LICENCE 3 / HISTOIRE DE L`ART
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LICENCE 3 / HISTOIRE DE L`ART
UNIVERSITÉ PARIS 1 – PANTHÉON-SORBONNE U.F.R. 03 – Histoire de l’Art et Archéologie LICENCE HISTOIRE DE L’ART ET ARCHÉOLOGIE 2012 / 2013 LICENCE 3 Les informations contenues dans cette brochure imprimée en juillet 2012 sont susceptibles de modifications. La version la plus récente est à consulter sur le site internet de Paris 1 département UFR03 Directeur : Michel POIVERT Responsable administratif : Laurent RADIGUET SECRÉTARIAT LICENCE 3e année Institut d’Art et d’Archéologie, Bureau 102 3 rue Michelet 75006 PARIS Tél. : 01 53 73 71 11 Courriel : [email protected] Horaires d’ouverture : Du lundi au vendredi de 9h30 à 12h15 et de 14h à 16h30 3 Légendes des vignettes (de gauche à droite) : Tableau de Faugeron : « Apollon passe », Michelet Centre Pierre Mendès France, 90 rue de Tolbiac Paris 13 e Restauration d’un tableau Relevé sur un chantier de fouille Visite de réserves archéologiques Bibliothèque de l’Institut d’art et d’archéologie Institut d’art de d’archéologie, Centre Michelet, 3, Rue Michelet Paris 2e Photographies : A. Barroche, C. Galinand, UFR 03 4 CALENDRIER UNIVERSITAIRE 2012 / 2013 CALENDRIER DE L’ANNÉE UNIVERSITAIRE 2012-2013 1er 2ème VACANCES SEMESTRE SEMESTRE UNIVERSITAIRES Du lundi 17 septembre 2012 au samedi 8 décembre 2012 Du lundi 14 janvier au samedi 13 avril 2013 2012 / 2013 NOËL Du samedi 22 décembre 2012 au soir au lundi 7 janvier 2013 au matin PRINTEMPS Du samedi 27 avril 2013 au soir au lundi 13 mai 2013 au matin EXAMENS 1er SEMESTRE – 1ère 2ème SEMESTRE 2 SESSION ème SESSION – 1ère SESSION Du lundi 17 décembre 2012 au samedi 22 décembre 2012, puis du lundi 7 au samedi 12 janvier 2013 du lundi 15 avril au samedi 27 avril 2013 du lundi 17 juin au samedi 6 juillet 2013 5 SOMMAIRE Calendrier de l’année universitaire 2012 / 2013 5 Offre de formation de l’UFR 03 : Histoire de l’Art et Archéologie 9 Présentation générale des licences 11 Licence Histoire de l’Art et Archéologie 15 Licence année 3 / Parcours Archéologie 17 18 20 Organisation des enseignements Thèmes de cours Licence année 3 / Parcours Histoire de l’Art Organisation des enseignements Thèmes de cours Licence année 3 / Parcours Histoire du Cinéma Organisation des enseignements Thèmes des cours 37 38 40 55 56 57 Double Licence Histoire de l’Art et Archéologie / Histoire 61 L’offre d’enseignement en langues et en sport en Licence 3 64 Réussir en L3 66 Contrôle des connaissances Règlement 68 Le plagiat 73 Stages et rapports de fouille 74 Bibliothèques 76 Inscription pédagogique et journées de pré-rentrée 77 Contacts utiles 80 7 OFFRE DE FORMATION DE L’UFR 03 OFFRE DE FORMATION DE L’UFR 03 HISTOIRE DE L’ART ET ARCHÉOLOGIE LICENCE Domaine : MASTER SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES RECHERCHE (M1 Mention : Histoire de l’Art et Archéologie Mention : Parcours : Spécialités : ET M2) PROFESSIONNEL Histoire de l’Art Spécialités : • Archéologie • Histoire de l'art • Histoire de l'Art • Histoire de l'architecture • Jardins historiques, patrimoine, paysage (M2) • Histoire du cinéma • Histoire et politique des musées et du patrimoine • Marché de l'Art (M2) Double licence : • Histoire de l'Art / Histoire En collaboration avec l’École d’Architecture de Versailles (EAV) • Conservation restauration des biens culturels • Archéologie / Histoire En collaboration avec les UFR Droit 01 et 05 • Conservation préventive du patrimoine (M2) • Gestion des Sites culturels et naturels et Valorisation Touristique (M1 et M2) En collaboration avec l’Institut de Recherche et d’Études Supérieures du Tourisme (IREST) Mention : Cinéma Spécialité : Spécialité : • Histoire théories et archives du Cinéma Mention : Droit / Histoire de l’Art et Archéologie • Cinéma, télévision et nouveaux médias (M2) Mention : Archéologie Spécialités : Spécialité : • Archéologie préhistorique et protohistorique • Archéologie (M2) • Archéologie des périodes historiques • Archéologie et environnement Mention : Préservation des biens culturels RECHERCHE (M1 ET M2) PROFESSIONNEL Mention : Conservation - Restauration des biens culturels 9 PRESENTATION GENERALE PRÉSENTATION GÉNÉRALE DES LICENCES MENTION HISTOIRE DE L’ART ET ARCHÉOLOGIE Objectifs de la formation La licence Histoire de l’art et Archéologie de l’Université Paris 1 s’étend sur 3 ans après le bac et propose un triple objectif : permettre d’acquérir aux étudiants une solide culture générale en histoire de l’art et en archéologie, bénéficier d’une formation théorique et pratique dans ces disciplines et s’initier de façon cohérente à la spécialité qu’ils poursuivront en Master. Son originalité est d’offrir une grande diversité d’enseignements dans les domaines chrono-culturels et géographiques de histoire de l’art et de l’archéologie et de multiplier, tout au long des trois années, les approches historiques et méthodologiques. La pédagogie fondée sur une progression par objectif alliée à la définition des pré-requis et à un programme de stages - en archéologie - donne aux étudiants la possibilité de définir progressivement leur parcours, voire de le réorienter. L’année de L1 se caractérise par une offre d’enseignement relativement indifférenciée entre Histoire de l’Art, Archéologie, et Cinéma. Un début de spécialisation entre Histoire de l’Art, Archéologie et Cinéma est possible des l’année de L2 en fonction des choix des enseignements réalisés par les étudiants, pour aboutir à la mise en place de parcours distincts en L3 Archéologie, Histoire de l’Art, et Histoire du Cinéma. C’est en liaison étroite avec d’autres formations de Paris 1 qu’est proposée cette licence. Les UFR du domaine Sciences de l’Homme et de la Société, notamment celles d’Histoire et de Géographie, offrent des UE complémentaires pendant les années de L1 et de L2 Dans l’offre de la région Île-de-France, la licence Histoire de l’art et Archéologie de Paris 1 affirme la spécificité de sa formation grâce à ses composantes qui, en archéologie, couvrent de nombreuses aires chrono-culturelles, et qui, en Histoire de l’art, proposent un enseignement aussi riche et actualisé, aussi cohérent et complet que possible. Débouchés Les titulaires d’une Licence Histoire de l’art et Archéologie peuvent poursuivre en Master Histoire de l’art ou en Master Archéologie. À l’issue du M1, ils peuvent • se diriger vers un M2 et s’orienter vers la recherche • préparer les concours de l’enseignement secondaire incluant une mention d’histoire de l’art • s’inscrire à la préparation aux concours du Patrimoine (conservateurs et attachés territoriaux) • postuler à des masters professionnels, comme le master Gestion des Sites culturels et naturels et Valorisation Touristique, le master Archéologie (parcours Archéologie), ou le master Télévision et cinéma (parcours Histoire du cinéma) par exemple. (1) • trouver des débouchés dans les métiers liés aux galeries d’art, aux musées, au patrimoine, à la médiation culturelle ou dans ceux liés à l’archéologie (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives, Services archéologiques des collectivités territoriales). (1) une liste exhaustive des formations de M2 offertes au sein de l’UFR d’Histoire de l’Art et Archéologie figure dans le tableau page 9 11 PRESENTATION DOUBLE PARCOURS MENTION DROIT / HISTOIRE DE L’ART ET ARCHÉOLOGIE Cette licence originale est destinée à former des spécialistes compétents dans deux champs disciplinaires - le droit d’une part, l’histoire de l’art et l’archéologie d’autre part - qui trouvent leur point de convergence dans le domaine du patrimoine. Elle donne accès aux concours de commissaires priseurs et des collectivités territoriales ainsi qu’aux concours administratifs. Elle permet de présenter l’examen d’accès au stage dont l’issue favorable autorise à diriger des ventes volontaires de meubles et d’objets d’art aux enchères publiques. La bi-licence « droit-histoire de l’art et archéologie » délivrée par l’Université Paris I a été habilitée par le Ministère de la Justice au titre des diplômes admis en dispense des diplômes requis pour diriger des ventes volontaires aux enchères publiques (article 1er : à l’article 3 de l’arrêté du 8 avril 2002 fixant la liste des diplômes admis en dispense des diplômes nationaux en droit et en histoire de l’art, arts appliqués, archéologie ou arts plastiques, il est ajouté un 4e alinéa ainsi rédigé : le diplôme de bi-licence, droit histoire de l’art et archéologie délivré par l’Université Paris I Panthéon Sorbonne). Les objectifs professionnels consistent à former des juristes actifs dans les organismes culturels français et internationaux. Les institutions concernées sont les sociétés de ventes volontaires de meubles, les offices et chambres des commissaires priseurs, les collectivités territoriales, le Ministère de la culture ou les services culturels des autres ministères, les organismes privés (associations et fondations d'entreprise notamment) intervenant dans le secteur de la culture et du patrimoine, etc. Du fait de sa spécificité cette formation correspond à une filière sélective qui accueille un effectif de soixante dix étudiants recrutés à l’échelon national parmi les titulaires du baccalauréat. En cours de parcours, la validation de diplômes et la validation des acquis de l’expérience professionnelle sont possibles. La bi-licence ouvre droit à l’entrée en M1 soit au Master Droit, option Histoire de l’art soit au Master Histoire de l’art, option Droit. Elle permet également aux étudiants de faire acte de candidature, en premier rang, au master pro (M1 et M2) « Valorisation touristique des sites culturels » commun à l’UFR histoire de l’art et archéologie et à l’Institut de Recherche et d’Etudes Supérieures du Tourisme (IREST), au Master 2 professionnel « Marché de l’art » et à d’autres Masters recherche et professionnels des U.F.R. juridiques et de l’ U.F.R. histoire de l’art et archéologie. Les enseignements se répartissent entre les principales matières juridiques générales (Droit constitutionnel, Droit administratif, Droit civil, Droit des sociétés) et d’autres plus spécialisées telles que droit public du patrimoine, etc. En histoire de l’art et archéologie, de façon semblable, les étudiants suivent des enseignements généraux, tels que art antique, art médiéval, art des temps modernes, art contemporain, et peuvent ensuite approfondir leurs connaissances dans une série de spécialités, telles que marché de l’art et collections, objets d’art, institutions artistiques du XXe siècle. En outre, ils doivent tous suivre des cours de langue et d’informatique. Cf. la brochure Licence Droit – Histoire de l’Art et Archéologie. 12 PRESENTATION MENTION PRESEVATION DES BIENS CULTURELS MENTION PRÉSERVATION DES BIENS CULTURELS Il s’agit d’un parcours de formation professionnelle qui délivre, après quatre années d’études obligatoires, un diplôme de haut niveau, reconnu sur le plan national (un des quatre diplômes français satisfaisant aux exigences de qualification introduites par la Loi n°2002-5 du 04 /01/2002, relative aux Musées de France) et sur le plan international (reconnaissance par ECCO, fédération européenne des associations de conservateurs-restaurateurs et ENCore, réseau européen des formations supérieures à la conservation-restauration). Depuis septembre 2010, un master 2 recherche a été créé. Une année de L1 commune à la première année en Histoire de l’art et Archéologie permet aux étudiants d’acquérir les connaissances de base indispensables à leur formation. En L1 déjà, ce parcours prévoit un élément pédagogique spécifique par semestre. À partir du L2 il devient une formation à part entière. L’admission en L2 passe par un examen des candidatures. La formation repose en effet non seulement sur des cours magistraux mais aussi sur un nombre important de TD et TP qui exige un encadrement spécialisé et des locaux bien équipés. Ces impératifs pédagogiques obligent à limiter le nombre des inscrits à 30. Par ailleurs la formation assurant les débouchés professionnels, elle est obligée de recruter un nombre limité d’étudiants particulièrement motivés qui poursuivront leur formation jusqu’au master. Comme les candidats à cette formation doivent faire preuve d’un certain nombre d’aptitudes à la pratique de ce métier, la commission examinera attentivement le dossier de dessins au trait ou en valeur et de compositions en couleurs que devra présenter l’étudiant. Elle pourra également tester leurs qualités en recourant à des épreuves pratiques (dessin, habileté manuelle). Cet enseignement traduit la richesse et la complexité de cette discipline qui s’est développée dans le domaine des sciences de l’homme et de la société mais qui requiert aussi une bonne assimilation des sciences physiques (sciences de la structure et de la matière, sciences de la nature et de la vie). L’université Paris I a élaboré un programme de formation original associant également des professionnels et un partenariat avec l’université Paris VI. Pour favoriser une meilleure formation des étudiants en histoire de l’art et archéologie et permettre aux quelques étudiants qui le souhaiteraient de se réorienter vers un Master en Histoire de l’Art ou Archéologie à l’issue de la Licence, un tiers des cours en L2 et L3 est mutualisé avec ceux d’Histoire de l’art et d’Archéologie, mais le reste des enseignements relève de la formation professionnelle spécifique. Cf. la brochure Licence Préservation des Biens Culturels 13 LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE LICENCE HISTOIRE DE L’ART ET ARCHEOLOGIE Responsable de la Licence M. Alain DUPLOUY Responsable Licence 3 Archéologie Mme Marianne CHRISTENSEN Responsable Licence 3 Histoire de l’Art Mme Colette NATIVEL Responsable Licence 3 Cinéma M. Agnès DEVICTOR 15 Licence troisième année (L 3) Présentation générale Cette troisième année constitue un premier pas vers une approche plus approfondie d'une période privilégiée et propose une esquisse de spécialisation. C'est en effet au cours de cette année que s'affiche le parcours spécifique de chaque étudiant. A l'intérieur de son domaine de compétence - Histoire de l'art, Histoire du cinéma, Archéologie -, il choisit une aire chronoculturelle ou une spécialité dans laquelle il poursuivra en Master. PARCOURS ARCHEOLOGIE Cinq dominantes chrono-culturelles sont proposées dans les UE fondamentales (Préhistoire, Protohistoire européenne, Archéologie de la Méditerranée antique, Archéologie médiévale et moderne, Archéologie d'Asie, d'Afrique, des Amériques). A chaque semestre, l'étudiant choisira trois matières relevant de son aire chrono-culturelle de spécialité. Pour les matières situées en-dehors de cette aire, il est vivement invité à se constituer un parcours cohérent en prenant des matières situées immédiatement en amont ou en aval chronologique de sa spécialité, ou présentant des thématiques complémentaires. Les étudiants qui envisagent de suivre le master 2 professionnel d'archéologie devront suivre la filière Archéologie métropolitaine avec une dominante en Préhistoire, Protohistoire européenne, Archéologie de la Méditerranée antique (Gaule romaine) ou en Archéologie médiévale et moderne. Si votre questionnement archéologique, s’oriente sur les relations Société-milieux, il est indispensable de suivre des enseignements portant sur des aires chrono-culturelles complétés par les modules suivants : ¤ au premier semestre : Archéologie environnementale (géoarchéologie, archéobotanique et archéozoologie), Archéologie spatiale Archéogéographie - Archéologie du paysage ¤ au second semestre : Archéologie de terrain, Archéométrie, Traitement de données et statistiques. Quant à l'UE de spécialité, elle offre un large éventail méthodologique qui se nourrit de la diversité géographique des enseignements donnés : théories et méthodes de l'archéologie, archéologie environnementale, archéométrie, traitement des données statistiques, sources et documents de l'archéologie classique, archéologie des sites à stratification complexe. PARCOURS HISTOIRE DE L'ART Quatre dominantes sont proposées (arts antique, médiéval, moderne et contemporain) qui invitent l’étudiant à choisir un terrain de prédilection sans pour autant négliger d’autres époques, puisque sur les six unités d’enseignement