budgétaire de
notre pays, c’est manifestement un duel politique qui a prévalu à quelques
encablures de la prochaine Foire Agricole de Libramont.
Yvan Hayez – Christine Le Borne
A propos du bien-être animal ......... 6
Nouvelles du bio ...................................7
Pommes de terre: surface en baisse.. 8
Afﬁches vertes céréales ............... 10-11
Concours UAW ..................................... 13
Zwischen Eupen und sankt vith .... 21
Polémique stérile autour des calamités agricoles?
Lors du dernier Conseil des Ministres, la
Ministre Laruelle a présenté ses propositions
relatives à l’activation du Fond des Calamités
suite à la sécheresse du printemps 2011. Dans
les jours qui ont précédés, le Ministre Di Antonio
a exprimé par voie de communiqué de presse
son insatisfaction et demande à la Ministre de
revoir sa copie. Conseil des Ministres tendu, le
ton monte, le Premier Ministre, Elio Di Rupo intervient : « Voilà comment un communiqué de
merde d’un niveau régional vient polluer la politique fédérale »… ambiance !
Pour rappel, les calamités agricoles sont réglées par la loi du 12 juillet 1976 relative à la réparation de certains dommages causés à des biens
privés par des calamités naturelles.
Par calamité agricole, on entend des phénomènes naturels de caractère ou d’intensité exceptionnels ayant provoqué des destructions importantes ou généralisées de terres, de cultures
ou de récoltes.
Pour qu’un événement climatique soit reconnu comme exceptionnel et ouvre le droit à une
indemnisation, certains critères stricts doivent
être remplis :
- le caractère exceptionnel ou l’intensité imprévisible de l’évènement en question doit être
démontré par une période de retour supérieure
à 20 ans,
- le montant total des dégâts doit être supérieur à 1.24 millions d’euros,
Les dégâts moyens par dossier doivent être supérieurs à 5580 euros
La commission européenne définit, en outre,
pondant à une période de retour de 20 ans.
Le SPF économie a étudié la situation en tenant compte tant des différents constats que
d’éléments émanant d’autres sources d’information tels les centres de recherche ou des
données propres. Le résultat de ces études nous
ont été communiqués et faisait état, en ce qui
concerne les prairies, de dégâts de l’ordre de 0
à 20% (en moyenne sur l’année) et d’un seuil de
dégâts moyen par exploitation inférieur à 5 580
€. Les seuils nécessaires à une indemnisation
des prairies n’étaient pas atteints. Seules les
cultures de lin et d’épinard, tant en Flandre qu’en
Wallonie, avaient subis des dégâts répondant
aux critères de reconnaissance de situation de
calamité. Les céréales de printemps de la région
des Oostkustpolders pouvaient également répondre à ces critères.
Ces éléments ont été présentés à l’Agrofront
(ABS, BB, FWA) par les services de la Ministre
Laruelle. Ces mêmes éléments ont alimenté la
réflexion du Comité Directeur Syndical de la FWA
pour définir la position de la Fédération. Sur base
des données objectivées, le Comité Directeur a
pris acte tout en déplorant que les critères d’éligibilité pour les pâtures n’aient pu être retenus et
intégrés dans le paquet des indemnisations. Ceci
étant, les constats réalisés se sont avérés utiles
malgré tout. En effet, ils ont été valorisés par nos
représentants dans le cadre de la négociation relative aux barèmes forfaitaires et ont permis une
prise en considération de l’augmentation des
coûts d’alimentation du bétail.
Quels enseignements tirer de ces péripéties ?
les phénomènes météorologiques défavorables
Chacun
se fera son idée, mais nous avons la
pouvant être assimilés à une catastrophe natuconviction
que l’agriculture et son avenir mérite
relle, comme des phénomènes détruisant plus
de 30% de la production annuelle moyenne de mieux que des querelles stériles et qu’il ne faut
pas attendre Libramont pour s’en préoccuper. A
chaque culture concernée.
Dès juin 2011, la FWA, sans présager de la suite la Fédération nous nous efforçons de faire avanqui pourrait y être donnée, a, incité les agricul- cer les choses au mieux chaque jour de l’année.
teurs à faire constater les dégâts par les commissions locales de dégâts aux cultures. Cette
démarche est importante afin, le cas échéant, de
pouvoir faire valoir les dégâts encourus dans le
cas d’une reconnaissance des événements climatiques en tant que calamité agricole. Le conseil
a été suivi puisque quelques 7000 PV couvrant
40 cultures différentes en Belgique ont été enregistrés au SPF économie chargé de l’étude technique du dossier. En septembre 2011, la FWA a
également demandé à son réseau de Secrétaires
de communiquer le maximum d’informations
quant aux dégâts causés par la sécheresse. Le
cabinet Laruelle a été informé du résultat de ce
sondage qui, quoique peu étayé par des documents, laissait présager des dégâts aux prairies
sans en cerner encore clairement l’ampleur. Ces
éléments devaient donc encore être mesurés
par de plus amples études menées par le SPF
économie afin de déterminer si ces événements
climatiques pourraient être reconnus comme
calamité agricole.
Les données recueillies par l’Institut royal
météorologique confirment que la sécheresse
du printemps 2011 peut être considérée comme
exceptionnelle. Les cumuls pluviométriques du
printemps furent inférieurs aux valeurs corres-
ACTUALITÉS
Le retour à une véritable gestion des marchés s’impose
D’importants mouvements ont lieu depuis plusieurs semaines sur les marchés
des matières premières agricoles. Les grandes cultures sont frappées par la
sécheresse aux Etats-Unis et dans les pays de la mer Noire, ce qui provoque une
très logique flambée des cours , laquelle touche notamment le blé, le maïs et
le soja. Avec d’inévitables répercussions sur les coûts de l’alimentation dans
toutes les filières animales.
sieurs années incontournable dans le secteur ceptionnelles, voire catastrophiques (soutien
Richard Cydzik
volatilité du coût de l‘alimentation n‘est plus
agricole: les fluctuations qui sont devenues la
en cas de maladie animale, perte de confiance
règle prennent une ampleur digne du guin-
des consommateurs et autres problèmes spéci-
ness-book des records...
En France, les industriels de l‘alimentation
animale ne dissimulent pas leur inquiétude: „la
fiques). Ici aussi toutefois,, dans la mesure où la
volatilité des cours devient monnaie courante,
il ne sera guère évident de la faire qualifier de
phénomène exceptionnel.
Ces graves lacunes de la politique agricole
européenne, présente et à venir, apparaissent
de manière particulièrement éclatante quand
on la compare avec la politique agricole américaine.
Un exercice auquel vient de se livrer le
cercle de réflexion français Momagri. Celui-ci
constate qu‘en 2010, les soutiens agricoles ont
représenté 172 milliards de dollars aux Etats-
Unis contre 76 milliards d‘euros dans l‘UE. „Soit
422 euros par habitant américain contre 152 eu-
ros par habitant européen, soit encore 2,8 fois
plus“
Il y a plus: la politique agricole américaine
vise à dynamiser et à sécuriser la production
agricole des producteurs vers les consomma-
teurs , de manière contracyclique: donc en te-
nant compte en permanence des conditions
de marché. Très éloquent est à cet égard le
cas de l‘aide alimentaire - qui représentait un
montant de 94 milliards de dollars en 2010qui constitue dans les faits, sous des dehors
sociaux, un soutien actif à la filière agricole et
agroalimentaire américaine.
A l‘inverse, la logique européenne de soutien
est certes orientée vers les producteurs, mais
de manière découplée de la production et des
prix de marché. Autrement dit, „la politique eu-
ropéenne ne dispose pas des outils pour réagir
efficacement à l‘instabilité des prix“, estime
L’agriculture américaine, contrairement aux apparences, bénéficie de soutiens publics nettement plus considérables par habitant que celle de l’UE
Chacun a à l‘esprit la crise de 2007-2008, avec là aussi des conséquences sur la rentabi-
qui avait sur le plan international donné lieu
lité..
exceptionnelle, elle s‘inscrit désormais dans la
durée“.
aux fameuses „émeutes de la faim“, tandis
Face à cette situation de fait, on ne peut une
Momagri qui constate que la réforme proposée
aggrave cette situation.
La conclusion de cet organisme de réflexion,
à laquelle nous ne pouvons qu‘adhérer: les res-
Seul élément légèrement rassurant au plan fois encore que déplorer la faiblesse des me- ponsables européens doivent prévoir dans la
cusé le coup, que ce soit en volailles,porcs, lait macro-économique: le niveau des stocks s‘éta- sures de gestion proposées par la Commission future pac de véritables mécanismes de régulation stabilisant les prix et les revenus agricoles.
ou vaches allaitantes: le coût de l‘alimentation blit aujourd‘hui à 369 millions de tonnes contre européenne dans la pac post -2013.
„Sinon? L‘UE devra assumer une dépendance
ayant grimpé de manière vertigineuse. Il est lé- des réserves de 250 mio en 2007-2008, toutes
Pourtant M.Ciolos est conscient de la nécesalimentaire accrue et toutes les conséquences
gitimement permis de redouter une réédition céréales confondues.
sité de telles mesures. Il a répété à l‘occasion
qui en découlent, en termes sociaux, financiers
du phénomène alors que ces coûts se situent
Nous reviendrons dans la prochaine édition d‘une conférence sur le 50e anniversaire de
et politiques“. D‘ores et déjà un engrenage est
d‘ores et déjà à des niveaux élevés. Pour ce qui de „Plein Champ“ sur une analyse de fond de la la pac le 13 juillet dernier à Bruxelles que „des
enclenché: l‘UE a quasiment doublé ses imporconcerne notre pays les conditions climatiques situation et des tendances sur les principaux marchés de plus en plus incertains risquent de
tations agricoles au cours la dernière décenayant prévalu jusqu‘à présent s‘ajoutent à nos marchés agricoles. Relevons cette fois dès à décourager les agriculteurs ou les pousser à
nie...
appréhensions , puisque la qualité et la quanti- présent que les circonstances présentes cor- une intensification déraisonnable“. Et de déA bon entendeur....
té des foins ne manquera pas de s‘en ressentir, roborent une réalité qui apparaît depuis plu- duire: „l‘UE doit apporter des réponses fortes.“.
qu‘en Europe les élevages ont durement ac-
Les Waleffes : inauguration du gîte « Vue sur Cour »
Manu et Caroline Laruelle-Van Kerrebroeck
seront heureux de vous faire découvrir leur nouveau gîte
le dimanche 22 juillet 2012 à partir de 13h
dégustation de viande BBB • activités pour les enfants • rafraîchissements pour les parents
Lesquelles? Force est de reconnaître que le
Commissaire à l‘agriculture se montre ici plutôt
évasif : „le rôle d‘urgence des pouvoirs publics
sera plus affirmé“. Cela mis à part, il a rappelé,
ce qui est quasiment devenu un leitmotiv de la
Commission, le rôle important qu‘il entend voir
RUE DE BORLEZ, 47 4317 FAIMES > Tél 0476/33.94.81 - 0479/32.20.42
imparti aux organisations de producteurs et in-
%! s % !.% #$* s .!-% $$ !$
terprofessionnelles, aux approches sectorielles
s 2ADICELLES DE -ALT VINASSÏES DE PROTÏINES
s -ATIÒRE PREMIÒRE POUR LALIMENTATION DES BOVINS
s 6ALORISE CONSERVE ET EMPÐCHE LÏCHAUFFEMENT DE VOS PRODUITS MÏLANGÏS CÏRÏALES ET ENSILAGES
s $EMANDEZ LANALYSE COMPLÒTE POUR LE CALCUL DE VOS RATIONS
,% 02/$5)4 15) 6!54 0,53 15% 3/. 02)8 /"'/ & s 02/6!, PROTÏINES PROTÏGÏES MINÏRAUX
s Ì +GS COUVRENT LES BESOINS EN PROTÏINES DE LENTRETIEN LA CROISSANCE ET UNE PARTIE DE LA PRODUCTION
s /" / & ! "
s 02/6!, CÏRÏALES PULPES TOURTEAUX MINÏRAUX
s !LIMENT COMPLET ET COMPLÏMENTAIRES DE TOUS VOS PRODUITS
s /,,/ & ! "
! /
2 Pleinchamp -
19 JUILLET 2012
ainsi qu‘à un fonctionnement équitable de la
chaîne alimentaire.
Des propositions qui présentent un incontestable intérêt mais dont il est permis de douter qu‘elles soient rapidement opérationnelles
et à la mesure de l‘amplitude des fluctuations
des cours agricoles.
Par ailleurs, il est également vrai que la
Commission propose , dans son paquet „ré-
9987970/2912jht
(,,/ ,&+
forme 2014-2020“, une „réserve de crise“ d‘un
montant de 3,9 milliards d‘euros sur la période,
ce montant sera destiné à des situations ex-
SOCIAL
La conduite des tracteurs interdite aux étudiants !
Les étudiants-travailleurs ne sont pas autorisés à conduire un tracteur dès lors
que celui-ci tracte, pousse, transporte ou élève une charge. C’est ce qu’il ressort
d’une lecture attentive de l’arrêté royal du 3 mai 1999 relatif à la protection
des jeunes au travail.
Bernard Kersten
La réglementation relative à la protection des
jeunes au travail n’est pas vraiment neuve dans la
mesure où elle date de 1999. Mais il faut bien reconnaître que jusqu’il y a peu, rares étaient ceux qui
étaient conscients que cet arrêté était également
lourd de conséquence pour les étudiants conduisant des tracteurs. Par voie de communiqué, la
Mission Wallonne des secteurs verts (Preventagri)
rappelle cependant l’interdiction qui frappe les
jeunes conducteurs.
D’où vient le problème de cet arrêté interdisant
d’occuper des jeunes au travail à des travaux considérés comme dangereux ? C’est que, à coté de travaux tels que l’élagage ou l’utilisation de produits
dangereux (parmi lesquels les produits phytosanitaires), est notamment interdite la conduite des
« chariots de manutention automoteurs». A priori
cela ne concerne pas les tracteurs agricoles mais à y
regarder de plus près, il s’avère que la définition les
englobe aussi dès que quoi que ce soit y est attelé,
qu’il s’agisse d’un outil ou d’une remorque. En effet, au sens de cet arrêté, on entend par chariots de
manutention automoteur « tout véhicules à roues
(…) destiné à transporter, tracter, pousser, élever (…)
des charges de toute nature ». Et l’interprétation
qui prévaut, c’est que les tracteurs agricoles sont
bel et bien visés. La ministre de l’Emploi l’a encore
confirmé récemment, en réponse à une question
parlementaire.
Et cette interdiction vaut tant sur la route que
dans les champs. Que l’étudiant soit majeur et/ou
titulaire d’un permis G ne change rien au problème.
Pas tous concernés
Tous les jeunes sont-il concernés pas cette interdiction ? Non, car seuls sont visés par l’arrêté du
3 mai 1999 :
- Les travailleurs mineurs qui ne sont plus soumis à l’obligations scolaire ;
- Les étudiants travailleurs, c’est à dire ceux qui
ont conclu avec l’employeur un contrat de travail
pour une occupation d’étudiant ;
- Les apprentis ;
- Les élèves et les étudiants lorsque le programme d’étude prévoit une forme de travail
dans l’établissement d’enseignement.
Cela signifie donc que le fils (ou la fille) d’agriculteur qui conduit un tracteur chez ses parents,
sans qu’il y ait de contrat de travail d’étudiant
n’est pas concerné par cette interdiction. C’est
déjà ça mais c’est loin de résoudre tous nos problèmes.
D’autre part, pour les stagiaires et les étudiants
lors des travaux pratiques (mais pas pour les étudiants travailleurs), l’interdiction ne s’applique
pas s’il s’agit de travaux indispensables à leur formation professionnelle.
Notons qu’il existe une possibilité d’échapper à
cette interdiction : il « suffit » d’engager l’étudiant
sous un statut de travailleur saisonnier ou avec
un contrat à durée déterminée. Mais cette option
n’est pas sans conséquences non négligeables sur
le plan administratif (déclarations Dimona etc) et Aux termes de l’arrête royal du 3 mai 1999 relatif à la protection des jeunes au travail,
les jobistes étudiants ne peuvent pas conduire de tracteurs, sur la route comme aux champs
financier (charges sociales).
Mons va abriter l’antenne
«Hainaut» de l’Arsia !
L’Association Régionale de Santé et d’Identification Animales (Arsia) a décidé
de garder une antenne à Mons et l’abritera dorénavant dans les installations
provinciales de Hainaut Vigilance Sanitaire (HVS), boulevard Sainctelette.
L’Arsia est un organisme à vocation sanitaire
qui encadre les éleveurs et les vétérinaires pour
permettre de faire face à leurs obligations et besoins en matière d’identification (traçabilité), de
santé animale (certification des troupeaux, aide au
diagnostic, surveillance sanitaire) et de santé des
consommateurs (analyses agro-alimentaires, formation HACCP).
Cet heureux aboutissement est le résultat de
mois de contacts réguliers et constructifs entre
la Province de Hainaut et l’Arsia, dit en substance
Gérald Moortgat, et d’une volonté réciproque
d’aboutir.
Le premier effet bénéfique concerne le personnel
montois de l’Arsia. Le maintien d’une antenne Arsia
évitera aux agents affectés aux activités d’adminisLa décision a été annoncée ce jeudi 12 juillet par le tration et de laboratoire de santé animale de quitCollège provincial. Une convention en ce sens a été ter le pôle montois pour effectuer un trajet Allersignée entre les deux partenaires, après présenta- Retour de près de 250 km !
tion du dossier au Collège provincial par le Député
«Au demeurant la décision est logique, ajoute
du Hainaut Gérald Moortgat.
le Député Provincial, en effet le Hainaut est une
En prenant cette résolution, l’Arsia renonce à son province à vocation agricole et l’Arsia est le seul
intention, formulée en décembre 2009, de regrou- organisme de contrôle. Il est donc indispensable
per l’ensemble des services à Ciney. L’annonce de aux besoins professionnels de nos vétérinaires et
l’éloignement du service offert avait créé un désar- éleveurs. »
roi dans les milieux agricoles.
NUE
BIENVEOIRE
à la F MONT
A
de LIBR -29/7
8
26-27-290/01
stand
En octobre 2010, face à cette menace, le Collège
provincial avait donné mandat au Député provincial Gérald Moortgat, en charge de l’agriculture, de
négocier avec l’Arsia en vue du maintien à Mons
d’une partie de ses activités.
Depuis lors, a précisé le Député provincial, un
groupe de travail s’est attaché à étudier la possibilité d’hébergement du personnel d’encodage pour
l’identification du bétail) dans les locaux d’HVS (soit
10 agents) et à dégager des synergies envisageables
entre l’Arsia et HVS dans le travail de laboratoire.
Dès à présent HVS a déjà pu reprendre les activités d’analyses agroalimentaires en fermes
(soit 1 technicienne de laboratoire).
99987984/2912jht
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- Pleinchamp 3
ENVIRONNEMENT
Echanger pour bien fertiliser: pensez à vos contrats!
Le Programme de Gestion Durable de l’Azote (PGDA) prévoit le calcul annuel du
taux de liaison au sol de chaque exploitation wallonne. En tant qu’agriculteur,
vous venez de recevoir celui de votre exploitation pour l’année 2011. Pour
ceux qui désirent importer des engrais de ferme ou pour ceux qui doivent en
exporter, il est déjà temps de penser à réaliser les contrats d’épandage pour
2012. Nous avons rencontré André Köttgen et Jean-Claude Geron, tous deux
agriculteurs, qui viennent de signer leurs contrats. Nous avons profité de
l’occasion pour leur poser quelques questions.
Propos recueillis par Christian Hick*
PC: Depuis quand réalisez-vous des contrats?
Comment avez-vous trouvé des engrais de
ferme ?
JCG: Je réalise des contrats depuis plusieurs
années. Suite à la construction de son poulailler,
j’ai appris qu’André devait exporter de l’azote
pour conserver un LS inférieur à un. J’étais, de
mon côté, intéressé par du fumier de volailles.
PC: Pour quelle durée réalisez-vous des
contrats? Pour quelles raisons?
JCG: Je préfère ne travailler qu’avec des
ces incertitudes, un contrat sur plusieurs années
n’est pas très judicieux.
PC: Justement, comment calculez-vous les
quantités à importer?
JCG: Je réalise mes contrats sur base de la
liaison au sol de l’année précédente en prenant
soin de ménager une marge sécurité suffisante.
