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Accueil : Université Jean Moulin / Recherche / Publications et thèses / Thèses / Thèses soutenues / Thèses soutenues 2012
POZZO DI BORGO Frédéric
L'instrumentalisation de l'ONU par les Etats-Unis lors de la crise Iraquienne.
Mise à jour : 29 août 2012
Thèse en Sécurité internationale et défense soutenue le 8 Juin 2012.
Le 12 septembre 2002, George Bush profitait d'un discours devant l'Assemblée Générale de l'ONU pour saisir le
Conseil de Sécurité et exposer à la communauté internationale ses griefs à l'encontre de Saddam Hussein et de ses
armes de destruction massive. Dictée par des impératifs électoraux, cette saisine de l'ONU s'était imposée à la Maison
Blanche en raison de l'échec de la propagande néo-conservatrice à convaincre l'opinion publique de la nécessité d'une
guerre en Iraq. Celle-ci devant donner corps au concept de « guerre contre le terrorisme » de la future campagne
présidentielle, la Maison Blanche avait décidé de s'appuyer sur la crédibilité et la légitimité de l'ONU, pour relancer la
propagande et travestir une guerre illégale en un acte de légitime défense, en tenant secret la décision de la guerre.
La communauté internationale ne fut ni dupe ni complice de cette supercherie, mais le poids de la relation
transatlantique interdit au Royaume-Uni de se désolidariser de l'Amérique et à la France d'user de son droit de veto
contre ses alliés. Ces contradictions expliqueront la crise du Conseil de Sécurité de 2003, où, en désaccord, les
gouvernants du bloc occidental s’affrontèrent sur la nécessité d’une seconde résolution autorisant la guerre.
Cette crise ne fut sans conséquence, ni pour l'administration Bush, ni pour la communauté internationale, et encore
moins pour l'ONU, puisqu'une fois enlisés en Iraq, les États-Unis obtiendront du Conseil de Sécurité plusieurs
résolutions, sans reconsidérer leur unilatéralisme. Mise en porte à faux, l'Organisation internationale sera prise pour
cible et son quartier général en Iraq détruit. Le chaos succédant à la guerre, l'administration néo-conservatrice sera
finalement contrainte, sous la pression électorale, d'abandonner son unilatéralisme et de céder à l'ONU la résolution
p o l i t i q u e
d u
c o n f l i t .
On September 12, 2002, George Bush during a speech at the United Nations General Assembly seized the opportunity
to submit the Security Council and expose to the International Community his worries concerning Saddam Hussein and
his weapons of mass destruction. Dictated by election requirements, referring to the United Nations was imposed on the
White House because of failing neo-conservative propaganda convincing the public opinion of need for war in Iraq. This
was supposed to give body to the upcoming presidential campaign’s concept of “war against terrorism”, the White
House had decided to lean on the United Nations credibility and legitimacy to re-launch propaganda and disguise an
illegal war into an act of self defence, by keeping the decision of war secret.
The International Community was not fooled by or accomplice of this trick, but the weight of the trans-Atlantic
relationship forbade the United Kingdom to set itself apart from the United States and for France to use its right to veto
against its allies. These contradictions explain the 2003 Security Council crisis, where, by disagreeing the western
governments faced one another on the necessity of a second resolution authorizing war.
This crisis was not without consequences, for Bush’s administration or for the International Community and even so for
the United Nations, since being stuck in Iraq, the United States obtained several resolutions from the Security Council
without questioning their unilateralism. Being in an awkward position, the International Organisation was targeted and its
headquarters in Iraq destroyed. In the chaos in the aftermath of the war, the neo-conservative administration was
obliged, under electoral pressure, to give up its unilateral attitude, and let the Unieted Nations politically resolve the
c o n f l i c t .
Mots clés : Instrumentalisation; Nations-Unies; Iraq; 1441; propagande; guerre; résolution; Colin Powell; unilatéralisme ;
néo-conservateur
;
multilatéralisme.
Key words : United Nations ; Iraq ; 1441, propaganda, war ; resolution; Colin Powell ; unilateralism; neo-conservative;
m u l t i l a t e r a l i s m .
Page 2
Directeur
de
thèse
:
Jean-Paul
JOUBERT
M e m b r e s
d u
j u r y
:
Jean-Paul
JOUBERT,
Professeur,
Université
Jean
Moulin
Lyon
3
Michel-Louis
MARTIN,
Professeur,
IEP
Toulouse
Pascal
FACON,
Colonel,
Chef
de
bureau
Afrique
Etat-major
des
armées
Clément LECLERC, Conseiller diplômatique auprès du Président de la République française
Président
Mention
du
:
Très
jury
honorable
:
avec
Michel-Louis
les
félicitations
MARTIN
du
Equipe d'accueil :CLESID
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