Prédication du 6 octobre 2013 Psaume 23 "Le Bon Berger"

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Prédication du 6 octobre 2013 Psaume 23 "Le Bon Berger"
Église É vangéliq ue Libre d'Aix en Provence
BP 510 3 Avenue du Deffens
13 091 Aix en Provence Cedex 02
Pasteur Frédéric Baudin
Prédication du 6 octobre 2013
Le Bon Berger
Psaume 23
Frédéric Baudin
Lecture :
Psaume 23
Psaume de David
L’Eternel est mon berger. Je ne manquerai de rien.
Il me fait reposer dans des prairies verdoyantes (herbe abondante), il me conduit au bord des eaux
calmes.
Il me rend des forces neuves, et, pour l’honneur de son nom, il me mène sur le droit chemin.
Si je devais traverser la vallée où règnent les ténèbres de la mort, je ne craindrais aucun mal, car tu
es auprès de moi : ta houlette me conduit et ton bâton me protège (tu me conduis, tu me défends,
voilà qui me rassure).
Pour moi, tu dresses une table bien en vue de mes ennemis, tu m’accueilles en versant de l’huile
parfumée sur ma tête, tu remplis ma coupe jusqu’au bord.
Oui, toute ma vie, ta bonté et ton amour m’accompagneront et je pourrai habiter dans la maison du
Seigneur tant que je vivrai.
Prédication
En Haïti, j’ai entendu des assemblées entières réciter ce psaume très rapidement, sans qu’on ait
le temps de penser à chaque phrase et à toutes ses richesses !
Cela m’a donné l’idée de prêcher sur ce thème, mais je n’en ai pas eu l’occasion (j’avais bien
évidemment un autre message à donner !), et j’ai pensé que ce serait bien aussi pour nous à Aix !
Pourquoi ce psaume particulier m’a-t-il frappé en l’entendant dans ces églises haïtiennes ?
Parce que cette métaphore ne correspond malheureusement pas à la réalité dans ce pays…
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Frédéric Baudin
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Psaume 23 Le Bon Berger
Il est question, en effet, dans ce psaume, d’un bon berger qui prend soin de son troupeau, qui le
conduit dans des pâturages riches et à l’herbe bien verte ; on y parle d’un roi bienveillant, qui
accueille son invité avec tous les honneurs et lui permet d’habiter dans sa maison…
En Haïti, les pâturages ont été négligés par de mauvais bergers, qui ont laissé les animaux
(surtout des chèvres) dévaster les pâturages…
La forêt a presque totalement disparu, on estime que la couverture forestière est passée de
60% vers 1915 à 2% en 2013…
Les eaux sont totalement polluées, il n’y a pas d’eau potable au robinet et les cours d’eau ne
donnent aucune envie de s’arrêter pour se reposer au calme sur les berges…
(c’était la raison de ma présence et de mon enseignement sur place).
Depuis deux siècles (indépendance en 1804), les dirigeants politiques se sont conduits comme
des tyrans, des dictateurs qui ont aggravé encore la situation et rendu la vie des habitants
impossible jusqu’à une date encore récente…
Ils n’ont certainement pas conduit leur peuple dans les sentiers de la justice (problèmes de
corruption, de violence, etc.), mais les choses semblent s’améliorer ces dernières années…
On pourrait hélas faire le même constat avec bien d’autres peuples, même si la situation n’est
pas aussi tragique qu’en Haïti…
Bref, que signifie ce Psaume, tant pour les Haïtiens que pour nous ?
Car ce psaume, qui évoque les images du Berger et du Roi, reste valable pour les peuples, pour
tous ceux qui croient au Seigneur, qui reconnaissent en Jésus le Berger et le Roi véritables…
« Le Seigneur est mon Berger, je ne manquerai de rien… »
Cette phrase peut paraître présomptueuse, surtout dans des situations difficiles comme celle
que connaît le peuple haïtien…
Comment affirmer qu’on ne manquera de rien dans un pays où l’on manque de tout ?
C’est vrai aussi pour nous en France, car qui peut se vanter de ne manquer vraiment de rien, non
seulement dans le domaine matériel, mais aussi dans tous les domaines de la vie, sur les plans
humain et spirituel.
J’ai constaté que les Haïtiens ont tendance à spiritualiser toute la vie avec le Seigneur, comme
si le monde matériel, l’environnement, la nature, leur corps, voire leur vie humaine n’avaient pas
vraiment d’importance, du moins en apparence (et les circonstances hélas les poussent à voir les
choses ainsi).
Au fond, c’est une façon d’éviter les problèmes pour interpréter ce verset !