En novembre, sur base du LS intermédiaire, je vérifie que les quantités que j’ai importées ne sont
pas excédentaires. Ces vérifications sont indispensables au vu des conséquences d’un dépassement: pourcentage de retenue sur les aides,
retrait de l’aide aux régions défavorisées et de la
‘prime à l’herbe’ dans mon cas.
PC: Quels avantages trouvez-vous dans l’utilisation de fumiers de volailles?
JCG: J’ai pour habitude de mélanger le fumier
de volailles au fumier mou de mon exploitation.
J’obtiens un produit intéressant en termes de
structure et de composition que j’épands sur les
prairies à foin, et sur le maïs lorsque la matière
est disponible. Je fais ainsi l’impasse sur une fertilisation minérale en phosphore et potassium
et je diminue mes apports en engrais minéraux
azotés. Les coûts et le temps consacrés à l’épandage sont par contre plus importants. Vu les
distances entre l’exploitation et certaines parcelles, la matière doit être la plus riche possible.
Conduire du lisier de vaches à de telles distances
n’est pas intéressant, aussi bien sur le plan économique qu’environnemental.
PC: Comment voyez-vous l’avenir avec le projet d’extension des zones vulnérables?
JCG: Si je ne peux plus reconduire le contrat
avec André, pour m’assurer le même approvisionnement en fourrage, je vais être contraint de
me tourner vers des engrais de substitution. Ce
projet d’extension aura donc un impact financier
sur les exploitations de la région.
PC: Messieurs, merci.
*Partenaire FWA de la Structure d’Encadrement Nitrawal
Exploitation de la famille Geron
Plein Champ: Monsieur Köttgen, pourriezvous présenter votre exploitation?
André Köttgen: Je suis éleveur laitier sur la
commune de Limbourg. J’y exploite également
un atelier de poulets de chair. Ne disposant pas
des surfaces suffisantes pour valoriser les engrais de ferme produits sur mon exploitation,
j’exporte une partie de ceux-ci via des contrats
d’épandage.
PC: Depuis quand réalisez-vous des contrats?
Comment avez-vous trouvé des preneurs?
AK: Je réalise des contrats depuis 2008, année
où j’ai commencé les poulets de chair. Lors d’une
réunion, Jean-Claude Geron m’a appris qu’il
était intéressé par des engrais de ferme. C’est
donc tout naturellement que nous avons travaillé ensemble. Jusqu’en 2011, je réalisais également un contrat avec un voisin qui a préféré ne
pas le renouveler en 2012 vu les interrogations
sur les nouvelles normes en discussions pour
le moment. Voilà pour les exportations. Petite
particularité, je loue une étable à un tiers qu’il
exploite pour l’engraissement de porc. Je réalise
un contrat d’importation pour le lisier produit, la
matière est sur place et est très bien valorisée sur
les prairies.
PC: Pour quelle durée réalisez-vous des
contrats? Pour quelles raisons?
AK: Je réalise des contrats d’une durée d’un an.
En effet, les exploitations évoluent: on détient un
peu plus de bétail, on perd l’un ou l’autre hectare.
Ces changements se répercutent sur le taux de
liaison au sol (LS) et donc sur les quantités d’engrais de ferme à échanger. Aussi, je veux être
certain de pouvoir assurer l’approvisionnement.
4 Pleinchamp -
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PC: Justement, comment calculez-vous les
quantités à exporter?
AK: Je fais appel à Nitrawal au printemps. Un
conseiller m’aide à calculer les quantités à exporter chaque année: 2800 kg d’azote, soit 105 T de
fumier de volailles pour 2012. Je contacte ensuite
Jean-Claude pour nous mettre d’accord sur les
quantités et pour signer le contrat. Le transfert a
lieu à la fin d’une ronde et les fiches de transferts
sont complétées.
contrats annuels. Cela me permet de garder de
la souplesse vis-à-vis des changements de réglementation. En effet, le projet d’extension
des zones vulnérables pourrait faire basculer la
quasi-totalité des superficies de l’exploitation en
zone vulnérable alors que seulement quelques
hectares étaient concernés actuellement. Aussi,
des modifications de la méthode de calcul du LS
auraient encore un impact supplémentaire. Vu
PC: Etes-vous satisfait du système actuel?
AK: Globalement oui. Le système est simple
et efficace. Un petit bémol malgré tout pour les
fiches de transferts dont la tenue à jour est assez
fastidieuse lorsque les échanges sont nombreux.
PC: Comment voyez-vous l’avenir avec le projet d’extension des zones vulnérables?
AK: Au vu du projet, mon exploitation passera
en zone vulnérable. Dans la situation actuelle,
mon LS augmentera et je devrai donc exporter
d’avantage pour continuer à respecter la conditionnalité. Lorsque les limites exactes de la zone
vulnérable seront connues, nous vérifierons avec
Jean-Claude si des contrats sont encore possibles
sans risque pour son LS. Sinon, je devrai trouver
une alternative. Pour le moment, c’est l’inconnue.
PC: Monsieur Geron, pourriez-vous présenter
votre exploitation?
Jean-Claude Geron: Avec mon épouse et mon
fils, nous exploitons une ferme laitière sur la
commune de Limbourg. Le troupeau reprend
130 Holstein sur 125 hectares dont 85 hectares de
André Köttgen devant son poulailler
prairies permanentes.
ACTUALITÉS
ACW: un Président au four et au Moulin
Le Coq de Cristal du fils chante encore tandis que le père vient d’enfiler le
costume de Président d’Accueil Champêtre en Wallonie. Et sitôt élu, sitôt
attaché à la tâche, puisque le frais émoulu Moulin est entré dans ses habits de
fonction fin mai. La besace remplie de nombreux projets. Normal pour ce roi
de la diversification agricole.
Marie-France Vienne
Pierre Moulin possède, avec son fils JeanFrançois, une exploitation d’environ 70ha orientée vers le viandeux, avec toutefois des cultures
traditionnelles et un hectare de rhubarbe, tient-il
à préciser. Et à Chapelle-à-Oie, petit village pelotonné contre Leuze-en-Hainaut, la famille est
connue comme le loup blanc.
La diversification pour passion
Cela fait plus de dix ans que le père et le fils se
sont lancés dans l’aventure de la diversification
en ouvrant une boucherie afin de valoriser les
animaux. La Boucherie de la Ferme propose une
large gamme de viandes et charcuteries maison.
Engagés avec bonheur dans cette voie de la diversification et de la valeur ajoutée, le tandem
mène parallèlement un projet de restauration à
la ferme. Le fils a déjà passé un diplôme de boucher et le père suivra, trois ans durant, des cours
de cuisine pour mener à bien ce nouveau défi. Et
le restaurant - le Resto de la Ferme - de rapidement devenir le premier client de la boucherie.
La moitié des animaux de l’exploitation sont
ainsi écoulés en circuit fermé. Et ce n’est pas tout
puisque Pierre Moulin a également ouvert un
snack dans le centre-ville.
2012, année de cristal
La récompense est venue au bout du chemin
pour Jean-François Moulin qui a décroché un
Coq de Cristal en 2012 pour son spiringue de
porc. Lequel tire sa saveur du fait qu’il provient
de porcs élevés en semi plein air et nourris avec
les céréales (épeautre et orge) issues des cultures
raisonnées de l’exploitation. Une récompense
qui vient couronner les efforts d’une petite structure entièrement familiale, puisque l’épouse de
Pierre Moulin s’investit avec passion dans le restaurant.
Think ACW!
Le nouveau Président est fin prêt à retrousser ses manches pour faire grimper ACW tout
en haut de l’affiche. Tout d’abord en oeuvrant à
augmenter le nombre d’affiliés, tout comme la
visibilité au niveau des différents partenaires du
monde agricole. Pour un champion de la diversification, la tâche de mettre encore davantage en
valeur ce créneau porteur ne sera pas trop compliquée. Il faudra susciter, en quelques sortes,
le «réflexe ACW» tant chez les fournisseurs de
biens au monde agricole que chez les clients en
les incitant, pour ne citer qu’un exemple parmi
tant d’autres, à commander des paniers gourmands auprès de membres ACW.
Pierre Moulin, nouveau Président d’ACW
qu’une ferme pédagogique, avec, pour objectif,
outre celui de faire découvrir ACW et ses secteurs
d’activités, de faire reconnaître les fermes pédagogiques. ACW aura également à cœur d’accompagner toujours au mieux ses membres dans
la qualité et la valorisation de leurs produits et
services. Divers Groupes de Travail se pencheront
sur la gestion des énergies dans les activités de
ACW invitera également, plus tard dans l’an- diversifications. Bref, se remettre en question,
née, le nouveau Ministre de l’Agriculture à visiter s’améliorer en se tirant mutuellement vers le
un gîte et un point de vente à la ferme proposant haut pour viser l’excellence, telle sera la ligne de
des produits issus de toute la Wallonie, ainsi conduite d’ACW.
Pierre Moulin insiste d’autre part sur l’autonomie financière, à long terme, d’ACW. Et à tout le
moins espère réduire la dépendance aux subventions, qu’elles soient européennes ou régionales.
Le Président ne manque pas d’idées, mais ne
compte toutefois pas encore dévoiler sa stratégie
pour les mettre en œuvre. Rendez-vous est d’ores
et déjà pris à la rentrée …
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Rendez-vous
à la Foire de
Libramont 2012 !
Farines animales:
réautorisation postposée
Le Comité européen spécialisé en matière sanitaire va se prononcer en juillet
prochain sur la réautorisation partielle des farines animales dans l’UE.
réintroduction de ces PAT.
L’Allemagne pourrait, quant à elle, l’accepter
mais souhaite obtenir des assurances sur la fiabilité des méthodes de contrôle et les moyens de
les mettre en œuvre. Autre dossier dont le vote
a été reporté lors de la réunion du comité permanent: l’autorisation de l’utilisation de l’acide
lactique, un additif alimentaire (E270) utilisé aux
Etats-Unis notamment comme conservateur
pour la viande qui n’est pas autorisé pour le moment en Europe.
Venez découvrir nos NOUVEAUTÉS
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Le Comité permanent européen de la chaîne
alimentaire et de la santé animale a reporté au
mois de juillet son vote prévu sur la réintroduction des protéines animales transformées (PAT,
dites farines animales) de non-ruminants dans
l’alimentation des poissons.
La Commission européenne prévoit que cette
réintroduction soit une première étape vers la levée de l’interdiction des PAT pour l’alimentation
des non-ruminants (porcs, volailles).
Mais aucune majorité n’a pu être trouvée lors
de la réunion du comité spécialisé du 18 juin à
Bruxelles. La France et le Royaume-Uni – les deux
pays ayant été les plus affectés par l’épidémie de
vache folle – sont les plus fervents opposants à la
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• TÉL. : 081/60.00.60 • FAX: 081/60.04.46
Rédaction : Richard Cydzik, Bernard Kersten, Marie-France Vienne
• E-MAIL: [email protected]
Organe de presse
hebdomadaire de la Fédération
Wallonne de l’Agriculture
Abonnement : Martine Dewez
Editeur responsable: Yvan Hayez , secrétaire général
Tirage : 22.500 exemplaires distribués dans toutes les fermes de Wallonie
Imprimerie: Corelio - Grand-Bigard
Prépress: Passe-Partout
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19 JUILLET 2012
- Pleinchamp 5
ACTUALITÉS
Bien-être des animaux: des sanctions à l’encontre des malfaiteurs
Les règles sur le bien-être des animaux doivent être observées et les malfaiteurs
sanctionnés, ont affirmé les députés de la commission de l’agriculture dans une
résolution adoptée mardi 19 juin. En fait, après avoir débattu du rapport sur la
pac post 2013 (lire par ailleurs). Le bien-être des animaux est étroitement lié à la
santé publique et un bon élevage animal contribue à prévenir la propagation
des maladies, ont-ils souligné.
La résolution non contraignante, adoptée
par 34 voix pour, 3 voix contre et 4 abstentions,
appelle à un ensemble unique de règles européennes en vue de prendre des mesures vigoureuses à l’encontre de ceux qui les enfreignent et
de combler les lacunes.
«L’échec de la mise en œuvre de la législation entraîne une incertitude juridique, des
distorsions de concurrence entre producteurs
en Europe, et la déception des consommateurs.
C’est pourquoi nous avons besoin d’une loicadre, à l’échelle européenne, sur le bien-être
des animaux, qui soit fondée sur la science»,
a déclaré un eurodéputé du groupe libéral, en
charge de la résolution répondant à la stratégie
de la Commission sur le bien-être des animaux
pour 2012-2015.
la directive sur les poules pondeuses, la commission parlementaire demande un système
d’intervention précoce en vue de permettre à
la Commission européenne de vérifier, à intervalles, si les États membres seront capables de
respecter le délai.
Nouvel étiquetage
Les députés préconisent de nouvelles règles
relatives à l’étiquetage en vue d’empêcher les
abus et d’informer les consommateurs sur les
méthodes agricoles et le bien-être des animaux.
Par exemple, la dérogation pour un abattage
sans étourdissement (en principe pour les nourritures halal ou casher, NdlR) a été exploitée dans
certains États membres, entraînant des plaintes
de citoyens européens soumises par le biais de
Sanctions sévères
pétitions au Parlement.
Afin de combler cette lacune, les députés deLes règles relatives au bien-être des animaux mandent à la Commission d’envisager de créer
continuent d’être violées, malgré certains pro- un étiquetage pour l’abattage sans étourdissegrès, expliquent les députés. Ils souhaitent que ment. Ils sont également en faveur d’un système
les États membres engagent davantage d’ins- d’étiquetage volontaire à l’échelle européenne
pecteurs et que l’Office alimentaire et vétéri- pour la viande et les produits laitiers en vue
naire européen ait plus de pouvoirs. Toute viola- d’aider les consommateurs à choisir en connaistion des règles doit être sanctionnée de manière sance de cause.
adéquate, avec des informations détaillées sur
Échanges avec les pays tiers
la manière d’éliminer les lacunes, soulignent les
députés.
La commission parlementaire de l’agriculture
En vue d’éviter d’importants retards dans l’application des règles, comme ce fut le cas pour souligne que des normes équivalentes sur le
Les députés agricoles du P.E. Souhaitent une étiquetage pour les viandes d’animaux abattus sans
étourdissement
bien-être des animaux devraient s’appliquer à
Et ensuite ?
tous les animaux et produits importés en vue de
garantir des conditions égales pour les agriculLe Parlement dans son ensemble se proteurs européens et des normes de qualité com- noncera sur la résolution ce mois de juillet. La
parables pour les consommateurs de l’UE.
Commission européenne devrait présenter une
loi-cadre sur le bien-être des animaux à l’échelle
Couvrir tous les animaux
européenne en 2013.
La nouvelle législation sur le bien-être animal devrait également couvrir tous les animaux
détenus, notamment les vaches laitières, mais
aussi les chats, les chiens et les autres animaux
domestiques qui, à l’heure actuelle, ne sont protégés par aucune loi européenne.
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6 Pleinchamp -
19 JUILLET 2012
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BIO
Le nouveau hall «Bio,
produit près de chez vous»
à la Foire de Libramont
Le magazine professionnel
«Itinéraires Bio»
fête son 1er anniversaire
Pour sa sixième participation à la Foire agricole de Libramont, le secteur bio
a voulu marquer le coup et vous accueille dans son nouveau hall baptisé
«Bio, produit près de chez vous». Pendant ces quatre jours, c’est le thème de
la Biodiversité, présente dans notre quotidien et fondamentalement liée à
l’agriculture, qui sera mis à l’honneur.
En juillet 2011, le premier numéro du magazine bimestriel Itinéraires Bio était
distribué lors de la foire de Libramont. Depuis le magazine a su faire sa place.
Il s’impose comme la référence des magazines professionnels pour le secteur de
l’agriculture biologique.
Le nombre de producteurs bio en conversion
s’accroît d’année en année. Si bien qu’en six ans,
le nombre d’agriculteurs a doublé. Dans un espace
convivial de plus de 400 m2, le hall « Bio, produit
près de chez vous » mettra à l’honneur tant la production bio wallonne que les associations actives
dans le secteur tout comme les organismes de
contrôle.
Tout naturellement, la biodiversité, pilier de
l’agriculture biologique, s’est imposée comme le
thème de cette édition. BioForum, le CEB, Nature
et Progrès et l’Unab, regroupées sous la bannière
du Centre Pilote Bio (CPBIO), vous feront découvrir
toutes les facettes et l’importance de la biodiversité
à travers des supports informatifs et des animations participatives.
Chaque association abordera la biodiversité à
travers une production spécifique:
- BioForum: les élevages viandeux et laitiers et
leurs filières de commercialisation;
- CEB: les grandes cultures et les céréales panifiables ou fourragères;
- Nature & Progrès: le maraîchage et les semences maraîchères;
- Unab: les prairies et les mélanges fourragers
Ce sera aussi l’occasion de mettre en évidence
le dynamisme et la diversité du secteur bio en
Wallonie. La présence des co-exposants et un espace «marché bio» dédié à la dégustation vous
seront également proposés. Vous pourrez goûter,
savourer voire emporter des délicieux produits bio
wallons.
Autre événement à ne pas manquer!
Le samedi 28 juillet à 15h00 au Wall Expo, Audrey
Vankeerberghen, sociologue et anthropologue,
viendra présenter les résultats d’une vaste étude
réalisée main dans la main avec le CPBIO pendant
deux ans sur « L’évolution de l’environnement politique et institutionnel de l’agriculture biologique:
opportunités, difficultés, espérances,…et les parcours des agriculteurs en conversion ».
Le Centre Pilote Bio Wallon organise le Hall « Bio
produit près de chez vous » grâce au soutien de
Monsieur Di Antonio, Ministre wallon de l’Agriculture et de l’Environnement, de l’APAQ-W et de la
Direction Générale de l’Agriculture.
Infos pratiques hall « Bio, produit près de chez »
Quand : Du 27 au 30 juillet 2012
Où : Face à l’entrée principale du Wall expo
(stand n° 78/01).
Thématique : La biodiversité
Qui :
- Associations (BioForum, CEB, Nature & Progrès, UNAB)
- Organismes de certification (Certisys et Quality
Partner)
- Co-exposants (Le Pain se sent rire, Le Coq des près,
Ferme de la Comogne, Graines Germées, Les Trois Petits
Fours)
Conversion des cultures :
plus souvent 3 ans au lieu de 2 !
Quand on convertit son exploitation à l’agriculture biologique, il y a un
période de conversion de 2 ans pendant laquelle on doit respecter les
règlements bio mais on ne peut commercialiser les produits sous le label
biologique. Si cette règle de conversion est assez facile à mettre en œuvre pour
les prairies et pour les animaux, il n’en est pas toujours de même avec les
cultures.
Isabelle Jaumotte et Sylvie Morcillo(*)
Le règlement n° 889/2008 précise, en son article 36, les exigences en matière de durée de
conversion avant de pouvoir commercialiser
des produits sous le label biologique. Ainsi, il
est imposé de respecter les règles de production
biologique sur les parcelles concernées pendant
une période de conversion de deux ans au moins
avant l’ensemencement dans le cas d’une culture
ou avant l’utilisation des produits comme aliments pour animaux provenant de l’agriculture
biologique dans le cas des pâturages et des fourrages pérennes.
Dans le cas des cultures pérennes autres que
les fourrages, cette période de conversion est de
trois ans au moins avant la première récolte de
produits biologiques.
Cette obligation de conversion est d’autant
plus importante qu’elle dépend à la fois de la notification en agriculture biologique mais également de la date de semis des cultures.
Ainsi, si la notification dans le régime biologique se fait au 1er avril d’une année (soit en
même temps que la déclaration PAC), il y a de
fortes chances pour que les produits des cultures
arabes ne puissent être commercialisés qu’après
3 années de conversion et ce, étant donné que la
parcelle devra avoir respecté les règles de production bio depuis au moins 2 ans avant le semis
des cultures.
Un exemple valant souvent plus que les mots,
en voilà un de bien concret : le 1er avril 2010, noti-
fication en agriculture biologique d’une prairie.
Cette année, décision a été prise de retourner
la prairie et d’implanter une culture. Si cette
culture a été implantée avant le 1er avril 2012,
que ce soit à l’automne 2011 ou plus tard, le produit de la récolte ne pourra pas être valorisé en
bio mais sera considéré comme un produit de
conversion de troisième année (C3). A l’inverse,
si la culture est implantée après le 1er avril 2012,
étant donné que la parcelle est en bio depuis 2
ans au moment de l’ensemencement, le produit
récolté pourra être commercialisé comme provenant de l’agriculture biologique.
