La Verpillière doit rester en Education Prioritaire AGISSONS pour

La Verpillière doit rester en Education Prioritaire
AGISSONS pour que La Verpillière, le collège public Anne Frank et les 3 groupes
scolaires restent en Réseau de Réussite Scolaire (Zone d’Education Prioritaire)
Depuis 15 ans, La Verpillière était classée en ZEP (Zone d’Education Prioritaire), aujourd’hui RRS (Réseau de
Réussite Scolaire). Si à une époque on pouvait craindre une connotation négative à ce classement, il apporte de
tels moyens supplémentaires en terme d’encadrement et de financements au collège Anne Frank et aux 3
groupes scolaires de la commune que nous n’avons eu qu’à nous en réjouir.
Or, nous avons appris en mai dernier par Madame l’Inspectrice d’Académie que le ministère avait révisé la
carte des RRS et que nous n’y figurerions plus à la rentrée 2011.
Si notre commune n’a rien de comparable aux cités sensibles défavorisées de la périphérie des grandes villes,
son classement initial en ZEP n’était pas le fait du hasard.
La grande hétérogénéité sociale de notre population, l’installation d’un CADA (Centre d’Accueil des
Demandeurs d’Asile) sur son territoire se traduisaient dans les résultats scolaires. Si au fil des années, ces
difficultés se sont estompées pour arriver à des résultats dépassant parfois les moyennes départementales et
nationales, c’est bien grâce à ce travail en réseau de tous les acteurs socio-éducatifs et aux nombreux projets et
dispositifs créés par nos équipes.
En RRS, les moyennes de classe sont à 24 en collège et 25 en école maternelle et primaire.
Hors RRS, on peut dépasser les 30 élèves…
Concrètement, ce déclassement fera perdre plusieurs classes dans les écoles et au collège et pénalisera la
commune qui souhaite entrer dans le dispositif CUCS (Contrat Urbain de Cohésion Sociale). Dans le cadre de
la Politique de la Ville, nos projets éducatifs et sociaux en seraient pénalisés.
Parce que nous avons su tirer profit des moyens qui nous étaient attribués, il conviendrait maintenant de nous
les retirer ? On sait bien que ce genre de raisonnement qui prétend faire des économies à court terme dans des
domaines aussi sensibles que le social et l’éducation, s’avère rapidement contre-productif…
La liste est longue des dispositifs de soutien à la scolarité et d’ouverture sur le monde qu’a permis ce
classement. Plusieurs générations d’élèves de La Verpillière, mais aussi de Grenay, de Satolas et Bonce et plus
récemment de Frontonas en ont bénéficié. En voici quelques exemples parmi les principaux :
- L’opération "Ecole Ouverte" pendant les vacances scolaires accueillant entre 50 et 100 enfants du CP à
la 3ème pour du soutien scolaire et des activités d’animation sportives ou culturelles ;
- Les Semaines ou Quinzaines : du goût, de la civilité, du développement durable, qui ont été ou sont
organisées pour le collège et les 3 écoles ;
- Les relations et liaisons nombreuses collège-écoles : cross du collège, journée sport des CM2, liaisons
CM2 / 6ème…
- L’existence même des classes sport et du projet sportif du collège (reconnu comme un des plus
dynamiques de l’académie), les Ateliers de Pratique Artistique et Culturelle (APA) pour le théâtre et
l’image donnant lieu à de nombreuses expositions et représentations permettant à des élèves parfois en
grande difficulté scolaire de progresser dans tous les domaines, ont été largement facilités par ce travail
en réseau ;
- Les classes pour les Enfants Nouvellement Arrivés (ENA) du collège et CRI (Cours de Rattrapage
Intégré) doivent leur création au CADA mais aussi au profil multiculturel de notre ville.
Des enseignants, des parents d’élèves, des partenaires ont été réunis par Monsieur le Maire et les élus de La
Verpillière fin juin puis le 1er septembre pour réagir à cette décision et tenter de la faire annuler. Un groupe de
pilotage représentatif a été mis en place pour mobiliser, informer la population, alerter nos parlementaires et
initier des actions qui montrent notre détermination. Un lien est à votre disposition sur le site de la commune
wwww.laverpilliere.eu
Nous comptons sur le soutien du plus grand nombre pour conserver ce qui n’est pas un cadeau mais bien le
nécessaire à un bon service public d’éducation.
La Verpillière, le 13 septembre 2010.