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Conseil d’administration 2010 Président Vice-président Antoine CARRÉ Député honoraire 1 Vice-président du Conseil Général du Loiret Jean-Marie BALLU Ingénieur général des Ponts, des Eaux et des Forêts er Représentants de l’État Délégation interministérielle à l’Aménagement du Territoire et à l’Attractivité Régionale Pierre DARTOUT Délégué interministériel Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche Jean-Marc BOURNIGAL Directeur Général des Politiques Agricole, Agro-alimentaire et des Territoires Éric ALLAIN Chef du Service de la Forêt, de la Ruralité et du Cheval Fabienne ROSENWALD Chef du Service de la Statistique et de la Prospective Antoine ZELLER Représentant du Conseil Général de l’Alimentation, de l’Agriculture et des Espaces Ruraux Ministère de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de la Mer Jean-Marc MICHEL Directeur Général de l’Aménagement, du Logement et de la Nature Ministère de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi Luc ROUSSEAU Directeur Général de la Compétitivité, de l’Industrie et des Services Institut Géographique National Patrice PARISÉ Directeur général Institut National de la Recherche Agronomique Marion GUILLOU Présidente directrice générale Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie Philippe VAN DE MAELE Président Bruno TRÉGOUËT Chef du Service de l’Observation et des Statistiques Bureau de Recherches Géologiques et Minières Jean-François ROCCHI Président Représentants des propriétaires sylviculteurs et des gestionnaires de forêts Représentants des secteurs d’activités de la première transformation du bois Jean-Claude MONIN Président de la Fédération nationale des communes forestières Gérard BONTEMPS Président de la Fédération française des producteurs de pâtes de cellulose Henri PLAUCHE-GILLON Président de la Fédération « Forestiers privés de France » Laurent DENORMANDIE Président de la Fédération nationale du bois Pierre-Olivier DRÈGE Directeur général de l’Office national des forêts Jean-Pierre MICHEL Président de l’association interprofessionnelle France bois forêt Représentants élus du personnel Thierry TOUZET René PICOT Guillaume PAQUE Le mot du directeur L’évaluation des dégâts de la tempête Klaus du 24 janvier 2009 a fortement impacté le fonctionnement de l’IFN au cours de l’année 2009 : mobilisation d’une large part du personnel durant trois semaines, adaptation de la chaîne de collecte et de traitement des données, production de données statistiques spécifiques, réalisation d’une carte des dégâts sur le massif landais par télédétection satellitaire et diffusion de ces résultats ont été les actions principales entreprises. Malgré cette charge supplémentaire, l’IFN a pu mener à bien la cinquième campagne d’inventaire grâce au recrutement temporaire de personnels de terrain. La sixième campagne, qui a débuté en novembre 2009, est la première qui comprend le retour sur tous les points inventoriés en 2005 (cinq ans avant) afin d’obtenir l’estimation des prélèvements en forêt, tâche inscrite dans le contrat d’objectifs de l’établissement. Du point de vue de la carte forestière, le partenariat avec l’Institut géographique national (IGN) se poursuit dans d’excellentes conditions. Fin 2009, dix-huit cartes forestières départementales plus précises et parfaitement superposables au fond topographique de l’IGN ont été réalisées et sont disponibles pour les multiples utilisateurs de la carte forestière. En 2009, les efforts de diffusion des données et des résultats tant cartographiques que statistiques sur le site Internet de l’établissement se sont poursuivis. Sous une forme conviviale, chacun, néophyte ou expert, peut consulter la carte forestière, avoir une vision générale de la forêt française ou extraire des résultats très spécifiques sur une zone géographique de son choix. La publication « La forêt française » concourt également, sous la forme d’un ouvrage de référence, à la diffusion des principaux chiffres relatifs à la forêt française. L’IF apporte chaque trimestre un regard sur un aspect particulier de la forêt et/ou des compétences de l’IFN. Valorisant ses données et ses savoir-faire, l’établissement est aussi intervenu sur différentes thématiques (évaluation de la biomasse pour le bois-énergie à l’horizon 2020, changements d’occupation des sols dans les Départements d’Outre-Mer, cartographie des haies, participation à des projets de recherche sur les changements climatiques, etc.). Leader d’un consortium européen de seize inventaires forestiers nationaux, l’IFN s’investit fortement dans la construction d’une base d’information européenne sur les forêts pour le Centre Commun de Recherche d’Ispra. Je vous laisse découvrir plus en détail dans les pages qui suivent tous ces différents aspects de l’activité de l’établissement en 2009. Le Directeur de l’IFN Bonne lecture ! Claude VIDAL Sommaire Missions de l’IFN 4 Indicateurs de performances . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 Évaluation des dégâts de la tempête Klaus 6 Évaluation statistique des dégâts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 Cartographie des dégâts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 Impact de la tempête Klaus . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 Fonctionnement 10 Les moyens humains . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10 Le matériel et l’équipement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12 Les moyens financiers . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 Opérations d’inventaire 15 Déroulement de la campagne d’inventaire 2009 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15 Lancement de la campagne d’inventaire 2010 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20 Cartographie 21 Cartographie version 2 : 18 départements disponibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 Co-production de la BD ORTHO® . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21 Numérisation des diapositives infrarouge couleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 Diffusion de l’information 23 Les bases de données statistiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23 Les photographies aériennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 La carte forestière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24 Le site Internet de l’IFN : toute l’information standard en ligne ! . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 Communication Un nouvel ouvrage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 L’IF : synthèses thématiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28 Expositions, présentations et conférences . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 2 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national 28 Études 30 Ressources forestières, disponibilités en biomasse, bilan de carbone de la forêt . . . . . . . . . . 30 Améliorer les estimations des disponibilités forestières en tenant compte des contraintes socio-économiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33 Mise à disposition de données pour le projet EMERGE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34 Analyse des accroissements radiaux 2003 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35 Études sur les haies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37 Élaboration des sylvoécorégions (SER) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39 Associer à chaque placette d’inventaire un habitat naturel forestier ? . . . . . . . . . . . . . . . . . 42 Suivi des changements d’occupation du sol dans les Départements d’Outre-Mer . . . . . . . 43 Activités internationales 45 Participation à un ouvrage de référence sur les inventaires forestiers européens . . . . . . . . . 45 USEWOOD : Vers une meilleure connaissance des ressources en bois à l’échelle européenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45 Contribution aux rapports européens et internationaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46 Accord cadre entre le Centre Commun de Recherche (CCR) de la Commission Européenne et les Inventaires forestiers nationaux . . . . . . . . . . . . . . . 47 Participation aux réunions internationales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48 Produits disponibles et état d’avancement 49 Bases cartographiques numériques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49 Photographies aériennes disponibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 Co-production de la BD ORTHO® . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50 Base de données dendrométrique et écologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 Publications départementales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51 La forêt française Les résultats des campagnes d’inventaire 2005 à 2008 52 Glossaire 58 Liste des principaux sigles 60 Sommaire 3 Missions de l’IFN L’inventaire forestier national (IFN) a été créé en 1958 pour mieux connaître les potentialités des forêts françaises. Il a en charge l’inventaire permanent des ressources forestières nationales, indépendamment de toute question de propriété (article R 521-1 du code forestier). L’IFN est devenu un établissement public à caractère administratif sous tutelle du ministère chargé des forêts en 1994. Sa direction est implantée à Nogent-sur-Vernisson (Loiret). Cinq délégations i n t e r r é g i o n ales précédem m ent appelées « échelons », localisées à Bordeaux, Caen, Lyon, Montpellier et Nancy, effectuent des relevés sur l’ensemble du territoire métropolitain. Les opérations d’inventaire étaient effectuées jusqu’en 2004 par département de manière cyclique avec une périodicité de 12 ans. Depuis novembre 2004, l’inventaire est effectué annuellement sur l’ensemble du territoire. Des données statistiques sont collectées par photointerprétation ponctuelle et sur le terrain. Ces informations dendrométriques, écologiques et floristiques sont enregistrées dans des bases de données et mises à la disposition du public. Direction Site de Caen Site de Nancy Site de Lyon Site de Bordeaux Dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut géographique national (IGN), l’IFN joue un rôle déterminant dans la réalisation de la couche multi-thème végétation de la BD TOPO® de l’IGN. Il enrichit ensuite cette information afin de produire une carte forestière détaillée de chaque département. L’IFN publie de nombreux résultats d’inventaire et sa cartographie sur son site Internet (www.ifn.fr). Il y diffuse également ses données brutes pour les dernières campagnes. De nombreux produits numériques ou papier, ainsi que les résultats de quelques études ou travaux présentés dans une publication gratuite trimestrielle de 8 pages (L’IF), complètent cette mise à disposition de l’information « standard ». Par ailleurs, il effectue, à la demande d’organismes locaux ou nationaux, tous travaux d’inventaire des milieux naturels. Il apporte son concours technique aux études entreprises dans le domaine des inventaires des ressources forestières en France ainsi qu’à l’étranger. Il peut enfin effectuer à la demande, des recherches, expertises, études, sondages et enquêtes touchant à la connaissance des forêts et des autres espaces naturels. Ces compétences font de l’IFN un point focal d’information sur les forêts et les ressources forestières. Ainsi, il s’est vu confier par son ministère de tutelle (le ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche) le découpage du territoire métropolitain en sylvoécorégions, la gestion des données « incendies de forêt » ou encore le suivi de l’occupation des sols dans les Départements d’Outre-Mer par télédétection satellitaire. Site de Montpellier Localisation des différents sites de l’IFN 4 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Indicateurs de performances Les missions confiées par l’État à l’IFN font l’objet d’un contrat d’objectifs pour la période 2007-2012. Afin de s’assurer que l’IFN remplit ses missions conformément au contrat établi, des indicateurs de performances ont été définis en 2007. Les valeurs de ces différents indicateurs pour les années 2008 et 2009 sont fournies dans le tableau ci-dessous. Elles sont accompagnées des valeurs cibles qui devront être atteintes en 2012. Valeur 2008 Valeur 2009 Valeur cible 2012 40 % 50 % 80 % 1.2 Fin de la campagne annuelle de « mesures et observations en forêt » Mi-octobre Mi-novembre 1re semaine de novembre 1.3 Date de parution des résultats de la campagne annuelle 30 juin 30 septembre 30 juin 1.4 Pourcentage de points contrôlés sur le terrain par l'équipe nationale de contrôleurs 2,5 % 4% 4% - - 30 juin Définition des SER Définition des SER Publication des résultats par SER 148 000 100 000 Libellé de l'indicateur Mission 1 : Inventaire de la ressource 1.1 Part de l'échantillon global inventorié Mission 2 : Observation des écosystèmes forestiers 2.1 Date de parution de la note conjointe DSF - IFN 2.2 Découpage national du territoire en sylvoécorégions Mission 3 : Diffusion des informations, valorisation des données 3.1 Nombre de pages du site Internet consultées par mois 3.2 Nombre de cartes forestières départementales mises à jour chaque année 3.3 Nombre d’orthophotographies produites chaque année en partenariat avec l'IGN 70 000 8 cartes complètes 8 cartes complètes et 3 cartes en et 8 cartes en cours * cours * 3 ** 4 10 5 Mission 4 : Aide à la définition et à l'évaluation des politiques forestières 4.1 Préparation des indicateurs de gestion durable - IGD FRA 2010 IGD MCPFE 2013 Expérimentation Expérimentation Résultats par régions administratives 5.1 Labellisation des méthodes de l'IFN - - Labellisation 5.2 Certification ISO 9001 - - Certification > 100 % > 100 % > 100 % 800 000 900 000 1 200 000 4.2 Taux de prélèvements Objectifs transversaux Moyens alloués à l'établissement 6.1 Pourcentage de réalisation de l'objectif de ressources propres Montant annuel des ressources propres * Les cartes en cours sont des cartes réalisées à plus de 50 %. ** Les conditions météorologiques de l'été 2007 n'ont pas permis à l'IGN de réaliser la totalité des missions aériennes programmées, seuls trois départements ont été mis à disposition de l’établissement. Missions de l’IFN 5 Évaluation des dégâts de la tempête Klaus Après la tempête Klaus du 24 janvier 2009, le Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche a demandé à l’IFN de réaliser une évaluation précise des dégâts en forêt. Cette évaluation a pris deux formes distinctes : une évaluation statistique des dégâts sur la majorité de la zone touchée et une cartographie de ceux-ci sur le massif landais. Évaluation statistique des dégâts 24 Pour cette évaluation, il a été décidé d’observer l’ensemble des points en forêt levés depuis la campagne 2005 et localisés dans la zone de passage de la tempête Klaus. Seuls les points sans arbre vivant recensé au moment de l’inventaire (coupe rase notamment) ont été exclus de ce retour. Deux modes d’action différents ont été mis en place : le retour terrain sur les points d’inventaire et la photo-interprétation ponctuelle. 