Meilleurs vœux pour cette nouvelle année

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7 janvier 2015
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>> Le Club Med bientôt chinois ?
>> Oakley, le masque de ski high tech
>> Val d’Isère en réalité augmentée
>> Pyrénées : 120 millions investis ...
>> Autrans-Méaudre : une destination !
ENVIRONNEMENT
POUVOIRS PUBLICS
>> La finance au service du climat
>> Drones, analyseurs de l’environnement
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>> CartOgraph’ : tout sur l’eau
>> 11 destinations France à l’international
>> Les Français aiment leur commune
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>> Lans-en-Vercors à 360 °
>> N’Py rénove ses lits touristiques
>> Savoie : début de saison contrasté
SPORT INTERNATIONAL
>> 2022 : la course est lancée
>> 2018 : non pour la Corée du Nord...
>>...et non pour le Japon
OFFRES D’EMPLOI
AGENDA
LE SOMMET DE LA QUINZAINE
Meilleurs vœux pour cette nouvelle année !
L’ensemble de l’équipe de Montagne News – La lettre éco de
Montagne Leaders et de Montagne Leaders vous souhaite ses
meilleurs vœux pour cette nouvelle année, à commencer par une
très bonne saison d’hiver pour tous
les professionnels de la montagne.
L’occasion est également toute
trouvée pour revenir sur l’année
2014, empreinte de nombreux évènements et faits marquants. La saison 2013-2014 a été compliquée et
très disparate selon les massifs, les
conditions d’exploitation tout autant que le chiffre d’affaires dégagé
par les exploitants de remontées
mécaniques. Le calendrier scolaire,
souvent pointé du doigt et qui a activement participé à faire chuter la
France de la première à la deuxième
place des destinations mondiales du
ski, a été la marotte de 2014 et sera
encore au cœur des discussions de
2015. Si des avancées ont pu être
n°424
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constatées fin 2014, le combat est
loin d’être gagné mais, 2015 signera
à n’en pas douter un grand pas en
avant dans les négociations avec
le gouvernement. Pourquoi être
si confiant ? Tout simplement car
le tourisme est « l’une de nos principales industries ». Ces propos ne
sont pas les nôtres puisqu’ils sont
empruntés au Président de la République en personne. C’est en visite
dans le Loir-et-Cher, au château de
Chambord, que François Hollande a
salué l’importance du tourisme pour
l’économie française : « c’est une activité de demain, car elle va mobiliser
beaucoup de nouvelles technologies,
beaucoup d’industries nouvelles ».
Dès lors, place aux actes : « le changement, c’est maintenant » ! Que
doit-on encore retenir de 2014 ? Les
Jeux Olympiques et Paralympiques
de Sochi bien sûr. La Marseillaise n’a
jamais été aussi souvent entonnée
et la délégation tricolore a battu le
record de médailles remportées
lors d’une olympiade d’hiver. Si les
Jeux ont mis en lumière les athlètes
tricolores, ils ont également mis en
valeur les entreprises hexagonales
qui ont pu exprimer tous leurs savoir-faire et participé au succès de
l’évènement. Si elles ont connu ce
succès, c’est avant tout grâce à leur
réalisation française, en totale adéquation avec les contraintes économiques et écologiques actuelles.
2014 a également été marquée par
les élections municipales et l’arrivée de nouvelles équipes dans les
communes de montagne. Mais s’il
n’y avait qu’un événement à retenir
en 2014, ce serait indéniablement
le 20e anniversaire du SAM, devenu
Mountain Planet, qui a connu un véritable plébiscite tant des exposants
que des visiteurs français et étrangers. En bref, 2014 fut une année
chargée, marquante, et 2015 le sera
tout autant !
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Le Club Med bientôt chinois ?
Pour ses 65 ans, le Club Med
s’offre un cadeau surprenant :
un nouveau propriétaire. Fleuron de l’industrie touristique
française, l’exploitant de villages de vacances s’apprête à
passer sous pavillon chinois.
C’est dans l’air depuis mai
2013 et une première offre de
rachat des titres du Club Med
par le conglomérat chinois
Fosun, alors épaulé par le
fond Ardian. Aujourd’hui, c’est
avec des partenaires sino-brésilo-franco-portugais que Fosun est repassé à l’offensive.
