Sept Villages de Charme pour découvrir la Charente

COMITÉ DÉPARTEMENTAL DU TOURISME DE
LA CHARENTE
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Sept Villages de Charme
pour découvrir la Charente
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harente.com
Contact presse :
Laure Thomas
05 45 69 48 63
[email protected]
LA CHARENTE
Sept villages de charme pour découvrir la Charente
Des villages qui parlent au cœur et à l’esprit, des villages qui expriment mieux
que tout discours comment la passion et parfois l’utopie conduisent à des
renaissances spectaculaires. Dans des écrins de pierre, de verdure et d’eau,
des lieux enfin qui permettent de pratiquer tout à la fois des activités sportives et
culturelles, pour certaines insolites ou originales.
Ils sont 7 dont un appartenant à l’élitiste liste des plus beaux villages de France,
2 villages historiques, un village protégé.
Aubeterre, Brigueuil, Nanteuil-en-Vallée, Saint-Simon, Tusson, Verteuil et
Villebois-Lavalette, sont ces sept villages de charme.
Ce qui les unit :
La qualité du patrimoine bâti, le souci d’authenticité et de cohérence:
1. les restaurations ont été menées avec intelligence et humilité,
2. dans chacun d’entre eux, au moins un monument est classé à l’Inventaire
des monuments historiques,
3. le patrimoine a donné naissance à des animations culturelles dépassant le
simple cadre estival.
L’offre faite au visiteur :
1. pas un village sans facilité d’hébergement à proximité : chambres d’hôtes,
gîtes, camping et aire de camping-cars et hôtels
2. la possibilité de pratiquer ou de découvrir des activités sportives et de loisirs
dont certaines moins traditionnelles: vélo rail, accrobranche
3. un large éventail d’animations et activités culturelles : découverte de petits
musées thématiques (musée de la lessive, musée de poupées, musée de la
vie rurale…), animations nombreuses et éclectiques (taille de pierre…)
4. la découverte du patrimoine proposée de manière non conventionnelle
5. tous les plaisirs de l’eau : baignade, pêche, canoë, navigation fluviale…
En mettant ses pas dans ceux des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle,
on découvre Nanteuil, Verteuil, Tusson et Aubeterre. Du granit de Brigueuil en
avant poste du Limousin, à la pierre blanche des maisons de gabarriers de
Saint-Simon, en passant par le fier promontoire de Villebois-Lavalette, toutes les
nuances de pierres, de tuiles rythment visuellement la migration du visiteur,
l’eau, fontaine, rivière ou étang ponctue le déplacement. C’est cette diversité
dans un même département qui rend la découverte des 7 villages de charme
encore plus attractive. D’autres sont à découvrir.
COMITÉ DÉPARTEMENTAL DU TOURISME DE LA CHARENTE
Contact presse : Laure Thomas – Tel : 05 45 69 48 63 – Email : [email protected]
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LA CHARENTE
Nanteuil-en-Vallée
Le village veille sur son trésor
Les efforts entrepris depuis plusieurs années pour mettre
en valeur les maisons médiévales, les rues, la place de
l’église, permettent aujourd’hui à cette ancienne halte
jacquaire de prendre place dans la liste des villages de
charme de Charente.
A voir,
à découvrir
Les jardins de
l’Argentor : l’arboretum
créé en 1932 par
l’architecte paysagiste
Bureau est composé d’une
soixantaine d’essences, il
surplombe un jardin aquatique
situé au bord d’un canal.
Le musée de la lessive
Le musée du patrimoine :
exposition d’un sarcophage du
IIème siècle, coupelles, vases,
bijoux : ouvert en juillet et en août
entrée libre.
La fabrique d’objets d’art religieux
Dans la proximité immédiate,
Barro et ses lavoirs, son point de
vue, Cellefrouin et sa lanterne
des morts,
Le musée de la cafetière de
Taizé-Aizie
L’accrobranche : l’association
Araignée propose une randonnée
encadrée par des professionnels,
à la cime des arbres. En 2004, ce
sont 6000 personnes qui ont visite
cette forêt du nord charente «
vue d’en haut ».
