L`eau en CHR
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L`eau en CHR
infos N°48 -JUILLET/AOÛT 2015 Le journal d’information des collaborateurs du réseau C10 FOURNISSEUR DE TOUTES LES BOISSONS L’eau en CHR un avenir prometteur le dossier : p 9 Sommaire 3 L’évènement 4 Actus C10 5 Actus réseau 6 Nouveautés produits et plateforme 8 Développement durable 9 Dossier 14 L’observatoire des boissons 15 Animations commerciales 16 Vin 17 Comptoir des Vignes 18 Institut C10 19 Ressources humaines Prochaine parution : octobre 2015. N’hésitez pas à réagir et à donner votre avis sur ce journal. Si vous ne pouvez pas vous procurer C10 Infos, contactez nous : C10 Infos - 37–39, rue de Neuilly, 92110 Clichy. C10 SAS à capital variable - RCS Nanterre B 41422945000021 - APE 4617A Directeur de la Publication : Raymond Oswald. Comité de pilotage C10 : Carmen Gros – Guillaume de Marcellus Ont collaboré à ce numéro : Laure Bomy - Pauline Breil Pauline Boucher - Bruno Cazelle - Camille Delet trez Raymond Duchamp - Philippe Guérin - Grace Henriques Dominique Kennel - Gérard le Bihan - André Lour y Sophie Monot - Anne-Sophie Motte - Claude Obermann Jean-Pierre Oliva - Didier Raffi er - Alexandre Sergni - Sylvie Soret Loïc Toulemonde - Claude Voirin. Réalisation - 1, allée de l’électronique - 42000 St-Etienne. L'ABUS D'ALCOOL EST DANGEREUX POUR LA SANTÉ. À CONSOMMER AVEC MODÉRATION. 2 C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015 Claude Obermann édito Le Distributeur-Grossiste C10 a un rôle de conseil auprès de ses clients CHR. Il doit informer et orienter ses clients restaurateurs vers les meilleures pratiques afin de développer leurs ventes sur le segment de l’eau embouteillée. Deux axes majeurs s’imposent. Tout d’abord, celui de la lutte contre la carafe d’eau. Les arguments liés à l’hygiène ou à la santé et ceux de la valorisation du service à table sont les plus porteurs face à cette concurrence. Notre deuxième préoccupation est de défendre l’usage d’emballages spécifiques au secteur CHR. En priorité, les emballages en verre à nouveau remplissables, gages de qualité et de défense de l’environnement. Mais les emballages à usage unique ont également droit de cité à la condition qu’ils soient spécifiques et réservés à l’univers du CHR. D’autant plus que l’adhérent signataire de la charte Développement Durable C10 est organisé aujourd’hui pour reprendre tous les emballages en verre, qu’ils soient à nouveau remplissables ou recyclables. La commission eaux de C10 joue pleinement son rôle en défendant ces positions. Notre travail porte sur la négociation de conditions de prix et de promotions les plus attractifs possibles et aussi sur les échanges constants avec les industriels sur les gammes, les innovations et les axes de développement. En finalité, les adhérents du réseau C10 sont le lien entre le terrain et la production. Claude Obermann Chef de File de la Commission BRSA Une belle âme nous a quitté Nous avons appris avec une immense tristesse le décès de Véronique Dubois, collaboratrice du réseau depuis plus de vingt ans, qui avait accompagné la naissance et le déploiement de notre groupe tout au long de sa carrière. Entrée chez GBF le 1er avril 1993 dans les bureaux situés Rue du Rocher à Paris, elle y a travaillé de nombreuses années sous la direction de JeanVéronique Dubois Jacques Gaucheron. Elle a ensuite rejoint CEB en 1996, puis C10 en 2004. Dynamique, sympathique et souriante, Véronique était appréciée de tous les adhérents. Elle assurait le lien entre les adhérents, les fournisseurs et le siège, ainsi que l’organisation des déplacements ou les réservations lors des réunions des Commissions. Malgré tous ses efforts pour combattre vaillamment la maladie, elle nous a quitté le mardi 10 juin 2015. Nous conserverons le souvenir de sa bonne humeur tout au long de ces belles années passées ensemble. Le conseil d’administration, le réseau et toute l’équipe du siège présentent leurs condoléances à Jessica et son Papa. L’ÉVÉNEMENT Convention C10 à Paris Cohésion et innovation au cœur de la stratégie Nous nous sommes retrouvés à Paris lors de la « convention adhérents » annuelle les 25 et 26 juin derniers. L’occasion de partager et échanger sur les axes stratégiques des mois à venir. Guillaume de Marcellus et Raymond Oswald, qui présidait sa seconde convention, entourés des équipes du siège ont réaffirmé les piliers fondateurs de C10, leur volonté d’innovation et précisé le programme des prochains mois. La convention est le rendez-vous incontournable qui nous permet de présenter, d’expliquer les principaux enjeux pour le réseau et ses adhérents. Six axes principaux doivent nous mobiliser au cours des mois à venir. 1. Pérenniser l’activité : fort de 240 entrepôts, 187 adhérents et 73 actionnaires, notre réseau est leader sur son marché. Notre chiffre d’affaires a progressé de + 4,9 % par rapport à l’année 2013. Trois sociétés ont fait leur entrée dans le réseau dernièrement : Soredis, Servidis et Vigneron. Notre objectif en tant que leader est de continuer à croître, notamment par l’aide à la transmission et le soutien de la croissance externe. Nous allons éditer prochainement un guide référentiel de la transmission d’entreprise et nous réfléchissons à un système de parrainage. Enfin, la pérennité de C10 passe aussi par la sécurisation financière du réseau. La commission dédiée aux questions financières œuvre déjà depuis plusieurs mois. 2. Développer la compétitivité des achats : l’observatoire C10 des Boissons en CHD au travers des données Agora nous fournissent des informations fiables pour orienter l’activité du réseau en terme de commerce mais aussi pour renforcer notre position sur les achats. À nous de les mettre à profit pour faciliter les négociations avec les industriels ! Personne mieux que nous n’est à même de « décortiquer » les ventes mensuelles de plus de 55 000 points de vente. Le renforcement de la compétitivité des achats doit aussi passer par la poursuite des évolutions (rotation) au sein des commissions. Aujourd’hui, je mise sur la professionnalisation et l’utilisation de tous les outils que nous avons désormais à notre disposition pour faciliter le travail des commissions et leur efficacité. 3. S’imposer comme spécialiste du vin : nous continuons à nous développer grâce au sourcing de la commission vin. Nos 80 étiquettes en marque propre renforcent l’indépendance du réseau. Les marques, les vins de vignerons et les domaines indépendants nous positionnent comme spécialiste du vin. Notre gamme complète nous permet de cibler trois types de clientèle : les CHR, les enseignes nationales et les particuliers via le réseau de caves Comptoir des Vignes. Nous devons continuer à renforcer notre image de « marchand de vin » en mettant en place, entre autre, les outils d’aide à la revente ; ainsi nous avons décidé de supprimer l’abonnement annuel de CDV Online. Une nouvelle version du logiciel va être lancée en 2016 avec une ergonomie optimisée. En lien avec cette stratégie, le département Clients Nationaux a pour mission de renforcer nos actions sur le vin, en valorisant notre expertise sur cette gamme pour développer le chiffre d’affaires et conquérir de nouveaux marchés. 4. Personnaliser les animations commerciales : nous avons fait évoluer le C10 Avantages en misant sur la personnalisation. Soixante trois adhérents se sont déjà laissés séduire par cet outil promotionnel qui complète les différents dispositifs de C10. Le service marketing travaille actuellement à une offre de wifi sécurisé gratuite pour nos clients ainsi que sur la dématérialisation des supports de communication. 67 % des forces de vente (du panel répondant) de notre réseau sont déjà équipées de tablettes ou de smartphones et 99 % d’entre eux se servent de ces outils pour mettre en avant leurs offres commerciales. Guillaume de Marcellus notamment ceux qui concernent la formation ou l’optimisation du fret en amont. D’autres sont bien avancés. 