fondamentales qu’il doit suivre, quatre au moins relèveront de sa dominante chrono-historique alors que les deux autres (une par semestre) pourront être choisies parmi l’ensemble des enseignements délivrés à ce niveau d’étude. Les matières enseignées vont donc en se précisant et en se démultipliant, les sujets traités mettent les étudiants en contact plus direct avec la recherche actuelle et les approches délimitées et circonstanciées leur permettent d’intégrer de manière plus concrète les méthodes d’analyse. Aux enseignements fondamentaux s’adjoignent des unités dites de spécialité qui visent à compléter la formation de base d’un étudiant en informatique (par une initiation aux enjeux de la culture numérique), en techniques artistiques et en architecture, ou à l’initier à des questions spécifiques relevant de l’histoire de l’esthétique et des institutions artistiques, des arts décoratifs et de la photographie. Trois autres enseignements obligatoires complètent l’offre. PARCOURS HISTOIRE DU CINEMA Il offre aux étudiants la possibilité de prendre connaissance d’un domaine aux multiples implications (histoire, sociologie, mythologie, esthétique, théorie, narratologie, critique, patrimoine, économie). La formation permet de valoriser une spécialisation dans le domaine de l’histoire du cinéma avec notamment une priorité donnée, dans la perspective d’une poursuite d’études en master, à la connaissance d’un domaine spécifique : • histoire du cinéma français • histoire du cinéma expérimental et d'avant-garde • histoire du cinéma américain • économie du cinéma et de l’audiovisuel • métiers de l’audiovisuel 16 LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE LICENCE ANNÉE 3 (L 3) ● Parcours Archéologie 17 LICENCE 3 / ARCHÉOLOGIE - Organisation des enseignements RESPONSABLE : MARIANNE CHRISTENSEN Semestre 5 Parcours Archéologie UNITE D’ENSEIGNEMENT COEF. UE FONDAMENTALE 1 3 15 UE FONDAMENTALE 2 1 5 UE DE MÉTHODOLOGIE 2 CREDITS MATIERES 10 CONSTITUTIVES DE L’UE 3 cours (CM et TD) à choisir dans la dominante chronoculturelle 1 cours (CM) à choisir dans une autre aire chrono-culturelle Théories et méthodes de l’archéologie Archéologie environnementale 1 matière à choisir parmi : • Ethnoarchéologie • Archéologie spatiale Archéogéographie • Sources et documents de l’archéologie grecque et romaine 1 LV1 LV2 (TD 19h30) OU Langues anciennes (TD 39h) VOLUME SEMESTRIEL PAR COEF. MAT. 1 1 1 CM DUREE 19h30 19h30 19h30 1 19h30 2 2 19h30 19h30 2 19h30 1 1 DUREE TOTALE 39h 39h 39h 19h30 10h30 9h30 29h30 28h30 19h30 19h30 19h30 De 136h30 117h à 136h30 30 ETUDIANT TD DUREE 19h30 19h30 19h30 Semestre 6 UNITE D’ENSEIGNEMENT COEF. CREDITS UE FONDAMENTALE 1 3 15 UE FONDAMENTALE 2 1 5 UE DE MÉTHODOLOGIE 2 10 MATIERES CONSTITUTIVES DE L’UE 3 cours (CM et TD) à choisir dans la dominante chronoculturelle 1 cours (CM) à choisir dans une autre aire chrono-culturelle Archéométrie Traitement de données et statistiques 1 matière à choisir parmi : • Sources et documents de l’archéologie grecque et romaine 2 • Archéologie de terrain LV 1 LV2 (TD 19h30) OU Langues anciennes (TD 39h) Stage de fouilles VOLUME SEMESTRIEL PAR ETUDIANT 30 COEF. MAT. 1 1 1 CM DUREE 19h30 19h30 19h30 1 19h30 2 2 19h30 19h30 2 19h30 1 1 TD DUREE 19h30 19h30 19h30 DUREE TOTALE 39h 39h 39h 19h30 19h30 19h30 39h 19h30 19h30 19h30 1 De 136h30 117h à 136h30 18 LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE Parcours Archéologie Semestre 5 UE FONDAMENTALES 1 Semestre 6 ET 2 UE FONDAMENTALES 1ET 2 4 matières à choisir dont 3 dans la dominante ; la 4e (uniquement CM) sera de préférence choisie dans l’une des aires chronoculturelles adjacentes 4 matières à choisir dont 3 dans la dominante ; la 4e (uniquement CM) sera de préférence choisie dans l’une des aires chronoculturelles adjacentes PRÉHISTOIRE PRÉHISTOIRE • La préhistoire de la France et son contexte d’émergence • Technologie de la pierre taillée • Les sociétés de chasseurs-cueilleurs de la Préhistoire PROTOHISTOIRE EUROPÉENNE • Néolithique et Chalcolithique de l’Europe • Les âges du Bronze et du Fer en Europe • Émergence des palais dans le monde égéen ARCHÉOLOGIE DE LA MÉDITERRANÉE ANTIQUE • Méditerranée grecque I : Cités d’Asie mineure • Méditerranée romaine I : Rome et l’Italie • La Gaule au Haut Empire ARCHÉOLOGIE MÉDIÉVALE & MODERNE • Archéologie de l’espace rural • La construction au Moyen-âge • Histoire matérielle de l’occident médiéval 1(CM 13h- TD 26h) • Les monuments et leurs décors à Byzance • Archéologie islamique ARCHÉOLOGIE D’ASIE, D’AFRIQUE, DES AMÉRIQUES En fonction de la filière définie par l’étudiant en accord avec le responsable de la dominante, trois des quatre matières peuvent être choisies dans les autres dominantes. • Archéologie du Proche-Orient Ancien I : Orient méditerranéen • Civilisations préhispaniques : Mésoamérique • Histoire des arts de l’Afrique sub-saharienne • Préhistoire et archéologie du Nord de l’Amérique • Art paléolithique : pariétal et mobilier • Technologie et typologie osseuse • Préhistoire de l’espace européen PROTOHISTOIRE EUROPÉENNE • Néolithique et Chalcolithique de la France • Les âges du Bronze et du Fer en France • Le monde égéen au Bronze récent ARCHÉOLOGIE DE LA MÉDITERRANÉE ANTIQUE • Méditerranée grecque II : Grèce d’Occident • Méditerranée romaine II : Les provinces orientales. Les sanctuaires de l’Orient hellénistique et romain. • La Gaule dans l’Antiquité tardive ARCHÉOLOGIE MÉDIÉVALE & MODERNE • Archéologie de l’espace urbain • Archéologie du premier Moyen-âge • Histoire matérielle de l’occident médiéval 2 (CM 13h- TD 26h) • Archéologie du bâti médiéval • Archéologie byzantine ARCHÉOLOGIE D’ASIE, D’AFRIQUE, DES AMÉRIQUES En fonction de la filière définie par l’étudiant en accord avec le responsable de la dominante, trois des quatre matières peuvent être choisies dans les autres dominantes. • Archéologie du Proche-Orient Ancien II • Civilisations préhispaniques : Amérique andine • Préhistoire et archéologie de l’Afrique • Préhistoire de l’Asie orientale et de l’Océanie 19 LICENCE 3 / ARCHÉOLOGIE - Thèmes des cours - Semestre 5 : UE Fondamentales PRÉHISTOIRE LA PREHISTOIRE DE LA FRANCE ET SON CONTEXTE D’EMERGENCE RESPONSABLES : NICOLE PIGEOT ET BORIS VALENTIN AUTRE ENSEIGNANT : CHRISTOPHE PETIT (TD) Le cours évoque d’abord les débuts de l’humanité en Afrique, les différents fossiles comme la célèbre « Lucy » et leur évolution, avant la controversée sortie d’Afrique (Out of Africa). Puis, le cours se recentre sur l’espace français (l’espace européen sera traité au semestre 6). La France fut un terrain de recherche historique pour la préhistoire — que l’on pense par exemple aux exceptionnelles découvertes du Périgord —, et elle est maintenant le lieu d’un profond renouvellement des connaissances grâce à l’archéologie préventive sur le territoire métropolitain. Les principales traditions culturelles seront examinées, depuis les premiers peuplements jusqu’à la néolithisation. Le cours s’attachera à exposer les modèles actuels de la chronologie et de l’évolution des sociétés préhistoriques, en analysant le rôle qu’ont joué certains facteurs, cognitifs, adaptatifs et socio-culturels, dans cette suite d’innovations. Le TD précise le contexte chrono-stratigraphique et environnemental de cette succession. Informations et divers documents à télécharger (cours, biblio, diaporamas, etc.) : http://epi.univ-paris1.fr/archeoprehist TECHNOLOGIE RESPONSABLE DE LA PIERRE TAILLEE : NICOLE PIGEOT Ce cours s’adresse, au-delà de la préhistoire, à tous les archéologues qui veulent acquérir les bases d’une compréhension générale sur cette technique de fabrication des outils et des armes et se former à la reconnaissance des « silex taillés » fréquemment rencontrés lors des fouilles. La taille de la pierre est une discipline d’une grande complexité. Ce cours est la première étape d’une initiation à l’approche technologique et propose des connaissances sur les principales méthodes utilisées (débitage, façonnage, retouche…) et les grandes catégories d’outils taillés qui caractérisent l’évolution des compétences cognitives et des traditions techniques pendant 2 millions d’années d’histoire humaine. Le TD permet une approche concrète des objets et chaînes opératoires archéologiques et expérimentales. Informations et divers documents à télécharger (cours, biblio, diaporamas, etc.) : http://epi.univ-paris1.fr/archeoprehist LES SOCIETES DE CHASSEURS-CUEILLEURS DE LA RESPONSABLE : MARIANNE CHRISTENSEN PREHISTOIRE Cet enseignement s’adresse aux étudiants qui souhaitent avoir un aperçu méthodologique et théorique sur les sociétés de chasseurscueilleurs nomades. Le cours a pour objet d’apprécier la diversité des sociétés préhistoriques à travers l’étude de leur culture matérielle. Après quelques séances réservées aux méthodes d’approches dites « palethnologiques », sont examinées les diverses stratégies d’acquisition et d’exploitation des ressources techniques et alimentaires. Le TD complète le cours en mettant l’accent sur l'apport de l'ethnologie à la compréhension des sociétés préhistoriques. Il présente un aperçu des grands courants de pensée de la discipline, avec notamment l'apport de l'œuvre d'A Leroi-Gourhan ; plus globalement il aborde l'ethnologie des techniques, les relations entre évolution technique et sociale, les modes d'exploitation des milieux naturels…. Attention à l’organisation particulière de cet enseignement : Les cours auront lieu du 18 septembre au 30 octobre (de 12h30 à 15h30) Les TD commenceront le 6 novembre et se termineront le 4 décembre (de 12h30 à 15h30). Informations, documents à télécharger et références bibliographiques : http://epi.univ-paris1.fr/archeoprehist . 20 LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE PROTOHISTOIRE EUROPÉENNE NEOLITHIQUE ET CHALCOLITHIQUE DE L’EUROPE RESPONSABLE : MICHAEL ILETT Il s’agit d’une présentation des grandes lignes de l’évolution des premières sociétés agricoles en Europe, du VIIe au IIIe millénaire avant notre ère. Le cours traite en particulier le processus de néolithisation, ainsi que l’émergence de formes d’organisation sociale plus complexes au Chalcolithique. Les problèmes actuels de la recherche sont soulignés. Le TD est consacré aux études de cas, notamment les sites essentiels pour la compréhension des divers phénomènes en jeu. EPI : http://epi.univ-paris1.fr/arproto • AMMERMAN (A.), BIAGI (P.) (Dir.), The widening harvest. The Neolithic transition in Europe : looking back, looking forward (Archaeological Institute of America, Boston), 2003. • DEMOULE (J.-P.) (Dir.), La révolution néolithique dans le monde (CNRS Éditions, Paris), 2009. • GUILAINE (J.) (Dir.), Communautés villageoises du Proche-Orient à l’Atlantique (Errance, Paris), 2001. • GUILAINE (J.), De la vague à la tombe : la conquête néolithique de la Méditerranée (Seuil, Paris), 2003. • GUILAINE (J.), Le Chalcolithique et la construction des inégalités. Tome 1 Le continent européen (Errance, Paris), 2007. • LICHARDUS (J.), LICHARDUS-ITTEN (M.) (Dir.), La Protohistoire de l’Europe. Le Néolithique et le Chalcolithique entre la Méditerranée et la mer Baltique (PUF, Paris), 1985. • PÉTREQUIN P. et al. (Dir.), Premiers chariots, premiers araires. La diffusion de la traction animale en Europe pendant les IVe et IIIe millénaires avant notre ère (CNRS Éditions, Paris), 2006. • PRICE (T.D.), Europe’s first farmers (Cambridge University Press), 2000. LES AGES DU BRONZE ET DU FER EN EUROPE RESPONSABLES : PATRICE BRUN ET PASCAL RUBY L’enseignement présente la période (2200-25 av. J.-C. environ) durant laquelle les sociétés européennes adoptent des formes d’organisation de plus en plus complexes qui culminent avec l’émergence de la ville et de l’État, bien avant la romanisation de la partie la plus développée de l’Europe non méditerranéenne. Les profonds changements qui affectent l’Europe seront envisagés dans toutes leurs dimensions : économiques (agropastorales et artisanales), politiques (territoriales et hiérarchiques), idéologiques (rituelles et religieuses) et culturelles (expressions identitaires des statuts et des appartenances collectives, dont la question de l’identité celtique). Epi : http://epi.univ-paris1.fr/95499424/0/fiche___pagelibre/&RH=epi-361&RF=epi-361-MM0002v22 Des bibliographies spécialisées seront distribuées en cours et en TD. Cette première sélection sera considérée comme connue : • BRUN P., RUBY P. 2008 — L’âge du Fer en France. Premières villes, premiers États celtiques. Paris : La Découverte. • CAROZZA L., MARCIGNY C. 2007 – L’âge du Bronze en France, Paris : La Découverte. • HARDING A. F. 2000 — European Societies in the Bronze Age. Cambridge : Cambridge University Press. • KRISTIANSEN K. 1998 — Europe before History. Cambridge : Cambridge University Press. ATTENTION : les cours et les TD sont regroupés par séance de 3 h chacune, sauf la première séance composée pour moitié d’1h30 de cours et d’1h30 de TD. Les semaines de cours et celles de TD suivent ensuite une alternance régulière. ÉMERGENCE RESPONSABLE DES PALAIS DANS LE MONDE EGEEN : HARIS PROCOPIOU La première partie du IIe millénaire est marquée par l’apparition en Crète du système palatial, qui se maintiendra dans le monde égéen jusqu’à la fin du XIIIe siècle av. n.è. Le cours traite successivement deux aspects de la question : 1) Les processus d’émergence du système palatial. Pour ce faire on propose un bref aperçu de la Crète prépalatiale en la replaçant dans le contexte plus large des pouvoirs politiques contemporains en Méditerranée orientale. Les différentes théories qui ont tenté d’interpréter ce phénomène sont présentées et analysées d'un point de vue historiographique et épistémologique (cours magistral et TD). 2) La reconstitution du système palatial. Si les grandes lignes du système palatial ont pu être reconstituées plusieurs questions persistent, concernant les modalités de l’exercice du pouvoir par l’autorité centrale. C’est à travers l’analyse de la documentation archéologique que ces questions sont abordées : - l’architecture palatiale et urbaine : traits constitutifs de l’architecture palatiale et urbaine; organisation de l’espace et territoires, réseaux de communications - l’artisanat: céramique, orfèvrerie, travail de la pierre, organisation et statut des productions (artisans et ateliers) - les systèmes de notations symboliques et les écritures (hiéroglyphique et linéaire A) 21 • DRIESSEN J., SCHOEP I., LAFFINEUR R. (ed.) 2002, MONUMENTS OF MINOS, Rethinking the Minoan Palaces (Aegaeum 23), Liège. • REHAK P., YOUNGER. J. G. 2001, “Neopalatial, Final Palatial, and Postpalatial Crete”, in CULLEN T. (ed.) Aegean Prehistory : A review, American Journal of Archaeology Suppl. 1, p. 383-473. • WATROUS V. 2001, “Crete from Earliest Prehistory through the Protopalatial Period”, in CULLEN T. (ed.) Aegean Prehistory : A review, American Journal of Archaeology Suppl. 1, p. 157-223. • HÄGG R., MARINATIOS N. (ed.) 1987, The function of the Minoan Palaces (SkrAth 4.35), Stockholm. • HÄGG R. (ed.) 1997, The function of the Minoan villa (SkrAth 4.46), Stockholm. ARCHÉOLOGIE DE LA MÉDITERRANÉE ANTIQUE MEDITERRANEE RESPONSABLE GRECQUE : FRANCIS PROST I : CITES D’ASIE MINEURE Le cours aborde les problèmes concernant l’aspect et le développement des cités grecques dans une région, l’Asie mineure, où elles ont connu un essor particulier dès les origines, d’étudier sur quelques exemples (Carie, Lycie) les contacts avec le monde « barbare », et de suivre l’évolution de ce foyer de l’hellénisme à l’époque hellénistique et romaine : les cités grecques, qui présentent un modèle original d’organisation et qui dominent l’Egée jusqu’au IVe s. av. J-C., ne disparaissent pas après que leur rôle politique ait été affaibli, mais restent des foyers bien vivants jusqu’à la fin de l’empire romain, tout en subissant des transformations profondes. Ce sont ces transformations que l’on saisira à travers la civilisation matérielle. Le programme détaillé sera donné en début d’année sur http://archeologie-grecque.univ-paris1.fr/ MEDITERRANEE RESPONSABLE ROMAINE I : OLIVIER DE CAZANOVE ROME ET L’ITALIE Cet enseignement porte sur la ville de Rome et l’Italie romaine, à la fin de la République et à l’époque impériale. On étudiera la topographie de Rome et des centres urbains de la péninsule (entre autres Pompéi et Ostie) ainsi que leurs programmes monumentaux et décoratifs. Là se trouvent les modèles de référence, ensuite largement diffusés à travers tout l’Empire. EPI : http://epi.univ-paris1.fr/archeoromaine, autre site : http://iconotheque.univ-paris1.fr/index.php , F. Villeneuve : Rome ; Rome / Ostie ; Pompéi, Musée de Naples. • N. de Chaisemartin, Rome. Paysage urbain et idéologie. Des Scipions à Hadrien (IIe s. av. J.