Artisans, promoteurs de gastronomie

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Artisans, promoteurs de gastronomie
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LE MONDE
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Champagne-ardenne
HAUTE-marne
Les lauréats du concours 2015
« Artisans, promoteurs
de gastronomie »
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Bimestriel n°110
6
ADEA : formez-vous ! P.21
Marques de qualification
Prix Stars & Métiers 2015
Obtenir un titre
et le faire savoir
Les stars de l’artisanat
champardennais
récompensées ! P. 8
P. 5
Haute-Marne
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Tél : 06 22 69 30 22
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Les stars de
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Haute-Marne
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Jean-Louis Mouton
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ÉVÉNEMENT
4
Automnales de Chaumont :
Un joli coup d'essai !
ÉVÉNEMENT [ 5
[ Artisans titrés : faites le savoir !
N
ous entrons dans l’année 2016 avec un contexte économique très fortement dégradé. On est en droit de se demander quel est l’avenir pour nos entreprises artisanales. Notre
pays est en pleine mutation. Cette révolution fait que notre
société évolue très vite. On a l’impression d’être dans un cyclone, face à
tous ces bouleversements économiques. Le monde va vite, trop vite. La révolution est un moment de rupture où chacun doit trouver sa place. Dans
ACTUALITÉS [ 6
l’artisanat on crée 3 fois plus de main-d’œuvre, à chiffre d’affaires égal, que
[ Palmarès de l’édition 2015 :
« Artisans, promoteurs de gastronomie »
dans d’autres secteurs d’activité. Dans l’artisanat, ces dernières années,
notre secteur a créé plus d’emplois qu’en ont détruits les entreprises du
CAC 40.
INITIATIVEs région [ 8
Suite à la crise de 2008, on a résisté, on a fait le dos rond, mais depuis 2012
[ Prix Stars & Métiers 2015 : les stars de
l’artisanat champardennais récompensées !
notre secteur est atone et nous constatons une chute des vraies entreprises.
[ A.G.P : 3 lettres pour doper la rentabilité
de votre entreprise !
ter nous nous formons, nous nous informatisons, pour ainsi monter en
[ Du nouveau à « Publimarchés » !
Comme nous le disait le Ministre Macron lors de notre dernière rencontre
Nous sommes conscients de l’évolution de l’économie, et pour s’y adapgamme.
« l’artisan est la pierre d’angle de notre économie ». Alors M. le Ministre, ne
pratique [ 18
tuez pas cette économie mais plutôt confortez-la ! Nous savons nous adap-
[ Insaisissabilité de sa résidence
principale : qu'est-ce qui change?
ter mais à notre manière et surtout à notre vitesse. Il faut de la conviction,
[ Métiers d’Art en Champagne-Ardenne :
un nouveau programme est lancé !
et de l’écoute. Pour ça, Mesdames et Messieurs les ministres, élus et autres
[ Toutes vos formations en un coup d’œil !
[ Relations entre les banques
et les TPE/PME : du mieux !
[ Mouvements du répertoire des métiers
de septembre à décembre 2015
regards [ 26
ça nous l’avons encore, mais jusqu’à quand. Il faut également du dialogue
parlementaires, vous devez être conscients de nos forces mais surtout de
nos faiblesses. Continuez le travail de réforme du RSI mais pas en le supprimant ! Continuez le travail sur les différents statuts d’entreprises mais
cessez de vouloir simplifier et déréglementer nos métiers.
L’entreprenariat dans l’artisanat est une forme d’insertion. Insertion des
jeunes avec notre apprentissage et surtout une insertion répartie sur l’ensemble du territoire. Et cela a de la valeur. Alors préservons-le !
[ Prestige : Paul Bergamo Fondeur
de cloches, en quête du son parfait
En cette nouvelle année, je veux encore rester confiant dans l’avenir.
[ Opinion : Jean-Paul Guillot, président de
Réalités du dialogue social (RDS) : « Saisir
l’ensemble des acteurs de l’économie »
joignent à moi pour vous présenter leurs meilleurs vœux, vœux personnels
L’ensemble de mes collègues élus de la Chambre ainsi que le personnel se
de santé et de bonheur, vœux professionnels de réussite dans votre travail
et dans votre entreprise.
Ce numéro comprend des pages spécifiques entre les pages 1 à 9, 12-13, et 20 à 21 pour les abonnés de la Haute-Marne.
Ce numéro comprend un catalogue formations à destination des ressortissants.
Le Monde des artisans n°110 – Janvier/février 2016 – Édition de la Haute-Marne – Président du comité de rédaction des pages locales : Jean-Louis Mouton – Avec le concours rédactionnel de la chambre de métiers et de l’artisanat de la Haute-Marne – Éditeur
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03
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VÉNEMENT [ HAUTE-MARNE
Une réflexion lancée en mairie en début d’année, une opération démarrée courant
mai avec la mobilisation des partenaires, une manifestation réalisée à la mi-octobre :
la mise en œuvre des « Automnales » a été menée tambour battant.
Automnales de Chaumont
Un joli coup d’essai !
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DEUX NOUVEAUX VISAGES À LA CMA HAUTE-MARNE
NORBERT AHLRICHS est parmi nous depuis quelques semaines. Il remplace Sandra Laïno, en charge à la CMA
de Haute-Marne de la promotion de l’informatique dans les entreprises et de l’action régionale « Publimarchés »
destinée à développer l’accès des entreprises artisanales aux marchés publics.
Arrivée à la mi-décembre, CAMILLE GARLINSKI remplace Lora Boulineau pour l’action régionale « GPEC » qui vise
à conseiller les entreprises en ressources humaines (anticipation des besoins en compétences et en emplois, formation, etc.)
Ils sont à votre service, n’hésitez pas à les solliciter !
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
Artisans titrés
Faites le savoir !
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Contact : Francis Raullet,
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cma-haute-marne.fr
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
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CTUALITÉS [ HAUTE-MARNE
Palmarès de l’édition 2015
« Artisans, promoteurs
de gastronomie »
P
06
our cette édition 2015, les artisans haut-marnais ont choisi de
concourir dans la catégorie pâtisserie en proposant des créations plus
originales et inventives les unes que les
autres :
■ 6e prix : « Le Serpent en chocolat ». Benjamin Louis – Pâtisserie Mille Pâtes à
Wassy – nous a présenté un reptile en
chocolat plus vrai que nature.
■ 4e prix ex-æquo : « Le Manjari ». Julien
Gonzales – Boulangerie Pâtisserie Gallien à Langres – a travaillé sur un entremets composé de mousse chocolat, de
crème vanille et de biscuit noisette.
■ 4e prix ex-æquo : « Le Mac Delbé ».
Stéphane Poulet – Boulangerie Delbé à
Éclaron – a joué la carte du trompe-l’œil
avec son macaron à la mousse chocolat
et gelée d’orange en forme de hamburger.
■ 3e prix : « Le Champagnart ». Sébastien
Thomas – Boulangerie Thomas à Doulevant-le-Château a proposé un bavarois
tout en légèreté, associant le champagne et le chocolat blanc à la framboise
fraîche.
■ 2e prix : « Le Croquet ». Rémy Collas –
Pâtisserie Collas à Joinville – a également proposé un entremets au chocolat,
fruits rouges et croquant au riz soufflé. À
remarquer : il n’incorpore pas de farine et
donc pas de gluten.
■ 1er prix : « Pomme d’automne ». Marine Descollonges – Pâtisserie Henry à
Langres – nous a proposé un entremets
qui associe le chocolat et les pommes
caramélisées sur un biscuit croquant.
Ces créations ont été évaluées par un
jury de délibération qui s’est tenu le lundi
23 novembre dernier au CFA Interprofessionnel, à Chaumont et la cérémonie
de remise des prix a eu lieu le jeudi 3 dé-
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
Le Mac Delbé,
M. Poulet,
Boulangerie
Delbe
Le Serpent en chocolat,
M. Louis Benjamin,
1 000 Pâtes
Le Croquet,
M. Collas,
Aux Petits
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Le Manjari,
M. Gonzales
Julien,
Boulangerie
Gallien
Le Champagnart,
M. Thomas,
Boulangerie Thomas
Pomme
d’automne,
M Descollonges,
Pâtisserie
Henry
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l’artisanat.
Les trois premiers prix ont été récompensés par un chèque de 1 000 €, 500 € et
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coup de pouce publicitaire dans le Journal de la Haute-Marne, bien appréciable
à la période des Fêtes !
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NITIATIVES [ CHAMPAGNE-ARDENNE
MOT DU PRÉSIDENT
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L’année 2016 sera « Grand Est »
pour l’artisanat de ChampagneArdenne !
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Les lauréats
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Prix Stars & Métiers 2015
Les stars de l’artisanat
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récompensées !
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Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
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VHURQWHQOLFHSRXUOHVV«OHFWLRQVQDWLRQDOHV
Vous souhaitez participer à l’édition 2016 ?
Pour participer à ce prix rapprochez-vous de votre CMA
dont un agent vous aidera à établir votre dossier de candidature.
Dossier disponible sur www.starsetmetiers.fr
Bernard Detrez
Laurent Barateau, trophée coup de cœur du jury
Les lauréats 2015
❙ CATÉGORIE INNOVATION
TECHNOLOGIQUE
MFAM – Paulo Moreira, ferronnier d’art
à Vélye (51). 2QWTVQWEJGTWPPQWXGCW
RWDNKE KPVGTPCVKQPCN EG HGTTQPPKGT KPU
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VWTGUGVDKGPUWVKNGUCWSWQVKFKGP
❙ CATÉGORIE STRATÉGIE
GLOBALE D’INNOVATION
FMV Defrance – Didier Court / Benjamin
Gripon / Nathan Bernard. Fabrication de
matériels viti-vinicoles à Neuville-surSeine (10). %GVVGUQEKȌVȌFGUCNCTKȌU
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❙ CATÉGORIE MANAGEMENT
DES RESSOURCES HUMAINES
SAS Pascal Caffet et Cie – Chocolatier–
pâtissier à Troyes (10). (QTVG FŨWPG
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❙ CATÉGORIE DYNAMIQUE
COMMERCIALE
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charcutiers-traiteurs à Brienne-le-Château
(10). .CUQEKȌVȌCȌVȌTȌEQORGPUȌGRQWT
CXQKT FȌƒPK WPG UVTCVȌIKG EQOOGTEKCNG
OQFGTPG GV F[PCOKSWG FTKXG RTQURGE
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09
TROPHÉE COUP DE CŒUR DU JURY
Laurent Barateau – Joaillier à Reims
(51). 5ŨKN GZGTEG WP OȌVKGT CPEGUVTCN
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OCPVG&
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ONT ÉTÉ PRIMÉS AU NIVEAU NATIONAL !
• 2013 Catégorie « Stratégie globale d’innovation » :
• 2008 Catégorie « Innovation technologique » :
*U«JRU\6FLDFFDOXJD6$5/7KLHUDUW)DEULFDQWGHPDFKLQHV )UªUHV6ROHU0\6W«&DUERQH[7UDQVIRUPDWLRQ
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VS«FLDOHVSRXUO̵DJULFXOWXUHDX&K¤WHOHWVXU5HWRXUQH
• 2014 Catégorie « Innovation Technologique » :
• 2008 Catégorie « Dynamique en gestion des ressources
humaines » :'LGLHU'XFK¬QH&0't0«WDOOLHU¢(VWLVVDF )UªUHV'RUH]̰$WHOLHU'RUH])DEULFDWLRQGHPDFKLQHV
VS«FLDOHVSRXUO̵DJULFXOWXUH¢'DPSLHUUH
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
A
CTUALITÉS [ PANORAMA
Guide des bonnes pratiques informatiques
Sécuriser vos systèmes
Pour répondre aux problématiques rencontrées par les TPE/PME dans la protection
des systèmes d’information, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes
d’information (ANSSI) coédite un guide de douze règles essentielles.
P
10
as facile pour les TPE/PME de
rester au fait des règles liées à
la protection des données perUQPPGNNGU FGU ƒEJKGTU ENKGPVȋNG GV FGU
savoir-faire technologiques. La sécurité
est pourtant un maître mot pour des
entreprises confrontées chaque jour à
des risques de vol de données, d’escroSWGTKGU ƒPCPEKȋTGU QW FG UCDQVCIG FG
site d’e-commerce. Pour faire face à ces
risques mettant en péril votre image,
votre intégrité, voire votre compétitivité,
suivez les recommandations de protection globale, et prenez à votre compte
les bonnes pratiques de l’informatique.
