Communauté de Communes des Trois-Pays

LA COMMUNAUTÉ DE COMMUNES
DES TROIS PAYS
ET SON AGRICULTURE
Fiche d’identité
· 15 communes
· 14 713 habitants
· Un territoire de 132 km2
· Une faible densité de population :
111 habitants/km2 (PDC : 223 hab/km2 )
· Une ville-centre de plus de 5 000
habitants : Guînes
· 2 bourgs satellites : Licques et Hardinghen
· Territoire inscrit dans le PNR
des Caps et Marais d’Opale
· Préservation du cadre de vie et de son
agriculture : 1er PAEN au nord de Paris
(élaboration en cours)
La CC3P au carrefour de trois agglomérations
Créée le 1er janvier 1997, la Communauté de Communes des
Trois Pays regroupe 15 communes appartenant à trois entités
paysagères et agricoles différentes (Pays de Guînes, de Licques
et d’Hardinghen), mais avec une volonté partagée de maintenir
leur identité rurale.
Source : INSEE 2010
Les activités économiques
majeures du territoire
Au 1er janvier 2014, l’Ardrésis est venue compléter
ce territoire avec 8 communes supplémentaires.
Située au carrefour de trois
agglomérations (Calais, Boulognesur-Mer et Saint-Omer), tout
l’enjeu du territoire réside
dans la préservation de
son cadre de vie.
· Les activités commerciales, de transport
et de services divers représentent 30 % des
emplois pour 60 % des entreprises
· A l’inverse, les services publics (administration,
enseignement, santé...) représentent 47 % des
emplois pour 17 % des entreprises
· L’agriculture représente plus d’emplois
que l’industrie : 8,1 % contre 7,8 % (30 % des
entreprises du territoire sont liés à l’agriculture,
dont les exploitations agricoles)
· Entreprises du territoires : Scora à Caffiers,
Licques Volailles, La Flandre à Guînes
Source : INSEE 2011
L’essentiel du projet de territoire et l’agriculture (cf. PADD de la CC3P)
*
LE VERT
les milieux naturels
comme richesse
du territoire
LE VRAI
s’appuyer sur
l’identité agricole
du territoire
LA VIE
renforcer l’identité
du territoire et
préserver son cadre
de vie
· Protéger la population des risques naturels et technologiques
Actions agricoles
1
· Préserver les milieux naturels et garantir les continuités écologiques
3
· Œuvrer pour une meilleure protection des ressources
· Préserver les paysages identitaires du territoire
1
Poursuivre les aménagements favorisant
le tamponnement des
eaux pluviales (ARARAT/
SYMVAHEM)
2
Développer si possible
un pôle céréalier à
proximité de la voie
ferrée
3
Adapter les techniques
agricoles à une gestion
durable des milieux
naturels (prairies, haies,
fossés, mares…)
4
Mise en place d’un
PAEN afin de préserver
les terres agricoles (voir
verso)
4
· Accompagner le dynamisme agricole qui contribue à faire des Trois-Pays un territoire
de production à proximité des pôles urbains de la Côte d’Opale 2 3 4
· Assurer le développement économique en renforçant les filières commerciales et
artisanales existantes
· Permettre un développement industriel intégré à l’ouest du territoire
· S’appuyer sur l’identité même du territoire pour promouvoir l’attractivité touristique
des Trois-Pays
· Programmer un développement mesuré du territoire dans le respect du principe de
rééquilibre urbain mis en avant dans le SCoT du Calaisis
· Assurer la diversification de l’offre de logements pour répondre aux besoins des
habitants et garantir le parcours résidentiel sur le territoire
· Proposer une alternative au transport individuel et promouvoir la ville des courtes
distances
· Valoriser les morphologies urbaines et les structures de villages
*PADD : Plan d’Aménagement et de Développement Durable
**PAEN : Périmètre de Protection des Espaces Agricoles et Naturels Périurbains
Assolement-type des exploitations de la CC3P par Pays
• 3 Pays ; 3 systèmes d’exploitation distincts :
(source : GRECAT 2012)
0,1%
100%
cultures céréalières et industrielles au nord (Pays de
Guînes), polyculture-polyélevage au sud-est (Pays de
Licques), polyculture-élevage laitier au sud-ouest (Pays
d’Hardinghen)...
- Pays de Guînes : prédominance des betteraves
sucrières et pommes de terre dans le Pays de Guînes
(37 % de l’assolement) ;
0,1%
3%
90%
17%
15%
12%
80%
4%
5%
14%
37%
70%
60%
35%
35%
27%
42%
43%
45%
Pays de Licques
Pays d’Hardinghen
7%
50%
40%
- Pays d’Hardinghen : près de 2/3 des exploitations
possèdent un atelier laitier, avec des cheptels plus
importants et une SAU moyenne égale au Pays de
Guînes ;
50%
30%
20%
10%
- Pays de Licques : une structure sur quatre produit
des volailles, avec des structures beaucoup plus
modestes orientées ou spécialisées vers le hors-sol
(47 ha).