–C.– IIè s. apr. J.–C.), Paris, Armand Colin, 2003. • F. Coarelli, Roma, Rome-Bari, Laterza, 2005. • F. Coarelli, Pompéi : la vie ensevelie, Paris, Larousse, 2005 • P. Gros, L’architecture romaine (du IIIème s. av. J.–C. à la fin du Haut empire), t. 1 : Les monuments publics ; t. 2 : Les maisons, les tombeaux, Paris, Picard, 1996-2001. • Lexicon Topographicum Vrbis Romae, Rome, Quasar, 1993-1999. LA GAULE AU HAUT EMPIRE RESPONSABLES : OLIVIER DE CAZANOVE, DOMINIQUE PIERI, LAURE LAÜT Le cours réfléchit sur les transformations qui touchent la Gaule devenue romaine. Après avoir mis en place les diverses formes de l'occupation du territoire (oppida, villages ouverts, fermes) en Gaule, à la veille de la Conquête romaine, on étudiera, au travers des problématiques renouvelées par les fouilles récentes, les modalités d'implantation et de développement des villes (voirie et tissu urbain, parure monumentale, habitat privé, place de l'artisanat). On abordera ensuite la façon dont est structuré le territoire des cités (réseau des agglomérations et des sanctuaires). Après s'être interrogé sur les différentes méthodes d'approche des campagnes antiques, on observera, à travers les résultats des programmes de recherche, les modifications introduites dans l'exploitation des campagnes (dynamique de l'habitat rural, évolution des productions agricoles, amélioration des technologies agraires). Quatre séances sont réservées aux aspects économiques. Il s’agit de poser les bases du fonctionnement du commerce et d’évoquer les modalités de circulation des produits en Gaule entre le Ier s. av. et le IIIe s. apr. J.-C. (typologies, amphores, tonneaux). Concerne les cours des semestres 5 (la Gaule du Haut-Empire) et 6 (la Gaule de l’Antiquité tardive) Emplacement sur la page d’accueil des EPI : URF 03 / L3 – Gaule romaine (en accès réservé) http://epi.univ-paris1.fr/lic3gaulrom • D.Bayard, J.-L.Collart, De la ferme indigène à la villa romaine. La romanisation des campagnes de la Gaule, Actes du 2e Colloque de l'Association Ager. Revue archéologique de Picardie, Numéro spécial 11, 1996. 22 LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE • C.Goudineau in G.Duby (dir.), Histoire de la France urbaine, Tome 1, La ville antique. Paris, Seuil, 1980. • C. Delaplace, J.France, Histoire des Gaules, Paris, Armand Colin, coll. Cursus, 1997. • W.Van Andringa, La religion en Gaule romaine. Piété et politique (Ier -IIIe s. apr. J.-C.), Paris, éd. Errance 2002. • G.Woolf, Becoming Roman, The origins of Provincial Civilization in Gaul, Cambridge, University Press, 1998 M. Monteil et L. Tranoy, La France gallo-romaine, éd. La Découverte, coll. Archéologies de la France, 2008. ARCHÉOLOGIE MÉDIÉVALE ET MODERNE ARCHEOLOGIE RESPONSABLE DE L’ESPACE RURAL : ANNE NISSEN Les cadres des espaces ruraux de l’ère préindustrielle ont été posés durant l’époque médiévale. Les campagnes antiques changent durant le premier Moyen Âge, qui également jette les bases du village médiéval et moderne. Son organisation et l’architecture rurale traditionnelle se mettent en place durant le second Moyen Âge. Les évolutions observées en France septentrionale sont mises en perspective avec celles du Nord-Ouest de l’Europe et les transformations de l’habitat dans la moitié Sud la France et en Italie. Les vestiges d’habitat sont étudiés en relation avec leur environnement, les pratiques agro-pastorales et leur contexte socio-économique. La diversité des sites ruraux est analysée pour aborder les questions de la hiérarchisation et la fonction des sites ainsi que leurs poids dans l’organisation des territoires ruraux. EPI : http://epi.univ-paris1.fr/lmdarcheomedievale Autre site Internet, liens : http://medieval-europe-paris-2007.univ-paris1.fr/MEP2007.htm • Burnouf, J., 2007 - Archéologie médiévale en France : le second Moyen âge (XIIe-XVIe siècle). La Découverte, Paris. • Burnouf, J., D. Arribet-Deroin, B. Desachy, F. Journot et A. Nissen Jaubert (dir.), 2009 - Manuel d’archéologie médiévale et moderne. Armand Colin, Paris. • Catteddu, I., 2009 - Archéologie médiévale en France. Le premier Moyen Âge (Ve-XIe siècle). La Découverte, Paris. • Chapelot, J. (dir.), 2010 - Trente ans d'archéologie médiévale en France. Un bilan pour avenir. Publications du CRAHM, Condésur-Noireau. • Feller, L., 2007 - Paysans et seigneurs au Moyen Âge. VIIIe-XVe siècles. Armand Colin, Paris. • Ferdière, A., et al., 2006 - Histoire de l'Agriculture en Gaule. 500 av. J.-C.-1000 apr. J.-C., A. Errance, Paris. • Francovich, R. et R. Hodges, 2003 - Villa to Village. The transformation of the Roman Countryside. Duckworth. • Graham-Campbell, J. et M. Valor (dir.), 2007 - The Archaeology of Medieval Europe.I Eighth to twelfth Centuries AD. Aarhus University Press. • Carver, M. et Klapste, J., (dir.), 2011 – The Archaeology of Medieval Europe. II. Twelfth to Sixteenth Centuries. Aarhus University Press. • Hamerow, H., 2003 - The Early Medieval Settlements : The archaeology of rural communities in North-West Europe, 400-900. Oxford University Press, Oxford. LA CONSTRUCTION AU MOYEN-ÂGE RESPONSABLE : FLORENCE JOURNOT LA - I L’approche du bâti en chantier et des techniques de construction est appliquée à un sujet qui intéresse aussi bien archéologues et historiens d’art : la maison urbaine d’origine médiévale, objet de campagnes de « réhabilitations » dans les « centres historiques », qu’elle soit essentiellement maçonnée, ou en pans de bois. L’articulation entre techniques et esthétique permettra d’affiner les étiquettes stylistiques traditionnelles (« roman », « gothique ») mal adaptées à l’architecture domestique. Ce cours forme un ensemble avec « Archéologie du bâti médiéval : la maison médiévale urbaine II » (semestre 6). MAISON MEDIEVALE URBAINE • Esquieu Y., Pesez J.-M. dir., Cent maisons médiévales en France (du XIIe au milieu du XVIe siècle). Un corpus et une esquisse, Paris, éd. du CNRS, 1998. • Journot F., Archéologie du bâti, dans J.-C. Bessac et al., La construction. Les matériaux durs : pierre et terre cuite, Paris, Errance, 2004, p. 169-191. • Chapelot O., La terre-cuite architecturale dans le bâtiment médiéval, ibid., p. 149-167. • Journot F., Un champ d’application prometteur, archéologie du bâti et maison de ville, dans Burnouf J. dir., Manuel d’archéologie médiévale et moderne, Paris, Armand Colin, 2009, p. 170-196. 23 • Journot F., La haute technicité du pan de bois des maisons urbaines médiévales en région Centre (XVe-XVIe siècles), dans R. Carvais et al. éd., Edifice et artifice. Histoires constructives, Paris, Picard, 2010, p. 447-455. HISTOIRE MATERIELLE DE L’OCCIDENT MEDIEVAL RESPONSABLES : DANIELLE ARRIBET-DEROIN ET HELENE NOIZET APPROCHES TECHNIQUES ET SPATIALES Ce cours, mutualisé avec l’UFR 09 (histoire), se propose d’explorer la manière dont les hommes du Moyen Age ont exploité les ressources de leur environnement et organisé le territoire pour répondre à leurs besoins et développer leurs activités. Le Moyen Age se caractérise comme une période d’importantes innovations du point de vue de la capacité technique et de l’emprise sur l’espace tant rural qu’urbain. Les sources écrites iconographiques, archéologiques et cartographiques sont systématiquement utilisées et confrontées. 1er semestre : approche technique Le cours traite des temps forts de l’évolution des principales techniques à l’époque médiévale : maîtrise des cours d’eau et emploi de l’énergie hydraulique (moulins à blé, moulins à draps, forges à eau), utilisation du feu à des fins industrielles, progrès des techniques agricoles, etc. Nous explorerons le rôle des différents acteurs (évêques, moines, princes et travailleurs), les lieux de l’innovation, les enjeux par rapport à l’environnement (pression sur la forêt notamment). Les différentes chaînes opératoires de fabrication seront également étudiées, depuis la matière première jusqu’au produit fini : arts du feu (céramique, verrerie, métallurgie), artisanats (textile, cuir, papier, bois), matériaux de construction (pierre, bois), construction navale. Les TD permettent d’approfondir ces questions grâce à des exemples de natures diverses (écrits, images, vestiges archéologiques). • Marie-Claire Amouretti, Georges Comet, Hommes et techniques de l’Antiquité à la Renaissance, Paris, Armand Colin, 1993. • Hélène Balfet (dir.), Observer l’action technique ? Des chaînes opératoires, pour quoi faire ?, Paris, éd. du CNRS, 1991. • Patrice Beck (dir.), L’innovation technique au Moyen Âge, actes du VIe congrès international d’archéologie médiévale (octobre 1996), Paris, Errance, 1998. LES MONUMENTS ET LEURS DECORS A BYZANCE RESPONSABLE : SULAMITH BRODBECK ARCHITECTURE ET DECOR MONUMENTAL A L’EPOQUE MEDIO-BYZANTINE A travers l’étude de monuments représentatifs, appartenant à l’époque médio-byzantine, sont analysés les relations entre architecture, décor et liturgie ; l’évolution des programmes iconographiques et les tendances stylistiques ; le rôle des commanditaires et la réception des œuvres. On prend pour objet d’étude les décors en mosaïque des fondations monastiques du XIe siècle en Grèce, puis la peinture monumentale du XIIe siècle en Macédoine, à Chypre et, en dehors de l’empire, en Sicile. L’art chypriote est plus particulièrement approfondi, en lien avec l’exposition qui se tiendra au Louvre à l’automne 2012, « Chypre médiévale : entre Byzance, l’Orient et l’Occident ». • H. Belting, Image et culte. Une histoire de l’art avant l’époque de l‘art, Paris, 2007 (trad. fr. de Bild und Kult, Munich, 1990). • O. Demus, Byzantine Mosaic Decoration. Aspects of Monumental Art in Byzantium, Londres, 1948 (classique pour une approche du programme iconographique des églises byzantines). • S. E. J. Gerstel, Beholding the Sacred Mysteries : Programs of the Byzantine Sanctuary, Seattle-Londres, 1999. • B. Brenk éd., La Cappella Palatina a Palermo. The Cappella Palatina in Palermo, 4 vol., Modène, 2010. • A. Weyl Carr, A. Nicolaidès éd., Asinou across Time. Studies in the Architecture and Murals of the Panagia Phorbiotissa, Cyprus, Washington, 2012 (Dumbarton Oaks Studies, 43). ARCHEOLOGIE RESPONSABLE ISLAMIQUE : ALASTAIR NORTHEDGE ARCHEOLOGIE DES CALIFES Le cours présentera la culture matérielle des débuts de l’Islam, entre les Umayyades du Levant, les Abbassides de l’Iraq, et leurs origines en Syrie romaine, dans la péninsule arabique, et l’Iran sassanide. On traite la culture, la société, l’économie, l’art et l’architecture. Il s’agit non seulement d’une période peu connu où Bagdad régnait comme puissance mondiale, mais aussi des origines de nombreux aspects de la société islamique, questions qui restent pertinentes aujourd’hui. Un deuxième aspect fondamental est la première mondialisation, la synthèse économique et culturelle qui s’étendait de l’Espagne en Chine au VIIIe et IXe siècles, ouvrant la Méditerranée et le Proche-Orient à l’Asie Centrale, l’Inde et l’Extrême Orient. • Barrucand, M., L'Islam dans L'Art du Moyen Âge, éd. RMN et Gallimard, Paris, 1995, pp. 400-534. e e • Northedge, A., Entre Amman et Samarra : l’archéologie et les élites au début de l’Islam (VII -IX siècles), Université de Paris I, 2000. • Les Omeyyades, Naissance de l’Art Islamique, catalogue de l’exposition « Musées sans Frontières », Paris 2000. 24 LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE • Insoll, T., 1999, The Archaeology of Islam, Oxford. ARCHÉOLOGIE D’ASIE, D’AFRIQUE, DES AMÉRIQUES ARCHEOLOGIE DU PROCHE-ORIENT I : ORIENT MEDITERRANEEN RESPONSABLE : GUILLAUME GERNEZ Le Levant sera considéré au sens géographique le plus large, incluant toute la façade de la Méditerranée orientale et la Syrie intérieure. Les thèmes abordés couvriront la période comprise entre le milieu du IVe et la fin du IIe millénaire av. J.-C. Ils concerneront en particulier la « première » et la « seconde » urbanisation, la circulation des matières premières, des techniques et des formes, les problèmes d’interprétation de l’architecture et des pratiques funéraires, l’apparition et la diffusion de l’écrit, la diversité culturelle et les rôles politiques et économiques respectifs des différentes régions de cet espace. • Butterlin, P. Les temps proto-urbains de Mésopotamie. Paris : CNRS (2003) • Forest, J.D. Mésopotamie. L’apparition de l’Etat. Paris (1996) • Huot, J.L. Les sumériens, entre le Tigre et l’Euphrate. Paris : Errance (2003) • Invernizzi, A. Dal Tigri all’Eufrate – Sumeri e Akkadi. Milano : Le Lettere (1992) • Akkermans, P.M. & Schwartz, G. 16,000-300BC). Cambridge (2003) The Archaeology of Syria. From Complex Hunter-Gatherers to Early Urban Societies (ca. • Levy, T.E. (ed.) The Archaeology of Society in the Holy Land. Leicester (1998) ARCHEOLOGIE RESPONSABLE DE LA MESOAMERIQUE : BRIGITTE FAUGERE Ce cours a pour objectif de donner aux étudiants des connaissances solides sur les différentes sociétés qui se sont développées dans l’aire mésoaméricaine depuis les origines jusqu’à la Conquête espagnole. Après une présentation des périodes les plus anciennes (lithique et archaïque) les différentes civilisations seront envisagées en suivant l’ordre chronologique, en débutant par les cultures préclassiques (olmèque, Oaxaca, haut plateau central, maya). On s’attachera ensuite à montrer les liens qui unissaient les civilisations classiques, mais également leurs spécificités culturelles. Le cours se terminera par l’examen des civilisations proches de la Conquête espagnole, notamment Aztèque et Tarasque. Les séances de TD constituent un complément du cours ; elles permettent d’approfondir certaines notions (dynamiques culturelles, apport de l’ethnohistoire) et de procéder à des études de cas (présentations de sites, en particulier). EPI : http://epi.univ-paris1.fr/l2archeoprecolombienne • L. Manzanilla et L. López Lujan, 1994 (et éditions postérieures) Historia antigua de México. 4 Volumes. UNAM/Porrua Ed. • M. Porter Weaver, 1972 (et éditions postérieures) The Aztecs, Mayas and their predecessors. Academic Press, New York. • E. Taladoire et B. Faugère K., 1995 Archéologie et art précolombiens : la Mésoamérique. Collection Manuels de l’Ecole du Louvre, Paris. ARTS AFRICAINS RESPONSABLE : MAUREEN MURPHY HISTOIRE DES ARTS DE L’AFRIQUE : CREATION, RECEPTION, ART CONTEMPORAIN Pluridisciplinaire, ce cours propose d’aborder la création artistique en Afrique dans une perspective historique, en croisant l’étude des œuvres avec celle des pratiques culturelles et/ou religieuses. L’art contemporain ainsi que l’émergence de la photographie seront analysés en rapport avec l’actualité des expositions parisiennes du moment au musée du quai Branly ou au centre Georges Pompidou, par exemple. L’histoire de la création croisera celle de la réception, l’histoire du goût et le primitivisme, en s’appuyant sur les théories culturelles et post coloniales. EPI : http://epi.univ-paris1.fr/09829808/0/fiche___pagelibre/&RF=epi-725 PREHISTOIRE RESPONSABLE ET ARCHEOLOGIE DU : CLAIRE ALIX NORD DE L’AMERIQUE Fondé sur des données et des interprétations récentes de l’archéologie nord-américaine, danoise et russe, ce cours est une introduction aux problématiques du peuplement du nord de l’Amérique du Nord. On insistera sur les conditions climatiques et paléoenvironnementales et les développements technoculturels du premier peuplement de l’Alaska et par extension du nouveau monde. Il sera ensuite question des évolutions culturelles à l’intérieur du subarctique et le long des côtes où se développent les premières adaptations au milieu maritime (il y a au moins 9000 ans dans les Aléoutiennes). Il sera enfin question des migrations depuis le détroit de Béring vers le Groenland qui ont contribué au peuplement de l’Arctique nord-américain. Dumond, D. 1987 The Eskimos and Aleuts. Thames and Hudson, London. 