Mais ce psaume parle bien ensuite de verts pâturages, d’eau paisible (et certainement potable !).
On ne peut pas, non plus, oublier la promesse de Dieu inspirée à Paul pour les chrétiens :
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Psaume 23 Le Bon Berger
« Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa glorieuse richesse qui se manifeste en JésusChrist » Philippiens 4.19 (voir aussi 2 Corinthiens 9.8)
Nul doute que Paul évoque là les besoins matériels, comme le fait d’ailleurs Jésus dans son «
Sermon sur la montagne », lorsqu’il encourage ceux qui l’écoutent à ne pas s’inquiéter pour leur
nourriture ou leur vêtement, mais plutôt à placer leur confiance en Dieu pour leur salut, dans
tous les sens du terme, matériel et spirituel…
En Haïti, j’ai souvent donné deux exemples de pays où les conditions naturelles sont sans doute
plus difficiles et en tout cas moins clémentes que dans leur île que l’on surnommait autrefois la «
perle des Caraïbes » :
1. Il s’agit d’une part du Japon, où il n’y a pour ainsi dire aucune richesse naturelle (moins qu’en
Haïti !) et où la nature se déchaîne régulièrement comme en Haïti : cyclones, tremblements de
terre, tsunamis, etc. Et pourtant les dégâts sont rarement aussi tragiques qu’en Haïti, car les
Japonais ont su construire des maisons et des immeubles qui résistent mieux aux secousses
sismiques, ils ont développé une agriculture, une pêche et une industrie performantes, parfois
excessives si on en juge par certaines conséquences sur l’environnement… Mais d’une manière
générale, les Japonais vivent mieux, au moins sur le plan matériel, que les Haïtiens…
2. L’autre exemple est celui que je cite souvent, la ferme pilote de Guié au Burkina Faso, en zone
sahélienne, où les habitants, dont une bonne proportion de chrétiens, ont su s’organiser et se
motiver pour développer une agriculture efficace, qui leur permet de manger à leur faim, tout en
respectant leur environnement…
J’ai donc encouragé autant que j’ai pu mes amis, frères et sœurs haïtiens, à compter sur la grâce
de Dieu pour trouver dans leur foi une motivation profonde afin de développer leur pays tout en
prenant soin de leur environnement.
Je les ai encouragés à ne pas vivre avec le Seigneur uniquement sous un rapport « spirituel »,
car le Seigneur veut aussi pourvoir à nos besoins dans tous les domaines de la vie….
J’ai insisté sur le fait que le Seigneur nous apprend aussi à considérer avec sagesse aussi bien le
présent que l’avenir…
Car l’un des problèmes de nos amis haïtiens, comme souvent aussi des Africains (et parfois aussi
des Français et de bien d’autres !), c’est de ne pas avoir de perspective à long terme.
Une partie de la dégradation de l’environnement et de leur pauvreté vient de ce manque de
vision d’avenir.
David écrit au futur : "je ne manquerai de rien" ; de même que Paul : "Dieu pourvoira à vos
besoins"…
Il faut donc comprendre ces premiers versets dans une double perspective : matérielle et
spirituelle, pour le présent et pour l’avenir, y compris l’avenir après le retour du Seigneur, c'est________________________________________________________________________________________________
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à-dire l’éternité, car nous n’aurons jamais tout ce qu’il faut sur cette terre, nous attendons le
retour de Jésus et la transformation radicale de ce monde sous son règne…
Les Haïtiens ont bien perçu cette réalité éternelle, cette promesse de Dieu pour leur avenir
après la mort ! Beaucoup mieux que les Japonais !
Car il faut préciser qu’une bonne part des Haïtiens sont des chrétiens convaincus et fervents :
environ 30% au moins sont des chrétiens évangéliques, et certaines églises où j’ai prêché
comptent plusieurs milliers de membres (environ 5000 dans une église de Cap haïtien).
Les cultes commencent à 6h00 du matin (de même que l’école du dimanche !) et les églises sont
pleines ! (3000 personnes présentes au 1er culte au Cap haïtien…)
Lorsque David affirme donc que le Seigneur est son Berger, il exprime en premier lieu sa foi en
un Dieu souverain, bienveillant, généreux, et fidèle.
Un Dieu qui le sauve sur le plan spirituel, mais qui le comble aussi sur le plan matériel…
Nous retenons donc en premier lieu que nous devons placer notre entière confiance, notre foi,
en notre Père qui veut nous combler de sa grâce, de son pardon, de son amour, et des biens dont
nous avons besoin pour vivre, certes sans excès.
