test de puberté - Stranieri in Italia
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etno communication Avec les compliments de Mets ta pub dans les journaux multiculturels européens Appelle maintenant +39.06.8741.0333 ire exemplait gratu € 1,00, GBP $ 0,7, CHF Fr. 1,50, NOK Kr. 8,0, SEK Kr. 9,0, DKK Kr 7,5 Editorial OfÞce: via V. Maroso 50, 00142 Rome - Italy Phone: +39 06 8741 0505 Fax +39 06 8741 0528 email: [email protected] Numéro 12 Décembre 2007 TEST DE PUBERTÉ Asile Politique: Un tribunal français a tenté de déterminer l’âge deux jeunes africaines Systéme commun de l’Union Européenne E n plus des tests ADN, les immigrés de France pourraient subir un autre examen visant à déterminer leur âge en fonction de leur pilosité. Même si cet examen médical « teste de puberté » est considéré par certains comme une humiliation, il pu donner la preuve sur deux congolaises qui avaient falsifié leur age lorsqu’elles entrées en France. Ces données vont servir pour juger l’une d’elles au mois de janvier 2008. Alors que la validité juridique de ces pratiques a été mise en cause plusieurs fois par des experts scientifiques. Page 4 BELGIQUE: Regroupement famial: Engagement de prise en charge: Ce qu’il faut savoir Page 3 Page 2 DÉCRETS Le ministre français de l’immigration FLUX 2007 EN ITALIE TRAFIC DE COCAINE 170.000 gènériques et 80.000 saisonniers sont prévus En Italie, approuvés les flux 2007 pour les travailleurs étrangers: 170.000 génériques et 80.000 saisonniers. La nouveauté est que, cette année, les demandes devront etre expédiées uniquement via Internet, et seulement après publication du décret sur la “Gazzetta Ufficiale”. Toutes les étapes pour participer à la ruée vers les quotas qui prévoit 3 dates d’expédition, selon la catégorie: 15, 18 e 21 dicembre FESTIVAL SANS FRONTIÉRES: Earl Klugh, le grand guitariste en vedette Mboua Massok premier lauréat Page 12 Page 7 SPORT SPECIALE CAN 2008 AFRICAINS EN EUROPE PRIX FÉLIX MOUMIÈ EN SUISSE: Interpol sonne l’alarme en Afrique de l’Ouest Page 4 Le ministre italien de l’Intérieur M Amato MUSIQUE 2007. Adieu à la chasse aux formulaires, aux nuits blanches passées à bivouaquer en file devant les bureaux de poste et à la ruée pour être les tout premiers à expédier l’enveloppe de la demande. Cette année, ceux qui tenteront de décrocher une des 170.000 entrées pour embauche, autorisées par le nouveau Décret des flux 2007, se retrouvera tout seul, assis devant l’écran d’un ordinateur. Joe Diop, ex DTN, sur la participation du Sénégal à la Can 2008 Page 17 Page 22 2 ACTUALITES EN EUROPE DÉCEMBRE 2007 FRANCE Test de puberté Un tribunal a tenté de déterminer l’âge de jeunes congolaises E n plus des tests ADN, les immigrés de France pourraient subir un autre examen visant à déterminer leur âge en fonction de leur pilosité. Même si cet examen médical « teste de puberté » est considéré par certains comme une humiliation, il pu donner la preuve sur deux congolaises qui avaient falsifié leur age lorsqu’elles entrées en France. Ces données vont servir pour juger l’une d’elles au mois de janvier 2008. Alors que la validité juridique de ces pratiques a été mise en cause plusieurs fois par des experts scientifiques. Et mars 2006, l’Académie nationale de médecine, saisie par le ministère de la Justice et du ministère de la Santé et des Solidarités, a estimé que l’étude osseuse (radiographie du poignet et de la main gauche par comparaison avec l’Atlas de Greulich et Pyle) est la méthode la plus fiable mais qu’elle renferme des « possibilités d’erreur ». Le 19 avril dernier une de ces filles a été examinée par un médecin légiste à la demande de la police pour déterminer si elle est mineure ou non. Mais d’après les résultats de l’analyse « Le système pileux des aisselles, du pubis et péri vulvaire a été rasé de très près et récemment mais il est manifestement bien développé tant dans les aisselles que sur le pubis et recouvre totalement les grandes lèvres. Les seins sont totalement développés et formés, les aréoles des seins sont celles d’une femme adulte. Le développement ostéo-musculaire est harmonieux ; la denture comporte 31 unités en très bon état… ». Sur cette base, le tribunal de Limoges va établir le 11 janvier prochain si cette fille arrivée en France de façon illégale, a menti sur son âge pour s’y maintenir comme « mineur isolé ». Pour l’autre fille, le tribunal ayant contesté la fiabilité d’un tel examen pour une fille de son âge (plus de 16 ans) a transmis son cas au tribunal des enfants. La pratique utilisée dans le cas de leurs clientes, n’a plu aux avocates et les membres du Réseau éducation sans frontière de Haute-Vienne « C’est à vomir » déclare Me Josette Rejou, l’avocate de la fille encore en procès. « Le conseil de l’ordre a été saisi et je voudrais également une action au parquet et qu’une démarche soit entreprise au conseil de l’ordre des médecins », a-t-elle ajouté. La question de l’âge ne se pose pas, selon elle, lorsque le ressortissant étranger comme la congolaise dont le procès s’est déjà déroulée cette année peut présenter un document d’état civil. La justice française se doit de reconnaître sa validité. « C’est d’ailleurs, selon l’avocate, ce qu’a dit le président Louvel dans l’arrêt du 12 mai 2004 : “Qu’est ce qui vous autorise à dire que cet acte de naissance est faux ?”. Pour lui , revenir sur le débat de l’état civil en Afrique, c’est reparler su le test ADN ». Ndéye Fatou Seck CARTE BLEUE L’UE courtise les mmigrants qualifiés La Commission européenne veut présenter un projet visant à octroyer un titre de séjour spécial pour les immigrants très qualifiés désireux de venir travailler dans l’Union Européenne, baptisé “carte bleue”. C ette décision risque de créer des problèmes, car certains pays de l’Union Européenne désir garder leurs prérogatives en la matière. Elle envisage de mettre les immigrants très qualifiés qui veulent travailler dans les pays de l’UE dans des conditions plus favorables. Afin d’attirer vers ces pays membres les cerveaux qui préféraient émigrer vers Canada, les Etats Unis ou l’Australie. A son arrivée, à un des 27 pays membres, l’émigré aura un permis de séjour et de travail de deux ans renouvelable. Après quoi, il serait libre de travailler dans les mêmes conditions dans un autre Etat que son premier pays d’accueil. Mais attention, pour avoir cette « carte bleue » (allusion à la couleur du drapeau européen) inspirée de la « carte verte » américaine, il doit avoir un diplôme reconnu, avoir au moins 3 ans d’expérience professionnelle et montrer que l’emploi à laquelle, il répond ne peut pas être fait par un européen. Pour éviter la concurrence des bas salaires redoutée par les syn- dicats, la Commission propose que le salaire de l’immigrant qualifié soit au moins trois fois supérieure au salaire minimum du pays où il travaillera. Actuellement, selon une étude d’impact réalisée par la Commission, les Etats de l’UE disposent déjà de législations pour les immigrants très qualifiés. Mais elles sont souvent limitées à des cas spécifiques: artistes, chercheurs, transfert au sein d’une même multinationale. Le problème qui se pose actuellement, c’est que les conditions d’inscription à la proposition de la Commission dans le droit européen, requièrent l’accord unanime de tous les Etats membres de l’UE. Alors que chaque Etat membre a son marché de travail différent à l’autre et chacun décide souverainement du nombre d’immigrés qu’il veut accueillir. Milton Kwami SCHENGEN Les frontières de 9 nouveaux pays UE ont été abattues. Ok definitivf de l’Union Européenne. Les titulaire d’un permis de séjour peut voyager dans toute la Zone sans besoin de visa. L a Zone Schengen de libre circulation s’élargit vers est, jusqu’aux Républiquess baltiques et, pour les immigrés, ça deveient plus facile de voyager. A partire du 21 décembre prochain, les frontières internes des 27 pays UE tomberont. En effet 9 nouveaux pays UE (Estonie, Hongrie, Lettonie Lituanie, Pologne, Slovenie, Slovaquie, République Tchèque et Malte) s’ajouteront aux 15 autres qui faisaient déjà partie de Schengen, c’est-à-dire: Italie, France, Allemagne, Luxembourg, Belgique, Hollande, Portugal, Espagne, Autriche, Grèce, Suède, Danemark, Finlande, Norvège et Islande. Restent pour l’instant, encore hors de Schengen, par libre choix, Grande Bretagne et Irlande tandis que Chypre, Bulgarie et Roumanie y entreront à peine atteints les standards de sécurité des controles requis pour l’adhésion. La convention Schengen: ● abolit les controles aux personnes aux frontières externes; ● harmonise les controles aux frontières externes; ● et prévoit une politique commune en matière de visa et de coopération policière et judiciaire. L’élargissement de Schengen aura une forte retombée sur les extracommunautaires qui vivent dans les Pays adhérents parce leur permis de séjour est un do- cument valable pour se déplacer dans toute la Zone Schengen. Par exemple, un sénégalais qui vit à à Rome et veut passer les fetes de Noel et de fin d’année à Prague, devra uniquement acheter un billet d’avion ou de train et partir, sans devoir faire étape au consulat tchèque pour demander un visa. Cette liberté a toutefois des limites car on ne peut se frendre dans les autres pays que pour des des séjours brefs tels que par exemple un saut touristique mais pas pour chercher du trtavail. Elvio Pasca Supplement à Africa Nouvelles Italie REGISTRAZIONE TRIBUNALE DI ROMA n. 374/2003 del 13-08-2003 Email: [email protected] tel. +39 06 8741 0505 - 0590 fax + 39 06 8741 0528 Directeur Général Sergio Talamo Directeur de la rédaction Federica F. Gaida Rédactrice en chef pour l’Europe Ndéye Fatou Seck Rédacteur en chef pour l’Italie Milton Kwami Secrétaire de la rédaction Stephen Ogongo Mise en page Silvia Pivari Edition Stranieri in Italia srl Via Virgilio Maroso, 50 00142 Roma Tel. +39 06.8741.0333 fax +39 06.8741.0528 mail: [email protected] Publicité ISI Etnocommunication srl Tel. +39 06.8741.0999 fax +39 06.8741.0528 E-mail: [email protected] Distribution et Abbonnement Tel. 06.8741.0507 fax 06.8741.0528 [email protected] Imprimerie CENTRO STAMPA QUOTIDIANI spa Via dell’Industria 52, Brescia 25030, Distributeur MESSAGGERIE INTERNAZIONALI Via Manzoni, 8 - 20089 Rozzano Numero verde 800827112 ACTUALITES EN EUROPE DÉCEMBRE 2007 3 BELGIQUE Regroupement familial Engagement de prise en charge: ce qu’il faut savoir. Interview: Cathérine De Meyer, assistante sociale au SAMPA BON A SAVOIR! ■ 1-/ Les revenus à gagner pour une prise en charge sont de 4 catégories: a) Pour un visa touriste (maximum 90 jours) pour un membre de famille au 1er degré (parents ou enfants), le garant doit disposer de 800 euros par mois et l’étranger de 150 euros. b) Pour les autres personnes, 1.000 euros pour le Garant et 200 euros pour l’étranger. c) Le cas des étudiants n’est acceptable que moyennant un revenu de 750 euros pour le garant de de 531 euros pour l’étranger. d) Le cohabitant garant justifiera d’un revenu de 750 euros et sa ou son partenaire en est dispensé(e). Il s’agit des montants minima. Le document à établir par le garant s’appelle «Annexe 3 bis», «Annexe 32» ou «Annexe 5» selon que l’étranger qui vient s’établir en Belgique est un proche parent, un étudiant ou un partenaire. Détails avec Catherine De Meyer, assistante sociale au SAMPA. ■ 2-/ La loi belge prévoit que celui qui signe un engagement de prise en charge est, avec l’étranger qui vient en Belgique, solidairement responsable du paiement des soins de santé, de séjour et de rapatriement pendant deux ans. Les deux années prennent cours le jour de l’arrivée du bénéficiaire de la prise en charge sur le sol des Etats engagés avec la Belgique dans la convention Schengen portant franchissement des frontières. ■ 3-/ Cette responsabilité du garant tombe uniquement lorsqu’il apporte la preuve que l’étranger est retourné dans son pays, ou qu’il ne séjourne plus dans l’espace Schengen. ■ 4-/ Le garant ne peut en principe pas se désister une fois la prise en charge signée à la commune. A titre exceptionnel, il peut y renoncer en cas de souscription d’une nouvelle prise en charge par une autre personne pour autant que le ministre de l’intérieur soit d’accord. Africa Nouvelles : Madame De Meyer, quel est la place de la prise en charge dans le séjour d’un étranger en Belgique? Catherine De Meyer : Je pense que la prise en charge est un tout petit élément de tout l’aspect de séjour en Belgique seulement il très important. Bien que tout ne soit pas inscrit dans les textes de loi, on sait à quoi elle sert. On sait pour qui. Africa Nouvelles : Que répondez-vous à ceux qui vous sollicitent comme conseil? Africa Nouvelles: Vous ne conseillez donc pas à ceux-là d’aider leurs proches? Catherine De Meyer : Quand on décide de prendre quelqu’un en charge, il faut déjà être au courant de toutes les notions. Qu’est ce qu’il faut avoir comme revenu, quels sont les documents à fournir, pourquoi on fait une prise en charge et surtout pour qui on fait une prise en charge. Catherine De Meyer : Je ne suis pas là pour empêcher les gens de signer une prise en charge, loin de moi l’idée. J’essaie juste de les mettre en garde. On peut comprendre que certains décident de faire venir un ami, puis un autre ainsi de suite parce que la vie est trop difficile dans leurs pays. Le garant qui fait établir un engagement de prise en charge reste responsable de la personne bénéficiaire ici en Belgique. Je pense que ça vaut peut être la peine de discuter avec le bénéficiaire pour se rassurer qu’il vient vraiment pour un séjour touristique. Africa Nouvelles: Comment détecter dà l’avance que le bénéficiaire va rester plus longuement? Catherine De Meyer : Il faut pouvoir lui dire qu’on est engagé vis à vis de l’Etat belge à assurer son séjour et qu’au cas où cette personne qu’on fait venir reste au delà, c’est le garant qui est dans les problèmes. Cela dit, c’est un deal à l’amiable et ça va pour tout le monde. C’est vrai que ça peut engendrer des conséquences assez énormes en fait. Hermann Oswald G’nowa TRANSFERT D’ARGENT 20 milliards d’euros en 2006 Chiffre transféré par les immigrés dans l’UE vers le Tiers Monde. Total des flux des remises des travailleurs dans les 27 pays UE (milliards d’euros) Une étude de Eurostat (le Bureau Officiel des Statistiques des Communautés européennes) a révélé qu’en 2006, les immigrés vivant dans l’Union Européenne (EU) ont envoyé 20 milliards d’euros dans les pays du TiersMonde, comparés aux 23 milliards de 2005. La plupart de l’argent a été envoyée dans les pays extra UE tandis qu’une part plus petite a été expédiée dans les pays intraUE. Selon la recherche, en 06, les flux intra-EU ont été 7 milliards (soit un quart du total) contre 19 ,milliards pour les pays extraUE (soit trois quarts du total). Les proportions ont pratiquement répété celles de 2005. Détail des flux des remises des travailleurs dans chaque pays UE (milliards d’euros) 2006 2005 Total des remises 26,0 .23,0 Espagne 6,8 .1,2 5,6 Flux intra-européens 6,8 6,1 Royaume Uni 5,9 1,2 4,7 Flux extra-européens 19,2 17,0 Italie 4,4 1,1 3,2 Allemagne 2,9 0,9 2,0 France 2,4 1,1 1,4 Hollande 0,8 0,2 0,6 Portugal 0,6 0,1 0,5 Autriche 0.6 0,4 0,2 Grèce 0,5 0,1 0,5 Belgique 0,3 0,1 0,2 Danemark 0,2 0,1 0,2 Irlande 0,5 0,4 0,1 Rép. Tchèque 0,1 0,1 0,1 Luxembourg 0,1 0,1 0,0 Autres pays 0,1 0,1 0,1 EUROPE DES 27 26,0 6,8 19,2 L’Espagne, le Royaume Uni, l’Italie, l’Allemagne et la France sont les pays les plus proliférants en fait de remises d’argent des immigrés, totalisant plus de 85% du total des 27 pays UE. Cela montre qu’en 2006, les 27 pays UE ont envoyé plus du double des sommes reçues des pays du Tiers-Monde: 19 milliards d’euros contre 9 milliards). Les données tiennent compte des flux officiels enregistrés dans les statistiques de la balance des paiements. L’argent expédié de manière informelle ou par les canaux illégaux n’est pas enregistré et ne résulte nulle part dans les statistiques.. Ndéye Fatou Seck Total Intra-UE Intra-UE 4 DÉCEMBRE 2007 ACTUALITES EN EUROPE ASILE POLITIQUE Système commun UE Frattini: “Il y a encore beaucoup à faire pour la réalisation”. L e premier stade de la création du Système d’Asile Commun Européen a été réalisé mais «il y a encore beaucoup à faire». C’est ce qu’a déclaré M. Franco Frattini, Commissaire Européen à la Justice, Liberté et Sécurité. Dans un discours sur le futur du Système d’Asile Commun Européen, M. Frattini a dit qu’ont été mis en place les 4 instruments légaux sur l’Asile qui sont notamment: ● Directives des conditions d’acceptation; ● Directives des procédures d’Asile; ● Directives de qualification; ● Réglement de Dublin. M. Frattini a cependant souligné que, tandis que les bases du Système d’Asile Commun Européen sont actuellement placées, il y a encore beuacoup de travail à faire avant que l’Union Européenne (UE) ne puisse avoir un vrai système commun pour l’Asile. «Près de 190.000 personnes ont fait demande d’asile dans les 27 pays en 2006. C’est le chiffre le plus bas, depuis des années. Mais les chiffres du 1er semestre 2007 révèlent une augmentation du nombre de ceux qui cherchent protection en Europe. Il est donc essentiel de travailler pour une vraie approche permettant égalité de protection et gestion efficace des systèmes d’asile», a expliqué M. Frattini, soulignat que la base du Système d’Asile Commun Européen est de fixer une procédure commune de l’asile et un statut uniforme valable dans toute l’UE. Le prochain objectif est d’établir niveau de champ d’action: les demandeurs d’asile devraient avoir accès à la protection sous des conditions équivalentes dans tous les Etats membres. M. Frattini a aussi dit que plusieurs iniatives de la Commission relatives à l’asile seront présentées l’année prochaine, et notamment en juillet prochain, un plan politique d’asile qui sera «basé sur les résultats des consultations publiques et l’évaluation des instrumenbts existants actuellenment en cours. Steven Ogongo ROYAUME UNI Immigrés comme facteurs de croissance économique L’apport des immigrés à la croissance du Royaume Uni est estimée à 6 milliards d’euros par le Ministère de l’Intérieur. L e Ministère de l’Intérieur britannique a déclaré que les travailleurs immigrés ajoutent 6 milliards de sterlings à la croissance économique du Royaume Uni. Le rapport «Impact économique et physique de l’immigration» (The Economic and Fiscal Impact of Immigration’) confirme que l’impact économique de l’immigration est bénéfique pour le Royaume Uni, indiquant que, depuis 1997, le pourcentage des immigrés a employés a grimpé de manière décisive. «Ces dernières années, les immigrés ont donné une contribution plus positive aux finances publiques que les travailleurs autochtones, ont souvent eu une haute qualification et de consé- quence ont conquis des travaux prestigieux du point de vue du revenu, ont un impact