25 Lavallée, Danièle, Bahn Paul G. 2000 The First South Americans: The Peopling of a Continent from the Earliest Evidence to High Culture. University of Utah Press Madsen, D. (ed.), 2004 Entering America: Northeast Asia and Beringia before the Last Glacial Maximum. University of Utah Press, Mason, O. K. 1998 The Contest between the Ipiutak, Old Bering Sea, and Birnirk Polities and the Origin of Whaling during the First Millennium A.D. along Bering Strait. Journal of Anthropological Archaeology 17(3):240-325. Plumet Patrick 2004 Peuples du Grand Nord. 2 vols. Editions Errance, Paris. 26 LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE Semestre 5 : Méthodes de l’archéologie I THEORIES RESPONSABLE ET METHODES DE L’ARCHEOLOGIE : FRANÇOIS DJINDJIAN Ce cours est centré sur les développements des cinquante dernières années de la méthode archéologique, prenant en compte la multidisciplinarité, les spécialisations, et les progrès dans la formalisation et le traitement des données archéologiques. Le cours s'appuie sur des études de cas concrets choisis dans toutes les périodes de l'Archéologie. L1 : Introduction au cours de méthodologie générale L8 : Systèmes de ressources alimentaires L9 : Systèmes d’approvisionnement & systèmes de production L2 : Informations et {objets} L3 : Types et typologies L10 : Diffusion des objets : échange et commerce L4 : Chronologie relatives : stratigraphie, périodisation, sériation L11 : Du territoire et du paysage à l’État L5 : Chronologies absolues L12 : Archéo-anthropologie funéraire L6 : « Cultures », faciès & systèmes L13 : Peuplement et démographie L7 : Structures spatiales, habitats, villages et cités L14 : Reconstituer le système • Le support de cours : DJINDJIAN F (1991) : MÉTHODES POUR L’ARCHÉOLOGIE. ARMAND COLIN • Méthodes naturalistes : MISKOVSKY J.Cl. (2001) : GÉOLOGIE DE LA PRÉHISTOIRE. GEOPRE • Une introduction (1er cycle) : DEMOULE J.P., GILIGNY F., LEHËRFF A, SCHNAPP A. (2002) : GUIDE DES MÉTHODES DE L’ARCHÉOLOGIE. LA DÉCOUVERTE. • Historiographie de l’archéologie : SCHNAPP A. : LA CONQUÊTE DU PASSÉ. LE LIVRE DE POCHE 1993 • Une théorie de la méthode archéologique : GARDIN J.Cl. (1979) : UNE ARCHÉOLOGIE THÉORIQUE. HACHETTE • Standard Anglais : RENFREW C. & BAHN P. (2001) : ARCHAEOLOGY : THEORIES, METHODS AND PRACTICE. THAMES & HUDSON ARCHEOLOGIE RESPONSABLE ENVIRONNEMENTALE : CHRISTOPHE PETIT, MARIE-CHRISTINE MARINVAL Cet enseignement est conçu pour permettre aux étudiants la découverte des différentes problématiques et disciplines participant à l’archéologie environnementale. Dans un premier temps sont définies les notions de milieu, d’environnement, d’écosystème, de paysage. Puis, après avoir rappelé que toute société opère des choix pour ses besoins en nourriture, en sources énergétiques, en matières premières et que ceux-ci influent sur le milieu, on invitera les étudiants à réfléchir à la façon dont l’archéologie et les sources sédimentées permettent d’analyser les interactions Sociétés-milieu dans le passé. Ensuite sont abordés les restes bioarchéologiques selon leur nature, les méthodes pour les recueillir, les analyser et les principales informations qu’ils nous livrent. Et enfin sont présentées, dans les grandes lignes, la géoarchéologie et la paléoclimatologie. Le cours se termine sur l’archéologie du paysage. Aujourd’hui, toute fouille archéologique prend en compte au moins certains aspects de cette archéologie environnementale. Ce cours doit permettre également à ceux qui souhaiteraient en faire leur spécialité, dès le M1, de le choisir en connaissance de cause. Les TD permettent d’illustrer les méthodes de l’archéologie environnementale et seront l’occasion de discuter de manière approfondie les principaux résultats publiés. . • Bravard J.-P., Cammmas C., Nehlig P., Salvador P.-G., Wattez J., La Géologie. Les sciences de la terre. Ed. Errance, collection Archéologiques., 1999 • Chaix Louis et Méniel Patrice : Eléments d’archéozoologie. Edition Errance • Horad-Herbin Marie-Pierre et Vigne Jean-Denis (sous direction) : Animaux, environnements et sociétés. Edition Errance • Ferdière A. (sous dir.) : La botanique. Edition Errance. 1999 • Chouquer G., L’étude des paysages. Essais sur leurs formes et leur histoire . Ed Errance. 2000 • Burel F et Baudry J., Ecologie du paysage. Concepts, méthodes et applications. Ed. TEC&Doc, 2000 ETHNO-ARCHEOLOGIE RESPONSABLE : PATRICE LECOQ L’ethnoarchéologie, souvent considérée comme une sous-discipline de l’archéologie, s’appuie sur des analogies ethnographiques sur des populations actuelles pour résoudre des problèmes archéologiques. Cette démarche est parfois complétée par l’archéologie expérimentale. Aujourd’hui, cette nouvelle compréhension du passé, mise en lumière dans les années cinquante par l’émergence de la « New archaeology » et les travaux de Binford ou de Gould, permet de mieux appréhender les phénomènes socio-culturels des sociétés anciennes. Le cours permettra aux étudiants de se familiariser avec certains concepts de l’anthropologie et de réfléchir sur la place de l’archéologie au sein des différentes sciences humaines. 27 • AUDOUZE, F. et C. PERLES, 1980.- « L’ethnoarchéologie ». Nouvelles de l’archéologie, Dossier n0 4, Maison des sciences de I’homme, Paris. • BINFORD, L. R. ,1962, « Archaeology as Anthropology ». American Antiquity, 28: 217-225. 1972 An archaeological perspective? Seminar Press, NewYork, San Francisco, London., 464 p • GOULD, R. A. (Ed.) 1978.- Explorations in ethnoarchaeology. University of New Mexico Press, Albuquerque. • KRAMER, C. (Ed.) 1979.- Ethnoarchaeology: Implications of ethnography for archaeology. Columbia University Press, New York. • SCHIFFER, M. 1978.- « Methodological issues in ethnoarchaeoJogy », in Explorations in Ethnoarchaeology, pp. 229247,University of New Mexico Press. Aibuquerque. ARCHEOLOGIE RESPONSABLE SPATIALE – ARCHEOGEOGRAPHIE : CHRSITOPHE PETIT, MARIE-CHRSITINE MARINVAL - ARCHEOLOGIE DU PAYSAGE L’approche spatiale est indispensable à tous les questionnements archéologiques d’un point vue occupation du territoire et transformations des paysages soumis aux fluctuations climatiques mais également aux exploitations humaines. Ce cours permettra d’exposer les principes et méthodes de l’analyses spatiale (carto et photo-interprétation, analyse des trames et réseaux, SIG…) et sera illustré de cas d’études (dynamiques environnementales, dynamiques paysagères, réseaux routiers, parcellaires et de peuplement). Adresse Epi : http://epi.univ-paris1.fr/69810124/0/fiche___pagelibre/&RH=epi-014&RF=epi-014-analy-c Autre site internet : http://www.archeogeogrpahie.org Informations utiles : Ce cours est particulièrement conseillé pour les étudiants souhaitant poursuivre leurs études dans le cadre du Master « Archéologie et Environnement ». Plus généralement, il est utile pour les futurs professionnels amenés à raisonner sur l’inscription des sites archéologiques dans leur territoire (archéologie en collectivités territoriales, préparation et post-fouille des chantiers d’archéologie préventive, analyse micro-régionale…). SOURCES ET DOCUMENTS DE L’ARCHEOLOGIE GRECQUE ET ROMAINE RESPONSABLE : ALAIN DUPLOUY Le cours vise à présenter les ressources documentaires en archéologie grecque et romaine et à familiariser les étudiants avec leur utilisation. Il s’agit ainsi de les rendre autonomes face à un sujet d’archéologique classique : trouver les documents et savoir les exploiter. On passera en revue : • les instruments bibliographiques et documentaires (traditionnels ou numériques) • les périodiques et les grandes collections archéologiques • les sources littéraires ayant un rapport avec les realia : introduction à quelques grands auteurs (Homère, Hérodote, Thucydide, Strabon, Pausanias, Tite-Live, Vitruve, Pline l’Ancien…) • les sources écrites non-littéraires dans leur rapport avec l’archéologie : épigraphie, numismatique, papyrologie 28 LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE → SEMESTRE 6 → METHODES DE L’ARCHEOLOGIE II LICENCE 3 / ARCHÉOLOGIE - Thèmes des cours Semestre 6 : UE Fondamentales PRÉHISTOIRE ART PALEOLITHIQUE : PARIETAL ET MOBILIER RESPONSABLES : MARIANNE CHRISTENSEN ET NICOLE PIGEOT Cet enseignement concerne l’art préhistorique, l’une des expressions les plus remarquables de ces sociétés pour la portée symbolique et spirituelle des représentations (abstraites et figuratives, humaines et surtout animalières). Les cours traitent des deux formes de transcription graphique, sur les parois des grottes (art pariétal) et ou sur des objets (art mobilier). Les caractéristiques et l’originalité de ce type de manifestation sont abordées à travers des exemples français et espagnols. L’accent est mis sur la thématique du fond traditionnel, sur l’expression graphique régionale, sur la chronologie des représentations esthétiques et sur les méthodes d’analyse. Informations, documents à télécharger et références bibliographiques : http://epi.univ-paris1.fr/archeoprehist TECHNOLOGIE RESPONSABLE ET TYPOLOGIE OSSEUSES : MARIANNE CHRISTENSEN Cet enseignement s’adresse aux étudiants qui veulent se former à l’étude et à la reconnaissance des outils et instruments en os, bois de cervidé, ivoire…, quelle que soit leur dominante chrono-culturelle. Le cours a pour objet d'apprécier la diversité de l'industrie osseuse. Différents thèmes sont abordés : la composition de l'équipement et son évolution en préhistoire, la gestion des matières premières, les techniques de transformation... Le contenu du TD est plus fondé sur la pratique : reconnaissance des matériaux exploités, identification des stigmates caractéristiques des techniques de transformation et analyse de matériel archéologique et expérimental. Les deux donnent les connaissances théoriques et pratiques de base pour analyser une industrie osseuse. Informations, documents à télécharger et références bibliographiques : http://epi.univ-paris1.fr/archeoprehist PREHISTOIRE RESPONSABLES DE L’ESPACE EUROPEEN : BORIS VALENTIN ET NICOLE PIGEOT Cours et TD sont consacrés aux diverses régions de l’Europe, dont on examine les modalités de peuplement depuis l’arrivée des premiers Hommes en Eurasie. Ce vaste cadre de comparaison permet à la fois de mettre en évidence des particularismes locaux et de percevoir quelques puissants courants d’influence qui s’établissent entre territoires éloignés, parfois à l’échelle paneuropéenne. On met ainsi largement en perspective les phénomènes sociaux étudiés dans la matière “ Préhistoire de la France ” au semestre 5 pour dégager, dans leurs grandes lignes, les dynamiques culturelles en jeu. Des perspectives de recherche spécifiques sont évoquées pour chaque région abordée. Informations, documents à télécharger et références bibliographiques : http://epi.univ-paris1.fr/archeoprehist PROTOHISTOIRE EUROPÉENNE NEOLITHIQUE ET CHALCOLITHIQUE DE LA FRANCE RESPONSABLE : MICHAEL ILETT Situé à l’extrémité occidentale du continent européen, le territoire français témoigne d’une séquence néolithique/chalcolithique particulièrement riche et complexe, dont notre vision est constamment renouvellée par les résultats de l’archéologie préventive. Ce cours présente donc un bilan des connaissances sur l’évolution des premières sociétés agricoles en France, du VIe au IIIe millénaire avant notre ère. Parmi les différents aspects traités, on notera le processus de néolithisation, l’émergence du monumentalisme funéraire au Ve millénaire, et les transformations diverses du IIIe millénaire (métallurgie du cuivre, céramique campaniforme etc.). Le TD permet d’aborder des questions méthodologiques (typologie et technologie des différentes catégories de mobilier, études paléoenvironnementales, archéologie funéraire…) et d’analyser les sites clés. EPI : http://epi.univ-paris1.fr/arproto • AMBERT (P.), VAQUER (J.) (Dir.) La première métallurgie en France et dans les pays limitrophes (Société Préhistorique Française Mémoire 37, Paris), 2005. • BAILLOUD (G.), Le Néolithique et le Chalcolithique en France, p. 516-568 dans Lichardus (J.), Lichardus-Itten (M.) (Dir.), La Protohistoire de l’Europe. Le Néolithique et le Chalcolithique entre la Méditerranée et la mer Baltique (PUF, Paris), 1985. • CHAMBON (P.), LECLERC (J.) (Dir.), Les pratiques funéraires néolithiques avant 3500 av. J.-C. en France et les régions limitrophes (Société Préhistorique Française Mémoire 33, Paris), 2003. 29 • COURTIN (J.) Les premiers paysans du Midi de -6000 à -4500 ans (Maison des Roches, Paris), 2000 • DEMOULE (J.-P.) (Dir.), La révolution néolithique en France (La Découverte, Paris), 2007. • GUILAINE (J.) (Dir.), Communautés villageoises du Proche-Orient à l’Atlantique (Errance, Paris), 2001. • GUILAINE (J.), Sépultures d’Occident et genèses des mégalithismes (Errance, Paris), 1998. • PÉTREQUIN (A.-M.), PÉTREQUIN (P.) Le Néolithique des lacs (Errance, Paris), 1988 • PÉTREQUIN (P.) et al. (Dir.), Premiers chariots, premiers araires. La diffusion de la traction animale en Europe pendant les IVe et IIIe millénaires avant notre ère (CNRS Éditions, Paris), 2006. • SALANOVA (L.) La question du Campaniforme en France et dans les îles anglo-normandes (CTHS/Société préhistorique française, Paris), 2000. • TARRETE (J.), LE ROUX (C.-T.) (Dir.), Archéologie de la France. Le Néolithique (Picard, Paris), 2008. • THIÉBAULT (S.), Archéologie environnementale de la France (La Découverte, Paris), 2010. LES AGES DU BRONZE ET DU FER EN RESPONSABLE : PATRICE BRUN ET PASCAL RUBY FRANCE L’enseignement présente les connaissances sur la période durant laquelle s’installent, puis dominent la métallurgie du Bronze (2200800 av. J.-C. environ), puis celle du fer (800-25 av. J.-C. environ) en France. Le cours procède de synthèses régionales, aborde les grandes questions sur l’organisation des sociétés et expose les principales interprétations proposées. Les TD insistent davantage sur des sites représentatifs (sites d’habitat, lieux funéraires, sanctuaires et dépôts non funéraires) et leurs méthodes de lecture. EPI : http://epi.univ-paris1.fr/arproto et http://epi.univ-paris1.fr/95499424/0/fiche___pagelibre/&RH=epi-361&RF=epi-361MM0002v22 Des bibliographies spécialisées seront distribuées en cours et en TD. Cette première sélection sera considérée comme connue : • BRUN, P. 1987 — Princes et princesses de la Celtique. Paris : Errance. • BRUN P., RUBY P. 2008 — L’âge du Fer en France. Premières villes, premiers États celtiques. Paris : La Découverte. • CAROZZA L., MARCIGNY C. 2007 – L’âge du Bronze en France, Paris : La Découverte. LE MONDE EGEEN AU BRONZE RECENT RESPONSABLE : ATHINA BOLETI Le cours est centré sur la civilisation mycénienne, qui se développe pendant la seconde moitié du 2e millénaire av. n.è., d’abord en Grèce continentale, puis dans l’ensemble du bassin égéen. Le problème des origines de la civilisation mycénienne amène à réexaminer, d’une part, la culture de la Grèce continentale pendant la période précédente, l’Helladique Moyen, (1re moitié du 2e millénaire av. n.è.), d’autre part, la nature et l’importance des rapports avec la Crète palatiale. La civilisation mycénienne est envisagée sous ses divers aspects : culture matérielle (architecture, productions artisanales, arts palatiaux, …), organisation sociopolitique, gestion économique, écriture, religion, échanges et relations, expansion maritime, etc.). • Chadwick J., 1976, The Mycenaean World, Cambridge. • Dickinson O., 1977, The Origins of Mycenaean Civilisation (SIMA 49), Göteborg. • Feuer B., 2004, Mycenaean Civilization. An annotated bibliography through 2002. Revised edition, Jefferson, NC. • Galaty M. L., Parkinson W. A. (éds), 1999, Rethinking Mycenaean Palaces : New Interpretations of an Old Idea, Los Angeles. • Hooker J., 1976, Mycenaean Greece, Londres. • Mountjoy P., 1993, Mycenaean Pottery. An Introduction. • Shelmerdine C., 2001, “The Palatial Bronze Age of the Southern and Central Greek Mainland”, in Cullen T. (ed.) Aegean Prehistory : A review (American Journal of Archaeology Suppl. 1), p. 329-381. ARCHÉOLOGIE DE LA MÉDITERRANÉE ANTIQUE MEDITERRANEE RESPONSABLE GRECQUE : FRANCIS PROST II : GRECE D’OCCIDENT ITALIE ET GRANDE GRECE (VIIIe-Ve S. AV. J.