Rapport annuel 2010
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Rapport annuel 2010
RAPPORT ANNUEL 2 0 1 0 CRÉDIT MUTUEL GROUPE CRÉDIT MUTUEL RAPPORT ANNUEL 2010 UNE BANQUE PERFORMANTE QUI SAIT RESTER PROCHE DE SES SOCIÉTAIRES-CLIENTS, C’EST ÇA LA DIFFÉRENCE RAPPORT ANNUEL 2010 SOMMAIRE Le mot du Président 2 Crédit Mutuel 5 LE PROFIL DU GROUPE CRÉDIT MUTUEL La carte d’identité Le Conseil d’administration de la Confédération nationale du Crédit Mutuel Les faits marquants 6 11 12 14 CRÉDIT MUTUEL, BANQUE COOPÉRATIVE Une organisation non centralisée Le sociétariat et la gouvernance Formation et féminisation au cœur de la politique de l’emploi Un mécénat original La banque du lien social 16 20 22 24 26 30 LES RÉSULTATS ET LES CHIFFRES CLÉS 2010 34 LA BANCASSURANCE Acteur majeur de la banque de détail en France La grande banque des particuliers La 1re banque des associations La 3e banque des Pme L’autre banque de l’agriculture Technologie : une longueur d’avance Les filiales opérant en banque de détail L’assurance 44 48 50 56 58 60 62 64 66 LES AUTRES MÉTIERS La banque des grandes entreprises et la banque d’investissement La gestion d’actifs et la banque privée Les services technologiques 72 74 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS Rapport de gestion du Conseil d’administration de la CNCM Etats financiers Annexes Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés 86 78 82 90 113 120 174 Rapport annuel 2010 3 L e groupe Crédit Mutuel a conclu l’exercice 2010 sur un résultat net total de plus de trois milliards, en progression de 61 %. L’ensemble des composantes du groupe a vu ses performances s’améliorer grâce au savoir-faire et aux compétences de ses 76 000 salariés et 24 000 administrateurs, à l’écoute et au service de plus de 29 millions de sociétaires-clients. La bonne progression de l’activité, les gains de productivité et la maîtrise des frais généraux ont permis d’améliorer le coefficient d’exploitation (60,8 %). Avec 32,3 milliards de capitaux propres part du groupe (+ 9 %), le groupe affiche un ratio de solvabilité Tier One en progression, à 11,5 %. Cette solidité financière est essentielle car c’est un gage de pérennité de l’institution et de sécurité pour les sociétaires-clients. Au cours des trois dernières années, le Crédit Mutuel a été la seule banque française dont les notes n’ont pas été dégradées par les agences internationales. Cette solidité indispensable est doublée par un dynamisme commercial lié : – à la qualité, à la motivation, à la formation permanente de nos salariés ; – à l’utilisation d’outils performants et disponibles ; – à une stratégie fondée sur la proximité et la confiance. Ce positionnement participe à l’identité d’une banque différente : le Crédit Mutuel est banque française de l’année pour le magazine économique et financier “The Banker”, première banque de la relation client ex-aequo avec sa filiale le CIC au Podium de la relationclient BearingPoint TNS-Sofres et banque préférée des Français pour le baromètre d’image Posternak-Ipsos. LE MOT DU PRÉSIDENT La réalité des pratiques du groupe – placer au cœur de ses préoccupations le service à ses sociétaires-clients, soutenir les entreprises créatrices d’emplois dans les régions et participer activement au financement de l’économie – traduit aussi la force de son modèle qui s’adapte d’année en année pour allier gestion démocratique et mise en œuvre de ses valeurs mutualistes. En interne, le partage accru des outils et le renforcement des modes d’organisation vont de pair avec un mode de fonctionnement sur le plan politique qui doit rester démocratique et qui soit garant de chaque Fédération régionale conformément aux statuts du groupe et à son règlement intérieur. L’année 2010 a aussi été celle du changement de Président confédéral. Etienne Pflimlin a choisi début septembre de passer le témoin. Qu’il soit remercié pour son engagement dans la défense des intérêts du Crédit Mutuel et de ses sociétaires-clients pendant de nombreuses années. Michel Lucas PROFIL LA FORCE DU GROUPE CRÉDIT MUTUEL, C’EST SA DYNAMIQUE MAÎTRISÉE 6 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 7 LE PROFIL DU GROUPE LA STRUCTURE FINANCIÈRE En milliards € à iso-méthode LE PROFIL DU GROUPE 11,5 % 10,7 % 11,2 % 10,7 % 9,4 % 24,7 +0,5 pt 11 % 25,5 +0,5 pt 27,6 +8,4 % Bancassureur de premier plan en France, le groupe Crédit Mutuel est composé du réseau du Crédit Mutuel et de l’ensemble de ses filiales. UNE BANQUE DE DÉTAIL DE PROXIMITÉ Il met son expertise dans tous les métiers de la finance à la disposition de près de 30 millions de clients, dont plus de 27 millions de particuliers. Son premier objectif est la qualité de la relation et du service à ses sociétaires et clients, clé du développement. Le groupe Crédit Mutuel propose l’ensemble des services financiers à une clientèle de particuliers, de professionnels de proximité et d’entreprises de toutes tailles. Il détient en France 14,2 % du marché des dépôts et 17 % de celui des crédits distribués par les banques. Sa stratégie est celle d’un développement maîtrisé fondé sur la banque de proximité, la bancassurance et le leadership technologique. Banque de proximité, le groupe conjugue les forces du Crédit Mutuel, banque coopérative et mutualiste à fort ancrage régional et local, avec celles du CIC, banque commerciale dont le Crédit Mutuel Centre Est Europe a pris le contrôle en 1998 via la Banque Fédérative du Crédit Mutuel. Les deux enseignes du groupe, Crédit Mutuel et CIC, complétées en 2008 par celles de Targobank – ex Citibank Allemagne – et CIC Iberbanco, ainsi qu’en 2009 par Cofidis, constituent un réseau de près de 6 000 points de vente. Les Caisses locales du Crédit Mutuel sont rattachées aux 18 Fédérations régionales, elles-mêmes adhérentes à la Confédération nationale du Crédit Mutuel, organe central du réseau. Le CIC, holding et banque de réseau en région parisienne, fédère 5 banques régionales auxquelles s’ajoutent les filiales spécialisées dans tous les métiers de la finance et de l’assurance. Le groupe exerce à l’international près d’un cinquième de son activité. 8 Crédit Mutuel Il est 1er bancassureur en Iard et 4e en assurance-vie. Ses filiales d’assurance gèrent 27,5 millions de contrats en épargne, automobile, habitation, santé, prévoyance et retraite, au bénéfice de plus de 11 millions d’assurés. Acteur majeur du financement de l’habitat, le groupe est 3e pour le crédit à la consommation. Première banque des associations, il est aussi l’autre banque de l’agriculture et le banquier d’un professionnel sur trois. Il compte parmi ses clients plus de la moitié des cent premières entreprises françaises. UNE BANQUE TECHNOLOGIQUE En appui du réseau, les clients bénéficient d’un dispositif de distribution multi-canal proposant une palette complète de services aux fonctionnalités les plus avancées. En 2010, la banque à distance a enregistré plus d’un milliard de contacts, dont plus de la moitié par Internet. 2008 2009 2010 Fonds propres Tier One Ratio Tier One Ratio Core Tier One Le groupe s’impose aujourd’hui dans des activités d’avenir comme la téléphonie mobile, autre déclinaison de la bancassurance et des services et nouvelle approche des moyens de paiement dans un enjeu européen. Ce nouvel axe stratégique prolonge son expertise et ses savoir-faire et confirme sa longueur d’avance avec des services à la pointe de l’innovation. Sa puissance monétique le place au 2e rang national, avec près de 20 % du marché global et 33,3 % chez les commerçants, confortant sa première place pour les opérations de paiement par carte chez les commerçants. Rapport annuel 2010 9 LE PROFIL DU GROUPE GROUPE CRÉDIT MUTUEL LA CARTE D’IDENTITÉ 2010 PNB : 14,7 milliards € Résultat net total : 3 026 millions € Résultat net part du groupe : 2 916 millions € Capitaux propres part du groupe : 32 289 millions € Ratio Tier one : 11,5 % 5 875 points de vente* 75 805 salariés 29,2 millions de clients 575,5 milliards € d’épargne 323,1 milliards € de crédits Acteur majeur de la bancassurance de détail en France 17 % de part de marché en crédits bancaires 14,2 % de part de marché en dépôts 1er bancassureur en Iard 1re banque des associations et des comités d’entreprise 2e pour la monétique 2e banque de l’agriculture 2e banque pour le microcrédit social et professionnel UNE BANQUE SOLIDE ET BIEN NOTÉE UN GROUPE PRÉSENT À L’INTERNATIONAL En 2010, le groupe a renforcé sa solidité financière avec des fonds propres Tier one de 27,6 milliards, en progression de 8,4 %. Le ratio de solvabilité Tier one avec plancher s’établit à 11,5 % (+ 0,5 point). Le groupe est l’un des rares à n’avoir subi aucune dégradation des ses notes en raison de la crise. En 2010, ses bonnes notes ont été confirmées : il est A+/A-1, avec une perspective stable chez Standard & Poor’s, qui qualifie dans une étude récente le groupe Crédit Mutuel de “banque la mieux capitalisée en France” ; AA-/F1+ avec une perspective stable pour la BFCM comme pour le CIC chez Fitch ; Aa3/P1 chez Moody’s, avec une perspective stable pour la BFCM. Finance, assurance, monétique : le groupe accompagne ses clients partout où ils se trouvent. Le groupe a affermi en 2010 sa présence à l’international, sensiblement renforcée depuis deux ans. Outre ses développements dans les secteurs de l’assurance (Espagne) et de l’informatique, le Crédit Mutuel a fait deux acquisitions majeures : Targobank en 2008 et Cofidis (France et étranger) en 2009 et a porté, via la BFCM, sa participation à 25 % au capital de la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE), deuxième banque privée du Maroc. Le groupe qui avait acquis en 2008 les 18 agences et bureaux du réseau français de Banco Popular France (devenu CIC Iberbanco) a renforcé en 2010 sa coopération avec Banco Popular. Cette alliance stratégique lui permet de contrôler en Espagne, à parts égales avec Banco Popular, une nouvelle banque composée de 123 agences. Cette nouvelle alliance a porté la part de son activité à l’étranger à 18 % en 2010 et ouvre une voie potentielle, après l’Allemagne, à un nouveau marché domestique qui lui permettra de distribuer plus largement ses produits et services. 3e prêteur à l’habitat 3e banque des Pme 3e pour le crédit à la consommation 4e bancassureur en assurance-vie Un émetteur de qualité A+/A-1 AA-/F1+ Aa3/P1 Standard & Poor's avec une perspective stable pour le groupe Crédit Mutuel Fitch avec une perspective stable pour la BFCM comme pour le CIC Moody's avec une perspective stable pour la BFCM comme pour le CIC * dont 5 369 en France. Cette dynamique maîtrisée s’inscrit dans un espace de développement significativement élargi et conforte le groupe en tant qu’acteur bancaire majeur, en France comme en Europe. WWW.CREDITMUTUEL.COM 10 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 11 32 34 27 23 9 15 29 14 5 18 1 22 35 8 6 16 21 25 11 24 31 2 3 7 13 17 19 10 20 28 30 33 26 4 12 LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA CONFÉDÉRATION NATIONALE DU CRÉDIT MUTUEL Administrateurs AU 31 MAI 2011 Bureau Président 1 - Michel Lucas, Président de la Fédération Centre Est Europe Trésorier 2 - Philippe Vasseur, Président de la Fédération Nord Europe Secrétaire 3 - Pierre Filliger, Président de la Fédération du Crédit Mutuel Méditerranéen Autres membres du Bureau 10 - Guy Allain, 22 - Jean-Louis Girodot, Administrateur de la Fédération de Bretagne Président de la Fédération Ile-de-France 11 - Jean-Louis Bazille, 23 - André Halipré, Administrateur de la Fédération du Crédit Mutuel Agricole et Rural Vice-Président de la Fédération Nord Europe 12 - Jean-Louis Boisson, Administrateur de la Fédération de Bretagne 4 - Michel Bokarius, Vice-Président de la Fédération Centre Est Europe 25 - Jean-Luc Le Pache, Administrateur de la Fédération Centre Est Europe 13 - Eric Charpentier, Directeur à la Fédération de Bretagne Directeur général de la Fédération Nord Europe 5 - Gérard Bontoux, 26 - Jean-Luc Menet, 14 - Jacques Chombart, Directeur général de la Fédération Océan Président de la Fédération Midi-Atlantique Vice-Président de la Fédération du Crédit Mutuel Agricole et Rural Vice-Président de la Fédération du Massif Central 6 - Alain Delserieys, Directeur général de la Fédération Antilles-Guyane et Directeur général adjoint de la Fédération Centre Est Europe Président de la Fédération du Sud-Est 7 - François Duret, Président de la Fédération Antilles-Guyane Président de la Fédération du Centre 15 - Gérard Cormorèche, 16 - Louis Crusol, 17 - Roger Danguel, 8 - Daniel Leroyer, Administrateur de la Fédération Centre Est Europe Président de la Fédération de Maine-Anjou, Basse-Normandie 18 - Pascal Durand, 9 - Alain Têtedoie, Directeur général de la Fédération Maine-Anjou, Basse-Normandie Président de la Fédération de Loire-Atlantique et du Centre-Ouest Vice-Président de la Fédération du Sud-Ouest 19 - Jean-Louis Dussouchaud, 20 - Jacques Enjalbert, Administrateur de la Fédération de Bretagne 21 - Bernard Flouriot, Président de la Fédération d’Anjou 12 Crédit Mutuel 24 - Guénhaël Le Huec, Participent également au Conseil Etienne Pflimlin, Président d’honneur 35 - Alain Fradin, Directeur général Daniel Baal, Directeur général adjoint Gilles Le Noc, Secrétaire général 27 - Claude Osier, 28 - Albert Peccoux, Président de la Fédération Savoie-Mont Blanc 29 - Jean-Noël Roul, Vice-Président de la Fédération du Crédit Mutuel de Loire-Atlantique et du Centre-Ouest 30 - Denis Schitz, Vice-Président de la Fédération Centre Est Europe 31 - Eckart Thomä, Président de la Fédération de Normandie 32 - Michel Vieux, Président de la Fédération Dauphiné-Vivarais 33 - Joseph Vrignon, Président de la Fédération Océan 34 - Christine Zanetti, Directeur général de la Fédération de Loire-Atlantique et du Centre-Ouest Rapport annuel 2010 13 LE PROFIL DU GROUPE AVRIL JUILLET e FAITS MARQUANTS 2010 JANVIER • Le site du Crédit Mutuel reçoit le prix Net2.0 dans la catégorie « banque et assurance » pour la richesse et la qualité de ses services bancaires en ligne et sur mobile. • Réforme de la taxe professionnelle. Elle se traduit par un surcoût pour le secteur bancaire. MAI • Accord sur l’emploi des seniors au sein de la branche Crédit Mutuel. • Le regroupement des forces s’accélère au sein du groupe : les Fédérations de Nantes, Caen et Orléans décident de rejoindre le 1er janvier 2011 la Caisse fédérale du CMCEE, rebaptisée Caisse fédérale de Crédit Mutuel. Une nouvelle étape vers la construction d’un Crédit Mutuel plus puissant et plus homogène. • La campagne identitaire du groupe s’installe sur les écrans. Relayée à la radio et dans presque toute la presse quotidienne régionale, elle décline les valeurs clés de la différence coopérative. • Pour la 3e année consécutive et la 4e fois, le Crédit Mutuel remporte le premier prix du secteur banque au podium de la Relation Client 2010 BearingPoint-TNS Sofres. Il est rejoint sur la plus marche du podium par le CIC, faisant du groupe Crédit Mutuel le n°1 de la relation client dans le secteur bancaire. • Cityzi à Nice : le Crédit Mutuel est en première ligne pour expérimenter une offre commerciale multiservice du paiement sans contact. • La loi portant réforme du crédit à la consommation entre en vigueur. • Les ministres des Finances de la zone euro finalisent les modalités techniques du Fonds européen de stabilisation financière, mécanisme permettant de porter secours à un Etat membre en cas de difficulté financière. FÉVRIER • « Ensemble, reconstruisons Haïti » : le Crédit Mutuel se mobilise pour apporter des réponses concrètes et exprimer sa solidarité à la population haïtienne après le séisme du 12 janvier. • Targobank à l’offensive en Allemagne. C’ est le no u vea u nom de Citiba nkDeutschland racheté fin 2008 par le Crédit Mutuel. Ce changement de nom s’accompagne d’une campagne dans tous les médias allemands. • Le Crédit Mutuel-CIC, banque accessible depuis tous les mobiles. • Le Crédit Mutuel donne le LA à deux rendezvous musicaux majeurs : les Victoires de la Musique et la soirée annuelle des Enfoirés au profit des Restos du Cœur. MARS • L’Autorité de contrôle prudentiel (ACP), née du rapprochement de la Commission bancaire et de l’Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles (Acam) est opérationnelle. 14 Crédit Mutuel • Le Crédit Mutuel signe le 100 000 Eco-prêt à 0 %. En un an, le groupe a accordé près d’un quart de ces prêts. • Le Crédit Mutuel, banque préférée des Français : testé pour la première fois dans le baromètre d’image Posternak-Ipsos, le groupe arrive en tête des banques et fait son entrée dans le Top 10 des entreprises les plus appréciées. • Bâle III : les banques engagent le bras de fer. • Crédit à la consommation : le principe du fichier positif est acté. • Tempête dans la zone euro : le plan de secours élaboré par l’Union européenne pour éviter à la zone euro la contagion de la crise grecque est sans précédent. JUIN • Le Crédit Mutuel se classe 4e au Top 100 des entreprises coopératives établi par le Groupement national de la coopération (GNC). • Réformes des aides à l’accession à la propriété. AOÛT • Les stress tests européens sont réalisés sur un échantillon de 91 banques européennes représentant environ 65 % des actifs du système bancaire européen et 80 % des parts de marché. Quatre groupes bancaires français ont participé à cette étude : Société Générale, BNP Paribas, Crédit Agricole et BPCE. Cette simulation montre une résistance des banques françaises plus forte que la moyenne des banques européennes au scénario de stress envisagé. SEPTEMBRE • Le Président Pflimlin met fin à son mandat. • Trophées des banques 2010 du Revenu : le groupe en tête ! Premier : Crédit Mutuel ; 2e La Banque Postale ; 3e le CIC. Au classement général, le groupe se distingue parmi onze établissements testés. • Partenariat Crédit Mutuel-CIC/Casino dans les produits et services financiers. • Rentrée chargée pour les banques françaises : mise en œuvre des nouvelles mesures sur le crédit à la consommation, tarification des services bancaires, projet de loi de finances 2011 avec des évolutions à attendre en matière notamment, de fiscalité de l’assurance-vie, loi sur la régulation bancaire, réforme de l’accession à la propriété… OCTOBRE • Passage de témoin à la tête du groupe : Michel Lucas est élu à l’unanimité Président de la Confédération nationale du Crédit Mutuel. • Bâle III : une réforme progressive mais contraignante. • Services bancaires : les recommandations du rapport Pauget-Constans sont adoptées. C’est notamment la totalisation des frais sur les relevés mensuels, des plaquettes tarifaires rendues plus lisibles, la création d’une liste de 10 services standards pour favoriser la comparaison des tarifs entre établissements. • Image-chèque : 11 banques, dont le groupe Crédit Mutuel, sont condamnées pour entente. L’amende se monte à près de 385 millions d’euros. Les banques font appel de cette décision. • Le PTZ + remplacera à compter de janvier 2011 les trois grandes aides à la propriété que constituent le PTZ, le Pass Foncier et le crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt. • La taxe bancaire se précise : assise sur les actifs risqués, elle va s’appliquer à une vingtaine de banques, établissements de crédit et entreprises d’investissement. Elle va abonder le budget de l’Etat à hauteur de 504 millions en 2011, 555 en 2012 et 810 en 2013. • La loi de régulation bancaire et financière est adoptée. Les nombreuses dispositions de ce texte, qui transpose en droit français des décisions du G20 de septembre 2008, ont des répercussions tant sur la banque de détail que sur la banque d’investissement et de marchés. NOVEMBRE • Banco Popular Español : après l’élargissement du partenariat à la formation, aux moyens de paiement, au cash management et au leasing immobilier, le groupe devient actionnaire de la 3e banque espagnole à hauteur de 5 %. Avec cet accord stratégique, le groupe prend pied en Espagne où il va disposer d’un troisième réseau domestique lui permettant d’amortir ses coûts et de distribuer plus largement ses produits et services. • Partenariat industriel Crédit MutuelCIC/Dexia couvrant la fourniture d’une plateforme de banque commerciale et les fonctionnalités associées. Une première étape de la collaboration industrielle envisagée entre les deux groupes. • Un nouveau Pel à compter de mars 2011. • Nouvelle crise européenne : sous la contrainte des marchés financiers, Dublin se résout à demander l’aide de la zone euro (85 milliards d’euros) pour faire face à l’ampleur de son déficit public et à la crise de son système bancaire. Le pays paie au prix fort dix ans de libéralisme triomphant. • Les épargnants protégés à hauteur de 100 000 € contre 70 000 jusqu’alors. • Le dispositif de médiation du crédit, qui devait prendre fin au 31 décembre 2010, est prolongé de deux ans. • Le GNC devient CoopFR. Ce changement de dénomination doit contribuer à rendre les coopératives françaises plus lisibles. DÉCEMBRE • Le groupe est élu Banque de l’année en France par le magazine économique et financier The Banker (groupe Financial Times). Rapport annuel 2010 15 LA BANQUE COOPÉRATIVE UNE BANQUE DIFFÉRENTE, C’EST UNE BANQUE QUI N’APPARTIENT QU’À SES SOCIÉTAIRES 16 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 17 CRÉDIT MUTUEL BANQUE COOPÉRATIVE LE RÉSEAU DU CRÉDIT MUTUEL 2 065 Caisses locales 3 117 guichets 11,2 millions de clients dont 10,2 millions de particuliers 7,2 millions de sociétaires 24 000 administrateurs élus 33 835 salariés* * effectifs du Crédit Mutuel au 31 décembre 2010, périmètre réglementaire comprenant les Fédérations, les Caisses fédérales ou interfédérales et les Caisses locales Cœur du groupe, le Crédit Mutuel est une banque coopérative. Elle appartient à ses sociétaires qui détiennent son capital et orientent sa stratégie dans le cadre d’une gouvernance démocratique. Banque mutualiste, le Crédit Mutuel fait du sociétaire la référence de toutes ses actions. Il se développe en rappel constant à ses valeurs fondatrices : solidarité, responsabilité, égalité, proximité et transparence. Ces valeurs partagées sont aussi stratégiques que la qualité de ses services. Constitutives de l’identité du Crédit Mutuel, elles révèlent aussi la pertinence de son modèle de développement dans la société française d’aujourd’hui. Fin 2010, le Crédit Mutuel comptait 7,2 millions de sociétaires au sein de plus de 2 000 Caisses locales administrées par 24 000 administrateurs bénévoles élus par les sociétaires. Au service de sa clientèle et de la société, le Crédit Mutuel allie développement durable et solidarité(1). Il est, historiquement et authentiquement, la banque du lien social, notamment à travers ses actions en faveur des publics les plus fragiles. Société de personnes et non de capitaux, le Crédit Mutuel n’est pas coté en Bourse. Banque mutualiste et acteur majeur du monde associatif, sa stratégie de développement durable est ainsi dégagée de la recherche de la seule rentabilité à court terme. La bonne gestion de l’entreprise, indispensable à la pérennité de l’entreprise, ne vise pas l’enrichissement d’un groupe d’actionnaires : elle permet d’assurer le développement et de garantir un service de première qualité au meilleur coût. Les parts sociales détenues par les sociétaires constituent le capital qualifié de fonds propres prudentiels. Elles ne peuvent être remboursées qu’à la hauteur de leur valeur nominale. Inaliénable, la coopérative financière Crédit Mutuel ne peut ni être vendue, ni faire l’objet d’une OPA ; elle peut seulement être liquidée par décision des sociétaires. L’organisation non centralisée favorise à chaque niveau – local, régional, national – une plus grande implication des salariés pour plus de réactivité et un meilleur service ; elle autorise un circuit de décision court, permet une bonne répartition des risques et un contrôle de qualité. Chaque année, au sein de plus de 2 000 Caisses locales dont plus de la moitié implantées en zone rurale, 20 000 réunions de Conseils d’administration et/ou de surveillance et 2 000 Assemblées générales - avec une participation visant les 10 % des sociétaires - sont l’expression d’un véritable gouvernement d’entreprise démocratique. Les Caisses locales sont regroupées en 18 Fédérations régionales, solidaires au sein de la Confédération nationale. Les trois degrés du Crédit Mutuel fonctionnent selon le principe de la subsidiarité : au niveau le plus proche du sociétaire, la Caisse locale exerce les principales fonctions d’une agence bancaire, les autres échelons effectuant les seules tâches que la Caisse locale ne peut elle-même assumer. Les instances dirigeantes sont composées des représentants des sociétaires, depuis les Assemblées générales locales où ils sont élus selon le principe “une personne, une voix”, jusqu’au Conseil d’administration qui siège au niveau national. Ancré localement, non délocalisable, indépendant, le Crédit Mutuel contribue au développement de l’emploi et à la vitalité des territoires. LE CRÉDIT MUTUEL EST UNE SOCIÉTÉ DE PERSONNES ET NON DE CAPITAUX. IL N’EST PAS COTÉ EN BOURSE. (1) Le rapport annuel sur la responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) est disponible sur www.creditmutuel.com 18 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 19 CRÉDIT MUTUEL BANQUE COOPÉRATIVE LES 18 FEDERATIONS REGIONALES DU CREDIT MUTUEL Lille Lil lle NORD EUROPE NORMANDIE NORMANDIE UNE ORGANISATION NON CENTRALISÉE Caen Brest Paris MAINE-ANJOU, BASSE-NORMAN BASSE-NORMAND B NDIE BASSE-NORMANDIE BRETAGNE CENTRE EST EUROPE ANJOU OCÉAN La Fédération régionale, organe de stratégie et de contrôle, représente le Crédit Mutuel dans sa région. La Caisse fédérale assure les fonctions financières telles que la gestion des liquidités ainsi que des prestations de services techniques et informatiques. Outils financiers, les Caisses fédérales ont, ces dernières années, regroupé leurs moyens pour constituer des Caisses fédérales communes. Fédération et Caisse fédérale sont administrées par des Conseils élus par les Caisses locales. Aux dix-huit Fédérations régionales s'ajoute la Fédération du Crédit Mutuel Agricole et Rural (CMAR), à vocation nationale sur le marché de l'agriculture. Elles forment le troisième degré de l'organisation du groupe. La Confédération nationale – qui a la forme juridique d’une association – est l'organe central du réseau aux termes du Code monétaire et financier. Les 19 Fédérations et la Caisse centrale du Crédit Mutuel lui sont affiliées. La Confédération nationale représente le Crédit Mutuel auprès des pouvoirs publics. Elle assure la défense et la promotion de ses intérêts. Chargée du bon fonctionnement des établissements qui lui sont affiliés, elle contrôle les Groupes régionaux. Garante de la cohésion du réseau, elle coordonne son développement et propose des services d'intérêt commun. La Caisse centrale, organisme financier national, gère la liquidité des Groupes régionaux et organise la solidarité financière du Crédit Mutuel. Son capital est détenu par l'ensemble des Caisses fédérales. LOIRE-ATLANTIQUE LOIR LO UE E ET CENTRE-OUEST CEN CE T ClermontFerrand SAVO OIESAVOIEMONTT BLANC SUD-EST A Ann An ecy Annecy Lyo yon on Lyon SUD-OUEST MASSIF CENTRAL Bordeaux Bordea deaux de ux Fort-de-France DAU DAUPHINÉ-VIVAR RA RAIS DAUPHINÉ-VIVARAIS Valence Valenc n e MÉDITERRANÉEN MIDI-ATLANTIQUE Toulouse M arseille Marseille ANTILLES-GUYANE 7,2 millions de sociétaires 11,2 millions de clients 3 117 guichets dont 2 065 Caisses locales 18 Fédérations LA CLIENTÈLE DU CRÉDIT MUTUEL régionales + 1 Fédération agricole Confédération (CMAR) En millions 7,2 11,2 Les Caisses locales et la Caisse fédérale, dont elles sont actionnaires, adhèrent à la Fédération. CENTRE LA CONFÉDÉRATION NATIONALE ET LA CAISSE CENTRALE 7,1 11,1 Au deuxième degré du Crédit Mutuel, les Groupes régionaux comprennent chacun une Fédération régionale et une Caisse fédérale. Celle-ci peut être interfédérale, comme c’est le cas pour les Fédérations Centre Est Europe, Ile-de-France, Sud-Est, Savoie-Mont Blanc et Midi-Atlantique rejointes depuis le 1er janvier 2011 par les Fédérations du Crédit Mutuel Loire-Atlantique et du Centre-Ouest, de Normandie, du Centre, du Dauphiné-Vivarais et du Crédit Mutuel Méditerranéen ; pour les Fédérations de Bretagne, Massif Central et Sud-Ouest. 7,0 11,1 DIX-HUIT GROUPES RÉGIONAUX Orléan é s Orléans Angers Ang ng Angers La L a Rochesur-Yon Le premier degré de la structure du Crédit Mutuel est constitué par les Caisses locales, sociétés coopératives à capital variable. Etablissements de crédit selon le Code monétaire et financier, leur capital est détenu par les sociétaires-clients, qui ont chacun une part sociale. Financièrement autonomes, les Caisses locales collectent l'épargne, distribuent des crédits et proposent l'ensemble des services financiers. La plupart des décisions concernant les clients sont prises à cet échelon. Chaque Caisse locale a un Conseil d'administration et/ou un Conseil de surveillance, composé(s) de membres bénévoles élus par les sociétaires en Assemblée générale selon la règle : « une personne, une voix ». Ainsi, 24 000 administrateurs bénévoles de plus de 2 000 Caisses locales représentent 7,2 millions de sociétaires. Strasbourg La Lav a al Laval Nantes 2 065 CAISSES LOCALES ILE-DE-FRANCE IL LE-DE-FRANCE E +1,0 % nationale Caisse centrale +1,3 % 2008 2009 2010 Clients Sociétaires 20 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 21 CRÉDIT MUTUEL BANQUE COOPÉRATIVE LA GOUVERNANCE ET LE SOCIÉTARIAT PARTICIPATION ET DÉMOCRATIE Au Crédit Mutuel, banque coopérative, les apports en fonds propres sont réalisés sous forme de parts sociales(1) et rémunérés à un taux fixé par l’Assemblée générale des sociétaires, associés et copropriétaires de leur Caisse locale. Les réserves servent de fondement à la fois à la responsabilité solidaire des associés, à la sécurité des épargnants et au financement d’un développement pérenne. Fin 2010, les sociétaires détenaient 8,7 milliards d’euros de parts sociales (+ 3,9 %) dont la rémunération s’est élevée à 259 millions d’euros, soit près de 26 % du résultat net du « noyau coopératif » qui comprend les Caisses locales et les Caisses fédérales. AU CRÉDIT MUTUEL, LE POUVOIR DE DÉCISION N’EST PAS ATTACHÉ À LA QUANTITÉ DE PARTS SOCIALES DÉTENUES, MAIS À LA QUALITÉ DE SOCIÉTAIRE. LE FONCTIONNEMENT SOCIÉTAIRE ACTIF, JE PARTICIPE À MON ASSEMBLÉE GÉNÉRALE 2011 (1) Les parts A sont les parts de capital souscrites par les sociétaires pour devenir membres de la coopérative qu’est leur Caisse locale et voter à son Assemblée générale selon le principe « une personne, une voix ». Les parts B sont les parts de capital supplémentaires souscrites par les mêmes sociétaires : elles sont rémunérées, mais sans droit de vote. 22 Crédit Mutuel La participation et la démocratie sont à la base du fonctionnement coopératif du Crédit Mutuel. 7,2 millions de sociétaires exercent leur contrôle sur la gestion de leur Caisse locale. Ils élisent les administrateurs lors des Assemblées générales annuelles, expression d’un véritable gouvernement d’entreprise démocratique. 24 000 administrateurs bénévoles élus, présents aux trois niveaux du Crédit Mutuel - local, régional et national -, assument la responsabilité et le contrôle du groupe. Ils représentent les sociétaires, sont à l’écoute de leurs besoins et de leurs projets. Sociétaires actifs, ils témoignent d’un engagement fort en participant aux côtés des salariés à l’administration de la Caisse locale. Intégrés à la vie locale, ils sont porteurs et garants des valeurs du Crédit Mutuel. Près de 29 000 salariés contribuent à mettre en œuvre, sous le contrôle des élus, les choix stratégiques de l’entreprise et assurent son bon fonctionnement. L’organisation non centralisée du Crédit Mutuel, avec des centres de décision maintenus aux niveaux régional et local, favorise l’esprit d’entreprise, de responsabilité et de solidarité. L’adhésion des Caisses locales à des Fédérations et à des Caisses fédérales régionales crée un lien fort de cohésion. Fédérations et Caisses fédérales constituent ainsi des Groupes régionaux, établissements de crédit de plein exercice au sens de la réglementation bancaire. Ces Groupes régionaux coopèrent librement pour rationaliser les moyens et les coûts dans le cadre de partenariats techniques, notamment informatiques et financiers, comme à travers des Caisses interfédérales communes à plusieurs Fédérations et des filiales d’assurance, de crédit-bail, d’affacturage, de banques dédiées à l’entreprise, de banques d’investissement, de gestion d’actifs et de banque privée. LES SOCIÉTAIRES AU CŒUR DE L'ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Instance de base de la démocratie interne du Crédit Mutuel, l’Assemblée générale invite chaque année les sociétaires et clients de la Caisse locale à se réunir autour de leurs administrateurs et salariés. Moment privilégié d’écoute et d’information, c’est aussi une tribune d’échanges et de suggestions pour améliorer la qualité des services offerts : un moment qui contribue à signer la différence du Crédit Mutuel. Une partie statutaire rend compte de l’activité et de la gestion, témoigne des spécificités du groupe et de ses actions mutualistes. Elle est ponctuée par un vote des sociétaires sur les comptes et l’élection de leurs représentants au Conseil de la Caisse selon le principe “une personne = une voix”. Une partie informative traite de thèmes d’actualité. C’est ainsi, de février à mai, le rassemblement annuel de quelque 500 000 sociétairesclients à l’échelon local et régional. L’adhésion des Groupes régionaux à la Confédération et à la Caisse centrale du Crédit Mutuel assure la cohésion et la solidarité nationales. La Confédération, organe central du groupe, agrée les Directeurs généraux des Fédérations et les responsables régionaux de l’Inspection, prend toutes mesures nécessaires au bon fonctionnement du groupe, assure la responsabilité du contrôle et la cohérence du développement. Des Commissions de contrôle confédérale et fédérales examinent les rapports des Inspections et rendent compte directement aux Conseils d’administration. Le Conseil d’administration de la Confédération nationale est composé de représentants de toutes les Fédérations, élus par l’Assemblée générale confédérale. Le Président est élu pour cinq ans par l’Assemblée générale confédérale. Par l’intermédiaire des administrateurs qu’ils élisent, les sociétaires sont donc représentés aux trois niveaux de l’institution. Rapport annuel 2010 23 CRÉDIT MUTUEL BANQUE COOPÉRATIVE FORMATION AU CŒUR DE LA POLITIQUE DE L’EMPLOI L’augmentation du nombre de salariés du groupe Crédit Mutuel (+ 4,6 % à 75 805) est essentiellement liée aux nouvelles acquisitions. Pour le seul Crédit Mutuel, l’effectif au 31 décembre 2010 s’établit à 33 835 salariés(1). Plus de 1 300 actions de professionnalisation ont été menées en 2010. Plus de 500 contrats de professionnalisation ont permis à des jeunes détenteurs d’un niveau Bac à Bac + 2 d’accéder rapidement à des postes de chargé de clientèle particuliers ou professionnels et un peu moins de 800 périodes de professionnalisation ont bénéficié à des salariés confirmés souhaitant se former à de nouveaux métiers. La formation des collaborateurs se poursuit tout au long de leur vie professionnelle : en 2010, le Crédit Mutuel a consacré près de 5 % de la masse salariale aux actions de formation. (1) Effectifs du Crédit Mutuel au 31 décembre 2010 périmètre réglementaire comprenant les Fédérations, les Caisses fédérales ou interfédérales et les Caisses locales. 24 Crédit Mutuel L'arrivée des femmes à des postes à responsabilité est une tendance pérenne. Au sein du réseau, le taux de féminisation a progressé pour les responsables de point de vente et les chargés de clientèle professionnelle de respectivement 14 % et 10 % entre 2004 et 2010. Cette évolution s’amorce également au niveau des plus hautes fonctions managériales avec trois femmes Directrices générales. Cette tendance s’inscrit dans le cadre de l’accord de branche signé en 2007, relatif à l’égalité salariale, qui acte que la mixité dans les différents emplois et niveaux hiérarchiques est source de cohésion sociale et d’efficacité économique. Après la signature en 2008 d’un accord-cadre sur les personnes handicapées et d’un accord relatif à l’emploi des seniors fin 2009, deux principaux accords ont été signés ces derniers mois. Face à l’émergence depuis quelques années de nouvelles formes de violences à l’encontre des salariés, un accord cadre de branche relatif à la gestion des incivilités a été signé en avril 2010. Il vise à doter le groupe de mesures quantitatives et qualitatives permettant à la fois de mieux prévenir ce phénomène, de le réduire et d’en atténuer les répercussions pour les salariés. Il permettra la mise en œuvre de différents types d’actions pour répondre à trois objectifs généraux : d’abord le recensement et le suivi, puis la prévention et enfin l’accompagnement des salariés victimes d’incivilités et d’agressions. Sont visées les incivilités et violences (agressions verbales, comportementales ou physiques) commises par la clientèle à l’encontre des salariés à l’occasion de la relation commerciale, soit directement en situation de face à face, soit à distance (par téléphone ou par écrit). Signé début 2011, l’accord sur la mobilité interfédérale au sein de la branche Crédit Mutuel vise à faciliter la mobilité interfédérale au sein des Fédérations et organismes qui font partie du champ d’application de la convention collective de branche Crédit Mutuel. Cet accord porte notamment sur les bourses des emplois et sur le régime juridique applicable aux mobilités interfédérales. Le transfert du contrat est généralisé, la période probatoire devient facultative et tous les droits liés à l’ancienneté restent maintenus. Il doit permettre d’apporter une réponse aux nécessités d’adaptation de l’emploi aux évolutions des métiers et aux aspirations des salariés. La gestion de la mobilité interne s’inscrit dans une politique globale d’emploi et de formation professionnelle au sein de la branche Crédit Mutuel qui vise à maintenir l’emploi ainsi qu’à conserver et faire évoluer les compétences en interne. Cette politique globale vise aussi, à compétences équivalentes, à privilégier les candidatures internes au sein des Fédérations et organismes de la branche par rapport aux candidatures externes. Rapport annuel 2010 25 CRÉDIT MUTUEL BANQUE COOPÉRATIVE UN MÉCÉNAT ORIGINAL HTTP://FONDATION.CREDITMUTUEL.COM En plus des fondations régionales, le groupe met en œuvre au plan national, avec la Fondation du Crédit Mutuel, un mécénat directement inspiré de ses valeurs fondatrices. Cette action traduit, au quotidien et sur le terrain, les ambitions solidaires du groupe. Elle se décline en trois axes : – la promotion de la lecture avec la Fondation du Crédit Mutuel pour la Lecture, – la lutte contre l’exclusion économique et sociale, – la mise en place de réseaux bancaires autonomes et pérennes dans les pays en développement avec le Centre international du Crédit Mutuel (CICM). UN MÉCÉNAT UNIQUE EN FRANCE : LA FONDATION DU CRÉDIT MUTUEL POUR LA LECTURE Active sur le terrain depuis 1992, la Fondation pour la Lecture a pour mission de permettre à tous l’accès à la lecture et au plaisir de lire. Son action s’articule autour de trois programmes : – prévenir l’illettrisme, en fédérant l’énergie et les actions des associations qui travaillent 26 Crédit Mutuel à cet objectif, en dynamisant le réseau national “Quand les livres relient”, en allant à la rencontre des publics : dans les structures de la petite enfance, à hôpital, au pied des immeubles, dans les parloirs de prisons ou encore en sillonnant les zones rurales en camion-lecture. – Lire la Ville : ce programme mené avec près de dix Académies – Strasbourg, Rouen, Clermont-Ferrand et Limoges, Lille, Paris, Bordeaux, Nice et Marseille – permet aux écoliers et collégiens d’apprendre à lire leur ville comme un livre, à travers son architecture, son urbanisme, ses aménagements. Il réunit aux côtés des élèves de nombreux acteurs : enseignants, écrivains, historiens, architectes et acteurs culturels de la ville. Maquettes, pièces de théâtre, animations 3D, abécédaires, romans-photos, films sont au nombre des multiples productions nées de ce programme qui se décline aussi sur le thème de “Lire le théâtre”. – La voix des Lettres : par sa participation à des festivals nationaux ou régionaux, la Fondation donne la possibilité à tous, et notamment aux enfants, de participer à la vie littéraire en France. Une de ses actions phare est le Prix des Incorruptibles qui permet à 200 000 enfants de près de 3 000 établissements scolaires de toute la France de lire les ouvrages sélectionnés pour leur niveau et d’élire leur titre préféré. RECHERCHE, ACTIONS SOLIDAIRES ET PROMOTION DES COOPÉRATIVES La Fondation du Crédit Mutuel travaille à mettre en place des partenariats avec des organismes de recherche, des think tanks et apporte son soutien financier à des études sur le monde de l’économie et de la finance. A ce titre, elle est partenaire de l’Institut français des relations internationales (Ifri), de Confrontations Europe, de la Fondation Robert Schuman, du Mouvement européenFrance et de nombreuses autres structures. Elle s’attache à soutenir des actions dans les domaines de la coopération et du monde associatif. Elle apporte ainsi son soutien à des Prix (Prix de la recherche coopérative, Prix de la Solidarité du Reader’s Digest), à des publications telles que la Revue des études coopératives, mutualistes et associatives (Recma), à des organismes comme le Centre des jeunes dirigeants de l’économie sociale (Cjdes) ou le Conseil national des Cres (Chambres régionales de l’économie sociale), à des associations du type Passeport Avenir qui permettent à des étudiants issus de milieux modestes de poursuivre leur études. En soutenant ces groupes de recherches, en contribuant au financement d’études spécialisées, le Crédit Mutuel participe à la diffusion d’une meilleure connaissance du monde de la banque, de la coopération et du mutualisme. L’AIDE AU DÉVELOPPEMENT AVEC LE CENTRE INTERNATIONAL DU CRÉDIT MUTUEL (CICM) Engagé depuis plus trente ans dans la construction de réseaux bancaires mutualistes dans les pays en développement, le Centre international du Crédit Mutuel (CICM) poursuit son action en faveur de la bancarisation populaire. La démarche du CICM s’appuie sur les principes fondateurs du Crédit Mutuel : la responsabilité des sociétaires, le bénévolat des administrateurs et la territorialité de la zone d’activité des Caisses qui privilégient un service de proximité. Rapport annuel 2010 27 CRÉDIT MUTUEL BANQUE COOPÉRATIVE LE CICM INTERVIENT DANS SEPT PAYS D’AFRIQUE ET D’ASIE SOUTIEN AUX JEUNES TALENTS AVEC PASSEPORT AVENIR La République Centrafricaine avec le Crédit Mutuel de Centrafrique, Passeport Avenir accompagne des jeunes de milieux modestes en zones urbaines sensibles de la classe préparatoire technologique jusqu’à l’obtention d’un diplôme de grande école d’ingénieur ou de commerce, en levant toute discrimination financière. Cette association agit avec le concours de trois ministères et de 14 entreprises partenaires* dont le Crédit Mutuel, engagé dans cette aventure depuis 2007 à travers un dispositif de prêts études sans caution parentale et la co-animation d’ateliers pédagogiques dans les lycées partenaires pour sensibiliser les jeunes à la gestion d’un budget et aux possibilités de financement. Le Cameroun avec les Mutuelles camerounaises d’épargne et de crédit (MUCADEC), Le Congo avec les Mutuelles congolaises d’épargne et de crédit (MUCODEC), Le Niger avec le Crédit Mutuel du Niger (CMN), Le Burkina Faso, avec le Crédit Mutuel du Burkina Faso (CMBF), nouveau projet qui vise 7 500 sociétaires à un horizon de cinq ans, Les Philippines avec Mutual Saving and Credit Cooperative of Philippines (MSCCP), (*) Ministère de l’Education nationale, ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, secrétariat d’Etat à la Politique de la Ville / Accenture, Alcatel-Lucent, Atos Origin, Capgemini, Devoteam, Ericsson, Gemalto, Hôtel F1, Nokia Siemens Network, Orange, Qualcomm, Sagemcom et SFR. Le Cambodge avec Crédit Mutuel Kampuchea (CMK). Dans un contexte politique et économique parfois instable, les réseaux du CICM donnent la possibilité à des hommes et des femmes de sécuriser leurs avoirs, de se constituer une épargne de prévoyance et de financer leurs projets. L’action du CICM recouvre des facettes multiples : bancarisation des populations en vue d’améliorer leur bien-être, contribution à la densification du tissu socio-économique local, transmission du modèle coopératif et de ses valeurs démocratiques, gestion professionnelle de l’épargne et du crédit. Cette association à laquelle participent les 18 Groupes régionaux vise ainsi à mettre en place des réseaux coopératifs autonomes et pérennes dans des pays où les particuliers n’ont pas toujours accès aux structures bancaires existantes. 28 Crédit Mutuel Le ministère de l’Education nationale, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, le Secrétariat d’Etat à la Politique de la Ville sont également partenaires. Ce partenariat public/ privé auquel participent près d’une centaine d’établissements scolaires affiche un fort développement. Pour le Crédit Mutuel, il répond à l’ambition d’être la banque des jeunes talents dans les territoires d’avenir de la politique de la Ville, par une aide concrète à l’insertion professionnelle de haut niveau. Grâce à des services bancaires adaptés, ces réseaux de coopératives contribuent à irriguer en profondeur les économies locales : ils participent à la création du lien social et à la sédentarisation des populations. L’action du CICM est financée par les Fédérations avec l’appui de bailleurs de fonds extérieurs. HAÏTI : LES PROJETS DU CRÉDIT MUTUEL SE CONCRÉTISENT Plus d’un an après le séisme du 12 janvier 2010 qui a fait plus de 200 000 morts, la reconstruction en Haïti a à peine commencé. Dans un contexte très difficile, les opérations financées par le Crédit Mutuel sont en marche. Le groupe s’est fixé avec l’opération “Ensemble reconstruisons Haïti” – près de 2,5 millions d’euros collectés au 1er janvier 2011 – de répondre à des besoins vitaux à travers deux projets majeurs : – à court terme, la réparation et l’aide au fonctionnement de l’Hôpital français de Port-au-Prince ; – à plus long terme, l’urbanisation et la construction de 154 logements à Lafiteau, à une dizaine de kilomètres de la capitale. Ces deux actions entamées dès 2010, avec notamment la prise en charge des salaires du personnel de l’hôpital pendant toute l’année 2010, sont en cours de réalisation. La Fondation du Crédit Mutuel, placée sous l’égide de la Fondation de France, reçoit les dons des entités du groupe et des sociétaires via son site qui permet également de suivre au fil de l’eau l’utilisation des fonds collectés. http://fondation.creditmutuel.com Rapport annuel 2010 29 CRÉDIT MUTUEL BANQUE COOPÉRATIVE LA BANQUE DU LIEN SOCIAL MICROCRÉDIT SOCIAL La crise a conforté le groupe dans ses choix : choix stratégique du développement, choix identitaire d’une banque coopérative et mutualiste. Il est la banque du lien social, à travers des actions responsables et des ambitions solidaires, au plus près du terrain. Son offre répond aux attentes des publics les plus fragiles : son activité de microcrédits sociaux et professionnels s’exerce seule ou en lien étroit avec des réseaux d’aide à l’insertion, le groupe prenant à sa charge 50 % du risque sur ses crédits. Il met en œuvre un accompagnement spécifique pour ses sociétaires en difficulté. A la fois ancienne, actuelle et volonté pour l’avenir, cette éthique de responsabilité sociale est au cœur de sa pratique : celle d’un banquier solidaire et responsable. Le Crédit Mutuel accompagne les populations les plus précaires en accordant des microcrédits dans le cadre de partenariats. 