La cohérence architecturale s’explique par l’histoire : la
plupart des édifices du cœur du village ont été construits
avec les pierres de l’Abbaye lorsqu’elle fut détruite
pendant la guerre de Cent Ans, et sont décorés de
modillons et motifs sculptés.
Tous les pas conduisent à l’Abbaye et son « trésor » :
une tour carrée de 11 mètres de côté ornée sur chaque
face de quatre arcatures en plein cintre reposant sur des
pilastres demi ronds. Classé monument historique depuis
1943, cet édifice daterait du XIème siècle. Les fenêtres
étroites caractérisent une vocation de tour défensive. Les
archives et objets précieux de l’Abbaye y étaient à l’abri
des convoitises, le trésor porte bien son nom. A proximité,
« Les grands greniers » en réalité un bâtiment d’un seul
tenant de plus de 50 mètres est classé également
monument historique depuis 1962.
La commune vient de racheter ces bâtiments, un atout de
plus pour l’intérêt du village. Nanteuil a déjà frappé à la
porte des plus beaux villages de France. Ce n’est que
partie remise.
Aire de Réjallant-Condac :
baignade dans la Charente
surveillée et aménagée, jeux
pour enfants, pédalos, aire
de pique-nique et de repos.
Les chemins de randonnée
Les circuits de VTT
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LA CHARENTE
Gros plan sur ….
Un pape à Nanteuil
Coup de cœur
hébergement
L’abbaye fut fondée par Charlemagne en l’an 780, il la
confia aux moines de l’ordre de Saint-Benoît. Dévastée
au IXème siècle par les Normands, elle fut reconstruite
lentement : commencés au XIème siècle, les travaux ne
furent achevés que deux siècles plus tard. Le « Trésor »
comme « les grands greniers » datent du début de la
période de reconstruction. Survint alors une période faste,
de nombreuses fondations l’enrichirent. L’archevêque de
Bordeaux tint un concile provincial et logea à Nanteuil.
Devenu le pape Clément V, il lui conféra d’importants
privilèges. La guerre de Cent Ans interrompit brutalement
les heures de prospérité. L’abbaye fut à nouveau pillée et
incendiée, puis partiellement reconstruite. Aujourd’hui,
clin d’œil à l’histoire, une fabrique d’objets d’art religieux y
est installée. Nul doute que les créateurs ne peuvent être
qu’inspirés par les lieux.
Bonne table
L’auberge de l’Argentor
dans le village et son foie
gras de canard poché au
vin rouge et son verre de
Maury
Fiche d’identité
Nanteuil-en -Vallée
1500 habitants dont 500 dans le
centre bourg
Près de Ruffec à 12 km de la RN10
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LA CHARENTE
Verteuil-sur-Charente
L’Histoire s’est écrite aussi à Verteuil
A voir,
à découvrir
A Ruffec, visite de
l’atelier Saint Joseph,
Françoise Théallier et
Philippe Riffaud maître
verriers, spécialisé dans
l’art du vitrail
Le moulin de Verteuil :
situé sur la Charente, il
produit de la farine de
meule et l’on peut
déguster la fouée.
Aire de Réjallant-Condac,
baignade surveillée et
aménagée, jeux pour
enfants, pédalos, aire de
pique-nique et de repos
A 5 minutes de la RN 10, Verteuil mérite une promenade
à pied dans les rues dévalant du château. Dominant la
Charente, enserré dans son immense parc, ce dernier se
laisse peu découvrir. Il a subi des dégradations pendant
la Révolution, et a été partiellement restauré au XIXème
siècle. De nombreux rois et reines ont fait halte, François
1er, Henri III et Henri IV, Louis XIII, Anne d’Autriche, Marie
de Médicis. L’histoire s’est souvent donnée rendez-vous à
Verteuil. Passage incontournable sur la route du Béarn et
de l’Espagne, sa position géographique place la cité sur
l’un des chemins de Compostelle.