négatif très limité sur le marché du travail des autochtones et, en toute probabilité, ont et continueront à apporter une contribution importante non seulement à la croissance économique mais aussi à celle de la richesse», a indiqué le rapport qui montre que, l’année dernière, les immigrés au Royaume Uni ont ajouté près de 6 milliards de sterling à la croissance économique (environ 1,6% de la croissance totale de l’économie de 2006). Selon le rapport, la majorité des employeurs jugent que les immigrés travaillent dur et qu’en moyenne, ils sont souvent plus qualifiés que les autochtones. En travaillant, ils apportent une importante contribution à l’économie. Augmentant le nombre des travailleurs en âge d’emploi et ces dernières années, ils ont aider l’économie à croître. Le rapport Le rapport montre aussi que les immigrés gagnent en moyenne plus que les autochtones, suggérant qu’ils sont en moyenne plus productifs (en 2006, ils gagnaient en moyenne 424 £ par semaine comparés aux 395 £ des autochtones britanniques). Il ajoute que puisque les immigrés gagnent plus, il est évident de penser qu’ils paient plus de taxes que leurs collègues autochtones par exemple pour les taxes et la Tva. Tandis que les immigrés paient en général plus de taxes que leurs collègues britanniques, ce que le Gouvernement dépensent en retour pour eux, dépend de leurs caractéristiques personnelles (par exemple: enfants, santé) ou du fait qu’ils travaillent ou pas. Le rapport estime toutefois qu’en 2003-04, les immigrés ont contribué pour 10% des revenus gouvernementaux mais ont reçu en retour des dépenses pour 9.1% des dépenses de l’Etat. En 2006 environ 574,000 immigrés sont venus s’installer en G.B. contre seulement 385,000 qui ont quitté. L’apport des travailleurs est crucial dans plusieurs secteurs dont la construction et l’agriculture. Steven Ogongo ROYAUME UNI A bas la haine religieuse! A L’incitation à la haine religieuse devient un délit criminel. vec l’entrée en vigueur du «Racial and Religious Hatred Act» (Loi contre la haine Raciale et Religieuse) l’incitation à la haine religieuse est maintenant un délit crimninel en Angleterre et aux Pays de Galles. La Loi, qui crée un nouveau délit concernant l’incitation intentionnel de la haine contre les personnes, basé sur la religion, remplit un trou de la législation en vigueur. Des délits présents dans la Loi Civile 1986 (Public Order 1986 Act) frappaient l’incitation racial. Les Juifs et les Sikhs ont été classifiés par les tribunaux comme des groupes raciaux et ils sont protégés sous cette loi mais d’autres groupes tels que les Musulmans et les Chrétiens sont considérés comme religieux plutôt que raciaux et n’avaient donc pas de protection sous la loi. La nouvelle loi donne protection à ces groupes en question frappaient l’utilisation des mots et des comportements menés pour inciter la haine contre des groupes de personnes basée sur leur foi religieuse ou leur non croyance. Le Ministre de l’Intérieur Vernon Coaker a déclaré: «Cette loi clôt ce petit mais gros trou qu’il y avait dans la législation, contre les extrémistes qui alimentent la haine dans nos communautés. Il est inacceptable d’être attaqué à cause de sa race ou religion. Cela peut causer des effets dévastateurs sur les victimes qui peuvent se retrouver frappés par la bigotterie ou la haine. Nous devons protéger notre société et faire les lois contre ce comportement aberrant. Notre objectif principal est de bâtir une société civilisée où tous peuvent vivre librement sans préjudice» S.O. DÉCEMBRE 2007 ACTUALITES EN EUROPE 5 ITALIE DECRETS DES FLUX 2007 En Italie, approuvés les flux 2007 pour les travailleurs étrangers: 170.000 non saisonniers et 80.000 saisonniers. La nouveauté est que, les demandes devront être expédiées uniquement via Internet, et ce, seulement après la publication du décret sur la “Gazette Officielle”. Toutes les étapes pour participer à la ruée vers les quotas qui prévoit 3 dates d’expédition, selon la catégorie: 15, 18 e 21 dicembre 2007. Adieu à la chasse aux formulaires, aux nuits blanches passées à bivouaquer en file devant les bureaux de poste et à la ruée pour être les tout premiers à expédier l’enveloppe de la demande. Cette année, ceux qui tenteront de décrocher une des 170.000 entrées pour embauche, autorisées par le nouveau Décret des flux 2007, se retrouvera tout seul, assis devant l’écran d’un ordinateur, prêt à cliquer sur une touche, 1/1000ème de seconde après le coup d’envoi pour conquérir une position au classement. Pour les Flux 2007, les demandes d’embauche ont été totalement informatisées et requièrent donc une certaine familiarité avec l’ordinateur. Ceux qui ne manient pas aisément l’ordinateur feraient mieux de se faire aider par les associations et les patronats (voir article ci-contre); pour tous les autres, examinons les étapes principales de la nouvelle procédure. FORMULAIRES COMPILATION Avant tout, il faut un ordinateur et une connexion Internet. L’employeur doit se connecter au site du Ministère de l’Intérieur (www.interno.it) et s’enregistrer dans une section spécialement créée pour les flux. Il suffit d’insérer les noms et prénoms, date de naissance, adresse de poste électronique et un motclé d’accès. On recevra ensuite un e-mail avec les instructions pour confirmer l’enregistrement et commencer sa connexion. L’employeur enregistré peut donc entrer (pour embaucher des travailleurs domestiques, salariés d’autres catégories, etc) et insérer ses propres coordonnées et celles du travailleur. L’opération peut être répétée si on veut appeler d’autres travailleurs jusqu’à un maximum de 5 demandes d’embauche par employeur. Le système fournira à l’employeur des formulaires personnalisés qui seront compilés à un second moment. Le pas successif est de télécharger (des sites www.stranieriinitalia.it ou www.interno.it) et installer le logiciel indispensable pour importer et compléter la compilation. Sur ces mêmes sites, sont disponibles des manuels d’instruction et, de toute façon, la compilation peut être faite calmement, sans être connecté à Internet. Evidemment les données insérées dans les formulaires changent selon le type d’embauche. En général il faut spécifier: ● type de contrat qu’on veut appliquer; ● où logera le travailleur; ● caractéristiques de la société; ● revenu de l’employeur, etc. Il faut ensuite acheter un timbre fiscal de 14,62 euros et insérer dans le formulaire le code qui y est imprimé. Cette année, ces formulaires ont été simplifiés et l’employeur peut auto certifier pratiquement tout pour montrer ensuite les documents et le timbre fiscal, quand il est convoqué au «Guichet Unique pour l’Immigration» (Sportello Unico per l’Immigrazione) pour la délivrance de l’autorisation (nulla osta) à l’embauche. Une fois terminé la compilation des formulaires, il faut les sauver et attendre qu’arrive le moment propice pour l’envoi des demandes. EXPEDITION Les dates changent selon la catégorie du travailleur. ■ 15 décembre 2007 (à partir de 8h 00): travailleurs des pays bénéficiant de quotas réservés: Albanie, Algérie, Bangladesh, Egypte, Philippines, Ghana, Maroc, Moldave, Nigeria, Pakistan, Sénégal, Somalie, Sri Lanka, Tunisie. ■ 18 décembre 2007 (à partir de 8h 00): travailleurs domestiques (colfs et badanti). ■ 21 décembre 2007 (à partir de 8h 00): tous les autres travailleurs. Ces dates sont indiquées par le Ministère de l’Intérieur mais au moment de la lecture du journal, il pourrait y avoir des variations. Par sécurité, il est donc conseillé de se connecter au site www. stranieriinitalia.it et contrôler. Quand arrivera le jour fixé pour la catégorie du travailleur qu’on veut embaucher, il faut connecter l’ordinateur à Internet, ouvrir le logiciel utilisé pour la compilation et cliquer, dès que sonne le coup des 8h 00, sur la touche «Envoi». Pour chaque demande envoyée, 80.000 saisonniers! Procédure similaire aux non saisonniers U.E. - ZIMBABWE Blame à Mugabe Message au Sommet Eurafricain de Lisbonne contre les violations des Droits de l’homme. L ’Union Européenne (UE) adressera un message au président Robert Mugabe du Zimbabwe, pour dénoncer les violations des droits de l’Homme dans ce pays, s’il «participe personnellement» au Sommet Afrique/Europe de Lisbonne. C’est ce qu’a déclaré M. Luis Amado, le chef de la diplomatie portugaise, qui a fait savoir que l’UE . Avant la tenue de cette rencontre au sommet, l’UE enverra un émissaire spécial au Zimbabwe, chargé de faire un rapport sur la situation dans ce pays, «en évitant toutefois de s’ingérer dans les affaires intérieures de ce pays». Le Portugal a adressé une invi- tation en bonne et due forme au président Robert Mugabe qui y a répondu en faisant savoir qu’il participera au Sommet de Lisbonne. Les pressions étaient fortes sur le gouvernement du Portugal pour qu’il n’invite pas le chef de l’Etat zimbabwéen, en raison notamment des sanctions ciblées qui frappent ce pays et en vertu desquelles, 98 dirigeants du régime de Harare sont interdits de séjour en Europe. Assurant au second semestre de cette année la présidence en exercice de l’UE, le Portugal a tout fait pour que ce sommet puisse enfin se tenir à Lisbonne. Le Premier ministre britannique, Gordon Brown, le plus farouche opposant à la présence de Mu- gabe, avait fait savoir qu’il ne participerait pas au sommet si ce dernier y est présent. En tel sesns Londres a informé que la Grande-Bretagne ne sera pas représentée «au plus haut niveau» à Lisbonne Steven Ogongo on recevra un e-mail de confirmation avec l’indication de la date, de l’horaire de réception et du numéro du dossier. Le classement pour l’assignation des entrées est basé sur l’ordre chronologique de réception, qui sera influencé par le type de connexion utilisé et par l’affolement du réseau à ce moment-là, avec une précision de 1/1000ème de seconde. A vos marques! Prêts! Bonne chance à tous! Elvio Pasca E lles sont 80.000 les nouvelles embauches des travailleurs salariés saisonniers extracommunautaires résidents à l’étranger, autorisés par le Gouvernement avec un décret signé par le Président du Conseil Italien, le 8 novembre dernier. On attend maintenant la publication dans la Gazzette Officielle et tout de suite après, pourront partir les demandes d’embauche. Les travailleurs à employer dans le tourisme et l’agriculture pourront arriver de la Serbe, Montenegro, Bosnie-Herzegovine, Ma- cédoine, Croatie, Inde, Pakistan, Bangladesh, Sri Lanka, Ukraine, Tunisie, Albanie, Maroc, Moldave et Egypte. Indépendammenet de la nationalité, pourront en outre entrer ceux qui ont eu un permis de travail saisonniert en 2005, 2006 ou 2007. Comme toujours, ces entrées seront distribuées entre Régions et Provinces autonomes par le Ministère de la Solidarité sociale. Les demandes se feront via Internet, tous seuls ou à travers les associations de catégorie, avec une procédure similaire à celle des travailleurs non saisonniers. Il est cependant difficile qu’après la publication du décret, il y ait une ruée vers les quotas. Les 80.000 entrées devraient satisfaire amplement les demandes des entreprises et, de toutes les façons, une fois épuisés, il est facile que le Gouvernement en autorise de nouvelles , grace à une procédure simplifiée appliquée aux flux saisonniers. Télécharger: «Programmation transitoire des travailleurs extracommunautaires saisonniers dans le territoire de l’Etat pour l’abnnée 2008» Elvio Pasca 6 DÉCEMBRE 2007 NOUVELLES D’AFRIQUE AFRIQUE DE L’OUEST Prévention et gestion des conflits Les femmes de l’Afrique de l’Ouest demandent d’être impliquer L es femmes de l’Afrique de l’Ouest ne seront pas en reste au prochain Sommet euro-africain, à ce mois de décembre à Lisbonne au Portugal. En effet, pour faire entendre leur voix, ces dernières se sont réunies à Ouagadougou afin de mieux déterminer leur rôle et place dans la gestion des conflits. Elles étaient une quarantaine de l’espace de la communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) pour examiner les possibilités de se faire entendre lors de la rencontre euro mais surtout exiger leur implication dans la prévention et la gestion des conflits dans ce continent. Une stratégie conjointe UEAfrique sera adoptée à ce sommet, notamment sur l’égalité des sexes dans tous les politiques et programmes de développement. Les femmes de la CEDEAO ne veulent pas rater l’occasion. Elles ont déjà multiplié les arguments, pour démontrer qu’elles constituent l’une des principales clés dans la gestion des conflits qui nuisent à la paix et au développement durable. Très souvent exclues des processus de paix dans les pays en conflit alors qu’elles subissent beaucoup plus les conséquences de la guerre, a rappelé l’ambassadrice du Burkina en Autriche, Béatrice Damiba. “ Il est uni- versellement reconnu que par nature, les femmes récusent la violence et oeuvrent plutôt pour une solution négociée en cas de conflits ou pour des mesures préventives de la guerre ”, a ajouté Mme Damiba, co-organisatrice de la rencontre. Par ailleurs la gent féminine est consciente de son importance numérique d’où sa déception de se rendre compte qu’il n’y a aucune femme parmi les envoyés spéciaux des Nations unies dans les zones de conflit, aucune femme au niveau des troupes des Nations unies pour la paix, et seulement quelque 2 à 3 pour cent de femmes dans les services de police et de l’armée dans les régions en crise. Mieux, elle est convaincue que les femmes sont beaucoup plus sensibles et plus observatrices. Elle regrette par conséquent que lorsque les femmes essaient d’alerter les autorités sur des prémices de crise ou de guerre, on ne les écoute pas généralement. Les femmes ouest africaines, qui vivent dans un espace où surgissent de nombreux conflits, exigent désormais d’être consultées avant, pendant et après les conflits; en clair, dans tout le processus de préservation de la paix. “Nous voulons qu’enfin, au niveau national, au niveau de notre sous région, du continent africain ou du monde, qu’on daigne accorder une attention, une petite oreille à la voix des femmes et qu’on s’engage au niveau des autorités de ce monde à associer les femmes au niveau des responsabilités étatiques, au niveau des institutions internationales”, a lâché Mme Béatrice Damiba A force de subir les violentes conséquences des conflits, les femmes ouest africaines ont fait preuve d’une certaine maîtrise des paramètres des guerres. Pour la présidente de l’Association des femmes de l’Afrique de l’Ouest (AFAO), Mme Khady Fall Tall, les us et coutumes en Afrique, les croyances ainsi que les diverses convictions idéologiques rendent complexes les crises qui surgissent sur le continent. Mais encore, elle remarque une “relation étonnante” entre ces conflits et le désespoir de la jeunesse. “Le désespoir des jeunes, estime Mme Tall, c’est la menace la plus grave sur laquelle nous sommes assis”. Elle dénonce par ailleurs les nouveaux métiers de guerre qui font que certains hommes se plaisent à alimenter les conflits. Les femmes se sont appuyées sur un document de cadrage préparé avec l’AFAO, présentant la situation des femmes en Afrique de l’Ouest, “ surtout en relation avec les conflits dans la région ”, mais aussi sur les leçons apprises par les fem- ZIMBABWE mes dans la résolution des crises en Afrique de l’Ouest et sur la place de la coopération internationale dans la promotion de la paix selon la perspective féminine. Cepandant, elles réclament leur place partout et pas seulement après coup. A cet l’occasion , elles encouragent l’Union africaine l’a bien compris dans les différents mécanismes qui ont été mis en place. Mais l’implication ne doit pas seulement être théorique, mais traduite en termes concrets pour que les femmes puissent apporter leur pierre à l’édification de cette société de paix Ndéye Fatou Seck AFRIQUE DU SUD Sommet UE-UA Jacob Zuma Robert Mugabe sera bien présent à Lisbonne L a solidarité des dirigeants africains envers Robert Mugabe a fonctionné, en effet le président zimbabwéen, est bel et bien invité par le Portugal qui préside l’Union Européenne (UE), à participer au prochain sommet UE-UA. A noter que les dirigeants africains avaient menacé de boycotter le 2ème sommet de Lisbonne, si leur homologue zimbabwéen n’était pas invité. Pour eux une invitation à un tel sommet doit concerner la totalité des 53 pays du continent africain vu l’impact de cette rencontre Prévu en décembre prochain à Lisbonne, ce Sommet risque de se tenir sans la présence du Premier ministre britannique, Gordon Brown, car ce dernier était contre la présence de Robert Mugabe à ce sommet Tout comme son prédécesseur Tony Blair, M Brown soutenus par les Pays Bas, la Finlande et la Suède, accusent le président Zimbabwéen de violations des droits de l’homme. A rappeler les dirigeants de ce pays sont frappés par les sanctions ciblées de Bruxelles, décrétant un « Travel ban » (interdiction de visa) à l’égard de 98 dirigeants du régime de Harare. Et ces sanctions ont été reconduites par Bruxelles au mois de février dernier, pour encore une année. D’ailleurs c’est cette polémique autour de la présence ou non de Robert Mugabe au sommet UEUA, qui avait avorté en 2003 cette rencontre. Nafi Digo Il pourrait à nouveau être poursuivi pour corruption Le Vice président du Congrès National Africain (ANC) Jacob Zuma, risque d’être poursuivit à nouveau par l’Etat pour corruption, en rapport avec une affaire de contrat de vente d’armes signé en 2001 entre la firme française Thint et le gouvernement. Cela suit à la confirmation de la Haute Cour Criminelle de l’appel que le directeur national des poursuites publiques avait interjeté contre le jugement rendu par la Haut Cour de Durban. A rappeler que ces dernières avaient annulé les cinq mandats de perquisition contre Zuma et son avocat, Michel Hulley. La Cour dans un arrêt rendu à la majorité, a décidé que les mandats de perquisition en cause exprimaient avec certitude et de manière intelligible leur objet et que la loi sur laquelle reposaient ces mandats étaient très clairs à ce sujet. NOUVELLES D’AFRIQUE DÉCEMBRE 2007 7 AFRIQUE DE L’OUEST Le trafic de cocaïne en forte croissance Interpol sonne l’alarme 99% de la quantité de tonnes de cocaïne saisies de janvier à septembre 2007 en Afrique, ont été réalisés en Afrique de l’Ouest, précisément au Sénégal, en Guinée Bissau, au Cap Vert, en Mau- ritanie et Guinée, selon l’Office de l’ONU contre la drogue et le crime (ONUDC) M Emmanuel Leclaire. Responsable de l’Organisation international de police criminelle (INTERPOL), chargé de la lutte contre le trafic de drogue et le crime organisé, il a confirmé lors de leur 76ème Assemblée générale de quatre jours tenu à Marrakech (334 kilomètres de Rabat). Auparavant la drogue venant des pays producteurs passait uniquement par les Caraïbes avant d’être acheminer vers leurs destinations, mais depuis deux