dossier de presse

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dossier de presse
AXIS MEDIASCIENCES T. SOUCCAR
NOUVEAU RÉGIME ATKINS
COLLECTIF
Collection : Guides pratiques
ISBN-13 / EAN: 9782916878676
Format : Broché
Prix : 39,95 $
En librairie le 12 octobre 2011
LE RÉGIME LE PLUS SUIVI DANS LE MONDE, MAIS…
Mis au point dans les années 1970 par le cardiologue Robert Atkins, ce
régime est le plus célèbre de la planète. Il aurait été suivi par plus de 60
millions d’Américains. Basé sur une forte réduction des glucides, ce
régime est particulièrement efficace, mais souffrait jusqu’ici d’une
mauvaise réputation chez les médecins qui lui reprochaient d’être trop
restrictif, donc difficile à suivre sur le long terme; déséquilibré (œufs,
bacon, beurre, viande rouge… trop de graisses, pas assez de fruits et
légumes); de s’accompagner d’effets secondaires gênants (au début
fatigue, migraines).
TOUT CHANGE AVEC LE NOUVEAU RÉGIME ATKINS !
La méthode Atkins a évolué pour mieux refléter les connaissances en
nutrition. Du coup, le nouveau régime Atkins 2011 est conseillé par les
plus grands chercheurs en nutrition comme ceux de Harvard.
Le nouveau régime Atkins est (avec le régime IG) le seul dont l’efficacité
à long terme est soutenue par des études scientifiques. Celui-ci est
souple, il permet de personnaliser son alimentation en fonction de ses
goûts. Il peut même être suivi par des végétariens ! Le nouveau régime
Atkins est équilibré, avec davantage de légumes et d’aliments complets.
Il préconise les bonnes graisses. Le nouveau régime Atkins est sûr, il n’a
plus les inconvénients du passé.
AUTEUR(S)
Eric Westman est professeur de médecine à l’Université Duke (en
Caroline du Nord).
Stephen Phinney est professeur de médecine émérite à la faculté de
médecine de l’Université de Californie Davis.
Jeff Volek est professeur et chercheur en nutrition et sport au sein du
département de kinésiologie à l’Université du Connecticut.
Service de presse (pour le Canada seulement) :
Gabrielle Cauchy, attachée de presse / responsable du secteur ESSAIS
(514) 336-3941 poste 229 / [email protected]
Le Nouveau Régime Atkins
Par les Docteurs Eric C. Westman, Stephen D. Phinney et Jeff S. Volek
Parution le 1er septembre 2011
SOMMAIRE
- Les principes de la méthode Atkins
- Les auteurs
- Pourquoi un nouveau livre ?
- Les mythes et les faits
- Un historique des régimes
DOSSIER DE PRESSE
Service de presse : Vie publique - Nathalie cassagnes - Adeline Truchot
01 43 54 17 44 - [email protected]
Au cours de ses presque quarante années d’existence, la méthode Atkins a connu, parallèlement à
l’émergence de la science de la nutrition, de nombreuses évolutions. En septembre 2011 va paraitre
Le Nouveau Régime Atkins, un ouvrage co-écrit par les Docteurs Eric C. Westman, Stephen D.
Phinney et Jeff S. Volek, qui se fait l’écho des réflexions les plus récentes en matière de régime
et de nutrition et présente des modifications significatives rendant le programme plus facile à
suivre, plus souple et mieux adapté à un changement durable de nos habitudes alimentaires.
Le Nouveau Régime Atkins est le fruit des résultats de plus de 50 études scientifiques et du
travail d’une équipe de médecins universitaires renommés. Cette version remaniée du régime
Atkins présente toutes les clés indispensables au succès à long terme d’un programme nutritionnel
quel qu’il soit, et puise dans les découvertes scientifiques qui les sous-tendent.
LES PRINCIPES DE LA MÉTHODE ATKINS
Le régime Atkins est un régime pauvre en glucides, sans limitation de calories. Il favorise
une consommation saine et équilibrée d’aliments à valeur nutritive élevée – des protéines
maigres, une grande variété de fruits et légumes riches en fibres et des bonnes graisses –
tout en limitant les sucres et glucides raffinés. Grâce à ces choix nutritionnels, l’organisme
va se transformer en une véritable machine à brûler les graisses.
Quatre phases constituent le régime :
- Phase 1 – la phase de démarrage
20 g de glucides assimilables par jour
- Phase 2 – la phase de perte de poids continue
25 à 30 g de glucides assimilables par jour
35 à 40 g de glucides assimilables par jour
45 à 50 g de glucides assimilables par jour
- Phase 3 – la phase de préstabilisation et Phase 4 – la phase de stabilisation à vie
55 à 65 g de glucides assimilables par jour
70 à 85 g de glucides assimilables par jour
À PROPOS DES AUTEURS
Le Dr Eric C. Westman est professeur de médecine à l’Université Duke. Directeur de la Duke
Lifestyle Medicine Clinic, il intègre la recherche clinique et les soins cliniques dans le traitement
de différents problèmes de civilisation tels que l’obésité, le diabète ou la dépendance au tabac.
Chercheur réputé dans le monde entier pour ses travaux sur l’alimentation à faible teneur en
glucides, il est actuellement vice-président de l’American Society of Bariatric Physicians, ainsi
que membre de l’Obesity Society et de la Society of General Internal Medicine. Il a commencé à
s’intéresser à Atkins lorsqu’il a remarqué des pertes de poids importantes et durables chez certains
de ses patients qui lui ont appris qu’ils suivaient ce régime. Intrigué, il a alors souhaité en savoir
plus et a découvert le programme Atkins.
Le Dr. Stephen D. Phinney consacre depuis trente ans ses travaux de recherche à la diététique,
à l’activité physique, aux acides gras essentiels et à l’inflammation. Il a occupé différents postes
dans les universités du Vermont, du Minnesota et de Californie (U.C. Davis). Ayant quitté son poste
de professeur de médecine à U.C. Davis pour prendre une retraite universitaire anticipée, il a
ensuite travaillé dans différentes instances dirigeantes puis en tant que consultant en biotechnologie
nutritionnelle. Le Dr Phinney, qui détient plusieurs brevets, a fait paraitre plus de 70 articles dans
des publications scientifiques évaluées par des pairs.
