Conseil municipal du 24 janvier
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Conseil municipal du 24 janvier
VILLE DE LANNION (Côtes d'Armor) n°2011-1 Convocation du Conseil Municipal du 17 janvier 2011, adressée individuellement à chaque conseiller pour la séance qui s'ouvrira le : L'an deux mil onze, le vingt-quatre janvier, Le Conseil Municipal de la Commune de LANNION s'étant assemblé en session ordinaire au lieu habituel de ses séances, après convocation légale, sous la présidence de Monsieur Christian MARQUET, Maire, assisté de M. P. LE BIHAN, Mmes I. METAYER, C. FÉJEAN, MM. P. GOUZI, C. HUNAUT, Mme D. CHARLET, Adjoints, Il a été procédé, conformément à l'article L 2121-15 du Code Général des Collectivités Territoriales, à l'élection d'un secrétaire pris dans le sein du Conseil. Madame BESNIER ayant obtenu la majorité des suffrages, a été désignée pour remplir ces fonctions et procède à l'appel nominatif des conseillers. Etaient présents tous les conseillers sauf Madame Anne BERROU (excusée). Procurations Monsieur Denis MER Monsieur Patrice KERVAON Monsieur Yann LE TENSORER Madame Fanny RENAUDIN Procuration à Monsieur Pierre GOUZI Procuration à Madame Delphine CHARLET Procuration à Monsieur Denis ORJOL Procuration à Monsieur Jean-Paul LETOUZE Question unique Présents : 28 Procurations : 4 Absent : 1 Monsieur GALLEN Monsieur FOLLEZOU Madame GUITTON Madame LE QUELLEC Madame LE MEUR Monsieur IGLESIAS Votants : 32 Assistaient : Directeur Général des Services Municipaux Directeur des Services Techniques Municipaux Responsable Urbanisme Responsable Secrétariat Général Secrétariat Général Journaliste 1 Ordre du jour 1 Lancement de la révision générale du Plan Local d'Urbanisme Le quorum étant atteint, Monsieur le Maire déclare la séance ouverte. Monsieur le Maire soumet à l'assemblée les procès-verbaux des séances du 15 novembre 2010 et du 13 décembre 2010. Ils n'appellent pas d'observation particulière. Monsieur Le Maire précise que cette séance du Conseil municipal porte uniquement sur la révision générale du Plan Local d'Urbanisme (PLU). L'étude qui va être présentée, ne traduit en rien les décisions et l'écriture du Projet d'Aménagement et de Développement Durable (PADD) et encore moins du règlement. Il s'agit d'une étude faisant émerger les grandes orientations qui prédomineront dans les réflexions du futur PLU. Il n'est donc pas question de discuter ce soir du PLU en lui-même mais des grandes orientations. Il donne la parole à Madame METAYER. 1 – LANCEMENT DE LA REVISION GENERALE DU PLAN LOCAL D'URBANISME Madame Isabelle METAYER indique que la révision va prendre son cadre dans l'étude qui va être présentée et prend son fondement également dans le travail mené dans la commission Cadre de Vie depuis trois ans où les dossiers sont examinés semaine après semaine. Au cours de l'examen de ces dossiers, un certain nombre de besoins en termes d'outils ont été relevés afin de traiter certains sujets, notamment la préservation et l'amélioration de la qualité paysagère de la ville, la mixité sociale dans les quartiers de la Ville, la mixité de fonction habitat/activité, pour consolider le commerce de centre-ville, pour pouvoir renouveler certains espaces qui sont devenus des friches d'activités, pour gérer les zones humides, etc... Sur la question de la qualité paysagère, nous avons déjà beaucoup travaillé puisqu'un nouveau règlement de publicité a été adopté, une étude de ZPPAUP a été lancée, le diagnostic est terminé et la partie règlement va commencer. Ce travail d'écriture réglementaire va s'effectuer en même temps que le travail du PLU, ce qui permettra de mettre les deux en adéquation. Cette approche paysagère sera l'un des éléments de l'arrière plan de ce nouveau PLU. L'élaboration du PLU lui-même prendra deux à trois ans, ce temps sera consacré à certaines études thématiques comme celle sur les zones humides, le schéma d'écoulement des eaux pluviales, etc... cela nous donnera également le temps d'élaborer un véritable projet urbain qui définira l'évolution