ELA Infos n°53 - Association ELA
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ELA Infos n°53 - Association ELA
n° 53 contre les Leucodystrophies ELA est reconnue d'utilité publique par Décret du 13/11/1996 Stades en fête journée nationale d’ELA samedi 6 mai 2006 mars 2006 • 4€ 15 avril 2006 sommaire numéro 53 mars 2006 • Éditorial 3 • Courrier des lecteurs 4 > À tes vingt ans > Petite Stacy > Leurs bons vœux pour 2006 4 4 4 • Bon de soutien • Fondation 5 > Première réunion du Conseil Scientifique 5 • Projet Myéline 6 > Dernières nouvelles du Projet Myéline 6 • Vie Associative > Le parrainage MTB : les premières réactions > Inscrits au 07/02/06 > Dernières nouvelles du prix “Ambassadeur Mets tes baskets” > La course des garçons de café > “La petite faute” s’invite en Allemagne > Idées originales > Stades en fête > Guillaume Canet présent pour ELA > Le Mois du Cœur Cora > Nouvelle mobilisation vésulienne > ALER fête Noël > Une fin d’année pétillante > Valloire capitale de la sculpture sur neige > Quand ELA fait son marché > Max, mascotte de la Novotel Cup > La musique au cœur > One man show > Grande soirée musicale à Sarreguemines > Témoignage famille : après la greffe… > Remerciements, Mariages, Quêtes, Décès > Petite annonce 10 10 11 12 12 13 14 16 17 18 18 18 18 19 20 21 21 22 22 23 édito Loi sur le handicap : révolution ou effet d’annonce ? Un homme s’adresse à un nain et lui demande : “est-ce que cela vous gêne d’être handicapé ?” Le nain répond : “c’est vous que cela gêne”. Cette petite anecdote illustre la difficulté de la société à porter un regard autre que compassionnel à l’égard des personnes handicapées. Si l’on excepte la nécessaire évolution des mentalités sans laquelle la place réservée aux handicapés ne peut guère s’améliorer, il reste les mesures concrètes contenues dans la loi sur l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées, applicable depuis le 1er janvier 2006. Annoncée comme révolutionnaire par le gouvernement ou manquant d’ambition pour nombre d’associations évoluant dans le secteur du handicap, la loi tente d’améliorer la vie quotidienne des handicapés. Elle affiche une nouvelle philosophie qui privilégie la personne et ses besoins, à une gestion strictement comptable du handicap. Parmi les nouvelles dispositions en vigueur, on peut noter un meilleur cumul de l’AAH avec un revenu en milieu ordinaire, la création d’une garantie de ressources qui assure 80% du SMIC net, la création d’un complément autonomie ou encore l’augmentation du “reste à vivre” pour les personnes accueillies en établissement. Face à cette multiplication de nouveaux dispositifs, chaque département doit créer une “maison des personnes handicapées”, une sorte de guichet unique qui assurera l’information et le suivi pour l’ensemble des prestations aux enfants ou adultes handicapés. Mais s’il ne fallait retenir qu’une seule nouveauté dans la loi, ce serait sans conteste “la prestation de compensation du handicap”. Attribuée par la commission des droits à l’autonomie des personnes handicapées (CDAPH) nouvellement créée, la prestation doit répondre aux besoins tant financiers qu’humains (tierce personne, aides techniques, aménagements, autres besoins spécifiques, aides animalières…), après une évaluation personnalisée de chaque cas. Alors révolution ou effet d’annonce ? Tout dépendra de l’ambition portée à la notion de compensation du handicap. Appliquée avec raison mais sans limite a priori, elle pourrait faire considérablement évoluer les situations de vie : accès à l’école, au logement, aux lieux publics, au travail, mais aussi au sport et à la culture… Dans le cas contraire, nous aurons perdu une nouvelle occasion de nous montrer dignes et de répondre à notre devoir de solidarité. Guy Alba 24 29 ela infos • Médico-social 26 > 11 février 2005 : une nouvelle loi sur le handicap 26 > Vacances et handicap : quelles solutions ? 28 > Montant des prestations 30 au 1er janvier 2006 • Infos générales 31 > Agenda > Pour qu’ils aient un futur > Le Pôle Nord, à pied, seul et sans assistance 31 31 Revue trimestrielle d’ELA (Association Européenne contre les Leucodystrophies) 53, cours Léopold • BP 267 54005 Nancy cedex Tél. 03 83 30 93 34 • Fax 03 83 30 00 68 Courrier électronique : [email protected] • Directeur de la publication : Guy Alba • Rédaction : Jean-Luc Corti, Josiane Eckmann, Christelle Ferry, Christian Gex, Morgane Isella, Yann Laurain, Maryline Mazzier, Barbara Rabot, Jean-Claude Satta, Estelle Seksik, François Thirion • Conception et réalisation : Phonem communication • Impression : Les Impressions Dohr Nancy • Crédit photos : Albert Klein/Républicain Lorrain Alexandre Marchi/ELA Martha Schlueter/Die Abendzeitung Abonnement annuel : 16€ Numéro : 4€ 31 Commission paritaire : n°84204 • Reproduction d’articles ou d’extraits d’articles autorisée après accord donné par la rédaction de la revue. Mention obligatoire : “Extrait du bulletin d’information d’ELA, Association Européenne contre les Leucodystrophies”. 3 courrierdeslecteurs s À tes vingt ans À tes vingt ans, à ton combat ! Qui fait que tu es toujours là. Une vilaine fée, penchée sur ton berceau, T’a donné un bien lourd cadeau. Mais toi, petit soldat courageux, Toi qui n’iras jamais au feu, Tu nous apportes tant d’amour, Et de bonheur pour chaque jour. Ceux qui ne connaissent tes rires, Et les plus beaux de tes sourires, Ne connaissent pas la richesse, De ce sentiment de tendresse. Et si parfois derrière nos rires, Se cache une grande détresse, Mais à travers nos sourires, Se cache une grande tendresse ! À tes vingt ans, soldat sans faille ! Vingt d’amour, ça fait un bail ! Entre nous, ce sera à vie… Il n’y a qu’un mot pour le dire : merci ! Yvette Guillaumin, grand-mère de Stéphane atteint d’ALD Saint-Maurice de Beynost (01) s Petite Stacy Alain Gourdin de St-Saulve (59) nous annonce la naissance de sa petite fille Stacy le 24 novembre 2005. Elle pèse 3 kg 330 et mesure 51 cm. Toutes nos félicitations à la famille et à Jordan, heureux dans son nouveau rôle de “tonton”. s Leurs bons vœux pour 2006 l Hello ELA !!! Je vous souhaite une énorme année 2006 !!!! Amitiés. See you Christian Jeanpierre, journaliste à TF1 l Je vous adresse tous mes vœux de bonheur pour 2006, que cette année vous apporte beaucoup de satisfaction dans vos projets. Comptez sur moi et à très bientôt. Bien cordialement. Candice Didier, championne de patinage artistique l Tous mes vœux pour une belle et grande année. Que 2006 vienne effacer la “petite faute d’orthographe” ! Je suis à vos côtés. Amicalement. Henri Sannier, journaliste à France Télévisions l Bonne année à toute l’association. Que la recherche progresse au plus vite et que la petite faute d’orthographe ne soit plus. Amicalement. Aurélie Perillat-Storti, championne de ski de fond 4 l Tous nos vœux pour 2006. Que cette année soit porteuse de bonnes nouvelles et qu’elle renforce solidarité et amitiés. Sportivement. Béatrice Hess, multiple championne paralympique de natation l Je souhaite une très bonne année à toute l’équipe d’ELA, beaucoup de courage et d’espoir à toutes les familles confrontées à la maladie. Olivier Monterrubio, joueur au Stade Rennais FC Première réunion du Conseil Scientifique Le Conseil Scientifique de la Fondation ELA s’est réuni le 14 janvier dernier dans les locaux de l’Université René Descartes (Paris V). Sous la présidence de Jean-François Dhainaut, cette réunion a permis d’aborder différents sujets : • la finalisation du calendrier 2006, • l’organisation d’un congrès en France du 5 au 8 octobre 2006, • le budget. Le Conseil Scientifique a notamment fixé les orientations de l’appel d’offres 2006. Les thèmes de recherche retenus cette année sont : • les leucodystrophies, • les mécanismes non auto-immunes, • la biochimie des maladies de la myéline, • les facteurs pronostics d’évolution dans les maladies de la substance blanche de l’enfant prématuré et les leucodystrophies, • la réparation de la myéline. Rappelons que le Conseil Scientifique est chargé d’examiner le programme d’actions en cohérence avec les objectifs de la Fondation ELA et de le proposer au Conseil de Surveillance. Il assure, ensuite, la circulation de l’information, notamment en direction des malades et de leur famille, et la communication sur les aspects scientifiques. L’autre point important de cette journée est la réunion du Comité de Pilotage. Il rassemble : • le Président de la Fondation, • les 3 Vice-présidents du Conseil Scientifique, • le Président du Directoire, • le Président du Conseil de Surveillance, • le Vice-président du Conseil de Surveillance, • le Président du Projet Myéline. Les membres du Conseil Scientifique : Volkmar Gieselmann (Université Friedrich Wilhelms à Bonn – Allemagne), Salvador Martinez (Institut de Neurosciences – Espagne), Francesca Aloisi (Institut Supérieur de Santé – Italie), Jutta Gärtner (Université Georg August à Göttingen – Allemagne), Patrick Aubourg (INSERM U561 à Paris – France), Thierry Lacaze (Université d’Alberta – Canada), Guy Alba (Président fondateur de l'Association ELA), Robin Franklin (Université de Cambridge – Royaume-Uni), Anne Baron-Van Evercooren (INSERM UMR 546 à Paris –France), Shibeshih Belachew (CHU Sart Tilman à Liège – Belgique), Odile Boespflug-Tanguy (INSERM UMR 384 à ClermontFerrand – France), Ronald Wanders (Université d’Amsterdam – Pays Bas), Olivier Coutrix (Vice-président de l'Association ELA), Christian Gex (Président du Directoire de la Fondation ELA) et Jean-François Dhainaut (Université René Descartes à Paris – France). fondation ela fondation ela Lors de cette première réunion, Enrico Bertini, Monique Dubois-Dalcq, Catherine Lubetzki, Marc Pechanski, et Raphaël Schiffmann étaient excusés. Son rôle est de coordonner l’expertise des programmes de recherche, de choisir et d’actualiser la liste des experts en collaboration avec le Conseil Scientifique. Le Comité de Pilotage est aussi compétent pour procéder à l’examen préalable de toute question particulière s’inscrivant dans la politique et le programme d’action de la Fondation, mais pour laquelle une décision rapide s’impose. La prochaine réunion du Conseil Scientifique est prévue le 7 octobre 2006 à Paris. Les membres du Comité de Pilotage : Jean-François Dhainaut, Patrick Aubourg, Guy Alba, Odile Boespflug-Tanguy, Olivier Coutrix et Christian Gex. Augusto Odone et Monique DuboisDalcq étaient excusés le 14 janvier dernier. 