Pour 2014, Rohani affiche ses bonnes résolutions - L`Orient
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Pour 2014, Rohani affiche ses bonnes résolutions - L`Orient
ABONNEMENT vendredi 27 décembre 2013 | N°13932 Quotidien libanais d’expRession française www.lorientlejour.com | 2000 L.L. Gouvernement Pages 2 et 3 Sécurité Page 4 Syrie Page 11 L’échiquier politique libanais gigote dans tous les sens Petite flambée de violence à Tripoli Près de Damas, la trêve Un « séisme » politique bientôt en Turquie ? fragile vite brisée Aujourd’hui Liban Vie politique Frangié annonce sa candidature et celle de Aoun à la présidence Page 2 Scandale Page 11 Pour 2014, Rohani affiche Quand l’histoire se répète pour les Ikhwane... ses bonnes résolutions Société Les « surfeursutopistes » de Beyrouth Page 5, l’article de Tabea GRZESZYK Culture Tribune « Dans le vide » de Mahmoud al-Daoud Page 6, l’article de Zéna ZALZAL Économie Tribune Savoir oser Page 8, l’article de Fouad ZMOKHOL Ciné/Expos/Spectacles 6 Carnet 7 Bourse 8 Télévision 12 Météo, petites annonces 13 Horoscope, jeux 14 BEYROUTH min. max. 13° / 22° Ministère égyptien de la Défense/HO/AFP Hassan Rohani salué par ses partisans à son arrivée de New York à Téhéran le 28 septembre dernier. l l Atta Kenare/AFP Engagement « sérieux » envers la communauté internationale et volonté de reconstruire les relations avec les pays de l’UE et les USA « Je suis profondément troublé par la tragédie humanitaire en Syrie » Page 10, l’article du président iranien, Hassan ROHANI Déclarée « organisation terroriste », les Frères musulmans pourraient bel et bien de nouveau se radicaliser dans la clandestinité. Ce scénario n’est pas sans nous rappeler la répression vécue par la confrérie du temps de Abdel Nasser jusqu’à la chute de Hosni Moubarak. Faute de dirigeants, une partie au moins des membres de la confrérie, au réseau bien rodé, pourrait se rabattre sur la violence en réponse aux arrestations et aux brimades subies depuis la destitution de Mohammad Morsi. Page 11 Christine Lagarde : J’admire le Liban ! Page 16, la correspondance à Washington d’Irène MOSALLI 2 Liban vendredi 27 décembre 2013 Sleiman renouvelle son attachement Raï plaide (à nouveau) à l’alternance au pouvoir pour l’alternance De Bkerké, le président Michel Sleiman a souligné la corrélation entre la démocratie et l’alternance au pouvoir, avant de répondre aux menaces du leader du Hezbollah, Hassan Nasrallah, concernant le dossier de la formation du gouvernement : « Les prérogatives du président émanent de la Constitution et non pas des partis ou des dirigeants politiques. » En marge de sa participation, mercredi, à la messe de Noël à Bkerké, le président Sleiman a eu un entretien en tête à tête d’une demi-heure avec le patriarche maronite, Mgr Béchara Raï, au terme duquel il s’est adressé à la presse pour les vœux traditionnels. « À cette occasion, je demande aux Libanais de penser profondément aux autres, à la situation au Liban, aux personnes déplacées ou victimes d’injustice ainsi qu’aux sans-abri, à la violence en Syrie, aux évêques, aux prêtres, aux religieuses et à toutes les personnes enlevées dans ce pays, aux militaires qui veillent nuit et jour depuis deux ans pour préserver la sécurité du peuple libanais, ainsi qu’aux familles des martyrs », a-t-il déclaré avant d’inviter les chrétiens à « engager une réflexion sur le rôle pionnier qui leur est imparti, au niveau de la communication et de l’ouverture entre les communautés ». Selon lui, « un État civil, citoyen, ainsi que l’ouverture sont de nature à renforcer leur présence au Liban et dans les pays d’Orient et non pas les slogans communautaires et fanatiques ». « Le christianisme est fondé sur l’ouverture et la communication et non pas sur les instincts qu’on attise », a martelé le chef de l’État qui a ensuite exhorté les Libanais à réfléchir profondément à la démocratie. « Nous ne devons pas porter un coup à la démocratie pour faire plaisir à qui que ce soit. Nous devons au contraire la consolider et l’exercer de la manière la plus civilisée qui soit », a poursuivi au niveau de la présidence Bkerké Le mouvement Amal et le Hezbollah en faveur d’élections présidentielles dans les délais constitutionnels. Le patriarche maronite, en rouge pourpre, et le président Sleiman ont eu un entretien en tête à tête à Bkerké avant la messe de Noël. M. Sleiman en évoquant les trois échéances de l’année prochaine : la formation d’un gouvernement, l’élection présidentielle et les législatives. « Ces échéances, a observé le président, représentent l’alternance au pouvoir. Personne ne peut donner d’autres noms à l’application de la démocratie. Lorsque celle-ci s’éloigne du principe de l’alternance au pouvoir, elle cesse d’être une démocratie. » Prié de commenter les menaces exprimées par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, au cas où un gouvernement de fait accompli serait formé, il a répondu : « Les prérogatives du président émanent de la Constitution et non pas des partis ou des dirigeants politiques. Mais en dépit de ce qui a été dit, on m’a expliqué plus tard que les propos qui avaient été formulés n’étaient pas une menace mais devaient servir à faciliter la mission du président de la République. Point à la ligne. » Il faisait ainsi allusion à l’entretien qu’il avait eu la semaine dernière à Baabda avec le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, Mohammad Raad, quelques jours après le discours truffé de menaces de Nasrallah. Le 25 mars, une ligne rouge Prié également de commenter les analyses formulées par des sources du Hezbollah qui considèrent la mise en place d’un gouvernement comme étant en contradiction avec les dispositions de l’accord de Taëf, le président Sleiman a relevé que « le problème réside dans les définitions ». « Quelle est la définition de l’expression “le fait accompli” ou encore celle d’un “gouvernement fédérateur” ? Est-il vrai que ce sont les hommes politiques qui rassemblent au Liban ? C’est la définition de qui ? Pourquoi un gouvernement politique serait-il rassembleur et un gouvernement apolitique ne le serait-il pas ? Rien de tout cela n’est vrai. Les définitions sont fausses. Que signifie le fait accompli ? Que signifie un gouvernement d’inté- Le président a reçu hier la visite de l’ambassadeur des États-Unis. Photos ANI rêt national ? Comment les concrétiser ? » s’est interrogé le président, avant de plaider simplement pour l’application de la Constitution et de la démocratie. « Les moyens démocratiques et constitutionnels sont les seuls à déterminer le sort des échéances et des décisions politiques prises à ce niveau », a-t-il affirmé, avant d’insister sur la nécessité de former un gouvernement dans les délais les plus brefs. « N’oubliez pas que le 25 mars est le début du délai constitutionnel pour l’élection d’un président. Dans une semaine, nous ferons notre entrée dans une nouvelle année. Il faut qu’un gouvernement voit le jour et qu’il obtienne la confiance du Parlement. Cela prendra au moins un mois. À supposer qu’il n’obtienne pas la confiance, nous devons avoir le temps d’en former un autre », a averti le chef de l’État qui est revenu sur la date butoir du 25 mars qu’il a présentée comme étant « une ligne rouge ». « Il faut que d’ici là un cabinet ait vu le jour. » Hier, le chef de l’État a reçu à Baabda l’ambassadeur des États-Unis, David Hale, avec qui il a passé en revue les relations bilatérales, ainsi que les aides militaires américaines à l’armée libanaise et la situation dans la région, notamment en Syrie. MM. Sleiman et Hale ont également débattu des perspectives de la conférence de Genève et des résultats de la réunion du groupe international d’appui au Liban qui s’était réuni en septembre à New York. Après un entretien avec le président de l’Association des industriels, Nehmat Frem, le président Sleiman a accordé audience au professeur Philippe Salem qui était accompagné d’une délégation de sa famille, venue le remercier de lui avoir accordé la médaille de l’ordre national du Cèdre, grade d’officier, en signe d’appréciation pour ses services dans le domaine médical. Frangié annonce sa candidature et celle de Aoun à la présidence Le chef du courant des Marada, Sleimane Frangié, a rejeté hier toute prorogation du mandat du président de la République Michel Sleiman, affirmant que lui et le chef du Courant patriotique libre (CPL), Michel Aoun, étaient candidats à la magistrature suprême. « Je ne soutiendrai pas la prorogation du mandat du président Michel Sleiman quelle que soit la position de mes alliés », a déclaré M. Frangié à la chaîne al-Manar. Il s’est étonné des appels à la prorogation de son mandat de la part de ses proches, « alors que le président lui-même a dit à plusieurs reprises qu’il n’en voulait pas ». Il a accusé le chef de l’État d’être responsable du conflit entre les forces du 8 et du 14 Mars, et d’être partie prenante dans ces conflits qui secouent le pays. « Tout gouvernement qui irait à l’encontre des plans de la Résistance et des accords de Taëf mènera à un problème », a-t-il ajouté. M. Frangié a indiqué qu’il était, ainsi que le général Aoun, candidat à la présidentielle. « Mais notre camp devrait se mettre d’accord sur un seul candidat », a-t-il dit. Pour ce qui est du gouvernement, le député a estimé qu’il « sera dangereux de former un gouvernement neutre, cette mesure nous menant vers l’inconnu, et tous ceux qui auront contribué à la prendre devront en assumer la responsabilité ». Sur le plan de la sécurité, M. Frangié a souligné que « le projet takfiriste est la plus grande menace qui pèse sur le Liban et la région, ce n’est pas un épouvantail créé par l’Iran et la Syrie, mais bel et bien un projet destructeur ». « Il faut être conscient de l’importance Sleimane Frangié lors de son interview à al-Manar. Le patriarche recevant Samir Geagea. C’est en présence du chef de l’État, le président Michel Sleiman, que le patriarche maronite, Béchara Raï, a plaidé mercredi 25 décembre en faveur de l’alternance démocratique au niveau de la première présidence, et contre la politique de la chaise vide que certains cherchent à imposer, comme ils l’ont fait pour la Chambre, puis comme ils l’ont fait pour la présidence du Conseil, après avoir poussé Nagib Mikati à démissionner. L’impasse politique étant ce qu’elle est, c’est pratiquement les mêmes thèmes, avec des phrases à peine moins différentes, que le patriarche a repris, dans l’homélie de Noël qu’il a prononcée mercredi devant le chef de l’État, et devant ses nombreux visiteurs, mercredi et hier jeudi. « Une vacance au niveau de la présidence serait une insulte à la patrie ! » a-t-il notamment affirmé hier, avant de faire de la présence à la séance de vote une obligation morale pour les députés chrétiens. L’homélie de mercredi, cependant, a donné au patriarche l’occasion de rendre un vibrant hommage au chef de l’État, par opposition à une faune politique conduite par ses seuls intérêts, et de bien montrer où il se situe, politiquement. « En cette heureuse occasion, a commencé le patriarche, nous vous adressons nos meilleurs vœux et félicitations, et, à travers vous, à tous les Libanais résidents ou à l’étranger. Nous demandons au Christ, notre Seigneur, de faire de l’année 2014 qui vient un temps de paix et de bonheur, et de réaliser votre grand souhait, concrétisant votre franche et ferme parole, à savoir : la formation d’un nouveau gouvernement fidèle au pacte, à même de faire face aux crises et défis à venir, qu’ils soient économiques, sociaux ou sécuritaires, qui ne souffrent pas d’être renvoyés à plus tard ; à même de mettre au point une nouvelle loi électorale et à préparer la grande échéance, à savoir l’élection d’un nouveau président de la République dans les délais constitutionnels. » Et Mgr Raï d’ajouter : « Notre culture chrétienne est enracinée dans la Parole de Dieu, dans le Verbe fait chair. Nous sommes invités à diffuser cette Parole et à la laisser imprimer toutes nos actions temporelles, au Liban et dans tout le Machrek. Le Christ, le Fils de Dieu incarné, est la seule et ultime Parole du Père. En lui, toute la volonté de Dieu s’est fait connaître à l’humanité, tout ce que nous devons savoir sur l’homme, sur Dieu et sur l’histoire (...) Telle est la dignité de tout être humain et sa sainteté, c’est de coopérer avec Dieu dans la création de l’histoire. Le chrétien n’est pas l’homme d’un Livre, mais celui d’une Parole incarnée agissante, non pas le fils d’une parole écrite silencieuse et d’une lettre morte, mais de l’Esprit qui l’a inspirée, qui lui en ouvre l’entendement. » « Vous êtes de ceux qui croient en la Parole de Dieu, a ajouté le patriarche, et c’est d’elle que vous tirez toujours votre stabilité dans la défense du droit, le courage de la vérité, la clarté et le respect d’autrui, en vertu de votre serment constitutionnel, alors que d’autres, beaucoup d’autres, sont conduits par leurs intérêts personnels, partisans ou confessionnels, aux dépens de la vérité, de la Constitution, de la loi, de l’État et de la patrie. Ceux-là assurent, comme on dit, une couverture politique à toutes sortes d’entorses, d’infractions et d’abus, avant d’affirmer, quand l’opinion réclame que l’on combatte le pillage et la corruption, qu’une décision politique en ce sens est indispensable. » « La Constitution est une vérité qu’il est interdit de contourner pour des intérêts personnels ou partisans (...) Seule la fidélité à la parole donnée peut sauver le Liban des dangers politiques, économiques et sécuritaires qui le cernent. Nous tous Libanais devons entendre cette parole telle qu’elle sort de votre bouche, Monsieur le Accolade patriarcale à Ghaleb Abou Zeinab. Président, ainsi que celle de la bouche du peuple qui ploie sous le fardeau de la nécessité, de la bouche des associations économiques qui mettent en garde contre un effondrement économique et commercial, de la bouche des experts financiers qui voient à l’horizon se profiler le spectre d’une dette qui croît et d’une faillite de l’État. » Et le patriarche de réclamer une mobilisation générale, au Liban et à l’étranger, des forces capables de défendre « la cause libanaise », dont le triomphe voudra dire « paix et stabilité pour la région et entente sur l’unité dans la diversité ». Debout à côté du patriarche, le président Sleiman devait par la suite recevoir, pendant quelques minutes, les félicitations d’usage, dans le grand salon patriarcal. Geagea et le mouvement Amal En cours de journée, le patriarche devait recevoir le leader des Forces libanaises, Samir Geagea, une délégation du bureau politique du mouvement Amal conduite par cheikh Hassan Masri et le député Ali Bazzi, les ministres Hassan Diab et Marwan Charbel, ainsi que de nombreuses délégations populaires. En quittant Bkerké, M. Geagea a reformulé certaines des prises de position de son parti. Ainsi, il a regretté que le Hezbollah se batte en Syrie au mépris de l’avis des autres composantes de la société libanaise. « Ils ne se rappellent de l’unité nationale et du partenariat que lorsqu’il s’agit du gouvernement, mais ils oublient l’union nationale et le partenariat lorsqu’ils prennent l’initiative d’aller combattre en Syrie », a notamment déclaré M. Geagea. Le leader des FL a d’autre part refusé refusé la formation d’un gouvernement suivant la formule 9-9-6 qui serait condamné, selon lui, à la paralysie. M. Geagea a également appelé les députés à « remplir leur devoir lors de la séance d’élection d’un nouveau président de la République ». « En dépit des difficultés, je ne suis pas pessimiste », a-t-il dit. De son côté, cheikh Hassan Masri a déclaré : « J’ai présenté, au nom du président Berry, les félicitations d’usage au patriarche, à l’occasion de la fête de la naissance du Christ Seigneur qui est et restera à jamais la voix de la paix (...), cette paix que beaucoup essaient d’assassiner au nom de la religion (...), alors qu’ils sont parfaitement étrangers à la religion, surtout quand, au nom de cette paix, on enlève des évêques et des religieuses , ou qu’on attaque des lieux de culte qui étaient là avant l’apparition de l’islam, alors qu’ils sont détruits aujourd’hui au nom de l’islam. Mais quel est cet islam-là ? » L’uléma a précisé par ailleurs que le mouvement Amal est entièrement acquis à l’idée de l’élection d’un nouveau président de la République dans les délais constitutionnels prévus. Après le mouvement Amal, c’était au tour du Hezbollah de se rendre en délégation hier à Bkerké, pour présenter ses vœux au patriarche. La délégation était conduite par deux membres du bureau politique du parti, Ghaleb Abou Zeinab et Moustapha Hage. Elle a été reçue par le patriarche en présence des deux membres permanents de la commission de dialogue avec le Hezbollah formée par Bkerké, Mgr Samir Mazloum et Hareth Chéhab. Les membres de la commission ont ensuite gagné le bureau personnel du patriarche, pour une réunion d’environ trente minutes, à l’issue de laquelle Ghaleb Abou Zeinab devait affirmer que le Hezbollah appelle à l’organisation d’élections présidentielles dans les délais et dans l’émulation démocratique. En d’autres termes, qu’il est défavorable à un président de compromis. Le patriarche a notamment reçu hier les députés Robert Ghanem, Henri Hélou, Walid Khoury, Salim Salhab et une délégation du commandement de l’armée. de préserver notre unité nationale en 2014 », a-t-il dit. Sur la crise syrienne, il a trouvé que « l’équation en Syrie repose sur deux possibilités : soit le maintien du (président syrien) Bachar el-Assad au pouvoir, soit son remplacement par des takfiristes ». Photo tirée du site nowlebanon Le chef de l’Église maronite accueillant, avec un large sourire, Walid Joumblatt, tandis que le président reçoit les félicitations à ses côtés. Photos Émile Eid vendredi 27 décembre 2013 Le Hezbollah met en garde contre un cabinet neutre, porteur de chaos Alternant les déclarations d’ouverture et les offres de dialogue sur fond de vœux aux chrétiens avec les menaces en cas de formation d’un gouvernement du fait accompli, les principaux cadres du Hezbollah ont multiplié les déclarations politiques truffées de messages à toutes les parties. Au cours des deux derniers jours, des délégations du Hezbollah se sont ainsi rendues à Bkerké, à l’évêché maronite du Nord et auprès des évêques du Sud pour présenter leurs vœux à l’occasion de Noël. Ces délégations ont insisté sur la signification de cette fête qui introduit l’espoir dans les cœurs, « surtout en cette période où certaines forces cherchent à plonger la région dans le noir et dans l’obscurantisme ». C’est ainsi qu’envoyés par le parti, Ghaleb Abou Zeinab et Moustafa Hajj Ali se sont rendus à Bkerké et après la séance de vœux traditionnels en présence de Mgr Samir Mazloum et de Hareth Chéhab, ils ont eu un aparté avec le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï. C’est aussi le même message d’ouverture et de dialogue qui a été véhiculé par le député hezbollahi Ali Fayad au cours de la visite qu’il a effectuée au métropolite Georges Haddad au siège de l’évêché grec-catholique à Marjeyoun. Fayad a ainsi insisté sur l’importance de rester attaché au principe de coexistence, à la volonté de vivre ensemble, à l’unité nationale et aux valeurs communes à toutes les composantes du tissu social libanais. Fayad a encore déclaré que le Hezbollah est prêt à mener un dialogue au sujet des échéances cruciales qui attendent le pays, sans conditions préalables, à commencer par la formation d’un gouvernement de participation nationale, selon la formule « 9,9,6 », pour faire en sorte que l’élection présidentielle se déroule à la date prévue, avant de reprendre les débats sur une loi électorale moderne qui permettra d’organiser les élections législatives en novembre prochain. Kassem et le cabinet De son côté, le numéro 2 du Hezbollah cheikh Naïm Kassem a été moins conciliant, répondant indirectement au chef de l’État en disant qu’un gouvernement neutre ou de fait accompli est en réalité une entrave à la tenue de l’élection présidentielle et qu’il est porteur des germes du chaos. Évoquant les takfiristes, cheikh Kassem a précisé que ce phénomène n’est pas une réaction à une situation donnée. Ces groupes sont porteurs d’un projet qui vise à éliminer tous ceux qui ne sont pas d’accord avec eux. Ils veulent imposer leur vision et leurs méthodes, et ils ne tolèrent aucune divergence. Selon cheikh Kassem, l’Occident a cru pouvoir les utiliser pour faire chuter le régime syrien, comme prélude à la naissance du « Nouveau MoyenOrient ». Il les a amenés des quatre coins de la planète pour les envoyer se battre en Syrie. Mais il lui est apparu que sa capacité à les contrôler est limitée. Par conséquent, les takfiristes sont devenus un poids réel pour l’Occident alors qu’ils ont constitué en Syrie leur plus gros rassemblement de l’époque contemporaine. Ces groupes ne respectent pas les frontières et utilisent les méthodes les plus abjectes, en coupant les têtes et en dévorant les organes des tués... Ils veulent faire peur et faire plier ceux qui s’opposent à eux, et leur objectif n’est pas seulement le monde arabe et musulman, mais aussi le monde. Les voilà maintenant qui font exploser des voitures piégées un peu partout dans la région, de Libye au Yémen, en passant par l’Égypte, l’Irak, le Pakistan, l’Afghanistan, la Syrie, le Liban... « Leur projet, a-t-il dit, est transétatique et leur culture est celle de l’élimination de l’autre et de l’intolérance. D’ailleurs, les takfiristes ont fait le plus grand nombre de victimes parmi les sunnites d’abord. Ils ont toutefois besoin d’un environnement favorable qui leur permet de s’épanouir et derrière lequel ils se cachent. C’est à cela qu’il faut faire attention. » Pour cheikh Kassem, les takfiristes existent bien avant le conflit en Syrie. Ils ont leur propre projet, mais les événements leur ont permis de se développer et de s’implanter au Liban et en Syrie, grâce notamment à l’appui des Occidentaux et de certains États régionaux. Ils existaient au Liban à Nahr el-Bared et auparavant à Denniyé, et désormais ils circulent un peu partout et visent essentiellement les civils, non les membres du Hezbollah. Ils visent en particulier l’armée libanaise. Selon cheikh Kassem, il faut donc cesser de leur trouver des excuses, et ceux qui les protègent seront les premiers à être leurs victimes. Cheikh Kassem a encore affirmé qu’il existe au Liban deux projets, l’un national et local, et un autre étranger. Selon lui, ceux qui ont un projet national veulent un gouvernement qui rassemble, qui protège la résistance et les droits du Liban tout en assurant l’élection d’un nouveau président à la date prévue. Quant au projet extérieur, il veut utiliser la carte libanaise dans la crise syrienne. S’adressant directement au 14 Mars, cheikh Kassem a précisé : « Si ce camp n’est pas favorable au projet extérieur, qu’il le dise clairement et qu’il accepte de former un gouvernement qui rassemble, en cessant de paralyser les institutions de l’État, à commencer par le Parlement... » 3 Berry déplore le manque d’enthousiasme pour la formule des 9-9-6 Recevant hier une délégation de l’ordre de la presse, le président de la Chambre, Nabih Berry, a jugé nécessaire une conjugaison des efforts pour former un nouveau gouvernement, avant d’expliquer à ses hôtes les raisons pour lesquelles il avait proposé la formule des 9-9-6 pour la composition du cabinet ainsi que les avantages de cette formule. « L’objectif principal est la participation et l’entente », a-t-il insisté, en exprimant ses regrets pour le manque d’enthousiasme « jusqu’à présent », à sa proposition. « Nous sommes en présence de deux échéances principales : la formation d’une nouvelle équipe ministérielle et l’élection d’un nouveau chef de l’État. Nous ne voulons pas que l’une affecte l’autre négativement », a affirmé le président de la Chambre qui, pour illustrer les solutions proposées à la crise gouvernementale, a employé un dicton arabe signifiant « ça va de mal en pis » (Men teht el-delfé la taht el-mezreb). Il a réaffirmé qu’il n’envisage toujours pas de commenter le débat concernant la présidentielle et qu’il n’a l’intention de se prononcer sur la question que le 25 mars, date à partir de laquelle le Liban doit élire un nouveau président. M. Berry a ensuite insisté sur le fait que « l’ensemble des Libanais et des dirigeants politiques ne veulent plus d’un retour à la guerre civile », mais en mettant tout de même en garde contre « le danger » que représentent, selon lui, les divisions politiques verticales dans le pays, « notamment au cas où un événement majeur interviendrait, à Dieu ne plaise ». Il a par ailleurs souligné la gravité de la situation dans la région, tout en notant qu’elle n’est pas meilleure au Liban et en mettant en garde contre les conséquences de « la querelle artificielle entre les sunnites et les chiites ». Selon lui, celle-ci favorise les interventions étrangères. Le président de la Chambre a assuré que « les chrétiens sont historiquement enracinés en Orient », soulignant que la préservation de leur présence « n’est pas seulement une responsabilité chrétienne, mais la responsabilité de tous, musulmans et chrétiens ». Interrogé au sujet du rôle des chrétiens au Liban, Nabih Berry a répondu : « Je ne pense pas qu’il est possible de parler d’un rôle indépendant sunnite, chiite ou chrétien au Liban. Ce qu’il y a, c’est un rôle national libanais. Nous devons tous assumer notre rôle pour sauvegarder la pérennité de ce pays. » En réponse à une autre question, il a relevé que M. Berry en conversation avec l’ambassadeur du Liban au Vatican. « la préservation de l’État est plus importante que la préservation du système ». « Malheureusement, aujourd’hui, nous ne préservons aucun des deux », a-t-il déploré. Dans la journée, le président de la Chambre a reçu la visite d’une délégation de la commission des Affaires internationales au sein du Parti communiste chinois. L’entretien s’est déroulé en présence du député Ali Bazzi, du conseiller de M. Berry, Ali Hamdane, et du responsable des affaires extérieures au sein d’Amal, Ali Chakar. Il a porté sur la situation dans la région et les relations bilatérales ainsi que sur la coopération entre le Parti communiste chinois et le mouvement Amal que préside M. Berry. Plus tard, le président du Parlement a reçu l’ambassadeur du Liban au Vatican, Georges Khoury. Démission confirmée du directeur général d’al-Manar La rumeur est désormais certitude, confirmée par plusieurs médias : le directeur général de la chaîne du Hezbollah alManar, Abdallah Kassir, a démissionné de son poste après la controverse suscitée par des excuses qu’il a adressées au royaume de Bahreïn. « M. Kassir a quitté pour l’Iran après l’acceptation de sa démission », a ainsi rapporté le journal as-Safir sur son site Web. Et selon la chaîne LBC, il aurait démissionné il y a une semaine affirmant que cette requête avait été acceptée mercredi. Le 8 décembre, M. Kassir avait confirmé à la LBC qu’al-Manar avait présenté des excuses à Manama concernant sa couverture de la révolte chiite dans le royaume. Chaar au Sénat français : Abolir les barrières fictives entre les religions Le mufti Chaar (deuxième à partir de la gauche) lors de sa conférence au Sénat à Paris. Le mufti de Tripoli et du Nord Malek Chaar a donné hier une conférence au siège du Sénat français à Paris sur « l’islam en France », au cours de laquelle il s’est étendu sur les caractéristiques de l’islam, et les relations entre les musulmans et les autres religions. Cheikh Chaar a souligné que l’islam ne peut s’épanouir que dans un climat culturel développé, ouvert, fondé sur la rationalité et la connaissance, qui donne à la recherche scientifique une grande importance, ainsi qu’au dialogue avec l’autre. Il a rendu hommage aux libertés en France, estimant que ce pays offrait un espace de savoir qui donne toute liberté à l’islam en tant Liban que religion, tout en ne le craignant pas en tant que pensée et que philosophie de vie. L’islam, selon lui, ne sera pas un obstacle face au progrès et à la civilisation, mais sera au contraire une source de force pour ce processus scientifique sur lequel la société et l’État sont fondés. Le mufti de Tripoli a trouvé que le rapprochement, voire la coexistence, entre musulmans, chrétiens et juifs