ans, cette partie de l’Afrique (Afrique de l’Ouest) est devenue, avec les Caraïbes les principales voies d’acheminement de la Cocaïnes vers l’Europe. En premier lieu, les trafiquants recherchent de nouveaux itinéraires via l’Afrique, à la suite du renforcement des contrôles sur les côtes atlantiques du sud de l’Europe. D’après les experts de l’ONU, L’Afrique est depuis quelques années la cible des trafiquants de cocaïne qui viennent de l’Ouest (Colombie) et des trafiquants d’héroïne qui viennent de l’Est (Afghanistan). Ainsi, certains cargos quittent le Venezuela et tracent une ligne droite vers les côtes d’Afrique de l’Ouest. Ils accostent au Sénégal, en GuinéeBissau, au Ghana, en Guinée, au Togo, au Nigeria, en Mauritanie, etc., pays où les organisations criminelles se sont implantées et récupèrent la drogue sous le couvert de trafic licite, car celle-ci arrive cachée avec d’autres marchandises. La cocaïne est ensuite ré acheminée vers l’Europe avec des bateaux de pêche qui font du cabotage pour arriver sur la côte atlantique de l’Espagne et du Portugal, voire en Méditerranée La pauvreté et le recrutement facile de passeurs en Afrique pourrait également être un facteur. Le flux total de cocaïne atteindrait donc le chiffre de plus de 60 tonnes depuis janvier de cette année. Et le mois d’octobre 2007 constitue un nouveau record. Depuis le début de ce mois, près de 7 tonnes de cocaïne ont été interceptées par les autorités espagnoles sur deux anciens bateaux de pêche, partis du Venezuela et faisant route vers le Sénégal. Le 19 octobre dernier, la police espagnole a annoncé avoir intercepté un navire transportant 3,7 tonnes de cocaïne près des côtes sénégalaises. Six membres d’équipage (quatre Ghanéens et deux Néerlandais) ont été arrêtés. La valeur du chargement est estimée à 285 millions d’euros. A rappeler que le nombre de consommateurs de cocaïne dans le monde a été estimé en 2006 par l’ONUDC à 14 millions, soit un million de personnes de plus qu’en 2005. Il faut savoir que le kilogramme qui sort de Colombie est estimé à 2 700 dollars, avec un taux de pureté de 80 % à 85 %. Ce kilo, une fois coupé, permet de confectionner environ trois kilos destinés à la vente avec un taux de pureté de 25 % à 30 %. Quand on sait que le prix de vente moyen du gramme de cocaïne est de 70 euros en Europe, on arrive à 70 000 euros le kilo à la revente. Nafi Digo TCHAD-FRANCE six français écroués à N’djamena pour l’Enlèvement d’enfants six français de l’association Arche de Zoé opéraient au Tchad depuis le mois d’Août sous le label pompeux de ‘’Children Rescue’’. Le gouvernement français était au courant des manœuvres. Embarrassée, le gouvernement Fillon a envoyé une mission en vue d’enquêter sur les circonstances de cette inhumanité. Les experts français ont travaillé du 11 au 15 novembre dernier en Afrique. Ils rendent leur rapport en décembre. L’association française avait lancé une opération d’évacuation des enfants orphelins du Darfour il y a peu. Elle proposait aux familles d’accueil européennes qui le souhaitaient, de prendre en charge dans leur foyer, un enfant orphelin, réfugié de la guer- re au Darfour. Les 103 enfants enlevés sont âgés entre 13 mois et moins de 10 ans. Leurs bourreaux parlent d’enfants orphelins et victimes de la guerre du Darfour qu’ils souhaitaient placer dans des familles protectrices en France. Le Tchad crie au Le président de la commission économique de l’Afrique centrale se joint à la protection des enfants Ancien ministre des finances du Cameroun, ancien secrétaire de l’ex-CEAC, Antoine Tsimi est le secrétaire exécutif de la CEMAC (ou président de la commission CEMAC selon la nouvelle appellation). Africa Nouvelles a recueillis sa réaction à la suite de l’enlèvement de 103 enfants tchadiens par des européens. Africa Nouvelles : Antoine Tsimi, une centaine d’enfants viennent d’être interceptés à N’djamena au Tchad. Ils devaient vraisemblablement être acheminés de façon illégale en France. Est-ce que cette situation vous interpelle ? Antoine Tsimi : Elle nous interpelle à plus d’un titre parce qu’il s’agit entre autre des droits de l’homme. Il s’agit de la protection de l’enfant comme vous le savez ; des enfants qui ont besoin de toute notre protection. Je crois d’ailleurs qu’il existe d’ailleurs des textes à ce sujet, des textes pris au niveau des Nations Unies qui portent sur la protection des femmes et des enfants. Une telle situation devra donc interpeller tout un chacun. Africa Nouvelles : La thèse de l’enlèvement c’est la position de la CEMAC que vous représentez ? A T : Les autorités tchadiennes se sont prononcées dessus en disant qu’il s’agit effectivement d’enlèvement. Cette déclaration officielle émanant des autorités tchadiennes nous la suivons attentivement. Notre institution (la Cemac ndlr) n’a pas une position. Elle veut tout simplement se joindre à la protection des enfants qui est en réalité une préoccupation pour nous. Nous adhérons à ce grand principe. Africa Nouvelles : Allez-vous soutenir une procédure judiciaire dans cette affaire ? A T : Il m’est très difficile de faire le contour de l’affaire. L’actualité, les informations que nous avons sur ce sujet important, nous les puisons à gauche et à droite, nous les suivons au travers de la télévision. Alors, pour avoir des conclusions làdessus, il faudrait en savoir un peu plus. Tout ce que je peu dire à l’heure actuellement, c’est que nous tenons absolument à la protection des enfants. Il y a des dispositifs réglementaires là-dessus qu’il faudra mettre en force, en vigueur. Propos recueillis par H O G’nowa rapt. Les victimes sont rentrées dans leurs familles respectives. Idriss Deby soutient aujourd’hui qu’il s’agit tout simplement des enfants tchadiens enlevés. Des enfants qui n’ont rien à voir avec la guerre au Soudan. Les 82 garçons et 21 fillettes conquis à coup de friandises et d’argent devaient débarquer en hexagone via un vol charter. 21 personnes présentes dans l’opération ont arrêtés et écroués dans un premier temps le 25 octobre dernier. 11 des 21 inculpés parmi lesquels 07 hôtesses de l’air espagnoles et 03 journalistes français qui accompagnaient l’initiative ont été libérés grâce à l’intervention de Nicolas Sarkozy. Il en a été de même pour le pilote belge qui avait transporté les enfants jusqu’à Abéché. Le Tchad promet un châtiment exemplaire aux criminels présumés. La France souhaite juger ses ressortissants en terre française. Depuis peu, la capitale tchadienne est secouée par des violentes manifestations anti-françaises. Hermann Oswald G’nowa 8 DÉCEMBRE 2007 NOUVELLES D’AFRIQUE UNION AFRICAINE Qui succèdera à Konaré? S Al h Konaréé Alpha Six candidats pour le fauteuil d’Afrique ix candidats (2 francophones et 4 anglophones), dont 2 femmes, se présentent à la succession d’Alpha Oumar Konaré, le président de la Commission de l’Union Africaine (UA). L’élection aura lieu au prochain sommet de l’UA, à Addis Abeba, du 31 janvier au 2 février 2008. Les prétendants sont: ● Antoinette Batumubwira, ministre des Affaires étrangères du Burundi; ● Jean Ping, ministre des Affaires étrangères du Gabon; ● Inonge Mbikusita Lewanika, ambassadrice de la Zambie aux Etats-Unis et ex candidate présidentielle en 2001; ● Barnabas Sibusiso Dlamini, Conseiller du roi du Swaziland; ● Abdulai Osman Conteh, ancien vice-président de la Sierra Leone actuellement à la tête de la Cour suprême de Bélize, en Amérique centrale. ● Cassam Uteem, ancien président de Maurice. Et il n’y a pas de nouvelles candidatures au poste de vice-président à part celles de l’Egyptien Khair Eldin Abdel Latif et du Kenyan Erastus Mwencha. Pour les postes de commissaires, 2 des 8 sortants ne se représen- tent plus: l’algérien Saïd Djinnit, actuel commissaire chargé de la Paix et de la Sécurité et de la Tanzanienne Rosebud Kurwijila, commissaire à l’Economie rurale et à l’Agriculture. Les candidatures des commissaires sont ainsi réparties: - Paix et Sécurité: 7 - Affaires politiques: 11 - Infrastructure et Energie: 4 - Affaires sociales: 7 - Commerce et Industrie: 4 - Affaires économiques: 5 - Ressources humaines, Science et Technologie: 10 - Economie rurale et Agriculture: 6. Nombre de gens regrettent le manque de candidatures de personnalités d’envergure continentale, à l’image de l’exdirigeant ghanéen, John Jerry Rawlings ou encore de l’ex président mozambicain Joachim Chissano. Ces deux-là au moins, à l’instar de l’historien malien Alpha Konaré, présentent des atouts importants, pour avoir été chefs d’Etat. Et fort de ce capital, en termes d’expériences, ils auraient pu rallier beaucoup de pays à leur ambition. Entre-temps, rendez-vous au 2 février prochain. Nafi Digo BURKINA FASO Célébration des 20 années de renaissance démoratique au Burkina Faso L ´histoire nous enseigne que l´Afrique a été partagée comme un gâteau contre son gré au 19ème siècle. Au 20ème siècle elle acquiert son indépendance. Malheureusement elle n´a su gérer cette autonomie arrachée aux colonisateurs. Au 21ème siècle que nous sommes, les africains eux-mêmes s´entredéchirent aux noms de l´Ignorance, de l´Inconscience, de l´Irresponsabilité, dans des génocides, dans des guerres civiles et tribales, dans des rebellions armées. On ignore le sens du Parton en Afrique. On n’y tire jamais des leçons au regard de notre passé. On veut toujours corriger la faute et l´erreur par la même faute et par la même erreur, d´où notre misère éternelle. Au Burkina Faso, cette vérité semble être comprise par beaucoup d´hommes et de femmes. Ce qui explique l´atmosphère cordiale, joviale, de paix et de tranquillité au pays des hommes intègres. Depuis l´accession au pouvoir du président Blaise Compaoré en 1987, le 15 Octobre constitue une date historique teintée de paroxysme qui, loin de diviser les burkinabés, les unit plutôt à jamais. Cette année, on a commémoré le 20ème anniversaire de la mort tragique du Père Fondateur de la révolution burkinabé feu Thomas Isidore Sankara, ainsi que les 20 années de la Renaissance Démocratique conduites par le Président Compaoré. Des opportunistes diviseurs en se servant des événements tragiques survenus le 15 Octobre 1987 ont essayé de calomnier celui qui a su conduire son pays à la démocratie pluraliste dans le seul but de semer la division au sein du peuple burkinabé. Mais il faut le dire haut et fort que tous ceux qui aiment le Burkina Faso et Thomas Sankara ne doivent pas encourager l´esprit de vendetta en radicalisant des rancoeurs et des rancunes. Ils devront plutôt oeuvrer à pérenniser l´idéal du Défunt qui était avant tout un idéal de paix, de solidarité et de fraternité. Ils doivent aussi admettre que l´essentiel pour les burkinabés aujourd´hui, c´est de dépasser ce qui s´est tragiquement passé le 15 Octobre 87 pour oeuvrer á ce que jamais de telles circonstances ne se reproduisent. C´est bien là le sens de la journée nationale du pardon organisée le 31 Mars 2001 par le Collège des Sages à la demande du Président Blaise Compaoré. C´est aussi dans le même sens que Thamas Sankara a été déclaré Héro National à cette occasion et la décision de construire un mausolée et un monument aux héros nationaux. Une Journée Nationale du Pardon ne saurait être synonyme de tribunal et de tiraillement mais plutôt un symposium qui permet de reconnaître que tout peuple, toute nation, toute grande révolution, comme toute grande démocratie, connaît ses travers et ses revers. Ainsi nous enseigne l´histoire des hommes et des peuples. Seul le pardon fait avancer l´humanité. D´où le proverbe mossi “tak tim také, a y a wamzaoko” qui signifie littéralement que si l´on se dispute par le tiraillement pour une calebasse, on finira par la broyer en petites pièces. C´est cette absence de conscience longtemps perdurée chez les africains, qui pousse certaines mauvaises langues à croire que l´Afrique est “à historique” Au Burkina Faso, on n´est pas hors d´histoire. On est un peuple conscient qui cherche par le rude travail, dans la fraternité et la sérénité, son développement et son progrès continu dans la paix et la tranquillité. Le président Blaise Compaoré le prouve lui-même à travers ses actions. Le 10 octobre dernier, en présidant le dernier conseil des ministres, Compaoré a redynamisé les institutions étatiques en faisant voter un projet de loi portant création, attribution et fonctionnement d´une Autorité Supérieure de Contrôle d´Etat qui intègre à la Haute Autorité de Coordination de Lutte contre la corruption et la Fraude. Le 15 Octobre, à l´occasion de la célébration des 20 années de renaissance démocratique, un colloque international qui a eu pour thème “Démocratie et Développement en Afrique” fut organisé. À l´occasion, le président burkinabé a reconnu que ces deux dernières décennies furent difficiles et furent celles de la quête de la démocratie et du développement, des reformes, d´avancée et de recul, mais toujours de conviction et d´abnégation. Il proposa une plate forme comportant 12 points essentiels à toute l´Afrique qui sont : la reconnaissance et la garantie des libertés fondamentales, la reconnaissance du système multipartiste dans les états, l´instauration des régimes constitutionnels, le rejet de toutes les formes de gestion ethnique ou tribale du pouvoir d´état et tous les conflits armés, l´exigence collective de l´annulation de la dette africaine, la revendication des règles de commerce internationales favorisant le développement en Afrique, la création d´un cadre global de concertation des migrations et valorisation des ressources humaines et culturelles, la reconnaissance des droits politiques et économiques de la femme africaine et établissement de programme spécifique pour la promotion de la jeune fille et de l´enfant, l´élargissement des opportunités de création d´emplois , la nécessité d´appuyer la société civile pour fortifier les bases du dialogue, l´adoption de programme ambitieux pour la défense et la promotion de l´environnement. Ces 12 credo comme on les appelle, sont aussi partis intégrante de son programme présidentiel dénommé “Le Programme du Progrès Continu pour une Socié- té d´Espérance”. Le progrès est visible au Burkina Faso même s´il y reste beaucoup à faire. Les burkinabés l´ont compris et restent solidaire à leur président. La popularité du Conducteur de la Renaissance Démocratique et du Facilitateur du dialogue de paix dans les sous région ouest africaine est au plus haut niveau. Issa Sanfo (Allemagne) NOUVELLES EN C.I DÉCEMBRE 2007 9 IMMIGRATION Carte de séjour: A bana!* Libre circulation des ressortissants de la CEDEAO. L e président Gbagbo l’avait annoncé, fin octobre, à FICGAYO (Foire d’Abidjan - Yopougon), face à la communauté burkinabé qui, comme la plupart des Ouest-africains, est souvent stigmatisée par les forces de l’ordre car soupçonnés de soutenir l’opposition ou la rébellion des FN. Le président Compaoré avait même été dénoncé à plusieurs reprises par les partisans de M. Gbagbo comme le “parrain” des FN, avant de revenir en grâce au point de devenir le médiateur de la crise ivoirienne. «Les craintes que j’avais depuis 1990 (nstauration de la carte de séjour), se sont avérées justes. A savoir que la carte de séjour ne nous met pas assez d’argent dans les caisses de l’Etat et deuxièmement, elle induit des fraudes sur l’identité ivoirienne». Et de promettre: «Alors, il faut faire quelque chose. Moi, je propose la suppression pure et simple de la carte de séjour». Chose dite, chose faite: la rencontre entre Laurent Gbagbo, Guillaume Soro et les diplomates de la CEDEAO (Communauté des Etats d’Afrique de l’Ouest), au palais présidentiel,a été décisive dans la suppression de la carte de séjour, rectifiant le tir de la Commission de Réflexion sur la Carte de séjour dont les résultats exposés par le président Félix Tyéoulou Dyela, maintenaient toujours l’esprit de «l’impôt sur la vie».: ● «Permis de libre circulation» pour les ressortissants CEDEAO entrant en C.I. pour un séjour de moins ou égal à 3 mois; ● «Permis de résident» pour un séjour supérieur à 3 mois; ● «Carte de résident» pour les ressortissants hors CEDEAO; ● «Carte de réfugié» pour les demandeurs d’asile. Les diplomates souhaitaient la libre circulation des ressortissants CEDEAO avec la carte consulaire ou tout autre document d’identité du pays d’origine et faisant foi du caractère de non- national. Ils ont estimé que, même si les documents proposés de la Commission étaient gratuits (quid les frais de timbre), ils exposeraient malgré tout les étrangers au racket et autres tracasseries des forces de l’ordre . Pour «le retour à la paix et la réconciliation», Gbagbo et Soro ont échangé à huis clos sur la question avant que le Conseil des ministres ne tranche en faveur de la suppression pure et simple de la carte de séjour. Environ 10 millions d’étrangers, pour la plupart Ouest-africains, étaient recensés en 1998 en C:I. soit 26% de la population totale. Il ressort que depuis 1991, la carte de séjour n’a rapporté qu’un peu plus de 59 milliards CFA, soit 42 milliards pour les ressortissants CEDEAO et 17 milliards pour les autres. Ce qui revient à une moyenne de 4 milliards CFA par an. Statistiques que le Président Gbagbo juge «insignifiantes pour un Etat, surtout si c’est un argument économique qui a prévalu, en plus du souci d’identification, à son instauration». «La suppression de la carte de séjour ne peut que renforcer, au plan social, l’idéal de vie commune, d’ouverture et d’hospitalité qui ont toujours caractérisé” la C.I.» indique le communiqué. Le chef de l’Etat a demandé aux ministres d’assurer la «sensibilisation des agents et fonctionnai- res de l’Etat chargés de l’exécution de ces nouvelles et de faire procéder à la suppression des mentions de classification ethnique ou raciale dans tous les documents administratifs. Il est recommandé à tous les Ivoiriens à proscrire dans leur langage l’origine ou la référence ethnique». (* A bana! = Y en a plus!) Clément Bléhouet SORTIE DE CRISE Contrastes entre RHDP et FN La guerre entre RHDP et Forces Nouvelles ne fait-elle que commencer? L es vicieux de la politique fiction pourraient bien murmurer que les vrais fruits du «topo» de Laurent Gbagbo commencent à mûrir. En effet, le Président ivoirien avait surpris tout le monde avec le dialogue direct et l’offre de la Primature à Guillaume Soro, par tous désigné officiellement comme l’unique idéateur et responsable de la rébellion et de la tentative de coup d’état et donc de la conséquente crise politico-militaire qui, depuis 5 ans, tenaille la Cote d’Ivoire. Même si plus d’un avaient soupçonné qu’il était plutôt une marionnette aux mains des vrais instigateurs qui ont toujours agi dans l’ombre, cachant leurs mains (blanchies) derrière celles (noircies) du Secrétaire Général des Forces Nouvelles (FN). On sait que «pouvoir est doux!» Et si (restant toujours dans la PARTIS POLITIQUES Congrès RDR L