5 projetmyéline Dernières nouvelles du Projet Myéline L’année 2005 a connu des avancées très substantielles dans les domaines de la recherche où travaillent les scientifiques et les cliniciens du Projet Myéline. Les défis imprévus n’avaient pourtant pas manqué au cours de cette année écoulée, mais les progrès réalisés dans les investigations biomédicales montrent que les chercheurs ont su les surmonter. Vous trouverez ici un état des travaux de recherches réalisés en 2005. Dr Annik Baron-Van Evercooren (Hôpital de la Salpêtrière - France) Réparation de la myéline par des greffes de cellules : opportunités et contraintes Trois lignes d’expérimentation ont été poursuivies au cours de l’année écoulée. Tout d’abord, la remyélinisation du nerf optique soumis à des lésions chez le macaque a été étudiée pour mieux cerner les défis de la réparation de la myélinisation dans la sclérose en plaques. Une corrélation est en effet évidente entre la densité des progéniteurs d’oligodendrocytes dans le nerf optique et la remyélinisation. En second lieu, la capacité des cellules de Schwann isolées sur des singes adultes à opérer une réparation de la myéline a été démontrée sur des modèles nonhumains de primates et de rongeurs en laboratoire. En conclusion, les cellules de Schwann de macaque ont été conçues pour exprimer des facteurs de Dr Franca Cambi 6 croissance neuronaux essentiels et ces cellules transgéniques montrent le potentiel thérapeutique du laboratoire pour reconstituer des fonctions structurales et comportementales de base dans les états de démyélinisation dus à la maladie. Pr Johannes Berger (Institut de Recherche sur le Cerveau, Université de Vienne Autriche) Caractérisation métabolique de l’adrénoleucodystrophie avec insuffisance surrénale liée au chromosome X (X-ALD) Des perturbations dans la régulation du métabolisme du cholestérol ont été mises en cause dans l’X-ALD et des nouvelles avancées dans la compréhension de ces perturbations peuvent conduire à des approches pharmacologiques pour étudier et traiter la maladie. L’anomalie moléculaire fondamentale dans l’X-ALD humaine implique des mutations dans la prétendue protéine ALD (produit du gène ABCD1). Une protéine similaire, l’ALDRP - ALD related protein (produit du gène ABCD2), peut fonctionner pour compenser les anomalies de la protéine ALD, et cette deuxième protéine (ALDRP) semble être modulée par les mécanismes moléculaires réglant les aspects métaboliques du cholestérol. En étudiant ces mécanismes, on espère pouvoir manipuler l’ALDRP par des interventions génétiques ou pharmacologiques, ceci afin de compenser la déficience de base de la protéine ALD et combattre ainsi l’ALD. Dr William Blakemore Dr William Blakemore (Université de Cambridge – Royaume-Uni) Comment surmonter l’échec de la remyélinisation dans les modèles de sclérose en plaques ? Le système nerveux central des rats taiep, qui ont été acquis grâce au financement du Projet Myéline, reproduit les caractéristiques de la sclérose en plaques lorsque les animaux atteignent l’âge d’un an. Ce modèle animal révèle certaines des exigences probables pour traiter la sclérose en plaques par la transplantation de cellules. Les précurseurs d’oligodendrocytes transplantés, par exemple, ne peuvent pas effectuer la remyélinisation des animaux malades parce que leur migration dans le tissu malade est empêchée par les cellules hôtes (les cellules hôtes chez ces animaux peuvent être enlevées efficacement grâce à un traitement aux rayons X). Cependant, pour favoriser la remyélinisation suivant l’infiltration des cellules Dr Oliver Brüstle (Université de Bonn - Allemagne) Cellules souches pour la remyélinisation : isolement des bonnes cellules et choix de la meilleure façon pour le réaliser L’application réussie des cellules souches embryonnaires dans la réparation de la myéline dépendra de la capacité à isoler les types de cellules appropriés (progéniteurs d’oligodendrocytes) dans des préparations hautement purifiées. Grâce au contrôle adapté de l’environnement en facteurs de croissance et de la lignée génétique des cellules, des oligodendrocytes myélinisants peuvent être cultivés dans des préparations de très grande pureté. En outre, nous avons démontré que les oligodendrocytes dérivés de cellules souches embryonnaires peuvent produire de la myéline dans les foyers inflammatoires de démyélinisation d’un modèle rat de la maladie. Nous avons également établi certaines des conditions contrôlant la différenciation neurale des cellules humaines provenant du sang de cordon ombilical, et nous comprenons maintenant les facteurs de génération des précurseurs neuraux à prolifération stable des cellules souches embryonnaires humaines. Contrairement à d’autres populations neurales de cellules souches, ces cellules maintiennent un potentiel neurogène et gliogène stable sur de nombreux passages in vitro. Dr Franca Cambi (Université du Kentucky - USA) Oligodendrocytes fonctionnels : recombinaison de la protéine protéolipide Lors de la différenciation des oligodendrocytes, les différentes façons possibles, par lesquelles le message moléculaire qui code la protéine protéolipide (PLP) est reconstitué (“épissage”), peuvent influer sur la bonne myélinisation. Les travaux réalisés dans mon laboratoire se sont concentrés sur l’identification et la caractérisation des facteurs et des séquences génétiques qui contrôlent le processus d’épissage de la PLP dans les oligodendrocytes. En collaboration avec le Dr Hobson, nous avons démontré que les mutations altérant totalement l’épissage spécifique à la PLP conduisaient à une maladie plus grave que les mutations qui réduisent seulement la production de PLP. En outre, nous avons identifié les séquences de régulation qui règlent le déroulement possible de l’épissage de la PLP. Nous avons prouvé que les mutations identifiées dans la maladie de Pelizaeus-Merzbacher (PMD, une maladie démyélinisante liée au chromosome X) inactivent un amplificateur d’épissage PLP, perturbent la régulation de l’épissage de la PLP et réduisent la production de celle-ci. Nos résultats attestent de l’existence potentielle d’un nouveau mécanisme de la maladie dans certains cas de PMD et ont des implications importantes pour la régulation de l’épissage de la PLP au cours de son développement. Les facteurs identifiés au cours de ces études peuvent représenter des cibles potentielles pour le traitement de la PMD. Dr Christian Confavreux (Hospitalier de Recherche Clinique, Lyon France) Prévention des rechutes postpartum dans la sclérose en plaques Les objectifs de l’étude POPARTMUS (Prévention des rechutes post-partum avec la progestine et l’œstradiol dans la sclérose en plaques) ont pour but d’étudier si des doses élevées de progestine, en combinaison avec des doses d’œstradiol protectrices de l’endomètre, peuvent empêcher les rechutes post-partum dans la sclérose en plaques. Ce nouveau traitement pourrait également être envisagé dans la phase cyclique de la maladie chez la femme, indépendemment de la grossesse. L’étude sur la sclérose en plaques pendant la grossesse (PRISP) a en effet démontré que le taux de rechute dans la sclérose en plaques diminue nettement au cours de la grossesse, notamment au cours des trois derniers mois et augmente pendant les trois premiers mois suivant l’accouchement. Le premier patient à participer à l’essai POPARTMUS a été inscrit en juin 2005. Cette recherche a été financée depuis le début par le Projet Myéline et l’Association Européenne contre les Leucodystrophies (ELAFrance), et plus récemment par l’ARSEP (Association pour la Recherche contre la Sclérose En Plaques). L’essai a bénéficié également en octobre 2005 d’un financement important du Programme Hospitalier de Recherche Clinique National Français (PHRC). le projet myéline transplantées, des facteurs supplémentaires semblent nécessaires. L’induction d’une inflammation semble être l’un des moyens utilisables pour stimuler les cellules transplantées à réaliser la remyélinisation. Les résultats de la présente étude montrent que l’induction de l’inflammation peut offrir en tant que telle une voie possible pour le traitement de la sclérose en plaques et que l’utilisation efficace des greffes thérapeutiques de cellules dépendra de la compréhension stratégique du tissu malade. Dr Christian Confavreux 7 Dr Fulvio Mavilio Dr Fulvio Mavilio (Institut de la Science San Raffaele, Milan - Italie) Exploitation des signaux moléculaires dans la sclérose en plaques De nombreuses molécules biologiques travaillent dans et entre les cellules pour empêcher ou au contraire provoquer la sclérose en plaques, et celles-ci continuent à être identifiées et étudiées. La protéine anti-inflammatoire connue sous le nom d’IL-4 agit en tant que signal entre les cellules pour empêcher la démyélinisation. Nous avons construit un "vecteur" pour produire l’IL-4 à partir d’une forme sûre d’un virus connu sous le nom d’adénovirus. L’adénovirus qui produit de l’IL-4 peut améliorer des cas de sclérose en plaques sur les souris et les macaques en reconstituant la fonction du nerf. D’autres molécules et des types de cellules en fonctionnement dans cette amélioration sont en cours de détermination. Ces études peuvent conduire à des thérapies nouvelles contre la sclérose en plaques. Dr Gianvito Martino (Institut de la Science San Raffaele, Milan - Italie) Les cellules souches deviennent majeures : cellules souches neurales adultes (NPC) Les cellules souches neurales humaines continuent à être évaluées sur les modèles animaux de la sclérose en plaques. Les primates non-humains peuvent tolérer des 8 NPC correctement caractérisées et injectées en intraveineuse ou intrathécale. Les animaux traités ont montré une amélioration remarquable des anomalies neurologiques et une survie améliorée. Des investigations sur les mécanismes par lesquels les cellules transplantées peuvent trouver leur voie vers les zones endommagées sont conduites. Certaines des protéines, exprimées sur les cellules et impliquées dans la thérapie par greffe de cellules, jouent normalement un rôle : dans le mouvement et le fonctionnement normal des cellules dans le système nerveux central et dans le comportement immuno-fonctionnel des cellules. Dr Inderjit Singh (Université Médicale de Caroline du Sud - USA) Les statines : Une classe de médicaments largement répandue pouvant améliorer les maladies neurologiques Le traitement par statines protège les progéniteurs d’oligodendrocytes dans les conditions inflammatoires typiques de la sclérose en plaques et dans les cultures mixtes de tissu glial. Ces progéniteurs d’oligodendrocyte prolifèrent et se différencient en oligodendrocytes producteurs de myéline. Ces observations apportent la preuve que les statines peuvent améliorer les mécanismes naturels de réparation dans les conditions neuroinflammatoires de la maladie. Les Dr Inderjit Singh résultats ont des implications pour l’X-ALD, la sclérose en plaques et d’autres maladies. Dr Timothy Vollmer (Institut Neurologique de Barrow USA) Approches pharmacologiques du traitement de la sclérose en plaques Nous avons rapporté les résultats préliminaires d’un essai utilisant un vaccin ADN contre la sclérose en plaques et qui apparaît sûr jusqu’à présent. Nous observons des changements immunologiques intéressants sur les patients et nous préparons actuellement la phase II de l’essai. Deuxièmement, nous croyons comprendre maintenant comment l’acétate de glatiramer fonctionne. La sélectivité et la sûreté de cette thérapie sont prometteuses. Enfin, notre étude de la mitoxantrone comme thérapie d’induction suivie par l’acétate de glatiramer nous a démontré que l’on pouvait obtenir une réponse importante au traitement (avec une réduction approximative de 80 % du taux de rechute) et sans risque pour les patients présentant une sclérose en plaques. Nous avons plus de vingt-deux études en cours sur des cas de sclérose en plaques. Notre capacité à traiter la sclérose en plaques s’est sensiblement améliorée au cours de la dernière année. Sur le plan prophylactique, l’approche vaccinique ADN peut être adaptée aux enfants menacés par la sclérose en plaques. Dr Su-Chun Zhang (Université du Wisconsin USA) Compréhension des gènes et de la biologie moléculaire des progéniteurs d’oligodendrocytes Les progéniteurs d’oligodendrocytes induits par des cellules souches humaines peuvent produire des gaines de myéline après leur transplantation dans un cerveau de souris shiverer démyélinisée, bien que la population de progéniteurs d’oligodendroyctes ne soit pas optimale. Pour augmenter la population des progéniteurs d’oligodendrocytes en favorisant la différenciation ou la prolifération des cellules, nous avons étudié les gènes qui contrôlent ces processus. Nous avons identifié une liste de protéines qui sont produites uniquement par les progéniteurs d’oligodendrocytes. Nous développons actuellement des lignes de cellules souches humaines qui expriment les gènes oligodendrocytes spécifiques. Nous développons également des stratégies pour enrichir les populations de progéniteurs d’oligodendrocytes humains. Nous espérons que ces stratégies amélioreront de façon significative les résultats de la remyélinisation induite par transplantation. le projet myéline Dr Su-Chun Zhang Depuis ses débuts, le Projet Myéline a financé plus de 40 études expérimentales pour un montant total de 5 millions de dollars. Il a permis de réunir les meilleurs chercheurs au monde sur la remyélinisation et les maladies de la myéline en un réseau d’excellence où les échanges sont cordiaux et gratifiants pour chacun. Ce projet a débouché sur plusieurs collaborations internationales qui ont permis d’accélérer considérablement les progrès de la recherche sur la myéline. Nos chercheurs continuent à réaliser des avancées significatives en matière de transplantation de cellules et de thérapies pharmaceutiques. C’est avec une grande douleur que nous annonçons la disparition de deux amis du Projet Myéline. Ils nous manqueront dans nos combats futurs. l Dr William Krivit, Professeur honoraire et Titulaire de la chaire de Pédiatrie à l’Université du Minnesota (USA), est décédé le 8 décembre 2005 à l’âge de 80 ans. Le Dr Krivit avait mis en place un des programmes pédiatriques pour la greffe de sang de cordon de tout premier plan aux Etats-Unis. Il a été l’un des précurseurs dans le traitement des maladies du stockage métabolique chez l’enfant comme l’ALD et la MLD. l Hunter James Kelly, porte-drapeau charismatique des enfants qui souffrait de la maladie de Krabbe, et dont l’Association Hunter’s Hope porte le nom, nous a quittés le 5 août 2005 dans sa huitième année. 