Parmi elles, le choix du mot de passe,
la mise à jour régulière des logiciels, la
sauvegarde, la sécurisation des accès
Wi-Fi de son entreprise, la vigilance
dans l’utilisation de son smartphone,
son ordinateur ou sa tablette, mais
aussi de sa messagerie et lors de paiements en ligne ou de téléchargements.
Le guide rappelle l’importance de bien
connaître ses utilisateurs et presta-
ÉVALUER LES
RISQUES DANS
LES MÉTIERS DE
L’ALIMENTATION
La réglementation sur l’évaluation
des risques professionnels est
URȌEKƒSWGGVRCTHQKUWPXTCK
ECUUGVȍVGFGNŨKFGPVKƒECVKQPFGU
situations à risque jusqu’à la mise
GUIDE DES BONNES PRATIQUES
DE L’INFORMATIQUE
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en place d’actions de prévention
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plateforme d’évaluation des risques
professionnels multi-métiers a
été mise en ligne, à l’initiative des
organisations professionnelles
de cinq branches de l’artisanat
CNKOGPVCKTG
RȅVKUUKGTUEQPƒUGWTU
poissonniers, boulangers,
charcutiers-traiteurs) et du réseau
des pôles d’innovation pour
l’artisanat et les petites entreprises.
Chaque métier trouve à sa
taires, de séparer les usages personnels
GVRTQHGUUKQPPGNU#WƒPCNRTGPFTGUQKP
de toutes ses informations et de son
identité numérique.
i
Guide ANSSI/CGPME à télécharger
sur le site : www.ssi.gouv.fr/entreprise/
bonnes-pratiques
disposition un tutoriel vidéo adapté
à l’activité pour utiliser au mieux
l’application Document unique,
l’outil actualisé pour accompagner
vos démarches.
i
www.prevention-artisanat.fr
9$/25,6(5L’INDUSTRIE
La prochaine Semaine de l’industrie se déroulera du 14 au 20 mars ; elle aura pour thème
l’industrie du futur. Celle-ci ne manquera pas de mettre en avant les entreprises artisanales,
qui représentent 75 % des entreprises de la sous-traitance industrielle en France.
Le Conseil national de l’industrie venant de recommander une meilleure interaction entre
le système éducatif et ce secteur, l’ambition de ce rendez-vous sera notamment de valoriser
l’industrie auprès des plus jeunes. Meilleure prise en compte de l’évolution des métiers
et des compétences de l’industrie dans l’offre de formation initiale, élaboration d’une stratégie
l’objectif est clair : il faut attirer les jeunes générations, les intégrer dans des parcours
de métiers qui feront l’industrie du futur et donc l’artisanat du futur, les deux allant de pair.
Et les deux offrant des possibilités d’emplois dans des métiers innovants.
i
www.entreprises.gouv.fr/semaine-industrie/semaine-industrie-2016
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
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collective destinée à « donner envie de travailler dans les différentes activités de l’industrie »,
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Plus qu’un gage de
professionnalisme !
Votre carte artisan 2016 vous sera adressée par votre CMA en février/mars.
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votre inscription au répertoire des métiers. Déclinée selon votre qualité – artisan ou maître artisan –, elle vous permet de garantir à vos clients que vous
êtes un professionnel reconnu de la
« Première entreprise de France », avec
tout ce que cela implique : savoir-faire,
goût du service, passion du métier, souci de la qualité… De plus, cette carte
vous donne facilement accès à de
nombreux services en ligne grâce à un
flash code : liste des CMA, application
Inter-Artisans (qui aide le grand public à
vous trouver grâce à la géolocalisation)
et club avantages Obiz.
Des offres pour
vous et « par » vous
Depuis deux ans, cette carte professionnelle permet en effet aux artisans, à leur
conjoint, à leurs collaborateurs et à leur
HCOKNNG FG RTQƒVGT FŨCXCPVCIGU RGTUQP
LES GESTES
'('(0$,1
Les Journées européennes des
métiers d’art (Jema) tiendront leur
10e édition les 1er, 2 et 3 avril 2016.
Les inscriptions sont ouvertes
jusqu’au 15 janvier pour participer
à cet événement international
dont la thématique portera sur
« Métiers d’art, gestes de demain ».
Coordonnées par l’Institut national
des métiers d’art, ces 10es Jema
donneront une nouvelle fois
nels. Sport, loisirs, bien-être, culture :
près de 150 000 offres de proximité
sont accessibles dans toute la France.
En outre, vous avez la possibilité de
communiquer, sans aucune contreparVKG ƒPCPEKȋTG UWT WPG QHHTG QW WP RTQ
FWKV ȃ FGUVKPCVKQP FGU DȌPȌƒEKCKTGU FW
club Obiz. L’accès à ces avantages se
fait par le biais d’un site Internet dédié, à
partir du numéro inscrit au dos de votre
carte, ou via l’application mobile Obiz
(téléchargement gratuit).
i
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privilège artisan sur
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l’occasion aux artisans de mettre
en lumière leurs savoir-faire alliant
gestes de tradition, de création et
d’échanges. Passeurs de mémoire,
11
les artisans d’art peuvent s’appuyer
sur pareil événement pour faire
montre de leur talent. En ouvrant
grand les portes d’ateliers
à un public le plus large possible,
en présentant des activités
pointues à travers des rendez-vous
mêlant visites, circuits, ateliers
d’initiation ludique et interactive,
démonstrations ou workshops,
le geste joint la parole et le partage
GUVWPKSWG+NGUVCWUUKDȌPȌƒSWG
pour un secteur économique
créatif, facteur d’émancipation
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GHSOXVHQSOXVGȄRXWLOVQXP«ULTXHVGDQVOHVGL[SURFKDLQHVDQQ«HV&HVFKLȥUHVRQW«W«
SU«VHQW«V¢OȄRFFDVLRQGXe&RQJUªVGHOȄ2UGUHGHVH[SHUWVFRPSWDEOHV
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qui s’adapte aux nouvelles
aspirations de consommation et
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prochain, aux jeunes comme
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entreprises, vos œuvres. Pour que
les métiers d’hier et d’aujourd’hui
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Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
I
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12
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Après examen,
le diagnostic fait ressortir les points
suivants :
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■&ȌNCKUFGRTQFWEVKQPVTQRNQPIU
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PGOGPVU
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RTQƒVFGRTQFWKVUKPFWUVTKGNU
■/KUGGPRNCEGFGFQUUKGTUFGHCDTKECVKQP
KPFKXKFWGNU
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FCKTGKPFKXKFWGN
■/KUG GP RNCEG FG TȌWPKQPU SWQVKFKGPPGU
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■4ȌKORNCPVCVKQPFGNŨCVGNKGTGVTȌCOȌPCIG
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■/KUG GP RNCEG FŨWP VCDNGCW FG VTȌUQTGTKG
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VKQPGVFŨGPECKUUGOGPV
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Après 6 mois,
les résultats sont les suivants :
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■&KURCTKVKQPFGUGTTGWTUFGRTKUGFGEQVG
GVFGOCVKȋTG
■2GTUQPPGNRQPEVWGNGVTGOQDKNKUȌ
■&KURCTKVKQPFGUXQNUFGUECUUGUGVXQNU
FGOCVȌTKGNU
■#UUCKPKUUGOGPVFGNCVTȌUQTGTKG
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Métiers et de l’Artisanat de l’Aube
DXɋɋɋɋ
&(175((8523‹(1'(60‹7,(56'Ȅ$57UN SITE DE
PROMOTION ET DE VENTE DE L’ARTISANAT D’ART
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NŨQTKIKPCNKVȌCƒPFGICTCPVKTȃNCENKGPVȋNGNŨCWVJGPVKEKVȌ
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FGUQDLGVUGZRQUȌUCWOȍOGRTKZSWGEGWZXGPFWU
VTCPUHQTOCPVFGUOCVKȋTGUDTWVGUGVPQDNGUGPRTQFWKVUƒPKU
FCPUNGUCVGNKGTU
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.G%GPVTGSWKRQUUȋFGWPGUCNNGFGOqRQWTFGU
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GZRQUKVKQPUVGORQTCKTGUFGITQWRGUQWKPFKXKFWGNNGU
RTQOQVKQPGVNCFKHHWUKQPFGURTQFWEVKQPUCTVKUCPCNGUFŨCTV
CCWLQWTFŨJWKQWXGTVUQPUKVGFGXGPVGGPNKIPG#KPUK
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NGUQDLGVURTȌUGPVȌUUWTNGUKVGUQPVXKUKDNGUCW%GPVTG
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%JCSWGQDLGVGUVUȌNGEVKQPPȌCXGETKIWGWTRCTWPEQOKVȌ
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Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
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PQWXGCWZEQNNCDQTCVGWTUQPVȌVȌTGETW
VȌURQWTCEEQORCIPGTNGUCTVKUCPUFCPU
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WPCVQWVICIPCPV
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RNCEGVQWVGUXQUQDNKICVKQPUEQOOGNGU
FQEWOGPVUGVNGUCHƒEJCIGUQDNKICVQKTGU
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FW&QEWOGPV7PKSWGzRQWTCUUWTGT
NCUȌEWTKVȌFGXQUUCNCTKȌUFCPUXQVTG
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FCPUNGUGEVGWTRTKXȌGNNGGUVCWLQWTFŨJWK
GP EJCTIG FG NŨCEVKQP k2WDNKOCTEJȌUz
CEEWGKNNGNGRWDNKEȃNC%/#FGU#TFGPPGU
GVVKGPVWPGRGTOCPGPEGȃNC%/#VQWU
NGUOGTETGFKU
RGTOGVFGHCKTGNGRQKPVUWTXQURTQLGVU
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■ Pour la Haute-Marne
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4GVTCKVȌ FG NŨCTOȌG RWKU HQTOCVGWT GP
DWTGCWVKSWG GV GP PQWXGNNGU VGEJPQNQ
IKGU FG NŨKPHQTOCVKQP GV FG NC EQOOWPK
ECVKQPRGPFCPVCPUNorbert Ahlrichs
RTQRQUG CWLQWTFŨJWK UGU EQORȌVGPEGU
FG IGUVKQPPCKTG GV UQP GZRGTVKUG FGU
OCTEJȌU RWDNKEU CWZ CTVKUCPU FG *CWVG
/CTPG SWK UQWJCKVGPV UŨQWXTKT ȃ FG PQW
XGCWZOCTEJȌU
NCFKXGTUKƒECVKQPFGXQURTQFWKVUFG
VTCPUOKUUKQPFŨGPVTGRTKUGFȌVGTOKPGT
13
ȃNŨCXCPEGXQUQDLGEVKHUNGUOQ[GPUȃ
OGVVTGGP‘WXTGNGUDGUQKPUFGHQTOCVKQP
GVNGUDGUQKPUFGTGETWVGOGPVUGTCWP
CVQWVRQWTNŨQTICPKUCVKQPFCPUXQVTG
GPVTGRTKUG
2QWTXQWUCKFGTFCPUXQVTGFȌOCTEJG
GVQDVGPKTWPEQPUGKNURȌEKCNKUȌXQVTG
%JCODTGTȌIKQPCNGFGOȌVKGTUGVFG
NŨCTVKUCPCVRGWVXQWUCEEQORCIPGTCƒP
FGTȌCNKUGTWPFKCIPQUVKECXGENCEJCTIȌG
FGOKUUKQPFGXQVTGUGEVGWT%GVVGȌVWFG
UGTCTȌCNKUȌGGPHQPEVKQPFGXQUDGUQKPU
GVRGTOGVFGUGEQPEGPVTGTUWTNGUCZGU
SWKUQPVRTKQTKVCKTGUFCPUNGECFTGFG
i
7«Oɋɋɋɋɋɋɋɋ
[email protected]
i
7«Oɋɋɋɋ
[email protected]
XQVTGRTQLGV.GUKPHQTOCVKQPUTGUVGPV
EQPƒFGPVKGNNGUGVEGVCEEQORCIPGOGPV
XQWUGUVVQVCNGOGPVQHHGTVRCTNGU
EN 2015, « PUBLIMARCHÉS », C’EST :
• 1256 entreprises inscrites
• 35 000 connexionsDQVXUOHVLWH
• 129 donneurs d’ordre inscrits
• 16 millions de CA J«Q«U«VHQ
• RȧUHVHQOLJQHHQ
• 60 millions de CA J«Q«U«VGHSXLV
• 100 000 alertesHQYR\«HV
DX[HQWUHSULVHV
• 50 000 € de CA PR\HQJ«Q«U«V
SDUPDUFK«SXEOLF
ƒPCPEGWTUFGNŨCEVKQPk%CRUWTNŨGORNQK
GVNGUUCXQKTHCKTGFCPUNŨCTVKUCPCVz
i
Pour la Marne et les Ardennes
‹PLOLH$XELQɋɋɋɋ
[email protected]
Pour l’Aube et la Haute-Marne
&DPLOOH*DUOLQVNLɋɋɋɋ
[email protected]
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
I
NITIATIVES
Prix Goût et Santé Maaf Assurances
2015,
ANNÉE DE LA
CONSÉCRATION
L’arrivée de Gault & Millau au jury de
Goût et Santé ainsi que la présence
du chef Marc Veyrat lors de la remise
des récompenses marquent l’entrée
de ce prix, créé il y a 13 ans par Maaf
Assurances, dans le cercle restreint
des plus prestigieuses récompenses
gastronomiques.
