extraction multiphase
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EXTRACTION MULTIPHASE DEPOT PETROLIER A MONT-DE-MARSAN (40) CONTEXTE Type de société Dépôt pétrolier en activité depuis les années 60 situé à Mont-de-Marsan (40) Enjeux Localisation de la pollution: dans le cadre de travaux de réfection de l’étanchéité du fond d’un bac de rétention, le maître d’ouvrage et son maître d’œuvre ont suspecté une fuite d’hydrocarbures. Des investigations ont mis en évidence une imprégnation des sols par des hydrocarbures au droit du bac de rétention Environnement de la zone polluée: pas d’extension de la pollution hors du site TYPOLOGIE DE LA POLLUTION Polluants Famille du polluant: hydrocarbures Concentration initiale: 75 000 mg/kg MS coupes C10-C40 dans les sols, présence de fioul flottant sur la nappe au droit du bac de rétention (50 m²) Géologie recoupée Présence de sables aquifères jusque 5 à 6 m de profondeur, reposant sur des argiles plastiques jusqu’à 40 m de profondeur. Identification du risque Pas de contexte sanitaire sensible : le traitement de la pollution est une démarche volontaire du propriétaire dans le but de récupérer la phase surnageante de fioul. OBJECTIFS DE REHABILITATION Usage envisagé du site Pas de modification de l’usage après traitement Délais du traitement 10 mois de traitement CHANTIER DE REFERENCE Solutions environnementales “clé en main” pour une valorisation active des sites EXTRACTION MULTIPHASE Objectifs de la réhabilitation Sur les eaux souterraines : récupération de la phase mobilisable de fioul et contrôle de la qualité des eaux souterraines afin d’apprécier l’impact positif de la récupération de la phase libre. Sur les sols : 500 mg/kg MS en hydrocarbures C10-C40 CRITERES DE CHOIX DE LA TECHNIQUE Contraintes Pollution identifiée sous un ouvrage en activité (bac de rétention et ceinture du bac), terrain sableux difficilement excavable, nécessité de traiter les produits flottants sur la nappe. Technique retenue Nom : extraction multiphase. Principe : transfert de masse, déplacement d’équilibre, simultanément dans les phases pures, dissoutes et gazeuses. Faisabilité technique : technique se prêtant bien au traitement des sols et de la nappe dans le contexte et pour la géologie du site (sables). Avantage : La technique de traitement par extraction multi-phase (ou bioslurping) permet d’extraire simultanément du sous-sol la phase gazeuse, les eaux souterraines polluées par les substances dissoutes qu’elles contiennent ainsi que les éventuels polluants liquides surnageant sur le toit de la nappe et retenus dans la frange capillaire. Description du procédé CHANTIER DE REFERENCE Solutions environnementales “clé en main” pour une valorisation active des sites EXTRACTION MULTIPHASE Principes de la technique L’EMP (ou bioslurping) consiste à appliquer une dépression dans des puits dont la crépine intercepte la zone insaturée et la zone saturée (frange capillaire et nappe d’eau souterraine). Les fluides (gaz et liquides) sont aspirés et circulent dans la même canalisation (écoulements diphasiques). Une canne d’aspiration crépinée plonge dans le puits jusqu’à l’interface entre la zone insaturée et la zone saturée. Les liquides (eau et éventuels hydrocarbures immiscibles) sont entraînés dans la canule d’aspiration par le flux d’air (phénomène d’air lift). Un unique extracteur est donc utilisé pour extraire à la fois les liquides et les gaz. Ce mélange est conduit en surface, jusqu’à un séparateur air/eau. En sortie du séparateur air/eau, l’air transite par un dispositif de traitement (filtre à charbon actif, catalyseur oxydatif) et les effluents liquides sont repris par une pompe puis évacués vers les équipements de traitement (séparateur à hydrocarbures, strippeur…). Mise en œuvre et suivi Déploiement du traitement : mise en place de 16 aiguilles de pompage, 5 aiguilles d’injection d’air comprimé, mise en place d’un drain d’injection de solution de nutriments et bactéries Traitement des effluents via des séparateurs liquides/gaz et eau/fioul, traitement des gaz sur charbon actif Contrôle de la dépollution : la pollution des eaux souterraines a été suivie au moyen de piézomètres et au droit de certaines aiguilles de traitement. Pour les gaz du sol un suivi quantitatif des COV a été réalisé dans le flux d’air extrait par les aiguilles de traitement Plan d’implantation des puits de traitement Arrêt du traitement après récupération de la phase libre disponible et atteinte des teneurs asymptotiques en COV dans les eaux souterraines et le flux d’air extrait des ouvrages BILAN Coûts Mise en place et suivi installation : 85000 € Energie (électricité) : 15000 € Quantité traitée 6362 m3 d’eau traités, environ 900 kg de fioul en phase pure ont été extraits de la zone polluée Abattement A l’issue de 10 mois de traitement la teneur résiduelle maximale dans les eaux souterraines est de 780 µg/l CHANTIER DE REFERENCE Solutions environnementales “clé en main” pour une valorisation active des sites