doit devenir « la cause du siècle ». Ce souci, selon lui, ne devrait pas être l’apanage des seuls politiciens, mais celui de tous les religieux, intellectuels et autres esprits fondateurs des sociétés. « Nous devons tous abolir les barrières fictives en- tre les religions monothéistes, surtout chez ceux qui pourraient ressentir de la haine envers l’autre, sentiment que ne cautionne aucune des trois religions », a-t-il affirmé. Pour cheikh Chaar, la paix civile et mondiale ne peut se réaliser que si les populations apprennent à connaître les valeurs religieuses que sont la charité, la compassion et le bien pour l’humanité. Après avoir détaillé les principes qui régissent les relations entre musulmans et non-musulmans, il a évoqué la situation des musulmans vivant en Occident, insistant sur le respect des lois et des règles, étant donné que rien ne distingue les citoyens d’un même pays. M. Berry a reçu hier une délégation du Parti communiste chinois. Photo-souvenir avec les membres du conseil de l’ordre de la presse. Photos Hassan Ibrahim Le 14 Mars soutient le président et la formation d’un gouvernement neutre Face à la campagne continue des forces du 8 Mars contre le président de la République Michel Sleiman, des voix du 14 Mars se sont élevées hier pour défendre les positions du chef de l’État et le principe de la formation d’un gouvernement neutre, option que rejette le camp adverse. Plusieurs députés du bloc du Futur se sont notamment mobilisés ces deux derniers jours pour défendre cette cause. Le député Jean Oghassabian a estimé qu’« il est normal que le président de la République et le Premier ministre désigné Tammam Salam soient déterminés à former un gouvernement avant la fin du mandat ». Pour lui, « il est clair que nous aurons un gouvernement le 25 mars au plus tard, ce qui est notamment une revendication du courant du Futur ». Il a réitéré la préférence de son parti pour un cabinet formé de ministres non partisans, mais a souligné que tout gouvernement formé par le président de la République et le Premier ministre est constitutionnel. M. Oghassabian s’est dit certain que « le Hezbollah veut vider le pays de ses institutions constitutionnelles pour le mener vers un nouveau congrès fondateur ». Et d’ajouter : « Le Hezbollah et ses collaborateurs s’accusent eux-mêmes quand ils soutiennent que la formation d’un gouvernement qui ne correspond pas à leurs attentes mè- nerait le pays à des discordes, puisque ce sont eux qui provoqueraient le chaos. » « Le président respecte la Constitution et la défend. Nous voulons un gouvernement apolitique pour limiter les souffrances des Libanais », a indiqué de son côté le député Atef Majdalani, du même bloc. Pour lui, « le gouvernement sur base de la formule 9-9-6 sera totalement disfonctionnel ». Il a mis en garde contre le fait que « le Hezbollah pourrait profiter de la situation pour mener une action semblable au 7 mai (2008), mais cela ne lui servirait à rien, il lui est impossible d’intimider les Libanais quand il a d’autres problèmes ailleurs ». Le député Ammar Houri a lui aussi mis en garde contre le vide, soulignant que « nous n’avons d’autre choix que de respecter la Constitution et former un gouvernement le plus tôt possible ». Quant au député Mohammad Hajjar, il a espéré que le Liban sera « prêt pour la période prochaine, porteuse de plusieurs échéances, notamment celle de l’élection présidentielle, afin d’éviter le vide à la tête de l’État ». De son côté, le député Dory Chamoun, président du Parti national libéral (PNL), a rendu hommage aux « positions nationales » du président de la République, « un homme qui assume ses responsabilités et que nous soutenons ». Sur la candidature des députés Michel Aoun et Sleimane Frangié à la présidence, il a souligné qu’« ils n’ont à cœur que leur intérêt, pas celui du pays ». Commentant les positions de certaines parties selon lesquelles un gouvernement apolitique serait la fin de l’accord de Taëf, M. Chamoun s’est demandé d’où vient cette théorie. « Si le président de la République et le Premier ministre désigné décident de former un gouvernement, en quoi serait-ce contre Taëf ? s’est-il interrogé. Si le camp du 8 Mars manque de personnalités technocrates, c’est leur problème. Un gouverment neutre pourrait gérer les crises dont souffre le pays. » L’action politique suppose la bonne foi. La formation d’un gouvernement ne doit être entachée d’aucune ambiguïté. Un gouvernement de fait accompli ne peut se substituer à un gouvernement qui a déjà obtenu, à un moment donné, la confiance de la Chambre. » langage de la raison et la voix de la conscience ; faisons corps autour des institutions, à commencer par l’armée, et en passant par l’affermissement de l’unité nationale interne, la solidarité et l’entraide pour protéger le Liban contre tous les complots. » s’impose, à mesure que se rapprochent les échéances constitutionnelles. Le règlement de la crise libanaise s’impose, et à un différend d’ordre politique, il faut un règlement d’ordre politique. La formule 9-9-6 est la meilleure. » d’unification, d’ouverture, de solidarité. Attention aux faux pas qui engageraient le Liban dans un tunnel obscur, né d’une volonté politique arbitraire et de vexations qui enflamment les esprits. » Ils ont dit : l Talal Arslane : « Toute tentative unilatérale de former le gouvernement conduirait à la discorde et serait un coup de force contre la Constitution et la coutume. » l Gaby Layoun : « Un gouvernement de fait accompli n’obtiendra jamais la confiance de la Chambre. Il y a une faille dans la Constitution. l Yassine Jaber : « Faisons prévaloir le l Michel Moussa : « La formation d’un nouveau gouvernement l Kassem Hachem (À l’issue d’une visite de courtoisie au siège de l’évêché grec-catholique à Marjeyoun) : « Espérons que la fête de la Nativité nous donne l’occasion de sortir des crises accumulées, politique, économique et sécuritaire et contribue à une détente politique marquée par des discours incendiaires qui aiguisent la crise : le premier pas, dans cette direction, consiste dans la formation d’un gouvernement politique fort et rassembleur (...) Dans les circonstances complexes qui nous entourent, le Liban a besoin de facteurs l Kamal Chatila : « Pour sortir de la crise, la première chose à faire est de former un gouvernement d’union nationale représentant tous les courants politiques au Liban, loin de tout accaparement et de tout partage. Ce gouvernement s’engagerait à mettre en application l’intégralité de l’accord de Taëf, à charge pour lui de mettre au point une nouvelle loi électorale équitable et représentative reposant sur la proportionnelle et la grande circonscription, afin de reconstituer les institutions de l’État et leur autorité, loin de tout marchandage sur la prorogation. » 4 Liban vendredi 27 décembre 2013 Ali : Le pari sur la chute du Frais de loyer distribués à plus de 100 familles de réfugiés syriens régime en Syrie est tombé « Les États-Unis et la Russie insisteront pour que se tienne la conférence de Genève 2 et les autres puissances qui étaient hésitantes seront obligées d’abandonner leur pari passé et de reconnaître leur défaite. La résistance du peuple, de l’armée et du commandement syrien a contribué à convaincre le monde que le pari sur la chute de la Syrie fait désormais partie du passé. » C’est en ces termes que s’est exprimé hier l’ambassadeur de Syrie Ali Abdelkarim Ali, à l’issue d’une réunion d’une heure avec le ministre des Affaires étrangères Adnane Mansour. L’ambassadeur syrien a espéré que « la conférence de Genève 2 sera une occasion d’appliquer ce que les États-Unis ont évoqué dans un communiqué, à savoir empêcher l’entrée d’hommes armés en Syrie et, de là, en Irak, parce qu’ils ont compris que le terrorisme reviendra les hanter ». Pour lui, la conférence de Genève 2 « est dorénavant dans l’intérêt des puissances mondiales qui avaient géré l’agression et le complot contre la Syrie, pour faire On prend en photo le stock de manteaux à distribuer aux petits réfugiés... L’ambassadeur de Syrie reçu par le ministre des Affaires étrangères. face au terrorisme qui avait été nourri et financé par ces forces ». « La Syrie salue tout effort sincère qui réduirait la souffrance du peuple syrien », a-t-il poursuivi. À une question sur les analyses selon lesquelles la Syrie enverrait intentionnellement des nombres astronomiques de réfugiés dans l’objectif de noyer le marché libanais, M. Ali a rétorqué qu’il s’agissait d’une « comédie inacceptable ». Et de conclure : « Vous savez qui a Photo ANI soumis les réfugiés à la tentation de quitter leurs terres dès le début et leur a installé des tentes sur la frontière turque même avant le début de la crise, a-t-il poursuivi. C’est celui-là même qui est derrière le complot. » Poussée de violence à Tripoli : six blessés Une petite flambée de violence a été enregistrée hier à Tripoli, au lendemain de Noël. Un obus s’est abattu sur l’un des QG de l’armée au croisement du marché aux légumes du côté de Bab el-Tebbaneh, faisant deux blessés, qui ont été transportés dans l’un des hôpitaux les plus proches. L’armée s’est immédiatement employée à rétablir le calme. En outre, une grenade a été lancée par un inconnu dans le quartier de Zahiriya, blessant deux soldats et un civil. Plus tôt dans la journée, un inconnu a tiré sur un homme de la famille Abbas, en pleine rue de Syrie, du côté de Bab el-Tebbaneh. Atteint par trois fois à la jambe, l’homme a été transporté à l’hôpital Notre-Dame de Zghorta. L’agres- Et pendant ce temps, l’ONG Utopia continue de mener à bien des activités d’intérêt général dans la capitale du Liban-Nord... Photo ANI seur a réussi à s’enfuir. La maison de l’aumône et de l’entraide a achevé hier la seconde phase de distribution des frais de loyer à plus de 100 familles de réfugiés syriens à Tripoli de façon à couvrir trois mois. La valeur totale des dons est évaluée à près de 100 000 dollars. Ces dons s’inscrivent dans le cadre du projet réalisé par la campagne nationale saoudienne pour venir en aide aux familles de réfugiés syriens réparties sur l’ensemble du territoire. De son côté, la direction de l’école Abi Bakr as-Siddiq relevant des Makassed et l’association Grace pour le développement social se sont rendus auprès des réfugiés syriens à l’Iqlim el-Kharroub. Ils ont offert aux familles des vêtements rassemblés par les élèves de l’école. Une grenade non amorcée a été découverte hier sur la route de Jezzine au niveau du croisement de la rue Sabah-Dahr el-Ramlé. Un expert militaire de l’armée l’a détruite, selon un communiqué des Forces de sécurité intérieure (FSI). Les FSI ont en outre précisé que « cette grenade ne visait pas l’ancien chef de la gendarmerie Salah Gebran à Bkassine, comme l’avaient signalé certains médias ». Il est à rappeler qu’hier, une charge explosive avait été trouvée devant le domicile de Salah Gebran à Bkassine. L’armée l’avait neutralisée. Par ailleurs, l’ONG Action développementale sans frontières – Nabaa, en partenariat avec Johanniter International et avec le soutien de la République fédérale d’Allemagne, poursuit jusqu’en février 2014 son programme d’intervention d’urgence auprès des réfugiés Fausse alerte au camion piégé, rue Foch, à Beyrouth Un camion suspect a été signalé hier, rue Foch au centre-ville, à proximité du port de Beyrouth. Alertée, C’est la première femme et la première personnalité du Moyen-Orient à occuper un si haut poste dans une institution aussi prestigieuse que l’Institut privilégié d’arbitrage (Chartered Institute of Arbitrators, CIArb) depuis sa fondation en 1915, et c’est une Libanaise. Nayla Comair Obeid a été élue récemment présidente du conseil de tutelle de cet institut basé à Londres, lors d’une réunion qui a eu lieu les 21 et 22 novembre entre les représentants des bureaux dans les divers pays du monde. Son mandat commence début janvier. Le CIArb est une institution prestigieuse dans le Poursuites engagées contre des partisans d’Ahmad el-Assir Le commissaire du gouvernement près le tribunal militaire, Sakr Sakr, a engagé des poursuites contre des partisans du cheikh salafiste Ahmad el-Assir pour appartenance à un groupe terroriste et tentative de meurtre contre des soldats libanais. Le juge Sakr a transféré les détenus au premier juge d’instruction militaire. Échange de tirs à Denniyeh ne serez pas autorisé à y rester », a-t-il martelé, précisant que toute personne qui « s’introduit illégalement par bateau sera envoyée en Papouasie-Nouvelle-Guinée ou à Nauru ». Selon Morrison, les trafiquants tenteront de convaincre les gens à monter sur ces bateaux, « mais ces derniers ne doivent pas prêter l’oreille à leurs mensonges », affirmant que les personnes qui cherchent à émigrer illégalement « perdent leur temps et leur argent ». « Nous ne délivrerons pas de visa à ceux qui entrent illégalement dans le pays à bord de bateaux ». Il convient de rappeler que fin septembre, au moins vingt-huit Libanais ont trouvé la mort lorsque leur embarcation a fait naufrage au large de l’Indonésie. Essayage d’anorak... monde de l’arbitrage dont l’objectif est de former des arbitres et des médiateurs spécialisés en divers domaines. Il est ainsi devenu la première institution au monde dans le règlement des conflits et la médiation. L’institut se charge de formations de par le monde, encourage et facilite le règlement des conflits dans tous les domaines, répand les informations légales et techniques en rapport avec l’arbitrage et il est présent dans plus de cent pays au monde. Pour sa part, le bâtonnier Georges Jreige a exprimé sa fierté à la suite de l’élection de Nayla Comair Obeid à la tête du conseil de tutelle du CIArb, considérant que cette élection vient consacrer sa haute compétence et sa vaste expérience. Brèves judiciaires Scandale financier au HCS : deux témoins entendus Des soldats examinant le camion suspect trouvé hier à la rue Foch, au centre-ville de Beyrouth. Photo Nasser Traboulsi L’Australie rapatriera Joumblatt, Mikhaïl les émigrés clandestins Kalachnikov et les armes... Deux Libanais qui se sont introduits clandestinement en Australie à bord d’une embarcation illégale sont rentrés volontairement mardi soir au Liban, en provenance de l’île Manus, a déclaré l’ambassade d’Australie dans un communiqué. Leur retour est un message à d’autres Libanais qui envisageraient de s’installer illégalement en Australie. Dans une déclaration, le ministre australien de l’Immigration et de la Protection de la frontière, Scott Morrison, a précisé que « les Libanais qui arrivent par bateau comprennent qu’ils ne peuvent pas s’installer en Australie ». Selon M. Morrison, le message du gouvernement australien est clair : « Vous ne devez pas venir car vous quelque 1 600 familles dont 1 200 sont réfugiées dans huit camps palestiniens. La semaine dernière, Nabaa a distribué des manteaux à 40 000 enfants palestiniens de Syrie et du Liban. Nayla Comair Obeid, présidente du conseil de tutelle de l’Institut privilégié d’arbitrage une unité de l’armée a dressé un cordon sécuritaire, ce qui a provoqué un embouteillage monstre qui a paralysé pour quelques heures ce périmètre de la capitale. L’armée avait également demandé aux employés du BIEL de ne pas quitter leurs bureaux jusqu’à ce que les experts militaires examinent le véhicule. Le chauffeur du camion a pu récupérer par la suite son véhicule après vérification de ses papiers. Celui-ci en fait était chargé de mazout et ne contenait pas d’explosifs. Une rixe survenue hier à Kobbé, caza de Denniyé au Liban-Nord, a dégénéré en échange de tirs. Des unités de l’armée et de la gendarmerie ont été immédiatement déployées dans la région. Aucune victime n’a été signalée. perdu tous leurs biens suite au conflit en Syrie. Les articles à distribuer contribueront à la réduction des risques, à la protection des réfugiés et à la restauration de leur dignité. Ce programme englobera Réfugiés palestiniens de Syrie Brèves sécuritaires Grenade découverte à Jezzine palestiniens de Syrie et de la communauté qui les accueille. Initié en août 2013, ce projet vise à leur assurer des produits non alimentaires et des abris d’urgence. Ce projet vise notamment les enfants qui ont Des petits réfugiés tout sourire après les cadeaux reçus par l’ONG Nabaa. Le leader druze Walid Joumblatt a envoyé hier un télégramme de condoléances au ministre russe des Affaires étrangères Serguei Lavrov et à son adjoint Mikhaïl Bogdanov pour le décès de l’inventeur de la mitraillette qui porte son nom, Mikhaïl Kalachnikov. Dans son télégramme, Joumblatt qualifie Kalachnikov de militant et de symbole qui a réussi à moderniser une arme devenue emblématique pour de nombreux mouvements de libération dans le monde, d’autant qu’elle a joué un rôle déterminant face à l’oppression et qu’elle est devenue un symbole de la lutte contre les occupations et la confiscation de la volonté populaire. Joumblatt a aussi déploré la différence entre l’époque où Mikhaïl Kalachnikov a modernisé le fusil en 1947, et celle que nous vivons actuel- lement et dans laquelle les armes sont en circulation libre à cause de l’absence de contrôle international. Elles sont ainsi désormais entre les mains de groupes extrémistes qui cherchent à effriter les pays dans leurs frontières traditionnelles pour les plonger dans des luttes confessionnelles et ethniques qui enveniment les divisions déjà existantes et dressent encore plus de murs de séparation entre les hommes. Selon Joumblatt, Kalachnikov est devenu une légende dans le monde des fabricants d’armes à travers son rôle dans la Seconde Guerre mondiale et le succès jamais démenti de cette mitraillette qui est utilisée dans plus de 80 pays. En même temps, Kalachnikov n’a jamais voulu gagner de l’argent et il s’est contenté des décorations qui lui ont été remises dans son pays. Le premier juge d’instruction de Beyrouth, Ghassan Oueidate, a entendu hier deux témoins dans le cadre du dossier du scandale financier au Haut Comité de secours (HCS). Il est à rappeler que le secrétaire général du Haut Comité de secours (HCS), le général Ibrahim Bachir, et son épouse, ainsi que le propriétaire de la société FawCo, Hussein Fawaz, et son épouse sont accusés de détournements de fonds publics de la caisse du HCS et de blanchiment d’argent. Le 25 novembre dernier, le juge avait émis un mandat d’arrêt à l’encontre de Mme Bachir après l’avoir interrogée à l’hôpital où elle se trouvait . Un mandat d’arrêt avait été délivré une semaine plus tôt contre le général Bachir. Il y a environ deux semaines, Mme Bachir a été interrogée par le magistrat Oueidate dans le cadre de l’enquête. Un fonctionnaire du ministère de la Justice poursuivi pour détournements de fonds Le procureur général financier, le magistrat Ali Ibrahim, a engagé des poursuites contre H. A., fonctionnaire au ministère de la Justice, pour détournements de fonds. Le dossier a été transféré au premier juge d’instruction à Beyrouth. Les magistrats honorés Le président du Conseil supérieur de la magistrature, Jean Fahd, a donné une réception en l’honneur des magistrats et des fonctionnaires de la Cour de cassation, du parquet et de l’Inspection judiciaire, à l’occasion des fêtes de Noël et du Nouvel An. Liban vendredi 27 décembre 2013 Les « surfeurs-utopistes » de Beyrouth 5 Société Chaque semaine, un groupe de jeunes Libanais surmonte l’atmosphère ambiante de sectarisme dans des rencontres de « Couchsurfing ». Tabea GRZESZYK Quelques minutes après 7h30, une dizaine de jeunes arrivent au premier étage de « Zico House » qui est une espace de culture alternative à Hamra. « Quelles langues va-t-on étudier aujourd´hui ? » Demande Karim Slim, un étudiant en médecine de 23 ans, qui organise les rencontres hebdomadaires d´échange de langues pour l’association de « Couchsurfing ». Le groupe décide de pratiquer l´arabe, l´anglais, le français et l’allemand, et, peu à peu, les conversations en toutes langues remplissent la salle... Établie aux États-Unis en 2004, Couchsurfing est une entreprise qui facilite un service d´hébergement temporaire, de particulier à particulier, gratuit. Traduit de l’anglais « couch » qui veut dire canapé, le principe des membres de l’association du « couching » serait donc virtuellement de « passer de canapé en canapé » ou plus simplement d’un hébergement à l’autre.. Aujourd´hui, il y a 5,5 millions de membres dans tous les pays du monde. Au Liban, 3,885 membres habitent à Beyrouth et ses banlieues. C´est la cause pour laquelle Karim Slim a rejoint Couchsurfing : il cherchait des libres penseurs au Liban. « J´avais des difficultés à trouver des copains à l´université, explique-t-il, la plupart des étudiants étaient vraiment limités dans leur recherche de nouveaux amis. Personne ne se libérait de son groupe communautaire. Par contre, la religion ne joue aucun rôle dans les rencontres de Couchsurfing. » Selon Karim Slim, ce qui unit les membres de « Couchsurfing » n´est pas le sectarianisme, mais l´amour du voyage : « Quand on se trouve dans un autre pays, les tensions religieuses auxquelles on fait face au Liban paraissent moins conflictuelles. En bref, cette expérience va permettre de transcender ces problèmes ! » Karim Slim vient de la banlieue sud de Beyrouth où il habite avec ses parents, son frère et sœur. Quand il a rejoint l´association il y a trois ans, ses parents refusaient d´héberger des étrangers dans leur maison. Mais lorsque Karim a commencé à voyager et aller d’un hébergement à un autre, ses parents ont commencé à accepter l’idée d´héberger les gens qui avaient accueilli leur fils à l’étranger. Ils étaient même prêts à recevoir des filles. « Mes parents sont conservateurs, dit Karim Slim en souriant, mais ils s’inquiètent plus pour ma sœur qu’en ce qui me concerne ! » En regardant de près quelques profils masculins sur « Couchsurfing », on pourrait vraiment avoir l´impression que c´est un site Internet pour se trouver de petites amies étrangères. « Ça existe, confirme Karim Slim, mais c´est une minorité qui n´a pas compris l´idée de Couchsurfing ! Heureusement, c´est facile d´identifier les individus peu recommandables quand on jete un coup d´œil sur les commentaires : tous les membres de l´association peuvent donner leur avis sur tous les autres Le Liban s’est aussi associé au réseau du Couchsurfing. membres qu´ils ont rencontrés via Couchsurfing. » Apparemment, la crise syrienne n´a pas vraiment touché les activités de Couchsurfing au Liban. Bien sûr, il y a peu de touristes à Beyrouth, mais les étudiants étrangers et les stagiaires sont revenus au Liban. Ce soir à Zico House, à De Londres à Paris, le réseau ne cesse de prendre de l’ampleur. Les jeunes participants à une des réunions de « Couchsurfing » à Beyrouth. surfing qui est une association cosmopolite. Son objectif ne se limite pas seulement aux étrangers qui visitent le Liban, mais songe aussi à faciliter la vie aux Libanais qui cherchent d’autres Libanais en dehors de leur propre religion. Par les temps qui courent, ce genre de rencontres est plus important que jamais. la soirée consacrée à la pratique des langues, il y a trois Libanais, deux Syriens, une Allemande, une autre Allemande d’origine marocaine, un Français et un Franco-Libanais. L´organisateur, Karim Slim, souhaiterait qu’un plus grand nombre de Libanais aient la chance de découvrir Couch- Photo Michel Sayegh (P.-S. : il y a deux rencontres hebdomadaires à Beyrouth : la rencontre officielle de « Couchsurfing » chaque mardi à 20 heures au Meister, Gemmayzé, et l´échange de langues chaque mercredi, 19h30 à « Zico House », Hamra). Photo AFP/Photo tirée de google.com Opinion Les commensaux Toute supériorité est odieuse, nous assure Baltasar Gracián s.j., mais toute bassesse est également révoltante, et comme ces deux formulations s’accordent bien ! L’homme adroit, l’homme de cour doit se soumettre « en humeur et en esprit » devant le maître de céans. Et l’on peut affirmer qu’il a définitivement cédé et qu’il a fait acte d’allégeance, quand il aura fini à la table du zaïm comme une soubrette finirait dans le lit d’un quelconque Casanova. Mais qui sont donc ces commensaux que toute culture pointe du doigt ? Ce sont les personnes qui mangent habituellement à la même table qu’un autre comme le poisson pilote avec les requins nous apprend le Wikipédia. Alexandre Dumas dans un roman (Les mille et un fantômes) nous raconte texto que « le reste des commensaux de la maison soupait à la même table, chacun au rang que lui donnait sa position parmi les amis ou parmi les serviteurs ». C’est en effet à table que s’établit le classement général. Quand le petit-fils du général de Gaulle se rendit en Arabie saoudite, on l’installa à la table du roi avec les princes de sang, alors que le diplomate qui l’accompagnait (et qui était censé représenter la République française) fut cantonné « à la table des esclaves ». Rumeur largement exagérée, me diriezvous, qui fit les gorges chaudes de certains salons parisiens ; mais l’anecdote mérite d’être rapportée tant elle donne une idée des règles qui régissent la mise à table et la gradation sociale qu’elle implique. Un vieil adage de ce côté du monde répète à l’envi que celui qui mange le pain du sultan frappe muni de son épée. Le pain et le sel (al-khobz wal milh) qu’on partage ont un pouvoir symbolique ; ils créent, semble-t-il, des relations de fraternité qui valent bien des fois les liens de sang. Ils créent également des liens de subordination et d’asservissement. Dans l’idée d’amadouer un responsable qui maintenait sa décision de faire manifester ses camarades dans les rues de Paris en février 1934, le ministre des Pensions avait ouvert un tiroir et lui avait proposé la rosette de la Légion d’honneur. L’insolite proposition attira la réponse suivante : « Monsieur le Ministre, à l’UNC, nous ne mangeons pas de ce pain-là... » Mais que font les abonnés à une table ? ils sont censés amuser leur hôte, souvent à leurs propres dépens. Mais généralement, ils se gaussent perfidement les uns des autres et, quand l’ambiance retombe, l’hôte peut apostropher un habitué des lieux en lui enjoignant d’amuser la galerie (choubek ? Sallina !). C’est le Ensemble vivre Lui : Regarde-les, toujours ces mêmes pointes dans leurs yeux Barbelés de cris de guerre de haine et de feu. Tu dis : « C’est rien et tout va bien, rien ne peut nous empêcher de Nous prendre la main pour que demain nous puissions ensemble vivre heureux. » Écoute-les, toujours ces mêmes anguilles sous des roches Retournées cent fois aux yeux du monde entier Tu dis : « Est fait ce qui est fait, allons-nous encore nous enfermer Dans un passé désespéré qui de bon ne nous a rien donné ? » Elle : Regarde-les, toujours les mêmes espoirs dans leurs yeux Échos de l’agora sort du poète à gages, du professionnel de la servitude. Les commensaux, et il en est à tous les niveaux de l’échelle sociale, sont des bouffons qui ont fait amende honorable, des individus engagés politiquement, rameutés pour la défense d’une « noble cause ». Flagorneries, vulgarité et humiliations capitonnées font leur pain quotidien, et c’est en gros la contrepartie d’un bref passage à table. Ne diton pas qu’en ville, les rats sont les commensaux de l’homme comme les hyènes le sont à la campagne ? Que penser alors de ceux qui tiennent table ouverte à Beyrouth ou dans les hauteurs de nos fières montagnes ? Accepter l’invitation du zaïm du Nord ou du Sud ou de la fertile Békaa, est-ce faire preuve de vénalité lorsqu’on est employé d’un service public ? Le fait d’être abonné à ces festins dominicaux constitue-t-il une entorse à l’indépendance d’esprit, à l’autonomie de la volonté ? C’est d’autant plus regrettable que l’ambiance à ces retrouvailles dominicales est généralement festive, et que ça ferait grand peine à certains de rater lesdites agapes. Ils y gagnent en visibilité et en grade. Imaginez leur dépit s’ils s’entendaient dire par un acolyte : « Tiens, je ne t’ai pas vu à la table du mouallem depuis quelques semaines... » On incrimine trop vite notre époque, on dit que les hommes y sont devenus complaisants, faciles. Or, l’histoire des abbassides nous révèle l’existence d’une variété particulière de serviteurs qui, en contrepartie de leurs services, ne recevaient pas de gages ; c’étaient les « adarit », des sortes de domestiques à qui le maître n’avait à assurer que la simple subsistance. Mais