PDF - Basic and Clinical Andrology
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9 LE LABORATOIRE 9DIAGNOSTIC Andrologie (1994), 4, 346-352 EXPLORATIONS FONCTIONN~LLES Le Test P o s t Coital Marie-Catherine LAVAUD Laboratoire de Biologie de la Reproduction, HSpital Edouard-Herriot, Lyon RESUME pendant un temps tr~s limit~ dans le cycle, c'est-h-dire en p~riode o v u l a t o i r e . C e t t e p~riode de pdn~trabilit~ varie d'une femme h l ' a u t r e et chez u n e m~me f e m m e d ' u n cycle h l'autre. Le test post coital (TPC) ou test direct de H U H N E R est u n e ~tape i m p o r t a n t e dans l'investigation d'une st~rilitd conjugale. I1 appr~!cie le c o m p o r t e m e n t des s p e r m a t o z o i d e s d a n s la glaire cervicale aprils u n rapport sexuel. Elle est s~cr~t~e par les cryptes de l'endocol s o u s l ' a c t i o n des o e s t r o g ~ n e s . C ' e s t u n hydrogel dont l'armature solide protdique r e s s e m b l e h u n "tricot" d'aspect v a r i a b l e selon l'impr~gnation hormonale : les cestrog~nes ~largissent les mailles du tricot tandis que la progesterone les resserre [3]. C'est u n test s i m p l e h rdaliser m a i s il e x i g e des c o n d i t i o n s c l i n i q u e s prdcises de r~alisation. I1 d o i t a p p a r a i t r e e n premii~re l i g n e d a n s la b a t t e r i e d'exploration fonctionn e l l e d ' u n e st~rilit~ a f i n d'~viter d e s indications th~rapeutiques excessives et t r a u m a t i s a n t e s p o u r u n couple. Mots ClSs : Mucus cervical - Test post coital. RAPPELS PHYSIOLOGIQUES En 1868, SIM [12] d~crivit u n e m ~ t h o d e d'examen de la glaire cervicale apr~s rapport. Cette technique fut longtemps ignor~e puis reprise et popularis~e par H U H N E R , quarante ans plus tard [8]. La migration des spermatozo~des du vagin vers les trompes est conditionnn~e par leur p a s s a g e fi t r a v e r s le m u c u s cervical. Ceci n~cessite une bonne acceptabilit~ de ce dernier et u n e bonne mobilit~ des spermatozo~des. 1. La glaire cervicale (GC) Elle est s~cr~t~e tout le long du cycle. Elle n ' e s t p e r m d a b l e aux spermatozoYdes que La glaire cervicale ovulatoire est abondanre, t r a n s p a r e n t e , filante et o p t i q u e m e n t vide. Apr~s les r~gles ou en p~riode postovulatoire, ses propri~t~s qualitatives et quant i t a t i v e s s ' a l t ~ r e n t . L'exocol s ' o u v r e en p~riode ovulatoire et se ferme le reste du cycle. INSLER [9] et MOGHISSI [11] ont propos~ des scores (de 10 h 12 ou de 0 h 15) afin d'appr~cier objectivement les modifications cycliques de la glaire cervicale (Tableaux 1 et 2). Cependant le score d'INSLER ne tient p a s c o m p t e de la v i s c o s i t ~ et c e l u i de MOGHISSI de l'ouverture du col. De plus la mesure du pH n'est pas retenu comme crit~re dans les deux cas. Pour notre part, nous n'utilisons pas ces scores, les q u a l i t a t i f s nous p a r a i s s a n t plus 6 v o c a t e u r s q u ' u n e e s t i m a t i o n chiffr6e : la d e s c r i p t i o n d'une glaire cervicale a b o n d a n t e limpide filante est plus precise qu'un score h 8, information g l o b a l e ne p e r m e t t a n t p a s d ' a p p r ~ c i e r l'importance d'un crit~re par rapport a un autre. 