Verteuil possède également deux autres curiosités
remarquables. L’église abrite une mise au tombeau
exceptionnelle, en terre cuite polychrome, longtemps
installée dans la chapelle du château. Cette œuvre
impressionnante est composée de personnages grandeur
nature entourant le corps du Christ. Les visages
expressifs et les détails des vêtements sont saisissants
de réalisme.
De l’autre côté de la rivière, contemporain du château
auquel il fait face, on peut admirer le Couvent des
Cordeliers, un ensemble architectural de belle taille. Les
actuels propriétaires viennent d’achever une restauration
de goût ouverte aux hôtes de passage. L’ancienne
infirmerie et la sacristie viennent d’être reconverties en
chambres d’hôtes, chacune d’entre elles offrant un retour
garanti dans l’histoire dès que l’on y pénètre. Le couvent
se visite toute l’année.
Chaque année en juin, les artistes peintres régionaux
installent leurs chevalets dans les endroits les plus
magiques de Verteuil.
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LA CHARENTE
« La plupart des hommes ont, comme les plantes, des
propriétés cachées que le hasard fait découvrir »
François de La Rochefoucauld
Ce que dit le célèbre mémorialiste pourrait très bien
s’appliquer à sa cité de cœur.
Coup de cœur
hébergement
Les chambres d’hôtes
du Couvent des
Cordeliers
Gros plan sur …
Les maximes de La Rochefoucauld
Bonne table
Le Saint Jean à
Nanteuil et son saumon
fumé au chèvre frais et
orties
C’est dans ce château de famille que le duc de La
Rochefoucauld rédigea ses mémoires, et une partie de
ses non moins célèbres maximes. Promenant un regard
acéré, souvent désenchanté sur les hommes et leurs
comportements, François de la Rochefoucauld n’en était
pas moins un acteur de son temps. Il s’est impliqué dans
les luttes d’influence qui secouait le royaume au plus haut
niveau, notamment au moment de la Fronde. Pour les
exégèses des œuvres du Duc François VI, la maxime est
un objet de méditation à lire et à relire. Elle répond à des
critères bien précis. En quelques mots elle pose une
affirmation qui doit susciter l’étonnement, la réaction ou la
réflexion du lecteur, un exercice de style plus facile à lire
qu’à composer !
On ne doit pas juger d'un homme par ses grandes
qualités, mais par l'usage qu'il en sait faire.
Fiche d’identité
Verteuil-sur-Charente
714 habitants
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LA CHARENTE
Villebois-Lavalette
Le goût d’un certain art de vivre
A voir,
à découvrir
Le village de
Blanzaguet
Baignade loisirs de
Gardes-le-Pontaroux
Château de la Mercerie
réplique inachevée de la
façade du château de
Versailles
La façade en calcaire de 220
mètres de long est visibles de
plusieurs kilomètres à l ronde.
Circuit de VTT et sentiers
pédestres
Coup de cœur hébergement
A 20 minutes, le château de
Lerse, petit château fortifié du
XIIIe et ancien relais sur la
route de St-Jacques de
Compostelle. François et
Laurie Lafargue vous propose
3 chambres d’hôtes de charme
(gîtes de France, 3 épis).
www.chateaudelerse.com
Bonne table
Le Jardin des Saveurs à
Cloulas (Dignac) et
sa mousse d’avocat,
brochette de petit gris
au sésame grillé.
On découvre Villebois, perché sur sa colline, bien avant d’y
arriver.
Le cœur du village bat sous la halle début du XVIIème siècle
dotée d’une charpente remarquable, les pierres séculaires
servent d’étals les jours de marché On y parle français et
anglais, ou tout du moins fait-on des efforts pour se
comprendre de part et d’autre, les compatriotes de sa
gracieuse majesté ayant trouvé leur bonheur autour de
Villebois. L’auberge du château est un symbole vivant de
l’Entente Cordiale puisque récemment reprise par des
Britanniques. La foire des Cornuelles, le jour des rameaux, est
un grand moment de plaisirs gourmands qui annonce le
printemps proche.
