Les auxiliaires biologiques Coccinelle syrphe Epistrophe balteata

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Les auxiliaires biologiques Coccinelle syrphe Epistrophe balteata
Les auxiliaires biologiques
La protection biologique, appelée aussi protection biologique intégrée (PBI), consiste à introduire dans les cultures
les ennemis naturels des ravageurs, appelés "auxiliaires biologiques", bactéries, insectes, acariens ou nématodes.
Ils agissent en dévorant le ravageur ou en le parasitant à son tour. En voici quelques exemples :
Auxiliaire biologique
coccinelles
Efficace contre
pucerons, cochenilles
chrysope Chrysopa carnea
pucerons, thrips
syrphe Epistrophe balteata
pucerons
nématode Heterorhabditis megidis
guêpe Encarsia formosa
guêpe Leptomastix dactylopii
acarien Amblyseius cucumeris
bactérie Bacillus thuringiensis
Coccinelle
otiorrhynque
aleurodes
cochenilles farineuses
thrips
chenilles, noctuelles
syrphe Epistrophe balteata
Contre pucerons, cochenilles
La Revue Horticole 1911
La Revue Horticole 1911
Les auxiliaires sont introduits là où sévit l'indésirable, à charge pour eux de s'établir et de se multiplier.
Utilisés en serres par les horticulteurs professionnels, ils sont aussi mis à disposition des jardiniers amateurs dans
les points de vente spécialisés ou par correspondance (sur catalogues ou sites Internet).
Comment utiliser au mieux les auxiliaires biologiques ?
- observer quotidiennement son jardin afin d’agir dès les premiers signes d’agression de ses cultures par des ravageurs ou maladies,
- identifier le type de ravageur ou maladie afin d'apporter le bon auxiliaire,
- surveiller son jardin pour voir si les auxiliaires parviennent à contrôler l'infestation.
La lutte biologique nécessite une certaine tolérance. Il faut accepter d’accueillir dans votre jardin certains auxiliaires qui vous aideront dans la lutte contre les nuisibles. Il faut également accepter quelques pertes minimes, mais
inévitables, dans vos cultures. Ne cherchez donc pas à obtenir un jardin parfaitement propre et sain. Laissez faire
la nature au maximum et intervenez en cas de besoin par des moyens naturels, votre jardin ne s’en portera que
mieux.
Les pièges à phéromones: ces pièges sont souvent des bandes imprégnées d'hormones sexuelles spécifiques à
chaque insecte. Ils attirent les mâles qui viennent s’y engluer ou se noyer (ex : lutte contre la mineuse du marronnier).
Source : SNHF Jardiner avec bon sens 2010
Araignée
Elles dévorent mouches et larves de toutes sortes.
Photo G Berthe
Belette
Elle détruit de nombreux rats et campagnols.
Carabe doré
Il se nourrit de larves et de chenilles.
Revue Horticole 1911
Coccinelle
Ses larves dévorent les pucerons. On peut désormais acheter par correspondance ou dans certaines jardineries des larves de coccinelles.
Revue Horticole 1911
Chauve-souris
Elles mangent la nuit de nombreux insectes mais surtout les papillons
crépusculaires comme les pyrales et les phalènes très nuisibles.
Couleuvre
Elle est inoffensive ! Elle détruit de nombreux insectes, ainsi que les mulots et les campagnols. C'est une vraie chance pour le jardinier !
Crapaud
C’est l’un des meilleurs auxiliaires du jardinier. Il détruit les cloportes,
limaces, chenilles et larves.
Chrysope
Ses larves peuvent dévorer de 250 à 500
pucerons durant leur développement (qui
dure environ trois semaines).
Bandelettes avec œufs de chrysophe
Photo C Secq
Photo C Secq
Guêpe
parasite
Une femelle, par la ponte, arrive à parasiter plus de 500 pucerons ou
chenilles pendant la saison.
WWW.SNHF.ORG
Grenouille
Si vous possédez un grand terrain frais et humide, vous voyez peut-être
des rainettes vertes de temps en temps. Ne les tuez pas, elles ne touchent jamais aux cultures mais détruisent insectes, mouches, limaçons
et larves d'insectes aquatiques.
Photo OPIE.S Gadoum
Hérisson
Il se nourrit de nombreuses sortes d’insectes et de limaces.
Photo G. Berthe
Lézard
Il mange des mouches, des sauterelles et nombre d’insectes.
Photo C Secq
Musaraigne
Elle est carnivore et ne touche donc jamais aux fruits et légumes. Elle se
nourrit d’insectes et de vers blancs mais aussi de mulots.
Oiseau
De nombreux oiseaux tels que mésanges, merles, martinets, hirondelles
et roitelets sont insectivores et vont vous aider à vous débarrasser d'une
grande quantité de nuisibles. Cela vaut bien de leur laisser une petite
part de la récolte de cerises, fraises ou petits pois ! Une mésange
mange presque son poids par jour en insectes, un couple de mésanges
avec la nichée arrive à manger 30 kg de chenilles par an ! Même les
moineaux sont utiles. À eux seuls, ils dévorent plus de hannetons que
les autres oiseaux cités ! Les merles dévorent de nombreux insectes et
leurs larves mais aussi des myriapodes. Les pics sont précieux pour
aller chercher les insectes et les larves sous l'écorce des arbres.
Photo C Secq
Rapace
Eperviers et petits faucons se nourrissent de souris et autres petits
mammifères. Hiboux et chouettes chassent la nuit et se nourrissent de
souris, mulots, campagnols, rats…
Punaise
Elles dévorent les acariens, certaines chenilles et les psylles.
Photo OPIE. H Guyot
Syrphe
Elles ressemblent à de toutes petites guêpes, très fines et silencieuses.
On les voit souvent immobiles au-dessus des fleurs. Leurs larves dévorent plusieurs centaines de pucerons pendant leur cycle.
Revue Horticole 1911
Source : SNHF Jardiner avec bon sens 2010