Mise en page 1 - Musée des Confluences

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Mise en page 1 - Musée des Confluences
Aperçu de l’étude en cours sur les momies et les crânes
humains péruviens de la collection précolombienne du
musée des Confluences
In: Les Cahiers du Musée des Confluences. Etudes scientifiques n°3.
Revue thématique Sciences et Sociétés du musée des Confluences.
Fiche détaillée
Numéro d’inventaire : REV4_2012_3_6
Auteurs : Imberti Marie-Paule, Velarde Léonid
Éditeur : Musée des Confluences (Lyon, France)
Format : physique
Accès à la ressource : Consultable sur place
Public visé : Tous publics
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Imberti Marie-Paule, Velarde Léonid. Aperçu de l’étude en cours sur les momies et les crânes humains
péruviens de la collection précolombienne du musée des Confluences. In : Les Cahiers du Musée des
Confluences, Etudes scientifiques, n°3, 2012. pp. 33-38.
http://www.museedesconfluences.fr/fr/node/778
Vitrines Amérique du Nord et Amérique du Sud du muséum d’histoire naturelle de Lyon au
Palais Saint-Pierre vers [1900], cote PH8153, musée des Confluences (Lyon, France)
Attribution - Pas d’utilisation commerciale - Pas de modification.
Les cahiers du Musée des Confluences - Études scientifiques n°3, 2012 : 33-38
Aperçu de l’étude en cours
sur les momies
et les crânes humains péruviens
de la collection précolombienne
du musée des Confluences
Par Marie-Paule IMBERTI1 & Léonid VELARDE2
Résumé : L’étude des momies et des crânes péruviens
conservés au musée des Confluences s’inscrit dans la
dynamique des recherches menées sur les restes humains
conservés au sein des institutions muséales. Consultation
d’archives, études et analyses diverses ont été, entre
autres, mises en place afin de nous permettre de compléter notre connaissance de cette collection et de mieux
appréhender la manière dont nous devons la considérer et
la valoriser.
Mots-clés : Précolombien, archives, conservation, bioanthropologie, contexte funéraire, momies et crânes
humains.
Abstract: The study of the Peruvian mummies and skulls in
the musée des Confluences is one element in the dynamic of
research into the human remains kept in museums. The consultation of archives, and various studies and analyses, inter
alia, have been set in motion to enable us to further our
knowledge of this collection and better understand how we
should consider it and value it.
Keywords: Pre-Columbian, archives, conservation, bioanthropology, funeral context, mummies and human
skulls.
Introduction
Mise en place de l’étude recherches générales sur la collection
Le musée des Confluences conserve, dans son fonds ancien
américain, une collection péruvienne précolombienne entrée
principalement à la fin du XIXe siècle et au tout début du XXe siècle. Elle est majoritairement composée par différents types de
céramiques : jarres, assiettes, bouteilles, bols, quelques échantillons de textiles, boîtes à ouvrages, tête de fardeau, calebasses gravées, quelques pièces métalliques ainsi que trois
momies et une série de crânes humains.
En 2009, sous l’impulsion de Marion Trannoy, alors responsable
des collections des Amériques, et en collaboration avec Leonid
Velarde, le musée des Confluences entreprit de réaliser l’étude
de cette collection en vue de mieux documenter et valoriser ce
fonds.
Après un long et compliqué travail d’identification des pièces de
la collection à partir des inventaires, une première phase
d’étude a servi à établir et à vérifier l’origine et l’association
1
2
Musée des Confluences, 28 boulevard des Belges, 69006 Lyon. [email protected]
16 rue Édouard Thouvenel, 74100 Ville-la-Grand. [email protected]
LES CAHIERS DU MUSÉE DES CONFLUENCES
ÉTUDES SCIENTIFIQUES N°3
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culturelle de la plupart des objets précolombiens, en particulier
ceux du Pérou et du Mexique. En effet, de nombreuses descriptions étaient approximatives et les indications sur les origines
des pièces, erronées. A titre d’exemple, une pièce typiquement
Moche3 (n° d’inventaire : 81000130, bouteille à anse goulot) du
Pérou était indiquée comme originaire du Guatemala.