9 vieassociative mets tes baskets parrainage : les premières réactions Chaque établissement inscrit à "Mets tes baskets et bats la maladie" est invité, depuis cette année, à parrainer un établissement n'ayant jamais participé et qui souhaite s'engager dans l'opération. Les premiers parrainages sont déjà enregistrés et pour mieux comprendre ce nouveau challenge, un établissement “parrain” et son filleul ont accepté de partager leurs premières impressions. Pourquoi participez-vous à l’opération Mets tes baskets et bats la maladie ? S’il est important pour l’école de transmettre des savoirs et des savoir-faire, nous nous devons aussi en termes de savoir-être de transmettre certaines valeurs telles que la solidarité et l’apprentissage de la différence. Les enfants malades sont pour moi des vecteurs essentiels de cette transmission. Ils sont très proches de l’âge de nos élèves : ils pourraient être des petits frères et petites sœurs. Ils représentent une réalité qui pourrait être la leur. Sylviane Williot est Conseillère Principale d’Éducation (CPE) au lycée Pasquet d’Arles (13). Son lycée, inscrit à “Mets tes baskets…” depuis 2 ans, a choisi de parrainer le collège Les Garrigues de Rognes (13). 10 Parrainer un établissement scolaire est un nouvel engagement, que signifie-t-il pour vous ? Il est facile de trouver des collègues avec qui partager ces valeurs d’entraide et de solidarité. Mais, c’est un acte plus fort encore que de faire s’engager une “vie scolaire” dans ce genre de défi. Ce n’est pas faire du sport pour occuper des classes, c’est surtout sensibiliser des jeunes à des situations qu’ils ne connaissent pas forcément. Les adultes ont eux-mêmes des difficultés à travailler en équipe et votre association nous permet de déclencher ce processus. Les élèves de seconde ont fait une dictée sous la houlette de personnages qu’ils rencontrent ailleurs que dans leur salle de classe et qui pourtant partagent leur temps au lycée : l’assistante sociale, l’infirmière, l’attaché d’intendance, les secrétaires, l’agent chef ou encore l’agent d’accueil. Le fait de partager ces valeurs avec un collègue, un professeur ou tout autre membre de la communauté éducative n’est pas un nouvel engagement. Il est, pour moi, la suite logique de ce que j’entreprends : transmettre ou du moins tenter de le faire. Que vous apporte, aujourd’hui, ce rôle de “parrain” ? Ce rôle me permet de partager l’espoir avec d’autres et surtout notre envie de voir la recherche évoluer grâce à nos dons et montrer, à travers la notion d’équipe, que le dépassement de soi-même est possible. C’est aussi transformer l’envie qu’ont les élèves de jouer ensemble, en véritable action solidaire tournée vers les autres, ceux qui n’ont pas la chance de faire du sport. En un mot leur apprendre l’Autre, apprendre à l’accepter comme il est avec ses différences et son fauteuil, c’est pour nous, CPE, enseigner le souci de la tolérance. Pour l’anecdote, quelqu’un qui m’est très cher tente de lancer une action ELA dans son IUT de techniques de commerce à Montpellier. Telle mère… Là aussi, au-delà de l’action demandée dans le cadre de l’examen, le sujet choisi n’est pas anodin et ne peut être mené à bien qu’avec l’idée de l’intégrer dans une action solidaire. “l’important, c’est leur apprendre l’autre, apprendre à l’accepter” “parce que le pire des maux est l’indifférence” Comment avez-vous fait le choix de votre filleul ? J’ai travaillé pendant 3 ans avec Mehdi Fettouhi-Tani, CPE comme moi, et avec lequel je partage la même fibre éducative. Nous échangeons toujours notre pratique professionnelle alors qu’il a été nommé dans un autre établissement. On ne peut pas transmettre l’esprit de ce genre d’action comme on transmet une circulaire administrative ! Il faut la même volonté d’aider, de servir et d’être à l’écoute. C’est une mission essentielle de notre fonction spécifique de CPE : appuyer parfois où cela risque de faire mal et le faire toujours avec empathie, écoute et bienveillance pour reprendre les propos de mon chef d’établissement. On ne peut mettre en place ce beau défi sans transpirer un peu de ces qualités. L’essentiel est que chaque élève de notre lycée et de notre collège, de la sixième à la terminale, ne sorte pas indemne de ces actions et qu’il se souvienne adulte que le pire des maux est l’indifférence. Et la vie continuera avec un peu plus d’humanité. Mehdi Fettouhi-Tani est Conseiller Principal d’Éducation (CPE) au Collège Les Garrigues de Rognes (13). Grâce au parrainage, son collège s’inscrit pour la première fois à l’opération “Mets tes baskets…” et devient cette année un filleul MTB. Comment vous a-t-on présenté ce parrainage ? C’est Sylviane Williot, CPE du lycée Pasquet d’Arles, qui m’a présenté l’association ELA et ses différentes actions. Je développe, dans le champ du périéducatif, au collège des projets de solidarité et de promotion de quelques associations qui travaillent dans un domaine particulier. J’ai donc été rapidement intéressé. Connaissiez-vous l’association ELA avant “d’être parrainé” ? Je connaissais l’association par le biais des médias surtout sans connaître son implication dans les établissements. À quoi avez-vous été sensible ? La décision de lancer l’opération repose sur le fait que l’on peut toucher les jeunes sur deux aspects importants. Au niveau sportif, c’est se dépasser pour une cause grâce à un tournoi de handball et, au niveau scolaire, cette maladie peut s’intégrer dans le cours de génétique des troisièmes. Un grand nombre d’élèves a pu, ainsi, être sensibilisé grâce à M. Leroc, professeur de biologie, et M. Minne, professeur d’EPS. Que signifie ce nouvel engagement ? Ce nouvel engagement permet de mobiliser les élèves autour d’un sujet commun. On peut les amener à développer, à travers les actions menées, leur autonomie et l’apprentissage à la citoyenneté dans le cadre du collège. À l’avenir, comptez-vous poursuivre votre engagement ? Nous poursuivrons certainement cette opération après un bilan effectué auprès des enseignants et des membres de la Vie Scolaire qui ont participé à la réussite de ces actions. Dès l’inscription effective du filleul, le parrain recevra un lot de 28 chasubles ELA offert par notre partenaire Adidas. Les inscrits à MTB au 07/02/06 Académie d’Aix-Marseille • 13 L.T. St-Jean à Salon-de-Provence Lycée Alphonse Daudet à Tarascon Collège Henri Bosco à Vitrolles 84 Collège Paul Giéra à Avignon Académie d’Amiens • 02 L.P. Françoise Dolto à Guise Collège & Lycée Henri Martin à StQuentin Académie de Besançon • 25 Collège Anatole France à Bethoncourt L.P. les Huisselets à Montbeliard Lycée Armand Peugeot à Valentigney Collège Jean-Jacques Rousseau à Voujeaucourt • 39 L.P. Montciel à Lons-le-Saunier • 70 École Maternelle à Hautevelle Collège René Cassin à Noidans-lesVesoul • 90 Collège Arthur Rimbaud et Lycée Raoul Follereau à Belfort Lycée Jules Ferry à Delle Académie de Bordeaux • 24 École Supérieure Internationale à Savignac-les-Eglises • 33 Lycée Anatole de Monzie à Bazas École St-Gabriel et Collège Ste-Marie Bastide à Bordeaux École Élémentaire à Macau École à Margueron École Jean Monnet à St-Jean-d’Illac Ecole Elémentaire E. Dubois à Vayres • 40 Collège du Pays d’Orthe à Peyrehorade École St-Joseph le Berceau à StVincent-de-Paul • 64 Collège Albert Camus à Bayonne École Élémentaire à Laroin Collège Ste-Marie à St-Jean-de-Luz École Etchecopar à St-Palais Académie de Caen • 14 Collège Charles Mozin à Trouvillesur-Mer • 50 École St-Paul à Cherbourg École Victor Hugo à Ducey École Primaire à Grosville Groupe Scolaire à Marcey-les-Grèves Collège le Ferronay à Octeville vie associative Pour participer au parrainage rendez-vous sur www.ela-asso.com 11 vieassociative Académie de Clermont-Ferrand • 15 Lycée de Haute Auvergne à StFlour • 63 Collège des Cordeliers, Lycée Godefroy de Bouillon à ClermontFerrand Lycée Jean Zay à Thiers Académie de Corse • 20 Collège les Padules à Ajaccio École Primaire à Conca École de Ruppione à Pietrosella École Élémentaire à Porticcio Académie de Créteil • 77 Legta la Bretonniere à Chailly-enBrie Lycée Van Dongen à Lagny-surMarne Groupe Scolaire Lapierre à Le-Méesur-Seine Lycée Emily Brontë à Lognes Collège à Pontault-Combault Lycée la Tour des Dames à Rozay-enBrie L.P. Auguste Perdonnet à Thorignysur-Marne Collège Arche Guédon et Collège Louis Aragon à Torcy Collège les Creusottes à Villeneuvesur-Bellot 94 Collège Paul Eluard à Bonneuilsur-Marne Lycée Armand Guillaumin à Orly Collège Jules Ferry à Villeneuve-StGeorges Académie de Dijon • 89 Lycée Pierre Larousse à Toucy Académie de Grenoble • 07 Collège les Perrières à Annonay • 26 École Primaire à Chatillon-en-Diois • 38 École Louis Pergaud à L’Isled’Abeau École Ciers à Les-Avenières • 73 Lycée Agricole de Savoie à LaMotte-Servolex • 74 École Privée les Tilleuls à Annecy École Élémentaire René Cassin à Faverges École Maternelle à Lugrin Académie de Lille • 59 École Notre-Dame de Grace à Caestre Collège du Westhoek à CoudekerqueBranche Collège Guilleminot et Lycée de l’Europe à Dunkerque Collège Théodore Monod à Lesquin École du Sacré-Cœur à Lille Collège Albert Calmette à Wasquehal • 62 Institution Ste-Famille à Béthune Lycée Giraux Sannier à Boulogne-surMer Lycée Léonard de Vinci à Calais Collège St-Joseph à Étaples Collège St-Bertulphe à Fruges École Sacré-Cœur Notre-Dame à Noyelles-Godault L.P. Jacques Durand à St-Omer Académie de Limoges • 23 Collège Jacques Grancher à Felletin Académie de Lyon • 42 École Primaire à St-Denis-deCabanne 12 mets tes baskets Dernières nouvelles du prix “Ambassadeur Mets tes baskets” Nouveauté de la campagne 2005/2006, le prix “Ambassadeur Mets tes baskets” permet aux établissements scolaires de désigner l’élève qui, par son comportement engagé, incarne les valeurs de solidarité et de partage inhérentes à l’association. De nombreux établissements ont déjà nommé leur “Ambassadeur Mets tes baskets” et les autres ont jusqu’au mois d’avril pour le désigner. Les élèves ambassadeurs se verront remettre le maillot Collector Zidane/ELA (numéro 10 de l’équipe de France) en l’honneur de leur comportement exemplaire. La remise officielle du prix est prévue pour le mois de mai. Afin de réunir la communauté scolaire, les instances éducatives et tous les partenaires de l’opération, la remise du prix “Ambassadeur Mets tes baskets” se veut un temps fort et solennel. Elle sera, si possible, organisée en collaboration avec les rectorats, qui encouragent l’opération d’ELA depuis sa création et dont le soutien est essentiel. La course des garçons de café Le lycée des Métiers de l’Hôtellerie et du Tourisme de Toulon (83) a organisé sa troisième course des garçons de café. Le 21 novembre dernier, une centaine d’élèves, leurs professeurs, et les professionnels du lycée ont participé en baskets à cette course dans les rues piétonnes de Toulon. Sensibles au combat de ces enfants malades, Hélène Raynal et Marion Etienne, deux élèves du lycée ont organisé cette course dans le cadre de leur BTS animation et gestion touristique locale. Hélène, dont les cousins sont atteints de leucodystrophie, a souhaité aider l’association. Cette manifestation a, non seulement, permis d’animer le centre-ville de Toulon, mais aussi de renouer avec la vieille tradition des garçons de café. Il faut ajouter la participation de la mairie de Toulon, qui s’est mobilisée pour l’occasion en mettant à disposition des panneaux d’informations permettant de