L`eau en CHR

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L`eau en CHR
infos
N°48 -JUILLET/AOÛT 2015
Le journal d’information des collaborateurs du réseau C10
FOURNISSEUR DE TOUTES LES BOISSONS
L’eau
en CHR
un avenir
prometteur
le dossier : p 9
Sommaire
3
L’évènement
4
Actus C10
5
Actus réseau
6
Nouveautés produits
et plateforme
8
Développement durable
9 Dossier
14
L’observatoire
des boissons
15
Animations commerciales
16
Vin
17
Comptoir des Vignes
18
Institut C10
19
Ressources humaines
Prochaine parution : octobre 2015. N’hésitez pas à réagir et à donner
votre avis sur ce journal. Si vous ne pouvez pas vous procurer
C10 Infos, contactez nous :
C10 Infos - 37–39, rue de Neuilly, 92110 Clichy.
C10 SAS à capital variable - RCS Nanterre B 41422945000021 - APE 4617A
Directeur de la Publication : Raymond Oswald.
Comité de pilotage C10 : Carmen Gros – Guillaume de Marcellus
Ont collaboré à ce numéro : Laure Bomy - Pauline Breil Pauline Boucher - Bruno Cazelle - Camille Delet trez Raymond Duchamp - Philippe Guérin - Grace Henriques Dominique Kennel - Gérard le Bihan - André Lour y Sophie Monot - Anne-Sophie Motte - Claude Obermann Jean-Pierre Oliva - Didier Raffi er - Alexandre Sergni - Sylvie Soret Loïc Toulemonde - Claude Voirin.
Réalisation
- 1, allée de l’électronique - 42000 St-Etienne.
L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION.
2
C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015
Claude Obermann
édito
Le Distributeur-Grossiste C10 a un rôle de conseil auprès de ses clients
CHR. Il doit informer et orienter ses clients restaurateurs vers les
meilleures pratiques afin de développer leurs ventes sur le segment
de l’eau embouteillée. Deux axes majeurs s’imposent. Tout d’abord,
celui de la lutte contre la carafe d’eau. Les arguments liés à l’hygiène
ou à la santé et ceux de la valorisation du service à table sont les plus
porteurs face à cette concurrence. Notre deuxième préoccupation
est de défendre l’usage d’emballages spécifiques au secteur CHR.
En priorité, les emballages en verre à nouveau remplissables, gages
de qualité et de défense de l’environnement. Mais les emballages
à usage unique ont également droit de cité à la condition qu’ils
soient spécifiques et réservés à l’univers du CHR. D’autant plus que
l’adhérent signataire de la charte Développement Durable C10 est
organisé aujourd’hui pour reprendre tous les emballages en verre,
qu’ils soient à nouveau remplissables ou recyclables. La commission
eaux de C10 joue pleinement son rôle en défendant ces positions.
Notre travail porte sur la négociation de conditions de prix et de
promotions les plus attractifs possibles et aussi sur les échanges
constants avec les industriels sur les gammes, les innovations et les
axes de développement. En finalité, les adhérents du réseau C10 sont
le lien entre le terrain et la production.
Claude Obermann
Chef de File de la Commission BRSA
Une belle âme nous a quitté
Nous avons appris avec une immense tristesse
le décès de Véronique Dubois, collaboratrice
du réseau depuis plus de vingt ans, qui avait
accompagné la naissance et le déploiement
de notre groupe tout au long de sa carrière.
Entrée chez GBF le 1er avril 1993 dans les bureaux
situés Rue du Rocher à Paris, elle y a travaillé de
nombreuses années sous la direction de JeanVéronique Dubois
Jacques Gaucheron. Elle a ensuite rejoint CEB
en 1996, puis C10 en 2004. Dynamique, sympathique et souriante, Véronique
était appréciée de tous les adhérents. Elle assurait le lien entre les adhérents,
les fournisseurs et le siège, ainsi que l’organisation des déplacements ou les
réservations lors des réunions des Commissions. Malgré tous ses efforts pour
combattre vaillamment la maladie, elle nous a quitté le mardi 10 juin 2015. Nous
conserverons le souvenir de sa bonne humeur tout au long de ces belles années
passées ensemble. Le conseil d’administration, le réseau et toute l’équipe du
siège présentent leurs condoléances à Jessica et son Papa.
L’ÉVÉNEMENT
Convention C10 à Paris
Cohésion et innovation au cœur de la stratégie
Nous nous sommes retrouvés à Paris lors de la « convention adhérents »
annuelle les 25 et 26 juin derniers. L’occasion de partager et échanger sur
les axes stratégiques des mois à venir. Guillaume de Marcellus et Raymond
Oswald, qui présidait sa seconde convention, entourés des équipes du siège
ont réaffirmé les piliers fondateurs de C10, leur volonté d’innovation et
précisé le programme des prochains mois.
La convention est le rendez-vous incontournable qui nous permet de présenter,
d’expliquer les principaux enjeux pour le
réseau et ses adhérents. Six axes principaux
doivent nous mobiliser au cours des mois
à venir.
1. Pérenniser l’activité : fort de 240 entrepôts,
187 adhérents et 73 actionnaires, notre réseau
est leader sur son marché. Notre chiffre
d’affaires a progressé de + 4,9 % par rapport
à l’année 2013. Trois sociétés ont fait leur
entrée dans le réseau dernièrement : Soredis,
Servidis et Vigneron. Notre objectif en tant que
leader est de continuer à croître, notamment
par l’aide à la transmission et le soutien de
la croissance externe. Nous allons éditer
prochainement un guide référentiel de la
transmission d’entreprise et nous réfléchissons
à un système de parrainage. Enfin, la pérennité
de C10 passe aussi par la sécurisation
financière du réseau. La commission dédiée
aux questions financières œuvre déjà depuis
plusieurs mois.
2. Développer la compétitivité des achats :
l’observatoire C10 des Boissons en CHD au
travers des données Agora nous fournissent
des informations fiables pour orienter l’activité
du réseau en terme de commerce mais
aussi pour renforcer notre position sur les
achats. À nous de les mettre à profit pour
faciliter les négociations avec les industriels !
Personne mieux que nous n’est à même de
« décortiquer » les ventes mensuelles de plus
de 55 000 points de vente. Le renforcement de
la compétitivité des achats doit aussi passer
par la poursuite des évolutions (rotation) au
sein des commissions. Aujourd’hui, je mise
sur la professionnalisation et l’utilisation de
tous les outils que nous avons désormais à
notre disposition pour faciliter le travail des
commissions et leur efficacité.
3. S’imposer comme spécialiste du vin :
nous continuons à nous développer grâce
au sourcing de la commission vin. Nos 80
étiquettes en marque propre renforcent
l’indépendance du réseau. Les marques, les vins
de vignerons et les domaines indépendants
nous positionnent comme spécialiste du
vin. Notre gamme complète nous permet
de cibler trois types de clientèle : les CHR, les
enseignes nationales et les particuliers via le
réseau de caves Comptoir des Vignes. Nous
devons continuer à renforcer notre image de
« marchand de vin » en mettant en place, entre
autre, les outils d’aide à la revente ; ainsi nous
avons décidé de supprimer l’abonnement
annuel de CDV Online. Une nouvelle version
du logiciel va être lancée en 2016 avec une
ergonomie optimisée. En lien avec cette
stratégie, le département Clients Nationaux
a pour mission de renforcer nos actions sur
le vin, en valorisant notre expertise sur cette
gamme pour développer le chiffre d’affaires
et conquérir de nouveaux marchés.
4. Personnaliser les animations commerciales : nous avons fait évoluer le C10
Avantages en misant sur la personnalisation.
Soixante trois adhérents se sont déjà laissés
séduire par cet outil promotionnel qui complète les différents dispositifs de C10. Le service
marketing travaille actuellement à une offre
de wifi sécurisé gratuite pour nos clients ainsi
que sur la dématérialisation des supports de
communication. 67 % des forces de vente (du
panel répondant) de notre réseau sont déjà
équipées de tablettes ou de smartphones et
99 % d’entre eux se servent de ces outils pour
mettre en avant leurs offres commerciales.