150 expérimentations sont lancées sur l’ensemble du territoire français par une convention de partenariat régionale ou locale avec un réseau associatif d’aide à l’insertion ou d’action sociale : le Secours Catholique, le Coorace, les Udaf et de nombreux réseaux impliqués dans l’accompagnement des familles tels que l’Admr, Familles Rurales, Emmaüs, les Restos du Cœur, les missions locales, de nombreux centres communaux d’action sociale (Ccas) et les associations locales d’insertion. L’objectif est de construire une démarche commune d’accompagnement des personnes en difficulté qui souhaitent concrétiser un projet leur permettant de trouver un emploi. Le Crédit Mutuel, en ouvrant un compte et des crédits garantis en partie par le Fonds 30 Crédit Mutuel de Cohésion sociale, leur permet de se réinsérer dans le circuit bancaire et de redevenir des clients comme les autres. Le Crédit Mutuel prend à sa charge 50 % du risque sur ces crédits. Le Fonds de cohésion sociale (voire, pour partie, le Secours Catholique pour son propre réseau) complète la couverture du risque par convention signée en janvier 2006 avec la Caisse des Dépôts et Consignations. Les crédits attribués – de 500 à 3 000 € – sont destinés à des personnes démunies de chéquier, ayant peu ou pas accès au crédit, en situation d’emploi précaire ou vivant de ressources de redistribution (minima sociaux), mais engagées sur la voie d’une réinsertion économique. En 2010, le Crédit Mutuel a distribué 9,6 % du nombre des microcrédits accordés en France, représentant une part de marché de près de 9 % en montant. Rapport annuel 2010 31 CRÉDIT MUTUEL BANQUE COOPÉRATIVE BANQUIER SOLIDAIRE Le Crédit Mutuel accompagne et incite les démarches sociales, solidaires et environnementales de ses sociétairesclients. Son offre de produits à valeur ajoutée sociale et environnementale se structure à travers l’épargne solidaire qui propose une nouvelle façon d’épargner, les prêts aux projets environnementaux et des produits d’investissement socialement responsable distribués par CM-CIC Asset Management, Fédéral Finance (Groupe Crédit Mutuel Arkéa) et UFG-LFP (Crédit Mutuel Nord Europe). Plus d’informations dans le rapport annuel sur la Responsabilité sociale de l’entreprise (RSE) disponible sur www.creditmutuel.com MICROCRÉDIT PROFESSIONNEL En 2010, le groupe a financé plus de 220 millions d’euros de prêts au travers de trois réseaux : l’Adie, France Active et France Initiative. Le groupe continue à intervenir auprès de l’Adie dont l’activité globale 2010 a enregistré en 2010 une baisse de l’ordre de 20 %. Le groupe a assuré 8 % du financement des lignes de crédit de l’Association par 7 Fédérations du Crédit Mutuel et une banque régionale du CIC pour un montant total de 4,3 millions d’euros. Il accompagne depuis plus de 20 ans France Initiative, 1er réseau associatif d’aide à la création et à la reprise d’entreprises au service du développement local. Représenté au sein du collège “Entreprises” de la tête de réseau de France Initiative, le groupe est impliqué dans plus de 60 % de ses platesformes d’initiatives locales – 165 pour le Crédit Mutuel et 126 pour le CIC. En 2010, il a accordé 3 108 prêts représentant plus de 190 millions d’euros et près de 20 % du total des financements bancaires. Le Crédit Mutuel est également impliqué dans les instances du réseau France Active, qui soutient par son aide et ses financements, toute initiative d’insertion par l’économique. Fondateur de 6 de ses 38 fonds territoriaux, il est présent dans la moitié de ses comités d’engagement et représente 23 % du montant des garanties accordées en 2010, soit 29,4 millions d’euros. 32 Crédit Mutuel SOCIÉTAIRES EN DIFFICULTÉ : UN ACCOMPAGNEMENT SPÉCIFIQUE Le Crédit Mutuel traduit la solidarité en actes. Plusieurs dispositifs – dont la liste suivante n’est pas exhaustive – sont mis en œuvre à l’initiative des Fédérations régionales. Ils sont, au quotidien, l’expression de l’engagement social du groupe au service des sociétaires les plus fragiles. Depuis 1986, l’Association de gestion du fonds d’entraide du Crédit Mutuel de Bretagne (CMB) soutient les sociétaires qui ont des difficultés à rembourser leurs échéances en raison de facteurs imprévisibles. L’association prend un charge un maximum de 75 % de l’échéance du prêt sur douze mois consécutifs. Le montant de l’aide peut atteindre 16 000 € par emprunteur ou par foyer. Depuis le second semestre 2010, l’association Ark’ensol rassemble les initiatives solidaires du Crédit Mutuel Arkéa. Elle est désormais le lieu unique des actions solidaires du Groupe. Son nom générique est décliné aux deux associations spécialisées que sont Ark’ensol Créavenir et Ark’ensol Entraide. La première s’occupe de l’aide à la création d’entreprise, poursuivant, sous une autre forme, le travail de Créavenir ; la seconde vient en aide aux familles en difficulté, prenant le relais du fonds d’entraide. Opérationnelle depuis 2006 à Lille, la Caisse solidaire du Crédit Mutuel Nord Europe a pour vocation de réinsérer dans le système bancaire ceux qui en sont exclus et d’offrir un service financier minimum aux personnes disposant de faibles ressources ou rencontrant des difficultés temporaires liées à leur statut professionnel, à leur état de santé ou à un accident de la vie. Elle accorde des microcrédits de 500 à 2 000 €, remboursables sur une durée de 6 à 24 mois, aux conditions de taux du marché et peut financer, dans certains cas, l’accession à la propriété de logements sociaux. Cette Caisse agit en partenariat avec de nombreuses structures d’accompagnement dont certaines sont parties prenantes au sein de son Conseil d’administration. Fin 2007, le Crédit Mutuel Maine-Anjou, BasseNormandie a mis en place Crédit Mutuel Solidaire, à la fois fonds social et Caisse de microcrédit solidaire. L’objectif premier est d’accompagner les sociétaires en difficulté ayant un projet de rétablissement personnel, à travers une prise en charge par les associations ou institutions spécialisées dont CMS est partenaire. CMS fonctionne en étroite relation avec les Caisses locales, chargées d’identifier les associations susceptibles d’être partenaires et d’entretenir, avec l’aide de CMS, la relation avec ces partenaires. Les crédits de 500 à 4 000 € sur 6 à 48 mois donnent lieu à des remboursements ne dépassant pas 100 € mensuels. Avec Créavenir Budget, la Fédération de Nantes a mis en place début 2008 un dispositif spécifique pour accompagner ses sociétaires en difficulté. Cette association s’inscrit dans le dispositif de solidarité du microcrédit personnel du Groupe et s’adresse exclusivement aux sociétaires. Objectif : accompagner des sociétaires en difficulté financière dans la gestion de leur budget et dans certaines démarches administratives. Sans se substituer aux services sociaux, le Groupe marque ainsi sa volonté de rechercher des solutions en associant à la réflexion administrateurs et salariés. Créavenir Budget s’appuie sur deux administrateurs bénévoles par secteur, avec un salarié référent par circonscription territoriale. Le pilotage de l’ensemble est confié à l’équipe de l’Aes (Aide économique et sociale). Rapport annuel 2010 33 RÉSULTATS 2010 LA SOLIDITÉ DU GROUPE, C’EST LA PERTINENCE DE SON MODÈLE 34 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 35 LES RÉSULTATS DU GROUPE EN 2010 RÉSULTATS 2010 GROUPE CRÉDIT MUTUEL 32,3 milliards d’euros (+ 9%) de capitaux propres part du groupe Ratio de solvabilité Tier One 11,5 % (+ 0,5 point) Résultat net part du groupe 2,9 milliards d’euros Après deux années de crise majeure, 2010 a marqué le retour à une meilleure conjoncture française dans un contexte européen fragilisé par les inquiétudes sur la dette souveraine de certains Etats de la zone euro et le niveau d’endettement de plusieurs d’entre eux. Dans un environnement de croissance modérée mais encore fragile, le groupe Crédit Mutuel a réalisé 2 916 millions d’euros de résultat net part du groupe (+ 59,3 %). Le résultat net total s’inscrit à 3 026 millions d’euros. Solidité financière renforcée, dynamisme de l’activité et baisse sensible du coût du risque sont les éléments saillants de l’exercice. Ces résultats obtenus dans un cadre concurrentiel toujours aussi vif confirment la solidité du modèle économique du groupe Crédit Mutuel, la forte implication de ses 24 000 élus et 76 000 salariés et la vitalité de ses réseaux, en France comme à l’étranger. Ils confirment la pertinence d’une stratégie guidée en priorité par la proximité et la qualité du service aux sociétaires-clients. Au 31 décembre en millions d'euros 36 Crédit Mutuel groupe Crédit Mutuel (AA-/F1+), avec une perspective stable pour la BFCM comme pour le CIC, de même que Moody’s (pour la BFCM) qui lui attribue Aa3/P1. La forte activité alliée à la maîtrise des frais généraux s’est traduite par une sensible amélioration du coefficient d’exploitation : à 60,8 % (- 0,9 point), il traduit la dynamique maîtrisée du groupe. Activité soutenue, forte collecte d’épargne et soutien constant à tous les acteurs de l’économie : le groupe Crédit Mutuel s’affirme comme un acteur bancaire majeur en France et en Europe, au service de plus de 29 millions de clients. 2010 LE PRODUIT NET BANCAIRE en millions Total du bilan 579 038 14 724 25 469 27 614 Ratio de solvabilité Tier One (à données comparables) 11,0 % 11,5 % Encours d'épargne 536 798 575 474 dont dépôts de la clientèle 207 293 228 412 dont épargne financière 329 505 347 062 89 357 96 508 240 149 250 555 304 511 323 065 Produit net bancaire 13 573 14 724 Frais généraux -8 368 -8 950 5 205 5 774 -2 370 -1 583 2 835 4 191 -860 -1 145 Résultat net total 1 882 3 026 Résultat net part du groupe 1 831 2 916 épargne financière bancaire Encours de crédits Résultat brut d'exploitation Coût du risque Résultat d'exploitation Impôt sur le résultat + 8,5 % 591 309 Fonds propres Tier One (à données comparables) épargne financière assurance La solidité financière s’est renforcée ; les capitaux propres comptables s’élèvent à 32,3 milliards (+ 9 %) et les fonds propres Tier one atteignent 27,6 milliards (+ 8,4 %). Le ratio de solvabilité Tier one avec plancher s’établit à 11,5 % (+ 0,5 point). Dynamisme commercial, solidité financière, développement à l’international et renforcement des outils communs ont permis de confirmer les bonnes notes du groupe. L’agence Standard & Poor’s qui le qualifie dans une étude récente de « banque la mieux capitalisée de France » a confirmé sa notation: A+/A-1, avec une perspective stable. Fitch a également confirmé début 2010 les notes du 2009 + 61,1 % 13 573 8 424 2008 2009 2010 Rapport annuel 2010 37 LES RÉSULTATS DU GROUPE EN 2010 PNB BANQUE DE DÉTAIL ET ASSURANCE LES FRAIS GÉNÉRAUX en millions d'euros en millions d'euros BANQUE DE DÉTAIL ASSURANCE TOTAL TOTALBANCASSURANCE BANCASSURANCE DEDÉTAIL* DÉTAIL* DE +12,7% % +12,7 11 823 10 559 88480 480 magazine économique et financier « The Banker », banque préférée des Français pour le baromètre d’image Posternak-Ipsos, le Crédit Mutuel a une nouvelle fois récolté en 2010 les fruits de son engagement au service des hommes et de l’économie. Il a poursuivi en France et à l’étranger sa stratégie de développement maîtrisé, étoffé ses offres et élargi ses activités. 7 485 4 777 Le pari des fondateurs du Crédit Mutuel était « aider et servir » : le groupe s’emploie à le relever d’année en année en plaçant le sociétaire-client au cœur de ses préoccupations. Son modèle d’entreprise coopérative, sa fidélité aux valeurs mutualistes de responsabilité et de solidarité ont assis son image au fil du temps. Banque française de l’année pour le reconnu +18,7 % 8 950 3 090 658 8 368 11 11881 881 3 018 573 LE SOCIÉTAIRE-CLIENT AU CŒUR DES PRÉOCCUPATIONS : LE GROUPE RÉCOMPENSÉ Frais de personnel Autres frais généraux Dotations aux amortissements 5 202 13 13392 392 +12 % 1 569 995 1 322 2008 2009 2010 2008 2010 2009 2010 2010 2009 2008 2008 2009 2009 2010 * *Avant Avantélimination éliminationdes des opérations opérationsintersectorielles intersectorielles LE COEFFICIENT D’EXPLOITATION LE COÛT DU RISQUE UNE ANNÉE SATISFAISANTE DANS UN ENVIRONNEMENT ÉCONOMIQUE PLUS FAVORABLE En 2010, le réseau a pu se mobiliser pleinement pour dynamiser une offre toujours plus diversifiée, avec le même souci de répondre aux besoins particuliers des sociétaires-clients. La plupart des composantes du groupe ont amélioré leurs performances et contribué à réaliser un bon exercice en termes de développement comme de résultats. L’exercice doit aussi se lire à la lumière de certains changements de périmètre (première année complète pour Cofidis racheté en mars 2009 et seulement deux mois d’activité pour la prise de participation au capital de Banco Popular Espanol en novembre 2010) ainsi qu’à celle d’un élément exceptionnel constitué par la cession des créances Lehman Brothers. La montée en puissance des nouvelles filiales, notamment Targobank en Allemagne et Cofidis implanté dans une dizaine de pays européens, marque la véritable ouverture à l’international : la part des activités opérationnelles du PNB réalisé hors des frontières représente désormais 18 % (contre 5 % un an plus tôt). L’activité s’est révélée particulièrement dynamique : à 14,7 milliards, le produit net bancaire s’est accru de 8,5 %. La bancassurance de détail, cœur de métier du groupe, représente 87,2 % du PNB total (77 % en banque de détail et 10,2 % en assurance). Le produit net bancaire de la bancassurance de détail s’accroît de 12,7 % avec des progressions fortes en banque de détail (+12,0 %) comme en assurance (+18,7 %). L’assurance illustre à nouveau la force du modèle historique de bancassurance inventé par le groupe. Hors acquisitions, les frais généraux s’accroissent de 2,5 % (+ 7 % acquisitions comprises) et s’expliquent essentiellement par la hausse des charges de personnel. Compte tenu des évolutions respectives du PNB et des frais généraux, le coefficient d’exploitation est en amélioration à 60,8 % (- 0,9 pt) et traduit la dynamique maîtrisée du groupe. Du fait de l’amélioration de l’environnement économique, le coût du risque baisse de 33,2 % à 1 583 M€ (contre 2 370 M€ en 2009). La qualité du risque s’améliore aussi bien sur les risques avérés que les risques non avérés. Le résultat net total atteint 3 026 millions d’euros ; le résultat net part du groupe s’élève à 2 916 millions. Crédit Mutuel 4,2 % 3,1 % 3,0 % 3,0 % 68,7 % 2,5 % 61,7 % 69,1 % 60,8 % 64,6 % 62,2 % 62,0 % 60,7 % 58,2 % 2008 2010 2009 2002 CNC 2009 IFRS 2010 IFRS Taux de couverture globale Taux de couverture sur base individuelle Part des douteux dans les crédits bruts Taux de crédits douteux hors Cofidis et Targo Bank LA CLIENTÈLE ET LE RÉSEAU CLIENTS en millions DONT PARTICULIERS 28,8 29,2 19,5 2008 38 4,2 % 26,9 27,3 POINTS DE VENTE en nombre SALARIÉS en nombre 5 875 5 746 5 790 75 805 72 465 65 608 17,8 2009 2010 2008 2009 2010 2008 2009 2010 2008 2009 2010 Rapport annuel 2010 39 LES RÉSULTATS DU GROUPE EN 2010 L’ÉPARGNE LES ENCOURS DE CRÉDITS en milliards d’euros en milliards d'euros + 6,1 % + 2,9 % LES CLÉS DU DÉVELOPPEMENT Une épargne en progression L’encours total de l’épargne du groupe Crédit Mutuel croît de 7,2 % pour s’élever à 575,5 milliards. Cette activité soutenue a été essentiellement portée par : – les dépôts de la clientèle (hors SFEF), en hausse de 10,2 % à 228,4 milliards, du fait des bonnes progressions enregistrées sur les comptes à terme (+ 35,7 % à 46,3 milliards), l’épargne logement (+ 7 % à 28,7 milliards), les comptes sur livrets (+ 3,6 % à 72,7 milliards) et les comptes courants créditeurs (+ 6,7 % à 66,9 milliards) ; – l’épargne assurance qui augmente de 8 % à 96,5 milliards. En effet, l’épargne de précaution est privilégiée sous l’effet combiné d’une conjoncture économique incertaine, d’un taux d’inflation bas et de la faible rémunération de l’épargne bancaire réglementée (livret A/LDD); – l’épargne financière bancaire, dans une moindre mesure, en progression de 4,3 % à 250,6 milliards. La part de marché en dépôts des réseaux Crédit Mutuel et CIC en France s’établit à 14,2 %. UNE ACTIVITÉ DE CRÉDIT SOUTENUE Les crédits se sont bien développés. Ils s’accroissent de 6,1 % à 323,1 milliards (contre 2,9 % en 2009), permettant de soutenir activement l’économie française dans des proportions plus importantes que ne l’ont fait les banques des autres pays européens. Les encours de crédits à l’habitat s’élèvent à 171,8 milliards, en croissance annuelle de 7,6 % (après + 2,7 % en 2009). La production de crédits à l’habitat a été dynamique grâce à une reprise du marché de l’immobilier avec une hausse du prix des logements. Les encours de crédits à la consommation ont atteint 33,2 milliards. En 2010, ce secteur d’activité a été soutenu par le marché de l’automobile et par le financement des prêts à l’amélioration à l’habitat. Sur le marché domestique, les filiales spécialisées du Crédit Mutuel ont affiché, au total, de bonnes performances. Les encours de crédits à l’équipement ont été portés par le dynamisme de l’investissement productif, avec une hausse des encours de 11,5 % à 53,3 milliards. Ceux du crédit-bail ont progressé très légèrement de 0,9 % à 9,6 milliards. Parallèlement, les encours de crédits de trésorerie sont restés stables à 28,3 milliards. Au terme de l’exercice, le groupe conserve 17 % de parts du marché des crédits des réseaux Crédit Mutuel et CIC. DÉPÔTS DE LA CLIENTÈLE ÉPARGNE FINANCIÈRE ASSURANCE ÉPARGNE FINANCIÈRE BANCAIRE TOTAL ÉPARGNE +7,2 % 536,8 +4,3 % +10,2 % 194,6 207,3 475,6 2008 2010 2009 2008 2010 2009 2008 2009 2010 55,1 57,3 62,9 + 9,7 % 27,1 33,4 33,2 - 0,8 % 44,1 14,0 37,4 16,6 2008 2009 37,6 - 0,6 % 17,6 + 5,6 % 2010 171,8 + 7,6 % Crédits à l'habitat Équipement et crédit-bail Crédits consommation et revolving Comptes courants et crédits de trésorerie Autres L’ASSURANCE, 2e MÉTIER DU GROUPE en millions d’euros (données de gestion) CHIFFRE D’AFFAIRES DOMMAGES 159,7 199,7 96,5 81,3 89,4 2010 155,6 240,1 250,6 228,4 2009 304,5 575,5 +8 % 2008 323,1 295,8 CHIFFRE D’AFFAIRES VIE CHIFFRE D’AFFAIRES TOTAL NOMBRE TOTAL DE CONTRATS en millions +2,3 % +10,8 % 13 771 12 428 +12,4 % 9 309 10 459 10 232 2010 2008 25,0 26,8 27,5 7 206 +6,2 % 3 026 3 119 3 312 2008 2009 2010 2008 2009 2009 2010 2008 2009 2010 L’ASSURANCE, DEUXIÈME MÉTIER DU GROUPE Toujours 1er bancassureur en assurancedommages avec des primes en progression de 6,2 % à 3,3 milliards, le groupe est à la 4e place en assurance-vie avec un chiffre d’affaires de 10,5 milliards, en progression de 12,4 %. Les filiales d’assurance génèrent un chiffre d’affaires total de 13,8 milliards (+ 10,8 %) et gèrent au total 27,5 millions de contrats (dont 23 millions en IARD et 4,5 millions en assurance-vie) au bénéfice de plus de 11,1 millions d’assurés. 40 Crédit Mutuel DÉVELOPPEMENT À L’INTERNATIONAL Depuis 2008, le groupe s’est fortement développé hors des frontières. Outre ses développements dans les secteurs de l’assurance (Espagne) et de l’informatique, le Crédit Mutuel a fait deux acquisitions majeures : Targobank en 2008 et Cofidis (France et étranger) en 2009 et a porté, via la BFCM, sa participation à 25 % au capital de la Banque marocaine du commerce extérieur (BMCE), deuxième banque privée du Maroc. Le groupe qui avait acquis en 2008 les 18 agences et bureaux du réseau français de Banco Popular France (devenu CIC Iberbanco), a renforcé en 2010 sa coopération avec Banco Popular. Cette alliance stratégique lui permet de contrôler en Espagne, à parts égales avec Banco Popular, une nouvelle banque composée de 123 agences. Cette nouvelle alliance porte la part de son activité à l’étranger à 18 % en 2010 (contre 5 % deux ans plus tôt) et ouvre une voie potentielle, après celui de l’Allemagne, à un nouveau marché domestique qui lui permettra de distribuer plus largement ses produits et services. Rapport annuel 2010 41 LES RÉSULTATS DU GROUPE EN 2010 LA BANQUE À DISTANCE en millions de connexions INTERNET DÉVELOPPEMENT CONSTANT DU RÉSEAU ET MUTUALISATION DES MOYENS UNE TECHNOLOGIE DE POINTE POUR LE MARCHÉ DE LA MONÉTIQUE ET DES FLUX En 2010, le groupe Crédit Mutuel comptait 5 875 points de vente (+ 85 points de vente par rapport à 2009) dont 5 369 en France. Le groupe affirme sa place dans les nouvelles technologies, plaçant son expertise au cœur de sa stratégie. Il propose à ses sociétaires tous les canaux de la banque à distance. Le canal Internet poursuit sa progression (+ 14 %), confirmant l’intérêt des clients pour les démarches en ligne et la recherche d’informations. Ce développement du réseau s’est doublé d’un partage accru des outils entre les Groupes régionaux. Depuis le 1er janvier 2011, les Caisses fédérales du Crédit Mutuel de Loire-Atlantique et du Centre-Ouest, de Normandie, du Centre, de Dauphiné-Vivarais et du Crédit Mutuel Méditerranéen ont rejoint la Caisse fédérale de Crédit Mutuel commune aux Fédérations Centre Est Europe, Ile-de-France, Sud-Est, Savoie-Mont Blanc et Midi-Atlantique, marquant le passage de CM5 à CM10. D’autres rapprochements sont à l’étude et la construction opérationnelle de CM-CIC Services (CCS), pour les prestations de logistique et de production, s’élargit. Cette nouvelle dimension permet de tirer parti de la diversité des métiers, d’améliorer la compétitivité et la qualité des produits et services offerts, de maîtriser les coûts, de renforcer la rentabilité et d’optimiser les fonds propres. Cette convergence technologique permet à l’ensemble Crédit Mutuel d’évoluer tout en renforçant les modes d’organisation, les pôles d’action régionaux et locaux. L’objectif est plus que jamais, face aux nouvelles contraintes réglementaires, à la concurrence, à la révolution numérique et aux nouvelles attentes de la clientèle, de proposer aux sociétaires-clients le meilleur service. 42 Crédit Mutuel INTERNET MOBILE (hors alertes sms) APPLICATIONS SMARTPHONE CENTRES DE RELATION CLIENTÈLE MINITELAUDIOTEL TOTAL TOTALCONNEXIONS CONNEXIONS ÀÀDISTANCE DISTANCE +9% % +9 1086,2 1086,2 992,5 992,5 857,9 857,9 +14 % 646,9 569,6 458,8 +5 % 403,2 359,8383,5 -3 % 25,9 2010 2008 2009 2010 27,7 26,8 10,7 10,3 -4 % 2,6 2,7 2008 2009 Après avoir été la première banque à proposer pour les commerçants le paiement sécurisé sur Internet, la première banque française à tester le paiement sans contact par téléphone mobile et à expérimenter une carte bancaire sans contact, le Crédit Mutuel reste à la pointe de la technologie. A travers les marques “NRJ Mobile”,“Crédit Mutuel Mobile” et “CIC Mobile”, il poursuit son engagement et propose une nouvelle approche des moyens de paiement. En 2010, il a pu proposer à ses clients des offres majeures permettant à chacun de trouver le produit « sur mesure » – nouvelles offres avec connexions Internet à haut débit et illimitées, SMS illimités… – adapté à ses besoins. Ce service personnalisé se retrouve aussi dans les offres de télésurveillance résidentielle et professionnelle. EPS, filiale du groupe, est le premier en France avec 30 % de part de marché et 205 000 abonnés. AUTOMATES 2,6 2008 2009 2010 2010 2008 2009 2010 8,9 -25 % 6,7 2008 2009 2010 2008 2008 2009 2009 2010 2010 LA MONÉTIQUE DAB - GAB en nombre PAIEMENTS CHEZ LES COMMERÇANTS AFFILIÉS en millions PART PART DEDE MARCHÉ MARCHÉ MONÉTIQUE MONÉTIQUE PART PART DEDE MARCHÉ MARCHÉ COMMERÇANTS COMMERÇANTS +0,1 ptpt +0,1 +1,8 % 7 170 CARTES INTERBANCAIRES en millions +6,4 % 7 421 7 559 1 617 1 707 19,9 %% 20,0 20,0 %% 19,8 19,8 %%19,9 1 817 +1,2 ptpt +1,2 33,3 %% 32,1 32,1 %%33,3 26,0 26,0 %% +2,0 % 8,4 2008 2009 2010 2008 2009 2010 En monétique, le groupe conserve sa 2e place en France avec près de 20 % du marché global mais 33,3 % de part de marché chez les commerçants affiliés, confortant sa 1re place pour l’acquisition des paiements par cartes en France avec près de 2 350 millions d’opérations de paiement traitées pour un total de 106 milliards d’euros. La complémentarité et la compétitivité de l’offre lui assurent en effet une présence sur tous les créneaux de ce marché : les plus grands noms de la distribution intégrée, les réseaux de franchisés, les commerçants indépendants. 2008 8,7 8,8 2009 2010 2008 2008 2009 2009 2010 2010 2008 2008 2009 2009 2010 2010 Avec 8,8 millions de cartes interbancaires actives, le groupe se situe au deuxième rang sur le plan national et a continué à enrichir sa gamme de cartes en lançant en 2010 des offres porteuses de services innovants. Rapport annuel 2010 43 LA BANCASSURANCE LA QUALITÉ DU GROUPE CRÉDIT MUTUEL, C’EST DE RESTER TOUJOURS INNOVANT 44 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 45 LA BANCASSURANCE LA BANCASSURANCE 2010, LE GROUPE RÉCOMPENSÉ Placements et crédits, moyens de paiement et services technologiques, assurances et prévoyance, immobilier, services à la personne, gestion de patrimoine : le groupe accompagne ses clients dans tous leurs projets. Acteur majeur de la banque de détail et premier bancassureur-dommages en France, le groupe Crédit Mutuel est une grande banque du particulier avec plus de 27 millions de clients, dont plus de 11 millions détiennent des produits d’assurance-vie et non-vie. C’est pour mieux prendre en compte leurs besoins que le Crédit Mutuel a inventé il y a quarante ans la bancassurance, c’est-à-dire la vente de produits d’assurance à ses guichets. C’est dans le même esprit qu’il est devenu le leader de la télésurveillance à domicile avec 30 % du marché. Banque de proximité avec plus de 5 800 guichets et plus de 7 500 automates, le groupe a densifié son maillage du territoire dans une logique de complémentarité des réseaux physiques et technologiques. Il offre ainsi un véritable service de proximité renforcé par les technologies les plus avancées de la distribution multicanaux : la banque à distance a enregistré, à elle seule, plus d’un milliard de contacts, dont plus de 50 % par le canal Internet qui poursuit sa croissance. Le groupe s’impose dans des activités d’avenir comme la téléphonie mobile, nouvel axe de développement stratégique dans le cadre de l’enjeu européen du paiement par téléphone portable. Clé du développement, la qualité et l’efficacité de la relation avec la clientèle a été à nouveau récompensée en 2010. 46 Crédit Mutuel Banque de l’année en France Trophée des banques 2010 du Revenu : le Crédit Mutuel n°1 CHIFFRES-CLÉS DE LA BANCASSURANCE 27,3 millions de clients particuliers sur un total de 29,2 millions 11,1 millions de clients assurance et 27,5 millions de contrats 5 875 points de vente Plus d’1 milliard de contacts à distance. Le groupe a été élu fin 2010 Banque de l’année en France par le magazine économique et financier The Banker, référence internationale en matière d’actualité financière (groupe Financial Times). The Banker souligne par cette reconnaissance trois éléments marquants : la bonne résistance du groupe à la crise, ses valeurs et son mode de fonctionnement coopératif, enfin son dynamisme, illustré par ses récentes acquisitions et partenariats stratégiques qui ouvrent de nouveaux marchés et renforcent l’activité à l’international. Cette reconnaissance salue aussi le travail des 75 800 collaborateurs qui font le groupe chaque jour, au service de tous ses sociétaires et clients. Le Crédit Mutuel est arrivé en tête du classement général des Trophées 2010 des banques (Le Revenu du 1er octobre 2010). Le CIC s’inscrit à la troisième place. Le groupe se distingue ainsi parmi les onze établissements testés. Au classement par catégories (tarifs les plus bas, meilleurs services aux clients, innovations, crédits immobiliers, assurance-vie, gestion de Sicav et Fcp), le groupe est : – premier en assurance-vie avec “moins de frais et plus de rendement”; – premier pour les meilleurs Sicav et Fcp, offrant “les gammes les plus homogènes”. Rapport annuel 2010 47 LA BANCASSURANCE MÉDIATION : PLUS DE 2 000 AVIS RENDUS EN 2010 ACTEUR MAJEUR DE LA BANQUE DE DÉTAIL EN FRANCE Le groupe a relancé la production de crédits aux Pme, notamment les crédits d’équipement à moyen terme destinés à leur développement. CHIFFRES-CLÉS DE LA BANQUE DE DÉTAIL En millions d’euros PNB : 11 823 RBE : 4 454 Résultat net part du groupe : 1 923 Principal métier du groupe, la banque de détail regroupe l’offre du réseau des 18 Fédérations régionales du Crédit Mutuel et celle des 5 pôles régionaux du CIC. Elle comprend également toutes les activités spécialisées dont les produits sont commercialisés par le réseau, notamment le crédit-bail, l’affacturage, la gestion collective et l’immobilier. La banque de détail génère 11 823 millions de produit net bancaire (77 % du PNB total) et 1 923 millions de résultat net part du groupe (66 % du résultat total). Banque au quotidien de 27,3 millions de particuliers, le groupe Crédit Mutuel détient 14,2 % du marché des dépôts et 17 % de celui des crédits distribués par les banques. Après un exercice 2009 marqué par une conjoncture très dégradée, caractérisé par un tassement des investissements et de la demande de financements, une normalisation des marchés financiers et une montée des risques de crédits, l’année 2010 s’est caractérisée en 48 Crédit Mutuel France par un retour à une croissance modérée, mais sans véritable rattrapage et sur fond de fortes turbulences en Europe. Dans cette conjoncture toujours difficile, le groupe n’a cessé d’assurer l’accompagnement de toutes ses clientèles en s’appuyant sur les fondamentaux de son offre : épargne bancaire, livrets, relance de l’épargne-logement au dernier trimestre 2010 dans la perspective de la réforme en vigueur depuis mars 2011 ; la valeur refuge de l’immobilier a bénéficié de taux d’intérêt attractifs, entraînant une forte progression de la production de crédits à l’habitat, malgré un niveau de prix qui a atteint des valeurs préoccupantes dans les zones tendues. Il a continué à innover : le déploiement de l’offre de téléphonie mobile dans le cadre de l’enjeu européen du paiement par téléphone portable s’est poursuivi ; de nouveaux produits visant à faciliter la vie des sociétaires ont été lancés, tel qu’Etalis, service exclusif lié au compte courant permettant d’étaler ses dépenses. Le groupe Crédit Mutuel a poursuivi la diversification de son offre pour répondre efficacement aux besoins des particuliers, des plus simples aux plus sophistiqués, et plus largement aux attentes de toutes ses clientèles : les jeunes, qui constituent un de ses axes de développement prioritaires, mais aussi les associations, les agriculteurs, les professionnels et les Tpe/Pme. Le groupe déploie des outils spécialisés de banque en ligne avec Monabanq et Fortuneo. Aux clients les plus fragiles, le groupe Crédit Mutuel propose une offre complète pour payer et retirer de l’argent en toutes circonstances. Elle comprend depuis mi-2010, dans le cadre des engagements pris par la profession, des tarifs plafonnés pour frais d’incident et des alertes sur le solde du compte à vue. Acteur majeur du financement de l’habitat avec 18,8 % du marché en production, il s’affirme comme l’un des principaux partenaires bancaires pour l’accession sociale à la propriété. Il met à la disposition de ses sociétaires un ensemble de financements verts pour les travaux de l’habitat tels que l’Eco-Prêt à taux zéro et Crédinergie. Il propose le Pack Ecologique des ACM, nouvelle option de l’assurance habitation qui permet de garantir les installations écologiques. Le marché s’est révélé moins porteur en 2010, en raison notamment de la complexité de l’Eco-prêt et de son inadéquation au logement collectif en copropriété. Les acquisitions de Citibank Deutschland – désormais dénommée Targobank – leader du crédit à la consommation en Allemagne, et de Cofidis, présent dans une dizaine de pays européens, placent le groupe au 3e rang français pour le crédit à la consommation. Née de la loi Murcef, la médiation bancaire a pris toute sa place dans la relation avec la clientèle. Son champ d’application porte sur le fonctionnement des comptes de dépôt des particuliers, les litiges relatifs aux instruments financiers, aux produits d’épargne, aux opérations de crédit et aux services d’investissement, pour autant qu’ils concernent l’exécution des contrats et non leur négociation. Le médiateur du groupe Crédit Mutuel a reçu 3 704 demandes en 2010, en augmentation de 5,2 % par rapport à 2009, dont plus de la moitié relève effectivement de sa compétence. 80 % des dossiers ont fait l’objet d’une réponse dans un délai d’un mois. Le médiateur a émis 2 138 avis, dont 56,4 % ont donné lieu à une conclusion favorable au client, partiellement ou totalement. Bien que n’ayant pas force contraignante pour le réseau, la position adoptée par le médiateur a été constamment suivie par les Fédérations du Crédit Mutuel et les banques régionales du CIC. Rapport annuel 2010 49 LA BANCASSURANCE LA GRANDE BANQUE DES PARTICULIERS Pour satisfaire toujours mieux ses sociétaires et clients, le groupe Crédit Mutuel anticipe leurs besoins par une offre de produits et services de bancassurance adaptée et particulièrement innovante. Parce que le développement durable est au cœur de sa pratique, le groupe Crédit Mutuel propose aux particuliers un ensemble de solutions économiques à leurs projets écologiques pour l’acquisition du logement, le financement des travaux et leur garantie. De la même façon, la qualité et la performance des nouveaux services technologiques proposés dans le cadre de la banque à distance, de la télésurveillance à domicile, de l’offre monétique ou de la téléphonie mobile confortent la longueur d’avance du groupe. CRÉDIT MUTUEL ENSEIGNANT UN INTERLOCUTEUR PRIVILÉGIÉ L’Union nationale du Crédit Mutuel Enseignant (UNCME) compte désormais plus de 40 Caisses réparties sur tout le territoire national*. Elles offrent au personnel de l’Education nationale, de la Recherche, de la Jeunesse et des Sports et de la Culture un service alliant clarté des conditions, 50 Crédit Mutuel qualité des produits et éthique mutualiste. Offre Jeunes collègues, crédits, épargne, services bancaires et d’assurance : le CME défend les valeurs mutualistes qui font son succès auprès de ses sociétaires. *www.creditmutuel.com Parmi les financements adaptés aux projets de ses sociétaires, le Crédit Mutuel propose notamment : • le nouveau prêt à taux zéro (NPTZ) pour financer l’acquisition de la résidence principale, remplacé depuis janvier 2011 par le prêt à taux zéro + (PTZ+) : le groupe Crédit Mutuel s’affirme comme l’un des premiers distributeurs avec près de 17,4 % du marché. Le groupe était prêt dès le 1er janvier 2011 à distribuer le PTZ+, prêt sans conditions de ressources qui remplace depuis cette date les trois grandes aides précédentes (PTZ, Pass-foncier et crédit d’impôt sur les intérêts d’emprunt). Il est depuis lors sur un rythme de production de 5 000 par mois, avec une part de marché qui est montée à 22 % au premier trimestre ; • l’Eco-Prêt à taux zéro pour financer les travaux : ce prêt à 0 % et sans frais de dossier permet de financer la rénovation énergétique des logements jusqu’à 30 000 euros dans la résidence principale (ou celle d’un locataire). Il est accessible à tout propriétaire d’un bien ancien achevé avant le 1er janvier 1990, sans conditions de ressources. Le groupe, qui a signé en avril 2010 le 100 000e Eco-prêt à 0 %, avait financé à la fin de cet exercice 24 % des Eco-Prêts accordés par l’ensemble des établissements bancaires ; • Crédinergie pour financer les travaux : ce prêt permet de financer dans de bonnes conditions certains travaux liés aux économies d’énergie. Il concerne les travaux éligibles au crédit d’impôt Développement durable et réalisés dans un logement achevé depuis plus de deux ans ; • le Pack Ecologique pour garantir les installations : les travaux liés aux économies d’énergie supposent des investissements non négligeables. C’est pourquoi les Assurances du Crédit Mutuel (ACM) ont conçu le Pack Ecologique, une nouvelle option de l’assurance habitation qui permet de garantir les installations écologiques. NRJ MOBILE, LE MEILLEUR DE LA TÉLÉPHONIE MOBILE L’engagement du groupe dans la téléphonie mobile déclinée à travers les marques NRJ Mobile, Crédit Mutuel Mobile et CIC Mobile concrétise une autre déclinaison de la bancassurance et des services et une nouvelle approche des moyens de paiement. En 2010, NRJ Mobile a développé des offres dédiées aux smartphones qui intègrent des sms, des mails et du web en illimité. Chaque sociétaire-client peut trouver celle qui correspond précisément à ses besoins avec des services supplémentaires inclus gratuitement : assurance du mobile, dépannage, interconnexion entre l’Internet bancaire CyberMUT/Filbanque et le mobile pour offrir de nouveaux services à valeur ajoutée. Rapport annuel 2010 51 LA BANCASSURANCE FINANCEMENT DE L’HABITAT UN ACTEUR MAJEUR Les crédits à l’habitat ont bénéficié de la reprise du marché immobilier dans un contexte de taux attractifs : le groupe a octroyé en 2010 près de 33,6 milliards de prêts au logement (+ 45,7 %), portant l’encours à 171,8 milliards, en hausse de 7,6 % après une évolution modérée de 2,7 % en 2009, année peu dynamique. Avec 18,8 % de part de marché, le groupe Crédit Mutuel est 3e prêteur à l’habitat(1). ACCESSION SOCIALE À LA PROPRIÉTÉ : UN PARTENAIRE ACTIF Le groupe s’affirme comme l’un des principaux partenaires bancaires pour l’accession sociale à la propriété grâce à son expertise de tous les prêts aidés : nouveau prêt à 0 % (Nptz) dont il a été l’un des principaux distributeurs avec 17,4 % du marché et Pass Foncier jusqu’à fin 2010, et toujours les prêts à l’accession sociale (Pas) et prêts sociaux de location accession (Psla). Il contribue de plus en plus au financement du locatif social en diffusant le financement Pls. Le Crédit Mutuel a des liens anciens avec les organismes Action logement (ex - 1 % Logement), acteurs traditionnels du logement locatif pour les personnes à revenus modestes. Il s’est engagé dans le montage de programmes dissociant l’acquisition du foncier et du bâti. Avec les organismes Action Logement, il s’attache à proposer des financements associant l’effort des collectivités territoriales (aides complémentaires au Ptz majoré, TVA réduite à 5,5 % et portage du coût du terrain par les Cil grâce au Pass-Foncier). 1,3 MILLIARD DE PRÊTS AU LOGEMENT SOCIAL EN 2010 2010 année record : le groupe Crédit Mutuel a octroyé 1,3 milliard de prêts sociaux réglementés (Pls, Psla) pour financer la construction de logements sociaux et de maisons de retraite. Cette bonne performance a constitué une formidable opportunité pour renforcer sa présence sur le marché, entrant en 52 Crédit Mutuel Depuis 2009, son activité a bénéficié des mesures de relance du neuf : doublement du Ptz jusqu’à fin juin 2010, déploiement progressif du dispositif réglementaire et fiscal permettant d’utiliser le Pass foncier dans les logements collectifs. Opérateur actif dans plusieurs régions, le Crédit Mutuel déploie ses activités sous diverses formes : – il est présent au capital d’une quarantaine d’Entreprises sociales de l’habitat (Esh). Il apporte aussi son savoir-faire en matière de vente HLM à travers les prêts d’accession sociale ; – il est un partenaire privilégié des coopératives HLM pour les programmes de construction de logements en accession à la propriété (en location-accession, prêt à taux zéro…). Partenaire historique de l’Agence nationale pour l’amélioration de l’habitat (Anah), le groupe a ainsi pour ambition de développer sa présence auprès des opérateurs du logement social dans les zones urbaines sensibles objets des programmes de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru). relation avec de nombreux promoteurs immobiliers et bailleurs sociaux (Oph, Esh, Coop HLM, Sem…). Ces résultats ont été obtenus par une forte mobilisation de certains Groupes régionaux, notamment le Crédit Mutuel Arkéa avec sa filiale la BCME. (1) Classement après la constitution en 2009 du groupe BPCE, qui regroupe les Caisses d’Epargne, les Banques Populaires et le Crédit Foncier. PARTENAIRE DES COLLECTIVITÉS LOCALES Depuis plus de 30 ans, le Crédit Mutuel est un partenaire de proximité des collectivités locales. Il met à leur disposition son savoirfaire en matière de financements mais également de services destinés à faciliter la gestion des communes, des organismes de coopération intercommunale, des départements et des régions. En tant qu’organisme bancaire non centralisé, fortement impliqué dans le tissu économique et social local, il est un interlocuteur naturel des grands acteurs de la cité. Un nombre important d’élus locaux sont administrateurs de ses Caisses locales. En 2010, le groupe Crédit Mutuel a développé une forte activité commerciale dans le secteur public local lui permettant de progresser sensiblement sur le marché du financement des collectivités locales. Les encours du groupe sont ainsi passés de 3,7 à 5,4 milliards d’euros. Le groupe Crédit Mutuel est par ailleurs le premier distributeur de la carte d’achat public, carte de paiement adaptée aux contraintes de la comptabilité publique pour régler les frais de fonctionnement du secteur public local. Le Crédit Mutuel est partenaire de l’Association des Petites Villes de France et de la Fédération des Entreprises Publiques Locales. Rapport annuel 2010 53 LA BANCASSURANCE JEUNES UNE OFFRE DÉDIÉE Le groupe Crédit Mutuel dispose d’une offre dédiée aux moins de 26 ans qui représentent un quart de sa clientèle. Apprentissage de la banque au quotidien, incitation à l’épargne dès le plus jeune âge et accompagnement progressif vers l’indépendance : ces axes guident son offre bancaire à destination d’un public au centre de sa stratégie de développement. L’offre Pop Corn s’adresse aux plus jeunes de la naissance à 11 ans avec le livret bleu, mais aussi l’épargne assurance et l’organisation de dispositifs d’équipement et d’alimentation régulière de l’épargne ; L’offre VIP répond aux besoins des 12-25 ans à chaque étape de leur vie et selon leur situation (collégien, lycéen, apprenti, étudiant ou jeune actif), à travers trois préoccupations majeures : – la vie quotidienne avec l’Eurocompte VIP, ensemble de services essentiels pour gérer et maîtriser son budget, et la gamme de cartes qui accompagne le jeune dans son parcours d’autonomie ; – le logement avec Clic-Clac, garantie locative proposée aux jeunes, composé d’un prêt pour le financement du dépôt de garantie, d’une caution bancaire pour le bailleur et d’une assurance habitation, ces produits pouvant être souscrits séparément ; – les projets avec le prêt ordinateur, le prêt “permis à 1 €” et bien sûr les prêts études adaptables, dont depuis fin 2008 le prêt étudiant Oséo garanti par l’Etat – jusqu’à 15 000 € sur une durée de 2 à 10 ans, avec une garantie publique de 70 % du capital restant dû –, particulièrement adapté aux jeunes qui ne disposent pas d’une caution parentale. L’offre VIP est relayée par une présence du Crédit Mutuel dans des supports pédagogiques remis à certains moments clés de l’orientation. Le CIC propose, en plus de l’offre jeune Parcours J, l’offre Starts Jeunes Actifs pour les moins de 28 ans. 54 Crédit Mutuel En adéquation avec les besoins des jeunes, la majeure partie du groupe propose désormais la carte bancaire prépayée qui permet aux 12-17 ans de gérer leur argent de poche de manière sécurisée et en toute autonomie, pour des achats en France, à l’étranger et sur Internet. Le groupe Crédit Mutuel-CIC répond au développement croissant des échanges internationaux et à la mobilité des jeunes vers l’étranger en déployant progressivement l’offre bancaire et d’assistance santé à l’étranger. En complément de ces produits dédiés, le groupe dispose d’une offre inter-générations à travers des produits d’épargne souscrits par les parents ou les grands-parents pour préparer l’avenir des plus jeunes. Une offre de plus en plus pertinente alors que le contexte économique global retarde le moment de l’indépendance financière des moins de trente ans. Le groupe porte une attention particulière aux jeunes qui s’engagent dans des projets citoyens, par le biais de partenariats avec des associations (Trophées J.Pass, Junior Associations…) ou dans le cadre d’actions directement initiées par certaines Fédérations du Crédit Mutuel : le concours Les Jeunes qui osent et l’opération Les jeunes qui s’engagent (au Crédit Mutuel Centre Est Europe, Ile-deFrance, Sus-Est, Savoie-Mont Blanc et MidiAtlantique), le Challenge Jeunes Créavenir au Crédit Mutuel Maine-Anjou, BasseNormandie, les opérations Coup de Pouce Initiative Locale au Crédit Mutuel du Sud-Ouest, et dans le cadre de l’association Ark’ensol Créavenir (Crédit Mutuel Arkéa) qui peut soutenir les jeunes souhaitant créer leur entreprise. BANQUE DE TOUTES LES MUSIQUES Donner la parole à nos clients, c’est la base de notre relation. Donner le LA aux musiques qu’ils aiment ou qu’ils pratiquent, c’est aussi une façon de les remercier de leur confiance. Le Crédit Mutuel donne ainsi le LA aux plus grands rendez-vous musicaux de la télévision et de la radio : les Victoires de la Musique sur France 2 et France Inter, Taratata, N’oubliez pas les paroles, la Fête de la Musique… Il est également partenaire des émissions et chroniques musicales de France Inter, France Info et du Mouv’ ainsi que des concerts France Bleu. Le Crédit Mutuel est aux côtés du public lors de grands rendez-vous musicaux tels le Printemps de Bourges, les Francofolies de La Rochelle, le Main Square Festival à Arras, Musilac à Annecy, la Fiesta des Suds à Marseille, et bien sûr, la Fête de la Musique, dont il est le partenaire officiel. Sans oublier la multitude d’évènements relayés partout en régions. Parce qu’il souhaite offrir au plus grand nombre l’accès à la musique vivante, le Crédit Mutuel s’est engagé dans un partenariat avec les Jeunesses Musicales de France et leurs 2 000 concerts annuels à destination des élèves du primaire et du secondaire ainsi qu’avec la Confédération Musicale de France qui rassemble près de 700 000 musiciens dans 6 000 écoles de musique, orchestres et chorales. Depuis 2008, le Crédit Mutuel fait également entendre sa voix sur Internet en proposant notamment aux jeunes internautes deux radios entièrement numériques, diffusées via GOOM Radio : Pop Corn radio pour les 8-11 ans et VIP radio pour les 12-18 ans. A travers la musique, le Crédit Mutuel se mobilise aussi pour les enfants malades, en soutenant le festival Tout le monde chante contre le cancer. En 2010, le Crédit Mutuel a relancé son grand concours RévéLAtions, en partenariat avec la Fête de la Musique, pour donner une chance à tous les artistes de se faire connaître en jouant en première partie d’une tête d’affiche et bénéficier d’un accompagnement professionnel. Le soutien aux jeunes artistes est également conduit par le CIC, partenaire depuis 2003 des Victoires de la Musique Classique. Cette manifestation qui permet aux jeunes virtuoses d’accéder à la notoriété contribue, à Paris comme en régions, à promouvoir la musique classique auprès d’un public toujours plus large. Fédérer les énergies, accorder de l’attention, porter les talents et les projets individuels, autant de valeurs qui se retrouvent dans la musique et légitiment l’engagement du groupe sur ce territoire d’expression. Rapport annuel 2010 55 LA BANCASSURANCE LA 1re BANQUE DES ASSOCIATIONS Avec plus de 410 000 associations clientes, le groupe Crédit Mutuel est le partenaire actif de plus d’une association sur trois et d’un comité d’entreprise sur deux. Il accompagne les besoins de ce secteur qui joue un rôle fondamental dans le renforcement du lien social et la mise en place de solidarités nouvelles. UNE OFFRE DÉDIÉE Fin 2010, le groupe Crédit Mutuel gérait 13,7 milliards d’encours d’épargne (+ 8 %) et 2,2 milliards d’encours de crédits (+ 8,5 %) du secteur à but non lucratif. Une offre bancaire spécifique, des outils d’accompagnement des bénévoles, une présence continue auprès des familles et des fédérations associatives aux niveaux local, régional et national contribuent à faire du Crédit Mutuel l’interlocuteur privilégié des associations. Cette proximité, portée tant par les valeurs du groupe que par son professionnalisme, crée la confiance : le programme d’enquêtes du laboratoire CNRS-Matisse, base de références réalisée en 2005 et enrichie chaque année de nouveaux travaux, classe le groupe 1re banque des moyennes et grandes associations : 1 sur 3 lui font confiance. Le Crédit Mutuel gère 22 % du total des budgets associatifs ; il est le premier partenaire bancaire en nombre d’associations clientes dans les secteurs de la santé, de l’action sociale, de l’éducation/formation/insertion et de l’action humanitaire ; la 2e banque des associations sportives, culturelles, de la défense des droits et des causes, de l’économie et du développement local et des associations militantes. Le groupe contribue à valoriser l’apport considérable du bénévolat en France. En 2010, il a financé pour France Bénévolat une étude nationale sur l’évolution quantitative du bénévolat en France ainsi qu’une étude qualitative menée par le Cerlis (Centre de recherches sur les liens sociaux) sur les incidences, les apports et les difficultés de la pratique d’une activité bénévole régulière dans une association. UN AN, ÇA SE FÊTE ! Plus de 5 000 abonnés à la Newsletter, plus de 260 000 visites en une année, plus de 20 visiteurs par mois… Un an après son lancement, associathèque, destiné aux bénévoles, dirigeants et créateurs d’associations, est plus que jamais “partenaire de votre engagement”. Le site a entamé sa deuxième année avec plus de contenus, plus de services et une meilleure visibilité pour les associations. Plusieurs nouveautés sont proposées aux internautes : la rubrique “Près de chez vous” qui, grâce à la technologie Google Maps, référence les associations inscrites sur le site sur la carte de France en mettant en avant leurs événements et leurs annonces ; un mini site clé en main pour chaque association inscrite avec des pages plus conviviales et une adresse personnalisable ; 56 Crédit Mutuel associathèque est désormais accessible sur les téléphones mobiles reliés à Internet (http://mobile.associatheque.fr). Présent sur les réseaux sociaux tels que Facebook, Twitter ou Viadeo, associathèque propose également un espace interactif en ligne : le mag’ associathèque. A l’occasion de son premier anniversaire ont été proposés une grande enquête de satisfaction et un jeu gratuit avec, à la clé, de nombreux cadeaux. Sur l’ensemble des sujets soumis à l’appréciation des utilisateurs du site, 94 % à 99 % d’entre eux se déclarent satisfaits des contenus et des services proposés. AUX CÔTÉS DES ASSOCIATIONS POUR LA JEUNESSE Le Crédit Mutuel soutient les jeunes qui entreprennent dans le cadre associatif. Le groupe a renouvelé en 2010 ses partenariats nationaux avec Familles rurales, le Réseau national des juniors associations (Rnja) et le Coorace. Son partenariat avec Familles rurales comprend les Trophées J.Pass à travers lesquels le groupe apporte son soutien financier à des projets d’ordre humanitaire, environnemental, social ou solidaire portés par des jeunes de 12 à 25 ans. Présent aux côtés du Réseau national des juniors associations (Rnja) depuis sa création en 1998, le Crédit Mutuel poursuit son engagement auprès de cette structure qui permet aux moins de 18 ans de s’organiser et de réaliser leurs projets en découvrant la dynamique associative. Partenaire bancaire privilégié du Rnja, le Crédit Mutuel contribue également au financement des nombreux guides proposés par le Réseau. LA BANQUE ENGAGÉE Enfants, jeunes, personnes âgées, familles, aide à l’insertion, activités sociales, culturelles et sportives ; le Crédit Mutuel soutient dans le cadre de conventions pluriannuelles de nombreux réseaux. Il est notamment partenaire de : – l’Uniopss (Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux) : membre du Club des partenaires, le Crédit Mutuel apporte son soutien financier à plusieurs projets et est fortement représenté au Congrès et aux Assises nationales ; – l’Unhaj - Union nationale pour l'habitat des jeunes (anciens“Foyers de jeunes travailleurs”). Le groupe apporte son soutien financier à la diffusion sur tout le territoire des supports et outils de communication permettant une meilleure visibilité de ses actions, notamment de son programme de développement visant à construire 10 500 nouveaux logements et à en réhabiliter 3 500 ; – la Fédération sportive et culturelle de France (Fscf): présente dans 74 départements rassemble plus de 3 700 associations et sections d’associations, 500 000 membres dont 50 % ont moins de 17 ans et 40 000 responsables bénévoles ; – la Fédération nationale des jardins familiaux et collectifs (Fnjfc) : elle exerce son activité dans le domaine de la protection de la nature, de l’environnement et de l’amélioration du cadre de vie et en faveur du développement durable. Le Crédit Mutuel contribue au développement de la vie associative de la Fédération nationale, de plus en plus partie prenante dans les politiques publiques d’aménagement des territoires et de la santé, tant alimentaire que physique et psychique ; – la Fédération française des BDE (FFBDE) : elle propose un accompagnement des initiatives menées par plus de 1 000 Bureaux des Etudiants au profit de plus de 2 millions d’étudiants ; – la Fédération des carnavals et festivités (Fcf) qui réunit les comités des fêtes et tout organisme de culture populaire visant à animer les communes et territoires tant ruraux qu’urbains par l’organisation de festivals, fêtes et carnavals ; – le Réseau national des juniors associations (Rnja) dont l’ambition est de favoriser la responsabilisation des moins de 18 ans en leur permettant de réaliser des projets au moyen d’outils et d’un encadrement leur garantissant l’autonomie la plus large possible. Le montage mis en place leur permet de créer leur association et d’ouvrir un compte bancaire ; – l’Union générale sportive de l’enseignement (Ugsel) Le Crédit Mutuel partenaire de l'Ugsel. En 2011, le groupe apporte son soutien financier à la célébration du centenaire de l’association qui fédère plus de 3 700 associations sportives, touche plus de 2 millions d'élèves et 134 000 enseignants. – le Crédit Mutuel a renouvelé son engagement aux côtés du Coorace, Fédération nationale de l’économie sociale et solidaire dont il est partenaire depuis plus de dix ans. Le Coorace a pour objectif d’intégrer les personnes momentanément à l’écart du marché du travail et de participer au développement de l’emploi sur l’ensemble du territoire. Il accompagne notamment ses 500 adhérents dans la mise en œuvre de démarches de certification qualité (Cedre, Afnor services), renforçant leur professionnalisme et leur capacité à créer des emplois et à produire des biens et services de qualité. www. associatheque.fr Rapport annuel 2010 57 LA BANCASSURANCE CRÉDIT MUTUEL PROFESSIONS DE SANTÉ DES CAISSES DÉDIÉES LA 3e BANQUE DES PME Le groupe Crédit Mutuel accompagne sur le terrain tous ceux qui font l’économie régionale : professionnels, Tpe et Pme. Avec un encours de crédits de plus de 73 milliards d’euros, il est la 3e banque des Pme. Les activités de financement à destination des entreprises sont assurées par le réseau et à travers des filiales spécialisées : la Banque de l’Economie du Commerce et de la Monétique (BECM), filiale du Crédit Mutuel Centre Est Europe ; la Banque Commerciale pour le Marché de l’Entreprise (BCME), filiale du Groupe Crédit Mutuel Arkéa; la Banque Commerciale du Marché Nord Europe (BCMNE), holding du pôle entreprises du Crédit Mutuel Nord Europe – actionnaire majoritaire de la SA Crédit Professionnel, organisme central du Crédit Professionnel belge. Le CIC a également mis en œuvre un dispositif commercial assurant la proximité géographique des chargés d’affaires et une réactivité liée à des circuits de décision courts. Le groupe est un acteur essentiel du financement des professionnels – artisans, commerçants, professions libérales, Tpe de services et Tpe de la petite industrie – avec plus de 650 000 clients et 23 % de taux de pénétration. Il joue un rôle de premier plan pour les créateurs d’entreprise, notamment par l’accompagnement des porteurs de projets et la distribution du Prêt à la création d’entreprise (Pce) avec une 3e place et 19,2 % de part de marché en nombre de financements accordés. L’accroissement de l’activité de garantie s’est poursuivi avec Oseo, la Siagi et France Active Garantie. Le groupe est partenaire des principaux réseaux d’aide à la création d’entreprise : France Initiative, France Active, Réseau des Boutiques de Gestion et l’Adie. Il accompagne depuis plus de vingt ans France Initiative, premier réseau associatif d’aide à la création et à la reprise d’entreprises au service du développement local. Représenté au collège “Entreprises” de la tête de réseau de France Initiative, il est impliqué dans plus de 60 % de ses plates-formes d’initiative locale – 165 pour le Crédit mutuel et 126 pour le CIC. En 2010, il a accordé 3 108 prêts représentant 190,3 millions d’euros et plus de 19,7 % du total des financements bancaires. LIVRET A/BLEU/LDD : LE GROUPE A LARGEMENT FINANCÉ LES PME La généralisation de la distribution du livret A/bleu début 2009 n’a pas affecté la part de marché du groupe, distributeur historique : le nombre de livrets A/bleu actifs a poursuivi sa progression à près de 7 millions de détenteurs pour un encours de 27 milliards, en hausse de 4,4 %. Le Crédit Mutuel continue à diffuser ce produit de base de l’épargne populaire, disponible et sûr, mutualisant les coûts entre petits et gros livrets, une autre forme de solidarité. 58 Crédit Mutuel Plus largement, les fonds décentralisés du livret et du Livret de développement durable (Ldd) ont progressé de 1,7 % au cours de l’exercice 2010. Les obligations réglementaires de l’utilisation de la ressource non centralisée ont été largement respectées : l’encours des crédits accordés par le groupe aux Pme est quatre fois supérieur aux ressources décentralisées restées au bilan du groupe (taux d’utilisation de 400 %). Créé il y a plus de 30 ans par et pour les professionnels de santé, le CMPS est un réseau d’agences unique au service exclusif des professionnels de santé*. Ses Caisses spécialisées regroupent au sein de leur Conseil d’administration et de surveillance des représentants de toutes les catégories médicales et paramédicales. Elles accompagnent les praticiens dans leurs décisions stratégiques et financières, professionnelles ou privées. Services de bancassurance, monétique, gamme de financements de projets, gestion patrimoniale pour la mise en œuvre de stratégie d’épargne, de prévoyance retraite et de défiscalisation : elles proposent à chaque fois des solutions personnalisées. Au-delà de l’expertise bancaire, le CMPS développe un partenariat actif avec les associations professionnelles, syndicats, associations de gestion spécialisées, ordres et organismes institutionnels, régionaux et nationaux. *www.cmutuel.com Le groupe est également impliqué dans les instances du réseau France Active qui soutient, par son aide et ses financements, toute initiative d’insertion par l’économique. Fondateur de 6 de ses 38 fonds territoriaux, il est présent dans la moitié de ses comités d’engagement et représente 23 % du montant des garanties accordées en 2010, soit 29,4 millions d’euros. LE GROUPE AUX CÔTÉS DES PME-TPE Depuis janvier 2009, le Crédit Mutuel est partenaire de B.G.E. (ex-Réseau des Boutiques de Gestion), association loi 1901, premier réseau indépendant d’aide à la création d’entreprises (430 implantations sur l’ensemble du territoire). Il intervient de l’instant où émergent les idées jusqu’au troisième anniversaire de l’entreprise. Les Boutiques de Gestion suscitent et gèrent des dispositifs nombreux (émergence, couveuses d’entreprises à l’essai, ingénierie financière des projets, pépinières, réseaux de créateurs) qui permettent le développement de l’emploi, l’éducation à l’initiative, la création de richesses et de lien social. Des actions d’approfondissement de la coopération entre les boutiques de gestion et les Fédérations du Crédit Mutuel initiées depuis 2009 se poursuivent au niveau régional (Pays de la Loire, PACA, Bourgogne). Le groupe continue à intervenir auprès de l’Adie dont l’activité globale 2010 a enregistré une baisse de l’ordre de 20 %. En effet le groupe a assuré 8 % du financement des lignes de crédit de l’Adie par 7 Fédérations du Crédit Mutuel et une banque régionale du CIC pour un montant total de 4 280 millions d’euros. Pour l’ensemble des entreprises (Pme, grandes entreprises) la progression des encours des crédits d’investissement est de 8 % et les encours de trésorerie se sont stabilisés. En plus de la mise en place des produits de reconstitution ou de renforcement de la trésorerie garantis par Oseo, le groupe Crédit Mutuel a continué à participer à l’étude des dossiers soumis par la médiation du crédit. Le taux de réussite de la médiation s’établit pour le groupe à 38 % contre 63 % pour la moyenne nationale, soit une baisse de 2 % dans les 2 cas. Ce chiffre révèle une approche plus fine des dossiers et la très bonne connaissance du terrain par le réseau : pour de nombreuses entreprises, notamment des Tpe, le médiateur a confirmé la décision de la banque, Crédit Mutuel ou CIC. Malgré un contexte économique toujours difficile, les encours de crédits mobilisés par le groupe Crédit Mutuel pour les Tpe et Pme indépendantes ont augmenté de 4,7 % en 2010 et les crédits mobilisables – confirmés mais non utilisés – ont progressé de 16,3 %. Rapport annuel 2010 59 LA BANCASSURANCE L’AUTRE BANQUE DE L’AGRICULTURE Avec 16 % des prêts bonifiés aux jeunes agriculteurs et 12 % des encours de prêts à moyen et long terme, le Crédit Mutuel est bien l’autre banque de l’agriculture. Le groupe accompagne au plus près les exploitants depuis plus de vingt ans et la fin du monopole de distribution des prêts bonifiés. L’offre de crédit, d’épargne et d’assurance est adaptable aux spécificités et aléas de la production agricole. Les solutions de financement répondent ainsi à la diversité des projets agricoles. Modul’agri, prêt professionnel à échéances modulables, permet d’adapter ses remboursements à sa trésorerie. 60 Crédit Mutuel Actimat est une formule de crédit proposée directement par les concessionnaires pour financer le matériel agricole. Avec Agridispo, les exploitants disposent d’une gamme de crédits à court terme permettant de faire face à des besoins de financement rapides. En 2010, les réalisations de prêts à moyen et long terme ont atteint 1,2 milliard d’euros. Toutes catégories confondues, l’encours de ces prêts a atteint 5,2 milliards. En matière de placements et de gestion de trésorerie, l’offre propose un éventail de produits permettant d’équilibrer les impératifs de disponibilité, de rentabilité et de sécurité d’un patrimoine. Plan Assurance Vie Agri qui permet de bénéficier, à l’âge du départ à la retraite, d’un revenu régulier complémentaire, s’adresse aussi bien aux exploitants qu’à leur conjoint ou aux aides familiaux. Pour constituer une épargne de précaution, Tonic Agri permet de bénéficier des avantages fiscaux liés à la réglementation de la Dotation pour Aléas tout en faisant fructifier son capital. Le Crédit Mutuel propose également des solutions pour répondre aux aléas climatiques et économiques des productions. Associées à l’épargne de précaution Tonic Agri, les solutions d’assurance récolte, Assur Récolte, offrent une protection pour les cultures de céréales et de vignes sur les aléas climatiques les plus fréquents. Préviris est une offre d’accès aux marchés à terme pour les céréales et le lait, permettant de gérer le risque prix par Internet en toute autonomie. Avec plus du tiers de ses Caisses locales implantées en zone rurale et la Fédération du Crédit Mutuel Agricole et Rural, CMAR (FCMAR), structure nationale dédiée qui réunit les élus exploitants agricoles, le Crédit Mutuel est particulièrement à l’écoute des évolutions du secteur agricole, attentif à toutes les formes d’agriculture et à toutes les situations. Rapport annuel 2010 61 LA BANCASSURANCE TECHNOLOGIE UNE LONGUEUR D’AVANCE L’expertise technologique au service de la clientèle est depuis toujours au centre de la stratégie de développement du groupe. De nouveaux services innovants viennent régulièrement renforcer l’offre, confirmant son expertise et sa place de leader. Banque de toutes les proximités, le groupe propose à ses sociétaires et clients tous les canaux de la banque à distance. Avec plus d’un milliard d’utilisations (+ 9 %), ils confirment leur adéquation aux besoins de la clientèle. Avec près de 650 millions de connexions, le canal Internet poursuit sa progression (+ 14 %), confirmant l’intérêt des clients pour les démarches en ligne et la recherche d’informations. Ce média majeur, complémentaire des services de proximité délivrés par le réseau, a connu ces derniers mois des développements notables, tels que : – le succès immédiat de nouvelles applications bancaires aux interfaces riches et plus ergonomiques téléchargées sur différents téléphones de dernière génération. En y ajoutant l’iPad, le Crédit Mutuel se positionne comme le groupe bancaire offrant des applications sur la plus large palette de smartphones. – les devis assurances encore simplifiés en 2010 par l’utilisation de nouvelles technologies qui apportent une ergonomie plus intuitive. 62 Crédit Mutuel – la sécurisation des opérations de banque à distance et de commerce électronique renforcée, avec l’introduction du code à usage unique délivré au moment de la transaction en complément de l’authentification 3D Secure ; – avec plus de 400 000 abonnés, le stockage gratuit pendant dix ans d’extraits et de relevés dématérialisés au format PDF consultables par Internet en remplacement des relevés papier a enregistré une croissance de 33 %. Cette évolution confirme l’intérêt des sociétaires-clients pour ce service qui s’inscrit aussi dans une démarche de développement durable ; – “MailTiers”, une application originale déployée sur l’ensemble du réseau des Caisses et agences qui intègre les échanges par mail dans les outils commerciaux. MARCHÉ DE LA MONÉTIQUE ET DES FLUX : EXPERTISE ET LEADERSHIP La puissance monétique du groupe le place au 2e rang national avec près de 20 % du marché global et 33,3 % chez les commerçants, confortant sa première place pour les acquisitions de paiements par carte en France. Il est au 2e rang pour les cartes interbancaires avec 8,8 millions de cartes actives et n°1 pour la carte d’achat dans le secteur public. Un important réseau d’automates bancaires en France et à l’étranger L’important parc d’automates géré – plus de 7 500 Dab/Gab – contribue fortement au développement des services distants. Ces automates assurent en France comme à l’étranger un ensemble de fonctions bancaires domestiques très riche (retraits, consultations de comptes, virements, dépôts, commandes de chéquier…) tout en permettant d’effectuer des opérations de rechargement de plus en plus nombreuses : téléphone mobile, Monéo, Pass Navigo, Pass Bagdéo… Émergence du “sans contact” et le développement à l’international En 2010, la gamme de cartes s’est enrichie de services innovants : – les sociétaires-clients peuvent choisir le code confidentiel de leur carte, – la souscription par Internet accélère la délivrance d’une nouvelle carte, – des cartes sans contact et des téléphones portables équipés d’une puce NFC permettant le paiement ont été déployés pour le projet pilote de Nice. Afin de préparer le déploiement du paiement sans-contact, les anciens Tpe sont remplacés par des Tpe intégrant systématiquement la technologie sans contact. L’année 2010 a également vu la reprise de la gestion des cartes de crédit de TargoBank et la société EP3C a assuré le passage à EMV de toutes les cartes de crédit de TargoBank et de Banco Popular España. En matière d’acquisition monétique, le développement à l’international s’est poursuivi notamment en Belgique et aux Etats-Unis pour des compagnies aériennes. Échanges interbancaires : des offres ciblées Les échanges entreprises-banques sont actuellement en pleine mutation. Les protocoles EBICS (Electronic Banking Internet Communication Standard) et SWIFTNet remplaceront prochainement X25. Dans le cadre de cette évolution, le groupe propose un ensemble d’offres ciblées couvrant parfaitement les différents besoins des petites, moyennes et grandes entreprises. TOUS LES CANAUX DE LA BANQUE À DISTANCE Banque de toutes les proximités, le groupe propose, en complément de son réseau physique, l’ensemble des canaux de la banque à distance. Le canal Internet poursuit sa progression, confirmant l’intérêt des clients pour les démarches en ligne et la recherche d’informations. L’important parc d’automates du groupe contribue fortement au développement des services à distance. En millions de connexions 2010 2010/2009 Internet 646,9 + 14 % Automates 403,2 +5% Internet mobile (hors alertes Sms) 2,6 -4% Applications Smartphone 10,3 - Centres de relation clientèle 26,8 -3% 6,7 - 25 % 1 086,2 +9% Minitel-Audiotel Total connexions à distance Rapport annuel 2010 63 LA BANCASSURANCE MAÎTRISE D’OUVRAGE LA SODEREC CONDUIT DE NOUVELLES OPÉRATIONS LES MÉTIERS COMPLÉMENTAIRES À LA BANQUE DE DÉTAIL L’AFFACTURAGE L’IMMOBILIER Filiale d’affacturage du groupe, FactoCIC est le 5e factor de banque : 8,2 % de part de marché en volume d’achat de créances, 3 150 contrats actifs, un chiffre d’affaires de plus de 12 milliards et un encours géré qui s’établit à 2,1 milliards d’euros. La production commerciale a enregistré 1 024 contrats pour un chiffre d’affaires potentiel de 4 milliards. Le bénéfice net s’inscrit à 13,5 millions d’euros. Le groupe Crédit Mutuel est présent à travers l’ensemble des métiers du secteur : distribution, promotion, aménagement foncier, gestion immobilière et assistance à maîtrise d’ouvrage. LE CRÉDIT À LA CONSOMMATION Le crédit à la consommation s’exerce à travers l’offre du réseau, complétée par celle des entités spécialisées : Financo, filiale du Crédit Mutuel Arkéa et Sofemo, filiale du Crédit Mutuel Centre Est Europe et du CIC. L’acquisition fin 2008 de Citibank Deutschland (devenue Targobank), leader du crédit à la consommation en Allemagne, et la prise de contrôle effective au 1er trimestre 2009 de Cofidis, filiale de crédit à la consommation de 3 Suisses international implantée dans une dizaine de pays européens, porte le groupe Crédit Mutuel au 3e rang national avec 33,2 milliards d’encours. Le secteur a été soutenu par le marché de l’automobile et par le financement des prêts à l’amélioration de l’habitat. Ataraxia (Crédit Mutuel de Loire-Atlantique et du Centre-Ouest et Crédit Mutuel de Bretagne) qui intervient sur l’ensemble des métiers, CM-CIC Agence Immobilière (Crédit Mutuel Centre Est Europe), le Groupe UFG (Crédit Mutuel Nord Europe), et la Soderec sont ses principales filiales. Le marché de l’immobilier, particulièrement éprouvé en 2009, s’est caractérisé en 2010 par une reprise des ventes accompagnée d’une hausse des prix, notamment dans l’ancien. En matière de distribution immobilière, le volume des ventes réalisées en 2010 par l’ensemble des filiales a atteint un volume de près de 5 750 opérations (+ 82 %), essentiellement dans le neuf, pour un montant de 977 millions (+ 75 %). CM-CIC Participations immobilières, CM-CIC Aménagement Foncier, CMCIC Agence Immobilière et CM-CIC Réalisations Immobilières constituent le pôle immobilier du Groupe CEE-CIC. CM-CIC Participations Immobilières SA accompagne les promoteurs immobiliers par des prises de participation aux tours de table de SCI, supports de programmes immobiliers d’habitation dans toute la France. CM-CIC Aménagement Foncier SA, également désignée sous le nom le nom de CM-CIC Sarest, met à disposition des promoteurs et particuliers des terrains à bâtir. 64 Crédit Mutuel CM-CIC Agence immobilière SAS : société d'intermédiation dans le secteur de la commercialisation de logements neufs, CMCIC Agence immobilière (ex-Afedim) développe son activité dans le cadre de la loi Hoguet et pour compte commun des réseaux du Crédit Mutuel, du CIC et de la banque privée. Cet outil groupe a pour cible les clientèles investisseurs et les accédants à la propriété. En 2010, les ventes, en hausse de 34 %, ont représenté 5 % du marché français. CM-CIC Réalisations Immobilières SAS : cette société dont la désignation commerciale est CM-CIC Sofedim a assuré des prestations de services pour le groupe CM-CIC telles que l’arbitrage, la maîtrise d’œuvre de travaux de rénovation et diverses missions d’assistance. UFG Real Estate Managers (UFG REM) est la filiale de gestion immobilière du Groupe UFG-LFP (Crédit Mutuel Nord Europe). Leader national du marché des SCPI avec près de 24 % de part de marché (5,8 milliards d’euros d’encours de capitalisation, 2 millions de m2 de patrimoine immobilier et 945 immeubles gérés pour le compte de 80 000 associés), UFG REM gère une large gamme de fonds immobiliers - Scpi, Sci, Opci. Début 2009 a été lancé le premier Opci dédié à l’investissement socialement responsable, fruit du partenariat de l’UFG, via UFG REM, avec la Banque Sarasin. Innovation produit, asset management, investissements et arbitrages, transaction et commercialisation, entretien et travaux de son parc d’immeubles : son expertise s’étend à tous les stades de la gestion. Les placements proposés sont commercialisés auprès de trois grands types de clientèles : les particuliers via le réseau de prescription développé par UFG Partenaires, les clients Filiale nationale du Crédit Mutuel, la Soderec a pour métier la réalisation d’équipements publics, en qualité de mandataire ou conducteur d’opération de l’État, des collectivités et de leurs établissements, mais aussi en tant que maître d’ouvrage privé pour le compte de ces personnes publiques. Le chiffre d’affaires de l’exercice 2010 s’est établi à 5 millions d’euros. La Soderec a été choisie pour de nouvelles opérations, telles que la réalisation d’un ensemble de 220 logements pour les étudiants de l’INSA à Strasbourg, la réhabilitation de l’Ecole normale supérieure à Paris, la reconstruction de l’IUT d’Orléans, le nouvel hôpital d’Obernai, un centre de secours à Audincourt ou un centre aquatique à Brignais. L’année 2010 a également vu s’achever plusieurs opérations importantes, comme les pôles gériatriques des hôpitaux de Pontarlier (260 lits) et Montélimar (126 lits), le collège de Mandeure, le centre de traitement thermique de Lens-Liévin ou le lycée Jules Verne à Saverne. institutionnels démarchés par l’équipe commerciale institutionnelle et la clientèle apportée par les réseaux du Crédit Mutuel Nord Europe. LE CRÉDIT-BAIL MOBILIER CM-CIC Bail (Crédit Mutuel Centre Est Europe), qui a fusionné fin 2010 avec Sodelem (filiale commune à plusieurs Groupes du Crédit Mutuel dans l’Ouest de la France) et Bail Actéa (Crédit Mutuel Nord Europe) gèrent 222 000 dossiers et un encours global de 6,2 milliards, stable sur l’exercice. La production cumulée de l’exercice s’établit à 3,3 milliards pour plus de 103 000 dossiers, soit une part de marché globale de 14,5 % (+ 0,7 point). LE CRÉDIT-BAIL IMMOBILIER En plus des financements de prêts à moyen et long terme, la clientèle d’entreprise dispose d’outils spécialisés en crédit-bail immobilier : CM-CIC Lease, filiale commune du Crédit Mutuel Centre Est Europe et du CIC, ainsi que Bail Entreprises (Crédit Mutuel Arkéa), Bail Immo Nord et Batiroc Normandie (Crédit Mutuel Nord Europe). La production du groupe atteint 767 millions (+ 15,5 %), soit 12,1 % du marché (- 0,6 point), et les encours gérés s’établissent à 3,4 milliards d’euros (+ 12,3 %). Rapport annuel 2010 65 LA BANCASSURANCE L’ASSURANCE L’assurance constitue le 2e métier du groupe. Elle a dégagé 1,5 milliard de produit net bancaire (10,2 % du total) et 859 millions de résultat net part du groupe (29,4 % du total). Toujours 1er bancassureur en assurancedommages avec des primes en progression de 6,2 % à 3,3 milliards, le groupe est à la 4e place des banques en assurance-vie avec un chiffre d’affaires de 10,5 milliards, en progression de 12,4 %. Les filiales d’assurance ont généré un chiffre d’affaires cumulé de 13,8 milliards (+ 10,8 %). Elles gèrent au total 27,5 millions de contrats - dont 23 millions en Iard et 4,5 millions en assurance-vie - au bénéfice de plus de 11 millions d’assurés. L’activité s’exerce à travers le Groupe des Assurances du Crédit Mutuel (GACM), Suravenir (vie) et Suravenir Assurances (non-vie) et les Assurances du Crédit Mutuel Nord (ACMN) en vie et non-vie. 66 Crédit Mutuel Porteur du concept de la bancassurance initié par le Crédit Mutuel en 1970, le Groupe des Assurances du Crédit Mutuel est contrôlé à près de 53 % par la Banque Fédérative du Crédit Mutuel, à 20,5 % par le CIC et à 26,7 % par des Fédérations du Crédit Mutuel. L’offre d’assurance des ACM est commercialisée par 15 Fédérations du Crédit Mutuel et par les banques régionales du CIC, soit près de 5 000 points de vente. En 2010, le chiffre d’affaires consolidé du Groupe des Assurances du Crédit Mutuel a atteint 9,3 millions d’euros, en hausse de 14 %. Cette progression, plus de trois fois supérieure à celle du marché français de l’assurance (+ 14 %), est particulièrement marquée pour l’assurance vie. La collecte en assurance vie s’est élevée à 6,3 milliards (+ 18,4 %) ; le chiffre d’affaires des assurances de risques atteint 2,9 milliards (+ 5,6 %). Avec près de 900 000 affaires nouvelles nettes réalisées, le portefeuille total a atteint 21,9 millions de contrats pour plus de 7,4 millions d’assurés. Le résultat net consolidé (IFRS) s’établit à 690,4 millions d’euros (+ 56,7 %). Les collaborateurs des ACM ont contribué à ces résultats en mettant chaque jour leur compétence au service des réseaux et des assurés, malgré un contexte économique et financier incertain, une concurrence forte et plusieurs catastrophes naturelles (la tempête Xynthia début 2010, les épisodes de grêle dans l’Est et les inondations dans le Var ont engendré plus de 27 000 sinistres). Bien qu’elles aient pesé sur la sinistralité des sociétés du GACM, les fonds propres consolidés totaux ont été portés à 6,3 milliards d’euros, en hausse de 8,7 %. La marge de solvabilité consolidée est ainsi couverte à plus de 210 % par les seuls fonds propres. Sur le plan commercial, l’assurance-vie a été particulièrement dynamique. Plan Assurance Vie, lancé avec succès au dernier trimestre 2009, est devenu le produit majeur de la gamme. Il a été développé dans une version Pro pour la clientèle des professionnels et une version Agri pour les exploitants agricoles. Avec 2,5 milliards d’euros de collecte, cette offre a constitué près de 40 % du chiffre d’affaires de l’assurance vie des ACM en 2010. Un contrat de capitalisation libellé en unités de compte, Plan Capitalisation, a été bâti sur le même modèle et a complété l’offre des réseaux en fin d’année. CHIFFRES-CLÉS DE L’ASSURANCE 1er bancassureur en Iard 4e en vie 11,1 millions de clients 27,5 millions de contrats En millions d’euros PNB : 1 569 Résultat net part du groupe : 859 Dans le domaine de la prévoyance individuelle, le contrat Assurance Accidents de la Vie a confirmé qu’il fournissait une réponse adaptée aux particuliers qui souhaitent se prémunir des conséquences financières d’un accident de la vie privée. A l’approche de l’entrée en vigueur de la réforme des assurances emprunteurs en septembre, l’offre de garanties a été élargie. Les conseillers des réseaux bancaires sont ainsi en mesure de faire face à une concurrence artificiellement renforcée. Rapport annuel 2010 67 LA BANCASSURANCE ASSURANCES LE GROUPE DISTINGUÉ EN 2010 Les ACM dans la presse financière En assurance vie En Assurance-vie Plan Assurance Vie, contrat d’assurance vie multisupport lancé fin 2009, a reçu le Label d’excellence des Dossiers de l’Epargne (guide assurance-vie 2010) et a été retenu dans une sélection pour le prix spécial de l’innovation par Le Revenu. Symphonis-Vie, le contrat conçu par Suravenir et distribué par Fortuneo Banque, se classe à la 1re place du grand prix global de l’assurance-vie de Mieux Vivre Votre Argent. Le contrat remporte également le grand prix du meilleur contrat à gestion libre. Le Revenu attribue un trophée d’or à Suravenir pour ses contrats Symphonis-Vie, Accord Avenir et Fidelity-Vie, dans la catégorie des contrats multisupports offensifs. Le Journal des Finances décerne une palme d’or à Accord Avenir et une palme de bronze à Prévi-Options. Prévi-Options, Myrialis-Vie, Symphonis-Vie, LinxeAvenir, Accord Avenir et Meilleurtaux Vie se voient récompenser d’un label d’excellence des Dossiers de l’épargne. Les autres contrats de la gamme d’assurance vie figurent également en bonne place dans les comparatifs : Plan Patrimonio a reçu le Label d’excellence 2010 des Dossiers de l’Epargne et un Trophée d’or des contrats multisupports offensifs du Revenu. Plan Assur Horizons et le Livret Avenir ont été distingués par un Trophée de bronze par Le Revenu dans la catégorie des multisupports diversifiés et des contrats en euros. En assurance de biens Assurance Habitation a reçu le Label d’excellence 2010 des Dossiers de l’Epargne. En assurance de personnes Plans Prévoyance, XL Prévoyance, Sécuritys et Assurance Santé ont reçu le Label d’excellence 2010 des Dossiers de l’Epargne. 68 Le Crédit Mutuel Arkéa également distingué Crédit Mutuel En Assurance-dommages Label d’excellence des Dossiers de l’épargne pour l’assurance multirisques habitation, la garantie des accidents de la vie, l’assurance automobile et moto de Suravenir Assurances, et le contrat e. Nov santé de Novélia. En Plan d’épargne entreprise Label d’excellence des Dossiers de l’Epargne pour le PEE et le PEE Eparialis de Federal Finance. L’assurance santé a été dotée de garanties élargies visant à favoriser la qualité des soins optiques et dentaires. Le nouveau contrat d’indemnité hospitalière a contribué au développement de cette branche d’activité. En assurance habitation, des garanties et des services ont été ajustés pour renforcer les avantages concurrentiels du produit. En assurance automobile, des offres complémentaires ont été lancées. Une tarification spécifique est destinée aux conducteurs qui effectuent de faibles kilométrages, tandis que des garanties ciblées sont proposées aux propriétaires de deux roues déjà assurés aux ACM en automobile. L’assurance dédiée aux flottes de véhicules a également évolué et répond désormais aux besoins de la clientèle des professionnels. Les ACM ont par ailleurs mis au point une assurance responsabilité civile à destination des auto-entrepreneurs, qui complète l’offre bancaire pour cette clientèle. A l’international, RACC Seguros, société créée dans le cadre d’un accord de partenariat entre les ACM et le Royal Automobile Club de Catalogne, a complété son offre d’assurance avec un produit pour l’habitation. ICM Life, avec la Banque de Luxembourg, s’est développé fortement grâce à sa nouvelle gamme destinée à une clientèle haut de gamme. En Belgique, la société d’assurance non-vie Partners a poursuivi son expansion. Depuis septembre 2010, ses contrats d’assurance automobile, habitation et accidents de la vie privée peuvent être souscrits directement sur Internet. Les clients sont toutefois attachés à une agence qui peut intervenir pour les conseiller. Dès le début de l’année 2011, les outils internet développés pour Partners ont été adaptés pour faire partie des services de banque à distance du Crédit Mutuel et du CIC. Les internautes peuvent ainsi effectuer leurs opérations d’assurance et souscrire de nouveaux contrats, les mêmes que ceux proposés en agence, tout en bénéficiant au besoin du suivi personnalisé de leur conseiller. Une structure nécessaire à la gestion des Rapport annuel 2010 69 LA BANCASSURANCE Le Crédit Mutuel Nord Europe gère près de deux millions de contrats d’assurance-vie et dommages au travers de ses deux filiales ACMN Vie et ACMN Iard. sinistres des contrats emprunteurs de toutes les enseignes européennes de Cofidis a été mise en place. collecte nette qui atteint 1 milliard d’euros. L’encours d’assurance-vie enregistre une hausse de 7 % à 25 milliards d’euros. C’est par ailleurs avec confiance que les ACM abordent les préparatifs importants rendus nécessaires par l’entrée en vigueur des nouvelles règles prudentielles Solvabilité 2 au 1er janvier 2013. La dynamique de l’activité prévoyance individuelle et de l’assurance emprunteur s’est poursuivie. Fort d’un portefeuille de 1,3 million de clients, le chiffre d’affaires de cette activité s’élève à 200 millions d’euros, en progression de 10 % pour 30,7 milliards d’euros de capitaux sous risque. Suravenir, , filiale d’assurance-vie et de prévoyance du Crédit Mutuel Arkéa et du Crédit Mutuel Loire-Atlantique et CentreOuest, a franchi la barre des 100 millions d’euros de résultat net en 2010 (+ 11 %), confirmant sa solidité financière. Réalisé à 23 % en-dehors du Groupe Crédit Mutuel Arkéa, le chiffre d’affaires a progressé de 6 % à 2,6 milliards d’euros. Le produit net assurance s’est établi à 204 millions d’euros (+ 10 %). Les commissions versées aux réseaux distributeurs se sont accrues de 7 % à 182 millions d’euros. Dans un contexte économique et financier très instable, l’attrait de la clientèle pour les contrats de Suravenir se confirme avec une 70 Crédit Mutuel Les résultats affichés confortent Suravenir dans la pertinence de sa stratégie de multidistribution et de sa gestion financière prudente toujours dans l’optique d’un rendement sûr et pérenne pour les adhérents. La stratégie de multi-distribution s’organise en quatre filières : celle des banques à réseaux qui regroupe les Fédérations du Crédit Mutuel actionnaires - Bretagne, Sud-Ouest, Massif Central, Loire-Atlantique et Centre-Ouest ainsi que la Banque Privée Européenne ; la filière des marques blanches qui distribue des produits de Suravenir sous la marque d’autres enseignes (Fortuneo, Banque Accord, Meilleurtaux.com, Fidelity, LinXea); la filière dédiée aux conseillers en gestion de patrimoine indépendants et la filière Epargne retraite entreprise. Les réseaux de distribution représentent une force de vente de 10 000 conseillers des Fédérations Crédit Mutuel et autres réseaux partenaires. La qualité de l’offre, fondée sur l’innovation et la satisfaction de la clientèle, est régulièrement soulignée par la presse spécialisée. Suravenir Assurances, filiale à 100 % du Crédit Mutuel Arkéa, gère plus de 1,6 million contrats couvrant une gamme complète de produits d’assurance-dommages et a enregistré 191 000 contrats nouveaux en 2010. La compagnie a valorisé les comportements éco-responsables, notamment en auto avec la création d’une formule Auto/Kms. Les réseaux de courtiers, dont Novélia en tant que courtier grossiste et les mutuelles ont participé pour 30 % au développement de l’activité. Le chiffre d’affaires dépasse 230 millions d’euros pour un résultat net de 16 millions. Dans un contexte économique et financier plutôt favorable à l’assurance vie, le niveau d’activité d’ACMN Vie a été soutenu. Le chiffre d’affaires d’ACMN Vie s’inscrit en hausse à 1,6 milliard (+ 1 %). Le canal Internet représente désormais 13 % de la collecte. En 2010, ACMN Vie a fait évoluer plusieurs de ses produits : une nouvelle version d’ACMN Avenir a été commercialisée et la gamme ACMN Horizon Patrimoine s’est enrichie de nouveau supports financiers. Plusieurs nouveaux partenariats ont été mis en place et de nouveaux contrats ont été lancés sur Internet. Ils ont été distingués à plusieurs reprises par la presse financière, tant pour leur caractère innovant que pour leur performance (Label d’Excellence décerné par les Dossiers de l’Epargne pour ACMN Horizon Patrimoine et Nea Patrimoine, Trophée d’Argent du Revenu pour ACMN Horizon Patrimoine). L’encours géré représente 9,8 milliards d’euros, répartis sur près de 904 000 contrats. Le résultat net d’ACMN Vie s’est élevé en 2010 à 25,5 millions d’euros. ACMN Iard a enregistré en 2010 une nouvelle progression de son chiffre d’affaires à 117 millions d’euros, soit + 4 ,4 % contre + 1,5 % l’année précédente. Dans un contexte très concurrentiel, l’accent a été mis sur la santé et la prévoyance, amenant une forte croissance des affaires nouvelles en ce domaine : le stock a continué à croître dans toutes les branches (auto, habitation, santé, prévoyance) et le taux d’équipement s’est encore amélioré. Le résultat net s’inscrit à 2,3 millions (- 19 %) en raison de l’augmentation de la sinistralité. ACMN Iard poursuit l’adaptation de son offre aux besoins des assurés et le développement du portefeuille en accentuant la fidélisation. Dans cet objectif, l’accent est mis sur les points forts de la gamme, la qualité de la gestion au quotidien et les actions de prévention. Rapport annuel 2010 71 LES AUTRES MÉTIERS UNE BANQUE MODERNE, C’EST UNE BANQUE QUI SAIT S’ADAPTER À TOUS LES MÉTIERS 72 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 73 LES AUTRES MÉTIERS LA BANQUE DES GRANDES ENTREPRISES ET LA BANQUE D’INVESTISSEMENT Certains grands métiers du groupe – banque des grandes entreprises et banque d’investissement, gestion d’actifs et banque privée, services technologiques – s’exercent au bénéfice de l’ensemble des clientèles à travers des entités communes telles que, notamment, CM-CIC Asset Management, CM-CIC Epargne Salariale, CM-CIC Securities, CM-CIC Capital Finance, CM-CIC Marchés. La banque des grandes entreprises regroupe les activités bancaires et connexes fournies à des entreprises réalisant plus de 50 millions d’euros de chiffre d’affaires. La banque d’investissement recouvre la banque de marché, la banque d’affaires, le capital-risque, le capital-développement, l’intermédiation boursière et la prise de participations. Les activités de banque des grandes entreprises, de banque de marché et d’investissement sont réalisées par la Banque Fédérative du Crédit Mutuel (BFCM), holding du Groupe Crédit Mutuel Centre Est Europe et par le Crédit Mutuel Arkéa. La crise financière a entraîné un phénomène de diversification des sources de financement avec notamment un recours accru au marché obligataire. Les grandes entreprises se sont significativement désendettées et présentent désormais des situations de liquidités plus 74 Crédit Mutuel confortables. Ces nouvelles émissions leur ont permis d’allonger la maturité moyenne de leurs dettes. De plus, dans un contexte européen de faible reprise économique, la demande de crédit est restée faible, le marché des crédits syndiqués étant principalement tiré par les opérations de refinancement. Dans cet environnement, les grands comptes ont connu une stabilisation de leurs engagements et une baisse très sensible de leurs utilisations. Les entreprises, tous secteurs confondus, ont affiché des résultats en nette amélioration, l’atonie de l’activité nationale trouvant des relais de croissance notamment vers les pays émergents. Dans ce contexte, les grands comptes ont su s’appuyer sur le réseau international du groupe pour répondre aux exigences de leur clientèle. Dans un contexte très concurrentiel, le groupe a renforcé ses positions en cash management. Il a ainsi conforté sa position d’acteur majeur du traitement des flux en France et gagné des parts de marché au plan européen. Au cours du second semestre la préparation de la migration (fin du format Etebac) vers les solutions SWIFNET et EBICS, a été un des chantiers prioritaires au service des clients de la banque. La contribution des grands comptes aux métiers cibles – épargne salariale, factoring, crédit -bail, gestion privée...– s’est renforcée en 2010. Les activités de marché, pour compte de la clientèle ou pour compte propre, sont effectuées par CM-CIC Marchés, salle des marchés commune à la BFCM et au CIC depuis 2005 et principal intervenant du groupe dans ce domaine, et par le Crédit Mutuel Arkéa. Pour améliorer l’accès aux marchés financiers, CM-CIC Covered Bonds, filiale de la BFCM (Banque fédérative du Crédit Mutuel), a été créée en 2007. Le groupe s’est ainsi doté d’une nouvelle capacité de refinancement indispensable au développement commercial de la banque à réseau. CHIFFRES-CLÉS En millions d’euros PNB : 1 306 RBE : 996 Résultat net part du groupe : 587 L’année 2010 a été favorable aux émissions de covered bonds et plus particulièrement aux programmes des émetteurs des pays « core » de la zone euro. CM-CIC Covered Bonds a ainsi été en mesure de réaliser quatre émissions majeures pour un montant total de 4,5 milliards d’euros permettant de reconstruire toute la courbe des maturités (3 ans, 5 ans, 7 ans et 10 ans). La diversification internationale du placement est un élément essentiel du dispositif de refinancement. Les émissions réalisées en 2010 ont été souscrites par les investisseurs des pays suivants: France (43 %) – Allemagne/Suisse (34 %) – Pays Nordiques (11 %) – UK (4 %) Benelux (3 %) – Italie (3 %) – autres (2 %). Rapport annuel 2010 75 LES AUTRES MÉTIERS Contribuant ainsi à hauteur de 30 % aux ressources de marchés à moyen et long terme levées par le groupe CM5-CIC* en 2010, CM-CIC Covered Bonds s’affirme comme un levier de refinancement majeur en complément efficace du programme EMTN de la BFCM. La loi relative aux SFH (Société de financement de l’habitat) a été promulguée le 22 octobre 2010. CM-CIC Covered Bonds sollicitera le statut de SFH en 2011 afin de proposer à sa base d’investisseurs ce nouveau standard de qualité et de liquidité. LES SERVICES AUX INVESTISSEURS ET AUX ENTREPRISES COTÉES L’entreprise d’investissement CM-CIC Securities couvre les besoins des investisseurs institutionnels, des sociétés de gestion privée et des entreprises à travers trois métiers. En tant que broker global, CM-CIC Securities est membre d’ESN LLP, partenariat multilocal d’intermédiaires financiers présents dans 9 pays en Europe, ce qui lui permet de négocier sur tous les marchés d’actions européens et américains. Compensateur et dépositaire-teneur de comptes, CM-CIC Securities est au service de 100 sociétés de gestion, administre 35 000 comptes de particuliers et 250 Opcvm représentant fin 2010 plus de 10 milliards d’euros d’actifs. Le département Emetteur accompagne plus de 150 sociétés et leur délivre un ensemble complet de services tels que l’ingénierie d’opérations financières, la communication financière, les relations investisseurs, le secrétariat financier et une salle de marché dédiée. LE CAPITAL-DÉVELOPPEMENT Le groupe Crédit Mutuel-CIC disposait jusqu’alors de trois filiales spécialisées dans le “haut de bilan”: la Banque de Vizille basée dans la région lyonnaise, l’IPO (Institut de Participation de l’Ouest) à Nantes et CIC Finance. Ces trois filiales de haut de bilan ont été fusionnées début 2011 pour créer CM-CIC Capital Finance, constituant ainsi le deuxième groupe français à capitaux bancaires sur le marché du capital investissement. Basée à Paris, la société reste présente dans l’ensemble des régions françaises à partir de ses cinq établissements à Lyon, Nantes, Strasbourg, Lille et Bordeaux. Avec plus de 100 collaborateurs spécialistes des différents métiers du haut de bilan, CM-CIC Capital Finance totalise plus de 2,6 milliards d’euros investis en France et à l’international (Europe, Amériques, Asie) et accompagne plus de 600 entreprises françaises. Ses interventions en capital se font principalement sur ses fonds propres mais aussi en gestion pour compte de tiers. La constitution du pôle CM-CIC Capital Finance permettra, par des prises de participation en fonds propres de 1 à 100 M€, de développer le fort ancrage du groupe dans les régions, tout en renforçant les dimensions nationale et internationale. En cohérence avec la présence des réseaux bancaires du Crédit Mutuel et du CIC auprès des entreprises familiales et entrepreneuriales, CM-CIC Capital Finance décline une offre complète intégrant capital-risque, capitaldéveloppement, capital-transmission, conseil et ingénierie financière. Grâce à l’autonomie préservée des équipes, en prise directe avec les tissus économiques régionaux, le groupe pourra ainsi encore mieux accompagner ses clients dans leur développement tant en France qu’à l’international. Les spécificités des interventions de CMCIC Capital Finance s’inscrivent dans le cadre d’une logique de partenariat de longue durée et d’une capacité à s’engager et à réinvestir ainsi que dans celui d’une offre globale aux entreprises, tant au niveau de l’apport en capital que du conseil, en s’appuyant sur les expertises complémentaires présentes dans le groupe (épargne salariale, gestion privée...). Le Crédit Mutuel intervient avec des structures dédiées : Federal Finance, Synergie Finance, Océan Participations ainsi que CM-CIC Participations Immobilières, FCPR CM Arkéa et UFG Siparex. L’encours net de leur portefeuille investi frôlait 300 millions fin 2010, en hausse de 6,2 %. *(CMCEE, CMIDF, CMSE, CMSMB, CMMA et CIC) 76 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 77 LES AUTRES MÉTIERS LA GESTION D’ACTIFS ET LA BANQUE PRIVÉE TROPHÉES ET LAURIERS EN 2010 CM-CIC AM en tête des palmarès CHIFFRES CLÉS En millions d’euros PNB : 536 RBE : 140 Résultat net part du groupe : 99 LA GESTION D’ACTIFS La gestion d’actifs financiers regroupe la gestion collective, l’épargne salariale, la conservation et l’activité dépositaire dès lors qu’elles s’adressent à une clientèle distincte du réseau. Elle s’exerce à travers CM-CIC Asset Management, centre de métier de gestion collective qui met à la disposition des réseaux Crédit Mutuel et CIC une gamme de produits financiers large et innovante, CMCIC Gestion pour la gestion sous mandat et la gestion conseillée, et par des filiales dédiées : Federal Finance, filiale du Crédit Mutuel Arkéa, et l’UFG-LFP, groupe de gestion d’actifs multi-spécialiste au service d’institutionnels, de prescripteurs et de particuliers, filiale du Crédit Mutuel Nord Europe. CM-CIC Epargne Salariale et Federal Finance Banque, filiales spécialisées en épargne salariale, proposent des dispositifs variés à l’ensemble des entreprises et particulièrement aux plus petites d’entre elles (moins de 10 salariés). (1) Fin 2010, les actifs gérés sont restés stables à 114,7 milliards d’euros, dont 69,3 milliards d’encours en Opcvm provenant des réseaux Crédit Mutuel et CIC, 39,8 milliards réalisés en gestion sous mandat et conseillée pour le compte de clients privés (7,6 milliards) et institutionnels (32,2 milliards) et 5,5 milliards d’épargne salariale. Ce montant s’établit à 120,6 milliards avec l’activité SCPI (5,8 milliards pour le groupe). Les filiales sont régulièrement récompensées pour la régularité de leurs performances et la qualité de leurs contrats. (1) Ils comprennent la gestion des Opcvm (y compris fonds maîtres), la gestion sous mandat et conseillée et la gestion des Fcpe (épargne salariale). 