était-ce bien tout ce dont ils bénéficiaient, eux qui écumaient la table de leur patron pour se rassasier ? Nenni, car se presser à une table, c’est également s’attirer une protection comme si on se drapait dans l’abaya d’un petit potentat. Voilà à quoi rime de fréquenter un salon, même si c’est celui de madame Verdurin : il faut souscrire inconditionnellement à ses opinions, sans rechigner. Et quant aux remarques que le commensal est convié à faire, autant qu’elles soient positives et dans le registre de la flatterie. Et qui mangerait ce pain du dégoût ? me diriez-vous. Les ambitieux et les quémandeurs, c’est-à-dire toutes sortes de gens. Le général Chéhab n’avait-il pas traité les siens, ceux du Nahj, de « fromagistes » ? Plus que jamais on pourra répéter : dis-moi à quelle table tu manges et je te dirai qui tu es. Youssef MOUAWAD Débordés d’amour de gloire et de liberté. Tu dis : « J’ai peur de “l’âme sœur”, n’a-t-elle pas voulu nous faire prisonniers De nos erreurs, de nos douleurs et de l’aide qu’un jour nous lui avons demandée ? » Sur ce passé, des centaines de pages qu’il nous faut tourner Pour laisser à chacun cette chance de pardonner Et que l’espoir soit justifié, que nos larmes cessent, que sèchent nos yeux, Que nos victoires soient vérité, qu’enfin nous puissions ensemble vivre, Ensemble vivre, Ensemble vivre heureux. Charles CHAMOUN NDLR Nos lecteurs sont priés de tenir compte d’un double impératif : les articles adressés au journal ne devraient pas dépasser 4 000/5 000 signes et respecter les règles de la déontologie. De plus, les courriers publiés n’engagent que leurs auteurs et en aucun cas le journal. L’homme post-humain On n’a pas suffisamment insisté sur l’anniversaire symbolique de l’an 2013 en tant que commémoration de l’Édit de Milan en 313 par lequel l’empereur romain Constantin mit fin à la persécution du christianisme sans toutefois en faire la religion officielle de son empire. La critique contemporaine a réhabilité les motivations de Constantin en mettant en lumière la dimension morale de son adhésion à la vision chrétienne du monde et de l’homme. Dix-sept siècles plus tard, qu’est donc devenue cette même dimension morale et quelle image donne de luimême le christianisme, dans son bercail oriental notamment ? Le monde entier n’a d’yeux que pour les Orientaux chrétiens qu’on dit en grave danger d’extermination par les ennemis de Bachar el-Assad et Hassan Nasrallah. Le monde entier, savamment manipulé par la propagande du régime de Damas et de ses relais cléricaux, assiste, dans un silence quasi démoniaque, à l’ethnocide du peuple de Syrie offert en holocauste à la gloire d’un tyran aux côtés duquel Teglat-Phalassar, Vlad l’Empaleur ou Adolf Hitler font figure de précurseurs éloquents, voire de pâles figures. Les nouveaux fléaux de Dieu, le régime de Damas et ses complices ont fait de nombreuses émules aussi performantes qu’eux. Un ramassis immonde de la lie de l’humanité, à savoir les ultra-islamistes sanguinaires, se sont apparemment donné rendez-vous dans le nord de la Syrie et massacrent à qui mieux mieux tout ce qui leur déplaît. Parmi eux, on compterait de multiples convertis occidentaux belges, danois, australiens, français, allemands, voire suédois. Il y a quelques décennies, ces nouveaux fous de Dieu auraient constitué les tueurs nihilistes de la bande à Bader ou de l’Armée rouge japonaise. Aujourd’hui, c’est l’islamisme le plus abject, parce que le plus sanguinaire, qui attire ces rejetons du nihilisme occidental. Comme cohortes auxiliaires de ces légions des ténè- d’Antoine Courban bres, de nombreuses organisations d’extrême droite, fascistes ou néonazies, participent au massacre, face au silence invariablement démoniaque du monde. Crise de la modernité diront certains. Postmodernité, voire postchristianisme, diront d’autres. Mais ce qui se révèle derrière ces étiquettes est une métamorphose de l’homme que je n’ose pas appeler évolution. Comme le disait Tzevan Todorov, l’homme a définitivement atteint le statut d’une « chose », une sorte d’excroissance accidentelle de l’écorce terrestre. Il est devenu manipulable à souhait, telle une pâte à modeler. Prise dans l’engrenage des réseaux sur lesquels elle n’a aucune prise, la chose humaine se distingue par une spiritualité d’épicier-comptable qui lui garantit une étanchéité absolue à l’intelligence politique et à la conscience morale. Elle demeure capable d’éprouver des soubresauts émotifs ayant pour origine ses propres entrailles. C’est ce qu’on constate face à la passivité inhumaine du Engagement pseudo-social Ce n’est qu’à l’approche des fêtes (Noël, Adha, Pâques, Fitr, etc.) que le sens social se réveille en nous. Pourquoi ? Peut-être parce que nous sommes harcelés par les panneaux publicitaires nous rappelant qu’il faut aider les autres ou que nous nous souvenons que les autres existent. En effet, nous Libanais avons l’art de nous bander les yeux pour ne pas voir. C’est comme camoufler un bouton sur le visage sous une tonne de fond de teint pour que les autres ne le remarquent pas, et surtout pour que nous-mêmes en oubliions jusqu’à l’existence. Ne pas voir quoi ? Que des gens vivent dans la misère la plus totale. Que certains sont démunis de leurs droits les plus élémentaires : pouvoir manger à sa faim, jouir d’une vie saine dans un environnement sain, pouvoir aller chez le médecin quand on est malade, aller à l’école pour apprendre à lire et à écrire et, surtout, sourire. Mais comment sourire quand on croule sous le poids écrasant de la misère alors que d’autres personnes, pour l’esbrouffe, payent les yeux de la tête une bouteille de champagne dans les boîtes de nuit ? Cette même somme qui, si elle était donnée à une famille dans le besoin, en tirerait les membres du fond de l’abîme, ne serait-ce que pour une durée de quatre mois ! Nous blâmons l’État. Oui, l’État est fautif. Mais nous sommes bien plus fautifs que lui ! Pourquoi ? Parce que, pour arriver au pouvoir, il faut éradiquer l’autre. Alors, comment demander aux dirigeants de regarder l’autre ? La grande part de responsabilité retombe sur la société civile. C’est elle, et elle seule, qui doit se tourner vers ces gens et leur tendre la main. Beaucoup d’initiatives personnelles sont prises – personne ne peut le nier –, mais elles demeurent insuffisantes pour la simple raison qu’elles ne sauraient sauver une grande majorité des personnes en besoin. Si nous nous mobilisons tous ensemble, nous pouvons faire une différence, mais il faut bien que nous ayons la volonté de le faire. Nous, Libanais, sommes le peuple le plus empathique de la planète, mais nous sommes aussi léthargiques. Nous sommes les seuls à pleurer quand un séisme frappe la Chine ou qu’un tsunami détruit le Sri Lanka. Nous sommes les seuls à lever les prières dans nos églises et nos mosquées pour ces gens-là. Mais nous regardons notre propre misère les bras croisés. Pourquoi ? Parce que nous avons peur que les autres voient le revers de la médaille monde à l’égard de l’incommensurable tragédie du peuple syrien. Avant les prises de position politiques, il y a l’humain, l’élémentaire humain. Tout se passe comme si nous avions dépassé ce stade. Serions-nous entrés dans une post-humanité dont le révélateur serait la crise profonde du religieux en général et du christianisme en particulier ? L’homme martyrisé de Syrie ne réveille pas l’humain en nous. De plus, la victime se trouve accablée ou culpabilisée. Son calvaire est celui du paria dont la condition de nature est d’être un bouc émissaire ; ou encore celui du criminel qui connaît ainsi son juste sort. Face à une telle tragédie, on demeure sans voix en entendant les imprécations lancées par certaines autorités ecclésiastiques. On croirait entendre la foule de Jérusalem qui hurlait, deux mille ans auparavant, à Ponce Pilate lors du procès de Jésus de Nazareth : « Nous n’avons d’autre roi que César. Crucifiez-le. » de notre pays. Or, c’est notre point de force, notre unité ! La perfection réside dans l’union des contraires. Et notre pays, que nous le niions ou pas, abrite de la misère. Beaucoup de misère. Nous n’avons pas besoin de copier les autres. De faire comme la Suède ou comme l’Australie. Nous faisons ce que nous pouvons. Autant que nous le pouvons. Il suffit juste que nous en prenions la décision. Chacun de nous peut faire une différence, si minime qu’elle soit. L’important est de vouloir la faire. Que contenait ma liste pour le père Noël cette année ? Que nous nous tenions les mains, que nous tendions les mains aux autres, que nous fassions une chaîne d’aide qui commencerait à Noël et qui ne se briserait plus jamais. Lina SLEIMAN 6 Culture vendredi 27 décembre 2013 Clôture en beauté du Beirut Chants Festival Concert C’est dans la magnifique église Saint-Élie de Kantari que la soprano Samar Salameh, accompagnée par le père Toufic Maatouk et son orchestre, a clôturé avec brio le festival Beirut Chants. Un orchestre, un maestro et une soprano qui ont fait la joie du public. 20h15. Plus un banc de libre. En cette période de Noël flotte sur ce bel endroit un esprit de paix. Un petit mot d’accueil, puis 10 violons et violoncelles prennent place devant l’autel et s’accordent en harmonie. Silence général. Le père Toufic Maatouk arrive et inaugure le concert avec Symphony de Messiah de Händel. Mélodie tout d’abord douce où les musiciens effleurent à peine leurs instruments avant de s’engager ensuite énergiquement dans la partie la plus vivante du morceau. L’audience est impressionnée. Le ton est donné. Le chef d’orchestre s’éclipse un bref instant pour revenir avec la soprano. Samar Salameh fait son apparition dans une robe blanche fluide. Les premières notes de Exsultate, Jubilate de Mozart retentissent et la voix lyrique de la soprano résonne. Déjà des « bravos » sont lancés par le public. L’ensemble interprétera Bach, Vivaldi et Baz avant que Mario Rahi entame un solo au violon sur « L’inverno » de Le Quattro Stagioni de Vivaldi. Dans une parfaite maîtrise de son instrument, le violoniste transporte le public. Qui lui fait une ovation. Samar Salameh reprend place pour interpréter Panis Angelicus de Frank toujours accompagnée par l’ensemble de l’orchestre soutenu par un orgue. Puis, place aux traditionnels chants de Noël. Pour Silent Night, le public est invité à chanter avec la soprano. D’abord un murmure léger se fait entendre avant que toute l’église ne reprenne en chœur le dernier couplet dans un moment assez magi- Photo Ibrahim Tawil que. Lorsque Salameh entame L’Enfant au tambour, l’assistance est captivée par sa voix. « Vous allez chanter avec moi, quand même ! », dit-elle entraînant l’auditoire à l’accompagner dans Les Anges de nos campagnes. Le concert se terminera par un Adeste Fideles de Wade, avant que le public, debout, en redemande encore. Salameh et l’orchestre reprendront alors deux chansons déjà présentées. Camille MEDAWAR Initiative Pour sa jeunesse, la municipalité de Britel mise sur la culture Afin de répondre à la volonté exprimée par les jeunes de la ville de voir émerger un lieu de rassemblement présentant une offre culturelle tout au long de l’année, la municipalité de Britel a mobilisé ses partenaires français et libanais ainsi que de nombreuses associations locales dans un atelier de réflexion sur son futur centre socioculturel qui ouvrira ses portes en 2014. L’atelier s’est tenu le 18 décembre 2013 au Centre culturel municipal de Sin el-Fil (Clac). En 2009, une étude socioculturelle de la ville de Britel a mis en évidence la nécessité de créer un centre socioculturel pour répondre au besoin exprimé par la population jeune de la ville de disposer d’un espace polyvalent proposant des activités culturelles, sociales, sportives et ludiques tout au long de l’année. En effet, si la municipalité de Britel et son bureau municipal de développement local ont créé depuis quelques années une dynamique Agenda Cinéma Premières visions ■ Dhoom 3 film indien. Vox B.C. Center, CinemaCity (Dora et Beirut Souks) 47 Ronin Keanu Reeves en nouveau samouraï. CinemaCity (Dora ■ et Beirut Souks), Empire Dunes/Première/ Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/ Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, Planète Abraj/City Complex Tripoli Pour connaître les horaires du circuit Empire, appeler le 1 269. Planète Abraj 01/292 192 PLANÈTE St-Élie 04/406 706 Grand Cinemas 01/209 109 ABC Achrafieh Grand Cinemas 04/444 650 ABC Dbayeh Grand Concorde 01/343 143 Grand Las Salinas 06/540 970 Grand Saïda Mall 07/723 026 CinemaCity 01/899 993 Métropolis Cinéma01/204 080 KASLIK 09/912 503 Vox B.C. Center 01/285 582 autour des activités culturelles et extrascolaires dont les enfants et les jeunes sont les premiers bénéficiaires, la ville de 23 000 habitants souffrait du manque d’une structure pouvant accueillir et polariser ses activités. Consciente de l’importance de son rôle dans la promotion de la culture auprès de ses habitants, cette institution a alors mobilisé ses partenaires : la ville française d’Eybens et le bureau au Liban de Cités et gouvernements locaux unis/ Bureau technique des villes libanaises (CGLU/BTVL), afin de recevoir un appui dans la construction, le lancement et la gestion d’un centre socioculturel municipal. Une étude architecturale est venue compléter l’expertise de 2009 en dressant une liste des équipements de base à prévoir dans le bâtiment actuellement en construction. Prévue pour début 2014, l’inauguration du centre a été précédée d’un atelier de réflexion au Centre culturel municipal de Sin el-Fil (Clac), cette rencontre qui a constitué une occasion privilégiée de rapprochement entre autorités locales et société civile s’est tenue en présence du maire de Britel, M. Abas Ismaël ; d’une délégation venue d’Eybens ; du bureau CGLU/BTVL ; de l’Institut français, ainsi que de nombreuses ONG afin de débattre et donner des pistes, à la municipalité, pour une gestion efficace du centre tant sur les activités que sur les équipements, le matériel ou le fonctionnement. Enfin, la question de la pérennité du centre a été évoquée lors de cet atelier avec une réflexion autour des « Amis du Centre socioculturel municipal de Britel », groupe de soutien du projet à long terme. Un exemple de charte d’adhésion au groupe a été présenté, discuté et signé à la fin de l’atelier. Cet atelier est un exemple réussi d’une coopération décentralisée entre Eybens Grudge Match de Peter Segal, avec Robert De Niro. Quand deux vétérans de la boxe se défient. ture réalisé par Paul Greengrass qui fait référence au capitaine Philips pris en otage par les Somaliens en 2009. L’atelier de réflexion ■ CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Première, Vox B.C. Center, Cinemall, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/ Saïda Mall ■ Pinocchio film animé. CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Vox B.C. Center ■ The Wolf of Wall street de Martin Scorsese, avec Leonardo Di Caprio. Drôle et irrévérencieux, pas vu mais promet beaucoup. CinemaCity (Dora et Beirut Souks) Empire Dunes/Première/Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall, Grand Cinemas ABC Achrafieh/ Dbayeh/Concorde/Las Salinas/Saïda Mall, Planète Abraj/City Complex Tripoli ■ Walking with dinosaurs film animé de Barry Cook. CinemaCity (Dora, ★★★ ★★ ★ ❍ ■ ★ Diana d’Oliver Hirschbiegel, avec Naomi Watts et Naveen Andrews. Ce biopic s’étale sur seulement deux ans de la vie de Diana, c’est-à-dire sa liaison avec le chirurgien pakistanais Hasnat Khan. Empire Première ★★ Frozen film animé des studios Disney avec bonhomme de neige, rennes et toute l’ère glaciaire. Pour grands et petits. Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Galaxy, Espace, Planète Abraj/City Complex Tripoli, Cinemall, Vox B.C. Center et Beirut Souks), Empire Dunes/Espace,Vox B.C. Center, Cinemall, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Saïda Mall, Planète Abraj ■ Justin Bieber believes Vox B.C. Center, Cinemall, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas/ Saïda Mall. ★★★ Ghadi film libanais d’Amin Dora, produit par The Talkies et interprété par Georges Khabbaz. Lorsque dans un village libanais naît Ghadi, un garçon pas comme les autres, les esprits s’échauffent. Doiton le garder ? Le chasser ? Comment feront ses parents pour faire accepter Ghadi. Métropolis Empire Sofil, Planète En salle ★★ L’apprenti Bébé film libanais. Grand Concorde/ Saïda Mall, Planète Abraj/City Complex Tripoli, CinemaCity (Dora), Empire Galaxy, Espace, Vox B.C. Center, Cinemall ■ À voir absolument À voir À voir à la rigueur Ne pas se déranger Pas vu Empire Première ★★ Captain Philips un film d’aven- Abraj père Noël et le flocon magique film d’animation de Luc Vinciguerra, avec Nathan Simony et Benoît Allemane. Le nouveau père Noël est un garçon de 7ans ! Va-t-il réussir dans la tâche ? Empire Galaxy et Britel, couronnée par un centre socioculturel et fondée sur une large concertation et un engagement sans faille de la municipalité de Britel qui confirme un peu plus son rôle dans le développement local. Pour plus d’informations, contacter Mme Houda Odeimi Bureau CCLU/BTVL. Tél. : 03/732775 [email protected], et M. Hussein Saleh, municipalité de Britel. Tél. : 03/449543 [email protected] Rendons à César... Une malencontreuse manipulation informatique a effacé la signature de l’AFP de l’article intitulé Les Brigands règlent son compte à la « Grande Duchesse » d’Offenbach, publié dans notre édition du mardi 24 décembre 2013. Dont acte ! Last Vegas de John Turteltaub, avec Robert De Niro, Michael Douglas et Morgan Freeman. Quand quatre copains de longue date partent à Las Vegas, c’est une occasion pour régler leurs comptes. CinemaCity ■ (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première, Vox B.C. Center, Cinemall Tarzan (3D) film animé de Reinhard Klooss. Lorsque la science-fiction s’invite dans l’histoire classique. Grand ■ Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/ Las Salinas/Saïda Mall, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Galaxy, Cinemall, Vox B.C. Center ★★ The Hobbit (3D) de Peter Jackson, avec Martin Freeman. Second volet de la trilogie. Pour les amateurs de ce cinéma fantastique, ils ne seront pas déçus. Planète Abraj/City Complex Tripoli, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Empire Dunes/Première, Grand Cinemas ABC Achrafieh/Dbayeh/Concorde/Las Salinas/ Saïda Mall, Vox B.C. Center ★ The Hunger games, catching fire de Francis Lawrence, avec Jennifer Lawrence et Josh Hutcherson. Suite du premier opus de cette série science-fiction assez accrocheuse sur la chasse à l’homme dans un monde futuriste. CinemaCity (Beirut Souks), Empire Galaxy ★★ The Secret life of Walter Mitty de et avec Ben Stiller. Lorsqu’un homme coincé dans son « Dans le vide » de Mahmoud al-Daoud Exposition Sur les cimaises de la galerie 392Rmeil393, les « êtres telluriques » nés du pinceau de Mahmoud al-Daoud, un jeune peintre syrien, semblent émerger du vide ! Des silhouettes aux formes inabouties, épaisses, comme mal dégrossies, composées de plages de couleurs superposées (touches de pourpre, de bleu, de jaune indien mélangées à des notes de gris ou encore de brun verdâtre) forment une sorte de magma évocateur d’un être en conception. Placés sur des fonds vifs, lisses, monochromatiques ou bicolores, ces portraits solos déclinent semble-t-il les représentations d’un être tellurique issu des éléments naturels, du sol, du vide... Et qui exprimerait la matérialité de l’homme, ses instincts primaires et animaliers, le vide intersidéral qui l’enveloppe. Voici, en somme, la vision pas vraiment réjouissante qu’a Mahmoud al-Daoud de l’humanité ! Un regard sombre, cynique, désabusé... exprimé à travers une vingtaine de grandes acryliques sur toile très texturées (à effet de papier marouflé !) qui, pour le spectateur en mal de raccourcis, font forcément allusion à la situation en Syrie, à la condition humaine et au désarroi de ses compatriotes. Mais peut-être est-ce tout simplement la philosophie nihiliste de cet artiste né à Homs en 1987 et fraîchement diplômé en arts plastiques de l’Université d’Alep (en 2012). Ce jeune talent qui a décroché le premier prix en peinture et dessin lors de la sixième exposition des jeunes artistes à Damas a déjà développé un univers pictural d’une intense singularité. Une texture très travaillée, dégageant une énergie magnétique pour exprimer l’insoutenable fange de l’être (ou son désert existentiel), signe la facture de ses peintures. Que la galerie 392Rmeil393 expose, ainsi que deux séries de plus petite dimension à l’acrylique sur papier, jusqu’au 10 janvier 2014 sous l’intitulé « In the Emptiness... » À signaler l’ouverture exceptionnelle de la galerie pour une nocturne, le soir du réveillon, le 31 décembre. Z.Z. *Gemmayzé, rue Gouraud. Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 11h à 18h. Tél. : 03/242193. Un être tellurique issu des éléments naturels, du sol, du vide... Le Chinois Hou Hanru présente son manifeste artistique au MAXXI de Rome Accrochage L’exposition de plus de 200 œuvres appartenant au fonds permanent du musée romain d’art moderne et d’architecture MAXXI a été pensée comme une sorte de manifeste de son nouveau directeur artistique, le Chinois Hou Hanru. Intitulé « Non basta ricordare » (Se souvenir ne suffit pas), l’événement se veut l’illustration de la « profonde vitalité » de la collection du MAXXI, ainsi que de sa capacité à « représenter des thèmes universels et à stimuler les confrontations et les discussions critiques ». Parmi les 70 artistes représentés : la photographe américaine Nan Goldin, le plasticien français Christian Boltansky, l’un des fondateurs de l’Arte Povera Michelangelo Pistoletto, la plasticienne américaine Kara Walker, l’Italien Maurizio Cattelan... Dans un parcours à travers tous les espaces du musée, le visiteur est invité à faire dialoguer les œuvres entre elles, dans une volonté de connexion et d’échanges entre les différentes disciplines, souligne la direction du MAXXI. Ouvrir des réflexions sur le pourquoi d’un musée d’art de nos jours, réfléchir à la façon de vivre la ville et l’espace public, confronter l’histoire politique et la réalité, repenser le corps, l’âme et la spiritualité... Les objectifs de l’exposition sont multiples et ambitieux, et illustrent la volonté de l’établissement d’occuper « une plus grande place sur la scène internationale ». travail va à la recherche de l’aventure autour du monde. Très drôle. Grand Cinemas ABC Achrafieh, CinemaCity (Dora et Beirut Souks), Métropolis Empire Sofil/ Première/Galaxy, Planète Abraj, Vox B.C. Center. N.B. : Les programmes ci-dessus sont donnés sous toute réserve. CONCERTs Christmas at the Souks aux Souks de Beyrouth jusqu’au 30 décembre. Tél. : 01/612929 Jay Wud au Métro al-Madina à 21h30. Tél. : 76/309363. Expos Randa Ali Ahmad : Rising the only way is up à Art 56th Gemmayzé rue Youssef Hayeck jusqu’au 11 janvier. Tél. : 01/570331 Cynthia Nouhra : La volonté d’être à la galerie Cynthia Nouhra Furn el-Chebback 200 m après l’ordre des médecins jusqu’au 6 février. Tél. : 01/281755 Beyond Relief à la galerie Espaces éphémères Saïfi Port district centre-ville jusqu’au 31 janvier. Tél. : 01/442265 L’Empire des sens à Artheum La Quarantaine jusqu’au 6 janvier. Tél. : 71/781783 Un coin de l’exposition. Photo Patrizia Tocci C’est du moins ce qu’avait souhaité la directrice du musée, Giovanna Melandri, lors de la prise de fonction de Hou Hanru, le 30 août dernier. Nommé pour quatre ans, M. Hou, 50 ans, avait pour sa part affirmé ce jour-là qu’il souhaitait que le musée puisse donner « l’exemple de comment la créativité peut changer le monde ». « Nous ne devrions pas considérer un musée comme celui-ci comme une réplique ou une extension de quelque chose à New York, mais com- me une chance d’avoir de nouvelles idées », avait-il ajouté. M. Hou, qui a quitté la Chine pour Paris en 1990, vit entre la capitale française et San Francisco. Il a travaillé comme directeur des expositions à l’Institut d’art de San Francisco ainsi que comme consultant pour le musée Guggenheim de New York et comme codirecteur du premier World Biennale Forum. Le budget actuel du musée est composé à 60 % de fonds publics, proportion que le MAXXI espère abaisser à 50 % au cours des trois prochaines années. L’Italie a connu de fortes réductions des budgets alloués à la culture ces dernières années au fil des différents plans d’austérité destinés à réduire sa dette publique. « Non basta ricordare », MAXXI, Musée national des arts du XXIe siècle, jusqu’au 28 septembre 2014. Renseignements : www.fondazionemaxxi.it Spectrum à Art Factum Gallery jusqu’au 25 janvier. Tél. : 01/443263 Mahmood al-Daoud : In the emptiness au 392Rmeil jusqu’au 10 janvier. Tél. : 03/242193 Exposition collective à la galerie Hamazkayin Bourj Hammoud centre Shaghzoyan jusqu’au 10 janvier. Tél. : 01/241262 George Beilouni : Sole reflections à la galerie 169 Saifi Village jusqu’au 28 décembre. Tél. : 03/292576 Tammam Azzam : Moi le syrien à la galerie Ayyam jusqu’au 30 janvier. Tél. : 01/374450 100 petits formats pour grands collectionneurs à la galerie Alice Mogabgab Achrafieh imm. Karam jusqu’au 29 décembre. Tél. : 03/210424 Henry Dakak jr., TouFic el-Zein et Lee Frederix au Rosa Maria Concept Mar Mikhaël 56 rue de Madrid jusqu’au 10 janvier. Tél. : 01/571985 Albert Camus 1913-2013 aux Instituts français de Saïda, de Nabatiyeh et de Deir el-Qamar jusqu’au 10 janvier. Tél. : 07/762744 – 07/720192 – 05/510016 Akram Zaatari : This day @ Ten à la galerie Sfeir Semler imm. Tannous La Quarantaine jusqu’au 22 mars. Tél. : 01/566550 Lamia-Maria Abillama : Your Excellencies à la galerie Tanit Mar Mikhaël après EDL jusqu’au 27 janvier. Tél. : 76/557662 Palettes libanaises à la galerie Zamaan jusqu’au 28 décembre. Tél. : 01/745571 Souad Saidi : The Trees and I – A personal Vision of Nature à SV Gallery rue Aris Kanafani imm. 1064 Saifi Village jusqu’au 28 décembre. Tél. : 01/975655 Michel C. Zoghzoghi : A Vanishing World à Smogallery 77 rue du Sénégal La Quarantaine imm. Dagher jusqu’au 5 janvier. Tél. : 01/572202 Virginie Corm : Fashionless Fashion à la galerie Janine Rubeiz Raouché imm. Majdalani jusqu’au 28 décembre. Tél. : 01/868290 Mahmoud Hojeij à la galerie Agial rue Abdel Aziz jusqu’au 30 décembre. Tél. : 01/345213 Exposition collective à la galerie Alwane Saifi Village jusqu’au 31 mars. Tél. : 01/975250 Georges David Corm : Lebanese Painterly humanism à Art Gallery de l’AUB jusqu’au 19 avril. Tél. : 01/350000 ext. : 4375 Paul Guiragossian : The Human Condition au Beirut Exhibition Center BIEL jusqu’au 6 janvier. Tél. : 01/962000, ext. : 2883 Émilio Trad : Hommage aux grands maîtres de la peinture à la galerie Aïda Cherfan place de l’Étoile jusqu’au 29 décembre. Tél. : 01/983111 Exposure 2013 et Niko Koronis : LED is more au Beirut Art Center Jisr el-Wati Adlieh jusqu’au 11 janvier. Tél. : 01/397018 Haig Aivazian à la galerie Sfeir Semler La Quarantaine imm. Tannous jusqu’au 5 janvier. Tél. : 01/566550. (Source : AFP) Théâtre El-Wawiyeh avec Nidal al-Achkar, mise en scène par Nagy Souraty au théâtre al-Madina à 21h00 du jeudi au samedi jusqu’au 28 décembre. Tél. : 01/753010 Spike Heels au théâtre Monnot à 20h30 jusqu’au 19 janvier. Tél. : 01/202442 – 01/999666 Marionnettes : Tine et Zbib présentées par Nayla Khayath et Formula Fun à la Planète de la découverte rue Ayass Souks de Beyrouth jusqu’au 31 décembre. Tél. : 01/980650 ossa kbiré à l’hôtel Monroe à 21h30. Tél. : 03/217062 Comedy Night au Playroom à Zalka près Mobili Top à 21h30. Tél. : 70/757500. Carnet vendredi 27 décembre 2013 Pour placer vos annonces Carnet à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Carnet ». Pour les hommages, s’adresser à Mlle Thérèse SABER. Tél. : 05/956444. Naissances Jad Salamé et son épouse Nour, née al-Saad, ont le plaisir d’annoncer à leurs parents et amis la naissance de leur premier enfant, un garçon, prénommé Ramzey. z Nicolas E. Naggear et Hélène-Isis R. Antoun laissent à Chloé la joie d’annoncer la naissance de sa sœur Camille, le 21 décembre 2013, à Montréal. Nécrologie Alfred, son épouse Ghada Baz et sa famille Antoinette, épouse Mikhaël Boutros, et famille Berbara, épouse Élia Zéait, et famille Yasmine, épouse Pierre Jabbour, et famille (à l’étranger) Silvana, épouse Badwi Mansour, et famille Liliane, Vve Élias Zéait, et famille (à l’étranger) La famille de feu Tannous el-Hage La famille de feue Hasna, Vve Hanna Abdallah ont la douleur de faire part du décès de leur mère et sœur SOUAD NEMETALLAH AUDI Vve Élias Abi Moussa (Oum Alfred), propriétaire du restaurant Coq Rouge La cérémonie religieuse aura lieu aujourd’hui vendredi 27 décembre à 14h30, en l’église Mar Élias, Arbet Kozhaya, Zghorta. Les condoléances seront reçues avant et après les funérailles, dans le salon de l’église Mar Élias, Arbet Kozhaya, Zghorta, ainsi que les 28 et 29 décembre, de 11h à 19h, dans le salon de l’église Mar Élias, Antélias. z Hoda Jamal Daher Jean el-Khoury Caroline el-Khoury Valérie, épouse David Standen, et leur fils Oliver Odette Takla, Vve Jean Zakka el-Khoury Fady Zakka el-Khoury et famille (à l’étranger) Fadia, épouse Samer Rayès, et famille Katia et famille (à l’étranger) Antoine Daher et famille Roger Daher et famille Souheil Daher ont la douleur d’annoncer le décès, survenu mercredi 25 décembre 2013, de leur regretté époux, père, fils, frère, beau-frère et oncle SAÏD JEAN ZAKKA EL-KHOURY Les obsèques auront lieu aujourd’hui vendredi 27 décembre à 13h30, en l’église Saint-Nicolas des grecs-orthodoxes, à Achrafieh. L’inhumation aura lieu dans le caveau de la famille, au cimetière de l’église Mar Mitr. Les condoléances seront reçues avant l’absoute à partir de 11h, ainsi que samedi 28 et dimanche 29 décembre, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Nicolas des grecs-orthodoxes, à Achrafieh. z L’ingénieur Kamal Bejjani, son épouse Carine Farhan Dr Riad Bejjani, son épouse Joëlle Azouri Dr Rita Bejjani Dr Carole Bejjani Hani et Hamid Abou Ezzi Ghorra Ghada Georges Hayek Hind Sarkis Nahas Nazir, Wajih, Alfred et Mounir Bejjani Dr Josette Bejjani ont la douleur de faire part du décès de leur regrettée mère, bellemère, sœur et belle-sœur SALWA GEORGES ABOU EZZI GHORRA Vve Antoine Naïm Bejjani L’absoute a été donnée jeudi 26 décembre, en l’église Notre-Dame de la Délivrance, à Araya. Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 27 décembre, de 14h à 19h, ainsi que demain samedi 28 décembre, de 11h à 19h, dans le salon de l’église Notre-Dame de la Délivrance, à Araya. z Aide humanitaire Centre social du CJC – Cas 4613 Une femme âgée de 54 ans, mère d’enfants en bas âge, souffre d’insuffisance rénale, est sous séances de dialyse. Périodiquement, elle a besoin d’un traitement coûteux et suivi, qui n’est pas assuré toujours par le ministère de la Santé. Souhaiterions réunir la somme de 300 000 LL comme contribution à ce cas. Le cas 4612 est couvert. Merci. Fransabank – Tabaris n° 20.10.0302648.03. Tél. : 01/335844, cell.: 70/145301, après-midi 01/335750. Nicole Madkour, épouse Khaled Masri Massoud Madkour, son épouse Rosie Sadek et leur famille Paul Madkour Renée Chéhab, Vve Georges Madkour, et ses enfants Reine Lati, Vve Joseph Madkour, et ses enfants Le magistrat Michel Madkour, son épouse Laudy el-Khoury et famille La famille de feue Marguerite Madkour Lteif La famille de feue Marie Madkour Chamoun La famille de feue Claire Madkour Haddad ainsi que les familles Madkour, Boustani, Awad, Masri, Sadek, Chéhab, Lati, el-Khoury, Lteif, Chamoun, Haddad, Matar, Vassoyan, tous les habitants de Deir el-Qamar et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur d’annoncer le décès, survenu mercredi 25 décembre 2013, de leur regretté père, beau-père, grand-père, frère, beau-frère et oncle ANTOINE MASSOUD MADKOUR La dépouille mortelle sera transférée aujourd’hui vendredi 27 décembre à 11h à l’église Saydet al-Tallé, à Deir el-Qamar, où l’absoute sera donnée à 15h, suivie de l’inhumation dans le caveau de la famille. Les condoléances seront reçues avant et après l’inhumation, dans le salon de l’église Saydet al-Tallé, à Deir el-Qamar, ainsi que samedi 28 et dimanche 29 décembre, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Saint-Joseph de La Sagesse, à Achrafieh. z Paul Tannous et ses enfants : Philippe et Jean-Marc Marie-Thérèse Tannous et ses enfants : Iskandar, Zeina, Youmna et Dalal Katia Tannous, épouse Dr Naaman Khoury (à l’étranger) Nelly Marque-Tannous et ses enfants : Audrey et Jean-Philippe (à l’étranger) Marlène Tannous, épouse Georges Rizk, et leurs enfants : Christie et Patrick (à l’étranger) Danielle Tannous, épouse Chahine Haddad, et leur fille Mia ainsi que les familles Tannous, Asmar, Khoury, Saïkali, Marque, Rizk, Haddad et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur de faire part du décès, survenu mercredi 25 décembre 2013, de leur mère, grand-mère et belle-mère GEORGETTE CHAAYA EL-ASMAR Vve Philippe Élias Tannous Les obsèques auront lieu aujourd’hui vendredi 27 décembre à 14h, en l’église Saint-Joseph de La Sagesse, Achrafieh. Les condoléances seront reçues avant l’absoute à partir de 12h30, ainsi que samedi 28 et dimanche 29 décembre, de 11h à 18, dans le salon de l’église Saint-Joseph de La Sagesse, Achrafieh. z Khalil Ghaoui, son épouse Renée Daou et leurs enfants : Nina, épouse Élie Homsi, et famille Nadine Amine Michel Ghaoui, son épouse Leila Akl et leur fils : Rony, son épouse Rania Kfouri et famille Sandra, épouse Eduardo Esparza, et famille ainsi que les familles Ghaoui, Daou, Akl, Hani, Homsi, Kfouri, Esparza, tous les habitants de Tahwitet el-Nahr-Furn el-Chebback et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur de faire part du décès, survenu jeudi 26 décembre 2013, de leur regrettée sœur, belle-sœur et tante ROSE AMINE GHAOUI L’absoute sera donnée aujourd’hui vendredi 27 décembre à 15h, en l’église Mar Nohra, à Tahwitet el-Nahr-Furn el-Chebback. Les condoléances seront reçues avant l’absoute à partir de 11h, ainsi que samedi 28 et dimanche 29 décembre, de 11h à 18h, dans le salon de l’église Mar Nohra, à Tahwitet el-Nahr-Furn el-Chebback. Condoléances Eugénie Mourad Maria, Vve Joseph Chidiac, et famille Christiane, épouse Nabil Nemnom, et famille Georges Choueiri et son fils Michel et sa famille Aida, Vve Georges Diab, et famille Leila Bitar et famille Samir Choueiri et famille ainsi que les familles Choueiri, Mourad, Chidiac, Nemnom, Diab, Bitar, Salti, Behlok, Seif et leurs alliés au Liban et à l’étranger ont la douleur de faire part du décès, survenu dimanche 22 décembre 2013, de leur regretté époux, père, beau-père, grand-père, frère et oncle ADIB MICHEL CHOUEIRI Chevalier dans l’ordre des Palmes académiques de la République française Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 27 et demain samedi 28 décembre, de 11h à 18h, dans le salon de l’église NotreDame des Anges, à Badaro. Cet avis tient lieu de faire-part personnel. z L’équipe de la Librairie La Phénicie a la douleur de faire part du décès, survenu dimanche 22 décembre 2013, de son regretté ADIB MICHEL CHOUEIRI Fondateur et PDG Chevalier dans l’ordre des Palmes académiques de la République française z Frère Régis Robbe, visiteur des frères des écoles chrétiennes au Moyen-Orient Les frères du Liban La famille Hobeika de Baskinta ont la douleur de faire part du décès du Frère QOZHAYA HOBEIKA (Bernard en religion) Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 27 et demain samedi 28 décembre de 10h à 18h, au Mont La Salle. Une messe sera célébrée dimanche 29 décembre à 11h, en l’église Notre-Dame, à Baskinta. Les condoléances seront reçues, de 10h à 11h, et après la messe jusqu’à 18h. Generis organise une fête de Noël à des enfants de Zeraaya et de Dar el-Aytam al-islamiya z L’ordre des avocats de Beyrouth Le Metn Lions Club Évelyne Nabhan Moujaess Me Khalil Adib Aoun Moujaess La famille de sa fille feue Amal, épouse du Pr Sélim Ferneiny Michel Sélim Ferneiny Dr Marie-Gabrielle Sélim Ferneiny ont la douleur de faire part du décès de leur regretté époux, père et grand-père Me ADIB KHALIL MOUJAESS Ancien membre du conseil de l’ordre des avocats Ancien président et fondateur du Metn Lions Club Secrétaire du conseil communautaire orthodoxe du Mont-Liban Détenteur de la médaille de l’Amitié russe, de la Grande Croix de Saint-Marc, du Mont Simaï et du Saint-Sépulcre père de feu l’ingénieur Khaled Adib Aoun Moujaess. Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 27 et demain samedi 28 décembre, de 11h à 18h, dans le salon de l’église SaintNicolas des grecs-orthodoxes, Achrafieh. Distribution de cadeaux par les pères Noël. z Dr Georges Hélou et famille Dr Joseph Hélou et famille Mona, épouse Antoine Kesrouani, et famille Les enfants de feu Youssef Hélou : Dr Fouad Hélou et famille L’ingénieur Alain Hélou et famille Les enfants de feue Marie, Vve Élias Farhat Hélou : Antoine Hélou et famille Mathile, Vve Habib Harfouche, et famille ont la douleur d’annoncer le décès, survenu lundi 23 décembre 2013, de leur regretté père, beau-père, grand-père et oncle ÉLIAS CHUCRI HÉLOU Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 27 décembre, de 11h à 18h, dans le salon de l’église du Sacré-Cœur, avenue Sami el-Solh, Badaro. Quarantième Pour la commémoration du quarantième jour du décès de la très regrettée SYLVIE TRUSZKOWSKI née TARAZI mère de feue Patricia, de Carole et de Danouta une messe sera célébrée pour le repos de son âme, demain samedi 28 décembre à 18h, en l’église Notre-Dame des Anges, à Badaro. Prière de considérer cet avis comme tenant lieu de faire-part personnel. Pensée pieuse Pour la quinzième commémoration du décès de la regrettée MARCELLE NAKHLÉ FAYAD une pensée pieuse est demandée à tous ceux qui l’ont connue et aimée. Remerciements La famille du regretté Dr NAJIB HABIB SHEHADEH remercie les parents et amis ainsi que tous ceux qui se sont associés à son deuil par leur présence, l’envoi de messages, de couronnes, de dons à l’église ou leurs appels téléphoniques, et les prie de trouver ici l’expression de sa gratitude émue. z Joseph, Antoine, Élie Génadry et leurs familles remercient les parents et amis, ainsi que tous ceux qui se sont associés à leur deuil à la suite du décès de la regrettée LAURE ABDO ABBAS EL-KAREH Vve Jean Génadry par leur présence, l’envoi de messages, de dons ou leurs appels téléphoniques, et les prient de trouver ici l’expression de leur gratitude émue. Social Fête annuelle de Kids First Sophia Nassar Nassar Pr Raymond Sayegh, son épouse Nicole Fakhoury et leurs enfants : Bachir, Jad et Léa Dr Jihad Sayegh et sa fille Catherine Dr Nada Sayegh La famille de feu Nicolas Amine Sayegh Gaby Rabahieh et famille Antoine Rabahieh, ses enfants et leurs familles Violette Amine Sayegh Leila, épouse Fred Kayal, leurs enfants et leurs familles (à l’étranger) Souad, épouse Joseph Sfeir, leurs enfants et leurs familles ainsi que les familles Sayegh, Nassar, Rabahieh, Bitar, Kayal, Sfeir, Fakhoury, Fayad, Azouri, Harb, el-Khazen, Khaouli, Skaff, Rahmé, Khalaf, Chébli et Jabbour ont la douleur de faire part du décès, survenu lundi 23 décembre 2013, de leur regretté époux, père, beau-père, grand-père, frère, beaufrère et oncle BACHIR AMINE SAYEGH Les condoléances seront reçues aujourd’hui vendredi 27 décembre, de 11h à 19h, dans le salon du couvent Saint-Sauveur des grecs-melkites catholiques, rue Monnot. Prière de considérer cet avis comme tenant lieu de faire-part personnel. Photo de groupe. Dans le cadre d’échanges interculturels de jeunes, l’ONG Generis et Beirut Bay Lions Club ont organisé une fête de Noël pour des enfants orphelins. Entre 16h et 19h, 15 orphelins chrétiens de l’orphelinat de Zeraaya et 15 autres musulmans de Dar el-Aytam al-Islamiya se sont retrouvés à l’Espace culturel de BeitMéry sous le patronage et en présence du ministre de la Culture, Gaby Layoun. Ces enfants, dont l’âge varie entre 7 et 10 ans, ont participé à plusieurs activités festives : décorer et allumer un grand sapin, couper la bûche de Noël, recevoir des cadeaux du père Noël, partager un cocktail convivial, écouter des chants et des histoires de Noël dans le but de comprendre, accepter et respecter la religion de l’autre pour grandir dans un avenir de paix. M. Gaby Layoun, le député Ghassan Moukheiber, le conseiller du gouverneur des Lions du district 351, Bassam Fathallah, le père Georges Kerbage, la présidente de Beirut Bay Lions Club, Najwa Alameddine, et les membres du club, la viceprésidente du conseil municipal de Beit-Méry, Fadia Maroun, ainsi que la présidente de Generis Elsy Chammas Eddé, ont tous été heureux de participer à cet évènement et de contribuer par leur action à apporter la joie, la paix, l’espoir et l’amour aux petits Libanais qui en ont tant besoin. Les résultats du Loto n° 1156 9 16 32 36 38 41 37 1er rang (6 bons numéros) : pas de grilles gagnantes 2e rang (5 bons numéros + 1 complémentaire) : Valeur totale des lots : 247 245 675 LL Nombre de grilles gagnantes : 1 Lot pour chaque grille : 247 245 675 LL 3e rang (5 bons numéros) : Valeur totale des lots : 97 482 150 LL Nombre de grilles gagnantes : 33 Lot pour chaque grille : 2 954 005 LL 4e rang (4 bons numéros) : Valeur totale des lots : 97 482 150 LL Nombre de grilles gagnantes : 1 450 Lot pour chaque grille : 67 229 LL 5e rang (3 bons numéros) : Valeur totale des lots : 191 424 000 LL Nombre de grilles gagnantes : 23 928 Lot pour chaque grille : 8 000 LL Sommes cumulées du 1er rang pour le prochain tirage n° 1157 : 4 615 013 654 LL. Les résultats du Zeed n° 1156 Numéro gagnant : 53591 1er rang : 75 000 000 LL Numéro gagnant : 53591 Montant total des lots : 75 000 000 LL Nombre de billets gagnants : 4 Lot unitaire par billet : 18 750 000 Billets dont les numéros se terminent par : 3591 Lot unitaire par billet : 900 000 LL Billets dont les numéros se terminent par : 591 Lot unitaire par billet : 90 000 LL Billets dont les numéros se terminent par : 91 Lot unitaire par billet : 8 000 LL Cumul reporté du 1er lot Zeed : 25 000 000 LL. z UMP : pour les élections 2014, inscrivez-vous avant le 31 décembre ! Pour participer en 2014 à l’élection de vos conseillers consulaires et aux élections européennes, inscrivezvous sur les listes électorales consulaires avant le 31 décembre 2013. Attention : si votre inscription au registre des Français de l’étranger est arrivée à échéance (plus de cinq ans), vous êtes susceptible d’être radié de la liste électorale consulaire. Vérifiez votre inscription sur le site : www.monconsulat.fr Manifestez-vous auprès du consulat de France, rue de Damas, à Beyrouth (tél : 01/420000) qui sera ouvert du lundi au vendredi de 8h à 12h. 7 Les résultats du tirage numéro 50 de la Loterie nationale Leila Solh Hamadé entourant de ses bras un enfant souffrant de cancer. C’est sous le patronage et en présence de la vice-présidente de la Fondation humanitaire al-Walid ben Talal que l’ONG Kids First a organisé sa fête à l’occasion de Noël, à l’hôtel Le Royal à Dbayeh et à laquelle ont participé les enfants malades et leurs parents. L’ONG Kids First, fondée en 2005, couvre les frais de traitement de plus de 150 enfants souffrant de cancer, à l’Hôpital libanais – Geïtaoui et à l’Hôpital Notre-Dame des Secours à Jbeil. Dans une allocution, Mme Solh a annoncé que pour l’année 2014, la Fondation humanitaire al-Walid ben Talal augmentera considérablement son aide à l’ONG Kids First. Gagnent 50 000 LL les souches se terminant par : 283 – 262 Gagne 3 000 LL tout billet se terminant par 3 Gagne 5 000 LL tout billet se terminant par 21 Gagne 10 000 LL tout billet se terminant par 420 Gagne 20 000 LL tout billet se terminant par 6030 – 9558– 0997 Gagne 30 000 LL tout billet se terminant par 2365 Gagne 50 000 LL tout billet se terminant par 6603 Gagnent 1 000 000 LL les billets numéros 25642 – 26148 – 03976 – 29792 Gagnent 2 000 000 LL les billets numéros 28006 – 11699 Gagne 3 000 000 LL le billet numéro 77944 Gagne le gros lot de 75 000 000 LL le billet numéro 05480 de série B Gagne le lot correspondant de 15 000 000 LL le billet numéro 00134 de série B Gagne le lot correspondant de 7 500 000 LL le billet numéro 05480 de série A. Économie 8 vendredi 27 décembre 2013 S&P 500 Dow Jones Nasdaq 100 Euro Stoxx 50 CAC 40 +0,47 % +0,75 % +0,33 % +0,06 % +0,07 % 1 842 16 479,9 3 584,6 Bourse de Beyrouth Volume Les valeurs – BLOM Stock Index 44 330 Solidere A 1 193 Solidere B 15 439 Solidere - GDR 477 260 Bank Audi - SAL – Bank Audi - GDR – Bank of Beirut 50 000 Byblos Bank – BEMO Bank – BLOM Bank 5 000 BLOM Bank - GDR – Rasamny Younis Motor – Holcim Liban SAL Taux de change (L.L.) Devise Dollar US Livre syrienne Dinar irakien Dinar koweïtien Dinar jordanien Dinar bahreïni Dirham EAU Rial qatari Rial saoudien Livre égyptienne Livre sterling Franc suisse Yen (100) Franc CFA (1 000) Dol. canadien Dol. australien Euro Prix Var. (%) Montant 1 149,80 11,10 11,16 11 6,24 6,37 19 1,55 1,84 8,25 8,80 0 –0,18 +0,45 0 +0,65 0 0 –0,64 0 0 0 – 493 395 13 315 171 019 2 978 112 N/A N/A 77 591 N/A N/A 44 000 3,50 13,50 0 0 N/A N/A Achat 1 501 10,59 1,29 5 257,44 2 118,56 3 981,43 408,66 412,25 400,26 216,99 2 459,24 2 440,93 14,32 2,92 1 476,64 1 983,72 2 055,77 Vente 1 514 10,69 1,30 5 302,98 2 136,91 4 015,92 412,20 415,82 403,72 218,87 2 480,54 2 462,07 14,45 2,95 1 489,42 2 000,90 2 073,57 Taux croisés $ USD £ GBP CHF ¥ YEN € EUR – 1,6421 1,1159 0,0096 1,3692 £ Sterling 0,6089 – 0,6795 0,0058 0,8338 CHF Franc suisse 0,8962 1,4718 – 0,0086 1,2271 ¥ Yen 104,73 171,982 116,848 – 143,38 € Euro 0,7303 1,1994 0,8150 0,0070 – Devise $ Dollar US Taux d’intérêt Devise 2 j. 1 m. 3 m. 6 m. 1 an $ USD 0,25 0,167 0,246 0,349 0,583 £ GBP 0,50 0,489 0,527 0,619 0,903 CHF 1,00 –0,005 0,021 0,078 0,209 ¥ YEN 0,10 0,108 0,146 0,206 0,370 € EUR 0,25 0,208 0,272 0,361 0,528 Bons du Trésor Nom Rendement Euro obligations libanaises - 5 ans Euro obligations libanaises - 10 ans Obligations américaines - 10 ans Obligations du Trésor français - 10 ans Obligations du Trésor allemand - 10 ans Obligations du Trésor britannique - 10 ans Obligations du Trésor japonais - 10 ans 5,21 % 6,42 % 2,99 % 2,48 % 1,89 % 2,98 % 0,70 % La face du monde Si on admet que la politique internationale des ÉtatsUnis a été définie par le pétrole depuis les années 70, nous vivons aujourd’hui un tournant historique dont on ne réalise pas toute l’ampleur et toutes les conséquences. Mercredi dernier, l’AIE publiait ses prévisions de production des ÉtatsUnis tandis que l’Arabie saoudite réagissait violemment au virage politique américain dans la région. Nous suivons de très près le marché du pétrole. Parce qu’il est le reflet d’un bouleversement géopolitique majeur. Un bouleversement provoqué par la révolution du gaz et du pétrole de schiste aux États-Unis. L’Agence internationale de l’énergie a publié des prévisions spectaculaires. En 2016, la production de pétrole aux États-Unis atteindra un niveau record, dépassant probablement le record de 1970. Avec une baisse du prix du pétrole inéluctable ? C’est en fait plus compliqué que cela et c’est ce qui rend le sujet passionnant. L’exploitation du schiste aux États-Unis n’est rentable qu’au- dessus de 85 dollars. Et des pays comme l’Iran ou l’Irak reviennent progressivement sur le marché et pèsent sur les cours. Si les cours baissent trop, la production américaine ralentira et les cours remonteront. C’est le paradoxe. L’Arabie saoudite continuera donc à jouer le rôle d’arbitre. Et c’est là que cela se complique. Un membre influent de la famille royale a expliqué au Wall Street Journal tout le mal qu’il pensait du rapprochement des États-Unis avec l’Iran et, de façon générale, de l’abandon du Moyen-Orient par les États-Unis. Si on considère que c’est le pétrole qui a défini la politique internationale des États-Unis depuis les années 70, nous vivons aujourd’hui un tournant historique à suivre de très près. En partenariat avec www.fidus.com.lb 4 218,4 3 072,9 Nikkei Pétrole WTI +1,03 % +0,39 % 16 174,4 Or 99,6 1 210,8 –0,07 % Argent Euro 19,8 –0,34 % 1,3692 +0,01 % Yen 104,8 –0,04 % Liban Social L’Union des syndicats appelle à une large mobilisation contre la corruption Le président de l’Union nationale des syndicats des travailleurs Castro Abdallah a présenté hier ses vœux à « tous les Libanais, et en particulier aux classes ouvrières, pour que l’année qui vienne puisse mettre fin à l’effritement économique, social et sécuritaire auquel nous sommes confrontés ». M. Abdallah s’en est pris ouvertement à ceux qui administrent « les douanes, le port, l’aéroport, les ministères des Finances, des Travaux publics, de l’Énergie et des Télécommunications, le service de la mécanique, les propriétés maritimes, les carburants et les administrations ». « Leur corruption est couverte par les chefs des partis confessionnels, tous bords confondus, alors que dès qu’un vendeur ambulant, un chauffeur de taxi ou une petite entreprise a un léger retard dans le paiement de ses dus, il est sévèrement réprimé », s’est indigné le président de l’Union. « Au lieu de s’attaquer au chômage, à la corruption, au gaspillage des ressources, à l’amélioration des services de l’électricité, des transports publics et de la Caisse nationale de Sécurité sociale, voilà des décennies que les responsables politiques mettent à l’œuvre tous leurs efforts pour, au contraire, saboter tous les services publics qui peuvent encore être fonctionnels », a-t-il poursuivi. M. Abdallah a appelé tous les syndicats, les mouvements de jeunesse, les associations féministes, la société civile à s’unir et à adopter une ligne de conduite ferme « pour faire pression en vue de la formation d’un gouvernement capable de faire face à toutes les difficultés socioéconomiques que traverse le pays et de mettre fin à la corruption qui le gangrène ». Par Fouad ZMOKHOL, président du Rassemblement des dirigeants et chefs d’entreprise libanais (RDCL) cruciale dans la matérialisation de maigres dialogues public-privé, c’est également une année douloureuse pour le secteur privé du fait de la défaillance chronique et structurelle des établissements publics. Certes, il ne peut y avoir d’activité économique et d’investissement sans gouvernement avec des objectifs clairs et déterminés ! Comment pouvons-nous espérer un avenir meilleur avec nos pouvoirs exécutif, législatif et constitutionnel gelés au moment même où notre pays souffre quotidiennement des retombées des turbulences des pays voisins ? Cet état de néant a conduit à une accumulation de faiblesses qui ont été observées tout au long de l’année. En effet, nous en sommes arrivés là parce que c’est un dialogue de sourds qui prévalait entre les partis impliqués et nous ne pouvons que réitérer aujourd’hui que seul le dialogue franc et une médiation cohérente permettront l’émergence que nous ambitionnons pour notre cher pays. L’année 2014 s’annonce être une année pleine d’incertitudes et de risques mais aussi une année porteuse d’espérance au regard des attentes légitimes qu’une situation nouvelle fait entretenir en tout être humain : avoir de grandes ambitions, savoir oser et travailler dur, franchement et sincèrement avec persévérance et passion. Nous saisissons ainsi cette occasion festive pour formuler les vœux de : – voir l’amélioration du Savoir oser Une année vient de s’écouler... Mais quelle année ! Une année extrêmement difficile, triste et parsemée d’embûches avec une succession d’événements plus malheureux les uns que les autres. Devant autant de déceptions, c’est tout naturellement que la plupart d’entre nous n’avaient qu’un seul souhait, celui de la voir s’achever enfin ! Qu’elle s’achève afin que nous puissions nourrir de nouveaux espoirs pour celle qui commence... En effet, si l’année 2013 correspond à une étape Brèves L’essence en hausse de 100 livres Le prix de l’essence a augmenté cette semaine de 100 livres, à 33 600 livres pour les 98 octanes et 32 900 livres pour les 95 octanes les 20 litres. Le kérosène domestique est actuellement à 28 600 livres, le mazout à 27 000 livres et le diesel à 26 600 livres, selon les chiffres publiés par le ministère de l’Énergie et de l’Eau. Nahas : Le vide politique pèse sur l’économie Le ministre sortant de l’Économie et du Commerce Nicolas Nahas s’est voulu rassurant sur la situation économique, indiquant que « les indicateurs économiques sont relativement stables et la croissance a atteint 2 % ». « Cette situation pourrait néanmoins se dégrader si la crise politique locale et régionale venait à perdurer », a-t-il averti. climat des affaires, de la promotion de l’entrepreneuriat et des investissements ; - doter le pays d’un fond de garantie destiné aux PME afin de leur permettre de mieux s’armer pour faire face à la compétitivité régionale et internationale et traverser la période critique en cours ; – faciliter la création de nouvelles entreprises qui seront les moteurs de la croissance. Engager la réforme profonde de notre économie avec la mise en œuvre d’actions concrètes en faveur de la relance des secteurs de production ; – mettre en place un cadre permanent de haut niveau du dialogue public-privé. S’ouvrir à de nouveaux marchés et continents comme l’Amérique latine et l’Afrique, régions en croissance Hajj Hassan rencontre l’ambassadeur sudcoréen Le ministre sortant de l’Agriculture Hussein Hajj Hassan a rencontré hier l’ambassadeur Sud-Coréen Choi Jong-il avec lequel il a passé en revue les moyens de développer les relations bilatérales. La réunion a porté sur la coopération dans les domaines de l’agriculture, de la pêche, de l’échange d’expertises, de l’exportation de produits agricoles libanais aux marchés coréens et du financement coréen des projets de développement de l’infrastructure agricole au Liban. Noêl. M. Choucair a mis en avant les difficultés socioéconomiques auxquelles est confronté le Liban depuis plus de deux ans maintenant. Il a en outre demandé au patriarche Raï de plaider auprès des responsables l’importance de la formation d’un gouvernement dans les plus brefs délais. Enfin, Mohammad Choucair a rappelé la pression que subit la main-d’œuvre libanaise du fait de l’afflux de réfugiés syriens. Ghosn salue le rééchelonnement des dettes dues à la CNSS Le président de la Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Beyrouth et du Mont-Liban Mohammad Choucair s’est rendu chez le patriarche maronite, Béchara Raï, à l’occasion de la fête de Le président de la CGTL Ghassan Ghosn a salué l’initiative de la CNSS de rééchelonner les impayés qui lui sont dus. « Ce sera une bonne occasion pour assurer des liquidités à la CNSS », a indiqué le responsable syndical. Rappelons que la CNSS avait annoncé plus tôt cette semaine qu’au vu des difficultés socioéconomiques, elle avait pris l’initiative de rééchelonner les impayés des inscrits à la CNSS. régulière et stable, afin de refaire de notre pays la plaque tournante du Moyen-Orient ; – mais surtout retrouver nos dirigeants autour d’une table de négociations et s’entendre sur la meilleure formule de règlement de conflits, animée par la vertu du dialogue dans la sincérité et le respect de l’intérêt du citoyen. Le secteur privé est encore et toujours perçu, à juste raison, par nos concitoyens et par nos partenaires comme étant le catalyseur des orientations stratégiques. Ce rôle d’avant-garde se joue sous la clairvoyante conduite de nos entreprises, appuyée par le dévouement et la compétence de nos collaborateurs. En effet, nul ne doute qu’avec la volonté qui nous anime, l’engagement qui nous habite, la détermina- tion et le souci de l’intérêt de nos entreprises qui nous caractérisent, nous continuerons à faire du secteur privé l’ultime arme du pays dont nous rêvons tous. C’est pourquoi, jour après jour, nous nous battons et nous continuerons à le faire jusqu’au bout afin de franchir tous les obstacles qui risquent d’entraver notre chemin. Cette nouvelle année devra être résolument placée sous le signe du dépassement de soi et notre mot d’ordre sera de « Savoir oser », en référence à une réflexion de Sénèque qui semble toujours d’actualité : « Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas, c’est parce que nous n’osons pas qu’elles sont difficiles. » Choucair chez Raï pour discuter du coût économique des réfugiés syriens International La Syrie signe avec la Russie son premier contrat d’exploration pétrolière en Méditerranée La Syrie a signé mercredi avec la Russie son premier accord de prospection pétrolière et gazière dans ses eaux territoriales, dont les réserves sont considérées comme les plus importantes de la Méditerranée. L’accord est d’une durée de 25 ans et est financé par la Russie, alliée du régime du président Bachar