La grand-rue qui ordonne le village du haut conduit quant à elle
jusqu’à l’église et au château, importante forteresse médiévale,
ombre tutélaire et protectrice, qui veille depuis plus de mille
ans. De très belles maisons donnent du cachet à cette rue. Le
château, privé, est en perpétuelle restauration. Ayant
appartenu jusqu’en 1988 à la famille de Fleury dont l’un des
membres est plus connu sous son nom de scène, Bernard
Lavalette (vous avez dit Lavalette ?), cet édifice imposant
poursuit sa lente mue grâce à la volonté du propriétaire actuel
et de la dynamique association des amis du château qui œuvre
sans relâche depuis 1980Les fouilles ont permis de mettre à
jour les vestiges d’un donjon aux dimensions impressionnantes
à l’instar de l’édifice : 35 mètres sur 15. L’enceinte a retrouvé
ses créneaux et ses 6 tours peu à peu de leur lustre. A
Villebois, gastronomie, patrimoine et douceur de vivre sont
indissociables.
Gros plan sur …
La cornuelle
C’est la spécialité de Villebois-Lavalette, bien que certains
fassent remonter son origine au Limousin. C’est un gâteau
sec, triangulaire et agrémenté de graines d'anis, fêté le weekend des Rameaux et dégusté toute l'année ! La forme du
gâteau a prêté à toutes les interprétations, le trou au milieu
aurait comme fonction de laisser passer la branche de rameau
béni lors de la messe. Histoire peut être de s’affranchir du
péché de gourmandise ?
Fiche d’identité
765 habitants
Au sud est d’Angoulême
Altitude de 194 mètres dans
le village haut
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LA CHARENTE
Tusson
Des hommes, des pierres, des fleurs, ou l’éloge de la
passion
A voir,
à découvrir
L’ancienne demeure
de Marguerite
d’Angoulême est
devenue la maison du
patrimoine, une visite
incontournable
Le musée de la vie rurale
Lonnes : autre petit village
pour les amoureux de
maisons traditionnelles
charentaises, le Club Marpen
y réhabilite des demeures
rurales des XVIIème et
XVIIIème siècles.
La ferme de « Chassagne » à
Villefagnan : agriculture bio,
vente à la ferme
de légumineuses (lentilles,
pois cassés, haricots rouges
ou blancs, flageolets,
mogettes des Charentes) et
où on y presse l’huile de
tournesol.
2 Ateliers de maîtres verriers
Coup de cœur
hébergement
A 11 km, chambres au
château de Cellettes
(à côté de Mansle)
Bonne table
Le Cheval Blanc
à Luxé
Comment pourrait on deviner que l’on vient du monde
entier dans ce petit village de 349 habitants pour se
former aux techniques de restauration de patrimoine ?
Village protégé depuis 1976, Tusson est une halte
jacquaire, au passé glorieux. La fondation en 1115 d’une
abbaye fontevriste, source de prospérité, est à l’origine du
village. A la Renaissance, la présence régulière de
Marguerite d’Angoulême et de sa suite a suscité
l’édification de nombreux logis. La sœur aimée et lettrée
du roi François 1er aimait faire des retraites au prieuré de
Tusson. Puis le bourg est devenu une place importante
pour le marché des bestiaux, la viticulture étant l’autre
source de revenus. La crise du phylloxera marqua la fin
d’une époque faste, la mécanisation de l’agriculture plaça
le bourg sous l’éteignoir de l’histoire.
La bourgade a été réveillée en 1968 par de jeunes
utopistes luttant contre l’évidence du déclin et de la
fatalité, tant pour les hommes que pour les pierres. Ils
sont aujourd’hui les artisans d’une œuvre collective
dépassant largement la restauration de maisons et de
bâtiments. Le club Marpen est lié à Tusson et inscrit
désormais son nom dans l’histoire du village. Les jolies
maisons blanches, bordées de fleurs toutes différentes
montrent qu’aucune restauration ne se conçoit à Tusson
sans son écrin de verdure.
Les fleurs et les pierres vivent ensemble dans une
savante harmonie. La plus éclatante illustration en est le
jardin monastique médiéval situé en contrebas de l’église
romane. Il est composé de plantes et d’arbustes qui
étaient cultivés au Moyen Age. Avec son carré de simples
(plantes médicinales), son jardin des senteurs (plantes
ornementales nécessaires au culte religieux), potager
(légumineuses, choux et autres herbes à pots) et le
verger cimetière (mûriers noix noyers pêchers…), il donne
une odorante leçon d’histoire et de botanique.