Guillaume de Marcellus
notamment ceux qui concernent la formation
ou l’optimisation du fret en amont. D’autres
sont bien avancés. 60 % des objectifs de
recyclage des papiers et des cartons dans les
entrepôts ont été atteints. Les trois étapes de la
certification par Ecocert seront disponibles en
2016. Le service de reprise de verre recyclable
génère des bénéfices additionnels tout en
fidélisant notre clientèle. Une enquête menée
au siège auprès d’une centaine de communes
a montré que plus de la moitié n’ont aucune
solution de reprise des verres à proposer
aux CHR. Autant de marchés à conquérir
pour nos adhérents. Le changement de
lieux d’implantation de notre plateforme a
notamment permis d’économiser près de
30 % d’émissions de CO2.
6. Favoriser les formations : les chiffres
démontrent l’implication du réseau. L’institut
C10 a déjà formé 800 collaborateurs et développé un catalogue de 40 modules adaptés à
nos besoins. Pour accompagner les adhérents
dans leurs recrutements, l’alternance va être
mise en avant et le partenariat avec l’école
Distech se renforce.
Les adhérents vont se retrouver très prochainement. Plusieurs rendez-vous sont
déjà prévus au cours des mois à venir : du
21 au 24 septembre pour les « États généraux », le 25 septembre à Clichy pour notre
réunion Clients Nationaux puis les 15 et 16
octobre avec les séminaires d’achats.
5. S’engager pour un développement
durable : le taux d’adhésion à la charte
Développement Durable ne cesse de
progresser. Le thème s’impose davantage
comme une opportunité qu’une contrainte à
intégrer. Certains objectifs sont déjà remplis,
Christine Janin invitée surprise de la convention
Guillaume de Marcellus et Raymond Oswald
La fondatrice de l’association À Chacun son Everest, croisée par hasard par Guillaume de Marcellus le matin même, a ouvert la convention en adressant un message de remerciements aux adhérents qui soutiennent ses actions. Elle a présenté son initiative en faveur des Népalais touchés par les séries de séismes qui ont ravagé le pays depuis avril dernier. L’opération Bikram Solidarité Népal, du nom du guide qui a accompagné l’association depuis des années, récolte des dons et des tentes pour les habitants du pays.
C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015
3
ACTUS C10
Bienvenue à :
Pauline
Boucher
Assistante achats
Pauline Boucher a rejoint l’équipe de Gaëlle Barlési en tant
qu’assistante achats depuis le mois de janvier dernier. Elle
prend notamment en charge le suivi de la catégorie Bières
et BRSA pour laquelle elle assure la gestion des contrats, les
mises à jour tarifaires et le suivi des promotions. Son rôle
est de mettre en application les négociations menées par
Gaëlle Barlési. Elle travaille en relation avec la plateforme
et assure le suivi administratif de la Commission Matériel
de C10. Après une formation en école de commerce à
Troyes, complétée à Paris avec une spécialisation achats,
elle a notamment travaillé en alternance pour l’enseigne
de meubles But et pour les fournitures Bruneau, en tant
que stagiaire assistante achats.
Le catalogue
Coffrets Cadeaux
L’édition 2015-2016 du catalogue Coffrets Cadeaux sera mise à la
disposition des adhérents dès le début du mois de septembre.
Destiné aux entreprises ainsi qu’aux comités d’entreprises qui
cherchent des idées pour leurs attentions de fin d’année, il met
en avant des suggestions de sélections de vins, de champagnes,
de spiritueux et de whiskies, pour tous les budgets. Et cette
année, deux coffrets de bières de spécialité viendront compléter
la sélection. Les précommandes débutent à partir de septembre
2015.
ACTUS RESEAU
Un nouvel entrepôt
pour Robert Distribution
Le nouveau stade de
Bordeaux entre en jeu
Inauguré le 23 mai dernier avec le match de FCGB/
Montpellier dont Zinedine Zidane a donné le coup
d’envoi, le nouveau stade de Bordeaux avec ses 42 000
places est devenu un lieu incontournable de la vie
bordelaise.
Sportifs et moins sportifs en ont fait un lieu de visite.
De nombreux événements y sont annoncés avec, en
septembre, la venue de l’Équipe de France de football,
des concerts, des matches du Top 14 et bien sûr, l’Euro
en 2016.
Les 5 et 6 juin derniers, ce nouveau stade fût le théâtre
des demi-finales du Top 14 accueillant 84 000 supporters
qui ont consommé pas moins de 2 000 fûts de Carlsberg.
Les équipes techniques des établissements Le Bihan
TMEG, sous la houlette de Jean-Pierre Oliva et Franck
Baron, ont dressé pour la circonstance une bodega
géante de 70 mètres de comptoir et 28 becs de bière et
ont participé activement à ces deux journées.
Le Bihan TMEG est partenaire avec Carlsberg Group
du nouveau stade pour les cinq prochaines années et
souhaite de nombreuses victoires aux Girondins et à
l’UBB.
Les entrepôts Robert Distribution de Poissy ont déménagé sur
un site récent et mieux adapté à leur activité situé à Saint-Ouen
l’Aumône, dans la ZAC du Vert Galant. Cette nouvelle localisation au
sein d’une des plus importantes zones logistiques d’Europe se situe
à égale distance du cœur de Paris par rapport aux anciens locaux.
La société Robert Distribution, créée au milieu des années 1920, a
appartenu à plusieurs propriétaires successifs avant de rejoindre le
groupe Elidis puis d’être rachetée par la famille Tribouillet en janvier
2014. Aujourd’hui l’activité se recentre dans un nouvel entrepôt
de 14 800 m2 couverts. L’entreprise a profité du changement de
localisation pour repenser et moderniser son équipement. Les
nouveaux chariots rétractables électriques permettent d’optimiser
l’espace de stockage tout en privilégiant une énergie propre.
Des préparateurs de commandes à conducteur porté sont
actuellement en test afin de limiter la fatigue des salariés concernés.
Ce déménagement d’un entrepôt, en activité depuis près de 40 ans,
a nécessité d’importantes phases préparatoires pour permettre de
le mener à bien sans pénaliser l’activité de l’adhérent. Pari réussi,
puisque l’opération complète a été menée en 96 heures et que la
totalité du personnel sauf un manutentionnaire a repris le travail à
Saint-Ouen l’Aumône.
SITUATION : Bordeaux. DATE DE CRÉATION : 1964. LIVRAISON : La Gironde.
SUPERFICIE DE L’ENTREPÔT : 6 500 m2. EFFECTIF : 45 salariés.
NOMBRE DE VÉHICULES : 18 PL et 9 VL.
Beck Boissons s’affiche
sur le bus du FR Haguenau
Grand prix Beck Boissons
Sponsor de l’hippodrome Strasbourg Hoerdt depuis près de
6 ans, la société Beck Boissons est mise à l’honneur une fois par
an lors d’une course de son choix. La compétition attelée de
1 800 m organisée le 12 avril a donc pris les couleurs de l’adhérent
C10. La notoriété du champ de courses assure à l’entreprise une belle
opération de communication auprès de ses clients et fournisseurs,
ainsi qu’une importante visibilité.
L’adhérent C10 soutient l’équipe de football FR Haguenau
depuis plusieurs années. À l’occasion de la montée du
club en CFA2, ce dernier s’est équipé d’un bus pour
permettre les déplacements dans la région Est. Cet
équipement est financé par la société de voyages Antoni,
dont le dirigeant est aussi le président du club. Le
logo Beck Boissons et celui des autres sponsors sont
mis en avant sur la carrosserie du nouveau bus. Une
belle manière de remercier leurs soutiens. Le club peut
s’enorgueillir de bons résultats cette année. L’équipe
des 16 ans, qui porte les couleurs C10 sur son maillot,
vient notamment de décrocher le titre de champions
d’Alsace 2014-2015.
SITUATION : Haguenau. DATE DE CRÉATION : 1932.
LIVRAISON : Le Bas Rhin. EFFECTIF : 25 salariés.
