LYCEE ESTIC SAINT DIZIER 1Bis rue du Maréchal de Lattre de

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 LYCEE ESTIC SAINT DIZIER 1Bis rue du Maréchal de Lattre de Tassigny 52115 Saint Dizier Année 2014 N° de JURY : Série : ES Classe : 1ère Nom du professeur : Madame JIMENEZ Nom du candidat : N° de commission : Textes distribués par le professeur sous forme de G. Feydeau, Un fil à la patte, étonnants classiques, photocopies et extraits du manuel élève Magnard. Flammarion. OBJET D’ETUDE 3 : Le texte théâtral et sa représentation, du XVIIe siècle à nos jours. SEQUENCE 3 : Mensonges, aveux et mises en scène : faire tomber les masques au théâtre. Problématique de la séquence : Montrer quelles formes prennent les mensonges et les aveux au théâtre, quelles en sont les fonctions dans l’intrigue et dans la représentation. Lectures analytiques : Groupement de textes : L’aveu sur scène du XVIIe siècle au XXe siècle 1. textes étudiés / œuvre Molière, Dom Juan, 1665, acte V, scènes 1 et 2. complète : G. Feydeau, 2. Beaumarchais, Le mariage de Figaro,1784, extraits de l’ Acte II, extrait de Un fil à la patte. « (…) Suzanne-­‐ Madame, il est charmant ! » à « (…) qui frappe ainsi chez moi ? » 3. Alfred de Musset, On ne badine pas avec l’amour, 1834, Acte III, scène 7, « Perdican : vous m’avez demandé, Camille ( …) » à « (…) elle est morte. Adieu, Perdican ». Œuvre complète : Un fil à la patte, entre mensonges, aveux et rebondissements… 4. Georges Feydeau, Un fil à la patte, Acte I, scènes 1 et 2, p. 43-­‐48 5. Georges Feydeau, Un fil à la patte, Acte II, scène 14, de « Eh bien ! venez donc Bois-­‐d’Enghien… » jusqu’à la fin (p. 150-­‐154). 6. Georges Feydeau, Un fil à la patte, Acte III, scènes 8 et 9, de « En chantant… en chantant !… » jusqu’au baisser du rideau (p. 199-­‐204). Documents -­‐ Réflexions sur les choix d’interprétation autour de l’étude d’un extrait du complémentaires Paradoxe du comédien de Denis Diderot, d’un extrait de Phèdre de Jean Racine et deux photographies de S. Bernhardt et de D. Blanc interprétant Phèdre. Etudes d’ensemble/ Etudes thématiques Activités complémentaires Lecture cursive 1. Les formes théâtrales du XVIIIe siècle à nos jours et les genres au théâtre. 2. Histoire du théâtre et de sa représentation. 3. La représentation théâtrale : du texte à la représentation. 4. Le théâtre dans le monde antique (fonctions et significations du théâtre dans le monde grec et latin) -­‐ Visionnage de l’extrait correspondant au texte étudié du Mariage de Figaro de Beaumarchais (mise en scène de Christophe Rauck à la Comédie Française). -­‐ Comparaison de la scène de l’escalier d’Un fil à la patte dans les mises en scènes de J. Charon, M. Kacenelenbogen et J. Deschamps (à la Comédie Française en 2011), ainsi que dans l’adaptation cinématographique de Michel Deville en 2005 (d’après le cahier central présent dans l’édition Etonnants classiques et de captations). Jean-­‐Luc Lagarce, Juste la fin du monde, 1990. Lecture(s)/activité(s) personnelles Œuvre complète : Un fil à la patte, entre mensonges, aveux et rebondissements… 4. Georges Feydeau, Un fil à la patte, Acte I, scènes 1 et 2, p. 43-­‐48 5. Georges Feydeau, Un fil à la patte, Acte II, scène 14, de « Eh bien ! venez donc Bois-­‐d’Enghien… » jusqu’à la fin (p. 150-­‐154). 6. Georges Feydeau, Un fil à la patte, Acte III, scènes 8 et 9, de « En chantant… en chantant !