Si cette exigence avait plus ou moins échappé
aux organismes de contrôle jusqu’à présent, il
n’en demeure pas moins qu’elle est obligatoire
et qu’elle ne peut être ignorée. Attention donc à
tous ceux qui sont en période de conversion pour
le moment et qui avaient misé leur rentabilité
avec ces 2 années de conversion… une année de
plus risque d’être imposée avec un manque à gagner certain et surtout, sans le supplément à la
conversion des aides biologiques.
Pour plus de détails concernant votre exploitation, nous vous conseillons de vous renseigner
auprès de votre organisme de contrôles. Des précisions seront également apportées dans le magasine Itinéraires Bio du mois de septembre.
(*) Directrice de Bioforum Wallonie
d’autres pratiques telles que la « vulgarisation de
la réglementation », des nouvelles des régions,
des pages événements qui rendent compte de
formations, de journées d’études ou de visites,…
vous sont proposées.
Itinéraires Bio, permet, comme évoqué plus
haut, la rencontre des métiers de l’agriculture
biologique. Au travers de portraits, d’expériences
partagées, de témoignages,… Il met au centre
de la table les tendances, réflexions, souhaits et
philosophies qui animent la vie des multiples
acteurs du secteur bio. Bref, l’occasion pour le
lecteur d’agrandir son réseau de connaissances
et certainement de l’aiguiller vers des pistes de
diversification.
Si vous souhaitez recevoir ce magazine, vous
pouvez souscrire un abonnement en virant la
somme de 25 € pour un an, soit 6 numéros, sur
le compte du CPBio (001-5416812-20) avec la
mention Itinéraires BIO 2012, votre nom et votre
Que peut-on lire dans Itinéraires Bio ? adresse.
Venez nous rendre visite au Hall « Bio, produit
Chaque numéro aborde un thème particulier près de chez vous » (N°78/01). Des exemplaires
touchant le plus possible à l’actualité.
des éditions précédentes seront mis à votre
Par exemple, en juillet « la Biodiversité » sera disposition. Une belle façon de vous faire votre
mise à l’honneur. En plus du dossier du mois, des propre opinion avant de souscrire un abonnepages consacrées à des conseils techniques et ment.
Supervisé par le Centre Pilote Bio, ce magazine de contenu rassemble des articles de
fond mais aussi des articles techniques réalisés par les quatre associations du secteur bio
(BioForum, le CEB, Nature & Progrès et l’UNAB).
Se fiant à l’adage « L’union fait la force », ces
quatre associations travaillent main dans la
main pour proposer un outil pratique et utile
pour tous les professionnels du métier.
En effet, la richesse d’Itinéraires Bio va bien
plus loin, car il est le seul magazine qui, au-delà
de s’adresser aux producteurs tantôt dans les
grandes cultures ou le maraîchage, tantôt dans
l’arboriculture ou l’élevage, propose aussi des
articles aux transformateurs, aux distributeurs,
aux collectivités et restaurants. Le magazine
tente ainsi de créer des liens entre des mondes
très proches, mais à regret, trop peu souvent en
contact.
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19 JUILLET 2012
- Pleinchamp 7
CULTURES
Pommes-de terre: surfaces en baisse
Les emblavements en pommes de terre sont en repli de 3,5% au niveau
européen. En Belgique, le recul est de 7%.
Sur la base des dernières informations disponibles, le NEPG (Groupe des producteurs de
pommes de terre du Nord-ouest européen) estime que la baisse des surfaces sur les cinq pays
concernés s’élève à 3,5 % par rapport à l’année
dernière, soit un repli de plus de 19.000 ha.
C’est notre pays qui connaît la réduction de
surfaces la plus importante avec un recul de 7%,
suivi par le Royaume-Uni où les surfaces consacrées à la pomme de terre sont en diminution
de 5,5%. Il faut noter qu’aucun des 5 pays du
NEPG (Allemagne, Belgique, France, Pays-bas,
Royaume-Uni) ne connaît une augmentation
de ses surfaces implantées en pommes de terre
cette année, même si en France la baisse est négligeable (- 0,2%).
Cette diminution intervient après trois années
de hausse consécutives.
Les conditions de culture
Si en toute logique, les surfaces de pommes de
terre ont une influence sur la production totale,
le NEPG considère cependant que le rendement
a un impact encore plus important sur la récolte
finale, les variations annuelles étant en effet supérieures à celles des emblavements. Les plantations ont été plus tardives dans les cinq pays,
ce qui pourrait entraîner un rendement moins
important que l’année dernière, aussi bien dans
les champs que dans les usines (rendement industriel lié aux calibres, à la matière sèche, etc.).
Pour le moment, les cultures sont en retard et
progressent de manière irrégulière mais il est
encore trop tôt pour procéder à des prévisions
de rendement, car celui-ci sera dépendant des
conditions qui vont apparaître dans les semaines
à venir.
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Les premières estimations relatives à la récolte
2012, basées sur des observations et des prélèveSur la base d’une hypothèse de rendement qui ments en parcelles, seront publiées à l’occasion
serait le rendement moyen observé depuis 5 ans, et de la prochaine réunion du NEPG, qui se tiendra
d’une baisse des surfaces de 3,5% sur le périmètre dans le cadre de PotatoEurope 2012 à Villers St
du NEPG, la récolte s’établirait aux alentours de 24,2 Christophe.
millions de tonnes cette année, à comparer aux 26,7
millions de tonnes de l’année dernière, soit 2,5 millions de tonnes en moins. Ce qui correspondrait à
une baisse de 9,3% de la production.
Les prévisions de récolte
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Innovation en bio-économie
La Commission européenne préconise une approche stratégique de la bioéconomie, soutenue par des recherches importantes et des efforts d’innovation.
La députée wallonne Christine Servaes a interrogé le Ministre Di Antonio sur la
politique wallonne en rapport avec cette stratégie de «bio-économie», puisque
l’agriculture y occupe une place de choix, à côté de la chimie du végétal, de la
chaîne alimentaire et de l’agriculture.
de subventions de recherches ou du financement
d’ASBL d’encadrement, je soutiens de nombreux
outils qui concourent déjà à ces objectifs bio-économiques au niveau agricole. Il serait fastidieux
de tous les citer mais les quelques thématiques
suivantes correspondent pleinement aux objectifs cibles dans l’encadrement que je soutiens :
- la stimulation de la production bioloVoici la réponse du Ministre Di Antonio.
La notion de bio-économie est une stratégie globale. gique (ex : Bioforum, Union Nationale des
«La Wallonie dispose d’atouts non négligeables Transposée niveau agricole, la Commission euro- Agrobiologistes belges, plan stratégique BIO) ;
pour prendre sa place sur le nouveau marché de la péenne entend soutenir les systèmes productifs et - le développement des circuits courts (ex : Cellule
chimie végétale : son potentiel en biomasse, ses com- économes en ressources sans compromettre les ser- Qualité Produits Fermiers, centrale de marchés) ;
pétences en chimie, biotechnologie, agronomie et ses vices écosystémiques et l’alimentation.
- l’agriculture et alimentation durable, notamDans le cadre de mes compétences ou au travers ment par des projets visant à caractériser la duentreprises.
rabilité de l’agriculture (ex : Duralait, Réseau des
acteurs wallons pour une Alimentation durable) ;
- la reconnaissance de plusieurs produits du terroir ;
- la valorisation de la biomasse (ex : Valbiom).
Dans la même optique de stratégie globale, la bioéconomie ambitionne une diminution du gaspillage
alimentaire. En collaboration avec M. de Lamotte et
M. Prevot, j’avais déposé en tant que parlementaire,
le 6 mai 2011 une proposition de résolution visant à
valoriser les invendus alimentaires et à lutter contre
le gaspillage et l’accumulation des déchets. Cette proposition visait à valoriser des invendus au profit des
personnes dans le besoin et ce via les associations qui
oeuvrent dans ce domaine.»
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EUROPINIONS
A la demande du Parlement européen, la Commission européenne – via
le « Réseau européen de la Concurrence » a dressé un état des lieux sur le
fonctionnement de la concurrence dans le secteur alimentaire dans l’ensemble
de l’UE. Conclusion passablement idyllique du rapport : selon ce dernier, celuici avait bénéficié aux agriculteurs, aux fournisseurs et aux consommateurs…
Productivité agricole et maintien
de la biodiversité
Au cours d’un colloque organisé fin mai à Paris, Michel Griffon, président de
l’Association française pour une agriculture écologiquement intensive (AEI),
a déclaré qu’il est possible de cultiver l’ensemble des terres d’une exploitation
tout en favorisant la biodiversité. De la sorte est mies en cause la proposition
de la Commission d’imposer 7% de surfaces d’intérêt écologique.
C’est l’Agence Agra-Presse qui rend compte du
contenu des résultats de ce colloque.
«Les agriculteurs doivent proposer des mesures
d’AEI acceptées par la société et la Pac», a indiqué
Michel Griffon, président de l’association AEI, lors
d’un colloque organisé à Paris le 31 mai. De son
côté, Christian Rousseau, membre fondateur de
l’Institut de l’agriculture durable (IAD) et président délégué de Vivescia, a prôné la conciliation
de la productivité et de la protection de l’environnement en modifiant les pratiques agricoles autour et au niveau des parcelles cultivées. Il a ainsi
montré que les techniques culturales simplifiées
ou de non-labour permettaient d’augmenter significativement la vie des sols, qui constitue une
forme de biodiversité. Selon lui, «en minimisant
le travail du sol, en pratiquant les intercultures et
en favorisant les rotations tous les indicateurs du
développement durable se mettent au vert sans
antagonisme avec la productivité».
A propos des surfaces
d’intérêt écologique
Il a aussi cité les plans de campagne incitant
aux associations de cultures en colza, permettant
d’étouffer les adventices lors de la croissance de
la plante, puis restituant de la matière organique
aux cultures par la suite. Cependant, Gérard
Tubéry, président de la Fédération des producteurs d’oléagineux et protéagineux (Fop), pointe
aussi les limites du soutien à la biodiversité, indiquant que depuis quatre ou cinq ans les semis de
tournesol étaient rendus difficiles par la prolifération de prédateurs, principalement des oiseaux.
Il a ensuite souligné le caractère dynamique du
développement de la biodiversité, qui selon lui
nécessite un accompagnement des agriculteurs
par les politiques agricoles qui doivent pouvoir
s’ajuster.
Pour Christian Rousseau, il faut démontrer aux
agriculteurs que s’ils changent de pratiques, ils
vont gagner de l’argent.
Enfin, Xavier Beulin, président de la FNSEA, qui
concluait ce colloque, a indiqué être favorable à
une croissance durable, mais a posé la question:
«Veut-on une approche administrative et policière, ou une approche basée sur la confiance,
l’expertise et les expériences existantes?». Il faut
aussi selon lui lancer une réflexion sur le mode
de rémunération des services environnementaux
rendus par les agriculteurs, mais, selon lui «la
monétisation de ces services ne va pas de soi». Il
a aussi évoqué l’intégration de l’agriculture européenne dans un contexte international, en soulignant que les préoccupations environnementales
étaient inexistantes dans certains pays.
Pour Christian Rousseau, «il faut définir une
grille pour atteindre les 7% de surfaces d’intérêts
écologiques valorisant les systèmes de cultures
innovants». Il propose de donner des coefficients
à différentes mesures favorisant la biodiversité en
estimant leurs effets.
Ainsi, la mise en place de haies, de bandes
enherbées, de surfaces jamais labourées ou le
nombre de jours où les parcelles sont couvertes,
pourrait constituer des points favorables à la bioLe réseau européen de la concurrence (REC) sé le fonctionnement des marchés alimentaires. diversité.
réunit la Commission européenne et les auto- Une grande partie de ce travail a montré que de
rités nationales de la concurrence des 27 Etats nombreux événements autres que l’absence de
membres.
concurrence entre opérateurs peuvent expliquer
Pour le vice-président de la commission chargé l’évolution défavorable du marché.
de la concurrence, Joachim Almunia, «à chaque
Encouragement à la création
niveau de la chaîne d’approvisionnement alide coopératives
mentaire, lorsqu’un comportement anticoncurrentiel apparaît, les autorités de la concurrence
Les autorités de la concurrence ont aussi deinterviennent rapidement pour y mettre fin.
Mais ce champ d’intervention pourrait être ap- mandé de revoir la réglementation, notamment
profondi : ainsi, certains producteurs pourraient en modifiant ou en abrogeant des dispositions
se restructurer et mettre en commun leurs acti- législatives qui entravent le développement de
EL BLEU
M
vités pour gagner en efficacité et certains pays magasins de vente au détail et en adoptant des
A
K
U
N
pourraient lever les obstacles réglementaires codes ou des lois visant à lutter contre les praPLE
tiques
commerciales
déloyales.
inutiles qu’ils dressent au commerce de détail.
L BBB
Enfin, les autorités de la concurrence ont inLes autorités de la concurrence sont prêtes à les
SPÉCIA
aider à traiter ces questions aux niveaux natio- vité les producteurs à accroître leur efficacité et
à renforcer leur position dans la chaîne de valeur,
nal et de l’UE.»
notamment par la création de coopératives.
Le secteur alimentaire devra rester au premier
Ententes illicites
rang des priorités des autorités européennes
Le rapport contient des informations détaillées de la concurrence. Celles-ci mènent actuellesur le fonctionnement de la concurrence dans le ment des enquêtes sur 60 nouvelles affaires
secteur des denrées alimentaires en se fondant, d’ententes et réalisent d’autres actions de surà cet effet, sur les activités les plus récentes de la veillance. Comme par le passé, elles continueront
Commission européenne et des autorités natio- à coordonner leurs actions par l’intermédiaire du
Réseau européen de la concurrence et dévelopnales de la concurrence dans ce domaine.
Entre 2004 et 2011, les autorités de la concur- peront davantage encore cette coopération à
rence européennes ont enquêté sur plus de 180 l’avenir.
affaires d’ententes, pris près de 1 300 décisions
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100 actions de surveillance. La plupart de ces af-
faires portaient sur la transformation et la fabrication et, dans une moindre mesure, sur le commerce de détail. Plus de 50 ententes en matière
de fixation de prix, de répartition des marchés et
des clients, ainsi que d’échange d’informations
commerciales sensibles ont été interdites, de
même que les pratiques d’exclusion à l’encontre
des agriculteurs ou des fournisseurs.
Dans leurs actions de surveillance du marché,
les autorités de la concurrence ont d’abord analy-
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Fonctionnement
de la concurrence
dans le secteur alimentaire
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19 JUILLET 2012
- Pleinchamp 9
CULTURES
Affiche verte 2012: encore un espoir pour les «panifiables»!
Comme la tradition le veut chaque année, le négoce des grains représenté
par Synagra vient de publier son «Affiche verte 2012», qui reprend l’ensemble
des conditions de réception des céréales, oléagineux et protéagineux pour les
toutes prochaines opérations de la moisson.
Globalement, les normes techniques de l’an dernier sont restées inchangées,
mais c’est le système de valorisation des blés meuniers qui a du être revu
à un niveau hélas moins ambitieux, étant donné l’attitude pour le moins
décourageante de la grande meunerie en 2011. On peut en effet regretter
vivement que des engagements pris durant les négociations de l’époque
n’aient pas été respectés et que les grands moulins n’ont pour ainsi dire pas
acheté de blés belges.
C’est ainsi que très peu de volume a été utilisé. Seules 150 à 200.000 tonnes ont
été valorisées (à peine un tiers des blés meuniers!), alors que l’essentiel de nos
besoins belges sont venus d’Allemagne.
Alain Masure
Les petits moulins ayant néanmoins convenu
quelques contrats particuliers, Synagra propose
de garder un système spécifique pour permettre
la poursuite de ces accords quasi confidentiels.
Il n’y aura donc plus de prix «meunier» à proprement parler, mais un «prix pour du blé standard» sur lequel des bonifications particulières
seront appliquées au niveau de la teneur en protéines. Il sera fixé hebdomadairement et publié
sur le site de Synagra. Retenons-en les principes
suivants:
- les bonifications seront de 2 € entre 12 et 12,5%
de protéines, elles seront de 4 € entre 12,6 et 13 et
au-delà de 13%, elles seront convenues entre le
producteur et son négociant.
- En ce qui concerne le poids à l’hectolitre,
toutes les bonifications sont doublées dès 77,1
kg et jusqu’à 80 kg/hl. Au-delà, une bonification
maximale de 2 % sera accordée.
10 Pleinchamp -
La réfaction sera aussi doublée entre 75,9 et 73
kg: 0,1 % (au lieu de 0,05) par 0,1 kg.
- Pour les semis 2012, il n’y a plus de liste fermée de variétés. Celles-ci seront choisies sur base
d’un accord entre le négociant et le meunier. La
liste se limitera aux variétés qui intéressent les
meuniers, qui ont des semences disponibles et
des rendements corrects en tant que «blés boulangers» (sur base des résultats des centres d’essais).
Céréales fourragères.
Le tout reste inchangé et cela constitue une reconduction intégrale des modalités 2011.
Synagra maintient ainsi la bonification en froment fourrager, décidée en 2011.
Pour le maïs, l’échelle des réfactions en humidité est modifiée:
de 15,1 à 30, elle sera de 0,13 par 0,1%;
de 30,1 à 35, elle sera de 0,14 par 0,1 %;
au-delà de 35, elle sera de 0,15 par 0,1 %.
Les frais de séchage en céréales augmentent
de 6 % (40 % de l’augmentation du prix moyen
des produits pétroliers qui s’établit à 15 % par
rapport à 2011). Ceux du maïs seront publiés seulement en septembre.
Enfin, les frais d’enlèvement sont augmentés
de 1 euro pour toutes les espèces (sauf le colza, les
pois fourragers et l’orge de brasserie), pour passer à 7 € la tonne.
des blés destinés à la production de bioéthanol,
laquelle garantit que toutes les parcelles d’où
proviennent ces blés ont été exploitées dans le
respect de la conditionnalité visée par ces aspects durables (pas de prairies naturelles labourées, ni de surfaces forestières déboisées, entre
autres …). Le document en question sera une
nouvelle fois présenté à la signature de tous les
fournisseurs par les négociants travaillant avec
Biowanze et Alcobiofuel (Gand). Le céréalier qui
remplit une déclaration de superficie annuelle
est d’office en ordre avec ces exigences, puisqu’il
respecte les principes de la conditionnalité liée
Engagement à la qualité
à l’obtention des aides de la PAC. Cependant,
il est bon de rappeler à cet égard qu’un certain
Dans le cadre de leur certification GMP, les nombre de contrôles en ferme devra être réanégociants demandent que 50 % de leurs four- lisé pour le compte des négociants, dans le cadre
nisseurs de céréales soient certifiés GIQF pour la de cette certification. Vu que les exigences inimoisson 2013.Synagra pourrait d’ailleurs suivre tiales concernent l’année 2008, les producteurs
les sucreries (RT et ISCAL) pour l’imposer par contrôlés devraient idéalement pouvoir présenter leurs orthophotoplans de la déclaration 2007.
après.
Concluons avec la certification «durabilité»
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19 JUILLET 2012
CULTURES
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12 Pleinchamp -
19 JUILLET 2012
Pages mensuelles de l’UAW - Distribué toutes fermes - Chaussée de Namur 47 - 5030 Gembloux
Tél. 081/60.00.60 - Fax. 081/60.04.46 - E-mail. [email protected]
Juillet 2012
N°138
Edito
Par Anne-Marie Tasiaux, présidente UAW
Agricultrices : Rendez-vous à Libramont !
Dans quelques jours, nous serons à la Foire de Libramont ;
une foire qui, pour son édition 2012, revêt un nouveau
visage que nous allons enfin pouvoir découvrir.
La Foire a notamment investi dans la construction d’un nouveau bâtiment. J’ai eu l’occasion,
il y a quelques jours, d’apercevoir celui-ci lors
de la cérémonie d’inauguration. L’architecture
futuriste selon laquelle il a été construit m’a
beaucoup séduite. « Aller de l’avant ! », c’est ce
que cette architecture m’inspire pour notre
agriculture ! Cela représente aussi un grand défi
pour les organisateurs de la foire. Je leur souhaite beaucoup de succès avec cette nouvelle
infrastructure. C’est une belle image pour notre
Wallonie !
Sur notre stand aussi, il y aura du changement notamment du point de vue de son emplacement. Cette année, nous serons situés sur
la droite en sortant du Walexpo alors qu’auparavant nous étions en face de cette sortie légère-
ment sur la gauche. Pas de panique, vous n’aurez donc que quelques mètres à parcourir en
diagonal (par rapport à l’ancien emplacement)
pour nous retrouver ! J’espère vous rencontrer
nombreuses sur notre stand.