Il a obtenu son diplôme de médecine à l’Université de Stanford, son doctorat en biochimie
nutritionnelle au MIT et a poursuivi des études postdoctorales à l’Université du Vermont et à
Harvard.
Le Dr. Jeff S. Volek est professeur et chercheur en nutrition et sport au sein du département
de Kinésiologie de l’Université du Connecticut. Au cours des dix dernières années, il a publié plus
de deux cents études évaluées par des pairs, parmi lesquels des travaux précurseurs sur les
régimes faibles en glucides ayant démontré l’efficacité du régime Atkins dans la perte de poids et
l’amélioration de la santé métabolique. Il a apporté certaines des preuves les plus convaincantes
que les graisses alimentaires, y compris les graisses saturées, pouvaient être bonnes pour la
santé à condition d’être consommées dans le cadre d’un régime alimentaire faible en glucides.
POURQUOI UN NOUVEAU LIVRE ?
Le Nouveau Régime Atkins propose une toute nouvelle façon de vivre les principes de la
méthode Atkins, à la fois plus facile à suivre et plus efficace que les modèles présentés
dans les livres publiés précédemment.
•
LE REGIME ATKINS CONFORTÉ PAR DE NOUVELLES DÉCOUVERTES SCIENTIFIQUES
Dans Le Nouveau Régime Atkins, on découvre comment des recherches scientifiques ont permis
à Atkins de passer du statut de simple régime « à la mode » à celui de programme nutritionnel
sûr et efficace, validé médicalement. Cet ouvrage est bien plus qu’un simple livre de régime.
En effet, les Docteurs Eric C. Westman, Jeff S. Volek et Stephen D. Phinney y ont non seulement
résumé les résultats de centaines d’études publiées dans les meilleures revues médicales, mais
ils sont eux-mêmes les auteurs principaux de beaucoup de ces publications. Dans plus de cent
cinquante articles, ces trois experts internationaux des régimes faibles en glucides pour lutter
contre l’obésité, l’hypercholestérolémie et le diabète de type 2 ont en effet ouvert la voie, prouvant
à maintes reprises qu’un tel mode d’alimentation était préférable aux régimes hypolipidiques.
Les principes de base du régime Atkins s’appuient sur des décennies de recherches. Mais ces
dernières années, une série de nouvelles études portant sur la réduction de la consommation de
glucides a particulièrement souligné le grand intérêt de ce type d’alimentation. Certaines de ces
études ont comparé, sur des périodes de 6 mois à 2 ans, le régime Atkins avec d’autres régimes
amincissants populaires. Toutes sans exception ont montré qu’en termes de perte de poids total,
les personnes qui suivaient Atkins obtenaient des résultats au moins aussi bons – et généralement
meilleurs – que celles qui suivaient d’autres régimes.
•
ETRE EN MEILLEURE SANTE AVEC ATKINS
La plupart des études récentes citées dans Le Nouveau Régime Atkins ne s’intéressent pas
uniquement à la gestion et à la perte de poids mais aussi à des facteurs de risque tels qu’un taux de
triglycérides élevé, un taux de « bon » cholestérol HDL faible ou l’hypertension artérielle. Or, dans le
cadre de régimes pauvres en glucides, tous ces paramètres ont été améliorés systématiquement.
Que les études aient duré quelques mois ou plusieurs années, ces facteurs de risque ont été
stabilisés et même, dans la plupart des cas, améliorés chez les personnes qui suivaient le
régime Atkins. Ces résultats sont présentés en termes simples dans Le Nouveau Régime Atkins.
Le livre s’achève sur deux chapitres destinés à être partagés par le lecteur avec son médecin
traitant. Consacrés au rôle que peut jouer un régime pauvre en glucides dans la lutte contre le
syndrome métabolique, les maladies cardiovasculaires ou le diabète de type 2, ils dissiperont si
nécessaire toute inquiétude concernant l’impact du régime Atkins sur la santé.
•
UN RÉGIME PLUS SOUPLE, ADAPTABLE AUX BESOINS DE CHACUN
Si nous souhaitons tous être minces, séduisants et en bonne santé, nous n’en sommes pas moins
très différents les uns des autres – un défi de taille pour n’importe quel régime amincissant. Le
Nouveau Régime Atkins prend en compte un grand nombre de différences interindividuelles, car
ce n’est qu’en trouvant les habitudes alimentaires qui conviennent à chacun que l’on peut
réussir à perdre du poids. Cela ne signifie pas que l’on puisse manger ce que l’on veut à volonté,
mais cela donne à chacun la liberté de faire certains choix pour aller dans le sens des besoins
propres à son organisme.
Comme l’expose l’ouvrage, le régime Atkins peut être adapté en plusieurs points au métabolisme,
aux objectifs, aux goûts, aux habitudes et à l’emploi du temps de chacun. On peut notamment, si
on le souhaite, démarrer le programme en phase 2 – dite « phase de perte de poids continue » –
ou en phase 3 – dite « phase de préstabilisation ». Et on peut également adapter le régime à ses
préférences culinaires et, le cas échéant, à ses impératifs diététiques.
Voici quelques exemples des choix qu’offre Le Nouveau Régime Atkins pour personnaliser le
programme et se l’approprier :
• Décider par quelle phase on souhaite commencer le régime : il est possible de perdre jusqu’à
6 ou 7 kg en douceur, en choisissant de démarrer en phase de perte de poids continue.
• Une liberté dans l’ordre dans lequel certains aliments sont réintroduits dans les repas :
ainsi, en phase de perte de poids continue, il est possible par exemple de choisir de manger à
nouveau des baies avant de réintroduire les graines et fruits à coque.
• Choisir personnellement le rythme auquel on augmente sa consommation de glucides : par
paliers d’une ou de plusieurs semaines, d’une part selon les résultats obtenus en termes de perte
de poids, et d’autre part selon l’éventuelle réapparition de crises de fringale ou d’une sensation de
faim tenaillante.