… » jusqu’au baisser du rideau (p. 199-­‐204). Œuvre complète : Un fil à la patte de Georges Feydeau/ Lecture analytique texte n°4 : extrait Acte I, scènes 1 et 2. Supports : Acte I, scènes 1 et 2, p. 43-­‐48 + Dossier, microlecture n° 1, p. 210 + Captations d’extraits de mises en scène Objectifs : -­‐Entraînement à la lecture analytique -­‐Étudier la spécificité de la scène d’exposition d’Un fil à la patte -­‐Introduire des notions de scénographie –Etude de la langue : l’interjection – revoir les différentes formes du comique -­‐ Confrontation de mises en scène (adaptations de Michel Deville pour le cinéma en 2005 et par La Comédie Française en 1961 par J. Charon). En quoi avons-­‐nous affaire ici à une exposition « en fanfare » ? Comment Feydeau se sert-­‐il du mouvement pour insuffler à son exposition autant de dynamisme et de vraisemblance ? I. Un vaudeville 1. Le fil de l’histoire 2. Un registre comique II. Des codes renouvelés 1. Des personnages individualisés 2. Traitement novateur du décor et des objets III. Une nouvelle forme d’exposition 1. Une ouverture polyphonique 2. Une ouverture animée Conclusion : Nous avons-­‐nous affaire ici à une exposition « en fanfare » très animée. En effet, Feydeau se sert du mouvement pour insuffler à son exposition autant de dynamisme que de vraisemblance. L’auteur préfère alors montrer plutôt que raconter l’intrigue afin d’éviter l’ennui des spectateurs si bien que les scènes sont tellement animées que le spectateur n’a pas eu le temps de s’apercevoir… qu’on lui présente la pièce ! // ouverture = visionnage du début du film Un fil à la patte. Un fil à la patte est adapté par Michel Deville en 2005 pour le cinéma. C'est la cinquième adaptation cinématographique de la pièce de Georges Feydeau. Dès le début du film la mise scène garde le rythme, la truculence, la rapidité qui donne au théâtre ce plaisir infini… C'est surjoué, très animé, plein de drôleries mais là est le plaisir : le spectateur sait qu’il va passer un bon moment et pressent que, au fil de cette histoire de mœurs, il ira de surprise en surprise en démêlant les fils de l’intrigue… Œuvre complète : Un fil à la patte de Georges Feydeau/ Lecture analytique texte n°5 : extrait Acte II, scène 14. Supports : → Acte II, scène 14, de « Eh bien ! venez donc Bois-­‐d’Enghien… » jusqu’à la fin (p. 150-­‐
154). → Dossier, microlecture no 2 (p. 210-­‐211). → Captations d’extraits de mises en scène. Objectifs : → Entraînement à la lecture analytique. → Étudier l’art du mouvement, qu’il soit scénique, dramatique ou dramaturgique. → Confronter différentes mises en scène. Questions : Comment cet extrait illustre-­‐t-­‐il l’art du mouvement, qu’il soit scénique, dramatique ou dramaturgique ? Comment illustre-­‐t-­‐il l’art du rebondissement chez Feydeau ? I. Des ressorts dramatiques 1. Une attente entretenue 2. Une double péripétie II. La maîtrise dramaturgique 1. La tradition farcesque renouvelée 2. La dynamique des répliques III. La dynamique scénique 1. L’art du mouvement 2. Un théâtre cinématographique Conclusion + fin de la question 2 DONC : cet extrait illustre bien l’art du mouvement, qu’il soit scénique (par le rythme effréné de la scène, les entrées et sorties, les déplacements des personnages, etc.), dramatique (par les ressorts dramatiques développés entre attente, suspense et péripéties) et dramaturgique (par une judicieuse composition de la pièce entre farce et dynamisme des répliques), ainsi que l’art du rebondissement chez Feydeau tant apprécié par le lecteur/spectateur qui jubile devant la révélation des fiançailles et surtout devant le « spectacle » qui en découle ! (Ouverture) Ces jeux de corps peuvent nous faire penser au cinéma muet américain, aux crazy comedies de Chaplin, par exemple. Cette dimension cinématographique de l’action