33 46 47 12 82 40 81 32 34 Aquitaine 31 64 Midi-Pyrénées 11 65 Languedoc-Roussillon 09 66 Zone d'estimation des dégâts Zone où l’IFN a estimé les dégâts de la tempête Fond forêt IFN Points IFN en forêt qui ont fait l'objet : d'un retour sur le terrain d'une photo-interprétation d'un retour sur le terrain et d'une photo-interprétation Répartition des points d’inventaire ayant fait l’objet d’une observation suite à la tempête 6 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Le retour sur les points d’inventaire Dans les trois jours qui ont suivi la tempête, un protocole terrain « spécial tempête 2009 » a été défini et les outils de collecte de données adaptés à ce nouveau protocole (remise en service des anciens PDA, programme spécifique de saisie, etc.). Le mercredi 28 janvier, l’ensemble des agents de terrain de l’IFN réunis à Bordeaux a reçu les instructions sur le protocole tempête à appliquer. Ensuite, du 29 janvier au 13 février, les équipes de terrain sont retournées sur 3026 points. À chaque placette circulaire de 7 ares, les équipes ont affecté une classe de dégât (0 à 20 % ; 20 à 40 % ; 40 à 60 % ; plus de 60 %). De plus, pour chacun des arbres recensés lors des campagnes précédentes, les informations suivantes ont été notées : – arbre présent ou non au moment de la tempête : – si présent, arbre affecté ou non par la tempête ; – si arbre affecté, notation du type de dégât (chablis, volis, courbé, encroué ou soulevé, avec dégât important dans le houppier). Configuration des PDA avec un programme de saisie spécifique Pour quelques dizaines de points, essentiellement dans les zones très touchées, l’observation au niveau arbre n’a pu être réalisée. La photo-interprétation ponctuelle Pour les zones les plus touchées ou en montagne, il n’était pas certain qu’un accès terrestre sécurisé au point soit possible. C’est pourquoi pour certaines zones du massif landais, l’ensemble des PyrénéesOrientales et une partie de l’Aude (Pays de Sault), l’IFN a commandé des prises de vues aériennes à basse altitude des points d’inventaire. Les 558 photographies prises à la verticale de chaque placette au sol ont permis aux photointerprètes de déterminer pour chaque point d’inventaire survolé : – une classe de dégât (0 ; moins de 20 % ; 20 à 40 % ; 40 à 60 % ; 60 à 80 % ; 80 à 100 % ; 100 %) ; – un type de dégât (chablis majoritaires, chablis et volis, volis majoritaires). Les résultats produits, leur diffusion Dès la mi-février des résultats étaient disponibles. Ces résultats ont été complétés dans les semaines suivantes. Ils portent sur les superficies touchées selon l’importance des dégâts, le volume endommagé et le type de dégât (volis, chablis, etc.). Ces différents éléments ont été déclinés selon différentes ventilations : classe de propriété, région administrative, essence, etc. Le pin maritime représentant 88 % des dégâts en volume, d’autres critères de ventilation ont pu lui être appliqués (classe d’âge par exemple). L’IF sur l’estimation des dégâts Évaluation des dégâts de la tempête Klaus 7 Des pages spécifiques sur le site Internet de l’établissement ont été mises en place et mises à jour au fur et à mesure de l’avancée de la collecte de l’information puis de la production des résultats. Le premier numéro de 2009 du trimestriel L’IF a porté sur l’estimation de ces dégâts. La publication La forêt française - Les résultats issus des campagnes d’inventaire 2005, 2006, 2007 et 2008 a consacré une partie spécifique à cette évaluation des dégâts. Les pages spécifiques du site Internet (www.ifn.fr) Extrait de La forêt française - Édition 2009 Cartographie des dégâts La cartographie des dégâts sur le massif des Landes de Gascogne est un second volet de l’évaluation des dégâts de la tempête Klaus. Elle repose sur la comparaison automatique d’images satellites à résolution décamétrique selon une technique proche de celle qui fut appliquée sur l’ouest des Vosges après la tempête de 1999. Méthode Après la tempête, l’IFN s’est très rapidement positionné pour programmer des acquisitions d’images satellites optiques. Treize clichés d’hiver de période comparable entre 2008 et 2009, disponibles le plus rapidement possible après l’événement ont été ciblés. Il s’agissait d’images multispectrales (incluant un canal infrarouge) correspondant à des emprise de 60 km × 60 km, issues à la fois des satellites SPOT2 (clichés avant tempête), SPOT4 et SPOT5 (clichés après tempête). Pour ces acquisitions, l’établissement a bénéficié du cadre d’accord CNES-SPOT IMAGE offrant des conditions préférentielles aux institutionnels français, dans un périmètre d’activités non marchandes. 8 L’IFN a travaillé avec le Cemagref (UMR Tetis) pour les traitements automatiques de détection des changements et de segmentation automatique. L’étape de croisement, d’intégration d’information et une part d’interprétation, ayant notamment pour but l’élimination de certaines confusions avec des coupes rases antérieures à la tempête, a été réalisé par les photo-interprètes de l’IFN, aguerris à la cartographie sur image infrarouge et connaissant très bien le milieu forestier landais. La carte réalisée a été contrôlée à l’aide des informations collectées sur les placettes IFN dans le cadre de l’évaluation statistique. Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Le produit cartographique obtenu Le produit obtenu est une cartographie des dégâts selon une nomenclature en 8 postes : – « Hors forêt de pins maritimes » : hors zone d'application de détection de dégâts sur image d'hiver. Espaces non forestiers ou peuplements forestiers qui ne sont ni de la futaie de pins maritimes, ni des mélanges de pins maritimes et feuillus. – « 0 - 20 % » : absence de dégâts ou dégâts compris entre 0 et 20 % de couvert détruit. – « 20 - 40 % » : dégâts compris entre 20 et 40 % de couvert détruit. – « 40 - 60 % » : dégâts compris entre 40 et 60 % de couvert détruit. – « 60 - 80 % » : dégâts compris entre 60 et 80 % de couvert détruit. – « 80 - 100 % » : dégâts compris entre 80 et 100 % de couvert détruit. – « Forêt non traitée » : forêt peu touchée par les dégâts, couverte par des images satellites. Traitements non aboutis dans le délai de production. – « Forêt non traitée (défauts de radiométrie) » : forêt où la détection ou l'interprétation de dégâts sur les images est impossible en raison par exemple de certains nuages atmosphériques ou de leur ombre portée au sol. Cette cartographie permet une localisation et une spatialisation des dégâts à l’échelle du massif forestier. Elle doit être utilisée à des échelles inférieures ou égales au 1/50 000. Visualisation des dégâts sur le site internet (http://www.ifn.fr/cartoklaus/carto/afficherCarto) Diffusion La carte obtenue est disponible en visualisation sur le site Internet de l’IFN dans un module similaire à celui de la cartographie dynamique (affichage de différentes couches, zoom, etc.). Sur simple demande, le fichier intégrable dans un système d’information géographique est mis à disposition gratuitement. Fin 2009, une soixantaine d’organismes avaient demandé le téléchargement de cette couche. Impact de la tempête Klaus L’évaluation des dégâts de la tempête Klaus a affecté une très large majorité des agents de l’établissement à tous les niveaux (agents de terrain, photointerprètes, gestionnaires des bases de données, ingénieurs d’étude, etc.) tout au long de l’année 2009. L’établissement a donc dû fortement s’adapter pour mener cette opération exceptionnelle tout en continuant de remplir au mieux ses objectifs. Pour les années futures, un impact important subsiste : intégration de cette évaluation dans les futurs calculs de résultats, modification du calendrier de réalisation de la cartographie forestière, etc. Évaluation des dégâts de la tempête Klaus 9 Fonctionnement Les moyens humains Les ressources humaines Les effectifs budgétaires en service à l’IFN relèvent de deux catégories de personnel : – les fonctionnaires détachés ou affectés par le ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche ; – les agents non titulaires (contractuels en CDI ou en CDD). Le plafond d’emploi de l’IFN est de 192 ETPT (équivalent temps plein travaillé) en 2009, 152 de ces emplois permanents sont occupés par des fonctionnaires. S’y ajoutent les contractuels rémunérés sur convention. Au total, 9 agents bénéficient d’un travail à temps partiel : – un agent à 50 % ; – trois agents à 80 % ; – cinq agents à 90 %. Les répartitions des effectifs par fonction et classe d’âge figurent sur les graphiques ci-dessous. Communication Informatique Encadrement Levé de terrain Encadrement terrain Administration Catégorie Statut A 25 B 46 C 81 Contractuels IFN en CDI 4 2 1 Contractuels IFN en CDD 20 11 7 38 Total des effectifs budgétaires 49 59 89 197 Contractuels sur convention 0 12 1 13 Fonctionnaires Total 152 Étude Photo-interprétation et cartographie 7 Répartition des effectifs (ETPT) Les mouvements de personnels de l’année sont présentés dans le tableau ci-dessous. Les arrivées correspondent essentiellement en 2009 aux remplacements des personnels qui ont quitté l’IFN en cours d’année et aux recrutements de personnels chargés de la collecte des données en forêt pour compenser le travail supplémentaire occasionné par l’évaluation des dégâts de la tempête Klaus. Répartition des effectifs budgétaires par fonction Le déséquilibre entre hommes et femmes est toujours très important à l'IFN, les postes de terrain qui imposent d'être en déplacement permanent sur plusieurs départements rendent difficile la vie de famille et attirent peu de femmes. classe d’âge en année Femmes Hommes < 30 30-39 40-49 50-59 Mouvement > 60 Départs Arrivées Bordeaux 1 1 Caen 1 1 Lyon 0 4 Montpellier 3 5 Nancy 1 2 Nogent 4 7 10 20 Site Total Mouvements de personnel par site NB : y compris les contractuels sur convention et les recrutements « tempête » 10 Effectifs 30 20 10 0 0 10 20 30 40 50 Pyramide des âges des agents IFN La pyramide des âges met en évidence que la tranche d’âge 50-59 ans est fortement représenté et que de nombreux départs en retraite sont à prévoir dans les cinq années à venir. Beaucoup d’agents de terrain en catégorie C technique sont dans ce cas et l’IFN doit s’y préparer en continuant à faire évoluer ses techniques et l’organisation de la collecte des données en forêt. Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Le dispositif de suivi analytique des activités mis en place à l’IFN permet de décompter le temps de travail de l’ensemble du personnel par grandes tâches. C'est bien sûr la collecte des données sur le terrain qui représente le poste prédominant avec plus de 35 % de l'ensemble du temps de travail mais globalement c’est plus de 56 % du temps de travail qui est consacré à l’acquisition de l’information. Collecte de données sur le terrain 35,5 % Cartographie 13,1 % Vérifications et contrôles des données 6,8 % Photo-interprétation ponctuelle 1,1 % 12,4 % Encadrement 9,6 % Activités conventionnelles Informatique 4,8 % Formation continue 3,5 % Valorisation des données 2,8 % Recherche et développement 2,4 % Gestion de personnel 2,3 % Réunions d'encadrement Acquisition de l'information Autres opérations 1,7 % Communication 1,6 % Calculs de résultats 0,8 % Réunions externes 0,8 % Administration des bases de données 0,4 % Activités internationales hors convention 0,4 % 0 5 10 15 20 25 30 35 40 % Part de chaque activité dans la charge de travail La formation continue Les circonstances exceptionnelles de 2009 ont conduit l’IFN à porter tous ses efforts sur l’évaluation des dégâts de la tempête Klaus tout en assurant la réalisation de la campagne annuelle. Le nombre de jours consacrés à la formation continue des personnels en 2009 est par conséquent logiquement en diminution par rapport à l’année 2008 (-18 %). Les formations techniques aux protocoles de l’inventaire réalisées en interne ont néanmoins été maintenues et ont été accompagnées des formations annuelles en écologie, pédologie et reconnaissance de la flore indispensables pour maintenir le niveau de compétence des agents chargés de la collecte des données en forêt. L’établissement continue de développer ses partenariats européens et a maintenu les formations en anglais adaptées à toutes les catégories de personnels en fonction des postes occupés : accueil téléphonique pour les secrétariats, expression écrite et orale pour les techniciens et les ingénieurs. Écologie Préparations au concours Anglais Diverses formations techniques Secourisme Management Informatique 2009 2008 Cartographie Autres formations 0 50 100 150 200 250 300 350 Nombre de jours Répartition des jours de formation continue Fonctionnement 11 La communication interne Le site Intranet permet de diffuser l’information vers l’ensemble des unités. Il propose les dernières versions des documents techniques et administratifs et un certain nombre de ressources sur les activités de l’établissement (comptes-rendus de réunions, rapports, revues de presse, ensemble des publications départementales et des atlas, brochures sur les régions forestières, plaquettes de deux pages sur certaines thématiques, etc.). Le journal interne offre un moyen de communication convivial et aisément consultable sur le terrain. Il présente la vie des différents sites, les nouveaux venus dans l’établissement, les activités nationales et internationales de celui-ci. Complètement redéveloppé en 2008 le site Intranet s’appuie désormais sur un gestionnaire de contenu libre (Joomla). Ceci permet, grâce à la simplicité de l’interface, à un nombre plus important d’agents de diffuser des articles. À cet effet l’année 2009 a été une année de déploiement de ce nouvel outil de communication interne : formation, modules additionnels, charte éditoriale, etc. La prochaine étape sera de fournir un accès via un Extranet à l’ensemble des agents de terrain. Page d’accueil de l’Intranet Le matériel et l’équipement L’IFN dispose de six locaux administratifs mis à sa disposition par le ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche (MAAP). Les équipements spécifiques sont financés sur son propre budget. Ils se composent principalement d'un parc de 81 véhicules automobiles (âge moyen 3,5 ans), de matériel pour les mesures sur le terrain (dendromètres, tarières, GPS, etc.) et d'un parc de micro-ordinateurs et de serveurs informatiques. En 2009, l’IFN a recherché sans succès un véhicule qui pourrait remplacer le « Citroën Berlingo 4×4 » qui n’est plus disponible sur le marché. Le choix s’est finalement porté sur des véhicules « Dacia Sandero » qui seront testés en 2010 en version 2×4 et 4×4 et pourraient faire l’objet d’un appel d’offres 12 spécifique en 2010. Les « Nissan Terrano » disparus eux aussi du marché automobile pourront dans certains cas être remplacés par des « Land Rover Defender 90 » disponibles sur le catalogue de l’Union des groupements d'achats publics (UGAP). L’usage des ordinateurs portatifs est généralisé à toutes les équipes de terrain depuis le premier semestre 2004. L’ensemble des ordinateurs a été remplacé en 2008 par des matériels identiques pour garder un parc homogène et conserver à cet outil de collecte toute sa fiabilité. Le logiciel de saisie a été développé en interne par le service informatique de l'IFN. Des ordinateurs performants équipent les ateliers de photo-interprétation dans lesquels l'usage de logiciels SIG (système d'information géographique) est généralisé. Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Les moyens financiers Les ressources financières (subventions et ressources propres) sont utilisées globalement pour la rémunération de l'ensemble des personnels, titulaires et contractuels, ainsi que pour les dépenses d’investissement et de fonctionnement. En 2009, le Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche a demandé à l’IFN de réaliser l’évaluation des dégâts de la tempête Klaus. Le financement de cette opération a été partiellement couvert par une subvention exceptionnelle de 780 000 €. Recettes (millions d’euros) 2008 2009 Les tableaux ci-dessous présentent l’état des dépenses et des recettes pour l’exercice 2009. L'année 2009 voit la masse salariale de l’établissement augmenter par rapport à l’exercice précédent malgré une baisse du plafond d’emploi de deux ETPT. Cette augmentation est principalement due à celle du taux de contribution aux charges de pension des employeurs de fonctionnaires. Le taux de contribution est passé de 50 % à 60,14 % soit une dépense supplémentaire d’environ 350 000 €. Part du budget 2009 (%) Subventions 12,17 12,45 91 Ressources propres 1,66 1,16 9 Total 13,83 13,61 100 Le graphique ci-contre montre l’évolution des ressources propres de l’établissement depuis 2002. La progression de ces dernières années était principalement due à l’augmentation de l’activité conventionnelle nationale et internationale, celle-ci s’est très logiquement ralentie en 2009 par la conjugaison de plusieurs facteurs : – la baisse générale des activités au cours de l’année et la difficulté de conclure des contrats avec des partenaires en difficulté financière ; – la chute des taux d’intérêt des placements financiers (3,60 % en 2008 à 0,01 % en 2009) entrainant la chute spectaculaire des revenus financiers de l’établissement qui ont été divisés par dix passant de 176 620 € en 2008 à 15 237 € en 2009 ; – le manque de disponibilité des personnels de l’IFN pour les activités conventionnelles, une grande partie d’entre eux ayant été mobilisés pour l’évaluation des dégâts de la tempête Klaus. Budget IFN (millions d’euros) Total % Fonctionnement Investissement Personnel 9,90 – 9,90 71 Autres 3,43 0,65 4,08 29 Total 13,33 0,65 13,98 100 2,5 millions d'euros 2,12 2,0 1,5 1,66 1,45 1,14 1,0 1,11 0,71 0,5 0,49 0,37 0,0 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 Évolution des ressources propres Les principaux partenaires de l’établissement sont le plus souvent institutionnels comme bien sûr le MAAP mais aussi l’Union européenne via le Centre commun de recherche d’Ispra, l’Ademe, l’ONF, les organismes de recherche (Inra, Cemagref ) et les collectivités territoriales. Fonctionnement 13 En 2009, l’IFN a poursuivi les projets engagés sous forme de convention avec le Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche. On peut citer la fin de l’étude de définition des sylvoécorégions de France métropolitaine, la gestion des données du « Département Santé des Forêts », la gestion des données « incendies de forêt », le suivi de l'occupation des sols et des changements d’occupation des sols dans les Départements d’Outre-Mer, le bilan des gaz à effet de serre de la forêt française en 2020. Au niveau national, l’IFN a également finalisé pour l’Ademe une étude sur la biomasse ligneuse disponible pour l’énergie à l’horizon 2020, réalisé des travaux dans le cadre du projet DRYADE sur les facteurs de vulnérabilité aux aléas climatiques. Il a aussi entrepris diverses prestations sur le bocage et les haies. Au niveau international, l’IFN est fortement impliqué avec 16 autres pays européens dans un contrat cadre avec le Centre commun de recherche d’Ispra afin de construire une plate-forme européenne de données sur les forêts. Produits numériques Coût de personnel Produits papier Prestations hors convention Produits photo Autres MAAP International Fournitures de données Conventions Autres conventions Produits financiers et exceptionnels Autres produits 0 5 10 15 20 25 30 Part relative des ressources Provenance des ressources propres 14 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national 35 40 45 50 % Opérations d’inventaire En novembre 2004, l’IFN a changé de méthode de sondage. Depuis cette date, les levés de terrain sont réalisés par fraction annuelle. Chaque année, l’ensemble du territoire français est parcouru par des équipes d’inventaire depuis novembre de l’année n-1 jusqu’à octobre de l’année n. On parle de la campagne d’inventaire (de terrain) de l’année n. Les « opérations d’inventaire » de la campagne d’inventaire de l’année n, en plus de rassembler l’ensemble des « opérations de terrain », regroupent également : – les « opérations de photo-interprétation ponctuelle » (printemps de l’année n-1), à la suite desquelles l’échantillon des points à inventorier sur le terrain sera constitué ; – l’ensemble des « opérations de préparation » (printemps à automne de l’année n-1) de la campagne d’inventaire, à savoir : l’adaptation éventuelle du plan d’échantillonnage, des instructions, la mise en place éventuelle de nouveaux protocoles, le déploiement éventuel de nouveaux instruments de mesure, etc. La période charnière entre une campagne annuelle d’inventaire et la suivante est une période privilégiée pour réaliser ces diverses adaptations. Le but poursuivi par ces adaptations est, d’une part, de mieux harmoniser certaines définitions et pratiques de l’IFN avec celles utilisées aux niveaux national et international, et d’autre part, de rendre l’inventaire plus efficace, que ce soit en adaptant le plan d’échantillonnage, ou en simplifiant ou en enrichissant le protocole de prise de données. Le rapport d’activité 2009 de l’IFN s’intéresse donc à la fois au déroulement de la campagne d’inventaire 2009 (lancée en 2008), en rappelant les principales modifications mises en œuvre pour cette campagne et au lancement de la campagne d’inventaire 2010. Déroulement de la campagne d’inventaire 2009 (5e campagne) La campagne annuelle d’inventaire 2009 est la 5e campagne annuelle d’inventaire depuis le lancement de la nouvelle méthode d’inventaire. À l’issue de cette campagne, les premiers résultats d’inventaire sur un pas de temps de cinq années, pas de temps retenu pour la production de résultats standard, pourront être produits. Stabilisation du plan d’échantillonnage Le dispositif d’échantillonnage reste le même que celui mis en place depuis la campagne 2007. À partir de la grille systématique qui couvre le territoire de mailles de 1 km de côté et dont 1/10e est parcouru chaque année, un point d’inventaire (dit « point principal ») a été tiré aléatoirement dans chaque maille. Suivant la méthode introduite lors de la campagne 2006, un transect d’orientation aléatoire est associé à ce point pour l’inventaire des haies et alignements. Ce dispositif standard est localement densifié, en tirant trois points supplémentaires par maille en « zone populicole » (zone cartographiée où la populiculture est plus développée), et en tirant un point supplémentaire par maille en « zone de montagne » (altitude supérieure à 1 200 m dans les Alpes, les Pyrénées et en Corse). Opérations d’inventaire 15 Noeud Côté des carrés formés par les noeuds : 1 000 m Carré de tirage du point principal Côté : 900 m Carré des points secondaires Point principal - Coordonnées aléatoires Point secondaire pour zone de montagne ou zone populicole Point secondaire pour zone populicole Noeud, point principal et points secondaires Déroulement des opérations de photo-interprétation La photo-interprétation ponctuelle sur photographies aériennes a été réalisée entre mai et juin 2008. L’application du plan d’échantillonnage a conduit à la constitution d’un échantillon à photointerpréter de 80 733 points (1 point pour 250 ha en zone populicole, 1 point pour 500 ha en zone de montagne et 1 point pour 1 000 ha ailleurs), auxquels étaient associés 54 918 transects de 1 km pour l’inventaire des haies et alignements arborés (1 km de transect pour 1 000 ha). La donnée auxiliaire complémentaire renseignée par photo-interprétation pour identifier les « forêts basses » (forêts ne dépassant pas 10 m de hauteur à maturité) a été abandonnée. En effet, après analyses, le taux de confirmation de cette information au niveau de terrain était insuffisant pour envisager de l’utiliser pour moduler le taux d’échantillonnage. Forêt Lande Peupleraie Autre végétation Sans végétation Les informations collectées par photointerprétation permettent, statistiquement, de constituer l’échantillon des points à inventorier sur le terrain et d’améliorer la précision des résultats obtenus. 16 Eau Photo-interprétation ponctuelle de la campagne 2009 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Adaptation des définitions et protocoles de terrain Pour fiabiliser le futur « retour sur point » sur les placettes inventoriées pour analyser les prélèvements, des adaptations complémentaires de protocole avaient été introduites pour la campagne 2008. Elles ont été adaptées à la marge pour la campagne 2009 : – modification du dispositif de numérotation des arbres levés sur une placette d’inventaire ; – mesure des coordonnées polaires de tous les arbres inventoriés et identification d’arbres repères ; – modification des dispositifs de levés utilisés dans des situations de positionnement complexe. Pour la campagne 2009, les instructions concernant l’inventaire des formations linéaires arborées ont été profondément remaniées et la typologie utilisée pour classer ces formations linéaires a été très enrichie (cf. Rapport d’activité 2008). Par ailleurs, le travail de clarification des instructions de terrain a été poursuivi dans le souci d’harmoniser encore davantage les pratiques des équipes d’inventaire, y compris dans toutes les situations complexes de levé. Exemples de haies en Basse-Normandie Opérations d’inventaire 17 Reconduction du test d’une nouvelle méthode d’estimation des prélèvements Parallèlement à la campagne 2009, le test de la nouvelle méthode d’estimation des prélèvements, que l’IFN souhaitait lancer à partir de la campagne 2010, a été reconduit sur un peu moins de 3 000 points de l’échantillon de la campagne 2006. Concrètement les équipes d’inventaire sont retournées sur ces points « forêt » inventoriés trois ans auparavant afin d’identifier les arbres éventuellement exploités dans l’intervalle. Pour pouvoir tenir le plan de charge, le nombre de points à inventorier pour la campagne d’inventaire standard a été réduit de 10 %. Théoriquement, la méthode d’estimation des prélèvements consiste à revenir sur les points inventoriés cinq ans auparavant. Ceci permet d’avoir un pas de temps un peu plus long et une meilleure configuration spatiale (points moins éloignés) entre ces deux campagnes parallèles (la campagne « standard » et la campagne « retour »). Maille carrée de 1 km x 1 km couvrant tout le territoire (noeuds au centre des mailles) Toutes les mailles sont parcourues en 2 cycles appariés de 5 ans Cycle 1 (2005-2009) Cycle 2 (2010-2014) Fractions annuelles à l'intérieur d'un cycle quiquennal 2 2 3 3 4 4 5 5 1 1 2 2 3 3 4 4 5 5 1 5 1 1 2 2 3 3 4 4 5 5 1 1 2 2 3 3 4 4 1 5 4 4 5 5 1 1 2 2 3 3 4 4 5 5 1 1 2 2 3 3 2 3 3 4 4 5 5 1 1 2 2 3 3 4 4 5 5 1 1 2 1 1 2 2 3 3 4 4 5 5 1 1 2 2 3 3 4 4 5 5 4 5 5 1 1 2 2 3 3 4 4 5 5 1 1 2 2 3 3 4 3 3 4 4 5 5 1 1 2 2 3 3 4 4 5 5 1 1 2 2 1 2 2 3 3 4 4 5 5 1 1 2 2 3 3 4 4 5 5 1 5 5 1 1 2 2 3 3 4 4 5 5 1 1 2 2 3 3 4 4 3 4 4 5 5 1 1 2 2 3 3 4 4 5 5 1 1 2 2 3 Cycle 1 (2005-2009) Cycle 2 (2010-2014) Lors de la réalisation du second cycle quinquennal, le point à inventorier se trouve à proximité du point qui a été inventorié 5 ans auparavant Configuration optimale entre points de la campagne « standard » et points de la campagne « retour » En 2010, les points à inventorier en campagne « standard » sont à proximité des points inventoriés en campagne « retour », c’est-à-dire les points inventoriés en campagne « standard » en 2005. 18 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Déroulement des opérations d’inventaire de terrain Sélectionné à partir des informations auxiliaires collectées pour chaque point de l’échantillon par photo-interprétation, l’échantillon de points à visiter sur le terrain était constitué de 8 163 points d’inventaire. Les équipes sont réparties sur les cinq délégations interrégionales, chaque échelon disposant théoriquement (hors postes vacants) de 13 à 14 opérateurs permettant de former 5 à 6 équipes de 2 ou 3, selon la configuration fixée localement en fonction des difficultés du terrain (zone de montagne par exemple) et des compétences disponibles. Pour le lancement de la campagne 2009, la flotte de PDA (Portable Digital Assistant) Intermec 700 déployée sur le terrain pour partie avant la première campagne d’inventaire annuelle (la campagne 2005) a été remplacée par une flotte de PDA Intermec 761 compatible avec la flotte initiale. Mesure de l’azimuth des différents arbres par rapport au piquet-repère (centre de la placette) Sur 8 163 points à lever, 30 points se sont révélés inaccessibles. Sur les 8 133 points restant, 6 593 points se situaient en forêt (hors peupleraie), 264 points en peupleraie et 394 points en lande. Les autres points d’inventaire sont essentiellement : – des points d’inventaire utilisés pour l’inventaire spécifique des formations linéaires ; – des points pour lesquels la couverture du sol diagnostiquée par photo-interprétation n’a pas été confirmée sur le terrain ou des points hors forêt à proximité d’une lisière sélectionnés pour confirmer la photo-interprétation. Les opérations d’inventaire de terrain se sont déroulées de fin octobre 2008 à la fin octobre 2009, pour les délégations interrégionales Nord-Ouest et Nord-Est et jusqu’à mi-novembre 2009 pour les trois autres délégations. Sur ces 8 163 points d’inventaire, 7 705 points ont été inventoriés par les équipes de l’IFN et 458 points par un prestataire extérieur (en Corse pour une grande partie et également dans les Alpes-Maritimes, en Côte d’Or, en Haute-Saône, dans le Lot et l’Aveyron). Forêt Lande Peupleraie Haie et alignement Localisation des levés de terrain de la campagne 2009 Opérations d’inventaire 19 Lancement de la campagne d’inventaire 2010 (6e campagne) La campagne annuelle d’inventaire de 2010 est la 6e campagne annuelle d’inventaire depuis le lancement de la nouvelle méthode. Le plan d’échantillonnage n’a pas subi de modifications, les instructions pour la photo-interprétation sont stabilisées et les instructions pour les opérations de terrain sont inchangées par rapport à 2009. Plan d’échantillonnage et opérations de photo-interprétation Le dispositif d’échantillonnage mis en œuvre lors des campagnes d’inventaire précédentes a été reconduit pour la campagne 2010, mais adapté en partie pour le lancement de la première campagne de retour sur tous les points forêts de la campagne 2005, y compris dans les départements du Sud-Est dans lesquels l’accès au point est souvent plus problématique. Depuis la campagne 2009, une information auxiliaire nouvelle permet d’identifier les points d’inventaire positionnés « hors forêt » mais à une distance inférieure à 10 mètres de la lisière. Sur ces points identifiés par photo-interprétation, un sous-échantillon de points est sélectionné pour les opérations de terrain, afin de confirmer l’analyse par photo-interprétation et sécuriser le dispositif d’inventaire. Cette disposition a été reconduite pour la campagne 2010. Dans l’objectif de mener à bien, chaque année, une campagne d’inventaire complète « standard » et une campagne d’inventaire complète « retour sur point », le taux d’échantillonnage des départements du Sud très boisés avec une faible diversité des peuplements et un intérêt économique moindre a été réduit. Opérations de terrain Pour la campagne d’inventaire « standard » 2010, les équipes d’inventaire de l’IFN ont 8 416 points à inventorier sur le terrain. À cette occasion le protocole à mettre en œuvre sur ces points « retour » a été stabilisé après les deux années de test. La campagne 2010 correspond au lancement officiel de la première campagne complète de retour sur tous les points forêts de la première campagne annuelle d’inventaire, soit donc 5 896 points à inventorier sur le terrain. 