FIRST LIFE, aux armes etc - Ici-Même

Transcription

FIRST LIFE, aux armes etc - Ici-Même
FIRST LIFE,
aux armes etc
groupe Ici-Même
Parcours en réalité
(très) augmentée
L’expérience du spectateur / p7
Equipé par les artistes d’un smartphone et d’un
casque audio à 360°, laissez-vous guider dans
les lieux réels par une vidéo.
Aucune manipulation
du terminal n’est
requise. Il suffit de se
laisser vidéoguider.
Immergé dans les lieux filmés, le visiteur évolue
avec le point de vue subjectif du caméraman.
Mobile et actif, il ouvre des portes, s’habille,
mange, participe à des scènes qu’il est seul à voir,
rencontre des personnages virtuels…
…et se découvre
peu à peu dans
la peau d’un
personnage…
2 aventures originales/ p3
aventures in situ/ p13
Chaque parcours requiert un tournage dans les lieux. Les prises de vue
sont réalisées par smartphones et la prise de son avec un micro à 360°.
Le son joue un grand rôle dans l’immersion : à la restitution au casque,
le visiteur a vraiment la sensation d’une présence des protagonistes dans
les lieux visités. De très faible encombrement, l’équipement de tournage
permet de ne pas entraver l’activité des lieux. Après post-production le film
est embarqué dans les smartphones. Le jour des visites, les lieux seront
accessibles dans les mêmes conditions de circulation.
2 /First Life
Comment fabriquer First Life en quatre jours et impliquer de nombreux participants / p8-9
2
aventures
choisies parmi
3 scénarios
First Life propose 2 parcours hors les murs, dans la peau
d’un autre : demandeur d’asile, travailleur sans papier,
adulescent… Equipé d’un smartphone, le spectateur est
seul à voir sur son écran les personnages des lieux qu’il
traverse. Ecriture minutieuse et immersive, First Life est
adapté pour chaque contexte et associe des amateurs aux
artistes. Selon la disponibilité des lieux requis ou selon
l’opportunité artistique, la compagnie peut remplacer
l’une des 2 aventures par une 3è (ci-dessous ou extraite
de la collection First Life : par exemple, l’aventure d’un
apprenti boucher, d’un mentaliste, d’une mannequin…
Dans la peau d’un-e demandeur-se d’asile
Peau noire masque blanc / p5
Tout commence par une évasion. Dans la peau d’une demandeuse
d’asile, vous trouverez refuge au foyer Nelson Mandela. Recueilllie
par des Wenzhoutins, vous apprendrez à rouler des raviolis, à
contrefaire des smartphones, à parler notre langue, à mentir à
l’Ofpra. Maintenant, déshabillez-vous. A moi, vous pouvez tout
dire. Qu’avez-vous au bras gauche ? c’est tout raide… Vous vous
droguez ? Non vous ne pouvez pas vendre de bonnets de père
noël ! ici c’est un bureau de vote. Allez, sortez s’il vous plait.
Exemples de lieux requis à 100m au maximum du point de départ : dans un internat, ou
un foyer de travailleur, ou bureaux associatifs, bureaux désaffectés en rez-de-chaussée
ou premier étage: ensemble de 5 petites pièces (11m2) distribuées par un long couloir
dont 2 pièces vides et 1 bureau.
Dans la peau d’une invisible, travailleuse clandestine
Osez Joséphine / p7
Dans la peau de Joséphine, il faudra vider les poubelles et bien
récurer les sanitaires après que tous ont quitté la mairie. La
cérémonie de naturalisation est finie, la salle vide. Vous revivez
l’événement tout en travaillant. Aspirer la moquette ne perturbe
pas l’assemblée, lustrer le pupitre ne gêne pas l’orateur en
verve. Votre ombre lèche les murs et fait basculer la cérémonie
en chorégraphie exotique. Sortie par la grande porte, tapis
rouge jusqu’à votre berline, on vous passe les menottes pour
travail illégal.
Exemples de lieux requis à 100m au maximum du point de départ : bâtiment officiel du
type mairie, comprenant : salle de cérémonie, vestiaire agent d’entretien. Hall. Escaliers
d’honneur.
