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MARS 2010
durée 1h40
Je
4
19h15
Ve
5
Sa
6
20h30
20h30
Le véritable Inspecteur
Whaff
Tom Stoppard / Jean-Luc Revol
Traduction et mise en scène Jean-Luc Revol
Coproduction
Maison de la culture de Nevers et de la Nièvre
T.C.F – Théâtre du Caramel Fou
Photos téléchargeables sur
www.theatregyptis.com/presse.htm
Traduction et mise en scène
Jean-Luc Revol
8 acteurs
Anne Bouvier, Pierre Deladonchamps, Jacques
Fontanel, Viviane Marcenaro, Valérie Moureaux,
Jean-Luc Revol, Éric Théobald et Elrik Thomas
Décor
Costumes
Lumières
Sophie Jacob
Aurore Popineau
Philippe Lacombe
Tom Stoppard
Tom Stoppard, dramaturge britannique, est né « Tom
Straussler » le 3 juillet 1937 à Zlín en
Tchécoslovaquie.
Sa famille émigre d'abord à Singapour (15 mars 1939
au moment de l'invasion du pays) pour échapper aux
persécutions nazies à l'encontre des Juifs, puis en
Inde où il prend le nom du second mari de sa mère
« Stoppard ».
Il débute en 1954 comme journaliste, écrit sa
première pièce en 1960, Enter a Free Man, la
première à être montée est Rosencrantz and
Guildenstern Are Dead (Rosencrantz et Guildenstern
sont morts dont il tirera lui-même un film en 1990).
Tom Stoppard a également écrit de nombreuses
pièces radiophoniques, des adaptations pour la
télévision et des scénarios, dont les célèbres Brazil
(nominé aux Oscars) et Shakespeare in Love (Oscar
du meilleur film et du meilleur scénario) pour lesquels
il a également reçu des « Academy Awards ».
Il a aussi traduit et adapté des pièces de Slawomir
Mrozek, Arthur Schnitzler, Federico Garcia Lorca et
Václav Havel. Il est devenu membre de l'Outrapo et a
été anobli par Élisabeth II en 1997.
Principales œuvres traduites en français :
Rosencrantz et Guildenstern sont morts, Dogg's hamlet/cahoot's macbeth, Night and Day, Parodies,
Les Acrobates, Artiste descendant un escalier, Le Véritable Inspecteur Whaff, Arcadia, Albert et son
pont, La Vraie Vie, D'après Magritte, Les Dimanches de M. Riley, Arcadia, Shakespeare in love…
Jean-Luc Revol
Jean-Luc Revol mène une double carrière de metteur en scène et
de comédien. Il crée la compagnie T.C.F/Théâtre du Caramel fou
en 1986 en Bourgogne, qui aujourd’hui est toujours ancrée à
Nevers et conventionnée par le Ministère de la Culture / DRAC
Bourgogne.
Dans ses mises en scène, il explore tout d'abord des textes
contemporains : trois de ses textes Side-car, Pacific-Champagne et
Ciné-Mondes, Une Station-service de Gildas Bourdet, Chambres
de Philippe Minyana. A partir de 1991 il s’oriente vers une
recherche d'œuvres méconnues d'auteurs illustres : Le Théâtre de
foire de Lesage, La Princesse d'Elide de Molière, La Comédies des
erreurs de William
Shakespeare, Le Plus Heureux des trois d’Eugène Labiche. Parallèlement il entame un long travail
autour de Marivaux avec Le Petit-Maître corrigé, L'Indigent Chevalier, L'Heureux Stratagème.
En 1995-96, il monte Les Heures Blêmes d'après les nouvelles de Dorothy Parker.
Les années 1997-99 sont marquées par une étroite collaboration avec le Théâtre National de
Marseille - La Criée et la création de La Tempête de William Shakespeare avec Michel Duchaussoy,
Jean Marais, puis Georges Wilson et Les 30 millions de Gladiator d'Eugène Labiche.