20 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Cartographie Cartographie version 2 : 18 départements disponibles Depuis 2007, grâce au partenariat développé avec l’Institut géographique national (IGN), l’IFN propose une nouvelle édition (version 2) de la carte des types de formation végétale. Ses principales caractéristiques sont les suivantes : – une couche parfaitement superposable avec la couche « Végétation multi-thèmes » de la composante topographique du Référentiel à Grande Échelle (BD TOPO®/RGE) de l’Institut géographique national (IGN) ; – une nomenclature nationale ; – un type de formation végétale attribué à chaque plage cartographiée supérieure ou égale à 50 ares (5 000 m²). Fin 2009, les couches cartographiques intégrables dans des systèmes d’information géographique sont disponibles pour dix-huit départements. Différents processus de traitements automatiques et une application de détection de non-conformité ont été mis en place en 2009 afin de renforcer le contrôle qualité sur la production de la carte. Co-production de la BD ORTHO® Dans le cadre de son partenariat avec l’IGN pour la co-production de la BD ORTHO®, l’IFN a réalisé en 2009 les orthophotographies départementales de l’Allier (03), des Côtes-d’Armor (22), du Gers (32) et du Lot-et-Garonne (47), en couleurs naturelles et infrarouge couleur avec une résolution de 50 cm. La chaîne de production BD ORTHO® à l’IFN est basée sur un protocole et des spécifications techniques qui s’affinent au fil de la collaboration avec l’IGN, engagée depuis trois ans maintenant. Calque de saturation maximale appliqué aux ortho-images pour effectuer les retouches radiométriques Le travail de photogrammétrie réalisé par l’IFN consiste principalement à réaliser différents traitements de données géographiques (mosaïquage et dallage), des traitements radiométriques (retouches et rehaussement) et des retouches infographiques. Ce partenariat de co-production de la BD ORTHO®, permet notamment de valoriser les compétences développées par l’IFN sur le traitement d’images et l’utilisation du signal infrarouge. Affinage des lignes de mosaïquage entre ortho-images pour limiter les raccords inesthétiques (cisaillement, écarts radiométriques résiduels, nuages, etc.) Cartographie 21 Numérisation des diapositives infrarouge couleur Fin 2007, l’Inventaire forestier national a passé un marché avec la société française du groupe EUROSENSE pour la numérisation des diapositives IRC (film positif couleur sensible à l’infrarouge) qu’il a fait réaliser lorsque l’unité d’inventaire était le département. C’est une opération de longue haleine qui a commencé pratiquement en 2008 avec le départ le 28 février de l’échelon de Montpellier d’un premier lot de 6 393 diapositives. Ce départ, comme les suivants, a été précédé d’un travail minutieux de préparation. Comme il en a déjà été rendu compte, la taille du pixel retenue pour la numérisation est de 21 microns (soit l’équivalent de 1 200 dpi), conformément aux prescriptions de l’Institut géographique national (IGN) qui fait également numériser, on dit aussi dématérialiser, les négatifs dont il est propriétaire. De ce fait une diapositive de 23 cm de côté produit un fichier dont la taille est de l’ordre de 210 mégaoctets. En 2008, 52 321 diapositives avaient été confiées à la société EUROSENSE. En 2009, 63 772 autres diapositives ont pris le chemin de Budapest, où le travail s’effectue dans les locaux de la société hongroise du groupe. Dans ce nombre figurent 6 811 diapositives appartenant à l’IGN, prises entre 2002 et 2004 sur divers départements, qui avaient été mises à la disposition de l’IFN pour ses travaux. Un accord a été passé aux termes duquel une copie des fichiers est remise à l’IGN par l’IFN, qui a financé la numérisation et qui peut les utiliser. En outre l’IFN pourra accéder gracieusement aux fichiers numériques de missions aériennes de l’IGN déjà dématérialisées, dans la limite de 10 000 clichés par an. après renouvellement des boîtes en carton qui les contiennent ; chaque diapositive est également placée, si ce n’est déjà le cas, dans une pochette en plastique soit avant le départ, soit aux soins d’EUROSENSE qui reçoit le matériel nécessaire ; – enlèvement et transport des caisses ; – numérisation ; – envoi par EUROSENSE de disques durs externes sur lesquels sont enregistrés les fichiers et d’un rapport d’exécution ; – copie des fichiers sur un deuxième jeu de disques avec vérification de leur intégrité physique ; – examen des images par le service cartographique ; – réception des fichiers avec demande de renvoi des diapositives ; le premier jeu de disques durs est remis à la délégation interrégionale ; – retour des diapositives et remise en place à la photothèque. Les fichiers sont maintenant recopiés à la direction de l’IFN sur stockage en réseau NAS (Network Attached Storage). Du début de l’opération à la fin 2009, 116 093 diapositives ont été envoyées chez EUROSENSE, soit une soixantaine de départements. Le traitement d’un lot de diapositives comprend les opérations suivantes : – inventaire, orientation, nettoyage si nécessaire des diapositives ; – rédaction d’un état exhaustif indiquant les défauts éventuels ; – mise en caisses des diapositives, éventuellement 22 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Les deux disques durs contiennent les fichiers des diapositives qui remplissent les deux caisses Diffusion de l’information Le dispositif d’information de l’IFN repose sur quatre bases de données d’envergure nationale : – une base de données statistique de production interne qui permet l’enregistrement de toutes les données collectées sur le terrain ; – une base de données statistique d’exploitation regroupant l’ensemble des données dendrométriques et écofloristiques nécessaires à la valorisation des données IFN ; – une collection de photographies aériennes couvrant plusieurs cycles d’inventaires et dont une partie est disponible au format numérique et/ou géoréférencé (parfois sous forme d’orthophoto ou d’orthophotoplan) ; – une base de données cartographique sur l’intégralité du territoire métropolitain (Corse comprise), à la précision du 1/25 000. Les bases de données statistiques Description La base de production relative aux inventaires permet l’organisation, le suivi et le stockage des résultats des différentes opérations qui composent ces inventaires (tirages annuels des échantillons de points, photo-interprétation, levés terrain). La base d’exploitation permet d’obtenir des résultats des campagnes d’inventaires, selon l’ancienne et la nouvelle méthode. Il s’agit d’une base dont la structure est modulable. Cette dernière est définie en fonction des besoins et des demandes, à partir de calculs et de combinaisons des données collectées par photo-interprétation et sur le terrain, données qui sont contenues dans la base de production. La base d’exploitation est également enrichie d’une post-stratification (réalisée après les opérations d’inventaire), améliorant la précision des résultats calculés sur l’ensemble d’un territoire donné (France entière, interrégion, etc.). Une caractéristique essentielle du schéma de cette base est sa souplesse et son adaptabilité aux différentes utilisations. Leurs utilisations La production des résultats d’inventaire est obtenue par l’utilisation d’un service de calcul spécialisé, s’appuyant à la fois sur les données de la base d’exploitation (collectées et calculées) et les informations de post-stratification. Ce service, point de passage unique pour le calcul de résultats, garantit la cohérence et la fiabilité de l’exploitation statistique des données collectées. Les « données brutes », disponibles en téléchargement sur Internet (www.ifn.fr ) sont des bases de données électroniques issues de l’information collectée sur le terrain. Il s’agit d’un extrait de la base de données d’exploitation. Ces données brutes sont fournies gratuitement aux utilisateurs externes, accompagnées de leur documentation, pour permettre des utilisations autres que la production de résultats statistiques (le poids statistique de chaque placette échantillonnée, indispensable pour ces calculs de résultat, n’est pas communicable, puisque variable). Diffusion de l’information 23 Les photographies aériennes Pour réaliser les opérations d’inventaire et la cartographie forestière, l’IFN s’appuie depuis les années 60 sur des photographies aériennes. Celles-ci sont ainsi au nombre de plusieurs centaines de milliers. Ces photographies aériennes sont sous plusieurs formes : – diapositives et papier (non numérique) pour les plus anciennes ; – fichiers numériques pour les diapositives infrarouge couleur qui viennent d’être numérisées (cf. p. 22) ; – fichiers numériques pour les orthophotos et les orthophotoplans infrarouge couleur des départements photographiées récemment, voire sous forme du produit BD ORTHO® de l’IGN pour les départements pour lesquels la BD ORTHO® est le fruit d’une co-production IFN-IGN. L’ensemble des photographies aériennes peut être consulté ou loué auprès des directions interrégionales. Les photographies peuvent également être acquises à la demande, au format numérique simple ou géoréférencé après travail ou non de l’atelier de photo-interprétation en fonction du support de départ. Pour les orthophotoplans, il est possible d’en acquérir des extraits. Photos aériennes de la commune de Valsonne (69) Année de prise de vue : 1999 Couleurs naturelles Année de prise de vue : 2003 Couleurs naturelles Année de prise de vue : 2003 Infrarouge noir et blanc Année de prise de vue : 2008 Infrarouge couleurs (IRC) La carte forestière Des extraits de la carte forestière version 1 ou version 2 peuvent être acquis sous forme de licences monopostes, multi-postes ou serveur, sur un périmètre quelconque et à des niveaux de généralisation adaptés aux besoins, tant en terme de 24 résolution géométrique que de nomenclature. Ces produits qui alimentent ainsi les dispositifs d’information propres aux utilisateurs sont l’objet d’une demande variée. Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Le site Internet de l’IFN : toute l’information standard en ligne ! L’IFN s’appuie largement sur son site Internet (www.ifn.fr) pour diffuser une part importante des données et des informations qu’il produit. En 2009, les outils mis en ligne en 2008 ont été modifiés à la marge afin de fournir à l’utilisateur une meilleure ergonomie. De leur côté, les rubriques « Produits et services » et « Activités thématiques » ont été remaniées pour une navigation plus aisée. Présentation générale du site La page d’accueil du site de l’IFN délivre un message sur la forêt française et l’actualité de l’établissement. Elle présente également les principales applications mises en place pour consulter les données brutes et les résultats d’inventaire issus des quatre premières campagnes. Le menu le plus à gauche permet d’accéder à la présentation de la forêt française dans ses grandes lignes et aux ouvrages de référence la concernant. Le second onglet dirige vers une présentation de l’établissement et sa méthode d’inventaire, sous une forme synthétique ou détaillée. Dans le menu « Produits et services » sont exposés les différents produits et services proposés par l’établissement : ouvrages, couches d’information intégrables dans un système d’information géographique, photographies aériennes, etc. La rubrique « Activités thématiques » fait référence à des activités spécifiques telles que les études de ressources et de disponibilité forestières, l’écologie, la typologie des stations forestières, les indicateurs de gestion durable, l’international, l’évaluation de dégâts après un évènement climatique. La dernière rubrique « Données et résultats » permet d’accéder sous différentes formes à une multitude d’informations concernant la forêt française : des résultats d’inventaire en ligne, la visualisation de la carte forestière, la visualisation et le téléchargement des données brutes, les publications relatives aux résultats d’inventaire par département ou au niveau national. La page d’accueil du site Internet de l’IFN La carte des types de formation végétale version 1 de l’IFN mais aussi les limites de classes de propriété et les limites de régions forestières sont disponibles sur Internet. Pour visualiser et travailler sur ces couches d’information, le module de cartographie dynamique intègre les fonctionnalités suivantes : – superposition possible de couches d’information de localisation (FranceRaster®et/ou SCAN 25®) afin de mieux situer les peuplements forestiers ; – gestion de l’ordre des couches et de leur transparence ; – outils de recherche performants d’une zone particulière (par exemple une commune) ; – fourniture d’informations sur une zone déterminée ou quelconque tracée par l’utilisateur. L’interface est accompagnée de la description générale des données cartographiques IFN, de leurs métadonnées départementales et d’un guide d’utilisation interactif. Fond SCAN 25® de localisation, affichage des couches selon l’ordre et le niveau de transparence voulus, informations sur une zone particulière : quelques fonctionnalités du module de cartographie dynamique Diffusion de l’information 25 Les résultats d’inventaire Les résultats d’inventaire sont accessibles sur le site Internet de l’IFN à différents niveaux : – les tableaux standard pour les résultats les plus courants et les plus souvent demandés ; – les résultats personnalisés pour des besoins plus spécifiques. Les tableaux standard Le module « Tableaux standard » permet d’accéder à travers 1 800 tableaux et graphiques aux résultats les plus souvent demandés. Il s’agit de résultats exprimés en surface, en volume de bois sur pied, en surface terrière, en accroissement de surface terrière ou encore en nombre de tiges. Certains résultats sont ventilés par essence, par conditions d’exploitabilité ou encore suivant différents facteurs écologiques. Les résultats proposés concernent quatre niveaux géographiques distincts : – la France métropolitaine ; – la « grande » interrégion (découpage de la France en cinq entités) ; – l’interrégion (découpage de la France en neuf entités) ; – le département. Si le niveau géographique retenu est le département, les tableaux de résultats sont produits à partir des inventaires départementaux conduits jusqu’en 2004, c’est-à-dire selon « l’ancienne méthode ». Un exemple de tableau standard Les résultats personnalisés Le module « Résultats personnalisés » permet d’accéder à des résultats d’inventaire variés de manière interactive. Il s’adresse plus spécifiquement à un public averti qui pourra choisir son domaine géographique (France, interrégions, etc.), son domaine d’étude (forêt/autres utilisations), les variables à calculer (surface, volume, etc.), ses critères de ventilation « arbre » (essence, diamètre) et ses critères de ventilation « placette » (exploitabilité, propriété, etc.). Une fois les choix effectués, le tableau de résultats s’affiche. Il est exportable sous forme de fichier au format .csv (Comma Separated Value) pour des traitements dans un tableur. Chaque internaute peut se créer un compte utilisateur et sauvegarder l’ensemble de ses requêtes. Choix de ventilations de niveau placette dans le module « Résultats personnalisés » 26 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Les données brutes Les données brutes pour les campagnes 2005 à 2008 sont accessibles de deux manières sur le site de l’établissement : – via le module de téléchargement qui s’adresse plutôt à des personnes souhaitant tout télécharger en une seule fois pour intégration dans un système de gestion de bases de données ; – via le module de visualisation, plus accessible à tout un chacun, qui permet de faire des requêtes, de visualiser la sélection obtenue et de n’exporter que cette sélection. Le poids statistique de chaque placette échantillonnée n’étant pas communiqué, ces données ne peuvent évidemment, en aucun cas, être utilisées pour la production de résultats d’inventaire. Elles sont cependant d’un grand intérêt pour de multiples autres usages. Téléchargement Après le remplissage d’un court formulaire, il est possible de télécharger pour chaque campagne des données brutes relatives aux placettes, aux arbres et, depuis 2009, à la flore. Une documentation détaillée permet de comprendre la signification de chaque variable. Visualisation Grâce à ce module, l’utilisateur constitue sa propre requête en fonction de différents critères (date de relevé, zone géographique, critère placette, etc.). Il visualise ensuite les résultats de sa requête sous forme de tableau ou de carte. Depuis 2009, le tableau peut ensuite être exporté en format .csv. Visualisation des données brutes sous forme cartographique Diffusion de l’information 27 Communication Un nouvel ouvrage La forêt française - Les résultats issus des campagnes d’inventaire 2005, 2006, 2007 et 2008 Comme chaque année, un nouvel ouvrage de la série La forêt française a été publié. Il présente en 136 pages et de nombreuses illustrations les résultats des quatre premières campagnes annuelles (2005, 2006, 2007 et 2008). Après un rappel de la méthode utilisée et des principaux concepts et définitions dans les vingt premières pages, la brochure décline pour neuf interrégions (découpage administratif ) et onze grandes régions écologiques (découpage écoforestier) des thématiques telles que la couverture du sol, la surface forestière, le volume sur pied, la production annuelle, l’exploitabilité des bois, la qualité et la dimension des bois, la composition des forêts et leur richesse. Une dernière partie présente l’estimation des dégâts dus à la tempête Klaus. L’IF : synthèses thématiques La publication L’IF vise à mieux faire connaître l’établissement et la diversité de ses domaines d’intervention. Elle est diffusée à 1 600 abonnés sous forme papier. Elle est également téléchargeable sur le site Internet de l’IFN (www.ifn.fr). Chacun peut s’abonner sur simple demande. Le numéro du premier trimestre a porté sur l’estimation des dégâts suite à la tempête Klaus du 24 janvier 2009. Après quelques éléments méthodologiques il présente les différents résultats statistiques disponibles et quelques comparaisons avec les dégâts évalués suite à la tempête de décembre 1999. Le second numéro « Harmonisation des données forestières européennes » revient sur quelques données européennes sur la forêt, met en avant les difficultés à disposer de chiffres harmonisés au niveau européen et présente les différentes actions en cours où l’inventaire français joue un rôle moteur pour parvenir à un système d’information européen performant sur les forêts. Le troisième numéro a porté sur les « Changements d’occupation et d’utilisation des terres dans les Départements d’Outre-Mer ». Il présente les travaux de photo-interprétation d’images satellites effectués par l’IFN pour évaluer les changements d’occupation/utilisation des sols dans le cadre du protocole de Kyoto. Il présente également la carte de la végétation de la Martinique. 