En proposant 24,60 euros par
action, Fosun a fait craquer
l’homme d’affaires italien Andréa Bonomi, également en
lice pour la reprise du Club
Med et qui a décidé de ne pas
surenchérir après avoir formuler une offre à 24 euros par
action. Soutenu par l’actuelle
direction du groupe de loisirs, Fosun est, selon le PDG
Henri Giscard d’Estaing, le
« meilleur vecteur pour mener à
bien la stratégie du Club Med à
l’international ». Même si l’Asie
représente aujourd’hui les ¾
des résultats du groupe, Henri
Giscard d’Estaing assure que
le Club Med va continuer à se
développer en France, « notamment dans les Alpes ».
Quand bien même le Club
Med passe sous pavillon
chinois, l’actuelle direction
assure toutefois que le groupe
ne deviendra pas chinois : « la
marque restera française ». Si la
France reste le cœur d’activité
du groupe avec ses 22 villages
sur les 70 qui existent dans le
monde, deux nouveaux villages devraient prochainement
ouvrir en Chine puis, très rapidement ce sera l’Amérique
du Sud qui sera ciblée, d’où la
présence d’investisseurs brésiliens au sein des partenaires de
Fosun.
Bourse
SOCIÉTÉS
TECHNOLOGIES
Kudelski
Kässbohrer
MND Group
OUTDOOR
Adidas
Groupe Go Sport
Lafuma
Quiksilver
TOURISME
Compagnie des Alpes
Compagnie du Mont Blanc
Club Méditerranée
TéléVerbier
Pierre & Vacances
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7 janvier 2015
COURS
15/12
COURS
05/01
VAR %
MAX
2014
9,61
54,00
1,69
9,98
52,20
1,79
3,85
-3,33
5,92
13,95
54,00
8,10
57,95
9,10
18,25
1,54
56,56
9,10
19,15
1,84
-2,40
0,00
4,93
19,48
91,10
9,10
19,63
7,80
14,48
69,00
24,61
50,00
22,34
15,20
74,00
24,53
45,06
22,30
4,97
7,25
-0,33
-9,88
-0,18
16,75
73,40
24,61
65,95
37,23
Oakley, le masque de
ski high tech
En fin d’année dernière, Oakley
a mis à jour ses lunettes de ski
connectées Oakley Airwave
Goggle. Dotées d’un GPS, du wifi
et du bluetooth, elles simulent un
écran de 14 pouces à un mètre cinquante devant où de nombreuses
données apparaissent. Les Oakley
Airwave permettent de mesurer,
suivre et partager la vitesse, d’afficher les données du parcours,
mais aussi d’analyser les sauts
(nombre, hauteur et durée). La navigation permet de noter un point
précis sur une carte afin de retrouver la piste recherchée, et il sera
également possible de localiser ses
amis qui utilisent cette technologie.
Ce n’est pas tout, la fonction GPS
permettra de suivre les déplacements du skieur sur le domaine
pour compiler toutes les données récoltées en fin de journée
et connaitre sa vitesse maximale,
les caractéristiques de son meilleur saut etc. En prime, la télécommande en format bracelet
livrée avec le casque permettra de
contrôler son smartphone en bluetooth 4.0 - basse consommation pour gérer l’écoute de sa musique
favorite, gérer les appels et les
SMS entrants et même piloter
un cardio-fréquencemètre. On y
retrouve aussi la fonction HUD
-Head Up Display-, un écran en
bas à droite du masque permettant l’affichage de l’ensemble des
données collectées pendant la
descente, technologie déjà développée par Lumiplan dès 2013 en
partenariat avec la S3V et Recon.
La batterie intégrée au masque de
ski connecté, également originellement développée par Lumiplan, a
une autonomie de 6 heures.
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Val d’Isère, l’appli à réalité augmentée
En décembre dernier, SQLI a remporté le plus haut
hackathon1 du monde, organisé par Val d’Isère.
L’objectif était de développer la meilleure application
mobile pour révolutionner l’expérience client en
station. A la fois innovante, ludique et performante,
l’application développée par SQLI a obtenu l’unanimité du jury du Val d’Isère, qui a également été
séduit par la proposition de la société de remplacer
les forfaits de ski traditionnels par des bracelets
connectés. Pour remporter ce challenge, l’équipe
SQLI, composée de 5 personnes, a su développer
en 3 jours une application répondant à trois critères:
1 Un hackathon est un événement où des développeurs se réunissent
pour faire de la programmation informatique collaborative, sur plusieurs jours. Le terme contracte les mots hack et marathon.
informer, surprendre et enchanter. Celle-ci offre des
itinéraires sur mesure en fonction du profil du
skieur, et l’« Augmented Skiing » l’oriente et le guide
sur le domaine skiable. Quant à la « smart alarm »,
elle réveille le vacancier en fonction de la météo. Le
skieur pourra également connaître sa performance
en temps réel et la partager sur les réseaux sociaux.