346 Tableau 1 : Score d'Insler (d'apr~s Insler 1977 cit~ p a r Buvat J. et coll [2]). Cotation 0 1 2 3 nulle absente nulle nulle punctiforme minime 1-4cm lin~aire mod~r~e goutte 5-8cm ramifications de 1~ ordre b~ante cascade >8cm ramifications de 2~ ordre 0 1 2 3 Quantit~ ml) Filance (cm) Cristallisation nulle 0 0 0,1 1-4 atypique Viscosit~ Cellularit~ X 40 ++++ >11 +++ 6-10 0,2 5-8 ramifications de 2~ ordre ++ 1-5 >0,3 >9 ramifications de 3 ou 4ordre + rares Ouverture du col Abondance Filance Cristallisation Tableau 2 : Score de Moghissi [11]. Glaire c e r v i c a l e 2. L e s p e r m e : est le second facteur interv e n a n t dans le TPC. La concentration, la t ~ r a t o s p e r m i e et s u r t o u t la mobilit~ des spermatozodes influenceront le r~sultat de l'examen [6]. Le test post c o t a l complete le spermogramme en ce qu'il renseigne sur la survie des spermatozoides dans le milieu physiologique. l'ovulation, il est preferable de ne prescrire aucun t r a i t e m e n t pour r~aliser le premier TPC chez une femme dont les cycles sont ~t peu pros r~guliers. Le m~decin peut ainsi observer q u a s i - q u o t i d i e n n e m e n t , le fonctionnement cervical et ses ~ventuelles anomalies au cours d'un cycle spontan~. En cas de cycles anarchiques, le TPC doit ~tre r~alis~ sous t r a i t e m e n t oestrog~nique, les ~checs successifs de ces tests ~tant fort mal v~cus par la femme. LA T E C H N I Q U E Le test post coital est un test subjectif, tout c o m m e le s p e r m o g r a m m e . Aussi, doit-il ob~ir ~ des conditions de r~alisation rigoureuses [14]. 1. L e s c o n d i t i o n s b) L a c o u r b e t h e r m i q u e : La femme doit ~tablir une courbe thermique pendant le cycle off est r~alis~ le test afin de savoir si ce dernier a ~t~ r~alis~ au moment ad~quat. de rexamen a) C h o i x d u j o u r d u t es t : La date est fix~e en fonction de la dur~e des cycles ou m i e u x s u r l'~tude des courbes thermiques des 2 cycles pr~c~dant le TPC : la s~cr~tion cervicale maximale se situant 2 ou 3 jours a v a n t la mont~e thermique, en g~n~ral, au jour le plus bas de la courbe. Pour un cycle de 28 jours, la patiente est convoqu~e au 13 ~ jour du cycle. Les femmes a y a n t des cycles irr~guliers pourront ~tre convoqu~es t o u t e s les 48 h e u r e s j u s q u ' h c) C h o i x de l ' h e u r e d u r a p p o r t (RS) : sexuel II est variable selon les auteurs : certains pr~conisent un d~lai court de 2 ~ 4 heures entre le RS et le TPC [13]. Nous avons opt~ pour une grande souplesse horaire (de 6 13 h e u r e s ) . Ce choix p r ~ s e n t e p l u s i e u r s avantages : libert~ et confort pour le couple ; mise en ~vidence de p e r t u r b a t i o n s de la survie des spermatozoides d a n s la glaire 347 cervicale, qui pourraient ~chapper en cas de d~lais courts. Pr~cisons ~galement que la femme doit rester allong~e 30 ?a 60 minutes apr~s le rapport sexuel et ne doit pas faire de toilette vaginale avant le TPC. d) L ' a b s t i n e n c e s e x u e l l e p r ~ a l a b l e au TPC d'environ 2 ~ 4 jours e s t conseill~e par certains auteurs (5). Elle ne nous paratt pas n~cessaire dans le souci d'all~ger le caract~re contraignant du TPC. e) Lieu de rdalisation du TPC : Le TPC ~tant un examen subjectif, il doit ~tre r~alis~ : 9 soit par un laboratoire sp~cialis~ en Biologie de la Reproduction, 9 s o i t p a r le g y n ~ c o l o g u e t r a i t a n t le couple ~ condition qu'il ait u n e p r a t i q u e r~guli~re de ces tests et un materiel de pr~l~vements et d'observation adapt& 2. L a r ~ a l i s a t i o n d u T P C a) Le p r d l ~ v e m e n t d o l t ~tre soigneux. I1 d~bute par une appreciation clinique : 9 de l'ouverture de l'orifice exocervical : ponctiforme, b~ant, ferm~ ... 9 de l'aspect de la glaire cervicale : - la quantit~ : faible, abondante, en cascade ... - la transparence. Apr~s nettoyage de l'exocol avec une compresse, deux pr~l~vements sont effectu~s : 9 u n p r ~ l ~ v e m e n t exocervical ~ l ' a i d e d'une pince longuette. On mesure alors la filance entre les 2 branches de la pince, propri~t~ essentielle de la glaire cervicale. En p~riode pr~ovulatoire, la filance est de 7 12 cm, voire plus. A noter que la filance de la glaire cervicale est toujours inf~rieure celle de la glaire endocervicale. 