14
U
ne tradition, c’est une innovation qui a réussi. Voilà ce qu’ont dû se
dire les initiateurs du prix Goût et Santé,
au soir de cette treizième cérémonie.
Car l’arrivée au jury de l’équipe du prestigieux Gault & Millau, et le parrainage
d’un des dix plus grands chefs français
vivants, n’est pas seulement une consécration pour le prix lui-même, et son
concept : démontrer que l’excellence
gastronomique est parfaitement compatible avec la recherche d’une alimentation équilibrée. C’est aussi une reconnaissance pour les artisans de bouche,
qu’on dit souvent plus attachés aux traditions que férus d’innovation, et qui démontrent ici chaque année leur aptitude à répondre aux besoins de l’époque,
sans rien renier de leur héritage.
La leçon de Marc Veyrat...
Marc Veyrat ne s’y est pas trompé,
rappelant en quelques mots ce que
son parcours doit à ses débuts, lui le
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
PAR FRANÇOIS BUSSAC
Cyril Guilleminot, 1er prix de l’édition 2015
du prix Goût et Santé avec Boudintella,
la pâte à tartiner du charcutier, une terrine
de boudin noir à la gelée de champagne.
Ces artisans
démontrent
que l’excellence
gastronomique
est parfaitement
compatible avec
la recherche d’une
alimentation
équilibrée.
ƒNU FG RC[UCP FG *CWVG-Savoie, et aux
liens qu’il a appris à tisser avec la terre
et ceux qui la travaillent, agriculteurs et
éleveurs de sa région, « qui appellent encore les vaches par leur nom ». Mais aussi à une inventivité qui fait sa renommée
et n’hésite pas à bousculer les traditions
pour imposer une cuisine saine, légère,
respectueuse du produit et directement
inspirée des saveurs de ses montagnes.
... est familière aux
artisans de bouche
Un tel discours ne pouvait qu’aller droit
au cœur des professionnels présents,
eux qui incarnent à travers la notion de
kEKTEWKV EQWTVz NC EJCȑPG FG EQPƒCPEG
tissée entre l’artisan, ses producteurs et
ses clients. Et, de même, l’appel à l’innovation permanente résonnait à merveille dans cette assemblée, qui s’apprêtait à célébrer quatre artisans innovants
dans le domaine essentiel de la santé
par l’alimentation.
i
Les inscriptions à l’édition 2016 sont ouvertes.
Pour obtenir votre dossier de candidature :
[email protected]
Tél. 05 49 34 35 04 / www.maaf.fr
1ER PRIX : CYRIL GUILLEMINOT
BOUCHER CHARCUTIER À BRIENNE-LE-CHÂTEAU (10)
Boudintella
Les chemins de la réussite sont parfois les plus simples. Boudintella est né d’un constat : bien
que riche de bienfaits (apports en fer), le boudin est ignoré par les jeunes générations. Alors,
pourquoi ne pas en faire une pâte à tartiner ? Relevé d’une pointe de muscade et lié par une gelée
sucrée au champagne et à l’agar-agar, capteur de graisse, le rustique boudin devient friandise.
Le pari est osé, mais les résultats sont là : étendu sur un toast légèrement grillé ou sur une belle
tranche de pain de campagne, il renouvelle l’apéritif ou le casse-croûte, la facilité en plus (pas de
préparation, et longue conservation assurée). Dans sa boutique, Cyril Guilleminot assure que le
succès est déjà au rendez-vous. Sans compter que la facilité d’utilisation de Boudintella devrait
inciter les cuisiniers inventifs à l’incorporer dans leurs recettes...
i
www.guilleminot-traiteur.com / boudintella.fr
2E PRIX : ÉRIC COPINEAU
TRAITEUR CUISINIER À TALLENDE (63)
Dôme de saumon sauvage
Là, on touche à l’exception, avec cette entrée traiteur où la douceur iodée du saumon
se fond dans les saveurs des légumes (artichaut, radis noir, courgettes et aubergines) en brunoise à l’huile de noix. Les apports nutritionnels sont multiples
et la recette est vraiment flatteuse à l’œil comme au palais.
Le coup de cœur
de la rédaction !
PRIX SPÉCIAL DU JURY :
ROMAIN LIÈVRE
PÂTISSIER À PARIS (75)
15
Le Gentleman
7PFGUUGTVTCEȌSWKOCIPKƒGNGUEȌNȋDTGUCEEQTFU
chocolat-fruits, fascinants lorsque les produits
sont de qualité. Pas de demi-mesure ici : la
mousse est au chocolat Samana, les baies de
IQLKGVNCRWNRGFGITGPCFGCHƒTOGPVNGWTU
notes exotiques. Le coup de génie vient
de la couverture : une poudre de charbon
végétal, dont on connaît depuis l’antiquité
les vertus digestives, et dont le noir
profond donne au « chapeau melon »
son allure so british !
3E PRIX : LUDOVIC CARREL
PÂTISSIER CHOCOLATIER À ALBI (81)
L’Équilibre
7PGVCTVGNGVVGȃNCHTCODQKUGTGXKUKVȌGGPƒPIGT(TCODQKUGGVVJ[OEKVTQPPȌHQTOGPV
une harmonie subtilement rafraîchissante, qu’un aérien biscuit amande vient idéalement
soutenir. Un dessert dont on peut abuser, tant ses vertus médicinales sont nombreuses.
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
E
N IMAGES
DES MAINS EN OR WWW.GUIDE-DOMOTIQUE.COM
Le Centre national d’innovation
santé, autonomie et métiers
(Cnisam, pôle d’innovation artisanat
et petites entreprises) s’est associé
avec Promotelec pour réaliser
WPIWKFGFGNCFQOQVKSWGGPNKIPG
Objectif : sensibiliser les particuliers
et les professionnels aux
DȌPȌƒEGUFGNCFQOQVKSWG
i&4
appliquée notamment au maintien à domicile des personnes
ȅIȌGUGVQWJCPFKECRȌGUGVCEETQȑVTGNCECRCEKVȌFGU
professionnels à présenter une offre complète prenant
La cérémonie de remise du Prix Liliane
Bettencourt pour l’intelligence de la main
GPEQORVGNGUWUCIGUGVNGUDGUQKPU
UŨGUVFȌTQWNȌGNGQEVQDTGFGTPKGT
FRÉQUENTATION
RECORD
Le graveur Christian Bessigneul et le
gaufreur Laurent Nogues ont reçu le trophée Talents
FŨGZEGRVKQPRQWTNGWTVGPVWTGFGNŨ#RQECN[RUGFŨ#PIGTU
0KEQNCU/CTKUEJCGNQTHȋXTGGV(GNKRG4KDQPFGUKIPGT
Organisé par Ateliers d’Art
QPVȌVȌTȌEQORGPUȌUFWRTKZ&KCNQIWGURQWT1UOQU
16
de France, le 21e Salon
FKHHWUGWTFGOQNȌEWNGUQFQTCPVGU'PHKPNGVTQRJȌG
Parcours a été décerné à l’Association Ouvrière
international du patrimoine
FGU%QORCIPQPUFW&GXQKTGVFW6QWTFG(TCPEG
culturel a accueilli plus de
pour son action exemplaire en faveur de la
25 000 visiteurs au Carrousel du
HQTOCVKQPFGULGWPGUCTVKUCPUFŨCTV
Louvre (7 % de plus qu’en 2014),
RTGWXGFGNCXKVCNKVȌFWUGEVGWT
i,'#0,#%37'5$'40+'4
Tailleur de pierre, ébéniste, créateur
de technologies numériques… :
GZRQUCPVUKUUWUFGRC[U
Les Ateliers
de la Chapelle.
sont venus présenter leur savoirHCKTGFŨGZEGRVKQP
CHAMPION DU MONDE
Une première pour la France ! À 27 ans, Vincent Vallée,
a décroché le titre de « Meilleur artisan chocolatier
CWOQPFGzNGQEVQDTGFGTPKGTRGPFCPVNGe Salon
FWEJQEQNCVFG2CTKU.GLWT[CUCNWȌNŨKPPQXCVKQP
la créativité et l’habileté de celui qui dirige depuis 2011
(Pyrénées-Atlantiques), lui-même Meilleur Ouvrier
FG(TCPEGFCPUUCECVȌIQTKG
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
i2*1615š&4
le laboratoire de pâtisserie de Thierry Bamas à Anglet
J
URI-PRATIQUE
RUBRIQUE RÉALISÉE PAR SAMORYA WILSON
Mode d’emploi
i
Secrétariat de la Commission
nationale des EPV
Institut Supérieur des Métiers
28/30 rue des Peupliers
3DULV7«Oɋɋɋɋ
www.patrimoine-vivant.com
Obtenir le label EPV
Le label EPV est une marque de reconnaissance de l’État pour distinguer les entreprises
françaises détentrices d’un savoir-faire traditionnel ou innovant unique. Il permet
CWZJGWTGWZȌNWUFGDȌPȌƒEKGTFGFKXGTUCXCPVCIGUȌEQPQOKSWGUGVƒPCPEKGTU
Créé en 2005 (1), le label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) sert à distinguer les
entreprises françaises aux savoir-faire
artisanaux et industriels d’excellence
« made in France ». Il est attribué à tout
secteur d’activité dès lors que l’entreprise
cultive une haute technicité traditionnelle
ou innovante de ses produits. Seul le secteur agricole en est exclu. Parmi les entreprises détentrices du label, on trouve
RCT GZGORNG WPG EJQEQNCVGTKG EQPƒUG
rie, un fabricant de moutarde, ou encore
une orfèvrerie, ébénisterie, bonneterie...
Le label EPV est décerné pour 5 ans. Il
RGTOGV CW DȌPȌƒEKCKTG FŨCEEȌFGT ȃ WPG
médiatisation renforcée et de saisir ainsi
des opportunités d’affaires nationales et
internationales.
2.
Une procédure
d’attribution sélective
Le candidat au label EPV doit démontrer
qu’il détient un patrimoine économique
URȌEKƒSWGQWRTQWXGTSWŨKNOGVGP‘WXTG
un savoir-faire rare reposant sur la maîtrise de techniques traditionnelles ou de
JCWVG VGEJPKEKVȌ QW ȌVCDNKT NŨCPEKGPPGVȌ
de son implantation géographique ou de
sa notoriété notamment due à l’obtention
de distinctions nationales.
17
3.
Des avantages
économiques
et financiers
Le label EPV permet à son détenteur de
DȌPȌƒEKGT FŨWPG RTȌUGPEG UWT NGU ITCPFU
Salons, d’être référencé sur « La Route des
EPV » (itinéraires touristiques mettant en
valeur les artisans d’excellence et le patrimoine manufacturier français) et d’obtenir le soutien à l’exportation avec Business
France (2). Il ouvre également droit à des
CXCPVCIGUƒUECWZVGNUSWŨWPGOCLQTCVKQP
du crédit d’impôt apprentissage porté à
2 200 € par apprenti et/ou un crédit d’impôt métiers d’art égal à 15 % des salaires
et charges sociales des salariés affectés
à la création d’ouvrages en petite série.