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NOUVEAUTÉS PRODUITS ET PLATEFORME
Granini facilite la vie des barmans
Granini innove en proposant
deux « bases cocktails » sans
alcool pour réaliser facilement
deux recettes bien connues
des professionnels : le Planteur
et le Cosmopolitan. Le barman
n’a plus qu’à rajouter l’alcool
au premix et son cocktail
est prêt à servir. Un gain de
temps appréciable pour les
professionnels. Disponible en
format PET 1 L.
Pampryl en
version exotique
Orangina-Schweppes
lance Pampryl
« Exotique », 2e parfum
le plus consommé
en France en jus de
fruits. Cette déclinaison
résonnait donc comme
une évidence à figurer au
sein de la gamme Pampryl VC 25 cl !
Également disponible en VP 1 L.
Badoit Rouge se « régionalise »
Fïnley lance sa gamme CHR
Élu produit de l’année
2015 dans la catégorie
Boissons, Fïnley continue
sa lancée en horsdomicile, avec une
gamme spécifique pour
les CHR. Les parfums
pamplemousse - orange
sanguine et tonic,
plébiscités par les
consommateurs, sont
désormais disponibles
en bouteilles VC de 20 cl.
Badoit débarque
en canette
À chaque région son
identité, Badoit Rouge
étoffe son offre terrasse
et lance en 2015 trois
nouvelles éditions
régionales : Lyon,
Bordeaux et New Paris.
La marque innove et
lance deux canettes
au format slim pour
séduire les jeunes
consommateurs
urbains. Disponible
pour les références
Badoit Rouge et
Badoit Citron Vert
en 33 cl CAN.
Cidres fruités à
déguster très frais
ABK6 Honey, la première liqueur
de cognac au miel
La gamme s’étoffe de
nouveaux cidres aromatisés,
goût framboise pour la
marque Bolée d’Armorique
et fruits rouges pour Kérisac.
Ultra rafraichissants, ils sont
disponibles en bouteille VP de
75 cl et se dégustent très frais
à l’apéritif.
ABK6 créé l’événement avec le lancement de la 1re liqueur
de cognac au miel, une nouvelle création qui a le goût
de l’insolite !
Cette pure gourmandise est le fruit de l’assemblage précis
d’un cognac d’exception et d’un miel du terroir charentais.
ABK6 HONEY se consomme « on the rocks », il peut
également être dégusté pur, ou en cocktail : ABK6 Honey,
limonade, gingembre et zeste de citron.
L’ABK6 Honey est distribué en exclusivité sur le CHR par
le réseau C10.
Red Bull
Summer Edition
Carlsberg rhabille
sa bouteille alu
Red Bull a lancé depuis mai
sa série limitée baptisée
« Summer Edition »,
cette nouvelle référence,
aromatisée au goût tropical,
viendra « ensoleiller » le
reste de la gamme jusqu’à
fin septembre 2015.
Après le succès de son édition
2014, la nouvelle bouteille
de Carlsberg s’illumine sous
la lumière noire des bars les
plus branchés. En aluminium,
elle est incassable et permet
au produit de se rafraîchir
plus vite pour le déguster à
température idéale.
C10 compte
deux nouveaux
partenaires
industriels :
n CBH
qui distribue la vodka Cîroc, le
rhum Pyrat et le rhum spiced
Kraken.
n Spirit France
pour le calvados Père Magloire.
C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015
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DÉVELOPPEMENT DURABLE
Les adhérents C10 pratiquent
le tri et la revalorisation des
déchets en entreprise
Interrogés sur leurs pratiques quotidiennes en terme de gestion des
déchets au sein de leur entreprise, les adhérents C10 se montrent
majoritairement sensibles à la question du tri et du recyclage. Ils sont
en attente de formation et de partage d’expérience pour progresser
dans ce domaine. Des résultats encourageants pour le réseau qui
s’est fixé pour objectif de mobiliser 75 % des adhérents autour de ces
questions avant fin 2016.
La Commission Développement Durable* a
interrogé les membres du réseau C10 entre
mars et avril 2015 sur les pratiques et les
projets en matière de tri des déchets et de
consommation responsable en entreprise.
Un questionnaire a été élaboré et adressé
à l’ensemble des adhérents. L’objectif était
d’évaluer les pratiques et les objectifs
en termes de tri et de recyclage des
emballages et connaitre les équipements
existants ou souhaités. Une centaine de
questionnaires ont été retournés en l’espace
de 15 jours. La commission Développement
Durable de C10 se félicite de ce bon taux
de participation qui montre, selon Philippe
Guérin, la réactivité des adhérents et leur
intérêt pour ce thème.
L’étude révèle que plus de 70 % des
participants ont déjà mis en place un
système de tri et de valorisation des
cartons dans leur entreprise. Ils sont près
de 65 % à trier le verre, 50 % à prendre
en charge le papier dans leur entrepôt et
près de 60 % à s’occuper des cartouches
d’encre usagées. Les plastiques souples
sont collectés par 53 % des adhérents alors
que la récupération des PET ne mobilise
que 34 % des entrepôts et le bois près de
21 %. D’autres points restent à améliorer
selon cette étude, notamment le recyclage
du matériel informatique pour 30 % des
sondés, celui des armoires frigorifiques pour
18,7 %, des triages pressions mobiles pour
25,3 % et des déchets de mobilier pour
14,3 % des réponses.
Néanmoins, la grande majorité des
adhérents affirme son intérêt pour la maîtrise
de leur impact environnemental. Ainsi, plus
de 71 % d’entre eux se sentent concernés
par les pratiques et les achats responsables.
Ils sont plus de 60 % à sensibiliser leurs
salariés à la question et 10 % de plus à
prévoir des efforts dans ce sens en 2015.
Les deux enjeux de formation et de gestion
des déchets, prioritaires pour la commission
C10, mobilisent également les adhérents
interrogés. Ils sont 60 % à montrer leur
intérêt pour l’achat groupé d’un compacteur
de déchets. 40 % des adhérents pensent
que la formation de l’Institut C10 consacrée
au Développement Durable est un outil qui
peut les faire progresser. La sensibilisation
aux problématiques environnementales,
prise à bras le corps par la Commission
depuis plusieurs années, porte ses fruits au
sein du réseau.
34%
65%
30%
50%
53%
70%
18,7%
14,3%
21%
60%
25,3%
(*) Yann Le Bihan, Sébastien Duprat, Fabrice Chiffoleau,
Benjamin Guy, Patrick Guinand, Philippe Guerin
Les anciens ordinateurs C10
en partance pour
le Burkina Faso
L’association « Du riz pour une école »,
créée par Claude Voirin, a récupéré le
matériel informatique stocké au siège de
C10 pour lui offrir une seconde vie dans
une école de campagne en construction
au Burkina Faso. Le fondateur de
l’association, ami de longue date de
8
C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015
l’adhérent Raymond Duchamp, fait
régulièrement le voyage vers cet état
africain pour acheminer des fournitures
ou des équipements comme des groupes
électrogènes ou des pompes à eau. Les
ordinateurs de C10 vont équiper des
classes pour former les garçons et les
filles des zones isolées. Actuellement en
route pour le Burkina Faso avec un autre
chargement, le fondateur de l’association
prévoit d’autres voyages dans cette
région. Les adhérents qui le souhaitent
peuvent bien sûr lui apporter leur aide.
DOSSIER
Les ventes d’eaux embouteillées
en CHR se portent plutôt bien. L’offre
est pléthorique. Des innovations lancées
par les industriels, en termes de format,
de positionnement ou de déclinaisons
aromatisées viennent élargir la gamme. Si
les consommateurs sont plutôt sensibles
aux arguments liés à la santé valorisés par
les marques et aux messages qui leur sont
adressés, il reste cependant du travail pour
convaincre l’ensemble de nos établissements
de remplacer les carafes d’eau et les
eaux filtrées par des bouteilles. C10
en partenariat avec les marques
s’emploie à développer les
ventes de la catégorie.
L’eau
en CHR
un avenir
prometteur
C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015
9
DOSSIER
Les ventes d’eaux en bouteille progressent
rapidement au plan mondial. D’après une étude
du cabinet Canadean spécialisé dans les études de
marché, la consommation est passée de 9 litres par
personne, en moyenne, en 1999, à près de 27 litres en
2013, soit une hausse de 200 % en 14 ans. En France, 175
bouteilles d’eau seraient vendues chaque seconde.