Cela signifie aussi que nous devons nous mettre en marche, travailler, trouver des solutions,
faire preuve d’imagination, de créativité, pour développer les ressources de la terre.
C’est tout à fait possible en Haïti où les terres sont fertiles, le climat favorable et les variétés
de fruits et de légumes nombreuses…
J’ai ajouté dans ces églises de Port au Prince, de Ouanaminthe (nord ouest) et de Cap Haïtien
(nord) où je me suis rendu, que nous devons veiller à prendre soin de la nature, de
l’environnement, car Dieu se révèle à travers ses œuvres, sa création, et que prendre soin des
cours d’eau, des pâturages, des forêts, c’est une manière de le glorifier et d’aimer notre
prochain (et nous-mêmes !) en prenant soin de ce qui nous « environne »…
Il ne faut pas trop « spiritualiser » la Parole de Dieu, car elle s’applique aussi à notre vie dans ce
monde…
Sur le plan spirituel, nous savons bien sûr que Jésus est le Bon Berger, qui nous conduit dans de
verts pâturages, près des eaux paisibles, c'est-à-dire à la communion bienfaisante avec notre
Dieu notre Père, par son Esprit Saint.
Jésus donne sa vie pour ses brebis, c’est la preuve qu’il est un bon berger, car donner sa vie est
la plus belle façon de prendre soin de son troupeau et de le défendre contre ses ennemis.
Ce Berger est revenu à la vie : c’est pour cette raison que personne ne peut arracher ses brebis
de sa main.
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Psaume 23 Le Bon Berger
Jésus est un berger en qui nous pouvons avoir une entière confiance, tant pour notre salut
spirituel, que pour nous conduire dans de bons pâturages, et dans le droit chemin, même s’il doit
pour cela utiliser parfois sa houlette pour nous ramener dans ce chemin, ou son bâton pour nous
empêcher de nous en écarter, ou encore pour nous défendre contre les bêtes sauvages :
« Tu me conduis, tu me défends, voilà qui me rassure » (BFC).
Mon collègue Marc Mailloux a eu plusieurs fois l’occasion de rappeler, par exemple, que le
mariage est une relation exclusive entre un homme et une femme.
Les hommes haïtiens, bien que chrétiens, ont parfois tendance à s’inspirer de l’exemple des rois
d’Israël comme David ou Salomon qui avaient une ou plusieurs concubines !
Et bien sûr, ils se mettent alors dans des situations difficiles, et surtout douloureuses pour leur
femme et leurs enfants légitimes…
Dieu nous corrige par sa Parole, par un enseignement fidèle, parfois par des circonstances
difficiles qui nous permettent de revenir à l’essentiel, de mettre de l’ordre dans nos vies…
(attention cependant de ne pas mal interpréter tout ce qui nous arrive ! Nous vivons dans un
monde marqué par la réalité du péché et il arrive que le « juste » souffre de façon…
injustifiée !)
Mais le Seigneur veut surtout nous redonner des forces, nous encourager.
David présente le Seigneur comme un roi qui accueille son invité à un banquet : il verse du
parfum sur sa tête, il remplit une coupe de vin, il prépare une table bien en vue des adversaires
de cet invité qu’il veut honorer…
Le Seigneur lui-même s’est présenté comme une source d’eau vive, dont il ne faut pas se priver !
J’ai souvent évoqué dans les églises haïtiennes, comme d’ailleurs dans mes prédications à Aix, le
fruit de l’Esprit, ou les fruits de la présence de Dieu dans notre vie, une présence qui nous
comble : c’est ce que le Seigneur veut pour chacun de nous et pour son peuple, afin qu’il soit
glorifié (« pour l’honneur de son nom » ), afin qu’il soit reconnu comme notre Bon Berger ! comme
notre bon Roi !
Il ne faut pas se priver de manger les aliments et de boire l’eau que le Seigneur nous donne par
sa Parole, par son Esprit, d’autant que ce sont des ressources entièrement gratuites !
J’ai remarqué que beaucoup de Haïtiens vivent dans la crainte, notamment à cause des esprits et
de cette religion que l’on appelle le vaudou.
L’apôtre Jean rappelle que celui qui est en nous, Jésus, présent par son Esprit dans nos vies, est
plus grand que celui qui est dans le monde, c'est-à-dire les adversaires de toutes sortes, et en
particulier notre ennemi spirituel, Satan ou le diable…
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Psaume 23 Le Bon Berger
Paul déclare avec une foi entière que rien ne peut nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en
Jésus : ni les puissances humaines, ni les puissances spirituelles, ni même les circonstances les
plus noires comme lorsqu’on traverse la vallée de la mort… ( Romains 8).