En outre, la SQLI invente le « selfski » : le selfie du
ski. Ceux passant à proximité de bornes iBeacon
se verront proposer offres et promotions chez
les commerçants. L’application fonctionne avec un
bracelet connecté, qui centralise les informations du
client, sa localisation et ses données biométriques, le
tout contrôlable par commande vocale.
Pyrénées : 120 millions investis par trois stations
Encouragées par deux saisons consécutives avec un
enneigement record, La Pierre-Saint-Martin, le
Grand Tourmalet et Luchon-Superbagnères,
réparties sur trois départements, investissent dans
un programme de modernisation et d’agrandissement de leur domaine skiable pour un total de
120 millions d’euros.
Pour cette saison, ce sont déjà 40,3 millions d’euros d’investis, dont plus de la moitié à La PierreSaint-Martin, où 40% du domaine skiable a été
remanié et les remontées mécaniques renouvelées.
De son côté, le Grand Tourmalet, première station
des Pyrénées françaises, a lancé un programme d’investissement sur la période 2013-2020, notamment
pour élargir le domaine de 260 à 360 hectares. La
mise en place d’une nouvelle télécabine à Barèges et
d’un télésiège plus grand sur le versant de La Mongie est aussi prévue. Au total, 50 millions d’euros
seront investis. Quant à la station de Luchon-Superbagnères, son maire, Louis Ferré, vient d’annoncer
un plan d’investissement de 46 millions d’euros de
2014 à 2020 pour moderniser à la fois la station de
Superbagnères, le casino de Luchon et le centre de
remise en forme, qui sera doté d’un spa et d’un
espace thermo-ludique. En prime, la station renouvellera la télécabine, installera un télésiège 6 places
et aménagera de nouvelles pistes. Pour sa part, la
ville planifie de rénover le théâtre et de construire
un petit palais des congrès afin d’accueillir des manifestations culturelles et sportives.
Autrans-Méaudre : une destination touristique unique !
Autrans et Méaudre ont décidé de s’allier pour former une même destination de vacances. Un rapprochement stratégique qui donnera notamment
lieu à un site internet unique mutualisant, promouvant et commercialisant les offres touristiques des deux villages. Au vu de leur proximité
et pour les fondeurs, les deux sites nordiques formaient déjà depuis plusieurs années un domaine
relié de 180 kilomètres de pistes. Les deux élus du
Vercors Thierry Gamot et Pierre Buisson, respectivement maires d’Autrans et de Méaudre, sont
« convaincus du bien fondé de la mutualisation tou-
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7 janvier 2015
ristique », visant une offre plus complète grâce à
l’addition de celles des deux villages. Certes, l’objectif est d’augmenter leur attractivité commune mais surtout d’optimiser les retombées
économiques et la consommation touristique pour
qu’elles profitent au territoire et à ses acteurs. Ce
rapprochement touristique est désormais symbolisé par un logo commun et un site web unique. Les
internautes peuvent ainsi composer leur séjour à la
carte en achetant des services touristiques proposés par des prestataires installés à Autrans comme
à Méaudre.
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Lans-en-Vercors : une vue à 360°
Le domaine skiable de Lans-enVercors ne manque pas d’idées
pour attirer les foules. Hiver
comme été, les marcheurs
comme les skieurs pourront dès
cet hiver admirer un panorama
à 360° à partir d’une passerelle
perchée au sommet du téléski
de la Combe des Virets. Ce
nouveau point de vue a un nom:
le « Vertige des Cîmes », sécurisé, il permet de marcher audessus de 300 mètres de vide
et surtout d’admirer la vallée de
Grenoble et les massifs environnants, Chartreuse, Belledonne,
Taillefer, Oisans, et même plus
lointains : Dévoluy, Mont-Blanc.
Le belvédère est facilement
accessible, aussi bien en ski
l’hiver qu’à pied l’été, et son
sol est composé de caillebottis
en acier, ajouré, on a vraiment
l’impression de vide sous les
pieds. Evidemment, la passerelle est prévue pour accueillir
plusieurs personnes simultanément même si elles portent des
chaussures de ski. L’accès y est
gratuit. Dans l’année, une table
d’orientation devrait compléter
le dispositif.
N’Py rénove ses lits touristiques
Le réseau N’Py et ses partenaires, EDF et Crédit Agricole, via ses filiales Banque du
tourisme et Square Habitat,
se mobilisent afin de proposer un plan de réhabilitation
des lits touristiques dans les
stations N’Py via un dispositif
attractif pour les propriétaires.