78 Crédit Mutuel • Trophées - Le Revenu (performances arrêtées au 31 mars 2010) – Trophée d'Or - pour la meilleure performance globale de l’ensemble des fonds sur 10 ans (toutes catégories) – Trophée d'Or - pour la meilleure gamme obligations en euros sur 3 ans des banques à réseaux – Trophée de Bronze pour la performance globale des fonds sur 3 ans des banques à réseaux. • Lauriers - Investir (performances sur 5 ans arrêtées au 30 septembre 2010) – Laurier de Bronze dans la catégorie Gestion actions et diversifiés (banque à réseau) – Laurier de Bronze pour CM-CIC Or et Mat dans la catégorie Fonds d’investissement (banque à réseau). Crédit Mutuel Arkéa sur le podium des Sicav et FCP • Corbeilles Mieux Vivre Votre Argent 2e place aux Corbeilles long terme pour Federal Finance pour les performances sur 5 ans de sa gamme de Fcp. • Trophée Le Revenu Trophée d’argent à Federal Finance pour la performance de la gamme actions euros sur 3 ans. • Label Novethic Attribution du label ISR 2010 (Investissement Socialement Responsable) aux fonds Federal Actions Ethiques, Federal Europe ISR et Federal Taux Variable IR pour la transparence et la rigueur de leur process de gestion. Rapport annuel 2009 79 LES AUTRES MÉTIERS LA BANQUE PRIVÉE En banque privée, le groupe propose au travers de son réseau et de ses filiales spécialisées en France, au Luxembourg et en Suisse, une offre étendue de conseil et de gestion patrimoniale aux clients aisés et fortunés détenant des avoirs financiers supérieurs à 1 million d’euros. CIC Banque Private Banking porte les métiers de la banque privée du groupe Crédit Mutuel-CIC dans le monde, notamment en Europe (Luxembourg, Suisse, Belgique) et en Asie (Singapour, Hong Kong). En France, l’activité est déployée à travers la filière métier CIC Banque Privée qui offre des prestations haut de gamme pour les chefs d’entreprise, CIC Banque Transatlantique, dont les services sur mesure dédiés notamment à la clientèle des Français à l’étranger intègrent aussi une offre de banque privée, et DublyDouilhet SA ; la BPE (Banque Privée Européenne), filiale du Crédit Mutuel Arkéa ; Nord Europe Private Bank SA pour le Crédit Mutuel Nord Europe. PLUS DE 250 MILLIARDS DE CONSERVATION DE TITRES CM-CIC Titres est le centre d’expertise du Groupe CM-CIC pour les métiers de tenue de compte-conservation, de centralisation des Opcvm et de services financiers aux émetteurs. Il traite ces prestations pour l’ensemble des Caisses fédérales du Crédit Mutuel, des banques du CIC et d’autres filiales du groupe – notamment CM-CIC AM, CM-CIC Gestion, CM-CIC Securities, la Banque Privée, les grandes entreprises, les institutionnels et les ACM. BOREAL, filiale de la BFCM, propose les mêmes prestations aux banques à réseau et privées, entreprises d’investissements, sociétés de gestions, qu’elles soient françaises ou étrangères. Appuyée par une technologie de pointe maîtrisée par des équipes internes au groupe et par une expertise métier reconnue, l’offre est fortement orientée vers le client final (site Internet transactionnel, temps réel, alertes mails et sms…), modulable et adaptable pour répondre efficacement aux besoins des clients. A titre d’exemple, les instructions saisies par Internet représentent 90 % des transactions françaises et près de 50 % des transactions étrangères. A la crise financière de 2008-2009 a succédé une année 2010 chahutée, marquée par les craintes sur les déficits publics et les niveaux d’endettement des Etats. De forts contrastes ont pu être observés entre Wall Street qui a gagné plus de 11 % et Paris en recul de 3,34 %. L’activité de CM-CIC Titres a également été marquée par une réorganisation des services de conservation de titres au sein du groupe Crédit Mutuel-CIC, avec la migration complète du Crédit Mutuel Arkea vers Procapital et la reprise par CM-CIC Marchés de la gestion des comptes propres de la BFCM et de la Caisse centrale du Crédit Mutuel. Dans ce contexte, les volumes d’activité de CM-CIC Titres ont relativement bien résisté. A périmètre constant les encours conservés s’élèvent à 240 milliards d’euros, en recul de 3,9 %, le nombre de comptes titres progresse de 1,25 % à 2 320 000 et le nombre d’Opcvm géré reste stable à 1 000. 80 Crédit Mutuel Pour cet exercice, 12,2 millions de transactions ont été traitées (- 5,6 %). Tout en enregistrant une baisse sur les marchés domestiques de 9 % avec 2 millions d’ordres de bourse et sur les Opcvm avec 3,9 millions d’ordres (- 12 %), les volumes sur les marchés étrangers ont augmenté significativement de 32 %. Le peu d’opérations sur titres initiées par les émetteurs a eu pour effet de baisser significativement le nombre d’opérations clients (- 24 %). La gestion administrative des services financiers aux émetteurs s’est bien comportée : le nombre émetteur a progressé de 10 % pour s’établir à 255 et représente 224 000 comptes, en progression de 40 %. Filiale du Crédit Mutuel Arkéa, présent en France et en Belgique, ProCapital Securities Services est un prestataire de services titres à destination des établissements financiers – sociétés de gestion, banques privées, réseaux bancaires, compagnies d'assurance, courtiers et banques en ligne – qui recherchent une offre modulable, de la tenue de compte et l'exécution des ordres de leurs clients jusqu'à la réalisation de sites Internet transactionnels. Depuis sa création en 2000, ProCapital Securities Services garantit à ses clients institutionnels la meilleure qualité de service grâce à une plateforme intégrée disposant des technologies les plus avancées. ProCapital Securities Services détenait fin 2010 un portefeuille de 450 000 comptes actifs et gérait un encours de 24 milliards d’euros. L’offre du Crédit Mutuel Arkéa s’est enrichie avec le lancement de ProCapital Banking Services, filiale de prestations bancaires en marque blanche, destinée à une clientèle de sociétés de gestion, de compagnies d’assurances, de prestataires de services de paiement, d’acteurs de la distribution. 35 MILLIARDS D’ACTIFS SOUS GESTION AU SEIN D’UFG-LFP L’UFG-LFP est un groupe de gestion d’actifs né à l'été 2009 du rapprochement de l’UFG, gestionnaire multispécialiste, et de La Française des Placements, société de gestion indépendante. Avec près de 35 milliards d’euros d’actifs sous gestion, UFG-LFP s’est inscrit fin 2010 au 8e rang des gestionnaires d’actifs français pour compte d’institutionnels. L’UFG-LFP allie l’expertise des valeurs mobilières et celle de l’immobilier. Le Crédit Mutuel Nord Europe est son actionnaire de référence, aux côtés d'actionnaires privés dirigeants et salariés du groupe et d’institutionnels, MACSF et Groupe Monceau. Au service d’une large clientèle, le groupe UFG-LFP occupe des positions de premier plan dans la gestion thématique, l’investissement socialement responsable et la multigestion alternative. Acteur incontournable de l'immobilier, couvrant à la fois les métiers de gestion d’actifs et de services, il propose également une activité de capital investissement. L’UFG a poursuivi ces derniers mois sa croissance externe. Un accord a été noué fin 2010 avec le groupe Siparex, un des tout premiers acteurs français indépendants de capital investissement et créé une filiale commune UFG-Siparex. Les activités de capital risque et de capital développement d’UFG-LFP sont intégrées au sein du groupe Siparex, UFG-LFP devenant également actionnaire de la holding de tête du groupe Siparex. Début 2011, le groupe a signé un accord stratégique avec Cholet Dupont, spécialiste de la gestion de portefeuilles financiers et du conseil en organisation patrimoniale. Ce développement national s’est accompagné d’une croissance d’UFG-LFP en Europe, à Madrid et Milan, tandis que les filiales luxembourgeoises doivent permettre d’accroître la distribution des produits vers la clientèle institutionnelle internationale. L’exercice 2011 devrait être une année de stabilisation dans la construction du groupe avec un objectif de collecte de 2 milliards d’euros. Rapport annuel 2010 81 LES AUTRES MÉTIERS LES SERVICES TECHNOLOGIQUES Un ensemble d’outils technologiques – informatiques, liés aux moyens de paiement, à la téléphonie ou encore à la télésurveillance et à la dématérialisation de documents – apporte un service global au groupe Crédit Mutuel et à ses clients. L’INFORMATIQUE L’optimisation des outils s’est organisée autour de deux plates-formes informatiques : celle d’Euro-Information et celle du Crédit Mutuel Arkéa. Euro-Information, holding des filiales technologiques du Groupe Crédit Mutuel Centre Est Europe-CIC, assure une activité financière et technique qui répond aux besoins d’équipements informatiques des différentes composantes du Groupe : Fédérations du Crédit Mutuel, Banques du CIC, assurances, centres de métiers et autres filiales. Euro-Information exerce dans ce cadre une activité de centrale d’achats et de financements, mais aussi la gestion des relations avec les fournisseurs, la logistique liée aux locations et 82 Crédit Mutuel aux ventes de matériels et de logiciels, la gestion des autorisations de paiement et de la télécollecte, ainsi que la gestion des canaux de banque à distance. Cette société s’appuie sur des structures techniques dédiées, assurant notamment l’exploitation, les développements, la maintenance des ressources informatiques du Groupe, mais aussi les activités liées à la téléphonie, la sécurité, la dématérialisation des documents, ainsi que le traitement et la personnalisation des cartes et des chèques. A ce titre, Euro-Information Production est la plate-forme informatique commune à 15 Fédérations du Crédit Mutuel et à l’ensemble des Banques du CIC. Raccordé aux réseaux boursiers, monétiques, de règlement TARGET2, d’échanges tels que STET (Système technique des échanges et des traitements) pour les opérations SEPA, ABE/EBA (European Bank Area), et bien sûr internationaux, ce système d’information s’appuie sur la puissance de production de 5 sites informatiques (Lille, Lyon, Nantes, Paris, Strasbourg) reliés entre eux et hautement sécurisés, d'un centre dédié au secours et d’un réseau haut débit. Il s’appuie également sur les équipes d’ingénieurs d’Euro-Information Développement, société entièrement dédiée aux développements et à la maintenance des programmes informatiques du Crédit Mutuel Centre Est Europe-CIC, des Fédérations partenaires et des filiales. Depuis juin 2010, les équipes d’Euro-Information assurent également la production informatique de Targo Bank et la maintenance des applications. Les sociétés Euro-Information Services et Sicorfé Maintenance réalisent les installations et la maintenance des postes de travail, des réseaux informatiques, des terminaux de paiement électronique, du libre service bancaire, de la téléphonie et de la vidéosurveillance. La plate-forme Arkéa est commune aux trois Fédérations du Crédit Mutuel Arkéa (Crédit Mutuel de Bretagne, Crédit Mutuel du Sud-Ouest et Crédit Mutuel du Massif Central). LA TÉLÉPHONIE MOBILE L’engagement du groupe dans la téléphonie mobile concrétise une autre déclinaison de la bancassurance et des services, ainsi qu’une nouvelle approche des moyens de paiement. NRJ Mobile est détenu à 90 % par EuroInformation et 10 % par NRJ Group. NRJ Mobile utilise les services des deux opérateurs de réseau Orange et SFR. Les lignes sont ouvertes en fonction de l’offre souscrite chez l’un ou l’autre des opérateurs permettant à nos clients et sociétaires de bénéficier des meilleures conditions. NRJ Mobile commercialise principalement ses offres : • dans les réseaux du Crédit Mutuel et du CIC sous les marques Crédit Mutuel Mobile, CIC Mobile et sous la marque NRJ Mobile pour les offres destinées à un public plus jeune. • à travers d’autres canaux : la grande distribution (Carrefour), des réseaux spécialisés (FNAC, Internity…) ou de proximité (bureaux de tabac, presse), en vente directe sur le web nrjmobile.fr, au travers de webs marchands comme Rueducommerce.com ou Phoneandphone.com ainsi qu’au travers du numéro de télévente 1080. Rapport annuel 2010 83 LES AUTRES MÉTIERS LES MOYENS DE PAIEMENT En 2010, les équipements en téléphonie se sont accélérés avec près de 350 000 nouveaux clients d’offres postpayées (abonnement ou forfait bloqué renouvelable) pour compter 805 000 clients actifs fin décembre. Les offres dédiées au réseau CM-CIC se sont enrichies d’offres frontalières destinées aux régions limitrophes – Allemagne et Suisse – et d’une offre famille, distribuée exclusivement en réseau bancaire, vecteur fort d’acquisitions et de fidélisation, qui s’enrichira au fil du temps afin de répondre au mieux aux attentes des familles dans ce domaine. Chaque sociétaire-client peut ainsi trouver dans sa caisse de Crédit Mutuel une offre qui correspond précisément à son besoin avec des services supplémentaires inclus gratuitement : assurance du mobile, dépannage, interconnexion entre l’Internet bancaire CyberMUT/ Filbanque et le mobile pour offrir de nouveaux services à valeur ajoutée. Le Crédit Mutuel et le CIC ont également participé à Nice, mi-2010, à la ville NFC (Near Field Communication ou technologie sans contact), où le mobile a été au cœur de tous les usages : paiement, transport, billetterie, information culturelle ou touristique… Le groupe affirme pour 2011 des ambitions toujours aussi fortes, la sortie de nouvelles offres dès mars 2011 illustrant le dynamisme du secteur. Les services liés aux moyens de paiement s’exercent à travers différentes filiales spécialisées, principalement : Euro P3C, filiale dédiée à la personnalisation des chèques, cartes et autres composants électroniques qui travaille pour l’ensemble du Crédit Mutuel et du CIC, ainsi que pour des partenaires et clients extérieurs. Ses deux sites de production lui permettent d’offrir un back-up permanent. Euro TVS (Traitement des Valeurs et Services), 2e acteur national pour le traitement industriel des chèques, accompagne le Crédit Mutuel Centre Est Europe-CIC et les Fédérations partenaires, les grands distributeurs, les institutionnels et plus largement tout grand remettant de documents, pour dématérialiser leurs échanges documentaires et financiers. EURO TVS s’inscrit également dans le projet d’une offre de gestion des factures pour les clients. Euro Télé Services – ETS – est un centre de traitement des appels entrants qui fonctionne 24h/24 et 7j/7, apportant au Groupe Centre Est Europe-CIC, aux Fédérations partenaires et à leurs clients (porteurs de cartes, commerçants et utilisateurs de NRJ Mobile) le meilleur niveau de service. LA TÉLÉSURVEILLANCE RÉSIDENTIELLE, LE TÉLÉMARKETING ET LA GESTION DE DOCUMENTS Avec Euro-Protection Surveillance (EPS), le Crédit Mutuel est leader en France sur le marché de la télésurveillance résidentielle avec une part de marché de 30 % et plus de 200 000 abonnés. Avec Protection Vol, le CM-CIC a rendu plus accessible la télésurveillance à ses clients grâce à des offres d’abonnement « matériel + service » innovantes et compétitives. EIDS (Euro Information Direct Services) société de télémarketing du Groupe CM-CIC conçoit et réalise pour le Crédit Mutuel Centre Est Europe-CIC et les Fédérations partenaires, des opérations de télémarketing visant la conquête de nouveaux clients et la fidélisation de clients existant au moyen de plates-formes téléphoniques sortantes. 84 Crédit Mutuel Euro GDS (Gestion de Documents et Services) est spécialisé dans la production de documents numériques indexés, permettant d’alimenter le système de Gestion Electronique de Documents du Groupe et de ses partenaires. Euro GDS a développé un savoirfaire dans le domaine de la dématérialisation industrielle de documents en incluant à ce processus les prestations d’archivage physique des documents. EURO GDS assure dorénavant la majeur partie de l’archivage du Groupe CM-CIC. En 2010, EURO GDS a produit près de 16 millions de documents numériques (+ 19,4 %) représentant 71,7 millions de pages et 61,2 millions de feuilles numérisées. Leader européen des technologies et services de confiance, Keynectis propose depuis plus de 10 ans une offre globale assurant la gestion des identités numériques et la sécurisation des échanges électroniques au profit des gouvernements, industriels et institutions financières à travers le monde. Keynectis, c’est aujourd’hui plus de 25 millions d’identités électroniques et plus de 10 millions de documents certifiés par ses technologies. LES AUTRES ACTIVITÉS • La communication Le Groupe Crédit Mutuel Centre Est Europe détient 98,8 % de la Société française d’édition de journaux et d’imprimés commerciaux « l’Alsace » (SFEJIC), holding du groupe l’Alsace. La Banque Fédérative du Crédit Mutuel (BFCM) détient 100 % du capital du groupe Républicain Lorrain, acquis en 2007, et 80 % de France Est SAS, actionnaire de l’Est Républicain à hauteur de 18 %. Elle détient 100 % d’EBRA qui contrôle Le Bien Public, Le Journal de Saône-et-Loire, Le Progrès et Le Dauphiné Libéré. TÉLÉSURVEILLANCE : EPS N°1 EN FRANCE Mieux servir nos clients, leur proposer des services et des produits innovants qui correspondent à leurs besoins : les offres de télésurveillance résidentielle et professionnelle enrichies en 2010 de nouveaux services, répondent avec succès à cette préoccupation. EPS, filiale du groupe, est le premier en France avec 30 % de part de marché et 205 000 abonnés. • Le voyage ACTA Voyages, premier réseau d’agences de voyage de l’Ouest de la France (12 agences), est une filiale du Crédit Mutuel Arkéa et du groupe Carlson Wagonlit Travel France. L’activité est déclinée en trois axes - tourisme, voyage d’affaires et tourisme d’affaires. Rapport annuel 2010 85 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS 86 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 87 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS Sommaire LE RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA CNCM Contexte économique et financier Activité et résultats du groupe Analyse par secteur d’activité Résultats par activité Fonds propres et exposition aux risques Évolution récente et perspectives LES ÉTATS FINANCIERS Bilan Compte de résultat Tableau de variation des capitaux propres Tableau des flux de trésorerie nette Annexes RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS 88 Crédit Mutuel 90 90 91 95 96 98 112 113 113 114 116 118 120 174 Rapport annuel 2010 89 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE LA CONFÉDÉRATION NATIONALE DU CRÉDIT MUTUEL SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS DE L’EXERCICE 2010 CONTEXTE ÉCONOMIQUE ET FINANCIER LA CROISSANCE RETROUVÉE… MAIS À DES VITESSES DIFFÉRENTES 2010 a été l’année de la consolidation de la reprise économique mondiale qui s’était engagée courant 2009. La croissance du PIB mondial a été particulièrement forte, atteignant 5 % contre 3,1 % en moyenne de 1973 à 2007. Ce retour aux meilleures années d’expansion est marqué par l’importante montée en puissance des pays émergents aux dépens de l’ensemble euro-américain. L’Amérique latine et l’Asie émergente, malgré une inflexion de la croissance, ont retrouvé un rythme d’expansion annuelle de respectivement 6,3 % et 9 %, devenant plutôt des pays moteurs que suiveurs. Cette reprise s’est effectuée 90 Crédit Mutuel à un rythme très modéré dans les pays développés, mais sans altérer la performance du pays clé de chacune des zones. Les Etats-Unis sont sur le chemin de la reprise, avec une hausse du PIB proche de 3 % en 2010 alors que la croissance du PIB de la zone euro s’est élevée à seulement 1,7 %, un chiffre en deçà des 2 % observés en moyenne entre 1992 et 2007. Cette performance moyenne recouvre de fortes disparités entre les pays membres. Dans ce schéma d’une économie mondiale à trois vitesses, le Japon est difficilement classifiable avec un PIB qui approchera 4 % en 2010, après avoir enregistré une contraction de 6,3 % en 2009. 2010 restera également dans les mémoires comme une année de fortes turbulences en Europe, avec la crise de la dette publique qui a touché certains pays européens et qui est devenue la principale source d’inquiétude. De nombreux risques ont également plané sur l’économie mondiale, mobilisant les Etats et les banques centrales. UNE REPRISE TOUJOURS SOUS LA MENACE DES DÉSÉQUILIBRES ET D’UNE POUSSÉE D’INFLATION DANS LES PAYS ÉMERGENTS Les Etats-Unis ont décidé de reporter à plus tard l’objectif d’assainissement de leurs finances publiques. Grâce à l’endettement public, ils ont continué à soutenir leur consommation en attendant que la reprise entre dans une dynamique autoentretenue. L’importance du déficit public (10,7 % en 2010) nécessite de faire appel aux capitaux extérieurs, notamment chinois, pour financer l’économie et l’Etat. Le pari de l’administration actuelle est que le déséquilibre des finances publiques se réduira avec le retour de la croissance. Cette stratégie procède d’une logique quasiment opposée à celle observée en Europe où les gouvernements mettent en place des plans de rigueur. Si en 2010, l’inflation mondiale s’inscrit autour de 3 % l’an, malgré l’abondance de liquidités dont les banques centrales ont abreuvé les agents économiques pour faire face à la crise, elle a tendu à s’accélérer au cours des derniers mois dans certains pays émergents. La Banque centrale chinoise a relevé plusieurs fois ses taux directeurs afin de contenir les tensions inflationnistes (+10,6 % l’an sur les trois derniers mois). En Inde l’inflation s’est accélérée à 8,9 % sur un an en glissement. Pour partie, ce mouvement haussier des prix à la consommation reflète l’augmentation des prix des matières agricoles. Mais il s’explique aussi par le dynamisme de l’activité économique dans ces pays qui tire les salaires vers le haut. Dans les pays développés, la hausse des cours des matières premières et surtout celle du pétrole s’est traduite par un léger surcroît de hausse des prix à la consommation, ne dépassant pas en glissement annuel 1,5 % fin décembre aux Etats-Unis, 2,2 % en zone euro et 1,8 % en France. UNE PÉRIODE DE FORTES TURBULENCES EN EUROPE En 2010, l’Europe s’est trouvée au centre du tumulte des marchés financiers, pouvant même menacer son existence. La suspicion sur les dettes publiques, qui s’est d’abord focalisée sur la Grèce, puis l’Irlande, le Portugal et même l’Espagne, a mis la zone euro à rude épreuve. Les gouvernements européens ont annoncé et mis en place des programmes de soutien financier. Si le rythme de croissance de la zone euro (1,7 %) a été quasiment suffisant pour enrayer la dégradation du marché du travail, c’est la dispersion des performances entre les pays membres qui interroge, en particulier la gestion des finances publiques dans nombre de pays. Une exception, l’Allemagne qui occupe une place centrale et se distingue par un rythme d’expansion soutenu (3,6 %), profitant à plein du rebond du commerce mondial, alors que la Grèce et l’Irlande sont restées en récession. Resté en dehors de la zone euro, le Royaume-Uni qui conserve sa liberté de manœuvre a connu une croissance comparable à celle de la zone euro, mais la récession y avait été un peu plus profonde. Sous la pression des marchés, les gouvernements de l’Union européenne ont été contraints d’engager des réformes structurelles et de donner des tours de vis budgétaires pour éviter la hausse de la dette au risque de freiner la croissance. LA FRANCE A POURSUIVI SA PHASE DE CROISSANCE SANS VÉRITABLE RATTRAPAGE La France a poursuivi sa phase de croissance commencée au printemps 2009, mais sans qu’il y ait un véritable rattrapage Le rythme de croissance peine à retrouver une expansion supérieure à 2 % l’an. Il affiche un taux de 1,5 % en 2010, un rythme à la fois proche de son évolution tendancielle et de la moyenne de la zone euro. La consommation a résisté avec une hausse de 1,6 % en moyenne. Les exportations de biens et services, en volume, ont augmenté de 9,9 %, mais le handicap de compétitivité extérieure demeure, provoquant de nouvelles pertes de parts de marché. Freinée par ses échanges extérieurs, l’économie française a trouvé à nouveau dans les dépenses de ses ménages le principal élément de soutien de sa croissance en dépit d’un taux de chômage qui s’est peu éloigné des 10 % durant l’année. Les ménages ont maintenu une épargne de précaution qui représente 16 % de leur revenu disponible brut en dépit d’un gain de pouvoir d’achat limité à 1,4 %. L’immobilier reste une valeur refuge qui a bénéficié de prêts attractifs. La France, comme l’Europe, a basculé dans l’ère de la rigueur. En 2010, le déficit public se serait tout juste stabilisé à son niveau de 2009 (7,7 % du PIB), conduisant la dette publique vers de nouveaux sommets (82,1 % du PIB), mais le rythme de croissance apparaît par ailleurs trop modéré pour provoquer une réduction spontanée du déficit public. L’EURO MALMENÉ PAR LA CRISE DE LA DETTE SOUVERAINE En 2010, le marché des changes a connu une grande volatilité et la crise de la monnaie unique a ébranlé l’unité et la crédibilité des Vingt-Sept. Si les EtatsUnis et la Chine ont joué la carte d’une monnaie faible, la zone euro a vu sa devise malmenée par la crise souveraine européenne, créant un environnement favorable aux devises refuges (yen ou franc suisse). Fin 2009, l’euro avait frôlé la barre de 1,50 dollar, un de ses plus hauts historiques, puis s’est ensuite orienté dans une phase baissière sous l’impulsion d’un doute quant à la capacité de l’Europe de renouer avec la croissance. Avec la crise grecque, les marchés ont commencé à douter de la gouvernance européenne, voire de la viabilité même d’une Union monétaire réunissant des pays aux situations économiques très contrastées. Mais la décision des gouvernements européens de mettre en place un mécanisme de soutien aux pays en difficulté au mois de mai a rassuré, au moins temporairement, les investisseurs. La parité euro - dollar est remontée jusqu’à 1,40 fin octobre. Rapport annuel 2010 91 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS Néanmoins, la crise de la dette souveraine n’est pas apparue réglée et l’Irlande a dû à son tour faire appel aux fonds européens. Au-delà, les doutes sur la maîtrise des finances publiques portugaises et espagnoles, voire de celles d’autres pays comme la Belgique ou l’Italie, ont fini par peser sur l’euro. Le taux de change eurodollar s’est rapproché de la ligne des 1,30 dollar en fin d’année. DES MARCHÉS FINANCIERS PARFOIS DÉSORIENTÉS Si de nombreux pays émergents ont commencé à resserrer leur politique monétaire pour faire face au risque de surchauffe de leur économie ou au risque inflationniste, les politiques monétaires des pays développés sont restées très expansionnistes. Les taux directeurs ont été maintenus à des niveaux historiquement faibles (0, 25 % pour la Réserve fédérale, 1 % pour la Banque centrale européenne, 0,5 % pour la Banque d’Angleterre). Toutefois, malgré le maintien des politiques non conventionnelles, les principales banques centrales ont fini par se désolidariser en faisant des choix très différents. Si la BCE est restée fidèle à son mandat, la Fed a été beaucoup plus agressive dans ses décisions de politique monétaire. En Europe, la crise des dettes souveraines des pays périphériques a réactivé les tensions sur les taux d’emprunt publics de ces pays alors que les autres pays se sont financés dans des conditions très favorables. En décembre, le taux des emprunts allemands à dix ans restait, en moyenne, autour de 3 % et de 3,3 % en France, mais il était de 4,6 % en Italie, 5,4 % en Espagne, près de 7 % au Portugal, 9 % en Irlande et plus de 12 % en Grèce. DES INVESTISSEURS QUELQUE PEU INQUIETS, PUIS PLUS CONFIANTS ENSUITE Les marchés boursiers s’étaient vivement redressés courant 2009, annonçant la phase de redémarrage de l’économie réelle. Mais début 2010, les doutes ont commencé à s’immiscer sur la pérennité de la reprise avant que la confiance revienne progressivement en fin d’année. Le bilan 2010 est largement positif pour les Bourses mondiales et reflète la hiérarchie des rythmes de croissance dans le monde. Les places des pays émergents ont presque retrouvé leur plus haut niveau, alors que celles des pays développés, prises dans leur ensemble, présentent encore une décote de 20 % environ en expression dollar par rapport à leur niveau moyen d’avant la crise. Wall Street a retrouvé son niveau d’avant Lehman Brothers. Paris fait exception. L’indice CAC 40 a reculé de 3,3 %, alors que Francfort a gagné plus de 16 % et Londres 9 %. VERS DAVANTAGE D’INTÉGRATION La récession a rebattu les cartes de l’économie mondiale et mis en avant les lacunes du système international. L’entrée des pays émergents sur la scène mondiale appelle à un nouvel ordre monétaire mondial. Par ailleurs, la crise de la dette souveraine de la zone euro a fait naître diverses initiatives en vue d’une solution qui concilie rigueur et solidarité. Après la mise en place du Fonds européen de stabilité financière (FESF), puis la promesse d’un mécanisme de solidarité pérenne à compter de 2013, Bruxelles a lancé la coordination budgétaire des Etats membres. A petits pas, l’Europe progresse vers plus d’intégration institutionnelle. Concernant les réformes bancaires aux Etats-Unis et en Europe, les mesures sont modestes et peu dissuasives. Le seul dispositif contraignant est la charge imposée aux banques par les nouvelles normes dites de Bâle 3, prévoyant de renforcer les fonds propres des établissements en qualité et en quantité, mais que Bruxelles envisage d’amender si d’éventuels effets négatifs de ces ratios de liquidité sont constatés. ACTIVITÉ ET RÉSULTATS DU GROUPE Le groupe Crédit Mutuel n’étant pas coté, il n’a aucune obligation d’établir des comptes consolidés selon le référentiel des normes comptables internationales IFRS. Cependant, dans un souci d’une plus grande transparence et d’une meilleure comparabilité avec les établissements de la place, le Conseil d’administration de la Confédération nationale du Crédit Mutuel, organe central du groupe au sens de l’article L.511-31 du Code monétaire et financier, a décidé d’établir des comptes consolidés au niveau national en référentiel IFRS, tel qu’adopté par la Commission européenne. Les comptes consolidés au 31 décembre 2010 ont été arrêtés par le Conseil d’administration lors de sa séance du 16 mars 2011, et soumis également le présent rapport à l’approbation de l’Assemblée générale. Les principales variations de périmètre de l’exercice concernent essentiellement des entrées : la co-entreprise avec Banco Popular, la Banque Marocaine du Commerce Extérieur, le pôle presse et l’acquisition des groupes Monext, Crédit Foncier et Communal d’Alsace et de Lorraine, et Leasecom. UN DÉVELOPPEMENT SOUTENU DES CRÉDITS, ESSENTIELLEMENT HABITAT, ACCOMPAGNÉ D’UNE HAUSSE DES DÉPÔTS, DANS UNE CONJONCTURE DE TAUX FAVORABLE… La marge d’intérêt progresse de 791 M€, pour atteindre 8 183 M€. Cette évolution est possible grâce à une diminution plus rapide des charges que des produits. En effet, la tendance est similaire à celle de 2009 : les produits d’intérêts s’élèvent à 21 771 M€, en diminution de 494 M€, tandis que les charges atteignent 13 588 M€, soit une baisse de 1 285 M€. Ces variations ne sont pas liées à l’effet volume, les encours de dépôts (hors SFEF) progressant de 21,1 Mds€, alors que ceux des crédits clientèle augmentent de 18,6 Mds€. L’encours des crédits à la clientèle(1) atteint 323,1 milliards, en hausse de +6,1 % (contre +2,9 en 2009). – Les encours de crédits à l’habitat s’élèvent à 171,8 milliards, avec une croissance annuelle de +7,6 %, après une évolution modérée de +2,7 % en 2009. En 2010, la production de crédits à l’habitat a été dynamique grâce à des taux particulièrement attractifs et à une reprise du marché de l’immobilier avec une hausse du prix des logements. En outre, l’annonce d’une remontée probable des taux des crédits a contribué à accélérer la concrétisation des projets immobiliers. – Les encours de crédits à la consommation atteignent 33,2 milliards. En 2010, ce secteur d’activité a été soutenu par le marché de l’automobile et par le financement des prêts à l’amélioration à l’habitat. Sur le marché domestique, les filiales spécialisées du Crédit Mutuel ont affiché, au total, de bonnes performances. – Les encours de crédits à l’équipement ont été portés par le dynamisme de l’investissement productif, avec une hausse des encours de 11,5 %, à 53,3 milliards. Ceux du crédit-bail ont progressé très légèrement de 0,9 % à 9,6 milliards. Parallèlement, les encours de crédits de trésorerie sont restés stables à 28,3 milliards. Le groupe Crédit Mutuel est membre depuis son origine du Comité d’Orientation et de Suivi de l’Emploi du Fonds de Cohésion Sociale et, de ce fait, met en place des microcrédits bénéficiant de la garantie de ce Fonds. Il s’agit notamment des microcrédits personnels et des microcrédits professionnels. Au niveau consolidé, la production 2010 a été la suivante : – Microcrédits personnels : 756 prêts pour un montant de 1,6 M€ - Encours au 31/12/10 : 1 560 prêts pour 2,1 M€ (2), – Microcrédits professionnels, complémentaires des prêts NACRE : 2 354 prêts pour un montant de 92,5 M€ (3). Soit un total de production de 3 110 prêts pour un montant de 94 M€. Une part des microcrédits personnels a été délivrée dans le cadre d’un partenariat avec le Secours catholique, soit 131 prêts pour un montant de 0,3 M€. Les dépôts clientèle, hors SFEF (228 412 M€) ont augmenté de 10,2 %. Les principales variations concernent : – les comptes d’épargne réglementée (108 569 M€, soit + 4,1 %); dont les produits épargne logement qui bénéficient de l’effet d’annonce de la réforme du plan épargne logement prévue en mars 2011, – les comptes et emprunts à terme (47 223 M€, soit + 34,4 %), – les comptes ordinaires créditeurs (66 074 M€, soit + 6 8 %). L’emprunt auprès de la SFEF (8 990 M€) a décru de 2,1 Mds€. (1) L'analyse de l'activité crédits intègre des données de source base de gestion. (2) Source CDC. (3) Source BAFI. 92 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 93 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS LA POURSUITE DE L’ACTIVITÉ D’ASSURANCE,… Les produits nets sur les autres activités (2 711 M€) augmentent de 458 M€, grâce à la croissance constante de l’activité d’assurance. Deux autres facteurs sont à noter : – la consolidation du pôle presse et de Monext, – la cotisation exceptionnelle au fonds de garantie des dépôts. LE MAINTIEN DES COMMISSIONS… Les commissions nettes augmentent de + 7,4 % pour atteindre 3 590 M€. ENGENDRENT UNE HAUSSE SIGNIFICATIVE DU PNB (14 724 M€, SOIT + 8,5 %). A CES ÉLÉMENTS, S’AJOUTENT UNE RÉDUCTION SIGNIFICATIVE DU COÛT DU RISQUE… Le coût du risque baisse de 33,2 % en 2010, tant sur le risque avéré (- 1 581 M€, - 27,0 %), que non avéré (- 2 M€, - 99 %). Le taux de crédits douteux s’établit à 4,2 % tout comme au 31 décembre 2009. Hors Targobank et Cofidis dont la typologie de prêts et la politique de provisionnement diffèrent du reste du groupe, le taux de crédits douteux est de 3,0 % contre 3,1 % un an plus tôt. ET UNE PROGRESSION MODÉRÉE DES FRAIS GÉNÉRAUX,... Les frais généraux (8 950 M€) progressent de 7,0 % (+ 582 M€), principalement en raison de la hausse descharges de personnel (les modifications de périmètre). L’effectif global du groupe Crédit Mutuel atteint 75 800 personnes, en hausse de 1,5 % par rapport à 2009 à périmètre constant. PERMETTANT UNE PROGRESSION SIGNIFICATIVE DU RÉSULTAT NET (PART DU GROUPE) (2 916 M€, SOIT + 59,3 %). CETTE SITUATION BÉNÉFICIE ÉGALEMENT AUX CAPITAUX PROPRES AU BILAN DU GROUPE (33 388 M€, SOIT + 9,0 %). Les capitaux propres, part du groupe, s’accroissent de 2,7 Mds € pour atteindre 32 289 M€. Cette progression provient essentiellement : – d’une augmentation de capital de 322 M€ (9 018 M€), l’incorporation d’une grande part du résultat annuel 2009 en réserves, – du résultat de l’exercice 2010, – d’une diminution de 285 M€ des plus et moins values latentes du groupe (- 282 M€ contre +3 M€ en 2009). Il convient de rappeler que l’impact sur les fonds propres prudentiels est différent compte tenu de l’application des filtres imposés par la Commission bancaire et des méthodes de consolidation divergentes pour certaines entités (assurances surtout). Le groupe Crédit Mutuel est noté « A+/A-1 » par Standard & Poor’s, avec une perspective stable. La Banque Fédérative du Crédit Mutuel (holding du groupe CM5-CIC) est notée Aa3 par Moody’s et AA- par Fitch. ANALYSE PAR SECTEUR D’ACTIVITÉ Les secteurs d’activité retenus correspondent à l’organisation du groupe Crédit Mutuel et sont au nombre de cinq. La banque de détail regroupe le réseau des Fédérations régionales du Crédit Mutuel et celui des banques régionales du CIC. Ce secteur inclut également une partie des activités spécialisées dont les produits et services sont commercialisés dans le réseau comme le crédit-bail, l’affacturage, les métiers de l’immobilier (investissement, aménagement, gestion, distribution, promotion) et la gestion collective des produits distribués dans le réseau. L’assurance, compte tenu de son importance dans l’activité du groupe, premier bancassureur historique puisqu’il a démarré cette activité en 1970, fait l’objet d’un secteur d’activité propre qui regroupe l’assurance-vie et l’assurance-dommages. La gestion d'actifs et la banque privée regroupe les filiales de banque privée dont c’est la vocation principale, tant en France qu’à l’étranger, ainsi que les activités de gestion d’actifs et d’épargne salariale. Le secteur autres rassemble les activités non affectables à un autre secteur ainsi que les filiales à vocation purement logistique dont, en principe, les charges sont refacturées aux autres entités, et notamment les holdings intermédiaires, l’immobilier d’exploitation, la presse et les sociétés informatiques du groupe. La banque des grandes entreprises et la banque d’investissement comprend les activités de financement des grandes entreprises et des institutionnels, les financements à valeur ajoutée, le capital-développement, l’international ainsi que les activités de marché au sens large, qu’elles soient exercées pour compte propre ou pour celui de la clientèle, y compris l’intermédiation boursière. Le taux de couverture global est de 64,6 % contre 62,2 % à fin 2009 (hors Targobank et Cofidis : 58,4 % contre 57,8 % fin 2009). 94 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 95 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS RÉSULTATS PAR ACTIVITÉ Il est à noter que le poids des données par pôle d’activité est calculé avant élimination des opérations inter-secteurs. Par souci de comparabilité, l’information sectorielle 2009 a été retraitée pour tenir compte des changements de secteur de certaines entités. BANQUE GRANDES ENTREPRISES - BANQUE D’INVESTISSEMENT BANQUE DE DÉTAIL (EN MILLIONS D'EUROS) 2010 2009 VARIATION 2010/2009 (EN MILLIONS D'EUROS) 2010 2009 VARIATION 2010/2009 Produit net bancaire Résultat brut d'exploitation Résultat avant impôt Résultat net part du groupe 11 823 4 454 3 020 1 923 10 559 3 589 1 678 1 089 12,0 % 24,1 % 80,0 % 76,6 % Produit net bancaire Résultat brut d'exploitation Résultat avant impôt Résultat net part du groupe 1 306 996 984 763 1 761 1 451 1 074 738 - 25,8 % - 31,4 % - 8,4 % 3,4 % Le PNB de la Banque de détail s’élève à 11 823 M€ soit une progression de 1 264 M€ : – comme en 2009, la marge d’intermédiation bénéficie d’un recul important du coût des dépôts alors que dans le même temps le rendement des crédits est également en baisse à l’image de l’ensemble des autres établissements bancaires ; – en revanche, l’effet volume n’est pas à l’origine de cette évolution, la hausse des encours de dépôts (hors SFEF) étant plus forte que celle des crédits. L’activité commerciale a permis de développer le nombre de clients qui atteint 29,2 millions en hausse de plus de 360 000 en un an. Les frais généraux s’accroissent de 399 M€ en raison notamment des charges de personnel. Des investissements dans le réseau d’agences se poursuivent, le groupe comptabilisant 5 875 points de vente soit 85 de plus qu’en 2009. Le coefficient d’exploitation ressort ainsi à 62,3 % contre 66 % un an plus tôt. Le RBE est en progression de 865 M€. Le coût du risque diminue de près de 25 % pour atteindre 1 452 M€ (- 474 M€). L’amélioration du RBE conjuguée à celle du coût du risque, se traduit par un résultat avant impôt (3 020 M€) en hausse de 1 342 M€. L'impôt sur les sociétés s'accroit de 449 M€, consécutivement à l’évolution des résultats. Au final, le résultat net part du groupe progresse de 834 M€, à 1 923 M€. La banque de détail représente plus 77 % du PNB (contre 75 % en 2009) et 67,1 % du résultat net. ASSURANCE (EN MILLIONS D'EUROS) 2010 2009 VARIATION 2010/2009 Produit net bancaire Résultat brut d'exploitation Résultat avant impôt Résultat net part du groupe 1 569 1 048 1 041 859 1 322 809 829 587 18,7 % 29,5 % 25,6 % 46,3 % Le PNB des filiales d’assurance poursuit sa progression (+ 247 M€) du fait de l’amélioration du chiffre d’affaires, principalement en assurance Vie et ce, en dépit de la baisse des produits nets des placements et de la hausse des sinistres, tant en Vie qu’en Iard. Les filiales d’assurance gèrent un total de 27,5 millions de contrats, en hausse annuelle de 2,3 %, au bénéfice de 11,1 millions d’assurés. Le chiffre d’affaires de l’activité assurance-vie du groupe s’est établi à 10,5 Md€ à fin 2010, en progression 96 Crédit Mutuel de 12,4 %. Ce bon niveau d’activité caractérise un besoin d’épargne de précaution dans un environnement économique incertain et s’explique par un rendement attractif au regard d’un taux d’inflation bas et de la plus faible rémunération de l’épargne bancaire réglementée. L’encours d’assurancevie atteint 96,5 Md€, en augmentation de 8 %. Parallèlement, l’activité en assurances de risques a été dynamique, avec un chiffre d’affaires de 3,3 Md€, en hausse de 6,2 %. Les frais généraux sont stables, seuls les frais de personnel progressent légèrement. Au total, en l’absence de coût du risque, le résultat avant impôt (1 041 M€) augmente de 212 M€. En revanche, l’impôt sur les sociétés est en baisse en raison des dispositions de la Loi de Finances relatives à l’Exit tax sur la réserve de capitalisation. Le résultat net part du groupe atteint 859 M€ soit + 272 M€. L’assurance génère près de 30 % du résultat net, grâce à la faible part dans les frais généraux et l’absence de coût du risque. Le PNB de la Banque grandes entreprises / banque d’investissement, pénalisé par les activités de marché est en baisse de plus de 25 %. L’accroissement du PNB sur le capital développement et sur l’intermédiation boursière compense partiellement cette baisse. Les frais généraux sont stables et s’établissent à 310 M€. En conséquence, le RBE diminue de 455 M€, p our atteindre 996 M€. Grâce à un coût du risque limité (12 M€ contre 377 M€ en 2009), le résultat net part du groupe est en hausse de + 25 M€ mais la part du secteur Banque grandes entreprises / banque d'investissement est en baisse tant en PNB (8,5 % contre 12,5 % en 2009) qu'en résultat net. GESTION D'ACTIFS ET BANQUE PRIVEE (EN MILLIONS D'EUROS) 2010 2009 Produit net bancaire Résultat brut d'exploitation Résultat avant impôt Résultat net part du groupe 536 140 127 99 512 133 135 95 Le PNB des deux composantes du secteur Gestion d’actifs et banque privée est en progression du fait de la croissance des commissions et de l’acquisition au second semestre 2009 de La Française des Placements. Hors assurance-vie, l’épargne hors bilan représente fin 2010 un encours géré de 250,5 Md€ (+4,3 %) dont 67,9 Md€ en Opcvm et 182,6 Md€ en comptes titres. Les frais généraux s’accroissent de 4,5 %, quasi-exclusivement au sein de la banque privée. VARIATION 2010/2009 4,7 % 5,3 % - 5,9 % 4,2 % Le coût du risque concerne la banque privée, et atteint 14 M€ (+ 16 M€). En conséquence, après effet d’impôt, le résultat net part du groupe atteint 99 M€ contre 95 M€, un an plus tôt. AUTRES (EN MILLIONS D'EUROS) 2010 2009 VARIATION 2010/2009 Produit net bancaire Résultat brut d'exploitation Résultat avant impôt Résultat net part du groupe 120 - 864 - 1 001 - 728 - 74 - 777 - 974 - 678 ns - 11,2 % - 2,8 % - 7,4 % Le PNB du secteur Autres atteint 120 M€ en progression de 194 M€. Différents facteurs expliquent cette variation positive notamment la consolidation à par tir du second semestre 2009 du pôle presse, la progression du PNB lié à la téléphonie mobile et au pôle informatique. Les frais généraux s’établissent à 984 M€, en progression de 281 M€, également en raison de la consolidation du pôle Presse. Rapport annuel 2010 97 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS FONDS PROPRES ET EXPOSITION AUX RISQUES Les données présentées dans les tableaux des pages suivantes sont exprimées en millions d’euros. Les chiffres qui figurent dans ce chapitre sont audités sauf ceux expressément indiqués par un *. FONDS PROPRES En application des dispositions du règlement n°2000-03 du CRBF, les réseaux d’établissements dotés d’un organe central doivent respecter les ratios de gestion sur base individuelle (pour chacun des Groupes de Crédit Mutuel), mais aussi consolidée au niveau national (risques de marché et risque de crédit, grands risques, participations). L’entité consolidante et le périmètre de la surveillance prudentielle du groupe Crédit Mutuel sont identiques à ceux retenus pour les comptes consolidés du groupe. Seule change la méthode de consolidation, notamment des entreprises d’assurance, consolidées comptablement par intégration globale et prudentiellement par mise en équivalence. Le ratio de solvabilité définit le besoin en fonds propres nécessaire pour couvrir les risques de crédit et de marché. Les fonds propres globaux correspondent à la somme des fonds propres de base (noyau dur comprenant les titres super subordonnés à durée indéterminée), des fonds propres complémentaires (comprenant les TSR et TSDI) et surcomplémentaires et des déductions réglementaires (certaines participations dans les établissements financiers non consolidés ou mis en équivalence, titres d’assurance). Les fonds propres intègrent des retraitements pour prendre en compte l’effet RATIO DE SOLVABILITÉ* des filtres prudentiels, qui ont pour vocation de réduire la volatilité des fonds propres induite par les normes internationales, via notamment l’introduction de la juste valeur. Le groupe se conforme également aux obligations déclaratives résultant de la surveillance des conglomérats financiers. Cela se traduit, entre autres, par la surveillance complémentaire de la couverture par les fonds propres consolidés du cumul des exigences de fonds propres bancaires et de marge de solvabilité des compagnies d’assurance. Le groupe Crédit Mutuel respecte l’ensemble des ratios réglementaires auxquels il est soumis. 31.12.2010 (IFRS) Fonds propres de base (Tier One) Fonds propres prudentiels globaux Risques pondérés Ratio global Ratio Tier One 27 614 27 614 205 353 11,5 % 11,5 % 31.12.2009 (IFRS)** 25 469 25 469 212 105 11,0 % 11,0 % ** à iso-méthode POLITIQUE DE GESTION DES RISQUES La Confédération nationale du Crédit Mutuel, organe central du groupe, procède dans le cadre de sa mission de contrôle à la mesure et au suivi des risques consolidés. A l’échelle régionale, chaque Groupe de Crédit Mutuel est responsable de la gestion de ses propres risques. 