60 % des objectifs de recyclage des papiers et des cartons dans les entrepôts ont été atteints. Les trois étapes de la certification par Ecocert seront disponibles en 2016. Le service de reprise de verre recyclable génère des bénéfices additionnels tout en fidélisant notre clientèle. Une enquête menée au siège auprès d’une centaine de communes a montré que plus de la moitié n’ont aucune solution de reprise des verres à proposer aux CHR. Autant de marchés à conquérir pour nos adhérents. Le changement de lieux d’implantation de notre plateforme a notamment permis d’économiser près de 30 % d’émissions de CO2. 6. Favoriser les formations : les chiffres démontrent l’implication du réseau. L’institut C10 a déjà formé 800 collaborateurs et développé un catalogue de 40 modules adaptés à nos besoins. Pour accompagner les adhérents dans leurs recrutements, l’alternance va être mise en avant et le partenariat avec l’école Distech se renforce. Les adhérents vont se retrouver très prochainement. Plusieurs rendez-vous sont déjà prévus au cours des mois à venir : du 21 au 24 septembre pour les « États généraux », le 25 septembre à Clichy pour notre réunion Clients Nationaux puis les 15 et 16 octobre avec les séminaires d’achats. 5. S’engager pour un développement durable : le taux d’adhésion à la charte Développement Durable ne cesse de progresser. Le thème s’impose davantage comme une opportunité qu’une contrainte à intégrer. Certains objectifs sont déjà remplis, Christine Janin invitée surprise de la convention Guillaume de Marcellus et Raymond Oswald La fondatrice de l’association À Chacun son Everest, croisée par hasard par Guillaume de Marcellus le matin même, a ouvert la convention en adressant un message de remerciements aux adhérents qui soutiennent ses actions. Elle a présenté son initiative en faveur des Népalais touchés par les séries de séismes qui ont ravagé le pays depuis avril dernier. L’opération Bikram Solidarité Népal, du nom du guide qui a accompagné l’association depuis des années, récolte des dons et des tentes pour les habitants du pays. C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015 3 ACTUS C10 Bienvenue à : Pauline Boucher Assistante achats Pauline Boucher a rejoint l’équipe de Gaëlle Barlési en tant qu’assistante achats depuis le mois de janvier dernier. Elle prend notamment en charge le suivi de la catégorie Bières et BRSA pour laquelle elle assure la gestion des contrats, les mises à jour tarifaires et le suivi des promotions. Son rôle est de mettre en application les négociations menées par Gaëlle Barlési. Elle travaille en relation avec la plateforme et assure le suivi administratif de la Commission Matériel de C10. Après une formation en école de commerce à Troyes, complétée à Paris avec une spécialisation achats, elle a notamment travaillé en alternance pour l’enseigne de meubles But et pour les fournitures Bruneau, en tant que stagiaire assistante achats. Le catalogue Coffrets Cadeaux L’édition 2015-2016 du catalogue Coffrets Cadeaux sera mise à la disposition des adhérents dès le début du mois de septembre. Destiné aux entreprises ainsi qu’aux comités d’entreprises qui cherchent des idées pour leurs attentions de fin d’année, il met en avant des suggestions de sélections de vins, de champagnes, de spiritueux et de whiskies, pour tous les budgets. Et cette année, deux coffrets de bières de spécialité viendront compléter la sélection. Les précommandes débutent à partir de septembre 2015. ACTUS RESEAU Un nouvel entrepôt pour Robert Distribution Le nouveau stade de Bordeaux entre en jeu Inauguré le 23 mai dernier avec le match de FCGB/ Montpellier dont Zinedine Zidane a donné le coup d’envoi, le nouveau stade de Bordeaux avec ses 42 000 places est devenu un lieu incontournable de la vie bordelaise. Sportifs et moins sportifs en ont fait un lieu de visite. De nombreux événements y sont annoncés avec, en septembre, la venue de l’Équipe de France de football, des concerts, des matches du Top 14 et bien sûr, l’Euro en 2016. Les 5 et 6 juin derniers, ce nouveau stade fût le théâtre des demi-finales du Top 14 accueillant 84 000 supporters qui ont consommé pas moins de 2 000 fûts de Carlsberg. Les équipes techniques des établissements Le Bihan TMEG, sous la houlette de Jean-Pierre Oliva et Franck Baron, ont dressé pour la circonstance une bodega géante de 70 mètres de comptoir et 28 becs de bière et ont participé activement à ces deux journées. Le Bihan TMEG est partenaire avec Carlsberg Group du nouveau stade pour les cinq prochaines années et souhaite de nombreuses victoires aux Girondins et à l’UBB. Les entrepôts Robert Distribution de Poissy ont déménagé sur un site récent et mieux adapté à leur activité situé à Saint-Ouen l’Aumône, dans la ZAC du Vert Galant. Cette nouvelle localisation au sein d’une des plus importantes zones logistiques d’Europe se situe à égale distance du cœur de Paris par rapport aux anciens locaux. La société Robert Distribution, créée au milieu des années 1920, a appartenu à plusieurs propriétaires successifs avant de rejoindre le groupe Elidis puis d’être rachetée par la famille Tribouillet en janvier 2014. Aujourd’hui l’activité se recentre dans un nouvel entrepôt de 14 800 m2 couverts. L’entreprise a profité du changement de localisation pour repenser et moderniser son équipement. Les nouveaux chariots rétractables électriques permettent d’optimiser l’espace de stockage tout en privilégiant une énergie propre. Des préparateurs de commandes à conducteur porté sont actuellement en test afin de limiter la fatigue des salariés concernés. Ce déménagement d’un entrepôt, en activité depuis près de 40 ans, a nécessité d’importantes phases préparatoires pour permettre de le mener à bien sans pénaliser l’activité de l’adhérent. Pari réussi, puisque l’opération complète a été menée en 96 heures et que la totalité du personnel sauf un manutentionnaire a repris le travail à Saint-Ouen l’Aumône. SITUATION : Bordeaux. DATE DE CRÉATION : 1964. LIVRAISON : La Gironde. SUPERFICIE DE L’ENTREPÔT : 6 500 m2. EFFECTIF : 45 salariés. NOMBRE DE VÉHICULES : 18 PL et 9 VL. Beck Boissons s’affiche sur le bus du FR Haguenau Grand prix Beck Boissons Sponsor de l’hippodrome Strasbourg Hoerdt depuis près de 6 ans, la société Beck Boissons est mise à l’honneur une fois par an lors d’une course de son choix. La compétition attelée de 1 800 m organisée le 12 avril a donc pris les couleurs de l’adhérent C10. La notoriété du champ de courses assure à l’entreprise une belle opération de communication auprès de ses clients et fournisseurs, ainsi qu’une importante visibilité. L’adhérent C10 soutient l’équipe de football FR Haguenau depuis plusieurs années. À l’occasion de la montée du club en CFA2, ce dernier s’est équipé d’un bus pour permettre les déplacements dans la région Est. Cet équipement est financé par la société de voyages Antoni, dont le dirigeant est aussi le président du club. Le logo Beck Boissons et celui des autres sponsors sont mis en avant sur la carrosserie du nouveau bus. Une belle manière de remercier leurs soutiens. Le club peut s’enorgueillir de bons résultats cette année. L’équipe des 16 ans, qui porte les couleurs C10 sur son maillot, vient notamment de décrocher le titre de champions d’Alsace 2014-2015. SITUATION : Haguenau. DATE DE CRÉATION : 1932. LIVRAISON : Le Bas Rhin. EFFECTIF : 25 salariés. C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015 5 NOUVEAUTÉS PRODUITS ET PLATEFORME Granini facilite la vie des barmans Granini innove en proposant deux « bases cocktails » sans alcool pour réaliser facilement deux recettes bien connues des professionnels : le Planteur et le Cosmopolitan. Le