Il permet aussi de se faire accompagner
par la Siagi (3)RQWTQDVGPKTFGUCKFGUƒPCP
cières au développement.
(1)
Loi n° 2005-882 du 2 août 2005 en faveur
des petites et moyennes entreprises (article 23).
(2)
Business France. Favorise le développement
international des entreprises implantées en France
et leurs exportations : www.businessfrance.fr
(3)
Siagi. Société de caution mutuelle pour les entreprises
créées par les CMA pour faciliter l’accès au crédit des
entreprises artisanales : www.siagi.com
©DR
1.
Un savoir-faire
reconnu en france
et à l'étranger
Le dossier de candidature peut être téléchargé sur le site www.patrimoinevivant.
com et envoyé ensuite à l’Institut Supérieur des Métiers. Le dossier est instruit
par la commission nationale des EPV qui
recueille le cas échéant l’avis de la CMA.
.CFȌEKUKQPƒPCNGGUVUQWOKUGȃNŨCXKUFW
ministre de l’Économie et du secrétaire
d’État chargé du Commerce, de l’Artisanat, de la Consommation et de l’ESS.
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
J
URI-PRATIQUE
i
CESSION
D’ENTREPRISE :
L’OBLIGATION
D’INFORMATION DES
SALARIÉS RÉVISÉE
Questions/
Réponses
Insaisissabilité de sa résidence
principale : qu’est-ce qui change ?
Plus besoin de faire une déclaration d’insaisissabilité pour protéger sa résidence
principale. Désormais, la loi Macron (1) la rend automatiquement inaccessible
à vos créanciers professionnels. Voici les nouvelles conditions.
.CNQK/CETQPOQFKƒGNGFKURQUKVKH
de cession de leur entreprise. La
loi Hamon (a)FWLWKNNGV
avait prévu l’information des
salariés des PME de moins de
250 en cas de cession de leur
entreprise. Désormais avec la loi
18
Macron, ne seront concernées
que les ventes. C’est-à-dire qu’en
sont exclus : les donations, les
apports, les échanges… Par ailleurs,
auparavant, l’employeur était
exonéré de l’information en cas de
XGPVGȃWPEQPLQKPVCUEGPFCPVQW
descendant ou lorsque l’entreprise
HCKUCKVNŨQDLGVFŨWPGRTQEȌFWTG
de conciliation, sauvegarde,
redressement ou liquidation
LWFKEKCKTG.CNQK/CETQPCLQWVG
un cas d’exonération : aucune
information supplémentaire ne
sera nécessaire lorsque les salariés
CWTQPVFȌLȃȌVȌKPHQTOȌUFGNCXGPVG
dans les 12 mois la précédant, dans
le cadre de l’information triennale.
En cas de défaut d’information
sur la cession de l’entreprise, la loi
Hamon prévoyait la nullité de l’acte.
Désormais la sanction consistera
en une amende civile d’un montant
maximal de 2 % du montant de la
vente.
(a) Loi 2014-856 du 31 juillet 2014 relative
à l’économie sociale et solidaire
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
Qui est concerné par
l’insaisissabilité de sa
résidence principale ?
L’insaisissabilité de la résidence princiRCNG DȌPȌƒEKG ȃ VQWVGU NGU RGTUQPPGU
physiques immatriculées au répertoire
des métiers, au registre du commerce
et des sociétés ou au registre de la
batellerie artisanale ainsi qu’aux personnes exerçant une activité professionnelle indépendante : commerçant,
artisan, auto-entrepreneur, exploitant
agricole, EIRL… L’insaisissabilité ne
concerne que les biens dont le professionnel est propriétaire.
Que dit la nouvelle
réglementation ?
Auparavant l’entrepreneur individuel devait faire une déclaration d’insaisissabilité auprès d’un notaire pour protéger sa
résidence principale de ses créanciers
professionnels. Mais beaucoup d’entrepreneurs omettaient d’accomplir cette
procédure en raison de son coût (500 €
en moyenne).
Avec la nouvelle loi, il n’est plus nécessaire de faire une déclaration. La résidence principale est automatiquement
protégée. Elle n’est plus saisissable
par les créanciers professionnels. Mais
NŨCFOKPKUVTCVKQP ƒUECNG RGWV VQWLQWTU
UCKUKT NG DKGP GP ECU FG OCP‘WXTGU
frauduleuses de l’entrepreneur ou en
cas d’inobservation grave et répétée de
UGUQDNKICVKQPUƒUECNGU5KNCTȌUKFGPEG
principale a un usage mixe, c’est-à-dire
© VENIMO
d’information des salariés en cas
si l’activité est exercée à domicile, la
partie non utilisée pour un usage professionnel est également de droit insaisissable, sans déclaration préalable et
sans qu’un état descriptif de division
soit, comme avant, nécessaire.
Quel est le champ
d’application de
l’insaisissabilité ?
En cas de divorce ou en cas de décès
FGNŨGPVTGRTGPGWT
LWUSWŨȃNCNKSWKFCVKQP
de la succession) l’insaisissabilité de sa
résidence principale subsiste. En cas de
vente du bien, le prix obtenu demeure
insaisissable si dans l’année qui suit,
les sommes sont réemployées à l’achat
d’une nouvelle résidence principale. À
noter que la résidence secondaire peut
aussi être insaisissable, à condition de
faire une déclaration auprès du notaire.
Attention : les nouvelles règles s’appliquent uniquement aux créances professionnelles nées à partir du 7 août 2015.
(1) Art. 206 de la loi n° 2015-990 du 6 août 2015 pour la
croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques.
RUBRIQUE RÉALISÉE PAR SAMORYA WILSON
Vos droits
Peut-on rompre les relations
commerciales à sa guise ?
Dans les relations entre professionnels, le principe reste la liberté de rompre les contrats mais la rupture doit être annoncée
ȃNŨCXCPEGUKPQPGNNGTKUSWGFŨȍVTGSWCNKƒȌGFGkDTWVCNGzGVRCTEQPUȌSWGPVUCPEVKQPPȌGRCTFGUFQOOCIGUKPVȌTȍVUȃRC[GT
à la partie lésée.
établir une relation stable (5). En fait, les
LWIGUȌXCNWGPVNCUKVWCVKQPCWECURCTECU
en fonction de certains critères (ancienneté des relations, régularité...).
La brutalité
dans la rupture
est sanctionnée
i
Les recours dont
dispose la victime
© BRIAN JACKSONV
Rompre une relation d’affaires avec un distributeur, un fournisseur, un prestataire ou
un sous-traitant n’est pas sanctionné en
tant que telle mais c’est le fait de rompre
brutalement, et même partiellement, la relation commerciale établie, sans préavis
écrit qui peut être sévèrement puni par le
LWIG
CTVKENGo+NHCWVUCXQKTSWG
le préavis prévu au contrat n’engage pas
NG LWIG SWK GP ECU FG NKVKIG TGEJGTEJGTC
UK NG RTȌCXKU GUV UWHƒUCPV GV TCKUQPPCDNG
en fonction des circonstances de la relation (1) comme l’état de dépendance de la
XKEVKOG NGU FKHƒEWNVȌU FŨȌEQWNGOGPV FGU
stocks etc.
En moyenne, le préavis accepté par les
LWIGU GUV FŨWP OQKU RCT CPPȌG FŨCPEKGP
neté des relations. Cependant, la rupture
sans préavis est admise en cas de force
OCLGWTGQWNQTUSWGNŨCWVGWTFGNCTWRVWTG
se trouve lui-même en situation de crise (2)
ou en cas de manquement aux obligations contractuelles par une partie (3).
Nature des relations
commerciales
5GNQP NGU LWIGU NGU TGNCVKQPU EQOOGT
ciales régies pas les règles de rupture
doivent avoir un caractère « suivi, stable
et habituel » . Tous types de rapports
entre professionnels sont concernés
(vente de biens, fourniture de service,
sous-traitance), peu importe qu’un
contrat ait été formalisé ou non. Les
règles concernent aussi bien le distributeur qui souhaite changer de fournisseur que le fournisseur qui souhaite
changer de distributeur. Une succession
de contrats ponctuels peut également
La partie qui s’estime lésée par une rupture brutale des relations commerciales
peut opter pour un recours amiable auprès du Médiateur interentreprises. La
procédure est gratuite, rapide (deux mois
de délai de résolution en moyenne) et
VQVCNGOGPV EQPƒFGPVKGNNG 5C UCKUKPG UG
fait en remplissant un dossier sur www.
economie.gouv.fr/mediation-interentreprises
Il reste possible de saisir le tribunal
de commerce pour obtenir des dommages-intérêts, calculés en fonction du
manque à gagner induit par le non-respect d’un préavis « raisonnable ».
19
Cass. com. : (1) 22 octobre 2013 – n° 12-19.500 ; (2)
12 février 2013 - n° 12-11.709 ; (3) 9 juillet 2013 – n° 1221.001 ; (4) 24 nov 2009, n° 07-19248 ; (5) 23 juin 2015,
n° 14-14687
MODIFICATION DU CONGÉ DONNÉ DANS LE CADRE DU BAIL COMMERCIAL
Alors que la loi Pinel (a) permettait au bailleur de délivrer congé par lettre recommandée, la loi Macron dispose que les
congés doivent intervenir par acte d’huissier. Mais les congés émanant du locataire ou provenant d’un commerçant
TGVTCKVȌQWDȌPȌƒEKCPVFŨWPGRGPUKQPFŨKPXCNKFKVȌRGWXGPVȍVTGFQPPȌURCTNGVVTGTGEQOOCPFȌG5ŨCIKUUCPVFGUFGOCPFGU
FGTGPQWXGNNGOGPVNCNQK/CETQPFQPPGNCRQUUKDKNKVȌCWRTGPGWTFGPQVKƒGTUCFGOCPFGRCTNGVVTGTGEQOOCPFȌGCNQTU
SWGNŨCEVGFŨJWKUUKGTȌVCKVRTȌEȌFGOOGPVQDNKICVQKTG'PƒPKNGZKUVGFKHHȌTGPVUCWVTGUECUQșNCNGVVTGTGEQOOCPFȌGUWHƒV
demande de déspécialisation, droit de priorité en cas de reconstruction, exercice du repentir par le bailleur…
(a) Loi n° 2014-626 du 18 juin 2014 relative à l’artisanat, au commerce et aux très petites entreprises.
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
P
RATIQUE [ HAUTE-MARNE
i
JOURNÉES
DES MÉTIERS
D’ART 2016
.CRTQEJCKPGȌFKVKQPFGU
,QWTPȌGUFGU/ȌVKGTUFŨ#TVCWTC
NKGWNGUGVCXTKNRTQEJCKP
6QWLQWTUȃ.CPITGURWKUSWGPQWU
HQPEVKQPPQPUGPEQNNCDQTCVKQP
ȌVTQKVGCXGENCXKNNG
2QWTEGNNGUGVEGWZSWKUQWJCKVGPV
[RCTVKEKRGTGPVCPVSWŨGZRQUCPV
XQWURQWXG\FŨQTUGVFȌLȃXQWU
20
KPUETKTGGPEQPVCEVCPV
i
Jean-François Polette,
animateur économique de la CMA
pour le secteur de Langres au
ɋɋɋɋRXYLD
[email protected].
L’inscription est gratuite.
5ŨKNUŨCIKVFGXQVTGRTGOKȋTG
RCTVKEKRCVKQPFGURJQVQU
OQPVTCPVXQVTGVTCXCKNXQWUUGTQPV
FGOCPFȌGU
Métiers d’Art en Champagne-Ardenne
Un nouveau programme
est lancé !
À l’origine : un partenariat noué entre le Conseil Régional et la Chambre
4ȌIKQPCNGFG/ȌVKGTUGVFGNŨ#TVKUCPCV%GVVGEQPEGTVCVKQPCRGTOKUFGFȌƒPKT
une série d’actions et le budget nécessaire à leur réalisation.