• Le passage à la phase suivante est libre, quand on le juge bon ; pour quelqu’un qui a beaucoup de
poids à perdre, il est par exemple sans danger de rester plusieurs mois en phase de démarrage.
• Manger ou non le gras de la viande ou la peau des volailles, c’est une simple question de
goût : en termes de santé, il n’y a en effet aucune raison d’éviter les graisses naturelles à partir du
moment où l’on réduit son apport glucidique car ce sont alors les graisses que l’organisme brûle
pour en tirer l’énergie dont il a besoin.
• Être à l’écoute de son corps : quelqu’un qui n’aime pas le bœuf peut par exemple sans problème
manger à la place de la volaille, du porc, du poisson et de l’agneau ou, en cas d’allergie aux
laitages, se tourner vers les nombreuses alternatives pouvant les remplacer sans pour autant sortir
du cadre d’Atkins.
• Respectez en toute liberté une culture culinaire ou religieuse : Atkins peut par exemple être
adapté aux règles de l’alimentation casher, aux cuisines exotiques, etc. et l’une des raisons pour
lesquelles ce régime est si populaire de par le monde est justement cette faculté de s’adapter à
pratiquement toutes les cuisines.
• Atkins peut également être adapté aux alimentations végétarienne et végétalienne : il suffit
pour cela d’apporter quelques modifications au régime « standard » et de le commencer à une
phase ultérieure à la phase dite de démarrage.
• La phase de stabilisation définitive se décline désormais en deux versions : en effet,
certaines personnes étant moins tolérantes aux glucides que d’autres, elles doivent en consommer
moins pour parvenir à stabiliser leur poids.
• Pratiquer ou non une activité physique et à son rythme : s’il ne fait aucun doute que l’activité
physique est l’associée naturelle d’une alimentation saine, tout le monde n’est pas en mesure de
démarrer dans de bonnes conditions une activité physique en débutant un régime amincissant – et
s’il est avéré que l’exercice contribue généralement à se maintenir à son poids santé, la recherche
est par contre moins catégorique en ce qui concerne son impact sur la perte de poids elle-même.
•
UN RÉGIME AMÉLIORÉ
En résumé : pour perdre du poids et vivre en meilleure santé, il faut apprendre au corps à brûler
davantage de graisses. Afin d’y parvenir rapidement et efficacement, il faut réduire l’apport en
sucres et autres glucides raffinés et permettre à la graisse – y compris à la graisse corporelle – de
devenir la principale source d’énergie.
Dans Le Nouveau Régime Atkins, on trouve tous les outils nécessaires pour accomplir ce
changement métabolique. Cette nouvelle version comporte notamment trois améliorations grâce
auxquelles le régime Atkins est aujourd’hui plus facile et agréable à suivre que jamais :
1. La compréhension de notions complexes sur le fonctionnement du métabolisme humain
est facilitée grâce à l’introduction dans le livre de deux personnages, un « bon » et un «
méchant ». Il s’agit du « dictateur métabolique » qui n’a d’autre but que de nous faire grossir, et de
son ennemi juré, l’« adaptation Atkins » qui est, elle, notre alliée. Cette dernière peut vaincre le «
dictateur » et nous permettre de brûler notre graisse corporelle pour produire de l’énergie, modérer
notre appétit et mettre fin à nos fringales d’aliments glucidiques afin d’atteindre notre poids idéal –
et de le stabiliser définitivement.
2. Les auteurs indiquent comment prévenir ou, tout du moins, modérer les désagréments
éventuels que l’on peut ressentir lorsqu’on commence le régime Atkins. La fatigue, le manque
d’énergie, les crampes aux jambes et autres symptômes pouvant survenir au cours des premiers
jours ou des premières semaines n’ont rien à voir avec le fait de consommer moins de glucides
ou davantage de matières grasses ou de protéines : ces symptômes sont dus à l’action diurétique
naturelle du régime. En effet, en même temps que l’eau superflue qui peut donne l’impression
d’être gonflé, ballonné, il se peut que l’on élimine des électrolytes. Mais il existe une solution
simple à cet inconvénient : il suffit de boire suffisamment et de veiller à rétablir l’équilibre minéral
de l’organisme, notamment en ce qui concerne le potassium et le sodium.
3. La personne est guidée pas à pas. Elle va apprendre à quitter la phase de démarrage une fois
qu’elle aura déclenché dans son corps une dynamique de perte de poids, puis à passer en douceur
par des phases de plus en plus permissives, le tout sans quitter le « droit chemin ».
DES MYTHES ET DES FAITS
Mythe N° 1 : Le régime Atkins, ça ne marche pas.
Les faits : Le régime Atkins, ça marche ! Aujourd’hui, ce régime s’appuie sur plus de cinquante
études validant non seulement les principes sur lesquels il se fonde mais aussi son efficacité en
termes de perte et de gestion de poids.
Un des exemples les plus récents en est une étude nutritionnelle menée à l’Université de Stanford et
financée par le National Institute of Health (organisme gouvernemental dépendant du Département
de la Santé et des Services sociaux des États-Unis). Cette étude, qui a été publiée dans le numéro
du 7 mars 2007 du Journal of American Medical Association, l’une des revues médicales les plus
influentes au monde, a montré que parmi quatre des programmes amaigrissants les plus suivis,
c’était le régime Atkins qui permettait d’obtenir les meilleurs résultats en termes de perte de poids,
mais aussi de métabolisme. (L’étude en question comparait les régimes Atkins, Zone, LEARN et
Ornish).
Contrairement aux autres régimes, Atkins n’impose ni limitation calorique, ni privations, mais privilégie
la consommation de bons aliments dont la valeur nutritionnelle élevée permet d’éviter la sensation de
faim tout en amenant l’organisme à brûler davantage de graisses et à fonctionner plus efficacement.
Mythe N° 2 : Le régime Atkins est mauvais pour la santé.