Au fil du temps, de plus en plus
d’appartements vieillissent et
deviennent difficilement commercialisables.
Afin de lutter contre ces
« lits froids » qui quittent
chaque année le circuit de la
location, le dispositif proposé
par N’Py et ses partenaires
consiste à proposer une solution complète de rénovation
aux propriétaires, un pack
tout compris de la rénovation à la distribution. Ainsi,
le propriétaire est conseillé sur
les travaux à effectuer et on lui
propose une solution adaptée : diagnostic performance
n°424
7 janvier 2015
énergétique, proposition de
financement et de prestataires,
devis, suivi des travaux sur
place et offre de gestion locative. « On s’occupe de tout
», résument les initiateurs de
l’opération.
La démarche est privée, effectuée par des acteurs locaux
qui vivent de cette activité, et
qui sont complémentaires. Un
appartement témoin a déjà été
réhabilité l’an dernier, à Piau et
cela leur a permis de vérifier
que les propriétaires étaient
demandeurs. Habitant parfois
loin des stations et ne pouvant
assurer le suivi des travaux, ces
propriétaires apprécient que
tout soit pris en main sur place,
leur permettant ensuite d’augmenter le prix de vente ou
locatif de leur bien. Entre la
S3V, Les Arcs et maintenant
N’Py, les stations françaises
livrent une vraie bataille aux
lits froids.
Un début de saison
contrasté en Savoie
Alors que s’achèvent les vacances
de fin d’année, l’Observatoire
Savoie Mont Blanc Tourisme
dresse un premier bilan de ce
début de saison mouvementé,
en raison de l’arrivée tardive de
la neige puis des importantes difficultés de circulation qu’elle a
occasionnées.
Malgré cela, la fréquentation est
restée soutenue ; après une première semaine de Noël orientée
à la baisse avec des taux de remplissage moyen s’échelonnant
entre 63 et 73% selon les catégories d’hébergements (-5 à 10%),
la seconde moitié des vacances a
connu un meilleur schéma, avec
un prévisionnel d’occupation
supérieur aux 80% annoncés en
tout début de saison. Malgré ce
très bon niveau de fréquentation,
la barre des 6 millions de nuitées
ne devrait pas être franchie pour
cette quinzaine, après les bons
crus des deux dernières années.
Pour autant, Janvier semble afficher de belles perspectives. Avec
un taux de remplissage prévisionnel de 59% et une reprise
des réservations après le coup
de frein de décembre, cette période d’inter-vacances s’annonce
favorable. Si pour la première
partie de Janvier, on constate
une érosion de la clientèle russe
de l’ordre de 10 à 20% pour des
raisons économiques et géopolitiques, celle-ci ne représente
que 3% de la clientèle fréquentant les 110 stations de Savoie
Mont Blanc. Aussi, la tendance
dominante reste à l’optimisme,
au regard notamment du poids
que constitue aujourd’hui le mois
de Janvier pesant près du quart
de la saison. De quoi permettre à
l’ensemble des professionnels de
retrouver le sourire.
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La finance au service du climat
Le 5 janvier dernier, le président de la République François Hollande a réitéré son souhait
d’introduire « au plus tard en 2017 » une taxe sur
les transactions financières en Europe.
Le chef de l’Etat a réclamé une mise en place
de cette taxe « pour 2016, au plus tard 2017 »,
dans les onze pays européens volontaires, en la
dotant d’une « assiette la plus large possible » ;
le souhait présidentiel étant que cette taxe soit
« mise au service du climat, de la lutte contre le
réchauffement climatique », une annonce bien
légitime alors que Paris accueillera la conférence
sur le climat au mois de décembre.
Selon le président de la République, la taxe «
peut être mise en œuvre puisqu’il y a onze pays
européens qui se sont organisés pour l’introduire.
Il y a encore des questions techniques mais derrière les questions techniques, il y a toujours des
résistances politiques ou des jeux de pression de
groupes financiers ». Raison pour laquelle le président a demandé dès le mois de janvier au ministre des Finances, Michel Sapin, de réunir les
ministres des Finances des onze pays concernés
pour mettre en place pour 2016, au plus tard en
2017, cette taxe sur les transactions financières
en Europe dans ces onze pays.
La dernière réunion en date entre les 11 pays volontaires à Bruxelles, s’était terminée sans résultat du fait de désaccords persistants, amenuisant
les chances de mettre en place cette taxe au 1er
janvier 2016 comme prévu.
