Attentifs, Ensemble - Ici-Même

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Attentifs, Ensemble - Ici-Même
Attentifs, Ensemble
Au renard :
«Voici mon secret. Il est très simple : on ne voit bien qu’avec le coeur.
L’essentiel est invisible pour les yeux».
Ils sont là. Invisibles, immobiles.
Aux aguets et bienveillants, attentifs et ensemble,
vous pisterez et débusquerez les invisibles dans la
ville, ceux que l’on ne voit pas, plus, trop, pas assez,
à la folie. Ils sont là, immobiles pour ne pas qu’on les
détecte, tapis dans la pénombre du tunnel, assoupis
sous les cartons, aux commandes d’une bétonnière,
agrégés au parpaing, sous la plaque d’égout, trahis
par une fissure du mur ou par le bruissement du
lierre… Prenez garde qu’ils ne toussent, ils feraient
trembler le feuillage, le mur, craqueler le sol. Tendez
l’oreille, ils ont quelque chose à nous dire, sur eux,
sur nous.
dr. Benedetto
dr. Benedetto
Pitch
«Attentifs, Ensemble» propose une maraude dans la ville, en petits groupes à la rencontre des invisibles. Le spectacle offre
une succession de scènes distribuées dans la ville, vraisemblablement 6 scènes de 10’. Empruntant aux techniques du
body painting, les corps des invisibles sont littéralement camouflés, fondus dans leur environnement par trompe l’œil. La peau,
les vêtements, les accessoires sont peints et façonnés du même fond que le décor urbain, diluant la forme de la silhouette.
L’arrivée des spectateurs active les scènes et des prises de parole. Puissante et poignante, la parole des invisibles s’appuie
sur un texte original nourri par des témoignages et des enquêtes.
Dans le contexte des attentats et de l’état d’urgence
qui en résulte, les dispositifs de contrôle et de
surveillance se sont étendus à un appel à la vigilance
de tous. Message diffusé dans les transports en
commun des métropoles, « Attentifs, Ensemble» est
l’un des marqueurs emblématiques de cet appel à
la vigilance pour la sécurisation de nos existences.
Propos
Injonction paradoxale, l’appel à la vigilance
permanente nourrit suspicion et défiance, tandis
que dans le même temps, autour de nous s’accroit
désaffiliation et exclusion dans l’impuissance
générale. Comment devoir prêter plus d’attention
au bagage abandonné quand tant de gens sont
invisibilisés quotidiennement.
Sans vouloir mettre terme à terme en parallèle
sécurité publique et exclusion, on ne peut que
relever l’exceptionnalité de la mobilisation des
moyens de coercition et de contrôle en espace
public, y compris dans la mise en scène sécuritaire
qui affecte les manifestations culturelles en espaces
publics, tandis que l’organisation urbaine repousse
dans les marges une partie de la population. Et
enfin, comment ne pas voir que les attentats et l’état
d’urgence ont pour conséquence de stigmatiser et
reléguer précisément une partie de la population,
celle là même qui manquait déjà de visibilité dans la
construction de la collectivité dont elle est pourtant
partie prenante.
dr. Pol Úbeda Hervàs
dr.
Quand des moyens conséquents et anxiogènes sont
mobilisés pour protéger la fête ou les rassemblements
culturels, il n’est pas inopportun d’opposer à
la culture du soupçon celle de la curiosité et de
l’empathie.
A cette fin, « Attentifs, Ensemble» veut mettre
en visibilité ceux qui ne se voient pas, plus, trop,
pas assez, à la folie. Derrière la terminologie des
invisibles, il faut entendre ceux que la résignation
ou la sanction économique privent d’accès au
droit comme des cœurs urbains ; ceux que qui se
protègent des prédations en se dissimulant, les
exclus, sans papiers, les minorités sexuelles, ceux
que la ville accidentée ou les regards découragent,
les handicapés mais aussi ceux que l’on ne voit
plus du fait de la banalisation et de la normalisation
de la fonction, cantonniers, égoutiers, ouvriers,
bénévoles, l’ensemble des playmobils et soutiers
de l’organisation urbaine et sociale. Tout ce monde
a ses modes d’apparition ou ses stratégies de
dissimulation ou de disparition, selon.
Dans un double mouvement, il s’agira de repeupler
notre regard des invisibles et de passer de la
suspicion à l’attention bienveillante. Il suffira de
marcher dans la ville, regarder, écouter.
