La bataille de Verdun

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La bataille de Verdun
Forlini
Alice
3ème C
12 octobre 2007
LA BATAILLE DE VERDUN
LA BATAILLE DE VERDUN
Verdun
Chronologie de la bataille de Verdun :
La bataille de Verdun a eu lieu pendant la première guerre
mondiale (1914-1918), elle a débuté le 21 février 1916.
Le 25 février 1916 les Allemands attaquent le fort de
Douaumont, et dans la soirée ils occupent le fort.
Le 24 octobre 1916 le fort est repris par le Régiment colonial
du Maroc (Régiment blindé français), qui fait partie des
divisions Mangin.
La bataille de Verdun se termine le 19 décembre 1916.
Au même moment la bataille de la Somme se déroule de
juillet 1916 à novembre 1916.
La bataille de Verdun :
Carte de la bataille de Verdun
Carte
Position des troupes
de la bataille de Verdun
Pourquoi et comment les allemands attaquent-ils à Verdun ?
Les ressources en hommes et en matériels de l’Allemagne
diminuent. Les allemands commencent à souffrir de la guerre et
le moral est bas. L’armée allemande exécute le plan de
Falkenhayn : amener le plus grand nombre de force française
sur un champ de bataille bien déterminé (Verdun) car la ville
se trouve près des usines d’obus et des voix de chemins de fer
et permet aux soldats d’attaquer de trois cotés. De plus la
proximité de Verdun ne demande pas de déplacer énormément
leurs troupes. En choisissant un point précis dans la ligne du
front les allemands évitent de trop dégarnir les autres fronts
et renforcent la puissance de feu.
Quasiment sans combattre ils détruisent les lignes ennemies en
utilisant la technique du hachoir (« Trommelfeuer »). L’armée
allemande veut « saigner à blanc » l’armée française, briser
les nerfs de l'adversaire, lui infliger des pertes telles
qu'elle ne pourrait pas se relever.
Les soldats français dans les tranchées
Le déroulement de la bataille
Le lundi 21 février 1916 vers 7 heures, un obus de 380 explose
dans la cour du palais épiscopal de Verdun. 1300 obusiers
ravagent la zone. L'infanterie allemande monte à l'assaut des
lignes françaises. Certains soldats sont équipés d'un lanceflammes. Les poilus résistent à la première attaque. Philippe
Pétain, commandant de la IIème Armée, organise la riposte.
Philippe Pétain
Joseph Joffre
Robert Nivelle
Mais les attaques vont se renouveler pendant plusieurs mois.
Il n’obtient pas de renforts mais les troupes sont
renouvelées, et toute l'armée française va connaître « l'enfer
de Verdun » ! Le général Joffre, commandant en chef des
armées françaises éloigne Pétain le 1er mai 1916. Le 22 juin
apparaissent les bombes au phosgène, un gaz mortel en
quelques secondes. Le 1er juillet a lieu la bataille de la
Somme, pour soulager le front de Verdun, elle se termine par
un échec sanglant. Le 24 octobre, l'armée française de Verdun,
sous les ordres du général Robert Nivelle, entame une contreoffensive. Elle reprend le fort de Douaumont en quatre heures.
La bataille de Verdun prend fin le 15 décembre 1916. Elle aura
duré dix mois. Verdun est le tournant de la Grande Guerre et
pour les poilus, le symbole de toutes ses horreurs.
L’horreur de la guerre
Les conditions de combat
Les soldats français avaient un uniforme bleu et un casque
d’acier. Le front est constitué de plusieurs lignes de défenses
creusées dans la terre, les tranchées, reliées entre elles par
des boyaux d’accès. Ils utilisaient pour se battre des fusils
sur lesquelles était fixée une baïonnette, des mitrailleuses,
des obus, des gaz… Les soldats vivent et meurent dans les
tranchées, dans la boue, dans la vermine avec les rats et les
cadavres. Ils vivent vraiment l’enfer d’où l’expression
« l’enfer de Verdun ».