el-Assad. « Il s’agit du premier accord jamais signé portant sur une exploration de gaz et de pétrole dans les eaux syriennes », a indiqué mercredi le directeur général de la Compagnie générale syrienne du pétrole Ali Abbas. Il a été paraphé au siège du ministère du Pétrole et des Ressources minières à Damas par le ministre syrien du Pétrole, Sleimane Abbas, la Compagnie générale syrienne du pétrole et l’entreprise russe Soyuzneftegaz Company. Les récentes découvertes d’énormes gisements offshore de gaz et de pétrole en Méditerranée orientale aiguisent la compétition entre les pays voisins que sont la Syrie, le Liban, Israël et Chypre. Les deux premiers sont officiellement toujours en état de guerre avec l’État hébreu, qui a déjà commencé sa production de gaz naturel dans des gisements découverts récemment au large des côtes israéliennes. La prospection, qui va commencer immédiatement sur une superficie de 2 190 km2, comporte plusieurs phases, a indiqué le ministre syrien, soulignant que son coût de la prospection s’élèverait à 100 millions de dollars. Chine Croissance économique « probable » de 7,6 % en 2013 La Chine a « probablement » enregistré en 2013 une croissance économique de 7,6 %, selon un rapport gouvernemental cité par un média d’État, un chiffre inférieur à la croissance de l’année précédente mais audessus de l’objectif officiel. Cette estimation de 7,6 % figure dans un rapport du gouvernement chinois transmis au comité permanent de l’Assemblée populaire nationale (ANP), chambre d’enregistrement législative des décisions du Parti communiste au pouvoir, a rapporté l’agence officielle Chine nouvelle. « Nous ne pouvons pas nier qu’une pression à la baisse a pesé sur la croissance économique », a expliqué à ce comité le ministre Xu Shaoshi, responsable de la plus haute instance de supervision économique du pays (NDRC). M. Xu a évoqué « les incertitudes sur la reprise économique mondiale et (le fait que) les marchés internationaux n’étaient pas parvenus à générer une demande forte », minant ainsi les exportations Le PIB de la deuxième économie mondiale avait enregistré en 2012 sa plus faible performance depuis 13 ans. chinoises, a indiqué Chine nouvelle. Le produit intérieur brut (PIB) de la deuxième économie mondiale avait enregistré en 2012 sa plus faible performance depuis 13 ans, avec une croissance de 7,7 %. En mars, Pékin avait dévoilé un objectif de croissance économique de 7,5 % pour 2013, le même que celui fixé en 2012. Le gouvernement affiche habituellement des objectifs assez conservateurs, qu’il lui arrive la plupart du temps de dépasser. La Chine avait vu sa croissance économique s’établir à 7,8 % au troisième trimestre 2013, marquant sa première accélération après deux trimestres de net ralentissement. La morosité du premier semestre avait poussé Pékin à annoncer fin juillet des « mesures d’ajustement » pour stimuler l’activité, dont des exemptions fiscales et des simplifications administratives. © AFP Les récentes découvertes en Méditerranée permettent d’évaluer les réserves de gaz à 38 000 milliards de pieds cubes. Selon la revue Oil and Gaz Journal, la Syrie posséderait les plus grandes réserves prouvées de pétrole de la Méditerranée, avec 2,5 milliards de barils, soit les plus importantes de tous les voisins à exception de l’Irak. Selon la même revue, à la fin 2012, les réserves de gaz naturel prouvées se montaient à 8 500 milliards de pieds cubes. Frappée par des sanctions internationales, la Syrie a vu sa production pétrolière chuter de 90 % depuis le début du conflit en mars 2011. Au cours du premier semestre, la production pétrolière est tombée à 39 000 barils par jour, alors qu’elle était de 380 000 b/j avant la mimars 2011, selon des chiffres officiels. Parallèlement, la production de gaz a chuté à 16,7 millions de m3 par jour, contre 30 millions avant la crise en 2011, selon des chiffres officiels. La signature de ce contrat, intervenue après « plusieurs mois de longues négociations » entre les parties syrienne et russe, « constitue un défi », a estimé le ministre syrien. « C’est la preuve de la poursuite de la coopération entre les deux peuples et gouvernements syrien et russe », a-t-il ajouté. Il a jugé par ailleurs « encourageantes » les découvertes de gaz et de pétrole près des côtes palestiniennes et chypriotes. (Source : AFP) Chômage en France : l’inversion pas confirmée en novembre Après une baisse en octobre, le nombre de demandeurs d’emploi sans activité est reparti à la hausse en France en novembre avec 17 800 nouveaux inscrits (3,29 millions au total, un niveau record), mais le ministre du Travail Michel Sapin a déclaré hier que l’inversion « est bel et bien engagée au 4e trimestre ». Après la publication hier des chiffres de Pôle emploi, Michel Sapin a estimé que « le mois de décembre sera important pour confirmer » l’inversion de la courbe du chômage, objectif fixé par le président François Hollande voilà plus d’un an. « La courbe dont nous voulons l’inversion, c’est celle du chômage de catégorie A (sans aucune activité) sur trois mois », en moyenne, a souligné auprès de la presse le ministre du Travail. « Au 1er trimestre, on a eu +30 000 inscrits, au 2e trimestre +18 000, au 3e +5 500, et au 4e on est à -1 350 pour l’instant », a-t-il dit. « En moyenne trimestrielle, nous avons une légère inversion de la courbe au 4e trimestre pour la catégorie A », a-t-il poursui- vi, soulignant la « grande volatilité » des données mensuelles publiées par Pôle emploi. En octobre, au terme d’une hausse quasiment ininterrompue depuis avril 2011, le nombre d’inscrits en catégorie A avait nettement baissé (-20 500), faisant dire à François Hollande que l’inversion promise était « amorcée ». Mais en novembre, les indicateurs sont repartis dans le rouge : +17 800 en catégorie A (+0,5 %), où les chômeurs sont désormais 3,29 millions, un chiffre qui frôle le record historique. La courbe du chômage des jeunes, en baisse depuis plusieurs mois, repart elle aussi à la hausse (+0,4 % sur un mois, +0,3 % sur un an). Pour les plus de 50 ans, la tendance est toujours fortement négative (+1,3 % en novembre, +11,7 % sur un an). Du côté des chômeurs de longue durée, l’explosion continue : plus de 2 millions de personnes sont inscrites sur les listes de Pôle emploi depuis plus d’un an, 582 000 depuis plus de trois ans, des niveaux record là encore. Seul signe positif : la baisse globale des inscrits en incluant les chômeurs ayant travaillé à temps partiel ou en contrats courts. Ils étaient 6 900 de moins fin novembre, soit 4,87 millions au total en métropole (5,17 millions en incluant les Dom). Pour inverser la courbe au 4e trimestre 2013 et début 2014, le ministre du Travail compte avant tout sur les emplois aidés. « On continuera au même rythme les politiques de l’emploi au 1er semestre, la question sera ensuite de faire en sorte que la croissance prenne le relais mi-2014 », a déclaré jeudi Michel Sapin. « L’année prochaine, ce sera 50 000 emplois d’avenir supplémentaires, on continuera au même rythme sur les emplois aidés et on continuera le plan prioritaire de formations pour les chômeurs, avec 70 000 supplémentaires après les 30 000 de cette fin d’année », a-t-il énuméré. Le nombre d’inscrits à Pôle emploi fin décembre sera publié le 27 janvier. © AFP 10 International Thaïlande / Élections Pas de report malgré le regain de violences Des manifestants attaquant hier un car de police à Bangkok. Pornchai Kittiwongsakul/AFP La Thaïlande a connu hier un regain de violences meurtrières, avec un policier tué par balles et des dizaines de blessés lors de manifestations d’opposants décidés à empêcher l’organisation de législatives. Le policier tué a été touché « en pleine poitrine », selon l’hôpital général de la police. Ces tirs sont survenus alors que des manifestants très remontés affrontaient les forces de l’ordre, les empêchant d’entrer dans le stade de Bangkok où avaient lieu les inscriptions des candidats aux élections. Le stade a même été bloqué par les manifestants, obligeant plusieurs responsables de la commission électorale à être évacués par hélicoptère. Au total, près d’une centaine de personnes ont été blessées selon les services de secours, dont un manifestant dans un état grave, « vraisemblablement blessé par un tir à balle réelle » à la tête selon le ministère de la Santé. Deux journalistes figurent parmi les blessés par balles, un Japonais et un Thaïlandais. Au total, 25 policiers ont été hospitalisés, dont dix dans un état grave, selon la police qui a tenu à assurer que les tirs ne venaient pas de ses rangs. « Nous ne pouvons pas organiser des élections libres et justes dans ces circonstances », a déclaré Prawit Rattanapien, membre de la commission électorale thaïlandaise, recommandant un report du scrutin. Mais dans la soirée, le gouvernement a exclu de repousser ces élections. « La commission électorale dit que les élections entraîneront des violences. Le gouvernement pense, lui, que le report du scrutin entraînera des violences », a déclaré le vicePremier ministre Phongthep Thepkanjana. Selon la Constitution, le scrutin doit avoir lieu dans les 60 jours après la dissolution du Parlement, soit d’ici au 9 février 2014. La Première ministre Yingluck Shinawatra, en visite dans le nord du pays, se retrouve néanmoins dans une impasse, face à une mobilisation qui ne faiblit pas de plus de 150 000 manifestants par jour. Depuis des semaines, les manifestants réclament son départ, l’accusant d’être la marionnette de son frère, Thaksin Shinawatra, lui-même ex-Premier ministre, en exil après un coup d’État contre lui en 2006. L’opposition est accusée de vouloir recréer une situation similaire à celle de 2006, quand l’armée était intervenue après des mois de chaos politique. Ils veulent le remplacement du gouvernement par un « conseil du peuple » non élu, pendant 18 mois, avant de nouvelles élections. Cette crise est la plus importante depuis celle de 2010, qui s’était soldée par plus de 90 morts et une intervention de l’armée. Pour le moment, l’armée, élément-clé de cette monarchie constitutionnelle qui a connu 18 coups ou tentatives de coup d’État depuis 1932, refuse de prendre parti. Et la police a jusqu’à présent fait preuve de retenue, sur ordre du gouvernement, qui espère ainsi désamorcer la contestation. Mercredi, le pouvoir a prolongé de deux mois l’application d’une « loi de sécurité spéciale », qui renforce le champ d’action de la police. (Source : AFP) Soudan du Sud Nouveaux combats, nouvelle médiation Une délégation africaine était hier à Juba pour tenter de trouver une solution au conflit qui divise le jeune Soudan du Sud. Photo AFP Les combats entre l’armée et la rébellion se sont poursuivis hier dans une région pétrolière du Soudan du Sud. Les forces du président Salva Kiir étaient opposées aux rebelles de l’ex-vice président Riek Machar pour le contrôle de Malakal, capitale de l’État du Haut-Nil, dans le nord du pays, où les combats avaient été signalés dès mercredi. Le porte-parole de l’armée, Philip Aguer, a réaffirmé hier, comme la veille, qu’une offensive était en préparation sur Bentiu, la capitale de l’État d’Unité. Le bilan des combats qui ont éclaté à la mi-décembre atteindrait plusieurs milliers de morts, selon l’ONU, qui a annoncé la découverte de charniers. « Au moins 90 000 personnes ont été déplacées depuis dix jours, dont 58 000 se sont réfugiées sur les bases de l’ONU » à travers le pays, a expliqué mercredi le coordinateur humanitaire de l’ONU au Soudan du Sud, Toby Lanzer. Pour tenter de mettre fin au conflit et faire face à l’urgence humanitaire, l’ONU a décidé mardi de quasiment doubler le contingent de Casques bleus. Les premiers renforts en hommes et en matériel devraient arriver sur place dans les 48 heures. En outre, l’ONU a chiffré mercredi à 166 millions de dollars ses besoins financiers pour assurer les secours d’urgence à la population jusqu’en mars. Sur le front diplomatique, le président kényan, Uhuru Ke- nyatta, et le Premier ministre éthiopien, Hailemariam Desalegn, accompagnés de leurs ministres des Affaires étrangères, ont fait un aller-retour hier à Juba pour tenter une nouvelle médiation auprès de Salva Kiir. M. Desalegn a fait part de « bons progrès » à l’occasion de cette visite, qui sera suivie aujourd’hui à Nairobi d’un sommet de l’Autorité intergouvernementale sur le développement. Cette nouvelle médiation intervient après celles menées la semaine dernière par les pays d’Afrique de l’Est voisins du Soudan du Sud. L’ONU et les États-Unis, parrains de l’indépendance et principal soutien international du pays, ont aussi fait pression sur les belligérants pour faire cesser les combats. Ainsi hier, Washington a réaffirmé à l’adresse des protagonistes du conflit, notamment Riek Machar, que son soutien cesserait en cas de coup de force militaire. L’émissaire américain pour le Soudan et le Soudan du Sud, l’ambassadeur Donald Booth, est toujours à Juba, où il exhorte depuis lundi les dirigeants sud-soudanais à trouver « une solution pacifique à la crise ». En outre, la Chine, qui possède déjà des intérêts et a de grands projets dans le secteur pétrolier sud-soudanais, a aussi annoncé l’envoi prochain d’un émissaire au Soudan du Sud pour aider aux négociations. (Source : AFP) vendredi 27 décembre 2013 « Nous sommes prêts à nous engager sérieusement envers la communauté internationale » Par Hassan Rohani Lors de ma campagne pour devenir président de l’Iran, j’ai promis d’équilibrer le réalisme et la poursuite des idéaux de la République islamique et j’ai remporté le soutien des électeurs iraniens avec une forte avance. En vertu du mandat populaire que j’ai reçu, je me suis engagé à la modération et au bon sens, qui m’inspire aujourd’hui toutes les décisions de mon gouvernement. Cet engagement a conduit directement à l’accord provisoire international conclu en novembre à Genève sur le programme nucléaire de l’Iran. Il guidera encore les décisions que nous prendrons en 2014. En effet, en termes de politique étrangère, mon gouvernement écarte les approches extrêmes. Nous cherchons à instaurer des relations diplomatiques efficaces et constructives, et à renforcer la confiance mutuelle avec nos voisins et avec les autres acteurs régionaux et internationaux, ce qui nous permet d’orienter notre politique étrangère en matière de développement économique national. À cette fin, nous nous efforçons d’éliminer les tensions dans nos relations avec l’étranger et de renforcer nos liens avec nos partenaires traditionnels tout comme avec nos nouveaux partenaires. Cela exige évidemment la mise en place d’un consensus national et l’établissement d’objectifs de transparence. Ces processus sont actuellement en cours. Alors que nous voulons éviter la confrontation et l’antagonisme, nous voulons également poursuivre activement nos intérêts plus larges. Mais étant donné que notre monde est de plus en plus interconnecté et interdépendant, certains problèmes ne peuvent être résolus que par une interaction et une coopération actives entre les États. Aucun pays, y compris les grandes puissances, ne peut effectivement relever à lui seul les défis auxquels il est confronté. En effet, le développement et la « croissance de rattrapage » rapide des économies émergentes suggèrent que leur poids économique global est sur le point de dépasser celui des pays avancés. Les pays en développement et émergents d’aujourd’hui sont susceptibles de représenter près de 60 % du PIB mondial en 2030, contre environ 40 % en 2000, leur permettant de jouer ainsi un rôle beaucoup plus important sur la scène mondiale. Dans une telle période de transition, l’Iran peut renforcer son rôle mondial. Les élections de cette année, auxquelles près de 75 % des électeurs ont participé, ont révélé la maturité de notre démocratie religieuse. L’ancienne culture et la civilisation de l’Iran, la longue continuité de son État, sa situation géopolitique, sa stabilité sociale au milieu de la tourmente régionale et sa jeunesse bien éduquée nous permettent d’envisager l’avenir avec confiance et d’espérer assumer le rôle mondial majeur que nos citoyens méritent : un rôle qu’aucun acteur de la politique mondiale ne peut ignorer. Nous envisageons également la façon de reconstruire et d’améliorer nos relations bilatérales et multilatérales avec les pays européens et nord-américains sur la base du respect mutuel. Cela nécessite l’apaisement des tensions et la mise en œuvre d’une approche globale qui comprend des liens économiques. Nous pouvons commencer par éviter toute nouvelle tension dans les relations entre l’Iran et les États-Unis, et en même temps à nous attacher à éliminer les tensions dont nous héritons et qui continuent d’entacher les relations entre nos deux pays. Bien que nous ne soyons pas en mesure d’oublier la méfiance et la suspicion qui ont hanté la pensée des Iraniens par rapport aux gouvernements des États-Unis de ces 60 der- nières années, nous devons à nale importante est prêt à présent nous concentrer sur le aller dans cette direction et à présent et regarder vers l’ave- ne ménager aucun effort pour nir. Cela signifie nous élever aider à trouver des solutions. au-dessus de la politique po- Ainsi, ceux qui dépeignent liticienne et diriger plutôt que l’Iran comme une menace, suivre les groupes de pression et cherchent donc à saper sa crédibilité régionale et monde nos pays respectifs. À notre avis, la coopération diale, doivent cesser de le sur les questions d’intérêt faire, dans l’intérêt de la paix mutuel va aussi contribuer à et de la tranquillité dans la réapaiser les tensions dans no- gion et au-delà. Je suis profondément troutre région. Cela implique de lutter contre ceux aux États- blé par la tragédie humanitaiUnis et dans notre région qui re en Syrie et par les terribles s o u ff r a n c e s cherchent que le peuple à détourner syrien endure l’attention depuis bieninternationatôt trois ans. le des problèReprésentant mes dans lesun peuple qui quels ils sont a connu l’hordirectement reur des armes impliqués et chimiques, aussi d’emmon goupêcher l’Iran vernement a d’améliorer fermement son statut condamné régional. En leur utilisadiminuant les tion dans le perspectives Hassan Rohani est président conflit syrien. d’un accord de la République islamique Behrouz Mehri/AFP Je crains aussi p e r m a n e n t d’Iran. que certaines négocié sur notre programme nucléaire, parties du territoire syrien ne un tel comportement aug- soient devenues des lieux de mente la probabilité que le ferment pour les idéologies bras de fer continue entre extrémistes et des points de ralliement pour les terrol’Iran et les États-Unis. Notre région est plus que ristes, ce qui n’est pas sans jamais aux prises avec le secta- rappeler la situation sur notre risme, les inimitiés de groupe frontière orientale dans les et de nouveaux ferments po- années 1990. C’est aussi un tentiels pour la reproduction sujet de préoccupation pour de l’extrémisme et du terro- de nombreux autres pays, et risme. Dans le même temps, trouver une solution politil’utilisation récente d’armes que durable en Syrie exige chimiques en Syrie pourrait une coopération et des efforts hanter les populations de la conjoints. Nous nous réjouissons donc région pendant de nombreuses années. Nous croyons que qu’en 2013, la diplomatie l’ait dans de telles circonstances, emporté sur les menaces d’inune voix de la modération tervention militaire en Syrie. dans la région pourrait affec- Nous devons construire sur ter le cours des événements ce progrès et comprendre que d’une manière constructive et la Syrie a grandement besoin d’efforts régionaux et interpositive. Il ne fait aucun doute que nationaux coordonnés. Nous la crise dans les pays voisins sommes prêts à contribuer à affecte les intérêts de nom- la paix et la stabilité en Syrie breux acteurs régionaux et au cours de négociations sémondiaux, qui doivent agir rieuses entre les parties régiode concert pour assurer la nales et extrarégionales. Ici stabilité à long terme. L’Iran aussi, nous devons empêcher en tant que puissance régio- les négociations de devenir un jeu à somme nulle. Ce n’est pas moins vrai du programme nucléaire pacifique de l’Iran, qui a été soumis à un énorme battage médiatique au cours des dernières décennies. Depuis le début des années 1990, les prévisions successives sur la prochaine acquisition par l’Iran de la bombe nucléaire se sont révélées sans fondement. Tout au long de cette période, les alarmistes ont essayé de dépeindre l’Iran comme une menace pour le MoyenOrient et pour le monde. Nous savons tous qui est le principal agitateur et dans quel but nous sommes abreuvés de ce battage sur cette question. Nous savons aussi que cette demande fluctue en proportion de la quantité de pression internationale pour arrêter la construction de colonies et l’occupation des territoires palestiniens. Ces fausses alarmes continuent, malgré les estimations nationales de renseignements des États-Unis selon lesquelles l’Iran n’a pas décidé de construire une arme nucléaire. En fait, nous nous sommes engagés à ne pas travailler à l’élaboration ni à la production d’une bombe nucléaire. Comme énoncé dans la fatwa émise par le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, nous croyons fermement que le développement, la production, le stockage et l’utilisation des armes nucléaires sont contraires aux normes islamiques. Nous n’avons jamais envisagé la possibilité d’acquérir des armes nucléaires parce que nous croyons que ces armes pourraient compromettre nos intérêts de sécurité nationale. Par conséquent, elles n’ont pas leur place dans la doctrine de sécurité de l’Iran. Même l’opinion selon laquelle l’Iran pourrait développer des armes nucléaires est préjudiciable à notre sécurité et notre intérêt national. Au cours de ma campagne présidentielle, je me suis engagé à faire tout ce qui serait en mon pouvoir pour accélérer la sortie de l’impasse sur notre programme nucléaire. Pour remplir cet engagement et pour profiter de l’occasion déclenchée par les récentes élections, mon gouvernement est prêt à remuer ciel et terre pour trouver une solution permanente mutuellement acceptable. Suite à l’accord provisoire de novembre, nous sommes prêts à continuer à travailler avec le groupe 5+1 (les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies plus l’Allemagne) et avec d’autres en vue d’assurer la pleine transparence de notre programme nucléaire. La capacité nucléaire pacifique dont nous disposons sera utilisée dans un cadre internationalement reconnu de garanties et sera accessible à la surveillance multilatérale par l’Agence internationale de l’énergie atomique, comme cela a été le cas au cours des dernières années. De cette façon, la communauté internationale peut garantir la nature exclusivement pacifique de notre programme nucléaire. Nous ne renoncerons jamais à notre droit à bénéficier de l’énergie nucléaire. Mais nous sommes prêts à travailler pour éliminer toute ambiguïté et pour répondre à toute question raisonnable sur notre programme. La poursuite de la pression, le bras de fer, l’intimidation et les mesures visant à couper l’accès des Iraniens à toute une gamme de besoins (dont font partie la technologie, les médicaments et les denrées alimentaires) ne peuvent qu’empoisonner les relations et saper les conditions nécessaires aux futurs progrès. Comme nous l’avons montré en 2013, l’Iran est prêt à s’engager sérieusement envers la communauté internationale et à négocier avec nos interlocuteurs de bonne foi. Nous espérons que nos homologues sont eux aussi prêts à profiter de cette occasion. © Project Syndicate/Asia Society, 2013. L’archevêque et l’imam de Bangui lancent un appel « d’urgence » à l’ONU Centrafrique Opération française de sécurisation dans deux quartiers de la capitale. Au lendemain d’une nouvelle journée de chaos sanglant à Bangui, l’armée française a lancé hier une opération de sécurisation dans la capitale centrafricaine. Les soldats de l’opération Sangaris se sont déployés à l’aube pour sécuriser les quartiers de Gobongo, proche de l’aéroport, et Pabongo. « Le but est de dissuader », a expliqué l’un des responsables de l’opération Sangaris, le lieutenant-colonel Sébastien Pelissier. Toute la journée de mercredi et dans la soirée, des tirs d’origine indéterminée avaient semé la panique dans les quartiers nord de la capitale puis près de l’aéroport, sécurisé par les Français et où stationnent les hommes de Sangaris et les contingents de la force africaine (Misca). L’origine de ces violences restait largement inexpliquée hier, des habitants parlant d’une attaque de miliciens anti-balaka (milices chrétiennes d’autodéfense) sur des éléments du contingent tchadien. L’armée française n’a donné aucune explication sur ces incidents. Au moins une dizaine de civils ont été tués dans cette nouvelle flambée de violences, de sources officielles. Mais le bilan risque d’être bien plus lourd. En effet, hier soir, le Comité international de la Croix-Rouge a indiqué qu’une quarantaine de corps ont été retrouvés depuis mercredi à Bangui par la CroixRouge centrafricaine. Et des sources civiles ont précisé que beaucoup de familles craignent de signaler leurs proches tués ou disparus par peur de représailles. Cinq soldats tchadiens ont également été tués pendant ces affrontements, a indiqué la Misca. « Plusieurs de nos positions ont été attaquées pendant la nuit », a par ailleurs indiqué hier le chef du contingent burundais de la Misca, le lieutenant-colonel Pontien Hakizimana. « Nous avons contenu les assaillants, sans aucune perte de notre côté », a-t-il déclaré. « Depuis ce matin », les soldats burundais « patrouillent dans les rues de Bangui et tout est calme ». Un calme précaire est effectivement revenu dans la ville. Parallèlement, dans une tribune publiée hier par le journal Le Monde, l’archevêque et l’imam de Bangui, Mgr Dieudonné Nzapalainga et cheikh Omar Kobine Layama, ont appelé l’ONU à déployer « de toute urgence » une force de maintien de la paix. Les « progrès réalisés » depuis le déploiement des soldats français début décembre, en soutien aux militaires de la Misca, sont « fragiles, et les troupes ne sauraient porter ce fardeau à elles seules », selon les deux hommes, qui ne cessent d’appeler à la réconciliation depuis des mois. La Centrafrique « reste au bord d’une guerre aux aspects religieux » et « nous craignons que faute d’une réponse internationale plus importante, notre pays ne soit condamné aux ténèbres », ont-ils prévenu de nouveau. Ambiguïtés Un millier de personnes ont été tuées depuis le 5 décembre à Bangui et en province, dans les attaques des milices anti-balaka (antimachette, en langue sango) et dans les représailles de la Séléka contre la population. Après un court répit, les violences ont repris dans la capitale en fin de semaine dernière. Les soldats français de Sangaris et les troupes de la Misca peinent visiblement à éteindre l’incendie qui continue de couver, dans une ville toujours minée par les haines confessionnelles. Beaucoup de chrétiens, victimes pendant des mois des exactions des Séléka, ont soif de vengeance contre les ex-rebelles et les civils musulmans qui leur sont désormais associés. La tâche des Français est rendue plus compliquée encore par l’attitude et les ambiguïtés de son allié tchadien, puissance régionale traditionnellement très influente en Centrafrique, et partenaire incontournable de Paris pour rétablir la sécurité dans le pays. Avec 850 hommes, aguerris et bien équipés, le contingent tchadien est omniprésent à Bangui. Il y joue le rôle de protecteur de la minorité musulmane, mais également du pouvoir du président (et ex-chef rebelle) Michel Djotodia. Mais les Tchadiens sont accusés de soutenir les ex-rebelles Séléka, dont certains sont originaires du Tchad, et ont été impliqués récemment dans plusieurs incidents, notamment des tirs fratricides contre les soldats burundais de la Misca. Mercredi, la Misca avait annoncé le prochain départ de Bangui des troupes tchadiennes et leur redéploiement vers le nord du pays, frontalier du Tchad. (Source : AFP) Abe exaspère grandement Pékin et Séoul Japon Le Premier ministre a prié hier au sanctuaire controversé de Yasukuni. Le Premier ministre nippon Shinzo Abe a prié hier au Yasukuni, provoquant la colère de la Chine et de la Corée