Toute la lumière sur la ville du futur
First Life
Le grand BOOM en avant
Chronoclub
Démarche
de la
compagnie
Infiltrées dans le quotidien, les principales créations
du groupe Ici-Même se sont tout d’abord appliquées
à contrefaire et à déconstruire ses sujets dans des
dystopies sophistiquées : les doubles langages de
l’équipement urbain (la zone pilote de mobiliers
urbains coercitifs de « Toute la lumière sur la ville du
futur», 2001), les mirages de la mobilité sociale (la
formule immobilière retorse et les maisons-parkings
de «Chronoclub», 2004), la manipulabilité des
pratiques créatives virales (la découverte du streetbooming une nouvelle génération de happening
aussi médiatique qu’apocryphe, « Le Grand Boom
en Avant », 2007), l’addiction aux technologies
de communication (le vrai faux jeu « Allô, IciMême », 2010). Faux équipementiers, faux agents
immobiliers, faux locataires, fausse pratique
urbaine, faux réseau social, faux jeu virtuel… la
compagnie devient faussaire du quotidien pour
interroger les réalités établies, les manières apprises,
les simulacres, et tout ce qui s’énonce et s’impose
au nom du sens des réalités. La manière d’opérer
de la compagnie vise à déplier et éclairer sans
manichéisme la complexité de la gestion urbaine et
de l’organisation collective.
Après une longue pratique de l’infiltration du
quotidien, la compagnie tire d’une série de créations
en territoire plus immédiates et frontales, le désir
d’immerger les spectateurs dans des réalités plus
documentaires : aventures en réalité augmentée,
First Life inscrit le public dans des lieux réels (ou
reconstitués) en offrant le point de vue subjectif
d’un personnage. Equipé d’un smartphone et d’un
casque, le spectateur est guidé par une vidéo,
traverse des lieux, participe à des scènes entre
réel et virtuel. La saga First Life met notamment
en exergue les péripéties et la condition d’un
demandeur d’asile, d’une travailleuse sans papier,
d’un adulte handicapé frappé de troubles de la
personnalité. La première motivation de First Life
avait été de rendre visible la condition des plus
fragiles : «si nous parlons de la condition de gens
différents de nous, nous le faisons pour montrer
que nous faisons bien partie du même monde. Nous
proposons des expériences d’identité pour montrer
et pour déconstruire les crises d’identité actuelles».
Avec «Attentifs Ensemble», la compagnie entend
poursuivre sa démarche d’exploration du réel et de
valorisation des invisibles cette fois dans une nouvelle
démarche théâtrale, libérée des technologies et non
moins documentée.
dr Liu Bolin
Forme
«Attentifs, Ensemble» propose une maraude dans la
ville, en petits groupes à la rencontre des invisibles.
Le spectacle offre une succession de scènes
distribuées dans la ville, vraisemblablement 6
scènes de 10’ devant des “invisibles”.
Indétectables, cachés, ou tout simplement oubliés,
parfois en groupe et la plupart du temps isolés,
patiemment immobiles, les invisibles sont agrégés
à leur environnement comme des caméléons.
Une fois débusqués, peut-être dénoncés, ou trahis
par un mouvement ou un changement de lumière, les
invisibles lézardent, se détachent imperceptiblement
de leur environnement. Ils prennent vie, se dévoilent
dans leur univers et livrent leur témoignage.
Dr. Liu Bolin
dr. Desiree Palmen
La parole des invisibles
Redonner la parole, c’est redonner la capacité d’agir.
Puissante et poignante, la parole des invisibles
s’appuie sur un texte original nourri par des
témoignages et des enquêtes.
Coursier, femme voilée, sans domicile, égoutier,
graffeuse, agent de sécurité, mannequin… relatent
leur condition, leur vision du monde et ce dont ils
sont témoins. Le travail de l’acteur relève d’un mode
vériste.
• Les invisibles :
- Un agent de sécurité et son chien
- Un ouvrier et sa pilonneuse
- Des mannequins en plastique vivants en vitrine
- Un sdf et son trousseau de nuit
- Un handicapé perché
- Des coursiers enchevêtrés
- Une femme voilée dévoilée
- Le business des hittistes (ceux qui tiennent les murs)
- Le vieux parkinson qui fait tout trembler autour de lui.