possible de certains quartiers, des nouveaux quartiers, des quartiers en renouvellement. Une fois que le cadre sera écrit, le plus gros restera à faire, ajoute -t-elle. L'enjeu est de taille parce que Lannion est une ville centre de notre territoire, c'est une de ces villes moyennes qui forment l'armature de la Bretagne et qui doit se renforcer pour trouver sa place dans le contexte de métropolisation de plus en plus intense, qui doit se trouver un modèle de développement original. Nous voyons bien que les discours sur l'urbanisme des grandes villes, celui sur l'urbanisme des petites communes, ne conviennent pas aux villes moyennes, nous devons donc inventer quelque chose pour pouvoir rester un lieu d'échange, un lieu de vivre ensemble dans une époque délicate, d'instabilité de plus en plus permanente avec des incertitudes économiques qui ne cessent pas, des services de l'Etat qui nous quittent, etc... 2 Notre futur plan local d'urbanisme devra traduire notre volonté d'aller vers plus de solidarité, plus de durabilité et sans doute plus d'innovation pour être en tant que ville, à la hauteur de la créativité qui fait la renommée des entreprises du Trégor. Ce sera un travail des élus et des services, un travail avec la Communauté d'Agglomération, avec les communes voisines, les partenaires habituels, les chambres consulaires. Il est important que les Lannionnais soient rassemblés autour de ce projet et les aspects de concertation avec le grand public occuperont une place importante dans la procédure. Nous nous attacherons à communiquer sur l'avancement des travaux, à recueillir les avis. Internet sera un nouvel outil au service de ces échanges mais les boîtes à idées, les expositions, les réunions publiques, ... seront également utilisées. Madame METAYER tient à remercier les services pour le travail qu'ils font quotidiennement sur l'instruction des dossiers, hebdomadairement dans le cadre des commissions, sur le plan réglementaire, avec le règlement de publicité et la ZPPAUP et ensuite dans la préparation de cette révision de PLU sachant que, comme déjà indiqué, le plus gros reste à faire : le PLU luimême. Le Cabinet ANNEZAN présente les objectifs démographiques et la synthèse de l'étude préalable à la mise en oeuvre d'une révision générale du PLU (cf doc joint). Monsieur J.J MONNIER trouve cette présentation très intéressante et souhaiterait disposer du document papier. Il fait deux remarques, l'une sur la méthode, l'autre sur les données présentées. Sur la méthode, il pense qu'au terme d'un PLU, il serait intéressant de faire un bilan collectif de l'ensemble du Conseil Municipal avec ses réussites et ses faiblesses. Ce travail collectif a sans doute été un peu mené dans la commission Cadre de Vie mais il pense que c'est également l'affaire de tous les conseillers. Par ailleurs, le règlement de l'ancien POS (Plan d'Occupation des Sols) qui est devenu le règlement du PLU ne donne pas tous les moyens d'actions que l'on peut souhaiter et il y aura un travail à faire au niveau de ce règlement. Il a observé que les protections l'on pouvait avoir avant l'existence du PLU n'existent plus en appliquant le règlement actuel. Il pense que nous sommes privés de certains outils et qu'il faudrait voir à la lumière d'autres règlements, quelles améliorations il est possible d'y apporter. Il cite l'exemple de l'habitat avec une priorité de limite à la dispersion, annoncée depuis longtemps. Or, il a continué à se disperser de façon telle que le transport collectif est particulièrement difficile à organiser. Il pense qu'il y aura une mise en cohérence de notre volonté d'assurer une possibilité de développement collectif moins gaspilleur d'énergies et puis les lieux ouverts à l'urbanisation. Sur les données fournies très intéressantes, l'expansion démographique que l'on a vue pourrait être nuancée à la lumière des derniers chiffres qui font état d'une certaine fragilité, l'excédent démographique annuel naturel lannionnais étant tombé (plus d'excédent en 2010), on peut mieux percevoir