Il met en scène Le préjugé vaincu de Marivaux (2007), Le Cabaret des hommes perdus de Christian
Siméon (2006), Vincent River de Philip Ridley, avec Cyrille Thouvenin et Marianne Epin (2005). A la
Maison de la Culture de Nevers : Le préjugé vaincu de Marivaux (2007), La Fameuse Invasion de la
Sicile par les ours d’après Dino Buzzati (2003/2004), Conquistadores d’après Antoine Martin (2003),
Visiteurs de Botho Strauss (2002), Tartuffe ou l'imposteur de Molière, avec Xavier Gallais (2001), Le
Voyage en Italique de Lydie Agaesse (2001) et La Farce Enfantine de la tête du dragon de Ramon del
Valle Inclan (2000).
Hors de la Compagnie, il met en scène Une Souris verte de Douglas Carter Beane (2008), La Valse à
Manhattan d'Ernest Thompson, adaptée par Michel Blanc, avec Danièle Darrieux et Dominique
Lavanant (2001), Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edward Albee avec Judith Magre et Niels Arestrup
(1997/98).
Il a également mis en scène des opéras et des spectacles musicaux : D’Amour et d’Offenbach de Tom
Jones, adaptation de Stéphane Laporte (2006), Le Toréador d’Adolphe Adam (2004), Don Pasquale
de Donizetti (2002), Al-Andaluz, Le Jardin des lumières de Christina Rosmini et Daniel San Pedro
(2002), Les Péchés de vieillesse de Gioachino Rossini avec le Pôle d'Art vocal de Bourgogne (2001),
Le Manège de glace de Manon Landowski (1997) et La Fille de Mme Angot de Charles Lecoq (1993).
Il a été collaborateur artistique de Philippe Torreton sur Don Juan de Molière (2007).
Au théâtre, il est dirigé notamment par Philippe Calvario, Jean Macqueron, Christian Sinniger,
Christophe Lidon, Olivier Breitman, Gil Galliot, Jacques Fabbri, Pierre Naftule (comédie musicale),
Georges Bonnaud, Robert Hossein, Gilles Gleize, Raymond Acquaviva.
Pour le cinéma et la télévision, il est dirigé par Marcel Bluwal, Jean-Daniel Verhaeghe, Marie-Pascale
Osterrieth, Pascal Heylbroeck, Stéphane Kappes, Bertrand van Effenterre, Patrick Martineau, Pierre
Boutron, Paul Carpita, Laurent Dussault, Jean-Michel Ribes, Benoît Cohen, Pierre Tchernia, Gilles
Béhat, Josée Dayan, Françoise Etchegarray, Eric Rohmer qu’il assiste sur Le Conte d'hiver et Les
Jeux de société et Haydée Caillot qu’il assiste sur Les Volets bleus.
Il est comédien à la Ligue d'Improvisation française depuis 1990. Il a également été professeur à
l'Ecole Florent en 1987/89 - 1994/95 - 1998/99, et 2004, où il a animé des ateliers autour de
Strindberg et Henri Lavedan avec les élèves de la Classe Libre.
Il a reçu le Molière du Meilleur spectacle Musical pour Le Cabaret des hommes perdus en 2007.
Le T.C.F. / Théâtre du Caramel Fou
Le Théâtre du Caramel Fou (T.C.F.) a été créé en 1986 en Bourgogne par Jean-Luc Revol.
Il est toujours ancré à Nevers, où la Compagnie a été en résidence à la Maison de la Culture de
Nevers et de la Nièvre pendant trois ans, de 2000 à 2003, pour reprendre cette collaboration à
compter de janvier 2009.
Autour d'une cellule permanente, celle-ci explore tout d'abord des textes contemporains: Side-Car et
Pacific-Champagne de J.L.Revol, Une station-service de Gildas Bourdet, Chambres de Philippe
Minyana, puis Ciné-Mondes, un monologue de Jean-Luc Revol.