Texte original de Mark ETC sur le mode du témoignage, nourri de :
Baldwin James, Nobody Knows My Name : More Notes of a Native Son, New York, Dial Press, 1961 ; trad.
fr. : Personne ne sait mon nom, Paris, Gallimard, 1963.
Beaud Stéphane, Confavreux Joseph, Lindgaard Jade (dir.), La France invisible, Paris, La Découverte, 2006.
Becker Howard, Outsiders, Paris, Métailié, 1985.
Bourdieu Pierre (dir.), La Misère du monde, Paris, Seuil, 1993 et Points, 2007.
Certeau Michel de (dir.), L’Invention du quotidien, 2 vol., Paris, Gallimard, 1980.
Charrin Eve, La course ou la ville, Seuil, 2014.
Diallo Fatimata, Sous mon voile, Seuil, 2015.
Geffroy Stéphane, à l’abattoir, Seuil, 2016.
Gomez Pierre-Yves, Le travail invisible : enquête sur une disparition, François Bourin, 2013.
Jablonka Ivan, Le corps des autres, Seuil 2015.
Jounin Nicolas, Chantier interdit au public, la Découverte, 2009.
Le Blanc Guillaume, L’invisibilité sociale, PUF, 2009.
Le Blanc Guillaume, Dedans, dehors. La condition de l’étranger, 2010.
Le Men Ségolène et Abélès Luc, Les Français peints par eux-mêmes. Panorama social du XIXe siècle, Paris,
Dossiers du musée d’Orsay, 1993.
Michon Pierre, Vies minuscules, Paris, Gallimard, 1984.
Rancière Jacques, La Nuit des prolétaires. Archives du rêve ouvrier, Paris, Pluriel, 2012
Rosanvallon Pierre, Le parlement des invisibles, Seuil, 2014.
Rosanvallon Pierre, Le Peuple introuvable. Histoire de la représentation démocratique en France, Paris,
Folio-Histoire, 2002.
Tourette Lucie, Jounin Nicolas, Marchands de travail, Seuil, 2014.
Lifshitz Sébastien, Les invisibles, film documentaire, 2012.
dr. Peter Thwaites
dr.
Dans les mots
des invisibles
Dr. Liu Bolin
1/Apparition
Saurez-vous les trouver ?
Invisibles pour se soustraire aux moyens de
détection, pour survivre au contrôle ou aux
prédations ou encore, banalisés par leur fonction,
ils sont immobiles pour ne pas se faire repérer.
Empruntant aux techniques du body painting, les
corps des Invisibles sont littéralement camouflés,
fondus dans leur environnement par trompe l’œil. La
peau, les vêtements, les accessoires sont peints et
façonnés du même fond que le décor urbain, diluant
la forme de la silhouette.
Avant de se confier, les invisibles devront être
débusquées. Adoptez le bon point de vue.
Dr. Liu Bolin
Références plastiques
De Klein aux performances de Liu Bolin, les arts
visuels mobilisent régulièrement le corps peint
pour traiter de sa sa relation à l’environnement.
Des défis absurdes de Desiree Palmen aux cassetêtes illusionnistes de Benedetto Bufalino, des
corps noyés dans les motifs de Cecilia Paredes
aux corps picturaux d’Alexa Meade, de la fusion
aux éléments naturels chez Edmond Thomenn aux
camouflages urbains kitsch de Trina Merry, sans
oublier les pubs maniéristes de Peter Thwaites,
entre camouflages politiques, rêveries décoratives
ou quêtes cosmogoniques, les intentions et modes
de réalisation diffèrent. Nourris par ces héritages visuels, « Attentifs, Ensemble » retient de ses
inspirations l’attention à l’environnement et déplace
la référence vers la recherche du mouvement, la
construction d’univers habité et l’obsolescence du
tableau qui aura un début, un milieu, une fin.
2/Action
L’arrivée des spectateurs active les scènes après un
certain temps d’attente. Les Invisibles s’animent
par des mouvements très lents et investissent leur
espace avant de témoigner. Le mouvement peut
aussi être provoqué par un élément vivant constitutif
de la scène, tel que chien, chat, oiseau, vent, eau.
Les corps apparaissent peu à peu, se détachent avec
d’infinies précautions. Quand les mots viennent,
on ne sait plus si c’est l’impact de la parole ou
la vibration de la bouche qui anime le corps. Puis
par moment, bouche béante, plus rien ne sort. Par
autre, c’est débit à flux tendu.