est d’ailleurs réinvestie de manière moderne et ironique par Deschamps dans sa mise en scène de la pièce de Feydeau à la comédie française en 2010 qui, dans sa mise en scène, fait adopter à Bois-­‐d’Enghien un ralenti digne d’un film de science-­‐fiction ! Le metteur en scène rend également hommage à un procédé du septième art : le fond de son décor comporte une grande porte à quatre vantaux qui donne sur les salons de la baronne ; or, c’est à cet endroit qu’a lieu la course-­‐poursuite des personnages, à laquelle le spectateur assiste comme si elle était projetée sur un écran de cinéma. Œuvre complète : Un fil à la patte de Georges Feydeau/ Lecture analytique texte n°6 : extrait Acte III, scènes 8 et 9 de « En chantant… en chantant !… » (deuxième occurrence) jusqu’au baisser du rideau (p. 199-­‐204). Objectifs : → Entraînement à la lecture analytique. → Étudier la spécificité du dénouement d’Un fil à la patte. → Confronter différentes mises en scène. Supports : → Acte III, scènes 8 et 9, de « En chantant… en chantant !… » (deuxième occurrence) jusqu’au baisser du rideau (p. 199-­‐204). → Dossier, microlecture n°3 (p. 211-­‐212). → //Captation d’extrait de mise en scène (Deschamps) et film de Deville vu avant les vacances. Comment Feydeau procède-­‐t-­‐il pour soutenir la curiosité et le plaisir des spectateurs jusqu’à la dernière réplique de la pièce ? Comment Feydeau conclut-­‐il sa pièce ? Quel est le dénouement de cette pièce ? I.Un dénouement de vaudeville 1.Le rebondissement final 2.La scène de chant II.Deux personnages emblématiques 1. Chute et gloire de Bouzin 2. Misère de Bois-­‐d’Enghien ? III. Une drôle de fin 1. Les ressorts comiques 2. Un emballement général Conclusion : Donc une drôle de fin où l’objectif de Feydeau est réalisé : le public repart heureux après la pièce ! + Une différente version dans le film… Dans l’air du temps… Ouverture : Le topos de la leçon de chant Pour confronter les différences de traitement du topos de la leçon de chant : dossier p. 213 à 220. Il est intéressant de d’étudier la manière dont la leçon de chant fait progresser l’action chez les trois auteurs : elle permet en effet aux amoureux de se déclarer leur flamme, à la barbe du père pour Angélique et Cléante, à celle de Bartholo pour Rosine et le Comte et à celle du chaperon Miss Betting pour Viviane et Bois-­‐d’Enghien. Le chant sert donc à contourner l’interdit – incarné sur scène par une tierce personne – en jouant sur la polyphonie et en détournant le sens des mots. Outre ce ressort dramatique, la leçon de chant a également un enjeu dramaturgique puisqu’elle permet de faire varier le rythme et le genre de la pièce : -­‐chez Molière et chez Beaumarchais, elle introduit dans les œuvres une dimension lyrique -­‐chez Feydeau, elle rend son acception étymologique au vaudeville. Enfin, la leçon de chant vient divertir le public, selon des critères qui varient à chaque époque. Elle crée une connivence entre personnages et spectateurs puisqu’elle reste avant tout un jeu dans le jeu, une mise en abyme récréative (et, dans le cas de Feydeau, un clin d’œil à l’histoire du théâtre). // CORRECTION DM Feydeau Le schéma actanciel de la pièce (questions 5 et 6) = on constatera que le sujet de l’action est Bois-­‐