A propos du choix d’une assiette la plus large
possible, le président s’est expliqué : « Mieux
vaut prendre tous les produits de la finance avec un
taux faible pour qu’il n’y ait pas de désorganisation
des marchés et qu’en même temps il puisse y avoir
cette correction et cette répartition ».
« Beaucoup de pays émergents ne sont pas prêts
à signer un accord sur le climat à la fin de l’année
» faute de moyens pour investir. « Il faut trouver 100 milliards de dollars pour un fonds vert. Et
bien, une partie, peut-être la totalité de la taxe
sur les transactions financières, devrait être mise
au service de ce fonds vert », a souhaité François
Hollande.
Drones, analyseurs de l’environnement
A l’occasion du salon de la croissance verte Pollutec, qui a eu lieu le 5 décembre dernier à Lyon,
les drones aquatiques et électriques de la startup savoyarde CT2MC ont été présentés aux
professionnels.
Pour les études d’impact et les analyses environnementales, ce drone peut faciliter le travail de
ceux qui ont besoin d’effectuer plusieurs prélèvements à des endroits distincts en un laps de
temps défini.
« Nos machines peuvent être pilotées à 2 kilomètres de distance avec une tablette tactile tout
comme elles peuvent être autonomes en effectuant
un parcours prédéfini avant de revenir à leur point
de départ », explique Jordi Romea, un cadre de
la société.
D’aspect furtif et compact, les drones Spyboat
Technologies « Duck » et « Swan » ressemblent
à de petits aéroglisseurs, ils ne prennent pas de
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place. Leur mission est de cartographier bassins,
lacs et rivières de n’importe quel milieu et d’y
effectuer des prélèvements d’eau : pH, salinité,
taux d’oxygénation, récupération de végétaux,
etc. En ce sens, les engins sont équipés d’une
caméra, de capteurs et d’une sur-coque stérile
« pour éviter toute contamination du milieu où ils
opèrent et de leurs échantillons ».
De cette façon, les prélèvements « peuvent être
répétés dans une même journée, sur plusieurs sites
différents ».
Un changement rapide de batterie est prévu afin
d’augmenter les capacités terrains des drones
lors de campagnes intensives de fonctionnement. En option, bathymétrie, capteur UV et infrarouge, entre autres ! Créée en 2012 et spécialisée dans le conseil et l’ingénierie de matériaux
composites, CT2MC espère commercialiser ses
machines d’ici la fin de l’année.
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CartOgraph’ : tout sur l’eau
Grâce au site CartOgraph’, il est
désormais possible de visualiser
toutes les données de synthèse
sur l’eau, les milieux aquatiques
et leurs usages sous forme de
cartes, de graphiques et de tableaux !
Vous recherchez des données
sur les masses d’eau souterraine ? La liste des communes
classées en zone vulnérable ? Le
volume des précipitations par
département ? Les volumes de
prélèvements d’eau par usage
(domestique, agricole, industriel, énergétique) ? Des informations sur l’élaboration des
SAGE (Schéma d’Aménagement et de Gestion des Eaux)
? Ou encore le prix moyen de
l’eau par région ? Vous pourrez
trouver toutes ces informations
sur le portail CartOgraph’. Réalisé par l’Onema - Office National de l’Eau et des Milieux Aquatiques, établissement public
sous tutelle du ministère en
charge du Développement
durable - CartOgraph’ répond
aux exigences de transparence
et d’accès aux informations en-
vironnementales.
S’il est destiné à informer tous
les publics, ce nouvel outil permet tout particulièrement aux
collectivités locales et à leurs
groupements d’accéder à des
données de synthèse sur une
vingtaine de thématiques liées
à l’eau afin de favoriser leur implication dans les décisions publiques ayant un impact sur cet
élément.
Ces données sont territorialisées et représentées aussi bien
sur des périmètres administratifs que sur des périmètres hydrographiques.
Si tous ces indicateurs vous sont
utiles sous forme de cartes géographiques ou de tableurs, CartOgraph’ vous permet de rechercher, de visualiser mais aussi
de télécharger ces éléments.
En complément des données
accessibles sur CartOgraph’,
des fiches descriptives synthétiques seront élaborées dès
cette année sur les différentes
thématiques et mises à disposition ensuite.
www.cartograph.eaufrance.fr/
11 destinations françaises à l’international
Le 16 décembre dernier, le ministre des Affaires étrangères et
du Développement international, Laurent Fabius, a signé les
premiers contrats de destination avec les 11 territoires retenus. Ces contrats permettent
de fédérer des acteurs privés
et publics autour d’une même
marque de territoire, promue sur le plan international,
avec une mise en commun de
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7 janvier 2015
moyens humains et financiers.