L
GUQDLGEVKHUQPVȌVȌFȌƒPKUCKPUK
■5VTWEVWTGT WPG ƒNKȋTG SWK TG
ITQWRG FGU CEVKXKVȌU VTȋU FK
XGTUKƒȌGU GV FGU GPVTGRTKUGU NG RNWU
UQWXGPV FG RGVKVG VCKNNG FKURGTUȌGU
UWTNŨGPUGODNGFWVGTTKVQKTGTȌIKQPCN
■/GVVTGGPRNCEGWPRTQITCOOGFG
RTQOQVKQP FGU GPVTGRTKUGU GV FGU
VKVTGUCVVGUVCPVFGUUCXQKTHCKTGCTVK
UCP FŨCTV OCȑVTG CTVKUCP FŨCTV 'PVTG
RTKUG FW RCVTKOQKPG XKXCPV /GKNNGWT
QWXTKGTFG(TCPEG
■&ȌXGNQRRGT NG UGEVGWT FGU OȌVKGTU
FŨCTV
De ces objectifs
découlent une série
d’actions concrètes
à mettre en œuvre :
■1TICPKUGTNCRTȌUGPEGGVCEEQORC
IPGT NGU GPVTGRTKUGU UWT FGU ȌXȌPG
OGPVUPCVKQPCWZ
,'/#QWKPVGTPCVKQ
PCWZ
■'PEQWTCIGT NGU RTQLGVU FGU GPVTG
RTKUGU NGU HQTOCVKQPU CWZ VGEJPKSWGU
RTQHGUUKQPPGNNGUOCKUCWUUKȃNCEQO
OWPKECVKQPGVCWFȌXGNQRRGOGPVEQO
OGTEKCN
■#UUWTGT FGU TGPEQPVTGU CXGE NGU
RTGUETKRVGWTU FGUKIPGTU CTEJKVGEVGU
FŨKPVȌTKGWTŲ
■1TICPKUGT FGU XKUKVGU FŨGPVTGRTKUGU
UŨKPUETKXCPV FCPU FGU EKTEWKVU VQWTKU
VKSWGU
■'PEQWTCIGTGVHCEKNKVGTNCTȌRQPUGȃNC
EQOOCPFGRWDNKSWG
■#UUWTGTWPGRTQOQVKQPPCVKQPCNGTȌ
IKQPCNGGVNQECNGFGUGPVTGRTKUGU
&GWZCPKOCVGWTUȌEQPQOKSWGUQPVȌVȌ
FȌUKIPȌURQWTRTGPFTGEGVVGCEVKQPGP
EJCTIG FQPV / ,GCP(TCPȊQKU2QNGVVG
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
RQWT NGU FȌRCTVGOGPVU FG NC *CWVG
/CTPGGVFGNŨ#WDG
&CPUWPRTGOKGTVGORUKNUXQPVFGXQKT
UŨCVVCEJGTȃKFGPVKƒGTRNWURTȌEKUȌOGPV
NGUGPVTGRTKUGUGZGTȊCPVWPGCEVKXKVȌȃ
ECTCEVȋTG CTVKUVKSWG %GNC PG RGWV UG
HCKTG SWŨGP XQWU KPVGTTQIGCPV FKTGEVG
OGPV 'P GHHGV DGCWEQWR FG OȌVKGTU
CTVKUCPCWZ UQPV EQPEGTPȌU EQOOG
RCT GZGORNG NC VCKNNG FG RKGTTG SWK TG
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HAUTE-MARNE
Assistant(e) de Dirigeant(e) d’Entreprise Artisanale
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D
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Module 2 :
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Module 3 :
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■ Module 4 :
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Informations et renseignements,
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GESTION DU PERSONNEL/ DÉVELOPPEMENT PERSONNEL
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DÉVELOPPEMENT COMMERCIAL
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FORMATIONS DIPLÔMANTES
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BUREAUTIQUE - INFORMATIQUE - INTERNET
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FORMATIONS TECHNIQUES FLEURISTE
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FORMATIONS TECHNIQUES COIFFURE
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COMPTABILITÉ - GESTION
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RÉGLEMENTATION
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L
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21
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
R
EPÈRES [ CONJONCTURE
70,8 %
22
des 2,3 millions
d’entreprises créées en 2012
dans l’Union européenne
n’employaient aucun salarié.
À l’occasion de la Semaine
européenne des PME, du
16 au 22 novembre 2015,
Eurostat, l’office statistique
de l’UE, a publié des
données sur les entreprises
ventilées par classes de
taille d’emploi. Les microentreprises et les PME sont
considérées comme un
moteur de l’économie de
l’UE. Sur les 22,3 millions
que comptait en 2012
l’économie marchande nonfinancière, 92,7 % étaient
des micro-entreprises
(de 0 à 9 personnes
occupées) et 7,1 % des PME
(de 10 à 249 personnes
occupées), représentant
respectivement 29,2 %
et 38 % de l’emploi. Avec
308 000 entreprises créées,
la France était
l’État membre de l’UE
ayant enregistré le plus
grand nombre de créations
d’entreprises en 2012.
Source : Eurostat – communiqué
de presse n° 201, 17/11/2015.
74
C’est le pourcentage de jeunes salariés du BTP
heureux dans leur travail selon l’étude de la
Fondation BTP Plus, qui fait le point sur tous
les aspects de la vie des 16-21 ans, apprentis,
ouvriers et employés, techniciens, agents de maîtrise. 88 % des
interrogés ont une bonne image de leur métier. 54 % pensent
qu’ils l’exerceront plus de cinq ans, 40 % plus de quinze ans.
Pour 78 %, travailler dans le BTP relève d’un choix personnel.
Les difficultés financières partagées par le plus de répondants
concernent l’achat d’un logement (93 %). Neuf jeunes salariés
sur dix estiment avoir un bon état de santé général.
Source : étude Ipsos pour Fondation BTP Plus et PRO BTP.
pessimistes mais...
Selon le baromètre des TPE Ifop-Fiducial, les patrons de TPE demeurent
pessimistes à 79 % (+8 points) sur le climat général des affaires en France,
à 53 % concernant leur propre activité (+4 points). Signe positif néanmoins,
mVHXOHV} GHV 73( MXJHQW OHXU VLWXDWLRQ ͤQDQFLªUH SU«RFFXSDQWH VRLW OH
niveau le plus bas depuis la crise des subprimes. La situation de la trésorerie
des TPE s’est aussi sensiblement améliorée. Depuis trois ans que cet indicateur
est suivi, jamais le nombre d’entreprises dans le rouge n’avait été aussi faible
(17 %). Et le nombre d’entreprises en position excédentaire (32 %) n’a été aussi
élevé qu’en avril 2013 et en novembre 2012. Bien qu’encore très faibles par rapSRUW¢ODSU«F«GHQWHG«FHQQLHOHVGHPDQGHVGHͤQDQFHPHQWG̵LQYHVWLVVHPHQWV
ont émané de presque une entreprise sur cinq au 3e trimestre 2015 : le meilleur
score depuis deux ans et demi.
Source : baromètre des TPE Ifop et Fiducial, 4e trimestre 2015, n° 60. Enquête réalisé par téléphone du 12 au
26 octobre 2015 auprès d’un échantillon représentatif de 1 002 dirigeants d'entreprise de 0 à 19 salariés.
POIDS DU COMMERCE
PLUS DE LOGEMENTS
D’après les statistiques du ministère du
Développement durable, de juillet à septembre 2015,
le nombre de logements autorisés à la construction
augmente de 4,3 % par rapport aux trois
mois précédents (+1,8 % pour les logements
individuels, +6,1 % pour les logements collectifs).
l'intérim EN forte HAUSSE
Avec une progression de 9,6 %, la croissance de
l'emploi intérimaire en France atteint son plus
haut niveau depuis le 2e trimestre 2011 selon le
baromètre mensuel Prism'emploi. Tous les
secteurs sont orientés à la hausse y compris
le BTP (+4,9%) qui sort d'une baisse continue
depuis plus de 4 ans.
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
i
La DGE publie les derniers chiffres clés du commerce (commerce et réparation d’automobiles
et de motocycles, commerce de gros, commerce
de détail) : en 2014, ce secteur comptait
782 201 entreprises et employait 3 439 000 personnes en 2013 pour un CA de 1 412,1 Mds d'€.
SANTÉ DES PME
Selon le dernier bulletin de la Banque de France,
l’activité des PME peine à se redresser. Toutefois, le
besoin en fonds de roulement s’accroît de 3,2 % et
le taux de marge se redresse à 21,6 %. L’investissement se stabilise. La structure financière des
PME, dont les capitaux propres constituent le
premier poste de financement, reste stable.
F
ORUM [ FINANCEMENT DES ENTREPRISES
Relations entre les banques
et les TPE/PME : du mieux !
En juin 2014, la Fédération bancaire française a proposé cinq mesures pour améliorer les relations entre les banques et les
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sont là, mais des marges de progrès existent encore sur certains points.
L
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Piste de progrès
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DNKUUGOGPVUDCPECKTGUCKPUKSWGNGUQTICPKUCVKQPURTQHGUUKQP
CRÉER, ENTREPRENDRE ET RÉUSSIR
LE MONDE
DES
Avenir Énergie
Gestion
Progrès
RSE
DANS LES MÉTIERS
rtisans
1RYHPEUHG«FHPEUHȏȜ
Artisanat
Responsable
Concret
Éco Citoyen
Local
Solutions
Agilité
Défis
Pour saisir la Médiation du crédit
aux entreprises : www.economie.
gouv.fr/mediateurcredit
Pour télécharger le mini-guide
m/HȴQDQFHPHQWFRXUWWHUPH
des TPE » (janvier 2015) :
sur www.lesclesdelabanque.fr
Abonnez-vous au Monde des artisans
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Prénom ....................................................................................... Nom ......................................................................................................................
Circuits
Labels courts
Profession .................................................................................................................................................................................................................
L'artisanat
éco-responsable
PAGE
29
Délais de paiement : de nouvelles
règles P. 35
Nombre de salariés ..................................................... Adresse ..........................................................................................................
..................................................................................................................................................................................................................................................
Téléphone .............................................................................. Fax ........................................................................................................................
E-mail ..............................................................................................................................................................................................................................