barman n’a plus qu’à rajouter l’alcool au premix et son cocktail est prêt à servir. Un gain de temps appréciable pour les professionnels. Disponible en format PET 1 L. Pampryl en version exotique Orangina-Schweppes lance Pampryl « Exotique », 2e parfum le plus consommé en France en jus de fruits. Cette déclinaison résonnait donc comme une évidence à figurer au sein de la gamme Pampryl VC 25 cl ! Également disponible en VP 1 L. Badoit Rouge se « régionalise » Fïnley lance sa gamme CHR Élu produit de l’année 2015 dans la catégorie Boissons, Fïnley continue sa lancée en horsdomicile, avec une gamme spécifique pour les CHR. Les parfums pamplemousse - orange sanguine et tonic, plébiscités par les consommateurs, sont désormais disponibles en bouteilles VC de 20 cl. Badoit débarque en canette À chaque région son identité, Badoit Rouge étoffe son offre terrasse et lance en 2015 trois nouvelles éditions régionales : Lyon, Bordeaux et New Paris. La marque innove et lance deux canettes au format slim pour séduire les jeunes consommateurs urbains. Disponible pour les références Badoit Rouge et Badoit Citron Vert en 33 cl CAN. Cidres fruités à déguster très frais ABK6 Honey, la première liqueur de cognac au miel La gamme s’étoffe de nouveaux cidres aromatisés, goût framboise pour la marque Bolée d’Armorique et fruits rouges pour Kérisac. Ultra rafraichissants, ils sont disponibles en bouteille VP de 75 cl et se dégustent très frais à l’apéritif. ABK6 créé l’événement avec le lancement de la 1re liqueur de cognac au miel, une nouvelle création qui a le goût de l’insolite ! Cette pure gourmandise est le fruit de l’assemblage précis d’un cognac d’exception et d’un miel du terroir charentais. ABK6 HONEY se consomme « on the rocks », il peut également être dégusté pur, ou en cocktail : ABK6 Honey, limonade, gingembre et zeste de citron. L’ABK6 Honey est distribué en exclusivité sur le CHR par le réseau C10. Red Bull Summer Edition Carlsberg rhabille sa bouteille alu Red Bull a lancé depuis mai sa série limitée baptisée « Summer Edition », cette nouvelle référence, aromatisée au goût tropical, viendra « ensoleiller » le reste de la gamme jusqu’à fin septembre 2015. Après le succès de son édition 2014, la nouvelle bouteille de Carlsberg s’illumine sous la lumière noire des bars les plus branchés. En aluminium, elle est incassable et permet au produit de se rafraîchir plus vite pour le déguster à température idéale. C10 compte deux nouveaux partenaires industriels : n CBH qui distribue la vodka Cîroc, le rhum Pyrat et le rhum spiced Kraken. n Spirit France pour le calvados Père Magloire. C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015 7 DÉVELOPPEMENT DURABLE Les adhérents C10 pratiquent le tri et la revalorisation des déchets en entreprise Interrogés sur leurs pratiques quotidiennes en terme de gestion des déchets au sein de leur entreprise, les adhérents C10 se montrent majoritairement sensibles à la question du tri et du recyclage. Ils sont en attente de formation et de partage d’expérience pour progresser dans ce domaine. Des résultats encourageants pour le réseau qui s’est fixé pour objectif de mobiliser 75 % des adhérents autour de ces questions avant fin 2016. La Commission Développement Durable* a interrogé les membres du réseau C10 entre mars et avril 2015 sur les pratiques et les projets en matière de tri des déchets et de consommation responsable en entreprise. Un questionnaire a été élaboré et adressé à l’ensemble des adhérents. L’objectif était d’évaluer les pratiques et les objectifs en termes de tri et de recyclage des emballages et connaitre les équipements existants ou souhaités. Une centaine de questionnaires ont été retournés en l’espace de 15 jours. La commission Développement Durable de C10 se félicite de ce bon taux de participation qui montre, selon Philippe Guérin, la réactivité des adhérents et leur intérêt pour ce thème. L’étude révèle que plus de 70 % des participants ont déjà mis en place un système de tri et de valorisation des cartons dans leur entreprise. Ils sont près de 65 % à trier le verre, 50 % à prendre en charge le papier dans leur entrepôt et près de 60 % à s’occuper des cartouches d’encre usagées. Les plastiques souples sont collectés par 53 % des adhérents alors que la récupération des PET ne mobilise que 34 % des entrepôts et le bois près de 21 %. D’autres points restent à améliorer selon cette étude, notamment le recyclage du matériel informatique pour 30 % des sondés, celui des armoires frigorifiques pour 18,7 %, des triages pressions mobiles pour 25,3 % et des déchets de mobilier pour 14,3 % des réponses. Néanmoins, la grande majorité des adhérents affirme son intérêt pour la maîtrise de leur impact environnemental. Ainsi, plus de 71 % d’entre eux se sentent concernés par les pratiques et les achats responsables. Ils sont plus de 60 % à sensibiliser leurs salariés à la question et 10 % de plus à prévoir des efforts dans ce sens en 2015. Les deux enjeux de formation et de gestion des déchets, prioritaires pour la commission C10, mobilisent également les adhérents interrogés. Ils sont 60 % à montrer leur intérêt pour l’achat groupé d’un compacteur de déchets. 40 % des adhérents pensent que la formation de l’Institut C10 consacrée au Développement Durable est un outil qui peut les faire progresser. La sensibilisation aux problématiques environnementales, prise à bras le corps par la Commission depuis plusieurs années, porte ses fruits au sein du réseau. 34% 65% 30% 50% 53% 70% 18,7% 14,3% 21% 60% 25,3% (*) Yann Le Bihan, Sébastien Duprat, Fabrice Chiffoleau, Benjamin Guy, Patrick Guinand, Philippe Guerin Les anciens ordinateurs C10 en partance pour le Burkina Faso L’association « Du riz pour une école », créée par Claude Voirin, a récupéré le matériel informatique stocké au siège de C10 pour lui offrir une seconde vie dans une école de campagne en construction au Burkina Faso. Le fondateur de l’association, ami de longue date de 8 C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015 l’adhérent Raymond Duchamp, fait régulièrement le voyage vers cet état africain pour acheminer des fournitures ou des équipements comme des groupes électrogènes ou des pompes à eau. Les ordinateurs de C10 vont équiper des classes pour former les garçons et les filles des zones isolées. Actuellement en route pour le Burkina Faso avec un autre chargement, le fondateur de l’association prévoit d’autres voyages dans cette région. Les adhérents qui le souhaitent peuvent bien sûr lui apporter leur aide. DOSSIER Les ventes d’eaux embouteillées en CHR se portent plutôt bien. L’offre est pléthorique. Des innovations lancées par les industriels, en termes de format, de positionnement ou de déclinaisons aromatisées viennent élargir la gamme. Si les consommateurs sont plutôt sensibles aux arguments liés à la santé valorisés par les marques et aux messages qui leur sont adressés, il reste cependant du travail pour convaincre l’ensemble de nos établissements de remplacer les carafes d’eau et les eaux filtrées par des bouteilles. C10 en partenariat avec les marques s’emploie à développer les ventes de la catégorie. L’eau en CHR un avenir prometteur C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015 9 DOSSIER Les ventes d’eaux en bouteille progressent rapidement au plan mondial. D’après une étude du cabinet Canadean spécialisé dans les études de marché, la consommation est passée de 9 litres par personne, en moyenne, en 1999, à près de 27 litres en 2013, soit une hausse de 200 % en 14 ans. En France, 175 bouteilles d’eau seraient vendues chaque seconde. Et les Français achètent en moyenne 145 litres d’eau chaque année (Source : Agreste-Prodcom 2011), 80 % de ces bouteilles proviennent des grandes et moyennes surfaces, 20 % sont commandées dans le circuit hors domicile. L’eau