Les 11 heureux élus sont : les
Alpes, l’Auvergne, la Baie du
Mont-Saint-Michel, « Biarritz,
destination golf », Bordeaux, la
Bourgogne, Lyon, le massif des
Vosges, les montagnes du Jura,
le Val-de-Loire, et « la Normandie et l’Ile-de-France, destination impressionnisme ». Chaque
contrat recevra 75.000 euros de
dotation de l’État sur trois ans
Les Français aiment
leur commune
Alors que la nouvelle carte des
régions a été votée mi-décembre,
un sondage du 4 janvier dernier
révèle que les Français sont avant
tout attachés à leur commune
(44%), devant la région (36%) et
le département (20%).
Si la commune est davantage citée
parmi les plus âgés (47% des 65
ans et plus), les catégories populaires (50%) et les habitants de
la région parisienne (52%), on
observe un plus fort attachement
au département des plus jeunes
(24% des moins de 35 ans) et des
habitants des communes rurales
(27%).
En dépit de leur réputation de sédentaires, 4 Français sur 5 (79%)
estiment qu’ils pourraient vivre
dans une autre région que celle
dans laquelle ils résident actuellement.
Les moins de 35 ans apparaissent
comme les plus mobiles (84%,
contre 77% chez leurs aînés),
de même que les catégories socioprofessionnelles
supérieures
(85%, contre 77% des catégories
modestes).
Dans le même temps, un peu
moins de la moitié des Français
(46%) déclarent vivre actuellement dans la commune de leur
enfance ou à proximité. Ce chiffre
est logiquement plus élevé chez les
plus jeunes (65% des moins de 25
ans) que chez les plus âgés (33%
des 65 ans et plus), ces derniers
ayant eu davantage l’occasion de
bouger au cours de leur vie.
Enfin, chez les personnes ne vivant
pas actuellement dans la commune
de leur enfance ou à proximité,
seuls 37% aimeraient se rapprocher de leur terre natale.
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2022 : la course est lancée
C’est désormais officiel, il n’y aura que deux villes
candidates à l’attribution des Jeux Olympiques
et Paralympiques de 2022. Ce mardi 6 janvier,
Pékin et Almaty ont remis au siège du CIO à Lausanne leur dossier de candidature faisant d’elles
les deux villes officiellement en course pour l’attribution des olympiades d’hiver. C’est à 11h que les
responsables de Pékin 2022 ont déposé leur dossier
au directeur des sports du CIO, Christophe Dubi.
S’en est suivie une réunion informelle entre une dizaine de représentants chinois et quatre membres
du CIO. A 14h15, ce sont les représentants d’Almaty qui sont entrés au siège du CIO pour remettre
à leur tour leur dossier de candidature. Désormais,
c’est à l’institution suisse de jouer. La commission
d’évaluation du CIO se rendra du 14 au 18 février à
Almaty puis du 24 au 28 mars à Pékin. Ensuite, les
deux villes candidates devront présenter en détail
leur projet lors d’un briefing des membres du CIO
au mois de juin à Lausanne ainsi qu’à la veille du vote
à Kuala Lumpur, soit le 30 juillet. Le vote final interviendra quant à lui le 31 juillet.
2018 : non pour la Corée du Nord….
L’idée avait déjà été émise dès la candidature de
PyeongChang aux Jeux Olympiques et Paralympiques
de 2018 et la même réponse avait déjà fusé de toutes
parts.
Aujourd’hui encore, le gouverneur de la province du
Gangwon, Choi Moon-Soon, a fait une sortie médiatique qui n’est pas passée inaperçue, c’est le cas de le
dire. En effet, ce dernier a déclaré que PyeongChang
pourrait envisager de co-organiser les Jeux d’hiver avec
la Corée du Nord. Choi Moon-Soon, qui s’exprimait
par téléphone à l’agence de presse Yonhap, a déclaré
que tenir les Jeux Olympiques avec la Corée du Nord
permettraient de faire de l’événement « un symbole de
paix », bien que le faire pourrait être « physiquement
impossible » puisque les Jeux se tiendront dans trois ans.
Cependant, Choi Moon-Soon a précisé que les disci-
plines ne demandant pas de construction d’installations
coûteuses comme les épreuves de snowboard pourraient avoir lieu en Corée du Nord.