les défis à relever. Le déficit des 20-39 ans qui s'éclaire par le développement des revenus moyens modestes, apparaît également dans les dernières données chiffrées. Le développement de ces catégories à revenus plus faibles, ajouté aux difficultés du moment font que l'accès au foncier est plus difficile pour ces catégories. Le développement a mis en évidence les possibilités de développement du logement en centre-ville, avec un grand nombre de logements inoccupés, pas souvent aux normes et qui nécessiteraient des investissements importants que les propriétaires n'ont pas les moyens de faire, ce qui supposerait peut-être une opération globale de revalorisation de l'habitat ancien, une OPAH ? Sans cela, les propriétaires âgés ou peu fortunés ne feront pas cette action. Il rappelle qu'il existe un grand potentiel de logements de plusieurs catégories qui pourraient être remis en état. Par ailleurs, il a été discuté des cinq centres commerciaux périphériques et du centre-ville. Plus on développe les centres commerciaux périphériques et plus le centre-ville a du mal à être un véritable centre. Il y a des priorités à adopter qui doivent se traduire dans tous les domaines de la politique municipale. Il ajoute qu'avec 20 000 habitants, nous n'avons pas les capacités d'animer à la fois un centre et cinq ou six zones périphériques. Il précise qu'il s'agit uniquement de remarques pour la construction du nouveau document. 3 Madame METAYER partage effectivement un certain nombre de ces constats. Pour ce qui est des logements inoccupés et de la proposition de faire une OPAH, elle informe que Lannion Trégor Agglomération lance cette opération. Madame FEJEAN confirme. L'opération a été décalée d'un trimestre mais l'étude est réalisée et tout est prêt pour qu'elle démarre dans les meilleurs délais. Monsieur Le Maire précise que les services de LTA sont accueillis dans les anciens Services Techniques Municipaux qui ont été réaménagés et mis à disposition à cet effet. Madame METAYER indique à M. MONNIER qu'elle n'a pas compris sa remarque sur le règlement du PLU qui serait plus faible que celui du POS précédent. Actuellement, nous avons de nouvelles contraintes en terme de densité de l'habitat et la dispersion de l'habitat va trouver une nouvelle limite avec la règle du SCOT de 25 logements à l'hectare minimum sur les zones agglomérées sur Lannion et la zone périphérique agglomérée de Lannion qui va garantir une certaine densité minimale. C'est une certitude pour le PLU à venir. Monsieur Le Maire précise qu'en ce qui concerne la population, les derniers indicateurs de l'INSEE pour les 20 prochaines années, prévoient une évolution sur la Bretagne, pour les plus pessimistes entre 20 et 25% et pour les plus optimistes entre 30 et 35%. Le Trégor étant tout aussi attractif dans divers domaines que d'autres régions de la Bretagne, il n'y a aucune raison que l'on échappe à ce flux migratoire qui devrait arriver chez nous. Concernant l'aménagement commercial, c'est bien tous les éléments que l'on souhaite mettre en oeuvre au travers du document d'aménagement commercial qui sera joint dans le SCOT pour revitaliser les centres villes et éviter que des surfaces inférieures à 300m² ne se déplacent en périphérie. Toute la difficulté réside sur l'implantation d'une surface quelconque de 1 500 ou 2 000m² en centre-ville où cela est évidemment bien difficile. Il est souhaité d'éviter le transfert de commerces ou de services de centre-ville vers la périphérie et c'est cela que l'on inscrit dans le cadre du Document d'Aménagement Commercial qui sera présenté au moment du SCOT. Monsieur GUEGAN, pour avoir participé à la préparation de ce diaporama, se dit globalement satisfait de cette présentation y compris des remarques qu'il a pu faire en commission. Il fait remarquer qu'il manque un élément qu'il espère avoir rapidement, celui du rapport du SCOT qui est déterminant pour beaucoup de choses, par exemple pour la surface des logements, la limite que l'on va se fixer. On va effectivement vers des