minérale leader en CHD Le marché hors domicile offre des possibilités de développement. L’étude Gira 2013 estime que 748 millions de litres d’eaux embouteillées sont distribués en CHD. 50 % de ce volume total est fait par les eaux de source, 23 % par les eaux minérales gazeuses et 27 % par les eaux minérales plates. Du côté des formats les PET dominent le marché avec 80,3 % des commandes, suivi du verre (18,2 %) et des boîtes qui ne concernent que 1,5 % seulement des volumes vendus. Selon les chiffres de l’Observatoire des Boissons, C10 a distribué 148 millions de litres d’eaux, toutes catégories confondues en 2014. Les eaux minérales représentent 61 % des volumes, les eaux de source 39 %. Globalement, la catégorie a progressé de + 2,2 % en volume l’année passée et de + 6 % en valeur. Lors du premier trimestre 2015, la catégorie a continué à croître très légèrement en valeur (+ 0,5 %), mais connait une décroissance en volume (- 1,2 %). Le réseau compte bien miser sur la sensibilisation de sa clientèle pour développer les ventes d’eaux. La mobilisation des CHR passe par plusieurs axes stratégiques : la mise en avant des bénéfices santé, la valorisation des innovations produits, des marques régionales et surtout la lutte contre la concurrence des carafes et des eaux filtrées. Un programme activement initié et soutenu par les industriels. 9L 1999 27 L 2013 L’eau : source de vie L’eau est essentielle pour le bon fonctionnement du corps humain. Près de 60 % de notre organisme en est constitué. Elle ne peut-être stockée et les aliments ne permettent pas d’apport suffisant au quotidien. Il est donc essentiel, chaque jour, d’assurer une contribution hydrique pour garantir les fonctions physiques et cognitives de l’Homme. Les marques axent depuis toujours leur communication sur les recommandations santé et valorisent les qualités spécifiques à chaque eau commercialisée. Danone met en avant l’importance de l’hydratation comme réflexe santé. Nestlé Waters sensibilise aux risques de déshydratation et détaille les besoins en fonction de l’âge, du sexe, du climat et de l’activité physique de chacun. Dans le contexte des recommandations santé et nutrition, l’eau prend une place essentielle. Les marques mettent en avant leur domaine de prédilection : la vitalité pour Vittel, la jeunesse pour Evian, la minceur pour Contrex, un bon transit pour Hépar, la force de la nature pour Volvic. Des consommateurs sensibles aux arguments santé L’argument santé est très bien intégré par les consommateurs. D’après les données communiquées par la Chambre Syndicale des Eaux Minérales (CSEM), qui fédère l’ensemble des industriels « minéraliers » au plan national, les consommateurs français figurent en tête du classement européen et mondial, après les Italiens et juste devant les Espagnols, avec 146 litres achetés chaque année. Quelques disparités régionales existent, avec une plus forte appétence des habitants du nord du pays, notamment des régions agricoles comme la Picardie, le Nord-Pas-de-Calais ou la Bretagne. Les ventes enregistrées dans le Sud-Ouest ainsi que dans la région méditerranéenne sont inférieures de 30 % à la moyenne nationale. Le niveau de la consommation d’eau minérale naturelle varie également avec l’âge. Les seniors sont en effet plus sensibles aux préoccupations de santé et on observe que les personnes âgées de plus de 50 ans consomment davantage d’eau minérale naturelle. Des innovations au goût des consommateurs Depuis quelques années, les industriels ont étendu leur gamme avec des versions aromatisées de leurs marques phares, qu’elles 10 C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015 DOSSIER soient plates ou gazeuses. En 2013, Volvic a décliné son eau minérale naturelle en lui ajoutant du jus de fruits à base de concentré et aux arômes naturels sous le nom Volvic au Jus, rebaptisée ensuite Volvic Juicy, qui cible un public enfantin. Badoit décline depuis plusieurs années l’eau de Saint-Galmier en version citron, citron vert, framboise et dernièrement au goût fruit de la passion. Ces créations, qui étendent la gamme traditionnelle des eaux minérales, ont pour objectif de conquérir de nouveaux consommateurs et de concurrencer les softs en proposant une alternative aux boissons sucrées. C’est d’ailleurs le segment le plus dynamique sur le marché des eaux en bouteille. En GMS, les produits gazeux aromatisés ont vu leurs ventes progresser de + 12 % en 2014(1). Toutes les marques ont désormais leur version déclinée : Badoit Vertigo saveur citron ou citron vert, Salvetat citron-citron vert, Contrex aux fruits… Initiée par l’un des leader du marché, cette tendance a été adoptée par des productions régionales, comme La Carola de l’Est de la France qui a lancé en 2015 quatre parfums : citron, citron vert, pamplemousse-orange et menthe. L’eau aromatisée, avec seulement 4,5 % des eaux vendues, connaît une forte progression des volumes. Un marché marqué par la régionalisation Le marché français des eaux en bouteille est très concentré. Trois groupes détiennent près de 80 % des parts de marché. Neptune (Saint-Yorre, Vichy-Célestins, Thonon, Pierval, Chateldon, Courmayeur, Cristaline, Vernière, Rozana) et Nestlé Waters (Vittel, Contrex, Nestlé Purelife, Perrier, San Pellegrino, Acqua Panna, Chacun son eau ! Chaque eau minérale a une composition spécifique qui lui confère une identité, un goût et des propriétés uniques. Les eaux minérales « calciques » (plus de 150 mg/ litre de calcium) ou magnésiennes (plus de 50 mg/litre de magnésium) peuvent permettre de compléter une alimentation souvent insuffisante en ces minéraux. Celles qui affichent une teneur en bicarbonate supérieure à 600 mg/litre sont réputées pour faciliter la digestion. Les eaux riches en sodium (plus de 200 mg/litre) sont particulièrement recommandées aux sportifs effectuant des efforts intenses et prolongés. Il est préférable de choisir une composition faiblement minéralisée pour l’alimentation des nourrissons. Enfin, divers oligoéléments (silice, fluor, zinc, cuivre) présents dans ces eaux participent au bon fonctionnement de l’organisme. Hépar, Quézac, Valvert, Charmoise) possèdent chacun 28,4 % des parts de marché en 2013. Le n°3, Danone, en détient 19,3 % avec Aqua, Evian, Bonafont, Mizone, Villa del Sur, Font Vella, Volvic ou encore Badoit(2). Dans ce contexte dominé par les trois grands acteurs industriels, des marques au positionnement résolument régional tirent leur épingle du jeu et séduisent les consommateurs. C’est le cas, par exemple, de la Carola servie sur la majorité des tables alsaciennes en CHR, de la Celtic dans les Vosges, de la Jolival du Poitou-Charente, de l’eau de source Montarcher en région lyonnaise ou de l’Ogeu dans le Sud-Ouest. Certaines d’entre elles prennent même des positions dominantes sur les marchés locaux. Les établissements CHR qui les mettent en avant concourent ainsi au dynamisme de l’économie locale. On estime qu’en France, le marché des eaux régionales progresse de 6 % par an(3), deux fois plus que celui des productions nationales. La tendance n’a pas échappé aux industriels. Ainsi, Nestlé, avant son recentrage sur les enseignes nationales en 2013, avait axé ses campagnes de communication sur le thème de l’appartenance régionale et ef facé son logo au profit des marques locales Plancoët, Carola et Saint-Lambert. Pour autant, le marché régional reste ultra concurrentiel pour ces productions régionales qui cherchent à résister aux leaders. Deux stratégies s’offrent à elles : l’affirmation de leur origine ou un positionnement haut de gamme pour séduire les plus grandes tables. C’est le cas de Saint-Géron, par exemple. La source gazeuse de Haute-Loire mise sur une bouteille en verre design aux formes galbées pour se positionner sur le créneau du luxe. Deux ennemis : la carafe et