Mobile quand tout devient immobile autour de lui,
en confiance, selon sa situation, l’invisible prend
ses aises, se déplace, déplie son espace, agit.
Tantôt attirant, séduisant, tantôt repoussant ou
monstrueux, l’Invisible dérange.
3/Issue
L’issue tient à la situation décrite, l’histoire, le
comportement du public, ou encore, l’intervention
d’un comédien embusqué. Selon leur condition
et leur personnage, les Invisibles finiront seuls,
accompagnés, dispersés.Il s’agit de renvoyer à notre
propre regard. De quoi avons-nous peur ? Peur de
notre ombre, de notre transpiration ? De l’inconnu,
de perdre notre temps ? L’invisible est imprévisible
mais l’ennemi est peut-être de l’intérieur…
Plusieurs fins possibles :
-l’invisible absorbé par les logotypes
-l’invisible surexposé par la lumière ou la combustion
-l’invisible karchérisé de l’extérieur par un comédien
qui dilue le corps et le décor
-l’invisible délité par le vent (soufflerie)
-l’invisible dispersé dans une tornade de feuilles
activée par des souffleurs
-l’invisible est des nôtres. Welcome.
Dr. Liu Bolin
Contagion. ENSEMBLE
Une issue -scène finale- pourra être de faire rentrer
collectivement les spectateurs dans un tableau commun :
-Par contagion d’une couleur (s’habiller, se couvrir)
-Par insolation du public devant un mur pigmenté.
En chiffres et en pratique
• Représentations
2 représentations sur une amplitude de 2h30.
Les artistes seront visitables dans leur univers deux fois par jour : au petit matin et à la tombée du jour. Le but est
d’offrir deux ambiances différentes et des personnages différents. A la tombée de la nuit, la visite pourra se faire à
la lumière de lampes de poche.
• Jauge prévisionnelle : 500 personnes / jour si deux sessions (matin et soir).
Le public est convoqué par groupe de 50 toutes les 30 minutes.
Il se déplace à pied à l’échelle d’un quartier à l’aide d’une carte de la ville. Il est autonome et libre de son point de vue.
• Les lieux
La création pourra combiner 6 tableaux pré-définis et des tableaux originaux spécialement créés pour les lieux.
Echelle urbaine : angle d’immeuble, mur de 50m
Le mur
La bouche d’égout
La vitrine
La banque
Le sous-marin
Le graff
La grille
Le véhicule
• La distribution
Composée de 6 artistes la distribution pourra être renforcée par des volontaires amateurs. Jusqu’à une vingtaine,
maquillés, habillés par la compagnie.
La perfection est atteinte non pas lorsqu’il n’y a plus rien à
ajouter, mais lorsqu’il n’y a plus rien à retirer.
Antoine de Saint-Exupéry
dr Liu Bolin
Mise
en
œuvre
Ecriture originale
à partir d’enquêtes et de témoignages
Recherche plastique autour des tableaux vivants
-Dessins et esquisses des rendus souhaités
-Etudes techniques et tests corps / fonds
-inclusion de comédiens
-Réalisations de fonds, faux murs pour la tournée
-Fabrication costumes et accessoires
objets ordinaires, objets usuels, objets professionnels
qualifiants.
Répétitions
-Répétitions texte, jeu
-Répétitions avec accessoires, costumes
-Répétitions et chorégraphie des corps peints dans
le décor
Recherche autour d’un final incluant les spectateurs
dr. Desiree Palmen
Calendrier PREVISIONNEL
• janvier-mars
Ecriture des témoignages
Premiers repérages, photographies
Recherche plastique tableaux vivants
• mars-avril
Répétitions
Dr. Liu Bolin
•13, 14 mai 2017, Théâtre Brétigny
Avant-première
• été-automne 2017
Personnages
scénographie complète
répétitions complète et finale
Texte original et mise en scène
Mark ETC
Distribution (en cours)
Sylvain BORSATTI
Céline LAURENTIE
Céline NAJI
Jacques NORGEVILLE
Maquilleurs
Guillaume Béal, Geoffroy Dubois
chef décorateur
Angelo Zamparutti
costumière
Olga PAPP
Production
Emmanuelle PY
Ici-Même
Ici-Même est conventionné par la ville de Paris et
par le Ministère de la Culture (Drac-Idf).