surfaces réduites, 25 logements à l'hectare cela amène à 500m² environ. Monsieur le Maire précise que l'on ne va pas entrer dans le détail, c'est un peu plus compliqué. Monsieur GUEGAN note que ce point est important malgré tout. Concernant Nod-Uhel, il va falloir en même temps que l'on va travailler sur la réalisation de ce nouveau PLU, travailler en parallèle sur un projet à Nod-Uhel, il faudra décider du lieu où le collège sera implanté. Il est dit qu'il serait sur Nod-Uhel mais rien n'a été encore décidé. Nod-Uhel est également très important pour l'activité portuaire sur le Léguer. Il ne conçoit pas en effet que l'on travaille sur un prochain PLU sans que l'on se soucie de ce que l'on peut faire du Léguer. Ce projet lui tient à coeur. " Les enfants lannionnais ont connu l'anse de Viarmes et les autres qui regardent l'histoire de Lannion y voient de grands bateaux", ... Pour lui, une des chances de développement économique, touristique de la Ville est l'activité portuaire au centre de Lannion. Il estime par ailleurs que le PLU doit être travaillé avec la Communauté d'Agglomération et notamment dans les commentaires faits sur l'usage des zones industrielles, tertiaires... "Aura -ton réellement notre mot à dire ??? Nous ne sommes pas toujours franchement d'accord avec l'usage que LTA souhaite faire de leurs zones". Il pense qu'il faut absolument préserver le centreville, privilégier les implantations en centre-ville, privilégier la réutilisation d'anciens logements en centre-ville. Il faudra que les propriétaires fassent aussi un effort, jouent le jeu. Il rappelle que le dynamisme d'un centre-ville passe par les commerces mais aussi par l'habitat, cela fait partie d'un travail important du PLU. Il précise que son groupe est volontaire pour participer à ce travail 4 dans l'esprit évoqué qui lui convient assez bien. Il a noté qu'il faut limiter les extensions de zones urbanisables mais cela n'interdit pas de travailler sur St-Marc par exemple ... Il trouve un peu dommage que l'on travaille sur Kérivon mais cela est fait, alors.... Monsieur Le Maire remercie M. GUEGAN. Concernant Nod-Uhel, il précise que l'on attend les résultats d'une étude actuellement menée sur les zones de pollutions afin de les définir plus clairement. A partir de là, une réflexion sur un projet global sur Nod-Uhel sera engagée. Sur ce projet, tout le monde sera amené à apporter sa vision, son point de vue. Il fait remarquer à M. GUEGAN qu'il le rejoint sur le dernier point. Madame METAYER demande à M. Le Maire d'apporter des éclaircissements sur le calendrier du SCOT. Monsieur Le Maire indique qu'il reste encore quelques procédures à finaliser. Le DOO ancien DOG (Document d'Orientations Générales) est aujourd'hui finalisé, mais il faut maintenant procéder à l'écriture. Quelques passages sont obligatoires et nécessaires : réunions publiques, réunions avec l'ensemble des élus, l'ensemble des communes, ce qui amène à un vote final du SCOT vers le mois de novembre même en accélérant, en espérant qu'il soit approuvé par les services de l'Etat dont on attend encore la cartographie concernant l'application vue par l'Etat de la Loi Littoral. Madame METAYER fait remarquer que le travail avec Lannion Trégor Agglomération est indispensable pour l'aménagement des zones d'activités, de la même façon que le travail entre un propriétaire de terrain qui veut faire un projet d'aménagement et une collectivité qui a la compétence urbanisme. Pour ce qui est des implantations d'habitat en centre-ville, elle note que c'est un vieux sujet à Lannion. Elle pense que dans l'OPAH qui va être lancée, il va falloir travailler au détail, apporter du conseil aux propriétaires de logements vacants qui ont souvent aussi des problèmes d'accessibilité (manque d'escalier pour accéder aux étages), travailler sur des îlots...Il existe également des bâtiments dont les propriétaires ne s'occupent plus, et il faudra essayer de mettre en place des dialogues avancés pour convaincre les propriétaires de remettre en état ces logements. Madame