d’Enghien, qui cherche à quitter Lucette (objet de l’action) car il est poussé par un désir d’élévation sociale et financière. Bois-­‐d’Enghien, qui ne songe qu’à satisfaire ses propres envies, est donc l’unique destinataire de l’action. Au nombre des opposants, on compte Lucette, qui aime son amant et refuse de le perdre, mais également Bois-­‐d’Enghien lui-­‐même (que son incapacité à agir met régulièrement en échec). Les adjuvants sont aisément identifiables : Fontanet, Chenneviette, Irrigua, Bouzin, la baronne… Ce schéma fait donc ressortir la lâcheté de Bois-­‐d’Enghien qui n’a pas de réel adversaire si ce n’est Lucette et qui n’a de cesse de repousser l’action ou de voir ses plans contrecarrés par de multiples rebondissements (les apparitions impromptues du Figaro, la carte dans le bouquet, l’arrivée de Lucette chez la baronne, l’annulation du contrat de mariage…). Soigneusement préparés par quelques détails (le parapluie oublié, le pistolet à éventail, la clé dans le dos…), ces rebondissements demeurent cependant vraisemblables. Le titre de l’œuvre : l’expression « avoir un fil à la patte » = De l’argot parisien, qui utilise au sens figuré le fil à la patte qui est utilisé parfois pour empêcher un oiseau, un animal ou un insecte de s’envoler ou de s’échapper. Avoir des obligations, ne pas pouvoir agir librement +l’horizon d’attente qu’il crée (question 7). Après avoir relu la présentation, rapprocher Un fil à la patte des caractéristiques du vaudeville, en montrant en quoi Feydeau en renouvelle les codes (questions 3 et 4). Confronter des expériences de lecteurs et de spectateurs : mettre en exergue, outre les intérêts les plus immédiats de l’œuvre (comique de langage, caractères et rebondissements, satire humaine et sociale…), le caractère extrêmement visuel du théâtre de Feydeau (jeu sur les didascalies, précision signifiante des décors). LYCEE ESTIC SAINT DIZIER 1Bis rue du Maréchal de Lattre de Tassigny 52115 Saint Dizier Année 2014 N° de JURY : Série : ES Classe : 1ère Nom du professeur : Madame JIMENEZ Nom du candidat : N° de commission : Textes distribués par le professeur sous forme de Une édition de : Charles Baudelaire, Les fleurs du photocopies et extraits du manuel élève Magnard. mal, Classico lycée, Belin Gallimard. OBJET D’ETUDE 4 : Ecriture poétique et quête de sens du XVI e siècle à nos jours SEQUENCE 4 : Chanter l’amour Problématique de la séquence : Analyser la manière dont le thème amoureux est traité au cours des siècles et comment l'évolution de la poésie permet de réaliser des formes différentes et personnelles d'expression lyrique. Lectures analytiques : 1. Pierre de Ronsard, Ode à Cassandre, 1545 « Mignonne allons Textes étudiés, voir si la rose... ». Œuvre complète : C. Baudelaire, Les 2. Poème 1 des Fleurs du Mal, 1857 (« Spleen et idéal », XXII), Fleurs du mal section « Spleen et « Parfum exotique » (p.40). idéal ». 3. Poème 2 des Fleurs du Mal, 1857 (« Spleen et idéal », XXVI), « Le serpent qui danse » (p. 46-­‐47). 4. Poème 3 des Fleurs du Mal, 1857 (« Spleen et idéal », LIII), « L'Invitation au voyage » (p.77-­‐78). Document complémentaire Paul Eluard, Capitale de la douleur, « La courbe de tes yeux », 1926 (Réflexion sur l’éloge de la femme). Etudes d’ensemble/ Etudes 1. Qu'est-­‐ce que la poésie ? thématiques 2. La versification du XVIe à nos jours. 3. Les Fleurs du Mal de Baudelaire : une œuvre entre tradition et modernité poétique. Activités complémentaires Lecture cursive Lecture(s)/activité(s) personnelles -­‐ Étude du tableau de Gustave Moreau, Orphée, 1865, huile sur bois, 154 x 23,5, Musée d'Orsay, Paris. -­‐ Musicalité poétique et musique : Le serpent qui danse (Baudelaire) par S. Gainsbourg en 1962 ; Le Pont Mirabeau (G. Apollinaire) chanté par Marc Lavoine en 2001 ; Je voudrais pas crever (B. Vian) par Les Têtes Raides en 2005 (Lecture et réflexions sur les poèmes, écoutes et remarques sur les versions musicales). Boris