du Sud qui voient en ce sanctuaire un symbole des atrocités commises par l’armée japonaise dans le passé. M. Abe, un conservateur aux convictions nationalistes, s’est rendu dans ce lieu de culte shintoïste au cœur de Tokyo un an pile après son retour au pouvoir le 26 décembre 2012. Vêtu d’un costume à queue de pie, il a passé une dizaine de minutes dans le sanctuaire, où deux bouquets de fleurs blanches portant son nom et son titre ont été déposés. À sa sortie, M. Abe a déclaré avoir voulu montrer sa « détermination à ce que personne ne souffre à nouveau de la guerre ». Aucun chef de gouvernement japonais en exercice n’avait effectué cette visite depuis Junichiro Koizumi le 15 août 2006, jour anniversaire de la capitulation du Japon à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Le Yasukuni honore les âmes de 2,5 millions de mi- litaires morts pour le Japon. Il souffre d’une mauvaise réputation à l’étranger depuis l’inscription en 1978 des noms de 14 criminels de guerre, condamnés après 1945 par les Alliés. Parmi eux figure celui du général Hideki Tojo, Premier ministre du Japon lors de l’attaque sur Pearl Harbor qui précipita l’entrée en guerre des États-Unis en 1941. Ce vaste sanctuaire est abhorré par la Chine et la Corée du Sud, pays dont les relations avec le Japon restent marquées par les atrocités commises par les troupes nippones pendant la colonisation de la péninsule coréenne (1910-1945) et l’occupation partielle de la Chine (19311945). Mépris La Chine a immédiatement exprimé « sa vive colère à l’égard des dirigeants japonais pour leur mépris affiché envers les sentiments du peuple chinois », via un communiqué du porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Qin Gang. « L’essence des visites des responsables japonais au sanctuaire Yasukuni est de magnifier l’histoire de l’agression militariste et de la domination coloniale du Japon », a-t-il poursuivi, ajoutant que le Japon « devra en assumer les conséquences ». Le ministre sud-coréen de la Culture, Yoo Jin-ryong, a exprimé pour sa part la « colère » de son pays à propos de ce déplacement effectué « malgré les inquiétudes et mises en garde (des voisins du Japon) » et qualifié ce geste de « comportement anachronique ». M. Abe a assuré n’avoir pas voulu « blesser les Chinois et les Sud-Coréens ». Ces réactions courroucées étaient pourtant prévisibles. Les rapports de Tokyo avec Pékin et Séoul sont tendus en raison de différends territoriaux, au point que M. Abe n’a tenu aucun sommet avec les dirigeants chinois et sudcoréen depuis son arrivée au pouvoir. La Chine et le Japon se disputent la souveraineté des îles Senkaku que les Nippons administrent en mer de Chine orientale, mais que Pékin revendique sous le nom de Diaoyu. La Chine envoie régulièrement des navires près de ces îlots situés à 200 km au nord-est de Taïwan et à 400 km à l’ouest d’Okinawa (sud du Japon), où croisent aussi des garde-côtes japonais, ce qui fait craindre un incident armé entre les deux puissances. Le danger est d’autant plus redouté que Pékin a décrété en novembre une zone d’identification aérienne englobant le ciel des Senkaku/ Diaoyu. Malentendus à expliquer... Pour dissiper les craintes d’un bégaiement de l’histoire, M. Abe a rappelé dans un communiqué que « le Japon avait construit un pays libre, démocratique et pacifique depuis la fin de la guerre (...) Il n’y a absolument aucun doute sur le fait que nous poursuivrons dans cette voie ». Mais certains lui reprochent d’avoir très mal choisi son moment, jusqu’au proche allié américain. « Les États-Unis sont déçus que le gouvernement du Japon ait pris cette initiative qui va exacerber les tensions », a souligné l’ambassade américaine à Tokyo. « Il existe divers malentendus que je veux éliminer en expliquant », a réagi devant son parti M. Abe, selon les médias japonais. D’après eux, le ministre japonais des Affaires étrangères, Fumio Kishida, s’en est entretenu avec la nouvelle ambassadrice des ÉtatsUnis, Caroline Kennedy. Les budgets alloués à la défense augmentent en Chine comme au Japon, au point de faire craindre à Washington « une possible montée du militarisme », a analysé Takehiko Yamamoto, professeur de relations internationales à l’Université de Waseda à Tokyo. (Source : AFP) Feux d’artifice, nouilles, poèmes et... critiques : c’est la fête à Mao Les admirateurs de Mao Tsé-Toung ont célébré hier le 120e anniversaire de sa naissance avec un bol de nouilles traditionnelles, tandis que le président chinois Xi Jinping avertissait à Pékin que Mao n’était pas un « dieu » et qu’il avait commis des « erreurs ». Des milliers de « pèlerins » admirateurs du fondateur de la Chine populaire ont veillé toute la nuit près de sa maison natale à Shaoshan, dans la province centrale du Hunan, tandis que des feux d’artifice illuminaient le ciel quatre heures durant. La foule, où l’on comptait au moins deux sosies du dirigeant, se bousculait pour s’incliner devant une gigantesque statue de l’idole révolutionnaire, certains lançant de vigoureux « Longue vie au président Mao ! » D’autres « pèlerins » s’agenouillaient religieusement devant des statues, brûlant des bâtons d’encens et récitant des poèmes. vendredi 27 décembre 2013 Près de Damas, la trêve fragile vite brisée Révolte Les raids contre Alep se poursuivent, après avoir fait plus de 400 morts. La trêve annoncée le jour de Noël à Mouadamiyat alCham, une banlieue au sudouest de Damas, a été de courte durée hier, alors que des combats ont éclaté hier après-midi. L’opposition a accusé l’armée de Bachar elAssad d’avoir brisé le cessezle-feu. « Ils ont ouvert le feu sans raison avec des mitrailleuses lourdes. Cela signifie qu’il y a des membres du régime qui refusent de lever le siège », a expliqué, via Internet, Ahmad, un militant de la ville. La Commission générale de la révolution syrienne, un réseau de militants présent sur le terrain, a confirmé les combats et annoncé que l’armée avait envoyé « d’importants renforts » vers la ville. Une trêve était entrée en vigueur mercredi et les habitants avaient accepté de hisser durant trois jours en signe de bonne volonté « le drapeau du régime sur les citernes d’eau de la ville », avait déclaré Abou Malek, un responsable du Conseil local de la ville. « La nourriture devait être acheminée hier vers la localité mais rien n’est arrivé », selon Ahmad. Pendant ce temps, un militant, Emad al-Barzawi, a fait état de négociations pour un cessez-lefeu à Barzé, un quartier du nord de Damas transformé en champ de bataille depuis des mois. « Pour le moment, les discussions n’ont pas abouti », a-t-il précisé. Dans la banlieue nord-est de Damas, à Adra, l’armée traquait les rebelles appartement par appartement dans des immeubles, tuant 57 « terroristes », selon le quotidien al-Watan proche du pouvoir. Par ailleurs, l’agence officielle SANA a accusé les rebelles islamistes d’avoir assassiné un dignitaire religieux dans la province de Damas « alors qu’il sortait de la mosquée après la prière du soir ». Bombardement « illégal » À Alep, l’armée de l’air bombardait pour le douzième jour consécutif des secteurs rebelles d’Alep et de sa province, dans le Nord. Entre le 15 et le 25 décembre, ces raids du régime ont fait 422 morts, en majorité les civils, selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). L’aviation a ainsi largué des barils d’explosifs sur le quartier de Hanano et a effectué un raid contre Daret Ezza, une ville de cette province, selon l’OSDH. L’Union européenne, les États-Unis et la Ligue arabe ont condamné ces bombardements et Human Right Watch les a qualifiés « d’illégaux ». Abou Omar, un militant de la localité de Marea, près de la Turquie, a fait part du cauchemar que représente ce type d’attaques à l’aide de barils d’explosifs, qui durent depuis le 15 décembre. « Quand cela commence, vous avez l’impression que vous allez mourir dans la seconde qui suit », a-til raconté. « Le régime nous voit tous comme des terroristes, qu’il s’agisse des combattants, des civils, des hommes, des femmes, des enfants. Pour lui, tous ceux qui vivent dans les zones libérées (rebelles) sont des terroristes », a-t-il expliqué. « Risques multiples » En ce qui concerne l’arsenal chimique syrien, sa destruction partielle sur le navire américain MV Cape Ray est une opération « à risques multiples », le procédé choisi n’ayant jamais été testé en mer et ce type de cargos étant « très vulnérable » aux avaries, avertissait hier l’ONG française Robin des bois, spécia- lisée dans le suivi des navires sur les eaux du monde, notamment les problèmes environnementaux que peut poser leur démantèlement. Manquant de cloisons transversales pour empêcher la propagation de l’eau ou des flammes, et dotés d’une simple coque, ces navires « prennent de la gîte en quelques minutes et coulent rapidement avec leurs cargaisons », affirme l’ONG. Le Pentagone a équipé le MV Cape Ray d’un système d’hydrolyse déployable (FDHS), sorte d’usine portable qui permet la décomposition chimique d’une substance au moyen de l’eau, de façon à ce que de nouvelles molécules apparaissent. Pour l’ONG, ce système mobile d’hydrolyse « est une installation pilote (...) prévue pour un usage terrestre » qui « n’a pas prouvé sa capacité à traiter en sécurité et en continuité 500 à 600 tonnes de substances toxiques ». « Une première utilisation à l’échelle industrielle à bord d’un navire est une opération aventureuse et à risques multiples pour l’équipage, les techniciens et l’environnement », dit-elle. Sur le plan diplomatique, le chef du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, a estimé qu’il ne serait pas possible de tenir la conférence Genève 2 le 22 janvier comme prévu, dans une interview à paraître aujourd’hui dans le quotidien officiel Rossiïskaïa Gazeta. « Beaucoup dépend de la volonté et de la capacité des États-Unis et d’une série d’autres États à consolider l’opposition, la convaincre de participer à ce forum international », a encore dit le haut responsable, ajoutant que la Russie, un allié de Damas, insistait pour que « tous les acteurs » du conflit y participent. (Sources : agences) Brèves Terrorisme Les USA livrent missiles et drones à l’Irak Les États-Unis ont livré à l’Irak des missiles et vont lui fournir des drones de surveillance pour l’aider à combattre les violences d’insurgés, a dit hier un diplomate américain, confirmant une information du New York Times. Les cibles visées sont « les camps d’insurgés », notamment ceux de l’État islamique en Irak et au Levant (EIIL), affilié à elQaëda, dans le désert d’alAnbar, à l’ouest du pays, selon le quotidien. Deux ans après le départ des troupes américaines du pays, l’Irak a renoué avec des niveaux de violence équivalents à ceux de 2008, quand le pays sortait à peine d’un conflit confessionnel dévastateur. Arabie saoudite Un militant risque la peine de mort pour apostasie Le militant saoudien Raef Badaoui, condamné en juillet à sept ans de prison et à 600 coups de fouet pour blasphème après avoir critiqué la police religieuse, pourrait être poursuivi pour apostasie, passible de la peine de mort, ont annoncé hier des militants saoudiens. Selon des défenseurs des droits de l’homme en Arabie saoudite, il s’agit cependant d’une simple « recommandation » de la part du juge. Âgé de 35 ans, Raef Badaoui a été arrêté en juin 2012 à Djeddah, peu après la proclamation, par son Réseau libéral saoudien, le 7mai « Journée du libéralisme » en Arabie saoudite pour lutter contre l’emprise des religieux sur la vie publique. Maroc Une « cellule terroriste » démantelée Les autorités marocaines ont affirmé hier avoir démantelé une « cellule terroriste opérant dans plusieurs villes du royaume », composée de personnes ayant suivi des « entraînements au maniement d’armes et d’explosifs ». Selon la même source, le coup de filet a été mené par « les services de la Sûreté nationale et de la gendarmerie royale, en coordination avec les services de la Direction générale de la surveillance du territoire » (DGST). Le ministère de l’Intérieur n’a pas précisé, en revanche, le nombre de personnes interpellées et les différentes villes où a été menée l’opération. Koweït Rejet en justice d’un recours de l’ex-porteparole d’el-Qaëda Un tribunal koweïtien a rejeté un recours de l’ancien porte-parole d’el-Qaëda réclamant la nationalité koweïtienne dont il avait été déchu pour ses activités « terroristes », selon la presse hier. Dans un jugement rendu mercredi, le tribunal administratif a expliqué son rejet par le fait que Souleimane Abou Ghaith, gendre du fondateur d’elQaëda Oussama Ben Laden, était membre d’un réseau responsable d’attaques ayant tué des innocents, a précisé le quotidien alQabas. Le gouvernement koweïtien avait retiré sa nationalité à Souleimane Abou Ghaith, actuellement jugé à New York, juste après les attentats du 11 septembre 2011 aux ÉtatsUnis ayant tué des milliers de personnes. International 11 De nouveau sur la liste noire, les Ikhwane pourraient se radicaliser Égypte Un attentat au Caire fait cinq blessés légers. En déclarant « organisation terroriste » les Frères musulmans, les autorités égyptiennes ont démontré leur détermination à réduire à néant le vaste réseau de la confrérie. En attendant, un nouvel attentat a fait cette fois cinq blessés légers lorsque qu’une bombe a frappé un bus dans le quartier de Nasr City, dans le nord du Caire. Il s’agit du premier attentat n’ayant touché que des civils depuis le coup de force des militaires contre le chef d’État islamiste il y a six mois, même si la bombe a peut-être explosé prématurément. Toutefois, a expliqué un général de la police, une seconde bombe artisanale, désamorcée, avait été placée dans un panneau publicitaire proche et devait détoner au moment où les forces de l’ordre arriveraient sur les lieux après la première explosion. Selon un porte-parole du ministère de l’Intérieur, elle « visait à terroriser les gens avant le référendum » constitutionnel prévu les 14 et 15 janvier. Le général Abdel Fattah elSissi, chef de l’armée, ministre de la Défense et vice-Premier ministre, a réagi en promettant d’« éliminer » les terroristes et faire revenir la « stabilité ». « Pas d’inquiétude ni de peur, nous nous sacrifierons pour vous, l’armée se sacrifiera pour l’Égypte et les Égyptiens et celui qui vous touchera, nous l’éliminerons », a également affirmé le général Sissi. Caution aux jihadistes Toutefois, la décision gouvernementale prise mercredi de déclarer la confrérie « organisation terroriste », au lendemain été placés en détention provisoire et 16 autres ont été arrêtés pour possession de tracts et « incitation à la violence ». Défections Après un nouvel attentat au Caire hier, le général Sissi (centre) a promis de « faire face au terrorisme ». AFP/Ministère égyptien de la Défense/HO d’un sanglant attentat contre la police revendiqué par des jihadistes n’ayant aucun lien connu avec les Frères musulmans, va probablement renforcer la pression sur la confrérie et sûrement conduire certains de ses membres à rompre avec une direction qui s’est distanciée de la violence. Pour François Burgat, spécialiste des mouvements islamistes, « il est impossible d’écarter l’idée qu’une frange au moins des victimes de la répression opteront pour la contre-violence et rejoindront les jihadistes ». La décision gouvernementale « constitue en fait une spectaculaire caution à la composante “jihadiste” du paysage islamiste. Elle donne raison à ceux qui de longue date avaient préféré se démarquer de l’option légaliste des Frères musulmans », poursuit-il. Parmi ceux-là figure notamment Ansar Beit al-Maqdess, mouvement jihadiste basé dans le Sinaï et disant s’inspirer d’el-Qaëda, qui a revendiqué l’attentat-suicide à la voiture piégée contre la police qui a fait mardi 15 morts dans le nord du pays. Le lendemain de cette attaque, pourtant condamnée par les Frères musulmans, le gouvernement a déclaré les Frères musulmans « organisation terroriste », plaçant de fait ses centaines de milliers de membres sous le régime d’une sévère loi antiterrorisme. Ainsi, hier, 18 membres de la confrérie ont La décision s’accompagne en outre d’une interdiction de manifester sous peine d’écoper de cinq années de prison, a indiqué le ministère de l’Intérieur. Détenir des écrits ou enregistrements de la confrérie est sanctionné par la même peine, a ajouté le ministère. Le gouvernement intérimaire dirigé de facto par l’armée va en outre geler les avoirs du vaste réseau d’associations caritatives des Frères musulmans qui ont patiemment tissé leur toile dans la société égyptienne, depuis la clandestinité où ils se terraient jusqu’à la révolte du début 2011 qui a mis fin à trois décennies de présidence de Hosni Moubarak. Un porte-parole de la confrérie, sous le couvert de l’anonymat, a dit redouter la défection de jeunes cadres et une inorganisation, suite à la répression subie par les Frères musulmans. « Nous risquons de découvrir l’impact négatif » de l’incarcération de la quasi-totalité des dirigeants d’un mouvement extrêmement hiérarchisé, a-t-il estimé. La répression sanglante lancée à l’issue d’une année est sûrement l’épreuve la plus dure de l’histoire de la confrérie. Car au-delà des coups durs portés par la police, l’armée et les nouvelles autorités, une année de présidence Morsi a fait perdre au mouvement de nombreux soutiens dans la société égyptienne. (Sources : agences) Un « séisme » politique bientôt en Turquie ? Scandale Erdogan toujours fragilisé malgré le remaniement ministériel ; la famille du PM pourrait être touchée par le scandale de corruption qui ébranle le pays. Malgré le vaste remaniement annoncé mercredi, le scandale de corruption qui ébranle Recep Tayyip Erdogan ne semblait pas retomber. Plusieurs journaux mettaient l’accent hier sur le risque de voir s’envenimer la querelle entre le Premier ministre et son ancien allier devenu son pire ennemi, l’influent prédicateur Fethullah Gülen, exilé aux États-Unis, à la tête d’une puissante confrérie. En outre, l’enquête sur le scandale de corruption se rapproche du premier cercle de M. Erdogan. Selon le journal Milliyet, le Premier ministre a confié que les procureurs instruisant la vaste enquête sur les fraudes, trafic d’influence et malversations envisageaient de remonter jusqu’à ses propres fils, à la tête de grandes entreprises, et de là, jusqu’à lui-même. « La cible principale de cette opération, c’est moi », a-t-il affirmé. Le quotidien d’opposition Cumhurriyet prédisait pour sa part un « séisme » au sommet de l’État alors que les enquêteurs se penchaient sur le rôle d’une ONG, associée au nom de son premier fils Bilal, qui serait impliquée dans le scandale de corruption. Un procureur turc a en outre affirmé hier qu’une nouvelle phase de l’enquête sur la corruption à grande échelle qui ébranle le gouvernement avait été bloquée, dénonçant des pressions sur le système judiciaire. Selon des informations parues mercredi dans plusieurs médias turcs, le procureur Muammer Akkas a ordonné l’interpellation d’une trentaine de personnes supplémentaires, dont des députés et des hommes d’affaires, dans le cadre de l’enquête à tiroirs pour corruption qui éclabousse le pouvoir islamo-conservateur. « Malgré une réunion avec les responsables de la police d’Istanbul qui auraient été en charge de cette opération, j’ai découvert que la décision du tribunal et les mandats d’arrêt n’avaient pas été exécutés », a-t-il déploré. Pour mémoire, M. Erdogan avait annoncé le remplacement de près de la moitié de son gouvernement après la démission de trois ministres (Intérieur, Environnement, Économie) mis en cause dans ce scandale politico-financier. Le 24 décembre, selon la presse, le procureur en chef d’Istanbul a ordonné la mise en détention d’une trentaine de personnalités proches du régime dans le cadre d’une nouvelle affaire de corruption. Mais les autorités de police ont refusé de procéder à de nouvelles arrestations, et le procureur n’a pu que décider d’engager des poursuites contre eux, signe de l’épreuve de force entre M. Erdogan et la classe politico-judiciaire. Plusieurs des nouveaux ministres se sont retrouvés pour la première fois autour d’une table hier sous la conduite du chef de l’État Abdullah Gül, à l’occasion d’une réunion à huis clos du Conseil de sécurité nationale (MGK) qui établit les grandes lignes de la politique nationale et internationale de la Turquie. Parmi eux, celui de l’Intérieur, Efkan Ala, un proche conseiller de M. Erdogan, qui, selon l’opposition, doit compléter la vaste restructuration du commandement de la police visant à le rapprocher du gouvernement. Erdogan « a formé un gouvernement qui ne lui manifestera aucune opposition », a estimé Kemal Kiliçdaroglu, chef de file du camp laïc au Parlement (CHP, Parti républicain du peuple). Il ne doute pas que le Premier ministre soit désormais fragilisé par ce scandale déclenché le 17 décembre par l’arrestation de ses proches. « Le Premier ministre a formé un cabinet presque tout neuf et a retroussé ses manches pour affronter l’un des plus grands défis de sa carrière », estimait hier Abdulkadir Selvi, chroniqueur au journal progouvernemental Yeni Safak. Pas de trêve Les observateurs font le lien entre les remous actuels et l’affrontement entre M Erdogan et Fethullah Gülen. Selon les experts, la guerre fratricide entre islamistes ne peut désormais que s’envenimer après la décision en novembre du gouvernement de fermer les « dershane », ces boîtes à bac principales manne financière de la confrérie Gûlen. « Il n’y aura pas de trêve. Au contraire, cette guerre deviendra de plus en plus violente pour virer à un combat de survie pour chacune des parties », sou- ligne Rusen Cakir, éditorialiste libéral spécialiste du Parti de la justice et du développement (AKP) de M. Erdogan et de la congrégation Gülen. Dans la rue, des manifestations appelant à la démission du gouvernement ont eu lieu mercredi soir dans plusieurs villes. À Istanbul, près de 5 000 protestataires ont été dispersés par la police après des incidents dans le quartier de Kadikoy, sur la rive asiatique d’Istanbul. Les manifestants ont scandé des slogans hostiles à Erdogan, exhumant ceux utilisés lors de la vague de contestation sans précédent qui a secoué le pays en juin. Des appels à manifester ont également été lancés pour aujourd’hui à Istanbul et Ankara. De l’avis général, l’enquête anticorruption en cours et ses ramifications politiques pourraient effriter le soutien populaire dont jouit l’AKP, sans pour autant le menacer dans l’immédiat, à l’approche d’une année électorale avec des municipales test en mars et une présidentielle en été. (Source : AFP) Proche-Orient Construire des colonies et, en même temps, libérer des prisonniers... Israël annoncera en début de semaine prochaine de nouvelles constructions dans les colonies, qui coïncideront avec la troisième phase de libération de prisonniers palestiniens dans le cadre des négociations de paix parrainées par les États-Unis, selon un responsable israélien sous le couvert de l’anonymat. Juste avant la reprise des pourparlers de paix israélo-palestiniens le 30 juillet sous l’égide des États-Unis, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu avait accepté la libération de 104 prisonniers palestiniens, en plusieurs fois, en fonction des progrès des négociations. Les deux premières phases de libération ont eu lieu les 13 août et 30 octobre. Des médias israéliens rapportent que les États-Unis et l’Union européenne (UE) ont expressément demandé à Israël de s’abstenir d’annoncer des projets de construction dans les colonies parallèlement à la libération de 26 prisonniers palestiniens prévue le 29 dé- cembre. Mais M. Netanyahu avait déjà prévenu la semaine dernière qu’il comptait ignorer ces appels. « Nous ne cesserons pas un instant de bâtir notre pays, de nous renforcer, de développer (...) les implantations », avait-il déclaré lors d’une réunion politique. Selon le quotidien Maariv hier, M. Netanyahu avait dans un premier temps accepté la demande américaine de repousser l’annonce des appels d’offres de deux ou trois semaines, mais la recrudescence des violences ces dernières semaines l’a fait changer d’avis. Selon un haut responsable israélien cité par le journal, le Premier ministre a cédé aux voix au sein de sa coalition par crainte que l’absence d’annonce de constructions soit « interprétée comme un signe de faiblesse de la part d’Israël ». Pour le Yediot Aharonot, M. Netanyahu cherche une nouvelle fois à « pacifier l’aile droite » de sa coalition. Le Premier ministre s’était en effet dit mercredi « déçu » que le président palestinien Mahmoud Abbas n’ait « pas condamné » les dernières attaques visant des Israéliens. Mardi, un Israélien travaillant sur la clôture frontalière avec la bande de Gaza a été tué par un tir palestinien, auquel l’armée israélienne a riposté par une série de frappes qui ont tué une fillette de 3 ans et blessé six autres Palestiniens. Lundi, un policier israélien a été poignardé par un Palestinien au nord de Ramallah, en Cisjordanie occupée, et dimanche, une tentative d’attentat dans un autobus israélien a été déjouée. Les négociateurs palestiniens ont prévenu à maintes reprises qu’il leur deviendrait impossible de poursuivre les pourparlers avec Israël jusqu’à leur terme, prévu en avril, si le nombre de personnes tuées et de démolitions de maisons par l’armée israélienne, ainsi que de constructions dans les colonies, continuait au rythme actuel. Dans ce contexte, un projectile tiré de la bande de Gaza s’est abattu dans la nuit de mercredi à jeudi dans le sud d’Israël, sans faire ni victime ni dégât, selon l’armée israélienne. Un second projectile – une roquette – est tombé dans la soirée hier sur une zone inhabitée, selon un porte-parole militaire. De même, un Palestinien de la bande de Gaza a été arrêté début décembre par Israël pour implication dans des attaques visant des civils et des soldats israéliens, ont annoncé hier le Shin Beth, le service de sécurité intérieure, et l’armée. (Source : AFP) Comme les Français, les experts russes écartent l’empoisonnement de Arafat Les experts russes chargés d’analyser des échantillons prélevés sur la dépouille de Yasser Arafat ont exclu hier tout empoisonnement au polonium, rejoignant les conclusions du rapport français critiqué par Souha Arafat, la veuve du leader palestinien mort en 2004 à l’âge de 75 ans à l’hôpital militaire français de Percy, près de Paris. Elles contredisent en revanche celles de leurs homologues suisses qui ont dénoncé une « déclaration politique ». L’ambassadeur de Palestine à Moscou a assuré de son côté que l’enquête n’était pas finie. Les dirigeants palestiniens accusent Israël d’être derrière son décès et demandent la formation d’une commission d’enquête internationale. Les causes de la mort de Arafat, décédé en novembre 2004 après une brusque détérioration de son état de santé, n’ont jamais été élucidées. 