First Life /3
Aux armes etcætera
2 aventures choisies parmi 3 scénarios
Dans la peau d’un adulte frappé de troubles de la personnalité
Le syndrôme de Peter / p9
Comment voir le monde en face quand on est affecté de troubles
de la personnalité multiple ? Des traitements existent. Avec ces
pilules, le monde vous apparaîtra aussi illimité qu’un forfait de
téléphone mobile. Changez à volonté. Toi, moi, elle, lui c’est un
peu la même chose, non ? Et si un magistrat vous ordonne d’aller
ranger votre chambre, ne vous étonnez pas de rétrécir telle Alice.
De toute façon, vous n’avez jamais voulu grandir. Alors, gellule
bleue ou gellule rouge ? Tout commence par un choix.
Exemples de lieux requis dans à 100m au maximum du point de départ: pavillon ou
internat scolaire, bureau de magistrat ou de docteur, salle de conseil de classe d’une
école.
First Life /4
Aux armes etcætera
Extrait du parcours
1
Peau noire masque
blanc’ 40’
Extrait du parcours : je fais
comme la vidéo. Je me
baisse parmi les paniers
vapeurs et les rice cookers.
J’avise un saladier rempli
de garniture.
Soudain, à l’écran, deux
paires de mains agiles
surgissent autour de moi,
plongent dans le saladier
et roulent des raviolis.
Alors les mains me donnent
des ordres : à mon tour je
dois faire vite, transférer
les raviolis dans les paniers
fumants avec les baguettes.
Je fais tomber un ravioli au
sol… des visages grimacent,
me raillent, je travaille trop
mal, maintenant c’est la
porte (…).
Dans la peau d’un-e
demandeur-se d’asile
5/First Life
Aux armes etcætera
Récit
Dans la peau d’un-e demandeur-se d’asile
Peau noire masque blanc)
Je suis menotté dans un commissariat. On m’emmène.
En chemin, j’entends des manifestants. Les protestataires
demandent la libération des sans papiers. Ils s’introduisent dans
le commissariat. J’en profite pour fuir.
Je m’engouffre dans un parking souterrain et manque de me
faire écraser. A l’intérieur des types dorment sur des cartons
et se font chasser. On me chasse à mon tour. Dehors la nuit
tombe. Faim, froid, argent. Au bord de la rue je trouve un seau
avec une raclette. Une voiture ralentit, s’arrête devant le feu
tricolore. Je saisis ma raclette me jette sur le parebrise, nettoie
avec beaucoup de mousse. A l’intérieur le passager me dit non.
La conductrice me tend une pièce et rate ma main. Je trouve la
pièce sous le pneu.
J’ai faim. Un livreur de pizza en scooter s’arrête devant un bâtiment
qui ressemble à un foyer. Je le suis. A l’intérieur, un long couloir.
Vie nocturne, chambres bondées, multiples nationalités. Baby
foot, prière, télé. Personne ne fait attention à moi. On croit que
je téléphone. Une porte entr’ouverte. J’ai faim. La pièce est vide.
Au moment d’atteindre des ingrédients disposés sur une table,
des mains entrent dans le champ. Une jeune femme prépare des
raviolis. Une autre se lève de la paillasse, maugrée, s’installe
au sol, prépare du riz, m’interpelle. Je dois changer de panier
vapeur, replacer un couvercle, je ne comprends rien. Je fais tout
de travers. Je veux gouter, je fais tomber le ravioli au sol, mais je
le replace dans la panière; c’est dégoutant, la chinoise me vire.
Dans le couloir tout est silencieux et plongé dans la pénombre.
C’est l’heure de dormir. Une porte entrebaillée révèle un atelier
avec des téléphones. Un type répare avec minutie les téléphones.
D’autres dorment. Il y a une place libre. J’y vais. Je m’allonge. Je
me détends. Je dors au milieu des autres.
Quand soudain j’entends des policiers arriver de loin. On nous
arrête. On me conduit à la police des frontières. L’officier me
parle une langue que je ne connais pas. Finalement, un vrai
traducteur vient me porter assistance. On ne croit pas mon récit.
Ma demande est rejetée. Mais je peux aller faire soigner ma toux
chez le médecin de l’ONG. Je fuis, et au moment de me faire
reprendre, c’est un pieux mensonge qui me sauve la vie. Un
enfant prétend me reconnaître. Je confirme au policier qu’il est
mon fils et fais mine de le ramener à la maison. Il s’appelle Peter.
First Life /6
Aux armes etcætera
Extrait du parcours
2
Osez Joséphine 35’
Dans la peau d’une
invisible
Délavées par la javel,
mes mains roses mapa
frottent,astiquent, récurent,
assainissent depuis 5h déjà.