Vian, Je voudrais pas crever, 1951-­‐1953 (le thème de la mort en poésie). Lecture analytique n°1 Pierre de Ronsard, Ode à Cassandre, « Mignonne allons voir si la rose... » Objectifs : -­‐ analyser la conception de l'amour qui se dégage de cette ode ; -­‐ voir en quoi et comment la forme choisie est au service du sens. Repères : -­‐ Thème du Carpe diem ( « Profite du jour présent » ) ; -­‐ se trouve d'abord chez Horace, dans ses Odes : « pendant que nous parlons, voilà que le temps jaloux a fui : cueille le jour, sans te fier au lendemain ». Quelle conception de l'amour et de la vie se dégage de cette ode ? Pourquoi ? Parce que : 1) Des personnages 2) Un décor 3) Une histoire Transition : Pourquoi la présentation de cette scène ? La stratégie du poète Comment ? Par : 1) Une invitation 2) Une comparaison élogieuse 3) L’expression de l’émotion du poète Transition : Emotion réelle ou feinte ? à vers une stratégie du poète : donner à Cassandre => : Comment ? En quoi ? 1) Le maître et l’élève 2) Faire prendre conscience de la fuite du temps 3) Faire réagir CONCLUSION : Ce poème s’inscrit dans une tradition, qui exploite le thème lyrique de la fuite inexorable du temps et reprend la comparaison récurrente de la femme et de la rose. Cependant, Ronsard a réalisé avec cette ode une œuvre originale en utilisant à la fois un ton de conversation galante et le registre lyrique pour parachever son entreprise de séduction, rendant ainsi sa leçon de vie plus persuasive. L'ode tout entière est bâtie sur des échos : la « robe de pourpre » devient « robe pourprée » ; « fleur » apparaît aux vers 11 et 12 mais aussi sous la forme du verbe composé « fleuronne » ; le mot « beauté » répond à « beautés » et « mignonne » intervient dans chacune des trois strophes. Construite sur les lieux communs de la fuite du temps et de la comparaison entre la femme et la rose, cette ode a à la fois de la puissance et du charme. Sa musicalité, ses échos en font une sorte d'incantation contre la mort. Surtout, ce poème donne une leçon d'épicurisme et peut nous rappeler les propos d’Horace, dans ses Odes : « pendant que nous parlons, voilà que le temps jaloux a fui : cueille le jour, sans te fier au lendemain ». (Horace est un poète romain né en 65 av. J.-­‐C. et mort à Rome en 8 av. J.-­‐C.) Lecture analytique/TEXTE n°2. Poème 1 des Fleurs du Mal, (« Spleen et idéal », XXII), « Parfum exotique » (p.40) « Parfum exotique » de Charles BAUDELAIRE. LECTURE ANALYTIQUE N° 2. Objectifs : étudier une forme classique, le sonnet. Etudier le thème de l'amour. Appréhender un hommage à la femme aimée par l'association, la correspondance des sens et de la référence féminine. INTRODUCTION : Activité effectuée lundi en classe : préparer une introduction à partir de Séance 3 : Les Fleurs du Mal de Baudelaire : une œuvre entre tradition et modernité poétique. -­‐ BAUDELAIRE, le poète -­‐ LES FLEURS DU MAL -­‐ La section « Spleen et idéal » -­‐Ce poème ouvre le cycle de l'amour, à l'intérieur de la section « Spleen et idéal ». Ici la femme apparaît comme une voie d'évasion imaginaire vers un paysage de l'Idéal, qui doit quelques-­‐uns de ses traits aux souvenirs embellis du séjour à l'île Bourbon. L'inspiratrice du poème est très probablement Jeanne Duval, « la Vénus noire » de Baudelaire. -­‐Ex de pbq : En quoi ce poème est un hommage à la femme aimée par la correspondance des sens ? Comment ce poème offre-­‐t-­‐il les caractéristiques de la rêverie exotique et quel est le rôle de la femme dans son déroulement ? Quel est l’intérêt littéraire de ce texte ? I. Structure thématique du poème (QUELQUES REMARQUES PRELIMINAIRES POUR COMPRENDRE LE TEXTE : thèmes (le parfum, la femme et l'évasion) et structure thématique du texte) a) REPERES/thèmes b) STRUTURE DU TEXTE II. ÉTUDE DE LA PREMIÈRE PARTIE (v. 1-­‐8) a) Un contexte favorable à l'évocation (v. 1-­‐2) b) La découverte visuelle (v. 3-­‐8) III. ÉTUDE DE LA DEUXIÈME PARTIE (v . 