Obusier français de 240 mm
Masque a gaz
L’uniforme des poilus
La mort dans les tranchées
Méthodes utilisées par
aux assauts allemands
le commandement français pour résister
Pour résister aux assauts allemands, le commandement français
réorganise la défense, renforce l’artillerie, réarme les
forts. Les troupes se relaient, le général Pétain impose « le
tourniquet ». L’aviation intervient. Il réorganise le
ravitaillement par route et par voie ferrée.
Qu’est-ce que la « voie sacrée » ?
Sur la route départementale de Verdun des milliers de camions
roulent jour et nuit sans arrêt pare choc contre pare choc, le
défilé des camions ne doit s’interrompre sous aucun prétexte.
Maurice Barrès a appelé cette route la « voie sacrée ».
La « Voie sacrée »
La « Voie sacrée »
(Tableau de George Scott, 1916, Musé de l’armée, Vincennes.)
Le général Pétain se rend célèbre à Verdun
Le rôle du général Pétain, qui commande les troupes françaises
à la bataille de Verdun est très important. Par son charisme
il a su redonner l’espoir aux troupes, sa vision stratégique a
changé le cours de la bataille, il a mis en place la « voie
sacrée » qui a permis le ravitaillement et le roulement des
troupes et il a mis en place l’aviation dans les combats.
Le bilan de la bataille
Les pertes humaines s’élèvent à 8 millions de morts et 6
millions d'invalides. La France a été le pays le plus touché,
proportionnellement : 1,4 million de tués et de disparus, soit
10 % de la population active masculine. Le nombre moyen de
tués par jour chez les soldats français est de 900 (1500 pour
l'armée allemande).
Allemands morts à Verdun
Les bombardements ont détruit Verdun et sa région ne laissant
que des ruines. Sur 22 millions d’obus, un quart au moins
n’a pas explosé. Ce qui pose encore un problème aujourd’hui
ils
peuvent encore exploser.
Pourquoi la bataille de Verdun est-elle devenue un symbole
très fort pour les français ?
Verdun est devenu pour la nation tout entière le symbole
courage et de l’abnégation. Les français ont fait preuve
courage face à l’ennemi en résistant jusqu'à la victoire
armée française. Les combattants de Verdun sont reconnus
le monde entier.
Affiche de propagande
du
de
de
dans
Verdun lieu de mémoire aujourd’hui
Le champ de bataille de 1916 conserve encore aujourd'hui les impacts
d'obus.
Les arbres poussent, les cratères d'obus restent.
Le champ de bataille a changé d'aspect avec le temps.
Certaines zones ont depuis été déboisées et rendues à
l'agriculture, mais les socs des charrues continuent
d'arracher à la terre d'impressionnantes quantités d'obus non
explosés, leur contenu s'échappe peu à peu dans la terre.
Lorsqu'on se promène dans la forêt, on distingue encore
nettement les bords des cratères. Pratiquement aucune trace ne
subsiste des villages détruits, seule une petite chapelle
s'élève à l'endroit ou se trouvait autrefois l'église.
Le village de Fleury :
En 1914, le village comptait 334 habitants qui vivaient
essentiellement de l'agriculture et du bois. Fleury occupe une
position stratégique à 2500 mètres du fort de Douaumont, après
la chute du fort de Vaux le 7 juin 1916, les Allemands
attaquent la crête, et s'emparent de Fleury le 23 juin, le
village changera seize fois de main. 2 mois de terribles
combats réduisent le village à l'état de ruines.
Panneau indiquant le village détruit de Fleury Devant Douaumont.
Village de Fleury.
Le village en ruines (la Grande’Rue) en juillet 1916.
L’ossuaire de Douaumont
La construction de l’ossuaire de Douaumont a débuté en 1923.
Les premiers corps y ont été déposés à partir de 1926. Erigé
de 1920 à 1932, il abrite les ossements de 130 000 soldats
inconnus. Il est surmonté d’une tour de 46 m ayant la forme
d’une épée enfoncée jusqu'à la garde...
Le cimetière de Douaumont
Cimetière de Douaumont
En contrebas de l'Ossuaire, le "Cimetière National", contient
15 000 tombes (les croix : en blanc pour les vainqueurs et en
noir pour les vaincus), mais plus de 16100 soldats y reposent,
sur 144 380 m², les tombes musulmanes étant orientées vers la
Mecque.
Le dernier poilu
Le dernier poilu