sensibiliser le public aux leucodystrophies. Le bilan de l’opération est positif. Les élèves comme leurs professeurs comptent continuer la lutte contre la maladie en renouvelant cette action l’année prochaine. La petite faute s’invite en Allemagne Après la Suisse et l’Espagne, la dictée d’ELA prend, à nouveau, une dimension européenne. Le lycée français Jean Renoir de Munich a réuni ses élèves pour un moment exceptionnel. Souvenir d’une journée sous le signe de l’amitié franco-allemande et de la solidarité. Le 25 janvier dernier, le lycée français de Munich s’est engagé dans le combat contre les leucodystrophies en organisant la dictée d’ELA. Sensibilisés au préalable, les élèves ont eu pour l’occasion des professeurs très particuliers : deux joueurs internationaux du F.C. Bayern de Munich. En effet, Willy Sagnol et Bastian Schweinsteiger ont prêté leur voix au texte de Daniel Picouly pour une lecture en français et en allemand de “la petite faute”. Moment d’échange et de partage, la dictée a laissé place au débat et à la discussion avec Guy Alba, président de l’association ELA. Les élèves ont, notamment, été sensibles au témoignage de Kathrin Keller, maman de Frieder, 2 ans et atteint de leucodystrophie. Dans le cadre de “Mets tes baskets et bats la maladie”, le lycée organisera un nouveau temps fort en mai prochain : une journée sportive dédiée à ELA. C’est la première fois que l’opération aura lieu en Allemagne. vie associative Guy Alba, Bastian Schweinsteiger, Jean Bastianelli, proviseur du lycée Jean Renoir, Willy Sagnol, Kathrin Keller et son fils Frieder réunis pour la dictée d’ELA • 69 Collège Asa Paulini à Anse École Jeanne d’Arc à Décines-Charpieu Collège Jean de Tournes à Fontaines-sur-Saône Collège Jean Vilar à Villeurbanne Académie de Montpellier • 30 École Élémentaire Pasteur à Alès Collège Notre-Dame et Institut StFélix à Beaucaire École Jean Monnet à Garons • 34 Lycée Privé la Merci à Montpellier Académie de Nancy-Metz • 54 École Maternelle à Chanteheux Collège Julienne Farenc à Dombaslesur-Meurthe Lycée Jean Zay à Jarny École Émile Zola à Landres École à Mont-Bonvillers Collège Charles de Foucauld et Collège Claude le Lorrain à Nancy École Primaire Jeuyeté à Pompey Lycée Jacques Marquette à Pont-àMousson École Pierre Fisson à Xeuilley • 55 Collège Jacques Prévert à Bar-leDuc École la Halle à St-Mihiel Collège Émilie du Châtelet à Vaubecourt • 57 Collège Robert Schuman à Behren-les-Forbach Collège Charles Péguy à Cattenom École Primaire Grand Ban à Clouange Collège Jacques Monod et L.P. Maryse Bastié à Hayange École St-Eucaire et Lycée Fabert à Metz Lycée Jean de Pange à Sarreguemines Lycée Colbert à Thionville Collège Jean Mermoz à Yutz • 88 Collège Jean Rostand à Châtenois École Élémentaire à Dompaire L.P. Pierre Mendès-France à Épinal L.P. la Providence à Harol L.P. Émile Gallé à Thaon-les-Vosges Académie de Nantes • 44 École St-Joseph à Carquefou École St-Charles à Fegreac École Ste-Marie et École Urbain le Verrier à Nantes École les Petits Mousses à Préfailles École Ste-Thérèse à St-Mars-la-Jaille • 49 École François Dénéchère à LaPlaine École à St-Paul-du-Bois L.P. la Baronnerie à St-Sylvaind’Anjou • 72 École Publique à Le-Luart Académie de Nice • 83 Collège François de Leusse à LaLonde-les-Maures École Malbousquet à Toulon Académie d’Orléans-Tours • 18 École Primaire à Le-Chautay École Primaire RPI à Neuvy-le-Barrois • 28 Collège François Rabelais à Cloyes-sur-le-Loir Collège Jean Monnet à Luisant Collège Jean Racine à Maintenon • 37 Collège François Rabelais à Tours • 41 École Notre-Dame de la Providence à Blois École Primaire les Basses-Roches à La-Chaussée-St-Victor École du Sacré-Cœur à Ouzouer-leMarche • 45 École Jean Beaudoin à Checy 13 vieassociative Académie de Paris • 75 École Élémentaire Lépine et Collège Jules Verne à Paris Académie de Poitiers • 16 Collège, Lycée & L.P. Ste-Marthe Chavagne et Lycée de l’Image et du Son à Angoulême EREA les Chirons à Puymoyen Collège Val de Charente à Ruffec Lycée St-Joseph l’Amandier à StYrieix-sur-Charente • 79 Collège Blaise Pascal à ArgentonChâteau École Primaire Privée à St-Amandsur-Sèvre Académie de Reims • 08 École Frénois à Sedan • 51 Collège Antoine de St-Exupéry à Avize Académie de Rennes • 29 École Ste-Jeanne d’Arc à Guisseny École Ste-Anne Notre-Dame à LeFolgoet École Skoll Diwan à Lesneven École Notre-Dame Bon Secours à Ploneour-Lanvern École Notre-Dame du Mont Carmel à Ploudalmezeau École Ste-Anne à Ploudaniel • 35 Collège Théophile Briant à Tinteniac • 56 École Notre-Dame la Blanche à Ilede-Hoedic Académie de Rouen • 27 Collège Pablo Neruda, Collège Paul Bert et L.P. Agricole-Horticole à Evreux • 76 Collège Acacias à Le-Havre École Primaire Publique à SteHélène-Bondeville Académie de Strasbourg • 67 Collège Maxime Alexandre à Lingolsheim Académie de Toulouse • 09 Collège du Sacré-Cœur à StGirons • 12 Collège St-Dominique à LaFouillade • 31 École Ste-Marie à Bagnères-deLuchon Collège François Verdier à Leguevin • 32 Institut St-Christophe à Masseube • 65 Lycée Marie Curie à Tarbes • 81 Collège Augustin Malroux à Blayeles-Mines École Publique à Viane Académie de Versailles • 78 Collège Victor Hugo à La-Celle-StCloud Collège St-Louis Notre-Dame à Montfort-l’Amaury École Élémentaire à Orgerus • 95 Collège Pablo Picasso à Eragnysur-Oise Étranger • 99 Lycée Jean Renoir à Munich (Allemagne) 14 mets tes baskets MTB se poursuit tout au long de l’année et certains établissements scolaires déclinent l’opération avec beaucoup de créativité. Voici quelques exemples en image. Idées Les élèves du collège Paul Giéra d’Avignon (84) ont réalisé cette fresque géante de Zinédine Zidane à l’occasion du dispositif “École Ouverte” pour marquer leur engagement à l’opération “Mets tes baskets et bats la maladie”. vie associative originales Le collège Charles de Foucault de Nancy (54) a exposé les 500 copies de la dictée d’ELA sur la façade de l’établissement. Pour parvenir à cet exploit, les élèves, de la sixième à la troisième, ont confectionné 4 grandes bannières de 9 m de haut. Le collège Jean d’Alembert de Sévérac-le-Château (12) a réuni ses 270 élèves pour une représentation humaine du logo ELA. Chaque niveau de classe s’est entraîné à réaliser une lettre afin de réussir cette performance. 15 vieassociative Tous en baskets Stadesenfête Samedi 6 mai, dans le cadre de la 7ème édition de sa journée nationale, ELA organise “Stades en fête”. Grâce au soutien de la Ligue de Football Professionnel, l’avant-dernière journée du championnat constituera un temps fort dédié au sport et à la solidarité. Le Conseil d’Administration de la Ligue de Football Professionnel s’est réuni le 24 février dernier et a décidé de consacrer la 37ème journée de Ligue 1 Orange à la lutte contre les leucodystrophies. Les matches de cette journée mettront en lumière l’association ELA et le combat des enfants malades. Les stades et les équipes de Ligue 1 seront à l’heure de la fête et avec eux le public, les familles, et les parrains d’ELA. Les coups d’envoi des matches seront donnés par des enfants d’ELA et des personnalités, les joueurs porteront les couleurs de l'association et le public et les téléspectateurs seront invités à prendre part à cette fête de la solidarité… L’ambiance des stades à l’heure de la fin du championnat présage déjà d’un beau spectacle. Entre l’énergie des supporters, l’envie des footballeurs de combler le public et la participation des spectateurs, “Stades en fête” s’annonce déjà sous le signe de rencontres à la fois festives, sportives et solidaires. Au-delà de la fête, cette journée sera l’occasion de sensibiliser davantage le public aux leucodystrophies et à l’association. Rendez-vous le samedi 6 mai dans les stades en fête pour ELA. 16 vie associative Canet Guillaume présent pour ELA Le 6 décembre dernier, Guillaume Canet est venu pour la seconde fois rendre visite aux élèves du collège Saint-Louis Notre-Dame du Bel-Air à Montfort l’Amaury (78). Ce collège, qui participe activement à l’opération “Mets tes baskets et bats la maladie” est l’ancien établissement de l’acteur. Il ne s’agissait pas cette fois de participer à l’épreuve sportive mais de débattre avec les élèves du film “Joyeux Noël”, dans lequel il joue. En trame de fond de cette rencontre, nous trouvons le soutien des collégiens et du comédien à ELA. Trois cents élèves ont assisté à la projection du film au centre municipal des loisirs de Montfort l’Amaury. La salle avait été gracieusement prêtée par la commune. Un débat s’en est suivi, occasion pour les élèves de poser leurs questions sur les sentiments éprouvés par le comédien en jouant ce rôle, sur le tournage et son contexte. Puis, l’acteur-réalisateur s’est prêté gentiment à l’incontournable séance de dédicaces. Comme les collégiens, Guillaume Canet a réaffirmé son engagement pour les enfants malades : “ELA me tient à cœur. L’année dernière, je me suis associé à la journée Mets tes baskets et bats la maladie. À l’époque, j’avais dit que nous pourrions organiser cette manifestation cinématographique et apporter, ainsi, un peu d’argent à l’association. Pour ELA, deux journées, c’est la moindre des choses.” L’acteur a ensuite accueilli les parents d’élèves et leur a présenté le film avant la projection, rappelant la nécessité de soutenir ELA. Son appel a rencontré un écho favorable puisque 2 581 euros ont été recueillis grâce au prix des places et aux dons offerts à l’occasion d’un buffet servi à l’issue de la projection du soir. La fraternité et la solidarité, éléments communs du film et de ces rencontres, étaient bien les leitmotivs de cette journée. F. Malherbe 17 vieassociative Le mois du Cœur Cora “Achetez-nous et faites du bien autour de vous”, voilà le slogan qui a séduit de nombreux clients de l’hypermarché Cora de Sainte-Marie-aux-Chênes (57). La vente d’animaux magnétiques au prix de 1,50 euro a permis de réunir 6 534 euros au profit d’ELA. La remise de chèque s’est déroulée dans les bureaux de l’association à Nancy. Lors de cette sympathique cérémonie, Samuel Toury, directeur du magasin, accompagné des membres de son personnel, a réaffirmé son engagement dans la lutte contre les leucodystrophies. En effet, fidèles alliés dans le combat contre la maladie, le personnel et la direction de l’hypermarché multiplient depuis plusieurs années les opérations solidaires au profit d’ELA. Nouvelle mobilisation vésulienne Jean-Paul Nicot, capitaine du Vesoul Haute-Saône Football, a organisé le 23 décembre dernier un tournoi de football en salle au profit d’ELA. Pour cette 2e édition, les plus jeunes ont pu participer à un tournoi réservé aux moins de 15 ans remporté par l’équipe du Besançon RC. L’équipe multisports composée notamment de Frédéric Tripp, champion de France de boxe professionnelle et de David Salvati, champion d’athlétisme, a pu se mesurer à différentes équipes de CFA1 et CFA2, ainsi qu’à l’équipe de l’UFR STAPS de Besançon, championne d’Europe. Des maillots de champions tels que Franck Ribery et Wilson Oruma de l’Olympique de Marseille, Julien Sablé de l’AS Saint-Etienne et Peguy Luyindula de l’AJ Auxerre ont récompensé les gagnants de la tombola organisée au profit de l’association. Comme l’an dernier, sous l’impulsion de Jean-Paul Nicot et de sa femme, de nombreux bénévoles, partenaires et habitants de la commune ont fait de ce tournoi un véritable succès. La vente de 1 500 tickets de tombola, la présence de près de 200 spectateurs et la générosité de nombreux commerçants de Vesoul ont permis de rassembler plus de 4 300 euros. 