Les 13, 14 et 15 décembre. e RDR tiendra son Congrès les 14, 15 et 16 décembre 2007, comme approuvé, le jeudi 11 octobre, à la réunion du Bureau politique au siège du Parti à Cocody, sous la présidence effective de Alassane Dramane OUATTARA (ADO), Président du Parti, dans le respect de l’engagement pris par le Président du RDR de convoquer cette instance du Parti tous les trois mois, conformément aux statuts. Le Bureau politique s’était alors engagé à prendre toutes les dispositions pour que ce congrès soit une grande réussite, qu’il permette un véritable débat sur «toutes les questions engageant la vie et l’avenir de notre formation politique ainsi que la stratégie de conquête du pouvoir». Sur la situation économique et sociale du pays, le Bureau Politique a exprimé sa préoccupation face à la baisse continue du pouvoir d’achat des ménages, à la cherté de la vie, à l’aggravation de la pauvreté, dénonçant les différents scandales financiers, la gabegie, la corruption, la fabrication de faux billets et l’incendie criminel du Trésor Public. Le Bureau Politique a souligné l’urgence d’une nouvelle politi- politique fiction), c’était ça un des desseins secrets de Gbagbo quand il a nommé Soro premier ministre, le faisant passer ainsi de marionnette à premier acteur, ayant dans ses propres mains, son destin, fort du fait d’avoir directement le pouvoir de prendre les décisions du pays, sans le placet obligatoire de qui que ce soit de tous les autres qui se sont toujours officiellement démarqués de lui et donc ne peuvent pas crier au traître car s’ils le faisaient, ils mettraient leurs «ablakon» au dehors. Et justement la «promotion suprême» de Guillaume a commencé à provoquer les premiers crissements entre le parti du Premier ministre et les autres de l’Opposition du G7. En effet, prenant prétexte de certains articles de presse critiques à l’égard de la gestion du Premier ministre Guillaume Soro, que au service de tous les Ivoiriens et plus soucieuse du bienêtre des populations, estimant que seule la tenue d’élections transparentes et démocratiques dans les prochains mois permettra de sortir de cette situation intolérable et insupportable pour les Ivoiriens et de doter la Côte d’Ivoire d’institutions légitimes et crédibles. En conséquence, il invite tous les militants et sympathisants du RDR à rester mobilisés pour assurer la victoire du Président Alassane Dramane OUATTARA à la prochaine présidentielle. M.Sidibé les FN ont déclaré la guerre au RHDP, ou plutôt au PDCI et à son Président Henri Konan Bédié. Cette attitude de légèreté de certains collaborateurs de M. Soro était au centre des débats lors du récent conclave du comité de direction du PDCI à Daoukro. Mais au fond, à l’allure où vont les choses, cette crise était-elle évitable ? Les FN sont accusées de ne plus maintenir l’équidistance entre opposition et camp présidentiel. Aujourd’hui le PDCI, le RDR, boutés à la touche du processus de sortie de crise dont le destin ne dépend pas d’eux (les grandes décisions se prennent sans tenir compte d’eux) n’attendent que les élections pour s’exprimer. Et ils accusent le premier ministre Soro de ne pas être pressé. Gbagbo aurait-il vu juste? Milton Kwami 10 DÉCEMBRE 2007 NOUVELLES DU SENEGAL HAUSSE DES PRIX Inßation galopante au Sénégal Le Président Wade prend la commande des opèrations Le Sénégal connaît depuis plusieurs mois une inflation galopante. Déjà, au mois de juin 2007, le Gouvernement avait dû procéder au gel des droits de douane pour contenir les prix. Le montant de cette mesure contre l’inflation était évalué à 15 milliards de francs CFA. P Le Président Wade (Photo BBC Afrique) rés de quatre mois après, la situation n’a pu être contenue. L’inflation a persisté, emmenant le Président WADE à s’adresser à la nation, en début novembre 2007. Une adresse qui avait toute la tonalité d’une invite à la solidarité nationale en lieu et place de mesures purement économiques. Le Président WADE a fait état de « moments critiques » qui commandent la mobilisation de tous les sénégalais dans un même élan de générosité. Plus persuasif que jamais, il n’a pas mâché ses mots pour décrire une situation jugée plus que préoccupante. Dés lors, il pouvait annoncer la décision de faire voter en procédure d’urgence une loi autorisant des retenues sur salaires pour l’ensemble des agents de la fonction publique, par un prélèvement de l’ordre de 15 à POLITIQUE D epuis quelques temps le parti démocratique Sénégal (Pds) est confronté à une crise En effet, le torchon brûle entre le n°2 Macky Sall et le Sg du parti Me Abdoulaye Wade. Tout à commençé au moment où, M Sall, président de l’Assemblée nationale à demander l’audite de Karim Wade pour sa gestion des préparatifs du prochain Sommet de l’OCI qui aura lieu en 2008. Cette démarche du n°2 sur le fils du Président n’ayant pas plus à certains proches de Wade, à créer un probléme au sein du parti. Après plusieurs manœuvres en vain pour pousser le n°2 à la démission, c’est finalement le Comité directeur du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) qui a décidé de supprimer le poste de secrétaire général adjoint, l’équivalent du numéro deux qu’occupait jusqu’ici Macky Sall. Il va également soumettre une proposition à l’Assemblée nationale un projet de loi pour ramener le mandat du chef du parlement de 5 à 1 an. Tout cela pour écarter le président de l’Asemblée nationale, élu il y a seulement moins de 7 mois. Depuis, quelques mois, la population sénégalise assiste à des querelles entre partisans du président Wade et de son ancien Premier ministre Macky Sall. Cette crise n’est pas une premiére dans le parti au pouvoir, on se rappelle en 2005 que le Président Abdoulaye Wade avait des problémes avec son fils adoptif, ancien premier ministre Idrissa Seck. Mais que veut Wade pour son parti, en procédant ainsi à l’étouffement de tous les cadres promis à un bel avenir ? Hier Idrissa Seck, aujourd’hui Macky Sall. En tout cas, la pèriode n’est pas bien choisie, les autorités doivent cesser les querelles internes et essayer de trouver des solutions sociales sur la chéreté de la vie. En effet depuis quelques mois, la population sénégalaise traverse des moments difficiles avec la hausse des prix des denrées, mais également le probléme des marchands ambulants qui avait provoqué de violentes protestations. NF gnostic, ni la solution préconisée n’a convaincu. S’appuyant sur une analyse de l’Agence nationale de la Statique et de la Démographie (ANSD), à la place de la flambée du prix du baril de pétrole incriminé par le Chef de l’Etat pour expliquer la crise, l’économiste Moubarack LO incrimine les produits fabriqués localement « qui pèsent environ pour 69% dans l’indice des prix et qui ont augmenté de +6,9% en 12 mois […] ».De la même manière, il considère que « la retenue sur les salaires des fonctionnaires programmée est inappropriée du fait qu’elle détériore encore plus le bien être des consommateurs déjà fortement secoués par la flambée des prix ». Il n’en fallait plus pour dresser les syndicats et faire reculer le gouvernement sur ce point. Ndéye Fatou SECK BEAUTE Crise politique au PDS Après Idrissa Seck, Macky Sall sur les viseurs des proches de Wade 30 % selon le niveau de salaire. Comme pour donner l’exemple, au delà des fonctionnaires de l’Etat, la loi s’applique au Président de la République lui-même et aux membres du Gouvernement. L’effort national de solidarité est attendu tout autant des opérateurs économiques, leaders d’opinion et chefs religieux. Il n’épargne pas non plus les sénégalais de l’extérieur. Même s’il a surpris plus d’un, le message du Président WADE présente le mérite de reconnaître la gravité d’une situation qui avait fini d’entamer considérablement les conditions de vie de la majorité des sénégalais. Comme à son habitude, pendant les moments difficiles, le Président a décidé de prendre la commande des opérations pour faire face à l’inflation. Mais ni le dia- Miss Sénégambie P 14 candidates en lice, cette année our mieux renforcer la coopération entre la Gambie et le Sénégal, les organisateurs de l’élection Miss Sénégambie, ont décidé de donner une dimension sous régionale à cette édition 2007 qui aura lieu le 8 de ce mois. Organisée depuis plusieurs années, uniquement pour les filles en Gambie, ils ont jugé nécessaire cette année d’impliquer les filles sénégalaises, qui ensemble avec leurs sœurs gambiennes, vont concourir sur la même scène à Banjul, la capitale Gambienne. Les participantes seront au nombre de 14 (sept candidates par pays), elles vivront ensemble pendant deux semaines pour mieux se faire connaître et se familiariser. Convoquées le 24 novembre dernier, les candidates ont visité l’ambassade du Sénégal en Gambie et le ministère de la santé pour rassembler des statistiques sur les grossesses et mariages précoces. Elles ont également participé à un symposium dans lequel, elles ont rencontré des élèves gambiens. . Selon les organisateurs, les membres du jury ne seront ni Gambiens ni Sénégalais. Au cours d’un point de presse tenu à Dakar, les organisateurs ont révélé que l’heureuse élue sera récompensée d’un séjour de 14 jours à Amsterdam (Hollande) avec des frais de séjour de 750 euros (492 000 francs Cfa) comme argent de poche. Au cas où elle aura émis le souhait de ne pas partir, la lauréate empochera la somme d’un million de francs Cfa. La dauphine aura, elle aussi, un billet aller-retour Banjul-Amsterdam, si elle est Gambienne, et Dakar Amsterdam s’il s’agit d’une Sénégalaise, avec des frais de séjours de 500 euros soit 328 000 francs Cfa. Au cas où elle ne voudrait pas effectuer le voyage, elle recevra 600 000 francs Cfa. La troisième empochera une somme de 400 000 francs Cfa. Chacune des quatorze participantes sera sûre de repartir avec au moins une somme de 100 euros soit 65 700 FCFA. Les organisateurs, l’agence de communication « Public Even’s » du Sénégal et « Model City » de Gambie ont débloqué une somme de 16 425 000 francs CFA qui leur permettra de prendre en charge toutes les participantes. Les candidates déjà retenues ont entre 18 et 24 ans et une taille moyenne de 1,72 m. Les autres critères sont la capacité de la Miss sénégambienne de pouvoir s’exprimer, avec en prime une bonne culture générale comme cela se fait dans tous les concours de beauté, a déclaré Lamine Seydi, un des organisateurs. Le thème retenu cette année est la « Lutte contre les grossesses et mariages précoces » et sera une occasion pour les différentes candidates de mener des actions de sensibilisation par rapport à ce thème. Milton Kwami NOUVELLES DU SENEGAL DÉCEMBRE 2007 11 ELECTIONS LOCALES A KAOLACK Guédel Mbodj déclare sa candidature Un Bour Saloum à la reconquête de son royaume La région de Kaolack connue par sa position géographe de carrefour et sa richesse culturelle fait toujours l’objet de convoitises et continue d’aiguiser les appétits des politiciens à quelques mois des élections locales. Malheureusement, la population de la commune de Kaolack, n’a jamais eu la chance d’un maire qui s’occupe convenablement de leur ville. En passant par Thierno Seydou Ndao, Abdoualye Diack, Ibrahima Béye, l’ancien ministre de la jeunesse Daouda Faye jusqu’à l’actuel maire Khalifa Niass, Kaolack est toujours restée la commune la plus sale avec des problèmes d’assainissement, de voiries, de chômage de jeunes etc. Cette situation révolte la plupart des Kaolackois qui pourtant n’ont jamais fait de la politique. C’est le cas de Guédel Mbodj, un acteur au développement qui depuis 2002 fait des actions de développement à Kaolack. Connu pour son attachement à sa ville natale, le petits fils du Bour Salam compte conquérir le Saloum Certes cette bataille ne sera pas facile, mais le promoteur du festival du Théâtre et du Rire que nous avons interrogé se dit prêt et confiant de remporter ces élections, qui pourront changer définitivement l’image Kaolack. Africa Nouvelles: Il y a quelques semaines, vous vous êtes déclaré candidat pour la mairie de Kaolack. Pourquoi ? Guédel Mbodj : C’est à mis décembre que j’ai fait ma déclaration de candidature à la mairie de Kaolack, une façon pour nous de s’impliquer sur le développement local. Nous sommes parti d’un constat que les partis politiques et la société civile ont échoué, ils n’ont pas pu faire émerger notre ville, malgré les outils que leur offre la cote de la décentralisation. Donc il est temps que les acteurs de développement s’imposent, afin de créer une rupture. Ce n’est pas seulement les politiciens qui sont habilité à diriger les villes. Africa Nouvelles : Tout le monde s’est que Kaolack a besoin de changement, croyez vous ètre la personne idéale pour apporter ce changement ? Guédel Mbodj : J’irais pas jusqu’à avoir la prétention. Mais je dis simplement que j’ai des ambitions. C’est pour cela que j’ai élaboré un programme de développement en 19 points que nous proposons à la population. Se sont nos projets moyens et long terme. C’est cela que les partis politiques n’ont jamais su faire, parce que les responsables locaux, c’est vrai que ceux sont des politiciens mais ils n’avaient pas les dispositions intellectuelles pour élaborer un programme de développement local. C’est pourquoi, notre programme a avalé une adhésion populaire. Nous pensons avoir fait un bon diagnostic de la situation actuelle de Kaolack à travers notre programme. Africa Nouvelles : On s’est que vous ne faites pas parti d’aucun parti politique, comment pensez vous y participer ? Guédel Mbodj : ça peut être un problème juridique, mais pour les candidats indépendants, cela ne pose pas un problème. On a vu aujourd’hui que Gorée est dirigé par un maire qui était indépendant. Il suffit d’aller voir parmi les partis politiques reconnus, un qui serait disposé à nous prêter son récépisé Africa Nouvelles : Quels seraient vos priorités pour Kaolack ? G.M : La formation et l’emploi des jeunes, c’est pour le moment nos priorités. Nous allons aussi donner à la ville une vocation. Notre ambition, c’est de faire de Kaolack, une ville touristique, culturelle, et artisanale. Vous savez que la capitale du Saloum est la ville de Cheikh Ibrahima Niass et chaque année des milliers de pèlerins s’y rendent pour se recueillir à Médina Baye. Malheureusement cette opportunité n’est pas saisit par les autorités. On aurait du avoir une bonne présentation de la Mosquée et de ses environs Nous avons envisagé créer une esplanade autour de la mosquée à l’image de grandes villes de pèlerinage comme, la Mecque, Rome, Jérusalem etc. Un cadre attractif qui pourrait générer des emplois. Africa Nouvelles : C’est vrai que le taux de chômage à Kaolack est très élevé, mais pensez vous pas que la priorité de Kaolack est l’assainissement ? G.M : Cela n’est pas un problème, il suffit simplement d’une volonté politique. Mais rendre Kaolack propre ne devrait pas poser autant de problème. Il faut mobiliser des logistiques et des ressources humaines de la région. Il n’y a avait personne pour proposer des solutions durables. Si les gens ne sont pas habilités à cerner les problèmes et apporter des solutions, Kaolack restera toujours ce qu’elle est. Africa Nouvelles : Qu’attendez vous des immigrés de la diaspora. Et quels seraient tes rapports avec eux, si vous serez élu ? G.M : Ils auront une place très pondérant sur le programme de TRANSPORTS AERIENS L’Etat reprend ASI L’Etat au cockpit de la Þliale de la RAM. L e gouvernement sénégalais a décidé de reprendre en main la gestion de la compagnie Air Sénégal International (ASI). Le ministre des Transports terrestres et des Transports aériens, Farba Senghor a expliqué que cette reprise passera par une recapitalisation de la société qui exigera du Sénégal une contri- bution de 24 milliards CFA pour s’octroyer les 75 % du capital de la société. La commission mixte mise sur pied par le Sénégal qui décidera du sort qui sera réservé au 25% représentant la part marocaine. Air Sénégal International, qui est le fruit d’une coopération entre pays du Sud, a été créé en février 2001 (51% à la Royal Air Maroc et 49 % à l’Etat du Sénégal), dispose d’une flotte de 4 avions et emploie plus de 560 personnes. La reprise d’ASI est due au déficit causé, selon le Sénégal, par la gestion marocaine (factures tardives de la RAM des exercices précédents non provisionnés par ASI alors que les états financiers étaient régulièrement approuvés Bour Saloum Guédel Mbodj, promoteur du festival du Théatre et du Rire et candidat pour la mairie de Kaolack développement, ils vont être impliqué avec une part de responsabilité. Au moment venu, nous allons d’abord mobiliser tous les kaolackois de la diaspora, afin de les impliquer dans le développement local. De part leur suggestion et leur implication pour un meilleur devenir de la région. Nous envisageons d’ouvrir une usine de fabrication de pavet pour régler le problème de voirie. Cela nous permettra de faire une pierre deux coups Et pour cela, nous avons besoin de l’expertise de ces derniers pour pouvoir bénéficier de leur carnet d’adresse afin d’apporter beaucoup de solutions aux problèmes qui se posent à Kaolack. Africa Nouvelles : Pourquoi avez vous attendu ce moment pour vous déclarer candidat, alors que vous jamais voulu faire de la politique ? G.M : Un rire. Je ne fais pas de la politique. Je veux juste m’impliquer d’avantage dans le développement local. D’ailleurs c’est pourquoi je dénonce les politiciens. Il ne faut pas laisser le champ libre à ces derniers qui n’ont pas su développer nos villes. Je suis un acteur de développement qui a été amené à prétendre à la mairie. Pour mieux développer certains de mes ambitions, Il me faut avoir quelques par le Conseil d’administration) qui a engendré, en fin 2006, des pertes estimées à près de 12 milliards CFA, plus de la moitié du capital social (11 milliards pour le seul exercice de 2006). Le ministre des Transports a dit que le Sénégal reste membre à part entière de l’ASECNA mais exige une nouvelle répartition plus équitable qui permettra au Trésor public d’accéder directement aux ressources générées. Pour les droits des trafics intérieurs, les compagnies aériennes sénégalaises verseront annuellement une partie de leur chiffre d’affaire sous forme de redevance de concession. Farba Senghor a aussi révélé que pouvoirs et accéder à un niveau de responsabilité. Ce n’est pas un simple kaolackois qui pourrait créer des voix de contournements ou une conservatoire etc. Voila des raisons qui nous ont amène à nous présenter. Si non la politique politicienne je n’en ferais jamais. Africa Nouvelles : A quelques mois des élections locales, comment vous vous préparez ? G.M : Pour le moment nous faisons valoir notre appartenance à notre ville. Un peu le volet social, familial que nous essayons d’activer. Nous avons commencé des visites de proximités, chez des parents, des amis, des camarades de promotion, pour montrer