Les faits : Atkins est une méthode naturelle et efficace pour mincir et gérer son poids. Le régime
Atkins favorise une consommation saine et équilibrée d’aliments à valeur nutritive élevée – des
protéines maigres, une grande variété de fruits et légumes riches en fibres et des bonnes graisses
– tout en limitant les sucres et glucides raffinés ainsi que les graisses trans. Ces choix nutritionnels
entraînent l’organisme à brûler davantage de graisses et à fonctionner plus efficacement tout en
permettant à la personne qui suit le régime d’être moins sujette aux fringales, de se sentir plus
rassasiée et d’être en meilleure forme physique.
Des recherches de plus en plus nombreuses démontrent les bienfaits sur la santé de la réduction
de la consommation de glucides face à une alimentation moderne faisant la part belle à la farine
blanche, au sucre et autres snacks et grignotages industriels. En réalité, la méthode Atkins est
donc plus équilibrée et meilleure pour la santé que ce type d’alimentation.
Mythe N° 3 : La méthode Atkins prône un régime déséquilibré composé uniquement d’aliments
riches – viande rouge, œufs, charcuterie, etc. – et excluant les fruits et légumes.
Les faits : Le régime Atkins permet de consommer des légumes en grande quantité ainsi que, au
cours des dernières phases du programme, des glucides riches en nutriments issus de fruits et de
céréales complètes.
Ce n’est que durant la première des quatre phases du régime Atkins, dite « phase de démarrage »,
qu’il est conseillé de consommer beaucoup de protéines maigres pour déclencher le mécanisme
brûleur de graisses de l’organisme et démarrer en force le processus de perte de poids. Mais pour
obtenir de bons résultats grâce à Atkins, tout le monde n’est pas obligé de commencer par la phase
de démarrage.
Après les deux semaines « classiques » mais optionnelles de phase de démarrage, le régime
Atkins permet d’élargir progressivement l’éventail des aliments que l’on consomme pour parvenir
au bout du compte à une alimentation équilibrée, constituée de mets nutritifs issus de différents
groupes que sont les protéines maigres, une grande variété de fruits et légumes riches en fibres et
en couleurs, les fruits à coque, les légumineuses et, selon le métabolisme de chacun, les céréales
complètes et les bonnes graisses, tout en limitant les glucides et sucres raffinés ainsi que les
graisses trans. Autrement dit, le Nouveau Régime Atkins autorise la consommation d’un vaste
choix d’aliments appartenant aux quatre grands groupes alimentaires.
Mythe N° 4 : Le régime Atkins interdit la consommation de glucides.
Les faits : De nombreuses personnes confondent la phase de démarrage et le programme Atkins
dans son ensemble. Durant cette première étape du régime Atkins, on peut consommer jusqu’à
20 g de glucides assimilables par jour, dont 12 g issus de légumes à valeur nutritive élevée et,
une fois terminée la phase de démarrage, on augmente progressivement son apport glucidique
jusqu’à atteindre à la fois son poids-cible et son niveau individuel de tolérance aux glucides. Pour
certaines personnes, ce dernier peut atteindre 120 g de glucides par jour issus d’aliments riches
en nutriments, ce qui inclut les fruits, les fruits à coque, les graines oléagineuses, les légumineuses
et les céréales complètes.
La grande différence entre Atkins et d’autres régimes, c’est que vous pouvez choisir parmi les
différentes phases du programme le point de départ qui vous convient le mieux. Selon votre poids
et votre état de santé général, vous pouvez adapter le régime Atkins à vos besoins personnels,
notamment en commençant par une phase ultérieure à la phase de démarrage, ou en passant
librement d’une phase à une autre à mesure que vos besoins évoluent. Prenons un exemple :
si vous n’avez pas beaucoup de poids à perdre mais souhaitez seulement maintenir votre poids
actuel ou consommer moins de glucides, vous pouvez démarrer par la phase 2 dite « phase de
perte de poids continue », qui implique une consommation de glucides assimilables supérieure à
celle de la phase 1 et un éventail plus large d’aliments autorisés.
En fait, Atkins est bien plus qu’un simple régime : c’est un outil nutritionnel précieux permettant à
chacun non seulement de mincir et de gérer son poids, mais aussi de développer sur des bases
solides de bonnes habitudes alimentaires contribuant à son bien-être et à sa santé générale.
Mythe N° 5 : Avec le régime Atkins, vous pouvez manger autant d’œufs au bacon que vous le
souhaitez.
Les faits : Durant la phase de démarrage, il est effectivement conseillé de planifier une certaine
quantité d’œufs au bacon pour amorcer rapidement la perte de poids. Mais Atkins n’est pas pour
autant un « régime œufs au bacon ». Pendant la phase de démarrage comme durant les étapes
suivantes, le régime Atkins conseille au contraire la consommation d’une grande variété de protéines
maigres : poisson, volaille, viande maigre, œufs, soja, etc. Et ce n’est pas parce qu’il favorise
la consommation de protéines qu’Atkins prône l’exagération. C’est au contraire un régime qui
conseille une consommation modérée de chaque type d’aliment. Suivre le régime Atkins ne signifie
donc pas que l’on puisse manger n’importe quoi à condition que ce soit pauvre en glucides.
Mythe N° 6 : Le régime Atkins est trop restrictif.
Les faits : Contrairement à une croyance répandue, le régime Atkins permet de manger une
grande variété d’aliments à condition de réduire les sucres et glucides raffinés et de privilégier une
nourriture saine.
L’une des clés du succès de la méthode Atkins est l’acquisition pour la vie de nouvelles habitudes
alimentaires. Elle enseigne ainsi à manger des aliments glucidiques particulièrement riches en
nutriments – vitamines anti-oxydantes et composés phytochimiques ayant un effet positif sur la
santé – dont l’impact glucidique est compensé par ces éléments sains. Une fois qu’elles ont atteint
leur poids-cible et déterminé la quantité de glucides qu’elles peuvent consommer chaque jour pour
se maintenir à ce poids, la plupart des personnes qui suivent Atkins sont libres de manger une
grande variété d’aliments – protéines, légumes, fruits, graines et fruits à coque, légumineuses et
céréales complètes.
Mythe N° 7 : Le régime Atkins n’est qu’un régime à la mode.