Cette année sera également pour l’UAW l’occasion de s’adresser plus particulièrement aux
jeunes agricultrices en mettant en valeur le caractère « multifonctionnel » de celles-ci. Je vous
invite toutes, habituées de nos activités ou non,
à participer au concours que nous organisons
(grâce au soutien de Luxus –Chaussures) dans
le cadre de notre campagne « Agricultrice : plus
qu’un métier, une vie !»
Venez nombreuses nous rejoindre sur le
stand pour déposer votre bulletin de participation (voir ci-dessous) !
Agricultrice et fière de l’être?
nous aussi!
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Bulletin de participation
Concours
Nom :
Adresse:
Téléphone /GSM:
Mail :
Prénom :
Age :
Règlement du concours :
Être une femme issue d’une exploitation agricole wallonne
Découper et remplir le bulletin de participation ci-joint
Venir le déposer en personne dans l’urne au stand FWA-UAW-FJA (29.13)
lors de votre visite à Libramont
Tirage au sort vendredi, samedi , dimanche à 16h et lundi à 15h
Grâce au soutien de
Je suis :
❍ chef d’exploitation
❍ conjointe-aidante
❍ Aidante
❍ Conjointe ou fille d’agriculteur et j’exerce une autre profession
❍ Je souhaite être informée des activités de l’UAW
Cette page a pu être publiée grâce au soutien
du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles de Belgique
Evénements: Elections UAW 2012 Partie (1/2)
Une section locale proche de chez vous !
L’UAW compte 35 sections locales. Chacune accueille des agricultrices
ou femmes rurales autour d’activités syndicales, citoyennes,
créatives et culturelles. Au sein de la section locale, l’initiative et la
créativité font partie prenante de son mode de fonctionnement.
Suite à une discussion, à une conférence-débat ou à une expérience
personnelle partagée en groupe… une multitude de projets
peuvent voir le jour et ce, dans de nombreux domaines : ateliers
culinaires, visites culturelles, ateliers participatifs, table-rondes
environnementales… La section locale est un lieu d’échanges et de
création.
Province du Hainaut :
1. section UAW de CominesWarneton-Ploegsteert
Ginette Castrique – 056/58.88.56
2. section UAW de Mouscron
Martine Plancquaert – 069/55.70.34
3. section UAW de Tournai
Solange Castrique – 069/51.48.20
4. section UAW de Frasnes
Carine Nachtergaele – 068/64.50.42
5. section UAW de Peruwelz
Cécile Platteeuw – 069/66.34.56
6. section UAW d’Ath
Rita Boutry – 068/64.66.23
7. section UAW de Silly-Lens-Enghien
Magda Vos – 068/45.41.84
8. section UAW de Boussu-Dour
Ingrid Pype – 065/75.01.18
9. section UAW de Frameries
Véronique Polet – 065/58.63.33
10. section UAW de Soignies
Marie-Laure Siraux – 067/33.33.69
11. section UAW de Seneffe
Marie-Gérard Antoine – 067/87.73.39
12. section UAW de Fleurus
Ingrid Kairet – 071/35.11.64
13. section UAW de Beaumont-Merbes
Godelieve Van de Velde – 060/21.32.22
14. section UAW de Chimay
Anne Rogge – 060/21.93.26
Conseil Général
Martine Delecluse
Arrivée il y a une dizaine d’année, Martine
s’est investie assez rapidement au sein de
la section locale. Depuis 2004, Martine
représente sa section locale au sein du
Conseil Général UAW
Que t’a apporté ce poste au sein du Conseil
Général?
« Tout d’abord, une meilleure connaissance des
dossiers, on se rend compte à ce niveau, du travail
de réflexion qu’il faut pour qu’un dossier aboutisse. Ensuite la rencontre avec les autres agricultrices des autres sections.
On voit également l’utilité du syndicat : beaucoup critiquent, mais il y a beaucoup de travail
fait. De plus, il est important d’aller à ces réunions,
car on y donne son avis, on y est écouté, entendu et
on peut faire bouger les choses. Donc au lieu de critiquer, il faut venir, écouter, donner son avis et se
renseigner sur les politiques régionales, fédérales,
européennes et internationales. »
As-tu un regret ?
« Il n’y a pas beaucoup de possibilité de covoiturage. C’est dur de se mettre en route mais quand
on est présent, on ne le regrette jamais.
Comité Directeur
Dominique Goies
Province du
Brabant Wallon
15. section UAW de
Nivelles-Genappes
Geneviève Dumonceau
067/77.22.65
16. section UAW
de Mont-Saint-Guibert
Mylène Wyseur – 010/61.26.40
17. section UAW de Jodoigne
Christiane Mauen – 010/86.69.78
Dominique a la particularité d’être
venue dans le monde agricole grâce à son
mariage. Elle a dû apprendre sur le tas et
en suivant les formations organisées par le
mouvement féminin.
Elle est investie dans le syndicat au niveau de la
locale depuis 1996.
Que t’a apporté ton poste ?
« cela me permet d’être informé sur les principaux dossiers de l’actualité agricole et cela permet
surtout de voir comment ils évoluent entre le premier jet de ce que l’on pourrait nous faire faire et
le règlement final qui est d’application, l’évolution
est souvent positive.»
« Ce dont j’ai pris conscience au fil de toutes ces
réunions, c’est que prendre une décision qui satisfasse tout le monde est souvent impossible, il faut
trouver des compromis qui pénalisent le moins de
gens possible, Cela il faut le vivre pour s’en rendre
compte. »
Un regret ?
« Voir qu’il faut toujours en faire de plus en
plus dans nos fermes pour essayer de s’assurer
un revenu. Dès lors de grandes difficultés pour les
agricultrices de se libérer, et pourtant au niveau
de l’UAW on a besoin de chacune pour défendre
notre métier que l’on aime par-dessus tout. »
2
19 juillet 2012
Bureau
Anne-Marie Tasiaux
Investie dans le mouvement agricole
depuis l’âge de 17 ans, Anne-Marie
Tasiaux est passée de la section des
jeunes à la section féminine.
Tu es présidente nationale depuis 2003,
que t’a apporté ta fonction ?
« Occuper un poste au niveau national
dans le syndicat agricole implique de l’investissement mais apporte beaucoup d’enrichissement humain car nous rencontrons
tous les jours des agriculteurs et agricultrices venant d’horizons différents »
« La défense du monde agricole est très
importante car nous avons , en tant qu’agricultrices, notre mot à dire dans toutes les
réunions organisées que ce soit au sein de
l’UAW mais aussi lors des commissions sectorielles. Ces réunions apportent beaucoup
de connaissances. »
As-tu un regret ?
« Peu de gens considèrent le travail fait
par le syndicat, un travail exceptionnel et
de qualité… Il faut le dire : notre mouvement
est un mouvement pour les agricultrices
fait par les agricultrices. »
Provincial
Christiane Guissart
Investie dans le syndicat depuis près de
30 ans, Christiane Guissart a suivi la
trace de sa mère qui participait déjà aux
activités de la FWA. Elle est devenue en
2006 présidente provinciale.
Province de Luxembourg
31. section UAW de
Marche-Durbuy-Nassogne
Marie-José Deliège – 086/49.94.46
32. section UAW de La Roche
Christiane Collard – 084/43.30.44
33. section UAW de Bastogne
Monique Pierlot – 061/68.83.62
34. section UAW de Libramont
Odette Annet – 061/27.81.31
35. section UAW
de Florenville - Arlon – Etalle
Annie Thines – 063/22.28.86
Lucie Mernier - 061/31.14.34
« S’occuper d’une province est une grande
motivation. C’est très important, même si on
n’est pas toujours du même avis, d’écouter chacune d’elles. Je trouve ça important de pouvoir
les défendre dans tous les lieux où je les représente. Je sais ce qu’elles vivent en tant qu’agricultrices. Je ne veux rien imposer et je pense
que les idées de chacune doivent être prises en
compte dans nos projets. . Si un jour, je sens que
je n’ai plus assez de temps et d’énergie pour
motiver les dames, je pense que j’arrêterai, mais
c’est loin d’être encore le cas. »
Evénements: Elections UAW 2012 Partie (1/2)
Province de Liège
25. section UAW de Herve-Aubel-Fleron-Dalhem-Fexhe
Anne-Marie Gilliquet – 087/46.09.88
26. section UAW de Verviers-Dison-Limbourg
Dominique Peutat – 087/88.18.76
27. section UAW du Condroz liègeois
Isabelle Libioulle – 085/21.50.97
28. section UAW de Louveigné-Ferrières-Sprimont
Monique Depreay – 04/360.86.65
29. section UAW de Lierneux-Stavelot
Marie-thérèse Boskin – 080/68.43.08
30. section UAW de Malmedy
Christine Renard – 080/67.82.99
As-tu un regret ?
« Aucun. J’aime beaucoup ce que je fais. Une
chose est sûre, si tu donnes beaucoup tu reçois
beaucoup. J’ai régulièrement des encouragements de la part des agricultrices luxembourgeoises. »
Les outils
mis à la disposition
des sections locales
Province de Namur
18. section UAW d’Eghezée
Béatrice Van Vynckt –
081/51.12.74
19. section UAW de GemblouxNamur Nord-Fosses
Véronique Brahy – 071/71.38.19
20. section UAW de Namur Sud
Magda Ruth – 081/30.00.71
21. section UAW d’Andenne
Bernadette Dejonckheere –
081/58.96.83
22. section UAW de PhilippevilleFlorennes-Walcourt-Couvin
Personne de contact :
Christiane Marijsse –
071/66.76.43
23. section UAW de
Dinant-Beauraing
Sabine Willem – 082/22.22.88
24. section UAW de Ciney
Catherine Pirson – 083/61.14.99
Comité local
Inès Vandenbroucke
Investie dans le syndicat depuis l’âge de l’âge de 15 ans à la FJA, Inès s’est présentée à l’Union
des Agricultrices Wallonnes lors des élections de 2009 et est secrétaire de la section locale de
Gembloux Namur Nord Fosses dès ses 21 ans. Elle s’est parfaitement intégrée dans sa section
car elle y venait depuis très longtemps avec sa maman
« Beaucoup de choses : j’ai pu organiser et gérer des activités avec tout un comité. En tant que secrétaire :
apprendre également l’autonomie.
On peut dire que les mouvements tels que FJA, UAW sont des écoles de vie.
De plus, être secrétaire ne me prends pas tellement de temps, il suffit d’être bien organisée. »
Tu es une des plus jeunes du mouvement, pour toi, que t’apporte l’UAW ?
« L’UAW m’apporte d’autres contacts, des rencontres avec d’autres personnes parfois d’une génération
différente mais tellement intéressantes. Les réunions aussi sont différentes, j’y apprends à mettre nos produits régionaux en valeur avec des professeurs compétents mais j’y aborde aussi des thèmes plus syndicaux
ou plus environnementaux avec des spécialistes,… Il n’y a pas que du syndicalisme pur et dur…Cela m’apporte un plus dans ma vie de tous les jours…et je ne le regrette pas du tout. »
Une équipe de permanents à Gembloux :
Une question, une demande de formation, une aide logistique,… un coup de fil et
on essayera de vous aider. La section locale
s’organise de manière autonome et décide
de ses projets. L’équipe de permanents est
là pour la soutenir et l’aider à les mettre sur
pied selon ses possibilités.
081/60.00.60 - [email protected]»
Le cahier d’idées :
Chaque section locale a un cahier d’idées,
une source riche en informations : coordonnées des comités, fiches d’activités à réaliser,
conférences-débats, ateliers citoyens ou
créatifs, visites-études… un vrai guide dans
l’animation de votre section.
Une place sur internet :
Une page facebook UAW ainsi que la possibilité de créer des blogs de sections sont
des outils mis à votre disposition afin d’améliorer votre communication et partager, avec
le plus grand nombre, vos activités, vos photos ou simplement vos commentaires.
19 juillet 2012 3
4
UAW en bref
L’Union des Agricultrices Wallonnes
de la province du Brabant Wallon
a le plaisir de vous inviter
à son excursion provinciale
UAW
UAW en bref
le mardi 28 août 2012
aux grottes
de Han-sur-Lesse
Départ:
7h30’ de Nivelles, parking Motel Nivelles-Sud, 22,
chaussée de Mons
8h00’ de Thorembais St Trond, 137B chée de Wavre,
parking cœur d’or
8h15’ de Jodoigne, avenue combattant Borlée, parking GB - Pique-nique possible ou restauration sur
place. 18h précise, retour / rendez-vous au car.
Les places sont limitées, inscriptions obligatoires
avant le 10 août auprès de votre présidente de section UAW, de Brigitte HUET à Gembloux :
[email protected] - 081 60 00 60
081 62 74 95 ou Marie-Ghislaine Decoster-Paris au
010 81 24 02 ou [email protected]
Précisez lors de votre inscription:
votre nom, votre âge, votre section, le lieu de départ.
PAF : 30€ adultes et 25€ enfants moins de 12 ans !!
Paiement dans le car !!
Ce prix comprend : le voyage en car, le petit-déjeuner
sur la route, l’entrée du domaine, la visite des grottes, le
musée-préhistoHan, le parc animalier, la plaine de jeux,
le tramway et le safari-car.
Journée Provinciale
du Hainaut
L’Union des Agricultrices Wallonnes du Hainaut
a le plaisir de vous inviter à sa
journée provinciale
mardi 4 septembre 2012
dès 9h30’
Au château-ferme de Macon, 9,
place Yvon Paul à 6591 MACON - CHIMAY.
Echange entre les représentants
communaux et les agricultrices.
Cette matinée sera suivie d’un repas auquel vous
êtes cordialement convié(e)s.
PAF : 27,00€ (boissons comprises). Inscription pour
le 29 août auprès de votre présidente de section ou
Brigitte Huet à l’UAW :
47 chaussée de Namur 5030 GEMBLOUX.
T : 081 60 00 60 F : 081 60 04 46.
Avec le soutien d’Hainaut Développement, Agriculture/
Agroalimentaire, sous la présidence du Député provincial, de
l’APAW-W & de la fondation Chimay-Wartoise.
Ce mardi 12 juin 2012, l’U.A.W. de la
Province de Liège se retrouvait à Spa pour
sa journée de détente. Marie-Thérèse
Boskin avait, de main de maître, organisé cette superbe mini excursion et avait
même commandé le soleil.
A 10 h, nous commençons la visite du
musée de la Lessive, musée riche en machines, accessoires, nombreuses pièces
décorées par tout ce qui entoure la lessive
au travers des âges. Ces 2 heures passent
très vite, trop vite car nos guides racontent à merveille la vie de ce musée, sa naissance, son évolution, comment, de leurs
propres mains et celles de bénévoles, le
musée est devenu ce qu’il est aujourd’hui.
ner, nous redescendons par le même chemin pour une visite de 3 glacières dans le
Parc des 7 heures. Nous retrouvons un de
nos guides de la matinée pour nous faire
partager, dans les grandes lignes, l’histoire et la vie de la ville de Spa (non, du
Bourg de Spa car ce n’est pas une ville!).
Par petits groupes, nous explorons les 3
glacières (sur les 15 qui restent à Spa) avec
les explications du comment, pourquoi et
qui creusaient les glacières.
A 16 h, nous rejoignons le petit train
pour une balade d’une heure aux alentours de Spa. Le soleil nous boude et la
pluie arrive, mais qu’importe, la journée
a été excellente, dans la bonne humeur
et nous pouvons faire la publicité pour le
musée de la Lessive qui a vraiment été le
point d’orgue de la journée.
A l’année prochaine pour la visite d’un
autre bijou de notre province.
A midi, rendez-vous au funiculaire pour
aller dîner au domaine de Sol Cress. Bémol
de la journée, le funiculaire est en maintenance et nous ouvrons notre appétit en
montant à pieds dans les sentiers sinueux
de la « montagne ».Après un copieux dî-
CHERCHE
PETITS MATÉRIELS
de laiterie (transformation en fromages) pour
une agricultrice burundaise. Contactez Valérie
Claes : [email protected] – 0488/480.663
DU VENDREDI 27 AU LUNDI 30 JUILLET 2012
UAW NATIONAL
Foire de Libramont. Inauguration le vendredi vers 12H30 dans le stand UAW-FWA-FJA
n° 29.13. !!! Nouvel emplacement : le stand est
accolé au Walexpo à l’ancien emplacement
de CBC. Bienvenue à toutes et à tous.
LUNDI 30 JUILLET 2012
UAW-FWA JODOIGNE
Déplacement vers la Foire de Libramont
– Départ 8H15 Jodoigne Parking GB – 8H30
Thorembais St Trond parking ‘Coeur d’Or’
– 9H15 marché couvert de Ciney(face à
Terwagne). Un café vous sera offert au stand
de la FWA-UAW-FJA. Visite de l’expo à table.
Départ de Libramont vers 18H00. PAF 10 euros pour le car (surplus pris en charge par la
section) !! entrée de la foire non-comprise.
Apportez vos cartes en trop ! Le lieu d’embarquement lors de votre inscription auprès Christiane Mauen 010/86 69 78 – Marc
Decoster 0475/81 04 15
JEUDI 23 AOUT 2012
UAW PROVINCE DE LIEGE
10H00 - ROCOURT avenue de la Closeraie,
n°10-16, au siège Securex. Assemblée provinciale : ordre du jour : Atelier participatif
19 juillet 2012
15/06
Gembloux - Colloque de la Filière Lait
21/06
Gembloux – Comité Directeur FWA
Bruxelles - WBI – Cérémonie de
Signature officielle du Programme
de coopération Wallonie Bruxelles /
Roumanie 2012 - 2014
Gesves – FCE – intervention de l’UAW
lors de la Fête d’été de l’association
Belge des Femmes Chefs d’entreprises
22/06
Namur – RW – DGO3 – Réunion de
concertation sur la PAC
27/06
Gembloux – Conseil Général FWA
28/06
Libramont – Pré- inauguration de
Libramont Exhibition &Congress
04/07
Gembloux – FWA- Groupe de travail
PAC
Bruxelles – COPA-COGECA – Réunion
préparatoire à l’Année Internationale
de l’Agriculture Familiale (2014)
09/07
Gembloux – FWA – Commission production animale
Besoin d’aide ?
Nous sommes à vos
Avec le soutien des provinces du Luxembourg, de Liège
et des Services Agricoles.
côtés
Et nous vous proposons
gratuitement:
■ une aide au classement de papiers
Agenda juillet 2012
vous a représenté
Les agricultrices liégeoises à la découverte de Spa
Par Anne-Marie Gilliquet, présidente de la section UAW Herve-Aubel
contact :
Union des Agricultrices Wallonnes
Brigitte Huet : 081/ 62 74 95
Jacqueline Diet : 087/67 40 20
■ un accompagnement de la profession
■ une écoute pour rompre l’isolement
« Objectifs de l’UAW pour l’avenir et vision de
l’agricultrice à défendre » - préparation de la
journée provinciale.
VENDREDI 24 AOUT 2012
UAW LENS ENGHIEN SILLY
De 9H00 à 20H00 CAMBRON St VINCENT
chez Magda Vos, rue du Moulin n°7. Atelier
créatif ‘Restauration ou rénovation – réparation de toutes nos œuvres d’art brico (souris,
champignon, héron, aigle, petite fille, photophore, cloche de Pâques, etc,…)’. Inscriptions
obligatoires chez Magda Vos 068/45 41 84 dès
que possible après 20H00. PAF en fonction
des fournitures utilisées. Prévoir Pique-nique
si vous restez la journée.
MARDI 28 AOUT 2012
UAW PROVINCE DU BRABANT
Excursion provinciale voir encart
JEUDI 30 AOUT 2012
UAW NATIONALE
10H00 GEMBLOUX 47, chaussée de Namur
salle 1 – Conseil Général : ordre du jour :
Révision du ROI, informations sur les élections UAW, Information sur la médiation par
Mme Henrion, vos besoins en formations,
Libramont débriefing, divers.
Réservations chez Myriam Lambillon 0497/57
71 32 pour le 06 août au plus tard afin de com-
MARDI 04 SEPTEMBRE 2012
UAW PROVINCE DU HAINAUT
Journée Provinciale voir encart
JEUDI 06 SEPTEMBRE 2012
UAW LENS ENGHIEN SILLY
13H00 LOMBISE – salle communale rue
Daras. Conférence-Débat : ‘Gérer son environnement grâce aux trucs et astuces de nos
grands-mères’ par Myriam Lambillon.