que Kaolack nous appartient, elle est notre repère, notre identité. Pour avoir fait plusieurs choses dans cette ville avant même de prétendre à la mairie. Nous avons crée des événements culturels majeurs, créé une radio communautaire, nous avons ouvert une agence de travail temporaire donc les kaolackois connaissent déjà Guédel pour quelqu’un de pragmatique, très attaché à sa région. C’est vraiment ce qui facilite notre démarche. Ndéye Fatou Seck & Milton Kwami l’indemnisation des ex-agents d’Air Afrique (plus de 1000 agents) va être réglée, grace à un fonds spécial dégagé par le gouvernement du Sénégal et que son pays ne fermait la porte à personne et que même le Maroc pourrait éventuellement être partenaire mais sous une nouvelle formule. Boubacar Seyni 12 DÉCEMBRE 2007 MUSIQUE IMMIGRATION ET NEGRITUDE Dj BXB Négritude, émigration et retour au pays. Arrivé en Italie, il y a 6 ans, Dj BXB, Cheikh Mbacké Mbengue, est connu pour son engagement envers la négritude. Très fier d’être noir, le jeune sénégalais invite ses compatriotes africains à connaître la valeur de leur couleur et d’imposer le respect des Noirs. Pour cela, Cheikh a confectionné un tableau intitulé «Mama africa», dédié au Président Abdoulaye Wade sur lequel, il parle de la libération du Continent africain. A moureux de la musique et pratiquant le métier de DJ depuis qu’il est en Italie, DJ BXB n’hésite pas à utiliser ce métier pour faire savoir à tout le monde que la couleur noire est «la couleur originale». Dans un de ses poèmes, Cheikh déclare que, contrairement aux Blancs qui se mettent sous le soleil en été (pour se noircir), la couleur noire, elle, ne change jamais. Et mieux souligne le Dj: «Beaucoup d’entre eux cherchent à voir un enfant métis en nous épousant. Notre couleur est naturelle et unique, soyons-en fiers». C’est bien d’émigrer, mais nous devons penser au retour, afin de développer des activités génératrices de revenus pour aider nos jeunes frères, dit Cheikh, prechant le retour au pays Par conséquent, il exhorte les Africains à s’unir pour l’unité du Continent car, dit-il, l’Afrique ne pourra pas se développer sans les jeunes. Spécialisé dans la musique black, DJ BXB, demande aux jeunes africains de ne pas se laisser séduire par leurs ainés qui sont en Europe, accusant les émigrés africains comme responsables de cette situation, «De retour au pays, ils séduisent les jeunes avec de l’argent, FESTIVAL SANS FRONTIERES Earl Klugh Le grand guitariste en vedette. Le directeur artistique du Festival «Jazz Sans Frontières: «La venue de Earl Klugh au Cameroun est un enjeu national au profit de l’image de notre pays et des musiciens locaux, toutes catégories confondues». E n effet, après bien 2 ans de négociations, le célèbre guitariste américain est la tete d’affiche du 6ème «Yazz Sans Frontières» (du 28 novembre au 14 décembre 2007) qui a aussi à l’affiche, comme à l’accoutumée, un musicien de la diaspora: il s’agit cette année de Jay Lou Ava «que je recommande vivement aux mélomanes camerounais» a conseillé le directeur, tout en soulignant qu’en marge de ces spectacles, le Festival «Jazz Sans Frontières» fera découvrir à ses partenaires amé- ricains, quelques talents locaux susceptibles d’accrocher. Dans le Jazz, Earl Klugh c’est d’abord une icône de la guitare acoustique, orfèvre de belles mélodies impérissables, étale le directeur qui ajoute que le plus intéressant chez Earl, c’est que ses fans se recrutent tout aussi bien parmi les puristes que les profanes. Il illustre bien l’universalité du jazz. «Présent dans l’esprit des Camerounais depuis plus de 30 ans, il a ainsi marqué plusieurs générations et son répertoire est très bien connu. Je ne compte plus ses musiques utilisées dans les radios comme génériques ou interludes. A une certaine époque d’ailleurs, un de nos aînés dans la profession se servait exclusivement de sa musique dans le grand magazine Dimanche midi de ma très chère Crtv», conclutil, en de gros éclats de rires. Les concerts ont lieu, à Douala, au Cinéma Le Wouri et, à Yaoundé, au Palais des Congrès. Les billets coûtent «la modique somme de 25 000 CFA (ordinaires) et 40 000 CFA (honneur)» glisse doucement le directeur tenant toutefois à préciser que le même billet donne l’accès au concert de Earl Klugh et reste valable une semaine plus tard pour le concert de Jay Lou. Certes, de ces temps-ci, on penserait que c’est assez cher non? Robert Owona des téléphones ou des voitures, en incarnant le généreux, tout en oubliant toutes les difficultés rencontrées avant d’avoir ces biens. Mais cela ne doit pas être une raison, pour risquer sa vie en prenant une pirogue. C’est certes pour avoir une meilleure vie et aider leurs parents, mais est-ce qu’ils pensaient aux conséquences et au nombre de personnes qui vont souffrir de leur perte» a précisé Cheikh qui est aussi un fervant supporter du panafricanisme et de la constitution des Etats-Unis d’Afrique. L’Afrique a besoin de tous ses fils car «le pays où on est né est comme une mère qui nous donné la vie et il mérite à présent que nous l’aidions nous aussi et donnions notre contribution pour le relever» lance Dj BXB insistant que guerre et pauvreté sont des problèmes propres que les Africains doivent euxmemes combattre et résoudre. Cheikh était venu en Europe, engagé par une équipe de foot de Montpellier puis il venu en IOtalie où il a milité à Ladispoli et Valle Aurelia. mais Ndéye Fatou Seck et Milton FESTIVAL JUBILUM Nana Lukezo La star congolaise à San Remo. La notoriété internationale naissante de la chanteuse congolaise Nana Lukezo a franchi un bond avec sa participation, le samedi 17 novembre, au Festival Jubilmusic qui a eu lieu dans la ville de San Remo en Italie. L e Festival Jubilium, manifestation artistique de musique chrétienne existe depuis 6 ans et accueille des artistes de nationalités différentes représentant généralement une zone géographique ou un ensemble linguistique ou tout simplement un pays pour les artistes européens. Après une sélection rigoureuse qui a été opérée parmi plusieurs chanteurs de musique chrétienne, Nana Lukezo a été choisie par une importante maison de vente de disques en ligne pour représenter l’Afrique et les pays francophones. L’auteur interprète de «Jésus ma référence» a interprété la chanson «Mushilaluji ya myanda» retenue par les organisatuers, dont le choix a confirmé les appréciations d’AEM (Afrique Echos Magazine) qui, dans son édition du 18 juin 2007, avait écrit ceci au sujet du dernier album de l’artiste (contenant les titres: «Le chant de mon coeur», «Dans ses chan- sons» «Elikya na ngai», «La joie dans mon cœur», «Yesu na ngai» et «Mushlaluji ya myanda»), à savoir que Nana Lukezo fait la démonstration qu’on peut faire une musique religieuse avec entrain, sans emprunter au «ndombolo» ou recourir aux inflationnés «atalaku». L’édition de cette année a regroupé en outre des artistes d’Espagne, d’Israël, d’Angleterre… qui se sont relayés pendant trois jours dans le théâtre Ariston, une salle de 2.000 places, qui est le siège de l’annuel Festival de San Remo. Ce concert a donc lui aussi bénéficié d’une couverture télévisuelle importante notamment par la première chaîne italienne Rai Uno et d’autres télés diffusées sur satellite. |Botowamungu Kalome (AEM) J’ENVOIE © 2007 WESTERN UNION HOLDINGS, INC. Tous droits réservés. TOUT MON SOUTIEN Transfert d'argent rapide et sûr dans le monde entier. 14 DÉCEMBRE 2007 NOUVELLES EN RD CONGO PAIX ET SECURITE Kinshasa et Kigali s’engagent contre les FDLR Un accord de paix signé L ’espoir est permit cette fois ci pour faire revenir la paix entre le Congo et le Rwanda. En effet après plusieurs tentatives avortées, les autorités viennent de signé un accord à Nairobi qui permettrait aux deux pays de travailler ensemble pour éliminer la menace pour la paix et la sécurité que représente le groupe armé des FDLR (Rwandais réfugiés au Congo, lié aux ex génocidaires) au Congo et au Rwanda. Dans cet accord rendu public Kigali accepte d’appeler son protégé, le rebelle congolais Laurent Nkunda un “chef de milice”, et Kinshasa de nommer ses ex-alliés FDLR une “organisation génocidaire et militaire”.” Ce qui engage les deux pays à respecter et renforcer mutuellement leur souveraineté et à coopérer pour la mise en oeuvre d’une approche commune afin de démanteler les ex-FAR/Interahamwé”. Kinshasa s’engage à communiquer en début du mois de décembre à Kigali “un plan détaillé pour désarmer les exFAR/Interahamwé et éliminer la menace qu’elles constituent”, avec une aide de la Monuc (Mission de l’Onu au Congo) et à “lancer d’urgence des opérations militaires pour démanteler les ex-FAR/Interahamwé”, et cela “simultanément avec les opérations de démantèlement des autres groupes armés illégaux au Nord et au Sud-Kivu”. Quant à Kigali, il promet de sécuriser sa frontière et empêcher l’entrée ou la sortie de tout groupe armé, en particulier du chef de milice Nkunda et empêchant toute forme de soutien militaire. Les autorités rwandaises doivent de leur part transmettre à Kinshasa et à la monuc une « listes des génocidaires recherchés ». Cette liste pourrait servir au Tribunal pénal international pour le Rwanda de poursuivre les FAR/ Iterahamvé accusés de participation au génocide et pour les restes soit de retourner au Rwanda ou de rester au Congo. Un appel a été lance à la fin de l’accord, afin que le Conseil de sécurité de l’ONU adopte d’urgence une résolution mettant en place des sanctions contre l’exFAR/Interahamwé. A cet effet il appelle tous les Etats membres à s’opposer aux collectes de fonds, à la mobilisation et aux activités de propagande de l’ex-FAR/Interahamwé. Nafi Digo RETOUR AU BERCAIL L Le procureur général demande la levée de l’immunité parlementaire de Bemba ’espoir est permit cette fois ci pour faire revenir la paix entre le Congo et le Rwanda. En effet après plusieurs tentatives avortées, les autorités viennent de signé un accord à Nairobi qui permettrait aux deux pays de travailler ensemble pour éliminer la menace pour la paix et la sécurité que représente le groupe armé des FDLR (Rwandais réfugiés au Congo, lié aux ex génocidaires) au Congo et au Rwanda. Dans cet accord rendu public Kigali accepte d’appeler son protégé, le rebelle congolais Laurent Nkunda un “chef de milice”, et Kinshasa de nommer ses ex-alliés FDLR une “organisation génocidaire et militaire”.” Ce qui engage les deux pays à respecter et renforcer mutuellement leur souveraineté et à coopérer pour la mise en oeuvre d’une approche commune afin de démanteler les ex-FAR/Interahamwé”. Kinshasa s’engage à communiquer en début du mois de décembre à Kigali “un plan détaillé pour désarmer les exFAR/Interahamwé et éliminer la menace qu’elles constituent”, avec une aide de la Monuc (Mission de l’Onu au Congo) et à “lancer d’urgence des opérations militaires pour démanteler les ex-FAR/Interahamwé”, et cela “simultanément avec les opérations de démantèlement des autres groupes armés illégaux au Nord et au Sud-Kivu”. Le mérite de cette rencontre tenue à Nairobi, en marge de la réunion du Comité inter-régional ministériel de la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs, est d’avoir réuni les délégués de la RDC, du Rwanda, de l’Onu, des Etats-Unis, de l’ Union européenne et de l’Union africaine. Tous sont d’accord sur l’option militaire pour neutraliser les FDLR.. Mais signer un accord, c’est une chose. Le concrétiser, c’est une autre paire de manches. Cette fois sera-t-elle la bonne ? Quant à Kigali, il promet de sécuriser sa frontière et empê- cher l’entrée ou la sortie de tout groupe armé, en particulier du chef de milice Nkunda et empêchant toute forme de soutien militaire. Les autorités rwandaises doivent de leur part transmettre à Kinshasa et à la monuc une « listes des génocidaires recherchés ». Cette liste pourrait servir au Tribunal pénal international pour le Rwanda de poursuivre les FAR/Iterahamvé accusés de participation au génocide et pour les restes soit de retourner au Rwanda ou de rester au Congo. Avec cet accord de Nairobi, les choses sont désormais claires. Chaque partie accepte sa part de responsabilité et s’engage à oeuvrer pour la fin de la menace sur la paix, la stabilité dans la région des Grands Lacs. Ceci dit, la RDC devra s’employer à neutraliser les forces négatives présentes sur son territoire. Dans ce cas, tout mettre en oeuvre pour que le plan soit prêt à la date convenue pour ne pas être accusée de retarder l’application de l’accord de Nairobi. Un appel a été lance à la fin de l’accord, afin que le Conseil de sécurité de l’ONU adopte d’urgence une résolution mettant en place des sanctions contre l’exFAR/Interahamwé. A cet effet il appelle tous les Etats membres à s’opposer aux collectes de fonds, à la mobilisation et aux activités de propagande de l’ex-FAR/Interahamwé. COMMUNIQUE DE PRESSE Les cinq chantiers de la RDC L Le site officiel pour tout savoir sur les Cinq Chantiers de Joseph KABILA e portail Internet dédié aux Cinq chantiers du Président Congolais Joseph KABILA KABANGE vient d’être mis en ligne depuis le 19 novembre 2007 dans les salons du Grand hôtel à Kinshasa. Désormais, pour avoir toutes les informations officielles sur le Président Joseph KABILA, les 5 chantiers son projet de société ; ce site www.cinqchantiers-rdc. com, reste la seule adresse électronique. Ici vous trouverez, toutes les informations de programmes et perspectives du Gouvernement, des provinces. Le journaliste Jean-Marie KASSAMBA, coordonnateur et chef du projet DCI (Document Cadre pour la Promotion des investissements en RDC) est le promoteur de ce site initié par Le Chef de l’Etat RDCongolais. Le DCI, déjà disponible en version électronique sur le site Internet sera publié en format papier de 140 pages (français et anglais). Publication officielle le 6 décembre 2007 en 100.000 exemplaires a l’occasion du premier anniversaire de Joseph Kabila, premier président élu au suffrage universel en RDC depuis 1960, année de l’indé- pendance. Association de la presse panafricaine (APPA) CAPE (Centre d’accueil de la presse étrangère) - Maison de Radio France 116, avenue du Président Kennedy 75016 Paris - France Tél. : +331 7090 3772 ou +336 1456 0486 Courriel : presseafricaine@ yahoo.fr VARIETES DÉCEMBRE 2007 15 TORINO Soirée inter culturelle 1ère édition de « GAINDE FESTIVAL » à Turin A Torino l’image de certains étrangers est mal vue par les autorités. Ceci du fait du trafic de drogue que certains africains dont la plupart de jeunes sénégalais pratiquent dans cette ville italienne. Pour lutter contre cette pratique et redonner une bonne image des compatriotes qui gagnent dignement leur vie, n’existe pas de mener un combat pour faire voir le véritable image d’un sénégalais exemplaire. C’est le cas de Amadou Makhtar Dieng qui travaille pour des services d’assurance à Torino. Ce dernier venu en Italie en 1998, a travaillé comme opérai à Asti pendant quelques années avant de réussir au concours d’assurance qui lui a permis de trouver un job à Torino. Impression par la pratique de certains des compatriotes, il a décidé de participer à ce combat en faisant voir aux citadins de cette ville, qu’il ne faut mettre tout le monde dans le même sac. A cet effet en collaboration avec un styliste sénégalais du nom de Bab’s, il a pu organisé une soirée sénégalaise avec défilé de mode « Gaindé Festival ». Sous la présidente de Mme le consul du Sénégal à Torino, cette première manifestation a été une réussite pour l’organisateur, qui compte désormais l’inscrire sur le calendrier des festivités de Turin. Les invités se sont bien défoulés sous le rythme du groupe de percussionniste et de danseurs Ngalam et de la musique Sénégalaise. Pour l’organisateur, son objectif c’était de promouvoir la mode sénégalaise certes mais surtout faire voir aux autorités de cette ville, qu’il y a des sénégalais qui font des activités saines « Ceux qui font cette pratique, sont une minorité et ils ne peuvent pas ternir l’image des sénégalais, car nous sommes connus par notre éducation et notre comportement exemplaire » a déclaré Makhtar Dieng. Raison pour la quelle souligne l’organisateur, il compte pèréniser cette activités. Pour cela , il envisage de trouver pour l’année prochaine des partenaires afin de donner plus d’ampleur à cet événement « Je vais chercher une marque Gaindé festival pour les années à venir ». Revenant sur la soirée, huit filles venues de Padova, Brescia., Lecce, Milan etc, ont été recruté pour porter les belles tenues (traditionnelles comme modernes) confectionnés faites par Bab’s Après une tour de défilé, c’est Melle Désirée Diouf qui a remporté le concours suivie de Ndéye Maguette Seck puis de Absa Séne. Ndéye Fatou Seck Photos: Area FotograficaLucia Cabriella Melfa CULTURE ET ART Revitalisation de la mode africaine Fouejeu Kenjio Chriss Eddie « Caravane de mode » au Cameroun Le jeune promoteur culturel camerounais Fouejeu Kenjio Chriss Eddie a réussi le pari de l’organisation sur la première édition d’Afro Desing. Organisé au centre culturel français de Yaoundé, cet événement vient enrichir l’univers culturel du Cameroun L’objectif de ce projet trimestriel est de présenter les dernières tendances vestimentaires africaines et camerounaises à travers un défilé de mode. Pour réussir cette première édi- tion, le promoteur a confié la casting des mannequins à Bise Model’s Agnecy. Les stylistes et modélistes programmés ne manquaient pas de références : Anggy Haif (1er prix des jeunes créateurs au festival international de la mode africaine), Martial Tapolo (1er prix Euro Sene Cap en Belgique), Ali Dio (Ciseaux d’or au fashion week de Yaoundé) et Ndel’Aur (3ème prix Euro Sene Cap en Belgique). Très content du succès de cet événe- ment, Fouejeu Kenjio Chriss envisage d’ouvrir un site web qui sera la vitrine permanente d’expression et d’exposition pour tous les créateurs de mode en particuliers, en général pour tous les artistes. La prochaine édition prévue pour le 1er mars 2008 a déjà reçu les lettres de patronage des ministères camerounais de la culture et du tourisme.