Anne BESNIER note qu'il a été dit à plusieurs reprises que le PLU allait être un dossier présenté dans les Conseils de Quartiers. Cette démarche qui consiste à dessiner la ville, le Lannion de demain doit effectivement être faite avec les Lannionnais. Il y a d'autres formes de concertation obligatoires prévues mais à son avis, les conseils de quartiers sont intéressants pour discuter notamment de la définition des quartiers, du besoin en implantations commerciales, en équipements, de la desserte en transport collectif qui relie chacun des quartiers au centre-ville et donc aux équipements structurants. Il a été noté également le besoin de travailler sur les cheminements doux entre les quartiers. Monsieur Pierre GOUZI souhaite apporter des précisions sur cette révision du PLU votée au mois de septembre 2002, cela fait donc 9 ans que le PLU est en place, l'un des premiers PLU de la Bretagne. Il reprend les propos d'Anne BESNIER et estime qu'une réglementation est en vigueur mais il faut aussi répondre aux aspirations de nos concitoyens. Parmi les contraintes, il cite la Loi littoral à laquelle nous sommes soumis. Il rappelle que nous n'avons jamais vu le jour des décrets d'application de cette loi basée sur une jurisprudence développée dans toute la France à des niveaux plus ou moins importants. Cette Loi Littoral est aussi soumise au libre arbitre d'un tribunal, ce qui paraît assez éloigné des soucis locaux. Le SCOT qui couvre un territoire beaucoup plus important aura aussi ses contraintes puisqu'il s'agit d'un document opposable. Il cite également la ZPPAUP, outil qui va servir à nous protéger et à mettre en valeur notre patrimoine architectural et paysager. .. le PLU, Natura 2000, le SAGE, les corridors écologiques, nouveau terme ...mais note -t-il "nous n'avons pas attendu ces nouveaux termes pour mettre en valeur le chemin de halage, le Stanco, la vallée de Trorozec..." 5 Il demande, tout en respectant la réglementation, de ne pas trop contraindre les particuliers présentant des demandes de permis de construire. Il ajoute "en ce qui concerne l'industrie, le commerce, l'artisanat, ne soyons pas trop directifs mais essayons de nous concerter avec les pétitionnaires, ceux qui ont des projets, essayons de convenir avec eux du meilleur endroit possible et pour leur activité économique et pour notre environnement". En ce qui concerne la démographie, il note une augmentation de 3 000 habitants en 17 ans et dans le projet du PLU, nous passons à 4 000 habitants de plus en 10 ans, cela lui paraît assez optimiste mais il pense qu'il faut tenir compte de l'étude de l'INSEE qui lui paraît plus raisonnable. Il ajoute qu'il apportera sa pierre à l'édifice du PLU pour concilier à la fois les demandes des concitoyens et notre contrainte du respect de l'environnement, du patrimoine et du cadre de vie. Monsieur Jean-Yves CALLAC émet quelques craintes au sujet du collège qui va être fait à Nod-Uhel et qui n'a pas encore été voté. Il demande si ce n'est pas un prétexte pour faire le pont. Monsieur le Maire répond qu'il ne s'agit pas de SON collège mais de celui du Conseil Général et qu'il n'y a pas de cause à effet. Il rassure M. CALLAC. Monsieur CALLAC fait remarquer que la société civile n'a pas été beaucoup consultée sur ce PLU. Monsieur Le Maire rappelle que l'on n'est pas sur l'approbation de la révision générale du PLU. C'est maintenant que le travail va commencer et c'est maintenant que les choses vont se faire. Il précise que le Conseil délibère pour savoir si il accepte que les travaux sur le PLU démarrent et fasse en sorte que la Société Civile puisse participer au débat. Madame METAYER soumet le projet de délibération et rappelle que la Ville de Lannion dispose d'un PLU approuvé en 2002 qui a fait l'objet de plusieurs modifications notamment pour l'ouverture à l'urbanisation de différents secteurs. Plusieurs constats sont apparus : • modification de la dynamique urbaine par rapport aux prospectives retenues pour le PLU en vigueur. Celui-ci a permis de maîtriser les