Les faits : Atkins n’a rien à voir avec un quelconque effet de mode. Grâce à l’attention portée par
le régime Atkins au rôle que jouent les glucides dans nos menus, de nombreux Américains ont
aujourd’hui modifié leurs habitudes alimentaires. Selon le Natural Marketing Institute (NMI), 44 %
de la population adulte des États-Unis contrôlent désormais leur apport glucidique. Et aujourd’hui,
c’est par millions que se comptent les hommes et femmes qui suivent ou ont suivi avec succès la
méthode nutritionnelle Atkins.
Parallèlement à cela, de plus en plus de publications scientifiques évaluées par des pairs étayent
l’efficacité du régime Atkins, qui permet non seulement de gérer son poids mais aussi de profiter
de nombreux autres effets bénéfiques sur la santé.
Mythe N° 8 : Le Dr Atkins est décédé d’une crise cardiaque.
Les faits : Le Dr Atkins est décédé des suites d’un traumatisme crânien occasionné par une chute
survenue le 8 avril 2003. Le dossier d’hospitalisation qui relate en détail l’ensemble du parcours
hospitalier du Dr Atkins à partir de son arrivée aux urgences confirme qu’il a perdu connaissance
pendant le trajet et ne s’est plus rétabli malgré les soins neurochirurgicaux d’urgence dont il a
bénéficié. Le Dr Atkins refusait catégoriquement d’être maintenu en vie artificiellement, et c’est
selon ses volontés qu’il s’est éteint le 17 avril suite à l’arrêt de l’assistance respiratoire.
Cela étant, il est vrai qu’à la fin de sa vie, le Dr Atkins a dû lutter contre une cardiomyopathie – il
ne s’en est d’ailleurs jamais caché. Il s’agissait d’une maladie grave et progressive causée par une
infection virale. S’il est indéniable que cette affection a affaibli son cœur, il faut souligner que la
cause en était virale et non diététique.
Mythe N° 9 : Les personnes qui se nourrissent selon la méthode Atkins manquent d’énergie en
raison de leur faible consommation de glucides.
Les faits : Notre organisme est équipé pour pouvoir exploiter deux sources d’énergie : les glucides
et les matières grasses. Lorsqu’il a peu de glucides à disposition, il se tourne vers les graisses qui
sont pour ainsi dire notre carburant de rechange.
Il arrive que l’on ressente une certaine baisse d’énergie durant les premiers jours d’Atkins,
pendant lesquels l’organisme passe d’un métabolisme brûleur de glucides à un métabolisme
brûleur de graisses. Mais ce temps d’adaptation ne dure généralement que trois à cinq jours. Dès
que l’organisme s’est habitué à brûler des graisses pour produire de l’énergie, ces symptômes
disparaissent.
Mythe N° 10 : Le régime Atkins promeut une consommation importante de viandes et de laitages
riches en graisses qui augmentent le taux de cholestérol et entraînent à terme des maladies
cardiovasculaires.
Les faits : Le programme nutritionnel Atkins recommande la consommation de tous les types
de matières grasses dans des proportions saines, et ce à travers un choix alimentaire varié et
équilibré. En dépit de la croyance courante selon laquelle une personne suivant le régime Atkins
se nourrirait essentiellement de viande rouge, d’œufs et de charcuterie, nous encourageons
au contraire chacun à consommer un éventail sain et varié d’aliments riches en protéines en
alternant poisson, volailles, viande, œufs / blancs d’œufs et produits laitiers. Par ailleurs, le fait
de consommer de l’huile d’olive, des fruits à coque, des graines et de nombreux autres aliments
d’origine végétale procure un apport supplémentaire de bonnes graisses permettant la réalisation
de repas équilibrés.
Les études menées ces dernières années sur le programme nutritionnel Atkins ont prouvé que
lorsqu’il était bien suivi, celui-ci procurait un apport équilibré entre les graisses mono-insaturées,
polyinsaturées et saturées issues de sources alimentaires variées et s’avérait systématiquement à
la fois sûr et efficace. Il est important de noter que malgré une consommation de graisses saturées,
les participants à ces études présentaient non seulement des facteurs de risque cardiovasculaire
réduits, mais étaient de plus exempts des problèmes communément associés aux graisses
saturées.
Il est important d’être conscient de ce que toutes les graisses associent les trois types d’acides gras
: mono-insaturés, polyinsaturés et saturés. Même l’huile d’olive, prototype absolu d’une graisse
mono-insaturée bonne pour la santé, contient 15 % de graisses saturées – à comparer à un steak
(choisir une tranche fine) qui, bien que généralement considéré comme mauvais pour la santé, ne
contient pas moins de 51 % de graisses mono-insaturées.
Mythe N° 11 : Le régime Atkins interdit la consommation de fruits, de légumes et de céréales et
entraîne donc des carences en nutriments.
Les faits : Le programme nutritionnel Atkins n’interdit aucunement la consommation de fruits, de
légumes ou de céréales. La phase de démarrage, fréquemment confondue à tort avec le programme
dans son ensemble, est la phase la plus stricte : elle n’autorise que 20 g de glucides assimilables
par jour. Cela étant, ceux-ci proviennent à 70 % de légumes comptant notamment la salade verte
et des légumes riches en nutriments et en fibres tels que le brocoli, l’asperge, l’aubergine ou
l’épinard.
Toute inquiétude concernant l’apport en phytocomposants du régime Atkins est donc infondée,
le programme recommandant une consommation quotidienne minimum de 12 g de glucides
assimilables issus de légumes non féculents, consommation qui, une fois passées les premières
semaines de phase de démarrage, va s’accroissant à mesure qu’augmente la consommation de
fruits faibles en glucides, de graines et fruits à coque, de légumineuses et de céréales complètes.
Notons que les 12 g quotidiens de glucides assimilables recommandés par la méthode Atkins
dépassent ce que consomment en moyenne la plupart des Américains !
UN HISTORIQUE DES RÉGIMES - Par Thierry Souccar
Pendant près de 150 ans, du début du XIXe siècle jusqu’à la fin des années 1960, médecins et
scientifiques ont été d’accord pour affirmer, preuves à l’appui, que le seul moyen efficace de
maigrir, c’est de manger moins de pain, pâtes, riz, pommes de terre, sucre.