| 16 DÉCEMBRE 2007 AFRICAINS EN EUROPE MUNICH La communauté Congolaise Zairoise de Munich de plus en plus divisée par les appartenances religieuses Ça se dit, ça se voit, ça se vit. L’unité, la fraternité et la solidarité qui caractérisaient la communauté congolaise vers les années 1996, ne sont restées que de triste nostalgique. O Munich, O la belle époque, s’exclamait une dame, qui lors du retrait de deuil de sa défunte mère, se retrouva devant une poignée d’amies seulement comme si elle débarquait a Munich il y a peine 10 jours et pourtant elle vit dans cette ville depuis 13 ans. L a prolifération des églises de réveil a crée une situation de tension, de méfiance et de séparation entre’ amis, frères et membres de famille: Il y a un affrontement religieux. Le mot peut paraître peut- être fort, mais s’il n’y a pas de réel affrontement, du moins pas de manière ouverte, il est sur que les adeptes de différentes églises se livrent a une véritable lutte pour obtenir plus de poids et d’influence et, donc pour améliorer leur position sur le terrain. Chaque église multiplie les enseignements pour séduire ses adeptes qu’elle est désormais la bonne, la sécurité, la protection, la transparence, l’entraide. Elle attire ainsi les affamés de chaleur humaine, les assoiffés d’affection, les privés d’amour. Et tous ceux qui ne partagent pas la même croyance sont source de haine, de pleurs, chaos, crimes et immortalité, Satan en un mot. Les pauvres adeptes naïfs et crédules, sont loin de s’imaginer que derrière cette belle éloquence, que derrière cette mémorisation de certains versets bibliques, se cachent une certaine soif du leadership et un esprit mercantile. C’est cela qui pousse à de nouvelles vocations des “Pasteurs “, “Évangélistes “ et autres autoproclamés “ Hommes de Dieu “. Une nouvelle profession, un meilleur moyen d’atteindre l’opulence à moindre frais. Et pourtant la Bible exhorte à une vie chrétienne pleine d’amour, de tolérance, et d’humiliation. “ Malheur aux bergers qui détruisent et dispersent le troupeau de mon pâturage ! ..”.Dit l’Eternel (Jérémie 23, 14). Nous avons approché un des leaders des églises de réveil de Munich, M Nester Wembolua qui a bien voulu répondre à nos questions. Africa Nouvelles : Voulez- vous vous présenter ? Nestor: Je m’appelle Nestor Wembolua ; Pasteur Nestor, leader principal de l’église”Les Elus de Dieu “ à Munich. Je suis licencié en Gestion financière et aussi licencié en théologie évangélique. Je suis marié et père d’une fille. Je totalise 25 ans d’exercice pastoral. Africa Nouvelles : Pourquoi les “Elus de Dieu “, Qui ne les sont pas ? Nestor: Elus, parce que dans la Bible les premiers chrétiens étaient appelés Elus, ou encore Saints. Africa Nouvelles : En quelle année étés -vous arrivé a Munich (Allemagne) ? Nestor: Je suis arrivé à Munich en 2003. Africa Nouvelles: Vous aviez pourtant trouvé quelques églises déjà organisées, pourquoi n’étés vous pas associé aux autres pour former une seule église. Pourquoi une nouvelle église ? Nestor: J’ai beau tenté joindre les uns et réconcilier les autres, mais la tension était déjà forte. Il y a eu également question de divergence de vision personnelle car chacun de nous a eu un mandat de révélation différent de l’autre. Africa Nouvelles : Quel est votre mandat de révélation ? Nestor: La vision que j’ai eu du Seigneur depuis l’Afrique, il y a de cela 12 ans, est celle de prêcher la parole, former les disciples et implanter les églises; mission intitulée “libérer les captifs et restaurer l’église “. Africa Nouvelles : Si chaque homme de Dieu a une mission particulière, pourquoi alors vous jetez vous les peaux de bananes ? Nestor: Certains parmi nous ont un complexe de s’imaginer qu’ailleurs on prêche mieux, qu’on a plus d’onctions, qu’on est mieux organisé que chez lui. D’où la peur de voir ses âmes ravis. Il y a également ces assoiffés du leadership et aussi ceux qui ont un esprit mercantile; sans oublier le manque d’une formation adéquate. Africa Nouvelles : Pourquoi chercher à être leader dans une oeuvre de Dieu ? Dieu Seul qui connaît le coeur de chacun. Nestor: Simplement la soif du pouvoir, une caractéristique de l’esprit bantou. Mais le plus grand en réalité, selon la Bible, est celui qui prend la position d’enfant. Africa Nouvelles : Votre considération générale sur les églises de Munich ? Africa Nouvelles : Vous (les pasteurs), vous avez mis les croyants en déroute. Ils ne savent plus ou aller et qui suivre ? Nestor: Chaque croyant doit voir, discerner et bien choisir la où il doit aller, conformément à la parole de Dieu reprise dans Matthieu 7, 15-20. Nestor: Il y a de grands hommes de Dieu et il y a de grandes églises de Dieu qui luttent pour le salut des âmes, c’est a dire, établir la vraie vie chrétienne basée sur l’amour, la collaboration et l’unité. Africa Nouvelles : Merci, Pasteur. Votre mot de fin ? Africa Nouvelles : On vous accuse d’orgueilleux, de prétentieux. Qu’en dites vous ? Nestor: D’ abord je remercie le journal N A pour avoir eu l’initiative de me passer cette interview. Ensuite, je prie afin que nous, pasteurs, prenions conscience de la dégradation morale des églises et soyons déterminés a reconstruire la vie chrétienne des croyants de notre ville de Munich comme fut le cas de Néhémie et Esdras qui ont eu le soucis de reconstruire les murailles et le temple de Jérusalem en ruine, afin qu’il ait le réveil, l’unité et la paix. Nestor: Je ne peux me justifier de ce que l’on dit de moi. C’est Professeur OMBAL DEDI (Allemagne ) Africa Nouvelles : On parle des “ Culte business ? En savez vous quelque chose ? Nestor: Je n’ai aucune idée de cela. BELGIQUE Racisme Zoma la Matumona n’est pas un singe J ohan Vermeersch a cru bon de dire “Monte dans un arbre et mange un régime de bananes” à Zola Matumona. Le Brussels, son club, vient de perdre son sponsor KIA. Malgré les excuses publiques du bouillonnant président sportif, le constructeur automobile sud-coréen ne souhaite pas associer son image à celle d’un club donc le président vit encore sous le complexe hitlérien de l’existence d’une race suprême face à une autre qui serait inférieure. Dans un premier temps, le congolais (RD) de 23 ans a décidé, et c’était un courage remarquable, de rompre son contrat avec le Brussels pour motif grave. Les propos racistes de Vermeesch tenus à l’endroit de son joueur relèvent tout simplement d’une autre époque. Pour notre consultant FIFA joint au téléphone, ‘’le président du club bruxellois a tenu des propos racistes et xénophobes à l’encontre d’un jeune footballeur. C’est une grosse humiliation pour ce jeune devant ses coéquipiers et le staff technique du club’’ a-t-il analysé. ‘’La FIFA, l’UEFA et l’Union belge font des efforts énormes pour éradiquer le racisme dans le milieu du football’’ a précisé notre source. Après moult péripéties, Zola a enfin accepté les excuses du président Vermeersch et a repris son travail. Les propos de Johan Vermeersch avaient été tenus lors d’une séance de dite de responsabilisation des joueurs après la succession de mauvais résultats de ses troupes. Zola avait manqué la conversion d’un penalty lors de la défaite de la 12 contre Charleroi le 27 octobre dernier. La rencontre comptait pour la 11ème journée du championnat belge. Le départ définitif du congolais aurait affaibli un effectif du Brussels déjà déforcé par une série de blessures. Il n’a finalement pas déposé plainte, mais la fédération belge entendra Vermeersch dans un avenir proche. Jamal Ikazban, a apprécié le fait que la raison ait pu triompher entre les deux parties. Agé de 37 ans ce politicien du Parti Socialiste (PS) d’origine marocaine est l’échevin des sports de la commune de Molenbeek, propriétaire du stade Edmond Machtens où évolue le Brussels. Hermann Oswald G’nowa AFRICAINS EN EUROPE DÉCEMBRE 2007 17 SUISSE Prix Félix Moumié Mboua Massok premier lauréat A l’initiative du CODE (Collectif des Organisations Démocratiques et patriotiques des Camerounais de la Diaspora), la cérémonie de remise du Prix Moumié a été organisée à Genève en Suisse le 3 novembre dernier, Mboua Massok est le premier lauréat de cette récompense. L es Camerounais ont été unanimes cette année dans le cadre de la célébration du 47ième anniversaire de l’assassinat de Félix Moumié pour récompenser un compatriote. Le récipiendaire s’est illustré ces années dans la lutte pour l’instauration d’un véritable Etat de droit au Cameroun. Préalablement prévue au Palais des Nations à Genève, la cérémonie de remise du prix Moumié, a finalement eu lieu au Ramada Park Hôtel, ‘‘ le temps de déjouer les pronostics des services secrets camerounais qui ont envahi la ville de Genève ces derniers temps’’, a affirmé Brice Nitcheu, le secrétaire exécutif du Code. Les camerounais et amis du Cameroun venus de plusieurs cantons de Genève, de Belgique, de l’Allemagne, de France, de la Grande Bretagne, des Etats-Unis d’Amérique, de la Guinée Conakry se sont rencontrés afin de donner une coloration spéciale à l’évènement du jour. Cette ambiance de retrouvailles pour les uns et de découverte pour les autres était ternie par l’absence de l’heureux récipiendaire. Camille Parfait Mboua Massok annoncé la veille à la presse locale, n’était toujours pas présent sur le sol genevois. Le récipiendaire du prix, serait parti du Cameroun depuis vendredi dernier par vol SN Brussels et ne serait jamais arrivé à destination. Les autorités aé- roportuaires contactées à l’aéroport international de Genève ont parlé du retard de 1h40 min accusé par l’avion au bord duquel il était supposé voyager depuis Nsimalen à Yaoundé. Une alerte générale publiée par le Code en direction de toutes les institutions internationales a été lancée en vue d’avoir une idée sur son éventuel enlèvement par les services de la polices sécrète camerounaise. Dans sa dépêche, le CODE attirait l’attention du gouvernement camerounais sur ce manquement et comptait procéder « par tous les moyens nécessaires » pour avoir une clarification sur cette situation qui devenait de plus en plus inquiétante. Après avoir subi les tracasseries policières à l’aéroport international de Nsimalen, Mboua Massock est arrivé à Genève par le canal d’une autre compagnie aérienne, le 5 novembre. Son prix lui a été décerné devant la centaine de voyageurs présents dans le Hall de l’aéroport. Les membres du Code présents à Genève ont affirmé leur satisfaction quant à la présence de l’heureux récipiendaire qui était devenue imprévisible suite aux multiples tracasseries policières que ce dernier a connues à l’aé- ROME Tous pour un ! Les immigrés de la commune de Pomezia à la une. Dimanche 11 novembre, a eu lieu, à Torvaianica, la manifestation «Tutti per Uno» qui a réuni les communautés étrangères de la commune de Pomezia. L’initiative, qui était à sa première édition, a récolté l’adhésion massive et enthousiaste des communautés des immigrés de la commune de Pomezia, qui n’ont pas manqué d’exprimer à l’administration municipale, représentée par la Dott.ssa Anna Mirarchi (Assesseur aux Politiques sociales, Chances Egales, Politiques juvéniles et Famille) et le Conseiller Gatti, leur souhait que l’initiative soit suivie par de nombreuses autres, rapprochées et assidues. L a communauté africaine était représentée par les frères sénégalais Madou Tall, Ousseynou et Lahat Mar, et Ousmane qui, au cours du débat avec les représentants de l’administration, a posé le problème très senti par les habitants du littoral romain, celui du transport: retard des bus, courses grillées et le fait que les dimanches et les jours fériés, certaines localités comme par exemple Campo Ascolano ne sont pas desservies par aucune course, durant toute la journée. Une question qui a eu la promesse d’être portée et soutenue, où de droit, par les deux administrateurs présents. Durant le débat, qui a poursuivi dans une discussion et une confrontation riches et constructives, la Dott.ssa Anna Mirarchi a anticipé la prochaine création d’une «Consulta Stranieri» (Conseil des Etrangers) auprès de la Commune. La Consulta Stranieri permettra «un dialogue direct entre les immigrés et l’administration et aussi l’opportunité de rencontres plus fréquentes pour élaborer les solutions les plus adéquates aux problèmes que vivent ces derniers», a-t-elle dit. La manifestation s’est déroulée dans une atmosphère de joie, communion et participation solidaire entre les diverses communautés étrangères, qui n’ont pas seulement discuté des exigences liées à leur séjour en Italie mais ont aussi partagé un buffet gastronomique international qui a réuni les spécialités culinaires du Sénégal (tiéboudienne et couscous), Egypte, Palestine, Roumanie, Moldave, Albanie, Sud Amérique, Ecosse, Italie. La musique n’a bien sûr pas manqué, avec la colonne sonore de la fête qui a traversé tous les continents, sous la régie très appréciée de Francesco Recupero. Tout le monde a dansé, sautant d’un rythme à l’autre, dans des chorégraphies sans frontières. C’était vraiment beau de voir par exemple les Africains danser les chansons roumaines et, en retour, les autres, sud-américains et européens, faire des jeux de rein hasardés sur les rythmes des hits «1er Gaou» des ivoiriens Magic roport international de Nsimalen à Yaoundé au Cameroun. Mboua Massok a exprimé l’espoir que le prix « PRIX MOUMIE ne doit et ne peut être que rassembleur ». Il a également remercié le Collectif des Organisations Démocratiques et Patriotiques des Camerounais de la Diaspora (Code), initiateurs de ce prix, d’avoir « écrit une page de l’histoire du Cameroun ». Un dénouement plus que heureux. Hermann Oswald G’nowa «Tutti per Uno» est promue par Onlus “La Casa dell’Albero” (Maison de l’Arbre) dont vient de l’idée d’un «tronc solide qui arrive à développer, à travers ses nombreuses branches, une vision caléidoscopique de la connaissance qui peut croitre dans la coopération». “La Casa dell’Albero” offre plusieurs services et espaces: soutien aux devoirs scolaires, ludotèque, soirées des parents et enfants, Internet point, jeux et tournois, groupes d’intéret (musique, danse, théatre...), marché du troc, rencontres à la découverte de la gastronomie d’un pays choisi à rotation. System ou du «mbalax» du sénégalais Youssou Ndour. N. F. Seck & Milton Kwami 18 DÉCEMBRE 2007 AFRICAINS EN EUROPE COMMUNAUTE IVOIRIENNE Urbain DAHE Président de l’Association des Ivoiriens de Rome et Lazio (A.I.R.L.) Urbain DAHE est le nouveau Président de l’Association des Ivoiriens de Rome et Lazio (A.I.R.L.). Né à Duékoué, ville de l’Ouest de la Cote d’Ivoire, la Région des Montagnes, il est marié avec Lidehi Tina Sabine et est père de 4 enfants. Diplomé à l’Ecole des Sciences Touristiques et de l’Instituyt dìArchéologie de Rome, il travaille actuellement aux Musées du Vatican. Fraichement arrivé à la guide de la dispora iovoirienne dans le Lazio, Afri-Nous l’a rencontré pour lui donner l’occasion de donner le pouls de l’A. I.R.L., au vu notamment du vent d’optimisme qui a soufflé sur le pays après les Accords de paix de Ouaga. Afri-Nous: Depuis quand es-tu Président de l’A.I.R.L.? Urbain DAHE: Je suis président depuis le 6 mai 2007 à 18h 30. J’ai été intronisé officiellement le 9 juin 2007 devant le Premier Secrétaire chargé des Affaires Consulaires de l’Ambassade, Mme Lokpo Obrou, qui représentait Son Excellence Mr. l’Ambassadeur Zady Richard. Afri-Nous: Peux-tu faire un historique de l’A.I.R.L.? Urbain DAHE: L’A.I.R.L. naît dans les années 80, originairement comme Association des Etudiants à Rome et Lazio. C’est 10 ans plus tard , vers les années 90, qu’elle a ouvert les portes à tous pour devenir Association de tous les Ivoiriens, étudiants comme travailleurs. Afri-Nous: Quelles sont grandes lignes du programme du nouveau Comité Directeur de l’A.I.R.L,? Urbain DAHE: Les grandes lignes du nouvel Exécutif que j’ai l’honneur et le plaisir de diriger, sont axées sur 5 points essentiels qui sont: le service d’orientation, le service social, le service culturel, sports et loisirs, le service économique, le service éducation et formation. Afri-Nous: Quels sont les rapports de l’A.I.R.L. avec l’Ambassade? Urbain DAHE: Je me réjouis de pouvoir affirmer pleinement que les rapports de l’A.I.R.L. avec l’Ambassade sont des plus excellents. Et cela ne pouvait être autrement car S.E. M. Zady Richard, ayant une très bonne expérience de la vie des Ivoiriens et Africains en général en Italie, je crois que, nous les Ivoiriens, sommes très chanceux de l’avoir comme interlocuteur représentant notre pays, surtout que son expérience sur le champ lui permet sûrement d’anticiper même les solutions aux situations relatives à une vie plus sereine de l’immigré ivoirien en Italie. Preuve en est la teneur des discours édifiants qu’il ne manque pas de tenir à la diaspora ivoirienne, à chaque occasion. Je profite d’ailleurs de cette présente interview pour remercier, au nom de tous les Ivoiriens, S.E. Mr Zady Richard pour l’apport moral, outre que financier et organisationnel, qu’il nous a largement apporté, à l’occasion des célébrations du 47ème anniversaire de l’Indépendance de notre pays. D’abord en ouvrant à tous les Ivoiriens les portes de la célébration à l’Ambassade, le 7 août et ensuite, parrainant personnellement (ensemble avec S.E. M. Benjamin Konan, notre Ambassadeur auprès du Saint Siège et Mgr Marie Daniel Dadiet, Archevêque de Korhogo), la successive fête organisée par l’A.I.R.L. à Villa Piccolomini, le 11 août. Mes remerciements vont aussi à l’encontre du Comité de Travail, mis en place par S.E. l’Ambassadeur Zady au sein de l’Ambassade, en l’occurrence, Mr. Ouattara, Mme Lokpo Obrou, Mr Atta, qui travaille dans une harmonie parfaite avec l’A.I.R.L. Afri-Nous: Quels sont les rapports de l’A.I.R.L. avec les autres Ivoiriens en Italie, au pays et ailleurs? Urbain DAHE: Je dois dire que les rapports avec les autres Ivoiriens commencent à aller. Vous savez, il y eu, au passé, un changement mais l’A.I.R.L. est en train de redonner confiance aux Ivoiriens d’Italie et ailleurs. En tout cas c’est un des engagements de notre Comité Directeur Afri-Nous: Quelles sont les activités réalisées par l’A.I.R.L. et celles imminentes et futures? Urbain DAHE: Du point de vue de l’identité et du droit d’existence de l’A:I.R.L., nous avons fait la légalisation du statut de l’Association de manière à jouir d’une reconnaissance pleine auprès des Autorités et Institutions, aussi bien diplomatiques ivoiriennes qu’italiennes, nationales, régionales, provinciales et communales. Nous avons aussi pris contact et sommes en train de définir un accord pour stipuler d’avantageuses polices d’assurance vie, pour prévenir les cas de décès des Ivoiriens en Italie. Je trouve (et j’en ai eu la preuve par les attestations d’ap- probation que m’ont formulées les frères ivoiriens informés de la question) que c’est une initiative utile qui (espérons jamais), en cas de décès d’un de nos compatriotes, permet d’alléger le poids des funérailles sur la Communauté, d’une part, évitant de courir tapoter les poches des autres frères. D’autre part, la collecte des offres de la communauté pourrait alors permettre un geste plus consistant pour la famille du défunt au pays, vu qu’on serait allégés des frais du rapatriement du corps. On y travaille et la réalisation est pour bientôt. Milton Kwami MARBURG Madame Lisa Andela Femmes africaines et leur rôle dans le développement de l’Afrique tre Association dont vous étés la Présidente depuis 2005? Africa Nouvelles : Madame Lisa Andela, vous organisez le 1er Décembre a Marburg (Allemagne) le premier séminaire sur les femmes africaines et leur rôle dans le développement de l’Afrique dans le cadre de