Et les Français achètent en moyenne 145 litres
d’eau chaque année (Source : Agreste-Prodcom
2011), 80 % de ces bouteilles proviennent des
grandes et moyennes surfaces, 20 % sont
commandées dans le circuit hors
domicile.
L’eau minérale leader en CHD
Le marché hors domicile offre des possibilités de développement.
L’étude Gira 2013 estime que 748 millions de litres d’eaux
embouteillées sont distribués en CHD. 50 % de ce volume total est
fait par les eaux de source, 23 % par les eaux minérales gazeuses
et 27 % par les eaux minérales plates. Du côté des formats les PET
dominent le marché avec 80,3 % des commandes, suivi du verre
(18,2 %) et des boîtes qui ne concernent que 1,5 % seulement
des volumes vendus.
Selon les chiffres de l’Observatoire des Boissons, C10 a distribué
148 millions de litres d’eaux, toutes catégories confondues en
2014. Les eaux minérales représentent 61 % des volumes, les eaux
de source 39 %. Globalement, la catégorie a progressé de + 2,2 %
en volume l’année passée et de + 6 % en valeur. Lors du premier
trimestre 2015, la catégorie a continué à croître très légèrement
en valeur (+ 0,5 %), mais connait une décroissance en volume
(- 1,2 %). Le réseau compte bien miser sur la sensibilisation de
sa clientèle pour développer les ventes d’eaux. La mobilisation
des CHR passe par plusieurs axes stratégiques : la mise en avant
des bénéfices santé, la valorisation des innovations produits, des
marques régionales et surtout la lutte contre la concurrence des
carafes et des eaux filtrées. Un programme activement initié et
soutenu par les industriels.
9L
1999
27 L
2013
L’eau : source de vie
L’eau est essentielle pour le bon fonctionnement du corps
humain. Près de 60 % de notre organisme en est constitué. Elle
ne peut-être stockée et les aliments ne permettent pas d’apport
suffisant au quotidien. Il est donc essentiel, chaque jour, d’assurer
une contribution hydrique pour garantir les fonctions physiques
et cognitives de l’Homme. Les marques axent depuis toujours
leur communication sur les recommandations santé et valorisent
les qualités spécifiques à chaque eau commercialisée. Danone
met en avant l’importance de l’hydratation comme réflexe santé.
Nestlé Waters sensibilise aux risques de déshydratation et détaille
les besoins en fonction de l’âge, du sexe, du climat et de l’activité
physique de chacun. Dans le contexte des recommandations
santé et nutrition, l’eau prend une place essentielle. Les marques
mettent en avant leur domaine de prédilection : la vitalité pour
Vittel, la jeunesse pour Evian, la minceur pour Contrex, un bon
transit pour Hépar, la force de la nature pour Volvic.
Des consommateurs sensibles aux arguments santé
L’argument santé est très bien intégré par les consommateurs.
D’après les données communiquées par la Chambre Syndicale
des Eaux Minérales (CSEM), qui fédère l’ensemble des industriels
« minéraliers » au plan national, les consommateurs français
figurent en tête du classement européen et mondial, après les
Italiens et juste devant les Espagnols, avec 146 litres achetés
chaque année. Quelques disparités régionales existent, avec une
plus forte appétence des habitants du nord du pays, notamment
des régions agricoles comme la Picardie, le Nord-Pas-de-Calais
ou la Bretagne. Les ventes enregistrées dans le Sud-Ouest ainsi
que dans la région méditerranéenne sont inférieures de 30 % à la
moyenne nationale. Le niveau de la consommation d’eau minérale
naturelle varie également avec l’âge. Les seniors sont en effet
plus sensibles aux préoccupations de santé et on observe que
les personnes âgées de plus de 50 ans consomment davantage
d’eau minérale naturelle.
Des innovations au goût des consommateurs
Depuis quelques années, les industriels ont étendu leur gamme
avec des versions aromatisées de leurs marques phares, qu’elles
10
C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015
DOSSIER
soient plates ou gazeuses. En 2013, Volvic a décliné son eau
minérale naturelle en lui ajoutant du jus de fruits à base de
concentré et aux arômes naturels sous le nom Volvic au Jus,
rebaptisée ensuite Volvic Juicy, qui cible un public enfantin. Badoit
décline depuis plusieurs années l’eau de Saint-Galmier en version
citron, citron vert, framboise et dernièrement au goût fruit de
la passion. Ces créations, qui étendent la gamme traditionnelle
des eaux minérales, ont pour objectif de conquérir de nouveaux
consommateurs et de concurrencer les softs en proposant une
alternative aux boissons sucrées. C’est d’ailleurs le segment le
plus dynamique sur le marché des eaux en bouteille. En GMS, les
produits gazeux aromatisés ont vu leurs ventes progresser de +
12 % en 2014(1). Toutes les marques ont désormais leur version
déclinée : Badoit Vertigo saveur citron ou citron vert, Salvetat
citron-citron vert, Contrex aux fruits… Initiée par l’un des leader
du marché, cette tendance a été adoptée par des productions
régionales, comme La Carola de l’Est de la France qui a lancé en
2015 quatre parfums : citron, citron vert, pamplemousse-orange
et menthe. L’eau aromatisée, avec seulement 4,5 % des eaux
vendues, connaît une forte progression des volumes.
Un marché marqué par la régionalisation
Le marché français des eaux en bouteille est très concentré.
Trois groupes détiennent près de 80 % des parts de marché.
Neptune (Saint-Yorre, Vichy-Célestins, Thonon, Pierval, Chateldon,
Courmayeur, Cristaline, Vernière, Rozana) et Nestlé Waters (Vittel,
Contrex, Nestlé Purelife, Perrier, San Pellegrino, Acqua Panna,
Chacun son eau !
Chaque eau minérale a une composition spécifique
qui lui confère une identité, un goût et des propriétés
uniques. Les eaux minérales « calciques » (plus de 150 mg/
litre de calcium) ou magnésiennes (plus de 50 mg/litre
de magnésium) peuvent permettre de compléter une
alimentation souvent insuffisante en ces minéraux. Celles
qui affichent une teneur en bicarbonate supérieure à
600 mg/litre sont réputées pour faciliter la digestion.
Les eaux riches en sodium (plus de 200 mg/litre) sont
particulièrement recommandées aux sportifs effectuant
des efforts intenses et prolongés. Il est préférable de
choisir une composition faiblement minéralisée pour
l’alimentation des nourrissons. Enfin, divers oligoéléments (silice, fluor, zinc, cuivre) présents dans ces
eaux participent au bon fonctionnement de l’organisme.
Hépar, Quézac, Valvert, Charmoise) possèdent chacun 28,4 % des
parts de marché en 2013. Le n°3, Danone, en détient 19,3 % avec
Aqua, Evian, Bonafont, Mizone, Villa del Sur, Font Vella, Volvic ou
encore Badoit(2). Dans ce contexte dominé par les trois grands
acteurs industriels, des marques au positionnement résolument
régional tirent leur épingle du jeu et séduisent les consommateurs.
C’est le cas, par exemple, de la Carola servie sur la majorité des
tables alsaciennes en CHR, de la Celtic dans les Vosges, de la Jolival
du Poitou-Charente, de l’eau de source Montarcher en région
lyonnaise ou de l’Ogeu dans le Sud-Ouest.
Certaines d’entre elles prennent même des
positions dominantes sur les marchés locaux.
Les établissements CHR qui les mettent en
avant concourent ainsi au dynamisme de
l’économie locale. On estime qu’en France,
le marché des eaux régionales progresse
de 6 % par an(3), deux fois plus que celui
des productions nationales. La tendance
n’a pas échappé aux industriels. Ainsi,
Nestlé, avant son recentrage sur les
enseignes nationales en 2013, avait axé
ses campagnes de communication sur
le thème de l’appartenance régionale
et ef facé son logo au profit des
marques locales Plancoët, Carola et
Saint-Lambert. Pour autant, le marché
régional reste ultra concurrentiel pour
ces productions régionales qui cherchent
à résister aux leaders. Deux stratégies
s’offrent à elles : l’affirmation de leur origine
ou un positionnement haut de gamme pour
séduire les plus grandes tables. C’est le cas de
Saint-Géron, par exemple. La source gazeuse de
Haute-Loire mise sur une bouteille en verre design
aux formes galbées pour se positionner sur le créneau
du luxe.