Pardon si j’essuie le pupitre,
pardon Monsieur le souspréfet si je crie, c’est pour
tester le micro, pardon si je
laisse mon ombre danser
sur les murs. Je danse pour
oublier que je bosse au
black. 5h du mat, je claque
le son, je montre les dents…
clac ! fait la menotte sur
mon poignet…
First Life /7
Aux armes etcætera
Récit
Dans la peau d’une invisible, travailleuse clandestine
Osez Joséphine
J’ai fini de manger ma banane, fin de la pose. Je jette la peau
j’entreprends de nettoyer les vitres. J’entends quelqu’un tonner
derrière moi. «Pas comme ça». Il recouvre et dirige ma main
de la sienne. C’est mon patron, il prétend m’apprendre à laver
les vitres. Puis, m’envoie sur une autre mission. Je lui demande
mon contrat. J’en ai besoin pour mes papiers. Il n’a pas eu le
temps. Il me paie. Je prends un billet sur la liasse. Pas deux.
Un. Dehors, je retourne le billet. Sur l’autre face, mon ordre de
mission. Les caractères se brouillent. Autour de moi, toutes les
mentions écrites se brouillent. Je comprends que je ne sais pas
lire cette langue. J’ai besoin des autres pour m’orienter. J’arrive
enfin sur mon second lieu de mission. Un bâtiment officiel. Dans la
buanderie, je m’équipe d’une peau de chamois, brique la rampe,
puis cette poignée de porte. Quand soudain la porte s’ouvre. Vous
êtes en retard ! installez vous. Il y a méprise, mais je m’installe
au milieu de 8 candidats. C’est un examen. On doit différencier
des fromages. Le gout, l’odeur. Les mots pour le dire. J’ai réussi.
On me pousse vers cette salle. Tout est à nettoyer. Il y a eu une
fête, une cérémonie ou un mariage. Des gobelets partout. Je me
baisse au pied d’un fauteuil, ramasse un verre, me redresse, il y
a soudain devant moi sur ce fauteuil quelqu’un que je n’avais pas
vu. Une paire de chaussures en cuir. Je la brique. Les chaussures
se dérobent à moi. Je me relève. La salle est désormais bondée
de gens endimanchés et émus. Le sous-préfet appelle les gens
au micro un par un. Il leur remet très solennellement un petit
drapeau tricolore. J’allume mon aspirateur. Toute la salle lève
les jambes pour me laisser nettoyer. Soudain le sous-préfet
prononce mon nom. « Boubaker » Je m’exclame Baker, Monsieur,
on dit Baker. Un projecteur est braqué sur moi. Je me précipite
vers le drapeau, A sa place, on me rend mon chiffon poussiéreux. Je le secoue devant la lumière. Mon ombre se découpe sur
le mur. Face au mur, je m’amuse de mon ombre une ceinture de
bananes à la taille. J’esquisse un pas de danse. Je me retourne
car j’entends des notes de musique. La salle s’est transformée
en cabaret des années 20, allume cigare, boas et haut de forme,
fumée. Je suis Joséphine Baker. Je le vois bien dans le grand
miroir de la salle de cérémonie. On m’accompagne, m’applaudit,
dans les escaliers, sur le tapis rouge déroulé jusqu’à la berline.
Mais dans la berline, Le chauffeur se retourne. C’est un policier.
Qu’est ce que je fais à roder dans ce bâtiment officiel ? Pourquoi
je rentre dans ce véhicule ? Je me fais arrêter on me retire le
smartphone et le casque que j’ai certainement volé.
First Life /8
Aux armes etcætera
Extrait du parcours
3
Le syndrome de Peter
35’
Moi et ma femme, on est
convoqués à la maison de
justice… à moins que ce
ne soit ma mère… ou ma
fille… je ne sais plus bien si
j’ai rétréci ou si les grands
ensembles sont trop grands
pour moi. Il a l’air trop
cool ton téléphone… T’as
une appli pour ranger ma
chambre ?
Dans les troubles de Peter,
adulescent aux personnalités
multiples
9/First Life
Aux armes etcætera
Récit
Dans la peau d’un adulte frappé de troubles de la personnalité
Le syndrôme de Peter
J’écoute de la musique sous mon casque. Je n’entends pas la
meuf qui me demande de me lever et de partir. C’est trop tard
pour l’entretien. Mais elle veut bien prendre mon CV. Je propose
mes services de livreur. Oui oui j’ai une voiture. Enfin… ma
femme… qui m’attend dehors. Non je n’ai pas le permis. mais la
mécanique je connais. Je répare les neimans. Je sors.