7-8-9 SEPTEMBRE 2012
UAW PROVINCE DE NAMUR
FERME EN VILLE à Namur – Place d’Armes.
MARDI 11 SEPTEMBRE 2012
UAW PROVINCE DE NAMUR
VENLO EXCUSRION PROVINCIALE – Visite
des Floriades. Départ : 7H00 – PHILIPPEVILLE
- parking Eurocenter - 7H20 - CINEY - rue des
Champs Elysées, 4 – centre de sélection bovine - 7H50 – JAMBES - parking GB Carrefour.
Retour prévu : premier retour à Jambes
vers 21H00. Repas : prendre votre piquenique, possibilité de petite restauration sur
place. PAF: 40 € (car et entrée aux Floriades).
mander le nombre d’entrée. Précisez le lieu
d’embarquement. Paiement sur le compte
UAW province de Namur BE98 1030 1434 8893
en spécifiant les noms.
!!!!! SAMEDI 12 JANVIER 2013 !!!!!
UAW LIBRAMONT
MARCHE EN FAMENNE – Wex - SoiréeSpectacle ‘Age Tendre et Tête de Bois’.
Réservation souhaitée le plus vite possible
car places limitées. PAF 61 € Modalité à l’inscription chez Odette Annet 061/27 81 31 –
Marguerite Bossicart 061 27 84 03
Prochaine date de parution
le 16 août 2012
Vos articles et dates agenda
pour le 9 août 2012
au plus tard
N° 130
7 juin 2012
Journal officiel de la Fédération des Jeunes Agriculteurs
Fédération des Jeunes Agriculteurs - Chaussée de Namur, 47 - 5030 Gembloux
Tél. 081/60.00.60 - Fax 081/60.05.27 - E-mail: [email protected] - Site: www.fja.be
A la une !
Foire agricole de Libramont, un nouvel écrin mais toujours une vitrine pour le secteur
agricole. Pour le secteur agricole, horticole et forestier, la foire de Libramont reste un
rendez-vous unique et incontournable. Si ce rendez-vous se veut avant tout festif, il
constitue également une occasion pour une fédération comme la nôtre de porter des
messages aux oreilles des décideurs politiques. Oreilles que nous espérons attentives.
Il s’agit également de faire connaître nos activités et de porter la voix des jeunes agriculteurs auprès des différents partenaires de la FJA et auprès des nombreux visiteurs
de la foire.
Dès le vendredi, l’occasion nous est donnée de débattre sur la future PAC et sur les
implications de celle-ci sur les jeunes générations d’agriculteurs. En effet, la FJA participera à un débat organisé par le Parlement
européen sur le thème “la nouvelle PAC,
quelles perspectives pour les jeunes agriculteurs?” Si nous avons eu l’occasion de
nous exprimer sur le sujet à de nombreuses
reprises, notamment et surtout au niveau
du CEJA, nous aurons l’opportunité de réitérer à nouveau nos priorités sur le sujet en
commentant les différents amendements
formulés par le Parlement européen sur les
propositions de la Commission. Nous invitons les membres FJA présent sur la foire
le vendredi à participer à ce débat. Ce sera
également l’occasion de découvrir l’exposition sur les 50 ans de la PAC. Il est toujours
bon de connaître et comprendre l’histoire
d’une telle politique pour tenter d’en influer
l’avenir.
Le lundi, sur le coup de midi, aura lieu notre
traditionnel drink. Celui-ci se déroulera sur
notre nouveau stand que je vous invite toutes
et tous à venir découvrir tout au long des
quatre jours de foire. L’équipe de la FJA sera
présente pour répondre à vos questions sur
la reprise de ferme, sur la formation, sur les
stages, sur les aides à l’installation…
Souhaitant une nouvelle fois attiré l’attention sur les difficultés rencontrées par les
jeunes agriculteurs lors de leur installation,
la FJA organise une conférence de presse
chez un de ses membres, jeune éleveur et
producteur laitier. Ce point presse aura lieu
le lundi 23 juillet, soit quelques jours avant la
foire pour rappeler notre inquiétude quant
au renouvellement des générations dans le
secteur et ce quel que soit l’orientation agri-
La Fédération des Jeunes Agriculteurs
A le plaisir de
vous inviter à son
cole. La crise que rencontrent nos éleveurs ne
fait rien pour améliorer la situation. En effet,
compte-tenu des investissements consentis
lors de l’installation, les jeunes agriculteurs
sont encore plus fragilisés. Merci à Laurent et
sa famille de nous accueillir pour cette rencontre.
Néanmoins, malgré cette crise, nombreux
sont celles et ceux qui contactent la FJA avec
en tête un projet de reprise ou de création
d’exploitation d’agricole. Preuve que l’envie
de devenir agriculteur est encore présente
chez beaucoup de jeune. Cela nous motive et
démontre l’utilité d’une politique d’installation forte. Outre l’aspect des aides à l’installation, c’est tout l’encadrement des jeunes
qu’il est nécessaire d’améliorer. A l’heure des
discussions PAC, il est essentiel de ne pas négliger le second pilier qui inclue ces différents
éléments et particulièrement la formation.
Preuve également que notre projet CAPInstallation a toute son utilité.
En ce qui concerne la formation, l’occasion m’est donnée de féliciter l’ensemble
des élèves des cours A et B qui ont suivi avec
fruits nos formations. Merci à eux d’avoir fait
confiance à notre centre de formation. Nous
espérons une saison de formation 2012-2013
aussi fructueuse.
Vous le lirez dans ces pages, le Bureau
National de la FJA compte deux nouveaux
élus suite à une réorganisation interne. Au
nom de la FJA, nous les remercions pour leur
engagement et nous n’oublions pas de remercier les deux vice-présidents sortant.
Pour terminer cet édito, je tiens à souhaiter un prompt rétablissement aux personnes
blessées lors du CMJ de Nivelles. Bon courage
à eux ! J’en profite pour attirer l’attention des
responsables de sections de bien se mettre en
conformité en matière d’assurances et d’autorisations lorsqu’ils organisent des activités.
Au plaisir de vous croiser sur notre stand à
Libramont !
Grégory ETIENNE
Invitation à la presse
Madame, Monsieur,
A l’approche de la traditionnelle Foire Agricole et Forestière de Libramont, la Fédération
des Jeunes Agriculteurs souhaite faire le point sur la situation des jeunes dans le paysage
agricole wallon.
Le contexte économique dans les domaines de l’élevage et de la production laitière rend
la viabilité d’un grand nombre d’exploitations agricoles incertaine. Cela touche particulièrement les jeunes agriculteurs qui doivent investir des sommes importantes pour reprendre ou créer une exploitation agricole.
Quelles conséquences sur l’installation des jeunes dans le secteur agricole ? L’agriculture
est-elle encore attrayante pour les jeunes générations ? Comment évolue le paysage agricole wallon ?
Autant de question qui interpellent la Fédération des Jeunes Agriculteurs ! Celle-ci souhaite sensibiliser la population et le monde politique à la situation critique vécue par la
nouvelle génération d’agriculteurs.
C’est pourquoi la FJA organise une conférence de presse le lundi 23 juillet 2012 à 10h30
dans l’exploitation de M. Laurent Vandenbergh, jeune agriculteur, rue Le Halleux 58 à 4550
Nandrin.
Au programme :
Visite de l’exploitation
Intervention de la FJA
Buffet de produits fermiers wallons
Qui se déroulera dans le cadre de la Foire de Libramont
Lundi 30 juillet 2012
Sur notre nouveau stand (29-13)
Tout proche du walexpo (anciennement CBC)
Ce drink sera l’occasion de rencontrer en toute convivialité les responsables
de notre mouvement et d’échanger quelques mots avec eux ainsi qu’avec
l’ensemble des membres du personnel !
En espérant compter sur votre présence, nous vous prions d’agréer, Madame, Monsieur,
l’expression de nos meilleurs sentiments.
Grégory ETIENNE
Secrétaire général
FJA- Gestion et Formation – A.S.B.L.
Chaussée de Namur 47
5030 Gembloux
Tél. : 081/60.00.60
Fax : 081/60.05.27
E-mail : [email protected]
01
19 juillet 2012
Gary Vanvinkenroye
Président
La FJA présente à Libramont Deux nouveaux viceprésidents à la FJA !
Cette année, la FJA aura le plaisir de vous accueillir sur son nouveau stand FWA-FJAUAW adossé au Walexpo (emplacement 29.13).
Suite à un remaniement du comité composant le Bureau National, celui-ci compte à
présent deux nouveaux vice-présidents dans ses rangs.
Le Comité Directeur de la FJA a en effet désigné Jean-François Gilliquet et Fabrice Van
Landeghem comme représentants dans le Bureau National.
Jean-François est le Président provincial de
la Province de Liège. Il a accepté de soutenir
l’équipe en place jusqu’aux prochaines élections nationales qui auront lieu en mars 2013.
Il est un des fondateurs et membre actif de la
section FJA Ardenne Liégeoise qui a vu le jour
en 2009.
Fabrice est un représentant de la Province
de Hainaut au sein du Comité Directeur. Il
est Président de la Section locale de MerbesBinche . Lui aussi a souhaité soutenir la FJA
dans ses missions de représentation et de défense des jeunes agriculteurs.
Grâce à leur présence, l’ensemble des 5 provinces sont représentées dans le Bureau.
Nous leur souhaitons la bienvenue et les
remercions de leur implication au service de
tous les jeunes agriculteurs.
Nous tenons également à remercier, les
vice-présidents sortants, Vincent Onghena et
Christophe Luyckx pour leur implication dans
le mouvement et qui, par faute de temps,
n’ont pas souhaité prolonger leur mandat.
Nous ne manquerons pas de faire la présentation de nos nouveaux élus dans les prochains écho des jeunes.
Festival d’activités pour le
week-end de la FJA 1 de Tournai
Le personnel de la FJA sera à votre disposition pendant les 4 journées de la Foire sur
pour répondre à toutes vos questions ou demandes concernant:
l’installation et la reprise d’exploitation
(projet CAP-Installation)
les aides à l’installation
la formation agricole
les stages
le permis G
les actions syndicales
ou tout simplement pour échanger
quelques mots!
Au programme pour la FJA :
Le vendredi à 10h30 et le samedi à 10h00,
la FJA fera une démonstration des épreuves
pratiques du permis G sur le Grand-Ring .
Le vendredi des représentants de la FJA
participeront à un débat organisé par le
Parlement européen. Le débat se tiendra
donc le 27 juillet à 16h. Salle Hall 3 - salle LEC
3. Il aura pour thème “La nouvelle politique
agricole européenne, des perspectives pour
les jeunes agriculteurs”. La FJA exprimera son
point de vue face à Marc Tarabella - Parlement
européen, Sabine Laruelle - Ministre fédérale
en charge de l’Agriculture, Patrick Dupriez
- Président du Parlement wallon, un expert
AGRI de la Commission et Monsieur Carlo Di
Antonio, Ministre wallon de l’Agriculture.
Invitation cordiale à tous !
Le dimanche, vers 14h, la FJA souhaite organiser un cortège dans les allées de la foire
pour manifester son mécontentement face
à la situation économique actuelle dans les
secteurs de l’élevage et du lait ! Des T-shirts
seront à disposition des participants.
Le lundi, à midi, la FJA aura le plaisir d’accueillir sur son stand, ses membres et ses
partenaires pour son traditionnel verre de
l’amitié.
En espérant vous rencontrer à l’occasion de
cette vitrine de notre agriculture !
L’équipe FJA
C’est parti pour une nouvelle édition du week-end de la FJA de Tournai qui se tiendra
les 20, 21 et 22 juillet sous son chapiteau à Velaines.
Le départ de ces 3 jours sera lancé le vendredi 20. Pour bien débuter ce week-end rien
de tel qu’un verre de l’amitié dès 19H30 avant de se mesurer aux autres équipes lors des
traditionnels jeux inter-comités, toujours plus innovants. On poursuit sur notre lancée
en se mettant « Tous en selle » pour la première soirée du week-end (entrée gratuite).
Florence Destrebecq, Comité FJA 1 de Tournai
Le samedi 21, comme tout bon belge, tu ne
rateras pas la soirée « Sois Belge et bougetoi » où un festival de Dj’s sera là pour te faire
danser sur les sons de l’été.
Le dimanche 22 une journée familiale et
diversifiée vous est proposée. Nous vous attendons nombreux à 9h pour notre premier
rallye vélo. Un parcours familial de +/- 30
Km traversera la région avec une halte. Une
fois revenu de votre prouesse sportive vous
pourrez profiter d’un dîner champêtre (sans
inscriptions). Dès 11H débutera, en association avec le comité des Eleveurs de Tournai,
le concours régional bovin blanc bleu et le
concours meilleur juge. Une panoplie d’activités sera organisée durant toute l’après-mi-
di: balade en calèche dans la région, démonstration de travail à l’ancienne avec chevaux
de trait, retransmission de la dernière étape
du tour de France sur écran géant, tournoi de
beach volley et à partir de 15H les agri-jeux.
De quoi satisfaire chacun d’entre vous. Pour
conclure ce week-end par un « dernier ravitaillement » soyez présent lors de notre soirée
de clôture.
Le comité de la FJA de Tournai vous attend
donc nombreux durant ce week-end qui nous
l’espérons, sera familial, riche en échanges
amicaux et professionnels. Pour toutes informations supplémentaires consulter notre
site : www.fjatournai.be.
Formons-nous … à la FJA
Stages :
Soit disposer d’une pratique professionnelle
d’au moins 3 ans permettant de démontrer la quaTout jeune agriculteur désirant bénéficier des lification professionnelle nécessaire à une reprise
aides à la première installation à partir du 1er jan- et une gestion d’exploitation agricole.
vier 2009 doit avoir réalisé un stage agricole.
Le maître de stage doit :
Etre installé depuis plus de 4 ans à titre princiCes stages doivent impérativement être encadrés par un centre de formation professionnelle pal ;
Travailler en exploitation agricole, dans un oren agriculture de type A et faire l’objet d’une
convention au préalable, faute de quoi il sera nul ganisme ou une entreprise agricole offrant des
conditions d’accueil, de travail, d’hygiène et de
et non avenu !
sécurité satisfaisantes ;
Posséder les aptitudes à transmettre les techRôle du stage
Approche de l’exploitation agricole et de ses niques du métier et les principes d’une gestion
d’exploitation ;
réalités
Ne pas accepter plusieurs stagiaires à la fois.
Confrontation à des environnements différents
Développement des capacités du jeune
Exemptions
Perfectionnement du savoir-faire du futur exPersonnes nées avant le 1er janvier 1978.
ploitant
Installation en urgence (décès, incapacité professionnelle grave d’un parent au 1er degré céGénéralités
Durée : 3 mois pouvant être fractionnés en dant).
Pères et mères célibataires avec enfant(s) à
plusieurs périodes dont aucune ne peut être infécharge.
rieure à un mois.
Valorisation possible des stages (min 15 jours)
La FJA est votre partenaire privilégié pour suivre
dans le cadre d’une formation d’une formation
et encadrer ces stages.
scolaire reconnue (max 1 mois au total).
Vous êtes intéressés d’encadrer des jeunes dans
Stage pouvant être effectuée à l’étranger.
leurs projets ? Nous pouvons vous agréer en tant
que maître de stage.
Conditions d’admission
Le stagiaire doit :
Contact
Soit détenir un certificat au moins du niveau
Thomas FRIPPIAT
de l’enseignement secondaire supérieur (CESS) à
081/627.424
finalité agricole ;
[email protected]
Soit être titulaire du certificat de réussite des
cours B ou en disposer au plus tard avant la fin de
réalisation du stage ;
Trois mois d’apport intensif
Cours A ET B : apprendre pour s’installer
Ces cours ont pour but de mettre ou
remettre à niveau sur les techniques
agricoles , les personnes qui ont une
formation agricole insuffisante : phytotechnie, fertilisation, mécanisation,
phytopharmacie, zootechnie, alimentation du bétail, maladies du bétail,
génétique et sélection, production laitière, économie rurale et bien d’autres
matières encore.
Ces cours sont donnés en journée (à
raison de deux jours par semaine, de
9h à 16h, de novembre à février) ou en
soirée (à raison de deux soirées par semaine de 19h à 22h, entre novembre et
mai généralement) selon les endroits.
COURS A en agriculture
biologique NOUVEAU !
Depuis l’année dernière, la
Fédération des Jeunes Agriculteurs organise cette année un cours A à orientation biologique, en partenariat avec
Nature et Progrès. Pour de plus amples
informations contactez la FJA.
COURS B de reprise d’exploitation
L’objectif est d’offrir une formation
spécifique permettant aux futurs exploitants d’avoir en main toutes les
armes nécessaires afin de s’installer et
de bénéficier des aides à l’installation :
comptabilité et gestion agricole, bail
à ferme, assurance, fiscalité, crédits
et techniques bancaires, la politique
agricole commune, les aides ISA, les
02
19 juillet 2012
mesures agrienvironnementales, la
législation sur les produits phyto, la
prévention des accidents, la règlementation sanitel…
Ces cours sont donnés en journée (à
raison de deux jours par semaine, de 9h
à 16h, de février à mai) ou en soirée (à
raison de deux soirées par semaine de
19h à 22h, entre novembre et mai généralement) selon les endroits.
Soirée ou journée en fonction de
la demande et du nombre d’élèves !
Selon votre niveau d’étude et votre
orientation, les cours A et/ou B sont
nécessaires pour pouvoir bénéficier des
aides ISA à l’installation. N’hésitez pas
à contacter la Fédération des Jeunes
Agriculteurs pour recevoir ces informations : 081/627.441 [email protected] www.
fja.be
Ces cours sont entièrement
gratuits !
Ci-contre, les lieux et dates des cours
A et B proposés en 2012-2013. Cette liste
n’est pas exhaustive, les lieux de cours
sont déterminés d’après le domicile des
élèves inscrits.
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/D)-$YRXVSURSRVHJUDWXLWHPHQW
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9RWUHSURMHWGHFUpDWLRQRX
UHSULVHG¶H[SORLWDWLRQ
Même si le mauvais temps
ne favorise pas les sorties
entre amis ou en famille,
les membres FJA peuvent
néanmoins
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9RWUHSURMHWGHFUpDWLRQ
RXUHSULVHG¶H[SORLWDWLRQ
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VHSHUIHFWLRQQHU
&RXUV$HW%
SRXUV¶LQVWDOOHU
profiter d’une
promotion
6WDJHVPRLV
pour se détendre dans les parcs d’attraction du groupe Walibi !
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jO¶LQVWDOODWLRQ
Pour se faire, il suffit de suivre
les instructions ci-dessous
et de profiter de la réduction
accordée à la FJA !
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ZZZIMDEHIMD#IZDEH
Reprise des cours dès septembre !
Cours C
d’agréation
phyto
Pour ceux qui désirent obtenir
l’agréation phyto, la réussite de ce
cours de 120h est obligatoire pour
pouvoir passer l’examen officiel du
SPF santé publique. Ces cours abordent la toxicologie, la législation, la
botanique, les appareils et techniques
de traitement, la physico-chimie des
produits, les herbicides, les insecticides, les fongicides, la virologie etc.
Ces cours sont donnés en journée
(à raison d’un jour par semaine, de 9h
à 16h) ou en soirée (à raison de deux
soirées par semaine de 19h à 22h) selon les endroits, entre novembre et
mai généralement.
Ces cours sont entièrement gratuits !
Ci-contre, les lieux et dates des
cours A et B proposés en 2012-2013.
Cette liste n’est pas exhaustive,
les lieux de cours sont déterminés
d’après le domicile des élèves inscrits.
N’hésitez pas à contacter la
Fédération des Jeunes Agriculteurs
pour de plus amples informations :
081/627.441 [email protected] www.fja.be
Les cours A, B et C Phyto 2012-2013 : où et quand ?
Voici, à titre indicatif, les lieux et périodes durant lesquelles se
dérouleront les cours A (agriculture générale), B (reprise d’exploitation) et C en phytopharmacie. Les lieux définitifs sont déterminés d’après le domicile des élèves inscrits. Ces cours sont gratuits
et s’adressent aux plus de 18 ans.
PROVINCE DU BRABANT
Cours A : Nivelles et Perwez, de 19h à 22h, deux soirs par semaine de novembre à avril.
Cours B : Nivelles et Perwez, de 19h à 22h, deux soirs par semaine de novembre à avril.
Cours C Phyto : Nivelles, de 19h à 22h, deux soirs par semaine de
novembre à mai.