28 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Expositions, présentations et conférences En 2009, l’IFN a participé à deux manifestations grand public dans le Loiret que sont la Fête de la Science (Orléans) et ArboThema (Nogent-surVernisson). À ces deux occasions, les instruments de mesure et leurs évolutions ont été mis en avant. Cette communication de proximité (posters en rapport avec les lieux d’exposition, présentation des résultats d’inventaire locaux et de la cartographie forestière départementale) permet de montrer les missions de l’IFN au grand public, à des propriétaires locaux et également, lors de la Fête de la Science, de rencontrer des scientifiques intéressés par les données et activités de l’établissement. L’IFN à ArboThema (Nogent-sur-Vernisson) Le 12 mai, l’IFN était présent à la rencontre régionale des Universités du Temps Libre (UTL) à Blois sur le thème de l’arbre. Lors de la conférence inaugurale, G. DUMÉ et J.-G. BOUREAU, s’appuyant notamment sur les statistiques et la carte forestière, ont survolé les principaux paysages ruraux des diverses régions naturelles du CentreVal de Loire. Une plaquette a été spécialement éditée en mémoire de cet évènement. Double page de la plaquette De nombreuses présentations de l’IFN ont eu lieu au cours de l’année 2009. Elles touchent les étudiants (élèves du Legta des Barres, d’AgroParisTech, etc.), les propriétaires forestiers, les partenaires institutionnels, les collectivités territoriales (conseils généraux et régionaux), les établissements de recherche, etc. Elles peuvent être relativement générales ou se focaliser sur une des missions ou un des produits de l’IFN (par exemple, la nouvelle cartographie, les haies). Les présentations s’accompagnent parfois de visites sur le terrain pour assister au lever d’un point d’inventaire. Exemple de diapositive Communication 29 Études Ressources forestières, disponibilités en biomasse, bilan de carbone de la forêt L’année 2009 a été particulièrement riche dans le domaine de l’analyse des ressources forestières, tant en matière de réalisation d’études qui ont livré des résultats numériques (biomasse disponible, bilan de carbone de la forêt) que de travaux de recherche visant à mieux cerner les ressources effectivement disponibles (modèle de ressource, prélèvement de bois dans un contexte socio-économique donné). À partir des modèles de ressource et des outils logiciels disponibles à l’IFN, plusieurs études d’ampleur nationale ont permis : – de renseigner la disponibilité en biomasse, notamment pour l’énergie, sur la décennie à venir (études commandées par l’Ademe et le MAAP) ; – de dresser le bilan de gaz à effet de serre de l’activité forestière française à l’horizon 2020 (étude confiée par le MAAP). Les partenariats engagés avec la recherche forestière nationale se sont poursuivis en 2009. Ils visent à acquérir des connaissances nouvelles et, in fine, à développer de nouveaux outils pour mieux représenter les volumes de bois exploitables. Il s’agit notamment : – d’expertiser le modèle de ressource par classe de diamètre et d’identifier les principales améliorations à y apporter (avec le Laboratoire d’Étude des Ressources Forêt-Bois (LERFoB) et le Laboratoire d'Économie Forestière (Lef)) ; – de comprendre et modéliser les contraintes socio-économiques à la mobilisation des bois (avec le Lef ). Quelle biomasse disponible à l’horizon 2020 ? Afin d’atteindre l’objectif ambitieux de 23 % des besoins énergétiques français couverts par les énergies renouvelables en 2020 (Grenelle de l’Environnement), d’importants programmes de développement des usages énergétiques de la biomasse sont mis en œuvre. L’objectif annoncé est une récolte supplémentaire de 21 millions de mètres cubes (Mm3) de bois en 2020, dont plus de la moitié pour l’énergie. Dans ce contexte, l’IFN a participé en 2009 à deux études complémentaires visant à évaluer le supplément de biomasse effectivement mobilisable à l’horizon 2020, compte tenu des réalités sylvicoles, techniques, économiques et environnementales. La première étude confiée par l’Ademe à un consortium piloté par l’IFN (IFN, FCBA, SOLAGRO) s’est intéressée aux volumes de bois utilisables comme source d’énergie dans un contexte technico-économique donné. 30 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national O variable 7cm Menus bois (MB) Bois industrie et Bois énergie (BIBE) Bois d'œuvre (BO) Trois catégories d’usages potentiels des bois définies dans l’étude La seconde, réalisée par le Cemagref et l’IFN sur une commande du MAAP, s’est focalisée sur l’évaluation de la disponibilité forestière brute en application des préconisations de gestion durable. Ces deux études constituent une avancée majeure dans l’analyse des ressources disponibles. Sur la base de méthodologies innovantes associant les connaissances de nombreux champs thématiques, elles livrent des résultats aux échelles régionale et nationale, pour tous les usages des bois (construction et ameublement (BO) et industrie et énergie (BIBE)). Elles ont mobilisé les données sur la ressource et les prélèvements de bois les plus récentes (année moyenne 2006). En outre, toutes les ressources ligneuses implantées dans les espaces ruraux et urbains ont été analysées, qu’elles proviennent de milieux communément considérés comme producteur de bois (forêts, peupleraies) ou non (vignes, vergers, arbres urbains). En forêt, toutes les parties de l’arbre ont été considérées : bille, branche, menu bois et souche. Le gisement accessible supplémentaire de bois pour l’énergie durablement exploitable dans les forêts, les peupleraies et les haies s’établit ainsi à 12 Mm3 par an (2,7 millions de tep), plus 7,2 Mm3 par an de menus bois (1,6 Mtep). Mobiliser ces volumes requerra toutefois un important effort de remise en gestion des peuplements délaissés. L’IFN a développé un site Internet dédié dans le cadre de l’étude financée par l’Ademe (www.dispo-boisenergie.fr). Il permet une large diffusion des résultats de l’étude : téléchargement des rapports, module de calculs personnalisés des résultats. Il donne également accès au lexique et à une foire aux questions. www.dispo-boisenergie.fr Bilan de gaz à effet de serre de la forêt française en 2020 Le MAAP a confié en 2009 au groupement Inra-IFN/Citepa une étude dont l’objectif était d’évaluer les émissions et absorptions de gaz à effet de serre des secteurs « agriculture », « forêt » et « utilisation des terres » (ou secteur AFOLU en anglais) à l’horizon 2020 et aux échelles nationale et régionale. Il s’agissait d’apporter au MAAP des éléments actualisés sur l’impact possible de ces activités sur le bilan de gaz à effet de serre national, compte tenu des évolutions attendues et supposées (développement des biocarburants et des taillis à courte révolution, optimisation de la récolte de bois, etc.). Ces résultats ont servi de base à la délégation française pour les négociations liées à la conférence internationale sur le climat de Copenhague (décembre 2009). Cet exercice de prospective a impliqué une collaboration étroite entre les chercheurs des trois instituts et l’utilisation de quatre familles de modèles et outils, interfacés pour répondre spécifiquement aux objectifs de l’étude et traitant de champs thématiques divers (économie agricole, offre des exploitations agricoles, carbone du sol, biomasse forestière). Parmi eux, le modèle de ressource IFN par classe de diamètre a permis de calculer le bilan de carbone dans la biomasse des forêts françaises métropolitaines. L’étude a montré la faisabilité de ce type de prestation intégrée agriculture/forêt en France. Elle a toutefois souligné la nécessité de fédérer davantage les développements sur ces questions, afin notamment de réduire les incertitudes sur les résultats et d’intégrer certaines variables clés dans les modèles, comme par exemple les matrices de changement d’utilisation des terres. Études 31 Modélisation de la dynamique forestière nationale à long terme Un nouveau partenariat de recherche LERFoB/Lef/IFN a vu le jour en 2009. Il vise à construire un modèle d’évolution à court et moyen terme de la ressource en bois, décrite avec les données IFN, dans les forêts françaises (considérées comme mélangées en essence et en structure). Il s’agit pour l’IFN de mieux comprendre et représenter la dynamique de la ressource à larges échelles, tant spatiales que temporelles, et in fine, d’améliorer les outils mis en œuvre pour l’analyse de la ressource et l’évaluation des disponibilités forestières. Ce projet s’inscrit dans le cadre plus large du développement par le Lef d’un modèle intégré de la filière forêt-bois française permettant d’évaluer les impacts de politiques de modulation de la demande en produits bois sur la ressource ligneuse et sur le bilan de carbone forestier. Pour cela, le modèle de filière dialogue avec un modèle dynamique de ressource décrivant l’offre de bois des forêts. Arbres de diamètre de classe 1 Les travaux menés à bien en 2009 ont concerné la première des quatre tâches du programme de travail définit entre le LERFoB et l’IFN, à savoir l’évaluation du modèle de dynamique forestière actuellement disponible à l’IFN (modèle de ressource par classe de diamètre). Il s’agissait d’identifier les principales pistes d’améliorations pour des travaux ultérieurs. Les résultats obtenus en 2009 sont : – un état de l’art sur les modèles de dynamique forestière à larges échelles spatiales et temporelles, en France et à l’étranger ; – l’analyse de sensibilité du modèle à la segmentation de la ressource IFN en entrée ; – une discussion sur les avantages et limites du modèle ; – la proposition d’un plan de travail pour le futur. Arbres de diamètre de classe 2 Arbres de diamètre de classe 3 Arbres de diamètre de classe n { Recrutement Croissance Croissance Récolte et mortalité Modèle de ressource par classe de diamètre 32 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Améliorer les estimations des disponibilités forestières en tenant compte des contraintes socio-économiques Lors du Grenelle de l’Environnement, puis des Assises de la forêt et du bois, des enjeux de productions multifonctionnelles sur les territoires boisés ont été réaffirmés. La production de bois et la protection de l’environnement ont été définies comme prioritaires. Augmenter les prélèvements de bois a pour objectif le développement de l’activité économique de la filière forêt bois et la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Cette production complémentaire de bois ne doit se faire aux dépens de l’environnement. On cherche au contraire à tendre vers une meilleure protection de l’environnement, y compris le maintien et le développement de la biodiversité, des paysages, etc. propices aux oiseaux cavernicoles ou l’attractivité de la forêt pour le public nécessite de ne pas maximiser la production de bois dans les futaies régulières de chêne. Il est en revanche possible de créer une forêt à la fois très attractive pour la récréation et propice à la préservation de la biodiversité des espèces d’oiseaux cavernicoles. Les recherches doivent être poursuivies afin d’analyser les possibilités de production avec d’autres types de sylviculture ou d’autres essences et à l’échelle du massif forestier. Une méthode devra être mise au point pour changer d’échelle : de l’échelle de l’unité de gestion au massif, puis au territoire. Dans ce contexte, pour répondre aux demandes concernant la disponibilité en bois en tenant compte de l’ensemble de ces contraintes, l’IFN s’est associé au Laboratoire d’Économie Forestière (Lef) pour développer des outils d’évaluation des facteurs économiques interagissant avec les prélèvements de bois. Cette coopération s’est traduit par le lancement en décembre 2008 de deux thèses. L’objectif de la première est de modéliser le comportement de prélèvement de bois des propriétaires forestiers privés en fonction de leurs attentes. La seconde vise à établir une relation entre production de bois, protection de la biodiversité et capacité d’accueil du public. En 2009, un modèle de prélèvement de bois a été élaboré à partir d’une revue de la littérature en économie forestière. Ce modèle devra être paramétré et validé à l’aide de données collectées auprès de propriétaires forestiers. Par ailleurs, des indicateurs de production de valeur bois, de préservation de biodiversité et d’attractivité des forêts pour la récréation ont été mis au point d’après des éléments publiés. Puis, différents itinéraires sylvicoles ont été simulés à l’aide d’un modèle de croissance de futaies de chênes développé par le LERFoB. Pour chaque itinéraire, les valeurs des indicateurs ont été estimées. Les premiers résultats ont souligné que la préservation d’habitats Production de bois, biodiversité, récréation : Quelles possibilités de production ? Quelles priorités pour les propriétaires ? Études 33 Mise à disposition de données pour le projet EMERGE Fin 2008 l’IFN s’est engagé dans un vaste projet de recherche intitulé « Élaboration de Modèles pour une Estimation Robuste et Générique du bois Énergie (EMERGE) » et regroupant de nombreux acteurs du domaine forestier (Inra, Cemagref, ONF, FCBA, CNPF et Cirad). Ce projet, financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR) et d’une durée de quatre ans, vise à fournir des « évaluations compatibles de volumes, biomasses et minéralomasses en forêt : vers une gestion comptable et durable du bois énergie. Il a trait à la filière bois énergie et propose de construire des outils d'estimations de volumes, biomasses, minéralomasses et pouvoir calorifique cohérents avec leur utilisation in fine pour le calcul de gisements énergétiques. ». Un des premiers buts d’EMERGE est donc de produire des tarifs de cubage génériques capables notamment de fournir le volume des arbres à différentes découpes. Pour ce faire, il s’agit d’abord de rassembler les données de cubage des différents partenaires avant de les compléter au besoin et de s’en servir pour ajuster les nouveaux tarifs. Pour l’IFN, les données visées sont les mesures dites « complètes » prises sur le terrain jusqu’en 1983 et qui comportaient, en plus de la tige principale, des informations sur une partie des branches. La première implication concrète de l’IFN dans le projet EMERGE a donc consisté à mettre ces données à disposition des partenaires par un important travail de mise en forme et de documentation. Ce travail, réalisé en juillet-août 2009 par une élève ingénieur de la Formation des Ingénieurs Forestiers (FIF), a permis de conduire une première analyse de données peu exploitées jusqu’à présent et de tester également la généricité des tarifs employés actuellement à l’IFN. d l l : Longueur des surbilles Surbilles d l d l d : Diamètre médian des surbilles Diamètre à la découpe de bille Deuxième billon Diamètre médian Circonférence à 2,6 m Premier billon Circonférence à 1,3 m Circonférence à la base Compartiments de l’arbre et mesures « complètes » 34 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Analyse des accroissements radiaux 2003 Le projet DRYADE associe des partenaires scientifiques, des gestionnaires (Inra, Université d’Orléans, IDF, CNPF, ONF) et des organismes de surveillance (DSF, IFN). Il est financé par l’Agence Nationale de la Recherche (ANR). Il vise à étudier les facteurs de vulnérabilité aux changements climatiques de quatre essences forestières majeures (chênes, hêtre, sapin et douglas) et à modéliser les risques de dépérissement liés aux aléas climatiques (sécheresse en particulier). En 2009, dans le cadre de ce projet, l’IFN et l’Inra (UMR Écologie et Écophysiologique Forestières) ont encadré le travail d’un stagiaire sur l’analyse des conséquences de la sécheresse 2003 sur la croissance des arbres à partir des données de l’IFN. En effet, de janvier à avril 2004, l’IFN a mesuré exceptionnellement la largeur du cerne de 2003 dans les parties des 9 départements où il réalisait l’inventaire. 