Mon monde est peuplé de femme. Une voiture m’attend. A
l’intérieur ma gamine Clochette. Wendy au volant n’est pas
contente. Elle attendra que j’aie fini ma clope pour que je monte.
La ceinture pas besoin. comme le travail, je gère. Clochette veut
pas me prêter sa 3DS. Les devoirs, pas le temps et j’irai à ma
consultation après avoir récupéré le matos que doit me rendre
mon pote dj. Fais un crochet. Je sors de la voiture, il fait nuit.
J’entends de la musique.
Je rentre par la fenêtre dans la chambre d’internat de deux
copines, mais je suis un boulet : elles ne veulent pas d’un puceau comme moi et me virent de la piaule. A quatre pattes, je
ramasse mes gélules et me retrouve aux pieds d’une infirmière.
Elle me conduit à ma consultation. Au médecin, ou à mon père,
je ne sais plus, le seul homme de mon monde, je raconte mes
progrès, ma désintox et mes projets. Je recommencerai plus.
Juré. J’ai des projets, je veux adopter un chat. La litière, les boulettes je connais. J’ai bien parlé ? Je peux avoir une gellule ? Le
médecin m’engueule. Tu remets tes chaussures et tu vas ranger
ta chambre. Ma femme parle de moi avec lui. Il paraît que je lui
vole sa carte bleue. Je nage dans mes chaussures, trop grandes
pour moi. Je deviens minuscule comme un bébé. Je me faufile,
m’enfuie. J’ouvre une porte et me retrouve dans une salle d’audience devant un conseil de discipline. Ma femme m’accable, je
suis son cauchemar. Je suis jugé irresponsable par un tribunal
d’enfants présidé par Clochette. Ils crient : il est en pantoufle, il
est en pantoufle. Je fuis.
Je suis rattrapé par la police. J’ai 8 ans. Où sont mes parents ?
C’est qui ton papa ? Ils arrêtent un grand type tout maigre. Je
leur dis : c’est lui mon papa. Je sors avec le type. C’est Peau
Noire. Nous faisons connaissance, je lui décris ce que j’ai appris aujourd’hui, mes nouvelles copines afghanes réfugiées qui
sont arrivées en classe hier… Oui j’ai été sage. Enfin quelqu’un
m’écoute, ça fait du bien. Un monde nouveau s’ouvre à moi.
First Life /10
collection In situ
Autres
aventures
Dans la peau d’un apprenti boucher
Bouchérie
La découverte de la vie nocturne d’une grand magasin.
Livraisons, ré-asorts, camaraderie, prise de poste, formation
express, les gestes professionnels à faire ou ne pas faire sous
la conduite d’un chef.
Grand magasin/boucherie
Dans la peau d’une topmodel
Defined Lines
Les dessous de la mode et du prêt à porter. Dans les griffes d’un
grand couturier, les plus belles créations valoriseront vos lignes.
Sous les crépitements des flashs, vous emprunterez le cat walk
que vous serez seul à voir. Arrivé dans un magasin, vous vous
pétrifierez dans une pose improbable. Derrière la vitrine, aux
côtés de mannequins en plastique parlant, le défilé du monde
vous apparaitra soudain sous un nouveau jour.
Lieux : Prêt à porter/mode/stylisme/école
Dans la peau d’un demandeur d’emploi
Facelook
Si vous voulez garder ou décrocher ce poste, il vous faudra
faire preuve d’audace et associer un nouveau standing à votre
profil. « Facelook » vous aide à changer de corps et surtout
de décor. A chaque porte, choisissez le bon téléphone. Ouvrez
cette porte, vous ne serez plus dans le même univers. A la place
de ce bureau, un parc féérique. A la place de cet escalier, une
cascade. A la place de ce miroir, moi, en mieux.
bureaux et décors
First Life /11
Aux armes etcætera
Collection in situ et projets spécifiques, workshops
Dans la peau d’un mentaliste
Trouville
Votre mission, si vous l’acceptez est d’élucider le meurtre de la
directrice de la bibliothèque. Un même objet vous permettra de
confondre le meurtrier, son mobile son arme.
Une bibliothèque sur deux étages
Dans la peau d’un homeless
Welcome
Dans un parking de centre commercial, un musicien noir
américain s’est aménagé une cave abandonnée. Il vit et répète
là, au milieu des véhicules et des vrombissements de moteurs.