-C.) À travers l’étude parallèle des sources anciennes et des documents archéologiques, le cours présentera quelques aspects saillants des civilisations italiques, notamment adriatiques, et du monde colonial d’Occident aux époques archaïque et classique. L’analyse portera notamment sur des questions historiographiques, sur la définition spatiale et temporelle des différentes civilisations, sur les phénomènes de contacts culturels et sur les formes économiques développées au sein de ces sociétés. • Boardman J., Les Grecs outre-mer. Colonisations et commerces archaïques, Naples 1995 30 LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE → SEMESTRE 6 → METHODES DE L’ARCHEOLOGIE II • Cabanes P.(éd.), Histoire de l’Adriatique, Paris 2001 • Gras M., La Méditerranée archaïque, Paris 1995 • Greco E., La Grande Grèce. Histoire et archéologie, Paris 1996 • Lamboley J.-L., Les Grecs d’Occident. La période archaïque, Paris 1996 • Pugliese Carratelli G. (éd.), I Greci in Occidente, catalogue de l’exposition Venise 1996, Milan 1996 • Vallet G., Le monde colonial grec de l’Italie méridionale et de la Sicile (recueil d’articles), Rome 1995 MEDITERRANEE RESPONSABLE ROMAINE II : AMELIE LE BIHAN PROVINCES ORIENTALES. LES SANCTUAIRES DE L’ORIENT HELLENISTIQUE ET ROMAIN. Le cours, que les TD suivent immédiatement, aborde l’Orient romain — et parthe, à l’occasion — à travers ses sanctuaires. Ceux-ci sont un fil directeur pour faire découvrir des aspects importants de l’urbanisme, de l’archéologie des campagnes et des steppes, du décor architectural, des contacts et transferts culturels. On étudie les lieux de culte dans les pays du bassin oriental de la Méditerranée, particulièrement Égypte, Arabie, Palestine / Judée, Syrie et Mésopotamie, du IIe siècle av. J.-C. au IVe siècle apr. J.C., c’est-à-dire de l’époque hellénistique tardive jusqu’au triomphe du christianisme. Quelques excursus sont consacrés à l’Anatolie et l’Asie mineure et à Chypre. Outre l’architecture, on y aborde l’iconographie, le mobilier, l’épigraphie et les textes littéraires, avec le souci de situer chaque sanctuaire par rapport à son environnement (ville, village, sanctuaire routier, « haut-lieu »), de décrire ses modifications à travers le temps, et d’y replacer ce que l’on peut savoir du rituel. La culture grecque fournit certaines clefs pour comprendre ces sanctuaires, mais la romanisation de l’architecture y est généralement un élément bien plus important ; cependant, sauf exception, c’est toujours vers des images et des croyances régionales qu’il faut se tourner pour comprendre ces monuments. L’enseignement s’appuie sur de nombreux documents disponibles dans un Espace Pédagogique Interactif (EPI). : http://epi.univ-paris1.fr/archeoromaine ou http://epi.univ-paris1.fr / UFR 03 / Archeologie romaine / L3 Méditerranée romaine 2 Autre site Internet : http://iconotheque.univ-paris1.fr/index.php / F. Vlleneuve / Sanctuaires de l’Orient hellénistique & romain. • H. STIERLIN, L’Orient grec. L’art hellénistique et romain d’Alexandre à Dioclétien, Paris, 2008. • Judith MCKENZIE, The Architecture of Alexandria and Egypt, 300 BC-AD700, Yale, 2007. • M. Sartre, D'Alexandre à Zénobie, Histoire du Levant antique, Paris, 2001. Chapitres X, « Le judaïsme hellénistique », pp. 337-370, et XX, « Païens, Juifs et chrétiens dans la Syrie romaine aux IIème et IIIème siècles », pp. 887-958. • M. Sartre & A. Sartre-Fauriat, Palmyre : la cité des caravanes, Paris, Gallimard, collection « Découvertes », 2008. • Lucien de Samosate (IIè s. apr. J.-C.), Alexandre ou le faux prophète, Paris, Les Belles Lettres, Coll. Classiques en poche, 2001. • Apulée de Madaure (IIè s. apr. J.-C.), Les Métaporphoses, ou L’Âne d’or, livre XI (sur la déesse Isis), Paris, Les Belles Lettres, Coll. Classiques en poche, 2007. LA GAULE DANS L’ANTIQUITE TARDIVE RESPONSABLES : LAURE LAÜT, DOMINIQUE PIERI Le cours prolonge la réflexion lancée dans l'U.E. du semestre 5 (La Gaule au Haut-Empire) et s'interroge sur les évolutions des villes et des campagnes de Gaule pendant l'Antiquité tardive. Il présentera, à la lumière des travaux récents qui ont fourni de nombreuses données et amènent à repenser l’approche de cette période, les transformations qui touchent le monde urbain et l'espace rural. On dressera ensuite, en se fondant sur les sources écrites et archéologiques, un panorama général des activités commerciales et on définira la situation économique de la Gaule durant l’Antiquité tardive. Pour ce faire, une attention particulière sera portée à la question de la production céramique et de sa diffusion au travers des grandes catégories produites entre le IVe s. et le VIIe s. apr. J.C. (sigillées claires B, Dérivées-des-Sigillées paléochrétiennes, communes grises, etc.). Il est fortement recommandé d’aborder ce cours en ayant préalablement suivi celui du semestre 5, sur la Gaule au Haut-Empire. Emplacement sur la page d’accueil des EPI : URF 03 / L3 – Gaule romaine (en accès réservé) http://epi.univ-paris1.fr/lic3gaulrom • Antiquité tardive, haut Moyen Âge et premiers temps chrétiens en Gaule méridionale. Échanges et consommation, Gallia, 64, 2007 • Balmelle C., Les demeures aristocratiques d'Aquitaine, Aspects de la société de l'Antiquité tardive dans le Sud-Ouest de la Gaule, Bordeaux, Aquitania /Ausonius, 2001 • Carrié J.M, A. Rousselle, L'empire romain en mutation, des Sévères à Constantin, 192-337, Paris, Points, Seuil, 1999. • Garnsey P., C. Humfress : L'évolution du monde de l'antiquité tardive, édition française, La Découverte, 2004 • Heijmans M. et Guyon J. (dir.) : Dossier Antiquité tardive, haut Moyen Age et premiers temps chrétiens en Gaule méridionale : réseau des cités, monde urbain et mondes des morts, Gallia, 63, 2006. • Kasprzyk M., G. Kuhnle (dir.) : L'Antiquité tardive dans l'Est de la Gaule, I. La vallée du Rhin supérieur et les provinces gauloises limitrophes : actualité de la recherche (actes coll. int. Strasbourg, nov. 2008), 2012 • Ouzoulias P., C. Pellecuer, C. Raynaud, P. Van Ossel, P. Garmy (dir.), Les campagnes de la Gaule à la fin de l'Antiquité, Habitat et peuplement aux IVe et Ve siècles, Montpellier, 1998. Antibes, 2001, Colloque AGER IV. 31 ARCHÉOLOGIE MEDIÉVALE ET MODERNE ARCHEOLOGIE RESPONSABLES DE L’ESPACE URBAIN : ANNE NISSEN, BRUNO DESACHY Le Moyen Âge joue un rôle décisif dans la configuration des espaces urbains. L’évolution des villes depuis l’Antiquité tardive jusqu’au XVIIIe s. sera abordée à travers l’archéologie urbaine, fondée sur les vestiges matériels et les recherches archéologiques de terrain ainsi que l’utilisation des sources textuelles, iconographiques et planimétriques. La ville est étudiée à travers les composantes de l’espace urbain : voirie, enceintes, lieux de culte et de pouvoir, fonctions de production et d’échange, organisation de l’habitat... L’insertion des villes dans les réseaux urbains seront étudiés. Leurs relations avec les territoires ruraux et les voies de communication seront également prises en compte. Pour le début de la période, l’accent sera mis sur la topographie chrétienne dans les anciennes cités et sur les emporia qui marqueront une étape décisive dans le fait urbain dans le Nord-Ouest de l’Europe. Les cours du second Moyen Âge porteront essentiellement sur le Nord de la France. • Burnouf, J., D. Arribet-Deroin, B. Desachy, F. Journot et A. Nissen Jaubert (dir.), 2009 - Manuel d’archéologie médiévale et moderne. Collection U. Armand Colin, Paris. • Colardelle, R., 2008 - La ville et la Mort. Saint-Laurent de Grenoble, 2000 ans de tradition funéraire. Brepols Publishers, Turnhout. • Graham-Campbell, J. et M. Valor (dir.), 2007 - The Archaeology of Medieval Europe. I. Eighth to twelfth Century. Aarhus University Press. • Galinié, H. (dir.), 2007 - Tours antique et médiéval : lieux de vie, temps de la ville : 40 ans d'archéologie urbaine. Tours. • Hodges, R., 1982 - Dark Age Economics: The Origins of Towns and Trade A.D. 600-1000. Duckworth, Londres. • Reynaud, J.-F., 1998 - Lugdunum Christianum : Lyon du IVe au VIIIe s. : topographie, nécropoles et édifices religieux. Documents d'Archéologie Française. Maison des Sciences de l'Homme, Paris. ARCHEOLOGIE RESPONSABLE LES DU PREMIER : ANNE NISSEN MOYEN-ÂGE ELITES DU HAUT MOYEN ÂGE DANS LE NORD-OUEST DE L’EUROPE Les pratiques sociales des élites du haut Moyen Âge ont laissé de multiples traces matérielles. Vestiges architecturaux, mobilier funéraire et l’alimentation carnée occupent une grande place dans les interprétations sociales et économiques des vestiges archéologiques. Le cours examine ces critères d’identification et comment l’archéologie peut appréhender les modes de vie et les idéaux des élites dans le Nord-Ouest de l’Europe. Cette aire représente à la fois le monde romanisé et chrétien et des régions tardivement christianisées comme la Scandinavie. Leur comparaison permet ainsi non seulement de constater des différences (attendues), mais aussi des fortes ressemblances dans les systèmes de représentations. A leur manière, ils témoignent des relations étendues des élites que les textes ont souvent laissé sous silence. • Alduc-Le Bagousse, A. (dir.), 2009 - Inhumations de prestige ou prestige de l'inhumation ? Expressions du pouvoir dans l'au-delà (IVe-XVe siècle). Tables rondes du CRAHM, 4. Brépols, Caen. • Bourgeois, L., 2006 - Résidences des élites et fortifications du haut Moyen Âge en France et en Belgique dans leur cadre européen : aperçu historiographique (1955-2005), Cahiers de civilisation médiévale 49 (II). • Burnouf, J., 2007 - Les estimateurs archéologiques de l'interprétation sociale de la notion d'élite et de la question des lieux centraux, dans Places of Power - Orte der Herrschaf - Lieux de pouvoir, C. Ehlers (dir.), p. 35-44. • Catteddu, I., A. Nissen Jaubert, F. Gentili et e. alii, 2004 - Héritages antiques et temps nouveaux. Le haut Moyen Age., dans La France archéologique. Vingt ans d'aménagements et de découvertes, J.-P. Demoule (dir.). Hazan, Paris, p. 156-175. • Devroey, J.-P., 2006 - Puissants et misérables. Académie royale de Belgique, Bruxelles. • Graham-Campbell, J. et M. Valor (dir.), 2007 - The Archaeology of Medieval Europe. Eigth to twelth Century. vol. 1. Aarhus University Press, Århus. • Le Jan, R., 2003 - La société du haut Moyen Âge. Armand Colin, Paris. • Loveluck, C., 2003. - L'habitat anglo-saxon de Flixborough: dynamiques sociales et styles de vie VIIe-XIe siècle, Les Nouvelles de l'Archéologie 92, p. 16-20. • Nissen Jaubert, A., 2010 - Late antique and early medieval high-status sites in France, dans Herrenhöfe und die Hierarchie der Macht im Raum südlich und östlich der Nordsee von der Vorrömischen Eisenzeit bis zum frühen Mittelalter und sur Wikingerzeit. H. Jöns et al. (dir.). Verlag Marie Leidorf GmbH, Rahden, p. 255-273. 32 LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE → SEMESTRE 6 → METHODES DE L’ARCHEOLOGIE II HISTOIRE MATERIELLE DE L’OCCIDENT MEDIEVAL II RESPONSABLES : DANIELLE ARRIBET-DEROIN ET HELENE NOIZET APPROCHES TECHNIQUES ET SPATIALES Ce cours, mutualisé avec l’UFR 09 (histoire), se propose d’explorer la manière dont les hommes du Moyen Age ont exploité les ressources de leur environnement et organisé le territoire pour répondre à leurs besoins et développer leurs activités. Le Moyen Age se caractérise comme une période d’importantes innovations du point de vue de la capacité technique et de l’emprise sur l’espace tant rural qu’urbain. Les sources écrites iconographiques, archéologiques et cartographiques sont systématiquement utilisées et confrontées. 2e semestre : approche spatiale Le cours traite des conséquences, sur l’espace urbain et rural, des pratiques sociales médiévales. Nous mettrons ainsi en relation la morphologie spatiale (réseau viaire, parcellaire) avec les choix de vie des hommes du Moyen Age (réseaux d’approvisionnement, émergence de communautés sociales, mise en pratique de règles de vie ecclésiastiques…). Dans cette perspective des interactions sociétés/milieux, nous aborderons notamment la question de l’eau en ville : comment l’environnement fluvial des villes médiévales a influencé les pratiques des habitants et, en retour, comment leurs modes de vie et d’action ont rétroagi sur la morphologie urbaine ? Nous observerons, d’une part, que les sociétés médiévales ont très tôt artificialisé leur milieu (endiguement, rectifications des tracés fluviaux) et, d’autre part, que ces choix ont renforcé la fragilité des espaces urbains, en créant un risque fluvial. Les TD proposent des études de cas concrets, grâce notamment à l’utilisation de SIG (systèmes d’information géographique). • Marie-Claire Amouretti, Georges Comet, Hommes et techniques de l’Antiquité à la Renaissance, Paris, Armand Colin, 1993. • Hélène Balfet (dir.), Observer l’action technique ? Des chaînes opératoires, pour quoi faire ?, Paris, éd. du CNRS, 1991. • Patrice Beck (dir.), L’innovation technique au Moyen Âge, actes du VIe congrès international d’archéologie médiévale (octobre 1996), Paris, Errance, 1998. ARCHEOLOGIE RESPONSABLE LA DU BATI MEDIEVAL : FLORENCE JOURNOT - II Est exposée dans ce cours une méthode d’analyse visant à appréhender la maison médiévale urbaine dans ses configurations, modes d’occupation, et aussi par rapport à l’îlot dont elle fait partie. Cette méthode passe par un apprentissage de la lecture critique des sources : images, textes, vestiges architecturaux, vestiges mobiliers. Le phasage du bâti, et du mobilier, permet de réintégrer de manière raisonnée la maison dans une histoire de l’architecture médiévale et de ses modes d’occupation, jusqu’à l’ouverture sur une définition rationnelle des « arts décoratifs » médiévaux. C’est pourquoi le cours concerne archéologues comme historiens d’art. Ce cours forme un ensemble avec « La construction au Moyen Âge : la maison médiévale urbaine I » (semestre 5). MAISON MEDIEVALE URBAINE • Arlaud C., Burnouf J. dir., L’archéologie du bâti médiéval urbain - dossier, Les Nouvelles de l’Archéologie, n° 53-54, automne-hiver 1993, p. 5-69. • Esquieu Y., Pesez J.-M. dir., Cent maisons médiévales en France (du XIIe au milieu du XVIe siècle). Un corpus et une esquisse, Paris, éd. du CNRS, 1998. • Journot F., De la « limite » en milieu domestique. Rapports au dehors, convivialité et intimité dans la maison bourgeoise à la fin du Moyen Âge, dans Archéopages, Limites et territoires, n° 21, avril 2008, p. 42-47. • La maison au Moyen Âge dans le Midi de la France, 1 et 2, actes des journées d’étude de Toulouse, Toulouse 2003, actes du colloque de Cahors, Toulouse 2009. • Journot F., Un champ d’application prometteur, archéologie du bâti et maison de ville, dans Burnouf J. dir., Manuel d’archéologie médiévale et moderne, Paris, Armand Colin, 2009, p. 170-196 et 213-215. • Journot F., La maison médiévale se donne en spectacle, dans Le plaisir de l’art du Moyen Âge. Commande, production et réception de l’œuvre d’art, Paris, Picard, 2012, p. 313-321. ARCHEOLOGIE RESPONSABLE BYZANTINE : DOMINIQUE PIERI LE PROCHE-ORIENT PROTOBYZANTIN Ce cours, essentiellement fondé sur l’acquis des recherches récentes, aborde l’ensemble des principaux thèmes archéologiques dans les régions du Levant et de la Palestine (Syrie, Liban, Jordanie et Israël). L’accent sera mis sur les transformations du monde romain oriental entre le IVe et le VIIe s. apr. J.-C. au travers de l’organisation territoriale (villes et campagnes), de l’architecture religieuse (églises, basiliques, monastères, sanctuaires), de l’artisanat (métaux, tissus, ivoires, verrerie) et de la production agricole (pressoirs, céramiques, amphores, circuits commerciaux). EPI : http://epi.univ-paris1.fr/ufr03archeobyz Site Internet : http://byzance.univ-paris1.fr 33 • J.-P. SODINI, « La contribution de l’archéologie à la connaissance du monde byzantin (IVe-VIIe siècles) », Dumbarton Oaks Papers 47, 1993, p.139-184. • P.