Mais au début des années 1970, changement de cap : les nutritionnistes vont soudain défendre
l’idée que ce sont les calories et/ou les graisses qui sont responsables du surpoids. Pour
maigrir, disent-ils alors « il faut manger moins gras » et « consommer des féculents à chaque
repas. »
Nous allons voir :
• pourquoi ce retournement a eu lieu
• comment il est à l’origine de l’explosion de l’obésité et du diabète
• que la recherche récente confirme ce que l’on a su et appliqué avec succès pendant 150 ans : si
l’on veut maigrir, il faut manger moins de pain, pâtes, riz, pommes de terre, céréales.
1825-1969 : Ce que nous dit l’histoire des régimes
• En 1825, Jean-Anthelme Brillat-Savarin publie La physiologie du goût. Il a interrogé plus de
500 contemporains obèses. Tous partagent une particularité qui a frappé l’auteur : ils mangent
beaucoup de féculents : pain, pâtes, pommes de terre, riz. Brillat-Savarin en déduit que « les
amidons et les farines que l’homme utilise comme base journalière de son alimentation » sont à
l’origine de l’obésité et que le sucre aggrave les choses.
• En 1844, le Dr Jean-François Dancel donne une conférence sur le surpoids et l’obésité à
l’Académie des Sciences, à Paris. Cas à l’appui, Dancel montre que l’on guérit tous les obèses,
« sans exception », par un régime riche en protéines comme la viande, et très pauvre en pain,
pâtes, riz et sucre. « Tous les aliments riches en carbone et en hydrogène [les glucides], dit-il, ont
tendance à produire de la graisse. »
• En 1856, le Dr William Harvey, un médecin londonien, rapporte que « les sucres et les farineux
sont utilisés pour engraisser les animaux et qu’un régime qui n’en comprend pas pourrait être utile
pour arrêter la formation de graisse. » En 1862, Harvey prescrit un tel régime à William Banting, un
de ses patients obèses. En 9 mois, celui-ci perd 25 kilos.
• En 1862, Banting publie à son tour une « Lettre sur la corpulence » de 16 pages. Il décrit les
régimes qu’il a essayés sans succès, et comment une alimentation pauvre en sucres et féculents
lui a permis de perdre si facilement du poids. Le fascicule de Banting devient un best-seller
européen.
• Le régime Banting a un tel succès que même les têtes couronnées s’y mettent. En 1864, Napoléon
III suit comme beaucoup de ses compatriotes le régime Banting, avec « un grand bénéfice. »
• En 1869, Thomas Tanner, le célèbre médecin britannique, publie The Practice of Medicine,
dans lequel il donne une longue liste de traitements ridicules contre l’obésité, dont la saignée, les
sangsues et… les régimes sans graisses. Toutes ces méthodes, écrit-il, échouent lamentablement.
Le seul traitement efficace, assure-t-il, c’est d’éviter les glucides, pain, farineux, pommes de terre,
sucre.
• En 1877, dans Anna Karénine, Léon Tolstoï se fait l’écho des régimes que suivent ses contemporains
lorsqu’ils veulent maigrir. L’amant d’Anna, le comte Vronsky doit participer à une course équestre
qui exige de ne pas dépasser le poids de 160 livres. Pour y parvenir, écrit Tolstoï, « il évitait les
aliments farineux et les desserts. »
• En 1901, le Dr William Osler, considéré comme le père de la médecine américaine moderne
écrit dans Principles and Practice of Medicine, ouvrage de référence, que les obèses doivent pour
maigrir et rester en bonne santé « réduire les farineux et les sucres. »
• En 1925, le Dr Gardiner Hill (Hôpital St Thomas de Londres) décrit dans le Lancet les principes
du régime amaigrissant dont l’efficacité est avérée : « Toutes les formes de pain contiennent une
forte proportion de glucides, qui vas de 45 à 65 pour cent. Il doit donc être condamné. »
• Entre 1943 et 1952, des chercheurs de Stanford, Harvard, Chicago, Cornell, publient
indépendamment une série d’articles sur l’obésité et les moyens de la traiter. Tous ces régimes se
ressemblent. Ils interdisent invariablement sodas, sucre, miel, sucreries, fruits au sirop, gâteaux,
tartes, biscuits, pain, pommes de terre, pâtes, céréales du petit déjeuner.
• En 1963, le livre de référence en Grande-Bretagne, Human Nutrition and Dietetics, écrit par Sir
Stanley Davidson et Reginald Passmore rappelle que « la consommation d’aliments riches en glucides
devrait être réduite drastiquement dans la mesure où ces aliments sont la cause la plus commune
d’obésité. » À l’époque, c’est tellement évident que Passmore écrit : « N’importe quelle femme sait
que les glucides font grossir : d’ailleurs tous les nutritionnistes sont d’accord avec cela. »
• En 1972, parution du Régime du Dr Atkins
Comment en est-on alors venu à conseiller des régimes pauvres en graisses ?
Vers le milieu des années 1960, c’est le règne des calories. On se met à croire que le corps
fonctionne comme une chambre à air : s’il rentre plus d’air qu’il n’en sort, la chambre à air augmente
de volume. Si le corps reçoit plus de calories qu’il n’en brûle, lui aussi grossit.
Oubliant un siècle et demi de recherches, les nutritionnistes se convertissent alors à un raisonnement
simple :
• 1 gramme de graisses apporte 9 calories (kcal)
• 1 gramme de glucides 4 calories seulement
En diminuant les premières et en les remplaçant par les deuxièmes, on doit forcément stocker
moins de calories, donc maigrir.
Sur ce principe simple mais erroné ont été élaborées les fameuses recommandations visant à
manger « moins gras », et « des féculents à chaque repas », qui sont suivies par des dizaines de
millions de personnes.
Les conséquences du règne des calories et des féculents
Aux États-Unis. En 1960, 13,4 % de la population américaine était obèse ou en surpoids. À cette
époque, un Américain consommait 42 % de ses calories sous la forme de graisses. À partir du
milieu des années 1960, le ministère de la Santé des États-Unis mit sur pied des campagnes de
sensibilisation : les Américains devaient dorénavant manger moins gras, et privilégier le pain, les
pommes de terre, et le riz.