18 ALER fête Noël L’association réunionnaise a organisé un repas de Noël pour les enfants malades et leurs familles. Petits et grands attendaient avec impatience ce repas, moment de partage et de joie. Tous ont apprécié les animations de la soirée et notamment le karaoké. Le bonheur s’est lu sur tous les visages au moment où le Père Noël est arrivé pour distribuer les cadeaux aux enfants émerveillés. Il a avoué avoir reçu tellement d’amour de leur part que cela restera pour lui un souvenir inoubliable. Ce jour-là, “la maladie a été oubliée et tous ont profité du moment présent”, souligne Benjamin Grosset, Président d’ALER. Seuls les au revoir ont été un peu tristes avec, toutefois, la promesse et l’espoir de se retrouver au prochain weekend des familles. Une fin d’année pétillante ! Pour la troisième année consécutive, les familles d’ELA Belgique se sont mobilisées pour faire des fêtes de fin d’année un moment à la fois solidaire et festif. Grâce à leur enthousiasme et à leur volonté de battre la maladie, plus de 1300 bouteilles de champagne du producteur et ami d’ELA, Bernard Dumont, ont été vendues pour l’année 2005. On retient en particulier la mobilisation de Marie-Luce Lorimier, qui, à elle seule, a réalisé plus de la moitié de la vente. Une belle opération qui permet de collecter 4 054 euros en faveur de la lutte contre les leucodystrophies. vie associative L’équipe des bénévoles, Françoise et Olivier Liévoux, Jean Galfione, Sébastien Levicq et Régine Tache Valloire capitale de la sculpture sur neige Cette année encore, la station de Valloire (74) a associé ELA à la semaine internationale des sculptures sur neige. Durant 5 jours, une vingtaine de bénévoles a fait vivre les stands où vin, chocolat chaud, brioches aux pralines, confitures artisanales et t-shirts ELA ont rencontré un énorme succès. La générosité des commerçants de Valloire a permis de richement doter la tombola. Le tirage quotidien effectué par des personnalités a créé les temps forts de cette semaine. Guy Alba, président d’ELA, Yan et sa maman Régine étaient présents, accompagnés des parrains de l’association Jean Galfione, champion olympique de saut à la perche, Sébastien Levicq, décathlonien et entraîneur des perchistes français, Cyrille Neveu, champion du monde de triathlon et Christian Jeanpierre, journaliste sportif à TF1. Le toboggan géant en neige construit par les agents des services techniques de Valloire et par les militaires du 93e Régiment d’Artillerie de Montagne, a fait la joie des petits et des grands. Parmi les créations, on retient le petit train constitué d’une locomotive et de 4 wagons et dénommé “petit train de la vie” réalisé par les élèves de la classe de CM1-CM2 de Michèle Planes, directrice de l’école de Valloire. Toute cette mobilisation et notamment celle de Françoise et Olivier Liévoux, représentants d’ELA, a permis de collecter 12 402 euros au profit de la lutte contre les leucodystrophies. Jean Galfione, Sébastien Levicq et Cyrille Neveu 19 vieassociative Quand ELA fait son marché Chaque année, les bénévoles et les familles se mobilisent à l’occasion des fêtes de fin d’année. Ces nombreuses initiatives permettent à l’association d’être présente sur plusieurs marchés de Noël. Petit tour européen Belgique La dernière édition du Marché Rêves d’Ailleurs s’est tenue à Havelange, à SaintGérard et à Liège les 20, 27 et 29 novembre derniers. Rendez-vous des amoureux des belles choses et des amateurs d’insolite, ce marché enchanteur et original présente des objets de décoration achetés aux quatre coins du monde et vendus au profit de la lutte contre les leucodystrophies. Grands moments de solidarité, ces 3 rencontres ont permis de collecter 4 215 euros. Suisse France 20 Les amis d’ELA ont, une nouvelle fois, démontré leur soutien au combat contre les leucodystrophies. Accueillis par l’Église NotreDame de Lourdes de Nancy (54), ils ont tenu un stand ELA, le 10 décembre 2005, dans le cadre de l’atelier de vie de quartier. Les 16 et 17 décembre, Ginette Sauer et ses bénévoles ont continué la mobilisation au village de Noël de Villers-lès-Nancy (54). Ces opérations ont permis aux amis d’ELA de reverser 484 euros à l’association mais aussi d’aller à la rencontre des visiteurs et de les sensibiliser aux leucodystrophies. Le marché de Noël de La Roche-sur-Foron (74) a eu lieu les 10 et 11 décembre derniers. Depuis trois ans, la municipalité, l’office du tourisme et la maison des jeunes et de la culture s’associent pour cet évènement, qui réunit des professionnels et des amateurs. À l’initiative de Sylvia Lanovaz, 639 euros ont été réunis au profit d’ELA. Le 3 et 4 décembre 2005, Myriam Lienhard et Aline Sobritz ont tenu un stand au marché de Noël de Tavannes (canton de Berne). Les professeurs et les enfants de l’école de Tavannes ont confectionné pour l’occasion des étoiles de Noël vendues au bénéfice de l’association. Malgré les tempêtes de vent et de pluie, la somme de 715 euros a pu être récoltée. Les 10 et 11 décembre derniers, Frédéric et Magali Haefeli ont organisé un magnifique stand au marché de Noël de Tramelan (canton de Berne). Deux jours de travail intensif ont permis de reverser la somme de 2 060 euros à l’association. Le Conservatoire National de Région (CNR) de Toulouse et son directeur Gérard Duran soutiennent la lutte contre les leucodystrophies depuis l’an 2000. Ce partenariat de longue durée permet à ELA d’être associé à différentes manifestations du conservatoire. Deux concerts ont déjà été dédiés à la lutte contre les leucodystrophies. vie associative Musique au cœur Le 15 décembre 2005, Michel Bouvard, professeur d’orgue au CNR, était à l’initiative d’un concert donné à la basilique Saint-Sernin. Sous la direction de Rolandas Muleika et accompagné à l’orgue par Michel et Yasuko Bouvard, le chœur du CNR, composé en majorité d’enfants, a enchanté le public. Une collecte a réuni 914 euros en faveur d’ELA. De même, la grande salle de spectacle “Le halle aux grains” a rassemblé les mélomanes de la région toulousaine le 15 janvier dernier. La chorale “les Super Sonique”, composée de 300 chanteurs, tous employés de la municipalité, a donné un concert accompagné de l’Orchestre Symphonique du Conservatoire. Ingrid Pollet, atteinte de leucodystrophie, a été touchée par ce moment d’émotion. Son papa Gérard a remercié ses collègues du conservatoire, qui le soutiennent depuis le début de son combat. Encore un témoignage de solidarité, qui a permis de réunir 1 621,85 euros pour les enfants malades. Max, mascotte de la Novotel Cup Depuis 2 ans, ELA Luxembourg est associée à la Novotel Cup. Ce tournoi de volley-ball international oppose l’élite féminine et masculine luxembourgeoise à trois autres nations. À l’occasion du premier tournoi, André Meyer, Président de la confédération européenne de volley-ball, a rencontré le petit Max Friedrich. Sensible à la présence du petit garçon atteint de leucodystrophie, André Meyer a invité Max et ses parents à assister à la finale de la Champions League 2005. Le rendez-vous est déjà pris pour les phases finales des championnats d’Europe dames qui se disputeront les 29 et 30 septembre 2007. 21 vieassociative One man show Aux pieds des Pyrénées, de nombreux spectateurs se sont donnés rendez-vous le 4 février 2006 à la Maison pour Tous d’Artiguelouve (64) pour le one man show de Jean-François Balerdi. Très touchée par l’histoire de Jérémy, l’association des parents d’élèves de l’école du village s’est mobilisée pour organiser un spectacle au profit d’ELA. D’une efficacité redoutable, les parents d’élèves ont tout coordonné : tirage des affiches et des programmes, communiqué de presse, petit mot glissé dans le cahier des écoliers pour solliciter les pâtissières du village… Rien n’a manqué. Le soir venu, toujours volontaires, les membres ont installé chaises, banderoles, buvette, stand de gâteaux, sans oublier le stand ELA tenu par Émilie, la sœur de Jérémy. Avec un grand talent, l’humoriste Jean-François Balerdi joue avec les mots amenant les spectateurs du sourire au rire en passant par l’émotion. Homme poète, il aborde tous les sujets importants de la vie avec dérision, sensibilité et justesse sans jamais de vulgarité. Il joue avec le spectateur devenu acteur à son tour quelques instants déclenchant les rires du public. balerdi Maître qui excelle dans son art, Jean-François Balerdi jongle avec l’imaginaire et les mots. Pour le plus grand plaisir de Francine Chrétien, maman de Jérémy et représentante d’ELA, près de 1 800 euros, provenant de la vente des places et des produits de l’association, ont été réunis pour continuer le combat contre les leucodystrophies. 22 Grande soirée musicale à Sarreguemines La traditionnelle soirée organisée au profit d’ELA par Adrien Wagner et Raymond Cordary s’est déroulée le 15 novembre dernier à l’hôtel de Ville de Sarreguemines (57). Un public nombreux est venu assister à ce concert particulièrement original. Pendant plus de deux heures, les spectateurs ont été invités à un merveilleux voyage à travers les cinq continents. Sous la houlette de Rudiger Opperman, harpiste et maître de cérémonie, ils ont pu apprécier les voix du duo Katajap, artistes Inuits, et d’Uljana Baibusynova, chanteuse kazakhe. Le public s’est laissé transporter par la musique du trio Ranga Panga, des musiciens malgaches et de Jatinder Thakur, maître des tablas indiennes. Ce spectacle inédit mettant en scène des musiciens de culture et d’horizon différents a permis de collecter plus de 10 000 euros. témoignagefamille Pierre Lucas, 13 ans, est atteint d’adrénoleucodystrophie (ALD). En 2005, Pierre a subi une greffe. Son papa, Hervé Lucas, témoigne de cette épreuve et du combat livré par Pierre et toute sa famille. Un liquide rouge qui s’écoule dans un tuyau, vingt minutes, trente minutes tout au plus et la greffe est terminée… ou plutôt, elle ne fait que commencer. Trois semaines auparavant, Pierre a fait un rapide aller-retour pour la pose du cathéter central, un long tube qui sort de la poitrine, sagement enroulé en escargot. Dix jours et quelques derniers examens plus tard, un bain de bétadine et, enfin, l’entrée dans le flux : une chambre d’hôpital, petite, encombrée avec, au centre, un lit entouré d’un rideau de plastique transparent ne laissant qu’à peine la place à une personne de passer sur l’un des côtés. Entre la chambre et le couloir, un sas dont nous allons rapidement bien connaître le mode d’emploi : n’ouvrir la porte que si celle de la chambre est fermée, enfiler acrobatiquement les chaussons pour ne pas souiller le sol, entrer, fermer la porte, blouse, charlotte, se laver les mains, masque. Les premiers jours de flux sont ceux de la chimiothérapie. Comme il s’agit d’une allogreffe à partir de sang périphérique, le risque de complications est plus élevé. La chimio comporte donc deux produits supplémentaires, qui s’avéreront très douloureux dans les 4 jours qui précèdent la greffe. Très fatigué, nauséeux, Pierre ne mange plus rien. On comprend encore mieux la raison du cathéter : tout passe par là, médicaments comme alimentation. Dans les jours qui suivent la greffe, la vie s’organise tant bien que mal, rythmée par les plateaux-repas qu’il refuse systématiquement, les examens constants, le fouillis des seringues qui sonnent à qui mieux mieux. Passé les premiers jours, le moral s’effondre : hormis la télé et l’ordinateur, il n’y a rien à faire : la fatigue est là, impossible de suivre des cours, ni même souvent de discuter via internet. Et, enfin, à J+12, les globules blancs apparaissent : 700 le premier soir, 1700 le lendemain. Petit à petit, Pierre sort d’aplasie… et les soucis commencent. À J+20, il entame une longue période d’hypertension et d’infection urinaire. Pour ne pas risquer de perdre les bénéfices du début de reconstitution du système immunitaire, les médecins décident de faire passer cette infection par hyperhydration. Il ne dormira pas pendant 10 jours ! Il faudra ensuite 3 poses de sondes pour lentement se débarrasser du virus. Dans le même temps, Pierre a déclaré une petite GVH (réaction du greffon contre le corps), qu’il a fallu traiter énergiquement à la cortisone. Néanmoins, la greffe continue à fonctionner : à J+30, il sort du flux pour entrer dans une chambre à pression. Même si nous continuons à prendre des précautions, on peut maintenant s’asseoir près de lui et lui proposer des plats surgelés, les seuls qu’il accepte de manger. À J+60, Pierre fait ses premiers pas Nous sommes aujourd’hui à près de 8 mois post-greffe. Nous avons connu quelques incidents, deux hospitalisations précipitées, des journées de soins en hôpital de jour, le retour progressif à une alimentation normale, et depuis quelques jours, la rentrée scolaire. Si elle est un immense espoir, la greffe est aussi un vrai bouleversement : depuis un an, tout est mis entre parenthèses. Aux angoisses, aux doutes, à la fatigue, s’ajoutent les soucis du quotidien : se loger à Paris, suspendre l’activité professionnelle, organiser les traitements et l’hygiène, autant de tâches qui s’avèrent parfois plus lourdes que ce que nous imaginions. témoignage Après la greffe… dans le couloir du service. À partir de là tout va très vite et 4 jours plus tard, c’est le retour à la maison. Le contraste est brutal entre l’hôpital et sa totale prise en charge d’une part, et le retour à la maison, sans plus aucun soutien médical immédiat d’autre part. Outre le décalage dû au retour à une vie normale, cette rupture est source d’inquiétude quand apparaît le plus petit défaut cutané ou la moindre toux. Si les services d’hémato de Robert Debré et de Besançon se sont montrés très disponibles et efficaces, il nous a fallu insister pour obtenir la prescription d’une visite quotidienne d’infirmières. Restent deux échéances : juin pour le résultat définitif de la greffe et décembre pour savoir si tout cela a arrêté la maladie. H. Lucas témoignage Pierre s’est très vite habitué à la désinfection obligatoire de tout ce qui entre dans son flux : revues sous blister, CD, ordinateur, vêtements et tout ce qui supporte le désinfectant vaporisé. Après quelques péripéties techniques, nous avons pu lui installer un logiciel de messagerie instantanée sur un ordinateur portable. Par chance, un infirmier a pu lui récupérer une chaise percée qui l’accompagnera pendant ses 3 mois d’hospitalisation. Et c’est important : dans cet espace si confiné, les tracas de vie quotidienne prennent une importance démesurée. 