-L. GATIER, « Le Proche-Orient protobyzantin. L’âge d’or du christianisme oriental », dans O. BINST (dir.), Le Levant. Histoire et Archéologie du Proche-Orient, Paris, 2000, p. 188-241. • M. PICCIRILLO, L’Arabie Chrétienne, Milan, 2002. ARCHÉOLOGIE D’ASIE, D’AFRIQUE, DES AMÉRIQUES ARCHEOLOGIE DU PROCHE-ORIENT II RESPONSABLE : PASCAL BUTTERLIN LE PROCHE ET MOYEN ORIENT –3000 A 612 AVANT NOTRE ERE Il s’agit d’étudier la mise en place, le fonctionnement et les variantes d’un système de gouvernement et de gestion qui s’est développé dans le monde mésopotamien dès la fin du IV e millénaire avant notre ère. SYSTEME PALATIAL AU • HUOT, J. L Une archéologie des peuples du Proche-Orient ancien, vol.2, l’orient des palais, Paris Errance 2004. • MARGUERON, J. 2003 Les Mésopotamiens, Paris Picard. CIVILISATIONS RESPONSABLE PREHISPANIQUES : PATRICE LECOQ : AMERIQUE ANDINE Ce cours s’inscrit comme un complément, pour l’aire andine, à celui que Mme Faugère consacre, au premier semestre, à la Mésoamérique. Au travers d’une approche chronologique du développement de l’archéologie américaniste et au moyen de l’étude de cas concrets, on mettra en évidence les spécificités de cette discipline, en insistant notamment sur les données ethnohistoriques et l’importance de l’anthropologie. On abordera également les contributions théoriques et techniques (les grands projets et les mouvements de pensées) qui ont été apportés à cette discipline en général. • LECOQ P., 2009-2010. Initiation à l’archéologie de l’Amérique du sud, Polycopié du cours de L2. Module 032D198. Archéologie des Amériques précolombiennes, Université Paris 1. • WILLEY G. et PH. PHILIPS, 1962. Method and Theory in American Archaeology, Phoenix Book, Chicago. • 1971. An introduction to American Archaeology, (Vol. 2 : South America), Prentice Hall, Englewood Cliffs. PREHISTOIRE RESPONSABLE ET ARCHEOLOGIE DE L’AFRIQUE : MANUEL GUTIERREZ Après une présentation générale de l’Afrique et des sources disponibles pour l’étude de la préhistoire du continent, le cours porte dans un premier temps sur les sites « classiques » de la préhistoire africaine : Olduvaï, Melka Kunturé, Baïa Farta. Un deuxième volet est consacré à l’étude de l’art rupestre du continent à partir d’exemples régionaux : Tassili pour le Nord, Angola pour l’Afrique Centrale et Drakensberg pour l’Afrique australe. Enfin, le dernier volet aborde l’archéologie funéraire à partir de recherches de terrain. • Chavaillon, J. et N.,Hours, F., Piperno, M. 1978. Le début et la fin de l’Acheuléen à Melka-Kunturé : méthodologie pour l’étude des changements de civilisation. Bull. de la S.P.F. Paris, 75. • Gallay; A. (Dir.), 1999. Comment l'homme?. Paris. Ed. Errance. • Gutierrez, M. 1996. L’art pariétal de l’Angola. L’Harmattan. Paris. • Gutierrez, M. 2008. Recherches archéologiques en Angola. Préhistoire, art rupestre, archéologie funéraire. L’Harmattan. Paris. • Leakey, L. 1951. Olduvai Gorge. A report of the hand-axe culture in bedsI-IV. Cambridge University Press. • Le Quellec, J-L.1998. Art rupestre et préhistoire du Sahara. Paris. Payot. PREHISTOIRE RESPONSABLES DE L’ASIE ORIENTALE ET DE L’OCEANIE : GUILLAUME MOLLE ET ERIC CONTE COURS : PREHISTOIRE DE L’OCEANIE Après une présentation de l’ensemble Pacifique et des sources qui permettent d’aborder sa préhistoire, le cours porte dans un premier temps sur les anciennes occupations humaines dans la partie Ouest de la région (Australie, Nouvelle-Guinée, Tasmanie). Puis est étudiée la colonisation plus récente du Pacifique insulaire (expansion du complexe culturel lapita, techniques de navigation, colonisation de la Polynésie orientale). Enfin, on présente certaines cultures polynésiennes sous leurs aspects socio-politiques et religieux, en référence notamment aux vestiges monumentaux (marae), qui connaissaient un développement majeur à l’arrivée des Européens. La préhistoire de l’Asie n’est abordée que dans ses rapports avec le monde océanien. Il est conseillé de suivre les cours de préhistoire dispensés en Licence 3 34 LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE → SEMESTRE 6 → METHODES DE L’ARCHEOLOGIE II TD : TECHNIQUES OCEANIENNES Après une présentation des matériaux utilisés et des objets façonnés en Océanie, sont étudiées les techniques de pêche et horticoles sous leurs aspects à la fois matériels et idéels (connaissances sur la nature, rituels, tabous, etc.). Dans un deuxième temps, des thèmes très variés (tatouage, maisons, traitement des morts, etc.) sont proposés aux étudiants qui les traitent sous forme d’exposés. Semestre 6 : Méthodes de l’archéologie II ARCHEOMETRIE RESPONSABLE : FRANÇOIS DJINDJIAN AUTRE ENSEIGNANTS : CHRISTOPHE PETIT ET AUTRES LES MATERIAUX : ETUDES, CARACTERISATION ET PROVENANCE Ce cours à pour objet une introduction aux méthodes physiques et chimiques appliquées à l’archéologie. Il aborde trois thèmes principaux : la datation, la caractérisation des matériaux et la prospection. Les séances sont dédiées à la fois à une présentation des objectifs et des problématiques archéologiques qui régissent le recours à ces méthodes (comment dater ou prospecter un site, quelles méthodes de caractérisation sont appropriées aux contextes et aux artefacts ?), ainsi qu’à une introduction des méthodes et techniques couramment utilisées, illustrées par des études de cas archéologiques (datation par le radiocarbone et la dendrochronologie, caractérisation des céramiques, des roches, des métaux ou des matériaux organiques, méthodes de prospection géophysiques). Epi : http://epi.univ-paris1.fr/lic3archeostat • DABAS M., DELETANG H., FERDIERE A., JUNG C., ZIMMERMANN W.H., 1998, La prospection. Errance, 165 p. (réed. 2006). • ELLIS L. edt 2000, Archaeological Method and Theory : An Encyclopedia. Taylor & Francis : New York & London. (Nombreux articles concernant l’Archéométrie en général) • EVIN J., LAMBERT G.N., LANGOUËT L., LANOS P., OBERLIN C., 1998, La datation en laboratoire. Collection "Archéologiques" dirigées par Alain Ferdière. Editions Errance, 191 p. • POLLARD A.M., BATT C., STERN B., YOUNG S.M.M., 2007, Analytical Chemistry in Archaeology. Cambridge University Press. • RICE M. 1987, Pottery analysis, A Sourcebook. Chicago University Press, Chicago. LES DATATIONS ABSOLUES (CHRISTOPHE PETIT ET AUTRES) Les méthodes de datations absolues en Archéologie. Panorama général et conditions d’utilisation. La Dendrochronologie et la calibration du 14C. Le 14C et les autres méthodes de datations radio-nucléaires. Comment dater un site archéologique : choix des techniques de datations, échantillonnage, analyse critique des résultats et synthèse. LA PROSPECTION ARCHEOLOGIQUE (CHRISTOPHE PETIT) La prospection archéologique : introduction générale. Procédures (SIG, échantillonnage, krigeage, modélisation) et acquisitions (images satellite, aérienne, cartographie, toponymie, prospection géophysique, ramassage de surface, sondages, carottages, coupes). Les techniques de prospection géophysique. TRAITEMENT DE DONNEES ET STATISTIQUES RESPONSABLE : A PRECISER Le cours a pour objet d’amener les étudiants à une maîtrise des outils élémentaires de traitement des données archéologiques dans les domaines des statistiques élémentaires, des mathématiques appliquées et de la représentation graphique et cartographique. Des études de cas et des exercices sont réalisés par les étudiants dans les domaines de la typologie, de la sériation et de l'analyse spatiale. Epi : http://epi.univ-paris1.fr/lic3archeostat • DJINDJIAN F. - Méthodes pour l'archéologie • SALY P. - Méthodes statistiques descriptives pour les historiens. Armand Colin, Paris, 1997. SOURCES ET DOCUMENTS DE L’ARCHEOLOGIE GRECQUE ET ROMAINE RESPONSABLE : FRANCIS PROST L’objectif du cours est de familiariser les étudiants avec l’utilisation de diverses sources documentaires — prospections archéologiques, études d’objets, classement céramique, etc. — pour constituer l’archéologie des mondes anciens. Dans le cadre de dossiers thématiques précis, il s’agira de montrer comment mobiliser et exploiter ces sources et comment écrire l’histoire de ces sociétés de l’Antiquité : ainsi, seront abordés les problèmes relevant des territoires des communautés antiques, ceux qui ont trait à la documentation figurée, ceux qui relèvent de la chronologie des mondes anciens à partir de la céramique, etc. Le programme détaillé sera donné en début d’année sur http://archeologie-grecque.univ-paris1.fr/ 35 ARCHEOLOGIE DE TERRAIN RESPONSABLE : A PRECISER Le cours offrira un large panorama des méthodes et techniques utilisées pour réaliser des opérations de terrain, ainsi que du cadre général des interventions. Il est recommandé pour les étudiants souhaitant s’inscrire en Master2 professionnel. Les thèmes abordés seront : le cadre juridique et administratif de l’archéologie, les méthodes et techniques de fouille, l’enregistrement stratigraphique, les systèmes d’information archéologiques, l’archéoanthropologie funéraire, la gestion du mobilier et sa conservation préventive, la préparation d’un rapport de fouille. EPI : http://epi.univ-paris1.fr/lic3archeostat • Harris (Edward Cecil) . Principles of Archaeological Stratigraphy, Academic Press, London, 1979, 136 p. (2e edition revue, 1989, 170 p.) • Roskams (Steve), -Excavation-, Cambridge Manuals in Archaeology, Cambridge University Press, 2001, 311 p. 36 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5 LICENCE ANNÉE 3 (L 3) ● Parcours Histoire de l’Art 37 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5 LICENCE 3 / HISTOIRE DE L’ART Organisation des enseignements RESPONSABLE : COLETTE NATIVEL Semestre 5 Parcours histoire de l’art UNITE D’ENSEIGNEMENT COEF. CREDITS UE FONDAMENTALE 3 18 UE DE SPÉCIALITÉ 2 12 COEF. MAT. 1 1 1 CM DUREE 19h30 19h30 19h30 TD DUREE 19h30 19h30 19h30 3 19h30 19h30 39h 3 19h30 19h30 39h Méthodologie : les grandes questions de l’Histoire de l’Art 2 19h30 9h00 28h30 LV1 LV2 (TD 19h30) OU Langues anciennes (TD 1 1 19h30 19h30 MATIERES CONSTITUTIVES DE L’UE 3 cours (CM et TD) à choisir parmi les aires chrono-culturelles, dont deux minimum dans la dominante 2 matières à choisir parmi : • Histoire de l'architecture européenne (1890-1939) : de l'Art nouveau au Mouvement moderne • L’histoire de l’art à l’ère de la technologie numérique • Institutions artistiques XXe siècle • La gravure : pratiques et usages • Sources et documents de l’archéologie grecque et romaine 1 • Analyse de la mise en scène • Esthétique 1 (UFR 10) 39h) VOLUME SEMESTRIEL 30 PAR ETUDIANT DUREE TOTALE 39h 39h 39h 117h De 126h à 145h30 CM DUREE 19h30 19h30 19h30 TD DUREE 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 39h 19h30 19h30 39h 19h30 9h00 28h30 19h30 19h30 Semestre 6 UNITE D’ENSEIGNEMENT UE FONDAMENTALE UE DE SPÉCIALITÉ VOLUME SEMESTRIEL PAR ETUDIANT COEF. CREDITS 3 2 18 12 30 COEF. MAT. 3 cours (CM et TD) à choisir parmi les aires 1 chrono-culturelles, dont deux minimum dans 1 la dominante 1 2 matières à choisir parmi : • L’architecture : Renaissance et classique • Histoire de la photographie 3 • Histoire du patrimoine et des musées • Arts décoratifs, mode et design 3 • Histoire et théorie des pratiques de la peinture • Sources et documents de l’archéologie grecque et romaine 2 • Cinéma et Histoire • Esthétique 2 (UFR 10) MATIERES CONSTITUTIVES DE L’UE Méthodologie : les grandes questions de l’Histoire de l’Art 2 LV1 LV2 (TD 19h30) OU Langues anciennes (TD 39h) 1 1 117h DUREE TOTALE 39h 39h 39h De 126h à 145h30 38 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5 Parcours Histoire de l’Art Semestre 5 Semestre 6 UE FONDAMENTALE UE FONDAMENTALE 3 matières à choisir dont 2 minimum dans la dominante ART ANTIQUE • Art grec • Méditerranée. grecque I : Cités d’Asie mineure • Méditerranée romaine I : Rome et l’Italie • La Gaule au Haut Empire ART MEDIEVAL • Architecture et sculpture gothique • France / Flandres XVe siècle : peinture, sculpture • La construction au Moyen-Age • Les monuments et leurs décors à Byzance ART MODERNE • XVIe siècle italien • Première Renaissance • Renaissance Française • Architecture des temps modernes ART CONTEMPORAIN • XIXe siècle • Architecture contemporaine I (non proposé cette année) • XXe siècle • Arts africains 3 matières à choisir dont 2 minimum dans la dominante ART ANTIQUE • Art romain • Méditerranée grecque II : Grèce d’Occident • Méditerranée romaine II : Les provinces orientales • La Gaule dans l’Antiquité tardive ART MEDIEVAL • Arts monumentaux à l’époque romane • Archéologie du bâti médiéval • Objets profanes et religieux à Byzance • Art islamique ART MODERNE • XVIIe siècle : Rubens • Art et société au XVIIIe siècle • De la Renaissance au Baroque • Création artistique au XVIIIe siècle ART CONTEMPORAIN • XIXe siècle • Architecture contemporaine II • L'art allemand à l'époque de la République de Weimar • XXe siècle 39 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5 LICENCE 3 / HISTOIRE DE L’ART - Thèmes des cours Semestre 5 : UE Fondamentales ART ANTIQUE ART GREC RESPONSABLE : ALAIN DUPLOUY Le cours propose une série de questions approfondies sur les productions artistiques de la Grèce antique. On s'attachera à comprendre la place et le rôle des producteurs d'art, artistes ou artisans, ainsi que le statut de l’objet manufacturé dans les sociétés grecques. Le cours portera plus spécifiquement cette année sur l’art hellénistique. Dans le cadre des travaux dirigés, on s’intéressera à la constitution de l'art grec dans le champ des disciplines du savoir contemporain. À travers les époques, les courants historiographiques et les personnalités, la manière dont les historiens de l'art ont porté leur regard et ont construit leur discours sur les objets antiques a fortement changé. Pour plus d'informations, cf. http://archeologie-grecque.univ-paris1.fr , http://iconotheque.univ-paris1.fr/index.php. MEDITERRANEE RESPONSABLE GRECQUE : FRANCIS PROST I : CITES D’ASIE MINEURE Le cours aborde les problèmes concernant l’aspect et le développement des cités grecques dans une région, l’Asie mineure, où elles ont connu un essor particulier dès les origines, d’étudier sur quelques exemples (Carie, Lycie) les contacts avec le monde « barbare », et de suivre l’évolution de ce foyer de l’hellénisme à l’époque hellénistique et romaine : les cités grecques, qui présentent un modèle original d’organisation et qui dominent l’Egée jusqu’au IVe s. av. J-C., ne disparaissent pas après que leur rôle politique ait été affaibli, mais restent des foyers bien vivants jusqu’à la fin de l’empire romain, tout en subissant des transformations profondes. Ce sont ces transformations que l’on saisira à travers la civilisation matérielle. Le programme détaillé sera donné en début d’année sur http://archeologie-grecque.univ-paris1.fr/ MEDITERRANEE RESPONSABLE ROMAINE I : OLIVIER DE CAZANOVE ROME ET L’ITALIE Cet enseignement porte sur la ville de Rome et l’Italie romaine, à la fin de la République et à l’époque impériale. On étudiera la topographie de Rome et des centres urbains de la péninsule (entre autres Pompéi et Ostie) ainsi que leurs programmes monumentaux et décoratifs. Là se trouvent les modèles de référence, ensuite largement diffusés à travers tout l’Empire. EPI : http://epi.univ-paris1.fr/archeoromaine, autre site : http://iconotheque.univ-paris1.fr/index.php , F. Villeneuve : Rome ; Rome / Ostie ; Pompéi, Musée de Naples. • N. de Chaisemartin, Rome. Paysage urbain et idéologie. Des Scipions à Hadrien (IIe s. av. J.–C.– IIè s. apr. J.–C.), Paris, Armand Colin, 2003. • F. Coarelli, Roma, Rome-Bari, Laterza, 2005. • F. Coarelli, Pompéi : la vie ensevelie, Paris, Larousse, 2005 • P. Gros, L’architecture romaine (du IIIème s. av. J.–C. à la fin du Haut empire), t. 1 : Les monuments publics ; t. 2 : Les maisons, les tombeaux, Paris, Picard, 1996-2001. • Lexicon Topographicum Vrbis Romae, Rome, Quasar, 1993-1999. LA GAULE AU HAUT EMPIRE RESPONSABLES : OLIVIER DE CAZANOVE, DOMINIQUE PIERI, LAURE LAÜT Le cours réfléchit sur les transformations qui touchent la Gaule devenue romaine. Après avoir mis en place les diverses formes de l'occupation du territoire (oppida, villages ouverts, fermes) en Gaule, à la veille de la Conquête romaine, on étudiera, au travers des problématiques renouvelées par les fouilles récentes, les modalités d'implantation et de développement des villes (voirie et tissu urbain, parure monumentale, habitat privé, place de l'artisanat). On abordera ensuite la façon dont est structuré le territoire des cités (réseau des agglomérations et des sanctuaires). Après s'être interrogé sur les différentes méthodes d'approche des campagnes antiques, on observera, à travers les résultats des programmes de recherche, les modifications introduites dans l'exploitation des campagnes (dynamique de l'habitat rural, évolution des productions agricoles, amélioration des technologies agraires). Quatre 40 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5 séances sont réservées aux aspects économiques. Il s’agit de poser les bases du fonctionnement du commerce et d’évoquer les modalités de circulation des produits en Gaule entre le Ier s. av. et le IIIe s. apr. J.