98 Crédit Mutuel RISQUE DE CREDIT La politique de gestion des risques de crédit du groupe Crédit Mutuel poursuit plusieurs objectifs : – mesurer les exigences de fonds propres ; – aider au pilotage par la maîtrise des engagements dans le respect des limites et des risques ; – réduire le coût du risque dans la durée ; – répondre efficacement à la réglementation Bâle II ainsi qu’à la réglementation sur le contrôle interne et assurer un retour sur investissement de la mise en conformité réglementaire. Dans le cadre de la politique générale des risques du groupe adoptée par le Conseil d’administration de la Confédération, les Groupes régionaux sont responsables de la définition d’une politique générale des risques visant à les maîtriser sur leur périmètre d’intervention. Celle-ci est déclinée dans les procédures qui précisent notamment les règles d’octroi, les principales orientations retenues pour l’activité de crédit (notamment en matière de segment de clientèle), la définition et le suivi des limites. Les limites de financement sont fixées de telle sorte qu’elles soient adaptées au niveau de l’entité concernée et cohérentes avec le dispositif national. Les procédures nationales et régionales s’appuient sur le système de notation interne, établi dans le respect des exigences réglementaires de Bâle II. Ce système est commun à l’ensemble des entités du groupe et permet de noter les contreparties éligibles aux approches notations internes. Il se fonde sur des modèles statistiques différents selon les segments de clientèle pour la banque de masse et sur des grilles de cotation élaborées par des experts pour les contreparties bancaires, les grandes entreprises et les marchés spécialisés. Toutes les contreparties éligibles aux approches internes sont positionnées sur une échelle unique de cotations reflétant la progressivité du risque. Les systèmes de déclassement et de provisionnement sont intégrés dans les systèmes d’information. Ils fonctionnent sur un rythme mensuel et déclassent les créances saines vers les créances douteuses en intégrant la notion de contagion au niveau d’un tiers. La provision est calculée en fonction des encours et des garanties et est ajustée par les gestionnaires en fonction de l’évaluation de la perte finale. Les outils nationaux de restitution et de pilotage ont été enrichis. Ils sont la source des cartographies sur les risques de crédit qui ventilent les engagements sur les axes principaux du système de notation interne. Ces états et les tableaux de bord plus détaillés qui les complètent, réalisés à l’échelle nationale et déclinés par entité régionale, permettent de suivre la qualité des engagements et le respect des limites nationales sur les risques de crédit. Les dirigeants des Groupes régionaux (Directeurs généraux, Directeurs des risques et Directeurs des engagements), et les organes exécutif et délibérant de la Confédération nationale du Crédit Mutuel en sont destinataires. EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT SUR LES PRÊTS ET CRÉANCES EXPOSITION Prêts et créances Etablissements de crédit Clientèle Exposition brute Dépréciations Etablissements de crédit Clientèle Exposition nette 31.12.2010 31.12.2009 46 097 332 191 378 288 - 9 394 - 350 - 9 044 44 042 312 834 356 876 - 8 796 - 548 - 8 248 368 894 348 080 L'exposition nette des prêts et créances s'accroît de 6 %. Cette variation s'explique à la fois par la hausse de 6,1 % de celle liée à la clientèle, et de celle de l'exposition nette sur les établissements de crédits (5,2 %). EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT SUR LES ENGAGEMENTS DONNÉS EXPOSITION Engagements de financement donnés Etablissements de crédit Clientèle Engagements de garantie donnés Etablissements de crédit Clientèle Provision pour risques sur engagements donnés 31.12.2010 31.12.2009 2 116 62 849 1 860 54 444 5 534 12 914 184 4 776 15 742 178 Rapport annuel 2010 99 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS EXPOSITION AU RISQUE DE CRÉDIT SUR LES TITRES DE CRÉANCE EXPOSITION 31.12.2010 31.12.2009 18 100 113 165 3 127 11 131 145 523 - 166 21 240 108 860 5 498 16 671 152 269 - 141 145 357 152 128 Titres de créances(1) Effets publics Obligations Instruments dérivés Pensions & prêts de titres Exposition brute Dépréciation des titres Exposition nette (1) RISQUES DE CRÉDIT AUPRÈS DE LA CLIENTÈLE RÉPARTITION DES CRÉDITS PAR TYPE DE CLIENTÈLE RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES RISQUES CLIENTÈLE 31.12.2010 en % 31.12.2009 en % 10,3 % 33,3 % 42,5 % 4,4 % 9,5 % 4,7 % 6,8 % 48,8 % 26,4 % 13,3 % entre AAA et AA- et une réduction des encours notés en équivalent externe A- ou en dessous. Cette évolution est directement liée au relèvement de notes de plusieurs grandes banques de 13,9 % 10,6 % 19,4 % 56,1 % 31.12.2010 en % 31.12.2009 en % 84,5% 4,3% 6,8% 4,4% 84,0 % 4,6 % 7,3 % 4,1 % France Allemagne Europe hors France et Allemagne Autres pays STRUCTURE DES ENCOURS INTERBANCAIRES ET RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES PRÊTS INTERBANCAIRES La structure des expositions interbancaires du groupe Crédit Mutuel, par note interne, s’est améliorée en 2010, avec une augmentation importante des encours notés en équivalent externe 12,6 % 10,9 % 18,7 % 57,8 % Le groupe Crédit Mutuel est essentiellement positionné sur la Banque de détail dont le poids dans les expositions clientèle se renforce régulièrement pour atteindre 57,8 % au 31.12.2010. L'exposition nette au risque de crédit sur les titres de créances diminue de 4,4 %. AAA et AA+ AA et AAA+ et A ABBB+ et en dessous 31.12.2009 en % A - Administrations et banques centrales B - Etablissements (institutions) C - Entreprises (corporate) D - Clientèle de détail (retail) Hors titres classés en "Prêts et créances". STRUCTURE DES ENCOURS INTERBANCAIRES PAR NOTE 31.12.2010 en % Source : pilier 3 – Bâle II. La ventilation géographique repose désormais sur le pays de la contrepartie (et non sur le pays de l’entité portant les encours). Les chiffres 2009 ont été retraités pour être comparables. La répartition géographique des risques est stable; ils restent concentrés en France. CONCENTRATION DES RISQUES BRUTS(2) Engagements dépassant 300 ME nombre prêts en ME hors bilan en ME titres en ME Engagements compris entre 200 ME et 300 ME nombre prêts en ME hors bilan en ME titres en ME l’Ocde suite au redressement ou à la stabilisation de leurs fondamentaux en 2010. 90 % des encours sont notés au minimum A- en équivalent externe, contre 87 % l’année précédente. (2) 31.12.2010 31.12.2009 63 13 492 19 825 11 250 67 14 276 19 629 14 360 30 2 060 3 234 2 028 37 3 121 4 291 2 027 Les chiffres 2009 ont été actualisés pour intégrer, comme en 2010, les instruments dérivés. Tous engagements confondus (prêts, hors-bilan et titres), les 63 plus gros risques dépassant 300 millions représentent un montant unitaire moyen de 707 millions d’euros (720 en 2009), alors que les 30 plus gros risques entre 200 et 300 millions représentent un montant unitaire moyen de 244 millions d’euros (255 en 2009). RÉPARTITION GÉOGRAPHIQUE DES PRÊTS INTERBANCAIRES 31.12.2010 en % 31.12.2009 en % 38,9 % 47,2 % 13,9 % 31,6 % 49,2 % 19,2 % France Europe hors France Autres pays La répartition géographique des expositions interbancaires, basée sur le pays de la maison mère, a sensiblement évolué par rapport à 2009, avec un 100 Crédit Mutuel renforcement du poids des encours sur les banques françaises (de 31,6 % à 38,9 %), tandis que la part des encours situés dans les pays hors Europe a reculé de plus de 5 points. Au total, 86 % des prêts interbancaires sont accordés à des établissements français et européens. QUALITÉ DES RISQUES Créances dépréciées individuellement Dépréciation individuelle Provision collective des créances Taux de couverture global Taux de couverture (provision individuelle seulement) 31.12.2010 31.12.2009 14 000 -8 503 - 541 64,6 % 13 257 -7 713 - 535 62,2 % 60,7 % 58,2 % Le taux de crédits dépréciés est stable à 4,2 %. Rapport annuel 2010 101 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS ARRIÉRÉS DE PAIEMENT 31.12.2010 Instruments de dette Administrations centrales Etablissements de crédit Institutions non établissements de crédit Grandes entreprises Clientèle de détail Prêts et avances Administrations centrales Etablissements de crédit Institutions non établissements de crédit Grandes entreprises Clientèle de détail Autres actifs financiers Total 31.12.2009 Instruments de dette Administrations centrales Etablissements de crédit Institutions non établissements de crédit Grandes entreprises Clientèle de détail Prêts et avances Administrations centrales Etablissements de crédit Institutions non établissements de crédit Grandes entreprises Clientèle de détail Autres actifs financiers Total < _ 3 MOIS > 3 MOIS < _ 6 MOIS > 6 MOIS < _ 1 AN > 1 AN TOTAL 0 0 0 0 0 0 5 503 6 13 54 577 4 853 67 0 0 0 0 0 0 109 0 0 0 7 102 2 0 0 0 0 0 0 18 0 0 0 1 17 0 0 0 0 0 0 0 13 0 0 0 0 13 0 0 0 0 0 0 0 5 643 6 13 54 585 4 985 69 5 570 111 18 13 5 712 < _ 3 MOIS > 3 MOIS < _ 6 MOIS > 6 MOIS < _ 1 AN > 1 AN TOTAL 0 0 0 0 0 0 6 176 5 19 47 648 5 457 0 0 0 0 0 0 0 103 0 0 0 2 101 0 0 0 0 0 0 0 16 0 0 0 0 16 0 0 0 0 0 0 0 14 0 0 0 0 14 0 0 0 0 0 0 0 6 309 5 19 47 650 5 588 0 6 176 103 16 14 6 309 RÉPARTITION SECTORIELLE DES RISQUES Particuliers Administrations publiques Banques et Etablissements financiers Services aux entreprises Entrepreneurs individuels Distribution Agro-alimentaire & agriculture Immobilier Batiment & matériaux de construction Autres activités financières Finances si oui : spécialisées Voyages & loisirs Transports industriels Industrie automobile Technologies de pointe Produits ménagers Media Services aux collectivités Santé Télécommunications Associations Matières premières Divers 31.12.2010 en % 31.12.2009 en % 47,4 % 12,9 % 9,1 % 4,4 % 3,8 % 3,4 % 3,2 % 2,7 % 2,3 % 1,9 % 45,8 % 13,7 % 9,4 % 4,6 % 3,9 % 3,3 % 3,2 % 2,6 % 2,3 % 2,2 % 1,2 % 1,0 % 0,9 % 0,8 % 0,7 % 0,6 % 0,5 % 0,5 % 0,5 % 0,5 % 0,5 % 0,4 % 0,8 % 1,4 % 1,0 % 1,0 % 0,7 % 0,6 % 0,7 % 0,6 % 0,6 % 0,5 % 0,5 % 0,4 % 0,4 % 0,7 % Source : Périmètre consolidé CM-CIC - Calculateur Bâle 2. Les retards de paiement sont en recul (-9,5 %). L’essentiel de ces retards concerne la clientèle de détail (87 %) et les grandes entreprises (10 %). 102 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 103 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS EXPOSITIONS LIÉES À LA CRISE FINANCIÈRE En réponse à la crise financière, le Conseil de Stabilité Financière (FSB) a formulé des recommandations en matière de transparence qui visent à améliorer l'information financière relative à certaines expositions à risque. Le groupe Crédit Mutuel a souhaité appliquer ces recommandations pour une meilleure communication financière. Les encours présentés sont en millions d'euros. TITRISATION SYNTHESE RMBS CMBS CDO/CLO Autres ABS CLO couverts par des CDS Autres ABS couverts par des CDS Lignes de liquidité TOTAL VALEUR COMPTABLE 31.12.2010 VALEUR D'ACQUISITION 31.12.2010 VALEUR COMPTABLE 31.12.2009 5 827 621 1 991 875 833 49 334 6 443 663 2 004 880 972 56 5 678 426 1 966 1 638 925 28 298 10 531 11 017 10 958 EXPOSITIONS RMBS ÉMIS AUX USA Il s'agit principalement de CMO's (collateralized mortgage obligations). VALEUR COMPTABLE 31.12.2010 VALEUR D'ACQUISITION 31.12.2010 VALEUR COMPTABLE 31.12.2009 461 603 593 709 590 769 820 713 529 716 722 115 2 366 2 892 2 082 VALEUR COMPTABLE 31.12.2010 VALEUR D'ACQUISITION 31.12.2010 VALEUR COMPTABLE 31.12.2009 Sur RMBS USA Sur obligations non couvertes 40 4 68 4 61 4 TOTAL 44 72 65 VALEUR COMPTABLE 31.12.2010 VALEUR D'ACQUISITION 31.12.2010 VALEUR COMPTABLE 31.12.2009 FSA MBIA Ambac FGIC 4 4 15 21 4 4 15 49 4 4 22 35 TOTAL 44 72 65 VALEUR COMPTABLE 31.12.2010 VALEUR D'ACQUISITION 31.12.2010 VALEUR COMPTABLE 31.12.2009 Trading AFS Loans (HTM/prêts et créances) 306 239 76 310 256 97 23 285 118 TOTAL 621 663 426 France Europe hors France USA Autres 34 214 291 82 36 245 293 89 49 259 0 118 TOTAL 621 663 426 AAA AA Autres 442 145 34 447 157 59 237 169 20 TOTAL 621 663 426 DÉTAIL PAR ORIGINATION Origination 2005 et avant Origination 2006 Origination 2007 Origination 2008 TOTAL GARANTIES REÇUES D'ENTREPRISES D'ASSURANCE "MONOLINERS" ENGAGEMENTS PAR TYPE D'OBLIGATION Sauf mention contraire, les titres ne sont pas couverts par des CDS. ENGAGEMENTS SUR ASSUREUR MONOLINE EXPOSITIONS RMBS (RESIDENTIAL MORTGAGE BACKED SECURITIES) Les titres RMBS sont dans leur très grande majorité valorisés sur la base d'indications fournies par des sources externes (contreparties, brokers, …), après analyse des éléments obtenus. RMBS Trading AFS Loans (HTM/Prêts et créances) TOTAL France USA Europe hors France Autres TOTAL Agencies AAA AA A BBB BB Inférieur ou égal à B Non noté TOTAL VALEUR COMPTABLE 31.12.2010 VALEUR D'ACQUISITION 31.12.2010 VALEUR COMPTABLE 31.12.2009 1 819 2 015 1 993 1 288 2 077 2 538 1 067 2 124 2 487 5 827 6 443 5 678 30 2 366 3 034 397 31 2 893 3 113 406 71 2 082 3 013 512 5 827 6 443 5 678 1 075 3 190 353 80 71 43 1 015 0 1 064 3 229 371 102 108 52 1 517 0 688 3 311 317 91 27 42 1 194 8 5 827 6 443 5 678 EXPOSITIONS CMBS (COMMERCIAL MORTAGE BACKED SECURITIES) CMBS Ces expositions sont prises dans le cadre des activités de marché pour compte propre. 104 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 105 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS EXPOSITIONS SUR CDO (COLLATERALIZED DEBT OBLIGATIONS)/ CLO (COLLATERALIZED LOAN OBLIGATIONS) EXPOSITIONS LBO (LEVERAGE BUY-OUT) Détail par zone géographique des LBO des structures de financements dédiées. Expositions sur CDO/CLO non couverts par CDS (Credit Default Swaps) VALEUR COMPTABLE 31.12.2010 VALEUR D'ACQUISITION 31.12.2010 VALEUR COMPTABLE 31.12.2009 29 94 1 868 28 94 1 882 4 104 1 858 1 991 2 004 1 966 20 966 1 004 1 19 970 1 013 2 30 920 72 944 TOTAL 1 991 2 004 1 966 AAA AA Autres 1 102 602 287 1 117 610 277 1 521 343 102 TOTAL 1 991 2 004 1 966 Trading AFS Loans (HTM/prêts et créances) TOTAL France Europe hors France USA Autres VALEUR COMPTABLE 31.12.2010 VALEUR COMPTABLE 31.12.2009 1 786 408 127 70 1 501 494 140 50 2 391 2 185 France Europe hors France USA Autres TOTAL Détail par secteurs des structures de financements dédiées au 31.12.2010 Télécommunication 6% Expositions sur autres ABS non couverts par CDS VALEUR COMPTABLE 31.12.2010 VALEUR D'ACQUISITION 31.12.2010 VALEUR COMPTABLE 31.12.2009 Trading AFS Loans (HTM/prêts et créances) 343 287 245 342 291 247 715 534 389 TOTAL 875 880 1 638 France Europe hors France USA Autres 416 415 0 44 415 421 0 44 577 991 0 70 TOTAL 875 880 1 638 AAA AA A BBB BB 627 78 7 150 13 625 78 7 151 19 1 276 150 13 199 0 TOTAL 875 880 1 638 Construction 9% Transport industriel 27 % Santé 9% Voyages et loisirs 9% Autres 21 % Biens et services industriels 19 % OPÉRATIONS AVEC DES VÉHICULES AD HOC Au 31 décembre 2010, les lignes de liquidité accordées à trois FCC représentent 334 M€. Au 31 décembre 2010, l'encours des CLO couverts par CDS s'élève à 833 M€. Il est de 49 M€ pour les autres ABS couverts par des CDS. 106 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 107 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS Concernant les exigences minimales de fonds propres (pilier I), les évolutions majeures par rapport au ratio Cooke sur le risque de crédit portent sur la modification du calcul des risques pondérés relatifs aux pertes inatten(1) La méthode dite standard est proche de l’accord « Bâle I » dans le sens où celle-ci repose sur l’application de coefficients de pondération fixes associés aux différentes catégories d’exposition réglementaires. Les principales modifications concernent la possibilité de différencier les pondérations applicables sur la base des notations fournies par des organismes externes reconnus, et l’élargissement de l’éventail des sûretés, garanties et dérivés de crédit pouvant être pris en compte par les banques. Avec l’accord de la Commission bancaire, les expositions sur les souverains et les collectivités locales resteront durablement traitées selon cette méthode. LES APPROCHES NOTATIONS INTERNES (« IRB ») Ces approches sont plus sophistiquées. Le risque de crédit est fonction des caractéristiques de chaque exposition (ou lot d’expositions) à partir des quatre En tant que banque coopérative appartenant à ses sociétaires clients, le groupe Crédit Mutuel n’est pas axé sur la redistribution d’un gain éventuel de fonds propres à ses actionnaires. En optant pour l’approche notation interne pour la majeure partie de ses expositions, le groupe : – a répondu aux exigences de la réglementation et de la Commission bancaire, – s’est doté d’un projet national ayant un effet normatif des pratiques, RISQUE DE TAUX* Le risque de taux est généré par l’activité commerciale. Il résulte des différences de taux et d’index de référence entre les emplois et les ressources de clientèle, dans une analyse prospective considérant l’évolution des encours et les options « cachées » (notamment les remboursements anticipés de crédits, les prorogations et les tirages de crédits confirmés). Les Groupes régionaux sont responsables de la gestion de leurs risques et des décisions de couverture. Conformément aux textes réglementaires (règlement CRBF 97-02 modifié et élargi aux organes centraux), la Direction des Risques de la Confédération nationale assure une mesure consolidée et homogène de ce risque, en coordonnant les approches méthodologiques et en mesurant régulièrement le risque global du groupe. Les conventions et les limites de risques nationales sont référencées dans un “référentiel de gestion de bilan groupe” harmonisé utilisé au sein du groupe Crédit Mutuel. La mesure et la surveillance du risque de taux sont appréhendées au niveau régional par les Groupes du Crédit Mutuel et au niveau national par la Confédération. Au niveau régional Les Groupes de Crédit Mutuel disposent chacun d’une cellule ALM dédiée au suivi de l’exposition au risque de taux d’intérêt global. Les entités du groupe Crédit Mutuel disposent d’un socle commun pour la mesure du risque de taux d’intérêt global (application de règles méthodologiques communes sur les conventions d’écoulement, les scénarii, les remboursements anticipés), qui se mesure hors activité de trading book, le portefeuille de négociation faisant l’objet d’un suivi au niveau des salles de marché. Les entités du groupe ont adopté des systèmes de limites cohérents avec le dispositif national. Les décisions de gestion et de couverture sont prises au sein de Comités régionaux. La gestion du risque de taux est analysée et couverte globalement, le cas échéant, par des opérations dites de macro couverture. Elles sont comptabilisées conformément à la version « carved out » d’IAS 39 adoptée par la Commission européenne. Les opérations de clientèle de montant élevé ou de structure particulière peuvent par ailleurs faire l’objet de couvertures spécifiques. – le risque portant sur la valeur instantanée de l’établissement : il est évalué par la sensibilité de la valeur actuelle nette (VAN) dans un horizon long terme. Au niveau national, la limite de sensibilité du PNB à un ou deux ans inclut une production nouvelle sur la base de scenarii d’évolution modérée des taux (+/- 1 % sur les taux variables, +/- 0,5 % sur les taux réglementés). Sensibilité du PNB à une hausse différenciée des taux Approche dynamique Exercice 2009 Exercice 2010 1,20 % 1,00 % 0,80 % 0,60 % 0,87 % L’APPROCHE STANDARD Deux grandes approches existent : – IRB Fondation : dans cette première approche, les établissements doivent fournir leurs estimations internes de probabilité de défaut. Les paramètres LGD, CCF et M sont définis règlementairement. La Confédération nationale du Crédit Mutuel a obtenu l’autorisation de la Commission bancaire pour utiliser ses modèles de notation interne sur les établissements de crédits au 31.12.2008. – IRB Avancé : dans cette seconde approche, les établissements fournissent leurs propres estimations internes des paramètres PD, CCF, LGD et M, ce qui nécessite un historique long sur une base statistique suffisante. La Confédération nationale du Crédit Mutuel a obtenu l’autorisation de la Commission bancaire pour utiliser son système de notation interne sur le portefeuille Retail au 30.06.2008. – a amélioré sa qualification de sa clientèle en matière de risque, permettant d’affiner la gestion et le pilotage, – a mis à niveau ses systèmes d’information et ses méthodes de travail à tous les échelons de son organisation compte tenu de l’utilisation des notes dans la gestion. Au total, le Crédit Mutuel a structuré son dispositif de gestion et de mesure des risques de crédits en capitalisant sur le dispositif Bâle II qui repose sur : – un système de notation des contreparties unique largement fondé sur des algorithmes statistiques, – une définition harmonisée du défaut et calée sur la comptabilité, – l’utilisation de paramètres nationaux intégrant des marges de prudence, – et de lourds investissements informatiques. 1,07 % L’arrêté décrit les trois piliers : – le pilier I introduit de nouvelles exigences minimales de fonds propres, se matérialisant par le calcul d’un ratio de solvabilité incluant le risque de crédit, le risque de marché et le risque opérationnel ; – le pilier II impose aux banques de conduire leur propre appréciation du « capital économique » et d’avoir recours à des scénarii de stress pour apprécier leurs besoins en fonds propres en cas de dégradation de la conjoncture économique ; – le pilier III consiste à renforcer la discipline de marché par la publication d’un niveau élevé d’informations sur le profil de risque de chaque établissement assujetti. Pour y répondre, le groupe Crédit Mutuel mettra à disposition du public durant le courant du premier semestre 2011 un rapport dédié sur son site internet institutionnel. Trois approches d’une sensibilité croissante à l’égard du risque sont proposées aux banques pour la mesure du risque de crédit, sous autorisation et contrôle de leurs superviseurs : l’approche standard, l’approche notation interne fondation et l’approche notation interne avancée. Chaque établissement choisit le mécanisme qu’il estime le mieux convenir, en fonction du stade de développement des activités et de son organisation. paramètres suivants : la probabilité de défaut du débiteur à un an, la perte en cas de défaut, le facteur de conversion en équivalent crédit pour les engagements de hors-bilan et la durée(1). L’utilisation de ces approches est conditionnée au respect d’un certain nombre d’exigences quantitatives et qualitatives visant à assurer l’intégrité du processus ainsi que l’estimation des paramètres utilisés pour le calcul des fonds propres réglementaires. 0,77 % Afin de mieux prendre en compte la dimension de la qualité de l’emprunteur, un dispositif d’adéquation des fonds propres (« Bâle II »), incluant notamment la mise en place d’un système de notation interne propre à chaque établissement, a été instauré par le Comité de Bâle et par la Commission européenne. La transposition française (arrêté relatif aux exigences de fonds propres applicables aux établissements de crédit et aux entreprises d’investissement) de ces nouvelles normes prudentielles a été publiée via un arrêté du CCLRF, le 20 février 2007. dues (ou « Unexpected loss » = UL) au dénominateur du ratio et la correction éventuelle des fonds propres sur la base du différentiel entre pertes attendues (ou « Expected loss » = EL) et provisions au numérateur du ratio. 0,80 % LE DISPOSITIF BÂLE II RISQUES DE CRÉDIT 0,40 % 0,20 % 0,00 % Année 1 Année 2 Au niveau national Le risque de taux est mesuré au travers de deux indicateurs : – le risque portant sur les revenus futurs : il est appréhendé par la sensibilité de la marge, dans un horizon court-moyen terme (1 à 5 ans) ; Paramètre utilisé exclusivement sur les expositions vis-à-vis des administrations centrales, établissements et entreprises traitées en approche IRB avancée. 108 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 109 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS RISQUE DE LIQUIDITÉ Le risque de liquidité naît d’une différence de maturité entre les emplois et les ressources de bilan. Dans sa forme la plus extrême, le risque de liquidité peut se traduire par l’incapacité d’un établissement à honorer ses engagements. limites plus prudentes que la réglementation ; – l’indicateur de liquidité à moyen – long terme défini au niveau national, dont le principe général consiste à écouler l’ensemble des actifs et des passifs et à mesurer un ratio de couverture des emplois par des ressources de durée équivalente à différentes échéances. Il fait l’objet d’un dispositif de limites ; – la projection des besoins de refinancement à 5 ans. permettant de faire face à leurs obligations. Elles ont établi des conventions avec la CCCM ou la BFCM afin d’assurer leur refinancement. Dans le cadre du suivi de la liquidité, les Groupes régionaux suivent notamment les indicateurs suivants : – le coefficient réglementaire de liquidité qui rapproche les ressources d’une maturité inférieure à un mois des emplois de même maturité. Plusieurs Fédérations et Caisses fédérales du groupe adoptent des VENTILATION DES ACTIFS/PASSIFS FINANCIERS Ventilation des maturités pour le risque de liquidité au 31.12.2009 MATURITÉS RÉSIDUELLES CONTRACTUELLES EN M€ Actif Actifs fin. détenus à des fins de transaction Actifs fin. désignés à la JV par le biais du compte de résultat Actifs fin. disponibles à la vente Prêts et créances (yc les contrats de LF) Placements détenus jusqu'à leur échéance ≤ 1 MOIS > 1 MOIS > 3 MOIS ≤ 3 MOIS ≤ 1 AN > 1 AN > 2 ANS ≤ 2 ANS ≤ 5 ANS > 5 ANS A DURÉE INDÉTERMINÉE TOTAL 3 256 1 052 3 657 3 383 5 509 5 989 330 23 176 7 914 1 202 5 194 871 2 390 3 996 145 3 594 1 634 13 507 169 10 922 997 4 668 18 443 38 760 41 791 13 521 27 393 31 636 73 451 152 189 8 860 348 841 30 68 1 086 581 1 827 1 275 - 4 867 VENTILATION DES ACTIFS/PASSIFS FINANCIERS Passif Ventilation des maturités pour le risque de liquidité au 31.12.2010 Dépôts de banques centrales 260 Passifs fin. détenus à des fins de transaction 870 Passifs fin. désignés à la JV par le biais du compte de résultat 15 907 Passifs fin. évalués au coût amorti 178 891 - 1 005 - - - - 1 265 216 1 331 965 2 770 3 920 11 10 083 14 312 7 907 65 65 2 -1 38 258 46 463 50 484 24 293 44 556 29 478 9 849 384 014 Les Fédérations sont dotées d’une cellule ou Comité dédié à la gestion de bilan ayant notamment pour objectif de maintenir un niveau de liquidité leur MATURITÉS RÉSIDUELLES CONTRACTUELLES EN M€ Actif Actifs fin. détenus à des fins de transaction Actifs fin. désignés à la JV par le biais du compte de résultat Actifs fin. disponibles à la vente Prêts et créances (yc les contrats de LF) Placements détenus jusqu'à leur échéance ≤ 1 MOIS > 1 MOIS > 3 MOIS ≤ 3 MOIS ≤ 1 AN > 5 ANS A DURÉE INDÉTERMINÉE TOTAL 1 119 692 3 202 3 197 4 512 4 992 1 177 18 891 3 939 670 3 121 647 1 540 2 360 33 4 658 1 494 11 679 139 9 332 901 4 824 11 167 34 170 45 399 11 184 27 187 31 396 75 701 172 543 7 533 370 943 150 182 375 642 1 842 1 162 2 4 355 7 24 2 - - - 44 124 1 111 712 2 926 2 010 6 7 527 8 035 7 206 12 36 7 - 25 249 47 061 45 004 27 764 43 235 36 656 4 312 403 020 Passif Dépôts de banques centrales 11 Passifs fin. détenus à des fins de transaction 638 Passifs fin. désignés à la JV par le biais du compte de résultat 9 953 Passifs fin. évalués au coût amorti 198 988 110 Crédit Mutuel > 1 AN > 2 ANS ≤ 2 ANS ≤ 5 ANS Commentaires: Ce tableau est construit à partir de la matrice du FIN50 requis par l'instruction 2006-04. Les entités déclarantes sont celles du périmètre prudentiel. Les règles d'échéancement retenues sont : - les encours à répartir sont les encours comptables IFRS du bilan ; - les durées à retenir sont les durées contractuelles de remboursement du principal ; - les actions ont une durée indéterminée, de même que les prêts et titres à durée indéterminée ; - les dettes et créances rattachées sont ventilées selon leur durée contractuelle réelle et par défaut dans la colonne < 1 mois ; - les provisions sont ventilées en cohérence avec les actifs concernés ; - les créances douteuses sont ventilées en fonction de leur date contractuelle lorsqu’elle n’est pas dépassée et sont classées en colonne indéterminée dans le cas contraire. Les créances litigieuses et contentieuses sont également classées en colonne indéterminée ; - les dérivés : leur valeur de marché est renseignée dans le flux correspondant à la date de fin de contrat ; - lorsqu’il est impossible de fournir de façon fiable un échéancier, le montant comptable est porté dans la colonne « durée indéterminée ». Rapport annuel 2010 111 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS RISQUES DE CHANGE La couverture en devises des opérations avec la clientèle est assurée par chaque banque du groupe. Ce risque n’est pas significatif au niveau du groupe Crédit Mutuel. RISQUES DE MARCHÉ Le principal intervenant sur les marchés du groupe Crédit Mutuel est le Groupe CM5-CIC. Il intervient pour son compte propre ou celui d’autres Fédérations. Il assure entre autres le refinancement de l’activité des Caisses locales, la gestion de portefeuilles titres et des activités commerciales à destination de la clientèle Entreprises (opérations de change, couverture du risque de taux ou de change). Les activités des salles de marché, les risques ainsi que les résultats économiques et comptables font l’objet d’un reporting régulier. Les activités et les modalités d’intervention sur les marchés des capitaux sont intégrées dans le règlement interne des Groupes régionaux. Sur le plan opérationnel, elles sont analysées lors de différents Comités et présentées périodiquement aux Conseils d’administration respectifs. Au niveau national, un tableau de bord des activités de marché permet de suivre les indicateurs les plus importants. quantitative communes. Les cartographies des risques sont réalisées par ligne de métier, objet et type de risque en étroite relation avec les Directions fonctionnelles. Celles-ci instituent un cadre normé pour l’analyse de la sinistralité et conduisent à des modélisations à dire d’experts confrontées à des estimations probabilistes basées sur des scénarios. Pour ses modélisations, le groupe s’appuie notamment sur la base nationale des sinistres internes, une base des données externes à laquelle le groupe est abonné, et sur les scénarios développés dans le cadre des cartographies et des travaux statistiques réalisés dans le respect des procédures communes et des exigences réglementaires. Principaux objectifs La mise en place de la politique de gestion des risques opérationnels poursuit les objectifs suivants : – contribuer au pilotage du groupe par la maîtrise des risques et de leurs coûts ; – du point de vue humain : protéger les personnes, développer responsabilité, autonomie et contrôles, et capitaliser sur les compétences du groupe ; – du point de vue économique : préserver les marges en gérant au plus près les risques sur toutes les activités, – du point de vue réglementaire : répondre efficacement à la réglementation Bâle 2 et aux demandes des autorités de contrôle. RISQUES OPÉRATIONNELS Depuis le 1er janvier 2010 le groupe Crédit Mutuel est autorisé à utiliser son approche de mesure avancée pour le calcul des exigences de fonds propres réglementaires au titre du risque opérationnel, à l’exception de la déduction des pertes attendues de ses exigences en fonds propres et de la prise en compte des assurances, pour le périmètre consolidé en dehors des filiales étrangères, du groupe Cofidis et de Factocic. Le dispositif de mesure et de maîtrise des risques opérationnels (mis en place depuis 2002) s’appuie sur un référentiel unique et sur des méthodes d’évaluation 112 Crédit Mutuel Structure et organisation Le groupe dispose d’une fonction de gestion des risques opérationnels, clairement identifiée, qui coordonne et consolide l’ensemble du dispositif et le met en œuvre au sein de chaque entité. A ce titre : – elle définit et gère les référentiels, les méthodes et les modèles d’évaluation ; – elle organise la remontée des sinistres et des Key Risk Indicators (KRI) ; – elle rédige les cartographies et procède aux travaux de modélisation ; – elle élabore les méthodologies groupe ; – elle oriente les plans de réduction ; – elle gère les plans de financement. Cette fonction est animée par les gestionnaires des risques opérationnels (un dans chaque groupe régional et autre entité de taille significative) dont l’action est coordonnée par la fonction nationale sous la responsabilité de la Direction des risques de la Confédération nationale du Crédit Mutuel. Reporting et pilotage général Le reporting et le pilotage général des risques opérationnels sont encadrés par les principes suivants : – une information régulière des membres du conseil d’administration portant sur les exigences de fonds propres relatives aux risques opérationnels, les évolutions des risques potentiels et de la sinistralité avérée ; – des états de reporting spécifiques à destination des instances dirigeantes nationales présentant le profil de risque selon les axes d’analyse du référentiel groupe, les besoins en fonds propres, les pertes et les provisions sur les sinistres. ÉVOLUTION RÉCENTE ET PERSPECTIVES Le début de l’année 2011 se caractérise par un rythme de développement soutenu de l’activité commerciale. Pour les réseaux Crédit Mutuel et CIC, la croissance des encours de crédits est supérieure à 5 % et celle des encours d’épargne dépasse 6 %. En 2011, dans un environnement économique difficile, le groupe poursuivra le développement de ses activités bancaires, d’assurances et de services sur ses différents marchés - particuliers, associations, professionnels et entreprises -. Il s’appuiera sur le renforcement de son réseau de caisses et agences de proximité en France et dans les pays limitrophes, notamment en Espagne avec la création de Banco Popular Hipotecario. LES ÉTATS FINANCIERS AU 31 DÉCEMBRE 2010 BILAN ACTIF - IFRS EN MILLIONS D'EUROS Caisse, Banques centrales Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances sur les établissements de crédits Prêts et créances sur la clientèle Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance Actifs d'impôts courants Actifs d'impôts différés Compte de régularisation et actifs divers Actifs non courants destinés à être cédés Participation aux bénéfices différée Participations dans les entreprises mises en équivalence Immeubles de placement Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles Ecarts d’acquisition Total de l'actif 31.12.2010 31.12.2009 NOTES 8 726 57 020 572 105 213 47 490 323 065 878 14 206 1 834 1 620 18 137 10 53 1 373 1 342 3 592 1 361 4 817 10 674 67 994 2 053 102 435 44 324 304 511 882 12 500 1 740 1 570 18 912 6 41 516 1 624 3 566 1 244 4 446 1a 2a, 2c, 4, 9 3a, 4 5a, 5b, 9 1a, 9 6a, 9 3b 7, 9 10a 10b 11a 591 309 579 038 31.12.2010 31.12.2009 NOTES 44 34 939 3 613 28 465 237 402 125 733 -1 916 848 752 15 771 0 102 164 1 973 8 133 33 388 32 289 9 046 20 609 -282 2 916 1 099 1 265 48 350 5 413 38 800 218 431 117 580 -1 811 658 934 15 146 0 94 670 1 612 7 371 30 619 29 616 8 735 19 047 3 1 831 1 003 1b 2b, 2c, 4 3a, 4 1b 6b 16 3b 10a 10b 11b 591 309 579 038 12 13 14a 14b 15 PASSIF - IFRS EN MILLIONS D'EUROS Banques centrales Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs d’impôts courants Passifs d'impôts différés Compte de régularisation et passifs divers Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Provisions techniques des contrats d’assurance Provisions Dettes subordonnées Capitaux propres totaux Capitaux propres - Part du Groupe Capital et réserves liées Réserves consolidées Gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat de l'exercice Capitaux propres - Intérêts minoritaires Total du passif 17 18 19 20a 20a 20b Rapport annuel 2010 113 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS ETAT DU RÉSULTAT NET ET DES GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES COMPTE DE RESULTAT - IFRS EN MILLIONS D'EUROS EN MILLIONS D'EUROS 31.12.2010 31.12.2009 NOTES 21 771 -13 588 4 683 -1 093 22 265 -14 873 4 411 -1 069 22 22 23 23 Résultat net Intérêts et produits assimilés Intérêts et charges assimilées Commissions (produits) Commissions (charges) Gains nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente Produits des autres activités Charges des autres activités 86 599 24 154 19 813 -17 102 -13 19 005 -16 752 25 26 26 Produit net bancaire IFRS 14 724 13 573 Charges générales d'exploitation Dot/Rep sur amortissements et provisions des immos corporelles et incorporelles -8 292 -7 795 27a,27b -658 -573 27c Résultat brut d’exploitation IFRS Coût du risque 5 774 -1 583 5 205 -2 370 28 Résultat d’exploitation IFRS 4 191 2 835 22 3 -45 22 9 -124 Résultat avant impôt IFRS 4 171 2 742 Impôts sur les bénéfices -1 145 -860 Résultat net 3 026 1 882 110 51 2 916 1 831 Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence Gains ou pertes sur autres actifs Variations de valeur des écarts d'acquisition Résultat - Intérêts minoritaires Résultat net (part du Groupe) 114 Crédit Mutuel Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente Réévaluation des instruments dérivés de couverture Réévaluation des immobilisations Quote-part des gains ou pertes latents ou différés sur entreprises MEE Total des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Dont part du Groupe Dont part des intérêts minoritaires 31.12.2010 31.12.2009 3 026 1 882 0 -254 -46 1 0 1 542 -22 0 4 -2 -295 1 518 2 731 2 631 3 400 3 344 100 56 NOTES 32, 33 12 29 30 31 Rapport annuel 2010 115 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CAPITAL ET RÉSERVES LIÉES en millions d’euros Capitaux propres au 1er janvier 2009 Augmentation de capital Affectation du résultat 2008 Distribution 2009 au titre du résultat 2008 Sous-total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires Variations des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat 2009 Sous-total Effet des acquisitions et des cessions sur les intérêts minoritaires Changement de méthodes comptables Quote-part dans les variations de capitaux propres des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence Variation des taux de conversion Autres variations Capitaux propres au 31 décembre 2009 Capitaux propres au 1er janvier 2010 Augmentation de capital Affectation du résultat 2009 Distribution 2010 au titre du résultat 2009 Sous-total des mouvements liés aux relations avec les actionnaires Variations des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres Résultat 2010 Sous-total Effet des acquisitions et des cessions sur les intérêts minoritaires Changement de méthodes comptables Quote-part dans les variations de capitaux propres des entreprises associées et des coentreprises mises en équivalence Variation des taux de conversion Autres variations Capitaux propres au 31 décembre 2010 116 Crédit Mutuel Capital 6 788 1 908 Réserves liées au capital 38 1 RÉSERVES CONSOLIDÉES Elimination des titres auto-détenus - GAINS/PERTES LATENTS OU DIFFÉRÉS (NETS D'IS) liés aux écarts de conversion 18 920 - liés à la réévaluation hors instruments financiers 2 Variations de valeur des instruments financiers Variations de juste valeur des actifs disponibles à la vente -1 439 Résultat net part du groupe - 1 - - - - - - 8 696 8 696 322 39 39 -11 - -73 - -11 - - - Total capitaux propres consolidés 24 676 1 909 -229 360 -21 25 036 1 909 -250 1 680 -21 1 659 1 513 1 831 3 344 -122 6 5 51 56 585 0 1 518 1 882 3 400 462 6 31 12 -12 29 616 29 616 311 -294 3 0 21 1 003 1 003 -9 34 13 9 30 619 30 619 311 -303 -1 831 17 -9 8 2 916 2 916 -285 2 916 2 631 -10 110 100 -295 3 026 2 731 12 7 12 7 -22 0 -10 7 -0 14 14 -35 67 1 1 099 33 388 211 -122 6 31 12 -12 19 047 19 047 1 537 - - - - -35 53 -13 9 018 28 - 20 609 440 -440 - - - - - - - 1 516 -3 - 1 516 -3 -440 1 831 1 831 - - - - 2 2 77 77 -76 -76 1 831 1 831 1 831 -294 322 Capitaux propres part des minoritaires Variations de juste valeur des instruments dérivés de couverture 440 -229 1 908 Capitaux propres part du groupe -1 831 - - - - - - 1 -251 -35 1 -251 -35 - - - - -35 53 -13 3 -174 -111 2 916 32 289 Rapport annuel 2010 117 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE NETTE EN MILLIONS D'EUROS 31.12.2010 31.12.2009 3 026 1 145 4 171 637 2 3 421 -22 -26 1 882 860 2 742 588 1 5 052 -22 -12 (a) Les flux liés aux opérations avec les établissements de crédit se décomposent comme suit : +/- Encaissements et décaissements liés aux créances sur les établissements de crédit (sauf éléments inclus dans la Trésorerie), hors créances rattachées +/- Encaissements et décaissements liés aux dettes envers les établissements de crédit, hors dettes rattachées (b) Les flux liés aux opérations avec la clientèle se décomposent comme suit : +/- Encaissements et décaissements liés aux créances sur la clientèle, hors créances rattachées +/- Encaissements et décaissements liés aux dettes envers la clientèle, hors dettes rattachées -1 760 2 825 2 252 -9 872 592 3 838 497 -1 227 8 432 -17 917 19 433 -18 809 -1 952 -864 (c) Les flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers se décomposent comme suit : +/- Encaissements et décaissements liés à des actifs financiers à la juste valeur par résultat +/- Encaissements et décaissements liés à des passifs financiers à la juste valeur par résultat - Décaissements liés aux acquisitions d'actifs financiers à RF disponibles à la vente* + Encaissements liés aux cessions d'actifs financiers à RF disponibles à la vente* +/- Encaissements et décaissements liés à des instruments dérivés de couverture +/- Encaissements et décaissements liés à des dettes représentées par un titre -6 172 251 -20 109 -8 935 -470 -142 -566 1 812 -280 -736 -1 178 796 +/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires (g) +/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement (h) 22 1 924 1 658 -2 701 TOTAL FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX OPERATIONS DE FINANCEMENT (C ) 1 946 -1 043 Résultat net Impôt Résultat avant impôts =+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles - Dépréciation des écarts d'acquisition et des autres immobilisations +/- Dotations nettes aux provisions et dépréciations +/- Quote-part de résultat liée aux entreprises mises en équivalence +/- Perte nette/gain net des activités d'investissement +/- (Produits)/charges des activités de financement +/- Autres mouvements = Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements +/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit (a) +/- Flux liés aux opérations avec la clientèle (b) +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers (c) +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers - Impôts versés = Diminution/(augmentation) nette des actifs et passifs provenant des activités opérationnelles TOTAL FLUX NET DE TRESORERIE GENERE PAR L'ACTIVITE OPERATIONNELLE (A) +/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations (d) +/- Flux liés aux immeubles de placement (e) +/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles (f) TOTAL FLUX NET DE TRESORERIE LIE AUX ACTIVITES D'INVESTISSEMENT (B) EFFET DE LA VARIATION DES TAUX DE CHANGE SUR LA TRESORERIE ET EQUIVALENT DE TRESORERIE (D) Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie (A + B+ C + D) Flux net de trésorerie généré par l'activité opérationnelle (A) Flux net de trésorerie lié aux opérations d'investissement (B) Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement ( C) Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie (D) 127 19 1 146 251 -1 178 1 946 127 -9 163 -8 935 796 -1 043 19 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l'ouverture Caisse, banques centrales (actif & passif) Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 7 153 9 409 -2 256 16 316 15 774 542 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture Caisse, banques centrales (actif & passif) Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 8 299 8 680 -381 7 153 9 409 -2 256 1 146 -9 163 VARIATION DE LA TRESORERIE NETTE EN MILLIONS D'EUROS (d) Les flux liés aux actifs financiers et aux participations se décomposent comme suit : - Décaissements liés aux acquisitions de filiales, nettes de la trésorerie acquise + Encaissements liés aux cessions de filiales, nettes de la trésorerie cédée - Décaissements liés aux acquisitions de titres de sociétés mises en équivalence + Encaissements liés aux cessions de titres de sociétés mises en équivalence + Encaissements liés aux dividendes reçus - Décaissements liés aux acquisitions d'actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance + Encaissements liés aux cessions d'actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance - Décaissements liés aux acquisitions d'actifs financiers à RV disponibles à la vente + Encaissements liés aux cessions d'actifs financiers à RV disponibles à la vente +/- Autres flux liés aux opérations d'investissement + Encaissements liés aux intérêts reçus, hors intérêts courus non échus 31.12.2010 31.12.2009 1 136 8 701 -11 008 -26 618 -16 953 17 545 -2 367 21 800 10 539 -13 172 830 -3 758 1 508 2 288 5 641 -18 847 -72 8 -957 928 -571 202 -1 779 3 754 -275 104 (e) Les flux liés aux immeubles de placement se décomposent comme suit : - Décaissements liés aux acquisitions d'immeubles de placement + Encaissements liés aux cessions d'immeubles de placement -183 41 -350 70 (f) Les flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles se décomposent comme suit : - Décaissements liés aux acquisitions d'immobilisations corporelles et incorporelles + Encaissements liés aux cessions d'immobilisations corporelles et incorporelles -775 209 -953 217 322 1 908 -300 -250 9 249 -8 239 1 013 -99 3 704 -4 955 27 -1 477 (g) Les flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires se décomposent comme suit : + Encaissements liés aux émissions d'instruments de capital + Encaissements liés aux cessions d'instruments de capital - Décaissements liés aux dividendes payés - Décaissements liés aux autres rémunérations (h) Les autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement se décomposent comme suit : + Encaissements liés aux produits des émissions d'emprunts et des dettes représentées par un titre - Décaissements liés aux remboursements d'emprunts et des dettes représentées par un titre + Encaissements liés aux produits des émissions de dettes subordonnées - Décaissements liés aux remboursements de dettes subordonnées - Décaissements liés aux intérêts payés, hors intérêts courus non échus * Y compris les réévaluations liées aux acquisitions/cessions d'actifs financiers à RV disponibles à la vente. 118 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 119 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS ANNEXES Le groupe Crédit Mutuel n’étant pas coté, il n’a aucune obligation d’établir des comptes consolidés selon le référentiel des normes comptables internationales IFRS. Cependant, dans un souci d’une plus grande transparence et d’une meilleure comparabilité avec les principaux établissements de la Place, le Conseil d’administration de la Confédération nationale du Crédit Mutuel, organe central du groupe au sens de l’article L.511-31 du Code monétaire et financier, a décidé d’établir des comptes consolidés annuels au niveau national en IFRS. Les états financiers sont présentés suivant le format préconisé par la recommandation n°2009-R-04 du Conseil National de la Comptabilité relative aux états de synthèse IFRS. Ils respectent les normes comptables internationales telles qu’adoptées par l’Union européenne, et, en particulier, les normes applicables pour la première fois en 2010 (notamment IFRS 3R et IAS 27R). Les informations relatives à la gestion des risques et à la crise financière figurent dans le rapport de gestion du groupe. Sommaire des annexes I – PRINCIPES COMPTABLES Note 1 : Périmètre de consolidation p. 121 3.13. Activités d’assurance p. 138 3.14. Immobilisations p. 139 3.15. Commissions p. 140 1.1. Détermination du périmètre p. 121 3.16. Impôts sur les résultats p. 140 1.2. Composition du périmètre p. 122 3.17. Intérêts pris en charge par l’Etat de certains prêts p. 140 Note 2 : Principes et méthodes de consolidation p. 130 2.1. Méthodes de consolidation p. 130 3.18. Garanties financières et engagements de financement p. 140 2.2. Date de clôture p. 130 3.19. Opérations en devises p. 141 2.3. Elimination des opérations réciproques p. 130 2.4. Conversion des comptes en devises étrangères p. 130 3.20. Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées p. 141 2.5. Ecarts d’acquisition p. 130 3.21. Jugements et estimations utilisés dans l’élaboration des états financiers p. 141 Note 4 : Information sectorielle (IFRS 8) p. 141 Note 3 : Principes et méthodes comptables 3.1. Prêts et créances p. 131 p. 131 3.2. Dépréciation des prêts et créances et provision sur engagement de financement et de garantie p. 131 Note 5 : Informations relatives aux parties liées p. 142 3.3. Contrats de location p. 131 3.4. Titres p. 132 3.5. Dérivés et comptabilité de couverture p. 135 Note 6 : Normes et interprétations adoptées par l’union Européenne et non encore appliquées du fait de la date de survenance p. 142 3.6. Dettes représentées par un titre p. 136 II - DONNÉES CHIFFRÉES P. 143 3.7. Dettes subordonnées p. 136 1. Notes relatives au bilan p. 143 3.8. Distinction dettes et capitaux propres p. 136 2. Notes relatives au compte de résultat p. 162 3.9. Provisions p. 137 3.10. Dettes envers la clientèle et envers les établissements de crédit p. 137 3. Notes relatives à l'état du résultat net et des gains et des pertes directement comptabilisés en capitaux propres p. 168 3.11. Trésorerie et équivalents de trésorerie p. 137 4. Informations sectorielles p. 171 3.12. Avantages au personnel p. 137 5. Autres informations p. 171 120 Crédit Mutuel 1 - PRINCIPES COMPTABLES NOTE 1 : PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION L’analyse du contrôle de l’entité consolidante est conforme à la norme IAS 27R qui permet au groupe d’établir des comptes consolidés selon les normes IFRS. • Entité consolidante 1.1 Détermination du périmètre Le Crédit Mutuel est une banque coopérative régie par la loi du 10 septembre 1947. Il n’appartient qu’à ses sociétaires, détenteurs d’une part sociale A qui permet à chacun de s’exprimer selon le principe “une personne, une voix” et notamment d’élire les administrateurs. Les trois degrés - local, régional et national - de cette organisation non centralisée fonctionnent selon le principe de la subsidiarité : au niveau le plus proche du sociétaire, la Caisse locale exerce les principales fonctions d’une agence bancaire, les autres échelons effectuant les tâches que la Caisse locale ne peut assumer seule. Conformément à l’article L511-30 du Code monétaire et financier, la Confédération nationale est l’organe central du groupe. A ce titre, elle est chargée : - d’organiser le mécanisme de liquidité et de solvabilité du réseau, - de représenter le Crédit Mutuel auprès des pouvoirs publics, d’assurer la défense et la promotion de ses intérêts, - et, plus généralement, de veiller à la cohésion du réseau, à son bon fonctionnement et à son développement tout en exerçant un contrôle administratif, technique et financier sur l‘organisation et la gestion des Groupes régionaux ainsi que de leurs filiales. La traduction en consolidation de l’originalité capitalistique du groupe est basée sur la détermination d’une entité consolidante qui traduit la communauté des sociétaires liée par des liens financiers de solidarité et de gouvernance communs. L’entité consolidante du groupe Crédit Mutuel est constituée de l’ensemble des Caisses locales, des Caisses fédérales, à vocation générale ou agricole et rurale, et des Fédérations régionales, de la Caisse centrale du Crédit Mutuel, de la Confédération nationale du Crédit Mutuel, et de la Fédération du Crédit Mutuel agricole et rural. Le capital de l’entité consolidante est ainsi détenu exclusivement par l’ensemble des sociétaires des Caisses locales. • Principes d’inclusion dans le périmètre Les principes généraux d’inclusion d’une entité dans le périmètre sont définis par IAS 27R, IAS 28 et IAS 31. L’ensemble des entités incluses dans les périmètres de consolidation des Groupes régionaux est repris dans le périmètre national. Les entités communes, non consolidées au niveau régional, sont exclues lorsque le total bilan ou le résultat d’une société n’a pas d’impact supérieur à 1 % sur l’équivalent consolidé. Une entité peut être incluse dans le périmètre de consolidation nonobstant ce seuil, lorsque son activité ou son développement escompté lui confère la qualité d’investissement stratégique. Le périmètre de consolidation est composé : des organes d’administration, de direction ou de surveillance, ou soit le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle de l’entité en vertu d’un texte réglementaire ou d’un contrat. Les comptes des entités contrôlées de manière exclusive sont consolidés par intégration globale. - des entités sous contrôle conjoint : le contrôle conjoint est le partage, en vertu d’un accord contractuel, du contrôle d’une activité économique, quelles que soient les structures ou les formes selon lesquelles sont menées les activités. Les entités sous contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle. - des entités sous influence notable : il s’agit des entités qui ne sont pas contrôlées par l’entité consolidante mais sur lesquelles il existe un pouvoir de participation aux politiques financière et opérationnelle. Les titres des entités dans lesquelles le groupe exerce une influence notable sont mis en équivalence. Une entité ad hoc est consolidée si les conditions définies par SIC 12 (activités de l’entité menées pour le compte exclusif du groupe, pouvoir de décision ou de gestion pour obtenir la majorité des avantages liés aux activités courantes de l’entité, capacité de bénéficier des avantages de l’entité, conservation de la majorité des risques) sont remplies. Les participations détenues par des sociétés de capital développement et sur lesquelles est exercé un contrôle conjoint ou une influence notable sont exclues du périmètre de consolidation et sont comptabilisées en juste valeur sur option. - des entités contrôlées de manière exclusive : il y a présomption de contrôle exclusif lorsque le groupe détient, directement ou indirectement, soit la majorité des droits de vote, soit le pouvoir de nommer la majorité des membres Rapport annuel 2010 121 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS 1.2 Composition du périmètre Le périmètre de consolidation du groupe Crédit Mutuel au 31.12.2010 est le suivant : Les entités du périmètre sont présentées selon les secteurs retenus pour l'établissement de l'information sectorielle conformément à IFRS 8. Ainsi, par exemple, les entités figurant en “banque de détail” n'ont pas nécessairement la forme juridique d'un établissement de crédit 31.12.2010 Pourcentage Contrôle Intérêt 31.12.2009 Méthode + Pourcentage Contrôle Intérêt CM Arkéa * Bail Entreprises Banque commerciale pour le marché de l'entreprise (BCME) Banque Privée Européenne (BPE) 4,99 50,00 100,00 100,00 100,00 20,00 100,00 24,64 100,00 99,98 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,98 99,99 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 66,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 4,88 50,00 100,00 100,00 100,00 20,00 100,00 24,64 97,61 34,17 97,61 97,61 100,00 97,61 97,61 99,42 97,63 100,00 97,62 97,61 97,61 98,71 97,63 97,63 22,55 34,17 34,17 34,17 34,17 34,17 34,17 34,17 34,17 34,17 34,17 97,97 34,17 34,17 97,61 97,61 34,17 34,17 97,61 100,00 99,20 97,61 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 MEE IP IG IG IG MEE IG MEE IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG NI IG IG IG IG IG IG IG IG IG NI IG IG IG IG IG IG IG 4,99 100,00 100,00 100,00 20,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,98 99,99 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 66,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 66,00 100,00 100,00 100,00 100,00 66,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 4,88 100,00 100,00 100,00 20,00 100,00 34,17 97,52 97,52 100,00 97,52 97,52 99,39 97,53 100,00 97,52 97,52 97,51 98,66 97,53 97,53 22,55 34,17 34,17 34,17 34,17 34,17 34,17 34,17 34,17 34,17 34,17 34,17 64,73 34,17 34,17 97,52 97,52 22,55 22,55 97,52 100,00 100,00 99,17 97,52 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 + Méthode : IG = Intégration Globale, IP = Intégration Proportionnelle, MEE = Mise en équivalence, NI = Non Intégrée. *Présentation par Groupe de Crédit Mutuel majoritaire. 122 Crédit Mutuel 31.12.2009 Commentaires Contrôle Intérêt + Contrôle Intérêt + Caisse de Bretagne de CMA Camefi Banque CM Arkea Covered Bonds Crédit foncier et communal d'Alsace et de Lorraine Banque Crédit foncier et communal d'Alsace et de Lorraine SCF Crédit Mutuel Arkéa Public Sector SCF Fédéral Equipements Fédéral Service Financo Foncière Investissement Fortunéo GICM Leasecom Leasecom Car Leasecom Financial Assets Leasecom Group Monext Monext Holding Procapital Procapital Banking Services SCI Interfédérale 92,59 100,00 78,87 100,00 100,00 100,00 97,02 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 95,00 100,00 100,00 99,98 100,00 100,00 92,59 100,00 78,87 78,86 100,00 100,00 96,99 100,00 100,00 99,99 97,00 95,00 95,00 95,00 95,00 100,00 100,00 99,98 100,00 100,00 IG NI IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG 92,44 100,00 100,00 100,00 96,80 100,00 100,00 100,00 100,00 99,98 100,00 92,44 100,00 100,00 100,00 96,77 100,00 100,00 99,98 96,87 99,98 100,00 IG IG IG NI NI NI IG IG IG IG IG IG NI NI NI NI NI NI IG NI IG CMNE * Actéa Environnement Bail Actea Bail Immo Nord Banque Delubac Bâtiroc Bcmne BKCP SCRL CMN Environnement (SNC) CPSA FCP Nord Europe Gestion FCP Richebé Gestion Fininmad sa Immobilière du CMN La Française des placements Gestion Privée LFP-Sarasin AM Mobilease Oostvlaamse Invest Company Pythagore Investissement BP SA Sofimpar SCI Centre Gare SCI CMN SCI CMN 1 SCI CMN 2 SCI CMN 3 SCI CMN location SCI CMN location 2 SCI CMN Richebé Inkerman. Sofimmo3 Transactimmo UFG Property Management UFG Transaction UFG-LFP France UFG-LFP Private Bank 100,00 100,00 100,00 20,98 100,00 100,00 95,57 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,98 100,00 100,00 42,36 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 20,98 100,00 100,00 95,57 100,00 100,00 100,00 99,81 100,00 100,00 99,60 99,62 100,00 42,20 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,67 99,62 99,77 IG IG IG MEE IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG NI MEE IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG NI IG IG 100,00 100,00 100,00 20,98 100,00 100,00 95,41 100,00 100,00 100,00 99,73 100,00 100,00 99,98 100,00 100,00 99,96 43,04 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 20,98 100,00 100,00 95,41 100,00 100,00 100,00 99,53 100,00 100,00 99,98 100,00 100,00 95,37 43,04 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 IG IG IG MEE IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG MEE IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG CMLACO * Agence de l'hotel de ville Agerim AMOFI (EX ERIF) Amofi B 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 IG IG IG IG 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 IG IG IG IG Pourcentage Méthode Pourcentage Méthode Commentaires Méthode + A. Banque de détail CMS * Banca Popolare di Milano Banco Popular Hipotecario Banque de l'Economie du Commerce et de la Monétique Banque de l'Economie du Commerce et de la Monétique - Francfort Banque de l'Economie du Commerce et de la Monétique - St Martin Banque de Tunisie Banque du Crédit Mutuel Ile-de-France (BCMI) Banque Marocaine du Commerce Exterieur (BMCE) Banque Transatlantique Singapore Private Ltd C2C CIC Banque Nord-Ouest (ex CIC Banque Scalbert Dupont - CIN) CIC Est CIC Iberbanco CIC Ouest (ex CIC Banque CIO - BRO) CIC Sud Ouest (ex Société Bordelaise de CIC (SBCIC)) CM-CIC Asset Management CM-CIC Bail CM-CIC Covered Bonds CM-CIC Epargne salariale CM-CIC Gestion CM-CIC Laviolette Financement CM-CIC Lease CM-CIC Leasing Benelux CM-CIC Leasing GmbH Cofidis Argentine Cofidis Belgique Cofidis Espagne Cofidis France Cofidis Hongrie Cofidis Italie Cofidis Portugal cofidis République Tchèque Cofidis Roumanie Cofidis Slovaquie Creatis Crefidis Factocic FCC Libravou FCT Cofititrisation Gesteurop Lyonnaise de Banque (LB) Monabanq Monabanq Belgique Saint-Pierre SNC SCI La Tréflière Sodelem SOFEMO - Société Fédérative Europ.de Monétique et de Financement Sofim Targo Finanzberatung GmbH Targobank AG & Co. KGaA 31.12.2010 Les entités du périmètre sont présentées selon les secteurs retenus pour l'établissement de l'information sectorielle conformément à IFRS 8. Ainsi, par exemple, les entités figurant en “banque de détail” n'ont pas nécessairement la forme juridique d'un établissement de crédit MEE NI IG IG IG MEE IG NI NI IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG Création 1re consolidation Création Absorption par Cofidis France Absorption par CMCIC Bail Absorption par BCME Acquisition Acquisition Création Acquisition Acquisition Acquisition Acquisition Acquisition Acquisition Acquisition Cession Absorption par UFG-LFP France + Méthode : IG = Intégration Globale, IP = Intégration Proportionnelle, MEE = Mise en équivalence, NI = Non Intégrée. *Présentation par Groupe de Crédit Mutuel majoritaire. Rapport annuel 2010 123 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS Les entités du périmètre sont présentées selon les secteurs retenus pour l'établissement de l'information sectorielle conformément à IFRS 8. Ainsi, par exemple, les entités figurant en “banque de détail” n'ont pas nécessairement la forme juridique d'un établissement de crédit 31.12.2010 Pourcentage 31.12.2009 Méthode Pourcentage Commentaires Méthode Contrôle Intérêt + Contrôle Intérêt + Ataraxia Distribution Ataraxia Finance Ataraxia Gestion Ataraxia Production Ataraxia Sud Aménagement BEDE Ermaxia Filaction Golfimmo Habitat Gestion IFT Immobilier Immobilière des Marsauderies Investlaco Lacocim SA Ataraxia SCI des Antons Selaco SI du Vivier 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 90,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 90,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 IG IG IG IG NI IG NI IG NI IG IG IG IG IG IG IG IG IG 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,99 50,00 100,00 25,00 100,00 90,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,99 50,00 100,00 25,00 100,00 90,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 IG IG IG IG IG IG IP IG MEE IG IG IG IG IG IG IG IG IG CMO * SCI Merlet Immobilier Union Immobiliere Ocean SCI 100,00 100,00 100,00 100,00 IG IG 100,00 100,00 100,00 100,00 IG IG CMMABN * Acman 100,00 100,00 IG 100,00 100,00 IG CMSEM * Actimo Ensemble Victor Hugo France Luxembourg Invest Holding Groupe Victor Hugo SCI Astrée SCI Cafimmo Gap SCI Cafimmo Marseille SCI CMDV SCI DVPT CMM SCI Familia SCI Fontainebleau SCI Gambetta Immob SCI Gueydan SCI Jeanne d'Arc SCI les Trois Rues SCI Maurice Faure SCI Mende SCI Nice Avenue SCI Nice Joffre SCI Nice République SCI Palais de la Mer SCI Provence Languedoc SCI Puget SCI SCMDV SCI Sud-Est Gestion Immobilière SCI Vercoulor Sud-Est Transactions Immobilières 100,00 99,96 99,96 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,96 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,96 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,96 100,00 99,96 100,00 99,96 99,96 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,96 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,96 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,96 100,00 99,96 IG IG NI IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG 100,00 99,96 100,00 99,96 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,96 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,96 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,96 100,00 99,96 100,00 99,96 100,00 99,96 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,96 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,96 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,96 100,00 99,96 IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG CMA * GIE CMA GIEMAT SCI Plantagenets SNC Credit Mutuel Anjou Immobilier 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 IG IG IG IG 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 IG IG IG IG + Méthode : IG = Intégration Globale, IP = Intégration Proportionnelle, MEE = Mise en équivalence, NI = Non Intégrée. *Présentation par Groupe de Crédit Mutuel majoritaire. 124 Crédit Mutuel Les entités du périmètre sont présentées selon les secteurs retenus pour l'établissement de l'information sectorielle conformément à IFRS 8. Ainsi, par exemple, les entités figurant en “banque de détail” n'ont pas nécessairement la forme juridique d'un établissement de crédit 31.12.2010 Pourcentage 31.12.2009 Méthode Pourcentage Commentaires Méthode Contrôle Intérêt + Contrôle Intérêt + CM5 * Banque Fédérative du Crédit Mutuel - Francfort CIC Banque de Vizille CIC Finance CIC Investissement CIC Investissement Alsace CIC Investissement Est CIC Investissement Nord CIC Vizille Participation Cigogne Management CM-CIC Securities CM-CIC Securities London Branch Diversified Debt Securities SICAV - SIF Divhold FCT CM-CIC Home loans Financière Voltaire Institut de Participations de l'Ouest (IPO) IPO Ingénierie Sudinnova Vizille Capital Finance Vizille Capital Innovation 100,00 97,69 99,99 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 63,32 100,00 100,00 100,00 95,35 97,60 97,60 95,35 98,70 97,61 97,61 98,27 98,27 100,00 97,60 97,61 97,61 60,38 95,35 95,35 IG IG IG IG NI NI NI IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG 100,00 97,69 99,99 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 57,21 100,00 100,00 100,00 95,35 97,50 97,50 97,50 97,50 97,50 96,41 98,65 97,52 100,00 97,51 97,52 97,51 54,55 95,35 95,35 IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG NI NI NI IG IG IG IG IG IG IG CM Arkéa * CEOI Sobrepar Synergie Finance 100,00 100,00 100,00 100,00 IG NI IG 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 IG IG IG CMNE * BKCP Securities FCP Richebé 2011 FCP Richebé Recovery Normandie Partenariat SDR de Normandie UFG SIPAREX 100,00 100,00 100,00 99,65 99,79 66,00 100,00 100,00 100,00 99,63 99,79 65,75 IG IG IG IG IG IG 100,00 100,00 100,00 99,65 99,79 100,00 100,00 100,00 100,00 99,63 99,79 100,00 IG IG IG IG IG IG CMO * Océan Participations 100,00 100,00 IG 100,00 100,00 IG CMMABN * Volney Développement 99,99 99,99 IG 100,00 100,00 IG CMSEM * Actimut 100,00 100,00 IG 100,00 100,00 IG 70,00 45,00 100,00 52,50 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 70,00 100,00 100,00 68,26 60,46 98,27 51,25 97,61 97,61 95,79 97,61 98,57 68,33 97,61 97,61 IG MEE IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG 70,00 45,00 100,00 52,50 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 70,00 100,00 100,00 68,26 60,46 98,20 51,20 97,51 97,52 95,69 97,52 98,51 68,26 97,51 97,52 IG MEE IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG B. Banque grandes entreprises / banque d'investissement Absorption par Ataraxia Finance Déconsolidation car inférieure aux seuils Déconsolidation car inférieure aux seuils Liquidation Absorption par CIC Finance Absorption par CIC Investissement Absorption par CIC Investissement Création Création Création Absorption par Synergie Finance C. Gestion d'actifs et banque privée CM5 * Agefor SA Genève Alternative Gestion SA Genève Banque de Luxembourg Banque Pasche (Liechtenstein) AG Banque Pasche Monaco SAM Banque Transatlantique Banque Transatlantique Belgium Banque Transatlantique Londres Banque Transatlantique Luxembourg (ex Mutual Bank Luxembourg) Calypso Management Company CIC Private Banking - Banque Pasche CIC Suisse (ex Banque CIAL Suisse) + Méthode : IG = Intégration Globale, IP = Intégration Proportionnelle, MEE = Mise en équivalence, NI = Non Intégrée. *Présentation par Groupe de Crédit Mutuel majoritaire. Rapport annuel 2010 125 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS Les entités du périmètre sont présentées selon les secteurs retenus pour l'établissement de l'information sectorielle conformément à IFRS 8. Ainsi, par exemple, les entités figurant en “banque de détail” n'ont pas nécessairement la forme juridique d'un établissement de crédit 31.12.2010 Pourcentage 31.12.2009 Méthode Pourcentage Commentaires Méthode Contrôle Intérêt + Contrôle Intérêt + Dubly-Douilhet GPK Finance LRM Advisory SA Pasche Bank & Trust Ltd Nassau Pasche Finance SA Fribourg Pasche Fund Management Ltd Pasche International Holding Ltd Pasche SA Montevideo Serficom Brasil Gestao de Recursos Ltda Serficom Family Office Brasil Gestao de Recursos Ltda Serficom Family Office Inc Serficom Family Office SA Serficom Investment Consulting (Shanghaï) Serficom Maroc Sarl Transatlantique Finance Transatlantique Gestion (ex BLC Gestion) Valeroso Management Ltd 62,66 100,00 70,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 50,42 51,98 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 61,17 97,61 68,33 97,61 97,61 97,61 97,61 97,61 49,22 50,74 97,61 97,61 97,61 97,61 97,61 97,61 IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG NI IG IG 62,61 88,58 70,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 51,98 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 45,00 61,05 86,38 68,26 97,51 97,51 97,51 97,51 97,51 50,69 97,51 97,51 97,51 97,51 97,52 97,52 60,46 IG IG IG IG IG IG IG IG NI IG IG IG IG IG IG IG MEE CM Arkéa * Fédéral Finance Banque Fédéral Finance Gestion Synergie Finance Gestion 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 IG IG IG 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 IG IG IG CMNE * CM Habitat Gestion Financière Nord Europe Franklin Gérance LFP (La Française des placements) UFG Courtage UFG REM (ex Immobilier) UFG-LFP International 99,98 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,90 100,00 99,67 99,62 99,62 99,67 99,65 IG IG IG IG IG IG IG 99,98 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,98 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 IG IG IG IG IG IG IG CMA * Multi Financière de l'Anjou SA 100,00 100,00 IG 100,00 100,00 IG 100,00 97,61 100,00 100,00 100,00 100,00 97,61 97,61 97,61 97,61 IG IG IG IG IG 100,00 97,52 100,00 100,00 100,00 100,00 97,52 97,52 97,52 97,52 IG IG IG IG IG 100,00 100,00 100,00 100,00 30,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 22,02 99,53 99,51 100,00 97,61 29,85 99,51 99,51 99,51 99,53 99,51 100,00 99,51 99,51 21,92 IG IG IG IG MEE IG IG IG IG IG IG IG IG MEE 100,00 100,00 100,00 100,00 30,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 20,00 99,51 99,49 100,00 97,52 29,85 99,49 99,49 99,49 99,51 99,49 100,00 99,49 99,49 20,00 IG IG IG IG MEE IG IG IG IG IG IG IG IG MEE E. Sociétés d'assurance CM5 * ACM IARD ACM Vie ACM Vie, Société d’Assurance Mutuelle Adepi Astree Euro Protection Service Groupe des Assurances du Crédit Mutuel (GACM) ICM Life ICM Ré Immobilière ACM MTRL Partners Procourtage RMA Watanya + Méthode : IG = Intégration Globale, IP = Intégration Proportionnelle, MEE = Mise en équivalence, NI = Non Intégrée. *Présentation par Groupe de Crédit Mutuel majoritaire. 126 Crédit Mutuel Absorption par Transatlantique Gestion 31.12.2010 Pourcentage 31.12.2009 Méthode Pourcentage Commentaires Méthode Contrôle Intérêt + Contrôle Intérêt + Royal Automobile Club de Catalogne Serenis Assurances Serenis Vie 49,00 99,59 100,00 48,76 99,10 99,51 MEE IG IG 49,00 99,59 100,00 48,75 99,08 99,49 MEE IG IG CM Arkéa * Infolis Novelia Suravenir Suravenir Assurances 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,99 100,00 100,00 IG IG IG IG 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,99 100,00 100,00 IG IG IG IG CMNE * ACM Nord IARD ACMN Vie Alverzele Courtage CMN CP-BK reinsurance (lux) La Pérennité Entreprises Nord Europe Assurances Nord Europe Life Luxembourg Nord Europe Retraite Vie Services 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 90,00 100,00 100,00 100,00 77,50 99,76 100,00 100,00 100,00 100,00 90,00 100,00 100,00 100,00 77,50 IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 90,00 100,00 100,00 100,00 77,50 99,75 100,00 100,00 100,00 100,00 90,00 100,00 100,00 100,00 77,50 IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG CMLACO * Atlancourtage Entreprise 100,00 100,00 IG 100,00 100,00 IG CMO * Courtage Océan - - NI 100,00 100,00 IG Déconsolidation car inférieure aux seuils CMMABN * Société de Réassurance Lavalloise - - NI 99,99 99,99 IG Absorption par la caisse fédérale du CMMABN 100,00 100,00 IG 100,00 100,00 IG 100,00 100,00 48,80 67,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 51,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 96,76 100,00 100,00 66,00 99,51 99,51 48,80 67,00 97,61 97,61 97,61 97,61 98,72 100,00 100,00 99,98 34,17 34,17 98,72 100,00 97,61 100,00 100,00 96,76 99,70 99,70 65,15 IG IG MEE IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG NI IG IG IG IG IG IG IG IG IG 100,00 100,00 99,80 67,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 51,00 100,00 99,80 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 - 99,49 99,49 99,80 67,00 97,52 97,52 97,52 97,52 100,00 100,00 99,98 34,17 34,17 99,73 100,00 97,52 100,00 100,00 99,69 99,69 - IG IG IG IG IG IG IG IG NI IG IG IG IG IG IG NI IG IG IG IG NI IG IG NI CMA * Atlancourtage Anjou F. Autres D. Multisecteurs CM5 * Banque Fédérative du Crédit Mutuel Crédit Industriel et Commercial (CIC) - IDF Crédit Industriel et Commercial (CIC) - Londres Crédit Industriel et Commercial (CIC) - New York Crédit Industriel et Commercial (CIC) - Singapour Création Les entités du périmètre sont présentées selon les secteurs retenus pour l'établissement de l'information sectorielle conformément à IFRS 8. Ainsi, par exemple, les entités figurant en “banque de détail” n'ont pas nécessairement la forme juridique d'un établissement de crédit CM5 * ACM GIE ACM Services Agence Générale d'informations régionales Carmen Holding Investissement CIC Migrations CIC Participations Cicor Cicoval Cime & mag CM Akquisitions CMCIC Services CMCP - Crédit Mutuel Cartes de Paiement Cofidis Participations Cofisun Darcy presse Distripub Documents AP EFSA EIP (ex GTOCM) Est Bourgogne Rhone Alpes Est imprimerie Euro-Information Euro-Information Développement Europe regie 1ère consolidation Liquidation 1ère consolidation 1ère consolidation 1ère consolidation + Méthode : IG = Intégration Globale, IP = Intégration Proportionnelle, MEE = Mise en équivalence, NI = Non Intégrée. *Présentation par Groupe de Crédit Mutuel majoritaire. Rapport annuel 2010 127 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS Les entités du périmètre sont présentées selon les secteurs retenus pour l'établissement de l'information sectorielle conformément à IFRS 8. Ainsi, par exemple, les entités figurant en “banque de détail” n'ont pas nécessairement la forme juridique d'un établissement de crédit 31.12.2010 Pourcentage 31.12.2009 Méthode Pourcentage Commentaires Méthode Contrôle Intérêt + Contrôle Intérêt + Gestunion 2 Gestunion 3 Gestunion 4 Groupe Progrès Groupe Républicain Lorrain - GRLC Groupe Républicain Lorrain Imprimeries - GRLI Immocity Impex Finance Imprimerie michel Information pour la communication Interprint Jean Bozzi Communication La Gazette indépendante de Saone et Loire 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 - 97,61 97,61 97,61 100,00 100,00 100,00 99,93 97,61 96,76 96,76 100,00 - IG IG IG IG IG IG IG IG IG NI IG IG NI 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 50,00 100,00 100,00 97,52 97,52 97,52 100,00 99,93 97,52 49,98 100,00 100,00 IG IG IG IG NI NI IG IG NI IG NI IG IG La liberte de l'est La Tribune L'alsace L'Alsace Magazines Editions - L'ame L'Alsace Multimédia Internet - L'ami Le Bien Public Le Dauphiné Libéré Le republicain Lorrain Les editions de l'echiquier Les journaux de Saone et Loire Lumedia Lyon Plus Lyonnaise de Télévision Marsovalor Massena Property Massimob Mediaportage NRJ Mobile Pargestion 2 Pargestion 4 Placinvest Presse Diffusion Promopresse Publiprint Dauphiné Publiprint province n°1 Républicain Lorrain - Tv news Républicain Lorrain Communication Républicain Lorrain voyages Rhin presse Rhone Offset Presse Roto offset Imprimerie SCI 6 Place Joubert SCI ADS SCI Alsace SCI du Palais SCI Ecriture SCI Gutenberg SCI Hotel de Ville SCI Le Progrès Confluence SCI Roseau d'or Simply web SNC Foncière Massena Société Civile de Gestion des Parts dans l'Alsace - SCGPA Société d'Edition des hebdomadaires & périodiques locaux Société Française d'Edition de Journaux et d'Imprimés Commerciaux "l'Alsace"- SFEJIC Sofiholding 2 Sofiholding 3 95,49 100,00 99,98 100,00 100,00 99,93 99,97 100,00 100,00 100,00 50,00 100,00 100,00 100,00 100,00 90,00 100,00 100,00 99,96 100,00 100,00 100,00 99,97 100,00 100,00 100,00 99,60 100,00 100,00 90,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,65 100,00 99,71 46,79 99,97 98,70 98,72 98,72 99,93 99,97 100,00 98,72 100,00 50,00 97,61 99,51 99,53 98,72 89,73 97,61 97,61 97,56 100,00 99,97 99,97 99,97 100,00 100,00 100,00 98,32 98,72 99,10 88,84 98,72 96,76 100,00 98,72 98,72 99,27 100,00 99,71 MEE IG IG IG IG IG IG IG IG IG IP NI NI IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG NI IG NI IG IG NI IG IG NI IG IG IG IG IG IG 100,00 99,93 99,97 100,00 100,00 60,00 100,00 100,00 100,00 90,00 100,00 100,00 99,96 100,00 100,00 100,00 99,96 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 30,17 98,88 99,67 99,97 99,93 99,97 100,00 100,00 60,00 97,52 99,49 99,51 89,72 97,52 97,52 97,46 100,00 99,97 99,97 99,96 100,00 100,00 99,08 100,00 100,00 30,17 98,49 99,67 NI IG NI NI NI IG IG NI NI IG NI IG IG IG IG IG NI IG IG IG IG IG IG IG IG NI NI NI NI IG NI IG IG NI IG NI NI IG MEE NI NI IG NI IG 98,73 100,00 100,00 98,73 97,61 97,61 IG IG IG 100,00 100,00 97,52 97,52 NI IG IG 1ère consolidation 1ère consolidation 1ère consolidation Absorption par Le Dauphiné Libéré 1ère consolidation Absorption par Société d'Edition des hebdomadaires & périodiques locaux 1ère consolidation 1ère consolidation 1ère consolidation 1ère consolidation 1ère consolidation 1ère consolidation 1ère consolidation Absorption par Groupe Progrès Cession 1ère consolidation 1ère consolidation 1ère consolidation 1ère consolidation 1ère consolidation Absorption par Est Bourgogne Rhone Alpes 1ère consolidation Liquidation 1ère consolidation Liquidation 1ère consolidation 1ère consolidation Liquidation Les entités du périmètre sont présentées selon les secteurs retenus pour l'établissement de l'information sectorielle conformément à IFRS 8. Ainsi, par exemple, les entités figurant en “banque de détail” n'ont pas nécessairement la forme juridique d'un établissement de crédit 31.12.2010 Pourcentage 31.12.2009 Méthode Pourcentage Commentaires Méthode Contrôle Intérêt + Contrôle Intérêt + Sofiholding 4 Sofiliest Sofinaction Targo Akademie GmbH Targo Deutschland GmbH Targo Dienstleistungs GmbH Targo IT Consulting GmbH Targo IT Consulting Singapore Targo Management AG Targo Realty Services GmbH Ufigestion 2 Ugépar Service Valimar 2 Valimar 4 Ventadour investissement VTP1 VTP5 100,00 49,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,98 100,00 97,61 49,00 97,61 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 97,61 97,61 97,61 97,61 100,00 97,60 97,61 IG MEE IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,98 100,00 97,52 97,52 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 97,52 97,52 97,52 97,52 100,00 97,50 97,52 IG NI IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG CM Arkéa * ACTA Voyages 40,00 40,00 MEE 40,00 40,00 MEE CMNE * BKCP it BKCP Pool CMN Tel CMNE Belgium GIE BCMNE Gestion GIE CMN Gestion GIE CMN Prestations GIE UFG GIE UFG Trésorerie Immo W16 Nord Europe Participations et Investissements (NEPI) Poujoulat Belgique Services et Crédits aux Professions Independantes et PME Sicorfe Maintenance SNP Sicorfe SOPREG SA UFG ICC UFG-LFP 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 56,32 90,00 92,29 100,00 99,62 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 99,62 100,00 100,00 53,83 89,83 92,29 99,62 99,62 IG IG IG IG IG NI IG IG NI IG IG NI IG IG IG NI IG IG 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 34,53 56,22 90,00 92,29 49,66 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 34,53 53,64 87,20 92,29 49,66 100,00 100,00 IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG IG MEE IG IG IG MEE IG IG CMO * Sodelem Services 100,00 100,00 IG 100,00 100,00 IG 1ère consolidation Absorption par la caisse féférale du CMNE Liquidation Cession Cession + Méthode : IG = Intégration Globale, IP = Intégration Proportionnelle, MEE = Mise en équivalence, NI = Non Intégrée. *Présentation par Groupe de Crédit Mutuel majoritaire. 1ère consolidation 1ère consolidation 1ère consolidation 1ère consolidation + Méthode : IG = Intégration Globale, IP = Intégration Proportionnelle, MEE = Mise en équivalence, NI = Non Intégrée. *Présentation par Groupe de Crédit Mutuel majoritaire. 128 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 129 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS NOTE 2 : PRINCIPES ET MÉTHODES DE CONSOLIDATION 2.1 Méthodes de consolidation Les méthodes de consolidation utilisées sont les suivantes : • Intégration globale Cette méthode consiste à substituer à la valeur des titres chacun des éléments d’actif et de passif de chaque filiale et à isoler la part des intérêts minoritaires dans les capitaux propres et dans le résultat. Elle s’applique pour toutes les entités sous contrôle exclusif, y compris celles à structure de comptes différente, que l’activité se situe ou non dans le prolongement de celle de l’entité consolidante. • Intégration proportionnelle Cette méthode consiste à intégrer dans les comptes de l’entité consolidante la fraction représentative de ses intérêts dans les comptes de l’entité consolidée, après retraitements éventuels ; aucun intérêt minoritaire n’est donc constaté. Elle s’applique pour toutes les entités sous contrôle conjoint, y compris celles à structure de comptes différente, que l’activité se situe ou non dans le prolongement de celle de l’entité consolidante. • Mise en équivalence Il s’agit de substituer à la valeur des titres la quote-part du groupe dans les capitaux propres et le résultat des entités concernées. Elle s’applique pour toutes les entités sous influence notable. 2.2 Date de clôture Toutes les sociétés du groupe incluses dans le périmètre de consolidation arrê tent leurs comptes sociaux au 31 décembre. 2.3 Elimination des opérations réciproques Les comptes réciproques ainsi que les impacts résultant de cessions entre les entités du groupe et ayant une incidence significative au niveau des comptes consolidés sont éliminés. Les créances, dettes, engagements réciproques, charges et pro duits internes sont éliminés pour les entités consolidées par intégration globale et proportionnelle. 2.4 Conversion des comptes en devises étrangères Concernant les comptes des entités étrangères exprimés en devises, le bilan est converti sur la base du cours de change officiel à la date de clôture. La différence sur le capital, les réserves et le report à nouveau est inscrite dans les capitaux propres dans le compte “Réserves de conversion”. Le compte de résultat est converti sur la base du cours moyen de l’exercice. Les différences de conversion en résultant sont inscrites directement dans le compte “Réserves de conversion”. Cet écart est réintégré en résultat en cas de cession ou de liquidation de tout ou partie de la participation détenue dans l’entité étrangère. 2.5 Ecarts d’acquisition Les intérêts minoritaires correspondent aux participations ne donnant pas le contrôle telles que définies par la norme IAS 27R et intègrent les instruments qui sont des parts d’intérêts actuelles et qui donnent droit à une quote-part de l’actif net en cas de liquidation et les autres instruments de capitaux propres émis par la filiale et non détenus par le groupe. 130 Crédit Mutuel • Ecarts d’évaluation A la date de prise de contrôle d’une nouvelle entité, les actifs, les passifs, ainsi que les passifs éventuels d’exploitation sont évalués à leur juste valeur. Les écarts d’évaluation correspondant à la différence entre la valeur comptable et la juste valeur sont comptabilisés. • Ecarts d’acquisition Conformément à IFRS 3R, à la date de prise de contrôle d’une nouvelle entité, les actifs et les passifs ainsi que les passifs éventuels identifiables de l’entité acquise, qui satisfont aux critères de comptabilisation des normes IFRS, sont évalués à leur juste valeur à la date d’acquisition, à l’exception des actifs non courants classés comme actifs détenus en vue de la vente, qui sont comptabilisés à la juste valeur nette des coûts de vente. IFRS 3R permet la comptabilisation d’un écart d’acquisition total ou partiel, le choix s’effectuant pour chaque regroupement. Dans le premier cas, les intérêts minoritaires sont évalués à la juste valeur (méthode dite du goodwill total); dans le second, ils sont basés sur leur quote-part dans les valeurs attribuées aux actifs et passifs de l’acquise (goodwill partiel). Si l’écart d’acquisition est positif, il est inscrit à l’actif et s’il est négatif, il est comptabilisé immédiatement en résultat, en « Variations de valeur des écarts d’acquisition ». Dans le cas d’une augmentation/ diminution du pourcentage d’intérêt du groupe dans une entité déjà contrôlée, l’écart entre le coût d’acquisition/prix de cession des titres et la quote-part de capitaux propres consolidés, que ces titres représentent à la date de leur acquisition/cession, est comptabilisé en capitaux propres. Le groupe procède régulièrement et, au moins une fois par an, à des tests de dépréciation des écarts d’acquisition. Ils ont pour objectif de s’assurer que les écarts d’acquisition ne subissent pas une dépréciation. Si la valeur recouvrable de l’unité génératrice de trésorerie (UGT) à laquelle est affectée l’écart d’acquisition est inférieur à sa valeur comptable, une dépréciation est comptabilisée à hauteur de la différence. Cette dépréciation, constatée en résultat, est irréversible. En pratique, les UGT sont définies par rapport aux lignes métiers selon lesquelles le groupe suit son activité. NOTE 3 : PRINCIPES ET MÉTHODES COMPTABLES Les normes IFRS offrent des choix de méthodes de comptabilisation sur certains sujets. Les principales options retenues par le groupe concernent : • la valorisation au prix de marché de certains passifs émis par l’entreprise n’appartenant pas au portefeuille de négociation; • l’éligibilité aux relations de couverture de juste valeur des opérations de macrocouverture réalisées dans le cadre de la gestion actif-passif des positions à taux fixe (incluant notamment les dépôts à vue de la clientèle) autorisée par le règlement n°2086/2004 de la Commission européenne, a été appliquée par le groupe ; • le groupe a utilisé l’amendement d’IAS 39 d’octobre 2008 permettant de reclasser certains instruments financiers comptabilisés à la juste valeur en prêt et créances ou en actifs détenus jusqu’à l’échéance. A noter que des reclassements vers les actifs disponibles à la vente sont également possibles. (cf. §3.4) 3.1 Prêts et créances Les prêts et créances sont des actifs financiers à revenu fixe ou déterminable non cotés sur un marché actif, qui ne sont pas destinés à la vente dès leur acquisition ou leur octroi. Ils comprennent les prêts consentis directement ou la quote-part dans le cadre de prêts syndiqués, les prêts acquis et les titres de dettes non cotés. Ils sont comptabilisés à leur juste valeur lors de leur entrée dans le bilan qui est généralement le montant net décaissé. Les taux appliqués aux crédits octroyés sont présumés être des taux de marché dans la mesure où les barèmes sont ajustés en permanence en fonction notamment des taux de la grande majorité des établissements concurrents. Ces encours sont ensuite valorisés lors des arrêtés suivants au coût amorti en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (sauf pour ceux qui ont été comptabilisés selon la méthode de la juste valeur par option). Les commissions directement liées à la mise en place du prêt, reçues ou versées, ayant une nature d’intérêt sont étalées sur la durée du prêt selon la méthode du taux d’intérêt effectif et sont inscrites au compte de résultat parmi les rubriques d’intérêts. La juste valeur des prêts et créances est communiquée dans l’annexe à chaque date d’arrêté : elle correspond à l’actualisation des flux futurs estimés à partir d’une courbe de taux zéro coupon qui comprend le coût de signature inhérent au débiteur. 3.2 Dépréciation des prêts et créances et provision sur engagements de financement et de garantie • Dépréciation et provision individuelle sur les prêts et créances Une dépréciation est constatée, dès lors qu’il existe une preuve objective de dépréciation, résultant d’un ou de plusieurs évènements survenus après la mise en place du prêt – ou d’un groupe de prêts - susceptibles de générer une perte. Une analyse est faite à chaque arrêté contrat par contrat. La dépréciation est égale à la différence entre la valeur comptable et la valeur actualisée, au taux d’intérêt effectif d’origine du prêt, des flux futurs estimés tenant compte de l’effet des garanties. En cas de taux variable, c’est le dernier taux contractuel connu qui est retenu. L’existence d’échéances dues et impayées depuis plus de 3 mois ou 6 mois pour l’immobilier, les collectivités locales ou, de comptes courants irréguliers depuis plus de 3 mois, représente une preuve objective d’un évènement de perte. De même lorsqu’il est probable que le débiteur ne pourra pas rembourser la totalité des sommes dues, ou lorsqu’il y a déchéance du terme ou encore, en cas de liquidation judiciaire, une indication objective de perte est identifiée. Les dotations sur dépréciation et provision sont enregistrées dans le coût du risque. Les reprises de dépréciation et provision sont enregistrées en coût du risque, pour la partie relative à la variation du risque et, en marge d’intérêts, pour la partie relative au passage du temps. La dépréciation vient en moins de l’actif, pour les prêts et créances et la provision est positionnée au passif dans le poste « provisions », pour les engagements de financement et de garantie (cf. §3.9). Les créances irrécouvrables sont inscrites en p er tes et les dépréciations et provisions correspondantes font l’objet d’une reprise. • Dépréciation collective sur les prêts et créances Les prêts à la clientèle non dépréciés sur une base individuelle sont regroupés par portefeuille homogène. Les encours sensibles font l’objet d’une dépréciation, sur la base des pertes en cas de défaut et de la probabilité de défaut jusqu’à maturité, observées en interne ou en externe appliquées aux encours. Elle est comptabilisée en déduction des encours correspondants à l’actif et, les variations de l’exercice sont enregistrées dans la rubrique « coût du risque » du compte de résultat. 3.3 Contrats de location Un contrat de location est un accord par lequel le bailleur cède au preneur, pour une période déterminée, le droit d’utilisation d’un actif en échange d’un paiement ou d’une série de paiements. Un contrat de location financement est un contrat de location ayant pour effet de transférer au preneur la quasitotalité des risques et des avantages inhérents à la propriété d’un actif. Le transfert de propriété peut intervenir ou non, in fine. Rapport annuel 2010 131 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS Un contrat de location simple désigne tout contrat de location autre qu’un contrat de location financement. • Opérations de location financement bailleur Conformément à IAS 17, les opérations de location financement réalisées avec des sociétés extérieures au groupe figurent au bilan consolidé, pour leurs encours déterminés d’après la comptabilité financière. Dans les comptes du bailleur, l’analyse de la substance économique des opérations conduit à : - constater une créance financière sur le client, amortie par les loyers perçus ; - décomposer les loyers entre, d’une part les intérêts et, d’autre part l’amortissement du capital, appelé amortissement financier ; - constater une réserve latente nette, égale à la différence entre : - l’encours financier net : dette du locataire constituée du capital restant dû et des intérêts courus à la clôture de l’exercice ; - la valeur nette comptable des immobilisations louées ; - la provision pour impôts différés. • Opérations de location financement preneur Conformément à IAS 17, les immobilisations sont inscrites à l’actif du bilan en contrepartie d’un emprunt auprès d’établissements de crédit au passif. Les loyers versés sont ventilés entre charges d’intérêt et remboursement du principal de la dette. 3.4 Titres • Détermination de la juste valeur des instruments financiers La juste valeur est le montant auquel un actif pourrait être échangé ou un passif éteint, entre des parties bien 132 Crédit Mutuel informées, et consentantes agissant dans des conditions de concurrence normales. Lors de la comptabilisation initiale d’un instrument, la juste valeur est généralement le prix de transaction. Lors des évaluations ultérieures, cette juste valeur doit être déterminée. La méthode de détermination à appliquer varie selon que l’instrument est négocié sur un marché considéré comme actif ou pas. Instruments négociés sur un marché actif Lorsque les instruments sont négociés sur un marché actif, la juste valeur est déterminée en fonction des prix cotés, car ils représentent alors la meilleure estimation possible de la juste valeur. Un instrument financier est considéré comme coté sur un marché actif, si des cours sont aisément et régulièrement disponibles (auprès d’une bourse, d’un courtier, d’un intermédiaire ou encore sur un système de cotation) et que ces prix représentent des transactions réelles et intervenant régulièrement sur le marché, dans des conditions de concurrence normale. Instruments négociés sur un marché non actif Lorsqu’un marché est illiquide, les prix de marché peuvent être utilisés comme un élément afin de déterminer la juste valeur, mais peuvent ne pas être déterminants. Lorsqu’il n’y a pas de données observables ou lorsque les ajustements des prix de marché nécessitent de se baser sur des données non observables, l’entité peut utiliser des hypothèses internes relatives aux flux de trésorerie futurs et de taux d’actualisation, intégrant les ajustements liés aux risques que le marché intégrerait (crédit, liquidité). Les données observables sur un marché sont à retenir, tant qu’elles reflètent la réalité d’une transaction dans des conditions normales, et qu’il n’est pas nécessaire d’ajuster cette valeur de manière trop importante. Dans les autres cas, le Groupe utilise des données non observables, « mark-to-model ». Dans tous les cas, les ajustements sont pratiqués par le groupe de manière raisonnable et appropriée, en ayant recours au jugement. Hiérarchie de juste valeur Il existe trois niveaux de juste valeur des instruments financiers : - niveau 1 : prix cotés sur des marchés actifs pour des actifs ou des passifs identiques, - niveau 2 : des données autres que les prix cotés visés au niveau 1, qui sont observables pour l’actif ou le passif concerné, soit directement (à savoir des prix) ou indirectement (à savoir des données dérivées de prix), - niveau 3 : des données relatives à l’actif ou au passif, qui ne sont pas des données observables de marché (données non observables). • Classification des titres Les titres peuvent être classés dans l’une des catégories suivantes : - actifs financiers à la juste valeur par résultat, - actifs financiers disponibles à la vente, - actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance, - prêts et créances. La classification dans l’une ou l’autre de ces catégories traduit l’intention de gestion du groupe et détermine les règles de comptabilisation des instruments. Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat • Critères de classement et règles de transfert Le classement de titres dans cette catégorie résulte soit d’une réelle intention de transaction, soit du recours à l’option de juste valeur. a) Instruments détenus à des fins de transaction : - les titres détenus à des fins de transaction regroupent les titres acquis dès l’origine avec l’intention de les revendre à brève échéance, ainsi que les titres faisant partie d’un portefeuille de titres gérés globalement, pour lequel il existe un calendrier effectif récent de prise de bénéfice à court terme, - les conditions de marché peuvent conduire le groupe Crédit Mutuel à revoir sa stratégie de placement et l’intention de gestion de ces titres. Ainsi, lorsqu’il apparaît inopportun de céder des titres initialement acquis dans un objectif de cession à court terme, ces titres peuvent faire l’objet d’un reclassement, dans le respect des dispositions spécifiques prévues par l’amendement IAS 39 d’octobre 2008, - les transferts vers les catégories « Actifs financiers disponibles à la vente » ou « Actifs financiers détenus jusqu’à échéance » sont autorisés en cas de situation exceptionnelle. Les transferts vers la catégorie « Prêts et créances » sont conditionnés à l’intention et la capacité du groupe de détenir ces titres dans un avenir prévisible ou jusqu’à leur échéance, et au respect des critères inhérents à la définition de la catégorie comptable des « prêts et créances » (pas de cotation sur un marché actif). Ces transferts de portefeuille ont pour objectif de traduire au mieux la nouvelle intention de gestion de ces instruments et de refléter de manière plus fidèle, leur impact sur le résultat du groupe. b) Instruments en juste valeur sur option Les instruments financiers peuvent être classés par choix, dès l’origine et de façon irrévocable, à la juste valeur par résultat dans les cas suivants : - instruments financiers contenant un ou plusieurs dérivés incorporés séparables, - instrument présentant, sans application de l’option juste valeur, une incohérence de traitement comptable par rapport à un autre instrument lié, - instruments appartenant à un groupe d’actifs financiers évalués et gérés en juste valeur. Le groupe a utilisé cette option, notamment dans le cadre de contrats en unité de comptes des activités d’assurance, par cohérence avec le traitement s’appliquant aux passifs, ainsi que pour les titres de l’activité de capital développement et certaines dettes émises recelant des dérivés incorporés. • Base d’évaluation et comptabilisation des charges et produits Les titres classés en « Actifs à la juste valeur par résultat » sont comptabilisés lors de leur entrée au bilan à leur juste valeur, ainsi que lors des arrêtés ultérieurs, et ce jusqu’à leur cession. Les variations de juste valeur et les revenus perçus ou courus sur les titres à revenu fixe classés dans cette catégorie sont enregistrés au compte de résultat sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les achats et ventes de titres évalués en juste valeur par résultat sont comptabilisés en date de règlement. Les variations de juste valeur entre la date de transaction et la date de règlement sont comptabilisées en résultat. En cas de transfert, vers l’une des trois autres catégories, la juste valeur de l’actif financier à sa date de reclassement devient son nouveau coût ou coût amorti. Aucun gain ou perte comptabilisé avant la date du transfert ne peut être repris. Actifs et passifs financiers disponibles à la vente • Critères de classement et règles de transfert Les actifs financiers disponibles à la vente comprennent les actifs financiers non classés en « prêts et créances », ni en « actifs financiers détenus jusqu’à maturité » ni en « juste valeur par résultat ». Les titres à revenu fixe peuvent être reclassés : - en « Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance » : en cas de modification de l’intention de gestion, et sous réserve qu’ils satisfassent aux conditions d’éligibilité de cette catégorie ; - en « Prêts et créances » : en cas de modification de l’intention de gestion, de capacité de détention du titre dans un avenir prévisible ou jusqu’à son échéance et, sous réserve qu’ils satisfassent aux conditions d’éligibilité de cette catégorie. • Base d’évaluation et comptabilisation des charges et produits Ces actifs sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur au moment de leur acquisition et lors des arrêtés ultérieurs, jusqu’à leur cession. Les variations de juste valeur sont enregistrées dans une rubrique spécifique des capitaux propres « Gains ou pertes latents ou différés », hors revenus courus. Ces gains ou pertes latents comptabilisés en capitaux propres ne sont constatés en compte de résultat, qu’en cas de cession ou de dépréciation durable. Lors de la cession, ces gains ou pertes latents précédemment comptabilisés en capitaux propres sont constatés en compte de résultat sous la rubrique « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente », ainsi que les plus et moins-values de cession. Les achats et ventes de titres sont comptabilisés en date de règlement. En cas de transfert de la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente » vers les catégories « Actifs financiers détenus jusqu’à échéance » ou « Prêts et créances » d’instruments ayant une échéance fixe, et en l’absence de dépréciation, les gains ou pertes latents antérieurement différés en capitaux propres sont amortis sur la durée de vie résiduelle de l’actif. En cas de transfert d’instruments n’ayant pas une échéance fixe, vers la catégorie « Prêts et créances », les gains et pertes latents antérieurement différés sont Rapport annuel 2010 133 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS maintenus en capitaux propres, jusqu’à la cession des titres. Les revenus courus ou acquis des titres à revenu fixe sont comptabilisés en résultat, selon la méthode du taux d’intérêt effectif, dans la rubrique « Intérêts et produits assimilés ». Les dividendes perçus sur les titres à revenu variable sont enregistrés en compte de résultat, dans la rubrique « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ». • Dépréciation et risque de crédit a) Dépréciation durable, spécifique aux actions et autres instruments de capitaux propres Une dépréciation est constatée sur les actifs financiers disponibles à la vente à revenu variable, en cas de baisse prolongée ou significative de la juste valeur, par rapport au coût. S’agissant de titres à revenu variable, le groupe Crédit Mutuel considère, qu‘une dévalorisation du titre d’au moins 50 % par rapport à son coût d’acquisition ou sur une période de plus de 36 mois consécutifs, entraîne une dépréciation. L’analyse est effectuée ligne à ligne. L’exercice du jugement intervient également pour les titres ne remplissant pas les critères ci-dessus, mais pour lesquels la Direction estime que la recouvrabilité du montant investi ne peut raisonnablement être attendue dans un avenir proche. La perte est constatée en résultat, dans la rubrique « gains ou pertes nets sur actifs disponibles à la vente ». Toute baisse ultérieure est également comptabilisée en compte de résultat. Les dépréciations durables des actions ou autres instruments de capitaux propres, passées en résultat sont irréversibles, tant que l’instrument est porté au bilan. En cas d’appréciation ultérieure, celle-ci sera constatée en capitaux propres dans la rubrique « gains ou pertes latents ou différés ». 134 Crédit Mutuel b) Dépréciation au titre du risque de crédit Les dépréciations sur actifs financiers disponibles à la vente à revenu fixe (obligations notamment) sont comptabilisées dans le poste « Coût du risque ». En effet, seule l’existence d’un risque de crédit peut conduire à déprécier ces instruments à revenu fixe, la dépréciation en cas de perte due à une simple hausse des taux n’étant pas admise. En cas de dépréciation, l’intégralité des moins values latentes cumulées en capitaux propres doit être constatée en résultat. Ces dépréciations sont réversibles ; toute appréciation postérieure, liée à un événement survenu après la constatation de la dépréciation, est également constatée en compte de résultat, dans la rubrique « coût du risque », en cas d’amélioration de la situation de crédit de l’émetteur. Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance • Critères de classement et règles de transfert Cette catégorie comprend les titres à revenu fixe ou déterminable ayant une date d’échéance fixe, que le groupe Crédit Mutuel a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance. Les éventuelles opérations de couverture du risque de taux d’intérêt mises en place sur cette catégorie de titres, ne sont pas éligibles à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39. Par ailleurs, les possibilités de cession ou de transfert de titres de ce portefeuille sont très limitées, compte tenu des dispositions prévues par la norme IAS 39, sous peine d’entraîner le déclassement de l’ensemble du portefeuille au niveau groupe et d’interdire l’accès à cette catégorie pendant deux ans. • Base d’évaluation et comptabilisation des charges et produits Les titres classés dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, puis valorisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif, qui intègre l’amortissement des primes et décotes, ainsi que les frais d’acquisition, s’ils sont significatifs. Les achats et ventes de titres sont comptabilisés en date de règlement. Les revenus perçus sur ces titres sont présentés sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat. • Risque de crédit Une dépréciation est constatée dès lors qu’il existe une indication objective de dépréciation de l’actif, résultant d’événements survenus postérieurement à la comptabilisation initiale, et susceptible de générer une perte (risque de crédit avéré). Une analyse est effectuée à chaque arrêté, titre par titre. La dépréciation est évaluée par comparaison entre la valeur comptable et la valeur actualisée au taux d’intérêt d’origine des flux futurs intégrant les garanties. Elle est constatée dans le compte de résultat à la rubrique « coût du risque ». Toute appréciation postérieure, liée à un événement survenu après la constatation de la dépréciation, est également constatée en compte de résultat dans la rubrique « coût du risque ». Prêts et créances • Critères de classement et règles de transfert La norme IAS 39 admet le classement de certains titres dans la catégorie « Prêts et créances », dès lors qu’il s’agit de titres à revenu fixe ou déterminable qui ne sont pas traités sur un marché actif. Le classement dans cette catégorie peut être effectué soit au moment de l’acquisition du titre, soit par transfert en provenance des catégories « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » ou « Actifs financiers disponibles à la vente », selon l’amendement IAS 39. • Base d’évaluation et comptabilisation des charges et produits est positive, en passifs financiers, lorsqu’elle est négative. Les titres classés dans cette catégorie sont comptabilisés initialement à leur juste valeur. Ils suivent dès lors les règles de comptabilisation et d’évaluation des prêts et créances décrites dans la partie 3.1 « Prêts et Créances ». • Classification des dérivés et comptabilité de couverture • Risque de crédit Une dépréciation est constatée dès lors qu’il existe une indication objective de dépréciation de l’actif, résultant d’événements survenus postérieurement à la comptabilisation initiale, et susceptible de générer une perte (risque de crédit avéré). La dépréciation est évaluée par comparaison entre la valeur comptable et la valeur actualisée au taux d’intérêt effectif des flux futurs intégrant les garanties. Elle est constatée dans le compte de résultat à la rubrique « coût du risque ». Toute appréciation postérieure, liée à un événement survenu après la constatation de la dépréciation, est également constatée en compte de résultat dans la rubrique « coût du risque». 3.5 Dérivés et comptabilité de couverture • Détermination de la juste valeur des dérivés La majorité des dérivés de gré à gré, swaps, accords de taux futurs, caps, floors et options simples est valorisée selon des modèles standards, communément admis (méthode d’actualisation des flux futurs, modèle de Black and Scholes, techniques d’interpolation), fondés sur des données observables dans le marché (par exemple des courbes de taux). La valorisation de ces modèles est ajustée, afin de tenir compte des risques de liquidité et de crédit. Les dérivés sont comptabilisés en actifs financiers, lorsque la valeur de marché Dérivés classés en actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat Par défaut, tous les dérivés non qualifiés d’instruments de couverture selon les normes IFRS sont classés dans les catégories « actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat », même si économiquement, ils ont été souscrits en vue de couvrir un ou plusieurs risques. • Dérivés incorporés Un dérivé incorporé est une composante d’un instrument hybride qui, séparé de son contrat hôte, répond à la définition d’un dérivé. Il a notamment pour effet de faire varier certains flux de trésorerie de manière analogue à celle d’un dérivé autonome. Ce dérivé est détaché du contrat hôte qui l’abrite pour être comptabilisé séparément en tant qu’instrument dérivé en juste valeur par résultat lorsque les trois conditions suivantes sont réunies : - l’instrument hybride abritant ce dérivé incorporé n’est pas évalué en juste valeur par résultat, - les caractéristiques économiques du dérivé et ses risques associés ne sont pas considérés comme étroitement liés à ceux du contrat hôte, - l’évaluation distincte du dérivé incorporé à séparer est suffisamment fiable pour fournir une information pertinente. • Comptabilisation Les gains et pertes réalisés et latents sont comptabilisés au compte de résultat dans la rubrique « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Comptabilités de couverture La norme IAS 39 permet trois formes de relation de couverture. Le choix de la relation de couverture est effectué en fonction de la nature du risque couvert. La couverture de juste valeur permet de couvrir l’exposition aux variations de juste valeur des actifs ou passifs financiers. La couverture de flux de trésorerie sert à couvrir l’exposition aux variations des flux de trésorerie d’actifs ou passifs financiers, d’engagements fermes ou de transactions futures. La couverture d’investissements nets en devises est comptabilisée comme la couverture de flux de trésorerie, elle n’a pas été utilisée par le groupe. Les dérivés de couverture doivent satisfaire aux différents critères requis par la norme IAS 39 pour être comptablement qualifiés d’instruments de couverture. L’instrument de couverture et l’élément couvert doivent tous deux être éligibles à la comptabilité de couverture. La relation entre l’élément couvert et l’instrument de couverture est formellement documentée, dès la mise en place de la relation de couverture. Cette documentation spécifie les objectifs de gestion du risque de la direction, la nature du risque couvert, la stratégie sous-jacente, l’identification de l’instrument de couverture et de l’élément couvert, ainsi que les modalités de mesure de l’efficacité de couverture. L’efficacité de cette couverture doit être démontrée, lors de la mise en place de la relation de couverture, puis tout au long de sa durée de vie, au moins à chaque date d’arrêté. Le rapport, entre la variation de valeur ou de résultat de l’instrument de couverture et celle de l’élément couvert, doit se situer dans un intervalle de 80 % à 125 %. Le cas échéant, la comptabilité de couverture cesse d’être appliquée et ce, sur base prospective. Rapport annuel 2010 135 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS • Couverture de juste valeur d’actifs ou de passifs financiers identifiés Dans le cas d’une relation de couverture de juste valeur, les dérivés sont réévalués à leur juste valeur par contrepartie du compte de résultat dans la rubrique « gains ou pertes nets sur instruments financiers en juste valeur par résultat » symétriquement à la réévaluation des éléments couverts en résultat, liée au risque couvert. Cette règle s’applique également, si l’élément couvert est comptabilisé au coût amorti ou, s’il s’agit d’un actif financier classé en « Actifs financiers disponibles à la vente ». Les variations de juste valeur de l’instrument de couverture et de la composante risque couverte se compensent partiellement ou totalement, il ne reste en résultat que l’éventuelle inefficacité de la couverture. La partie correspondante au réescompte de l’instrument financier dérivé est portée au compte de résultat, dans la rubrique « Produits et charges d’intérêts», symétriquement aux produits ou charges d’intérêts relatifs à l’élément couvert. En cas d’interruption de la relation de couverture ou de non respect des critères d’efficacité, la comptabilité de couverture cesse d’être appliquée sur une base prospective. Les dérivés de couverture sont transférés en « actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat » et sont comptabilisés selon les principes applicables à cette catégorie. La valeur au bilan de l’élément couvert n’est postérieurement plus ajustée pour refléter les variations de juste valeur. Dans le cas d’instruments de taux identifiés initialement couverts, la réévaluation est amortie sur sa durée de vie résiduelle. Si les éléments couverts ne figurent plus au bilan du fait notamment de remboursements anticipés, les ajustements cumulés sont immédiatement portés en compte de résultat. Le groupe utilise les possibilités offertes par la Commission européenne pour 136 Crédit Mutuel la comptabilisation de ses opérations de macro-couverture. En effet, les modifications apportées par l’Union Européenne à la norme IAS 39 (« carve-out ») permettent d’inclure les dépôts à vue de la clientèle dans les portefeuilles de passifs à taux fixes couverts et, de ne mesurer aucune inefficacité en cas de sous-couverture. Les dépôts à vue sont intégrés en fonction des lois d’écoulement définies par la gestion de bilan. Pour chaque portefeuille d’actifs ou de passifs financiers portant un taux fixe, l’échéancier des dérivés de couverture est mis face à celui des éléments couverts, pour vérifier qu’il n’y a pas de surcouverture. Le traitement comptable des instruments dérivés de macro-couverture de juste valeur est similaire à celui des dérivés de couverture de juste valeur. Les variations de juste valeur des portefeuilles couverts sont enregistrées au bilan dans la rubrique « Ecart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux » par la contrepartie du compte de résultat. couverture cesse d’être appliquée. Les montants cumulés inscrits en capitaux propres, au titre de la réévaluation du dérivé de couverture, sont maintenus en capitaux propres, jusqu’à ce que la transaction couverte affecte elle-même le résultat ou, lorsqu’il est déterminé qu’elle ne se réalisera pas. Ces montants sont alors transférés en résultat. En cas de disparition de l’élément couvert, les montants cumulés inscrits en capitaux propres sont immédiatement transférés en résultat. 3.6 Dettes représentées par un titre Les dettes représentées par un titre (bons de caisse, titres du marché interbancaire, emprunt obligataire…), non classées en juste valeur par résultat sur option, sont comptabilisées, à l’origine, à leur valeur d’émission, le cas échéant, diminuée des coûts de transaction. Ces dettes sont ensuite valorisées au coût amorti, selon la méthode du taux d’intérêt effectif. • Couverture de flux de trésorerie 3.7 Dettes subordonnées Dans le cas d’une relation de couverture de flux de trésorerie, les dérivés sont réévalués au bilan en juste valeur, par contrepartie des capitaux propres pour la partie efficace. La partie considérée comme inefficace est enregistrée au compte de résultat, dans la rubrique « Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ». Les montants enregistrés en capitaux propres sont repris en résultat, dans la rubrique « Produits et charges d’intérêts », au même rythme que les flux de l’élément couvert affectent le résultat. Les éléments couverts restent comptabilisés conformément aux règles spécifiques à leur catégorie comptable. En cas d’interruption de la relation de couverture ou de non respect des critères d’efficacité, la comptabilité de Les dettes subordonnées, à terme ou à durée indéterminée, sont séparées des autres dettes représentées par un titre, car leur remboursement en cas de liquidation du débiteur n’est possible qu’après désintéressement des autres créanciers. Ces dettes sont valorisées au coût amorti. 3.8 Distinction dettes et capitaux propres Selon l’interprétation IFRIC 2, les parts de sociétaires sont des capitaux propres, si l’entité dispose d’un droit inconditionnel de refuser le remboursement ou, s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le remboursement. En raison des dispositions statutaires et légales existantes, les parts sociales, émises par les structures composant l’entité consolidante du groupe Crédit Mutuel, sont comptabilisées en capitaux propres. Les autres instruments financiers émis par le groupe sont comptablement qualifiés d’instruments de dettes, dès lors qu’il existe une obligation contractuelle pour le groupe de délivrer de la trésorerie aux détenteurs de titres. C’est notamment le cas pour tous les titres subordonnés émis par le groupe. 3.9 Provisions Les dotations et reprises de provisions sont classées par nature dans les postes de charges et produits correspondants. Une provision est constituée, lorsqu’il est probable qu’une sortie de ressources représentative d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre une obligation née d’un évènement passé et, lorsque le montant de l’obligation peut être estimé de façon fiable. Le montant de cette obligation est actualisé, le cas échéant, pour déterminer le montant de la provision. Les provisions constituées par le Groupe couvrent notamment : - les risques opérationnels ; - les engagements sociaux (cf. 3.12); - les risques d’exécution des engagements par signature ; - les litiges et garanties de passif ; - les risques fiscaux ; - les risques liés à l’épargne logement (cf. 3.10). 3.10 Dettes envers la clientèle et envers les établissements de crédit Les dettes sont des passifs financiers à revenu fixe ou déterminable. Elles sont comptabilisées à leur juste valeur, lors de leur entrée dans le bilan, puis sont valorisées, lors des arrêtés suivants, au coût amorti, en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif, sauf pour celles qui ont été comptabilisées à la juste valeur sur option. Contrats d’épargne réglementée 3.12 Avantages au personnel Les comptes épargne logement (Cel) et les plans épargne logement (Pel) sont des produits réglementés français accessibles à la clientèle (personnes physiques). Ces produits associent une phase d’épargne rémunérée ouvrant des droits à un prêt immobilier dans une seconde phase. Ils génèrent des engagements de deux ordres pour l’établissement distributeur : - un engagement de rémunération future de l’épargne à un taux fixe (uniquement sur les Pel, le taux de rémunération des Cel étant assimilable à un taux variable, périodiquement révisé en fonction d’une formule d’indexation) ; - un engagement d’accord de prêt aux clients qui le demandent, à des conditions prédéterminées (Pel et Cel). Ces engagements ont été estimés sur la base de statistiques comportementales des clients et de données de marché. Une provision est constituée au passif du bilan, afin de couvrir les charges futures liées aux conditions potentiellement défavorables de ces produits, par rapport aux taux d’intérêt offerts à la clientèle des particuliers pour des produits similaires, mais non réglementés en terme de rémunération. Cette approche est menée par génération homogène en terme de conditions réglementées de Pel et de Cel. Les impacts sur le résultat sont inscrits parmi les intérêts versés à la clientèle. Les avantages au personnel sont comptabilisés selon la norme IAS 19. Les engagements sociaux font l’objet, le cas échéant, d’une provision comptabilisée dans le poste « Provisions ». Sa variation est comptabilisée dans le compte de résultat, dans le poste « charges de personnel ». 3.11 Trésorerie et équivalents de trésorerie La trésorerie et les équivalents de trésorerie regroupent les comptes de caisse, les dépôts et les prêts et emprunts à vue auprès des banques centrales et des établissements de crédit. Dans le cadre du tableau des flux de trésorerie, les Opcvm sont classés en activité « opérationnelle » et ne font donc pas l’objet d’un reclassement en trésorerie. Avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies Il s’agit des régimes de retraite, préretraite et retraite complémentaires dans lesquels le groupe conserve une obligation formelle ou implicite d’assurer les prestations promises au personnel. Les engagements sont calculés selon la méthode des unités de crédit projetées, qui consiste à affecter les droits à prestations aux périodes de services, en application de la formule contractuelle de calcul des prestations du régime, puis actualisés à partir d’hypothèses démographiques et financières telles que : - le taux d’actualisation, déterminé par référence au taux long terme des emprunts du secteur privé en fonction de la durée des engagements, - le taux d’augmentation des salaires, évalué en fonction des tranches d’âges, des catégories Cadre/Non cadre et des caractéristiques régionales, - les taux d’inf lation, estimés par comparaison entre les taux de l’Oat et de l’oat inflaté pour les différentes maturités, - les taux de mobilité des salariés, déterminés par tranches d’âge, sur la base du ratio moyen sur 3 ans du nombre de démissions et licenciements, rapporté au nombre de salariés présents à la clôture de l’exercice en Cdi, - l’âge de départ en retraite : l’estimation est établie par individu sur la base de la date d’entrée réelle ou estimée dans la vie active et, des hypothèses liées à la loi portant réforme des retraites, avec un plafonnement maximum à 67 ans. Rapport annuel 2010 137 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS - la mortalité selon la table Insee TH/TF 00-02. Les différences générées par les changements de ces hypothèses et par les différences entre les hypothèses antérieures et les réalisations constituent des écarts actuariels. Lorsque le régime dispose d’actifs, ceux ci sont évalués à la juste valeur et impactent le résultat pour leur rendement attendu. L’écart entre le rendement réel et le rendement attendu constitue également un écart actuariel. Le groupe a opté pour la constatation immédiate des écarts actuariels en compte de résultat de l’exercice sous forme de provisions, sans étalement sur la durée d’activité résiduelle des salariés. Les réductions et liquidations de régime génèrent une variation de l’engagement, qui est comptabilisée dans le compte de résultat de l’exercice. Avantages postérieurs à l’emploi à cotisations définies L’engagement du groupe, au titre des autres avantages à long terme, est chiffré selon la méthode des unités de crédits projetés. Cependant, les écarts actuariels sont immédiatement constatés en résultat de la période, la méthode du corridor n’étant pas autorisée. Les engagements au titre des médailles du travail sont parfois couverts par des contrats d’assurances. Seule la partie non couverte de cet engagement fait l’objet d’une provision. Indemnités de fin de contrat de travail Ces indemnités résultent de l’avantage accordé par le groupe lors de la résiliation du contrat avant l’age normal de départ en retraite ou, suite à la décision du salarié de partir volontairement en échange d’une indemnité. Ces provisions font l’objet d’une actualisation dès lors que leur paiement est prévu dans un délai supérieur à douze mois après la date de clôture. Les entités du groupe cotisent à divers régimes de retraite gérés par des organismes indépendants du groupe, pour lesquels elles ne conservent aucune obligation de paiement supplémentaire formelle ou implicite, notamment s’il s’avère que les actifs du fonds ne sont pas suffisants pour faire face aux engagements. Ces régimes n’étant pas représentatifs d’engagement pour le groupe, ils ne font donc pas l’objet d’une provision. Les charges sont comptabilisées dans l’exercice au cours duquel la cotisation doit être payée. Avantages à court terme Autres avantages à long terme Les principes comptables et les règles d’évaluation propres aux actifs et passifs générés par l’émission des contrats d’assurance, y compris des contrats de réassurance émis ou souscrits, et des contrats financiers comportant une clause discrétionnaire de participation aux bénéfices (qui octroie aux souscripteurs des contrats le droit de recevoir, en plus de la rémunération garantie, Il s’agit des avantages à verser, autres que ceux postérieurs à l’emploi et indemnités de fin de contrat, payables à plus de douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lequel le personnel a rendu les services correspondants, comme par exemple les médailles du travail, le compte épargne temps… 138 Crédit Mutuel Il s’agit des avantages payables dans les douze mois de la clôture de l’exercice autres que les indemnités de fin de contrat, tels que les salaires, cotisations de sécurité sociale, certaines primes. Une charge est comptabilisée au titre de ces avantages à court terme, sur l’exercice au cours duquel les services ayant donné droit à ces avantages ont été rendus à l’entreprise. 3.13 Activités d’assurance une quote-part des résultats financiers réalisés) sont établis conformément à la norme IFRS 4. Les autres actifs détenus et passifs émis par les sociétés d’assurance consolidées par intégration globale suivent les règles communes à tous les actifs et passifs du groupe. Les actifs financiers représentant les provisions techniques afférentes aux contrats en unités de compte sont ainsi présentés en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat » et l’actif et passif correspondant évalués en date d’arrêté à la valeur de réalisation des supports de référence. Par ailleurs, les contrats soumis à IFRS4 restent comptabilisés et consolidés comme en normes françaises et sont valorisés et comptabilisés selon les mêmes règles, à l’exception de quelques retraitements limités, notamment ceux liés à l’élimination des provisions d’égalisation réglementaires et à la comptabilisation de participations différées, conformément aux principes de la réglementation française appliquée aux différences de l’évaluation des actifs. Il s’agit principalement de provisions pour participation aux bénéfices différée, afférente aux plus et moins-values latentes comptabilisées sur les actifs selon IAS 39 (ce qui correspond, d’après IFRS 4, à l’application de la « comptabilité reflet » : afin de refléter la quote-part de ces plus et moins-values latentes, « l’élément de participation discrétionnaire », entièrement dans les provisions et non pas en capitaux propres). Ces provisions pour participation aux bénéfices différée sont présentées au passif ou à l’actif, par entité juridique et sans compensation entre entités du périmètre. A l’actif, elles figurent dans un poste distinct. Outre les diverses provisions dotées et reprises au passif, les autres transactions générées par ces contrats sont valorisées et comptabilisées selon les mêmes règles. Il s’agit notamment des coûts d’acquisition des contrats, des créances et dettes nées des contrats, d’avances sur polices et des recours et subrogations résultant des contrats d’assurance et de réassurance. A la date de clôture, un test de suffisance du passif comptabilisé sur ces contrats (nets des autres éléments d’actifs ou de passifs liés, tels que les frais d’acquisition reportés et les valeurs de portefeuille acquises) est réalisé : il est vérifié que le passif comptabilisé est suffisant pour couvrir les flux de trésorerie futurs estimés à cette date. Une insuffisance éventuelle des provisions techniques est constatée en résultat de la période (et serait reprise ultérieurement le cas échéant). La réserve de capitalisation dotée dans les comptes individuels des sociétés françaises du fait de la vente de valeurs mobilières amortissables, avec pour objet de différer une partie des plus-values nettes dégagées, afin de maintenir le rendement actuariel du portefeuille constitué en représentation des engagements contractuels, est annulée dans les comptes consolidés. Les mouvements de l’exercice affectant cette réserve, constatés par le résultat dans les comptes individuels, sont annulés dans le compte de résultat consolidé. En revanche, lorsqu’il existe une forte probabilité d’attribution aux assurés, notamment pour tenir compte des droits des assurés dans le cadre de certains portefeuilles d’assurance des entités du groupe, une participation différée est comptabilisée suite au retraitement de la réserve de capitalisation. de placement sont des biens immobiliers détenus pour en retirer des loyers et/ou pour valoriser le capital investi. Ils sont enregistrés de la même façon que les immeubles d’exploitation, selon la méthode du coût historique. Les immobilisations sont comptabilisées à leur coût d’acquisition, augmenté des frais directement attribuables et, nécessaires à leur mise en état de marche en vue de leur utilisation. Les coûts d ’ e m p r u n t e n co u r u s l o r s d e l a construction ou l’adaptation des biens immobiliers ne sont pas activés. Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées selon la méthode du coût historique amorti, c’est à dire à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes éventuelles de valeur. Lorsqu’une immobilisation est composée de plusieurs éléments pouvant faire l’objet de remplacement à intervalles réguliers, ayant des utilisations différentes ou procurant des avantages économiques selon un rythme différent, chaque élément est comptabilisé séparément dès l’origine et chacun des composants est amorti selon un plan d’amortissement qui lui est propre. L’approche par composants a été retenue pour les immeubles d’exploitation et de placement. 3.14 Immobilisations Le montant amortissable d’une immobilisation est déterminé après déduction de sa valeur résiduelle nette des coûts de sortie. La durée d’utilité des immobilisations étant généralement égale à la durée de vie économique attendue du bien, il n’est pas constaté de valeur résiduelle. Les immobilisations inscrites au bilan comprennent les immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation, ainsi que les immeubles de placement. Les immobilisations d’exploitation sont utilisées à des fins de production de services ou administrative. Les immeubles Les immobilisations sont amorties sur la durée d’utilité attendue du bien pour l’entreprise selon son propre rythme de consommation estimée des avantages économiques. Les immobilisations incorporelles ayant une durée d’utilité indéfinie ne sont pas amorties. Les dotations aux amortissements concernant les immobilisations d’exploitation sont comptabilisées sous la rubrique « Dotations / reprises sur amortissements et provisions des immobilisations d’exploitation » du compte de résultat. Les dotations aux amortissements concernant les immeubles de placement sont comptabilisées sous la rubrique « Charges des autres activités » du compte de résultat Les fourchettes de durées d’amortissement retenues sont : Immobilisations corporelles : - Terrain aménagements – réseaux : 15-30 ans - Constructions – gros œuvre structure : 20-80 ans (en fonction du type d’immeuble concerné) - Constructions – équipements : 10-40 ans - Agencements et installations : 5-15 ans - Mobilier et matériel de bureau : 5-10 ans - Matériel de sécurité : 3-10 ans - Matériel roulant : 3-5 ans - Matériel informatique : 3-5 ans Immobilisations incorporelles : - Logiciels acquis ou créés en interne : 1-10 ans - Fonds de commerce acquis : 9-10 ans (si acquisition de portefeuille de contrats clientèle) Les immobilisations amortissables font l’objet de tests de dépréciation lorsqu’à la date de clôture des indices de pertes de valeur sont identifiés. Les immobilisations non amortissables (comme les droits au bail) font l’objet d’un test de dépréciation une fois par an. S’il existe un tel indice de dépréciation, la valeur recouvrable de l’actif est comparée à sa valeur nette comptable. En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en compte de résultat ; elle modifie la base amortissable de l’actif Rapport annuel 2010 139 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS de manière prospective. La dépréciation est reprise en cas de modification de l’estimation de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de dépréciation. La valeur nette comptable après reprise de perte de valeur ne peut pas être supérieure à la valeur nette comptable qui aurait été calculée si aucune perte de valeur n’avait été comptabilisée. Les dépréciations concernant les immobilisations d’exploitation sont comptabilisées sous la rubrique « Dotations / reprises sur amortissements et provisions des immobilisations d’exploitation » du compte de résultat. Les dépréciations concernant les immeubles de placement sont comptabilisées sous la rubrique « Charges des autres activités » (pour les dotations) et « Produits des autres activités » (pour les reprises) du compte de résultat. Les commissions rémunérant l’exécution d’un acte important sont comptabilisées au compte de résultat intégralement lors de l’exécution de cet acte. 3.15 Commissions Le Groupe enregistre en résultat les produits et charges de commissions sur prestations de services en fonction de la nature des prestations auxquelles elles se rapportent. Les commissions directement liées à la mise en place du prêt sont étalées (cf.§3.1). Les commissions rémunérant un service continu sont prises en compte sur la durée de la prestation rendue. 140 Crédit Mutuel 3.17 Intérêts pris en charge par l’État de certains prêts 3.16 Impôts sur les résultats Les impôts sur les résultats comprennent l’ensemble des impôts assis sur le résultat, exigibles ou différés. Les impôts exigibles sur les résultats sont calculés selon les règles fiscales en vigueur. Le groupe comptabilise la Contribution économique territoriale (Cet), composée de la Cotisation foncière des entreprises (Cfe), et de la Cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (Cvae), comme une charge opérationnelle et donc, ne constate pas d’impôts différés dans les comptes consolidés. Impôts différés Les plus et moins values de cession des immobilisations d’exploitation sont enregistrées au compte de résultat sur la ligne « Gains ou pertes nets sur autres actifs ». Les plus et moins values de cession des immeubles de placement sont enregistrées au compte de résultat sur la ligne « Produits des autres activités » ou « Charges des autres activités ». La juste valeur des immeubles de placement est communiquée dans l’annexe à chaque date d’arrêté : elle repose sur une évaluation de ces immeubles par référence au marché, effectuée par des experts indépendants. Les impôts différés ne font pas l’objet d’une actualisation. En application d’IAS 12, des impôts différés sont constatés sur les différences temporaires entre la valeur fiscale et la valeur comptable des éléments du bilan consolidé, à l’exception des écarts d’acquisition. Les impôts différés sont calculés selon la méthode du report variable par référence au taux de l’impôt sur les sociétés connu à la clôture de l’exercice, et applicable au cours des exercices suivants. Des actifs nets des passifs d’impôts différés sont constatés lorsque leur probabilité d’utilisation est élevée. Les impôts exigibles ou différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge, à l’exception de ceux afférents aux gains ou pertes latents ou différés comptabilisés en capitaux propres, pour lesquels l’impôt différé est imputé directement sur cette rubrique. Les impôts différés actifs ou passifs sont compensés quand ils trouvent leur origine au sein d’une même entité ou groupe fiscal, relèvent de la même autorité fiscale, et lorsque existe un droit légal de compensation. Dans le cadre de mesures d’aides au secteur agricole et rural, ainsi qu’à l’acquisition de logement, certaines entités du groupe accordent des prêts à taux réduits, fixés par l’Etat. Par conséquent, ces entités perçoivent de l’Etat une bonification égale au différentiel de taux qui existe entre le taux accordé à la clientèle et un taux de référence prédéfini. De ce fait, il n’est pas constaté de décote sur les prêts bénéficiant de ces bonifications. Les modalités de ce mécanisme de compensation sont réexaminées périodiquement par l’Etat. Les bonifications perçues de l’Etat sont enregistrées sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » et réparties sur la durée de vie des prêts correspondants, conformément à l’IAS 20. 3.18 Garanties financières et engagements de financement Les garanties financières sont assimilées à un contrat d’assurance, lorsqu’elles prévoient des paiements spécifiques à effectuer pour rembourser son titulaire d’une perte qu’il encourt, en raison de la défaillance d’un débiteur spécifié à effectuer un paiement à l’échéance en vertu d’un instrument de dette. Conformément à IFRS 4, ces garanties financières restent évaluées selon les normes françaises, soit en hors-bilan, dans l’attente d’un complément normatif qui devrait parfaire le dispositif actuel. Par conséquent, ces garanties font l’objet d’une provision au passif en cas de sortie de ressource probable. En revanche, les contrats de garanties financières qui prévoient des paiements en réponse aux variations d’une variable financière (prix, notation ou indice de crédit,…) ou d’une variable non financière, à condition que dans ce cas la variable ne soit pas spécifique à une des parties au contrat, entrent dans le champ d’application d’IAS 39. Ces garanties sont alors traitées comme des instruments dérivés. Les engagements de financement qui ne sont pas considérés comme des instruments dérivés au sens de la norme IAS 39, ne figurent pas au bilan. Ils font toutefois l’objet de provisions, conformément aux dispositions de la norme IAS 37. 3.19 Opérations en devises Les actifs et passifs financiers libellés dans une devise autre que la devise locale sont convertis au taux de change à la date d’arrêté. Actifs ou passifs financiers monétaires Les gains ou pertes de change provenant de ces conversions sont comptabilisés dans le compte de résultat, sous la rubrique « gains ou pertes nets sur portefeuille à la JV par résultat ». Actifs ou passifs financiers non monétaires Les gains ou pertes de change provenant de ces conversions sont comptabilisés dans le compte de résultat sous la rubrique « gains ou pertes nets sur portefeuille à la juste valeur par résultat » si l’élément est classé en juste valeur par résultat ou parmi les plus ou moins values latentes ou différées lorsqu’il s’agit d’actifs financiers disponibles à la vente. Lorsque des titres en devises consolidés sont financés par un emprunt dans la même devise, celui-ci fait l’objet d’une couverture de flux futurs de trésorerie. 3.20 Actifs non courants destinés à être cédés et activités abandonnées Un actif non courant (ou groupe d’actifs) satisfait aux critères de définition des actifs destinés à être cédés, s’il est disponible en vue d’être vendu et, si sa vente est hautement probable et interviendra dans les douze mois. Les actifs et passifs liés sont présentés sur deux lignes distinctes du bilan, dans les rubriques « actifs non courants destinés à être cédés » et « dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ». Ils sont comptabilisés au plus faible de leur valeur comptable et de leur juste valeur diminuée des coûts de cession et ne sont plus amortis. Lorsqu’une perte de valeur est constatée sur ce type d’actifs et de passifs, une dépréciation est enregistrée en résultat. Des activités sont considérées comme abandonnées, lorsqu’il s’agit d’activités destinées à être cédées, d’activités arrêtées, et de filiales qui ont été acquises uniquement dans la perspective d’être vendues. Elles sont présentées sur une ligne distincte du compte de résultat, dans la rubrique « gains et pertes nets d’impôts sur activités abandonnées ». 3.21 Jugements et estimations utilisés dans l’élaboration des états financiers L’élaboration des états financiers du groupe exige la formulation d’hypothèses afin d’effectuer les évaluations nécessaires et comportent des risques et des incertitudes concernant leur réalisation dans le futur. Les réalisations futures peuvent être influencées par plusieurs facteurs, notamment : - les activités des marchés nationaux et internationaux, - les fluctuations des taux d’intérêt et de change, - la conjoncture économique et politique dans certains secteurs d’activité ou pays - les modifications de la réglementation ou de la législation. Les estimations comptables nécessitant la formulation d’hypothèses sont utilisées principalement pour les évaluations suivantes : - juste valeur des instruments financiers non cotés sur un marché actif (la distinction entre marché actif / marché non actif, la définition d’une transaction forcée ainsi que la définition de ce qu’est un paramètre observable, sont des notions qui requièrent le jugement). Cf. § 3.4 « Titres », - régimes de retraites et autres avantages futurs sociaux, - dépréciations durables, - dépréciation sur créances, - provisions, - dépréciations sur actifs incorporels et écarts d’acquisition, - impôts différés actifs. NOTE 4 : INFORMATION SECTORIELLE (IFRS 8) En matière d’information sectorielle, le Groupe communique sur deux niveaux, conformément à la segmentation du reporting interne. L’information par secteur d’activité constitue le premier niveau, et celle par secteur géographique le second niveau. Information sectorielle par métier (1er niveau) L’information sectorielle du groupe Crédit Mutuel est organisée selon cinq branches d’activité : - Banque de détail, - Banque grandes entreprises et banque d’investissement, - Assurances, - Gestion d’actifs et banque privée, - Autres. Le secteur banque de détail regroupe le réseau des Caisses de Crédit Mutuel, les banques régionales du CIC, ainsi que toutes les activités spécialisées dont la commercialisation des produits est assurée par le réseau (Tpe, Pme-Pmi, entreprises (autres que les grandes entreprises), crédit-bail mobilier et immobilier, affacturage, immobiliers, autres). Rapport annuel 2010 141 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS Le secteur banque grandes entreprises/ banque d’investissement est composé des activités suivantes : - banque grandes entreprises : regroupe les activités bancaires et connexes à l’activité bancaire fournies à des grandes entreprises suivies par une direction commerciale ou filialisées, - banque d’investissement : banque de marché, banque d’affaires, capital risque, capital développement, intermédiation financière, prise de participations. Le secteur assurances comprend les activités d’assurance vie et non vie (vie, Iard, courtage d’assurances) Le secteur gestion d’actifs / banque privée regroupe les deux activités suivantes : - gestion d’actifs : gestion collective (Opcvm, Scpi), épargne salariale, conservation, dépositaire dès lors qu’elle s’adresse à une clientèle propre, distincte de celle du réseau ; - banque privée : gestion de fortune et de patrimoine. Le secteur autres regroupe les filiales de moyens non rattachables à la banque de détail (technologies, monétique, formation, communication, tourisme). les sociétés mises en équivalence et les administrateurs du 3e degré (Caisse centrale du Crédit Mutuel et Confédération nationale du Crédit Mutuel). Les transactions entre secteurs d’activité sont conclues à des conditions de marché. Les transactions réalisées entre le groupe Crédit Mutuel et ses parties liées sont effectuées aux conditions normales de marché, au moment de la réalisation de ces transactions. Information sectorielle par zone géographique (2nd niveau) Pour cette information sectorielle de second niveau, trois zones géographiques ont été définies au sein du groupe Crédit Mutuel : - France ; - Europe hors France; - Autres pays L'analyse géographique du bilan et du résultat repose sur le lieu d’enregistrement comptable des activités. NOTE 5 : INFORMATIONS RELATIVES AUX PARTIES LIÉES Les parties liées au Groupe CMCIC sont les sociétés consolidées, y compris La liste des sociétés consolidées du groupe est présentée dans la note 1.2. Les transactions réalisées et les encours existant en fin de période entre les sociétés du groupe consolidées par intégration globale étant totalement éliminés en consolidation, seules sont reprises dans les tableaux d’annexes les données relatives à ces opérations réciproques, lorsqu’elles concernent les sociétés sur lesquelles le groupe exerce un contrôle conjoint (consolidation par intégration proportionnelle) pour la part non éliminée en consolidation, et celles sur lesquelles le groupe exerce une influence notable, mises en équivalence. 