La compagnie ICI-MÊME consacre ses créations
hors les murs aux thématiques du devenir urbain
depuis 1993. Spectacles infiltrés dans le quotidien
ou dispositifs immersifs aux frontières du réel et du
virtuel, installations, protocoles d’exploration, films,
éditions, les créations d’Ici-Même questionnent la
place de la ville dans l’homme (…ou l’inverse).
Equipe Attentifs, Ensemble
Sylvain BORSATTI
Associatif Chronoclub (2003)
Médiateur Show-room (2005)
Amateur Le grand Bègle (2006)
Dark Le grand Boom en avant (2007)
La gravité est ailleurs (2007)
Plusieurs rôles Allô Ici-Même (2010)
Welcome to Bouillewood (2010)
Extension du domaine de la hutte/ Apéricubes
1-2-3 et Fruits de la croissance (2010)
Générator Airpost 1,2,3,4,5 et Qui décide du
sens du vent ?
Plusieurs rôles First Life Aux armes etc, First
Life histoires d’A, First Life 6 aventures à
Fontenay-sous-Bois.
Comédien et régisseur général.
Aprés avoir été tour à tour maraicher, horticulteur,
marin, facteur, coursier, dispatcher, cuisinier,
Sylvain BORSATTI rencontre en 2004 le groupe
ici même. Depuis 2010, il collabore avec Nataska
Roublov dans le cadre de performances corporelles
en intérieur, mais aussi en espace Public.
Il accompagne aussi la street artiste SURFIL dans
différents projets de peintures et collages en exterieur.
Passionné par l’espace public, il est photographe de
rue, effectuant quotidiennement de longues ballades
photographiques. Captant l’évolution des paysages
urbains et de leurs habitants, il est aussi spécialiste
de street art. Spécialité qui lui vaut le surnom de
photografeur fou.
Mark ETC
Auteur, metteur en scène.
Il écrit et met en scène les spectacles et dispositifs
du groupe Ici-Même (conçus principalement avec
Eric Ménard et Nataska Roublov). Ses premières
réalisations personnelles empruntent à Chris Marker
le récit en image fixe. Accueilli par le CICV-centre
Pierre Schaeffer il produit des vidéos art (Plans sur la
comète), des hypertextes, des dramatiques sonores,
des dispositifs en espace public. Il fonde Ici-Même
en 1993, des ateliers de construction en 1995, une
scop en 1999. Il est artiste associé au Théâtre Brétigny avec la compagnie Ici-Même depuis 2012. Il
est titulaire d’un Dea d’esthétique et de sémiologie
des arts visuels (Université la Sorbonne nouvelle
Paris 3 et Sorbonne Paris 1).
Céline LAURENTIE
ci-dessus : Forum Chronoclub, (2016)
First Life Aux armes etc, Théâtre Paris-Villette
Comédienne et marionnettiste.
Woyzeck, d’après Büchner, mes de Eram Sobhani,
Théâtre de l’Etoile du Nord.
Performances avec Sophie Dufouleur et Emeline
Thierion
Quelqu’un va venir de Jon Fosse projet personnel,
dans le cadre des Montois Fairy Times, Château de
Montois.
L’Ombre & la suite... les histoires de Nora, mise en
scène de Dominique Birien, compagnie de la Mine d’or
Motus et Bouche Cousue, conte de fée bilingue
français/LSF
Paris Pieds Nus, long-métrage de Dominique Abel
et Fiona Gordon.
First Life Aux armes etc, Théâtre Brétigny
Céline NAJI
Performeuse
Gymnaste de formation, elle s’intéresse plus généralement au corps et à l’espace et métisse diverses disciplines comme l’acrobatie, l’aérien, le jeu
d’acteur, l’intervention en milieu urbain et la danse
contemporaine. Elle participe à différentes créations
avec Ilotopie (depuis 2000), Artonic (1999, 2003),
Roberta danse, Délices Dada (2009), la compagnie
Nö (2003,2008), Ma belle manivelle
(1999, 2000), la compagnie Les Allumettes (1996).
Cahin caha, Shoomaka, L’oeil en boite.