INNOVER
VIE D'ARTISANS
Le développement
durable dans la peau
P. 44
Modes de consommation :
la réparation, marché d'avenir
P. 22
✁
Bimestriel n°109
i
23
Oui, je m’abonne au Monde des artisans pour deux ans (12 numéros)
Emploi
Innovations
Éthique
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ȃ « une amélioration du dialogue entre les banques et les TPEPME »GPRQKPVCPVFGURKUVGUFGRTQITȋU
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DXERQWUDLWHPHQWGHYRWUHDERQQHPHQW
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
R
ÉPERTOIRE DES MÉTIERS [ HAUTE-MARNE
Inscriptions
24
JOCHIM ANDRE,
/WNVKUGTXKEGPGVVQ[CIG5V&K\KGT
AU PETIT PROFIT NEVEU MAGALI,
4GVQWEJGUEQWVWTG9CUU[
LA CH’TITE FRITE,
4GUVCWTCVKQPTCRKFG%JCNKPFTG[
COLAS DISTRIBUTION AUTOMOBILES,
4ȌRCTCVKQPXȌJKEWNGUCWVQOQDKNGU
%JCWOQPV
BRENE CHRISTIAN, 2QNKUUCIG(QTEG[
BENCHAREF YAMINA,
5GTXKEGUFGFȌOȌPCIGOGPV5V&K\KGT
ROULIN BENJAMIN, /GPWKUGTKG.GWEJG[
CRETON SOPHIE,
DZOCKNNGWUGUWTOȌVCWZ8CNUFGU6KNNGU
MARIVET DIDIER,
(CDTKECVKQPFGEQWVGNNGTKG0QIGPV
BRUCHARD JEAN-PIERRE,
4ȌRCTCVKQPFŨCTVKENGUFŨJQTNQIGTKG
GVFGDKLQWVGTKG%JCWOQPV
VALLS-GABAUD BRUNO,
4GNKWTG+UGP$CUUKIP[
MARTINS-CASTRO EMERIC, 4ȌRCTCVKQP
FŨQTFKPCVGWTUGVFGRȌTKRJȌTKSWGU
5V6JKGDCWNV
NIESS MEGGANE, RNCVUȃGORQTVGT
'ENCTQP$TCWEQWTV5VG.KXKGTG
MUNIER CHRISTELLE,
2NCVUȃGORQTVGT0QIGPV
SAS MI SOL DO, 2NCVU
ȃGORQTVGT5V&K\KGT
TRANSPORT FUNÉRAIRE CHAMPENOIS,
/CTDTGTKG$KGUNGU
ADC, &ȌRCPPCIGHNGZKDNGJ[FTCWNKSWG
GPVTGVKGPUWTUKVG%JCNKPFTG[
LECLERC BRUNO,
2NQODGTKG%JCOQWKNNG[
MARYNO, 4GUVCWTCVKQPTCRKFG
ȃGORQTVGTRK\\GTKC5V&K\KGT
FERREIRA-GONZALEZ SUZANNE,
cessations
FAURE MÉLANIE,
6QKNGVVCIG#PPGXKNNGNCRTCKTKG
BEURIER DAVID, %CTTQUUGTKGRGKPVWTG
CWVQOQDKNG%JCNKPFTG[
MOREIRA JOSÉ, 2NȅVTGTKG8CNFG/GWUG
OZFIRAT FATIH,
4GUVCWTCVKQPTCRKFG5V&K\KGT
BEILLARD THOMAS, 4ȌRCTCVKQP
GVOCKPVGPCPEGPCXCNG2QKUUQPU
NEMMA HASSANE,
4ȌRCTCVKQPFŨCRRCTGKNU
ȌNGEVTQOȌPCIGTU%JCNKPFTG[
BOUCKAERT PHILIPPE,
/CȊQPPGTKGRC[UCIȋTG'ENCTQP
$TCWEQWTV5VG.KXKGTG
MICHEL STÉPHANE, 4ȌRCTCVKQP
FGOQVQEWNVGWTU(QWNCKP
KREIT CHARLES, 8CPPGTKG%WTGN
DIDIER FRANÇOISE, (NGWTKUVG(C[N$KNNQV
OREFICE PATRICE,
(CDTKECVKQPFGRNCVUEWKUKPȌU(QWNCKP
JACOPIN CHRISTOPHE,
DZGEVTKEKVȌDȅVKOGPV/QPVKGTGP&GT
MOISSON PASCAL,
2GKPVWTGRNȅVTGTKG*CWVG#OCPEG
ATELIERS MÉCANIQUES DES CHANOUX
AMC, /ȌECPKSWGIȌPȌTCNG8KNNKGTUNG5GE
BATI 2C, 6TCXCWZFGOCȊQPPGTKG
IȌPȌTCNG$QNQIPG
(CDTKECVKQPGVTȌRCTCVKQPFŨCTVKENGU
FGOCTQSWKPGTKG4QWXTQ[UWT/CTPG
ALTIERI ÉMILIE,
%QKHHWTGȃFQOKEKNG%JCWOQPV
PETITOT MARYLINE,
'PECFTGOGPVUWTOGUWTG%QPFGU
ODOT NICOLAS,
6GTTCUUGOGPVU%JCWOQPV
CHAUDOUET NICOLAS, 2NȅVTGTKG8KXG[
BATUR HALIS,
4GUVCWTCVKQPTCRKFG/QPVKGTGP&GT
FIX CHAUMONT, %CTTQUUGTKGGV
TȌRCTCVKQPCWVQOQDKNGU%JCWOQPV
MASSON FLEURS, %QOOGTEGFGFȌVCKN
FGHNGWTU,QKPXKNNG
ISAREV, 2NCVUȃGORQTVGT.CPITGU
LARDIN M,
/WNVKUGTXKEG4QEJGU$GVVCKPEQWTV
TIMMERMAN DOMINIQUE,
/GPWKUGTKGDQKUCOȌPCIGOGPV
/WUUG[UWT/CTPG
HAUTY RUDY, &ȌOCPVȋNGOGPV
FŨȌRCXGUTȌEWRȌTCVKQPFGOCVKȋTGU
OȌVCNNKSWGU1WFKPEQWTV
PINTO CASSANDRA,
%QKHHGWUGȃFQOKEKNG/QGUNCKPU
LE COQ DORE, 4ȖVKUUGTKG5V&K\KGT
JARZEMSKI DAVID,
2JQVQXKFȌQRCTFTQPG#VVCPEQWTV
RUNDSTADLER JEAN-FRANÇOIS,
2GVKVUVTCXCWZFKXGTU*WOGU
,QTSWGPC[
THOUVENOT SÉBASTIEN,
4ȌRCTCVKQPCWVQOQDKNG%JCWOQPV
SYLVESTRE XAVIER,
6TCXCWZFGEJCTRGPVG
%QNQODG[NGU&GWZDZINKUGU
GONZALES THIERRY,
/GPWKUGTKGDQKU8CWZUQWU#WDKIP[
MATHEY SERGE, 2GVKVUVTCXCWZ
FGVGTTCUUGOGPV.CHCWEJG
FAUVET KEVIN, %QPUVTWEVKQPGV
BOCQUENET CHRISTIAN,
(NGWTKUVG.CPITGU
AU BOUQUET DE BOE, (NGWTKUVG%JCWOQPV
ALARTEL,
+PUVCNNCVKQPȌNGEVTKSWG.CPITGU
PROFAÇADES,
6TCXCWZFGRGKPVWTG5V&K\KGT
BELLOUARD LUDOVIC, 6TCXCWZFG
RGKPVWTGRNȅVTGTKG(TGEQWTV
SPRINGER CATHERINE,
$QWNCPIGTKG5V&K\KGT
GODIN ELISABETH,
2K\\CUȃGORQTVGT%NGHOQPV
RASPES JEAN, %QPUVTWEVKQPFG
OCKUQPU#PFGNQV$NCPEJGXKNNG
CRÉATIONS MONDIAL PORTRAIT,
2JQVQITCRJKG5V&K\KGT
RIBEIRO ALCIDE, %CTTQUUGTKGRGKPVWTG
CWVQOQDKNG/CPFTGUNC%QVG
BENEDINE MOKHTAR, 2TȌRCTCVKQPFG
MGDCDUGVFGUCPFYKEJGU(TQPENGU
BOUAZZA SOFIANE,
4GUVCWTCVKQPTCRKFG5V&K\KGT
MARBRERIE DOMINIQUE DI TULLIO,
/CTDTGTKGHWPȌTCKTG,QKPXKNNG
KLIPPENSPIES MORGAN,
6TCXCWZFGOCȊQPPGTKG/CPQKU
ARNOULT ANGELINA,
'UVJȌVKSWGȃFQOKEKNG.CPITGU
DAWO JEAN-CHARLES, DZDȌPKUVGTKG
HCDTKECVKQPFGOGWDNGU
&QWNCKPEQWTV5CWEQWTV
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
De septembre à décembre 2015
MARIN LAURENT,
6TCPURQTVUCPKVCKTG0QIGPV
COLLOMBET AMELYNE,
2NCVUEWKUKPȌUȃGORQTVGT%JCWOQPV
BONNAMY ORNELLA,
%TȌCVKQPFGFȌEQTCVKQP+UQOGU
LAMONTRE SYLVIE, (CDTKECVKQP
FŨQDLGVUFȌEQTCVKHU$QNQIPG
COTTE GAËL, /CȊQPPGTKGIȌPȌTCNG
%JCOCTCPFGU%JQKIPGU
MINOT CATHERINE,
2JQVQITCRJKG%JCTOGU
ANTALYA KEBAB,
4GUVCWTCVKQPTCRKFG$TKEQP
DELTA 52,
+PUVCNNCVKQPȌNGEVTKSWG5V&K\KGT
KLISING ELEC,
DZNGEVTKEKVȌIȌPȌTCNG*WODGEQWTV
SARL COLOR & SENS,
%QKHHWTGGPUCNQP%JCWOQPV
MONSKI ISABELLE,
(NGWTKUVGCODWNCPV4KCWEQWTV
DUREY ALAIN,
2JQVQITCRJKG5W\CPPGEQWTV
GHALLAL SLIM, /CKPVGPCPEGGV
TȌRCTCVKQPKPHQTOCVKSWG5V&K\KGT
LOPEZ AURÉLIEN,
2GKPVWTGRNȅVTGTKG%JCWOQPV
SYLVESTRE ANAEL,
%JCTRGPVGDQKU$TGVJGPC[
SIMON KARINE,
4GUVCWTCVKQPTCRKFG(TQPENGU
GARCIA AMOROS HENRI, /GPWKUGTKG
(C[N$KNNQV
RENARD JEAN-MICHEL,
/GPWKUGTKG4QNCORQPV
PALIN GERARD,
&ȌECRCIGGVPGVVQ[CIGUWTVQWVGU
OCVKȋTGU%JCWOQPV
GERVASONI ROGER,
(CDTKECVKQPFGOCEJKPGUFGUVKPȌGU
ȃNCDQWNCPIGTKG#TEGP$CTTQKU
SAS KATIA COFRADE,
5CNQPFGEQKHHWTG5V&K\KGT
ARESCAL, /GPWKUGTKG1TOCPEG[
VINCENT CÉDRIC,
#ȌTQITCRJKG%JCNKPFTG[
L’HOTE GUY,
+PUVCNNCVKQPȌNGEVTKSWG$QNQIPG
LABEL CONSTRUCTION ENVIRONNEMENT,
4ȌRCTCVKQPFŨGPIKPUFGVTCXCWZ
GZVȌTKGWTU8+NNKGTUNG5GE
COFRADE SYLVAIN, %QKHHWTGOKZVG
GPUCNQP5V&K\KGT
CHEVAUCHEY ANDRE, 5GTTWTGTKG
HGTTQPPGTKG%GHHQPFU
VOINCHET GILLES, %QPVTȖNGVGEJPKSWG
CWVQOQDKNG.CPITGU
TRAVAUX PUBLICS EST, 6GTTCUUGOGPVU
VTCXCWZRWDNKEU&QPLGWZ
ÉTABLISSEMENTS MILLERIN, 4ȌRCTCVKQP
FŨCRRCTGKNUȌNGEVTQOȌPCIGTU
%JCNKPFTG[
GILLES LOIC, 0GVVQ[CIGFGXȌJKEWNGU
4CEJGEQWTVUWT/CTPG
HAHN PATRICK, 0GVVQ[CIGCRTȋU
VTCXCWZ%JCWOQPV
DAUSSY ISABELLE,
8CPPGTKGURCTVGTKG.CXGTPQ[,
SARL DIDIER
/GPWKUGTKGDQKU#RTG[
SYLVESTRE CHAUNA, 4GUVCWTCVKQP
TCRKFG'ENCTQP$TCWEQWTV5VG.KXKGTG
MARANGE GILLES,
6CZK%JCVQPTWRV5QOOGTOQPV
BOULE CELINE, %QWVWTG&QWNGXCPVNG
%JCVGCW
MARTINEZ FERNANDEZ MIGUEL,
6TCXCWZFGRGKPVWTG+UQOGU
GERDELAT XAVIER,
%QTFQPPGTKG56&K\KGT
RAISIN GERARD,
+PUVCNNCVKQPFGOCVȌTKGNURQWT
NGVTCKVGOGPVFGNŨGCW(C[N$KNNQV
TAMION YVES,
$QWNCPIGTKGRȅVKUUGTKG5V&K\KGT
VALLEJO NAVARRO STÉPHANIE,
'PVTGVKGPOȌPCIGTFWNQIGOGPV
TGRCUUCIG5V&K\KGT
GRANDJEAN GILLES,
%QPUVTWEVKQPFGOCKUQPU0QIGPV
CULTOT CLAUDE, (CDTKECVKQPFG
OQDKNKGTGPTQVKPQUKGT(C[N$KNNQV
GUFFROY JEAN-PIERRE,
%JCWHHCIKUVG%JCWOQPV
LIMA CARLOS,
4ȌEWRȌTCVGWTHGTGVOȌVCWZ/CPQKU
CARROSSERIE KLEIN ET FILS,
%CTTQUUGTKGRGKPVWTG5V&K\KGT
KLISING ENZO, DZNGEVTKEKVȌIȌPȌTCNG
*WODGEQWTV
XAV’ELEC,
DZNGEVTKEKVȌIȌPȌTCNG/QPVKGTGP&GT
ANTOINET SYLVIE, (CDTKECVKQPFG
DCPFGCWZGPNCKPG%JCWOQPV
POCHON VERUSKA, 2ȅVKUUGTKG.CPITGU
GPVTGVKGPFGRQTVCKNUOȌVCNNKSWGU
4QEJGUUWT/CTPG
EXCEPTION GARDEN,
/CȊQPPGTKGRC[UCIȋTG.CPITGU
PIOT DOMINIQUE,
2JQVQITCRJG%JCWOQPV
WICHLACZ OCEANE, %TȌCVKQPFŨCTVKENGU
GPVKUUWURQWTGPHCPVU4KCWEQWTV
DORMONT DAVID, 2NQODGTKG$NWOGTC[
VIT’NET, 4ȌCNKUCVKQPFGVCEJGU
FWSWQVKFKGPCWDȌPȌƒEGFGU
RCTVKEWNKGTU5V$TQKPIVNGDQKU
MG SERVICE, 2TGUVCVKQPUFGUGTXKEGU
DVR.W\[UWT/CTPG
LOG ELEC MAINTENANCE,
GPVTGVKGPGVOCKPVGPCPEGFG
U[UVȋOGUFŨCNCTOG5V&K\KGT
BOUCHERIE DE LA NOUE,
$QWEJGTKG5V&K\KGT
KAPUNDJU MASUDI,
DZNGEVTKEKGPFŨȌSWKRGOGPVFQOGUVKSWG
GVVGTVKCKTG%JCWOQPV
DOIMO TINO,
5GTXKEGUȃNCRGTUQPPG%JCWOQPV
OH’ SARA FOL,
2NCVUȃGORQTVGT9CUU[
ADK SERVICE,
2NCVUȃGORQTVGT*CNNKIPKEQWTV
ANTOINET SYLVIE, (CDTKECVKQP
FGDCPFGCWZGPNCKPG%JCWOQPV
EL MAKRINI MOHAMED,
+PUVCNNCVKQPȌNGEVTKSWG%JCNKPFTG[
PITOIS BRIGITTE,
(CDTKECVKQPFŨCTVKENGUVGZVKNGU.G8CN
F'UPQOU
NICOLAS FLORENCE,
2JQVQITCRJG6QTEGPC[
OCUS [ MÉTIER
Deux mots
reviennent
en permanence
dans la bouche
de Laurent
0XQHURWɈ
qualité et santé.