-C. (typologies, amphores, tonneaux). Ce cours trouve son prolongement logique au semestre 6, avec le cours sur la Gaule dans l’Antiquité tardive. EPI : http://epi.univ-paris1.fr/lic3gaulerom (en accès réservé) • D.Bayard, J.-L.Collart, De la ferme indigène à la villa romaine. La romanisation des campagnes de la Gaule, Actes du 2e Colloque de l'Association Ager. Revue archéologique de Picardie, Numéro spécial 11, 1996. • C.Goudineau in G.Duby (dir.), Histoire de la France urbaine, Tome 1, La ville antique. Paris, Seuil, 1980. • C. Delaplace, J.France, Histoire des Gaules, Paris, Armand Colin, coll. Cursus, 1997. • W.Van Andringa, La religion en Gaule romaine. Piété et politique (Ier -IIIe s. apr. J.-C.), Paris, éd. Errance 2002. • G.Woolf, Becoming Roman, The origins of Provincial Civilization in Gaul, Cambridge, University Press, 1998 • M. Monteil et L. Tranoy, La France gallo-romaine, éd. La Découverte, coll. Archéologies de la France, 2008. ART MÉDIÉVAL ARCHITECTURE RESPONSABLE ET SCULPTURE GOTHIQUE : FLORENCE JOURNOT L’ART MONUMENTAL GOTHIQUE Le cours explore, selon l’actualité de la recherche, le renouvellement des approches des grands monuments du culte chrétien et de leur sculpture figurée à partir du XIIe siècle : articulation entre conceptions techniques et stylistiques, iconographie, rôle de la couleur ; sans occulter la question des restaurations-transformations dues aux architectes-archéologues du XIXe siècle. • Kimpel D., Suckale R., L’architecture gothique en France, 1130-1270, Paris, Flammarion, 1990. • Aceto F. et al., Chantiers médiévaux, Paris, Zodiaque-DDB, 1996. • 20 siècles en cathédrales, catalogue de l’exposition du Palais du Tau à Reims, Paris, éd. du Patrimoine, 2001. • Wirth J., L’image à l’époque gothique, 1140-1220, Paris, Cerf, 2008. • Joubert F., La sculpture gothique en France, Paris, Picard, 2008. FRANCE / FLANDRES XVe RESPONSABLE : CHRISTIANE SIECLE PRIGENT : PEINTURE, SCULPTURE LA PEINTURE FLAMANDE AU XVe SIECLE L’essor de la peinture flamande au XVe siècle est marqué par le développement d’une nouvelle spiritualité, particulièrement vive dans la bourgeoisie, qui rapproche le monde divin du monde sensible dans une véritable union mystique émotionnelle. L’image, support de la prière, s’attache à la réalité quotidienne et aux détails de son intimité en y introduisant signes et symboles. L’emploi de nouvelles techniques, la multiplication des ateliers et le dynamisme des corporations accompagne ce mouvement, jalonné par les noms de Robert Campin, des frères Van Eyck, de Rogier van der Weyden, de Petrus Christus, de Dieric Bouts, d’Hugo van der Goes et d’Hans Memling, … • BAUDOIN, Jacques, La sculpture flamboyante, Nonette, Créer, 1983-1996. • ELSIG, Frédéric, La peinture en France au XVe siècle, Milan, 5 Continents Editions, 2004. • MALE, Emile, L’art religieux de la fin du Moyen Age. Etude sur l’iconographie du Moyen Age et sur ses sources d’inspiration, Paris, Armand Colin, 1995. • PANOFSKY, Erwin, Les primitifs flamands, Paris, Hazan, 2003. • PRIGENT, Christiane (dir.), Art et société en France au XVe siècle, paris, Maisonneuve et Larose, 1999. LA CONSTRUCTION AU MOYEN-ÂGE RESPONSABLE : FLORENCE JOURNOT LA - I L’approche du bâti en chantier et des techniques de construction est appliquée à un sujet qui intéresse aussi bien archéologues et historiens d’art : la maison urbaine d’origine médiévale, objet de campagnes de « réhabilitations » dans les « centres historiques », qu’elle soit essentiellement maçonnée, ou en pans de bois. L’articulation entre techniques et esthétique permettra d’affiner les étiquettes stylistiques traditionnelles (« roman », « gothique ») mal adaptées à l’architecture domestique. Ce cours forme un ensemble avec « Archéologie du bâti médiéval : la maison médiévale urbaine II » (semestre 6). MAISON MEDIEVALE URBAINE 41 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5 • Esquieu Y., Pesez J.-M. dir., Cent maisons médiévales en France (du XIIe au milieu du XVIe siècle). Un corpus et une esquisse, Paris, éd. du CNRS, 1998. • Bessac J.-C., Chapelot O., de Filippo R., Journot F., Prigent D., Sapin C., Seigne J., La construction. Les matériaux durs : pierre et terre-cuite, Paris, éd. Errance, 2004. • Journot F., Un champ d’application prometteur, archéologie du bâti et maison de ville, dans Burnouf J. dir., Manuel d’archéologie médiévale et moderne, Paris, Armand Colin, 2009, p. 170-196. LES MONUMENTS ET LEURS DECORS A BYZANCE RESPONSABLE : SULAMITH BRODBECK ARCHITECTURE ET DECOR MONUMENTAL A L’EPOQUE MEDIO-BYZANTINE A travers l’étude de monuments représentatifs, appartenant à l’époque médio-byzantine, sont analysés les relations entre architecture, décor et liturgie ; l’évolution des programmes iconographiques et les tendances stylistiques ; le rôle des commanditaires et la réception des œuvres. On prend pour objet d’étude les décors en mosaïque des fondations monastiques du XIe siècle en Grèce, puis la peinture monumentale du XIIe siècle en Macédoine, à Chypre et, en dehors de l’empire, en Sicile. L’art chypriote est plus particulièrement approfondi, en lien avec l’exposition qui se tiendra au Louvre à l’automne 2012, « Chypre médiévale : entre Byzance, l’Orient et l’Occident ». • H. Belting, Image et culte. Une histoire de l’art avant l’époque de l‘art, Paris, 2007 (trad. fr. de Bild und Kult, Munich, 1990). • O. Demus, Byzantine Mosaic Decoration. Aspects of Monumental Art in Byzantium, Londres, 1948 (classique pour une approche du programme iconographique des églises byzantines). • S. E. J. Gerstel, Beholding the Sacred Mysteries : Programs of the Byzantine Sanctuary, Seattle-Londres, 1999. • B. Brenk éd., La Cappella Palatina a Palermo. The Cappella Palatina in Palermo, 4 vol., Modène, 2010. • A. Weyl Carr, A. Nicolaidès éd., Asinou across Time. Studies in the Architecture and Murals of the Panagia Phorbiotissa, Cyprus, Washington, 2012 (Dumbarton Oaks Studies, 43). ART MODERNE XVIE SIECLE ITALIEN RESPONSABLE : PHILIPPE MOREL ENSEIGNANTS : ELINOR MYARA LA VENISE AU XVIE SIECLE Ce cours propose d'analyser les rapports, les échanges et les dialogues existant entre les artistes d'Europe du Nord (Flandres, Hollande, Allemagne et cour de Prague) et les artistes italiens. Les voyages des artistes, la diffusion des modèles à travers l'estampe notamment constituent les modalités principales de ces échanges. L'ouverture des artistes septentrionaux à l'art des grands maîtres de la renaissance italienne avec les peintres flamands dits "italianisants" et l'extension du répertoire des artistes du Nord à la peinture mythologique, ainsi que la diffusion du maniérisme en Europe du Nord constitueront un premier axe de ce cours. Mais il sera aussi question de la place des artistes nordiques dans le paysage artistique italien, leur présence dans les grands chantiers italiens ainsi que des oeuvres d'artistes flamands, hollandais et allemands dans les collections italiennes et de leur influence sur les pratiques artistiques de la péninsule. PEINTURE A • Fiamminghi a Roma, 1508-1608 - artistes des Pays-Bas et de la principauté de Liège à Rome à la Renaissance, Société des expositions du Palais des Beaux Arts de Bruxelles, Snoeck-Ducaju & Zoon, 1995. • Renaissance Venice and the North. Crosscurrents in the time of Bellini, Dürer and Titian, B. Aikema, B. L. Brown (ed.), New York, Rizzoli, 1999. • B. W. MEIJER, Parma e Bruxelles. Committenza e collezionismo farnesiani alle due corti, Milan, 1988. • P. PHILIPPOT, Pittura fiamminga e Rinascimento italiano, TUrin, 1970. • F. CAPPELLETTI, Paul Bril e la pittura del paesaggio a Roma 1580-1630, Rome, Bozzi, 2006. PREMIERE RENAISSANCE RESPONSABLE : EN ATTENTE DE DESIGNATION ART ET POLITIQUE EN ITALIE, TRECENTO-QUATTROCENTO : DE L’AGE D’OR COMMUNAL AUX PRINCES DE LA RENAISSANCE. Ce cours s’attachera à mettre en évidence la mise en place au cœur des cités du Trecento des signes d’une idéologie communale, qui s’exprime par l’édification de monuments emblématiques et la commande de grands cycles décoratifs. Seront étudiés plus particulièrement la Fontana maggiore de Pérouse, le campanile du Duomo de Florence, les décors du Palazzo della Ragione de Padoue et du Palais public de Sienne. Le cours abordera ensuite la glorification du prince dans l’Italie du Quattrocento. 42 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5 • Arasse Daniel, Décors italiens de la Renaissance, éd. Ph. Morel, Hazan, 2009. • Boucheron Patrick, « Le Bon Gouvernement . Peinture et politique à Sienne », Annales. Histoire, sciences sociales, vol.60, 6, 2005, p.1137-1199. • Castelnuovo Enrico (dir.), Ambrogio Lorenzetti. Le Bon Gouvernement, Actes Sud, 1996. • Cole Alison, La Renaissance dans les cours italiennes, Flammarion, « Tout l’art » 1995. • Norman Diana (dir.), Siena, Florence and Padua, Art, Society and religion, 1280-1400, 2 vol., Yale University Press, 1995. RENAISSANCE RESPONSABLE LE FRANÇAISE : LUISA CAPODIECI FRANÇOIS IER Considéré par ses contemporains comme le “père et le restaurateur des lettres et des arts”, François Ier, roi de France de 1515 à 1547, donna une impulsion décisive à l’épanouissement culturel et artistique français. Son nom est lié à l’introduction des nouveautés de la Renaissance italienne et à la renommée des artistes qu’il invita à sa cour : Léonard de Vinci d’abord et, plus tard, Rosso Fiorentino, Benvenuto Cellini, Francesco Primaticcio qui jouèrent un rôle primordial dans le grand chantier du château de Fontainebleau. Ce cours vise à mettre en évidence les enjeux principaux du mécénat artistique de ce roi, qui fut aussi un insatiable collectionneur de tableaux et d’antiquités, afin de saisir les composantes qui ont conduit à l’éclosion de la Renaissance française et à l’invention d’un style qui lui est propre. EPI : http://epi.univ-paris1.fr/92560534/0/fiche___pagelibre/&RH=n1sitesEPI&RF=epi-658 MECENAT ARTISTIQUE DE • CHASTEL André, L’Art français (Tome II). Temps modernes : 1430-1620, Paris, Flammarion, 1994. • COX-REARICK Janet, Chefs-d’œuvre de la Renaissance. La collection de François Ier, Paris, Albin Michel, 1995. • LECOQ Anne-Marie, François Ier imaginaire, Paris, Macula, 1987. • SCAILLIEREZ Cécile, François Ier et ses artistes dans les collections du Louvre, Paris, RMN, 1992. • ZERNER Henri, L’ Art de la Renaissance en France. L’invention du classicisme, Paris, Flammarion, 1997 (réédité dans la collection “Tout l’art. Histoire”, Flammarion, 2002). • Primatice maître de Fontainebleau, catalogue d’exposition, (Paris, musée du Louvre, 22 sept. 2004 – 3 janv. 2005), Paris, RMN, 2004. ARCHITECTURE RESPONSABLE DES TEMPS MODERNES : JEAN-FRANÇOIS CABESTAN HISTOIRE DE L’HABITAT PARISIEN XVIIe ET XVIIIe S. Outre l’intérêt des connaissances dont ce cours propose la transmission, l’étude des édifices d’habitation parisiens fournit l’occasion de s’interroger sur la pluralité des approches qui coexistent en matière d’histoire de l’architecture. En ce qu’elles façonnent simultanément l’objet architectural qui en constitue une sorte de synthèse, la construction, l’histoire des styles, les réglementations urbaines et les évolutions typologiques font l’objet d’une présentation méthodique. • Babelon, (J.-P.), Demeures parisiennes sous Henri IV et Louis XIII, Paris, 1965. • Cabestan, (J.-F.), La conquête du plain-pied, Paris, 2004. • Loyer, (F.), Paris XIXe siècle, l’immeuble et la rue, Paris, 1987 ART CONTEMPORAIN XIXe SIECLE RESPONSABLE : CATHERINE MENEUX LE SYMBOLISME EUROPEEN Plutôt qu’un mouvement nettement délimité comme l’impressionnisme, le symbolisme s’est imposé comme un large courant international, contestant à la fin du XIXe siècle le naturalisme dominant et les diverses formes d’académisme, dans une entreprise totalisante qui englobait tous les arts et dans une pluralité stylistique inédite. De la peinture aux arts décoratifs, en passant par la musique et la danse, ce cours restitue la chronologie et la géographie de ce vaste mouvement, dans ses interactions avec la littérature et le contexte politique, en présentant la quête individualiste des symbolistes qui ont voulu voir au-delà des apparences, interroger l’invisible et le « moi », et renouer avec les mythes païens et chrétiens, pour rénover l’art et la société. http://epi.univ-paris1.fr/art19 • ILLOUZ Jean-Nicolas, Le Symbolisme, Librairie Générale Française, 2004 (collection Livre de Poche). 43 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5 • RAPETTI Rodolphe, Le symbolisme, Paris, Flammarion, 2005. • Catalogue de l’exposition Paradis perdus : l’Europe symboliste (Montréal, Musée des beaux-arts, 1995), Montréal, Musée des beaux-arts, 1995. ARCHITECTURE CONTEMPORAINE I (NON PROPOSE CETTE ANNEE) XXE SIECLE RESPONSABLE : PHILIPPE DAGEN DUCHAMP APRES DUCHAMP En 1968, la mort de Marcel Duchamp passe inaperçue de la presse et du public. Aujourd’hui, son nom est connu de tous et Fountain une œuvre emblématique. Après avoir rappelé quelques éléments de connaissance de l’homme et de ses créations, on examinera, en Europe et aux Etats Unis, les réinterprétations dont elles ont été l’objet dès les années 60 et, plus encore, après sa disparition. Il n’est guère de mouvement artistique qui ne se soit, directement ou indirectement, réclamé de lui, que ce soit pour lui rendre hommage ou le parodier. On verra combien les dernières années ont vu des discussions et des visions nouvelles apparaître et se contredire. • Pour une approche de l’œuvre et de son historiographie, on se reportera à l’ouvrage de Bernard Marcadé, Marcel Duchamp, La vie à crédit, Flammarion (2007) et sa bibliographie. ARTS AFRICAINS RESPONSABLE : MAUREEN MURPHY HISTOIRE DES ARTS DE L’AFRIQUE : CREATION, RECEPTION, ART CONTEMPORAIN Pluridisciplinaire, ce cours propose d’aborder la création artistique en Afrique dans une perspective historique, en croisant l’étude des œuvres avec celle des pratiques culturelles et/ou religieuses. L’art contemporain ainsi que l’émergence de la photographie seront analysés en rapport avec l’actualité des expositions parisiennes du moment au musée du quai Branly ou au centre Georges Pompidou, par exemple. L’histoire de la création croisera celle de la réception, l’histoire du goût et le primitivisme, en s’appuyant sur les théories culturelles et post coloniales. EPI : http://epi.univ-paris1.fr/09829808/0/fiche___pagelibre/&RF=epi-725 Semestre 5 : UE de Spécialité HISTOIRE DE L'ARCHITECTURE MOUVEMENT MODERNE EUROPEENNE (1890-1939) : DE L'ART NOUVEAU AU RESPONSABLE : ELEONORE MARANTZ Cet enseignement offre un panorama général de l’histoire de l’architecture de la première moitié du XXe siècle, depuis l’Art nouveau jusqu’aux différentes déclinaisons du Mouvement moderne pendant l'Entre-deux-guerres. Donnant les clés nécessaires à l’approche, à l’étude et à l’analyse de la production architecturale, son objectif est de mettre en évidence les principales théories et pratiques qui ont été à l’œuvre, en Europe occidentale principalement, entre 1890 et 1939. L’étude des mouvements et des édifices considérés comme représentatifs de l’émergence et du développement d’une certaine modernité en architecture permet de ré-interroger ce concept. Dans le cadre des travaux dirigés, une place non négligeable est réservée au patrimoine régional. Au travers d’activités pédagogiques variées, les étudiants travaillent sur des édifices ayant un intérêt patrimonial. Ces travaux leur permettent d’établir un contact direct avec leur objet d’étude, d’acquérir certaines bases méthodologiques. Ils leur permettent également de mieux connaître et de mieux appréhender leur environnement bâti. Une réflexion plus large sur la notion de patrimoine est ainsi engagée. • BENEVOLO Leonardo, Histoire de l’architecture moderne, Tome 2 : Avant-garde et mouvement moderne (1890-1930), Paris, Editions Dunod, collection Espace et architecture, 1991 (nouvelle édition). • FRAMPTON Kenneth, Histoire critique de l’architecture moderne, Paris, Philippe Sers Editeur, 1985. • LOYER François, Histoire de l'architecture française de la Révolution à nos jours, Paris, Editions du Patrimoine/Editions Mengès, 1999. • MONNIER Gérard (dir.), LOUPIAC Claude, MENGIN Christine, L’architecture moderne en France tome 1 : 1889-1940, Paris, Editions Picard, 1997. • MONNIER Gérard, Histoire critique de l’architecture en France 1918-1950, Paris, Editions Philippe Sers, 1990. 