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LA CHARENTE
Gros plan sur…
Le Club Marpen (Membre de l’union REMPART*)
Un groupe de lycéens dont l’aîné, Jacky Flaud, seulement
âgé de 15 ans, crée en 1968 le Club Marpen, pour unir
deux passions : le besoin d’aider les jeunes en difficulté
et l’intérêt pour l’architecture et l’archéologie ; Ils
s’investissent dans la restauration du patrimoine par la
réinsertion sociale de personnes en difficulté. Le
patrimoine « outil innovant capable de lutter contre
l’exclusion sociale » est une réalité à Tusson et sur tous
les chantiers ouverts par le Club. Le chantier école, l’un
des tous premiers créés en France, est agréé comme
centre de formation accueillant des jeunes préparant des
CAP de menuiserie, charpente, taille de pierre,
maçonnerie, et adultes en difficulté. Tous les étés, les
chantiers internationaux réunissent quelques centaines
de jeunes venus d’une vingtaine de pays différents. Les
classes patrimoine fonctionnent toute l’année. Des stages
insolites sont également proposés. Marpen ne se repose
jamais.
* L’Union Rempart est le premier mouvement national oeuvrant
pour la sauvegarde du patrimoine
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Fiche d’identité
349 habitants
A 15 km de la RN 10 près de
Mansle
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LA CHARENTE
Aubeterre-sur-Dronne
Charmeuse et ensorceleuse Alba Terra
Le plus méridional des villages de charme de Charente n’est
pas un inconnu puisqu’il fait partie du club très fermé des plus
beaux villages de France depuis 1993.
Alba Terra, (blanche terre en langue d’oc), le village tourné
vers le soleil, semble émerger du calcaire de la falaise. Sa
position en fit de tout temps une place très convoitée et
disputée. Des trous dans les roches pour observer, de l’eau
pour tenir d’éventuels sièges, Celtes, Normands, Templiers y
ont séjourné plus ou moins brutalement. Aubeterre est
également un mystère. On a prêté à la roche des pouvoirs de
guérison. Les vicissitudes de l’histoire ont là aussi laissé des
traces.
A voir,
à découvrir
Aubeterre est station verte
de Charente :
Location de canoë
Randonnées pédestres
Base nautique sur la Dronne
Equitation, golf à proximité
Maison de la poupée,
Musée des papillons et des
arts africains, collections
particulières
Ateliers d’artisans d’art
Visite guidée nocturne le
jeudi soir en été
Bonne table
L’hostellerie du Périgord et
sa ventrèche de veau
braisée accompagnée d’un
navet « façon volcan » farcie
au chutney de légumes.
La visite du village peut prendre du temps, car chaque rue
recèle des charmes parfois dissimulés à qui passe trop vite.
Les maisons à balcons de bois rivalisent d’élégance, les petits
jardins sont comme suspendus sur la falaise. Les monuments
témoignent d’un passé riche et mystérieux à certains égards.
Le Couvent des Cordeliers, pour certains ancienne
commanderie des Templiers, est devenu une école à la fin du
XIXème siècle. Il vit passer des élèves devenus célèbres tels
qu’Anatole France et Emile Zola. L’église Saint-Jacques
dévoile sa belle façade romane de 18 mètres, saisissante par
sa conception, les signes du zodiaque, sculptés de part et
d’autre, ouvrent la voie à toutes les interprétations. La tour
polygonale des apôtres, aurait abritée des expériences de
physique. La tour carrée crénelée appartient à l’autre couvent
de la ville, celui des Clarisses. Le Guicherot est le lavoir
communal dans lequel coule une eau claire qui reflète les
balcons des maisons environnantes.
La place Trarieux, du nom de l’enfant du pays, fondateur de la
Ligue des Droits de l’Homme, se donne naturellement des
allures de place italienne l’été. Les artisans d’art, potiers,
souffleurs de verre, fabricants de mobiles en bois, antiquaires
et brocanteurs, sont tous installés à proximité de cette place.