9 u n pr~l~vement endocervical ~ l'aide d'une pipette Pasteur, une sonde u r i n a i r e a d a p t ~ e ~ u n e s e r i n g u e ou u n e s p i r e t t e (Laboratoire CCD) ou mieux un aspiglaire (Laboratoire IMV) (Figure 1). Nous avons adopt~ l'aspiglaire car il pr~sente diff~rents avantages. I1 est i n t r o d u i t dans l'endocol. La traction du piston est facile et permet u n remplissage en une seule fois et en quelques secondes. Le t r a u m a t i s m e dans rendocol est minime et les saignements provoqu~s sont rares. I1 permet, en outre, de m e s u r e r de fa~on objective la quantit~ de glaire cervicale puisqu'un centim~tre de tube correspond 55~1 de glaire cervical. Nous appr~cions cliniquement la quantit~ de g l a i r e cervicale de la faqon s u i v a n t e (Figure 2) : 2,5 cm de tube = + 5 am = ++ 10 em = +++ au del~ de 15 cm = ++++ Aucune bulle ne se forme du fait d'une pression d'aspiration constante. Les 2 types de glaire cervicale, endo et exocervicale p e u v e n t ~tre pr~lev~es d a n s le m~me aspiglaire mais non m~lang~es : la PtSTOti OOI.ORE~ ~ Figure 1 : Schdma d'un aspiglaire (d'apr~s Jondet et Scholler [10]). 348 ] glaire endocervicale est d'abord aspir~e et se trouve pros du piston tandis que la glaire exocervicale se trouve vers l'ouverture de l'aspiglaire (Figure 3). 9 le nombre de spermatozoides par champ, 9 le pourcentage de spermatozo'des mobiles par champ, 9 la qualit~ de leur m o u v e m e n t : mobiles sur place ou en trajet direct (TD) ou hyperkin~tiques, ou agglutinats, Une deuxi~me estimation de la filance est effectu~e sur la glaire endocervicale entre une lame de verre et l'aspiglaire ou entre lame et lamelle (Figure 4). De m~me une mesure du pH peut-~tre effectu~e s u r la glaire endocervicale (c'est un geste simple fr~quemment oubli~ par le praticien, n~anmoins fort utile). Le pH est l~g~rement basique en p~riode ovulatoire compris entre 7 et 8,1 [4]. b) L ' o b s e r v a t i o n a u m i c r o s c o p e o p t i q u e (MO) s'effectue imm~diatement apr~s avoir pr~lev~ la GC. La glaire d~pos~e sur la lame est recouverte par deux lamelles afin de ne pas m~langer glaires endo et exocervicale (Figure 5). Si la glaire cervicale n'a pas ~t~ pr~lev~e par un aspiglaire, la glaire exocervicale pr~levee avec la pince longuette sera r~cup~r~e sur une lame. ' I I i I t I i i I t + i n ++ [ i la lamelle est retiree. La glade cervicale est ~tal~e sur la lame et laiss~e & 1'air libre. Apr~s dessication, la lame est observ~e l'objectif 40 - les "feuilles de foug~re" sont d'autant mieux dessin~es que l'on approche de l'ovulation. Cette propri~t~ de cristalliser la dessication, non sp~cifique de la GC, et difficile & quantifier, ne nous p a r a i t p a s essentielle dans la r~alisaiton du TPC, l ' e n c o n t r e de la f i l a n c e qui p e r m e t u n e excellente ~valuation de la qualit~ de la glaire cervicale. L'expression des r~sultats est tr~s variable selon les auteurs [7]. L'important est que le laboratoire se fixe ses propres normes tout en restant r~aliste. .~ _ i +++ c) A p r ~ s l ' o b e r v a t i o n a u MO, il e s t p o s s i b l e d ' a p p r d c i e r l a c r i s t a l l i s a t i o n (1) : RESULTATS ET LEUR INTERPRETATION L'observation est r~alis~e au MO avec un objectif 40. On estime sur 10 champs de la glaire exocervicale et 10 champs de la glaire endocervicale : I 9 la presence ~ventuelle d'autres cellules : h~maties, cellules inflammatoires, d~bris cellulaires, parasites, etc. . . . . . / +++++ // Figure 2 : Mesure q u a n t i t a t i v e de la glaire cervicale dans l'aspiglaire. E(~E J ' ~!'