votre association Avenir NEPAD International. D’abord pourrez vous vous présentez? Lisa Andela : Je suis la présidente de l’association Avenir NEPAD Deutschland e.V.qui est effective depuis janvier 2006. Née et ayant grandi en France, Je découvre le Cameroun, mon pays, á l’adolescence oú j’ y obtient mon Baccalauréat. Diplômée en informatique de l’université de Dortmund, et mère de 2 enfants en âge scolaire, je travaille actuellement comme ITProfessional à l’université Ludwig-Maximillians de Munich après avoir travaillé pre´s de 4 ans comme assistante à l’université de Marburg. Ville dans laquelle j’ai été vice-présidente du conseil consultatif des étrangers (Ausländerbeirat). Africa Nouvelles : Quelles sont les objectifs poursuivis par vo- Lisa Andela : Notre association faite partie du réseau Afrique et Nouvelles interdépendances (ANI) Notre but principal est une appropriation citoyenne du NEPAD (New Partnership for Africa’s Development) afin que ce projet politique pensé par des chefs d’Etats puisse être porté par les peuples africains qui en sont les destinataires. C’est à dire que la société civile doit avoir son mot à dire au sujet du développement de l’Afrique les dans le cadre de la mise en oeuvre du NEPAD Notre but secondaire est de faire connaître le NEPAD en Allemagne, qui il est vrai à beaucoup de détracteurs peu convaincu que les africains puissent d’eux même penser à leur développement. Africa Nouvelles : Ce symposium que vous organisez s inscrit dans l optique de promouvoir le role des diplomes africaines ainsi que leur implication dans le developpement de l’Afrique. Vous etes issues d une Universite allemande et connaissez bien l’environnement professionnel Quel conseils donneriez vous a vos soeurs africaines qui entreprennent des etudes en Allemagne? Lisa Andela : Tout d’abord je pense que la langue est un atout majeur et donc de bien la maîtrisez pendant le court de langue. Ensuite de s’ ‘intéresser c’est vrai à leurs études mais surtout de s’engager dans les différents mouvements estudiantins politiques, sociaux et culturels afin d’acquérir des connaissances sur la gestion des ressources humaines et logistiques. Cela nous fait cruellement défaut en Afrique ! Africa Nouvelles : Comment a été la résonance de la Coopération économique dont vous bénéficiez le support? Lisa Andela : La résonance a été bonne. La coopération allemande met beaucoup d’importance sur la thématique gendre. Naturellement le support ne vient pas du jour au lendemain. C’est le résultat d’un travail acharné, nous sommes convaincu de l’importance de la thématique. Les femmes africaines en Allemagne (et en général) sont très peu visibles et hésite à s’engager ! Africa Nouvelles : Un dernier mot pour le symposium et vos activités prochaines.. Lisa Andela : Nous espérons que les africaines qui y participeront en repartirons avec des informations nécessaires sur une implication directe de leur part pour le développement de l’Afrique et surtout qu’une synergie, une plate-forme se créera pour pouvoir échanger les expériences des unes et des autres et surtout travailler ensemble. André Ekama AFRICAINS EN EUROPE DÉCEMBRE 2007 19 LUXEMBOURG La galère des étudiants africains au Luxembourg Des conditions difÞciles Peu nombreux, les étudiants africains de Luxembourg doivent se battre chaque jour contre le climat, le coût trop élevé de la vie et les dures conditions d’études S électionnés après le baccalauréat sur la base d’un test organisé dans leurs pays, ces étudiants ne bénéficient d’aucune bourse de leurs gouvernements et peuvent ne pas en recevoir du Grand Duché du Luxembourg. Se nourrir, de vêtir, se loger, s’instruire et se déplacer constitue pour eux une équation difficile à résoudre D’un montant de 1.425 euros par trimestre, la bourse que certains d’entre eux obtiennent, après une sélection en début d’année, ne leur est pas garantie pour tout le reste de leur cursus. Il leur faut réunir 21 crédits à la fin d’un trimestre pour être sûr de bénéficier d’une autre bourse trimestrielle, ce qui n’est souvent pas évident surtout lorsqu’il s’agit de nouveaux venus. « Nous comprenons que les autorités procèdent ainsi pour encourager l’excellence, mais il faut tout de même tenir compte de la réalité », a déclaré l’un d’eux. Selon ces étudiants, cette allocation ne leur permet pas de couvrir l’essentiel de leurs besoins. Pour se déplacer entre l’université et leurs résidences, les étudiants âgés de moins de 27 ans bénéficient d’une carte de transport qui n’est valable que pour ce trajet. La résidence Lucilinburhuc abrite cinq étudiants africains, dont une femme, qui paient 200 euros de frais d’inscription à l’université. Selon les étudiants, ceux d’entre eux qui n’arrivent pas à payer le loyer sont parfois interdits de composition. « Ce n’est pas juste qu’une université moderne comme celle du Luxembourg mélange les affaires sociales et académiques », a déploré le président de l’Association des étudiants noirs du Luxembourg, le Sénégalais Xavier Menga. “Nous sommes en pleine négociation avec les autorités et ferons tout pour que d’autres moyens de dissuasion soient trouvés sans pénaliser les fautifs sur le plan académique », a-t-il ajouté. Pas de loyer, pas de diplôme A titre d’exemple, les étudiants évoquent le cas d’un de leurs camarades camerounais qui a perdu une année d’études pour n’avoir pas payé ses frais de loyer. A cause de coût des repas au restaurant universitaire, quatre euros le plat, les étudiants africains sont obligés de faire leur cuisine eux-mêmes. Pour faciliter aux étudiants l’accès à Internet, l’université leur offre une connexion sans fil dans les résidences, mais charge à eux de se procurer d’un ordinateur. “Survivre et étudier au Luxembourg n’est pas gagné d’avance”, a déclaré M. Menga. “Un étudiant noir dépense en un an plus que toute une famille africaine en quatre ans. Le coût du loyer correspond au salaire d’un cadre moyen en Afrique”, a ajouté le président de l’Association des étudiants africains du Luxembourg. La vice- présidente de l’Association, une Camerounaise, dénonce, quant à elle, les textes de l’université, affirmant qu’ils ne permettent pas aux étudiants de travailler plus de deux mois par an. « Lorsque qu’un étudiant réussit à obtenir un contrat partiel selon les normes de l’université, il doit obtenir un permis de travailler sinon il va perdre le poste », a-t-elle ajouté. « A la fin des études, aucune opportunité de travailler quelques temps ne vous est offerte si vous n’avez pas une nationalité euro- péenne », a déploré une autre étudiante africaine résidant au campus de Kirchberg. Les étudiants africains de Luxembourg, dont le nombre se chiffrait en 2006 à 132, proviennent de 13 pays. Loin du continent, ces jeunes « ambassadeurs », ont tout mis en œuvre pour créer chacun dans son studio, une « mini-Afrique » et célèbrent ensemble les fêtes nationales de leurs pays. Afrik.com BRUXELLES Interview avec Yvette Ngwèvilo Rékangalt ’’L’Europe veut la libéralisation, l’Afrique a besoin du développement’’ économique (APE) entre notre sous région et la Commission Européenne. Africa Nouvelles : Raconteznous ce que vous vivez comme difficultés pendant ces négociations? Madame Rékangalt est une véritable activiste de la société civile en Afrique centrale. Juriste de formation, elle a participé aux négociations économiques entre sa sous région et l’UE. Elle a eu le mérite de tirer la sonnette d’alarme sur les risques d’un accord conclu dans la précipitation. Africa Nouvelles a rencontré cette femme dynamique à Bruxelles le 29 octobre dernier Africa Nouvelles : Madame Ngwèvilo, qui se cache derrière votre fringante silhouette? Yvette Ngwèvilo Rékangalt, coordinatrice de la plate-forme des acteurs non étatiques d’Afrique Centrale (PANEAC). Juriste de formation, j’ai fondé l’association des femmes juristes de mon pays (le Gabon ndlr). Je suis Présidente de l’Union des ONG au Gabon : plus particulièrement Présidente du mouvement gabonais pour le bien-être familial (MGBF). Africa Nouvelles : Qu’est-ce qui explique votre présence à Bruxelles cet automne ? Madame Ngwèvilo : Nous sommes ici pour une réunion des Etats de la CEMAC plus RDC et Sao Tomé. Cette configuration des pays de l’Afrique Centrale rencontre un partenaire économique qui est l’Union Européenne. C’est pour négocier un cadre de l’accord de partenariat Madame Ngwèvilo : Dès le 15 octobre dernier, plusieurs réunions ont eu lieu ici à Bruxelles. Un constat récurent en découle. Lors différents travaux, nous nous sommes rendus compte que les Etats membres de la CEMAC ne s’accordaient pas sur leurs différences ni au cours des débats, ni lors des réunions en conseil des ministres africains en charge de l’économie. Pire, nous avons deux projets d’accord différents , un premier texte proposé par l’UE et un autre déposé sur la table par l’Afrique Centrale. Vous conviendrez avec moi que chacune des parties ne peut pas signer sur sa proposition. Il faudrait donc qu’on arrive à un texte consensuel, unifié, à un texte de synthèse qui propose un partenariat gagnant - gagnant. Chacun doit donc trouver son compte dans un tel document. Africa Nouvelles : Que propose la société civile que vous représentez suite à cette mésentente? Madame Ngwèvilo : La partie européenne a besoin de la libéralisation des échanges. Les 8 Etats d’Afrique, parties à la négociation, ont besoin du développement. Nous ne pouvons donc libéraliser qu’après avoir obtenu la garantie du renforcement du développement de nos Etats dans la mesure où nous n’avons rien de concret, pour l’instant, à proposer sur le marché européen. Le régime commercial fiable et préférentiel entre les deux partenaires doit en principe être adopté au 31 décembre 2007. Un accord mal négocié risque de détruire la structure économique de la sous région et compromettre son développement. Nous suggérons tout simplement un report de l’échéance de la signature de l’accord. Africa Nouvelles : Quelles sont les mesures de renforcement du développement que vous défendez ? Africa Nouvelles : Concrètement, quelle est la solution de sagesse à votre avis ? Africa Nouvelles : Il y a déjà un passeport CEMAC il nous semble ? Madame Ngwèvilo : L’Afrique Centrale et l’UE doivent demander de commun accord, un report à l’OMC afin de poursuivre sagement les négociations audelà du 31 décembre 2007. C’est ce qu’a fait l’Afrique de l’Ouest. Cette situation évitera d’aboutir à un programme hâtif. Les parties peuvent agir ainsi sans pour autant compromettre leur volonté de parvenir à un accord de partenariat gagnant - gagnant. Madame Ngwèvilo : Exactement ! Mais sachez qu’on n’a plus besoin de passeport dans une perspective d’intégration régionale. On devrait circuler plus librement avec des pièces d’identité. Le passeport s’utilise alors quand on va dans les autres régions et non pas dans la nôtre. Madame Ngwèvilo : Il faut un renforcement des capacités des institutions de la CEMAC d’abord. Ensuite, celui des infrastructures de bases pour nous permettre de produire, de commercer, de rentrer dans l’UE pour y placer les produits africains. Par-dessus tout, un autre préalable s’impose par rapport à d’autres régions. Sur le plan de la circulation des personnes et des biens voire des idées, notre région a le souci de réussir son intégration sous-régionale comme l’Afrique de l’Ouest ou l’Afrique Australe par exemple. Propos recueillis par Hermann Oswald G’nowa 20 DÉCEMBRE 2007 LETTRES DES LECTEURS SENEGAL Consulat d’Espagne à Dakar Humiliation, arnaque et incompétences : Ricardo doit partir A une époque où les peuples ne peuvent plus s’ignorer les uns les autres, où le paupérisme est un scandale de l’humanité et où les avancées technologiques permettent de mettre en valeur les richesses de la planète, il est normal que les problèmes de développement économique et le bien-être social des populations préoccupent les hommes. Quoi de plus normal que les laissés pour compte de la croissance se mettent en mouvement pour s’arracher à leur malheureux destin ? Pour de nombreux africains l’Europe est la solution du problème. Partir devient un impératif, une question de vie ou de mort.. L’Espagne depuis quelques années, est la destination la mieux prisée. Son consulat, à Dakar ne désemplit plus .Les candidats au voyage des pays voisins viennent grossir le nombre des sénégalais . Ils viennent tenter le diable pour un visa de travail, de touriste ou de regroupement familial. Face à ce regain d’intérêt, les autorités consulaires brillent par leur incompétence et leur arrogance. EIles sont en terre conquise, donc impunies. Il se murmure qu’elles sont gagnées aussi par la corruption .En témoigne le nombre de rabatteurs qui tournent autour du consulat. Que cache donc la démagogie du tout puissant Ricardo AÑINO VAZQUEZ, le responsable de la section consulaire ? Sait-il qu’à la base de toutes les grandes tragédies de l’humanité, on trouve les excès d’une aberration mentale ? Dans notre cas, l’immigration, même si les consuls sont les derniers remparts, les bunkers des politiques protectionnistes au secours de Frontex, le doute subsiste quant aux abus de pouvoir, au dédain, et à l’incorrection de ces nouveaux colons, comme Ricardo. Pourquoi tant de mépris, d’ignorance et d’indifférence face aux problèmes humains que posent les tiers-mondistes ? Les lenteurs, les ladreries et l’arrogance des autorités consulaires espagnoles de Dakar sont une insulte faite à nos époux (épouses) et à nos enfants.Ce qui ne devrait pas excuser les errements de nos administrations locales incapables de se faire respecter. L’opinion publique sénégalaise se souviendra que le mardi 4 septembre 2007 ,une voix s’élevait sur les ondes de radio RFM, contre les mauvaises conditions de travail,d’accueil et de traitement au niveau du Consulat espagnole à Dakar.Cette complainte lui a été dictée par une surdose d’injustice contenue depuis plus d’un an et demi et aggravée par le constat de la subordination,la docilité ,la résignation et les frustrations de tout un peuple face à une représentation diplomatique Ces abus ne se voient qu’en Afrique sinon qu’au Sé- négal. La diplomatie actuelle est à sens unique; les nations riches s’imposent et les faibles encaissent. Et c’est là où se pose le problème de responsabilité des aînés, du gouvernement et de la presse face aux problèmes de la jeunesse actuelle. Ce silence coupable, face aux abus de l’Occident. Les liens familiaux ne sont pas que consanguins, ils sont divers. Angelina Jolie, Madonna etc. .sont mères d’enfants de couleur.Jusqu’à nos jours seuls la déclaration des parents et l’établissement d’un papier par les autorités d’un Etat attestaient de ces liens.Ricardo n’a en cure. Veut-il anticiper la mise en marche des tests ADN ? Nous sommes de pauvres corrompus. Le sort de nos relations ,pour plusieurs raisons devrait être questionné. Les inégalités de développement,la diversité de culture,la divergence d’idéologie sont si profondes que la cohabitation n’est pas un fait naturel;elle est imposée et surveillée par la loi. Le Sénégal a-t-il intérêt à imiter les us et coutumes du monde occidental ? Que non ! Et c’est là que les leçons du président Senghor ont leur poids : enracinement et ouverture... Le Président Wade devrait aller au-delà du verbe quand aux tests de ADN du gouvernement français.”Ce n’est pas sérieux”, et après ? Allez regarder du côté du consulat espagnole, M. le Président. Ricardo AÑINO VAZQUEZ, le chef de la section consulaire de l’Ambassade d’Espagne à Dakar doit partir.Ceci doit –être la bataille de tous les immigrés pour que l’autorité qui accepte une demande de regroupement familiale ne se contredise plus. C’est ridicule. Une erreur, une virgule ou un accent apparaissant sur une copie littérale sont bien des motifs suffisants pour douter de la véracité d’un document, mais ce qui est intolérable, c’est que au bout de toutes les requêtes, après des mois voire des années, Ricardo aura le dernier mot sans lire les justificatifs demandés et apportés. La renaissance nazie n’est pas à localiser seulement dans la patrie de Hitler, le nazisme menace le monde et l’Espagne avec. Ces autorités devraient savoir que tant que l’injustice devient fondement et raison, et “ tant qu’il y aura de l’injustice les hommes prendront toujours les armes “ Aujourd’hui les nations modernes bâtissent leur gloire et leur puissance sur le refus de la dignité de l’homme; la première voie de la dignité c’est le refus de l’injustice, c’est -à -dire le refus de l’inégalité des conditions d’existence entre les hommes, en un mot, l’acceptation et la recherche du développement du monde. SPITOU MENDY, Migrant sénégalais et responsable syndical au SAT (Syndicat Andalou des Travailleurs) [email protected] ITALIE Fonds de solidarité National Les sénégalais d’Italie répondent à l’appel du chef de Abdoulaye Wade: Un Fonds de solidarité nationale a été mis en place Le Président Abdoulaye Wade En réponse à l’Appel du Président de la République Maître Abdoulaye Wade dont a fait largement le Ministre des sénégalais de l’extérieur Madame Aminata Lo Dieng pour une participation au fonds de solidarité nationale, un comité d’initiative de patriotes sénégalais vivant en Italie a été mis sur pied C e comité sera chargé de récolter des fonds destinés aux populations déshéritées dans un cadre de partage et de respect mutuel. Conscients de leurs responsabilités, les sénégalais de l’extérieur ne seront pas en marge de cette dynamique, cet élan de solidarité dont l’objectif est d’atténuer les contrecoups de la cherté de la vie due essentiellement à la flambée des prix du Pétrole qui découle d’une crise énergétique mondiale. Le Comité s’engage avec l’appui des autorités diplomatiques et consulaires en Italie, à accompagner tout le processus pour la recherche d’opportunités de coopération pouvant aider notre pays et pour la sensibilisation des sénégalais de l’extérieur sur les conséquences dans notre économie, de cette hausse vertigineuse des prix de l’Energie. Pour une participation active, une caravane de volontaires sillonnera les grandes villes d’Italie pour une forte mobilisation de tous les compatriotes et amis du Sénégal. Le comité félicite le Président Abdoulaye Wade pour son courage politique, son patriotisme, ses vertus de solidarité et de générosité et lui renouvelle sa confiance et son soutien indéfectible. Le coordinateur: NANGO SECK Tel:0039.3389825606. 