12 Sports vendredi 27 décembre 2013 Basket-ball Miami gagne encore, San Antonio battu chez lui Télévision Sélection du jour réalisée par Rania Raad Tawk Programmes communiqués par les chaînes et publiés sous toute réserve. Chaînes locales LBCI 07:00 Infos 07:30 Talamiz Akher Zaman 08:30 Ktir Salbi 09:00 The Hangers 10:00 Nharkoum Saïd 11:30 Fatma 12:30 Christmas Movie 14:30 Infos 15:00 Ruby 16:00 Lara 17:30 Bab el-Hara 18:00 Star Academy 19:45 Yassmin 19:53 Journal 20:35 Bass Met Watan 21:00 The Winner is... 23:00 Aala Marr el-Zaman 00:00 Infos 01:30 Star Academy. Future TV Double défense de Jordan Farmar (maillot n° 1) et Nick Young (n° 0) sur la star de Miami, LeBron James. Stephen Dunn/AFP Miami, double tenant du titre en NBA, a signé une sixième victoire consécutive chez les Los Angeles Lakers (95-101) grâce à son duo LeBron James - Dwyane Wade, tandis que San Antonio s’inclinait à domicile face à Houston (98-111). Les résultats Golden State – LA Clippers 105 – 103 San Antonio – Houston 98 – 111 New York Knicks – Oklahoma 94 – 123 LA Lakers – Miami 95 – 101 Brooklyn Nets – Chicago 78 – 95. Miami était favori devant des Lakers battus lors de leurs deux derniers matches et affaiblis par des blessures, à commencer par celle de leur superstar Kobe Bryant (fracture du plateau tibial latéral au genou gauche). Wade et Chris Bosh ont assuré avec 23 points chacun, 7 passes et 6 rebonds pour Wade, 11 rebonds pour Bosh. Et si les 19 points de Lebron James peuvent sembler modestes après les 38 qu’il avait marqués lundi lors de la victoire sur Atlanta (121-110 a.p.), il les a agrémentés de deux spectaculaires dunks en alley-oop, servis par Wade. Les deux équipes étaient à égalité sur un score de 8383 à 8,25 minutes de la fin. Mais le champion a finalement marqué son territoire avec un retentissant 9-0. Houston impressionne Tony Parker n’a pas été d’un grand secours pour San Antonio, avec seulement 4 passes et 6 points contre Houston (98-111). En face, James Harden en a marqué 28, et Chandler Parsons et Terrence Jones 21 chacun. Jones a été impressionnant avec 14 rebonds, et Dwight Howard encore davantage : 20 rebonds, en plus de ses 15 points. « Cette prestation était vraiment embarrassante. Pendant une partie non négligeable du match, on a joué sans le moindre impact Insolite Prison à vie pour escroquerie pour la petite amie chinoise d’un champion olympique L’ancienne petite amie d’un gymnaste chinois champion olympique a été condamnée à la prison à vie, reconnue coupable d’avoir escroqué des athlètes stars et célébrités pour plus de 7 millions d’euros au total, a rapporté un média d’État. Wang Ti – qui était à l’époque des faits la petite amie de Xiao Qin, médaille d’or du cheval d’arçons aux Jeux olympiques de 2008 à Pékin – a profité de sa relation pour « escroquer plus de deux douzaines de célébrités du monde des sports et du divertissement », a indiqué le China Daily. Parmi les victimes de Wang Ti figuraient les gymnastes Yang Wei, lui aussi champion olympique en 2008, et l’épouse de ce dernier, Yang Yun, qui avait remporté une médaille de bronze aux Jeux de Sidney en 2000. « La plupart des victimes (de l’escroquerie) faisaient confiance à Xiao, étant donné sa position sociale considérable, et ont donc confié de l’argent à sa petite amie », a expliqué au journal l’avocat de plusieurs d’entre elles. Wang Ti prétendait être la fille de cadres de très haut niveau, et affirmait être par conséquent en mesure d’acquérir des propriétés immobilières et des voitures de luxe à un coût réduit en faisant jouer ses connexions familiales, a expliqué le quotidien. La jeune femme a mené son escroquerie entre 2008 et 2011, une époque où elle fréquentait assidûment Xiao, tout en étant mariée à un joueur de football de l’équipe chinoise Dalian Shide. Son escroquerie lui a permis en l’espace de trois ans d’accumuler au total 58 millions de yuans (6,92 millions d’euros) et 2 millions de dollars hongkongais (environ 190 000 euros), selon la justice. Xiao Qin ne s’est pas présenté lors du procès, en dépit de demandes expresses de l’avocat de Wang Ti. Les audiences se sont déroulées en juin 2012, mais la sentence n’a été prononcée que début décembre par un tribunal pékinois. Wang Ti, aujourd’hui âgée de 32 ans, a indiqué avoir l’intention de faire appel. Marion Bartoli, néoretraitée après son succès à Wimbledon, et Tony Parker, champion d’Europe de basket-ball avec les Bleus, ont été désignés « champions des champions France » 2013 par le quotidien sportif L’Équipe, qui en fait sa une mercredi. Avec 886 points, Bartoli, 29 ans, devance dans le classement dames les skieuses Marion Rolland (522 pts), championne du monde de descente, et Tessa Worley (520 pts), championne du monde de géant. Blessées, ces deux dernières seront absentes des Jeux olympiques de Sotchi en février. La basketteuse Céline Dumerc (441 pts), finaliste en juin de l’Euro, et la vététiste Julie Bresset (265 pts), championne olympique et double championne du monde, apparaissent aux 4e et 5e places. physique et sans discipline. Certains joueurs qui auraient dû être meilleurs d’entrée de jeu n’ont pas vraiment fait ce qu’on attendait d’eux », a regretté l’entraîneur Gregg Popovich. Oklahoma est allé pour sa part s’imposer nettement chez les New York Knicks (94-123), avec 29 points de Kevin Durant et le premier triple-double de la saison de Russell Westbrook, le 7e de sa carrière : 14 points, 13 rebonds et 10 passes. Les Chicago Bulls ont gagné eux aussi, à Brooklyn, avec Taj Gibson à 20 points et cinq autres Photo NBA marqueurs à deux chiffres : Butler 15, Boozer 14, Augustin et Dunleavy 13, Noah 10. La seule victoire à domicile est revenue à Golden State, qui s’est défait péniblement des LA Clippers (105-103). (Sources : agences) Homme fort de l’équipe de France de basket championne d’Europe en septembre en Slovénie, Tony Parker (805 pts), 31 ans, devance chez les hommes le judoka Teddy Riner (555 pts), champion olympique et sextuple champion du monde, « champion des champions » l’année dernière. Le spécialiste du triple saut Teddy Tamgho (403 pts), champion du monde en août à Moscou, pointe à la troisième place devant le footballeur Franck Ribéry (375 pts), auteur du triplé championnat-Coupe d’Allemagne et Ligue des champions avec le Bayern Munich. Le nageur Yannick Agnel, champion olympique et du monde sur 200 m nage libre, est cinquième (354 pts). Ibrahimovic, sportif le plus populaire de Suède pour la 5e fois Zlatan Ibrahimovic, la star de l’attaque du Paris SG, a été élu sportif le plus populaire de Suède pour la cinquième année consécutive, selon le scrutin publié hier par le quotidien local Aftonbladet. L’international de 32 ans a été choisi par 58,7 % des votants, devant trois spécialistes du ski de fond : dans l’ordre, Charlotte Kalla, Johan Olsson et Marcus Hellner. « Ça vous fait sentir que vous êtes vivant, a déclaré Ibrahimovic au journal. Cela signifie que vous avez accompli quelque chose de bien et que vous continuez. » Ibrahimovic a commencé sa carrière à Malmoe et l’a poursuivie à l’Ajax Amsterdan, à la Juventus Turin, à l’Inter Milan, au FC Barcelone et à l’AC Milan, avant de rejoindre Paris. Il a été champion des Pays-Bas, d’Espagne, d’Italie (à 4 reprises, 3 avec l’Inter, 1 avec l’AC Milan) et de France, a remporté le Mondial des clubs et la Supercoupe d’Europe avec le Barça, mais ne disputera pas le Mondial 2014 : la Suède a manqué la qualification pour le Brésil. TF1 Conférence est Atlantique 1. Toronto 2. Boston 3. New York 4. Brooklyn 5. Philadelphia G 11 12 9 9 8 P 15 17 19 19 20 %G 0,423 0,414 0,321 0,321 0,286 Dom. 4-8 7-8 4-11 5-9 7-8 Dép. 7-7 5-9 5-8 4-10 1-12 Dernier 10 5-5 5-5 4-6 4-6 2-8 Centrale 1. Indiana 2. Detroit 3. Chicago 4. Cleveland 5. Milwaukee G 23 14 11 10 6 P 5 16 16 17 22 %G 0,821 0,467 0,407 0,370 0,214 Dom. 13-1 6-10 7-5 8-5 3-11 Dép. 10-4 8-6 4-11 2-12 3-11 Dernier 10 7-3 4-6 3-7 5-5 3-7 Sud-Est 1. Miami 2. Atlanta 3. Charlotte 4. Washington 5. Orlando G 22 15 14 12 8 P 6 13 15 13 20 %G 0,786 0,5036 0,483 0,480 0,286 Dom. Dép. 0 8-4 7 4-9 9 6-6 9 6-8 14 3-11 Dernier 10 7-0 97.0 3-4 102.3 0-4 92.4 2-2 99.2 2-4 96.6 Conférence Ouest Nord-Ouest 1. Portland 2. Oklahoma City 3. Denver 4. Minnesota 5. Utah Pacifique 1. LA Clippers 2. Phoenix 3. Golden State 4. LA Lakers 5. Sacramento G 23 23 14 13 8 P 5 5 13 15 23 %G 0,821 0,821 0,519 0,464 0,258 Dom. 0 13-1 9 10 17 Dép. 12-3 10-4 7-7 5-11 17 Dernier 10 4-1 108.4 5-2 106.3 3-4 100.5 2-3 105.6 1-5 101.5 G 20 17 17 13 8 P 10 10 13 16 19 %G 0,667 0,630 0,567 0,448 0,296 Dom. 12-2 10-4 10-4 7-7 5-11 Dép. 8-8 7-6 7-9 6-9 3-8 Dernier 10 7-3 8-2 6-4 3-7 4-6 Sud-Ouest= 1. San Antonio 2. Houston 3. Dallas 4. New Orleans 5. Memphis G 22 19 16 12 12 P 7 11 12 14 15 %G 0,759 0,633 0,571 0,462 0,444 Dom. Dép. 0 12-3 4 8-7 6 5-9 9 5-9 9 6-5 Dernier 10 3-2 103.1 4-2 106.5 5-1 102.4 2-2 102.8 0-7 94.0 (Sources : agences) Pas de décision sur la participation de Plushenko aux JO 2014 Aucune décision n’a été prise sur la participation aux JO d’hiver de Sotchi de Yevgeny Plushenko, champion olympique 2006, qui a déclaré avoir renoncé à l’épreuve individuelle de patinage artistique, a déclaré hier la Fédération russe. Plushenko, 31 ans, s’est exprimé « sous le coup de l’émotion », a affirmé à RSport le directeur général de la fédération, Valentin Piseyev. « La décision finale quant au titulaire et au réserviste sera prise après les championnats d’Europe ». Plushenko est un des sportifs les plus emblématiques en Russie, toutes disciplines confondues. Mais il est amoindri depuis plus d’un an par des douleurs chroniques au dos qui lui ont valu d’être opéré d’un disque vertébral en février. « Je vais disputer l’épreuve par équipes et céder ma place en individuel à un jeune », avait-il déclaré mercredi à R-Sport, après n’avoir ter- OTV 07:00 Yaoum Jdid 11:30 Hiwar el-Yaoum 12:30 Ovrira 14:15 Infos 14:45 Sabaya 16:30 Journal arménien 17:00 Kazadoo 17:45 Aa Nar Latifi 18:45 Laoula el-Hob el-Da’eh 19:45 Journal 20:30 Khat Tamess 21:15 Wajhan Li Wajeh 22:45 Full Speed 23:30 Infos 00:15 Laoula el-Hob el-Da’eh. MTV 07:20 Revue de presse 08:00 Infos 08:20 MTV Alive 12:10 Dr. T Medical Tips 13:00 El-Hall Enna 14:00 Infos 15:00 Beyrouth el-Yaoum 18:00 Aghani, Aghani 18:30 Property Yours 19:52 Journal 20:45 Layleh Jnoun 23:15 General View 00:00 Infos. Chaînes câblées Les classements Patinage artistique Brèves Titres Bartoli et Parker « champions des champions France » pour « L’Équipe » Les Rockets ont gâché la Noël de Manu Ginobili (22 points) et des Spurs. 07:30 Akhbar el-Sabah 08:00 Infos 08:15 Akhbar el-Sabah 09:00 Infos 09:15 Kalam Beyrouth 10:00 Infos 10:15 Aalam el-Sabah 11:00 Infos 11:15 Aalam el-Sabah 11:30 La prière du vendredi 12:00 Infos 12:30 Automobile 13:00 Al-Houroub Min alGhareb 14:00 Oul Inchallah 15:00 Infos 16:00 Journal arménien 16:30 Journal français 17:00 Souriya el-Yaoum 17:30 Sayyidat al-Mazraa 19:30 Journal 20:15 DNA 20:30 Feuilleton Mou2abbad 23:30 Journal 00:00 Sayyidat al-Mazraa 04:00 Hits N’Bits 06:30 Yoga. miné que 2e de l’épreuve individuelle des championnats de Russie derrière le jeune Maxi Kovtun, 18 ans, au Centre Iceberg de Sotchi où se tiendront les Jeux du 7 au 23 février. Nouveauté aux Jeux Il avait ajouté être également forfait pour les championnats d’Europe à Budapest (13-19 janvier) afin de se renforcer physiquement. Le responsable fédéral a cependant rappelé qu’aux Jeux, le même concurrent devait impérativement représenter son pays dans les épreuves individuelle et par équipes. « Tous les concurrents ne connaissent pas forcément les règles précises, a poursuivi M. Piseyev. Oui, Plushenko veut concourir aux Jeux (...). Tout dépendra de son état de santé. » Des commentaires qui signifient aussi que Plushenko pourrait ne figurer dans aucune compétition à Sotchi. D’autant que si son forfait à Budapest était confirmé, il n’apparaîtrait plus en compétition officielle avant l’annonce de la sélection. Champion olympique en 2006 à Turin, vice-champion en 2002 à Salt Lake City, Plushenko avait cédé d’un souffle son titre à Vancouver en 2010 à l’Américain Evan Lysacek. Ce dernier est forfait pour Sotchi, blessé à la hanche gauche. Après avoir disputé début novembre une compétition de niveau national à Riga, il avait déclaré forfait fin novembre au Grand Prix de Moscou pour une douleur à un genou. Il effectuait son retour à la compétition à l’occasion des championnats de Russie. Le Comité international olympique (CIO) a introduit à Sotchi le patinage par équipes, à l’instar de cinq autres disciplines, avec le statut d’épreuve test. (Sources : agences) 18:30 Film d’action Kiss and Kill 20:05 Le juste prix 21:00 Journal 21:50 MasterChef Junior 00:25 Vendredi, tout est permis avec Arthur. France 2 18:25 Comédie L’antidote 19:45 N’oubliez pas les paroles 21:00 Journal 21:45 Les petits meurtres d’Agatha Christie 23:25 Théâtre Le kangourou. France 3 17:15 Des chiffres et des lettres 18:30 Slam 19:10 Questions pour un champion 20:00 Le 19/20 21:15 Plus belle la vie 21:45 37e Festival du cirque de Monte-Carlo 00:30 Monaco: les coulisses du Rocher. M6 18:50 Un dîner presque parfait 19:45 100% Mag 20:45 Le 19.45 21:05 Scènes de ménages 21:50 Série NCIS 22:40 Série NCIS 23:20 Série NCIS. Arte 16:15 Cirque du Soleil: «Alegria» 17:45 Life, l’aventure de la vie 18:40 Enquête d’ailleurs 20:00 Une vie de chouette 20:45 Arte journal 21:05 Voyage sur les canaux du monde 21:50 Téléfilm Les Buddenbrook 01:40 Court-circuit. TV5 Monde Europe 08:50 Télématin 09:00 Le journal de RadioCanada 09:26 Le journal 09:39 Atout 5 09:52 Wismo 09:55 Nini Patalo 10:03 Nini Patalo 10:10 Le petit prince 10:34 Silence, ça pousse! 11:00 Flash 11:03 Winter Challenge 11:30 Nec plus ultra 12:00 Flash 12:03 Mot de passe 12:30 Plus belle la vie 13:00 Flash 13:03 L’épicerie 13:29 La quête des vents 14:30 Le journal de la RTBF 15:03 La smala s’en mêle 16:30 Flash 16:32 Voulez-vous danser? 16:59 Cut 17:29 Questions pour un champion 18:00 Flash 18:02 Saveurs nomades 19:00 64’ Le monde en français – 1re partie 19:23 Le journal de l’économie 19:31 Le bourgeois gentilhomme 22:18 Journal de France 2 22:49 Un flic 00:15 Le journal de la RTS 00:42 TV5 Monde le journal d’Afrique 01:00 L’invité 01:12 Le grand ménage 02:47 360°, géo 03:40 TV5 Monde le journal. TV5 Monde Orient 09:21 Télématin 10:06 TV5 Monde le journal 10:19 Leçons de style 10:31 Chroniques d’en haut 11:00 Flash 11:04 Une brique dans le ventre 11:34 Les escapades de Petitrenaud 12:00 TV5 Monde le journal 12:15 Plus belle la vie 12:42 Cut 13:05 Flash 13:08 Des chiffres et des lettres 13:39 Flash 13:42 Tout le monde veut prendre sa place 14:30 Le journal de la RTBF 15:03 64, rue du Zoo 15:15 Les Dalton 15:23 Yakari 15:36 Marcelino 15:59 Signalis 16:05 Saveurs nomades 16:57 Questions pour un champion 17:28 Secrets d’histoire 19:10 Al Dente 19:36 64’ Le monde en français – 1re partie 19:59 Le journal de l’économie 20:06 64’ Le monde en français – 2e partie 20:25 L’invité 20:33 64’ L’essentiel 20:37 La quête des vents 21:30 Journal de France 2 21:56 Qui sera le prochain grand pâtissier? 00:25 TV5 Monde le journal d’Afrique 00:36 Le journal de la RTS 01:03 Vladimir Cosma au grand Rex 03:04 TV5 Monde le journal 03:28 L’invité 03:37 Le journal de l’économie 03:41 Enrico Macias, la vie en chansons. Radio Liban 96,2 FM 07:00 RFI En direct 10:00 RL Libre cours 11:00 RL Flâneries matinales 12:00 RL Rush Hour 13:00 RL Journal 13:30 RFI En direct 14:00 RL C’est encore mieux l’après-midi 15:00 RL L’heure blonde 16:00 RFI Info en direct 16:10 RL Carrefour du jazz 17:00 RL Vous avez dit musique 18:00 RL Mon manège à moi 19:00 RL Journal 19:10 RFI En direct 20:00 RL Ruptures 21:00 RL Wild Thing 22:00 RL Programme arménien 22:30 RFI Le fil musical. Sports 13 vendredi 27 décembre 2013 Football Le projet du foot qatari : Arsenal reprend son bien, City éviter le ridicule en 2022 stoppe Liverpool À quoi bon organiser une Coupe du monde de foot pour sortir piteusement après trois défaites sèches ? Le risque est grand, mais le Qatar met tout en œuvre pour échapper à ce scénario catastrophe en 2022. La tâche a été confiée à Ivan Bravo, ex-directeur de la stratégie au Real Madrid, désormais à la tête de « l’Académie Aspire » de Doha où se presse tout ce que l’émirat compte de footballeurs un tant soit peu talentueux. Son projet : « Essayer de produire des joueurs de calibre international dans un si petit pays », qui peine à exister en Asie mais accueillera en 2022 la compétition la plus populaire de la planète. Sa stratégie : se concentrer sur les 14-18 ans, future « colonne vertébrale » de l’équipe nationale qatarie. Sa méthode : multiplier les contacts avec les meilleurs. Et y croire mordicus. « Il faut choisir les bons joueurs et les entraîner tous les jours en les faisant jouer avec d’autres bons joueurs », résume Bravo dans un entretien avec l’AFP. poursuivre notre développement. » L’académie est un joyau, un immense complexe dédié à la performance. Si l’émirat investit à tour de bras dans les évènements sportifs et les clubs européens, il veut aussi exister sur le pré. Le cheikh Hamad benKhalifa ben Ahmad al-Thani, président de la Fédération qatarie de foot, l’avait annoncé dès 2011 : « L’objectif est de participer à une édition de la Coupe du monde avant 2022. » C’est raté pour 2014 : au 4e tour des qualifications pour le Brésil, le Qatar a perdu cinq matches sur huit, finissant 4e d’un groupe où il affrontait l’Iran, la Corée du Sud, l’Ouzbékistan et le Liban. Reste la Russie 2018. Forcément, les sceptiques ricanent et affirment que l’émirat n’existera jamais sur la planète football, quels que soient ses investissements pharaoniques nourris au biberon du pétrole et du gaz. Tout au plus pourra-t-il naturaliser des étrangers, notamment africains, qui évoluent dans le championnat qatari. Un complexe dédié à la performance « Le QI footballistique » Faux, rétorque Ivan Bravo. « Personne n’obtiendra de passeports. » Et s’il s’autorise d’avance une ou deux exceptions, il rappelle que l’Espagne tend les bras à l’attaquant de l’Athletico Bilbao né au Brésil, Les gamins du Real Madrid, Barcelone, Manchester United ou Bayern Munich se succèdent donc dans l’émirat. « Ça nous fournit l’environnement de compétition adéquat pour Météo Liban 3/10° 9/21° 10/15° 5/14° 5/14° (Source : AFP) 13/22° 5/14° 10/23° Diego Costa. « Est-ce que l’argent est la solution pour tout ? Non. Mais c’est bien d’avoir les ressources pour dépasser quelques difficultés », insiste l’Espagnol. Sur les pelouses immaculées de l’académie, des gamins de tout âge s’entraînent sous l’égide de coaches étrangers et le regard de parents enfiévrés. Méthode, organisation, enthousiasme. Il y a quelques années, le fossé était clair avec les enfants des grands clubs, physiquement et sur « la compréhension du jeu, le quotient intellectuel footballistique », se souvient Bravo. Mais le vent souffle dans le bon sens. Les moins de 16 ans ont tout récemment écrasé Mönchengladbach 7 à 1. Et l’équipe nationale des moins de 19 ans a battu les Brésiliens de moins de 20 ans. Bravo sait combien la frontière est ténue entre succès et échec, entraînement et compétition, investissement et résultat. Mais il s’est approprié les ambitions qataries. « Nous allons travailler humblement. Cela ne signifie pas que nous sommes aussi bons que le Brésil », assure-t-il. Une équipe nationale a besoin d’un coach et de « joueurs arrivant à maturité au bon moment », admet-il. Mais ces bons résultats représentent « un signal que nous pouvons lutter contre n’importe quelle équipe ». Et il jure que la petite taille du Qatar – 2,1 millions d’habitants dont seulement 300 000 nationaux –, brandie par tant d’observateurs comme sa faiblesse rédhibitoire, est en fait sa grande force. « C’est un petit pays, donc c’est plus facile de vraiment canaliser les ressources et de fixer des priorités (...). Vous voyez beaucoup de résultats tangibles. » Et de désigner son usine à champions. « Ça a été construit en 2 ans et demi. En Espagne, il aurait probablement fallu quatre ans. » Vent N le jour à S-E la nuit – 10 à 30 km/h. Humidité 30 à 60 %. Visibilité moyenne. Mer peu agitée, 19°. Un temps relativement stable intéresse le BMO jusqu’à samedi soir, lorsqu’une zone de basse pression accompagnée de vents froids et de pluies atteindra progressivement le pays. Au Liban, le temps sera aujourd’hui peu nuageux, sans changement dans les températures. Demain, le temps restera clair avec une hausse des températures en journée. Le soir, une baisse de températures est prévue et le temps se transformera en nuageux avec du brouillard sur les hauteurs et une possibilité de pluies fines. Pluviométrie BEYROUTH-AÉROPORT • De mercredi 8h à jeudi 8h : 0 mm. • Depuis septembre : 210,4 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 438,6 mm. • Moyenne sur 30 ans : 304 mm. BÉKAA-ZAHLÉ • De mercredi 8h à jeudi 8h : 0 mm. • Depuis septembre : 147,2 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 360 mm. • Moyenne sur 30 ans : 192 mm. TRIPOLI • De mercredi 8h à jeudi 8h : 0 mm. • Depuis septembre : 231,7 mm. • Au cours de la même période de l’année dernière : 437,8 mm. • Moyenne sur 30 ans : 304 mm. Moyen-Orient Abou Dhabi 16/22° Dubaï 16/23° Amman 4/16° Istanbul 8/12° Ankara -4/7° Le Caire 9/21° Bagdad 5/17° Mascate 14/23° Damas 4/14° Nicosie 8/17° Djeddah 21/30° Riyad 20/29° Doha 13/21° Téhéran 2/9° International Alger 10/18° Marrakech 9/23° Amsterdam 6/8° Marseille 8/12° Athènes 11/15° Milan 1/8° Berlin 3/5° Minsk 2/1° Bucarest 1/9° Montréal -13/-8° Budapest 2/6° Moscou -4/0° Buenos Aires 19/34° Munich -1/4° Bruxelles 7/10° New York -3/3° Copenhague 4/5° Paris 7/11° Dublin 6/9° Prague -1/4° Genève 2/7° Rio de Janeiro 24/31° Kiev -1/4° Rome 3/13° Lisbonne 11/16° Tunis 10/16° Londres 6/11° Varsovie 2/7° Madrid 5/11° Vienne 1/5° Manchester City, en mettant fin à la belle série de Liverpool (2-1), grimpe à la 2e place et permet à Arsenal, vainqueur dans la douleur de West Ham (3-1), de redevenir leader, hier après la 18e journée du championnat d’Angleterre. Dans le choc du Boxing Day entre les deux équipes les plus spectaculaires du moment, les Citizen ont donc Foot express Hodgson veut mettre « en bouteille » la forme de ses joueurs Le sélectionneur anglais Roy Hodgson est tellement séduit par la forme actuelle de certains de ses joueurs qu’il voudrait, a-t-il dit, pouvoir la mettre « en bouteille » pour l’utiliser pendant la Coupe du monde au Brésil. L’ailier de Tottenham Andros Townsend, le milieu de West Ham Ravel Morrison et le buteur de West Bromwich Albion, Saido Berahino, ont marqué les esprits de la Premier League cette saison et sont sélectionnables pour le match amical à Wembley contre le Danemark en mars. « En ce moment, j’ai vu beaucoup de nos joueurs anglais et prétendants pour l’équipe d’Angleterre très bien jouer. Je regrette de ne pas pouvoir mettre leur forme en bouteille et la conserver », a déclaré Hodgson à la télévision Sky Sports News. « C’est assez fascinant d’aller voir les matches (...). Il y a beaucoup d’équipes qui font jouer des Anglais en ce moment et je vois beaucoup de bonnes prestations », a-til ajouté. « Si je devais choisir une équipe pour la coupe du monde aujourd’hui, ce serait un sacré casse-tête. » Aucune pathologie liée à la chaleur, selon un expert Rien ne contre-indique la pratique du sport de haut niveau sous de fortes chaleurs, a expliqué à l’AFP Sébastien Racinais, un physiologiste français installé au Qatar, alors que la polémique fait rage sur la Coupe du monde 2022 dans l’émirat. Des températures jusqu’à 50 degrés sont attendues pendant la compétition. Mais outre que les stades seront ventilés, les équipes peuvent se préparer à cette chaleur, a précisé l’expert d’Aspetar, la clinique du sport de Doha. Question : Est-il dangereux de jouer au foot par 50 degrés ? Réponse : Il existe de nombreux exemples qui démontrent qu’il est possible de faire du sport en environnement extrême. On a beaucoup parlé de la chaleur et de l’humidité des JO de Pékin en 2008. On écrivait partout qu’il serait impossible de courir le marathon en moins de trois heures. À l’arrivée, le temps du marathon était de 2h06, record olympique battu de trois minutes. Donc, c’est possible. Toutefois, cela demande de la préparation de la part des équipes et des athlètes pour non seulement entraîner le corps à réagir, mais aussi augmenter ses capacités de réaction. On va augmenter la capacité du corps à dissiper de la chaleur. Les glandes sudoripares, qui nous permettent de suer, vont augmenter leur niveau d’activité. On va pouvoir dissiper plus de chaleur. En parallèle, la personne va réduire la concentration en électrolyse dans sa sueur, c’està-dire qu’elle va être capable de maintenir son niveau de sels minéraux. Dans tous les essais que nous avons faits, y compris en milieu de journée entre midi et deux heures, on n’a jamais constaté de pathologies liées à la chaleur. Le problème de l’environnement chaud, c’est qu’il va limiter la capacité du sportif à thermoréguler son corps. Mais les climats tropicaux sont plus délétères à la performance que les climats chauds et secs. fini par prendre le meilleur en maintenant au silence Suarez, l’homme aux 10 buts en quatre matches. D’abord menés après l’ouverture du score de Coutinho, les Mancuniens ont rapidement réagi par des buts de Kompany et Negredo, qui a profité d’une faute de main du gardien des Reds. Après la pause, alors que la 1re période avait été de haute fac- Donc une compétition en été ne serait pas ingérable ? Cela va demander une gestion particulière. Les athlètes vont devoir s’adapter à la chaleur en s’entraînant en environnement chaud. Certains vont s’adapter très vite, d’autres plus lentement. La durée moyenne va être de dix jours à deux semaines. Si on compare un match en environnement tempéré et un match en environnement chaud, on constate que le niveau de fatigue à la fin du match et la récupération à 24 et 48 heures restent les mêmes. Les équipes vont donc devoir adapter leurs stratégies de récupération mais vont être capables de jouer à la même fréquence. Ils vont courir moins de distance mais pouvoir sprinter à la même vitesse, voire plus vite. Par ailleurs, en environnement chaud, le taux de succès des passes est meilleur. Les équipes courent moins, la pression de l’adversaire est moindre. Que se passe=ait-il pour un joueur non préparé ? Dans un match de foot, l’activité en elle-même est assez complexe. Un individu non préparé va devoir réduire son activité totale. Un joueur court en moyenne 10 kilomètres pendant un match. En environnement chaud, il va courir probablement autour de 9 ou 9,2 kilomètres. Ce qui est très intéressant, c’est que les joueurs réservent leur énergie pour les phases importantes du match. Les actions décisives resteront les mêmes, mais entre les actions, les joueurs réduiront leur activité. La compétition en été sera donc compliquée, surtout pour les spectateurs... Probablement. Ceux qui ont un niveau physique inférieur et qui n’ont aucune expérience de la chaleur, car ils n’auront pas fait de stages d’entraînement, auront plus de difficultés. Les spectateurs seront ceux qui bénéficieront le plus des adaptations technologiques, telles que le refroidissement des stades ou des zones ventilées. Au Brésil, le toit du stade le plus cher du Mondial 2014 fuit Moins de huit mois après son inauguration, le plus onéreux des 12 stades construits ou rénovés en vue de la Coupe du monde de football de 2014, au Brésil, a un toit qui fuit, ont annoncé les exploitants publics du site. Lors d’un match qui a eu lieu au cours du week-end, la pluie a traversé certaines parties du toit du Stade national de Brasilia ManéGarrincha, et des médias locaux ont montré des images de gradins entiers mouillés. « Vu qu’il s’agit d’un stade nouveau, grandiose et complexe, on est encore en train de corriger et de tester des points mineurs, mais rien ne compromet en l’état le fonctionnement du stade et des événements qui y ont lieu », a déclaré Secopa, l’agence du gouvernement local chargée de gérer le site. La reconstruction intégrale du stade, située dans la capitale Brasilia, a coûté plus de 1,2 milliard de réaux (372 millions d’euros). Il doit accueillir six matches du Mondial 2014, dont un quart de finales et celui pour la troisième place. (Sources : agences) ture, ils ont surtout géré leur avantage en misant sur un Hart nettement plus inspiré que Mignolet. Après cette 5e victoire d’affilée toutes compétitions confondues et la 9e à domicile, les joueurs de Pellegrini continuent de progresser dans la hiérarchie et se retrouvent maintenant 2es, à un point du leader. Au bord du K.-O. Celui-ci n’est autre qu’Arsenal qui, alors qu’il était mené par West Ham et au bord du K.