Il écrit à sa sœur pour la rassurer et relate l’accueil exeptionnel
que lui réservent les européens. A l’écran, tout parait neuf,
clinquant, beau, son studio, ses instruments… Tout est faux et
pourtant si vrai.
Parking souterrain d’un centre commercial
(…)
First Life /12
L’expérience
du spectateur
Spectateur actif
Point de vue subjectif
Dramaturgie immersive
Parcours individuels et immersifs
First Life est un spectacle immersif pour les yeux, le
corps et les oreilles où le public équipé d’un smarpthone
et d’un casque agit dans les lieux. Aucune manipulation
du terminal n’est requise. L’aventure commence quand
les lieux apparaissent plein écran. Il suffit de reproduire
dans les lieux le mouvement de la vidéo, dans les pas du caméraman, en temps réel, sans ellipse ni montage. Pas de voix off,
pas de narrateur ou de prescripteur. Actif, le public ouvre des
portes, s’empare d’objets, enfile des vêtements, agit peu à peu
comme le personnage, dans son rythme, son style, son souffle.
Réalité augmentée : entre réel et virtuel
Le cœur de l’expérience du spectateur proposée par First Life
consiste à augmenter la réalité d’une dimension virtuelle : dans
les lieux traversés, grâce au son à 360° et à la vidéo, présences
de personnages, situations, événements hors champ, focus
sur des accessoires, mais aussi changements de lumières ou
de saisons apparaissent au public superposés au réel. Enfin,
ajoutant au trouble du réel, des comédiens peuvent être mêlés
aux lieux pour interagir en live avec le spectateur au cours de
sa navigation.
Lieux en activité
Restaurant, salle des mariages, cabinet médical, bureaux,
véhicule… les lieux explorés par le public sont vraisemblables
voire authentiques ! Autant que possible, les artistes installent la
fiction dans des lieux en activité. Le but est d’offrir la découverte
d’un personnage, d’une condition, d’un environnement
professionnel. Dans certains cas, les lieux les plus sensibles sont
reconstitués en décors : bureau de police, chambre intime…
First Life /13
Fiche
technique
indicative
First Life requiert
- Un bon repérage afin d’adapter les scénarios ou puiser dans la collection First Life
- La mise à disposition des lieux le temps des prises de vue puis des représentations
Tous les lieux filmés doivent être accessibles ensuite au public.
Réalisation de 2 parcours (4 jours x 6 pers de la cie)
PRISES DE VUE, PRISE DE SON, NAVIGATION
La compagnie dispose des matériels. Les prises de vue
sont réalisées avec les smartphones et la prise de son avec
micro binaural 360°. Après post-production, les films sont
embarqués dans les smartphones prêtés aux spectateurs.
LIEUX (proches les uns des autres). 2 au choix :
Parcours Peau noire : 1 bâtiment avec 5 bureaux vides avec
-
une chambre cuisine vide («local ravioli») (10-20m2)
un atelier clandestin vide (20m2)
un bureau ou un ensemble de bureaux (Ofpra/police)
un cabinet médical (15m2)
une salle pour l’installation d’un bureau de vote
Parcours Osez Joséphine : Hôtel de ville
- salle des mariages ou salle de réception
- local d’entretien attenant
- grands escaliers et parvis
Parcours Le syndrome de Peter :
- pavillon ou chambre en rez-de-chaussée
- bureau style magistrat ou tribunal
Parcours bis (en substitution) : bibliothèque sur 2 étages.
Espace d’accueil du public (accès dès le tournage)
Loge artistes 60m2, eau électricité, sanitaires, 24/24, 4j.
LUMIERE, SON, VIDEO
14/First Life
2 x découpes
2 x PARS 64 1000 W.
2 x PARS 56 300 W.
prolongateurs électriques
-
1 vidéoprojecteur
1 console son, 1 amplificateur
2 enceintes
1 micro voix (type SM58),
pied micro
Les habitants
ont du talent
Conçues pour troubler l’expérience de la réalité, découvrir des
lieux ordinairement peu accessibles au public, témoigner de
conditions, ou encore montrer une gestuelle professionnelle, les
aventures de First Life valorisent les habitants, acteurs du réel.
First Life implique jusqu’à 50 volontaires selon les parcours !
Participation aux tournages de volontaires bénévoles
Equipé d’un smartphone et d’un casque, les spectateurs
traversent des lieux -vides ou en activité- et seront seuls à voir
et à entendre les personnages et dialogues filmés dans les lieux.
