LE SEPTIÈME JOUR L`ENTERREMENT DE VIE DE CÉLIBATAIRE

Transcription

LE SEPTIÈME JOUR L`ENTERREMENT DE VIE DE CÉLIBATAIRE
5.2.1 Les rites de passage - Texte 1
LE SEPTIÈME JOUR
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Dans le monde musulman, le 7e jour de vie du nouveau-né marque la « véritable
» naissance au monde de l’enfant. Il est célébré au cours d’une grande fête et par
la mise en oeuvre d'un certain nombre de rituels comme la coupe des cheveux
du nouveau-né et l'attribution de son nom.
L' aqiqa est une fête à l’occasion d’une cérémonie qui a lieu au septième jour de
la naissance des garçons comme des filles. Elle consiste à raser la tête du
nouveau-né. La tête du bébé peut ensuite être enduite de safran. A cette
occasion, un grand repas familial est préparé, à base de viande de mouton
sacrifié, en souvenir du geste d’Ibrahim (Abraham), prêt à sacrifier son fils sur
l’autel, pour prouver son allégeance à Dieu.
C’est également à cette occasion que l’enfant reçoit son nom : devant l’assistance,
le père de l’enfant réalise la tasmya, en lui donnant, au nom de Dieu, un prénom
choisi parmi les noms de la famille du prophète Muhammad (Mahomet). Fête,
sacrifice et nomination de l’enfant sont ainsi étroitement imbriqués pour
signifier son entrée dans la société et la lignée auxquelles il appartient
désormais.
Le rituel du septième jour de la naissance peut varier d’un pays et d’une région à
l’autre, pouvant s’accompagner aussi du bain du nouveau-né, d’achats d’articles
de toilettes, de plantation de menthe (Maroc), tous ces rituels visant à protéger
le bébé.
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L’ENTERREMENT DE VIE DE CÉLIBATAIRE
[1]
L’enterrement de vie de garçon ou de vie de jeune fille est une séquence rituelle
qui précède le mariage. Elle a pour but explicite de célébrer la fin de la vie de
célibataire à partir d’une mise en scène festive partagée avec les amis et proches,
garçons ou filles selon les cas, de sa classe d’âge. Ces pratiques signifient la fin du
vagabondage amoureux et sexuel associé au statut de célibataire .
L’enterrement de vie de garçon
[2]
L’enterrement de vie de garçon est une pratique très ancienne. Il peut se
dérouler suivant différents scénarios, allant de l’enterrement effectif d’un
cercueil rempli de bouteilles comme cela se fait en Vendée, à des pratiques
proches du bizutage, caractérisées notamment par le travestissement du futur
marié en femme ou l’imposition d’un costume se référant à des personnages
masculins (chevalier, super-héros…) et l’absorption d’alcool en quantité
importante. Les significations du rituel peuvent aussi varier . Ainsi, en Vendée, le
marié ne déterrera le cercueil mis en terre le jour de son enterrement de vie de
garçon qu’à la naissance du premier enfant, symbolisant ainsi l’accession pour le
jeune homme au statut d’adulte et de futur père.
[3]
L’enterrement de vie de jeune fille
Fêté dans plusieurs pays d’Europe, l’enterrement de vie de jeune fille est un rite
récent. En France il est apparu dans les années 1980. Cette pratique est à relier
avec l’évolution du mariage et en particulier avec la possibilité pour les f emmes
d’avoir une vie amoureuse et sexuelle avant le mariage.
Le rituel s’est construit sur le modèle l’enterrement de vie de garçon. Il se
caractérise aussi souvent par des travestissements, des plaisanteries à caractère
sexuel voir dans certains pays la consommation d’alcool.
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