20 399 arbres vivants à la fin de l’année 2003 ont fait l’objet de cette mesure supplémentaire. Deux méthodes de calcul différentes ont ensuite été appliquées afin d’estimer la perte réelle : – Méthode 1 : comparaison avec l’accroissement moyen sur la période 1999-2002 ; – Méthode 2 : comparaison avec l’accroissement théorique attendu en 2003, obtenu par prolongation de la droite reliant l’accroissement moyen de 1994 à 1998 (centré sur 1996) et celui de 1999 à 2002 (centré sur mi-2000). Cette deuxième méthode permet de tenir compte de la dynamique de croissance des essences. Une régression multi-variée a permis d’identifier les facteurs influençant la perte de croissance. La plupart des facteurs identifiés sont liés à l’accès à l’eau du sol et montrent le rôle principal de la sécheresse édaphique. Le facteur climatique discriminant est la différence de date de début de sécheresse – c’est-à-dire lorsque la réserve en eau du sol descend en dessous de 40 % de la réserve utile – en 2003 par rapport au jour moyen de début de sécheresse lors des quatre dernières années. Les autres variables explicatives identifiées de la perte de croissance sont le diamètre des arbres (les petits diamètres sont plus touchés que les gros), l’essence (les résineux sont plus touchés que les feuillus), la position topographique (les placettes avec des apports d’eau latéraux positifs sont moins touchées que les autres), l’exposition (les placettes exposées au sud et à l’est sont plus touchées que les autres), la pente (les terrains plats sont plus touchés que les placettes en pente). Région non méditerranéenne Largeur de cernes Surface terrière Méthode 1 (accroissement moyen) Méthode 2 (accroissement théorique) Méthode 1 (accroissement moyen) Méthode 2 (accroissement théorique) Région méditerranéenne 22,7 % 22,4 % 20,3 % 16,3 % 15,3 % 17,2 % 20,3 % 18,0 % Perte calculée selon les deux méthodes Études 35 ¯ Localisation des placettes IFN avec mesure du cerne 2003 Bourgogne Limousin Région méditerranéenne Nord Île-deSeine-et- BouchesFrance Marne du-Rhône (sauf 77) Côte-d’Or Saône-etLoire Creuse HauteVienne Aisne 5 811 3 703 828 3 513 1 446 1 116 1 169 1 500 1 313 Méthode 1 (accroissement moyen) 28,6 % 33,2 % 18,4 % 8,7 % 30,6 % 24,1 % 14,1 % 21,7 % 20,2 % Méthode 2 (accroissement théorique) 26,6 % 27,9 % 12,4 % 5,9 % 30,3 % 23,4 % 17,8 % 23,1 % 13,1 % Méthode 1 (accroissement moyen) 24,4 % 26,9% 7,4% -3,8% 20,4 % 17,5 % 5,3 % 21,7% 14,9 % Méthode 2 (accroissement théorique) 28,1 % 29,9 % 12,7 % 2,7 % 27,2 % 23,7 % 15,5 % 23,7 % 14,9 % Méthode 1 (accroissement moyen) 21,7 % 22,7 % 1,4 % -8,7 % 15,1 % 14,1 % 1,3 % 18,5 % 10,1 % Méthode 2 (accroissement théorique) 28,6 % 30,6 % 12,1 % 1,7 % 25,1 % 22,0 % 13,0 % 24,8 % 14,9 % Nombre d’arbres HauteCorse Ir Ig Iv Estimation de la perte de croissance en 2003 sur le rayon (Ir), la surface terrière (Ig) et le volume (Iv) d’après l’accroissement moyen et l’accroissement théorique en pourcentage 36 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Études sur les haies Biomasse des haies en Basse-Normandie La Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (Draaf ) de BasseNormandie a sollicité l’IFN afin de participer à l’estimation de la ressource des bois de haies mobilisables en « bois-énergie ». L’IFN a développé un protocole adapté aux besoins de l’étude et recueille les mesures et observations depuis l’automne 2009 sur les haies de trois départements bas-normands. L’objectif est de disposer des éléments nécessaires à une caractérisation spécifique des différents types de haies. Celle-ci servira à l’établissement de tarif de cubage de haies. Prise de mesures sur le terrain Bocage et faune sauvage La convention de collaboration entre l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) et l’IFN a permis d’accueillir un stagiaire pendant 6 mois afin de mieux estimer la capacité d’accueil du bocage vis-à-vis de la faune sauvage. À partir d’une étude bibliographique axée sur les besoins de la faune sauvage (nourriture reproduction et refuge), de la recherche d’indicateurs sur les conditions favorables à la faune sauvage, de la typologie des haies de l’IFN, l’étude vise à dégager les observations de l’IFN exploitables directement par l’ONCFS ou qui demandent peu d’adaptations. Des propositions relatives à de nouvelles données ou de nouvelles modalités ont été aussi dégagées, assorties de leur facilité de mise en œuvre par l’IFN. Ainsi des éléments simples à noter tels que la largeur des haies, la présence d’une largeur supérieure à un mètre de bande enherbée ou encore la forme du houppier sont des indicateurs qui pourraient être intégrés sans difficulté technique dans le protocole IFN. D’autres indicateurs fort pertinents mais nécessitant de nouvelles connaissances demandent une réflexion plus poussée, tels que le présence d’herbacées indicatrices de l’état d’entretien de la haie. Par un souhait commun, la collaboration se poursuit sur le sujet Trame verte et bleue au travers d’un projet relatif à l’identification des continuités écologiques dans le paysage (indicateurs de rugosité, de continuité, espèces indicatrices, etc.) à l’échelle départementale. Dans un premier temps une synthèse bibliographique s’appuyant sur la réflexion engagée sur le pays bressuirais au Pôle Bocage et Faune Sauvage et l’expérience de l’IFN en matière de télédétection et d’écologie du paysage sera réalisée. Pour la seconde phase du projet, le département des Deux-Sèvres a été choisi comme département pilote car des éléments fixes ont déjà été numérisés. Un exemple de haie Études 37 Cartographie des haies des Pays de la Loire L’IFN a livré la cartographie des haies de la Vendée à la Fédération régionale des chasseurs des Pays de la Loire qui agit en tant qu’animateur du pôle « bocage » pour le compte du Conseil régional. Plus de 280 000 segments de haies ont été cartographiés pour un linéaire de 35 000 km. Un accord cadre a été signé fin 2009 entre la Fédération régionale des chasseurs des Pays de la Loire et l’IFN afin de poursuivre les travaux de cartographie des haies dans les quatre autres départements de la région. Une cartographie des mares est aussi envisagée. L’ordre de traitement des départements est lié à la mise à jour de la BD ORTHO® par l’IGN. L’IFN utilise entre autres la couche végétation multi-thème de la BD TOPO® de l’IGN et sa carte forestière. Détail MORTAGNE-SUR-SEVRE CHALLANS LES HERBIERS SAINT-JEAN-DE-MONTS LE POIRE-SUR-VIE ¯ POUZAUGES AIZENAY SAINT-HILAIRE-DE-RIEZ SAINT-GILLES-CROIX-DE-VIE CHANTONNAY LA ROCHE-SUR-YON OLONNE-SUR-MER CHATEAU-D'OLONNE LES SABLES-D'OLONNE LUCON Échelle : 1/100 000 Formations végétales Bois Forêt fermée de conifères Forêt fermée de feuillus Forêt fermée mixte Forêt ouverte Lande ligneuse Peupleraie Haies Extrait de la carte des haies de la Vendée 38 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national FONTENAY-LE-COMTE Élaboration des sylvoécorégions (SER) Le canevas des sylvoécorégions (SER) établi à la fin de l’année 2008 a été débattu et précisé au printemps 2009, à l’occasion de rencontres interrégionales spécifiques avec les acteurs et professionnels forestiers, couvrant l’ensemble du territoire métropolitain. Ont été conviés à chacune de ces concertations : – le Centre régional de la propriété forestière (CRPF) ; – la Compagnie nationale des ingénieurs et experts forestiers et des experts en bois (CNIEFEB) ; – le Conservatoire botanique national concerné ; – les coopératives forestières ; – la Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (Draaf) ; – la Direction régionale de l’environnement (Diren) ; – les délégations interrégionales de l’IFN ; – les experts scientifiques en liaison avec le programme ; – l’Office national des forêts (ONF) ; – la Société forestière de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) ; – l’Union régionale des communes forestières ; – les membres du Comité de pilotage national. Chaque rencontre a permis de rappeler le contexte du projet ainsi que ses objectifs et la méthode suivie pour établir les SER (cf. Rapport d’activité 2008). Les résultats provisoires obtenus, détaillés dans un livret envoyé préalablement à toutes les personnes invitées, ont ensuite été expliqués et discutés, en prenant en compte les avis préalablement exprimés. Ceci a ainsi permis d’élaborer un zonage propre à chaque interrégion. Enfin, des noms ont été proposés pour chacune des SER définies. Quelques zones communes à plusieurs interrégions ayant fait l’objet de propositions de SER légèrement différentes, un arbitrage final ultérieur a été effectué, permettant d’aboutir au découpage et aux dénominations présentées. 86 SER ont ainsi pu être définies à partir de limites géologiques, altitudinales ou climatiques, la plupart du temps par regroupement de régions forestières existantes, parfois en redécoupant certaines, notamment dans les zones de transition. En outre, par souci de cohérence avec le principe général d’homogénéité écologique adopté dans leur définition (cf. ci-dessous), il a été décidé de créer cinq SER de vallée, correspondant aux zones alluviales des bassins versants des principaux fleuves français. Une sylvoécorégion (SER) correspond à une zone géographique suffisamment vaste à l’intérieur de laquelle la combinaison des valeurs prises par les facteurs déterminant la production forestière ou la répartition des habitats forestiers est originale. Il reste à tracer précisément les limites dans les vallées et dans les régions forestières redécoupées, à documenter chacune des 91 SER définies et à les présenter officiellement à la communauté forestière. Pour cette dernière tâche, un colloque spécifique sera organisé à Paris par la DGPAAT, au second semestre 2010. Les SER ont d’abord été définies à l’intérieur de 11 grandes régions biogéographiques (cf. Rapport d’activité 2008). La conclusion du programme a permis de préciser les contours de ces grandes régions écologiques (GRECO), qui représentent un niveau supérieur de regroupement des SER, d’ordre climatique et phytogéographique, qui pourrait constituer les écorégions françaises de niveau européen. Études 39 Grand Ouest cristallin et océanique A A11 Ouest-Bretagne et Nord-Cotentin A12 Pays de Saint-Malo A13 Bocage normand et Pays de Fougères A21 Bretagne méridionale D Vosges D11 Massif vosgien central D12 Collines périvosgiennes et Warndt H Alpes H10 Préalpes du Nord H21 Alpes externes du Nord H22 Alpes internes du Nord H31 Préalpes du Sud A22 Bocage armoricain A30 Bocage vendéen H32 Alpes externes du Sud Jura H41 Alpes intermédiaires du Sud B Centre Nord semi-océanique B10 Côtes et plateaux de la Manche B21 Flandres B22 Plaine picarde B23 Mosan, Thiérache et Hainaut B31 Plateaux de l'Eure B33 Perche B41 Bassin parisien tertiaire B42 Brie et Tardenois B43 Champagne crayeuse B44 Beauce B51 Champagne humide B52 Pays d'Othe et Gatinais oriental B53 Pays-Fort, Nivernais et plaines prémorvandelles B61 Baugeois-Maine B62 Champeigne-Gâtine tourangelle B70 Sologne-Orléanais B81 Loudunais et Saumurois B82 Brenne et Brandes B91 Boischaut et Champagne berrichonne B92 Bourbonnais et Charolais Premier plateau du Jura E20 Deuxième plateau et Haut-Jura Sud-Ouest océanique Campagne de Caen et Pays d'Auge B32 E10 G C 40 I Pyrénées I11 Marches pyrénéennes I12 Pyrénées cathares I13 Corbières F11 Terres rouges F12 Groies I21 Haute-chaîne pyrénéenne F13 Marais littoraux I22 Pyrénées catalanes F14 Champagne charentaise F15 Périgord F21 Landes de Gascogne F22 Dunes atlantiques F23 Bazadais, Double et Landais F30 Coteaux de la Garonne F40 F51 F52 Collines de l'Adour J Méditerranée J10 Garrigues J21 Roussillon J22 J23 Plaines et collines rhodaniennes et languedociennes Provence calcaire Causses du Sud-Ouest J24 Secteurs niçois et préligure Adour atlantique J30 Maures et Esterel Massif Central G11 Châtaigneraie du Centre et de l'Ouest G12 Marches du Massif central G13 Plateaux limousins G21 Plateaux granitiques ouest du Massif central G22 Plateaux granitiques du centre du Massif central Grand Est semi-continental H42 Alpes internes du Sud G23 Morvan et Autunois C11 Ardenne primaire C12 Argonne G41 Bordure Nord-Est du Massif central C20 Plateaux calcaires du Nord-Est G42 Monts du Vivarais et du Pilat C30 Plaines et dépressions argileuses du Nord-Est C41 Plaine d'Alsace C42 Sundgau alsacien et belfortain C51 Saône, Bresse et Dombes C52 Plaines et piémonts alpins G30 Massif central volcanique G50 Ségala et Châtaigneraie auvergnate G60 Grands Causses G70 Cévennes G80 Haut-Languedoc et Lévezou G90 Plaines alluviales et piémonts du Massif central Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national K V Corse K11 Corse occidentale K12 Montagne corse K13 Corse orientale Vallées V1 Vallées des bassins Artois, Picardie et Seine-Normandie V2 Vallées du bassin Rhin-Meuse V3 Vallées du bassin Loire-Bretagne V4 Vallées du bassin Adour-Garonne V5 Vallées du bassin Rhône-Méditerranée Les SER D B A C E G F J I H K Les GRECO Études 41 Associer à chaque placette d’inventaire un habitat naturel forestier ? Durant l’année 2009, l’IFN a effectué un premier essai de codage de ses placettes d’inventaire en types d’habitats naturels à partir des relevés floristiques réalisés par les équipes de terrain. Le test a porté sur les sites d’intérêt communautaire (réseau Natura 2000) de la région Aquitaine déjà munis d’un document d’objectifs (DOCOB) validé. Ce test a été réalisé en utilisant un outil de codage semi-automatique de relevés floristiques en habitats naturels développé par le LERFoB à Nancy. La comparaison des résultats obtenus avec la cartographie issue des DOCOB et des contrôles sur le terrain ont révélé une bonne fiabilité du codage lorsque l’on travaille au niveau des alliances (regroupements d’associations végétales), mais une proportion faible de relevés bien codés lorsque l’on se situe au niveau des associations végétales (groupements végétaux d’ordre inférieur dans la hiérarchie phytosociologique). Ces premiers résultats permettent d’envisager une extension de cette expérimentation. Subéraie sèche à pin maritime du littoral aquitain – Pino Quercetum suberis 42 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Suivi des changements d’occupation du sol dans les départements d’Outre-Mer La mise en œuvre par la France des accords liés au protocole de Kyoto induit la production de statistiques d’utilisation et de changements d'utilisation des terres pour l’année 1990, année de référence, et pour les années 2008 à 2012, période d’engagement. Si les Collectivités d’Outre-Mer (COM) ne sont pas concernées actuellement, les Départements d’Outre-Mer (DOM) le sont au même titre que le territoire métropolitain. Dans ce contexte, le ministère en charge des forêts (MAAP) a demandé à l’IFN de participer au suivi par télédétection de l’occupation du sol et des changements d’occupation du sol en Guyane. Suite à ce travail, pour le même objectif mais avec une méthodologie un peu différente, l’IFN a réalisé une analyse rétrospective de l’utilisation des terres dans les trois DOM insulaires en s’appuyant sur la photo-interprétation d’images satellite et aériennes. En Guyane En 2006-2007, l’IFN avait conduit un premier inventaire test par télédétection sur l’utilisation des terres et les changements d’utilisation des terres entre 1990 et 2006 en Guyane. Ce test s’étant avéré concluant, l’IFN a mis en place la même méthode en 2009 avec quelques améliorations pour évaluer les changements sur la période 1990-2008. Ces améliorations portent sur une meilleure prise en compte des changements d’occupation du sol mer/mangrove et de l’utilisation d’une source supplémentaire d’information : la BD ORTHO®. Le travail de photo-interprétation et la production des estimations ont été réalisés au second semestre 2009. Il en résulte, entre autres, les quelques chiffres suivants : – La surface forestière (mangrove comprise) est estimée à 8 137 628 ha en 1990 et 8 041 339 ha en 2008, soit une diminution globale de 96 289 ha sur la période étudiée (soit en moyenne 5 350 ha par an). – Ce bilan global