PROVINCE DU HAINAUT
Cours A : Anderlues, Leuze, Tournai, Mons, Soignies et Chimay,
de 19h à 22h, deux soirs par semaine de novembre à avril.
Cours B : Anderlues, Leuze, Tournai, Mons, Soignies et Chimay,
de 19h à 22h, deux soirs par semaine de novembre à avril.
PROVINCE DE NAMUR
Cours A : Ciney, Philippeville et Fosses-la-Ville, de 19h à 22h,
deux soirs par semaine de novembre à avril.
Possibilité pour Gembloux en journée !
Cours B : Ciney et Philippeville et Fosses-la-Ville, de 19h à 22h,
deux soirs par semaine de novembre à avril.
Cours C Phyto : Gembloux , de 9h à 16h, deux jours par semaine de novembre à février.
Cours C Phyto : Fosses-la-Ville, de 19h à 22h, deux soirs par
semaine de novembre à mai.
Formation
professionnelle agricole
Saison 2012-2013
Si vous désirez vous inscrire à un cours,
merci de nous renvoyer le formulaire
d’inscription ci-joint
PROVINCE DE LIEGE
Cours A : Huy, Herve, La Reid et Waimes, de 19h à 22h, deux
Soit par courrier à la Fédération des
soirs par semaine de novembre à mai.
Jeunes Agriculteurs, chaussée de Namur
Cours B : Huy et La Reid, de 19h à 22h, deux soirs par semaine 47 à 5030 Gembloux
de novembre à mai.
Soit par fax au 081/60.05.27
Cours C Phyto : Waremme, de 19h à 22h, deux soirs par seSoit par téléphone au 081/627.441
maine de novembre à mai.
Soit par mail à [email protected]
Soit par internet sur le site www.fja.be
PROVINCE DE LUXEMBOURG
Cours A : Etalle, Marche, Libramont et Michamps, de 9h à 16h,
Nom : ..................................……………………………
les mardi et jeudi de novembre à février.
Prénom : ………………………………………………………
Cours B : Etalle, Marche, Libramont et Michamps, de 9h à 16h,
les mardi et jeudi de février à mai.
Possibilité de faire les cours en soirée si demande suffisante !
Adresse : ………………………………………………………
Code postal :…………………………
Localité : ………………………………………………………
Cours C Phyto : Libramont, de 19h à 22h, deux soirs par semaine de novembre à mai.
Cours C Phyto : Libramont, de 9h à 16h, un jour par semaine
de novembre à mai.
COURS C pour se spécialiser
Je désire m’inscrire au cours :
A
B
Ces cours C sont ouverts à tous et entièrement gratuits : soudage, maçonnerie, menuiserie, mécanique agricole, comptabilité, phytopharmacie, alimentation du bétail, maladies du bétail, insémination artificielle, informatique, aménagements des bâtiments agricoles et de leurs abords, petit élevage, valorisation des produits du terroir, art floral, fabrication
du fromage, énergies renouvelable à la ferme…
Ces cours sont organisés partout en Wallonie. N’hésitez donc pas à vous y inscrire ou à proposer d’autres formations
en relation avec le secteur agricole : Fédération des Jeunes Agriculteurs : 081/627.441 [email protected] www.fja.be
03
Tél : ………………………………………………………………
19 juillet 2012
C phyto
C de spécialisation
en……………………………………………………
Lieu du cours : ………………………………………
Un bon cru pour la province Grande fête de la viande
de Luxembourg
à Porcheresse le 22 juillet
Le 27 juin dernier, la Province de Luxembourg a tenu à féliciter ses jeunes futurs agriculteurs
motivés qui ont suivi les formations FJA. Ils ont été accueillis au CER de Marloie par le député
provincial René Collin, qui après remise officielle des attestations de réussite, leur a offert pour
les filles un livre de cuisine, et pour les garçons un livre sur le jardinage. S’en est suivi de nombreuses discussions autour d’un verre de l’amitié. Les formateurs étaient également conviés.
Cette année, les formations avaient lieu à Michamps, Libramont et Etalle. Les formations FJA
en province de Luxembourg ont rassemblé pour cette année 2011-2012 24 élèves pour les cours
A d’agriculture générale, et 18 élèves pour les cours B de reprise agricole.
Le Livre “Permis G
Connaître
et conduire”
Est disponible à la FJA
20 euros pour les membres FJA ou FWA
25 euros pour les non-membres
Pour l’obtenir:
Faites un virement au compte:
104-0306012-24
en indiquant en communication:
“Permis G” + votre numéro de membre (si membre)
+ votre adresse
Pour tous renseignements supplémentaires :
composez le 081/627.441
www.
fja
.be
Depuis qu’il est devenu végétarien, le PANDA a perdu 90% de son instinct sexuel au
point de devenir aujourd’hui une espèce menacée.
Il y a 1001 bonnes raisons de garder le goût pour la bonne chair !
Sans vouloir tirer de conclusions hâtives ou
démagogiques à partir de cette constatation,
il faut bien reconnaître que le débat autour
de la viande passionne l’opinion publique en
ce moment.
Malheureusement pour les éleveurs et
leurs partenaires, il est plus « tendance » aujourd’hui d’être « carniphobe » que carnivore.
Les idées reçues circulent en masse et peu de
scientifiques se sont penchés sur la question
de manière approfondie pour faire la part
des choses sur base d’éléments réellement
rationnels.
Face à cette déferlante médiatique, les
jeunes agriculteurs de la région de Ciney,
berceau du BBB, sont lassés de subir les coups
et ont décidé de réagir de manière festive, positive et réfléchie.
A cette fin, avec le soutien du tout nouveau
Président Européen de l’Union Européenne
du Commerce de Bétail et Viande (UECBV),
Philippe Bormans, également PDG de la
firme VIANGRO, du Président belge de la
Fédération du Commerce de Bétail (FNCB),
Paul Mosbeux , du Président de la Fédération
Belge de la Viande (FEBEV) Patrick Schifflers ,
et du Président du Herd-Book BBB Jean-Marie
Wilmet, la Fédération des Jeunes Agriculteurs
(FJA) de Ciney vous invitent à la fête de la
viande qui se tiendra le 22 juillet à partir de
11H00 chez Benoit et Mary Cassart, Ferme du
Bois Remont,1 à Porcheresse (Havelange).
Après l’apéritif offert de 11 à 13H par les organisateurs, le BBQ géant sera organisé par
et au profit des écoles locales de Jeneffe et
Miecret. Une excellente pièce de bœuf BBB
du terroir pour un prix démocratique de 15
euros.
Vers 14H30, l’heure sera à la réflexion
puisque nous aurons le plaisir d’écouter Monsieur René Laporte, un Ingénieur
Agronome français, zootechnicien et économiste qui présentera et dédicacera son
nouveau livre : « La viande voit rouge », un
ouvrage qui n’a pas peur de voir la réalité
en face et qui traite de tous les sujets polémiques autour de la viande pour essayer
de répondre à la question fondamentale :
L’homme doit-il renoncer à son bifteck pour
sauver la planète ?
Vers 15H30, Monsieur Jean--Luc Mériaux,
Secrétaire général de l’UECBV, donnera une
perspective du marché de la viande de demain au niveau mondial et européen.
Les exposés seront suivis d’un débat avec
le public mené par le Professeur Pascal Leroy,
Doyen de la Faculté de Médecine Vétérinaire
de l’Université de Liège et Président de la
Filière de la Viande Bovine Wallonne qui tirera également la conclusion.
Des activités ludiques seront également
prévues pour les enfants : château gonflable,
grimage…
Vers 17H30, Benoit Cassart présentera son
élevage ainsi que le taureau Cantona avant
que, à partir de 18H, les jeunes de la FJA ne débutent leur traditionnel concours de meilleur
juge qui se terminera par une soirée dansante…tard dans la nuit !
Emmanuel Wylock , Président FJA Ciney et
Benoit Cassart, secrétaire FNCB, organisateurs
Réservation : Annie Macors 0498 49 53 62
Valérie Mélotte : 0475 37 39 16
Emilie Pahaut 0474 53 84 32
Le 6 mai dernier, la FJA de Leuze
Concours Meilleur Juge
organisait son
en l’école Saint- Pierre de Leuze-en-Hainaut et tient à remercier
la famille Roupin-Marlier
(ferme du « Clos du petit bois » de Maulde)
pour la présentation de son cheptel de race Blanc Bleu Belge lors de cette journée.
04
19 juillet 2012
ZWISCHEN EUPEN UND SANKT VITH
Der belgische Milchmarkt im Jahr 2011
Diese Woche setzen wir die Veröffentlichung des Berichts über die Gesamtlage
des Milchmarktes fort. Renaat Debergh, der Geschäftsführer des Belgischen
Milchindustrieverbands (CBL) hat, nachdem er den internationalen Markt
angesprochen hat, den belgischen Markt beleuchtet. Er hat festgestellt, dass die
Milchlieferungen in unserem Land „auf spektakuläre Weise“ steigen: für 2009
und 2010 um 100 Millionen Liter im Jahr, und mit 45 Millionen Liter etwas
weniger im Jahr 2011. Diese Milch ist von 9.145 Lieferanten geliefert worden,
das sind 4% weniger als im Jahr 2010. Für die Preise gibt es, so Herr Debergh,
für 2012 keinen Grund zur Freude. Im Laufe der 4 ersten Monate dieses Jahres
ist der Milchpreis – im Vergleich zum entsprechenden Zeitraum 2011 - um 7%
gesunken.
Die durchschnittlichen Milchlieferungen sind
2011 in unserem Land um knapp 6 % gestiegen
und liegen bei 356.000 Liter. In 5 Jahren hat
der durchschnittliche belgische Milchlieferant
seine Produktion um 44 % gesteigert. Im Jahr
2006 überschritten die durchschnittlichen
Milchlieferungen die 247.000 Liter-Grenze nicht.
In der europäischen Einstufung (wenn man
von den 12 neuen Mitgliedstaaten absieht) verläuft die Entwicklung in unserem Land rascher
als in den meisten Mitgliedstaaten und verdrängt Deutschland vom 6. Platz. Deutschland
und Frankreich liegen auf 7. und 8. Position.
Die Niederlande liegen mit durchschnittlichen
Lieferungen von 611.000 Liter an 3. Stelle. Die
Dänen führen die Liste, vor den Briten, immer
noch an.
Rückgang beim Vollmilchpulver
Betrachten wir das Ganze mit etwas mehr
Abstand und befassen uns mit dem Zeitraum
2005 – 2011, so zeichnen sich folgende Tendenzen
ab. Bei Käse ist ein 33%iger Zuwachs, der stärkste Zuwachs, zu verzeichnen. Die Produktion
von Mozzarella verdoppelt sich und erreicht 33.000 Tonnen, doch auch Gouda und
Halbhartkäsesorten verzeichnen einen starken
Anstieg.
Der systematische Rückgang bei der
Vollmilchpulverproduktion wird fast vollständig vom Anstieg der Produktion von
Magermilchpulver ausgeglichen. Die für
Verbrauchermilch und Frischmilchprodukte
verzeichneten Wachstumsraten fallen da
deutlich geringer aus. Wenn die Hausse der
Produktion
Milchlieferungen an die Milchindustrie fortschreitet, muss diese Milch hauptsächlich außerDie zusätzlich im Jahr 2011 von der halb unseres Landes und teilweise außerhalb der
Milchindustrie eingesammelte Milch ist zu Käse, EU verwertet werden.
Milchpulver und Butter verarbeitet worden. Der
Produktionsanstieg ist mit einer Zuwachsrate
Verbrauch
von über 9 % besonders deutlich beim Käse. Die
zusätzliche Käseproduktion besteht fast hauptDie positive Entwicklung des privaten
sächlich aus Mozzarella. Dieser Mozzarella-Käse Verbrauchs von Milchprodukten, die sich
wird bei der Pizza-Herstellung als Zutat verwen- 2010 vollzog, hat sich 2011 leider nicht fortsetdet und auf dem europäischen Markt verkauft. Es zen können. Alle Milchprodukte haben einscheint als würden die Menschen in Krisenzeiten gebüßt, ausgenommen Sahne, Butter und
mehr Pizza verzehren. Die guten Butterpreise Schokoladenmilch.
im Jahr 2011 hatten eine Produktionshausse
Der Verzehr von Sahne steigt von Jahr zu
um 13 % bewirkt. Der Produktionsanstieg beim Jahr an. Der Verbrauch von Butter ist seit
Magermilchpulver, der bei 25 % liegt, ist dabei 2005 stabil und seit 2011 ist, das erste Mal seit
ein Nebeneffekt. Genau wie in den Vorjahren Jahrzehnten, eine geringfügige Hausse spürbar.
ist die Produktion von Vollmilchpulver zurück- Der Verbrauch des Ersatzproduktes Margarine
gegangen. Daraus ergibt sich am Ende eine 5 nimmt ab.
%-ige Hausse bei der Milchpulverproduktion.
Der Großteil des zusätzlichen Milchpulvers Umsatz der Milchindustrie
ist für die Ausfuhr aus Europa bestimmt. Die
Verbrauchermilch und Frischmilchprodukte sind
Der Umsatz der Milchindustrie in unserem
von der Krise betroffen und ihre Produktion geht Land ist um 6 % angestiegen und beläuft sich
um etwa 2% zurück.
auf 4,5 Milliarden Euro. Somit liegen wir weni-
ger als 1 % unter dem Rekordumsatz aus dem
Jahre 2007. Sehen Sie sich die zweite Zeile der
Tabelle an. Daher glauben wir an die Zukunft des
Milchsektors. Die Milchindustrie hat 2011 einen
absoluten Rekordbetrag von 138 Millionen Euro
investiert, das sind 54 % mehr als 2010!! Der vormalige Rekord war 2009 mit 96 Millionen investierter Euro zu verzeichnen. Somit bereitet die
Milchindustrie sich auf den Zeitraum nach 2015,
also den „Zeitraum nach den Quoten“ vor. Der
Anteil der Milchindustrie an den Investitionen
der gesamten Nahrungsmittelindustrie liegt
2011 bei mehr als 12 %. Dies bedeutet, dass von
8 Euro, die Anlagen der Lebensmittelindustrie
betreffen, 1 Euro mit der Milchindustrie zusammenhängt.
Im Vorjahr wies die Handelsbilanz bei
Milchprodukten, zum ersten Mal seit über 20
Jahren, ein positives Ergebnis auf. 2011 haben wir
diese Leistung nicht wiederholen können und einen leicht negativen Abschlussbetrag verzeichnet. Nach eingehender Analyse stellt man fest,
dass dieses Ergebnis zum größten Teil auf das
Produkt Butter zurückgeht. Die Butterimporte
sind um 12 % gestiegen und die Exporte sind
um 14% zurückgegangen. Der Rückgang bei den
Exporten hängt vielleicht mit der Schließung
eines Butterverarbeitenden Unternehmens zusammen. Der positive Abschlussbetrag beim
Export von Milchpulver ist ebenfalls gesunken.
Der Export von Verbrauchermilch steigt wieder
von 308 auf 355 Millionen Liter, was als positiv zu
bewerten ist. Die Importe sind um 13 Millionen
Liter auf 129 Millionen Liter angestiegen.
63 % des Umsatzes der Milchindustrie unseres Landes wird exportiert. 49 % ist für die anderen EU-Mitgliedstaaten bestimmt, 14 % für
Drittländer.
Betrachtet man die Werte, so sind die Exporte
zu den andern EU-Mitgliedstaaten sozusagen
genauso schnell gewachsen wie die Exporte zu
Drittländern. Der Anteil der Exporte in die EU
bleibt somit bei 78 % konstant und die Exporte in
Drittländer liegen bei 22 %.
Die Exporte von Milchprodukten – vor allem in Drittländer - werden in Zukunft zunehmen. Neue Märkte oder neue Produkte, wie die
Nahrungsmittel für Säuglinge, haben oftmals
neue Anfragen für Zertifikate zur Folge. Herr
Debergh wiederholt wie wichtig es ist innerhalb der FASNK über eine gut funktionierende
Exporteinheit verfügen zu können, die ordnungsgemäß und schnell funktioniert. „Bisher
haben wir nichts von den angekündigten
Verbesserungen bemerkt, im Gegenteil. Es ist
ausgeschlossen, dass wir - im Vergleich zu un-
seren ausländischen Mitstreitern - aus diesem
Grund einen Nachteil erleiden“.
Milchpreis
Aus der jährlichen Umfrage über Milchpreise,
die von den Milchgenossenschaften durchgeführt werden, die der FGLC angegliedert
sind, geht hervor, dass der tatsächlich gezahlte Durchschnittspreis für Milch 2011 mit den
tatsächlichen Werten für Butterfett (41,8 g/l)
und Milcheiweiß (34,8 g/l) um 10 % auf 34,6
Euro/100 Liter angestiegen ist. Wenn man von
der Produktionsspitze des Jahres 2007 absieht,
handelt es sich um den höchsten Preis, der seit
2000 gezahlt worden ist.
Bei der Überprüfung der monatlichen
Milchpreise, stellen wir fest, dass das zyklische
Modell nicht vorhanden gewesen ist. Das bereitet niemandem Sorgen, denn die relative
Preisstabilität war zum Wohle aller.
Leider scheint 2012 weniger positiv. Während
der ersten 4 Monate des Jahres betrug der reelle Milchpreis 31,7 Euro/100 Liter, das sind 7 %
weniger als im entsprechenden Zeitraum des
Jahres 2011. Die Aussichten für die kommenden
Monate sind weniger günstig. Die schlechte
Marktsituation hat sich noch nicht ganz auf
den Milchpreis ausgewirkt. Inzwischen haben sich die Preisnotierungen für eine Reihe
Milchprodukte stabilisiert. Zuletzt wurden sogar
einige Haussen beobachtet.
EU-Kommission zieht von den Mitgliedstaaten GAP-Gelder
in Höhe von 426 Mio. EUR wieder ein
Die Europäische Kommission hat im Rahmen des Rechnungsabschlussverfahrens
EU-Agrargelder in Höhe von insgesamt 436 Mio. EUR zurückgefordert, die von den
Mitgliedstaaten nicht ordnungsgemäß verwendet wurden. Da ein Teil dieses Betrags
bei den Mitgliedstaaten bereits wieder eingezogen wurde, liegt die finanzielle
Auswirkung mit 426 Mio. EUR etwas niedriger. Diese Gelder fließen in den EU-Haushalt
zurück, weil die EU-Agrarvorschriften nicht eingehalten wurden oder die nationalen
Kontrollverfahren für die Agrarausgaben Mängel aufwiesen.
Die Mitgliedstaaten sind für die Auszahlung
und Prüfung der Ausgaben im Rahmen der
Gemeinsamen Agrarpolitik (GAP) zuständig, während sich die Kommission vergewissern muss, dass die Mitgliedstaaten die
Mittel vorschriftsmäßig verwendet haben.
Um der aufgrund der Finanzkrise angespannten Haushaltslage in einigen Mitgliedstaaten
Rechnung zu tragen, hat die Kommission eine
Verordnung erlassen, nach der Mit-gliedstaaten,
die Finanzhilfen erhalten, für die Rückzahlung
der genannten vorschriftswidrig verwendeten
Gelder unter bestimmten Bedingungen einen
Niederlanden, Polen, Portugal, Rumänien,
Slowenien, Spanien und dem Vereinigten
Königreich zurückgefordert. Hier die wichtigsten
Einzelberichtigungen:
131,3 Mio. EUR werden von Spanien zurückgefordert wegen der Anpflanzung von Rebflächen
ohne (Wieder-)Bepflanzungsrechte;
98,9 Mio. EUR werden von Italien zurückgefordert wegen der Anpflanzung von Rebflächen
Aufschub von bis zu 18 Monate gewährt werohne (Wieder-)Bepflanzungsrechte;
den kann. Diese Möglichkeit ergänzt die bereits
71,5 Mio. EUR werden von Griechenland zubestehenden Optionen, nach denen ein Antrag rückgefordert wegen mangelhafter Kontrollen
gestellt werden kann, die Rückzahlung über bei getrockneten Weintrauben;
eine begrenzte Anzahl von Jahren zu strecken.
62,9 Mio. EUR werden von Frankreich zurückDer erste Mitgliedstaat, der diese Möglichkeit in gefordert wegen mangelhafter Kontrollen bei
Anspruch nimmt, ist Griechenland.