23 remerciements remerciements Face à la maladie, les amis, les familles et les sympathisants d’ELA ne cessent de redoubler d’imagination et d’ingéniosité pour recueillir des fonds. Que chacun y trouve ici l’expression de nos plus sincères remerciements. l Pendant un mois, le supermarché Champion de St-Martin d’Auxigny (18) a organisé une vente de pommes. 250 euros ont été collectés au profit d’ELA. l L’association Marathon des Vendanges à Les Angles (30), présidée par André Perez nous a adressé 500 euros. l Le club de football de Brax (31) s’est associé au combat d’ELA et nous a remis 1 826 euros. l A la suite de la cessation de son activité, l’association professionnelle des assistants maternels agréés de Baillargues (34) nous a versé 2 294,10 euros. l L’association “Entre Mômes” de Saint-Chartier (36) nous a fait un don de 3 000 euros pour faire avancer la recherche. l Une somme de 300 euros nous a été offerte par l’association “Les foulées du noble Joué” d’Esvres (37). l Michel Bellier, Jérôme Delessard et Philippe Giron, licenciés de l’Association des Coureurs de la Région d’Erdre (ACRE) de St-Mars-la-Jaille (44), ont participé au marathon de Marrakech au Maroc. Aux couleurs d’ELA, ils ont relevé ce défi avec détermination et sont arrivés respectivement 129e, 145e et 327e. l La vente de peluches confectionnées par la maman de Florence Tramasset, Madame Simon de Villeneuve-sur-Lot (47) a permis de collecter 105 euros. l Une somme de 1 580 euros a été recueillie lors du challenge Gégène et Daniel de St-Vaast-LaHougue (50) organisé à l’initiative de Monique Saillard. l Dans le cadre des “Rencontres du Château” d’Art-sur-Meurthe (54) organisées par Alain Marcotullio, 400 euros ont été reversés à ELA. l 15 élèves de la Faculté de Médecine de Vandœuvre-lès-Nancy (54) ont organisé une soirée étudiante au bar l’Hemingway de Nancy. Cette soirée réussie a réuni 1 532,75 euros au profit de l’association. l Un goûter-spectacle préparé par les enfants de l’association PAIS de St-Avold (57) a permis de réunir 100 euros. l La SCI du Château d’Hausen de HombourgHaut (57) a souhaité nous attribuer le boni de sa liquidation, soit 1 900 euros. l Le FC Geispolsheim (67) nous a adressé 500 euros provenant de leur tournoi de football en salle. l Le comité d’entreprise du Royal Parc Resort d’Évian-les-Bains (74) a invité les familles de la région à son spectacle de Noël et nous a versé 400 euros. l Un tournoi de football organisé en collaboration avec le conseil municipal des écoles de Les-Clayes-Sous-Bois (78) a permis de réunir la somme de 372 euros. l L’association, regroupant les ambulanciers privés de Vendée U.D.A.S.U. de la Roche-surYon (85) et présidée par la tante de Romain Soulard, nous a remis 2 282,21 euros. Cette somme correspond à la vente de livres effectuée au profit d’ELA sur les foires et marchés de Vendée. l Liliane Ducasse nous a remis une somme de 335 euros provenant de la vente d’aquarelles préparée avec le concours de l’atelier du CAEL de Bourg-la-Reine (92). l Le comité des fêtes de Viarmes (95) a tenu à nous verser la somme de 270 euros rassemblée lors de la tombola organisée à l’occasion du marché gourmand. Projet Myéline l L’Association des Artistes Artisans Lorrains de Prévocourt (57) nous a remis la somme de 547 euros recueillie lors de leurs expositions. ELA Luxembourg l La banque de l’État nous a transmis 250 euros collectés lors d’un tournoi de football en salle en janvier dernier. l Laurent Kremer de la ville de Luxembourg a souhaité nous reverser l’argent réuni à l’occasion de son anniversaire soit 570 euros. l Toujours fidèle à nos côtés, le cercle athlétique de Dudelange nous a remis une nouvelle fois 1 200 euros provenant du mémorial Sven Gales. l Suite à une chasse emmenée par René Hemmen de Dudelange, 250 euros ont été versés à ELA. l Michèle Biel nous a fait don de 1 000 euros réunis lors de sa soirée “Friday Night Fever”. l Pour la fête de St-Nicolas au Luxembourg, la “Kleeschen 2005”, nous avons reçu de la part de Michel Streff 850 euros. ELA Suisse l Suite à leur tournoi organisé le 7 mai dernier, l’Association Genevoise de Gymnastique Rythmique (TIGR) nous a remis un chèque de 1 910 euros (3 000 CHF). l Les Samaritains du Grand-Saconnex nous ont versé 3 185 euros (5 000 CHF) provenant de la marche saconnésienne organisée 7 mai 2005. l La jeune chambre économique de Délémont (canton du Jura) s’est mobilisée pour ELA et a remis un chèque de 1 274 euros (2 000 CHF) à Arnaud Haefeli lors de la St-Nicolas. l “Footattitude” nous a, à nouveau, permis d’être présents à leurs côtés lors de leur tournoi indoors de football à Lyss ainsi qu’au “Genève Indoors”. l La société de couture des dames de la paroisse de Bière (canton de Vaud) a réuni 319 euros (500 CHF) pour ELA. l Lors d’un tournoi de foot indoor à Morat (canton de Friebourg), Sonja Sutter a tenu un stand. Plus 1 274 euros (2 000 CHF) nous ont ainsi été versés. l La vente du petit husky “Stick” a connu un franc succès. La société IDIS, qui nous a offert les bandanas de la peluche et les étiquettes explicatives, nous a reversé 1 020 euros (1 600 CHF) provenant de la vente de 200 chiots en peluche dans leur réseau. Quêtes mariages Lors de leur cérémonie de mariage, de nombreux jeunes époux ont décidé de faire un don à ELA. Nous les en remercions sincèrement et leur adressons tous nos vœux de bonheur : • Madame et Monsieur Montigny de La-Haye-du-Puits (50), 160 euros. • Madame et Monsieur Remaigui de Mont-Saint-Martin (54), 89,45euros. • Christelle et Pascal Arquillo de Thurins (69), 69,30 euros. • Gérard et Thérèse Soulard de Les Epesses (85), grandsparents de Romain ont réuni 400 euros lors de leurs 50 ans de mariage. Quêtes décès • La famille Calmelly de Cruèjouls (12) a souhaité nous adresser les 162,50 euros recueillis lors du décès de leur fille Pauline. • La quête réalisée au sein de l’école de Vayres (33), suite au décès de Paul Blache, élève de CP, a permis de collecter 435 euros que sa maman a remis à ELA. • Une somme de 157 euros a été collectée lors du décès de Michel Seksik à Liverdun (54). • Gwenola Jamet nous a remis 245 euros récoltés lors de la disparition de sa maman Denise de Guiscriff (56). • Selon les dernières volontés de Hannelore Rebitzer de Strasbourg (67), sa famille a souhaité nous faire don de 565 euros. • Martine Babey de Adelans (70) nous a adressé 125 euros issus de la quête des funérailles de sa maman Francine. • La famille Dick de Scionzier (74) a tenu à nous verser la somme de 2 344 euros recueillie lors du décès de leur fils Alexandre. ELA Belgique • À la suite du décès de Robyn Mathieu, son papa Patrick Mathieu et sa maman Nancy Deboutez, ont tenu à nous reverser 1 510 euros collectés. ELA Suisse • Une somme de 800 euros a été collectée lors du décès d’Elsa Mezenen, grand-mère d’Arnaud Haefeli de Tavannes (Canton du Jura). • La quête réalisée à l’occasion des obsèques d’Allan Maestrani de Bevillard (canton de Berne) a permis de réunir 1 000 euros au profit de l’association. merci 24 Nous exprimons nos plus sincères condoléances à toutes ces familles et nous les remercions de penser aux enfants malades malgré leur deuil et leur chagrin. Nous adressons nos plus sincères condoléances à ces familles et les assurons de notre profond soutien. les promenades avec maman toujours souriante qui poussait le fauteuil ou avec papa en vélo. Ce fut les goûters, les repas en famille, les repas entre amis dans votre maison où vous vous montriez si accueillants, toujours souriants, vous avez tissé des liens avec nous tous. Merci de nous avoir montré le visage du courage et de l’amour. “Une graine doit mourir, si elle veut porter des fruits”, Alexandre n’est pas mort en vain puisqu’il nous laisse le témoignage et l’image d’un amour qui ne finira jamais. Alexandre Dick Le 3 janvier 2006, Alexandre, de Scionzier (74), s’est envolé vers les anges pour se reposer de son combat contre la maladie. Il avait 7 ans. Lors de la cérémonie d’adieu, son institutrice, Mme Hardy, a lu ce texte. Alexandre est parti… Mon petit Alexandre, je viens te dire merci de nous avoir apporté du bonheur, rien que du bonheur. Ta vie fut brève mais elle fut bien remplie. Tu étais un excellent élève, un camarade fidèle et attentif. À la récréation, tu partageais toujours ton goûter et tu étais plein d’humour. Cet humour que nous partagions m’a permis d’atténuer ma révolte. Maintenant que tu es parti rejoindre les anges, je voudrais te demander de nous donner de ton optimisme, de ta joie de vivre pour nous aider à continuer notre route. Je te dis au revoir Alexandre… Maintenant, je voudrais parler à tes parents et à ta famille : à vous aussi, je voudrais vous dire merci, merci de m’avoir montré ce qu’était l’amour dans sa totalité, dans son absolu, dans son don de soi et dans son abnégation. Alexandre fut avec vous un enfant heureux, aimé, respectueux des autres. Jusqu’au dernier moment de sa vie terrestre, vous avez été là pour le rendre heureux, être à son écoute, et vous avez eu de grands moments agréables, ce fut le voyage à Disneyland-Paris, à Marseille pour assister à un match de foot et quand la maladie s’est faite plus tenace, ce fut Lucile Gourbille Au revoir Ma Grande À quatre ans, elle a pris son envol. Que dire quand un enfant, son propre enfant, rejoint un monde qui ne nous appartient plus, celui de la lumière ? Nous pouvons exprimer de la douleur, de l’injustice, de l’incompréhension face à cet état de fait que sont la maladie et son aboutissement. Nous pouvons également lire entre les lignes le message d’amour et de respect qui est envoyé. Nos enfants partent avant nous certes, mais sommes-nous pour autant des parents coupables d’avoir engendré la maladie à nos bouchons ? Je répondrai non, nous sommes tout simplement des parents remplis d’amour et désespérés de ne pouvoir donner une vie telle que nous l’imaginions pour nos amours. Quatre années se sont écoulées pour que Lucile arrive à nous faire comprendre à nous tous, père, mère, sœur, frère, que l’accompagnement d’un être se fait pendant toute sa vie, pendant sa maladie, mais aussi au moment de son départ. La base de l’amour est le respect de l’autre. Il faut apprendre nous aussi en tant que parents que notre rôle est également de respecter notre enfant. Vouloir le retenir à travers nos souffrances propres et nos tristesses, ne représente en rien la leçon de vie qu’il a voulu nous communiquer. En effet, malgré sa souffrance physique liée à la maladie, la souffrance morale que nous lui avons quelque part imposée, il y