Il a également été possible d’établir le lien, jusqu’alors non
connu, entre des pièces précolombiennes péruviennes et le
monde scientifique de la fin du XIXe siècle ; c’est le cas de plusieurs pièces obtenues au Pérou par le voyageur et explorateur
français Charles Wiener4 ou les résidants sur place comme
Frédéric Quesnel5 (Fg. 1).
Nous pensons que la plupart des pièces identifiées comme
appartenant à la culture Ychsma (voir encadré), ou plus précisément à la période de développement de cette culture
(Intermédiaire récent de la côte centrale péruvienne, environ
1300 ap. J.-C.), seraient liées à une origine commune, mais
aussi à ces personnalités qui ont marqué la recherche américaniste et la participation française des débuts de la recherche
scientifique en archéologie. Ces données servent à enrichir et à
renforcer l’importance du contenu historique de cette collection
et ce, non seulement par rapport à l’appartenance culturelle des
objets mais aussi par rapport à leur qualité artistique.
Finalement, il a été établi que, de par leur contexte d’origine
archéologique, la plupart des pièces précolombiennes péruviennes étaient liées à une problématique funéraire. Concernant
les trois momies de la collection, il est avancé que deux d’entre
elles sont très probablement bien originaires du Pérou et plus
précisément de la côte centrale avec un rattachement chronologique aux périodes Intermédiaire ancien ou Horizon tardif (entre
1300 et 1550 ap. J.-C.). La troisième est possiblement de la
même origine, mais des analyses plus poussées seront nécessaires pour confirmer cette hypothèse. Ainsi, une association
chronologique intéressante a été mise en évidence entre les
momies et les pièces du reste de la collection, dites de la
période « tardive ». La documentation de ces dernières a d’ailleurs dû être affinée pour nous permettre d’infirmer ou d’affirmer leur possible lien d’origine avec les momies.
Cette première phase nous a aussi permis de faire des avancées
très importantes concernant la conservation des objets précolombiens les plus fragiles et des restes humains.
Considérant la problématique funéraire prédominante, une
seconde phase d’étude, lancée en 2011, s’est orientée vers une
analyse plus précise de cet ensemble en mettant en place une
3
Ychsma
D’après les récits des chroniqueurs espagnols au temps de
l’invasion coloniale européenne du Pérou au XVe siècle,
Ychsma est la dénomination donnée par les autochtones à
la partie côtière des deux vallées adjacentes sur la côte
centrale du Pérou : les vallées de Rimac (aujourd’hui lieu
de l’emplacement de la capitale du Pérou, Lima) et Lurin. Il
faut remarquer que le temple du très renommé dieu
Pachacamac – le dieu de la terre et des tremblements de
terre – se trouve dans la vallée de Lurin et aurait été aussi
le centre politique des peuples Ychsma. Les archéologues
ont attribué le même nom à un style céramique représentatif de ces populations mais qui est présent plus largement, au niveau géographique, sur une grande partie de la
côte centrale péruvienne (Vallées de Chillon au nord de
Lima et vers le sud de Pachacamac jusqu’à la vallée de
Chilca). Ce style céramique tirerait ses origines de la fin de
la période connue comme Horizon moyen (entre 800 à 1000
ap. J.-C.) et se serait développé durant l’Intermédiaire
récent (1000 à 1470 ap. J.-C), ce qui correspond à une probable « culture » et « señorío » [seigneurie] d’Ychsma. Les
archéologues nous montrent que le style Ychsma perdure
pendant l’occupation Inca de la région (1470-1533 ap.
J.-C.) et aurait subsisté jusqu’à la période coloniale espagnole. Le céramique Ychsma se caractérise principalement
par des vases de manufacture grossière, de forme globulaire (principalement 13 jarres) et décorés aussi grossièrement avec deux ou trois couleurs. Les motifs sont des
lignes blanches, droites, en zigzag et des coups de pinceau
en blanc et quelquefois des motifs ichtyomorphes. Il existe
une représentation anthropomorphe très particulière
connu sous le nom de « cara gollete » (visage sur le goulot).
La définition archéologique et culturelle d’Ychsma est en
cours.
étude approfondie des restes humains présents, soit trois
momies conservées dans les réserves de l’ancien bâtiment du
Muséum et une série de crânes conservés au Centre de conservation et d’étude des collections (CCEC). L’objectif est de tenter
de replacer ces « restes humains » sud-américains dans leur
« histoire de collecte », d’en faire une étude physique la plus
complète, d’établir les rapprochements possibles avec les
autres objets de la collection et plus largement, de les inclure
dans la réflexion sur les éléments humains. L’ensemble des données analysées devrait confirmer l’importance scientifique et le
potentiel muséographique de cet ensemble.
