Les marchés du CRM ont le vent en poupe
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Les marchés du CRM ont le vent en poupe
COMMUNIQUE DE PRESSE – 18 mai 2011 L Leess m maarrcch hééss d du uC CR RM Mo on ntt llee vveen ntt een np po ou up pee XERFI-PRECEPTA vient de publier une étude approfondie, après plusieurs mois d’enquêtes, sous le titre : « Les marchés du CRM en France – Marketing relationnel, solutions et services IT, data-management et externalisation : analyse du jeu concurrentiel et des facteurs de mutation ». Auteur de l’étude : David Targy Voici les principaux enseignements de cette analyse de 280 pages : Il n’y a pas un mais des marchés du CRM. Trop souvent assimilé à l’édition de logiciels et aux services IT, le champ du CRM (ou GRC pour gestion de la relation client) est plus vaste. Il s’agit en effet d’un ensemble de compétences, d’outils et de services qui ont pour objectif d’aider les entreprises à créer, entretenir et renforcer une relation positive, durable et profitable avec leurs clients. La chaîne des métiers du CRM et les principaux acteurs A ce titre, il recouvre huit activités : Le conseil en marketing relationnel ; Le consulting en CRM (organisation et choix des technologies) ; L’édition de solutions de CRM ; L’intégration informatique ; Le data-management et data-intelligence ; La gestion de programmes de fidélité ; La fourniture de services et de solutions pour les centres de contacts ; L’outsourcing de centres de relation client. Les experts de Xerfi-Precepta ont estimé le chiffre d’affaires total du CRM, ainsi défini, de 3,5 à 4,5 milliards d’euros en 2010 en France. Un chiffre d’affaires qui a augmenté en moyenne de 8% par an entre 2005 et 2010. Les activités de gestion de la relation client ont donc progressé à un rythme près de 4 fois supérieur à celui de l’économie française (PIB en valeur) entre 2005 et 2010. C’est le signe d’un dynamisme certain. Des perspectives prometteuses Source : Precepta Et les perspectives du CRM restent prometteuses à l’horizon 2015. Plusieurs facteurs structurels soutiennent en effet les activités de la GRC. Parmi ceux-ci : la prévalence des stratégies de fidélisation sur celles de conquête dans les économies matures, l’évolution des technologies permettant de transformer la connaissance du client en un avantage concurrentiel décisif pour les entreprises, le développement de l’économie de fonctionnalité et la tendance lourde à externaliser les 1 COMMUNIQUE DE PRESSE – 18 mai 2011 fonctions très techniques. Enfin, les activités de CRM, notamment le segment des solutions, disposent encore de relais de croissance. Seules 6 entreprises françaises sur 10 sont équipées d’une solution de CRM. Quatre – essentiellement des PME – restent donc à conquérir. mise en relation avec leurs clients, et donc l’explosion des volumes de contacts, l’enjeu primordial pour les entreprises est de canaliser les coûts de gestion de la relation client. Croissance et perspectives l’horizon 2015 par secteur Par ailleurs, l’unification des bases de données représente un immense chantier pour nombre d’entreprises qui ont développé des bases de données clients par couches successives (à chaque lancement de nouveau produit, de nouvelle marque ou prise en charge d’un nouveau canal relationnel). Ce chantier représente un réservoir de croissance pour les professions du conseil, de l’édition et de l’intégration de solutions. En définitive, les experts de Xerfi-Precepta pronostiquent un maintien de la croissance des activités de CRM dans une fourchette de 5 à 10% par an entre 2011 et 2015. Vers une redistribution des cartes Si les fondamentaux de croissance restent solides, la structure des marchés a de fortes chances d’évoluer à l’horizon 2015. Le renouvellement des technologies, les réseaux sociaux (social CRM), les nouveaux entrants, les changements réglementaires, les mouvements capitalistiques… vont redistribuer les cartes. Ce mécanisme de destruction créatrice1 va renouveler le paysage concurrentiel. L’innovation sera, par ailleurs, guidée par la recherche de l’excellence relationnelle au moindre coût. Face à la multiplication des modes de 1 Concept forgé par l’économiste autrichien Joseph Schumpeter, le processus de destruction créatrice est le processus par lequel l’apparition de nouveaux marchés intérieurs ou extérieurs, et de nouvelles formes productives révolutionnent la structure économique de l’intérieur et éliminent ses éléments vieillis. Il s’agit d’un nouveau produit concurrent ou de substitution, d’une technique, d’une ressource de production, d’un type d’organisation, d’un modèle d’affaires… qui délivrent à ceux qui le possèdent ou le mettent en œuvre un avantage concurrentiel par les coûts ou par la qualité et qui menace la survie même des acteurs traditionnels. N.B. : le secteur de la gestion de programmes de fidélité n’a pas été positionné dans la matrice faute d’informations suffisantes sur ce secteur Prévisions Precepta – source primaire : Precepta, d’après panels d’entreprises 2 COMMUNIQUE DE PRESSE – 18 mai 2011 Besoin de plus d’informations ? Un dossier de presse est à votre disposition, sur demande. CONTACT PRESSE : [email protected] 01.53.21.81.51 _________________________________________________________________________________________ QUI SOMMES-NOUS ? XERFI-PRECEPTA, division du groupe Xerfi, est un cabinet d’analyse indépendant, qui mène des études stratégiques, publiées à sa propre initiative. Il apporte à ses lecteurs, par son expertise professionnelle, sa liberté éditoriale, son ouverture intellectuelle, l’accès à la connaissance actualisée des évolutions sectorielles, des stratégies des acteurs économiques et de leur environnement. Les études Precepta fournissent des clés pour mieux comprendre les enjeux d’un secteur, les rapports de forces qui s’opèrent et les axes stratégiques en cours, ceci dans le but de stimuler la réflexion stratégique. 3