-O., a trouvé l’énergie pour s’imposer et repartir de l’avant après trois matches sans victoire. Un doublé de Walcott et un 3e but de Podolski, qui n’avait plus joué depuis août, permettent aux Gunners de reprendre la 1re place abandonnée aux Reds au soir de la 17e journée. Malheureusement pour Liverpool, la nouvelle victoire minimaliste de Chelsea (1-0 contre Swansea) le rejette même à la 4e place, à un point de ces Blues chez lesquels ils doivent se rendre dimanche pour un 2e déplacement périlleux. Alors qu’ils restaient eux aussi sur quatre victoires de rang, les coéquipiers de Gerrard peuvent donc en trois jours dilapider une partie du crédit emmagasiné ces dernières semaines. En semblant se contenter contre les Gallois d’un but de Hazard, l’équipe de Mourinho n’a pas fait grand-chose pour sa propre considération mais, 3e à deux points de son rival londonien, elle reste une menace sérieuse en cas de nouvelle défaillance des autres. Rivalisant avantageusement avec le Big Four avant la journée, Everton (5e), qui pouvait s’avancer vers une année complète d’invincibilité à domicile, a perdu lui des points précieux en concédant à la surprise générale sa Après le but d’Eden Hazard, c’est Vincent Kompany (à droite) qui s’est illustré dans cette 18e journée de Premier League. Paul Ellis/AFP 2e défaite de la saison seulement, qui plus est contre Sunderland, bon dernier (1-0). L’exclusion de son gardien à la 23e minute a pesé lourdement. Tout comme les deux cartons rouges de Stoke (10e) ont remis en selle une équipe de Newcastle, menée. À 11 contre 9, les Magpies ont alors pu faire exploser leur adversaire (5-1). Muet depuis plusieurs semaines, Rémy s’est rassuré avec un doublé et son équipe remonte à la 6e place, juste devant Manchester United. Errements défensifs d’Evans À midi, les Red Devils avaient, eux, décroché une 5e victoire d’affilée (3-2) à Hull (12e), pour la 1re fois cette saison. Mais, menés 2-0 au bout de 13 minutes à cause des errements défensifs d’Evans, ils peuvent remercier Rooney, auteur d’une passe décisive puis de son 150e but en championnat pour United. Encore malmené en 2e période par le promu qui a touché la barre, United a eu assez de ressources pour prendre l’avantage en profitant d’un cadeau de Chester, le défenseur formé à Old Trafford qui a trompé son propre gardien après avoir ouvert la marque. Titulaire pour la 1re fois depuis un an, le milieu Fletcher a lui bel et bien vécu un conte de fées lors du 10e match d’affilée des Mancuniens à l’extérieur sans défaite. Enfin, après son redressement contre Southampton, Tottenham n’a pas réussi à offrir à son nouvel entraîneur Tim Sherwood une victoire à domicile. Les Spurs tenus en échec (1-1) par WBA (15e), leur malédiction à White Hart Lane se poursuit et les Londoniens, seulement 8es, restent à bonne distance des leaders. (Sources : agences) Les résultats Hull City-Manchester United 2-3 Norwich City-Fulham 1-2 Newcastle-Stoke City 5-1 Tottenham-West Bromwich 1-1 Everton-Sunderland 0-1 Aston Villa-Crystal Palace 0-1 Chelsea-Swansea City 1-0 West Ham-Arsenal 1-3 Cardiff City-Southampton 0-3 Manchester City-Liverpool 2-1. Petites annonces Pour placer vos Petites Annonces à partir du web : www.lorientlejour.com, onglet « Petites Annonces ». offre d’emploi Cherchons partenaires professionnels pour rouvrir boîte restaurant rue de Phénicie. Conditions très avantageuses. Téléphonez entre 10h et 20h au: 03/900246 immobilier location À louer appt meublé, Clemenceau, 2 c. à c., immeuble ancien rénové, 1500$/mois. Tél.: 70/317546. Achrafieh, Tabaris, étage élevé, appt 220m2, 3 c. à c., cuisine équipée, 2 park., 3000$/mois. 01/566700 – 03/566702. Mzaar 2000, chalet 63m2, 2 bdrms, 1 living, 1 bthrm, park., ski box, 17000$ (Dec-April). Contact: [email protected] Achrafieh, 2 bureaux 200m2 à 25000$, 145m2 meublé 36000$/an. Tél.: 01/616000, www.sodeco-gestion.com immobilier vente Apartment for sale in Achrafieh, Abdel-Wahab, 300sqm, 800000$. Ascot: 01/320000. Achrafieh, appartement 155m2, en voie de construction, 3 chambres + bonne, parking, superluxueux, 445000$. Tél.: 71/566008-9 – 71/367776. 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Tel.: 03/694215. 1 6 8 5 9 4 5 4 9 2 7 1 6 3 1 5 2 4 6 8 3 9 9 6 8 1 5 2 4 7 2 SU|DO|KU 3 7 9 6 5 1 3 14 Détente Sudoku moyen 245 Sudoku 6 5 242 oku diabo 253moyen 8 3 9 7 2 8 5 4 4 62 1 5 3 6 2 4 72 41 1 6 9 6 2 9 5 37 8 3 3 8 5 8 1 37 9 1 2 7 3 87 6 5 1 9 2 6 3 4 4 15 1 7 6 3 9 9 2 2 6 5 31 1 4 3 9 3 7 4 2 1 7 6 8 8 54 6 5 4 2 1 6 2 8 87 451 69 72 3 4 6 7 8 2 2 3 7 49 4 9 3 5 5 8 1 6 4 2 8 71 27 68 44 33 99 2 5 6 7 8 4 9 12 5 8 3 6 8 7 1 5 4 9 Solution du précédent numéro Sudoku moyen 244 oku diabo 255 5 9 3 3 8 6 7 4 8 2 1 9 51 4 6 6 2 44 5 1 89 8 1 9 3 2 7 8 3 6 5 4 92 5 4 8 2 7 7 1 6 4 2 1 2 8 67 51 5 3 7 4 3 6 9 3 9 5 2 8 7 7 1 42 8 5 6 9 9 1 8 7 33 2 6 5 4 7 8 1 2 2 6 8 49 15 6 7 1 5 4 3 8 9 45 1 6 37 2 3 7 2 1 5 6 9 4 91 9 8 6 4 3 3 2 7 7 6 8 5 5 8 1 4 6 5 9 1 7 3 2 8 6 4 3 7 5 4 5 6 4 98 2 9 1 6 3 Moyen 5 7 6 2 6 1 2 9 7 4 5 9 7 2 3 8 3 4 8 7 2 6 9 6 5 8 4 1 2 7 1 5 9 3 Diabolique Le mot secret Sudoku diabo 257 Sudoku diabo2254 88 7 4 3 6 15 3 6 1 9 5 2 5 1 4 5 2 9 8 4 7 2 2 98 8 5 7 4 7 1 5 46 3 9 45 3 6 2 91 8 1 8 7 4 9 3 5 9 5 3 7 2 6 6 4 2 1 8 53 6 Sudoku diabo 256 4 8 7 9 6 2 6 5 3 4 8 1 9 2 1 5 3 7 7 4 6 1 5 8 3 9 5 2 4 6 8 1 2 3 7 9 2 3 9 6 1 5 1 7 4 8 9 3 5 6 8 7 2 4 UN MOT DE 10 LETTRES : FÊTER ANNEE APPARAT 7 5 9 4 8 3 3 6 14 3 2 4 7 5 6 2 9 8 1 9 7 2 7 1 6 5 18 4 8 5 84 6 4 3 9 7 5 6 7 3 4 8 2 5 3 5 9 2 7 8 4 6 2 3 9 7 8 1 5 6 4 4 7 8 6 5 2 1 9 3 1 Règle du jeu Sudoku moyen 246 Le but est de parvenir à inscrire tous les chiffres de 1 à 9 (sans qu’ils se répètent), dans un ordre quelconque dans chaque ligne, dans chaque colonne et dans chaque carré de 1cases.9 7 2 4 8 3 6 5 neuf 4 2 8 3 6 5 7 9 1 Les mots fléchés 6 5 3 7 1 9 2 8 4 9 8 1 5 2 3 4 7 6 7 3 5 6 8 4 1 2 9 2 6 4 1 9 7 5 3 8 8 7 9 4 5 2 6 1 3 5 1 2 9 3 6 8 4 7 3 4 6 8 7 1 9 5 2 Une grille de Su Doku est composée de 9 carrés de 9 cases, soit 81 cases. Sudoku moyen 248 1 5 4 9 3 7 6 8 6 7 4 2 1 5 3 2 9 8 5 6 7 4 1 5 2 6 9 3 9 8 3 7 1 4 2 2 7 6 5 8 3 1 5 4 1 3 7 8 9 7 9 2 6 4 5 8 6 3 8 1 9 2 4 EGLISE EPOQUE EQUIPE BAISERS BISE BOMBE BOURG Solution du précédent numéro 6 2 3 7 9 1 8 9 1 4 vendredi 27 décembre 2013 IVRES CACHER CADEAU CHANTS COMITE CONGE COSTUME FARCES FERIE FESTIN FETARD FETE-DIEU FIERE FLEURS FOIRE FOULE FRAIRIE DELICE DEPENSE DIVERTIR GAIETE GALAS GROUPE PARENTE PARTOUT PLAIRE PLUS POMPE JOIES JOUEUR JOURNEE JOUTE TERME VALEUR VACANCE VICTOIRE VIERGE VIVEUR VOEUX RAOUT RECEVOIR REPAS REUSSI LAUREAT MARIAGE MARIES MONDAIN MUSIQUE SALLE SALON SANTE SAOUL SAPIN SIEGES SOIREE SUCCES NOCES NOUVEL AN OFFICIEL S U R P R I E E S N E P E D C E R N A L E V U O N A U P T T E T L C E I P E C C E D P V U Q E L N L N N P A F A C O E I I O N S I Q A E P A A D E E R S N V R V M C A S U L R C S N S F T T E G O I E P G L U I A A E O T E L U O F E I A R E S O M P V P M I R R M L U O L R R T T E N P E O N N I F E A F T I A X F I U I A G Q O E E U E F E E N R U O J R O R N U C S R D I T G N U C E S O U A A E S S C AA C L U A E O V A M E R G O S 4B R 2B 3 E J S E E L O L BU C I 1 A E I S SURPRISE R DE BE M FO AG E HO U D A S V M B A I E R I O T C I V L I R S E I N R I A L P E S U E E G E I S R I S E U S S I S B F IT RJ E M E D E T R U G T A R E R A T E R M E R E H C A C I F A R C E S V Solution du précédent mot secret : CHEMINÉE 5 Marche à suivre : Dès que vous repérez un mot, rayez les lettres de ce mot dans la grille et barrez-le dans la liste au-dessus de la grille. Pour plus de facilité, commencez par les mots les plus 6 7 longs. Quand vous aurez inséré tous les mots de la liste, il vous restera les lettres formant le mot secret. Pour former un mot, les lettres peuvent se suivre horizontalement de gauche à droite ou de droite à gauche, verticalement de bas en haut ou de haut en bas et en diagonale de droite à gauche ou de gauche à droite. Une même lettre peut servir pour plusieurs mots. 8 Le mot secret avec la librairie Stephan 9 par SMS, au 1086, l’indicatif OLJ MOT suivi par le mot secret, vos nom et prénom Envoyez et gagnez la nouvelle édition du Larousse encyclopédique. Un livre est offert à chacun des participants. 10 Le tirage aura lieu le jeudi 2 janvier et le nom du gagnant sera publié le lendemain. L’horoscope Les mots croisés Problème n° 13 932 HORIZONTALEMENT 1. Ils vendent légalement de la poudre. - 2. Auteurs de bruits inquiétants. - 3. Que d’eau, que d’eau ! Unités sud-américaines. - 4. Avertit. Donner de la cohésion. - 5. Possessif. Ne peut attendre. Mot qui peut amener la claque. - 6. Le vieil homme et la mer. Impudiques. - 7. Remboîtes. Cogne. - 8. Norme bien connue. Vins étrangers. - 9. Ajoutées parmi d’autres choses. - 10. Sont bien en place. Dont on peut trouver l’origine. A B C D E F G H I J 1 2 BÉLIER (21 Mars au 19 Avril) : Vous faites une rencontre qui vous ravit totalement. Ne triomphez pas trop vite et mettez votre humour en valeur. Les récentes intempéries vont indirectement grever votre budget. Ne dépensez pas trop. TAUREAU (20 Avril au 20 Mai) : Vous 3 êtes né coiffé ! On vous propose un marché en or. Vous décrochez la lune en rêvant du septième ciel. La journée idéale pour déménager. Mais vous constaterez que peu d’amis sont prêts à vous aider. 4 5 6 GÉMEAUX (21 Mai au 20 Juin) : Vous 7 recevrez une invitation à moins que ce ne soit vous qui ait des idées géniales pour une sortie en groupe. D’un autre côté, vos réactions intempestives ont pu blesser une personne quittée récemment. 8 9 10 CANCER (21 Juin au 22 Juillet) : Un 8 9 3 1 4 8 7 5 6 4 9 6 2 2 3 1 7 5 Solution du n° 13931 VERTICALEMENT A. Les prières qui en sortent sont plus près du ciel… - B. Exploitations agricoles. - C. Parure indienne. Les premiers arrivent souvent avec l’adolescence. D. Ils donnent des tuyaux. Le prix de l’effort. Négation. - E. Se passe quand ça tombe. Agence à l’étranger. - F. Énergie. Petit drôle. - G. Moyens de s’en sortir. Pour mettre bon ordre. - H. Crème anglaise. Surveillés de près. - I. Comme des odeurs de petits pins chauds. - J. Titre romain. Passe près. Appris. A 1 2 3 4 5 6 7 A 8M 1 9A 2 3 L 5 D R O I T S 4 A 10 6 7 8 Solution des mots fléchés9 10 du précédent numéro B C D E F G H M E L A N A L E Z E L I G U E A S E R D E E L R E A A O M U S B C D E F G H I J R N IC OSL I E EI L A L E Z E E T I EI OTS I G U E F A N S SS E O R UD A RN SCE E E A M R I I O U E L A U S S E T R C I N E R A I R E E H M A E A L I L L L E C O L E I F A D A N I R E N E E M R E A A I I L L I J I O N S H A L L E E S S E N T I E L S N T (Référence : Petit Larousse 2004) I E L S Au menu Salade de bœuf au céleri 120 g de bœuf à braiser, 1 cœur de céleri-branches, 200 g d’épinards, 1 tomate, 50 cl de bouillon dégraissé (préparé avec 1 tablette de concentré), 1 cuil. à soupe de vinaigre (de préférence de xérès), 1 cuil. à café de moutarde, 2 cuil. à café d’huile, brins de persil, sel, poivre. Coupez la viande en morceaux. Faites-les cuire 3 h à feu doux dans le bouillon frémissant (ou 1 h dans un autocuiseur). À micuisson, ajoutez le cœur de céleri émincé. Équeutez et rincez les épinards. Placez-les, poivrez-les puis hachez-les. Mélangez-y la tomate pelée, épépinée et concassée. Dans un bol, mélangez le vinaigre, la moutarde, l’huile et 2 cuil. à soupe de bouillon de cuisson de la viande. Salez, poivrez. Versez sur la viande et le céleri égouttés. Garnissez d’épinards. Parsemez de persil. Servez tiède. changement profond qui vous avait paru négatif affecte votre vie sentimentale. Le bon côté des choses se dégagera plus tard. LION (23 Juillet au 22 Août) : N’ayez pas peur pour passer pour asocial . Il est bon que vous vous repliiez un temps sur vousmême pour méditer et pour réfléchir. VIERGE (23 Août au 22 Septembre) : Rassemblez vos forces et retrouvez votre équilibre. Vous allez être confronté à un débat juridique assez pénible. BALANCE (23 Septembre au 22 Octobre) : Vous remportez une belle victoire amoureuse en attirant quelqu’un qui jusqu’alors n’a pas cédé à vos avances. Ne vous inquiétez pas des suites d’une aventure passée. Un nouveau cycle peut commencer. SCORPION (23 Octobre au 21 No- vembre) : Vous aurez les idées confuses ce matin. Confiez-vous à une amie intelligente et lucide qui vous aidera à voir plus clair. Vous espérez beaucoup d’une personne qui, en réalité, vous trompe. SAGITTAIRE (22 Novembre au 21 Décembre) : Vous vous inquiétez à la suite d’un mauvais rêve. Il vous a aidé à vous libérer d’une appréhension, mais il n’a pas de valeur prémonitoire. CAPRICORNE (22 Décembre au 19 Janvier) : Une mauvaise nouvelle, mais vous faites contre mauvaise fortune bon cœur. L’espoir ne vous a heureusement pas quitté. VERSEAU (20 Janvier au 19 Fé- vrier) : Vous goûtez une paix tranquille et un moment de farniente bien mérité, mais souvenez-vous qu’une absence totale de troubles ne suffit pas à susciter un vrai bonheur. POISSONS (20 Février au 20 Mars) : Relation chaleureuse et passionnée. Vous filez le parfait amour, aucune dispute n’attriste votre couple. Si vous êtes encore seul, ce n’est plus pour longtemps. Mode 15 vendredi 27 décembre 2013 Campagne Pub Burberry, l’atout jeunesse On exhume les anciennes icônes Ils sont beaux, frais, émouvants et émus, tous enveloppés de leur trench Burberry beige. Filles et garçons sont chaussés de rouge, loafers pour les uns, sandales pour les autres. Les sacs, habillés du fameux tartan, sont en cuir rouge ou noir. Mais l’essentiel est ailleurs. La nouvelle campagne Burberry pour le printemps-été 2014 est juste craquante avec son casting de jeunes talents anglais : l’acteur Jamie Campbell Bower, le musicien Leo Dobson (chanteur du groupe anglais indie-rock Childhood) et les mannequins Malaika Firht, Mathilda Lowther, Neelam Johal, Callum Ball et Jean Campbell. Tournée par Mario Testino sous la direction artistique de Christopher Bailey, la vidéo met en relief la collection d’extérieur et les accessoires créés par la marque pour la belle saison et qui seront déjà en boutique en janvier. Trenchcoats déstructurés, capes, cabans de soie, pulls décontractés, de la dentelle pour les filles et beaucoup de cachemire pour tout le monde, avec une palette Les visages de la campagne Burberry printemps-été 2014 au complet. de bleu pastel, roses, jaune, verts, gris, et quelques notes lumineuses, le tout célèbre un romantisme à la fois doux et contemporain. Les nouveautés de la saison sont le sac pétale pour les femmes et le duffle coat pour les hommes. La forme pétale se retrouve aussi dans les lunettes, ainsi que le modèle Wave. Fanatique de la culture numérique, Burberry diffuse évidemment cette campagne sur tous les réseaux sociaux existants. Cabaret « Mugler Follies », une « revue sensorielle » Transformistes et créatures ambigues, danseuses singulières de la filiforme au modèle Botero, ventriloques, cantatrice, chanteuse de fado, acrobates, numéros de force inédits, le tout dans un étonnant hommage à toutes les beautés : le couturier Thierry Mugler bouscule l’art de la revue avec l’ambition de réinventer le genre. À l’affiche du théâtre Comédia, transformé en nouveau cabaret parisien au cœur du très populaire quartier de Strasbourg St-Denis, les « Mugler Follies » relèvent le défi avec un spectacle sophistiqué, d’une folle créativité, à des annéeslumière des plumes, des seins nus et du french cancan proposés par le Lido ou le Moulin Rouge. Thierry Mugler, qui se fait appeler désormais Manfred T. Mugler, défend l’idée d’une « revue sensorielle mêlant la charge érotique à la sophistication ». Chaque tableau est conçu sans vulgarité comme ce régiment de fourmis hypersexy dans leur combinaison de latex, ces sapeurs-pompiers bodybuildés tour à tour danseurs et techniciens de scène, ou cette avaleuse de sabre lancée dans un élégant strip-tease à la lampe torche. En fil rouge, le rêve d’une ingénue qui veut devenir funambule pour « affronter ses peurs et se sublimer ». « Depuis longtemps, je pensais monter une revue. C’est un art libre, de joie de vivre et d’échange, sans message, où tout est possible dans l’ADN de l’idée même du show », a confié à l’AFP Manfred T. Mugler, 64 ans, qui a conçu un spectacle en 2002 pour le Cirque du Soleil. « J’avais envie de faire souffler sur Paris une petite brise légère. Je trouve que ça manque. Les autres cabarets font dans la facilité, pour le business... Sans le moindre risque, avec des filles formatées, in- terchangeables, n’exprimant rien de particulier si ce n’est l’uniformité. Proposer des personnalités très différentes, où l’une ne peut pas remplacer l’autre, c’est plus compliqué. C’est justement ce que j’ai voulu ! », ajoute l’ancien couturier, le premier à transformer au début des années 80 ses défilés en spectacle total pour présenter sa mode architecturée célébrant l’ultraféminité. « La mode ne me manque pas vraiment » « J’ai fait un projet de revue pour le Crazy Horse. Au dernier moment, ils ont reculé car, évidemment, je voulais instaurer une humanité beaucoup plus large et une sensualité plus pugnace, loin des girls archi-formatées et calibrées. J’aime Affiche de la revue « Mugler Follies ». les choses qui parlent d’elles-mêmes, au premier rang la beauté. Des êtres extraordinaires de beauté n’ont qu’à bouger et vivre devant vous pour vous émouvoir », estime Mugler. « J’aime bien me mettre un peu en danger. J’ai toujours besoin d’être sur la corde raide. Je me suis jeté à l’eau en écrivant aussi 70 % des chansons de la revue, notamment avec Juliette. » L’ancien couturier réalise un rêve de toujours : « C’est un hommage à la vie, à toutes les beautés. Je rassemble dans cette revue des gens rares et étonnants. Ils ne sont pas toujours conscients de leur état. Je vois des choses en eux dont ils ne se rendaient pas compte », explique-t-il. Manfred, qui signe bien sûr tous les costumes au libre cours de son imagination flamboyante et intacte, se reprend au jeu du défilé de mode à l’occasion d’un tableau où il ironise sur son ancien univers : « J’ai voulu m’amuser de tous ces codes qui font la mode et en même temps rendre un hommage détourné en mettant le doigt sur les petites exagérations, prétentions et prises de tête qui m’amusent dans ce milieu. » Sur la scène du Comédia, Manfred s’offre aussi Marlène Dietrich et Marilyn Monroe, sous les traits de la chanteuse Marie France qui reprend ainsi ses célèbres performances à l’affiche de L’Alcazar de Jean-Marie Rivière. « La mode ne me manque pas vraiment, confie à l’AFP Thierry Mugler. Je fais beaucoup plus maintenant : de l’architecture, du design, monter une revue, mettre en scène... Quand j’étais couturier, c’était une mise en scène journalière proposée à des clientes. Maintenant, c’est une narration, une histoire, des shows, des films... » Marilyn Monroe confiant ne porter rien d’autre pour dormir qu’un parfum Chanel ; la même croisant Charlize Theron, née 13 ans après sa mort, pour un élixir concurrent de Dior : moins coûteuses et moins gaffeuses que leurs homologues vivantes, les stars défuntes sont partout. Leurs ayants droit l’ont bien compris et exploitent leur image pour vendre marques de luxe, condiments, sodas, spectacles, des voitures, parcs d’attraction ou l’huile d’olive, un business qui générerait 2,5 milliards d’euros par an en royalties, selon un chiffre cité par plusieurs sources. Et cela « grâce à une simple jurisprudence faute de vraie réglementation de l’image post-mortem », dit à l’AFP Didier Poulmaire, avocat français spécialisé dans le droit à l’image. Le magazine américain Forbes consacre d’ailleurs chaque année un classement, « The top-earning dead celebrities », dédié aux morts célèbres qui continuent de générer des gains. L’année dernière, avec 210 millions de dollars, Liz Taylor a détrôné Michael Jackson, qui reste le chanteur le mieux payé du monde avec 145 millions de dollars devant Elvis Presley (55 millions de dollars) et Bob Marley (17 millions de dollars). « Bien que choquante pour certains, l’utilisation des célébrités défuntes en publicité est très répandue parce qu’elles font vendre », dit à l’AFP Jean-Philippe Danglade, professeur de marketing à l’école Kedge Business de Marseille et auteur du livre Marketing et célébrités (Dunod). « Et avec les nouvelles tech- nologies, on voit de tout et on peut tout imaginer comme les voir jouer à l’avenir dans des séries télévisées », ajoute-t-il. Audrey Hepburn dans Vacances romaines a ainsi été utilisée dans des mouvements qu’elle n’a jamais eus, pour vanter du chocolat, et au festival californien de Coachella 2012, le rappeur Tupac Shakur, assassiné en 1996, avait rejoint Snoop Dog sur scène, sous forme d’hologramme. « Les annonceurs minimisent les risques en s’exposant à moins de scandales avec une star à l’image et à la réputation figées pour l’éternité. De plus, la stature même de ces stars disparues est souvent plus glamour que celle des célébrités contemporaines du cinéma, de la musique ou du sport, innombrables et d’autant plus éphémères », poursuit le spécialiste. Une nostalgie pure Et les défunts coûtent généralement moins cher : un bocal de haricots « (James) Dean » coûtera « 15 000 euros de droits contre plusieurs millions au même produit vendu par la star anglaise du football David Beckham », dit JeanPhilippe Danglade. Avec Marilyn, James Dean et consorts, dont les destins tragiques ont marqué plusieurs générations, les publicitaires misent sur « une nostalgie pure avec le retour à une époque fantasmée pour vanter des produits atemporels ; et en les insérant dans des scénarii du présent, les marques montrent combien elles traversent le temps ». Pour fêter les 40 ans d’un modèle de montre, un célèbre horloger suisse a mis en scène l’acteur défunt Steve Mc- Marilyn Monroe, porte-bonheur du parfum N° 5 de Chanel. Queen et la star de la formule 1 Lewis Hamilton de manière à simuler une course automobile entre les deux hommes. Les publicitaires ont repris des images du film Le Mans de 1971 dans lequel l’acteur joue le rôle d’un pilote qu’ils ont synchronisées avec les prises de vues nouvelles de Lewis Hamilton. Toutes ces stars auraientelles donné leur accord ? « Certainement pas s’agissant de Gandhi ou de Picasso », dit Jean-Philippe Danglade qui explique que Gandhi, symbole de l’antimatérialisme, est devenu une des icônes les plus utilisées par les publicitaires pour vendre ordina- teurs, stylos, accès Internet, service d’intérim ou téléphone portable. Didier Poulmaire déplore un « vide juridique colossal », nombre de stars refusant, selon lui, de s’occuper, de leur vivant, de la question de leurs droits post-mortem. Il s’interroge sur ce qu’aurait pensé Marilyn des récentes publicités la mettant en scène, « elle qui s’est battue toute sa vie contre les majors hollywoodiennes ». Il cite aussi Courtney Love, veuve de Kurt Cobain, qui s’est opposée avec succès jusqu’à présent au détournement de l’image du chanteur, décédé en avril 1994. De l’art avant toute chose Le carré Hermès « Faune Lettrée » Au commencement était le mouchoir féminin, accessoire indispensable du XIXe siècle. Le mouchoir s’agrandit et devint « mouchoir de cou », pour les hommes aussi qui l’adoptèrent à leur tour. Lors de la Première Guerre mondiale, ce mouchoir faisait partie de l’uniforme des militaires. Précieux à plus d’un titre, il pouvait évidemment servir de bandage en cas de blessure mais, surtout, il était imprimé d’instructions de base, illustrées, car la plupart des soldats étaient analphabètes. Quelques années plus tard, cette tradition se perdit avec la généralisation de l’instruction. Thierry Hermès qui venait de fonder sa société de soierie y vit à juste titre l’occasion de perpétuer un art toujours plébiscité. Avec ses premiers carrés, « Jeu des Omnibus » et « Dames Blanches », réalisés en 1937, il recrée une tradition à part sur un carré de soie de 90 x 90 où se déploie un art servi par les plus grands artistes et artisans. Aujourd’hui, il se vend un carré Hermès toutes les 30 minutes à travers le monde. Le secret de ce succès ? D’abord la beauté de cet objet d’exception, ensuite, ses proportions qui se prêtent à tout. On peut le porter en foulard, bien sûr, mais aussi en ceinture, en paréo, en haut, en balluchon, toutes les options sont ouvertes. Parmi les réussites de cette année, le carré « Faune Lettrée » est un chef-d’œuvre de poésie. Dans sa version carré chemise en toile de soie, il s’inspire des chemises d’homme en soie légère à fines rayures et se réinvente en éternel féminin, surimprimé du poétique alphabet animalier Faune Lettrée où chaque lettre figure un animal. Le carré Hermès « Chemise 90 » Faune Lettrée. 16 Ici et ailleurs Christine Lagarde au dîner de l’ambassade à Washington : J’admire le Liban ! vendredi 27 décembre 2013 Le dessin de pinter Spécial La présidente du FMI était l’invitée d’honneur d’une soirée donnée par l’ambassadeur du Liban à Washington, Antoine Chédid, et son épouse Nicole. WASHINGTON, d’Irène MOSALLI L’hôte des lieux avait réuni, ce soir-là, autour de la directrice générale du Fonds monétaire international un microcosme du Washington politique, économique et diplomatique : le secrétaire à l’Habitat et au Développement social (Shaun Donavan), la secrétaire d’État adjointe pour le Proche-Orient (Anne Patterson qui succède à Jeffrey Feltman), le congressman Chris Van Hollen, l’ambassadeur de Grande-Bretagne (sir Peter Westmacott), Sophie de Lattre, l’épouse de l’ambassadeur de France (François Delattre qui, lui, était en voyage), l’ancien secrétaire à la Défense (William Cohen). Également présents les grand noms de la finance (Fred Hochberg, président de l’Export-Import Bank of US, et Ed Mathias, l’un des directeurs du Groupe Carlyle) et de la presse (Robert Allbriton et Jim VanDehei, cofondateurs du célèbre journal électronique Politico, et le vice-président de la chaîne télévisée CBS). Dans son mot d’accueil, l’ambassadeur Antoine Chédid a dit : « Christine Lagarde, première femme à présider le FMI, s’est imposée dans la vie politique française et dans les forums économiques internationaux. Toujours avec détermination et, néanmoins, une manière élégante de faire. Elle attribue son succès à son expérience dans l’équipe de France des jeunes nageuses où elle avait appris à « serrer les dents, tout en gardant le sourire », devenant championne à « Le monde a une affinité pour votre pays » La réponse de Mme Lagarde : « J’admire le Liban qui vit de grandes difficultés et qui continue à vouloir aller de l’avant. Le monde a une affinité pour votre pays, la France en particulier. Votre accueil, ici, est le symbole même de tout le Liban qui reçoit sans faillir cet immense flot de réfugiés. Ce qui devrait avoir un écho partout. » Puis, petit retour sur ses débuts américains avec le célèbre cabinet d’avocats d’affaires international Baker & McKenzie. Et, plus précisément, avec l’ancien secrétaire à la Défense, William Cohen, présent à ce dîner et auprès duquel elle avait fait un stage lorsqu’elle avait 18 ans, et que lui était membre du Congrès. Et William Cohen d’enchaîner : « À cette époque, je travaillais sur l’éventuelle destitution du président Nixon et je cherchais le moyen de communiquer, à ce sujet, avec mes électeurs francophones de l’État du Maine. J’ai alors eu la chance de pouvoir recourir à une jeune stagiaire française poursuivant des études aux États-Unis et que nous honorons ce soir. » Et il définit le prestigieux parcours de Christine Lagarde par ces vers du poète américain Robert Frost : « De deux routes divergeant dans un bois/ J’emprunte celle la moins pratiquée / Et cela a fait toute la différence. » L’Orient : Fondé par Georges Naccache en 1924 Le Jour: Fondé par Michel Chiha en 1934 Société Générale de Presse et d’Édition SAL Baabda-route de Damas Imm L’Orient-Le Jour B.P. 45-254 - Hazmieh Tél : 05/956444 Abonnement 05/453665 [email protected] Administration Fax 05/454201 [email protected] Rédaction Fax 05/957444 [email protected] Carnet, petites annonces Tél. 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Il l’a aussi remerciée pour l’attention que le FMI porte au Liban confronté, actuellement, à un terrible problème de voisinage et qu’elle a déjà visité à plusieurs reprises. L’ambassadeur Antoine Chédid entouré de Christine Lagarde (à droite) et de son épouse Nicole. Victoria Régie Kennedy, Nicole Chédid, Doris Régie et l’épouse de l’ambassadeur de France, Sophie Delattre. Samedi 28 décembre Votre magazine de poche L’Orient-Le Jour Junior offert avec L’Orient-Le Jour En partenariat avec Avis de tempête en Turquie. Le 27 décembre dans l’histoire 1901 : naissance de Marlène Dietrich (morte le 6 mai 1992). 1925 : naissance de l’acteur français Michel Piccoli. 1945 : création du Fonds monétaire international (FMI). 1948 : naissance de Gérard Depardieu. 1978 : mort du président algérien Houari Boumediene. 1979 : intervention militaire soviétique en Afghanistan. 1983 : le pape Jean-Paul II rencontre son agresseur Ali Agca à la prison romaine de Rebibbia et lui accorde son pardon. 1985 : attentats simultanés contre des guichets de la compagnie israélienne El Al aux aéroports de Rome et de Vienne qui font respectivement 16 et quatre morts. 2007 : assassinat de l’exPremier ministre pakistanais Benazir Bhutto. 2008 : début de l’offensive de l’armée israélienne contre le Hamas dans la bande de Gaza.