© UNPPD
F
PROTHÉSISTES DENTAIRES
Combats pour la qualité
.GOȌVKGTCTVKUCPCNFGRTQVJȌUKUVGFGPVCKTGTGRTȌUGPVGšGPVTGRTKUGUGP(TCPEG
šUCNCTKȌU
SWKQPVRQWTENKGPVUNGUEJKTWTIKGPUFGPVKUVGU&GUOGPCEGURNCPGPVCEVWGNNGOGPVUWTEGVVGRTQHGUUKQP
SWKFȌHGPFUCXCNGWTCLQWVȌGGPUGDCVVCPVUWTFKHHȌTGPVUHTQPVU.GRQKPVCXGE.CWTGPV/WPGTQV
TȌEGOOGPVȌNWRTȌUKFGPVFGNŨ7PKQPPCVKQPCNGRCVTQPCNGFGURTQVJȌUKUVGUFGPVCKTGU
7022&
CONTRE L’INDUSTRIALISATION DE LA FABRICATION
SOPHIE DE COURTIVRON
POUR LA
QUALITÉ FRANÇAISE
25
Les prothésistes dentaires ont su introduire les nouvelles technologies dans leurs savoirHCKTGš FGU GPVTGRTKUGU UQPV ȌSWKRȌGU FŨWP U[UVȋOG %#1 GVQW %(#1 m1RXV
m1RXV QH SRXYRQV LQWHUGLUH OD
PRGHUQLVRQV OHV WHFKQLTXHV DQFHVWUDOHV GH IDEULFDWLRQ̰ LO \ D SOXVLHXUV WHFKQLTXHV
SURWKªVHG̸LPSRUWDWLRQPDLVSRXYRQV
SRLQWXHV G̸XWLOLVDWLRQ GH OD &)$2} GZRNKSWG .CWTGPV /WPGTQV 1T EGU OȍOGU
OXWWHU FRQWUH FHOOHFL HQ H[LJHDQW GHV
nouvelles technologies permettent à de grands groupes de s’approprier le travail
GHQWLVWHV TXH O̸RULJLQH GH OD SURWKªVH VRLW
des artisans.m1RXVGHYRQVOXWWHUIDFH¢GHVVRFL«W«VFRPPHUFLDOHVTXLFKHUFKHQW
FRQQXHGXSDWLHQW}Si une prothèse venue
XQH DFWLYLW« ¢ IRUWH YDOHXU DMRXW«H (Q PDUV GHUQLHU XQ JURXSH GH IDEULFDQWV
FG %JKPG QW FGU RC[U FG NŨ'UV GUV EGTVGU
G̸LPSODQWVHWGHIRXUQLWXUHV¢GHVWLQDWLRQGHVFKLUXUJLHQVGHQWLVWHVDFU««VRQ
moins chère (50 € contre 120 € pour une
SURSUH FHQWUH GH SURGXFWLRQ LQGXVWULHOOH GH SURWKªVHV GHQWDLUHV HW VH WDUJXH
couronne céramique française), non seulement
GH VXSSULPHU OH SURWK«VLVWH GHQWDLUH GH O̸«FRV\VWªPH} Les grands groupes
la différence de prix ne sera pas répercutée
KPFWUVTKCNKUGPVNGU[UVȋOGšm,OVQ̸RQWSDVODP¬PHPD°WULVHGHODIDEULFDWLRQ
sur l’acte médical du praticien mais en plus on
$YHF OD &)$2 LOV XVLQHQW XQ EORF IRQW TXHOTXHV UHWRXFKHV GH FRVP«WLTXH
peut s’interroger sur la qualité. m8VXUSDWLRQ GH
SDUGHVVXV SRXU O̸HVWK«WLTXH͂}. Les prothésistes dentaires, eux, mXWLOLVHQW
QRPV GH PDW«ULDX[ GH QXP«URV GH ORWV SDV GH
SOXVLHXUVPDW«ULDX[̰ODF«UDPLTXHHVWPRQW«HFRXFKHSDUFRXFKHDXSLQFHDX}.
WUD©DELOLW«͂ énumère Laurent Munerot. 1RXV
VRPPHV WUªV DWWDFK«V ¢ OD WUD©DELOLW«̰ QRXV
IRXUQLVVRQV DYHF FKDTXH SURWKªVH XQ FHUWLͧFDW
POUR LA RECONNAISSANCE D’UNE FORMATION POINTUE
GH FRQIRUPLW« TXL HVW PLV ¢ GLVSRVLWLRQ GX
Les chirurgiens-dentistes se verraient très bien prescripteurs et… fabricants.
SDWLHQWORLHXURS«HQQH} Mais, si la prothèse
Le récent Congrès de l’Association dentaire française a présenté des
vient de Chine,mOHGHQWLVWHQ̸LQIRUPHUDSDV
machines permettant de fabriquer couronnes et petits bridges… « Face à
IRUF«PHQWVRQSDWLHQWGHO̸H[LVWHQFHGHFH
FHOD QRXV DIͧUPRQV TXH SRXU H[HUFHU QRWUH P«WLHU LO \ D XQH TXDOLͧFDWLRQ ¢ DYRLU
FHUWLͧFDW}šЏ .C RTQHGUUKQP UGPUKDKNKUG
HW GRQF XQH IRUPDWLRQ VS«FLͧTXH̰ QRXV VRXOHYRQV DXVVL OH IDLW TXH OH FKLUXUJLHQ
les patients en participant à des
GHQWLVWH TXL DXUD DFKHW« VD PDFKLQH SRXUUDLW ¬WUH WHQW« GH IDLUH GH OD VXUSUHVFULSWLRQ
5CNQPU /CFG KP (TCPEGŲ GP
SRXUODUHQWDELOLVHU͂&KDFXQVHVFRPS«WHQFHVFKDFXQVRQP«WLHUGDQVODͧOLªUHGHQWDLUH̰}
cherchant à intéresser les
Pour être prothésiste dentaire, il faut un bac pro et un BTS, ou bien un BTM et un BTMS.
médias, etc.
m/̸DSSUHQWLVVDJH HVW OD YRLH GH IRUPDWLRQ SULYLO«JL«H SDU OHV SURIHVVLRQQHOV 1RXV GHPDQGRQV
DXJRXYHUQHPHQWTXHOHQLYHDXVRLWOHQLYHDXG̸HQWU«HGDQVODSURIHVVLRQFU«DWLRQRXUHSULVH}
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www.unppd.org
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Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
P
RESTIGE
Faire vivre une
entreprise dont les
produits ont une durée
de vie qui se compte en
siècles, voilà un vrai
challenge, relevé avec
brio par Paul Bergamo,
à la tête de la fonderie
Cornille-Havard.
Héritier d’une longue
tradition de fondeurs
de cloches installés à
Villedieu-les-Poêles
(Manche) depuis la
fin du Moyen-Âge, il a
trouvé le bon équilibre
pour développer
son activité, entre
technologie, art
et tourisme.
© PHOTOS : L.THEETEN-PIXEL IMAGE
BARBARA COLAS
26
PAUL BERGAMO FONDEUR DE CLOCHES
« Les gens viennent
forcément chercher chez nous
une part de rêve »
Authenticité et modernité
Les cloches Cornille-Havard allient « le meilleur de la tradition et de la technologie ». Dans
l’atelier, les techniques ancestrales (le four
dans lequel les cloches sont coulées tête en
bas date de 1865, la technique de moulage utilise un noyau fait d’argile, de crottin de cheval
et de poils de chèvre...) côtoient les procédés
les plus modernes. C’est le cas du pont roulant électrique et de la machine de préhension,
qui réduisent la pénibilité et apportent plus de
confort de travail, comme de l’analyseur de
spectre électronique, qui permet de visualiser
NCPQVGGVNGUPQVGURCTVKGNNGUFGNCENQEJGCƒP
de guider l’accordeur.
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
Fondeur d’aujourd’hui
À la tête d’une fonderie artisanale
de 18 salariés qui a réalisé 1,5 M€
de chiffre d’affaires (CA) l’an dernier, Paul Bergamo est en quête
perpétuelle de nouveaux clients.
Pas étonnant : la durée de vie d’une
cloche est de 200 à 250 ans ! Son
métier de base – fondeur de cloches – représente 60 à 80 % du CA
selon les années. Il s’exerce dans
le cadre d’un véritable partenariat
avec les clients, Cornille-Havard
leur apportant conseil et soutien,
notamment en matière de recherche
FGƒPCPEGOGPVU« Pour lisser les
aléas et équilibrer l’activité, nous
faisons aussi de la bronzerie d’art et
de décoration » (statues d’artistes,
hauts et bas-reliefs… 5 à 20 % du
CA). S’y ajoute une troisième activité, celle de campaniste, qui consiste
en l’installation et la maintenance
des équipements mécaniques et
électriques des cloches et clochers.
En quête
du son parfait
1865
Construction de
l’atelier. L’activité de
fondeur de cloches se
sédentarise après des
siècles d’itinérance.
Tourisme artisanal
« Cela fait partie de la culture de l’artisan de
montrer son travail. » La fonderie CornilleHavard accueille 60 000 visiteurs par an
et réalise un tiers de son chiffre d’affaires
grâce à cette activité. Pour attirer les
visiteurs jusqu’à elle, elle multiplie les
arguments : outre le caractère unique de
l’atelier, l’accent est mis sur la localisation
géographique (« Une visite passionnante
entre les plages du Débarquement et le
Mont Saint-Michel », « au cœur du bocage
normand ») et sur la qualité des visites
(« Guides en français, en anglais et en
allemand », label « Tourisme et handicap »,
accueil de groupes, de scolaires…).
1981
Reprise de la fonderie
par Françoise et
Luigi, les parents
de Paul Bergamo.
Luigi sera le premier
au monde à modéliser
les tracés en CAO.
Françoise développera
l’activité tourisme avec
l’ouverture de l’atelier
au public.
2001
Paul Bergamo vient
renforcer l’entreprise
familiale pour la
développer et la
promouvoir.
27
2012
Paul Bergamo rachète
la totalité des parts
de l’entreprise.
2013
Remplacement
de huit cloches
de la cathédrale
Notre-Dame de Paris.