Deux ennemis : la carafe et l’eau sur-filtrée
Reste une problématique sensible en CHR, la traditionnelle
carafe et, depuis quelques années, l’eau filtrée occupent la
place sur un grand nombre de nos tables. La carafe d’eau
courante reste la formule la plus économique et la boisson la
plus consommée en CHR, mais elle ne génère aucun bénéfice
pour le CHR et selon les régions, peut avoir un goût chloré
assez marqué. Servie après le traitement de filtration de l’eau du
réseau local chez le restaurateur, en version plate ou gazeuse,
l’eau sur-filtrée est présentée aux consommateurs comme une
alternative aussi qualitative que durable aux traditionnelles eaux
en bouteilles. Plusieurs sociétés, comme Castalie, proposent des
équipements de filtration et de service aux CHR. Désormais,
concernant ces produits, les restaurateurs sont tenus de préciser
sur leur carte la dénomination « Eau rendue potable par
traitement ». Sans cette mention, ils risquent 450 € d’amendes.
Contrairement aux idées reçues, les eaux sur-filtrées sont très
souvent vendues aux consommateurs au même tarif que
les eaux minérales naturelles, sachant que les coûts de
manipulation et d’équipements pour l’établissement sont
élevés, l’avantage concurrentiel d’une telle
« solution » n’est pas évident. À noter
également, le goût du chlore n’est que
partiellement atténué par le dispositif.
(1) source étude Nielsen novembre 2014
(2) source étude Iri 2013 (www.agromedia.fr )
(3) source Nestlé Waters
C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015
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DOSSIER
L’offensive des industriels
Ces deux alternatives concurrentes mobilisent les industriels et
les distributeurs qui multiplient les communications auprès des
professionnels du CHR afin de les informer sur les bénéfices de l’eau
en bouteille. C10 relaye régulièrement le message, notamment au sein
de son magazine promotionnel, le C10 Avantages. Nestlé Waters a
édité une plaquette de conseils destinés aux serveurs qui détaille les
méthodes pour faciliter les ventes d’eau embouteillée. La marque insiste
sur l’importance de la prescription du serveur et du discours à adopter
pour valoriser les caractéristiques et les atouts de chaque référence.
Les règles d’or précisent de ne laisser aucune carafe en évidence, de
proposer systématiquement une sélection de référence au client, de
suggérer d’opter pour un format d’un litre et de remplir les verres dès
le début du repas.
Evian Badoit Professionnel a également opté pour des fiches conseils
à l’attention des professionnels qui mettent en avant les spécificités
des eaux. Et ils ont renforcé le dispositif avec un jeu intitulé « Vos
capsules valent de l’or ». Ce jeu a pour objectif d’incentiver les serveurs
de l’établissement, en leur proposant de collectionner les capsules de
bouteilles d’Evian et de Badoit. Les lauréats du tirage au sort peuvent
remporter 1 euro pour chaque capsule conservée (tirage au sort une
fois par mois), puis à l’issue d’une seconde sélection, un lingot d’or. Ce
concours doit renforcer la motivation des équipes des CHR à mettre en
avant ces marques auprès de la clientèle. Badoit s’implique également
auprès des chefs, avec une Bourse de la Création. Les chefs, cuisiniers
et entrepreneurs gastronomes sont invités à présenter leur projet
d’entreprise à un jury de professionnel présidé par Thierry Marx. C10 mise
également sur la sensibilisation associée à des offres promotionnelles
pour renforcer les ventes de cette catégorie en restauration et faire
évoluer les réflexes des restaurateurs. n
Les formats
de l’eau en CHR
Le verre consigné est depuis toujours LE format CHR sur la
catégorie de l’eau.
Depuis quelques années, dans le but de satisfaire un nombre de
clients plus large, le verre perdu a fait son apparition sur le réseau.
Depuis Janvier 2014, C10 a développé une solution de reprise des
verres perdus, un des 15 engagements de la charte de développement
durable.
12
C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015
Eau de source
ou eau minérale ?
Toutes deux répondent à des exigences
bie n sp é ci f ique s dé f inie s par le s
législations européennes et nationales.
Les eaux minérales naturelles, issues
d e s o u r ce s s o u t e r ra i n e s u n i q u e s
préservées de toute pollution humaine,
ne subissent aucun traitement. Elles
sont microbiologiquement saines et se
caractérisent par leur pureté originelle.
Leur qualité et leur composition sont
garanties. Elles sont les seules à pouvoir
arguer de vertus sur la santé. La France
reconnait 68 eaux minérales.
Les eaux de source, également d’origine
souterraine, sont potables à l’état
naturel et embouteillées à la source.
En revanche, à la différence des eaux
minérales naturelles, ne sont pas tenues
à une stabilité de leur composition
minérale.
Entretien avec
Bruno Cazelles,
DOSSIER
Directeur Commercial
Evian Badoit Professionnels
Quelle est votre stratégie pour développer
les ventes d’eaux embouteillées en RHD ?
Pour créer de la valeur sur le marché, il faut la bonne offre
de produits, de services et de l’engagement. Evian Badoit
Professionnels s’adapte à chaque typologie d’établissements
et à chaque moment de consommation en développant sa
gamme et ses services en fonction des évolutions du marché
et des tendances. Pour innover sur le marché de l’eau, il faut
savoir être constamment à l’écoute des consommateurs et
des professionnels pour anticiper leurs besoins et répondre
au mieux à leurs attentes. Chaque année, notre offre de
produits évolue avec de nouvelles déclinaisons comme
la bouteille Evian PET Prestige destinée à l’hôtellerie
haut de gamme et aux points de vente à emporter
premium, des séries limitées comme par exemple les
éditions régionales de Badoit Rouge ou encore les
bouteilles célébrant la gastronomie française. En 2015
par exemple, Evian Badoit professionnels a lancé le
Pur Duo café, un nouveau rituel de consommation
qui vise à proposer au consommateur une Goutte
d’Evian en accompagnement de son café et la
canette Badoit pour accompagner les déjeuners
« sur le pouce ».
Comment persuader les CHR de mettre en
avant leurs offres d’eau en bouteille ?
Au delà de la valorisation de l’offre, nous offrons
plusieurs leviers aux restaurateurs pour développer
leurs ventes, notamment avec l’intégration de la
bouteille d’eau minérale naturelle dans les menus,
qui permet de multiplier le taux de prise par 4,5.
Des modules de formation interactifs ont aussi été
développés par Evian Badoit Professionnels pour
le restaurateur et ses serveurs intégrant les conseils
pratiques à mettre en place avant le service et
pendant la commande. La prescription serveur est
essentielle. Des supports de visibilité personnalisés
et exclusifs, chevalets, collerettes, sets de table ou
vasques, permettent de valoriser leur offre. Et nous
misons sur des évènements comme le challenge
« Vos capsules valent de l’or », prévue de juin à
octobre 2015 pour la troisième année consécutive.
Ainsi, nous avons fait prendre conscience aux
restaurateurs que l’eau minérale représentait
15 % de leur marge obtenue. En adoptant cette
démarche concrète, ils ont réalisé qu’ils avaient tout
intérêt à inciter les clients à en consommer.
Quels arguments peuvent-ils développer auprès
de leur clientèle ?
L’eau minérale naturelle présente de nombreux avantages
pour la clientèle. Nos enquêtes auprès des consommateurs
en CHR montrent que l’eau est perçue comme un produit
basique. Cependant, lorsque nous explorons en profondeur
leurs attentes, des bénéfices variés apparaissent. Les
choix de boissons dépendent beaucoup de l’état d’esprit
du consommateur et du type d’établissement. Dans
les restaurants avec un ticket moyen inférieur à 30 €,
nous avons identifié deux attentes principales des
consommateurs d’eaux minérales : l’hydratation et le
désir d’égayer le repas, avec un plaisir lié à la pétillance.
Cette recherche de plaisir se retrouve aussi dans les
établissements avec un ticket moyen supérieur à 30 €.