a toujours eu ce sourire, cette étincelle dans ses yeux, cette communication extraordinaire, qui a même déstabilisé les professionnels qui l’ont entourée. Aujourd’hui, j’ai compris mon véritable rôle de mère et je dis un grand merci à notre “Poupette Lucile”, un grand merci pour sa Lumière et tout son amour. Je peux me permettre de témoigner en son nom, peut-être même, au nom de tous ces bouchons qui l’ont devancée et dire que la vie de tout un chacun a une continuité : c’est tout simplement la mort. Cessons de la ressentir comme une fin en soi, mais osons plutôt la voir comme un départ vers cette autre chose, cette lumière. remerciements condoléances La lutte contre la maladie doit poursuivre sa route et merci à tous ceux qui investissent dans cette avancée. Mais la mort nous concerne tous, alors ne tardons pas à l’apprivoiser dans notre civilisation pour le respect de tous ceux qui nous ont précédés, enfants mais aussi adultes. Ils nous ont communiqué leur force de vie, apprenons à notre tour à respecter leur volonté d’envol au moment opportun. Apprenons à jouer notre rôle jusqu’au bout. Merci à toi Ma Grande, Ta Lumière nous éclaire et nous éclairera longtemps. Maman, Papa, Elodie, Vivien. À toi Lucile, À tous les autres petits bouts, À tous ceux qui ont compris, À tous ceux qui essaient de comprendre. Famille Gourbille-Escourbiac – Lézignan-Corbières (11) 25 médicosocial 11 février 2005 : une nouvelle loi sur le handicap La loi du 30 juin 1975 est considérée comme fondatrice en matière de solidarité nationale à l’égard des personnes handicapées. Créatrice de droits, de services et de prestations, cette loi avait posé les premières règles régissant la vie des personnes handicapées. Aujourd’hui, la loi du 11 février 2005 dite “loi pour l’égalité des droits et des chances, pour la participation et la citoyenneté des personnes handicapées”, est venue consolider les acquis et les avancées des dernières années tout en essayant d’apporter de nouvelles réponses aux difficultés quotidiennes des personnes handicapées. Il est encore trop tôt pour faire le bilan de ce texte, dont la mise-enœuvre a déjà nécessité plus de 80 décrets d’application, mais il est nécessaire d’en expliquer certains points. La loi du 11 février 2005 apporte, pour la première fois, un éclairage sur la notion de handicap et le définit comme “toute limitation d’activité ou restriction de participation à la vie en société subie dans son environnement par une personne en raison d’une altération substantielle, durable ou définitive d’une ou plusieurs fonctions physiques, sensorielles, mentales, cognitives ou psychiques, d’un polyhandicap ou d’un trouble de santé invalidant”. Au regard de ce texte, la volonté du législateur serait de faire de la personne handicapée un véritable citoyen acteur et décideur de sa propre vie. L’objectif sousjacent serait de réduire la part de dépendance, d’accroître l’autonomie et d’agrandir la vie de la personne handicapée, grâce au soutien de l’approche pluridisciplinaire. Concrètement, cette loi veut apporter des changements au quotidien des personnes handicapées notamment grâce à la garantie du libre choix de vie (avec la réalisation d’un plan de compensation) ; à l’accès aux institutions au même titre que l’ensemble de la population et à la place centrale de la personne dans les dispositifs d’accompagnement. Il apparaît donc utile de décrypter les premiers changements amorcés par cette loi. 26 La Maison Départementale pour les Personnes Handicapées (MDPH) L’idée est de créer au sein de chaque département un guichet unique à disposition des personnes handicapées de façon à centraliser les dossiers, les informations ou encore la prise de décision. La MDPH est amenée à remplacer les structures existantes (COTOREP, CDES…) par les Commissions des Droits et de l’Autonomie des Personnes Handicapées (CDAPH, cf encadré). Cela doit favoriser l’accès aux informations et aux démarches en lien avec la vie quotidienne, tels que les droits, les prestations, la formation, l’emploi mais aussi l’orientation vers les établissements et les services disponibles au niveau du département. Constitution et direction Présidée par le Président du Conseil Général, chaque MDPH est gérée par un Groupement d’Intérêt Public (GIP), sous tutelle administrative et financière du département. C’est la MDPH qui va gérer le fond départemental de compensation du handicap à savoir les aides financières supplémentaires à la prestation de compensation. À titre d’information, au 10 novembre 2005, 35 conventions État/Département étaient signées, 56 en cours de négociation et 2 non encore discutées. Fonctionnement La personne handicapée ou sa famille pourra obtenir un dossier auprès de la MDPH. Ce dossier personnel reprendra l’ensemble des informations relatives au handicap, aux besoins et aux attentes de la personne. Un professionnel de la MDPH sera, ensuite, chargé de constituer les dossiers de demandes aux administrations concernées et d’en assurer leur suivi. Rôle La raison même de sa création est la réunion de toutes les instances et les structures adaptées pour répondre aux attentes des personnes handicapées et de leur famille en matière de logement, d’emploi, d’éducation, de transports, d’accessibilité, d’allocations, de soutien, de culture, de sport, de santé, et d’équipement. La MDPH doit, d’une part, apporter à la personne handicapée et à sa famille l’aide nécessaire à la formulation de son projet de vie et à la mise en œuvre des décisions prises par la CDAPH. La MDPH veut, d’autre part, permettre une évaluation de la compensation de la personne grâce à l’intervention d’une équipe pluridisciplinaire, qui regroupera des professionnels administratifs et paramédicaux. Ceux-ci devraient permettre de coordonner les actions avec l’ensemble des acteurs (dispositifs sanitaires et médicosociaux, administrations, personne handicapée et/ou sa famille). La MDPH est, enfin, conçue pour encadrer la procédure de traitement amiable des litiges. Pour information La CDAPH est la fusion de la CDES, de la COTOREP et du Site pour la Vie Autonome (SVA). Ces dernières vont cependant continuer à fonctionner comme précédemment jusqu’à la mise en place définitive de la CDAPH, prévue pour juin 2006. Elle prendra donc les décisions relatives à l’ensemble des droits de la personne handicapée notamment en matière de prestations et d’orientations, grâce à l’évaluation de l’équipe pluridisciplinaire et des souhaits exprimés par la personne. Pour les enfants, la scolarité n’est plus l’unique approche : la nouvelle loi inclut le Projet Personnalisé de Scolarisation (PPS) dans le projet de vie global et met en place de nouvelles procédures. Fonctionnement La CDAPH est sollicitée par la famille ou le responsable légal de l’enfant. Le PPS est construit dans le cadre d’un dialogue entre la famille, l’équipe de suivi de la scolarisation animée par un enseignant référent et l’équipe pluridisciplinaire départementale, qui réunit des personnes différentes selon le handicap et dont le rôle est d’évaluer les besoins. Il faut préciser que l’équipe de suivi de la scolarisation a pour mission de construire, d’évaluer et de réviser le PPS pour l’enfant handicapé. Elle est composée des parents, de l’enseignant référent assisté du psychologue scolaire ou du conseiller d’orientation psychologue, du médecin scolaire ou PMI, de l’assistant de service social ou de l’infirmière scolaire et, si besoin, d’une équipe d’établissement médical ou médico-social. L’enseignant référent est selon la loi responsable de la continuité et de la cohérence du parcours scolaire de l’élève en fonction de son projet de vie. Il doit préparer la mise en œuvre de ce parcours, évaluer le projet de vie, envisager les adaptations nécessaires et assurer le lien entre la famille et avec l’école. Rôle Le PPS définit les modalités de déroulement de la scolarité et les actions pédagogiques, psychologiques, éducatives, sociales, médicales et paramédicales répondant aux besoins particuliers des élèves présentant un handicap. La loi propose, désormais, à l’enfant le droit à un aménagement scolaire et celui de bénéficier des aides techniques, thérapeutiques ou pédagogiques. L’école est chargée, de son côté, d’informer, de conseiller et d’éclairer la famille sur l’amélioration du parcours scolaire de l’élève. Les enfants handicapés sont, ainsi, inscrits de droit dans l’école ou l’établissement de référence. Le parcours de formation s’effectue en priorité en milieu scolaire ordinaire. Si un aménagement de la scolarité est jugé souhaitable, un projet d’accueil individualisé est réalisé à la demande ou avec accord et participation de la famille (si nécessaire, avec dérogation, vers un autre établissement ou/et dans l’unité pédagogique d’un institut médicoéducatif). La Prestation de Compensation du Handicap La loi du 11 février 2005 a supprimé la notion de “seuil d’invalidité” et a ouvert ce nouveau dispositif aux personnes souffrant de handicap psychique. Toute personne s’estimant porteuse d’un handicap peut faire une demande d’attribution de la Prestation de Compensation du Handicap (PCH). Conditions d’attribution La personne handicapée doit construire un “projet personnalisé de vie” dans lequel elle va exprimer ses souhaits, ses aspirations et ses besoins (enseignement, insertion professionnelle, aménagement du domicile, du cadre de vie, moyens de déplacement, tierce personne…). Ce projet servira de base à l’établissement d’un plan personnalisé de compensation. Une équipe pluridisciplinaire, mise en place par la MDPH, est chargée d’évaluer les besoins de compensation et l’incapacité de la personne handicapée, sur la base de son “projet de vie”. La CDAPH prend alors les décisions relatives à l’ensemble des droits de la personne handicapée, sur la base de l’évaluation réalisée par l’équipe pluridisciplinaire et au regard des critères d’infirmité entraînant un handicap. Les décisions sont prises après une évaluation de la situation de la personne dans sa globalité, en tenant compte de ses limitations d’activités, de ses capacités ou potentialités, de son environnement et de sa situation. Contenu de la prestation La PCH est destinée à compenser l’ensemble des conséquences du handicap afin de permettre au bénéficiaire d’exercer au mieux sa citoyenneté. Elle recouvre, en conséquence, les besoins en : • aides humaines : tierce personne, frais supplémentaire pour l’exercice d’une activité professionnelle ou d’une fonction élective, • aides techniques : instrument, équipement ou système technique adapté ou spécialement conçu, • aménagements du logement afin de maintenir, améliorer l’autonomie par l’adaptation et l’accessibilité du domicile, • aides animalières, • charges spécifiques pour pallier aux dépenses permanentes et prévisibles (frais d’entretien des aides techniques, frais pour aide à la communication, frais paramédicaux non remboursés). Modifications de certaines prestations La loi est intervenue dans le système de certaines allocations destinées aux personnes handicapées. Certaines vont changer ou apparaître : L’Allocation d’Éducation de l’Enfant Handicapé (AEEH), va remplacer l’Allocation d’Éducation Spéciale (AES). Elle garde le principe d’allocation de base et de compléments et ajoute une majoration versée au parent isolé bénéficiaire d’un complément d’AEEH, lorsqu’il cesse ou réduit son activité professionnelle ou lorsqu’il embauche une tierce personne rémunérée. • La majoration pour la vie autonome remplace le complément de l’allocation pour adulte handicapé (depuis le 1er juillet 2005). • Le complément d’allocation d’autonomie permet aux personnes handicapées qui ont fait le choix de vivre dans un logement indépendant, de faire face à des dépenses supplémentaires, du fait des aménagements que cela implique. médico social Le projet personnalisé de scolarisation Ces quelques informations vous permettront d’appréhender cette loi, qui, rappelons-le, a été adoptée il y a un an. Nous sommes encore aux prémices de sa mise en œuvre et nous ne manquerons pas de revenir prochainement sur les différents points de cette loi. En attendant, pour de plus amples renseignements, n’hésitez