Un Graal : le « beau »
Qualité de la fonderie, maîtrise de l’accordage, recherche esthétique, services associés à la création…
Paul Bergamo a un leitmotiv : « faire du beau ». Pour le décor de ses cloches, il collabore ainsi avec des
artistes contemporains. Objectifs : « renouveler l’épigraphie campanaire, réinventer l’imagerie de la cloche, la
sublimer ». Telles des œuvres d’art, toutes les cloches Cornille-Havard sont signées.
2014
Prix national Stars
& Métiers catégorie
Stratégie globale
d’innovation et prix
« Coup de cœur
du public ».
Rénovation de
NCDQWVKSWGCƒPFG
mieux mettre en
valeur les produits.
À travers le monde
Malte, Corée-du-Sud, Wallis
et Futuna, Liban… : la
fonderie, dont les cloches
sonnent dans le monde
entier, réalise un quart de
son chiffre d’affaires à l’export. Chantier prestigieux
s’il en est, le remplacement
de huit cloches de la
cathédrale Notre-Dame de
Paris à l’occasion de son
850e anniversaire n’a
fait que renforcer la
renommée de l’entreprise
à l’international.
2015
Cornille-Havard,
« fondeur depuis
1865 », fête
ses 150 ans.
i
www.cornille-havard.fr
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
V
IE D'ARTISANS
Tout pour la musique
Ils jouent leur partition
Parce que le son vibre, transporte, transcende et rend vivant. Parce que la musique a orienté
leur existence, leurs choix, leurs expériences. Ils étaient mélomanes, amateurs, musiciens de cœur.
Ils sont devenus concepteurs de sons, luthiers, facteurs ou réparateurs d’instruments.
MÉLANIE KOCHERT
Frédéric Bousquet, Maître artisan
« Le monde sonore est riche de paysages,
de sculptures et de fragments »
© JP BARBAT
28
Maître artisan et chef d’entreprise labellisée EPV, Frédéric Bousquet rédige aujourd’hui une thèse
sur les enjeux de la facture instrumentale contemporaine pour l’École doctorale Esthétique, Science
et Technologie des Arts, associé au laboratoire Lutheries Acoustique Musique de Paris.
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
Sa passion, Frédéric Bousquet en reconnaît
l’héritage familial, le cadeau de deux générations de
mélomanes amoureux du son. « Mon grand-père m’y
rendait attentif en improvisant des petites flûtes dans
le bois, ou en soufflant dans des feuilles d’acacia, tout
simplement. » Enfant atteint d’hyperacousie, Frédéric
transformera vite son handicap en atout. « Plonger
dans les sonorités est devenu une véritable source de
plaisir. » Jeune homme, il chemine sur deux voies
RCTCNNȋNGU HQTOCVKQP UEKGPVKƒSWG GP CȌTQPCWVKSWG
d’une part, formation musicale de l’autre. Un
questionnement fondamental achève bientôt de
rapprocher les deux cursus : et si les matériaux
de l’industrie de pointe rencontraient la facture
instrumentale ?
Voyages, expériences, partenariats... Cheminant,
travaillant, Frédéric concrétise son projet. Dans les
années 2000, son entreprise brevette, première
mondiale, des instruments à base de titane.
L’opportunité d’aborder le nouveau champ d’un monde
sonore « riche de paysages, d’ingrédients, de sculptures
et de fragments. » Celle, également, de faire se tutoyer
les spécialités. « Pour comprendre le fonctionnement
acoustique des instruments, j’ai tissé des liens avec
le Laboratoire de recherche du Maine », raconte le
Quézacois. « J’ai compris que, grâce à l’innovation,
nous pouvions en fait tout imaginer, tout nous autoriser.
Cette expérience m’a également conforté dans une
autre idée : les cheminements transversaux sont non
seulement nécessaires, mais les relations entre artisans,
PXVLFLHQV PXVLFRORJXHV VFLHQWLͧTXHV HW FKHUFKHXUV
fondamentales. Faire se rencontrer les différents acteurs
du monde sonore, c’est revenir à l’essence même de la
musique : un art collectif, humaniste. »
i
www.titaniumsound.eu
VIE D'ARTISANS [ ILS JOUENT LEUR PARTITION
Olivier Gaussem, luthier écolo
« Au cœur de la musique, plus que jamais »
i
guitaresog.wix.
com/guitares-og
chance. « Au pas même de ma porte, j’ai eu accès à de
nombreuses essences de bois. Des amis stockaient des
planches de merisier dans leurs granges. Une petite scierie à côté de chez moi avait des suppléments de noyer…
Je n’ai eu qu’à fouiller. » Ces bois d’ébénisterie, « souvent très beaux, secs, et stables »
donnent « du bois de lutherie de
grande qualité. Le merisier procure
un son riche, élégant, claquant. Le
noyer est plus chaud, plus épais. »
Élargissant ses expérimentations
et son activité, le luthier mélomane
s’est également lancé dans la
création de cigar-box. Sa chance :
toucher un réseau de musiciens
matures et avisés, amateurs de
sons particuliers. « Avec mon métier, je suis au cœur de la musique,
plus que jamais. »
© DR
Il gratte des cordes depuis l’adolescence. « Les guitares électriques m’ont accompagné dans toute ma
viez EQPƒG 1NKXKGT )CWUUGO SWK PQP UGWNGOGPV GP
a joué, mais les a aussi « démontées, pour les regarder, les comprendre et les régler. » Bricoleur de nature,
cet ancien moniteur d’équitation
s’est lancé en autodidacte dans
l’activité de luthier. « Ce challenge
m’a passionné. » De longue date
sensibilisé à la préservation des
TGUUQWTEGUKNCEJQKUKFGHCȊQPPGT
ses instruments à partir non pas
d’essences exotiques mais de bois
locaux, de récupération. Sa première guitare, « en bois de placards
et de lits » a merveilleusement bien
sonné. « Cela m’a motivé pour continuer. » Installé dans la campagne
NKOQWUKPG 1NKXKGT TGEQPPCȑV UC
29
Christophe Devillaire, réparateur d’instruments à vent
Il y avait le goût, pur, de la musique. Celle de son père
qui jouait dans des orchestres de jazz, et la sienne,
rythmée par le son de sa batterie. Et puis se sont
offertes, telle des largesses collatérales « l’improvisation, l’ouverture aux autres, le plaisir de jouer ensemble… » Des valeurs qui ont achevé de convaincre
Christophe Devillaire de s’orienter, via l’artisanat, vers
un métier tout à la musique consacré.
0QWU UQOOGU ȃ NC ƒP FGU CPPȌGU GV NG ICTȊQP
FGCPUƒNGGPEQWTCPVXGTUUQPCRRTGPVKUUCIGGP
réparation d’instruments. La curiosité l’amène progressivement à se spécialiser dans les vents. Flûtes,
saxophones... Il les prend tous en main, apprend à
les connaître, méticuleusement. De villes en villes,
d’ateliers en ateliers, Christophe fait longuement
son « marché de bonnes pratiques » RQWT CHƒTOGT NC
UKGPPGGVGPƒPUŨKPUVCNNGT&GXGPWEJGHFŨWPGGPVTGprise individuelle de vente, de location et de réparation d’instruments à vent dans le centre lyonnais,
l’homme avance droit dans sa voie, lucide et passionné. « La musique en France ne représente qu’un marché de niche. Mais je ne regrette pas mon choix. Parce
qu’il me correspond. Pour moi, l’artisanat reste la der-
i56DZ2*#0'8#.166'#7
« Une terre d’aventure »
Christophe Devillaire a reçu le label « Répar’Acteur » : « une question d’éthique, et surtout de bon sens ».
i
www.atelierchristophedevillaire.fr
nière terre d’aventure pour les gens ordinaires... » Bien
sûr, tout n’est pas toujours rose. Chance à ceux qui
parviennent à bien s’entourer. Depuis près de quatre
ans, Christophe s’accompagne, lui, de Baptiste, son
apprenti. Presque son binôme aujourd’hui. « Rencontrer quelqu’un avec qui les choses se passent aussi
bien, c’est l’une des plus belles chances qui puissent
être données à un artisan. »
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
O
PINION
« Saisir
l’ensemble
des acteurs
de l’économie »
+ BIO
˱ années de salariat
˱patron de PME
de services (30 à 70 personnes)
2005 : présidence de RDS
2012 : vice-président du groupe
© DR
JEAN-PAUL GUILLOT
« Dialogue social » de la mission
Président de Réalités
du dialogue social (RDS)
2CEVGFGEQPƒCPEGRQWTNŨJȖRKVCN
(pour le ministère des Affaires
sociales et de la Santé)
30
2015 : remise d’un rapport sur la
La vocation de l’association « Réalités du dialogue social » est de promouvoir
WPFKCNQIWGUQEKCNNQ[CNGVGHƒEKGPVGPVTGNGUGPVTGRTKUGUQTICPKUCVKQPU
PCVKQPCNGUGVHȌFȌTCVKQPUFGVQWVDQTFSWŨGNNGTGITQWRG'ZRGTVGPNCOCVKȋTG
son président nous éclaire sur la nécessité de l’engagement.
politique de l’emploi dans le secteur
du spectacle (pour les ministères
de la Culture et du Travail)
PROPOS RECUEILLIS PAR SOPHIE DE COURTIVRON
LMA : À QUOI CELA SERT-IL
DE SE SYNDIQUER ?
Jean-Paul Guillot˱: Si l’artisan maîtrise
son métier, il n’a pas le temps de gérer
la politique de formation de sa profession, sa défense, etc. Un boulanger tout
seul ne pourra pas changer l’image de
son métier auprès des jeunes élèves
dont il a besoin, ni de leurs parentsš! En
s’engageant, les artisans mutualisent
leurs forces vis-à-vis des décisions qui
les concernent. L’artisanat a su trouver
une réponse collective aux besoins en
créant, en 2001, les CPRIA*, lieux de
concertations qui facilitent l’information et la discussion entre représentants des artisans et des salariés, présents à parts égales.
LES TPE SONT-ELLES
AUDIBLES ET ENTENDUES ?
J.-P. G. : Au sein du monde artisanal,
personne ne conteste le poids déterminant des trois grandes fédérations de
l’UPA. La culture artisanale les réunit,
Le Monde des artisans [ janvier/février 2016
c’est une force. Les Petites Entreprises
dans le dialogue social**, livre écrit avec
toutes les organisations représentatives, explique que la norme sociale,
en France, doit être élaborée à partir
des petites entreprises (les plus nombreuses, et qui emploient plus de 50 %
des salariés), et non des grandes. Or
la France a fonctionné à l’inverse, car
les décideurs préfèrent les « gros » aux
« petits ». Le message commence à
passer depuis dix ans mais il y a encore
du travail. Les artisans sont plus dans
le « faire » que dans le « faire savoir »
alors qu’aujourd’hui c’est la communication qui l’emporteš! Il y a une course à
la visibilité à mener, un effort de longue
haleine à fournir pour saisir l’ensemble
des acteurs de l’économie. Pas la peine
de s’enchaîner à des grilles, il s’agit juste
d’investir les endroits où se prennent les
décisions sur le territoire. Quand les présidents de Région auront compris qu’il
faut s’entendre avec les artisans, on
aura fait un grand pas.
LES TPE DOIVENT
DONC « SE BOUGER »…
J.-P. G. : Oui. « Petite entreprise ne veut
pas dire petits droits », dit souvent l’UPAš!
Sur les territoires, les entreprises artisanales peuvent s’unir pour avoir des prestations groupées, comme avec Arti’Pass
(UPA-Pays de Loire). Le monde artisanal
peut aussi se structurer pour mener des
actions collectives. En Bretagne, par
exemple, la CPRIA a décidé de mettre
en place des commissions départementales de médiation employeur/salarié
avant d’aller aux prud’hommes. Ces
conciliations réussissent dans 80 % des
casš! Il faut que les gens acceptent de
donner un peu de leur tempsš: les résultatsŤVCPIKDNGUŤRTQƒVGPVȃVQWU
* Commissions paritaires régionales
interprofessionnelles de l’artisanat.
,GCP2CWN)WKNNQVDZFFGNŨ#VGNKGT
i
www.rds.asso.fr
‚OLUHɋ(QȴQLUDYHFOHVLG«HVIDXVVHV
VXUOHVV\QGLFDWVHWOHGLDORJXHVRFLDO,
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