Mais d’autres attentes ont également été identifiées :
le bien-être et la « valorisation de soi », pour lesquels
l’eau minérale joue un rôle clé. Au delà de l’hydratation
pendant le repas, et ce en restauration comme à
domicile, l’eau en bouteille apporte des bénéfices
santé, plaisir et statutaires. Le côté iconique des
marques et l’esthétique de la bouteille apportent un
plus sur les tables de restaurants.
Les arguments santé sont-ils toujours
efficaces auprès des consommateurs ?
Bien sûr ! En restauration, nos consommateurs sont
conscients des bénéfices autres que l’hydratation et
prennent également en compte les bienfaits sur la
santé : apport en oligo éléments, aide à la digestion
via les eaux gazeuses, etc. Les formations que
nous délivrons auprès des professionnels intègrent
également ces notions.
C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015
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L’OBSERVATOIRE DES BOISSONS
L’observatoire C10 des boissons en CHD
L’Observatoire C10 des boissons en CHD est constitué des données de vente consolidées de 99 %
des adhérents du réseau C10.
Il a pour objectif de mesurer les performances du marché C10 et permet d’avoir une vision précise
des évolutions de ce dernier.
Cette rubrique sera désormais un rendez-vous incontournable du C10 Infos. Nous vous donnerons
chaque trimestre, une vision du marché pour en faire ressortir les grandes tendances.
Évolution des volumes (HL) par catégorie
- 1,26 %
+ 2,38 %
+ 4,42 %
Vins
tranquilles
Vins
effervescents
SPI
- 2,7 %
- 1,37 %
Softs
- 1,21 %
- 2,19 %
Eaux
Bières
Jus
Sources : L’observatoire des boissons C10 en CHD, en cumul annuel à fin mai 2015 vs cumul à fin mai 2014. 73 800 points de vente.
Évolution du chiffre
d’affaires et du volume en
cumul annuel à fin mai 2015
Poids des catégories
en volume (HL), hors café
1%
1%
1,0
0,5
CA + 0,71 %
10 %
39 %
13 %
0,0
-0,5
-1,0
VOL
- 1,64 %
4%
-1,5
32 %
-2,0
Sources : L’observatoire des boissons C10 en CHD, en cumul annuel à fin mai
2015 vs cumul à fin mai 2014. 73 800 points de vente.
Sources : L’observatoire des boissons C10 en CHD, en cumul annuel à fin mai 2015 vs
cumul à fin mai 2014. 73 800 points de vente.
Bières
Eaux
Vins effervescents
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C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015
Jus
Softs
SPI
Vins tranquilles
ANIMATIONS COMMERCIALES
Le Spi Club valorise la sélection de spiritueux
haut de gamme
C10 se dote d’un nouvel outil promotionnel
pour mettre en avant sa gamme de spiritueux
haut de gamme et faire découvrir des
références confidentielles. Composé de fiches
d’actions commerciales et de PLV, le dispositif
comprend quatre opérations au cours de
l’année, qui mettent en lumière des références
très spécifiques, ainsi que des conseils de
service. La première édition du Spi Club met
en avant notamment la vodka Belvédère
avec une recette de cocktail originale. Ces
fiches seront diffusées aux adhérents sous
format numérique disponibles sur l’intranet
et imprimées pour envoi en entrepôt.
C10 anime sa plaquette
de bières de spécialité
La sélection des bières du mois présente à
chaque édition, entre deux et six références
sélectionnées au sein de la plaquette bières C10.
L’objectif de cette fiche d’actions commerciales
est d’animer la sélection des bières et de mettre
en avant des références de qualité via des
promotions attractives. En juillet par exemple,
les bières sur plateforme C10 et en particulier
les belges sont à l’honneur avec un beau 3+1
sur cinq de leurs plus belles références : Chimay
bleue, Kwak, Delirium, Gulden Draak et la
Chouffe.
Un catalogue
consacré à la VAE
Le prochain catalogue C10 Avantages va
paraître en septembre. Il sera suivi par un
catalogue complet consacré à la vente à
emporter pour les mois d’octobre et novembre
afin de bien préparer les saisonniers et autres
établissements au début de l’hiver !
C10 « vibre Rugby » dès la rentrée
C10 anime les points de vente à
l’occasion de la Coupe du Monde de
Rugby qui se tiendra du 18 septembre
au 31 octobre prochain. 3000 kits
d’animations sont mis à la disposition
des adhérents. Ils sont composés, entre
autres, d’éléments de visibilité (affiches,
chevalets, vitrophanies, guirlandes,
tableaux d’annonce) et de goodies
permettant d’animer le point de vente,
de récompenser les consommateurs
(porte-voix, foulards basques, badges,
kits de maquillage bleu-blanc-rouge,
tatouages éphémères ou encore porteclefs). Le matériel de service fourni par
les industriels se compose de plaques
émaillées Carlsberg, de pailles et de verres
Coca-Cola, Clan Campbell, Beefeater,
William Lawson’s et Jack Daniel’s.
Opération C10
casse les prix
sur la gamme
Kronenbourg VC
C10 réédite l’opération promotionnelle de l’été passé
avec la marque Kronenbourg.
Du 1er au 15 juillet 2015, C10
casse les prix sur la gamme VC
Kronenbourg en 25 cl et 33 cl
(achat par caisse de 24).
Des ballons de rugby gonflables de 60 cm
illustrés du logo « Bar officiel supporters
de rugby » et des tabliers imprimés du
torse d’un joueur vont également être
distribués dans ces kits. 800 sous-bocks
à gratter sont ajoutés au dispositif pour
permettre d’animer les CHR durant toute
la durée de la compétition, via un jeu
convivial et amusant. Le propriétaire
de l’établissement détermine lui-même
les gains à remporter lors de ce jeu. Les
règles élémentaires du rugby sont quant
à elles imprimées au dos des dessous de
verre. Les précommandes sont ouvertes
depuis le 1er juin jusqu’à épuisement
des stocks. Pour dix kits achetés, les
adhérents recevront soit un maillot du
XV de France, soit le ballon officiel de la
Coupe du Monde.
Danone lance
la chasse aux
capsules
L’opération « Chasse aux capsules » reprend cette année, du 5 juin au 31 octobre.
Destinée à stimuler les ventes en CHR, elle invite les serveurs à collectionner les
capsules des bouteilles d’Evian et de Badoit Rouge et Verte sur tous les formats
verres perdus ou consignés, puis de les expédier à l’adresse spécifiée. Un tirage
au sort a lieu chaque mois qui permet à dix lauréats de remporter 1 euro pour
chaque capsule collectée. À l’issue du concours, un tirage au sort général désignera
2 vainqueurs, l’un gagnant d’un lingot d’or d’une valeur de 11 000 euros environ
et l’autre d’un week-end gastronomique à Paris. C10 relaye cette opération dans
le catalogue C10 Avantages de juillet.
C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015
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Le vin
du mois
VIN
Le rosé :
plus qu’une mode,
une tendance de fond
Le vin rosé séduit de plus en plus les consommateurs et s’est imposé
comme un produit incontournable sur la carte des CHR. C10 a développé
sa gamme et son offre promotionnelle pour s’adapter au plus près des
attentes du marché et met son expertise au service des professionnels.
La France détient la première place au plan
mondial en termes de production mais aussi
de consommation de rosé. Plus du tiers de
ces vins sont bus sur le territoire national. En
2013, neuf millions d’hectolitres ont ainsi été
dégustés par les Français, près de 37 % de
l’ensemble de la consommation mondiale.
Leur part de marché tend également à
augmenter, puisqu’ils représentent
actuellement près de 30 % des vins vendus
en France. Près de 40 % d’entre eux sont
originaires de Provence, 20 % de Loire et
13 % du Rhône. La région Bordelaise, le
Sud-Ouest, le Languedoc et le Roussillon
produisent également des vins rosés.