pas à solliciter l’assistante sociale d’ELA. 27 médicosocial Vacances et handicap quelles solutions ? Lorsqu’une personne est atteinte d’un handicap, les vacances peuvent être une source de difficultés pour les familles non seulement en matière d’accueil, mais aussi en termes de prestations et d’accompagnement. Différentes solutions sont envisageables selon les vacances souhaitées. Les formules individuelles adaptées Des solutions permettent à une personne handicapée de partir en vacances sans sa famille et de profiter d’activités et de loisirs adaptés : 28 • Les vacances organisées Sur le modèle des colonies de vacances, des structures organisent des séjours pour les enfants et les adultes handicapés. Souvent mises en œuvre par des associations de parents, ces structures permettent de proposer des activités adaptées aux besoins et au handicap. Elle garantit un encadrement spécifique. • Les accueils temporaires en établissement Pour une période déterminée, la personne handicapée est prise en charge par un établissement spécialisé adapté. Sachez, que malheureusement, le nombre de places et de séjours disponibles est restreint. Pour plus de renseignements, vous pouvez contacter l’établissement où est accueillie la personne handicapée ou Maryline MAZZIER, assistante sociale d’ELA. L’association dispose, en effet, d’un guide des établissements proposant des accueils temporaires et un accès à la liste des sites labellisés “Tourisme et Handicap”. Les vacances en famille Les familles, qui souhaitent partir en vacances ensemble, recherchent des lieux de villégiature offrant, à la fois, des prestations touristiques séduisantes et un accueil adapté à la personne handicapée. Dans ce sens, le label “Tourisme et Handicap”, initié par le ministère délégué au tourisme, garantit une information fiable et objective sur l’accessibilité des sites et les équipements touristiques pour les quatre grands types de handicap (moteur, visuel, auditif et mental). L’association “Tourisme et Handicap” attribue ce label pour une durée de 5 ans au maximum sur la base de critères tels que les conditions de stationnement, d’accès, d’accueil, de confort, d’éclairage, les installations sanitaires, et la sécurité… infos pratiques Les contacts utiles > RAIL Réseau d’aide et d’information sur les leucodystrophies Contactez Christelle Ferry : 03 83 30 98 10 ou par e-mail : [email protected] (du lundi au jeudi de 9h à 18h vendredi de 9h à 17h) > Assistante sociale Contactez Maryline Mazzier : 03 83 33 48 52 ou par e-mail : [email protected] (du lundi au jeudi de 9h à 18h vendredi de 9h à 17h) > Permanences de la psychologue médico social Selon les régions, certaines structures comme les centres aérés disposent de moyens matériels et humains spécifiques, qui leur permettent d’accueillir un enfant handicapé à la journée. Elle remet alors une charte d’engagement du labellisé, un contrat d’obligations garantissant l’accueil et la préservation de l’accessibilité permanente du site. Les structures visées par le label sont les suivantes : • les hébergements : hôtels, villages de vacances, maisons familiales, chambres d’hôtes, centres d’accueil de jeunes, auberges de jeunesse, résidences de tourisme, locations de meublés et de gîtes, campings… • la restauration : restaurants, bars, brasseries, fermes-auberges… • les sites touristiques : monuments, musées, salles d’exposition, châteaux, jardins… • les sites de loisirs : parcs à thèmes, salles de spectacles, équipements sportifs et récréatifs, piscines et équipements balnéaires, bases de loisirs, salle de sports… • les offices du tourisme Contactez Marie-Claude Blondeau : 01 45 79 44 76 ou par e-mail : [email protected] (mercredi de 8h30 à 13h vendredi de 8h30 à 12h) petites annonces Retrouvez toutes ces informations sur le site www.tourisme-handicaps.org Vous pouvez avoir accès au référencement des sites labellisés sur le site internet www.franceguide.com ou en contactant l’assistante sociale d’ELA. À vendre Poussette Kimbacross évolutive, avec roue pivotante et possibilité d’accroche derrière un vélo. Pour tout renseignement complémentaire, contacter Maryline Mazzier au 03 83 33 48 52. Ombres et Lumière • Les prises en charge en semi-internat 29 médicosocial Montant des prestations a u 1 e r j a n v i e r 2 0 0 6 Handicap • Allocation d’Éducation de l’Enfant Handicapé AEEH (qui remplace l’AES) (majoration versée pour parent isolé bénéficiaire d’un complément d’AEEH lorsqu’il cesse ou réduit son activité professionnelle ou lorsqu’il embauche une tierce personne rémunérée) de base : 117,72 €/mois 1ère catégorie : 88,29 €/mois 239,12 €/mois (+ 47,82 €) 2ème catégorie : 3ème catégorie : 338,44 €/mois (+ 68,22 €) 4ème catégorie : 524,47 €/mois (+ 209,69 €) 5ème catégorie : 670,30 €/mois (+ 286,55 €) 982,15 €/mois (+ 393,62 €) 6ème catégorie : • Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) Taux plein : Complément : Majoration Vie Autonome : Complément de ressources : • Garantie de ressources Milieu ordinaire : Milieu protégé : 610,28 €/mois 166,51 €/mois 101,80 €/mois 166,51 €/mois 8,03 à 10,44 €/ heure min. de 4,42 à 7,23 €/heure min. Invalidité • Minimum mensuel • Maximum mensuel 1ère catégorie : 2ème et 3ème catégorie : • Majoration pour tierce personne 250,78 €/mois 776,70 €/mois 1 294,50 €/mois 982,15 €/mois Famille • Allocation de Présence Parentale (APP) : > Couple > Personne seule Cessation totale d’activités : Activité inférieure ou égale à 50 % : Activité comprise entre 50 et 80 % : 856,55 €/mois 428,29 €/mois 260,94 €/mois Cessation totale d’activités : Activité inférieure ou égale à 50 % : Activité comprise entre 50 et 80 % : 1017,16 €/mois 535,36 €/mois 345,06 €/mois • Pour les enfants nés ou adoptés avant le 1er janvier 2004 : > Aide à la famille pour l’emploi d’une assistante maternelle agréée (AFEAMA) : Limite de prise en charge des cotisations : Majoration (selon l’âge et les ressources) : 40,15 €/jour de 70,43 à 214,97 €/mois > Allocation de garde d’enfant à domicile (AGED), limites de prise en charge des cotisations Enfant de moins de 3 ans (selon ressources) : de 1088 à 1631 €/trimestre Enfant de 3 à 6 ans ou famille bénéficiaire d’APE : max. 544 €/trimestre > Allocation parentale d’éducation (APE) Cessation totale d’activités : 521,85 €/mois Activité inférieure à 50 % : 345,06 €/mois Activité comprise entre 50 et 80 % : 260,94 €/mois • Pour les enfants nés ou adoptés après le 1er janvier 2004, la Prestation d’Accueil du Jeune Enfant : 840,96 € ou 1681,91 € Prime à la naissance ou à l’adoption : 168,20 € /mois Allocation de base (selon ressources) : Complément de libre choix de mode de garde : de 78,96 à 763,29 € /mois Complément de libre choix d’activité : de 131,88 à 521,85 € /mois. 30 infosgénérales Agenda • 10 mars : Match de football de ligue 2 Caen-Dijon (14) • 11 mars : Après-midi festive et soirée dansante à Hermanville-sur-Mer (14) • 12 mars : Course du Napatant à Briey (54) • 18 mars : Soirée de magie à la salle du Lys à Montilliers (49) • 18 mars : Journée ELA à SaintGeorges Lagricol (43) • 19 mars : Marche à Fussy (18) • 23 mars : Vente de croissants au Technopôle 2000 à Metz (57) • 25 mars : Journée Tous en Baskets à Saint-Chamas (13) • 1er avril : Assemblée générale d’ELA à l’hôtel Novotel de Suresnes (92) • 2 avril : Journée de l’enfant à Fontenay-le-Comte (85) • 8/9 avril : Journées judo à Luc-surMer (14) • 15 avril : Match de l’espoir • 22 avril : Soirée ELA à Perly (Suisse) • 1er mai : Tournoi de football à PontSaint-Martin (44) • 5 mai : Début de l’opération “5 pour la Vie” (Suisse) • 6 mai : Journée nationale d’ELA “Stade en fête” • 11 mai : Course de l’espoir – 40e RT de Thionville (57) • 25 mai : Course Oxyg’Hem 2006 (59) • 3 juin : Assemblée générale d’ELA Suisse • 3/5 juin : Ligue Master Mondiale de football à La Seyne sur Mer (83) • 4 juin : Journée nationale de football des débutants à Saint-Gilles (35) • 10/11 juin : Régate Genève-RolleGenève (Suisse) • 11 juin : Course VTT Cora de SainteMarie-aux-Chênes (57) • 16/18 juin : Fête de la Musique (Suisse) • 17/18 juin : 24h du Mans (72) • 22/24 juin : FESTILAC au Château de Collex (Suisse) • 25 juin : Tournoi de football des Institutions à Champigny-surMarne (94) Pour qu’ils aient un futur Luc Alphand est l’un des parrains historiques de l’association. Il a récemment participé à l’émission “Des gens formidables” sur M6 pour expliquer son engagement aux côtés d’ELA. “Si je suis parrain de l’association, c’est parce qu’un jour, j’ai envie que ces enfants aient un futur. Je suis engagé auprès d’ELA depuis 1997, j’y ai découvert des familles formidables qui m’ont donné l’envie de faire encore plus. Je leur tire un grand coup de chapeau pour tout ce qu’elles font.” Champion parmi les champions, lui qui vient de gagner avec talent le Paris-Dakar 2006, il sait le privilège qu’il a de vivre sa passion. “Nous, sportifs de haut niveau, évoluons dans un milieu protégé où, à part quelques blessures, tout va bien. Mais pour les enfants d’ELA c’est terrible ; en 8 ans, j’en ai vu malheureusement beaucoup partir et c’est insupportable… Personnellement, j’ai la chance de faire ce que j’aime, j’ai une bonne santé, le premier des luxes. J’ai envie de faire partager tout le bonheur que je porte en moi et c’est la raison pour laquelle je me suis engagé auprès d’ELA. Je connais bien l’association, je sais ce qu’elle fait, et même si la tâche est immense, on agit, on avance et c’est bien.” Il pense déjà à la préparation des 24 heures du Mans, autre course reine pour les pilotes professionnels, à laquelle il a le projet d’associer ELA et les enfants. “Notre but à nous, parrains, c’est de leur amener du bonheur : rencontrer les gens qu’ils voient à la télévision, aller voir un match de foot ou des courses automobiles, sortir etc., et c’est du bonheur concret qu’on a là, au jour le jour. On est là, on les voit sourire, on les voit rire, on les voit heureux et ça, ça fait plaisir. Je voudrais qu’un jour tous les enfants atteints de leucodystrophies puissent avoir une vraie vie, un vrai avenir.” Le Pôle Nord, à pied, seul et sans assistance Personne n’a encore réussi à traverser l’Océan Arctique en solo et sans assistance. Ce périple reste aujourd’hui un des plus grands défis et c’est celui qu’a choisi de relever Georges Baumann, un aventurier suisse de 39 ans. Pour que son exploit soit complet, il a décidé d’y associer ELA afin d’entraîner dans son sillage un élan de solidarité en faveur des enfants malades. De février à mai 2006, il sera seul face à son destin et il compte sur le soutien de tous pour aller au bout de son rêve. Vous pouvez suivre son aventure sur son site : www.georges-baumann.com L e s a i g u i l l e u r s Photos JB Thiele (photo t- shirt : J Bibard) - Retouche Picto. Les leucomalacies (maladies neurologiques des prématurés), les leucodystrophies (maladies orphelines qui affectent le système nerveux des enfants ou des adultes) ou la sclérose en plaques (maladie beaucoup plus fréquente qui concerne principalement les adultes), ont un point commun : une atteinte de la myéline. Qu’est ce que la myéline ? La myéline est la gaine des nerfs du cerveau et de la moelle épinière. Lorsqu’elle est abîmée, le courant ne passe plus et les messages nerveux sont interrompus. Cela peut entraîner la paralysie de toutes les fonctions vitales (locomotion, vue, ouïe, parole, mémoire…). Un objectif prioritaire : réparer la myéline pour restaurer les fonctions perdues. C’est possible ! Pour aller plus vite vers la guérison, l’Association Européenne contre les Leucodystrophies (ELA) a créé une Fondation de recherche dédiée à toutes les maladies de la myéline. Créée en 2005, la Fondation regroupe les meilleurs spécialistes du monde entier. Elle a bénéficié pour son lancement d’un important soutien du Ministère de la Recherche, et elle est conseillée et soutenue par des grands chefs d’entreprises. Reconnue d’utilité publique depuis 1996, ELA est habilitée à recevoir des dons, des legs et des donations exempts de tous droits de succession ou de mutation. Un reçu fiscal sera adressé à chaque donateur. Association ELA BP 267 54005 NANCY CEDEX CCP 6890 15 G Nancy www.ela-asso.com