9-­‐14 ) a) Un phénomène d'écho b) Un approfondissement sensible CONCLUSION -­‐ Dans « Parfum exotique », le parfum déclenche la rêverie et la réminiscence, et permet ainsi de se couper du monde extérieur, si décevant, pour voir se dérouler « des rivages heureux ». Respirer « l’odeur de ton sein chaleureux », se laisser « guid[er] par ton odeur », dit le poète à la femme qu’il aime, permet de s’arracher à la réalité, d’oublier le spleen. Le personnage bascule dans un univers rêvé, situé dans une époque tranquille, qu’il feint d’avoir vécu dans une mystérieuse « vie antérieure » dont il croit se souvenir et dont il fait son idéal. -­‐ On voit donc que pour Baudelaire la Poésie est une transfiguration du réel. -­‐ Ce sonnet est tout à fait représentatif de l'écriture de Baudelaire qui, tout en créant des sensations et des correspondances, s'adresse à ce qu'il y a de plus intime dans l'Homme, s'inscrivant ainsi dans la lignée d'autres poèmes comme « L'invitation au voyage ». POESIE « Le serpent qui danse » de Charles BAUDELAIRE. LECTURE ANALYTIQUE N° 3 (CORRECTION DUTEXTE ETUDIÉ EN DS) Les Fleurs du mal, section « Spleen et idéal » Œuvre complète, texte n° 2 Plan : l’évocation de la grâce de la jeune femme ; la conception de la beauté par le poète. PROBLÉMATIQUE : Comment Baudelaire fait-­‐il l’éloge de la femme aimée dans ce poème ? 1. COMMENT LA GRACE DE LA JEUNE FEMME EST-­‐ELLE EVOQUEE ? 2. COMMENT BAUDELAIRE CONCOIT-­‐IL LA BEAUTE ? CONCLUSION Ce poème fait l’éloge de la femme aimée. Comme un serpent, entre sensualité et froideur, entre volupté et mystère, Baudelaire évoque la grâce de l’être aimé mais aussi sa propre conception de la beauté féminine. Ouverture : Serge Gainsbourg va interpréter ce poème en 1962 sous le titre « Baudelaire », à une période où les rythmes latinos l’attirent de plus en plus, cette interprétation reflète bien les ondulations, l’exotisme et la musicalité du poème. + DOCUMENT COMPLEMENTAIRE : Paul Eluard, Capitale de la douleur, « La courbe de tes yeux », 1926 (DS Réflexion sur l’éloge de la femme) : voir document ci-­‐joint. Lecture analytique/TEXTE n°4. Poème 3 des Fleurs du Mal, (« Spleen et idéal », XXII), « L'Invitation au voyage ». (p.77-­‐78) Erratum : Poème 3 des Fleurs du Mal, (« Spleen et idéal », LIII), « L'Invitation au voyage » (et pas « Harmonie du soir » comme indiqué sur la fiche du bac) Objectifs : Etudier : Une forme poétique qui ressemble à la chanson. Le thème de l'amour. Un hommage à la femme aimée, créatrice de dépaysement et d'identification avec des paysages rêvés. Méthode : soigner ses transitions et ses amorces Langue : le lexique laudatif INTRODUCTION : -­‐ On étudiera d'abord la présence de la femme dans ce poème, notamment la relation privilégiée que le poète instaure entre la femme et le paysage évoqué. Puis on s'intéressera aux caractéristiques du pays imaginaire, que Baudelaire évoque, ce qui permettra de montrer qu'il s'agit d'un pays idéal, voué au bonheur des deux amants. -­‐Problématique : Comment ce poème se offre-­‐t-­‐il un hommage à la femme aimée, créatrice de dépaysement et d'identification avec des paysages rêvés ? Autres exemples de questions : Quelle est la relation entre la femme aimée et le paysage idéal ? En quoi ce