Programme de salle - Opéra de Saint

Transcription

Programme de salle - Opéra de Saint
ALEXANDRE THARAUD
AND FRIENDS !
Classique,
jazz, blues...
Alexandre Tharaud est artiste en résidence à l’Opéra Théâtre
de Saint-étienne.
établissement de la Ville de Saint-étienne, l’Opéra Théâtre bénéficie du soutien
du Ministère de la Culture et de la Communication ( Direction Régionale des Affaires
Culturelles ), du Conseil régional Rhône-Alpes et du Conseil général de la Loire
L’Opéra Théâtre remercie l’ensemble de ses partenaires pour leur confiance et leur fidélité
à l’opéra théâtre
Opéra - Biennale Massenet
Cendrillon
JULES MASSENET
Une partition rarement jouée et
pourtant ! En 1899, Massenet a
composé pour l’inauguration de la
salle Favart de l’Opéra Comique, une
Cendrillon des plus abouties et des
plus riches où s’unissent l’inspiration
mélodique et un usage virtuose des
styles et des couleurs de l’époque.
Grand Théâtre Massenet
Dimanche 21 oct. : 15h
Mardi 23 oct. : 20h
Jeudi 25 oct. : 20h
Tarifs : de 10 € à 52 € (et tarifs réduits)
Théâtre
Opéra - Version de Concert
Biennale Massenet
Le Mage
JULES MASSENET
Événement de la Biennale Massenet !
L’Opéra Théâtre ressuscite l’un des
derniers grands titres lyriques du
compositeur injustement tombé dans
l’oubli.
Grand Théâtre Massenet
Vendredi 9 nov. : 20h
Dimanche 11 nov. : 15h
Tarifs : de 10 € à 52 € (et tarifs réduits)
11e édition
COLLABORATION
RONALD HARWOOD
Sur les planches, la rencontre et l’amitié
de deux géants, au sommet de leur
gloire. Du théâtre de divertissement à
l’humanité bouleversante servi par un
plateau artistique remarquable !
Du 20 octobre
au 7 décembre
Avec Michel Aumont et Didier Sandre
Grand Théâtre Massenet
Samedi 27 oct. : 20h
Tarifs : de 10 € à 37 € (et tarifs réduits)
Retrouvez tout au long de la saison les détails des spectacles (distributions, vidéos...)
sur www.operatheatredesaintetienne.fr
1
octobre
En préparation
11e Biennale Massenet
du 20 octobre au 7 décembre
650
C’est le nombre de nouvelles
familles abonnées à l’Opéra
Théâtre de Saint-étienne.
En faites-vous partie ?
Brèves
Bienvenue à Stéphane
Bégou, nouveau directeur
administratif et financier de l’Opéra
Théâtre de Saint-Étienne.
Bonnes retraites à Chantal Faugier
et Michèle Fallu, habilleuses à
l’Opéra Théâtre.
© DR
2
En cette année de commémoration de la mort
du célèbre compositeur stéphanois, l’Opéra Théâtre
a souhaité, fidèle à sa tradition, contribuer à faire
redécouvrir ses œuvres, à travers notamment la
recréation d’un opéra Le Mage, mais aussi d’autres
soirées d’opéra, de récitals, une exposition, un
colloque international... Retrouvez toute la
programmation de ce festival, ainsi
que les concerts du “off” sur le
site internet de l’Opéra.
Théâtre Jeune Public
Ouasmok ?
Représentation en langue des
signes française le 17 octobre à
15h à l’Opéra Théâtre
ALEXANDRE THARAUD
AND FRIENDS !