l’eau sur-filtrée Reste une problématique sensible en CHR, la traditionnelle carafe et, depuis quelques années, l’eau filtrée occupent la place sur un grand nombre de nos tables. La carafe d’eau courante reste la formule la plus économique et la boisson la plus consommée en CHR, mais elle ne génère aucun bénéfice pour le CHR et selon les régions, peut avoir un goût chloré assez marqué. Servie après le traitement de filtration de l’eau du réseau local chez le restaurateur, en version plate ou gazeuse, l’eau sur-filtrée est présentée aux consommateurs comme une alternative aussi qualitative que durable aux traditionnelles eaux en bouteilles. Plusieurs sociétés, comme Castalie, proposent des équipements de filtration et de service aux CHR. Désormais, concernant ces produits, les restaurateurs sont tenus de préciser sur leur carte la dénomination « Eau rendue potable par traitement ». Sans cette mention, ils risquent 450 € d’amendes. Contrairement aux idées reçues, les eaux sur-filtrées sont très souvent vendues aux consommateurs au même tarif que les eaux minérales naturelles, sachant que les coûts de manipulation et d’équipements pour l’établissement sont élevés, l’avantage concurrentiel d’une telle « solution » n’est pas évident. À noter également, le goût du chlore n’est que partiellement atténué par le dispositif. (1) source étude Nielsen novembre 2014 (2) source étude Iri 2013 (www.agromedia.fr ) (3) source Nestlé Waters C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015 11 DOSSIER L’offensive des industriels Ces deux alternatives concurrentes mobilisent les industriels et les distributeurs qui multiplient les communications auprès des professionnels du CHR afin de les informer sur les bénéfices de l’eau en bouteille. C10 relaye régulièrement le message, notamment au sein de son magazine promotionnel, le C10 Avantages. Nestlé Waters a édité une plaquette de conseils destinés aux serveurs qui détaille les méthodes pour faciliter les ventes d’eau embouteillée. La marque insiste sur l’importance de la prescription du serveur et du discours à adopter pour valoriser les caractéristiques et les atouts de chaque référence. Les règles d’or précisent de ne laisser aucune carafe en évidence, de proposer systématiquement une sélection de référence au client, de suggérer d’opter pour un format d’un litre et de remplir les verres dès le début du repas. Evian Badoit Professionnel a également opté pour des fiches conseils à l’attention des professionnels qui mettent en avant les spécificités des eaux. Et ils ont renforcé le dispositif avec un jeu intitulé « Vos capsules valent de l’or ». Ce jeu a pour objectif d’incentiver les serveurs de l’établissement, en leur proposant de collectionner les capsules de bouteilles d’Evian et de Badoit. Les lauréats du tirage au sort peuvent remporter 1 euro pour chaque capsule conservée (tirage au sort une fois par mois), puis à l’issue d’une seconde sélection, un lingot d’or. Ce concours doit renforcer la motivation des équipes des CHR à mettre en avant ces marques auprès de la clientèle. Badoit s’implique également auprès des chefs, avec une Bourse de la Création. Les chefs, cuisiniers et entrepreneurs gastronomes sont invités à présenter leur projet d’entreprise à un jury de professionnel présidé par Thierry Marx. C10 mise également sur la sensibilisation associée à des offres promotionnelles pour renforcer les ventes de cette catégorie en restauration et faire évoluer les réflexes des restaurateurs. n Les formats de l’eau en CHR Le verre consigné est depuis toujours LE format CHR sur la catégorie de l’eau. Depuis quelques années, dans le but de satisfaire un nombre de clients plus large, le verre perdu a fait son apparition sur le réseau. Depuis Janvier 2014, C10 a développé une solution de reprise des verres perdus, un des 15 engagements de la charte de développement durable. 12 C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015 Eau de source ou eau minérale ? Toutes deux répondent à des exigences bie n sp é ci f ique s dé f inie s par le s législations européennes et nationales. Les eaux minérales naturelles, issues d e s o u r ce s s o u t e r ra i n e s u n i q u e s préservées de toute pollution humaine, ne subissent aucun traitement. Elles sont microbiologiquement saines et se caractérisent par leur pureté originelle. Leur qualité et leur composition sont garanties. Elles sont les seules à pouvoir arguer de vertus sur la santé. La France reconnait 68 eaux minérales. Les eaux de source, également d’origine souterraine, sont potables à l’état naturel et embouteillées à la source. En revanche, à la différence des eaux minérales naturelles, ne sont pas tenues à une stabilité de leur composition minérale. Entretien avec Bruno Cazelles, DOSSIER Directeur Commercial Evian Badoit Professionnels Quelle est votre stratégie pour développer les ventes d’eaux embouteillées en RHD ? Pour créer de la valeur sur le marché, il faut la bonne offre de produits, de services et de l’engagement. Evian Badoit Professionnels s’adapte à chaque typologie d’établissements et à chaque moment de consommation en développant sa gamme et ses services en fonction des évolutions du marché et des tendances. Pour innover sur le marché de l’eau, il faut savoir être constamment à l’écoute des consommateurs et des professionnels pour anticiper leurs besoins et répondre au mieux à leurs attentes. Chaque année, notre offre de produits évolue avec de nouvelles déclinaisons comme la bouteille Evian PET Prestige destinée à l’hôtellerie haut de gamme et aux points de vente à emporter premium, des séries limitées comme par exemple les éditions régionales de Badoit Rouge ou encore les bouteilles célébrant la gastronomie française. En 2015 par exemple, Evian Badoit professionnels a lancé le Pur Duo café, un nouveau rituel de consommation qui vise à proposer au consommateur une Goutte d’Evian en accompagnement de son café et la canette Badoit pour accompagner les déjeuners « sur le pouce ». Comment persuader les CHR de mettre en avant leurs offres d’eau en bouteille ? Au delà de la valorisation de l’offre, nous offrons plusieurs leviers aux restaurateurs pour développer leurs ventes, notamment avec l’intégration de la bouteille d’eau minérale naturelle dans les menus, qui permet de multiplier le taux de prise par 4,5. Des modules de formation interactifs ont aussi été développés par Evian Badoit Professionnels pour le restaurateur et ses serveurs intégrant les conseils pratiques à mettre en place avant le service et pendant la commande. La prescription serveur est essentielle. Des supports de visibilité personnalisés et exclusifs, chevalets, collerettes, sets de table ou vasques, permettent de valoriser leur offre. Et nous misons sur des évènements comme le challenge « Vos capsules valent de l’or », prévue de juin à octobre 2015 pour la troisième année consécutive. Ainsi, nous avons fait prendre conscience aux restaurateurs que l’eau minérale représentait 15 % de leur marge obtenue. En adoptant cette démarche concrète, ils ont réalisé qu’ils avaient tout intérêt à inciter les clients à en consommer. Quels arguments peuvent-ils développer auprès de leur clientèle ? L’eau minérale naturelle présente de nombreux avantages pour la clientèle. Nos enquêtes auprès des consommateurs en CHR montrent que l’eau est perçue comme un produit basique. Cependant, lorsque nous explorons en profondeur leurs attentes, des bénéfices variés apparaissent. Les choix de boissons dépendent beaucoup de l’état d’esprit du consommateur et du type d’établissement. Dans les restaurants avec un ticket moyen inférieur à 30 €, nous avons identifié deux attentes principales des consommateurs d’eaux minérales : l’hydratation et le désir d’égayer le repas, avec un plaisir lié à la pétillance. Cette recherche de