.....~-,~", I -~ iiiiiiiiiiiiiii:iiiiiiii!i!i!iii!ii!ii!iZ I I . // Figure 3 : Les deux types de glaire cervicale dans l'aspiglaire [10]. 349 /( h ! Figure 4 : E t u d e de la filance de la g l a i r e cervicale. C4.A~ E ~ E Figure 5 : E x a m e n de la g l a i r e cervicale entre lame et lamelles au MO. a) Un TP est n ~ g a t i f si a u c u n spermato- 9 positif tr~s bon, excellent, au del~ de 20 TD, zoide n'est retrouv~ sur toute la lame, 9 positif m6diocre ou m a u v a i s : moins de 5 TD par champ avec des d~placements lents difficiles ou alors tous mobiles sur place, b) Un TP est p o s i t i f d~s que u n ou des spermatozoi'des sont observes ; ensuite nous utilisons des qualitatifs : 9 positif bon : plus de 5 spermatozoi'des en TD p a r champ d a n s la glaire endocervicale, 350 9 positif l~g~rement i n s u f f i s a n t ou insuffis a n t : 1 ~ 4 spermatozoades p a r c h a m p m a i s tous en TD. U n p o i n t est h s o u l i g n e r : l ' i n t e r p r 6 t a t i o n de l ' o b s e r v a t i o n se f a i t t o u j o u r s s u r la g l a i r e endocervicale. L a s u r v i e des s p e r m a t o z o i d e s est t o u j o u r s m e i l l e u r e d a n s la glaire endocervicale. L ' o b s e r v a t i o n de la glaire exocerv i c a l e e s t u n c o m p l 6 m e n t n 6 c e s s a i r e , elle p e r m e t de s i t u e r le n i v e a u de l'obstacle, ou de s u s p e c t e r u n e t 6 r a t o s p e r m i e i m p o r t a n t e . Les spermatozoides anormaux ne pouvant se f a u f i l e r d a n s les m a i l l e s du tricot, s o n t r e t r o u v 6 s e n p l u s g r a n d e q u a n t i t 6 d a n s la g l a i r e exocervicale, s a u f p e u t - ~ t r e p o u r les microc6phales. CONCLUSION Le T P C e s t u n t e s t f o n c t i o n n e l difficile quantifier et dont la fiabilit6 est controvers6e. I1 ne fournit que des r e n s e i g n e m e n t s relatifs c o m m e la p l u p a r t des explorations de la fertilit6. Cependant, si l'on salt en r e c o n n a i t r e les limites, il r e s t e u n t e s t d ' o r i e n t a t i o n i r r e m plaqable d a n s les p r e m i e r s t e m p s d'un bilan de st6rilit~ d'un couple. REFERENCES 1. BERTHOU J., CHRETIEN F.C. : Conditions de formation des 61~ments cristallins dans le mucus cervical ovulatoire d~shydrat~. Contracept. Fetil. Sex. 1992, Vol 20, 12 : 1113-1122. PLACE DE L'EXAMEN DANS LA STRATEGIE DU CLINICIEN 2. BUVAT J., GUITTARD C., BUVAT-HERBAUT M., HERBAUT J.C. : Le facteur cervical dans la st~rilit6 du couple. Editions techniques. Encycl. Med. Chir. (PARIS FRANCE), Gyn6cologie, 1990, 739 A20, 10 : 8p. Le T P C est u n t e s t fonctionnel simple, i n a u g u r a l d ' u n bilan de st6rilit6 conjugale. C e p e n d a n t l ' i n t e r p r 6 t a t i o n du r 6 s u l t a t doit ~tre p r u d e n t e c a r il est li6 h la c o m p 6 t e n c e et la subjectivit6 du praticien. Elle s e r a touj o u r s m o d u l 6 e p a r la s u r v e n u e d'616ments e x i s t e n t i e l s et p a r l'6tude de la courbe t h e r m i q u e du cycle of1 est p r a t i q u 6 le TPC. 3. CHRETIEN F.C. : La glaire cervicale. Propri6t6s chimiques et physiques Ultrastructure. J. Gyn. Obst. Biol. Repr. 1974,3 : 711-744. 