« Moche » ou « Mochica », terme définissant une culture régionale développée entre 100 et 800 après J.-C. pendant la période dite Intermédiaire ancien, sur la côte
nord-péruvienne.
4
Charles Wiener (1851-1913) : professeur dans un lycée parisien et passionné d'archéologie, il fut chargé d'une mission archéologique au Pérou et en Bolivie, et
séjourna au Pérou en 1876 et en 1877. Devenu célèbre, source d'inspiration et d'informations pour d'autres voyageurs, écrivains et chercheurs américanistes grâce à son
récit de cette mission, il rapporta en France des milliers de pièces archéologiques obtenues de ses fouilles mais aussi par dons d'autres personnes (Macedo, Quesnel,
etc.) qu'il croisa au Pérou. Ces pièces seront utilisées pour l'Exposition universelle de Paris de 1878 et plus tard par le musée du Trocadéro (musée de l'Homme) à Paris.
Malheureusement, suite au démontage de l’Exposition universelle, une grande confusion règne autour de l’origine et de l’attribution de ces collections ; en cause, un
mauvais enregistrement de Wiener lui-même et l’enregistrement ultérieur qui suivit au musée du Trocadéro (RIVIALE, 2003).
5
Frédéric Quesnel (1825-1885) : présent à Lima au moins depuis 1864, il devient propriétaire de terrains sur Ancón, l'une de plus grandes nécropoles de la région de
Lima. Il fouilla à volonté ce site archéologique associé principalement aux périodes tardives de l’archéologie péruvienne. Il fonda en 1873 une maison d’ « importations
de marchandises européennes ». Il donna au ministère de l'Instruction publique français au moins 924 pièces archéologiques péruviennes. Un second envoi « ne lui fut
apparemment jamais attribué » (RIVIALE, 1996 ; 2003).
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ÉTUDES SCIENTIFIQUES N°3
Études archivistiques recherches particulières sur les momies
et sur les crânes
Si l’entrée en collection de deux des trois momies, présentées
comme péruviennes, est clairement indiquée sur le journal d’entrée du musée en date du 28 décembre 1903, (par vente de
F. Cotte et attestée par ailleurs dans des courriers d’archives),6
le mystère reste entier concernant la troisième momie que l’on
suppose entrée en collection avant les deux autres. Pour ce qui
est de la série de crânes, plusieurs entrées sont inscrites dans
les journaux. Ainsi, le 23 mars 1878, le muséum de Lyon reçut 6
crânes péruviens de Paris via Quatrefages. Le 7 mai 1880, un
échange avec le muséum de Paris permettait d’entrer en collection « 2 crânes péruviens d’Infantas (Pérou) » et « 1 crâne de
péruvien d’Ancon »7. Enfin, dans la vente effectuée par Cotte en
1903 est indiqué, parmi l’ensemble péruvien, un crâne humain,
sans plus de précision qui nous permettrait d’attester avec certitude sa provenance péruvienne.
Afin d’essayer de comprendre les modalités d’arrivée de ces
momies et de ces crânes de l’Amérique du sud jusqu’à nous,
nous avons consulté plusieurs fonds d’archives conservés aux
Archives nationales, à la Société d’Anthropologie de Paris, au
Muséum national d’histoire naturelle et au Centre d’Archives
diplomatiques de La Courneuve. Cependant, aucun élément n’a,
à ce jour, permis d’orienter positivement nos recherches.8
En parallèle, un examen des registres d’état civil et des recensements présents aux Archives municipales de Lyon et aux
Archives départementales du Rhône a permis d’en savoir plus
sur l’identité de « Mr. F. Cotte », vendeur de deux des trois
momies de la collection et du matériel associé.
Grâce à l’indication de l’adresse 14 rue d’Inkermann à
Villeurbanne inscrite sur l’acte de vente du 15 décembre 1903
(fig. 1), nous avons retrouvé dans un recensement en 1906 à la
même adresse un dénommé François Cotte âgé de 61 ans.