plaisir se retrouve aussi dans les établissements avec un ticket moyen supérieur à 30 €. Mais d’autres attentes ont également été identifiées : le bien-être et la « valorisation de soi », pour lesquels l’eau minérale joue un rôle clé. Au delà de l’hydratation pendant le repas, et ce en restauration comme à domicile, l’eau en bouteille apporte des bénéfices santé, plaisir et statutaires. Le côté iconique des marques et l’esthétique de la bouteille apportent un plus sur les tables de restaurants. Les arguments santé sont-ils toujours efficaces auprès des consommateurs ? Bien sûr ! En restauration, nos consommateurs sont conscients des bénéfices autres que l’hydratation et prennent également en compte les bienfaits sur la santé : apport en oligo éléments, aide à la digestion via les eaux gazeuses, etc. Les formations que nous délivrons auprès des professionnels intègrent également ces notions. C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015 13 L’OBSERVATOIRE DES BOISSONS L’observatoire C10 des boissons en CHD L’Observatoire C10 des boissons en CHD est constitué des données de vente consolidées de 99 % des adhérents du réseau C10. Il a pour objectif de mesurer les performances du marché C10 et permet d’avoir une vision précise des évolutions de ce dernier. Cette rubrique sera désormais un rendez-vous incontournable du C10 Infos. Nous vous donnerons chaque trimestre, une vision du marché pour en faire ressortir les grandes tendances. Évolution des volumes (HL) par catégorie - 1,26 % + 2,38 % + 4,42 % Vins tranquilles Vins effervescents SPI - 2,7 % - 1,37 % Softs - 1,21 % - 2,19 % Eaux Bières Jus Sources : L’observatoire des boissons C10 en CHD, en cumul annuel à fin mai 2015 vs cumul à fin mai 2014. 73 800 points de vente. Évolution du chiffre d’affaires et du volume en cumul annuel à fin mai 2015 Poids des catégories en volume (HL), hors café 1% 1% 1,0 0,5 CA + 0,71 % 10 % 39 % 13 % 0,0 -0,5 -1,0 VOL - 1,64 % 4% -1,5 32 % -2,0 Sources : L’observatoire des boissons C10 en CHD, en cumul annuel à fin mai 2015 vs cumul à fin mai 2014. 73 800 points de vente. Sources : L’observatoire des boissons C10 en CHD, en cumul annuel à fin mai 2015 vs cumul à fin mai 2014. 73 800 points de vente. Bières Eaux Vins effervescents 14 C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015 Jus Softs SPI Vins tranquilles ANIMATIONS COMMERCIALES Le Spi Club valorise la sélection de spiritueux haut de gamme C10 se dote d’un nouvel outil promotionnel pour mettre en avant sa gamme de spiritueux haut de gamme et faire découvrir des références confidentielles. Composé de fiches d’actions commerciales et de PLV, le dispositif comprend quatre opérations au cours de l’année, qui mettent en lumière des références très spécifiques, ainsi que des conseils de service. La première édition du Spi Club met en avant notamment la vodka Belvédère avec une recette de cocktail originale. Ces fiches seront diffusées aux adhérents sous format numérique disponibles sur l’intranet et imprimées pour envoi en entrepôt. C10 anime sa plaquette de bières de spécialité La sélection des bières du mois présente à chaque édition, entre deux et six références sélectionnées au sein de la plaquette bières C10. L’objectif de cette fiche d’actions commerciales est d’animer la sélection des bières et de mettre en avant des références de qualité via des promotions attractives. En juillet par exemple, les bières sur plateforme C10 et en particulier les belges sont à l’honneur avec un beau 3+1 sur cinq de leurs plus belles références : Chimay bleue, Kwak, Delirium, Gulden Draak et la Chouffe. Un catalogue consacré à la VAE Le prochain catalogue C10 Avantages va paraître en septembre. Il sera suivi par un catalogue complet consacré à la vente à emporter pour les mois d’octobre et novembre afin de bien préparer les saisonniers et autres établissements au début de l’hiver ! C10 « vibre Rugby » dès la rentrée C10 anime les points de vente à l’occasion de la Coupe du Monde de Rugby qui se tiendra du 18 septembre au 31 octobre prochain. 3000 kits d’animations sont mis à la disposition des adhérents. Ils sont composés, entre autres, d’éléments de visibilité (affiches, chevalets, vitrophanies, guirlandes, tableaux d’annonce) et de goodies permettant d’animer le point de vente, de récompenser les consommateurs (porte-voix, foulards basques, badges, kits de maquillage bleu-blanc-rouge, tatouages éphémères ou encore porteclefs). Le matériel de service fourni par les industriels se compose de plaques émaillées Carlsberg, de pailles et de verres Coca-Cola, Clan Campbell, Beefeater, William Lawson’s et Jack Daniel’s. Opération C10 casse les prix sur la gamme Kronenbourg VC C10 réédite l’opération promotionnelle de l’été passé avec la marque Kronenbourg. Du 1er au 15 juillet 2015, C10 casse les prix sur la gamme VC Kronenbourg en 25 cl et 33 cl (achat par caisse de 24). Des ballons de rugby gonflables de 60 cm illustrés du logo « Bar officiel supporters de rugby » et des tabliers imprimés du torse d’un joueur vont également être distribués dans ces kits. 800 sous-bocks à gratter sont ajoutés au dispositif pour permettre d’animer les CHR durant toute la durée de la compétition, via un jeu convivial et amusant. Le propriétaire de l’établissement détermine lui-même les gains à remporter lors de ce jeu. Les règles élémentaires du rugby sont quant à elles imprimées au dos des dessous de verre. Les précommandes sont ouvertes depuis le 1er juin jusqu’à épuisement des stocks. Pour dix kits achetés, les adhérents recevront soit un maillot du XV de France, soit le ballon officiel de la Coupe du Monde. Danone lance la chasse aux capsules L’opération « Chasse aux capsules » reprend cette année, du 5 juin au 31 octobre. Destinée à stimuler les ventes en CHR, elle invite les serveurs à collectionner les capsules des bouteilles d’Evian et de Badoit Rouge et Verte sur tous les formats verres perdus ou consignés, puis de les expédier à l’adresse spécifiée. Un tirage au sort a lieu chaque mois qui permet à dix lauréats de remporter 1 euro pour chaque capsule collectée. À l’issue du concours, un tirage au sort général désignera 2 vainqueurs, l’un gagnant d’un lingot d’or d’une valeur de 11 000 euros environ et l’autre d’un week-end gastronomique à Paris. C10 relaye cette opération dans le catalogue C10 Avantages de juillet. C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015 15 Le vin du mois VIN Le rosé : plus qu’une mode, une tendance de fond Le vin rosé séduit de plus en plus les consommateurs et s’est imposé comme un produit incontournable sur la carte des CHR. C10 a développé sa gamme et son offre promotionnelle pour s’adapter au plus près des attentes du marché et met son expertise au service des professionnels. La France détient la première place au plan mondial en termes de production mais aussi de consommation de rosé. Plus du tiers de ces vins sont bus sur le territoire national. En 2013, neuf millions d’hectolitres ont ainsi été dégustés par les Français, près de 37 % de l’ensemble de la consommation mondiale. Leur part de marché tend également à augmenter, puisqu’ils représentent actuellement près de 30 % des vins vendus en France. Près de 40 % d’entre eux sont originaires de Provence, 20 % de Loire et 13 % du Rhône. La région Bordelaise, le Sud-Ouest, le Languedoc et le Roussillon produisent également des vins rosés. Ce succès grandissant s’explique par plusieurs facteurs. Tout d’abord, la qualité de la production a considérablement été améliorée sur le plan technique comme en termes de goût. La palette des vins désormais disponible s’étend du blanc tâché au rosé groseille. Le taux de sucre diffère d’une appellation à l’autre : des crus provençaux plutôt secs au Cabernet d’Anjou tout en rondeur. Les amateurs ont à leur disposition une grande