En 1970, la part des graisses dans l’alimentation américaine était passée à 40 %. Les glucides
avaient augmenté en proportion.
En 1980, les graisses alimentaires ne représentaient plus que 37 % des calories aux États-Unis.
Encore trop pour le gouvernement américain qui expliqua aux citoyens qu’il leur fallait aller plus
loin. Manger encore moins gras, et toujours plus de céréales et de féculents.
Alors l’industrie agro-alimentaire s’est dit qu’elle allait aider la planète à maigrir (et au passage
trouver de nouvelles sources de revenus). À partir du début des années 1980, elle a enlevé les
graisses de ses produits et les a appelés « light » (« léger »).
Dans le même temps, comme les produits céréaliers, les pommes de terre étaient encensés
par les nutritionnistes, les industriels de l’agro-alimentaire en ont inondé le marché : pains de
mie, baguettes en tous genres, croissants et viennoiseries, céréales du petit déjeuner, biscuits et
gâteaux, crackers, frites surgelées, pommes de terre en flocons, riz instantané, pop-corns, galettes
de riz soufflé, barres céréalières chocolatées. Forcément bons pour la ligne puisque dépourvus de
graisses ! Parti des États-Unis, le mouvement a gagné la planète.
Au fur et à mesure que les Américains se rapprochaient du modèle idéal préconisé par les
nutritionnistes, une chose bizarre a commencé d’apparaître. Les Américains ne perdaient pas un
gramme. Plus étonnant encore : non seulement ils ne maigrissaient pas, mais ils grossissaient
Entre 1980 et 2000, la part des graisses a continué de chuter dans l’assiette des Américains pour
ne plus représenter aujourd’hui que 32 % des calories !
En 1980, chaque Américain mangeait en moyenne 400 g de glucides par jour. Il en consomme
aujourd’hui plus de 500 g, soit une augmentation de 25 %, essentiellement due aux produits
céréaliers et aux pommes de terre. Cette baisse des graisses et cette augmentation des glucides
n’est pas venue à bout de l’obésité. Au contraire. En 1980, 15 % des Américains étaient obèses.
Aujourd’hui, ils sont plus de 30 %. Les recommandations nutritionnelles, appliquées pourtant à la
lettre ont multiplié par deux la proportion des obèses !
En France. Dans notre pays, les nutritionnistes conseillent également depuis 30 à 40 ans de
manger moins de graisses et plus de céréales et de féculents. En 1990, 6 % de la population adulte
était obèse, 8,5 % en 1997.
En 2000, le PNNS 1 se fixe l’objectif de « faire baisser de 20 % à l’horizon 2005 » le pourcentage
de Français obèses, en les incitant à manger plus de fruits et légumes, moins de sucre, mais
surtout moins de graisses et plus de féculents.
Cette année-là, 10,1% des Français sont obèses. Ils sont 11,5 % en 2003, et 12,4 % en 2006. En
5 ans, l’obésité n’a pas baissé de 20 %, elle a au contraire progressé de 20 %.
En 2006 commence le PNNS 2, avec les mêmes recommandations nutritionnelles. En 2010, 14,5
% de la population est obèse, soit presque 20 % de plus qu’en 2006 (Source Obepi).
Bien sûr, on ne peut pas rendre le PNNS responsable de l’épidémie d’obésité et de surpoids.
Mais on constate que les recommandations officielles en faveur des féculents et des farineux, qui
s’accompagnent dans les supermarchés d’une déferlante de produits allégés en graisses, riches en
glucides, et de la survalorisation nutritionnelle des produits céréaliers, n’ont pas permis d’enrayer
la progression du surpoids.
Ce que disent les études cliniques : manger moins gras ne fait pas maigrir à long terme
Les études d’intervention qui ont utilisé des régimes pauvres en graisses (low-fat) ont eu des
résultats contrastés : on observe parfois une baisse du poids après 4 à 8 mois. Mais après un à
deux an, le poids perdu est repris dans la plupart des cas.
Voici par exemple les résultats des études d’intervention conduites entre 1968 et 2001, utilisant
des régimes pauvres en graisses et ayant duré au moins un an.
L’échec de la réduction des graisses comme moyen de perdre du poids est d’ailleurs admis
par tous les organismes de recherche internationaux.
• En 1993, des spécialistes se réunissent à l’initiative des National Institutes of Health (NIH) des
États-Unis et déclarent après avoir analysé l’ensemble des résultats obtenus avec des régimes
pauvres en graisses, que ceux-ci permettent « 10 % de perte de poids maximum, presque
totalement repris après 2 à 5 ans. » (NIH Consensus Statement. Ann Int Med 1993, 119:764)
• En 1998, nouvelle réunion de consensus à l’initiative des NIH. Il y est affirmé que « la seule
diminution des graisses ne permet pas de faire maigrir les individus en surpoids. » (NIH Clinical
Guidelines on Obesity. Obes Res 1998;6(Suppl 2):51S-209S)
• En 2003, le ministère de la santé d’Australie réunit des spécialistes internationaux qui déclarent
après avoir mis à jour les connaissances sur les régimes pauvres en graisses : « Il existe des preuves
modérées que les graisses alimentaires ne sont pas un facteur indépendant du développement du
surpoids et de l’obésité. » (A review of the relationship between dietary fat and overweight/obesity.