D’autres données obtenues des recensements9 et des actes
d’état civil10, nous apprennent que Victor François Cotte est né le
18 janvier 1845 dans le quartier de la Croix Rousse à Lyon et est
décédé à Villeurbanne le 8 juin 1910. Ces documents révèlent
également les différentes activités qu’il exerça. Ainsi le recensement de 1872 indique qu’il était « tisseur ». Puis en 1881, il est
noté en tant que « plieur », tâche consistant à l’enroulage sur le
rouleau arrière du métier à tisser. Il est indiqué comme « monteur de métier » en 1899 et « manœuvre » en 1901.
Cotte a donc exercé une activité dans le domaine du textile, en
région lyonnaise, une bonne partie de sa vie. L’industrie textile
a-t-elle pu être son lien avec le Pérou ? Un lien avec ce pays est
indiqué dans un courrier adressé en décembre 1903, de Lortet,
directeur du Muséum, à la mairie de Lyon11 « […] Mr. Cotte
qui est en relation d’affaires avec un négociant de Lima
[…] ».
Deux des descendants de Cotte ont été retrouvés et contactés. Toutefois, en l’absence d’éléments complémentaires en
leur possession, il semble aujourd’hui difficile d’arriver à
combler le mystère du parcours de ces momies jusqu’à Lyon.
Étude physique des spécimens premiers résultats (Pl. 1, fig. 4)
La recherche sur ces éléments de collection a également
nécessité un examen physique. Il a été confié à Sonia
Guillén12, bio-anthropologue péruvienne, choisie pour sa
très riche expérience en ce domaine. Son étude a consisté
en une observation approfondie des trois momies ainsi que
de la série de crânes. L’objectif principal de ce travail a été
de répertorier les données biologiques ; détermination du
sexe, de l’âge, des pathologies etc., et les éléments liés au
contexte culturel, au travers de traces physiques marquantes : déformation du crâne, position et préparation des
corps etc., qui caractérisent chacun des spécimens. Une
orientation sur les préconisations de conservation les plus
adaptées à cette catégorie particulière de collection a également été proposée (CHAREYRON, 2012).
Après observation de la momie référencée sous le numéro
d’inventaire 81000106 (Pl. 1, fig. 3) et de ses éléments physiquement associés (fuseaux, plumes, textiles), il est envisagé qu’il s’agisse d’une vieille « tisseuse », la momie
tenant deux fuseaux sous ses mains, le long de son corps
(Pl. 1, fig. 2). Elle aurait vécu sur la côte centrale péruvienne
durant la période de développement des Ychsmas. Elle présente un crâne brachycéphale, sans déformation intentionnelle et une sérieuse usure dentaire due à la présence
d’éléments abrasifs dans l’alimentation.
Il a également pu être observé une « mise en scène » de la
momie 81000125 pour les besoins de sa présentation dans
les vitrines du Muséum. Ainsi, certains éléments comme
une petite pochette en textile et une fronde lui ont été
associés alors que leur origine commune n’est pas fondée.
Des connexions semblent évidentes entre le mobilier funéraire répertorié dans le reste de la collection et celui
signalé dans le courrier de Lortet au maire de Lyon de
décembre 1903 : « […] deux superbes momies accroupies,
accompagnées de leur mobilier funéraire. Ceux-ci sont
composés de vases à figures, de tissus brodés, de
hachettes en pierre et en cuivre etc.… » 13. Ainsi, deux
boîtes à ouvrages (n°2009.0.276 et 81000173) conservées
6
Archives du CCEC, CO-D4, Dossier de collections : Sciences de l’Homme 1830-1986.
Le registre manuscrit des sorties du muséum de Paris vers celui de Lyon indique en précisions que les deux crânes d’Infantas proviendraient de la collection de
C. Wiener et celui d’Ancón, des fouilles de M. Quesnel.
8
Nous remercions ici M. Pascal Riviale des Archives nationales et M. Philippe Mennecier du Muséum national d'histoire naturelle pour leur aimable accueil et leur précieuse assistance.
9
Archives départementales du Rhône, 6 MP 299 / 6 MP 335 / 6 MP 368 / 6 MP 478 / 6 MP 517, Recensements.
10
Archives départementales du Rhône, 4E 5569 / 4E 6138 / 4E 7379 / 4E 7530, Actes de naissance ; 4E 12282, Acte de mariage ; 4E 13770, Acte de décès.