diversité de profil organoleptique. Côté flacon, les producteurs ont également joué la carte de la modernité, avec des présentations plus audacieuses et séduisantes. Les b o u teill es o nt été modernisées, les étiquettes sont créatives, les « packaging » montent en gamme. Les consommateurs apprécient l’aspect convivial de ces vins dont la dégustation est perçue comme moins solennelle et moins codée que celle des autres couleurs. En CHR, 20 % des rosés sont dégustés, notamment à l’heure de l’apéritif. L’offre 16 C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015 de vin au verre se généralise et se diversifie, avec une augmentation du nombre de références proposées et de leurs origines. Des prix affichés plus attractifs que les rouges ou les blancs assurent le succès de ces vins. Là encore, leur image moderne, conviviale et leur qualité permettent de développer les ventes en CHR. Les adhérents C10 ont un rôle à jouer en accompagnant les restaurateurs dans la composition de leur carte afin qu’ils puissent proposer plusieurs types de vins, en bouteille ou au verre. Le réseau doit mettre en avant sa valeur ajoutée en terme de conseil. C10 a bien compris l’intérêt de ce marché et propose une offre croissante de vins rosés sur sa plateforme, avec une grande variété de choix : marques et domaines très réputés, appellations incontournables ou d’autres plus confidentielles. Chaque année, le réseau complète sa gamme avec de nouvelles marques. Actuellement, 180 références sont disponibles sur la plateforme du réseau pour le circuit CHR et les caves, dans tous les formats, de 25 cl à 300 cl en bouteilles, ainsi qu’en BIB de 3 à 20 litres. Toutes les régions de France, ainsi que les principales productions étrangères sont représentées. La Commission Vin recherche les meilleures opportunités en terme de qualité prix et développe des outils promotionnels adaptés à ce marché spécifique. L’opération marketing « Passer en mode rosé », récurrente au cours des mois d’avril et mai, assure la visibilité de cette gamme et la diffusion des références. Le dispositif se compose d’une plaquette nationale, d’offres de gratuité et d’un kit développé par le CIVP pour la gamme de Provence. Cette année, pour l’achat d’une armoire à vin, 18 bouteilles de Hauts de Masterel étaient offertes. Cette période promotionnelle est devenue l’un des rendez-vous clef de l’année pour la mise en place de la saison estivale. Elle met en lumière une gamme qui ne cesse de gagner des parts de croissance en volume. Elixir, AOP Côtes de Provence Développé par les Maîtres Vignerons, presqu’île de Saint-Tropez, ce rosé complexe et frais a été élaboré à partir des résultats d’un test marketing. Conçu pour correspondre, au plus près, aux attentes des consommateurs en termes de goûts comme de packaging, il a reçu plusieurs prix. Le vin est élaboré à partir d’un mélange de cépages Grenache et Cinsault récoltés à la main. Il joue la carte de la finesse, avec un nez intense de fruits exotiques et de fleurs blanches et des saveurs en bouche structurées, longues et amples. Disponible en format 75 cl ou en magnum, la bouteille très spécifique et toute en élégance a été conçue pour casser les codes traditionnels. Elle est livrée en cartons de six, à plat. Testé par la Commission Vin l’an passé, Elixir a fait son entrée sur la plateforme au printemps. Son prix de revente aux CHR est fixé en dessous de 7 euros. COMPTOIR DES VIGNES Entretien avec Philippe Audebert, Un nouvel espace dédié au thé et au café pour Comptoir des Vignes Comptoir des Vignes renforce son concept en proposant aux adhérents du réseau, en option, de développer au sein de leurs magasins un espace entièrement dédié à la vente de café et de thé en vrac. La toute nouvelle cave de Clermont-Ferrand, inaugurée dernièrement, figure parmi les premières à adopter ce nouvel aménagement. La cave Comptoir des Vignes de Philippe Audebert a ouvert ses portes le vendredi 12 juin à Clermont-Ferrand, en centre ville. Située à proximité de l’emblématique place de Jaude, elle dispose d’une surface de vente de 130m2 dédiée à la gamme classique de l’enseigne, ainsi que d’un espace différencié consacré au thé et au café en vrac. L’intégration de ces produits a nécessité une phase importante de travail en amont pour développer harmonieusement le concept, comme le souligne Loïc Toulemonde, responsable du réseau Comptoir des Vignes : « La mise en place de cette nouvelle offre a été inspirée par l’expérience menée dans la cave de Champagnole dans le Jura et par d’autres adhérents qui avaient déjà développé leur propre sélection. Le réseau a imaginé des meubles spécifiques pour présenter cette catégorie de produits. Par ailleurs, les résultats positifs engendrés par le rayon épicerie des caves ont motivé ce déploiement. » Philippe Audebert, déjà torréfacteur en plus de son activité de distributeur, formait le projet d’ouvrir une cave depuis de nombreuses années. Son point de vente va également faire office de showroom afin de mettre en avant son offre de vins auprès de ses clients CHR et faire goûter sa gamme propre de café. Auparavant, l’adhérent commercialisait ses mélanges exclusivement auprès des professionnels. Une sélection de grands crus va prochainement être proposée aux clients du magasin. Concernant les thés, la sélection du réseau comporte plus de quarante références vendues en vrac sous la marque La Grange. Elle est fournie par un nouveau partenaire, BVB. Déjà distribués par les Établissements Pernet à Champagnole, ces produits ont suscité l’adhésion de la clientèle. Cette offre de thé et de café développée depuis peu dans les caves Comptoir des Vignes cible le même type de clientèle que les acheteurs de vin. Elle doit permettre de générer des ventes additionnelles. La cave de Clermont-Ferrand est le 30ème point de vente ouvert par le réseau. Trois autres ouvertures sont prévues d’ici le mois de septembre, avec dans chaque magasin un espace consacré au thé et au café. La formule reste optionnelle, mais suscite l’adhésion des adhérents. adhérent C10 et propriétaire de la cave Comptoir des Vignes de Clermont-Ferrand. Pourquoi avez-vous décidé de monter une cave Comptoir des Vignes, Philippe Audebert : « D’abord, j’estime que la vente au détail est le prolongement naturel de notre activité de distribution. Nous avions déjà une clientèle de particuliers qui venaient se fournir directement à l’entrepôt, mais cette offre au détail n’était pas structurée. Ensuite, le concept de cave monté par C10 en 2008 permet de profiter de l’expérience du réseau. C’est un apport précieux pour des adhérents comme moi qui n’ont pas encore franchi le pas. » Comment s’est déroulée la phase de préparation à l’ouverture du magasin ? P.A. : « Le plus difficile a été de sélectionner le bon emplacement en centre ville. Nous recherchions un local de premier choix, avec des critères stricts en termes de taille et de coût. Une fois ce problème résolu, les travaux et l’installation du magasin sont pris en charge par Comptoir des Vignes. Nous nous sommes laissés guider. Notre gamme de vin a été largement constituée à partir de celle de Comptoir des Vignes, avec quelques références régionales en complément. Nous démarrons dans cette activité de caviste et n’avons donc pas de sélection déjà élaborée. De plus, l’accès à la plateforme C10 constitue un réel avantage en termes de gestion de stock et de réapprovisionnement. Tout est en place pour faciliter notre activité. Le recrutement d’un caviste n’a pas posé de problème.» Votre cave comporte un espace dédié à la vente de thé et de café. Vous êtes vous-même torréfacteur. Comment avez-vous imaginé la présentation de cette offre au sein de votre point de vente ? P.A. : « Jusqu’ici, ma gamme propre de café était distribuée exclusivement auprès des CHR. Je suis leader sur