Rinderprämien;
21,3 Mio. EUR werden von Griechenland zuWichtigste finanzielle Berichtigungen
rückgefordert wegen der Anpflanzung von
Rebflächen ohne (Wieder-)Bepflanzungsrechte;
Mit diesem neuesten Beschluss wer13,3 Mio. EUR (finanzielle Auswirkung: 13,1 Mio.
den EU-Mittel von Dänemark, Deutschland, EUR) werden von Polen zurückgefordert wegen
Estland, Frankreich Griechenland, Italien, den eines mangelhaften Sanktionssystems und feh-
lender Definition des guten landwirtschaftlichen und ökologischen Zustands im Rahmen der
Cross-Compliance-Verpflichtungen;
11,6 Mio. EUR werden von Griechenland zurückgefordert wegen fehlender Kontroll-Systeme für
Zuckererzeugung und -lagerung.
Die Mitgliedstaaten sind – hauptsächlich
über ihre Zahlstellen – für die Verwaltung
eines Großteils der GAP-Zahlungen zuständig. Außerdem müssen die Mitgliedstaaten
Kontrollen vornehmen, da sie u. a. die Anträge
der Landwirte auf Direktzahlungen zu bewilligen haben. Die Kommission führt jährlich mehr
als 100 Prüfbesuche durch, um sicherzustellen,
dass die Kontrollen der Mitgliedstaaten und
deren Abhilfemaßnahmen für Mängel ausreichend sind. Außerdem kann die Kommission
nachträglich Gelder zurückfordern, wenn ihre
Prüfungen ergeben, dass durch die Maßnahmen
der Mitgliedstaaten eine ordnungsgemäße
Verwendung der EU-Mittel nicht hinreichend gewährleistet ist.
19 JUILLET 2012
- Pleinchamp 21
MARCHÉS
La colonne de gauche reprend les dernières cota- Génisses:
tions disponibles à la clôture du journal. La colonne 180-250kg:
de droite indique, entre parenthèses, les cotations
250-400kg:
du marché précédent. Sauf indication contraire, les
prix s’entendent hors TVA.
BATTICE
14/07/2012
Nombre de bovidés: 322
Catégorie boucherie:
Taureaux
prix au kg
cul de poulain.:
2,50-3,00
(2,50-3,00)
assimilés:
2,30-2,60
(2,30-2,60)
bonne conformation
1,75-2,25
(1,75-2,25)
60%:
1,75-1,90
(1,75-1,90)
poids lourds:
1,50-1,65
(1,50-1,65)
Vaches
prix à la pièce
bonne conformation:
950-1150
(950-1150)
1ère catégorie 45%:
750-950
(750-950)
2ème catégorie 40%:
425-575
(425-575)
de fabrication:
300-450
(300-450)
Génisses
prix au kg
cul de poulain:
2,50-3,00
(2,50-3,00)
assimilées:
2,25-2,75
(2,25-2,75)
bonne conformation:
825-975
(825-975)
ordinaires:
350-550
(350-550)
Plus facile.
Catégorie commerce
prix à la pièce
vaches cul de poulain -5 ans:
1350-1850
(1350-1850)
vaches cul de poulain +5 ans: 1300-1800
(1300-1800)
bonnes vaches ordinaires:
900-1100
(900-1100)
vaches ordinaires:
525-725
(525-725)
veaux cul de poulain:
400-650
(400-650)
veaux Blanc Bleu:
190-310
(180-300)
veaux Bleus Holstein:
130-210
(120-200)
veaux rouges:
120-155
(110-145)
veaux noirs bonne qualité:
85-135
(75-125)
veaux noirs moyenne qualité: 0-50 (invendables)
(0-50)
Plus facile.
CINEY
13/07/2012
Nombre d’animaux exposés: 2889. Bétail maigre et de boucherie: 2887; 1 veau et 1 cheval/poneys. Prix du bétail bovin hors
TVA et frais de marché inclus.
a) Bétail maigre
Veaux
prix à la pièce
Pie noir:
0-140
(0-140)
Pie rouge:
50-160
(50-160)
BBB ordinaire:
100-350
(100-350)
Cul de poulain mâle:
450-725
(450-725)
Cul de poulain femelle:
400-675
(400-675)
PN/PR:
200-300
(200-300)
BBB culard:
500-700
(500-700)
PN/PR:
350-450
(350-450)
BBB culard:
900-1100
(900-1100)
400-500kg: PN/PR:
400-600
(400-600)
BBB culard:
1050-1335
(1050-1335)
pleines:
1100-1600
(1100-1600)
Vaches:
moyennes, PN/PR:
250-900
(250-900)
mixtes cat.II:
800-1000
(800-1000)
mixtes cat. I:
1100-1300
(1100-1300)
cul de poulain 2 à 4 ans:
900-2125
(900-2125)
âgées:
800-2050
(800-2050)
Taureaux:
ordinaires: 180-250kg:
240-500
(240-500)
250-320kg:
470-540
(470-540)
320-370kg:
540-650
(540-650)
370kg et +:
600-750
(600-750)
assimilés: 180-250kg:
610-765
(610-765)
250-320kg:
740-890
(740-890)
320-370kg:
640-1040
(640-1040)
370kg et +:
990-1190
(990-1190)
C.d.p.: 180-250kg:
790-940
(790-940)
250-320kg:
990-1140
(990-1140)
320-370kg:
1175-1275
(1175-1275)
370kg et +:
1275-1375
(1275-1375)
b) Bétail de boucherie
Vaches
prix au kg
fabrication:
1,15-1,35
(1,15-1,35)
50%:
1,50-1,60
(1,50-1,60)
55%:
1,70-1,90
(1,70-1,90)
assimilés:
2,15-2,40
(2,15-2,40)
cul de poulain
2,60-2,80
(2,60-2,80)
Taureaux
55%:
1,60-1,80
(1,60-1,80)
60%:
1,85-2,05
(1,85-2,05)
assimilés
2,70-2,90
(2,70-2,90)
cul de poulain
2,90-3,20
(2,90-3,20)
Stationnaire. Prochain marché: 03 août 2012, vacances les 20
et 27 juillet 2012
11/07/2012
Nombre: 1.277
Taureaux
Prix au kg sur pied
c. d. poulain <24 m & 650 kg:
3,14-3,27
(3,14-3,27)
c. d. poulain >24 m & 650 kg:
2,66-2,91
(2,66-2,91)
assimilés:
2,47-2,72
(2,47-2,72)
bonne conformation:
1,92-2,17
(1,92-2,17)
60%:
1,90-1,99
(1,90-1,99)
55%:
1,91-1,96
(1,91-1,96)
Holstein:
1,69-1,84
(1,69-1,84)
Vaches
cul de poulain label (-78 mois)
2,89-3,05
(2,89-3,05)
cul de poulain:
2,66-2,86
(2,66-2,86)
assimilées:
2,33-2,43
(2,33-2,43)
bonne conformation:
2,08-2,33
(2,08-2,33)
55%:
1,65-1,90
(1,65-1,90)
50%:
1,50-1,65
(1,50-1,65)
fabrication:
1,33-1,48
(1,33-1,48)
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!+% !) % & #%,&! & #+& )& )+&& ) #)& ,!)% %! !#!&- 22 Pleinchamp -
19 JUILLET 2012
(2,78-3,08)
(2,61-2,76)
(1,88-2,28)
(1,58-1,78)
Prix négoce
XL + 73 g
L + 63-73 g
M + 53-63 g
S - 53 g
9,49 (9,58)
7,98 (8,07)
7,19 (7,29)
5,34(5,63)
9,77 (9,81)
8,27 (8,32)
7,48 (7,55)
5,40 (5,67)
CARCASSES DE GROS BOVINS
Sem. du 02 au 08 juillet 2012
Taureaux A - S2
475,73
A - S3
442,52
A - E2
420,49
A - E3
404,40
A - U2
366,40
A - U3
344,51
A - R2
333,88
A - R3
316,65
A - O2
321,90
A - O3
315,96
Vaches
D - R2
324,77
D - R3
317,46
D - O2
303,81
D - O3
293,51
D - O4
289,32
D - P2
259,75
D - P3
243,71
Génisses E - U2
391,00
E - U3
369,50
E - R2
327,00
E - R3
316,00
(475,65)
(443,35)
(419,55)
(404,20)
(366,28)
(344,20)
(333,69)
(316,45)
(320,03)
(315,53)
(325,10)
(317,84)
(304,56)
(294,12)
(290,15)
(260,16)
(244,34)
(390,00)
(368,50)
(325,00)
(314,00)
PRODUITS LAITIERS
11/07/2012
Cotations de la Confédération Belge de l’Industrie Laitière
Prix par 100 kg
beurre
270,37
(266,73)
poudre de lait écrémé
215,28
(216,77)
poudre de lait entier
253,60
(253,47)
cheddar
291,50
(292,00)
BRUGES
!)% & )! + $!
Génisses
cul de poulain:
2,78-3,08
assimilées:
2,61-2,76
bonne conformation:
1,88-2,28
ordinaires:
1,58-1,78
Apport moindre, vente rapide, prix stables.
BIRB
Semaine du 02 au 08 juillet 2012
Porcelets 23kg + supp
41,50
(42,50)
porcs carcasses 100kg
153,60
(153,60)
SAINT-TROND
12/07/2012
porcelets 20-23kg (€/pièce)
26-29
truies carcasses (€/kg)
0,77-1,03
(28-31)
(0,79-1,05)
DEINZE - VOLAILLES
11/07/2012
• Poules à bouillir:
extra lourdes (+ 3,5 kg):
0,42-0,44
brunes (1,8 à 2,0 kg):
0,09-0,11
blanches (1,6 à 1,8 kg):
0,05-0,07
• Poulets à rôtir (1,8 kg):
0,98-1,00
• Lapins:
1,30
(0,42-0,44)
(0,09-0,11)
(0,05-0,07)
(0,98-1,00)
(1,30)
KRUISHOUTEM -OEUFS
17/07/2012
Prix par 100 pièces
Oeufs de poules élevées en cages aménagées
Cat.0: 77,50 g
Cat. 1: 72,50 g
Cat. 2: 67,50 g
Cat. 3: 62,50 g
Cat. 4: 57,50 g
Cat. 5: 52,50 g
Cat. 6: 47,50 g
Cat. 7: 42,50 g
Prix négoce
XL + 73 g
L + 63-73 g
M + 53-63 g
S - 53 g
blancs
8,33 (8,76)
7,09 (7,52)
6,64 (7,03)
6,19 (6,54)
5,73 (6,06)
5,27 (5,58)
4,79 (5,08)
4,26(4,52)
bruns
8,68 (9,03)
7,44 (7,79)
6,91 (7,25)
6,38 (6,71)
5,86 (6,17)
5,35 (5,64)
4,85 (5,12)
4,32 (4,57)
8,93 (9,36)
7,24 (7,63)
6,33 (6,66)
5,19 (5,48)
9,28 (9,63)
7,51 (7,85)
6,46 (6,77)
5,25 (5,52)
Oeufs de poules élevées au sol
Prix producteurs
Cat. 0: +77,50 g
Cat. 1: 72,50 g
Cat. 2: 67,50 g
Cat. 3: 62,50 g
Cat. 4: 57,050 g
Cat.5: 52,50 g
Cat. 6: 47,50 g
Cat. 7: 42,50 g
blancs
8,89 (8,98)
7,65 (7,74)
7,38 (7,47)
7,06 (7,16)
6,59 (6,69)
5,42 (5,73)
4,94 (5,23)
4,41 (4,67)
bruns
9,17 (9,21)
7,93 (7,97)
7,67 (7,72)
7,38 (7,43)
6,88 (6,95)
5,50 (5,79)
5,00 (5,27)
4,47 (4,72)
BRUXELLES
Sem du 05 au 11 juillet 2012
Prix livré usine €/tonne
Blé panifiable
248,00
(240,00)
Blé fourrager
244,00
(236,00)
Escourgeon fourr
nc
(218,00)
MATIERES PREMIERES
ALIMENTATION BETAIL
11/07/2012
Prix par 1000 kg en vrac hors TVA, départ négoce
Pulpes sèches bett. 8mm France
219,00
Luzerne 16% pellets 6mm France 220,00
Tourteau tournesol 28% Argentine 259,00
Tourteau colza 34% Belgique
331,00
Tourteau soja 43% Argentine
488,00
Tourteau soja 44% Hollande
481,00
Tourteau soja 48% OGM contrôlé Brés
570,00
Tourteau colza 49% Belgique
518,00
Tourteau lin 40% Belgique
356,00
Glutenfeed maïs 22% EU
234,00
Manioc Thaïlande
Mélasse cannes
190,00
(217,00)
(220,00)
(250,00)
(313,00)
(455,00)
(452,00)
(533,00)
(486,00)
(340,00)
(234,00)
(-)
(190,00)
CHICAGO
10/07/2012
1ère col.: en cents/boisseau pour les céréales (1 boisseau = 27,2
kg en froment; 25,4 kg en maïs) et en $/907 kg pour le tourteau
de soja; 2ème col.: prix en euros/tonne.
Froment
804,75
240,41
(228,29)
Maïs
761,00
244,06
(225,19)
Tourteau Soja
482,20
432,76
(398,10)
INTERNATIONAL - OLÉAGINEUX
12/07/2012
Cours des graines oléagineuses et tourteaux sur les marchés
mondiaux, en $/tonne.
Soja
Graines U.S. Cif Rotterdam:
632
(628)
Graines Arg. Cif Rotterdam:
641
( - )
Pellets 44,46% Arg. Cif Rotterdam:
566
(545)
Pellets 48% Brésil Cif Rotterdam:
581
(552)
Colza
Graines Europe “00” Cif Hambourg: 614
(624)
Tourteaux 34% Fob Hambourg:
338
(328)
Lin
Graines Canada Cif. Europe:
530
(507)
Tourteaux 41% Belgique:
408
(395)
POMMES DE TERRE
10/07/2012
Bintje: : Du commerce a encore eu lieu pour les flocons entre
1,00 et 2,00 €/qt (tout venant, vrac départ, hors TVA, min.
60 % 50 mm +, minimum 360 g/5 kg PSE). Certaines usines
dans l’Ouest du pays travaillent encore des Bintje cette
semaine, voir la semaine prochaine. Un négociant néerlandais a donné et donne toujours (en Belgique) 5,00€/
qt depuis 8 jours pour des lots de bonne fritabilité…
Hâtives belges fritables : Le marché des hâtives s’est quelque
peu stabilisé grâce à la météo (pluies rendant les arrachages
difficiles voir impossibles) mais pourrait rebaisser s’il fait
sec quelque jours… (prix météo). Les prix les plus pratiqués
pour de la Première varient entre 9,45 et 11,30 €/qt htva,
en fonction de la qualité (calibres., PSE) et de la disponibilité.
Rendements entre 35 et 40 t/ha. PSE entre 340 et 390 gr/5kg,
et proportion de « frites » de 55 à 80%. Bien que la qualité
technologique soit bonne, la qualité intrinsèque l’est moins,
car les tubercules sont gorgés d’eau, tiennent à peine quelques
heures et sont moins facilement travaillables. Problèmes de
pourritures aux champs signalées. Expédition de hâtives belges
en Grande-Bretagne, notamment pour les « frites des jeux ».
Pour une pub dans
Pleinchamp
[email protected]
ou Bernard Kersten au 081 60 00 60
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7pO )D[ 19 JUILLET 2012
- Pleinchamp 23
AGENDA
SAMEDI 4 AOUT
FÉDÉRATION DES JEUNES
AGRICULTEURS (FJA)
FJA PHILIPPEVILLE : Brocante, balades de vieux tracteurs et BBQ
avec animation musicale (voir encart).
Masquets, coin de champ de la Fiwap. Etat et actualité de la culture
et visite de la plate-forme d’essais variétal (28 variétés C. Meijer)
VENDREDI 20 JUILLET
GEMBLOUX: à 13h30, face au bureau de la Fiwap, rue du Bordia,
4, coin de champ de la Fiwap. Etat et actualité de la culture, outils
FJA TOURNAI 1: Jeux inter-comités et soirée d’ouverture «tous
FJA PHILIPPEVILLE : Apéro et dîner cochon à la broche + de mesures optiques du statut azoté de la culture, collection de
en selle!» sous chapiteau à Velaines (voir encart)
clones du Cra-W…
Gymkhana (voir encart).
VENDREDI 20 JUILLET
DIMANCHE 5 AOUT
FJA WPJ: Jeux Inter-FJA chez la famille Teerlinck, Rue de
Hussompont à Jodoigne. Cochon à la broche + crudités + féculents
+ dessert 15 euros. Soirée animée par DJ Deemer. Renseignements
et réservations au 0476/37.40.12.
FJA TOURNAI 1: Soirée «Sois belge et bouge-toi» avec festival de
djs sous chapiteau à Velaines (voir encart)
UNION DES AGRICULTRICES
WALLONNES (UAW)
Voir pages de l’UAW
DIVERS
DIMANCHE 22 JUILLET
FJA TOURNAI 1: Balade familiale à vélo, concours de bovins BBB,
concours de meilleur juge, messe, repas champêtre, tournoi de
beach volley, arrivée du tour de France sur écran géant, soirée de
clôture sous chapiteau à Velaines.
FJA CINEY : Fête de la viande chez Benoît et Mary Cassart, Ferme
du Bois Rémont 1 à 5370 Porcheresse (Havelange). (voir encart)
SAMEDI 28 JUILLET
FJA CONDROZ LIÉGEOIS : Soirée « Mousse » ; soirée forfaitaire
(voir encart).
DIMANCHE 29 JUILLET
FJA CONDROZ LIÉGEOIS : Concours « Roi des bleus- FJA » + di-
HAVELANGE : à partir de 11h, chez Benoît Cassart, ferme du Bois
Remont, à Porcheresse, journée de la viande. De 11 à 13h BBQ BBB
(15€, réservation 0475/49.53.62); 14h30, R. Laporte présente son
livre « La viande voit rouge »; 15h30 : J-L Meriaux, de l’Union européenne des marchands de bestiaux , conférence sur les perspectives internationales du marché de la viande, débat avec P. Leroy
de l’Ulg. 17h30, présentation de l’élevage de B. Cassart; 18h : CMJ de
la FJA de Ciney
JEUDI 19 JUILLET
VERLAINE: à 13h30 sur une terre de MM Grammen, Voie des
La FJA de Wavre-PerwezJodoigne
A le plaisir de vous inviter aux
Jeux Inetr-Fja
SamediChez21
juillet 2012
la famile Teerlinck
Au programme : Jeux tout au long de la journée
19h : Cochon à la broche (+crudités, féculents et dessert) 15 euros
Soirée de clôture animée par DJ Deemer Renseignements et réservations : Julien
Van Keerberghen 0476/37.40.12
Le comité décline toutes responsabilités en cas de perte, vol ou accident
verses activités (voir encart).
DIMANCHE 5 AOUT
DONSTIENNES : de 14 à 18h, visite du moulin de Donstiennes au
travail. Infos : www.thuin.be
STOP
Efficace
Économique
Durable
Stop
sols glissants
9 machines pour caillebotis, couloirs raclés ou bâtis
Pascal Hocq / 0486/345.857 / patte-et-sol.be
La FJA de
Tournai 1
Organise son
Week-end
DIMANCHE 22 JUILLET
99987985/2912jht
SAMEDI 21 JUILLET
«Les Gens d’Ere»
26, 27, 28 et 29 juillet
Jeudi 26 : 19h00 : « Tournay Générale »
Plus d’infos sur
Vendredi 27 : 19h00 : Soiré « Conc’Ere »
www.
23h59 : Soirée années 80
Samedi 28 : 17h00 : Concours de DJ’ing
21h00 : Soirée Dj’eun d’Ere »
Dimanche 29 : 12h00 : Apéro « Tête en l’Ere »
13h00 : Barbecue géant
14h00 : Tracto-cross (tracteurs-tondeuses)
14h00 : Tournoi de Kikk’Ere humain
14h00 : Attractions qui ne manquent pas d’Ere
18h00 : Concert Mr Cover
lesgensdere
.be
Concours de Meilleur
Juge en race BBB
Sous chapiteau à Velaines
DimancheDe 11h
22à 14hjuillet 212
V
La FJA de Philippeville
Vous invite à son
week-end
les 4 et 5 août
Samedi 4 août 2012
Dimanche 5 août 2012
Dès 11h : Apéro et Diner de cochon à la broche + crudités 16eur adultes et 9eur pour les moins
de 12 ans 15h : Gymkhana et diverses activités
Infos et Réservations : - 0498/203788 - 0473/303492
La FJA duA leCondroz
Liégeois
plaisir de vous inviter aux
Soirées
+ & ,( -+ ,/!, !,
Fête de la
viande
Dimanche
22 juillet 2012
Chez Benoît et Mary Cassart, ferme du Bois Rémont 1
à 5370 Porcheresse (Havelange)
6h : Brocante 9h à 14h : Balades de vieux tracteurs (gratuit) Barbecue et animation musicale
toute la journée.