En quittant la place, les pas conduisent naturellement à la
mystérieuse église troglodyte. Si Aubeterre entretient ses
mystères, celui-ci est le plus grand. Entièrement taillée dans le
roc de la falaise, l’église est souterraine
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LA CHARENTE
Gros plan sur…
L’église troglodyte , la plus vaste d’Europe.
L’église Saint-Jean dont Montaigne admirait la « vaste vastité »
fut probablement construite au Vème siècle. Eglise souterraine
taillée dans la craie de la falaise, elle laisse la part belle à
toutes les interprétations et garde son mystère. La voûte de 20
mètres de haut est renforcée par des piliers.
Le reliquaire polygonal de 6 mètres de hauteur est sculpté en
un seul bloc. La crypte, redécouverte en 1961 par hasard, un
camion ayant défoncé la route en passant devant l’église,
ressemble au temple de Mithra découvert à Rome. Le
baptistère situé au centre de l’église permettait des immersions
complètes. Cet imposant ensemble n’en finit pas d’envoûter et
d’intriguer. Amateurs éclairés, historiens, férus d’ésotérisme
tentent de lui donner un sens, mais l’église troglodyte garde
jalousement ses mystères et sa beauté.
Fiche d’identité
388 habitants
Au sud est du département
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LA CHARENTE
Brigueuil
Poste en sentinelle depuis la nuit des temps
A voir,
à découvrir
Musée Noël d’antan,
jouets anciens
Atelier de céramiste,
atelier de sculpteur
Sentiers de randonnée
Le château de Rochebrune
à Etagnac
Deux manières insolites
de découvrir le paysage toute l’année :
Radelage sur la Vienne à Manot
(sorte de rafting pour 10 à 15
personnes barré par un spécialiste)
vélo rail à Confolens : sur l’ancienne
voie ferrée de Confolens à Manot, en
pédalant sur un « vélo » à 5 places
guidé par les rails.
Etang de la Féculerie : baignade, aire
de pique nique, pêche
Bonne table
Les Tilleuls à Lesterps et
son tournedos de magret
de canard aux fruits
de saison
Dans un paysage de bois et de granit, Brigueuil fut de
tout temps idéalement placé pour jouer son rôle de
guetteur : acteur important dans la lutte gauloise contre
les légions romaines, le village eu raison des anglais qui
butèrent, pendant la guerre de Cent Ans, sur cette
forteresse têtue et bien défendue. Tout est fortifié à
commencer par les portes. Gardienne de la ville, la porte
Est appelée « porte du Pont Levis » sur laquelle on
distingue encore les emplacements des herses, est le
point de passage idéal pour commencer la visite de cette
cité fortifiée.
L’église romane Saint-Martial, inscrite à l’Inventaire
supplémentaire des Monuments Historiques en 1925,
servait elle aussi à la défense de la cité. A l’intérieur, les
colonnes en granit du pays possèdent des chapiteaux
sculptés.
Le donjon carré du XIème siècle est le seul vestige du
château. De tout temps, il a été appelé « les yeux de
Brigueuil ». Sa hauteur de 44 mètres en 7 niveaux en
faisait un poste d’observation évident et redouté des
assaillants. Il était aussi haut que l’ancien clocher de
l’église autre « œil de Brigueuil ». Deux niveaux
subsistent aujourd’hui. On imagine facilement le chemin
de ronde sur une partie de la muraille.
Le logis de l ’Espérance avec sa tour coiffée de bardeaux
de châtaigner possède deux grandes salles qui se prêtent
aux spectacles avec scène. Au détour d’une rue, l’œil
s’attarde sur l’élégante perspective composée du clocher,
des maisons et de la porte. Il faut prendre son temps
dans la cité. De granit argenté et d’ocre, réveillé par le
brun des bois de châtaigner, le patrimoine restauré de
Brigueuil ne laisse aucun doute sur le rôle de cette place
forte mais témoigne aussi du goût des bâtisseurs pour
travailler les matériaux du pays et les mettre en valeur.