poème propose une forme poétique qui ressemble à la chanson ? Etudier les thèmes de l'amour et du voyage. I -­‐ La femme et le paysage: les deux composantes de l'Idéal A) La présence de la femme: La femme est présente à travers tout le poème. B) La relation entre la femme et le paysage: Transition : Le « pays » parfait que le poète imagine est donc entièrement lié à une présence féminine apaisante et heureuse. Le monde extérieur s'accorde parfaitement à l'amour des deux amants et semble fait pour leur bonheur. Quelles sont alors les caractéristiques de ce pays imaginaire? II -­‐ Un lieu idéal Le lieu idéal est évoqué par Baudelaire, c’est un lieu imaginaire, un ailleurs indéterminé voué à l’amour , qui ressemble à un paradis terrestre. A) Un pays imaginaire: B) Le pays du bonheur C) Le pays de l'amour Conclusion: Évolution thématique • Première strophe : formulation de l’invitation. Présentation d’un paysage de rêve à travers les correspondances avec le regard de la femme aimée. • Deuxième strophe : un paysage intérieur raffiné et secret présenté dans ses affinités avec l’âme. • Troisième strophe : un paysage extérieur harmonieux et illimité… -­‐ Poème du bonheur rêvé, du voyage amoureux, dépaysant et artistique, il apparaît comme un antidote au spleen qui ronge le poète dans le recueil. -­‐ Ce texte s'avère aussi un hommage à l'art poétique puisque la poésie est l'art de l'alchimie des mots ; or ce poème, créateur de paix, d'harmonie (y compris au sens musical du terme), de rêve, parle à l'âme autant par le message qu'il délivre que – et surtout – par les images qu'il crée. Le thème du voyage apparaît à plusieurs reprises dans Les Fleurs du Mal. Il s'accompagne de l'évocation d'un lieu privilégié, qui est un refuge et un univers de bonheur. Dans « L'Invitation au voyage », on découvre trois données essentielles de l'univers baudelairien: la femme, la beauté et l'évasion. On peut mettre ce poème en relation avec un poème en prose qui appartient au recueil intitulé Le Spleen de Paris, publié par Baudelaire en 1869, et qui porte le même titre. Ce texte en prose permet d'éclairer certaines allusions contenues dans le poème, notamment sur la nature de ce lieu idéal et sur sa situation géographique. Mais il n'enlève rien au mystère de ce poème et à sa profonde résonance dans l’esprit du lecteur… Un recueil de textes en prose auquel Baudelaire consacra les dernières années de sa vie : c'est Le Spleen de Paris, qui ne sera publié intégralement que deux ans après sa mort. L'un des grands poètes du XIXème siècle-­‐ si ce n'est le plus grand -­‐ Baudelaire n'a jamais cessé d'écrire en prose. Ses premières publications furent celle d'un critique d'art (les Salons de 1845 et 1846) et d'un romancier (La Fanfarlo). Il conclut ses activités par Le Spleen de Paris. Le sous-­‐titre de l'oeuvre, Petits Poèmes en Prose, amorce l'explication de cette confrontation entre prose et poésie dans l'œuvre de Baudelaire. Poète avant tout, il s'est toujours attelé à un décloisonnement des genres littéraires. « Sois toujours poète, même en prose... » Même si Le Spleen de Paris s'éloigne de l'exercice poétique par sa forme, il n'en reste pas moins de la poésie, attaché au langage métaphorique et imagé. Ce mélange des genres ne s'arrête pas là puisqu'on retrouve dans ce recueil des textes se rapprochant davantage d'une critique, d'un essai ou d'une nouvelle. En regroupant ces textes, Baudelaire ne crée pas un genre, mais s'adonne simplement à évaluer l'ensemble des potentialités de l'écriture. http://baudelaire.litteratura.com/le_spleen_de_paris.php#.U4MTYyjLGWc