Ce succès grandissant s’explique par plusieurs facteurs. Tout d’abord, la qualité de la
production a considérablement été améliorée sur le plan technique comme en termes
de goût. La palette des vins désormais disponible s’étend du blanc tâché au rosé
groseille. Le taux de sucre diffère d’une
appellation à l’autre : des crus provençaux plutôt secs au Cabernet d’Anjou
tout en rondeur. Les amateurs ont à
leur disposition une grande diversité de profil organoleptique. Côté
flacon, les producteurs ont également
joué la carte de la modernité, avec des
présentations plus audacieuses et séduisantes.
Les b o u teill es o nt
été modernisées, les
étiquettes sont créatives, les « packaging »
montent en gamme.
Les consommateurs
apprécient l’aspect
convivial de ces vins
dont la dégustation
est perçue comme
moins solennelle et
moins codée que celle
des autres couleurs.
En CHR, 20 % des rosés
sont dégustés, notamment
à l’heure de l’apéritif. L’offre
16
C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015
de vin au verre se généralise et se diversifie,
avec une augmentation du nombre de
références proposées et de leurs origines.
Des prix affichés plus attractifs que les
rouges ou les blancs assurent le succès de
ces vins. Là encore, leur image moderne,
conviviale et leur qualité permettent de
développer les ventes en CHR. Les adhérents
C10 ont un rôle à jouer en accompagnant
les restaurateurs dans la composition de leur
carte afin qu’ils puissent proposer plusieurs
types de vins, en bouteille ou au verre.
Le réseau doit mettre en avant sa valeur
ajoutée en terme de conseil.
C10 a bien compris l’intérêt de ce marché
et propose une offre croissante de vins
rosés sur sa plateforme, avec une grande
variété de choix : marques et domaines
très réputés, appellations incontournables
ou d’autres plus confidentielles. Chaque
année, le réseau complète sa gamme
avec de nouvelles marques. Actuellement,
180 références sont disponibles sur la
plateforme du réseau pour le circuit CHR
et les caves, dans tous les formats, de 25 cl
à 300 cl en bouteilles, ainsi qu’en BIB de 3 à
20 litres. Toutes les régions de France, ainsi
que les principales productions étrangères
sont représentées. La Commission Vin
recherche les meilleures opportunités en
terme de qualité prix et développe des
outils promotionnels adaptés à ce marché
spécifique. L’opération marketing « Passer
en mode rosé », récurrente au cours des
mois d’avril et mai, assure la visibilité de
cette gamme et la diffusion des références.
Le dispositif se compose d’une plaquette
nationale, d’offres de gratuité et d’un kit
développé par le CIVP pour la gamme de
Provence. Cette année, pour l’achat d’une
armoire à vin, 18 bouteilles de Hauts de
Masterel étaient offertes. Cette période
promotionnelle est devenue l’un des
rendez-vous clef de l’année pour la mise
en place de la saison estivale. Elle met en
lumière une gamme qui ne cesse de gagner
des parts de croissance en volume.
Elixir, AOP Côtes
de Provence
Développé par les Maîtres Vignerons,
presqu’île de Saint-Tropez, ce rosé
complexe et frais a été élaboré à partir
des résultats d’un test marketing. Conçu
pour correspondre, au plus près, aux
attentes des consommateurs en termes
de goûts comme de packaging, il a reçu
plusieurs prix. Le vin est élaboré à partir
d’un mélange de cépages Grenache
et Cinsault récoltés à la main. Il joue la
carte de la finesse, avec un nez intense
de fruits exotiques et de fleurs blanches
et des saveurs en bouche structurées,
longues et amples. Disponible en
format 75 cl ou en magnum, la bouteille
très spécifique et toute en élégance
a été conçue pour casser les codes
traditionnels. Elle est livrée en cartons
de six, à plat. Testé par la Commission
Vin l’an passé, Elixir a fait son entrée sur
la plateforme au printemps. Son prix
de revente aux CHR est fixé en dessous
de 7 euros.
COMPTOIR DES VIGNES
Entretien avec
Philippe Audebert,
Un nouvel espace
dédié au thé et
au café pour
Comptoir des Vignes
Comptoir des Vignes renforce son concept en
proposant aux adhérents du réseau, en option,
de développer au sein de leurs magasins un espace
entièrement dédié à la vente de café et de thé en
vrac. La toute nouvelle cave de Clermont-Ferrand,
inaugurée dernièrement, figure parmi les premières
à adopter ce nouvel aménagement.
La cave Comptoir des Vignes de Philippe Audebert a ouvert ses portes
le vendredi 12 juin à Clermont-Ferrand, en centre ville. Située à proximité
de l’emblématique place de Jaude, elle dispose d’une surface de vente
de 130m2 dédiée à la gamme classique de l’enseigne, ainsi que d’un
espace différencié consacré au thé et au café en vrac. L’intégration de
ces produits a nécessité une phase importante de travail en amont pour
développer harmonieusement le concept, comme le souligne Loïc
Toulemonde, responsable du réseau Comptoir des Vignes : « La mise en
place de cette nouvelle offre a été inspirée par l’expérience menée dans
la cave de Champagnole dans le Jura et par d’autres adhérents qui avaient
déjà développé leur propre sélection. Le réseau a imaginé des meubles
spécifiques pour présenter cette catégorie de produits. Par ailleurs, les
résultats positifs engendrés par le rayon épicerie des caves ont motivé
ce déploiement. »
Philippe Audebert, déjà torréfacteur en plus de son activité de distributeur,
formait le projet d’ouvrir une cave depuis de nombreuses années. Son
point de vente va également faire office de showroom afin de mettre
en avant son offre de vins auprès de ses clients CHR et faire goûter sa
gamme propre de café. Auparavant, l’adhérent commercialisait ses
mélanges exclusivement auprès des professionnels. Une sélection de
grands crus va prochainement être proposée aux clients du magasin.
Concernant les thés, la sélection du réseau comporte plus de quarante
références vendues en vrac sous la marque La Grange. Elle est fournie
par un nouveau partenaire, BVB. Déjà distribués par les Établissements
Pernet à Champagnole, ces produits ont suscité l’adhésion de la clientèle.
Cette offre de thé et de café développée depuis peu dans les caves
Comptoir des Vignes cible le même type de clientèle que les acheteurs
de vin. Elle doit permettre de générer des ventes additionnelles. La cave
de Clermont-Ferrand est le 30ème point de vente ouvert par le réseau.
Trois autres ouvertures sont prévues d’ici le mois de septembre, avec dans
chaque magasin un espace consacré au thé et au café. La formule reste
optionnelle, mais suscite l’adhésion des adhérents.
adhérent C10 et propriétaire
de la cave Comptoir des
Vignes de Clermont-Ferrand.
Pourquoi avez-vous décidé de monter une cave
Comptoir des Vignes,
Philippe Audebert : « D’abord, j’estime que la vente au détail est le
prolongement naturel de notre activité de distribution. Nous avions
déjà une clientèle de particuliers qui venaient se fournir directement
à l’entrepôt, mais cette offre au détail n’était pas structurée. Ensuite,
le concept de cave monté par C10 en 2008 permet de profiter de
l’expérience du réseau. C’est un apport précieux pour des adhérents
comme moi qui n’ont pas encore franchi le pas. »
Comment s’est déroulée la phase de préparation à
l’ouverture du magasin ?
P.A. : « Le plus difficile a été de sélectionner le bon emplacement en
centre ville. Nous recherchions un local de premier choix, avec des critères
stricts en termes de taille et de coût. Une fois ce problème résolu, les
travaux et l’installation du magasin sont pris en charge par Comptoir
des Vignes. Nous nous sommes laissés guider. Notre gamme de vin a
été largement constituée à partir de celle de Comptoir des Vignes, avec
quelques références régionales en complément. Nous démarrons dans
cette activité de caviste et n’avons donc pas de sélection déjà élaborée.
De plus, l’accès à la plateforme C10 constitue un réel avantage en termes
de gestion de stock et de réapprovisionnement. Tout est en place pour
faciliter notre activité. Le recrutement d’un caviste n’a pas posé de
problème.»
Votre cave comporte un espace dédié à la vente de
thé et de café. Vous êtes vous-même torréfacteur.
Comment avez-vous imaginé la présentation de
cette offre au sein de votre point de vente ?