Jennifer chronolocataire Chronoclub (2003)
Plusieurs rôles Allô Ici-Même (2010)
Plusieurs rôles First Life et First Life Mars,
Reporter, Show-room (2005)
Extension du domaine de la hutte/ Fruits de
Marseille. (2013-2016)
Amateur Le grand Bègle (2006)
la croissance (2010)
Pink Le grand Boom en avant (2007)
Juliette Airpost 2,3,4,5 et Qui décide du
La gravité est ailleurs (2007)
sens du vent (2011-2016)
Jacques NORGEVILLE
comédien
Rompu au théâtre-forum. Nombreux rôles cinéma,
TV, publicités. Impliqué dans des actions de transmission et de formation théâtrale des adolescents
et adultes via sa pratique du jeu de rôles et de
l’improvisation.
Promoteur Chronoclub (2003)
Plusieurs rôles Allô Ici-Même (2010)
décide du sens du vent ?
Promoteur Show-room (2005)
Extension du domaine de la hutte/ Apéri-
Plusieurs rôles First Life et First Life Mars,
Amateur Le grand Bègle (2006)
cubes 1-2-3 et Fruits de la croissance (2010)
Marseille. (2013-2016)
JackBoom Le grand Boom en avant (2007)
L’Ombre Airpost 4,5 et le ciné-parcours Qui
Bibliographie
Articles sur Ici-Même
René Solis, Aurillac en pleine forme, in Délibéré, mardi 23 août 2016.
Camille Tidjditi, Promenades virtuelles et sensorielles à Aurillac, in Le Monde, vendredi
19 août 2016.
Clémentine Gallot, Aurillac Chahut les compagnies, in Libération, samedi 20 et dimanche
21 août 2016.
Valérie de Saint Do, First Life, in Stradda Hors série, octobre 2015.
Valérie de Saint Do, First Life, in Stradda Hors série, octobre 2015.
Maud Le Floch et Pascal Ferren, First Life, parcours-spectacle, in Plan Guide Arts &
aménagement des territoires, étude nationale pour le Ministère de la Culture et de la
Communication, p462, mai 2015.
Maud Le Floch et Pascal Ferren, Chronoclub fiction sur l’habitat et la mobilité, First Life, in
Plan Guide Arts & aménagement des territoires, étude nationale pour le Ministère de la
Culture et de la Communication, p182, 183 mai 2015.
Julie Bordenave, First Life, in Stradda n°18, octobre 2010.
Charlotte Smith, Urban surprises : Ici-Même, secret agent on the streets, in Total Theater
magazine vol21 issue 02, summer 2009.
Anne & Julien, Ici-Même faussaires Patentés, in Graf it n°19, juillet-septembre 2006.
Cathy Blisson, Motivé, in Télérama n°2944 du 14 au 20 juin 2006.
Alix de Morant, Ici-Même Paris, in Scènes urbaines 01, 2002.
Gwénola David, Pratiques mobiles Un nouvel art de ville, in Mouvement n°17, 2001.
Violaine de Montclos, la subversion à l’assaut des villes, L’événement du jeudi n°28, 25-31
mai 2000.
Patrick Sourd, Ici-Même c’est là que ça se passe, in Nova mag, janvier 1997
Thomas Hahn, Performeurs à la rue, in Cassandre 38, 2000.
Elena Dapporto et Dominique Sagot-Duvauroux, focus Ici-Même in les arts de la rue
portrait économique d’un secteur en pleine effervescence, la documentation française,
2000.
Entretiens
Edith Rappoport, Exagérateurs de réel, in Cassandre 89, 2012.
Samuel Wahl, De l’autre côté du miroir, interventions invisibles in Cassandre 68, hiver 2007.
Gwenola David, Mystifications urbaines, entretien avec Mark Etc, in La lettre d’information
de l’Onda, automne 2005.
Articles, tribunes, contributions
Mark Etc, Autoroute 4 voies, dazibao in Stradda Eté 2016
Mark Etc, La vie rêvée des marges in Projections décembre 2015
Mark Etc, Je ne suis pas Eric Zemmour in Pour Charlie 2015
Mark Etc, Petits arrangements avec la réalité, in Stradda n°05 juillet 2007
Mark Etc, Du tiers état au tiers secteur, message de l’état tout puissant, in Le Passant
ordinaire n°37, 2001.
Mark Etc, Nouveaux domaines, nouveaux publics, quelle action culturelle pour les mutations
urbaines, in Le Passant ordinaire n°32, 2000.
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