NHF, 02/2003)
• Le 1er mars 2010, l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa, aujourd’hui Anses)
corrige son précédent avis de 2001 qui conseillait de réduire les graisses à hauteur de 30-35% de
l’apport calorique. Dans son nouvel avis, l’Afssa recommande pour les corps gras, une fourchette de
35 à 40% de l’apport calorique. L’Afssa précise que « en prévention primaire, les données disponibles
indiquent clairement que la quantité d’énergie totale, et non la teneur en lipides des régimes, est très
généralement corrélée au risque de pathologies telles que syndrome métabolique, diabète, obésité,
maladies cardio-vasculaires, cancers et DMLA. » En admettant pour la première fois que les graisses
ne sont pas responsables de l’obésité et des maladies chroniques, l’Afssa contredit le Programme
national nutrition santé qui conseille toujours de « limiter les graisses » au motif qu’une « consommation
excessive de graisses augmente à terme le risque de prise de poids ou de développer une maladie
cardio-vasculaire. »
Ce que disent les études cliniques : les régimes pauvres en glucides plus efficaces que les
régimes pauvres en graisses
Les données publiées montrent que pour maigrir et rester mince, il est préférable de limiter les
glucides (surtout féculents et farineux) que de limiter les corps gras. De plus, la réduction des
glucides (féculents et farineux) s’accompagne de l’amélioration de plusieurs marqueurs importants
pour la santé cardiovasculaire et la prévention du diabète :
• Augmentation du cholestérol-HDL
• Baisse des triglycérides
• Baisse de la glycémie
• Baisse de l’insulinémie
L’espèce humaine est adaptée à un régime alimentaire pauvre en farineux et féculents,
riche en fibres
Pendant 7 millions d’années, nos ancêtres ont évolué dans un environnement alimentaire riche en
végétaux et en fibres, sans farineux ni féculents. Notre génome est le produit de cette évolution.
L’agriculture il y a 10 000 ans avec les produits céréaliers, et la révolution industrielle il y a 200 ans
avec les produits hautement transformés et raffinés, ont introduit des bouleversements importants
dans le modèle alimentaire auquel nous sommes génétiquement adaptés.
La médecine évolutionniste prédit que de nombreuses maladies dégénératives trouvent leur origine
dans les changements brutaux qui ont touché notre environnement, en particulier alimentaires.
Un nombre croissant de chercheurs pensent que l’on pourrait prévenir et guérir les maladies de
civilisation, et en premier lieu obésité et diabète, en se rapprochant du modèle alimentaire de nos
lointains ancêtres.
En quoi consiste-t-il ? En mai dernier, des chercheurs des universités de Groningen (Pays-Bas),
Londres (Royaume-Uni), Atlanta et Fort Collins (États-Unis) ont reconstitué le régime alimentaire
de nos ancêtres du paléolithique, une période qui s’étend de 2,5 millions d’années avant J-C. à 10
000 ans avant J-C. Ce régime de chasseur-cueilleur a les caractéristiques suivantes :
• Protéines : 25-29 % de l’apport calorique, soit bien plus que les 15 % du régime moderne actuel.
Les protéines représentent environ 160 à 185 g/j, dont 108 à 140 g de protéines animales (œufs,
poisson, coquillages, gibier, insectes) et 45 à 54 g de protéines végétales.
• Lipides : 30-39 % de l’apport calorique, soit un pourcentage proche de l’apport actuel dans les pays
occidentaux. Les graisses saturées représentaient 11,5 à 12 % des calories, les monoinsaturées
5,5 à 18,5 % et les polyinsaturées 8,5 à 15 %. Elles provenaient surtout des poissons, coquillages,
viandes, abats (dont cervelle), moelle osseuse, fruits oléagineux.
• Glucides : 30-39 % de l’apport calorique, soit sensiblement moins que les 50 % du régime moderne
actuel, en raison de l’absence de produits sucrés, céréaliers et de pommes de terre. Les glucides
étaient fournis par les fruits, légumes, tubercules et racines, feuilles, fleurs.
Ce régime paléolithique a fait l’objet de plusieurs études sur le contrôle du poids. Par exemple :
• Oesterdahl a démontré en 2008 qu’un tel régime diminue le poids, l’indice de masse corporelle
et le tour de taille d’adultes en bonne santé, après seulement trois semaines et ce, quel que soit
le niveau de calories.
• Jonsson en 2009 a trouvé les mêmes bénéfices après 3 mois d’un régime de ce type chez des
patients souffrant de diabète de type 2.
• Lindeberg en 2007 a lui aussi trouvé des bénéfices similaires chez des patients souffrant de
maladies cardiovasculaires avec intolérance au glucose ou diabète de type 2.
Deux régimes alimentaires équilibrés se rapprochent du modèle de nos ancêtres
Deux régimes se rapprochent du modèle alimentaire suivi par nos ancêtres pendant plusieurs
millions d’années, et du régime amaigrissant, anti-diabète, universellement préconisé par les
médecins entre le début du XIXe siècle et les années 1960.
Ces deux régimes sont les seuls à avoir systématiquement démontré leur efficacité (en particulier
sur les classiques régimes hypocaloriques et les régimes low-fat) dans des études cliniques
contrôlées de plus d’une année chez des patients en surpoids.
Le Nouveau Régime Atkins est la version très améliorée du régime original mis au point par
Robert Atkins en 1972. Parmi les changements intervenus dans cette nouvelle version : davantage
de légumes, légumineuses et fruits, et l’accent mis sur les bons corps gras. Le Nouveau Régime
Atkins recommande toujours d’exclure ou de limiter farineux, féculents et produits sucrés. Il s’agit
donc d’un régime de type chasseur-cueilleur, riche en fibres, sans excès de protéines.
Le Régime Atkins, ancienne formule et nouvelle, a fait l’objet de dizaines d’études qui attestent
de son extrême efficacité pour diminuer le poids. Par exemple, Gardner a comparé en 2007 trois
régimes (Atkins, Zone, Ornish et LEARN) pendant 12 mois chez des femmes préménopausées
en surpoids, pour conclure à la supériorité de Atkins. Contrairement aux idées reçues, ce régime
s’accompagne de changements très favorables à la santé cardiovasculaire : baisse du cholestérol
LDL, augmentation du cholestérol HDL, baisse des triglycérides, amélioration de la sensibilité à
l’insuline.
Le Nouveau Régime IG est fondé sur la sélection d’aliments à index glycémique bas.
Contrairement au régime Atkins, il n’exclut pas les farineux et les féculents, mais il limite leur
présence en quantité et recommande de choisir des aliments peu transformés comme les produits
céréaliers complets. Ce régime vise à réconcilier l’alimentation de nos ancêtres et l’alimentation
moderne, en en réduisant les inconvénients. Ce régime a été évalué dans un très grand nombre
d’études d’intervention, qui montrent qu’il réduit l’appétit et fait durablement maigrir.