Pour les tournages des films, la compagnie associe aux côtés
de sa distribution aussi bien les personnels volontaires que des
amateurs de danse ou de théâtre. Même si pour le spectateur le
parcours filmé aura l’apparence d’un plan séquence sans rupture,
les prises de vue sont réalisées dans les conditions d’un tournage
avec répétition et autant de prises que nécessaire. Selon le rôle
la participation varie de moins d’1h à 1 journée. La recherche de
participants donne lieu à la prise de contact avec des pratiques
amteurs, l’appel à participation dans les lieux filmés et au-delà.
Une réunion avec la compagnie est organisée, parfois un casting.
Rôles et figurations
Rôles avec répliques ou simples silhouettes, figuration en
costume, apparition onirique ou participation en tenue de
travail, chorégraphie, foule de manifestants… il y a des rôles
pour tous les âges, tous les goûts, tous les degrés d’implication.
Les incontournables : 10 danseuses modern jazz années 20 et
leur professeur (3h), 1 fille 7 à 12 ans à l’aise devant la caméra
(1 journée), 5 rôles de travailleurs migrants, 5 rôles de policiers
(type caucasien et africain, apparence de diversité).
Autres propositions possibles
- Accueil de stagiaires dans les domaines de l’image et du décor.
- Par ailleurs, la compagnie anime ponctuellement des ateliers
de création en réalité augmentée (adultes).
First Life /15
Les origines
d’une création
Avant First Life :
-Allô, Ici-Même
-workshops
-créations en résidence
Allô, Ici-Même (2010) premier spectacle multi-joueurs
First Life résulte d’un premier spectacle de la compagnie
intégrant vidéo-guidage et réalité augmentée dans l’écriture et
dans l’expérience du spectateur. Créé en 2010, Allô, Ici-Même
est un spectacle multi-joueurs au cours duquel 21 spectateurs
équipés d’un smartphone et d’une oreillette bluetooth sont
littéralement acteurs d’une pièce de 60’. Vidéo-guidés hors
les murs dans 7 décors, ils participent à l’évolution de scènes
interconnectées sur le thème des nouvelles technologies. Au
bout du fil, des comédiens soufflent en temps réel les dialogues
à tenir pour faire évoluer l’intrigue.
Accueilli par Pronomades, Derrière le Hublot, L’Usine, le Festival de Ramonville et Lieux Publics centre
national à Marseille, Allô, ici-Même a nécessité la réalisation d’autant de films embarqués que de
joueurs, soit 21 films de 60’ par site.
First Life aventures dans la vraie vie
Après l’expérience d’un spectacle choral d’Allô ici-Même, les
artistes appliquent leur technique d’écriture et d’exploration à
des sites spécifiques. Quand Second Life offre aux internautes
de se construire des avatars dans un monde virtuel, First Life
propose une aventure dans la vraie vie et la visite de lieux
habituellement inacessibles au public.
Associant l’INREV -équipe de recherche Image Numérique et Réalité Virtuelle de
l’Université Paris 8- dans un workshop au Centre national des écritures du spectacle,
les artistes développent l’expérience virtuelle. Avec MA scène nationale de Montbéliard,
le Festival Actoral et MP2013 à Marseille, Fontenay-en-Scènes, le Théâtre Brétigny,
ils inscrivent leur écriture dans des lieux en activité avec 14 parcours spécifiques.
First Life Aux armes et cætera, en tournée
16/First Life
Associée au Théâtre Brétigny, scène conventionnée en Essonne,
la compagnie conçoit 3 aventures autour du thème de l’identité
et du droit d’asile. 2 sont proposées en production. Dans certaines conditions, la compagnie peut aussi écrire des aventures
spécifiques ou puiser dans sa collection d’aventures in situ.
Les artistes
Générique
Concept & réalisation :
Mark Etc et Eric Ménard
Décor : Christian Geschvindermann assisté de Nicolas Lavergne
Avec : Dorsaf Ben Nasser, Sylvain Borsatti, Céline
Laurentie, Nicolas Lavergne, Céline Naji, Jacques Norgeville
et invités.
Produit par Ici-Même Avec le soutien du Théâtre Brétigny scène
conventionnée Cœur d’Essonne, département de l’Essonne,
Arcadi, Région Ile de France, Ministère de la Culture-Dicream.
Ici-Même est conventionnée par la Drac Ile de France et par la
ville de Paris. Mark ETC est associé au Théâtre Brétigny.