Puis, elle s'oriente vers une recherche autour d'oeuvres méconnues d'auteurs illustres: Le Théâtre de
Foire de Lesage, La Princesse d'Elide de Molière.
Parallèlement, Jean-Luc Revol entame un long travail autour de Marivaux : Le Petit Maître corrigé,
l'Indigent Chevalier, l'Heureux Stratagème.
En 1995-1996, parenthèse américaine avec Les heures blêmes d'après les nouvelles de Dorothy
Parker.
Les années 1997-1999 seront marquées par une étroite collaboration avec le Théâtre National de
Marseille / La Criée et la création de La Tempête de W. Shakespeare et Les 30 millions de Gladiator
d'Eugène Labiche.
A la Maison de la Culture de Nevers, la compagnie a créé : La farce enfantine de la tête du dragon de
Ramon dei Valle Inclan, Le voyage en italique de Lydie Agaesse (théâtre en appartement), Tartuffe ou
l'Imposteur de Molière, Visiteurs de Botho Strauss, Conquistadores d'Antoine Martin, et enfin La
Fameuse Invasion de la Sicile par les Ours d'après Dino Buzzati.
Redevenue Compagnie indépendante, le T.C.F a créé : Vincent River de Philip Ridley, Le Cabaret des
hommes perdus de Christian Siméon (Molière du Meilleur spectacle 2007 et Meilleur auteur), et Le
Préjugé vaincu de Marivaux.
La compagnie a également reçu le Prix ADAMI 2004 pour La Fameuse Invasion de la Sicile par les
ours.
Le véritable inspecteur Whaff de Tom Stoppard
Après le succès du Cabaret des hommes perdus de Christian Siméon, un retour au théâtre pur s’impose
à Jean-Luc Revol. D’où le choix d’un type de théâtre codifié à l’extrême. Ici, une pièce policière.
Travailler sur les codes. Sur une structure connue de tous. Ici, un crime. Qui en est l’auteur ?
Sur ce postulat simple, Stoppard greffe une double lecture. En effet, en un jeu de miroirs pervers, il
imagine que cette (mauvaise) pièce policière est regardée et commentée par deux critiques de théâtre
(l’un titulaire, l’autre stagiaire). Ce qui lui permet de mettre en abime la représentation théâtrale et de
jouer au « Théâtre dans le théâtre ». Et d’égratigner au passage le système de la critique. Le point
culminant étant atteind lorsque l’un des critiques est pris malgré lui dans le tourbillon de la pièce et que
le spectateur sait que l’on va assister à sa mort annoncée.
Ici, tout est affaire de jubilation. Celle de voir démonter sous nos yeux une mécanique théâtrale. Celle de
voir la mise à mort burlesque des deux critiques en un complot dont le dénouement final fantaisiste n’a
finalement aucune importance. Celle de voir évoluer des « figures » théâtrales propres au théâtre de
« genre » : l’ingénue perverse, la gouvernante mystérieuse, le major paralytique, la châtelaine en deuil,
le coupable que tout dénonce… Le tout en une sorte de Cluedo grandeur nature. Car Stoppard a envie
de s’amuser. Il applique à son canevas toutes les recettes du théâtre policier anglais. Le tout passé à la
moulinette d’un humour décalé et dévastateur, flirtant même avec l’irrationnel et le surréalisme.
Nous assistons à une grande entreprise de destruction des genres. A force de rebondissements
improbables, le spectateur perd tous ses repères. Il n’a plus d’autre choix que se laisser guider dans
cette entreprise par ce que Stoppard veut bien dévoiler. La seule certitude étant que ce que l’on croit
avoir compris n’est jamais très sûr et que le pire reste toujours à venir…
A la fin du spectacle, lorsque tout a été raconté et consommé, lorsque les masques tombent enfin et que
le théâtre n’est plus qu’un abîme chaotique, le spectateur, repus et soulagé, n’a plus d’autre choix que
d’en rire.
