Vendredi 13 avril à 22.15

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Manu Katché, compagnon de
route des plus grands, devient
pour un soir l’instigateur,
l’acteur et la « rythmique »
d’un concert unique enregistré
en public, réunissant Bryan
Ferry, Air, Joss Stone, Kyle
Eastwood...
Au-delà du concert-événement,
Manu Katché, One shot
not propose un « récit »
des jours qui ont précédé
l’enregistrement : répétitions,
repas, séances de travail…
Une véritable plongée dans un
milieu professionnel, avec son
langage, ses codes, au plus
près de l’élaboration musicale.
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J’avais l’idée en tête depuis un moment. J’ai aimé
Taratata, surtout quand le plateau s’ouvrait à la
scène étrangère, puis l’émission de Guillaume
Durand. Dommage que la musique live soit si rare
à la télévision française, la variété mise à part. Un
désert en comparaison de l’Amérique du Nord, où
le saxophoniste David Sanborn invitait la crème
des musiciens dans Night music sur NBC, ou de
l’Angleterre, où l’underground défilait sur la BBC dans
Later with Jools Holland.
Bien sûr, il y avait L’écho des bananes et Les enfants
du rock, mais c’était il y a vingt ans ! Oui encore avant
Albert Raisner… Finalement, il me semble que c’était
plus riche quand j’étais enfant. La musique, live à
l’origine, est partage.
C’est tellement jubilatoire de se souvenir d’un concert,
et excitant de voir en gros plan les doigts d’un musicien
courir sur une guitare ou un piano. Alors pourquoi la
musique live n’a-t-elle pas sa place à la télévision ?
Comme j’y ai mis un pied via La nouvelle star de M6,
j’ai eu envie de faire aboutir ce projet.
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Quand j’en ai parlé à Renaud Le Van Kim, réalisateur
de La nouvelle star pour les deuxième et troisième
saisons et vrai fan de musique, il a songé à ARTE, qui a
immédiatement suivi avec enthousiasme. Moi qui me
sens très européen – j’ai joué avec des Croates, des
Italiens, des Allemands, des Polonais, etc. –, je suis
fier de faire cette émission pour cette chaîne, diffusée
dans quinze pays européens, parce que la musique
ignore les frontières. L’idée est de faire de ce plateau
un lieu à de vraies rencontres. One shot not se veut
d’abord un brassage de genres et d’êtres humains. Tout
est filmé de A à Z. On voit aussi bien le plateau que le
technicien qui n’obtient pas le retour qu’il cherche, les
secrets de fabrication, les tensions… Une démarche
à rebours du côté «paillettes» généralement montré à
la télévision.
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Une plus grande fluidité dans le dialogue. Avec Bryan
Ferry, nous avions beaucoup en commun : des lieux,
des musiciens, des idées… Mais si nous partageons
des codes, nous devons veiller à ne pas exclure le
public, pour l’emmener derrière la scène.
En tant que musicien, il m’est aussi plus facile,
références à l’appui, de suggérer à quelqu’un d’autre
de jouer de telle ou telle manière. Enfin, comme les
artistes me connaissent, cela simplifie les rapports et
me donne des accès directs. La plupart se réjouissent
à la perspective de se mélanger. Ils se rencontrent
finalement assez peu, hormis lors d’événements
exceptionnels comme le Live Aid, qui génèrent
d’ailleurs à chaque fois une euphorie parmi eux.
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Je voudrais réussir à mélanger le jazz, la pop, le rock
des dinosaures et la scène underground, qui fourmille
d’artistes renversants, dans une réelle interactivité.
Tous les titres interprétés existent, qu’ils appartiennent
à des musiciens présents ou pas. Dans la deuxième
émission, j’inviterai Lenny Kravitz et Peter Gabriel
– que j’espère convaincre de se mettre à la batterie
comme je l’avais fait lorsque je jouais avec lui.
Ce qui m’intéresse surtout, c’est la nouvelle
génération et celle d’après. Beaucoup de jeunes font
de la musique et je veux leur offrir une occasion de
se faire connaître. C’est difficile aujourd’hui, même si
avec MySpace et les sites Web, la musique échappe
au monopole des maisons de disques. Sans être un
porte-drapeau, je serais ravi d’en accueillir dans One
shot not. J’envisage aussi de présenter une espèce
de revue des albums que j’ai aimés. Quand j’étais
môme en banlieue, j’allais chez les petits disquaires
parisiens pour m’initier aux nouveautés. Il pouvait
s’agir d’un import japonais qui coûtait une fortune,
mais au moins je l’écoutais. J’aimerais aussi proposer
un coup de cœur et qu’à la fin de l’émission, cerise sur
le gâteau, cet artiste joue pendant six minutes, sans
commentaire ni interview.
Propos recueillis
par Sylvie Dauvillier
« Je ne veux
surtout pas
devenir
animateur,
précise-t-il.
Je suis et je
reste d’abord
musicien. »
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Issus de « tribus » musicales très différentes, Brian Ferry,
Kyle Eastwood, Joss Stone et Air sont les premiers invités
de cette émission musicale d’un nouveau genre, mariant des
styles et des univers qui ne s’étaient jusqu’ici encore jamais
rencontrés.
ARTE France
8, rue Marceau
92130 Issy-les-Moulineaux
Contacts Presse
ARTE : Emilie Bontemps
Clémence Fléchard
01.55.00.70.45 / 44
[email protected]
Bryan Ferry
Le charismatique chanteur de Roxy Music,
qui poursuit depuis vingt-cinq an une carrière
solo, vient de sortir un album de reprises de
Dylan, Dylanesque (Virgin). Il sera en concert
au Grand Rex, à Paris, le 26 mars.
AnneSo : Anne-Sophie Aparis
01 44 09 22 06
[email protected]
dossier de presse
en ligne sur
www.artepro.com
plus d’infos sur
www.arte.tv/...
Air
Le duo le plus
célèbre de la scène
électronique française
(6 millions d’album
vendus dans le monde)
vient de sortir un
nouvel opus, Pocket
symphony (Virgin).
Brochure éditée
par la Direction
de la Communication
d’ARTE France
© Photos : Samuel Guibal
Joss Stone
Considérée, et ce
malgrè ses 20 ans,
comme l’une des
plus belles voix soul
d’Angleterre ; elle vient
de sortir son deuxième
album Introducing
Joss Stone (Virgin)
Kyle Eastwood
Fils de Clint Eastwood
et contrebassiste de
jazz, il a composé les
musiques de plusieurs
des films de son père,
notamment celle de
Lettres d’Iwo Jima
(Milan), avec
Michael Stevens.
Le Famous
Band
de Manu
Katché
c’est le groupe
« maison », composé
de musiciens
chevronnés, capables
de s’adapter très
rapidement, avec entre
autres les membres de
Grand National,
la chanteuse Maria Q
du groupe Archive...