Mark ETC, metteur en scène, concept et réalisation
Il écrit et met en scène les spectacles et dispositifs du groupe Ici-Même avec la
collaboration principale d’Eric Ménard et de Nataska Roublov. Ses premières réalisations
personnelles empruntent à Chris Marker le récit en image fixe. Accueilli par le CICVcentre Pierre Schaeffer il produit des vidéos art (Plans sur la comète), des hypertextes,
des dramatiques sonores, des dispositifs en espace public. Il fonde Ici-Même en 1993,
des ateliers de construction en 1995, une scop en 1999. Il est artiste associé au Théâtre
Brétigny avec la compagnie depuis 2012. Il est titulaire d’un Dea d’esthétique et de
sémiologie des arts visuels (Université la Sorbonne nouvelle Paris 3 et Sorbonne Paris 1).
Eric MENARD,
image, montage, , concept et réalisation
Après des études d’ingénieur et de scénographe, rejoint la Compagnie «Ici Même» en
1998. Co-auteur avec Mark Etc et Nataska Roublov de créations en espace public aux
formes variées. A partir de 2004, il spécialise sa contribution dans un travail vidéo
qui vise à la fois à documenter les créations (chronoloc, le grand boom en avant) et à
questionner le rapport au média (Allô, ici-même, First life). Avec “Airpost”, il co-réalise
avec Mark Etc une série de films fantastiques avec les habitants du quartier Saint-Blaise
et dont l’histoire évolue avec les transformations urbaines réelles du quartier. Depuis
2006, il travaille également comme caméraman et monteur pour des réalisateurs de films
(Maeva Ranaivojaona, Susanne Sachsse), pour des artistes (Terence Koh, Katya Sanders)
et des curateurs d’expositions (Catherine David, Hila Peleg). Il est également membre de
Labor Berlin et tout récemment de Wolf Gang (cinéma indépendant berlinois).
First Life /17
Christian GESCHVINDERMANN,
scénographe
Après des études d’arts plastiques et d’arts appliqués, stagiaire assistant du scénographe
Alain Roy. Premiers pas dans le cinéma avec Serge Sommier, ancien chef décorateur de
la SFP (Bluwal, Santelli…). Collabore avec Camille Perreau, scénographe et directrice
artistique de la compagnie Entre chien et loup jusqu’en 2010. Collabore depuis 1999
aux créations de la compagnie Ici-Même : “Toute la lumière sur la ville du futur“ (2000),
“Chronoclub, quand est-ce qu’on arrive ?“ (2004), “Show room“ ( 2005), “Le grand
BOOM en avant“ (2007), “Extension du domaine de la hutte“ (2010), “Pourquoi rien
plutôt que quelque chose ?“ (2011-2012), “Qu’est ce qui se trame ? (2011-2102), Airpost3“ (2013), “Airpost 4 (2013), “Airpost 5” et “Qui décide du sens du vent” (2016),
“First Life“ (2013-2016).
Construit le Décor de “Pancomédia“ de Botho Strauss, mis en scène par Jean Pierre Vincent pour l’ensemble 10 de l’ Ecole Régionale d’acteurs de Cannes, réalise des décors
pour “les milles et une nuit” de Yannick Etienne, “Calme-toi Platonov !“ d’après Platonov
de Tchékhov par Nadège Taravellier, “Débrayage“, de Rémi De Vos par David Bayle, “Moby
incarcéré“ pour la compagnie Cahin Caha (Daniel Gulko), “de mes yeux la prunelle“ de
l’auteur et metteur en scène Jean Cagnard, “le Verfugbar aux enfers“ de germaine Tillion
mise en scène par Danielle Stéfan. En 2014 pour l’ensemble 21 de l’ERAC, construit
le décor de “La famille Stroffenstein“ De H.V.Kleist, mis en scène par Girogio Barberio
Corsetti au Festival d’Avignon.
Fonde avec Olivier Bedu, architecte, l’association Cabanon vertical (2003), installations
architecturales, plastiques et scénographiques dans l’espace public (le Mobole pour Lieux
Possibles à Bordeaux commandé par Bruit du frigo -2010, Superwit à l’invitation de
Lab labanque à Béthune dans le cadre de la capitale régionale de la culture -2011) ou
l’Archipel des Canourgues pour la capitale européenne de la culture Marseille-Provence
2013 dans le cadre du programme des “quartiers créatifs“.