est le résultat d’un flux sortant (forêt vers non forêt) de 108 520 ha et d’un flux entrant (non-forêt vers forêt) de 12 229 ha. Est incluse dans ces chiffres la disparition des 35 000 ha de forêt liée à la construction du barrage du Petit-Saut. – Sans tenir compte de cet évènement localisé dans le temps, l’analyse des flux annuels entre 1990 et 2006 d’une part et 2006 et 2008 d’autre part, est intéressante. Elle révèle que les flux annuels moyens forêt/non-forêt sont plus importants sur la période récente. D’environ 3 500 ha entre 1990 et 2006, ils approchent les 5 900 ha par an entre 2006 et 2008. Forêt tropicale humide à Mana, Guyane française Culture Prairie Flux annuel 1990-2006 Zone humide Flux annuel 2006-2008 Infrastructure Orpaillage* * : L'orpaillage a été distingué ici, mais il est habituellement inclus dans la partie " Infrastructure " Autre Mer 0 1000 2000 3000 4000 5000 ha/an Déforestation annuelle pour les périodes 1990-2006 et 2006-2008 hors barrage de Petit-Saut et évolution de la mangrove Études 43 En Guadeloupe, en Martinique et à la Réunion Par rapport à la Guyane où l’enquête TERUTILUCAS réalisée par le Service de la Statistique et de la Prospective (SSP) ne concerne que la zone côtière, les trois DOM insulaires disposent ou disposeront pour la période 2008-2012 d’une couverture complète selon cette enquête. Le travail a donc consisté pour l’IFN à interpréter a posteriori pour l’année 1990, après les avoir repositionné sur les images de l’époque, l’utilisation des terres des points 2008-2012. Le travail, commencé en 2008, s’est achevé courant 2009. Grâce à celui-ci et aux données 2008, il est possible d’établir des tableaux de flux de surface. Par exemple pour la Réunion, on obtient que le bilan entre déforestation et boisement entre 1990 et 2008 conduit à une moyenne de 370 ha de forêt qui disparaissent chaque année, soit 0,4 % de la surface actuelle de forêt (97 574 ha). La tendance est un peu plus accentuée pour la Guadeloupe. Globalement, le département, dont le taux de boisement est de 36 %, perd 534 ha de forêt par an, soit 0,9 % de la surface actuelle de forêt (61 883 ha). En Martinique, le taux annuel de déforestation est d’environ 1 %. Occupation du sol en 2008 Surface (ha) Forêt Écart-type (ha) Occupation du sol en 1990 Forêt Culture Prairie Zone humide Infrastructure Autre Total 44 Forêt tropicale humide aux Abymes, Guadeloupe 95 463 1 550 325 115 1 502 246 0 0 0 0 284 107 97 574 Culture 1 948 280 32 795 1 076 3 085 352 203 91 325 115 0 0 38 356 Prairie 5 033 447 2 354 308 58 569 1 350 81 57 893 190 1 258 225 68 188 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Zone humide 0 0 81 57 0 0 1 664 259 81 57 203 91 2 029 Infrastructure 1 218 222 4 749 435 5 520 468 41 41 16 722 796 325 115 28 574 Autre 568 152 81 57 4 221 410 0 0 122 70 11 486 667 16 479 Total 104 230 40 385 72 896 1 989 18 143 13 556 251 200 Activités internationales Participation à un ouvrage de référence sur les inventaires forestiers européens L’IFN est membre du groupe d’inventaires forestiers européens ENFIN (European National Forest Inventory Network) qui a travaillé de 2004 à 2008 sur l’action COST E43 traitant de l’harmonisation des inventaires forestiers en Europe. L’IFN a participé aux trois groupes de travail (1– méthodes d’inventaire et définitions générales ; 2– estimation des puits de carbone et 3– indicateurs de biodiversité). Les résultats de l’action COST E43, ainsi qu’une synthèse des méthodes d’inventaire des pays participant à cette action, sont présentés dans une publication qui est parue début 2010. L’ouvrage s’intitule « Inventaires Forestiers Nationaux : chemins vers la production de rapports communs » (“National Forest Inventories: Pathways for Common Reporting”). Couverture du livre : Pathways for Common Reporting USEWOOD : Vers une meilleure connaissance des ressources en bois à l’échelle européenne Fin 2009, le groupe ENFIN a soumis une proposition pour une nouvelle action COST intitulée « USEWOOD : Améliorer les données et l’information sur les ressources boisées potentiellement mobilisables : une approche européenne basée sur les Inventaires forestiers nationaux » (“USEWOOD : Improving Data and Information on the Potential Supply of Wood Resources: A European Approach from Multisource National Forest Inventories”). La proposition préliminaire a été acceptée par le bureau européen COST en novembre 2009 et la proposition finale a été envoyée en janvier 2010. Cette nouvelle action COST a pour but la définition de méthodes d’harmonisation des données sur les ressources forestières en Europe. Elle tirera partie des travaux effectués dans le cadre de l’action COST E43. Des groupes seront constitués pour traiter de trois thèmes : évaluation et méthodes d’estimation des ressources en bois et leurs changements (groupe 1), amélioration de ces estimations en combinant les données terrain d’inventaire et la télédétection (groupe 2), prédiction de l’utilisation de ces ressources dans un contexte de compétition entre usages (bois d’œuvre, bois d’industrie et bois-énergie) (groupe 3). Activités internationales 45 Contribution aux rapports européens et internationaux FRA2010 Conformément au contrat État-IFN 2007-2012, l’IFN a été chargé de la mise à jour du rapport national de la FAO relatif à l’évaluation des ressources forestières mondiales 2010 (FRA 2010). En 2009, l’IFN a poursuivi les travaux entrepris en 2008 en complétant les tableaux demandés et en rédigeant le rapport pour la métropole. Il a également coordonné le travail dans les départements et collectivités d’Outre-Mer dont les rapports ont été confiés respectivement par le MAAP à l’Office national des forêts et aux correspondants locaux. Le comité de pilotage constitué en 2008 s’est réuni une dernière fois en mars 2009. Les différents rapports ont été soumis à la FAO qui les a validés. Couverture du rapport des principaux résultats du FRA2010 FOREST EUROPE 2011 L’IFN produit pour la Conférence ministérielle pour la protection des forêts en Europe (CMPFE) les indicateurs de la France harmonisés au niveau européen. Pour l’année 2010, ces indicateurs devraient être restitués le 14 mai 2010. Le travail de collecte et d’harmonisation des données françaises tout comme la coordination au niveau national a commencé dès 2009. Rapport sur les gaz à effet de serre Comme tous les ans, l’IFN a fourni au Centre Interprofessionnel Technique d’Études de la Pollution Atmosphérique (Citepa), des éléments pour le rapport français sur les gaz à effet de serre et notamment les stocks et puits de carbone en forêt pour ce qui concerne le “Land Use, Land Use Change of Forests (LULUCF)” de la Convention Cadre des Nations-Unies sur le Changement Climatique. Outre la fourniture de données, l’IFN est également intervenu sur les aspects méthodologiques. Couverture du rapport Source : CITEPA/CORALIE format CCNUCC 46 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Accord cadre entre le Centre Commun de Recherche (CCR) de la Commission Européenne et les Inventaires forestiers nationaux En 2008, la Commission européenne a signé un contrat cadre d’une durée de 48 mois avec un consortium d’inventaires forestiers européens dont le leader est l’inventaire français. Fin 2009, 16 pays sont impliqués dans ce contrat cadre. Cependant, le consortium est voué à s’élargir car chaque pays ou organisme collectant des données forestières nationales peut rejoindre le consortium à tout moment. Les 16 organismes du consortium L’objectif du contrat cadre est de fournir des données et services au CCR (“Framework contract for the provision of forest data and services in support to the EFDAC”). Dans ce but, une plateforme nommée E-forest a été construite afin de collecter, stocker et traiter les données des inventaires. Elle est une des composantes d’EFDAC, un système d’information plus global sur la forêt européenne. À partir des données des inventaires nationaux, elle fournira aux décideurs de l’Union Européenne (UE) des données et informations forestières traitées, vérifiées et actualisées. Le contrat cadre regroupe plusieurs projets définis selon les besoins du CCR. À partir d’une demande spécifique du CCR, le consortium E-forest élabore une proposition technique pour des services d’analyse thématique ou de traitement de données. Si la proposition est acceptée par le CCR, un Contract Spécifique (CS) est signé entre le CCR et le consortium. Le premier CS signé a été la construction d’une première version de la plateforme E-forest. Le deuxième CS concerne l’enrichissement de la plate-forme E-forest avec de nouvelles données ou de nouveaux modules. Le troisième contrat spécifique a été lancé en septembre 2009. Il se rapporte à la visualisation d’informations forestières suite à l’alimentation de la plate-forme en données relatives à la surface terrière et aux essences forestières. À partir de ces données, le consortium E-forest est en train d’élaborer plusieurs produits pour le CCR, telles que des cartes statiques et des représentations spatiales interactives portant sur les points forêt/non-forêt, la surface terrière, ou encore la présence d’une essence forestière. Le CCR pourra ensuite visualiser et télécharger ces produits grâce à différents outils. Visualisation de cartes prédéfinies Visualisation de données brutes à l’aide d’un outil interactif Visualisation de données agrégées à l’aide d’un outil interactif Outils de visualisation E-forest Activités internationales 47 Participation aux réunions internationales Conférence de l’IUFRO L’IFN a participé à la Conférence de l’Union Internationale des Instituts de Recherche Forestière (IUFRO) intitulée « Étendre le suivi et l’inventaire forestier au-delà du temps et de l’espace » (“Extending forest inventory and monitoring, over space and time”), qui s’est déroulée du 19 au 22 mai 2009 à Québec. En tant que président du groupe 1 de l’action COST E43, le directeur de l’IFN y a présenté la méthode d’harmonisation des inventaires forestiers développée au sein de cette action. Exposé de Claude Vidal, directeur de l’IFN Congrès Forestier Mondial L’IFN faisait partie de la délégation française qui s’est rendue au Congrès Forestier Mondial à Buenos Aires (Argentine) du 18 au 23 octobre 2009. Durant cette semaine de conférences, le directeur de l’IFN a été élu président du panel d'experts chargé de suivre la mise en place des dispositifs nationaux d'évaluation des forêts (NFMA). Ce panel d'experts est défini comme un groupe informel, travaillant sur le long terme dont le mandat de trois ans est d'assurer le suivi du dispositif et d'émettre des recommandations pour prendre en compte les nouveaux besoins politiques. Le stand France au Congrès Forestier Mondial Conférence sur le suivi et l’évaluation futurs des forêts dans l’Union Européenne À l'occasion de la présidence suédoise au Conseil européen, l’Université Suédoise des Sciences Agricoles (SLU) a organisé une conférence ayant pour thématique le suivi et l'évaluation des forêts à l'échelle européenne. L'objectif était de promouvoir un programme de suivi européen capable de fournir l'information nécessaire en support aux politiques européennes. La conférence, qui s’est tenue à Uppsala en Suède les 11 et 12 novembre 2009, comportait deux parties : des présentations d’organismes internationaux sur le thème de la conférence et des groupes de travail. 48 L’IFN y a exposé les partenariats entre le groupe d’inventaires forestiers européens ENFIN et la Commission Européenne. Le contrat cadre entre le Centre Commun de Recherche d’Ispra et le consortium E-forest a été présenté comme une expérience positive d’harmonisation internationale sur le suivi des forêts. Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Produits disponibles et état d’avancement au 31/12/2009 Bases cartographiques numériques Version 1 La carte représente pour chaque département le nombre de couches cartographiques des types de formation végétale disponibles en version 1. L’année indique, pour le département considéré, la date des prises de vues aériennes qui ont servi à réaliser la couche la plus récente de cette version de la carte. 1998 1998 1999 2000 1993 2000 2000 1998 2003 1991 2003 1996 1996 1990 1993 2001 1996 2002 1994 1999 1993 2004 1997 2003 2003 2000 1997 2000 2002 2000 2000 1992 1995 1990 1995 1990 1993 1999 2000 1999 2000 1995 1997 1999 1990 2000 1998 1997 1998 une 1997 2000 1995 1994 1994 2003 Nombre de couches disponibles pour le département 2001 2001 2000 2002 1993 Date des photographies utilisées 1995 2003 2000 2001 1995 1992 1999 1999 1995 1999 1998 1998 1991 1991 2000 1996 1987 1996 2002 1997 1993 1994 1996 1995 1992 1994 deux 1999 2001 2000 1999 trois 2000 Version 2 Mise en œuvre depuis 2007, la carte forestière de l’IFN version 2 est disponible pour 18 départements. 2005 2004 2007 2005 2006 2004 2005 2006 2005 2007 2007 2008 2005 2007 2006 2007 2007 2004 2008 20 06 2005 Date des photographies utilisées 2005 2006 2007 2006 2008 disponible disponible prochainement 2006 2005 2004 2008 2006 Produits disponibles et état d’avancement 49 Photographies aériennes disponibles La carte indique pour chaque département le nombre de campagnes de photographies aériennes réalisées et la date des dernières prises de vue. Elle ne tient compte que des prises de vue commanditées par l’IFN. 1998 1998 1999 2000 1998 2000 2003 1993 2001 1996 2002 1994 2002 2004 1997 2003 2000 1995 1994 1999 1993 2000 1997 1993 2000 2003 2002 2000 2000 2000 1999 2000 1992 1995 1990 1995 1990 1993 1999 1995 1997 Nombre de campagnes photographiques disponibles pour le département 1997 2000 2004 1992 Date des photographies les plus récentes (échelle 1/20 000 environ) 2000 1990 1995 2001 2001 2001 2003 1996 1996 1995 2003 2000 1998 1993 1991 1999 1999 1995 1999 1998 1999 1990 2000 1997 1997 1991 1991 2000 1996 1993 1994 2004 1987 1998 2002 1996 1997 1995 2003 quatre campagnes 1994 trois campagnes 2001 1999 2000 1999 2000 Co-production de la BD ORTHO® La BD ORTHO® est co-produite par l’IFN et l’IGN depuis 2007, pour quelques départements par an. Huit départements sont disponibles : l’Allier, les Côtes-d’Armor, le Gers, le Lot-et-Garonne, la Nièvre, les DeuxSèvres, le Tarn et la Vienne. 2008 2007 2007 2008 2007 2004 Date des prises de vue IGN 2008 Départements disponibles 50 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national 2008 2006 Base de données dendrométrique et écologique La carte présente pour chaque département le nombre de cycles d’inventaires départementaux réalisés. Elle précise également l’année des derniers levés sur le terrain. 2000 2000 2002 2002 1996 2002 2003 2001 1995 1998 1997 2004 2003 1992 2002 1995 2002 2002 2000 1997 2000 1997 1997 1993 2001 1999 2003 1999 1996 2000 1995 1998 1995 1996 1992 1994 2001 Deuxième cycle d'inventaire 1994 1993 2003 2002 1999 1992 2001 2004 2000 Troisième cycle d'inventaire 1994 1997 1998 1999 1995 1995 1999 1996 1996 1995 2004 1993 1993 2004 Quatrième cycle d'inventaire 1999 1998 1999 1994 Année des derniers levés de terrain 1992 1996 2007 2002 1990 1996 1999 1997 1993 1991 2004 2004 1995 1999 2000 1999 2003 1998 2001 2001 2000 2002 1989 1990 1991 2004 2003 Publications départementales La carte présente pour chaque département la forme sous laquelle la brochure départementale est disponible. 