0039.3203381745. Bureau: tel/fax: 0039.030.2403105..via V.Foppa n°3 .Brescia. Italie Le coordinateur Nango Seck LETTRES DES LECTEURS DÉCEMBRE 2007 21 CALAISIS Association Salam Appel à la solidarité français a ordonné la fermeture du centre d’accueil de la Croix Rouge de Sangatte, le 5 novembre 2002. A la rue même en plein hiver, ils vivent et dorment dans des dunes, des hangars, à l’abri d’anciens bunkers, et ne survivent que grâce au soutien de citoyens et de certaines associations dont l’association SALAM, Soutenons Aidons Luttons Agissons pour les Migrants et les pays en difficulté. Elle a pour objectif d’apporter une aide humanitaire aux migrants (soins, hygiène, nourriture, vêtement etc), de combattre toutes les formes de racismes et de discrimination, mais également d’informer et sensibiliser l’opinion sur la situation des mi- U ne délégation belge s’est rendue au mois de novembre dernier à Calais pour une rencontre de solidarité avec les migrants et l’association « Salam ». Cette visite prolonge l’élan de solidarité entamé lors d’une première rencontre en janvier 2007 à l’initiative de l’association « Christelijke Werker » de Gand. Elle veut encourager la grants de Calaisis. Pour preuve des bénévoles se rassemblent pour organiser des distributions de nourriture et de vêtements mais aussi pour protéger les personnes migrantes des attaques odieuses de la police. Celle-ci mène une véritable « chasse aux illégaux » et rase leurs camps de survie (exemple de Loon-Plage), mais attaque également les citoyens auteur de cette solidarité humanitaire (2 bénévoles de SALAM poursuivis pour des faits supposés de diffamation envers la police). L’association Salam participe entre autres au collectif carrefour des solidarités de Dunkerque mais aussi à unir les forces contre l’immigration jetable. Puisque les migrants sont bel et bien présents sur les côtes françaises, et que l’Etat réprime au lieu de résoudre, c’est à nous d’agir et à manifester notre solidarité envers eux et leurs soutiens ! Vous pouvez déposer les récoltes à la maison médicale du 106, rue des Pâquerettes, 1030 Bxl , ou nous contactez au 0473/62.87.33 ou 0474/92.35.62 Association Salam Maison Pour Tous 81 BD Jacquard 62100 Calais lutte quotidienne de tous ces migrants, certes en situation irrégulière mais avant tout en recherche d’une terre où vivre simplement mieux. Des centaines de migrants se réfugient chaque année dans le Calaisis en attente de trouver un moyen pour atteindre l’Angleterre. Leurs circonstances de vie sont extrêmement difficiles depuis que le gouvernement ALLEMAGNE Cameroun mon père, Poéme d’André Ekama l e peuple te regarde et voudrait que tu parles sur son sort, le peuple veut que tu marches non sur tes contours triangulaires mais que tu regardes tout droit devant et que tu comprennes que sans ce peuple, ta survie est éphémère. que je ne tombe pas trop dans le goût d’un miracle qui proviendrait de ta volonté. Comprends enfin cher Cameroun qu’en me berçant bien, je resterais à tes côtés. Cameroun si exigeant que je suis, je voudrais que tu sois cette âme de sagesse et que tu ne laisses point à ton regard des visages tous ridés par la détresse. Mais que tu raffermis ce peuple qui t’a choisi des bonnes choses. N’as tu pas honte de me voir dans d’autres cieux? N’as tu pas honte de me voir végéter dans des côtes pour me distancer de la rive qui nous ressemble? O mon père Cameroun, je sais que tu es plus père que mère. Si tu étais mère, j’aurais bu de ton sein sans trop me plaindre et apaiser la soif de mes pensées. Mon grand Cameroun à la posture unique dans ce monde de courbatures, laisses moi te ressembler dans ton genre de beauté de forme. Sans rêves il n’ y a pas vie mais Avec toi je vais puiser le grain Cameroun parfois je t’identifie a un individu. Je me demande si tu opères dans la logique de mes pensées ou plutôt tu en as une autre que je ne maîtrise point. pour redonner du pain à tous ceux qui nous entourent. M’acceptes tu ainsi sous ton toit? Cameroun, tu m’as donné l’expression mais donne qui me manquait. Si tu me laisses donc te dire ce que j’attends de toi, acceptes moi comme je suis: cet oiseau qui vole plus bas et revoit tes contours, du Nord au Sud. Cameroun avec toi je changerai et ferai de nous deux cette perle debout au regard du soleil. Ekama Soss’a Afrika Kulturinstitut Mannheim C/O Herr Andre Ekama Psf 100922 -68009 Mannheim www.africa-culture.org Email: [email protected] 22 DÉCEMBRE 2007 SPORT SPECIALE CAN 2008 Joe Diop, ex DTN, sur la participation du Sénégal à la prochaine Can 2008 «Pourquoi les autres et pas nous ? » Joe Diop soutient mordicus que le bloc équipe peut valoir de bons résultats à l’équipe nationale. C’est à quoi doit s’atteler le staff technique, pense l’ancien Directeur technique nationale, pour mener à bon port le Sénégal à la prochaine Can 2008 prévue au Ghana. Interrogé lors du match amical, Sénégal -Mali en France, le technicien du faootball donne les chances de l’équipe nationale du Sénégal. Africa Nouvelles : Quelles sont les forces et faiblesses des lions durant les éliminatoires de la coupe d’Afrique des nations ? M Diop : Je n’ai pas suivi tous les matches de l’équipe nationale durant les éliminatoires à cause de certaines contraintes. Mais j’ai noté que l’équipe contre le Burkina Faso, lors de sa dernière sortie à Dakar, a connu, quand même, des moments assez difficiles. Surtout en première mitemps, cela est dû à la charge de l’âge. Je pense qu’il y a des faiblesses, surtout des retards au niveau des replacements et cela au moment de l’exécution des balles arrêtées. Si le Sénégal joue un match d’enjeu, on trouve toujours une absence de bloc au sein de l’équipe. Je pense qu’en deuxième mi-temps l’équipe s’est ressaisie, il y avait en elle toutes les capacités qui tournaient autour de la vitesse et de la prise d’initiative. Le jeu était devenu plus collectif avec des joueurs qui ont révélé une certaine personnalité. petit Fréderic Mendy et Malikou Diakhaté. Africa Nouvelles : Quels sont les secteurs et les joueurs qui ont donné satisfactions durant le parcours des Lions? M Diop : Développer la fidélité au principe, je m’explique, il faudrait dorénavant que nous soyons capables pendant 90 minutes d’avoir le bloc équipe … Je fais confiance au staff technique. M Diop : Je disais qu’en deuxième mi-temps on avait retrouvé un bloc équipe. Lequel bloc équipe est une nécessité aussi bien dans le rapprochement des lignes, son resserrement dans le mouvement offensif comme dans le mouvement de récupération du ballon. C’est ce bloc d’équipe, cadre référentiel, qui a permis au Sénégal de gagner sur le score de cinq buts à un. Pour parler des joueurs qui ont donné satisfaction, je peux citer El Hadji DIOUF, Ousmane Ndoye, le Africa Nouvelles : Qu’est ce qu’il y a vraiment à améliorer? Africa Nouvelles : Comment les lions doivent – ils se préparer ? M Diop : Je ne saurais le dire. Le mieux serait d’allé demander cette question au staff technique national. Mais il faut toujours la question de savoir qu’est qu’une coupe d’Afrique des nations ? C’est une compétition africaine qui va se dérouler à Accra. Nous sommes un grand pays de foot- Equipe nationale du Sénégal ball, l’optimisme doit être de mise pour ce grand rendez vous footballistique. Le staff technique doit en savoir un petit peu sur quelle base cette Can devrait être gagnée. Africa Nouvelles : Les chances du Sénégal au Ghana ? M Diop : Rire ! Nous existons pour mourir, nous irons à Accra pour rehausser le drapeau na- tional du Sénégal. Je pense que notre football à une histoire très récente, il suffit seulement de se remettre au travail et d’être optimiste. On doit mettre le prix de cet optimisme sur la table, ce qui devrait normalement nous permettre d’aller plus loin. Pourquoi les autres et pas nous ? Ibrahima Ndiongue Gazou ( France) Réactions Aprés le match amical, Sénégal-Mali, qui s’est terminé par la victoire des Sénègalais ( 3 buts à 2) joué à Roissy en france en vu de la CAN 2008, Nous avons prie quelques réactions des joueurs et techniciens des deux équipes sur les préparations de la Coupe d’Afrique des Nations qui doit se dérouler au Ghana au mois de janvier prochain. Equipe nationale du Mali Tony Sylva gardien du Sénégal «On veut la gagner pour le peuple sénégalais» «Je suis venu pour concurrencer car je n’ai plus rien à prouver. On a fait un match très bien. Le coach a essayé Coundoul. Dans un autre match, il essayera Issa Ndoye. Il a Cheikh Tidiane Ndiaye aussi. Je crois que c’est ça l’intérêt des matchs amicaux. L’équipe progresse et il appartient au staff de prendre les meilleurs. On a notre chance à jouer dans cette prochaine CAN. On veut la gagner pour le peuple sénégalais et je pense que ces jeunes sont conscients de cela et ils sont en équipe nationale pour relever le défi. Il y a aussi des anciens comme Henry, Bouba et les autres. Nous allons tout faire pour les encadrer. Tant que j’aurai les capacités, je serai présent. Si on fait appel à moi, je serais à la disposition de l’équi- pe». Mandiaty Fall, Staff «On n’a pas grand-chose à les reprocher» «On a fait une préparation et il faut donner la chance à chacun pour mieux voir tout le monde. Donc, on a fait joué Tony Sylva 45 minutes, et Coundoul les 45 autres minutes. Dans l’ensemble du match, on n’a pas grand-chose à les reprocher. Au prochain match, on aura l’occasion de voir Issa Ndoye. Cheikh Tidiane Ndiaye, on le connaît déjà, c’est pourquoi, on l’a laissé à la disposition de son club. Après les matchs contre le Maroc et la Tunisie, on va voir les gardiens qui vont accompagner Tony Sylva à la CAN» Jules François Bocandé «Il faut qu’ils mettent le sérieux dans le jeu» «On a fait une bonne première période, mais en seconde, les gosses ont peu lâché. De là, ils ont permis aux Maliens de revenir. Donc, il faut qu’ils mettent le sérieux dans le jeu, plus de rigueur au niveau du milieu et de la concentration. C’est le plus important. C’est genre de match nous permet de rectifier et de corriger nos joueurs pour les prochains matchs à venir». Seydou Keïta, joueur Malien «On a encore le temps de se corriger» bien la suite. On va beaucoup travailler pour arriver à la CAN avec de bonnes dispositions. C’est vrai qu’on n’a pas beaucoup de temps, mais on fera le maximum pour être au top». Henry Camara, «Je suis prêt à relever le défi de la CAN» «Je suis prêt à jouer la CAN, on disait que je suis blessé ou autres choses, mais je suis en forme et je suis prêt à relever le défi de la CAN pour ne pas décevoir les Sénégalais. Concernant les autres, c’est normalement qu’ils ne jouent pas, parce qu’ils sont blessés. En ce qui me concerne, je suis prêt et motivé, avec l’expérience que j’ai, à faire ma meilleure CAN et se donner à fond pour faire plaisir aux Sénégalais». Pape Bouba Diop «Je veux faire mieux qu’en 2002» «Pas de déception. C’est juste un match amical pour se préparer au mieux afin de rentrer dans la compétition. On a encore le temps de se corriger et de bien rentrer dans la compétition. Pour la CAN, nous avons notre chance comme tous les autres pays. On ne va pas baisser la tête, il faut bien se préparer et on verra «Je suis en forme. Le fait de voir Bayal Sall faire de bons matchs ne me dérange pas du tout, car c’est pour le bien de l’équipe. Ce sont des jeunes joueurs qui arrivent et nous les encadrons au mieux pour qu’ils puissent prouver et faire ce qu’on a fait, voire même plus. Mais personnellement, je suis en forme et prêt à relever les défis. Donc, je suis à la disposition du coach pour accomplir les taches qui me sont confiées. Je veux faire mieux qu’en 2002». Bayal Sall «J’ai débuté timidement, mais je gagne en maturité» «Le résultat était attendu, car on est en pleine préparation de la CAN. Il nous reste à peine deux mois et la victoire est quelque chose de réconfortant pour le moral. Dieu nous a donné la victoire et c’est bien pour l’équipe. On a pris le match très au sérieux, et c’est ce qu’on voulait avant le coup d’envoi. On était vraiment engagé, ce qui s’est senti sur le résultat final. Le coach nous a motivé et gonflé à bloc. Les joueurs ont fait ce qu’il fallait. Ensuite, le coach a effectué des changements, car tout le monde ne pouvait pas jouer. Il y a certains qui n’ont pas joué, peut être leur tour viendra. En matière de foot, plus que tu joues, plus tu gagnes en confiance et maturité. J’ai débuté timidement, mais je gagne en maturité et je prie Dieu pour que ça aille de l’avant et que j’aborde les matchs sans problème». propos recueillis par Ibrahima Gazou Diongue (Roissy à Paris) DÉCEMBRE 2007 SPORT 23 FOOTBALL CAN de la diaspora à Bruxelles La Guinée remporte la première édition U n partenariat sportif entre la commune bruxelloise de Forest et l’association Sol Africa vient de voir le jour en Belgique. Le 17 novembre dernier, un tournoi de football a matérialisé le démarrage de cette collaboration. ‘’C’était une sorte de mini-CAN (Coupe d’Afrique des Nations)’’ selon les organisateurs. L’association Sol Africa est une association créée par François NGOUMOU il y a quelques semaines. Elle entend promouvoir l’intégration de la communauté africaine via le sport en Europe. Sol Africa veut également promouvoir le modèle des sélections africaines de la diaspora africaine comme c’est notamment le cas avec la Turquie. Selon l’échevin des sports de la commune de Forest Ahmed Ouartassi ‘’Nous avons souhaité soutenir cette initiative car nous voulons donner une chance à tous les enfants, à tous les jeunes, sans discrimination’’. Stéphane Mbia et Eric Matoukou, deux joueurs de la cuvée actuelle des l’ions indomptables sont venus soutenir leurs jeunes frères.Les pays suivants ont été représentés : le Ghana, le Cameroun, la Guinée, le Nigeria et la RDC. Chez les U-15, le trophée final est revenu au Cameroun qui a dominé les jeunes de Forest 3-0. Les compatriotes de Samuel Eto’o étaient conduits par le meilleur joueur du tournoi, Michel Bitoli. Le jeune camerounais de 15 ans est un pur produit du FC Brussels, un club de D1 belge. On y retrouvait aussi Boris Mahop du RFC Evère, une équipe de provincial. Dans la catégorie U-18, le Cameroun a sombré en finale face à la Guinée Conakry 0-5. Une humiliation qui a fait dire au capitaine camerounais Marco Nwalah que ‘’On était des héros jusqu’en demie finale. Nous sommes devenus des zéros au terme de la finale’’. Le jeune Thierry Diela Nana du White Star Wolluwé (D3) a néanmoins tiré son épingle du jeu dans l’entrejeu camerounais. L’ouest africain a bénéficié de l’expérience du portier de l’équipe nationale junior du Bénin. Christian Dagbeto, l’heureux capitaine qui a soulevé la première CAN de la diaspora, sort de l’infirmerie. Une blessure l’a empêché d’être sélectionné pour la deuxième participation du Bénin au tour final de la CAN au Ghana en 2008. L’Echevin des Sports forestois a présidé la cérémonie de remise des lauriers au stade Adrien Bertelson. L’accès au stade était payant. La compagnie aérienne libyenne Afriqiyah était le sponsor officiel du tournoi. Le montant des fonds récoltés lors de l’opération n’a pas été communiqué. L’argent moissonné sera envoyé bila Santos avait été annoncé par les organisateurs. Les ex-vedettes du continent noir n’ont pas été aperçues à Bruxelles. Hermann Oswald G’nowa ANVERS BRUXELLES 2ème journée sportive et culturelle Ransford Addo motivations étaient fondamentalement différentes. La sélection Belge effectuait son premier match d’après Mendoza afin de se préparer au prochain championnat d’Europe des nations qui se déroulera chez elle en avril prochain. Quant aux Congolais, ils poursuivent la (re)construction de la sélection afin de préparer leurs échéances Africaines. C’est, tout simplement, la formation qui en voulait le plus qui l’a emporté ! Belgique (A.B.F.S.) E à Kisangani en RDC. L’action vise à assurer la réinsertion des enfants victimes de guerre. Un match de gala devant opposer les anciennes gloires camerounaises conduits par Roger Milla et les ex-stars congolaises avec Mutu- n début novembre s’est déroulé la 2ème journée sportive et culturelle d’Anvers au sporthal « Kiel ». Principalement organisée par Namnaconcept et l’Association Congolaise de Futsal (A.Co.Fusa.), cette journée était axée sur trois événements. Un tournoi de futsal regroupant les associations de différentes communautés de la ville d’Anvers et remporté par la communauté Equatorienne d’Anvers. Des shows et spectacles qui ont enflammé le public. Et enfin, la rencontre internationale de futsal opposant la sélection Belge de l’Association Belge de Football en Salle (A.B.F.S.), ¼ de finaliste aux derniers championnats du monde de futsal, à la sélection Congolaise de l’A.Co.Fusa. Les néophytes auront pu assister à une rencontre digne d’un film à suspens, avec ses surprises, ses convictions, ses rebondissements, ses coups de théâtre et un résultat qui, inversé, n’aurait surpris personne. Et pour cause, après 10 minutes de jeu, Makambu et Bwatshite inscrivent les deux premiers buts Congolais. Cinq minutes plus tard, les Belges recouvrent le retard tant et si bien que les deux formations retournent aux vestiaires sur le score nul de deux buts partout. Dès la reprise, les joueurs belges, plus appliqués, voient leurs efforts récompensés en inscrivant deux buts supplémentaires par l’entremise de Daniel Ofori et Samil Talbi portant ainsi le score à 4 buts à 2. Enfin, tel un boxeur acculé, les Congolais, animés par une volonté plus grande, galvanisés par l’arrêt de pénalty du gardien André Anneet, ont continué à développé leur jeu et inscriront trois nouveaux buts scellant ainsi leur victoire. Quel scénario ! Quelle promotion pour le futsal ! Les spécialistes, quant à eux, auront vu un match très engagé avec deux sélections dont les Sélection: Beaudot Gaetan (Cap), Heremans Yves, Verhanneman Olivier, Talbi Smail, Vermeiren Kurt, Brepoels Timmy, Hoste Mario, Ofori Daniel, Pauls Marco, Touillaux Kevin Coach : Vanhaeren Roger RD Congo (A.Co.Fusa.) Kazanza Marc, Bwatshite Bowa, Amuli Nino, Makambu Ilunga (Cap), Kosia Bembi, Muhindo Mboko, Kumbakisaka Rinaldo, Anneet Andre Coach : Makambu Ilunga - Coach Adjoint : Roose Vincent - Entraineur Gardien : Filippi Sacha Namnaconcept : Tél. : +32-486568801/ www.namnaconcept.be A.Co.Fusa. Association Congolaise de Futsal Tél. : +32-485-382099 – [email protected] l’étoile noire d’Anvers A gé de 24 ans, l’ex-défenseur central de Deinze fait désormais ses classes à l’Antwerp (D2 Belge) depuis cet été. Le poulain de Joyce Warrence a signé pour deux ans jusqu’en juin 2009. Titulaire incontesté, il a joué son 60ème match dans le football belge le 30 septembre dernier. CV Addo Ransford Nom : Addo Prénom : Ransford Nationalité : Ghana Date de Naissance : 21 jullet 1983 (24 ans) Poids : 79 kg Taille : 1,82 m Poste: défenseur central, gau- cher Club actuel : Royal Antwerp Football Club fondé en 1880, D2 Belgique Clubs précédents : 2006-2007 : Deinze KMSK, D2 Belgique 2005-2006 : Sporting West Ingelmunster Harelbeke, Provincial Belgique 2004-2005 : FC Bruges, D1 Belgique Avant : Girondins de Bordeaux, D1 France H.O.G’nowa Western Union vous souhaite une joyeuse fête de Tabaski ! Transfert d'argent rapide et sûr dans le monde entier. © 2007 WESTERN UNION HOLDINGS, INC. All rights reserved. UN MOMENT DE JOIE À PARTAGER