P.A. : « Jusqu’ici, ma gamme propre de café était distribuée exclusivement
auprès des CHR. Je suis leader sur ce segment dans la région, avec plus de
200 tonnes de café vendu chaque année. Naturellement, une réflexion
s’est amorcée pour voir comment intégrer cette offre dans le magasin. La
vente en cave va débuter au mois de juillet avec une gamme de douze
références en vrac. Nous avons investi dans une machine qui permet de
griller de petites quantités de produit, ce qui nous permet de proposer
à la vente des grands crus. Les consommateurs vont découvrir toutes
leurs caractéristiques grâce à des flashcodes apposés sur les emballages
ou les tickets de caisse. Ces derniers renvoient à des films qui détaillent
les procédés de culture des grains et permettent la traçabilité de notre
gamme. Une machine italienne haut de gamme et un système d’infusion
douce ont été installés pour proposer des dégustations ponctuelles. Nous
comptons beaucoup sur notre point de vente pour faire office de vitrine
vis-à-vis de notre clientèle CHR. Un salon de réception et de dégustation
a été aménagé pour recevoir une dizaine de personnes. »
C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015
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INSTITUT C10
Départ en retraite de Didier Raffier :
une carrière au service
de la distribution
des boissons
Didier Raffier, qui a participé au lancement de l’Institut C10 en 2008,
prend aujourd’hui sa retraite. L’ensemble du réseau a décidé de le
remercier lors de la convention nationale organisée à Paris en juin,
en lui remettant un trophée d’honneur. Les adhérents l’ont salué
d’une salve d’applaudissements.
Le bilan de sa carrière auprès du réseau C10
est évocateur. Didier a animé 416 sessions
de formations. 3 280 stagiaires ont reçu ses
enseignements au fil des ans, avec des modules
conçus sur-mesure pour répondre aux besoins
du secteur de la distribution. Après avoir forgé
ses armes chez les industriels (18 années chez
HEINEKEN dans des fonctions commerciales),
Didier rejoint le monde du conseil d’entreprise
et crée en 1994 son propre cabinet spécialisé
en conseil, formation et événementiel. C’est en
1997 qu’une page d’histoire s’ouvre entre Didier
et les distributeurs grossistes indépendants,
consécutivement à la création du nouveau
groupement CEB (issu de la fusion d’OmniBoissons et de Générale des Boissons France)
lors du Congrès de la FNB à Bordeaux. « C’est ma
première rencontre officielle avec les dirigeants
de CEB (Centrale Européenne de Boissons)
mais je connaissais déjà de nombreux adhérents
en raison de mon passé brassicole » explique
Didier. Il devient ensuite conseiller de la direction,
à la convention de Cannes en 1999 alors que
CEB déploie sa politique de formation pour
les commerciaux du réseau. La mutualisation
des moyens débute, avec la création d’une
« Ma plus grande satisfaction
est de voir l’Institut C10,
que l’on a construit,
évoluer ainsi avec les
changements nécessaires.
Je lui souhaite longue vie. »
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C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015
collecte volontaire correspondant à 0,25 %
de la masse salariale auprès des 70 adhérents
du réseau. A l’époque, un seul module est
proposé par an, le thème étant défini avec
les membres du Directoire. La quasi-totalité
des adhérents inscrivent leurs collaborateurs
à la formation. En parallèle, Didier est chargé
de développer la cohésion au sein du réseau.
A partir de 2002, commence la mise en place
des premiers modules à destination de tous les
salariés du réseau, avec une formation consacrée
au passage à l’euro, puis une autre pour les
chauffeurs-livreurs sur leur rôle de service en
sus de celui de livrer des marchandises. Il conçoit
ensuite deux nouveaux modules destinés
l’un à la télévente et l’autre à la logistique. En
2008, Didier participe à la mise en route de
l’Institut C10 en qualité de chef de projet
interne aux côtés de la société Altédia qui
était chargée du dossier. La commission
Institut est créée quelques temps après
(cf ci-contre). A la fin de cette même année,
52 stagiaires auront été formés. Une fois passée
la phase de lancement, Didier se recentre sur
son activité de formateur. Aujourd’hui, Didier
Raffier regarde avec fierté le travail accompli :
« Ma plus grande satisfaction est de voir l’Institut
C10, que l’on a construit, évoluer ainsi avec les
changements nécessaires. Je lui souhaite longue
vie ». Désormais, le premier formateur de C10 et
pendant longtemps le « Monsieur Loyal » des
conventions du réseau, va pouvoir se consacrer
à sa passion pour l’histoire et surtout la guerre de
1914-1918, dans une démarche artistique cette
fois. L’ensemble du réseau le remercie pour le
travail accompli et sa fidélité au réseau.
1re commission de l’Institut C10 en 2008
De gauche à droite : Didier Raffier, Yann Le Bihan,
Jean Bonifassi, Rémy Brégent, Fabrice Chiffoleau
RESSOURCES HUMAINES
Une mutuelle pour tous au 1er janvier 2016
Notre partenariat avec MALAKOFF MEDERIC
Aujourd’hui 3 à 4 millions de salariés ne bénéficient pas d’une
mutuelle santé dans le cadre de leur entreprise. Seuls 400 000 n’ont
en réalité aucune couverture santé.
La loi de juin 2013 imposera, à compter du 1er janvier 2016, aux
employeurs d’assurer, aux salariés qui n’en bénéficient pas déjà, une
couverture collective minimale des frais de santé (ticket modérateur,
forfait journalier hospitalier, soins dentaires, forfait optique…).
L’employeur devra financer la moitié du coût quelle que soit la taille
de son entreprise.
C10 a choisi MALAKOFF MEDERIC pour accompagner, s’ils le
souhaitent, les adhérents du réseau qu’ils soient concernés par la
mise en place d’une complémentaire santé d’ici le 1er janvier 2016 et/
ou qu’ils soient attentifs à une offre représentant le meilleur rapport
tarif/couverture santé dans l’esprit des dispositions du contrat
responsable.
Un adhérent C10 a déjà souscrit depuis plusieurs mois un contrat avec
MALAKOFF MEDERIC ; voici le témoignage de Laure Milles adhérente des
Brasseries Milles :
Quelle était la situation de BRASSERIE MILLES avant la mise en place
de MALAKOFF MEDERIC ?
Notre entreprise avait mis en place, pour les non-cadres, un régime famille
facultatif négocié collectivement et qui était à la charge du salarié.
Il y avait un tarif famille unique pour tous les adhérents.
Pourquoi avez-vous choisi MALAKOFF MEDERIC ?
Nous avons choisi de suivre la recommandation de C10 en terme de
fournisseur de mutuelle. Anticipant les obligations légales, nous avons ainsi
mis en place la mutuelle MALAKOFF MEDERIC au 1er février 2014.
Pour offrir la solution la plus adaptée au besoin et au budget de chacun,
nous avons choisi de co-financer le régime socle pour nos collaborateurs.
Les salariés ont pu ensuite librement choisir de rattacher ou non leur famille
au contrat et de souscrire ou non aux options.
Comment s’est déroulée la mise en place ?
C’est un conseiller MALAKOFF MEDERIC qui nous a accompagnés dans
toutes les étapes, de la mise en place de l’acte juridique (étape extrêmement
importante) au déploiement des adhésions individuelles.
Êtes-vous satisfaite du régime MALAKOFF MEDERIC ?
En terme de suivi administratif pour l’entreprise, l’accompagnement et la
continuité du dossier ont été assurés conformément à nos attentes.
Nos collaborateurs sont satisfaits autant du niveau de la couverture que
du bon déroulé des remboursements. Nous avons observé depuis la mise
en place, des augmentations de rattachement des membres des familles.
Certaines personnes ont demandé à sortir des régimes dérogatoires pour
souscrire à MALAKOFF MEDERIC. Autant d’indicateurs qui témoignent de
la pertinence de l’offre.
Avez-vous eu l’occasion de tester la portabilité ?
Nous avons un salarié qui a quitté l’entreprise pour des raisons de santé
avec un problème lourd ayant engendré des coûts d’hospitalisation très
élevés. Celui-ci est revenu nous remercier pour l’excellence de la prise en
charge sans laquelle il n’aurait pas pu se soigner dans les mêmes conditions.
EN ATTENTE

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