3
Mise en scène Nicolas Vial
Collaboration à la mise en scène Judith Le Blanc
Création Lumières Stéphane Deschamps
Piano Alexandre Tharaud
Comédien Gilles Privat
Chant Jean Delescluse
Chant Élise Caron
Banjo, percussions David Chevallier
Ière Partie : Récital pour piano seul
***
IIème Partie : « Concert Salade »
Grand Théâtre Massenet
Mercredi 10 octobre 20h
Durée 1h40 entracte compris
Coproduction CLB Management / Cité de la Musique, Paris
Ière Partie : Récital pour piano seul
Walter Donaldson Yes sir, that’s my baby Jean Wiener Haarlem
Nacio Herb Brown Doll Dance
Erik Satie Je te veux
Clément Doucet Hungaria (sur des thèmes de Franz Liszt)
George Gershwin Do it again
Moe Jaffe & Nat Bonx Collegiate
Jean Wiener Georgian’s blues
Darius Milhaud Tango des Fratellini (Le Bœuf sur le Toit)
Maurice Ravel Five o’clock (arr. Roger Branga)
Jean Wiener Clement’s charleston
George Gershwin The Man I love
Clément Doucet Chopinata (sur des thèmes de Frédéric Chopin)
4
IIème Partie : « Concert Salade »
Francis Poulenc Cocardes
Darius Milhaud Caramel mou
Jean Wiener Trois Blues chantés
George Gershwin The Man I love
Chansons du répertoire d’Yvonne Georges, de Dranem
et de Maurice Chevalier, lettres et textes de Jean Cocteau,
articles de journaux, textes de Jean Wiener et Darius Milhaud.
Alexandre tharaud le bŒuf sur le toit
Après le déménagement du café « Gaya » au 28 de la rue Boissy d’Anglas
entre 1922 et 1927, son propriétaire baptisa le nouveau lieu du titre d’une
chanson rapportée du Brésil par le compositeur Darius Milhaud, qui
allait devenir le célèbre ballet que l’on connaît Le Bœuf sur le Toit, sur une
idée de Jean Cocteau. Cet établissement devint une figure emblématique
du cabaret, un lieu d’animation prisé du Paris des Années Folles. On y
trouvait les artistes et les personnalités les plus en vue du moment dans
un joyeux mélange de genres : Paul Claudel, Maurice Chevalier, Picasso,
Man Ray et le Maréchal Lyautey s’y côtoyaient au rythme du jazz, arrivé
fraîchement d’Amérique. Le génial Jean Wiener était au piano, bientôt
rejoint par Clément Doucet.
Le spectacle de ce soir se veut être un témoignage de l’effervescence du
Paris des Années Folles, à travers le prisme du Bœuf sur le Toit. Il s’agit
moins de tenter une re-création fictive de ce lieu mythique que d’en faire
revivre l’esprit en créant notre propre cabaret, notre “bouillon de bœuf” :
un music-hall au caractère nettement improvisé pour rendre hommage à
l’expression “faire le bœuf”, dérivée du nom cité plus haut, dans un style
absurde digne du surréalisme le plus éloquent.
Le déroulé du concert suivra un peu l’“esprit salade” que Jean Wiener créera
plus tard et relatera, sans ordre de préférence particulier, l’époque avec
ses découvertes, ses aventures, ses préoccupations : l’essor du cinéma,
la psychanalyse, la prolifération automobile, le féminisme, la physique
quantique, les sports d’hiver, la culture américaine, les mots croisés… Et si d’aucuns voulaient tenter d’accommoder le “bouillon de bœuf” en
“salade”, ils pourront entendre des chansons d’Yvonne Georges (J’ai pas
su y faire…), Jazz band partout d’Alibert, Caramel mou de Darius Milhaud,
Cocardes de Francis Poulenc, et bien d’autres morceaux de choix (sans
mauvais jeu de mot) de Mistinguett, Maurice Chevalier et, bien sûr, de jazz. Sans oublier quelques pièces de littérature de Maurice Sachs, Léon-Paul
Fargue, des aphorismes de Satie et de Cocteau, des encarts publicitaires,
articles de journaux… Quelles meilleures voix que celles de tous ces artistes
pour évoquer une époque libre, épicurienne et résolument moderne !
5
Nicolas Vial Mise en scène
6
Nicolas Vial a mis en scène des spectacles alliant
jeu, scénarisation et chant et a été collaborateur
artistique de Benjamin Lazar sur le spectacle
La,La,La Opéra en chansons et l’opéra Cachafaz
(Copi, Oscar Strasnoy) donné à l’Opéra Théâtre de
Saint-étienne en 2011.