enjeux de l'époque en terme de développement urbain et d'offre en logement. Il apparaît néanmoins nécessaire de retravailler notre document de planification en vue d'une mise en adéquation qualitative de la production de logements et de la demande locale, • mutation de l'espace urbain : la création de la rocade s'est traduite par une redistribution des zones commerciales soulevant la question de la reconversion des anciens espaces à vocation commerciale ou artisanale, • le PLU en vigueur constitue un outil limité de gestion de mixité fonctionnelle des espaces, • action limitée du PLU en matière de gestion et d'appui au commerce de centre ville; • absence de mesures en faveur de la production de logements sociaux, en matière de gestion économe de l'espace, en matière de protection de l'activité agricole, • absence d'intégration d'une trame verte et bleue et faiblesse des critères favorables au développement durable et à la qualité paysagère notamment dans le règlement, Par ailleurs, il est apparu nécessaire d'intégrer une mise à jour règlementaire à la réflexion qui sera lancée sur le PLU notamment en matière de zones humides, de Loi Littoral, de gestion des eaux pluviales. Parallèlement, cette révision est rendue nécessaire par la mise en conformité obligatoire avec le Schéma de Cohérence Territoriale et avec le Document d'Aménagement Commercial annexé. Ces deux documents élaborés par le Syndicat Mixte de Cohérence Territoriale du Trégor arrivent en effet en phase de validation. Il en sera de même des dispositions de la ZPPAUP actuellement en cours d'élaboration. 6 La procédure de révision prévue par le Code de l'Urbanisme se décompose en quatre phases : 1 – prescription de la révision et définition des modalités de la concertation, 2 – élaboration du projet de révision du PLU jusqu'à l'arrêt de ce projet et bilan de la concertation, 3 – enquête publique, 4 – approbation du PLU révisé Il convient donc ce jour de définir les modalités de concertation et les grands enjeux du futur PLU. La concertation consistera en une information dans le bulletin municipal, une information sur le site internet de la Commune, la mise en place d'une boîte à idées en Mairie, l'organisation d'une exposition, l'organisation d'au moins une réunion publique et la mise à disposition d'un dossier et d'un registre pour recueillir les avis de la population à l'accueil de la Mairie et des services techniques municipaux, présentation en conseils de quartiers. Avant d'engager la révision du PLU, la municipalité a souhaité se doter d'une étude de cadrage visant à faire émerger la grande trame de développement de la Commune. Il s'agissait de mettre en lumière les principaux enjeux du futur PLU. Le Cabinet ANNEZAN a été désigné pour animer ce travail et a présenté aujourd'hui la synthèse de ces réflexions. PRESENTATION Cette présentation a permis de faire apparaître les potentialités en matière d'habitat, d'activité économique, d'équipements, de déplacements et a permis de lister quelques pistes de stratégies à élaborer sur ces mêmes thèmes. Il apparaît clairement que les objectifs et enjeux du futur PLU devront être qualitatifs et non quantitatifs. Il est donc proposé au Conseil Municipal : • de prescrire la révision générale du Plan Local d'Urbanisme, • d'acter de grands principes sur lesquels le futur PLU prendra corps à savoir : croissance de population de 1,50 % par an, mixité sociale et d'usage des espaces aménagés, volonté de gestion économe de l'espace et de ce fait pas d'extension des zones à urbaniser. Un regard particulier sera porté sur les secteurs à requalifier comme Nod Huel et la zone industrielle de St Marc. • d'engager en vertu du Code de l'Urbanisme une concertation publique avec les habitants, les associations locales et autres personnes concernées selon les modalités précitées et ce, pendant toute la période d'élaboration du projet de PLU, c'est à dire jusqu'à son arrêté par le Conseil Municipal, • de consulter à l'initiative du maire au cours de l'élaboration du projet de