Face à de tels propos, le vice-président en charge de la
préparation des Jeux, Kwak Young-Jin, a tenu à rappeler la position du comité : ne pas partager l’organisation de la compétition sportive avec une autre ville ou
un autre pays. Lors d’une conférence de presse, Kwak
Young-Jin a précisé que puisque « la construction des
sites de compétition a déjà commencé, nous avons déjà
clairement fait savoir qu’il n’y a aucun sens à discuter d’une
organisation conjointe des Jeux Olympiques. Nous craignons que les discussions sur une organisation conjointe
des Jeux à ce stade ne fera qu’avoir des effets négatifs sur
la préparation des Jeux Olympiques de PyeongChang ». Le
message est passé et a le mérite d’être clair…
….et non pour le Japon
Pour rappel, le Comité International Olympique, dans
le cadre de son agenda 2020 a prévu d’autoriser l’augmentation du nombre de sports au programme des
Jeux d’hiver et d’été, ainsi que la candidature conjointe
de villes ou de pays, dans l’optique d’une réduction des
coûts. Il n’en fallait pas plus pour relancer de nombreuses
rumeurs, dont celle d’une candidature commune entre
la Corée du Sud et le Japon. Des indiscrétions avaient
fuité, évoquant la possibilité de déplacer certaines compétitions hors de la Corée du Sud, au Japon, pour des
raisons financières. Une porte-parole du comité d’organisation de PyeongChang 2018 est revenu sur ce
buzz et a confirmé les propos de Kwak Young-Jin :
n°424
7 janvier 2015
« tous les préparatifs nécessaires sont en cours […] en
partant du principe que toutes les compétitions se tiendront comme prévu. Nous n’envisageons pas l’idée d’organiser certaines compétitions ailleurs ». La délocalisation
des épreuves de bobsleigh à Nagano aurait pourtant
eu pour effet de considérablement diminuer la facture
olympique, d’autant plus que cet équipement est difficilement rentable une fois les Jeux achevés. Confronté
à d’importantes difficultés financières, PyeongChang a
préféré rester maître de son destin alors même qu’il a
été demandé à l’Etat sud-coréen de participer de manière accrue au financement du principal stade actuellement en construction.
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MONTAGNE & STATIONS
TOURISME
POUVOIRS PUBLICS
ENVIRONNEMENT
SPORT INTERNATIONAL
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AGENDA
La Cour des comptes s’intéresse au ski
Courant Novembre, la Cour des Comptes a rendu
public un référé concernant la Fédération Française de ski (FFS). La Cour estime notamment que
les acteurs des stations bénéficient des retombées
liées aux performances du ski français, qu’ils sont
prospères, et qu’ils ne participent pas assez au financement de la FFS.
Au travers d’un courrier remis au Ministre des
sports, et d’une réunion qui s’est tenue en présence de ce même Ministre le 18 décembre dernier en Savoie, Domaines Skiables de France a pu
apporter, pour ce qui le concerne, les corrections
qui s’imposaient.
Si les entreprises de domaines skiables ne croulent
pas sous la neige en ce moment, elles croulent, par
contre, sous le poids des charges. Le reproche qui
est adressé est d’autant plus injuste que la FFS n’a
pas la charge exclusive du haut niveau, qu’elle partage avec les comités et les clubs. A chacun de ces
différents niveaux, les domaines skiables contribuent largement, et bien au-delà de la part des
dépenses en station qui leur revient (14%).
Les 750 000€ versées à la FFS chaque année par
les entreprises de domaines skiables ne sont que
la partie émergée de l’iceberg. Il faudrait évoquer
également la taxe de 5% du chiffre d’affaires des
remontées mécaniques, versée aux collectivités,
dont une part doit revenir au mouvement sportif,
les diverses contributions financières aux clubs et
aux comités, les remises et gratuités sur les forfaits... Sans oublier la réalisation et la préparation
des stades de compétition, qui ne sont jamais refacturées.
Domaines Skiables de France reste surpris que
la Cour des Comptes soit si mal informée de la
contribution globale qu’il
apporte au mouvement
sportif, évaluée au total à
plus de 20 millions d’euros
par an.
n°424
7 janvier 2015
LUMIPLAN MONTAGNE
VOUS SOUHAITE
UNE ANNEE 2015 LUMINEUSE !