Également comédien, il aime se confronter
à différents styles, allant du théâtre baroque au contemporain, ou à
l’improvisation comme avec Ô Carmen, spectacle interprété par Olivier
Martin-Salvan qu’il a co-écrit et mis en scène avec sa propre compagnie
(L’Incroyable Compagnie).
Il a joué dans de nombreux spectacles, et récemment : Pyrame et Thisbé de
Théophile de Viau, mis en scène par Benjamin Lazar, Partage de midi, mis
en scène par Jean-Christophe Blondel, Le Bourgeois Gentilhomme, mis en
scène par Benjamin Lazar...
Sa formation principale d’acteur s’est faite durant 3 ans (1997-2000) à
l’école Claude Mathieu.
Alexandre Tharaud Piano
Alexandre Tharaud a renoué avec le monde baroque
pour ses deux plus récents enregistrements parus
chez Virgin Classics ; d’abord, les Sonates de
Scarlatti, immense succès critique et commercial,
et les Concertos pour clavier de Bach joués avec un
de ses ensembles fétiches, basé au Québec, Les
Violons du Roy, avec lequel il a effectué une tournée
européenne remarquée en novembre 2011.
Il enregistre pour harmonia mundi Rameau, Couperin, Bach, Ravel, Chopin
(Intégrale des Valses, Vingt-Quatre Préludes) et Satie.
Invité en récital dans les plus grandes salles internationales en Europe,
au Japon, en Amérique du Sud et du Nord, il se produit aussi dans les
meilleurs festivals dont les célèbres BBC PROMS à Londres. Il est le soliste
des grands orchestres français et étrangers.
Dédicataire de nombreuses œuvres, il a créé le cycle Outre-Mémoire de
Thierry Pécou ainsi que son concerto, L’Oiseau Innumérable, et donnera
en première mondiale, dans le cadre du Festival d’Automne en décembre
2012, le Concerto pour piano de Gérard Pesson avec la Tonhalle de Zürich
et le hr-Sinfonieorchester de Frankfurt. Après les Hommages à Rameau,
faisant alterner les mouvements de la Suite en La du compositeur baroque
avec les hommages de compositeurs vivants et Hommage à Couperin
sur le même principe, Alexandre a imaginé PianoSong, un programme
s’inspirant de la musique populaire qu’il aime tant.
Depuis la rentrée de la saison 2011-2012, Alexandre Tharaud est “Artiste
Résident” de la Maison de la Culture de Grenoble (MC2) et de l’Opéra
Théâtre de Saint-Étienne.
David Chevallier Banjo, percussions
Après des études complètes de guitare classique,
il s’oriente vers le jazz, la musique improvisée et
la composition. Il crée ainsi des formes musicales
dans lesquelles se mêlent poésie, jazz de chambre,
musique ancienne, pop anglo-saxonne, ancrant
son travail dans un territoire où les étiquettes
stylistiques n’ont plus cours.
Il étonne par sa maîtrise des guitares acoustiques et électriques, ainsi que
par le langage particulier qu’il y développe. Il fonde à cet effet sa propre
compagnie : le SonArt.
Dès 1999, il crée Pyromanes, poker d’as de l’improvisation et de
phénomènes scéniques, puis en 2001, c’est la naissance des Nouvelles de
Buzzati, spectacle créé au festival international de la Villette.
Avec The Rest is silence, mise en musique de poèmes de Cesare Pavese,
pour une voix (élise Caron), quatre improvisateurs (les Pyromanes) et un
ensemble de musique de chambre (Octoplus), David Chevallier s’affirme
comme un porteur de projets atypiques.
2009 a vu la naissance de Double Dowland, petite forme acoustique autour
des mélodies de John Dowland, puis de Is that Pop Music ?!?, adaptation
détonante de chansons issues du répertoire Pop/Rock anglo-saxon.
En 2012 sera créé Sit Fast & Fear Not, pour soprano, consort de violes,
saxophone, théorbe et contrebasse.