-RLQ X
La AFJA
de Ciney
le plaisir de vous inviter à la
organisées
le week-end
du 28 et 29 juillet
11h : apéritif offert par Fabroca pour ses 10 ans
12h : BBQ (steack-crudités-dessert) 15 euros. Pains saucisses pour les enfants
Au profit des écoles locales
Réservations souhaitées pour le 16 juillet auprès de Annie Macors
(0498/49.53.62) Emilie Pahaut (0474/53.84.32)
Animations diverses pour les enfants
Dès 14h30 : Conférence sur la viande
17h30 : Présentation de l’élevage ainsi que du taureau CANTONA
de chez Fabroca
18h : Traditionnels CMJ et CMA
Remise des résultats durant la soirée animée par la sono DAX
La FJA Vous
deconvieTournai
1
à son
Week-end sous
chapiteau
A Velaines
Vendredi
20 juillet 2012
Jeux inter-comités et soirée d’ouverture « tous en selle ! »
Samedi
21 juillet 2012
Soirée « Sois belge et bouge-toi ! »
Avec festival de DJs
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24 Pleinchamp -
19 JUILLET 2012
Samedi
28 juillet 2012
Soirée « Mousse » (espace mousse délimité) ; Soirée forfaitaire
Dimanche
29 juillet 2012
Concours « Roi des bleus – FJA » ainsi que diverses activités
en remplacement du CMJ
Adresse du week-end : poulailler de la Famille Tasiaux rue de Halledet 10
à 4480 Engis
Dimanche 22 juillet 2012
Dès 9h30 : Balade familiale à vélo à travers la région ( ! au moins 30km avec haltes)
Dès 10h : Concours de bovins BBB en collaboration avec les éleveurs du tournaisis
De 11h à 14h : Concours de Meilleur Juge
A 11h : messe
A 13h : Repas champêtre
A 14h30 : Tournoi de Beach Volley
A 15h : Arrivée du tour de France sur écran géant et agri-jeux
Toute la journée : balade en calèche tirée par des chevaux de trait
Dès 20h : Soirée de clôture « dernier ravitaillement »
#!+! &(+ #( +!.+ + !!' ! &+!%
% !$
#'+' "
&&
#'+' "%
"$ , ) -"$ ) - $ 19 JUILLET 2012
- Pleinchamp 25
PETITES ANNONCES
MATERIEL
A v. débroussailleuse TS241 2m80
Prairial bon état; charrue Steeno
4 socs; ébouseuse 3m Bottin TBE;
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Moelingen. www.smeetsservice.com 0475/548.791 (167)
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VHPRLU 'HOLPEH VRUWLHV
(JDOVRO 5DSLG IURQWDO P
3RXWUH GpFRPSDFWHXU $JULQLD GHQWV
&URVNLOOHWWHV DUWLFXOpH P HW UDQJpHV
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4700h; faneuse PZ 3m; bac désileur Emylie pour Teles. 069/351.404
0496/982.622
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pièces. 071/633.774
(1083)
2&&$6,216
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6(02,5 35(&,6,21 .8+1 5*6 ',64 2895(856 &21752/(85 6(0,6
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-' 7/6 K
-' 7/6 K
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WUDFWHXUV WRQGHXVHV GLYHUV
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$ YHQGUH
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5HQDXOW 63 K UHO DY
3XOYp %HUWRXG SU 0% 7UDF P 3XOYp %H\QH '3( P / 3XOYp 3XMHW P / P
$QGDLQHXU 3|WWLQJHU (XURWRS WDQGHP URXH MDXJH 7%
)DXFKHXVH 9LFRQ &03 )DXFKHXVH .XKQ P 7%
)DXFKHXVH .XKQ )& P 7%
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K EDF P j GHQWV
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3UHVVH +HVVWRQ $UUDFKHXVH *LOOHV $6 WEp
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6HPRLU 6XON\ P 7%
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&KDUUXH +XDUG VRFV
0pODQJHXVH .HHQDP
A v. cse décès mois-batteuse Claas
Mercator C 3m; tract D Brown 1200
1970; tract MF 1080 1970; pulv
Delvano 800L; désileuse Yole 170.
0475/896.396
(1069)
A v. faucheuse Kuhn GMD702;
faneur GF6301MH +
GF5001MH + giro; andaineur
GA4521; mélangeuse verticale
Tatoma MV8. 0475/560.945
(1072)
Hainaut vend bouleuse JD550;
enrubanneuse boule; désileuse;
couteaux; andaineuse; épandeur
engrais. 0479/993.301
(1075)
A v. épandeur Vigneron 7T avec
table d’épandage et avancement
hydraulique ou mécanique du tapis.
0494/819.328
(1076)
A v. jeune furet; collier demi-lune
pour chaîne hollandaise; moteur duo matiq Melotte; palette.
071/588.119
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av roue de jauge; anda Acrobat
Vicon le tout en TBE. 0494/768.638
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Casalis KR40TS; bouleuse John
Deere 540 ramas large TB état.
0477/179.168
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$*5,(;32576
-HDQ/RXLV 7$16 SURSRVH
7UDFWHXUV
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-' 7/6 K UHSGI DY
-' 7/6 +&6 K -' 7/6 K
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0) K UP FK 0F &250,&. 07; K 0$1,728 0/7 0RLVVRQQHXVHV
&/$$6 6/ GLVSR -' +0 P K 1+ 7; 6/ P K 3URORQJH &RO]D 3HUDUG -' P
'DLKDWVX 7HULRV [ DLUFR NP
WpO HPDLO MOWDQV#VN\QHWEH
A v. monte-ballots Labeye 9m;
épandeur Vigneron 8T c neuf;
épandeur Agrimat pr pièces; moulin Joseph; pick-up Riviere 3 roues.
086/211.541
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A v. tonneau eau 1500L; remorque
à bois; bétaillère 2 chevaux.
0494/289.645
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750 Eur; brouette Bia 90cm moteur
Robin 400 Eur région Bastogne.
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A v. déchaumeur Kverneland Turbo
II 5m 60 BE. 0475/896.909 (1103)
A v. combi herse planteuse
Amazone Vicon, 1t, bet. 2 bêtes,
benne bois de camion, extirp. 220m
tuiles. 0479/951.668
(1105)
A v Schaffer 440, taureau blanc
20 mois, pas super culard mais
rustique, refroidisseur 600l.
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(1106)
A v baratte à beurre, vis à grains,
distributeur engrais Lely 600l, 14m,
aplatisseur Renson. 068/332.161
(1109)
-$//(7 2KH\
± 'HXW] 0 -' FKDUJHXU
,+ [ FKDUJHXU
0DQXIDUP
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DQGDLQHXU .URQH
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-' FK K -' FK K -' )
FK K -' 5
FK
K -' 5
FK K -' 7/6
FK K -' 7/6
FK K -' FK K -' FK K -' 5 GpPR FK K -' 7/6
FK K -' 7/6 &6 FK K -' 7/6
FK K -' FK K -' 7/6
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P K -' P K -' P
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P K -' L 676
P K -' 6 L
P
-' 6 P K -' 6 L
P K -' 7 P K -' 7 L +0
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'HZXOI GpEDUGHXVHV 7
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VRFV /HPNHQ 2SDO 16
VRFV /HPNHQ 9DULRSDO VRFV /HPNHQ 9DULRSDO VRFV *UpJRLUH %HVVRQ
+HUVHV URWDWLYHV
%UHYLJOLHUL P
)UDQGHQW P
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3URVRO P
5DEH P
&RPELQpV GH VHPLV KHUVH VHPRLU
/HPNHQ =LUNRQ VHPRLU 5DEH P
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%RJEDOOH /
5DXFK 0'6 /
9LFRQ %6 5RWDIORZ /
'LYHUV
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GpFKDXPHXU %DHNH P
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LQIR#FX\FNHQVFRP
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benne 8t. 0475/682.586 (1110)
A v. décompacteur dolomit Lemken
peu servi, allonge prise de force 4
roues 1000/20, 10 trous, 3 roues
1400/20. 0473/587.280 (1111)
A v cuve 21.000 l, int. époxy, jauge,
épaisseur 8mm, trou d’homme,
cuve 8.000 l, cyl diam 130 cm
long 620 cm, éolienne, roue diam
125cm. 0496/871.008.
(1112)
A v épandeur Legrand 8t, tapis
hyd neuf, bon état, jumelage
Somac 18/4/38. Tél 081/855.652
(1113)
MATERIEL (CHERCHE)
Tract Ford tts séries aussi série 40
boîte SL ou SL Dual, MF séries 100
à 600, Fiat 65-66 à 80-66, 115-90
à 180-90; N-H boîte méca; Deutz
6806, 6807, 7206, 7207; moisbat New Holland 1540 à 1550 S,
8070; pelles sur pneu Hitachi et
Daewoo; bull Volvo et Cat. (aussi
en panne ou brûlé). 011/37.60.73.0496/38.72.22 - awoutersexport@
skynet.be.
(1490a)
Cherche tracteur Porsche 4 cyl,
donne 5000 Eur. 0485/104.904
(192)
Paie cash écrémeuses-refroidisseurs. 04/387.66.99
(1081)
Cherche outil pour Manitou MT932:
bac fourche pince à balle, etc. même
en mauvais état. 0475/543.123
(1084)
Cherche pneu usagé dimension
900/13; pompe hydraulique pour
benne camion PF. 082/744.149
(1101)
AUTRES VEHICULES
A v. Daihatsu Rocky 4x4 utilitaire nouveaux pneus + bas
neuf 232000km 1993 2,8L.
0475/351.983
(1087)
BOVINS
Achats-ventes bovins, chevaux,
ovins région 010. 0499/125.874
(1019)
A v. génisses HF Pie N ou Pie R
pleines ou vêlées libres IBR de l’Allemagne et génisses de 3-20 mois
pour l’élevage ou transplantation
d’embryons inscrit ou NI statut I4.
0476/457.347
(379)
A v. 5 vaches BBB I3 pleines 8 mois
inscrites. 0478/293.745
(1068)
A v. taureau BBB 7 ans I2 inscrit
ind 5 tares prix 3300 Eur rég 061.
0472/234.975
(1073)
A v. cause surnombre génisses
Blonde d’Aquitaine de 10 à 20 mois,
IBR I4 inscrites, bonnes origines,
curieux s’abstenir. 0495/247.405
(1094)
A v. 4 génisses Normande 2 pleines,
2 vêlées statut I4. 0477/775.187
081/569.366
(1102)
A v. BBB tx 13-16m I3 tares ok
inscrits hors origine têtards.
0495/177.649 063/434.128 hrs
repas
(1104)
A v taureaux BBB 26 mois I4, cot
86, taille et rusticité. 0477/810.498
(1115)
A v taureau saillie inscrit né le
29/10/2007, père Tatoué de
Beauloye 0496/109.344 (1116)
A v. tx charolais pur et croisé 9 mois
et plus, I3, super culard père Ecolo
et autre. 061/468.209 ou 0494/030
649
(1117)
A v tx BBB 4,5 ans, fils de Félicien,
I3. Tél 0496/871.138
(1118)
A v tx BBB Bahut de Renouamont,
5 ans, 4 tares, ok, tx BBB Apache
de l’Orgelot, 5,5ans, I2, inscrit.
0496/871.008
(1119)
A v tx troup 5,5ans, épais, taille
1,5m, 1200kg, n inscrit, I3 (060)
0473/624 018
(1120)
AUTRES ANIMAUX
Achète moutons, agneaux, chevaux
de boucherie. Paiement comptant.
0475/659.898
(1497)
A v. cse cess. truies Landrace belge
x Landrace français stress négatif
min 2 mises bas. 0478/645.117
(1066)
A v agneaux Texel M F 5 mois, père
inscrit.071/588.233
(1114)
FOURRAGES
A v. drêches de brasserie. Préat
Montignies-le Til. Agréation
GMP 04-047. 071/561.8820475/439.671
(1303)
A v. paille française, ray-grass,
foin, paille de colza, préfané, luzerne, 1er choix sous abri rendu.
0472/981.167
(675)
Agriculteur cherche paille en andain région Condroz Famenne
Hesbaye. 0476/234.770 (1041)
A v. au prix de la paille cube foin;
préfané 2011; pdt; racine chicon
propre pour ensiler avec l’herbe ou
donner frais; 30ha herbe bio. Mons
Rance Couvin. 0033 684967337
(1051)
A v. paille balles rondes de 300kg
récolte 2010; citerne 52000L région Soignies (067). 0499/436.032
(1064)
A v. paille livrée Belgique et
GDL. 0032 498501568 (1074)
d Thin-le-Moutier ferme de 68h
et bâtiments Ardennes France.
0324267800
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Mouscron. S’adresser Brasserie
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600KL stab libre av norme +
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de Londres cet été, les marathoniens chinois
élèvent leurs propres poulets pour éviter d’ingérer des produits chimiques interdits que l’on
peut trouver dans la viande en Chine, rapporte
le Shanghai Daily. En Chine, la viande est tellement bourrée de substances chimiques toxiques
ou classées comme dopantes que les sportifs de
haut niveau, tels que les marathoniens, en sont
venus à élever eux-mêmes leurs poulets pour
être certains de manger sain et de ne pas être
considérés comme dopés en cas de contrôle aux
JO. Le clenbutérol, substance chimique interdite
par l’Agence mondiale antidopage, est en effet
utilisée par des agriculteurs peu scrupuleux afin
de nourrir le bétail et produire une viande plus
fine, vendue plus cher sur le marché. « Etant
donné que nous n’avons pas de cantine pour
nous fournir de la nourriture sûre, nous devons
préparer nos plats nous-mêmes parce que c’est
risqué de manger dans un restaurant », explique
un membre de l’équipe au journal. (Clint.be)
Plus d’un individu sur deux souffrant
de la faim dans le monde
est un agriculteur
925 millions de personnes souffrent de la faim
dans le monde. 98 % vivent dans les pays en développement et 55 % sont des agriculteurs. Ce sont
donc paradoxalement ceux qui cultivent la terre
qui ne peuvent plus se nourrir ! Pourquoi ? Parce
que dans de nombreux pays, l’activité agricole
n’est pas rémunératrice. Conséquence, de plus
en plus d’agriculteurs sont obligés de quitter la
terre. Il y a donc un problème de niveau de revenu
agricole, et ce dans tous les pays du monde. Pour
Momagri, trois raisons principales expliquent ce
phénomène : la volatilité des cours agricoles s’est
accrue depuis le début des années 2000. Ces fluctuations des prix déstabilisent les marchés agricoles : « quand les prix sont bas, ce sont des centaines de millions de [..] producteurs [..] qui se privent de nourriture et quand les prix sont hauts,
ce sont des centaines de millions de consommateurs [..] qui se privent à leur tour »; la baisse des
cours sur les marchés internationaux des principaux produits agricoles accentuée par la pratique
de prix de dumping a appauvri un nombre croissant d’agriculteurs : les prix de vente des produits
agricoles sont bien souvent inférieurs aux coûts
de production. Le démantèlement des politiques
agricoles et la libéralisation non régulée du commerce international à partir des années 1990 ont
exposé les paysans à une volatilité excessive des
marchés agricoles internationaux et à une baisse
de leurs chiffres d’affaires. (Agrisalon)
28 Pleinchamp -
19 JUILLET 2012
La pomme de terre reste le féculent
le plus apprécié en Belgique
La pomme de terre reste le féculent le plus
consommé en Belgique avec 52% des Belges
qui en mangent tous les jours. Les pâtes et le
riz arrivent en deuxième et troisième place,
avec respectivement 23% et 10% des Belges qui
en consomment quotidiennement, ressort-il
d’une enquête commandée par l’Office Flamand
d’Agro-Marketing (Vlam). En 2011, le Belge a
mangé en moyenne 28 kilos de pommes de terre.
En 2008, ce chiffre s’élevait encore à 30 kilos par
habitant.
La consommation de ce féculent augmente
avec l’âge mais les pommes de terre fraîches font
leur retour auprès du public âgé de moins de 40
ans. Dans cette tranche de la population, il apparaît que l’usage de pommes de terre à la maison
a augmenté de 12%. Les Belges dégustent surtout
cet aliment à la maison. Les pommes de terre
cuites restent les plus populaires. Trois quarts
des pommes de terre sont achetées dans les supermarchés et 10% auprès des agriculteurs. En
2011, presque quatre sur cinq d’entre elles étaient
originaires de Belgique. (Belga)
Les Belges raffolent
toujours plus du poulet
Bientôt de la viande produite
en laboratoire ?
appartenant à 15 bovins domestiques datant
du néolithique jusqu’à l’Age de fer. «Afin de reconstituer l’histoire des lignées domestiques, les
chercheurs ont utilisé les petites variations de
séquence observées dans l’ADN des bovins archéologiques tout comme dans celui des vaches
modernes» en les comparant, explique le CNRS.
Les simulations informatiques ont permis d’établir que les différences observées ne pouvaient
résulter que d’un petit nombre initial de vaches,
aux alentours de 80. «C’est un effectif étonnamment petit lorsqu’on prend en considération
l’étendue du Proche-Orient et la répétition probable des événements de domestication durant
plusieurs siècles ou millénaires», reconnaît JeanDenis Vigne, chercheur au CNRS, à l’origine de
cette étude. «Ce résultat correspond pourtant
assez bien avec l’aire géographique assez réduite
pour laquelle l’archéologie a mis en évidence des
indices de domestication des bovins, comprise
entre les hautes vallées de l’Euphrate et du Tigre.
Si les bovins n’ont pas été domestiqués dans une
aire géographique plus étendue, comme c’est
probablement le cas de la chèvre, c’est peut-être
parce que l’élevage des bovins est peu compatible avec le nomadisme, et que seulement une
partie des groupes humains était sédentarisée à
cette époque, estime-t-il. (AFP)
Le Dr Mark Post, patron du département de
physiologie de l’Université de Maastricht (PaysBas), prévoit de dévoiler le premier hamburger
produit à partir de cellules souches bovines en
octobre. Pour ce premier hamburger, il a utilisé
des cellules des muscles et du squelette de bovins
cultivées dans du sérum fœtal de veau. Les tissus
produits ont exactement la même structure que
les originaux, a assuré ce scientifique soulignant
que la technologie était bien maîtrisée. Cette
technique peut aussi permettre de produire de
la viande de tout animal, a précisé le chercheur
qui a lancé ce projet il y a six ans et espère voir
cette viande produite à grande échelle dans les
dix à vingt prochaines années. Le coût pour produire ce premier hamburger « expérimental » se
monte à 250.000 euros, a précisé le chercheur
ajoutant aussitôt que le second devrait être plus
abordable à 200.000 euros. (Wallonie Elevages)
Les familles belges ont cuisiné deux pour cent
en plus de volaille, de lapin et de gibier l’année
passée. Le poulet est de plus en plus populaire,
selon une étude du bureau GfK PanelServices.
L’année passée, le Belge a mangé en moyenne
12,3 kg de volaille, de lapin et de gibier. Le poulet est particulièrement populaire puisqu’il
représente 85% de la volaille consommée. En
2011, le Belge moyen a ainsi savouré dix kilos de
poulet frais, soit 4,5% de plus qu’en 2010. Le succès du poulet se fait au détriment de la dinde.
La consommation de celle-ci s’élève à 1,5 kg par
personne. Pour le reste, le Belge achète annuellement 400 grammes d’autres types de volaille
comme le canard, la pintade, la caille ou l’autruche. Le lapin figure lui aussi relativement peu
au menu des Belges, selon l’étude. Bien que la
consommation de lapin frais a augmenté jusque
2007, celle-ci est ensuite redescendue pour atteindre 500 grammes par personne. L’enquête a
été menée par le bureau GfK PanelServices pour
le compte du Centre flamand pour l’agromarketing (VLAM). Elle a étudié la consommation de
5.000 familles belges. (Belga)
La grand-mère de la vache moderne
a été domestiquée en Iran voici
10.500 ans
La totalité des bovins modernes descendent
de 80 vaches domestiquées il y a 10.500 ans au
Proche-Orient à partir de l’aurochs sauvage,
affirme une étude internationale à laquelle le
CNRS et le Muséum national d’Histoire naturelle
(MNHN) ont participé. Les chercheurs ont pour
la première fois exploité l’ADN trouvé sur des ossements issus de sites archéologiques iraniens,
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Conseil des ministres calamiteux

Transcription

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