Merci aux stations qui utilisent nos solutions :
FRANCE : La Plagne, Chamonix, Les Arcs, Courchevel, Val-Thorens, Les Menuires, Tignes, Alpe
d'Huez, Val d'Isère, Avoriaz, Les 2 Alpes, Serre Chevalier, Flaine (Grand Massif), Metabief,
Méribel, Châtel, Megève, La Clusaz, Les Gets, Saint Lary, Morzine, Le Grand Bornand, Le
Tourmalet, Les Saisies, Montgenèvre, Valloire, Vars, Val Cenis, Les Carroz d'Araches, Risoul 1850,
Valmorel, Font Romeu, Saint Gervais, Les Contamines, La Rosière, Le Corbier, Valmenier,
Orcière, Saint François Longchamps, Peyragudes, Les 7 Laux, La Toussuire, Saint Sorlin, Puy
Saint Vincent, Cauterets, Combloux, Val d'Arly, Isola 2000, Pra Loup-La Foux, La Bresse, Ax les
Thermes, Villard de Lans, Piau Engaly, Gourette, Le Lioran, Crest Volland, Luchon
Superbagnères, Luz Ardiden, Pralognan la Vanoise, Arêches-Beaufort, La Pierre Saint Martin, La
Chapelle d'Abondance, Saint Jean d'Aulps, Guzet, Artouste, Manigod, Orelle, Super Sauze.
USA/CANADA : Alpine Meadows, Attitash, Bear Mountain, Beaver Creek, Big Sky, Blue
Mountain, Boyne Mountain, Boyne Highland, Breckenridge, Crystal Mountain, Durango,
Heavenly, Jackson Hole, Keystone, Killington, Loon Mountain, Mt. Bachelor, Mt. Snow, Mt.
Sunapee, Park City Mountain Resort, Squaw Valley, Steamboat, Stowe, Sugarloaf, Sunday River,
Taos, The Canyons, The Summit at Snoqualmie, Vail Mountain, Windham. SWITZERLAND :
Crans Montana. ITALIA : Cervinia, Chamois, La Thuile. SPAIN/ANDORRA : Grandvalira, Vallnord,
La Molina, Sierra Nevada. RUSSIA : Rosa Khutor.
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SPORT INTERNATIONAL
FRANCE MONTAGNES APPELS D’OFFRES / DSP
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AGENDA
Agenda
Janvier 2015
Le 09
• Inauguration des télésièges
Proclou et Séraussaix,
Avoriaz (France)
• Inauguration de l’équipement de la piste de Sarenne,
L’Alpe d’Huez (France)
Le 10
• Inauguration de la télécabine de Plan Joran,
Chamonix (France)
Du 14 au 18
• Festival international du
film de Comédie,
L’Alpe d’Huez (France)
Le 15
• Soirée Adhérents du Cluster Montagne,
Apremont (France)
Le 16
• Inauguration du télésiège
Mont Joux,
Saint-Gervais (France)
• Inauguration du télésiège
Plan du Repos,
La Rosière (France)
Le 17
• Inauguration du télésiège
Bellasta,
Les Saisies (France)
Les 20 et 21
• Grand Ski,
Chambéry (France)
Le 23
• Inauguration du télésiège
Les Colosses,
La Plagne (France)
• Inauguration du télémix
Bossonnet et du télésiège
Grenèche,
La Clusaz (France)
Les 23 et 24
• Congrès de la FIPS,
Montgenèvre (France)
Le 24
• Inauguration du télémix
Clos de la Balme,
Corrençon-en-Vercors
(France)
Du 23 au 25
• Salon Tourissima,
Lille (France)
n°424
7 janvier 2015
Du 28 au 31
• ISPO - Alpitec China,
Pékin (Chine)
Le 30
• Inauguration des télésièges
La Forêt et Aiguille du Fruit,
Courchevel (France)
• Inauguration du télésiège
Croix de la Nore,
Serre-Chevallier (France)
Le 31
• Inauguration des télésièges
Vonnes - Super Châtel et
Vonnes - Linga,
Châtel (France)
Février 2015
Du 05 au 08
• ISPO 2015,
Munich (Allemagne)
Le 19
• Salon des Mairies et Collectivités (Sport, Technique,
Equipements),
Nice (France)
Mars 2015
Du 06 au 08
• Salon Mahana,
Toulouse (France)
Du 09 au 11
• Sport Achat Winter,
Lyon (France)
Du 19 au 22
• Salon mondial du tourisme
Paris (France)
• Destinations Nature,
Paris (France)
Les 23 et 24
• Tourisme numérique 3,
Deauville (France)
Avril 2015
Le 1er et le 02
• Challenge PistenBully
Edition spéciale 20 ans,
La Toussuire (France)
Du 15 au 17
• Interalpin,
Innsbruck (Autriche)
Les 23 et 24
• Salon Alpipro,
Chambéry (France)
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