Et comme je l’ai déjà rappelé, Jésus nous assure que personne ne peut nous arracher de sa main
car il est le bon Berger qui garde ses brebis, il est le roi tout puissant qui nous invite à sa table,
nous sommes sous sa garde et sous son autorité…
Enfin, nous avons la promesse de vivre grâce à la bonté et la fidélité de notre Dieu : le mot
hébreu employé (hesed) évoque un amour actif, qui n’est pas seulement un sentiment, mais
surtout un engagement profond et durable de la part de Dieu.
Cette relation n’est désormais possible que dans le cadre de la Nouvelle Alliance scellée par
Jésus, le Fils de Dieu, qui a donné « son sang », sa vie humaine, pour le pardon de nos fautes et
pour notre réconciliation avec Dieu notre Père.
Un dernier détail : David emploie ici un verbe assez inhabituel.
Il écrit que le bonheur et la grâce le « poursuivront » !
C’est le verbe que l’on utilise en général lorsque des ennemis qui nous veulent du mal nous
poursuivent !
Mais là, ce ne sont pas des ennemis, ce sont la bonté et la fidélité, le bonheur et la grâce de
Dieu qui nous « poursuivent », qui s’attachent à nous, qui nous entourent, qui nous protègent face
à nos adversaires !
Et ces « bons amis » qui nous poursuivent nous font enfin entrer dans la maison de Dieu pour
l’éternité. Ils sont les instruments de Dieu, sa houlette et son bâton, maniés avec amour, avec
bienveillance, ou bien de bons chiens de berger pour nous conduire sur le bon chemin qui mène à
la présence de Dieu, dans l’enclos où règne le Bon Berger !
Oui le Seigneur, Père, Fils et Saint-Esprit, est notre bon Berger qui nous manifeste sa grâce et
sa bonté, qui nous conduit dans de bons pâturages et près des eaux paisibles, qui nous restaure
et nous redonne des forces, qui nous comble de son amour, qui veut nous garder en sa présence
dans toutes les circonstances, dans la vallée de la mort comme dans les difficultés face à nos
adversaires, mais aussi dans les moments de paix et de joie…
Textes à méditer
Jean 10.7-18, 27-29
Jésus dit : « Je vous le déclare, c’est la vérité : je suis la porte de l’enclos des brebis.
Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs, des brigands ; mais les brebis ne les
ont pas écoutés.
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Psaume 23 Le Bon Berger
Je suis la porte. Celui qui entre en passant par moi sera sauvé ; il pourra entrer et sortir, et il
trouvera sa nourriture.
Le voleur vient uniquement pour voler, tuer et détruire. Moi, je suis venu pour que les
humains aient la vie et l’aient en abondance.
Je suis le bon berger. Le bon berger est prêt à donner sa vie pour ses brebis.
L’homme qui ne travaille que pour de l’argent n’est pas vraiment le berger ; les brebis ne lui
appartiennent pas. Il les abandonne et s’enfuit quand il voit venir le loup. Alors le loup se jette
sur les brebis et disperse le troupeau.
Voilà ce qui arrive parce que cet homme ne travaille que pour de l’argent et ne se soucie pas
des brebis.
Je suis le bon berger. Je connais mes brebis et elles me connaissent, de même que le Père
me connaît et que je connais le Père. Et je donne ma vie pour mes brebis.
J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas dans cet enclos. Je dois aussi les conduire ; elles
écouteront ma voix, et elles deviendront un seul troupeau avec un seul berger.
Le Père m’aime parce que je donne ma vie, pour ensuite l’obtenir à nouveau.
Personne ne me prend la vie, mais je la donne volontairement. J’ai le pouvoir de la donner et
j’ai le pouvoir de l’obtenir à nouveau. Voici l’ordre que mon Père m’a donné. »
…
Mes brebis écoutent ma voix ; je les connais et elles me suivent.
Je leur donne la vie éternelle, elles ne seront jamais perdues et personne ne les arrachera de
ma main.
Ce que mon Père m’a donné est plus grand que tout et personne ne peut rien arracher de la
main du Père.
Hébreux 13.20-21
Dieu, la source de la paix, a ramené d’entre les morts notre Seigneur Jésus, il est devenu le grand
berger des brebis grâce au sang de son sacrifice, qui garantit l’alliance éternelle.
Que Dieu vous rende donc capables de pratiquer tout ce qui est bien pour que vous fassiez sa
volonté ; qu’il réalise en nous, ce qui lui est agréable, par Jésus-Christ, à qui soit la gloire pour
toujours !
Amen.
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