Bon de Commande Western
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Bon de Commande Western
Gallmeister Diffusion CDE 2 éditions BON DE COMMANDE WESTERN 2014 DateReprésentant Cachet librairie Nom clientConditions Code clientDate de livraison GRANDS FORMATS edward abbey Le Feu sur la montagne ex : 22,40 € craig johnson L’Indien blanc bruce holbert Animaux craig johnson Little Bird solitaires ex : 23,60 € craig johnson Enfants de poussière 24,30 € ex : craig johnson Dark Horse craig johnson Le Camp des morts 23,90 € ex : craig johnson Molosses mars 2014 ex : 23,40 € glendon swarthout Homesman ex : 23,60 € 23,60 € ex : 23,60 € ex : trevanian Incident à Twenty-Mile mai 2014 23,10 € ex : ex : 24,30 € collection t o t e m craig johnson little bird craig johnson le camp des morts craig johnson l’indien blanc craig johnson enfants de poussière mars 2014 10,20 € ex : dorothy m. johnson contrée indienne ex : 10,20 € howard fast la dernière frontière 10,00 € ex : 10,20 € ex : larry mcmurtry larry mcmurtry vol.1 vol.2 lonesome dove lonesome dove mai 2014 10,00 € ex : glendon swarthout 10,00 € ex : larry watson montana 1948 le tireur nouvelle traduction 9,50 € ex : Plus d’informations sur www.gallmeister.fr 8,20 € ex : 11,20 € ex : 11,20 € ex : WESTERN 2014 Le western revient au galop Gallmeister éditions Évocant l’Histoire des États-Unis de la seconde moitié du xixè siècle, le western est l’une des premières littératures américaines. Du Dernier des Mohicans de James Fenomore Cooper (1826), aux romans de Zane Grey et de Louis L’Amour, en passant par la littérature populaire florissant tout au long du xxè siècle, le western se veut avant tout un récit de rêve, de soif de conquête. Il va de pair avec le mythe de la Frontière sans cesse repoussée vers l’Ouest, symbole d’une Amérique qui n’a pas de limites. Au début des années 1900 et alors que, dans les faits, s’achève à peine la colonisation des terres situées entre le Mississippi et l’océan Pacifique jusqu’alors habitées par les peuples amérindiens, les bases du western sont jetées en parallèle à l’Histoire. En idéalisant et en transformant un Ouest sauvage en Terre Promise, où chacun serait libre de repartir de zéro, la culture populaire se met à jouer un rôle quasi publicitaire pour inciter une immigration vers les nouvelles terres conquises. À la portée historique de cette littérature se joignent des motifs devenus depuis emblématiques : voyages à travers de vastes paysages désertiques, camaraderie – surtout virile –, guerres entre cow-boys et Indiens, auxquelles s’ajouteront celles entre agriculteurs et entreprises ferroviaires. Le cow-boy, chevalier errant empruntant quelques caractéristiques à ceux de la Table Ronde ou à Robin des bois, incarne par essence un certain modèle de l’homme américain. Figure de rebelle, héros solitaire et indépendant qui glorifie la maîtrise de soi, la force physique et de l’habileté à manier les armes, il évolue au coeur d’un territoire et d’une nature humaine sauvage pour faire régner un code d’honneur et une justice qui lui sont propres. Cet archétype masculin laisse, dès ses origines, deviner les contours d’une autre figure mythique de la littérature américaine qui ouvrira la voie à une nouvelle littérature policière : celle du flic ou du privé officiant dans des espaces urbains tout aussi sauvages que ceux du “Wild West”. Indissociable du grand écran où il apparut dès les débuts du muet, le western connaît son apogée au cinéma entre les années 1930 et les années 1960. Si nombre de ces films sont alors confiés à des réalisateurs de “série B”, plusieurs grands réalisateurs s’y illustrent. Robert Aldrich, John Ford, Howard Hawks, Fritz Lang, Anthony Mann donnent au genre ses lettres de noblesse. Mais il ne faut pas oublier que derrière les grands films se trouvent souvent de grands livres. Le recueil de nouvelles Contrée indienne de Dorothy M. Johnson inspirera rien de moins que trois œuvres de légende : La Colline des potences, de Delmer Dawes (1959), Un homme nommé cheval, d’Elliot Silverstein (1970), et surtout L’Homme qui tua Liberty Valance de John Ford (1962) qui s’achève sur une phrase résumant à elle seule l’essence même du western : “Quand la légende devient réalité, imprimez la légende !” Larry McMurtry s’illustra doublement pour sa maitrise du genre : auteur de nombreux scénarios, il reçut un Oscar pour l’adaptation d’une nouvelle d’Annie Proulx, devenue au cinéma Le Secret de Brokeback Mountain, et un Pulitzer pour son roman Lonesome Dove, dont James Crumley disait : “Si vous ne devez lire qu’un seul western dans votre vie, lisez celui-ci.” Sur papier ou sur écran, tous partagent ce récit de la naissance de la loi et de l’ordre, la fascination pour la violence et le sacré, une certaine vision du rêve (ou du cauchemar) américain. C’est de cette ambivalence que le western renaît depuis quelques décennies, opérant une mutation idéologique. Prenant, grâce à des auteurs comme Cormac McCarthy (avec, notamment, Méridien de sang en 1985) ou Jim Harrison, un nouveau visage, plus noir, plus sec et plus littéraire, les romans “western” comptent désormais parmi les ouvrages les plus surprenants et les plus audacieux de la littérature américaine contemporaine. Leur originalité consiste à interroger le passé conquérant des États-Unis et ses mythes fondateurs dans une langue toujours très travaillée, à la fois brutale et éminemment poétique. Des écrivains tels que Trevanian (Incident à Twenty-Mile) se jouent des clichés du genre, tout comme Bruce Holbert, qui mêle avec brio les codes du western et ceux des plus grands romans noirs. Ces contemporains démontrent que, encore aujourd’hui, la grande littérature, rivalisant par la gravité de ses intentions et sa portée avec les œuvres de Melville ou Faulkner, doit compter avec la tradition du western. Plus d’informations sur www.gallmeister.fr