11
Archives CCEC / CO-D4 Dossier de collections : Science de l’homme 1830-1986.
12
Directeur du museo Leymebamba, Chachapoyas, Amazonas, depuis 1998. Directeur du Centro Mallqui / The bioanthropology fondation depuis 1993. L’étude qu’elle a
menée fera l’objet d’un prochain compte rendu complet qui nous permettra d’approfondir ces premières conclusions, de corriger ou compléter les informations disponibles dans les documents d’archive.
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Fig. 1 – Inscription au registre d’entrée du Muséum de l’acte de vente des momies péruviennes par François Cotte en 1903.
(Archives CCEC / CO-D4 – Dossier de collections : Sciences de l’Homme 1830-1986).
dans ce fonds, pourraient avoir fait partie de la sépulture de la
vieille dame. Des études complémentaires seront toutefois
nécessaires à la confirmation de ces hypothèses.
Les suites à envisager
De nouvelles consultations d’archives, étendues à d’autres
fonds, ainsi que des études pluridisciplinaires sont à envisager
pour améliorer la connaissance de ces momies. Dans la lignée
13
Archives CCEC / CO-D4 Dossier de collections : Science de l’homme 1830-1986.
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de l’étude menée sur les momies égyptiennes (M ADRIGAL &
EMMONS, 2012), les momies péruviennes pourraient être proposées pour un examen scanographique. Lors de la manipulation
de celles-ci, un certain nombre de prélèvements pourront être
effectués : cheveux, peau, fibre textile, etc., qui permettront
diverses analyses, dont une détermination au Carbone 14. Il est
également nécessaire de poursuivre l’étude des rapprochements possibles entre le mobilier funéraire et les momies. Enfin,
il est nécessaire d’approfondir nos réflexions sur les questions
de conservation, d’exposition et de restitution.
Références
bibliographiques
CHAREYRON N., 2012 – Conservation, manipulation et conditionnement des éléments humains, l’expérience du musée des
Confluences. Cahiers du Musée des Confluences. Études scientifiques 3 : 57-64.
DIAZ L. & VALLEJO F., 2004 – Variaciones culturales en el valle de
Lima durante la ocupación incaica. Chungara, 3 6 (2): 295-302.
DUVIOLS P., 1967 – Un inédit de Cristobal de Albornoz : La instrucción para descubrir todas las guacas del Pirú y sus camayos
y haziendas. Journal de la Société des Américanistes, 5 6 (1) : 739.
FELTHAM J. & EECKHOUT P., 2004 – Hacia una definición del estilo
Ychsma: aportes preliminares sobre la cerámica Ychsma tardía
de la Pirámide III de Pachacamac. Bulletin de l’Institut français
d’études andines, 3 3 (3): 643-679.
M ADRIGAL K. & E MMONS D., 2012 – Dernières études sur les
momies égyptiennes du musée des Confluences. Cahiers du
Musée des Confluences. Études scientifiques 3 : X-X.
RIVIALE P., 1996 – Un siècle d’archéologie française au Pérou
(1821-1914). Paris, L’Harmattan, 425 p.
RIVIALE P., 2003 – Charles Wiener o el disfraz de una misión
lúcida. Bulletin de l’Institut français d’études andines, 3 2 (3):
539-547.
ROSTWOROWSKI de DIEZ CANSECO M., 1972 – Breve ensayo sobre el
señorío de Ychma o Ychima. Arqueología, 1 3: 37-51.
EECKHOUT P., 2004 – La sombra de Ychsma. Ensayo introductorio
sobre la arqueología de la costa central del Perú en los periodos
tardíos. Bulletin de l’Institut français d’études andines, 3 3 (3):
403-423.
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Planche 1
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3
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4
Fig. 1 – Don de Frédéric Quesnel (Lima). Jarre, culture Ychsma de l’horizon tardif – inca 1400-1533 ap. J.-C., Pérou, côte
centrale, Lima, détail d’une étiquette collée sur la panse de l’objet (n°81001824).
Fig. 2-3 – Momie 81000106. 2. Détail du fuseau présent sous la main le long du corps. 3 – vue d’ensemble. © Photo P. Ageneau
Fig. 4 – Léonid Velarde et Sonia Guillén manipulant une des momies de la collection.
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