0%
Pays de Guînes
Surfaces maraîchères
Surfaces fourragères
CC3P
Cultures industrielles
SCOP
STH
Evolution de la part des exploitations de la CC3P possédant des ...
• Des évolutions contrastées
(sources : RGA, GRECAT 2012)
pour les productions
animales
80%
Seuls les élevages bovins se
maintiennent, avec une progression
de l’allaitant. Les ateliers laitiers
continuent de diminuer tout en
restant représentatifs, contrairement
à l’aviculture, en dépit du Label
Rouge Licques Volailles, témoin de
l’identité territoriale.
60%
70%
71%
70%
66%
60%
54%
50%
Vaches laitières
Vaches allaitantes
Volailles
Porcins
Ovins
50%
49%
44%
40%
Chiffres clés 2012
· 65 % du territoire en surfaces agricoles
· 114 exploitations agricoles
· - 42 % depuis 2000 ; - 19 % depuis 2010
(RGA-GRECAT)
· 7,6 exploitations agricoles en moyenne par
commune et pour 1 000 habitants (> PdC)
· 64 % d’exploitations individuelles
· SAU moyenne : 65 ha (PdC : 69 ha)
· Presque autant de très petites structures
que de très grandes :
13 % < 20 ha ; 18 % > 100 ha
· 149 chefs d’exploitation, dont 23 % de
femmes
· Moyenne d’âge : 47 ans (NPDC : 48 ans)
· 27 % ont 55 ans et plus
· 228 actifs agricoles pour 175 équivalents
temps plein déclarés (+25 UTA bénévoles)
· 14 % de pluriactifs
30%
30%
Source : GRECAT-OPCRA®, données 2012
25%
20%
16%
13%
10%
15%
10%
4%
0%
RGA 1979
Source : GRECAT-OPCRA®, données 2012
RGA 1988
RGA 2000
14%
7%
6%
GRECAT 2012
Une diversification des activités essentiellement orientée vers la vente directe à l’exploitation
Les activités de diversification semblent davantage se concentrer au nord du territoire, dû principalement à la vente directe à la ferme
(circuit court dont vente directe : 77 % des exploitations diversifiées).
Les exploitations situées plus au nord (Pays de Guînes) étant davantage orientées vers les cultures industrielles et notamment la pomme
de terre, bénéficient en outre d’un bassin de consommation à proximité pour cette activité. La volaille constitue un autre produit écoulé par
ce type de distribution, surtout dans le Pays de Licques, associé, dans une moindre mesure, à des produits laitiers.
Les autres activités de diversification relatives à l’agritourisme ne sont que trop peu exploitées : pas d’activité d’accueil pédagogique ou de
loisir à la ferme, et seules trois exploitations proposent des prestations d’hébergement. Cela révèle un véritable potentiel à valoriser pour un
territoire labellisé « Pôle d’excellence randonnée ».
La diversification des exploitations
agricoles de la CC3P en 2012
Importance de la diversification des activités des exploitations de la CC3P
(source : GRECAT 2012)
60%
6
Exploitations pratiquant au moins une activité de diversification (%)
... dont les circuits courts et la vente directe (%)
50%
48%
5
Accueil/Hébergement/Restauration à la ferme (Nbre)
Légende
Activités autres : pensions pour chevaux, ETA (Nbre)
40%
30%
37%
Contour CC3P
4
38%
34%
33%
Nombre d’exloitations
avec une activité de diversification
Moyenne
5
3
3
26%
Moyenne
Pas d’exploitations avec au moins une activité de
diversification
2
2
20%
16%
3
2
Entre 0,1 % et 20 %
Entre 20,1 % et 40 %
Entre 40,1 % et 60 %Entre 60,1 % et 80 %
1
10%
6%
0%
1
entre 80,1 % et 100 %
0
Pays de Guînes
Pays de Licques
Pays d’Hardinghen
Diversification : vente en circuits courts (y compris vente directe), agritourisme (accueil pédagogique ou de loisir à la ferme, hébergement à la ferme), pensions pour
chevaux, centres équestres, activités ETA.
Vers un Périmètre de Protection des Espaces Agricoles et Naturels Périurbain (PAEN)
Depuis 2011, la Communauté de Communes des Trois Pays a engagé une réflexion sur la préfiguration d’un Périmètre de
Protection des Espaces Agricoles et Naturels Périurbains (PPEANP), menée en parallèle de l’élaboration de son Plan Local
d’Urbanisme Intercommunal (PLUI). Grâce à un diagnostic agricole mené par le GRECAT, des périmètres et des pistes d’actions
ont été élaborés. Le processus de finalisation du PAEN mené sur l’intercommunalité a démarré en septembre 2013 par une phase
de concertation entre les acteurs locaux : élus municipaux, élus agricoles, techniciens territoriaux et agriculteurs.