ce segment dans la région, avec plus de 200 tonnes de café vendu chaque année. Naturellement, une réflexion s’est amorcée pour voir comment intégrer cette offre dans le magasin. La vente en cave va débuter au mois de juillet avec une gamme de douze références en vrac. Nous avons investi dans une machine qui permet de griller de petites quantités de produit, ce qui nous permet de proposer à la vente des grands crus. Les consommateurs vont découvrir toutes leurs caractéristiques grâce à des flashcodes apposés sur les emballages ou les tickets de caisse. Ces derniers renvoient à des films qui détaillent les procédés de culture des grains et permettent la traçabilité de notre gamme. Une machine italienne haut de gamme et un système d’infusion douce ont été installés pour proposer des dégustations ponctuelles. Nous comptons beaucoup sur notre point de vente pour faire office de vitrine vis-à-vis de notre clientèle CHR. Un salon de réception et de dégustation a été aménagé pour recevoir une dizaine de personnes. » C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015 17 INSTITUT C10 Départ en retraite de Didier Raffier : une carrière au service de la distribution des boissons Didier Raffier, qui a participé au lancement de l’Institut C10 en 2008, prend aujourd’hui sa retraite. L’ensemble du réseau a décidé de le remercier lors de la convention nationale organisée à Paris en juin, en lui remettant un trophée d’honneur. Les adhérents l’ont salué d’une salve d’applaudissements. Le bilan de sa carrière auprès du réseau C10 est évocateur. Didier a animé 416 sessions de formations. 3 280 stagiaires ont reçu ses enseignements au fil des ans, avec des modules conçus sur-mesure pour répondre aux besoins du secteur de la distribution. Après avoir forgé ses armes chez les industriels (18 années chez HEINEKEN dans des fonctions commerciales), Didier rejoint le monde du conseil d’entreprise et crée en 1994 son propre cabinet spécialisé en conseil, formation et événementiel. C’est en 1997 qu’une page d’histoire s’ouvre entre Didier et les distributeurs grossistes indépendants, consécutivement à la création du nouveau groupement CEB (issu de la fusion d’OmniBoissons et de Générale des Boissons France) lors du Congrès de la FNB à Bordeaux. « C’est ma première rencontre officielle avec les dirigeants de CEB (Centrale Européenne de Boissons) mais je connaissais déjà de nombreux adhérents en raison de mon passé brassicole » explique Didier. Il devient ensuite conseiller de la direction, à la convention de Cannes en 1999 alors que CEB déploie sa politique de formation pour les commerciaux du réseau. La mutualisation des moyens débute, avec la création d’une « Ma plus grande satisfaction est de voir l’Institut C10, que l’on a construit, évoluer ainsi avec les changements nécessaires. Je lui souhaite longue vie. » 18 C10 Infos – n°48 - Juillet/Août 2015 collecte volontaire correspondant à 0,25 % de la masse salariale auprès des 70 adhérents du réseau. A l’époque, un seul module est proposé par an, le thème étant défini avec les membres du Directoire. La quasi-totalité des adhérents inscrivent leurs collaborateurs à la formation. En parallèle, Didier est chargé de développer la cohésion au sein du réseau. A partir de 2002, commence la mise en place des premiers modules à destination de tous les salariés du réseau, avec une formation consacrée au passage à l’euro, puis une autre pour les chauffeurs-livreurs sur leur rôle de service en sus de celui de livrer des marchandises. Il conçoit ensuite deux nouveaux modules destinés l’un à la télévente et l’autre à la logistique. En 2008, Didier participe à la mise en route de l’Institut C10 en qualité de chef de projet interne aux côtés de la société Altédia qui était chargée du dossier. La commission Institut est créée quelques temps après (cf ci-contre). A la fin de cette même année, 52 stagiaires auront été formés. Une fois passée la phase de lancement, Didier se recentre sur son activité de formateur. Aujourd’hui, Didier Raffier regarde avec fierté le travail accompli : « Ma plus grande satisfaction est de voir l’Institut C10, que l’on a construit, évoluer ainsi avec les changements nécessaires. Je lui souhaite longue vie ». Désormais, le premier formateur de C10 et pendant longtemps le « Monsieur Loyal » des conventions du réseau, va pouvoir se consacrer à sa passion pour l’histoire et surtout la guerre de 1914-1918, dans une démarche artistique cette fois. L’ensemble du réseau le remercie pour le travail accompli et sa fidélité au réseau. 1re commission de l’Institut C10 en 2008 De gauche à droite : Didier Raffier, Yann Le Bihan, Jean Bonifassi, Rémy Brégent, Fabrice Chiffoleau RESSOURCES HUMAINES Une mutuelle pour tous au 1er janvier 2016 Notre partenariat avec MALAKOFF MEDERIC Aujourd’hui 3 à 4 millions de salariés ne bénéficient pas d’une mutuelle santé dans le cadre de leur entreprise. Seuls 400 000 n’ont en réalité aucune couverture santé. La loi de juin 2013 imposera, à compter du 1er janvier 2016, aux employeurs d’assurer, aux salariés qui n’en bénéficient pas déjà, une couverture collective minimale des frais de santé (ticket modérateur, forfait journalier hospitalier, soins dentaires, forfait optique…). L’employeur devra financer la moitié du coût quelle que soit la taille de son entreprise. C10 a choisi MALAKOFF MEDERIC pour accompagner, s’ils le souhaitent, les adhérents du réseau qu’ils soient concernés par la mise en place d’une complémentaire santé d’ici le 1er janvier 2016 et/ ou qu’ils soient attentifs à une offre représentant le meilleur rapport tarif/couverture santé dans l’esprit des dispositions du contrat responsable. Un adhérent C10 a déjà souscrit depuis plusieurs mois un contrat avec MALAKOFF MEDERIC ; voici le témoignage de Laure Milles adhérente des Brasseries Milles : Quelle était la situation de BRASSERIE MILLES avant la mise en place de MALAKOFF MEDERIC ? Notre entreprise avait mis en place, pour les non-cadres, un régime famille facultatif négocié collectivement et qui était à la charge du salarié. Il y avait un tarif famille unique pour tous les adhérents. Pourquoi avez-vous choisi MALAKOFF MEDERIC ? Nous avons choisi de suivre la recommandation de C10 en terme de fournisseur de mutuelle. Anticipant les obligations légales, nous avons ainsi mis en place la mutuelle MALAKOFF MEDERIC au 1er février 2014. Pour offrir la solution la plus adaptée au besoin et au budget de chacun, nous avons choisi de co-financer le régime socle pour nos collaborateurs. Les salariés ont pu ensuite librement choisir de rattacher ou non leur famille au contrat et de souscrire ou non aux options. Comment s’est déroulée la mise en place ? C’est un conseiller MALAKOFF MEDERIC qui nous a accompagnés dans toutes les étapes, de la mise en place de l’acte juridique (étape extrêmement importante) au déploiement des adhésions individuelles. Êtes-vous satisfaite du régime MALAKOFF MEDERIC ? En terme de suivi administratif pour l’entreprise, l’accompagnement et la continuité du dossier ont été assurés conformément à nos attentes. Nos collaborateurs sont satisfaits autant du niveau de la couverture que du bon déroulé des remboursements. Nous avons observé depuis la mise en place, des augmentations de rattachement des membres des familles. Certaines personnes ont demandé à sortir des régimes dérogatoires pour souscrire à MALAKOFF MEDERIC. Autant d’indicateurs qui témoignent de la pertinence de l’offre. Avez-vous eu l’occasion de tester la portabilité ? Nous avons un salarié qui a quitté l’entreprise pour des raisons de santé avec un problème lourd ayant engendré des coûts d’hospitalisation très élevés. Celui-ci est revenu nous remercier pour l’excellence de la prise en charge sans laquelle il n’aurait pas pu se soigner dans les mêmes conditions. EN ATTENTE