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LA CHARENTE
Gros plan sur
La Fête de la Rosière le jour de Pâques
Evènement au charme suranné, la Fête de la Rosière de
Brigueuil date du XIXème siècle. Evariste Hugonneau,
notable de la cité institue cette tradition qui récompense
une jeune fille et un jeune homme méritants. La rosière
doit être célibataire, le rosier célibataire et ouvrier
agricole. Les ans ont passé, la tradition demeure et
chaque jour de Pâques, la cité retentit des pas du défilé.
Aujourd’hui, les successeurs d’Evariste Hugonneau ont
subtilement modifié les règles pour que la fête perdure,
les ouvriers agricoles se faisant plus rares.
Fiche d’identité
995 habitants
A la limite nord est du
département
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Saint-Simon
La vie ancienne du fleuve
Jusqu’en 1926, Saint-Simon, village gabarrier, résonnait
des cris et des bruits d’une ruche fébrile dans laquelle
cohabitaient charpentiers, calfats, bourreliers, scieurs.
Tourné vers la rivière, véritable poumon économique de
la région, Saint-Simon fabriquait les gabarres, bateaux à
fond plat qui transportaient la prospérité du pays : eaux
de vie, papier, feutre… Puis la rivière perdit son rôle de
voie de transport, les marchandises furent acheminées
par train et par camion et Saint-Simon s’endormit
doucement.
A voir,
à découvrir
L’abbaye de Bassac
Croisière fluviale en
gabarre
Visites guidées des
maisons de cognac
Courvoisier et Louis
Royer à Jarnac
Musée « Rêve AutoJeunesse » à Mosnac :
plus de 200 autos à
pédales et à moteur de
1900 à 1960 pour
enfants ainsi qu’une
dizaine de véhicules
d’époque de 1898 à
1930.
Il reste partout des traces, des marques sur les maisons,
les quais où les graffitis naïfs des gabarriers sont gravés
dans la pierre. La visite s’impose au cimetière qui
ressemble à s’y méprendre à un cimetière de gens de
mer : les ancres, cordages et bateaux sont présents sur
de nombreuses tombes. Saint Simon est un village à clés
pour qui veut suivre les ombres du passé. les
descendants prennent plaisir à vous conter dans la
maison des gabarriers largement ouverte à la visite l’été.
Le village s’est attaché à mettre en valeur son patrimoine.
Des passionnés dont Jean-Jacques Delage, artisan de la
résurrection des gabarres, oeuvrent sans relâche depuis
des années au sein de l’association Saint-Simon. La
maison des gabarriers restitue tout le passé industrieux
du village. Pour achever la visite la promenade en
gabarre s’impose : « La Renaissance » la bien nommée
sillonne le fleuve chaque été, histoire de se rapprocher
plus encore des talentueux ancêtres de Saint-Simon pour
le plus grand plaisir des touristes à bord.
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LA CHARENTE
Gros plan sur
L’abbaye de Bassac
Située à trois kilomètres de Saint Simon, l’abbaye est un
lieu de passage, de pèlerinage, de recueillement depuis
plus de 1000 ans. Les vicissitudes de l’histoire semblent
avoir glisser sur l’édifice et pourtant là comme ailleurs, les
guerres ne l’ont pas épargnée. Reprise en 1947 par les
moines de la mission de Sainte Thérèse, ces derniers ont
accompli un travail considérable pour redonner du lustre
à l’abbaye qui se mire dans les eaux de la Charente.
Les jardins sont eux aussi propices à la méditation. Si l’on
veut se ressourcer loin du bruit et de la fureur du monde,
il faut venir à Bassac. Les moines accueillent aussi bien
les groupes que les individuels, religieux comme laïcs
pour des retraites de plusieurs jours. L’abbaye se visite
également pour partie.
Fiche d’identité
242 habitants
Sur la charente entre
Angoulême et Jarnac
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COMITÉ DÉPARTEMENTAL DU TOURISME DE LA CHARENTE
Contact presse : Laure Thomas – Tel : 05 45 69 48 63 – Email : [email protected]