4. CHRETIEN F.C. : Mucus et Sas Cervical In : La part de l'homme et la part de la femme dans la st6rilit6 du couple. Soci~t~ Franqaise de Gyn6cologie. Masson Edit. Paris, 1987 : 137-148. U n T P C n ' a de v a l e u r p r o n o s t i q u e que s'il est bon : il p e r m e t d'61iminer des a n o m a l i e s d ' i n t 6 r a c t i o n g l a i r e cervicale s p e r m e . Mais il ne d i s p e n s e p a s d ' u n s p e r m o g r a m m e . 5. EMPERAIRE J.C. : Le test post-coital et le test de p6n6tration. Leur signification dans un bilan de st6rilit6. Gyn~cologie. 1991, 42, 6 : 405-414. 6. FENEUX D., JOUANNET P., MARMOR D. : Les asth6nozoospermies - In : La part de l'homme et la part de la femme dans la st6rilit~ du couple. Soci~t6 Franqaise de Gyn~cologie. Masson Edit. Paris, 1987 : 159-168. Les t e s t s d 6 f e c t u e u x n e d o i v e n t p a s conduire ~ des conclusions h ~ t i v e s t a n t les c a u s e s d ' e r r e u r t e c h n i q u e s ou h u m a i n e s sont n o m b r e u s e s . Lh, il f a u d r a p r e n d r e le t e m p s de l ' e x p l i q u e r a u couple et de le r a s s u r e r . On r 6 p 6 t e r a le T P C en i n s t a u r a n t r a p i d e m e n t u n t r a i t e m e n t (estrog~ne, b r o m e l i n e ...), les 6checs r6p6titifs c o n d u i s a n t p l u s h l ' 6 m e r g e n c e d ' a g r e s s i v i t 6 qu'~ la s u r v e n u e d ' u n e grossesse ! 7. FRIBERG J. : Post coital testing in relation to circulating spermagglutinating antibodies in women. Am. J. Obstet. Gynec. 1981 : 139 : 587. 8. HUHNER M. : The Huhner test as a diagnosis of sterility due to necrospermia. J. Obstet. Gynec. 1937 : 44, 334. 9. E n f i n , il p e u t a r r i v e r q u e les t r a i t e m e n t s a m 6 1 i o r e n t la g l a i r e c e r v i c a l e m a i s q u e le T P C r e s t e n 6 g a t i f ou d6ficient, m a l g r 6 u n b o n s p e r m e . L e s t e s t s de p 6 n ~ t r a t i o n in vitro d o i v e n t alors ~tre d e m a n d 6 s . INSLER V., MELMED J. : The cervical Score. Int. J. Gynecol. Obstet. 1982,10 : 223-228. 10. ONDET M., SCHOLLER R. : A simple device for collecting human cervical mucus. Fertil. Steril. 1980, 34 : 72-73. 11. MOGHISSI K.S. : The cervix in Infertility. Clinical Obstetrics and Gynecology. 1979, 22, 1 : 27-42. CO~T DU TPC 12. SIMS J.M. : On the microscope, as an aid in the diagnosis and treatment from sterility. Med. J., 1869, 8 : 393. L e T P C e s t cotd K 10 s o i t 124 Frs. 351 13. TAYMOR M.L., OVERSTREET J.W. : Some thoughts on the post-coital test. Fertil. Steril., 1988, 50 : 702-703. 14. WHO Labotary manual for the examination of human semen and sperm-cervical mucus interaction (3~ - OMS 1992 Cambridge University Press. ABSTRACT Post-Coital Test M a r i e - C a t h e r i n e LAVAUD T h e p o s t - c o i t a l t e s t ( PC T ) is a n i m p o r tant step in any investigation into a couple's fertility. It is a mean of appraising sperm/mucous interaction after intercourse. I t is a s i m p l e t e s t b u t m u s t b e c a r r i e d out under specific clinical conditions. The stretchiness of endocervical m u c u s is t h e b e s t c h a r a c t e r i s t i c by which to judge the quality of the mucus. The time-lag between intercourse and the test may vary and there is n o n e e d f o r 2 o r 3 d a y s o f s e x u a l abstinence prior to the test, which makes t h e P C T l ess o f a c o n s t r a i n t . Like most fertility-related investigat i o n s , t h e i n f o r m a t i o n i t p r o v i d e s is o n l y r e l a t i v e . In t e r m s of p r o g n o s i s , it is i m p o r t a n t f o r t h e r e s u l t s t o b e g o o d . H o w e v e r , it is a n i n v a l u a b l e p a r t o f a couple's first-line test. This articles gives details of the conditions under which we carry out the test. Key words : Cervical mucus - Post-coital test. 352