7
Gilles Privat Comédien
8
Gilles Privat suit les cours de l’École Jacques
Lecoq à Paris de 1979 à 1981.
Au théâtre, il travaille principalement avec Benno
Besson, Matthias Langhoff, Alain Françon, Dan
Jemmet, Didier Bezace, Hervé Pierre, Jacques
Rebotier, Claude Buchvald, Jean-François Sivadier,
Jean Liermier ou André Wilms.
De 1996 à 1999, il est pensionnaire de la Comédie-Française.
En 2008 il reçoit le Molière du Meilleur Comédien dans un Second Rôle pour L’Hôtel du libre échange.
Au cinéma, il joue dans les films de Coline Serreau (Romuald et Juliette ;
La Crise), de Chantal Ackerman (Demain on déménage) et de James Huth
(Serial Lover ; Hellphone).
Jean Delescluse Chant
Diplômé d’école de commerce, il étudie
parallèlement le piano et la voix au conservatoire de
Lyon. Il commence sa carrière comme vérificateur
financier à l’Opéra de Lyon où il est bientôt remarqué
et sollicité pour entrer à l’Atelier Lyrique. Pendant
cinq ans, sous la direction de Kent Nagano, John
Nelson, Stuart Bedford, Paolo Olmi, Claire Gibault,
il chante Alfred (Die Fledermaus), Flout (A Midsummer Night’s Dream),
Basilio (Le Nozze di Figaro) dans la version française...
Il s’est depuis lors illustré comme un Spieltenor, en France et à l’étranger. Il se consacre en outre aux répertoires baroque et classique, exécute des
oratorios classiques en France, en Suisse et en Allemagne et entretient un
rapport extrêmement proche avec la mélodie française et le lied allemand,
travaillant particulièrement avec Alexandre Tharaud.
Créateur de plusieurs récitals thématiques en collaboration avec des
acteurs et des producteurs, il prête sa voix à Erik Satie, Max Jacob, Claude
Debussy, Raymond Queneau.
Élise Caron Chant
Après des études de flûte, chant, art lyrique et art
dramatique au Conservatoire de Rouen, Élise Caron
joue en 1979 le premier rôle féminin du film Cocktail
Molotov de Diane Kurys et entre la même année en
classe de chant au CNSMD de Paris.
Jusqu’en 1990, elle passe du théâtre au récital,
de Brecht, Sophocle, Shakespeare à Monteverdi,
Fauré, Debussy, Schönberg...
Durant cette période, elle rencontre des compositeurs contemporains,
comme Bruno Gillet, Luc Ferrari, Michel Musseau... qui écriront pour elle.
En 1991, elle intègre l’O.N.J. sous la direction de Denis Badault et y reste
jusqu’en 1994.
Elle poursuit sa carrière de comédienne et entreprend d’écrire ses propres
chansons : Lerapatirole en 1995 avec la collaboration étroite du pianiste et
compositeur Denis Chouillet, Chansons pour les petites oreilles en 2000 et
Eurydice bis en 2002.
En 2002, elle se rend à Gaza avec Clowns sans frontières et, en 2004, à
Ramallah avec le musicien Jefferson Lembeye pour une création d’où
seront inspirées les chansons d’un prochain album Nouvelles antiennes.
Elle refait du cinéma depuis 2008 avec Jean Achache (Un soir au club où
elle chante la musique de Michel Benita), Jean-Paul Civeyrac (Des Filles en
noir), Stan Neumann (L’œil de l’astronome)...
Elle termine la trilogie sur l’argent avec le spectacle L’argent nous est cher
d’après la pièce radiophonique La disparition de l’argent d’Yves Robert...
Locations / réservations
du lundi au vendredi de 12h à 19h
04 77 47 83 40
[email protected]
Conception graphique : Et d’eau fraîche / Opéra Théâtre de Saint-Étienne
Réalisation : Opéra Théâtre de Saint-Étienne - Licences n°1028383-1028384-1028385
Opéra Théâtre de Saint-étienne
Jardin des Plantes – BP 237
42013 Saint-étienne cedex 2
www.operatheatredesaintetienne.fr