2 - DONNÉES CHIFFRÉES 1. Notes relatives au bilan NOTE 1 : CAISSE, BANQUES CENTRALES, PRÊTS ET CRÉANCES, DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 1A - PRÊTS ET CRÉANCES SUR LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 31.12.2010 31.12.2009 7 544 715 1 182 9 412 1 810 1 262 Total 8 726 10 674 Prêts et créances sur les établissements de crédit Comptes réseau Crédit Mutuel (1) Autres comptes ordinaires Prêts Autres créances Titres non cotés sur un marché actif Pensions Créances dépréciées sur base individuelle Créances rattachées Dépréciations 28 173 4 925 5 267 954 4 834 1 742 1 434 511 -350 27 809 3 103 3 569 1 074 6 107 855 1 706 649 -548 47 490 44 324 31.12.2010 31.12.2009 Banques centrales 44 1 265 44 1 265 3 999 16 137 814 7 405 110 1 637 31 289 893 4 842 139 28 465 38 800 Caisse, Banques centrales Banques centrales dont réserves obligatoires Caisse Total NOTE 6 : NORMES ET INTERPRÉTATIONS ADOPTÉES PAR L’UNION EUROPEENNE ET NON ENCORE APPLIQUÉES DU FAIT DE LA DATE DE SURVENANCE NORMES IAS / IFRS NOM DE LA NORME DATE D’APPLICATION CONSÉQUENCES DE L’APPLICATION (1) concerne principalement les encours de reversement CDC (LEP, LDD, Livret bleu, Livret A) 1B - DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT IFRS IAS 24 R Informations relatives aux parties liées Application obligatoire à compter du 01/01/2011 Non significative Total Dettes envers les établissements de crédit Autres comptes ordinaires Emprunts Autres dettes Pensions Dettes rattachées IAS32 Instruments financiers - présentation Application obligatoire à compter du 01/01/2011 L’amendement porte sur le classement des émissions de droits Non concerné Amendement à IFRIC 14 Paiements anticipés des exigences de financement minimal Application obligatoire à compter du 01/01/2011 Non concerné IFRIC 19 Extinction de passifs financiers à l’aide d’instruments de capitaux propres Application obligatoire à compter du 01/01/2011 Non concerné 142 Crédit Mutuel Total Rapport annuel 2010 143 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS NOTE 2 - ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT 2A - ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat 31.12.2010 Transaction Juste valeur sur option Titres - Effets publics - Obligations et autres titres à revenu fixe . Cotés . Non cotés - Actions et autres titres à revenu variable . Cotés . Non cotés Instruments dérivés de transaction Autres actifs financiers dont pensions 16 385 2 780 12 169 12 169 0 1 436 1 436 0 2 555 Total 18 940 31.12.2009 Total Transaction Juste valeur sur option 29 548 51 8 209 8 076 133 21 288 19 248 2 040 0 8 532 8 448 45 933 2 831 20 378 20 245 133 22 724 20 684 2 040 2 555 8 532 8 448 19 744 4 768 12 474 12 474 0 2 502 2 502 0 3 445 38 080 57 020 23 189 31.12.2010 Total 29 733 160 8 233 7 991 242 21 340 19 333 2 007 0 15 072 14 974 49 477 4 928 20 707 20 465 242 23 842 21 835 2 007 3 445 15 072 14 974 44 805 67 994 L'exposition maximale au risque de crédit sur actifs classés en juste valeur par résultat sur option s'élève à 37 785 millions d'euros sur l'exercice. 2B - PASSIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT Passifs financiers détenus à des fins de transaction Passifs financiers à la juste valeur sur option par résultat Total 31.12.2010 31.12.2009 7 532 27 407 10 083 38 267 34 939 48 350 Passifs financiers détenus à des fins de transaction Vente à découvert de titres - Effets publics - Obligations et autres titres à revenu fixe - Actions et autres titres à revenu variable Dettes représentatives des titres donnés en pension Instruments dérivés de transaction Autres passifs financiers détenus à des fins de transaction Valeur Montant dû Comptable à l’échéance Titres émis Dettes subordonnées Dettes interbancaires Dettes envers la clientèle Total 31.12.2009 1 864 1 1 315 548 4 169 0 3 496 673 4 908 760 5 572 342 7 532 10 083 Ecart 579 0 25 609 1 209 2 0 7 1 3 819 0 27 197 7 251 3 811 0 27 178 7 250 8 0 19 1 27 407 27 397 10 38 267 38 239 28 2C - HIÉRARCHIE DE LA JUSTE VALEUR 31.12.2010 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total Actifs financiers • Disponibles à la vente - Effets publics et valeurs assimilées - DALV - Obligations et autres titres à revenu fixe - DALV - Actions et autres titres à revenu variable - DALV - Participations et ATDLT - DALV - Parts entreprises liées - DALV • Transaction / JVO - Effets publics et valeurs assimilées - Transaction - Effets publics et valeurs assimilées - Juste valeur sur option - Obligations et autres titres à revenu fixe - Transaction - Obligations et autres titres à revenu fixe - Juste valeur sur option - Actions et autres titres à revenu variable - Transaction - Actions et autres titres à revenu variable - Juste valeur sur option - Prêts et créances sur établissements de crédit - Juste valeur sur option - Prêts et créances sur la clientèle - Juste valeur sur option - Dérivés et autres actifs financiers - Transaction • Instruments dérivés de couverture 100 433 14 087 76 022 8 530 1 767 27 36 622 2 648 51 9 127 3 698 1 422 19 645 0 0 31 3 3 264 0 3 232 0 7 25 17 061 132 0 1 463 4 511 0 0 4 077 4 454 2 424 562 1 516 0 342 183 599 392 3 337 0 0 1 579 0 14 1 644 0 0 100 7 105 213 14 087 79 596 8 713 2 373 444 57 020 2 780 51 12 169 8 209 1 436 21 289 4 077 4 454 2 555 572 137 058 20 887 4 860 162 805 2 661 0 0 0 0 2 661 3 32 227 25 616 1 210 581 0 4 820 2 958 51 0 0 0 0 51 652 34 939 25 616 1 210 581 0 7 532 3 613 2 664 35 185 703 38 552 Passifs financiers • Transaction / JVO - Dettes envers les établissements de crédit - Juste valeur sur option - Dettes envers la clientèle - Juste valeur sur option - Dettes représentées par un titre - Juste valeur sur option - Dettes subordonnées - Juste valeur sur option - Dérivés et autres passifs financiers - Transaction • Instruments dérivés de couverture Total Total Valeur Montant dû Comptable à l’échéance 581 0 25 616 1 210 Total 31.12.2010 31.12.2009 Ecart Il n’y a pas de transfert entre les niveaux 1 et 2 dont le montant est supérieur à 10 % du montant de la ligne "Total" pour la catégorie d'actif ou de passif concerné. 144 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 145 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS 31.12.2009 Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Total 94 615 15 501 69 931 7 898 1 284 1 39 790 4 671 160 8 472 3 970 2 486 19 750 0 0 281 2 5 329 0 4 966 0 308 55 25 919 97 0 3 562 4 192 0 0 7 385 7 687 2 996 2 050 2 491 0 1 427 52 568 444 2 285 0 0 440 71 16 1 590 0 0 168 1 102 435 15 501 76 324 7 950 2 160 500 67 994 4 768 160 12 474 8 233 2 502 21 340 7 385 7 687 3 445 2 053 134 407 33 298 4 777 172 482 3A - INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE Actifs financiers • Disponibles à la vente - Effets publics et valeurs assimilées - DALV - Obligations et autres titres à revenu fixe - DALV - Actions et autres titres à revenu variable - DALV - Participations et ATDLT - DALV - Parts entreprises liées - DALV • Transaction / JVO - Effets publics et valeurs assimilées - Transaction - Effets publics et valeurs assimilées - Juste valeur sur option - Obligations et autres titres à revenu fixe - Transaction - Obligations et autres titres à revenu fixe - Juste valeur sur option - Actions et autres titres à revenu variable - Transaction - Actions et autres titres à revenu variable - Juste valeur sur option - Prêts et créances sur établissements de crédit - Juste valeur sur option - Prêts et créances sur la clientèle - Juste valeur sur option - Dérivés et autres actifs financiers - Transaction • Instruments dérivés de couverture Total Total 4 617 0 0 0 0 4 617 52 43 708 27 197 7 251 3 819 0 5 441 5 333 25 0 0 0 0 25 28 48 350 27 197 7 251 3 819 0 10 083 5 413 4 669 49 041 53 53 763 Il n’y a pas de transfert entre les niveaux 1 et 2 dont le montant est supérieur à 10 % du montant de la ligne "Total" pour la catégorie d'actif ou de passif concerné. Hiérarchie de la Juste Valeur - Détail du niveau 3 Actions et autres titres à revenu variable - Juste valeur sur option 31.12.2009 Actions et autres titres à revenu variable - Juste valeur sur option 146 Crédit Mutuel Ouverture Achats Emissions Ventes 1 590 283 0 -373 Ouverture Achats Emissions Ventes 1 573 102 0 -87 31.12.2010 31.12.2009 Actif Passif Actif Passif Couverture de flux de trésorerie (Cash flow Hedge ) Couverture de juste valeur (variation enregistrée en résultat) 15 557 130 3 483 9 2 044 140 5 273 Total 572 3 613 2 053 5 413 3B - ECART DE RÉÉVALUATION DES PORTEFEUILLES COUVERTS EN TAUX JUSTE VALEUR 31.12.2010 31.12.2009 Juste valeur du risque de taux d'intérêt par portefeuilles - d'actifs financiers - de passifs financiers 878 -1 916 VARIATION DE JUSTE VALEUR 882 -1 811 -4 -105 NOTE 4 - ANALYSE DES INSTRUMENTS DÉRIVÉS Passifs financiers • Transaction / JVO - Dettes envers les établissements de crédit - Juste valeur sur option - Dettes envers la clientèle - Juste valeur sur option - Dettes représentées par un titre - Juste valeur sur option - Dettes subordonnées - Juste valeur sur option - Dérivés et autres passifs financiers - Transaction • Instruments dérivés de couverture 31.12.2010 NOTE 3A - COUVERTURE Gains et Gains et pertes pertes en en capitaux Autres Remboursements Transferts résultat propres mouvements -15 0 169 0 -10 1 644 Gains et Gains et pertes Autres pertes en en capitaux Remboursements Transferts résultat propres mouvements 0 -1 23 0 Clôture Clôture -20 1 590 31.12.2010 Instruments dérivés de transaction Instrument de taux Swaps Autres contrats fermes Options et instruments conditionnels Instrument de change Swaps Autres contrats fermes Options et instruments conditionnels Autres que taux et change Swaps Autres contrats fermes Options et instruments conditionnels Sous-total Instruments dérivés de couverture Couverture de Fair Value Hedge Swaps Autres contrats fermes Options et instruments conditionnels Couverture de Cash Flow Hedge Swaps Autres contrats fermes Options et instruments conditionnels Sous-total Total 31.12.2009 Notionnel Actif Passif Notionnel Actif Passif 399 018 12 124 51 846 1 655 4 220 3 830 0 293 372 094 15 736 64 267 2 031 24 475 4 375 1 477 227 688 20 201 15 886 39 121 169 85 101 170 209 623 15 983 14 799 21 147 158 43 123 158 22 518 4 635 1 644 755 560 288 0 59 2 555 347 0 82 4 908 24 090 6 078 14 394 737 064 289 0 300 3 445 230 3 162 5 572 75 394 0 2 555 0 2 3 483 0 0 82 048 0 14 1 991 0 53 5 273 0 0 1 141 0 0 76 537 13 0 2 572 130 0 0 3 613 710 0 0 82 772 8 0 1 2 053 140 0 0 5 413 832 097 3 127 8 521 819 836 5 498 10 985 Rapport annuel 2010 147 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS NOTE 5 - ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE NOTE 6 - CLIENTÈLE 5A - ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE 6A - PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE Effets publics Obligations et autres titres à revenu fixe - Cotés - Non cotés Actions et autres titres à revenu variable - Cotés - Non cotés Titres immobilisés - Titres de participations - Autres titres détenus à long terme - Parts dans les entreprises liées - Titres prêtés - Avances CC SCI douteuses Créances rattachées Total 31.12.2010 31.12.2009 13 902 78 947 77 943 1 004 8 750 8 066 684 2 772 1 729 643 400 0 0 842 15 323 75 726 74 166 1 560 7 985 7 279 706 2 616 1 494 663 459 0 0 785 105 213 102 435 -174 4 187 -1944 1285 78 0 67 -1895 1023 Dont plus ou moins values latentes constatées en capitaux propres Dont actifs dépréciés Dont obligations dépréciées Dont dépréciation Dont titres de participation cotés. 31.12.2010 31.12.2009 Créances saines • Créances commerciales • Autres concours à la clientèle - crédits à l'habitat - autres concours et créances diverses dont pensions • Créances rattachées • Titres non cotés sur un marché actif Créances d'assurance et réassurance Créances dépréciées sur base individuelle Créances brutes Provisions individuelles Provisions collectives 308 262 4 539 302 482 171 483 130 999 824 417 267 13 765 322 294 -8 343 -541 289 772 4 177 284 422 159 402 125 020 815 358 237 13 056 303 065 -7 571 -535 Sous-total I (1) 313 410 294 959 Location financement (investissement net) • Mobilier • Immobilier • Créances dépréciées sur base individuelle Dépréciations 9 815 6 117 3 463 235 -160 9 694 6 391 3 102 201 -142 Sous-total II 9 655 9 552 323 065 304 511 47 12 27 173 Total dont prêts participatifs dont prêts subordonnés 5B - LISTE DES PRINCIPALES PARTICIPATIONS NON CONSOLIDÉES (1) Les acquisitions de 2010 contribuent au poste "Prêts et créances sur la clientèle" à hauteur de 2 milliards d'euros. Banca di Legnano Crédit Logement CRH (Caisse de Refinancement de l'Habitat) Schelcher Prince Gestion TICKEHAU Capital Partners Banco Popular Foncière des Régions Veolia Environnement Non coté Non coté Non coté Non coté Non coté Coté Coté Coté % détenu Capitaux propres Total bilan PNB ou CA Résultat < 10% < 10% < 36% < 34% 0,1 < 5% < 5% < 5% 1 187 1 475 208 10 136 8 448 4 807 10 131 4 709 11 810 40 626 15 190 129 290 13 953 49 817 180 226 3 15 36 4 054 991 34 551 31 120 1 5 17 780 -464 842 Opérations de location financement avec la clientèle Valeur brute comptable Dépréciations des loyers non recouvrables Valeur nette comptable 31.12.2009 Augmentation Diminution Autres 31.12.2010 9 694 -142 9 552 1 753 -52 1 701 -1 708 34 -1 674 76 0 76 9 815 -160 9 655 Les différents chiffres (hors pourcentage de détention) se rapportent à l'exercice 2009. 148 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 149 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS 6B - DETTES ENVERS LA CLIENTÈLE NOTE 8 - CADRAGE DES PROVISIONS POUR DÉPRÉCIATION 31.12.2010 31.12.2009 108 569 73 856 34 713 94 108 663 70 647 56 213 684 1 078 117 128 739 104 340 69 450 34 890 106 104 446 64 809 46 263 1 876 948 89 113 985 237 402 218 431 • Comptes d'épargne à régime spécial - à vue - à terme • Dettes rattachées sur comptes d'épargne Sous-total • Comptes à vue • Comptes et emprunts à terme • Pensions • Dettes rattachées • Dettes d'assurance et de réassurance Sous-total Total 31.12.2009 Dotation Reprise Autres 31.12.2010 -548 -8 248 -123 -1 772 -18 -131 -2 734 -25 -162 -28 348 1 956 22 79 11 -19 -18 -6 43 1 -350 -9 044 -132 -1 812 -34 -10 709 -3 080 2 416 1 -11 372 Prêts et créances Etablissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Titres en AFS "disponibles à la vente" - TRF Titres en AFS "disponibles à la vente" - TRV Titres en HTM "détenus jusqu'à l'échéance" Total NOTE 9 - INSTRUMENTS FINANCIERS - RECLASSEMENTS Aucun reclassement n'a été effectué en 2010. Les chiffres ci-dessous sont liés aux reclassements de l'exercice 2008. 31.12.2010 NOTE 7 - ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS JUSQU'À L'ÉCHÉANCE Actifs reclassés 31.12.2010 31.12.2009 • Titres - Effets publics - Obligations et autres titres à revenu fixe . Cotés . Non cotés • Créances rattachées 14 177 1 159 13 018 12 287 731 63 12 439 791 11 648 11 089 559 79 Total brut 14 240 12 518 60 -34 -26 -18 14 206 12 500 dont actifs dépréciés Dépréciations Total net 150 Crédit Mutuel Portefeuille de prêts et créances Portefeuille d'actifs financiers disponibles à la vente Total 31.12.2009 valeur comptable juste valeur valeur comptable juste valeur 5 733 9 285 5 445 9 285 7 121 13 590 6 763 13 590 15 017 14 730 20 711 20 353 31.12.2010 31.12.2009 Profits/pertes qui auraient été comptabilisés en résultat à la JV si les actifs n'avaient pas été reclassés 140 1 468 Profits/pertes latents qui auraient été constatés en capitaux propres si les actifs n'avaient pas été reclassés -137 -849 20 -410 Profits/pertes passés en résultat liés aux actifs reclassés Rapport annuel 2010 151 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS NOTE 10 - IMPÔTS NOTE 11 - COMPTES DE RÉGULARISATION ET ACTIFS ET PASSIFS DIVERS 10A - IMPÔTS COURANTS 11A - COMPTES DE RÉGULARISATION ET ACTIFS DIVERS 31.12.2010 31.12.2009 1 834 848 1 740 658 Actif (par résultat) Passif (par résultat) 10B - IMPÔTS DIFFÉRÉS 31.12.2010 31.12.2009 1 231 389 603 149 1 284 286 769 165 Actif (par résultat) Actif (par capitaux propres) Passif (par résultat) Passif (par capitaux propres) 31.12.2010 31.12.2009 Comptes de régularisation actif Valeurs reçues à l'encaissement Comptes d'ajustement sur devises Produits à recevoir Comptes de régularisation divers 811 19 575 2 934 1 048 419 511 2 858 Sous-total 4 339 4 836 Autres actifs Comptes de règlement sur opérations sur titres Débiteurs divers Stocks et assimilés Autres emplois divers 214 13 082 50 23 232 13 382 66 -9 Sous-total 13 369 13 671 Autres actifs d'assurance Autres 429 405 Sous-total 429 405 18 137 18 912 31.12.2010 31.12.2009 664 303 1 271 8 657 1 022 641 1 031 8 084 10 895 10 778 Autres passifs Comptes de règlement sur opérations sur titres Versements restant à effectuer sur titres Créditeurs divers 1 025 206 3 471 368 252 3 603 Sous-total 4 702 4 223 Autres passifs d'assurance Dépôts et cautionnements reçus Autres 174 0 145 0 Sous-total 174 145 15 771 15 146 Répartition des impôts différés par grandes catégories Total 31.12.2010 31.12.2009 Actif Passif Actif Passif • Reports fiscaux déficitaires • Différences temporaires sur - PV/MV différées sur titres disponibles à la vente - autres gains/pertes latents ou différés - provisions - réserve latente de location financement - résultats des sociétés transparentes - autres décalages temporaires • Compensation 428 2 194 488 7 702 1 0 996 -1 002 0 1 754 254 1 2 116 4 1 377 -1 002 522 2 076 376 28 508 1 0 1 163 -1 028 0 1 962 227 0 10 79 3 1 643 -1 028 Total des actifs et passifs d'impôts différés 1 620 752 1 570 934 Les impôts différés sont calculés selon le prinicpe du report variable. Pour les entités françaises, le taux de l'impôt différé est de 34,43 %. 11B - COMPTES DE RÉGULARISATION ET PASSIFS DIVERS Comptes de régularisation passif Comptes indisponibles sur opérations de recouvrement Comptes d'ajustement sur devises Charges à payer Comptes de régularisation divers Sous-total Total 152 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 153 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS NOTE 12 - PARTICIPATION DANS LES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE NOTE 14 - IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES Quote-part dans le résultat net des entreprises MEE 14 A - IMMOBILISATIONS CORPORELLES 31.12.2010 BMCE * RMA Watanya * BPM * Autres Total QP de résultat Valeur de MEE QP de résultat 833 208 174 158 15 8 1 -2 0 198 172 146 0 19 9 -6 1 373 22 516 22 * conformément à IAS 28, les écarts d’acquisition constatés sur des entités sous influence notable sont inclus dans la valeur des titres mise en équivalence NOTE 13 - IMMEUBLES DE PLACEMENT Coût historique Amortissement et dépréciation Montant net 31.12.2009 Augmentation Diminution Autres variations 31.12.2010 Coût historique Terrains d'exploitation Constructions d'exploitation Autres immobilisations corporelles 504 4 696 2 498 6 253 287 -8 -92 -233 -7 74 109 495 4 931 2 661 Total 7 698 546 -333 176 8 087 Amortissement et dépréciation Terrains d'exploitation Constructions d'exploitation Autres immobilisations corporelles -1 -2 365 -1 766 0 -240 -234 0 56 150 0 -23 -72 -1 -2 572 -1 922 Total -4 132 -474 206 -95 -4 495 Montant net 3 566 72 -127 81 3 592 31.12.2009 Augmentation Diminution Autres variations 31.12.2010 Valeur comptable brute Amortissements et dépréciations 206 -61 12 -1 -133 53 0 0 85 -9 Total 145 11 -80 0 76 31.12.2009 Augmentation Diminution Autres variations 31.12.2010 Coût historique • Immobilisations générées en interne • Immobilisations acquises - logiciels - autres 58 1 903 702 1 201 35 194 70 124 0 -115 -29 -86 11 179 50 129 104 2 161 793 1 368 Total 1 961 229 -115 190 2 265 Amortissement et dépréciation • Immobilisations générées en interne • Immobilisations acquises - logiciels - autres -20 -697 -390 -307 -24 -142 -83 -59 0 41 28 13 1 -63 -32 -31 -43 -861 -477 -384 Total -717 -166 41 -62 -904 1 244 63 -74 128 1 361 31.12.2009 Valeur de MEE 31.12.2009 Augmentation Diminution Autres variations 31.12.2010 1 876 -252 183 -36 -49 11 -362 -29 1 648 -306 1 624 147 -38 -391 1 342 La juste valeur des immeubles comptabilisés au coût est de 2 046 millions d'euros au 31.12.2009 et de 1 839 millions d'euros au 31.12.2010. Dont immeubles loués en location financement 14 B - IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Montant net 154 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 155 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS NOTE 15 - ECART D'ACQUISITION NOTE 17 - PROVISIONS TECHNIQUES DES CONTRATS D'ASSURANCE 31.12.2009 Augmentation Diminution Autres 31.12.2010 4 571 -125 433 -44 -17 0 0 -1 4 987 -170 4 446 389 -17 -1 4 817 Ecart d'acquisition brut Dépréciations Ecart d'acquisition net 31.12.2010 31.12.2009 86 322 2 487 13 055 300 80 285 2 376 11 720 289 102 164 94 670 Vie Non vie Unités de compte Autres Total Filiales Valeur de l'EA au 31.12.2009 Targobank Groupe CIC Cofidis/Monabanq Banco Popular Hipotecario UFG - La française des placements Procapital Monext Fortunéo NRJ Mobile Autres Ecart d'acquisition net Augmentation 2760 515 406 Diminution Variation dépréciation Valeur de l'EA au 31.12.2010 107 78 297 149 -3 -45 2 757 515 395 183 162 122 100 107 78 398 4 446 433 -17 -45 4 817 161 122 -3 -11 183 1 100 NOTE 18 - PROVISIONS ET PASSIFS ÉVENTUELS 18 A - PROVISIONS 31.12.2009 Dotations de l'exercice Reprises de l'exercice (provision utilisée) Reprises de l'exercice (provision non utilisée) Autres variations 31.12.2010 302 528 782 100 204 396 -19 -62 -67 -18 -110 -93 -6 27 9 359 587 1 027 1 612 700 -148 -221 30 1 973 31.12.2008 Dotations de l'exercice Reprises de l'exercice (provision utilisée) Reprises de l'exercice (provision non utilisée) Autres variations 31.12.2009 249 455 641 94 199 242 -11 -50 -41 -59 -70 -71 29 -6 11 302 528 782 1 345 535 -102 -200 34 1 612 Provisions pour engagements de retraite Provisions pour risques Autres Total NOTE 16 - DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE Bons de caisse TMI & TCN Emprunts obligataires Dettes rattachées Total 31.12.2010 31.12.2009 1 105 84 203 39 398 1 027 831 77 820 37 995 934 125 733 117 580 Provisions pour engagements de retraite Provisions pour risques Autres Total Tableau des provisions Pel/Cel Montant des encours collectés au titre des Pel sur la phase épargne Montant des provisions sur Pel Montant des encours collectés au titre des Cel sur la phase épargne Montant des provisions sur Cel Dotations Provisions Epargne logement Reprises Provisions Epargne logement Montant des encours de crédits en vie octroyés au titre des Pel/Cel Montant des provisions sur prêts Pel/Cel 156 Crédit Mutuel 0-4 ans 4-10 ans +10 ans Total 10 173 31 7 434 25 6 477 41 24 083 97 4 489 62 (9) 51 1 645 46 Rapport annuel 2010 157 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS NOTE 19 - DETTES SUBORDONNÉES Engagements de retraite et avantages similaires 31.12.2009 Dotations de l'exercice Reprises de l'exercice 31.12.2010 Autres variations Engagements de retraite à prestations définies et assimilés hors caisses de retraite Indemnités de fin de carrière Compléments de retraite Primes liées aux médailles du travail 114 110 68 76 11 10 -18 -9 -11 -7 -2 4 165 110 71 Total comptabilisé 292 97 -38 -5 346 10 2 0 1 13 31.12.2010 31.12.2009 5 773 59 2 061 130 110 4 901 162 2 072 127 109 8 133 7 371 Dettes subordonnées Emprunts participatifs Dettes subordonnées à durée indéterminée Autres dettes Dettes rattachées Total Retraites complémentaires à prestations définies assurées par les caisses de retraite du groupe Engagements envers les salariés et retraités Juste valeur des actifs En K€ Total comptabilisé Total Principales dettes subordonnées 10 2 0 1 13 302 99 -38 -4 359 Taux d'actualisation Taux fonction de la maturité des engagements des groupes régionaux 31.12.2010 31.12.2009 3,1% à 5,4% 3,6% à 5% Banque Fédérative du Crédit Mutuel Banque Fédérative du Crédit Mutuel Banque Fédérative du Crédit Mutuel Banque Fédérative du Crédit Mutuel Banque Fédérative du Crédit Mutuel Banque Fédérative du Crédit Mutuel Banque Fédérative du Crédit Mutuel Banque Fédérative du Crédit Mutuel Crédit Mutuel Arkéa Crédit Mutuel Arkéa Crédit Mutuel Arkéa Crédit Mutuel Arkéa Type TSSDI TSR TSR TSR TSR TSR TSR TSR TSR TSR TSR TSSDI Date Emission Montant Emission Montant fin d'exercice Echéance octobre-10 décembre-06 décembre-08 septembre-03/février-04 juillet-01/décembre-02 juin-08 décembre-07 mai-07 février-06 septembre-08 juillet-04 2 300 000 1 000 000 1 000 000 500 000 800 000 700 000 300 000 300 000 300 000 300 000 300 000 250 000 1 571 252 1 000 000 879 373 500 000 730 878 606 073 300 000 299 485 300 000 300 000 268 496 245 625 Indéterminée octobre-20 décembre-16 décembre-16 septembre-15 juillet-13 juin-16 décembre-15 mai-17 février-16 septembre-18 Indéterminée Indemnités de fin de carrière 31.12.2009 Effet de l'actualisation Engagements Contrat d'assurance 329 224 14 - Provision 114 Produits Coût des financiers services rendus 10 33 - Variation écarts actuariels Paiement aux bénéficiaires 71 0 -31 -18 Cotisations Autres d'assurance 65 27 -1 31.12.2010 443 280 165 18 B - PASSIFS ÉVENTUELS Néant 158 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 159 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS NOTE 20 - RÉSERVES LIÉES AU CAPITAL ET RÉSERVES NOTE 21 - ENGAGEMENTS DONNÉS ET REÇUS 20 A - CAPITAUX PROPRES PART DU GROUPE (HORS RÉSULTAT ET GAINS ET PERTES LATENTS) Capital et réserves liées au capital - Capital - Prime d'émission, apport, fusion, scission, conversion Réserves consolidées - Réserves réglementées - Réserves de conversion - Autres réserves dont effets liés à la première application - Report à nouveau Total ENGAGEMENTS DONNÉS 31.12.2010 31.12.2009 9 046 9 018 28 20 609 12 16 20 544 37 8 735 8 696 39 19 047 12 -25 19 037 23 29 655 27 782 20 B - GAINS OU PERTES LATENTS OU DIFFÉRÉS Total * soldes net d'IS et après traitement de la comptabilité reflet 160 Crédit Mutuel 31.12.2009 Engagements de financement Engagements en faveur d'établissements de crédit Engagements en faveur de la clientèle 2 116 62 849 1 860 54 444 Engagements de garantie Engagements d'ordre d'établissements de crédit Engagements d'ordre de la clientèle 5 534 12 914 4 776 15 742 1 511 2 019 31.12.2010 31.12.2009 Engagements de financement Engagements reçus d'établissements de crédit 27 223 18 006 Engagements de garantie Engagements reçus d'établissements de crédit Engagements reçus de la clientèle 34 900 13 017 25 976 14 292 1 281 1 565 Engagements sur titres Autres engagements donnés ENGAGEMENTS REÇUS 31.12.2010 Gains ou pertes latents ou différés* liés aux : - actifs disponibles à la vente - dérivés de couverture (CFH) - Autres 31.12.2010 31.12.2009 -174 -111 3 78 -76 1 -282 3 Engagements sur titres Autres engagements reçus Rapport annuel 2010 161 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS NOTE 24 - GAINS NETS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT 2. Notes relatives au compte de résultat NOTE 22 - INTÉRÊTS ET PRODUITS/CHARGES ASSIMILÉS 31.12.2010 Etablissements de crédit & banques centrales Clientèle - dont location financement et location simple Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Total Dont produits et charges d'intérêt calculés au TIE Dont intérêts sur passifs au coût amorti 31.12.2009 Produits Charges Produits Charges 1 497 16 522 3 052 2 709 772 271 -1 297 -6 325 -2 668 -3 532 2 041 16 738 3 062 2 236 881 369 -1 918 -6 705 -2 630 -2 984 -2 356 -78 31.12.2010 31.12.2009 -179 144 56 2 54 32 22 65 569 -6 -35 2 -37 586 -623 71 86 599 -244 -1 415 Instruments de transaction Instruments à la juste valeur sur option Inefficacité des couvertures - Sur couverture de flux de trésorerie (CFH) - Sur couverture de juste valeur (FVH) . Variations de juste valeur des éléments couverts . Variations de juste valeur des éléments de couverture Résultat de change Total des variations de juste valeur -3 029 -237 21 771 -13 588 22 265 -14 873 19 062 -10 056 -10 056 20 029 -11 889 -11 889 dont dérivés de transaction dont estimées à partir d'un modèle de valorisation comprenant des données non observables sur le marché : 170 millions d'euros NOTE 25 - GAINS OU PERTES NETS SUR ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE NOTE 23 - COMMISSIONS 31.12.2010 31.12.2010 Produits Etablissements de crédit Clientèle Titres dont activités gérées pour compte de tiers Instruments dérivés Change Engagements de financement et de garantie Prestations de services Total 28 1 338 952 604 12 26 51 2 276 4 683 Dividendes PV/MV réalisées Dépréciation Total Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable Titres immobilisés Autres 15 56 0 84 30 17 1 0 -18 -31 0 84 27 42 1 Total 71 132 -49 154 Dividendes PV/MV réalisées Dépréciation Total 20 83 0 -78 6 1 -1 0 -5 -39 0 -78 21 45 -1 103 -72 -44 -13 31.12.2009 Charges -8 -15 -59 Produits Charges -23 -5 -9 -974 26 1 229 909 577 11 21 45 2 170 -8 -20 -75 -11 -4 -10 -941 -1 093 4 411 -1 069 31.12.2009 Effets publics, obligations et autres titres à revenu fixe Actions et autres titres à revenu variable Titres immobilisés Autres Total 162 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 163 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS NOTE 26 - PRODUITS ET CHARGES DES AUTRES ACTIVITES EFFECTIFS MOYENS 31.12.2010 31.12.2009 Produits des autres activités . Contrats d'assurance : - primes acquises - produits nets des placements - produits techniques et non techniques . Immeubles de placement : - plus values de cession . Charges refacturées . Autres produits 18 056 13 573 3 651 832 4 4 14 1 739 18 153 12 258 4 810 1 085 4 4 13 835 Sous-total 19 813 19 005 Total Dont France Dont étranger -15 901 -6 224 -5 981 -3 696 -41 -40 -1 -1 160 -16 312 -5 921 -5 559 -4 832 -36 -36 0 -404 Sous-total -17 102 -16 752 2 711 2 253 Total 47 826 27 979 45 857 26 608 75 805 72 465 65 408 10 397 62 852 9 613 Les effectifs de la société Banco Popular Hipotecario, consolidée par intégration proportionnelle, ont été repris à hauteur de la quote-part du groupe, soit 252 personnes. Impôts et taxes Services extérieurs Autres charges diverses Total 31.12.2010 31.12.2009 -5 202 -3 748 -4 777 -3 591 -8 950 -8 368 31.12.2010 31.12.2009 -3 178 -1 344 -8 -343 -326 -3 -2 962 -1 173 -10 -329 -300 -3 -5 202 -4 777 31.12.2010 31.12.2009 -323 -2 668 -99 -369 -2 519 -130 -3 090 -3 018 27 C - DOTATIONS ET REPRISES SUR AMORTISSEMENTS ET PROVISIONS DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES NOTE 27 - FRAIS GÉNÉRAUX Charges de personnel Autres charges 31.12.2009 27 B - AUTRES CHARGES D'EXPLOITATION Charges des autres activités . Contrats d'assurance : - charges de prestations - variation des provisions - charges techniques et non techniques . Immeubles de placement : - dotations aux provisions/amortissements - moins values de cession . Autres charges Total net des autres produits et charges Techniciens de la banque Cadres 31.12.2010 Amortissements : - immobilisations corporelles - immobilisations incorporelles Dépréciations : - immobilisations corporelles - immobilisations incorporelles Total 31.12.2010 31.12.2009 -657 -476 -181 -1 -1 0 -572 -449 -123 -1 0 -1 -658 -573 27 A - CHARGES DE PERSONNEL Salaires et traitements Charges sociales Avantages du personnel à court terme Intéressement et participation des salariés Impôts, taxes et versements assimilés sur rémunérations Autres Total 164 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 165 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS NOTE 28 - COÛT DU RISQUE 31.12.2010 NOTE 30 - VARIATIONS DE VALEUR DES ÉCARTS D'ACQUISITION Dotations Reprises Créances irrécouvrables couvertes Créances irrécouvrables non couvertes Recouvrement sur créances apurées TOTAL Dépréciation des écarts d'acquisition Ecart d'acquisition négatif passé en résultat Etablissements de crédit Clientèle . Location financement . Autres - clientèle -131 -2 256 -11 -2 245 348 1 853 8 1 845 -131 -661 -4 -657 -1 -553 -6 -547 0 82 1 81 85 -1 535 -12 -1 523 Sous total -2 387 2 201 -792 -554 82 -1 450 -28 -25 -109 11 22 179 -1 -84 -61 0 -38 0 0 0 1 -18 -125 10 -2 549 2 413 -938 -592 83 -1 583 Total 31.12.2010 31.12.2009 -45 0 -124 0 -45 -124 31.12.2010 31.12.2009 -1 349 182 22 -996 126 10 -1 145 -860 NOTE 31 - IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES HTM - DJM AFS - DALV Autres Total 31.12.2009 Dotations Reprises Créances irrécouvrables couvertes Créances irrécouvrables non couvertes Recouvrement sur créances apurées TOTAL -220 -2 439 -13 -2 426 8 1 272 10 1 262 0 -525 -5 -520 -2 -509 -4 -505 0 117 0 117 -214 -2 084 -12 -2 072 Sous total -2 659 1 280 -525 -511 117 -2 298 -9 -6 -150 141 179 80 -138 -160 0 0 -14 0 0 2 3 -6 1 -67 -2 824 1 680 -823 -525 122 -2 370 Total NOTE 29 - GAINS OU PERTES SUR AUTRES ACTIFS Immobilisations corporelles et incorporelles . MV de cession . PV de cession Gains ou pertes nets sur titres consolidés Total 166 Crédit Mutuel Charge d'impôt exigible Charge d'impôt différé Ajustements au titre des exercices antérieurs Total Etablissements de crédit Clientèle . Location financement . Autres - clientèle HTM - DJM AFS - DALV Autres Décomposition de la charge d'impôt 31.12.2010 31.12.2009 7 -37 44 -4 9 -37 46 0 3 9 Rapprochement entre la charge d'impôt comptabilisée et la charge d'impôt théorique 31.12.2010 31.12.2009 Taux d'impôt théorique Impact des régimes spécifiques des SCR et SICOMI Impact du taux réduit sur les plus values à long terme Impact des taux d'imposition spécifiques des entités étrangères Impact du carry back Décalages permanents Autres 34,43% -0,67% -1,63% -0,17% 0,22% 1,58% -6,30% 34,43% -0,34% -0,50% -0,50% 0,00% 2,77% -4,49% Taux d'impôt effectif 27,46% 31,36% 4 171 2 742 -1 145 -860 Résultat taxable Charge d'impôt Rapport annuel 2010 167 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS 3. Notes relatives à l'état du résultat net et des gains et pertes directement comptabilisés en capitaux propres 4. Informations sectorielles Répartition du bilan par activités NOTE 32 - RECYCLAGE DE GAINS ET PERTES DIRECTEMENT COMPTABILISÉS EN CAPITAUX PROPRES 31.12.2010 31.12.2009 Mouvements Mouvements Ecarts de conversion Reclassement vers le résultat Autres mouvements 0 0 0 0 Sous-total 0 0 Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente Reclassement vers le résultat Autres mouvements 40 -294 221 1 321 Sous-total -254 1 542 Réévaluation des instruments dérivés de couverture Reclassement vers le résultat Autres mouvements -21 -25 0 -22 Sous-total -46 -22 Réévaluation des immobilisations Ecarts actuariels sur les régimes à prestations définies Quote-part des gains ou pertes latents ou différés sur entreprises MEE 1 NA 4 0 NA -2 -295 1 518 Total 31.12.2010 Ecarts de conversion Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente Réévaluation des instruments dérivés de couverture Réévaluation des immobilisations Ecarts actuariels sur les régimes à prestations définies Quote-part des gains ou pertes latents ou différés sur entreprises MEE Total des variations des gains et pertes comptabilisées directement en capitaux propres Impôt Assurance Banque Grandes entreprises/ Banque d'investissement Gestion d'actifs/ Banque privée Autres Total 2010 705 431 117 499 148 806 31 704 22 783 1 026 223 Total bilan 68,7% 11,4% 14,5% 3,1% 2,2% 100% 2009 750 302 105 273 153 083 28 961 17 957 1 055 576 Total bilan 71,1% 10,0% 14,5% 2,7% 1,7% 100% Inter Consolidé activités -434 914 591 309 -476 538 579 038 Répartition du compte de résultat par activités 31.12.2010 IFRS Produit net bancaire Frais généraux Résultat brut d'exploitation Coût du risque Gains sur autres actifs* Résultat avant impôts Impôt sur les sociétés Résultat net comptable Intérêts minoritaires Résultat net part du groupe NOTE 33 - IMPÔT RELATIF À CHAQUE COMPOSANTE DE GAINS ET PERTES DIRECTEMENT COMPTABILISÉS EN CAPITAUX PROPRES Valeur brute Banque de détail Banque de détail Assurance Banque de financement banque privée Autres inter activités Total 11 823 (7 369) 4 454 (1 452) 18 3 020 (991) 2 029 106 1 569 (521) 1 048 1 306 (310) 996 (12) 984 (206) 778 15 120 (984) (864) (105) (32) (1 001) 258 (743) (15) (630) 630 0 (7) 1 041 (179) 862 3 536 (396) 140 (14) 1 127 (27) 100 1 14 724 (8 950) 5 774 (1 583) (20) 4 171 (1 145) 3 026 110 1 923 859 763 99 (728) 2 916 * y compris résultat net des entités mises en équivalence et les pertes de valeur sur écarts d'acquisition 31.12.2009 Valeur nette Valeur brute Impôt Valeur nette - - - - 0 - -348 94 -254 2 188 -646 1 542 -70 0 24 1 -46 1 -34 -2 12 2 -22 0 NA NA NA NA NA NA 4 - 4 -2 0 -2 -414 119 -295 2 150 -632 1 518 Répartition du compte de résultat par activités 31.12.2009 IFRS Produit net bancaire Frais généraux Résultat brut d'exploitation Coût du risque Gains sur autres actifs* Résultat avant impôts Impôt sur les sociétés Résultat net comptable Intérêts minoritaires Résultat net part du groupe Banque de détail Assurance Banque de financement banque privée Autres inter activités Total 10 559 (6 970) 3 589 (1 926) 15 1 678 (542) 1 136 47 1 322 (513) 809 2 18 829 (240) 589 2 1 761 (310) 1 451 (377) 0 1 074 (332) 742 4 512 (379) 133 2 (507) 507 0 135 (38) 97 2 (74) (703) (777) (71) (126) (974) 292 (682) (4) 13 573 (8 368) 5 205 (2 370) (93) 2 742 (860) 1 882 51 1 089 587 738 95 (678) 1 831 * y compris résultat net des entités mises en équivalence et les pertes de valeur sur écarts d'acquisition 168 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 169 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS 5 - Autres informations Répartition du bilan par zones géographiques ACTIF Caisses, Banques centrales - Actif Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture - Actif Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances sur les établissements de crédit Prêts et créances sur la clientèle Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Participations dans les entreprises MEE 31.12.2010 31.12.2009 France Europe hors France Autres pays* Total France Europe hors France Autres pays* Total 3 527 1 221 3 978 8 726 7 282 2 337 1 055 10 674 54 759 560 97 711 675 10 6 261 1 586 2 1 241 57 020 572 105 213 67 082 2 018 95 363 535 32 6 185 377 3 887 67 994 2 053 102 435 39 490 297 194 14 130 733 5 058 22 787 76 172 2 942 3 084 0 468 47 490 323 065 14 206 1 373 35 687 279 548 12 390 123 5 679 22 086 109 133 2 958 2 877 1 260 44 324 304 511 12 500 516 France Europe hors France Autres pays* Total France Europe hors France Autres pays* Total 0 44 0 44 0 1 265 0 1 265 33 236 3 163 25 668 211 378 107 826 1 512 427 (980) 25 100 10 102 191 23 3 777 924 7 805 34 939 3 613 28 465 237 402 125 733 43 947 4 945 42 679 191 692 100 957 4 207 464 (5 959) 25 877 11 572 196 4 2 080 862 5 051 48 350 5 413 38 800 218 431 117 580 * USA, Singapour, Maroc et Tunisie. PASSIF Banques centrales - Passif Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture - Passif Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre 31.12.2010 31.12.2009 * USA, Singapour, Maroc et Tunisie. Répartition du compte de résultat par zones géographiques ACTIF 31.12.2010 31.12.2009 France Europe hors France Autres pays* Total France Europe hors France Autres pays* Total Produit net bancaire Frais généraux Résultat brut d'exploitation Coût du risque Gains sur autres actifs ** Résultat avant impôts Résultat net global 12 330 -7 488 4 842 -792 -58 3 992 2 855 2 050 -1 388 662 -611 4 55 59 344 -74 270 -180 34 124 112 14 724 -8 950 5 774 -1 583 -20 4 171 3 026 11 277 -6 987 4 290 -1 326 -131 2 833 1 960 1 982 -1 312 670 -769 8 -91 -49 314 -69 245 -275 30 0 -29 13 573 -8 368 5 205 -2 370 -93 2 742 1 882 Résultat net part du Groupe 2 855 60 1 2 916 1 810 -48 69 1 831 NOTE I1 - JUSTE VALEUR Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti Les justes valeurs présentées sont une estimation à partir des paramètres observables au 31 décembre 2010. Elles sont issues d'un calcul d'actualisation des flux futurs estimés à partir d'une courbe de taux qui comprend le coût de signature inhérent au débiteur. Les instruments financiers présentés dans cette information sont les prêts et emprunts. ils ne reprennent pas les éléments non monétaires (actions), les comptes de fournisseurs et les comptes d'autres actifs, des autres passifs et les comptes de régularisation. Les instruments non financiers ne sont pas concernés par cette information. La juste valeur des instruments financiers exigibles à vue et les contrats d'épargne réglementée de la clientèle est la valeur exigible par le client, c'est à dire sa valeur comptable. Certaines entités du groupe peuvent également appliquer des hypothèses : la valeur de marché est la valeur comptable pour les contrats dont les conditions se réfèrent à un taux variable, ou dont la durée résiduelle est inférieure ou égale à un an. Nous attirons l'attention sur le fait que hormis les actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance, les instruments financiers comptabilisés au coût amorti ne sont pas cessibles ou ne font pas dans la pratique l'objet de cession avant leur échéance. De ce fait, les plus values ou les moins values ne seront pas constatées. Si toutefois, les instruments financiers comptabilisés au coût amorti devaient faire l'objet d'une cession, le prix de cette cession pourrait différer significativement de la juste valeur calculée au 31 décembre. 31.12.2010 Actifs Prêts et créances sur établissements de crédit Prêts et créances à la clientèle Actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance Passifs Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées 31.12.2009 valeur de marché valeur au Plus ou bilan moins values latentes valeur de marché valeur au bilan Plus ou moins values latentes 44 435 327 574 14 584 47 490 323 065 14 206 -3 055 4 509 378 40 064 302 750 12 290 44 324 304 511 12 500 -4 260 -1 761 -210 28 369 230 501 125 590 9 125 28 465 237 402 125 733 8 133 96 6 901 143 -992 38 460 208 951 117 022 7 473 38 800 218 431 117 580 7 371 340 9 480 558 -102 * USA, Singapour, Maroc et Tunisie. ** y compris résultat net des entités mises en équivalence et les pertes de valeur sur écarts d'acquisition. 170 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 171 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS NOTE I2 - DIVIDENDES NOTE I4 - RÉMUNÉRATIONS DES DIRIGEANTS L'entité consolidante a prévu de verser hors groupe CM-CIC : 247 Millions d'euros. NOTE I3 - INFORMATIONS SUR LES PARTIES LIÉES 31.12.2010 Entités consolidées par intégration proportionnelle Actifs Prêts et créances sur établissements de crédit dont comptes ordinaires Prêts et créances à la clientèle Actifs à la juste valeur par résultat Actifs disponibles à la vente Actifs détenus jusqu'à l'échéance Instruments dérivés de couverture Actifs divers Passifs Dettes envers les établissements de crédit dont comptes ordinaires Instruments dérivés de couverture Passifs à la juste valeur par résultat Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées 31.12.2009 Entités consolidées Entités consolidées Entités consolidées par mise en par intégration par mise en equivalence proportionnelle équivalence 15 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 Intérêts reçus Intérêts versés Commissions reçues Commissions versées Gains ou pertes nets sur actifs financiers DALV et JVR Autres produits et charges PNB Frais généraux 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 14 0 14 -1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 5 0 5 0 Engagements de financement donnés Engagements de garantie donnés Engagements de financement reçus Engagements de garanties reçus 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 172 Crédit Mutuel Il s'agit des rémunérations versées globalement aux principaux dirigeants de la CNCM au titre de leurs fonctions dans les différentes entités du Groupe. Les dirigeants du groupe ont également bénéficié au cours de l’exercice des dispositifs de prévoyance collective et de retraite complémentaire institués pour tous les salariés du groupe. En revanche, les dirigeants du groupe n’ont bénéficié d’aucun autre avantage spécifique. De plus, ils ne perçoivent pas de jetons de présence en raison des mandats qu’ils exercent, que ce soit dans les sociétés du groupe ou dans des sociétés autres mais en raison de leurs fonctions dans le groupe. Les dirigeants du groupe peuvent par ailleurs détenir des avoirs ou des emprunts dans les livres des banques du groupe, aux conditions offertes à l’ensemble du personnel. Dans ce cadre, les montants globaux des rémunérations et indemnités de toutes natures versés aux dirigeants du groupe se sont elevés à 4 680 milliers d’euros en 2010. Rapport annuel 2010 173 LES ÉLÉMENTS FINANCIERS Rapport des Commissaires aux comptes sur les comptes consolidés • Votre groupe comptabilise des dépréciations sur des actifs disponibles à la vente lorsqu’il existe une indication objective de baisse prolongée ou significative de la valeur de ces actifs (note I-3 « Principes et méthodes comptables » et note II-5 de l’annexe). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif à l’identification d’indices de perte de valeur, la valorisation des lignes les plus significatives, ainsi que les estimations ayant conduit, le cas échéant, à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations. Exercice clos le 31 décembre 2010 • Votre groupe constitue des dépréciations pour couvrir les risques de crédit et de contrepartie inhérents à ses activités (note I-3 « Principes et méthodes comptables » et notes II-6, II-8, II-18 et II-28 de l’annexe). Nous avons examiné le dispositif de contrôle relatif au suivi des risques de crédit et de contrepartie, aux méthodologies de dépréciation et à la couverture des pertes de valeur par des dépréciations individuelles et collectives. MAZARS ERNST & YOUNG ET AUTRES • Votre groupe a comptabilisé des impôts différés actifs et passifs (note I-3 « Principes et méthodes comptables » et note II-10b de l’annexe). Nous avons examiné les principales estimations et hypothèses ayant conduit à la reconnaissance de ces impôts différés. Aux Sociétaires, En exécution de la mission qui nous a été confiée par vos Assemblées générales, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2010 sur : - le contrôle des comptes consolidés du groupe Crédit Mutuel, tels qu’ils sont joints au présent rapport ; - la justification de nos appréciations ; - la vérification spécifique prévue par la loi. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. I - Opinion sur les comptes consolidés Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d'anomalies significatives. Un audit consiste à vérifier, par sondages ou au moyen d’autres méthodes de sélection, les éléments justifiant des montants et informations figurant dans les comptes consolidés. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis, les estimations significatives retenues et la présentation d'ensemble des comptes. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion. • Votre groupe constitue des provisions pour couvrir les engagements sociaux (note I-3 « Principes et méthodes comptables » et note II-18 de l’annexe). Nous avons examiné la méthodologie d’évaluation de ces engagements, ainsi que les principales hypothèses et les modalités de calcul retenues. Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur ensemble, et ont donc contribué à la formation de notre opinion, exprimée dans la première partie de ce rapport. III – Vérification spécifique Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, à la vérification spécifique prévue par la loi des informations relatives au groupe données dans le rapport de gestion. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Nous certifions que les comptes consolidés de l’exercice sont, au regard du référentiel IFRS tel qu'adopté dans l'Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l'ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation. Fait à Neuilly-sur-Seine et à Courbevoie, le 2 mai 2011 Les commissaires aux comptes II - Justification des appréciations En application des dispositions de l’article L.823.9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les éléments suivants : MAZARS ERNST & YOUNG ET AUTRES Pierre Masieri Olivier Durand • Dans le contexte de volatilité des marchés financiers qui reste élevée et d’un environnement encore incertain, votre société utilise des modèles internes et des méthodologies pour la valorisation des positions sur certains instruments financiers qui ne sont pas cotés sur des marchés actifs, ainsi que pour la constitution de certaines dépréciations, tel que décrit dans la note I-3 « Principes et méthodes comptables » de l’annexe. Nous avons examiné le dispositif de contrôle de ces modèles et méthodologies, des paramètres utilisés et du recensement des instruments financiers auxquels ils s’appliquent. 174 Crédit Mutuel Rapport annuel 2010 175 Confédération nationale du Crédit Mutuel 88-90, rue Cardinet - 75847 Paris Cedex 17 Tél. : 01 44 01 10 10 - Fax : 01 44 01 12 30 www.creditmutuel.com Communication institutionnelle Conception / Réalisation : BDC / Bela Vista Photos : Crédit Mutuel - Thinkstock - Inmagine