2000 2002 1998 1997 2002 2001 1990 1996 2007 1999 1998 1999 2004 2004 2003 2003 1999 Année des derniers levés de terrain 1998 1992 2004 2002 1994 2000 Publication disponible au format électronique sur Internet 1999 2004 2001 1995 Publication disponible sous forme de brochure papier et au format électronique sur Internet 1997 1992 2001 2004 1993 1994 2002 1996 1995 1993 1995 1995 1999 1996 1997 1994 2002 1992 1999 1996 1999 1997 1993 1991 2003 2004 2004 1995 1999 2000 2003 1998 2001 2001 2000 1996 1995 2000 2002 1990 1998 2000 1997 2002 1997 1995 1996 1992 1992 1996 2000 1995 1994 1993 1993 2001 1999 2003 1999 2002 1989 1991 2004 2003 Produits disponibles et état d’avancement 51 La forêt française Les résultats des campagnes d’inventaire 2005 à 2008 Les résultats présentés ont été élaborés à partir des observations et des mesures effectuées lors des quatre premières campagnes d’inventaire réalisées entre novembre 2004 et octobre 2008 sur environ 26 700 placettes d’inventaire. Surface totale de forêt par propriété Propriété Domaniale Autre publique Privée Total Formation Forêt de production (hors peupleraie) 1 467 ± 32 Peupleraie n.s. Forêt de production Autre forêt Surface forestière 1 469 ± 32 2 405 ± 33 n.s. 2 408 ± 33 11 065 ± 96 14 938 ± 100 194 ± 20 197 ± 20 11 258 ± 95 15 135 ± 100 69 ± 13 90 ± 16 582 ± 35 740 ± 41 1 538 ± 31 2 498 ± 31 11 840 ± 93 15 876 ± 97 en milliers d’hectares Le taux de boisement pour l'ensemble de la France est de 28,9 %. n.s. signifie que le résultat correspondant est non significatif, c'est-à-dire qu'il a une précision statistique insuffisante pour être publié. Surface en forêt de production par composition du peuplement recensable et par propriété Propriété Domaniale Autre publique Privée Total Composition Feuillu 760 ± 32 1 335 ± 38 6 688 ± 97 8 783 ± 106 Conifère 385 ± 27 592 ± 33 2 251 ± 67 3 229 ± 79 Mixte 195 ± 21 327 ± 26 1 311 ± 54 1 833 ± 64 Taux de couvert des arbres recensables inférieur à 15 % (1) 123 ± 17 137 ± 18 922 ± 50 1 183 ± 55 Non levé (2) n.s. n.s. 86 ± 16 109 ± 17 11 258 ± 95 15 135 ± 100 Total 1 469 ± 32 2 408 ± 33 en milliers d’hectares (1) Peuplement dont le taux de couvert des arbres recensables est < 15 %. (2) Peuplement non levé au sol en raison principalement de son inaccessibilité. n.s. signifie que le résultat correspondant est non significatif, c'est-à-dire qu'il a une précision statistique insuffisante pour être publié. 52 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Présentation des forêts selon neuf interrégions Régions côtières du Nord-Ouest Alsace, Lorraine et Franche-Comté 1 533 000 ha 12,6 % 256 millions de m³ Champagne-Ardenne et Bourgogne Île-de-France, Centre et Poitou-Charentes 1 884 000 ha 39,0 % 401 millions de m³ 1 689 000 ha 29,4 % 288 millions de m³ 1 630 000 ha 21,0 % 243 millions de m³ forêt lande Auvergne et Limousin Rhône-Alpes 1 299 000 ha 30,1 % 266 millions de m³ 1 654 000 ha 37,0 % 283 millions de m³ Aquitaine 1 822 000 ha 44,0 % 252 millions de m³ Midi-Pyrénées 1 311 000 ha 28,7 % 174 millions de m³ Sud-Est 3 054 000 ha 44,7 % 259 millions de m³ France métropolitaine Surface forestière : 15 876 000 ha Taux de boisement : 28,9 % Volume sur pied : 2,4 milliards de m³ La forêt française 53 Volume sur pied dans les forêts de production par essence et par propriété Propriété Domaniale Autre publique Privée Total Essence Chêne pédonculé 15 ± 2 33 ± 3 231 ± 10 279 ± 11 Chêne rouvre 52 ± 6 55 ± 5 176 ± 9 282 ± 12 2 ± 1 4 ± 1 87 ± 6 57 ± 7 81 ± 7 127 ± 9 265 ± 13 4 ± 2 4 ± 2 110 ± 8 118 ± 8 11 ± 2 27 ± 2 52 ± 4 90 ± 4 5 ± 2 11 ± 2 70 ± 5 85 ± 6 16 ± 3 38 ± 3 253 ± 10 252 ± 12 1 106 ± 27 Chêne pubescent Hêtre Châtaignier Charme Frêne Autres feuillus Sous-total feuillus Pin maritime 162 ± 12 9 ± 3 7 ± 93 ± 6 307 ± 11 1 520 ± 31 3 160 ± 13 176 ± 13 103 ± 142 ± Pin sylvestre 18 ± 3 21 ± 4 Sapin pectiné 32 ± 7 68 ± 9 79 ± 11 179 ± 15 Épicéa commun 21 ± 6 51 ± 8 117 ± 13 188 ± 16 5 ± 2 10 ± 4 73 ± 11 23 ± 5 28 ± 6 79 ± Douglas Autres conifères 7 8 9 88 ± 11 130 ± 11 Sous-total conifères 108 ± 11 185 ± 14 611 ± 25 903 ± 30 Total 270 ± 14 437 ± 16 1 717 ± 34 2 423 ± 40 en millions de mètres cubes 700 Volume sur pied (en millions de m³) 600 Forêt privée Autre forêt publique Forêt domaniale 500 400 300 200 100 0 54 Chênes Hêtre Châtaignier Charme Frêne Autres feuillus Pin Pin Sapin maritime sylvestre pectiné Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Épicéa Douglas commun Autres conifères Volume sur pied dans les forêts de production par composition du peuplement et par propriété (hors peupleraie) Propriété Composition Feuillus monospécifiques Domaniale Autre publique Privée Total 84 ± 9 90 ± 8 455 ± 18 629 ± 22 Feuillus en mélange 61 ± 6 133 ± 8 530 ± 19 724 ± 21 Conifères monospécifiques 67 ± 9 107 ± 12 415 ± 23 589 ± 27 Conifères en mélange 17 ± 5 36 ± 7 60 ± 10 112 ± 13 40 ± 7 69 ± 9 229 ± 15 338 ± 19 1 ± 1 Feuillus et conifères en mélange Composition indéterminée Total n.s. 269 ± 14 436 ± 16 5 ± 1 1 693 ± 34 7 ± 2 2 399 ± 40 en millions de mètres cubes n.s. signifie que le résultat correspondant est non significatif, c'est-à-dire qu'il a une précision statistique insuffisante pour être publié. Volume sur pied à l’hectare dans les forêts de production par composition du peuplement et par propriété (hors peupleraie) Propriété Composition Feuillus monospécifiques Domaniale Autre publique Privée Total 201 ± 17 161 ± 12 141 ± 4 150 ± 4 Feuillus en mélange 177 ± 15 172 ± 8 161 ± 4 164 ± 4 Conifères monospécifiques 211 ± 25 234 ± 21 207 ± 9 212 ± 8 Conifères en mélange 255 ± 75 268 ± 42 242 ± 31 Feuillus et conifères en mélange Moyenne France entière 251 ± 24 205 ± 28 213 ± 22 174 ± 9 184 ± 8 184 ± 183 ± 154 ± 3 162 ± 2 9 6 en mètres cubes par hectare Volume sur pied dans les forêts de production par classe de difficulté d’exploitabilité et par propriété Propriété Domaniale Autre publique Privée Total Classe de difficulté d’exploitabilité Facile 172 ± 12 Moyenne 17 ± 4 Difficile 79 ± 9 2 ± 2 Très difficile Total 270 ± 14 209 ± 12 1 038 ± 28 1 420 ± 33 7 173 ± 14 228 ± 16 177 ± 13 496 ± 21 752 ± 26 38 ± 12 ± 4 437 ± 16 9 ± 4 1 717 ± 34 23 ± 7 2 423 ± 40 en millions de mètres cubes La forêt française 55 Volume sur pied dans les forêts de production par qualité des bois (hors peupleraie) Qualité Qualité 1 Qualité 2 Qualité 3 Total Essences Chênes rouvre et pédonculé 26 ± 1 327 ± 9 208 ± 6 561 ± 16 Hêtre 11 ± 1 148 ± 7 106 ± 5 265 ± 13 2 ± 1 122 ± 10 64 ± 6 188 ± 16 Épicéa commun Pin maritime 5 ± 1 108 ± 9 63 ± 5 176 ± 13 Sapin pectiné 2 ± 1 131 ± 11 45 ± 4 179 ± 15 Pin sylvestre 3 ± 1 77 ± 5 63 ± 4 142 ± Douglas 3 ± 1 57 ± 8 28 ± 3 259 ± 9 529 ± 12 799 ± 19 1 229 ± 24 1 107 ± 17 2 399 ± 40 Autres essences Total 11 ± 1 63 ± 3 9 88 ± 11 en millions de mètres cubes Volume sur pied dans les forêts de production par classe de dimension des bois et par propriété Propriété Domaniale Autre publique Privée Total 466 ± 11 606 ± 12 1 268 ± 22 Classe de dimension des bois (1) Petit bois 52 ± Moyen bois 4 88 ± 4 135 ± 8 218 ± 9 916 ± 19 Gros bois 61 ± 5 97 ± 5 265 ± 8 423 ± 11 Très gros bois 22 ± 3 34 ± 3 70 ± 5 125 ± Total 270 ± 14 437 ± 16 1 717 ± 34 6 2 423 ± 40 en millions de mètres cubes (1) Petit bois : diamètre à 1,30 m > 7,5 cm (limite de recensabilité des arbres vifs) et < 22,5 cm Moyen bois : diamètre à 1,30 m > 22,5 cm et < 47,5 cm Gros bois : diamètre à 1,30 m > 47,5 cm et < 67,5 cm Très gros bois : diamètre à 1,30 m > 67,5 cm Production brute annuelle de surface terrière dans les forêts de production, par composition du peuplement et par propriété (hors peupleraies*) Propriété Composition Feuillus monospécifiques Domaniale Autre publique Privée Total 250 ± 20 290 ± 30 1 990 ± 70 Feuillus en mélange 210 ± 20 450 ± 20 2 470 ± 70 3 130 ± 80 Conifères monospécifiques 300 ± 30 400 ± 30 2 070 ± 90 2 770 ± 10 Conifères en mélange 2 540 ± 80 60 ± 10 120 ± 20 5 ± 30 440 ± 40 Feuillus et conifères en mélange 150 ± 20 250 ± 20 1 010 ± 50 1 390 ± 80 Composition indéterminée n.s. n.s. 70 ± 50 900 ± 10 7 870 ± 16 10 370 ± 140 Total 980 ± 40 1 530 ± 50 en milliers de mètres carrés par an (*) La production brute annuelle n’est pas déterminée dans les peupleraies. n.s. signifie que le résultat correspondant est non significatif, c'est-à-dire qu'il a une précision statistique insuffisante pour être publié. 56 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Volume sur pied des principales essences Chênes rouvre, pédonculé et pubescent 654 millions de m³ Hêtre 265 millions de m³ Épicéa commun 188 millions de m³ Pin maritime 176 millions de m³ Sapin pectiné 179 millions de m³ Pin sylvestre 142 millions de m³ Châtaignier 118 millions de m³ Douglas 88 millions de m³ Charme 90 millions de m³ Frêne 85 millions de m³ Volume en m3 Conifères Feuillus < 10 000 10 000 - 500 000 500 000 - 1 000 000 1 000 000 - 2 500 000 2 500 000 - 5 000 000 5 000 000 - 10 000 000 10 000 000 - 25 000 000 > 25 000 000 La forêt française 57 Glossaire Alignement Ligne simple ou double d’arbres d’essences forestières plantés à intervalles réguliers, d’une largeur moyenne en cime inférieure à 20 mètres, d’une longueur au moins égale à 25 mètres, régularité en diamètre et en distance : écarts d’au moins 1/4 pour au moins 3/4 des arbres. Espacement entre les arbres supérieur à un mètre. Arbre Un arbre est un végétal ligneux ayant une tige nue et non ramifiée dès la base, d’une hauteur supérieure ou égale à cinq mètres ou susceptible d’atteindre cette dimension à maturité in situ. Bois – Boqueteau Forêt dont la dénomination change selon la superficie – boqueteau : superficie supérieure ou égale à 0,5 ha et inférieure à 4 ha ; – bois : superficie supérieure ou égale à 4 ha. Chablis Un chablis est dans un sens restrictif un arbre déraciné sous l'action de différents agents naturels (vent, foudre, neige, chute d'un autre arbre) ou pour des raisons qui lui sont propres (vieillesse, pourriture, mauvais enracinement), sans intervention de l'homme. Composition Elle est définie par la part de couvert libre de chaque essence dans le couvert total du peuplement. Les différents taux de couvert sont notés sur une placette de 25 m de rayon. Forêt Terre occupant une superficie d’au moins 50 ares avec des arbres pouvant atteindre une hauteur supérieure à 5 mètres à maturité in situ, un couvert arboré de plus de 10 % et une largeur moyenne d’au moins 20 mètres. La définition exclut les terres à vocation agricole (vergers). Forêt de production Forêt disponible pour la production de bois, c’est-à-dire où l’exploitation du bois est possible (sans considération de rentabilité économique) et compatible avec d’éventuelles autres fonctions. Les peupleraies (taux de couvert libre relatif des peupliers cultivés supérieur à 75 %) sont classées parmi les forêts de production. 58 Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Haie Formation linéaire arborée comportant des arbres et des arbustes sur au moins 25 mètres de long, sans interruption de plus de 10 mètres, sur une largeur d’assise inférieure à 20 mètres et d’une hauteur potentielle supérieure à 2 mètres (y compris les haies taillées de main d’homme) avec une concentration de 80 % de la biomasse sur moins de 2 mètres de largeur. Ligneux hors forêt Regroupe les formations linéaires (haies et alignements) et les arbres épars. Orthophotoplan Assemblage de photographies aériennes numérisées, géoréférencées par les seules coordonnées de leur centre et rectifiées pour supprimer les déformations dues au relief et à la prise de vues. Une homogénéisation des couleurs entre photographies est indispensable pour obtenir une image homogène et continue pouvant se superposer à une carte. Peupleraie Peuplement artificiel composé de peupliers cultivés, plantés à espacements réguliers, où ces peupliers se trouvent à l’état pur ou nettement principal, avec une densité de plantation supérieure à 100 à l’hectare (et une densité de peupliers vivants supérieure à 50 par hectare). La peupleraie doit avoir une surface d’au moins 50 ares avec une largeur moyenne en cime d’au moins 20 mètres. Propriété La classe de propriété caractérise le statut juridique du site. Un terrain est dit public lorsqu’il relève du régime forestier. Parmi les terrains publics, les terrains domaniaux (forêts domaniales) appartiennent à l’État. Les autres terrains publics appartiennent généralement à des communes (forêts communales) mais aussi à d’autres collectivités locales ou à des établissements publics. Tous les terrains ne relevant pas du régime forestier sont dits privés. Recensable Tout arbre dont la circonférence à 1,3 mètre est au moins égale à 23,5 centimètres. Surface terrière La surface terrière d’un arbre donné correspond à la surface de la section de sa tige à 1,3 mètre de hauteur. Pour un territoire donné, la surface terrière correspond à la somme des surfaces terrières de tous les arbres vifs recensables de ce territoire. Elle s’exprime en mètres carrés. Volis Un volis est un arbre brisé sous l'action d'effets naturels (vent, foudre, neige, chute d'un autre arbre) ou pour des raisons qui lui sont propres (vieillesse, pourriture), sans intervention de l'homme. Glossaire 59 Liste des principaux sigles 60 Ademe Agence De l'Environnement et de la Maîtrise de l’Energie AgroParisTech Institut des sciences et industries du vivant et de l'environnement ANR Agence Nationale de la Recherche CCR Centre Commun de Recherche Cemagref Institut de recherche pour l’ingénierie de l’agriculture et de l’environnement Citepa Centre Interprofessionnel Technique d’Études de la Pollution Atmosphérique Cnes Centre National d’Études Spatiales CNRS Centre National de la Recherche Scientifique CNPF Centre National de la Propriété Forestière CRPF Centre Régional de la Propriété Forestière DGPAAT Direction Générale des Politiques Agricole, Agro-alimentaire et des Territoires ETPT Equivalent Temps Plein Travaillé FCBA Forêt, Cellulose, Bois-construction, Ameublement GPS Global Positioning System IGN Institut Géographique National Inra Institut National de la Recherche Agronomique Lef Laboratoire d'Économie Forestière LERFoB Laboratoire d’Études des Ressources Forêt-Bois MAAP Ministère de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche MEEDDM Ministère de l'Écologie, de l’Énergie, du Développement Durable et de la Mer ONCFS Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage ONF Office National des Forêts RGE Référentiel Grande Echelle SER Sylvoécorégion SIG Système d’Information Géographique Rapport d’activité 2009 de l’Inventaire forestier national Organigramme 2010 Direction Claude VIDAL Agence comptable Alain RAUX Conseiller scientifique et technique François BERGEOT Chargée de communication Stéphanie LUCAS Chargée de missions internationales Camille BONHOMME Mission qualité Direction technique Direction de la valorisation Guy MERCIER Direction administrative Service informatique Service d’information géographique et financière Jean-Christophe HERVÉ Jean-Marc FRÉMONT Guy MERCIER Jean-Luc COUSIN Marianne DUPREZ Opérations d’inventaire Diffusion et relations avec les utilisateurs Administration et ressources humaines Administration systèmes et réseaux Production de cartes forestières Gestion budgétaire Responsables de projet Architecture SIG et développements Questions juridiques Développements Gestion des données d’inventaire Méthode - Calculs Contrôle national Écologie Ressources et carbone Études cartographiques Gestion documentaire Études paysagères et télédétection Production BD ORTHO® Formation Délégations Interrégionales Sud-Ouest Nord-Ouest Centre-Est Sud-Est Nord-Est Délégué interrégional : Déléguée interrégionale : Délégué interrégional : Délégué interrégional : Déléguée interrégionale : Thierry BÉLOUARD A.-Marie BERTRAND Dominique LECLERC Robert DEVAUCHELLE Marie LECOCQ Déléguée interrégionale adjointe : Délégué interrégional adjoint : Délégué interrégional adjoint : Délégué interrégional adjoint : Déléguée interrégionale adjointe : Fabienne BENEST Pascal HENRY Jean-Philippe LEFÈBVRE Louis MAIRE Raymonde VIRION Vos contacts Direction Château des Barres F – 45290 Nogent-sur-Vernisson Tél. : +33 (0)2 38 28 18 00 – Télécopie : +33 (0)2 38 28 18 28 Courriel : [email protected] Délégation interrégionale Sud-Ouest 62 rue de Laseppe F – 33000 Bordeaux Tél. : +33 (0)5 57 87 29 49 – Télécopie : +33 (0)5 57 87 47 80 Courriel : [email protected] Délégation interrégionale Nord-Ouest 73 rue Marie Curie F – 14200 Hérouville-Saint-Clair Tél. : +33 (0)2 31 47 52 28 – Télécopie : +33 (0)2 31 47 71 48 Courriel : [email protected] Délégation interrégionale Centre-Est 32 rue Léon Bourgeois F – 69500 Bron Cedex Tél. : +33 (0)4 72 78 89 78 – Télécopie : +33 (0)4 72 78 89 79 Courriel : [email protected] Délégation interrégionale Sud-Est 152 rue de Cantaben – Maurin – BP 1001 F – 34972 Lattes Cedex Tél. : +33 (0)4 67 07 80 80 – Télécopie : +33 (0)4 67 07 80 90 Courriel : [email protected] 14 rue Girardet – CS 4216 F – 54042 Nancy Cedex Tél. : +33 (0)3 83 30 99 30 – Télécopie : +33 (0)3 83 30 99 37 Courriel : [email protected] L’IFN sur Internet : www.ifn.fr Conception et réalisation : IFN Crédits photographiques : F. BENEST, F. BERGEOT, C. BONHOMME, C. BOUREUX, J. MOUTAUD, N. ROBERT, G. VERGER, IFN. Impression : Concordances © Inventaire forestier national, 2010 Délégation interrégionale Nord-Est