L’histoire/intrigue
Deux critiques dramatiques assistent à la représentation d'une pièce policière : un vieux manoir anglais,
des marais mouvants, un fou en cavale, un cadavre ...
Mais qui est le mystérieux jeune homme qui vient d’arriver ? Quel lourd secret cache Lady Muldoon ? Le
fameux limier de la police londonienne, l’inspecteur Whaff, arrivera-t-il à démêler les fils de l’intrigue ?
L'atmosphère oscille entre Les Dix Petits Nègres et Macbeth, et peu à peu tout part en vrille : les
critiques se mêlent aux personnages de la pièce et sont assassinés à leur tour, tandis que se dévoile
enfin le véritable inspecteur Whaff…
Intentions de mise en scène
La difficulé est de traduire l’univers propre à la pièce. De bien dissocier les deux types de jeux
abordés. D’un côté la pièce policière avec ses archétypes et ses passages obligés, de l’autre, les
commentaires réalistes des critiques.
Les comédiens interprétant les acteurs de l’intrigue devront incarner des "figures“, à la limite du
stéréotype. Leur jeu doit être caricatural, limite faux, excessif et dévastateur. Ils sont sur un fil. Ils ont
leur propre vérité. Ils sont les cartes vivantes d’un jeu meurtrier. Les deux critiques, eux, sont dans le
commentaire. Ils informent, discutent, décortiquent et rendent compte. Ces deux courants doivent
cohabiter, puis soudain se croiser et se mélanger, suivant l’avancement de la pièce. Et générer un
vertigineux nouveau code de jeu.
La scénographie participera de l’entreprise. A mi-chemin entre le faux et le réalisme exacerbé. Un
manoir, certes, avec tout ce qu’il faut dedans. Mais aussi un mélange de photographies grandeurs
natures pour les murs et de vraies portes pour les entrées/sorties. Une baie vitrée où le climat extérieur
passe alternativement de l‘hiver au printemps et vice versa. De vrais meubles et de faux accessoires.
Un cadre de scène. Une loge. Un cadavre balladeur. Un drôle de tapis. Une sonnette qui hurle. Un
lustre qui tombe et retombe… L’absurde et le burlesque au service d’Agatha Christie...
Jean-Luc Revol
INFORMATIONS PRATIQUES
LE CALENDRIER
du 4 au 6 mars 2010
vendredi / samedi
jeudi
Représentations à 20h30
Représentations à 19h15
RÉSERVATIONS
Théâtre Gyptis
Toute la saison
04 91 11 00 91
136, rue Loubon 13003 Marseille
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Prenez le Fluobus !
(ligne n°533, arrêt Belle de Mai Loubon ou Place Caffo)
Toutes les infos
dans le hall du Gyptis
DANS LE CADRE…
JEUDI 4 MARS après la représentation
au théâtre Gyptis (136, rue Loubon – 13003 Marseille) :
Rencontre avec l’équipe artistique
Photos téléchargeables sur
www.theatregyptis.com/presse.htm
>> L’actualité du Gyptis en ligne sur www.theatregyptis.com/actualites.htm
>> Dossier de presse sur www.theatregyptis.com/presse.htm
PROCHAINEMENT AU GYPTIS
Du jeudi 11 au samedi 13 mars 2010
L’Entretien de M. Descartes avec M. Pascal le Jeune
Jean-Claude Brisville / Daniel Mesguich / William Mesguich
Les deux philosophes les plus célèbres de leur temps se sont
rencontrés à Paris, dans le couvent des Minimes, durant plusieurs
heures, à huis clos, le 24 septembre 1647. Blaise Pascal avait alors
24 ans et était déjà très malade et René Descartes, 51 ans. De cet
entretien historique, rien n’a filtré, sinon une ou deux notes jetées sur
le papier par l’un et l’autre. Jean-Claude Brisville a imaginé librement
cette conversation entre deux hommes qui se découvrent
progressivement à l’opposé l’un de l’autre.
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