PROJET DE DISCOURS POUR LA REMISE DE DIPLOME

Discours de Monsieur Ludovic Morand à l'occasion de la remise des diplômes
de la promotion 2010 des élèves commissaires-priseurs le 12 octobre 2011.
Monsieur le Ministre,
Madame la Présidente,
Maître,
Chers confrères, Chères consœurs,
Chers Amis,
Et vous Chers diplômés,
En premier lieu, je voulais souligner l’honneur qui vous est fait, chers diplômés et, à travers vous, à
notre profession, d’être reçus par notre Ministre de tutelle tant pour nos activités volontaires que
judiciaires.
Ce qui prouve l’importance que vous accordez, Monsieur le Ministre, à notre profession.
Soyez en, Monsieur le Ministre, remercié.
En deuxième lieu, je voulais souligner, chers diplômés, amateurs d’ART que vous êtes forcément pour
avoir choisi cette profession, la chance que vous avez d’être parrainés par Monsieur PIERRE
SOULAGE.
Ce maître de la création contemporaine des 60 dernières années dont la récente rétrospective au
Centre Georges Pompidou a montré une fois de plus, si cela était encore nécessaire, l’étendue du
talent et de sa notoriété.
Maître, soyez remercié d’honorer nos jeunes diplômés de votre présence.
Je voulais également remercier M. Mercier, non pas vous Monsieur le Ministre, mais M. Mathieu
MERCIER d’embellir ce diplôme par la remise de l’une de vos œuvres à chacun de nos chers
diplômés.
Je voulais également remercier tous ceux et toutes celles qui sont à l’origine et qui participent à
l’organisation de cette cérémonie de remise de diplôme qui met en valeur la formation et l’obtention du
diplôme de nos stagiaires.
Le temps où nous allions chercher nuitamment les résultats placardés sur les portes de la Chambre
nationale est désormais bien loin.
Maintenant en tant que Président de la Chambre Nationale des Commissaires-priseurs judiciaires, je
tiens à m’adresser plus précisément aux 20 diplômés ayant passé, avec succès et brio, l’examen
d’aptitude à note profession de Commissaire-priseur judiciaire.
La route a été longue et semée d’embûches :
Vous avez satisfait à la spécificité d’une double formation initiale en droit et en Histoire de l’ART.
Vous avez passé avec succès l’examen d’entrée à la formation de Commissaire-priseur.
Vous avez répondu à l’exigence de cette formation professionnelle en validant le Certificat de bon
accomplissement du stage.
Puis obtenu l’examen professionnel.
Par votre sérieux et votre opiniâtreté, vous avez relevé ces défis.
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Vous êtes maintenant des professionnels bien formés dans des matières extrêmement diverses à la
fois en droit et en Histoire de l’ART mais aussi en matériel d’équipement professionnel et industriel.
Vous allez rentrer dans la grande famille des professions juridiques et judiciaires.
A ce titre, vous participerez au fonctionnement du service public de la justice en collaboration avec les
magistrats, les notaires, les administrateurs et mandataires judiciaires, les avocats, les huissiers de
justice, les organismes tutélaires et les crédits municipaux.
Vous allez donc accomplir des missions judiciaires qui vous seront confiées soit par la loi soit par
décision de justice.
Sachez que les conditions d’exercice en sont de plus en plus rigoureuses.
En effet, notre profession déjà soumise à des règles de déontologie stricte, au contrôle des Chambres
de Disciplines, du Parquet et de la Chancellerie doit, aujourd’hui, en application de récentes réformes
augmenter son degré d’exigence.
Ainsi, la Chambre Nationale est en cours de rédaction d’un règlement intérieur national devant être
agréé par la Chancellerie et auquel devront se référer chaque Chambre de Discipline régionale et
chaque Commissaire-priseur judiciaire.
La Chambre Nationale des Commissaires-priseurs judiciaires doit, également, rédiger un guide des
bonnes pratiques en matière de lutte contre le blanchissement d’argent et le financement du
terrorisme.
Chaque professionnel devant ainsi, accroître son obligation de vigilance.
Chaque Commissaire-priseur judiciaire devra dès 2012 suivre une formation professionnelle continue
à caractère juridique, professionnel, technique et artistique.
Demain nos offices seront soumis à des vérifications de comptabilité renforcées avec l’assistance
d’experts comptables ou de personnes qualifiés pour assurer un meilleur suivi de la gestion de nos
Etudes.
La Chambre Nationale est pour tous ces chantiers en cours à la disposition de son autorité de tutelle.
La profession s’est aussi engagée dans la voie d’une qualité toujours accrue de ses services en
suivant le processus de Certification ISO 9001 de nos Etudes.
Nous nous sommes également pleinement engagés dans la voie de la modernisation avec des média
internet mutualisés tels que Gazette-Drouot.com et Interenchères.com, qui, avec son million cinq cent
mille connexions mensuelles, assure une plus grande visibilité et une plus grande transparence de
nos ventes aux enchères publiques, en particulier, judiciaires.
Interenchères nous a permis, de surcroit, de constituer une base de données intranet unique en son
genre implémentée et consultée par les Commissaires-priseurs judiciaires.
Bref, notre profession, dans les 10 dernières années depuis notre formation d’origine jusqu’à
l’exercice au quotidien, en passant par la déontologie et le contrôle de son application, n’a fait que
renforcer la qualité de son service.
Ainsi, les professionnels du droit, le monde judiciaire et les pouvoirs publics et surtout les justiciables
peuvent compter sur des professionnels toujours mieux formés et toujours plus exigeants.
(N’oubliez pas, du reste, la dimension humaine de notre profession : ………….)
Et vous, chers diplômés, compte tenu de ces efforts, vous pouvez donc légitimement espérer, en
retour, qu’il soit fait appel à votre expertise unique et irremplaçable à chaque fois que le besoin du
service public et de la justice l’exigera dans l’intérêt du justiciable.
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Ainsi, Monsieur le Ministre, vous trouverez toujours, avec les Commissaires-priseurs judiciaires une
profession au service de la justice avec des exigences de qualité et de professionnalisme toujours
plus élevées et un partenaire toujours à votre disposition.
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