PLU, conformément à l'article L123-8 du Code de l'Urbanisme tout organisme ou association compétent en matière d'aménagement, d'urbanisme, d'environnement, d'architecture, d'habitat et de déplacements, • de consulter, à leur demande, au cours de l'élaboration du projet de PLU, conformément à l'article L121-5 du Code de l'Urbanisme, les associations locales d'usagers agréées et les associations agréées de protection de l'environnement visées au titre de l'article L252-1 du Code Rural, 7 • de donner tout pouvoir au Maire pour choisir les organismes chargés des études liées à la révision du PLU et pour signer tout contrat, avenant ou convention, de prestation ou de service nécessaire à l'élaboration de la révision du PLU, • que les personnes publiques autres que l'Etat qui en auront fait la demande, le Conseil Régional, le Conseil Général, le Syndicat Mixte de Cohérence Territoriale du Trégor, Lannion Trégor Agglomération, les chambres consulaires et la Section Régionale de la conchyliculture seront associées à l'élaboration du projet (art L1214 du Code de l'Urbanisme) ou pourront être consultées à leur demande (art L123-8 du Code de l'Urbanisme). Il en est de même des maires des communes voisines, des présidents des EPCI voisins et compétents. • de solliciter de l'Etat, conformément au décret 83-111 du 22/12/1983 et du Département des Côtes d'Armor qu'une dotation soit allouée à la Commune pour couvrir les frais matériels et d'étude nécessaires à la révision du PLU. • de solliciter de l'Agence de l'Eau qu'une dotation soit allouée à la Commune pour couvrir les frais d'étude nécessaires à la révision du PLU, notamment en matière de zone humide. • De dire que les crédits destinés au financement des dépenses afférentes, sont inscrites au budget primitif 2011 chapitre 20 article 202 fonction 822. Conformément à l'article L 123-6 du Code de l'Urbanisme, la présente délibération sera transmise : au Préfet des Côtes d'Armor, au Président du Conseil Régional de Bretagne, au Président du Conseil Général des Côtes d'Armor, aux Présidents de la Chambre de Commerce et d'Industrie, de la Chambre des métiers, de la Chambre d'agriculture et de la Section Régionale de la conchyliculture , au Président de Lannion Trégor Agglomération, au Président du Syndicat Mixte de Cohérence Territoriale du Trégor, aux Maires des Communes voisines aux EPCI voisins compétents. Madame Thérèse HERVE propose d'avoir une boîte à idées à la Mairie et de faire des propositions via le site Web. Elle demande si il est possible de le rajouter dans le texte. Madame Isabelle METAYER précise qu'une information sera faite sur le site Internet de la Ville, on peut imaginer que cela sera interactif. Ces modalités de concertation représentent un minimum auquel nous sommes tenus à partir du moment où nous avons délibéré, il est possible par la suite d'ajouter d'autres modalités dont celle-ci qui effectivement est intéressante. Monsieur GUEGAN reprend les termes du paragraphe 2"...pas d'extension des zones à urbaniser. Un regard particulier sera porté sur les secteurs à requalifier comme Nod UHel et la zone industrielle de St Marc". Il craint que ces lignes puissent prêter à confusion et que l'on n'ait pas le droit d'urbaniser la zone de St-Marc. Madame Isabelle METAYER répond que la zone de St-Marc est déjà urbanisée, nous sommes donc en situation de réurbanisation. Elle explique que lorsque l'on parle "de nouvelles zones à urbaniser" cela veut dire que nous n'allons pas déclasser des zones actuellement agricoles en zones urbanisables. 8 Monsieur Yannick GUEGAN fait remarquer que toute la zone de St-Marc n'est pas urbanisable actuellement dans le POS. Madame Isabelle METAYER précise qu'elle est classée en UY, c'est-à-dire zone d'activités, elle n'est pas urbanisable à l'habitat. La Ville ne se détermine pas sur la destination des zones mais sur la quantité globale de zones urbanisables ou pas urbanisables. Monsieur GUEGAN préfère en faire la remarque au cas où. ADOPTÉ À L'UNANIMITÉ La séance est levée à 19 heures 50 9