Nico LAVERGNE,
comédien, sculpteur décorateur
Dipômé de l’ENSAMA, Nicolas Lavergne est sculpteur prothésiste, comédien et sondier.
Il partage les principales créations du groupe Ici-Même depuis 2000. Il réalise différentes
créations sonores et organise des scènes ouvertes et un dispositif de films karaoké. Il est
aussi membre des Sténopattes de l’Œil en Boite.
Sylvain BORSATTI,
comédien régisseur
Aprés avoir été tour à tour maraicher, horticulteur, marin, facteur, coursier, dispatcher,
cuisinier, Sylvain BORSATTI rencontre en 2004 le groupe ici même. Depuis 2010, il
collabore avec Nataska Roublov dans le cadre de performances corporelles en intérieur,
mais aussi en espace Public.
Il accompagne aussi la street artiste SURFIL dans différents projets de peintures et collages en exterieur. Passionné par l’espace public, il est photographe de rue, effectuant
quotidiennement de longues ballades photographiques. Captant l’évolution des paysages
urbains et de leurs habitants, il est aussi spécialiste de street art. Spécialité qui lui vaut
le surnom de photografeur fou.
Dorsaf Ben Nasser, Joséphine Céline Laurentie, Wen Zou
Céline Naji, la directrice
Jacques Norgeville, Trouville
First Life /18
Toute la lumière
sur la ville
du futur
(2000)
Chronoclub
(2004)
Le grand Boom en avant
(2007)
Ici-Même questionne la
place de la villle dans
l’homme… ou l’inverse.
CREATIONS
2016-2018
Ici-Même est conventionné par la
ville de Paris et par le Ministère
de la Culture -Drac Idf. Mark Etc
est associé au Théâtre Brétigny
scène conventionnée.
Le plAn B
(2013)
Ici-Même s’est fait
connaître par des spectacles
embusqués dans la ville.
Depuis 2007, Ici-Même
créé des spectacles immersifs à la frontière du réel.
http://icimeme.info
http://icimeme.info/indexhibit.php
En tournée
FIRST LIFE spectacle en réalité (très) augmentée
Équipé par les artistes d’un smartphone et d’un
casque audio, explorez les dessous de la ville,
vivez dans la vraie vie une aventure dont vous
serez le héros. Une expérience bluffante aux
frontières du réel et du virtuel…
Coproduction : Théâtre Brétigny, Fontenay-enScènes, Arcadi, Dicream
2016
FORUM CHRONOCLUB création
Comment habiter le monde demain ? Y aurat-il de la place pour tous ? A quoi ressemblera
ma maison ? Peut-on vivre partout à la fois
? Comment gagner du temps sur l’espace
? Participez au FORUM CHRONOCLUB, «
l’événement incontournable de l’habitat du
futur et de la mobilité urbaine». Démonstrations,
cuisine des restes, visites virtuelles, moocs…
ATTENTIFS, ENSEMBLE création
First Life /19
2018
lls sont là. Invisibles, immobiles. Mais finalement,
qu’avons-nous à craindre ? Les pickpockets,
l’ennemi intérieur, la transpiration ? ATTENTIFS,
ENSEMBLE propose une maraude dans la ville,
en petits groupes à la rencontre des invisibles. En
compagnie de la France qui se lève tôt ou trop tard,
vous pisterez et débusquerez les invisibles dans la
ville, ceux que l’on ne voit pas, plus, trop, pas assez,
à la folie. Tendez l’oreille, ils ont quelque chose à
nous dire, sur eux, sur nous. Co-production en cours
Premier tableau : 13-14 mai 2017, Brétigny.
« Plongez en immersion
dans la vie d’un autre »
« une expérience unique à la
frontière du réel et du virtuel »
http://vimeo.com/icimemeparis/first-life-pro
«Des récits ancrés dans la réalité sociale.
Vertigineux, le procédé est aussi inquiétant,
comme si on était pour de bon happé par
l’écran.» René Solis, Délibéré
«L’expérience Virtuelle devient profondément
incarnée, physique. Entre réalisme sociologique et fiction fantastique.» Camille Tidjditi
«L’empathie advient, sans démagogie. Autour
de questions d’identité très documentées.»
Clémence Gallot
«Une prouesse technique réussie avec un
effet de réalisme troublant.»
Julien Barret, Criticomique
ICI-MEME
ICI-MÊME 23 rue Ramponeau 75020 Paris
[email protected]
Production / Diffusion
Direction artistique
Mark ETC [email protected]
[email protected]
06 20 73 74 95
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