44 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5 L’HISTOIRE RESPONSABLE DE L’ART A L’ERE DE LA TECHNOLOGIE NUMERIQUE : CORINNE WELGER Le cours propose une introduction aux changements culturels introduits par le dispositif de l’Internet (rapports lecture/écriture, textes/images et interactivité). Cet environnement inédit et complexe est abordé du point de vue des pratiques scientifiques. Les changements dont l’histoire de l’art est partie prenante dans le contexte numérique sont éclairés par l’étude de la stratégie des acteurs impliqués : institutions patrimoniales, unités de formation et de recherche dans la discipline. Les tendances lisibles de nouvelles pratiques d’appropriation et de production documentaire pour l’étude et la recherche feront l’objet d’études de cas, dans le cadre des Travaux Dirigés. • MALRAUX André, Le Musée imaginaire, Paris, Gallimard (Folio-essais), (1947) 1996 ; • PROULX, Serge, La révolution Internet en question, Montréal, Editions Québec Amérique, collection En question, 2004. • VANDERDORPE, Christian, Du papyrus à l’hypertexte – Essai sur les mutations du texte et de la lecture, Paris, Ed. de la Découverte, 1999. • WELGER-BARBOZA Corinne, Le patrimoine à l’ère du document numérique – Du musée virtuel au musée médiathèque, Coll. Patrimoine et Sociétés, Paris, L’Harmattan, 2001. INSTITUTIONS ARTISTIQUES XXE SIECLE RESPONSABLE : CATHERINE WERMESTER Le cours propose une initiation à l’histoire des institutions artistiques françaises à l’époque contemporaine. Après un bref rappel du fonctionnement du système des arts au XIXe siècle, et des conditions de mise en place du marché de l’art comme principale instance de légitimation, nous nous attarderons sur les différentes politiques culturelles engagées au XXe siècle en insistant sur leurs principales ambitions et sur les critiques qu’elles suscitèrent, de la part des politiques, mais aussi des sociologues ou des philosophes et bien sûr des artistes eux-mêmes. Plus généralement, nous nous attacherons à la mise en perspective d’informations nécessaires au regard rétrospectif de l’historien de l’art, et à sa compréhension des débats consacrés tant aux institutions artistiques et culturelles, qu’au rôle et à la place de l’art dans le monde contemporain. • Monnier, Gérard, L'art et ses institutions en France : de la Révolution à nos jours, Paris, Gallimard, 1995. Collection Folio. Histoire ; 66. • Moulin, Raymonde, L'artiste, l'institution et le marché, L'artiste, l'institution et le marché, Paris, Flammarion, 1997. • Moulin, Raymonde, Le marché de l'art : mondialisation et nouvelles technologies, Paris, Flammarion, 2003. Poirrier, Philippe, L'État et la culture en France au XXe siècle, Paris, Librairie générale française, 2000. LA GRAVURE, PRATIQUES ET USAGES RESPONSABLE : MARIE GISPERT LA ALLEMAGNE DE KLINGER AU BAUHAUS Approches techniques et artistiques de la gravure EPI : http://epi.univ-paris1.fr/ufr3marche GRAVURE EN • Utopie et révolte : la gravure allemande du Jugendstil au Bauhaus, cat.exp., Strasbourg, 2006 SOURCES ET DOCUMENTS DE L’ARCHEOLOGIE GRECQUE ET ROMAINE RESPONSABLE : ALAIN DUPLOUY Le cours vise à présenter les ressources documentaires en archéologie grecque et romaine et à familiariser les étudiants avec leur utilisation. Il s’agit ainsi de les rendre autonomes face à un sujet d’archéologique classique : trouver les documents et savoir les exploiter. On passera en revue : • les instruments bibliographiques et documentaires (traditionnels ou numériques) • les périodiques et les grandes collections archéologiques • les sources littéraires ayant un rapport avec les realia : introduction à quelques grands auteurs (Homère, Hérodote, Thucydide, Strabon, Pausanias, Tite-Live, Vitruve, Pline l’Ancien…) • les sources écrites non-littéraires dans leur rapport avec l’archéologie : épigraphie, numismatique, papyrologie 45 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5 ANALYSE DE LA MISE EN SCENE RESPONSABLE : STEPHANE GOUDET Le cours propose d’apprendre à analyser les oeuvres de cinéma à partir, essentiellement, d'un exemple filé sur le semestre et analysé pour partie plan par plan : L’Inconnu du Nord-Express d’Alfred Hitchcock, tout en confrontant cette lecture à celles qui l'ont précédée (Douchet, Godard, Chabrol, Rohmer). • Robert Bresson, Notes sur le cinématographe, Gallimard, 1975. • Michel Chion, Le Son au cinéma et La Parole au cinéma, Cahiers du cinéma, 1985 et 1988. • Claude Chabrol et Eric Rohmer, Alfred Hitchcock, Ramsay. • Gilles Deleuze, L'Image-mouvement et L'Image-temps, Minuit, 1983 et 1985. • Jean Douchet, Hitchcock, Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, 1999. • Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, Réflexions d'un cinéaste, Editions en langues étrangères, Moscou, 1958. • Laurent Jullier, L'Analyse de séquences, Nathan, 2002. • Jean-Louis Leutrat, Kaléïdoscope : analyses de films, Presses Universitaires de Lyon, 1988. • François Truffaut, Hitchcock-Truffaut, Ramsay Poche Cinéma, 1987. ESTHETIQUE I Enseignement dispensé par l’UFR de PHILOSOPHIE, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris. METHODOLOGIE : RESPONSABLE : FRANCIS LES GRANDES QUESTIONS DE L'HISTOIRE DE L'ART PROST ENSEIGNANTS : NIKOLINA KEI, SULAMITH BRODBECK ET FLORENCE JOURNOT Ce cours se fixe pour objectif de mettre en lumière les grands outils conceptuels de l'Histoire de l'Art. Organisé par aires chronologiques, il a pour ambition de partir des grandes notions qui structurent les études des productions artistiques de l'Antiquité à la période contemporaine, et, sur la base de définitions rigoureuses et précises, de montrer leur caractère problématique lorsqu'elles sont contextualisées. Par exemple, les notions de style, d'atelier, de commanditaire, d'artisanat, leurs relations avec l'Etat, l'Eglise, le marché de l'art, leurs contextes politiques, sociaux, historiques ou religieux : autant de grandes questions qui ne seront naturellement pas traitées de manière exhaustive, mais qui seront éclairées par la présentation problématisée de leurs enjeux scientifiques. Chacune des quatre périodes, l'Antique et la Médiévale au premier semestre, la Moderne et la Contemporaine au second semestre, sera envisagée dans ses spécificités, par le biais de dossiers documentaires jugés particulièrement pertinents. L’inscription aux TD est obligatoire. Aucune inscription en examen terminal n’est possible pour cet enseignement. 46 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 6 LICENCE 3 / HISTOIRE DE L’ART - Thèmes des cours Semestre 6 : UE Fondamentales ART ANTIQUE ART ROMAIN RESPONSABLE : OLIVIER DE CAZANOVE Ce cours est plus particulièrement consacré aux premières manifestations de l’art et de l’artisanat italiques, étrusques et latins, qui précèdent et éclairent les œuvres du dernier siècle de la République romaine. Alors qu’une vision dépassée de l’histoire de l’art a longtemps fait débuter l’ « art romain » aux IIe ou au Ier s. av. J.-C., l’accroissement de nos connaissances dues aux découvertes récentes permet désormais d’envisager dans une tout autre perspective monuments et objets d’art en Italie entre la fin du VIe s. et le début du Ier s. av. notre ère, qui sont les bornes chronologiques retenues pour ce cours. EPI « L3 – Art romain » Emplacement sur la page d’accueil des EPI : URF 03 / L3 - Histoire de l’art / Art romain (en accès réservé) : http://epi.univ-paris1.fr/lic3histart • BARATTE F., COARELLI F., SAURON G., « Le monde romain » in A. SCHNAPP (dir.), Préhistoire et antiquité, Histoire de l'art, Paris, Flammarion, 1997. • BIANCHI BANDINELLI R., GIULIANO A., Les Etrusques et l’Italie avant Rome, Paris, Gallimard, 1972. • COARELLI F., L’art romain des origines au IIIe siècle av. J.-C., Paris, Picard, 2011. • GROS P., L'architecture romaine. I. Les monuments publics, Paris, Picard, 1996. 2. Maisons, palais, villas et tombeaux. Paris, Picard, 2001. • HEURGON J., Rome et la Méditerranée occidentale jusqu’aux guerres puniques, Paris, Nouvelle Clio, 1969. MEDITERRANEE RESPONSABLE GRECQUE : FRANCIS PROST II : GRECE D’OCCIDENT ITALIE ET GRANDE GRECE (VIIIe-Ve S. AV. J.-C.) À travers l’étude parallèle des sources anciennes et des documents archéologiques, le cours présentera quelques aspects saillants des civilisations italiques, notamment adriatiques, et du monde colonial d’Occident aux époques archaïque et classique. L’analyse portera notamment sur des questions historiographiques, sur la définition spatiale et temporelle des différentes civilisations, sur les phénomènes de contacts culturels et sur les formes économiques développées au sein de ces sociétés. • Boardman J., Les Grecs outre-mer. Colonisations et commerces archaïques, Naples 1995 • Cabanes P.(éd.), Histoire de l’Adriatique, Paris 2001 • Gras M., La Méditerranée archaïque, Paris 1995 • Greco E., La Grande Grèce. Histoire et archéologie, Paris 1996 • Lamboley J.-L., Les Grecs d’Occident. La période archaïque, Paris 1996 • Pugliese Carratelli G. (éd.), I Greci in Occidente, catalogue de l’exposition Venise 1996, Milan 1996 • Vallet G., Le monde colonial grec de l’Italie méridionale et de la Sicile (recueil d’articles), Rome 1995 MEDITERRANEE RESPONSABLE ROMAINE II : AMELIE LE BIHAN PROVINCES ORIENTALES. LES SANCTUAIRES DE L’ORIENT HELLENISTIQUE ET ROMAIN. Le cours, que les TD suivent immédiatement, aborde l’Orient romain — et parthe, à l’occasion — à travers ses sanctuaires. Ceux-ci sont un fil directeur pour faire découvrir des aspects importants de l’urbanisme, de l’archéologie des campagnes et des steppes, du décor architectural, des contacts et transferts culturels. On étudie les lieux de culte dans les pays du bassin oriental de la Méditerranée, particulièrement Égypte, Arabie, Palestine / Judée, Syrie et Mésopotamie, du IIe siècle av. J.-C. au IVe siècle apr. J.C., c’est-à-dire de l’époque hellénistique tardive jusqu’au triomphe du christianisme. Quelques excursus sont consacrés à l’Anatolie et l’Asie mineure et à Chypre. Outre l’architecture, on y aborde l’iconographie, le mobilier, l’épigraphie et les textes littéraires, avec le souci de situer chaque sanctuaire par rapport à son environnement (ville, village, sanctuaire routier, « haut-lieu »), de décrire ses modifications à travers le temps, et d’y replacer ce que l’on peut savoir du rituel. La culture grecque fournit certaines clefs pour comprendre ces sanctuaires, mais la romanisation de l’architecture y est généralement un élément bien plus important ; cependant, 47 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 6 sauf exception, c’est toujours vers des images et des croyances régionales qu’il faut se tourner pour comprendre ces monuments. L’enseignement s’appuie sur de nombreux documents disponibles dans un Espace Pédagogique Interactif (EPI). : http://epi.univ-paris1.fr/archeoromaine ou http://epi.univ-paris1.fr / UFR 03 / Archeologie romaine / L3 Méditerranée romaine 2 Autre site Internet : http://iconotheque.univ-paris1.fr/index.php / F. Vlleneuve / Sanctuaires de l’Orient hellénistique & romain. • H. STIERLIN, L’Orient grec. L’art hellénistique et romain d’Alexandre à Dioclétien, Paris, 2008. • Judith MCKENZIE, The Architecture of Alexandria and Egypt, 300 BC-AD700, Yale, 2007. • M. Sartre, D'Alexandre à Zénobie, Histoire du Levant antique, Paris, 2001. Chapitres X, « Le judaïsme hellénistique », pp. 337-370, et XX, « Païens, Juifs et chrétiens dans la Syrie romaine aux IIème et IIIème siècles », pp. 887-958. • M. Sartre & A. Sartre-Fauriat, Palmyre : la cité des caravanes, Paris, Gallimard, collection « Découvertes », 2008. • Lucien de Samosate (IIè s. apr. J.-C.), Alexandre ou le faux prophète, Paris, Les Belles Lettres, Coll. Classiques en poche, 2001. • Apulée de Madaure (IIè s. apr. J.-C.), Les Métaporphoses, ou L’Âne d’or, livre XI (sur la déesse Isis), Paris, Les Belles Lettres, Coll. Classiques en poche, 2007. LA GAULE DANS L’ANTIQUITE TARDIVE RESPONSABLES : LAURE LAÜT, DOMINIQUE PIERI Le cours prolonge la réflexion lancée dans l'U.E. du semestre 5 (La Gaule romaine au Haut-Empire) et s'interroge sur les évolutions des villes et des campagnes de Gaule pendant l'Antiquité tardive. On observera, à la lumière des travaux récents qui ont fourni de nombreuses données et obligé à repenser l’approche de cette période, les transformations qui touchent le monde urbain et l'espace rural. On dressera ensuite, en se fondant sur les sources écrites et archéologiques, un panorama général des activités commerciales et on définira la situation économique de la Gaule durant l’Antiquité tardive. Pour ce faire, on abordera principalement la question de la production céramique et de sa diffusion au travers des grandes catégories produites entre le IVe s. et le VIIe s. apr. J.-C. (sigillées claires B, Dérivées-des-Sigillées paléochrétiennes, communes grises, etc.). http://epi.univ-paris1.fr/lic3gaulerom • Antiquité tardive, haut Moyen Âge et premiers temps chrétiens en Gaule méridionale. Échanges et consommation, Gallia, 64, 2007 • Balmelle C., Les demeures aristocratiques d'Aquitaine, Aspects de la société de l'Antiquité tardive dans le Sud-Ouest de la Gaule, Bordeaux, Aquitania /Ausonius, 2001 • Carrié J.M, A. Rousselle, L'empire romain en mutation, des Sévères à Constantin, 192-337, Paris, Points, Seuil, 1999. • Garnsey P., C. Humfress : L'évolution du monde de l'antiquité tardive, édition française, La Découverte, 2004 • Heijmans M. et Guyon J. (dir.) : Dossier Antiquité tardive, haut Moyen Age et premiers temps chrétiens en Gaule méridionale : réseau des cités, monde urbain et mondes des morts, Gallia, 63, 2006. • Kasprzyk M., G. Kuhnle (dir.) : L'Antiquité tardive dans l'Est de la Gaule, I. La vallée du Rhin supérieur et les provinces gauloises limitrophes : actualité de la recherche (actes coll. int. Strasbourg, nov. 2008), 2012 • Ouzoulias P., C. Pellecuer, C. Raynaud, P. Van Ossel, P. Garmy (dir.), Les campagnes de la Gaule à la fin de l'Antiquité, Habitat et peuplement aux IVe et Ve siècles, Montpellier, 1998. Antibes, 2001, Colloque AGER IV. ART MÉDIÉVAL LES ARTS MONUMENTAUX A L’EPOQUE ROMANE RESPONSABLE : ANNE-ORANGE POILPRE La période des XIe et XIIe siècles constitue un moment déterminant dans l’évolution des arts monumentaux en Europe. La sculpture se déploie à l’intérieur et à l’extérieur des édifices religieux, se faisant le véhicule d’un décor et d’une iconographie reflétant les mutations du temps. La peinture monumentale renoue quant à elle avec l’ambition des grands ensembles paléochrétiens. On analysera donc les ruptures et les continuités avec la période précédente pour saisir la nature des principaux enjeux artistiques, en matière d’insertion du décor au sein de l’édifice. Les grandes réformes religieuses des XIe et XIIe siècles serviront d’arrière-plan à l’évocation de ces problématiques. • La France romane. Au temps des premiers capétiens (987-1152), Catalogue de l’exposition, Paris, Musée du Louvre (10 mars au 6 juin 2005), Paris, 2005. • Niel SRATFORD (dir.), Cluny 910-2010 : onze siècles de rayonnement, Paris, 2010. • Rolf TOMAN (dir.), L’Art roman. Architecture, peinture, sculpture, Paris, 2007. • Eliane VERGNOLLE, L’Art roman en France, Paris, 1998. • Jean WIRTH, L’image à l’époque romane, Paris, 1999. 48 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 6 ARCHEOLOGIE RESPONSABLE LA DU BATI MEDIEVAL ET MODERNE : FLORENCE JOURNOT - II Est exposée dans ce cours une méthode d’analyse visant à appréhender la maison médiévale urbaine dans ses configurations, modes d’occupation, et aussi par rapport à l’îlot dont elle fait partie. Cette méthode passe par un apprentissage de la lecture critique des sources : images, textes, vestiges architecturaux, vestiges mobiliers. Le phasage du bâti, et du mobilier, permet de réintégrer de manière raisonnée la maison dans une histoire de l’architecture médiévale et de ses modes d’occupation, jusqu’à l’ouverture sur une définition rationnelle des « arts décoratifs » médiévaux. C’est pourquoi le cours concerne archéologues comme historiens d’art. Ce cours forme un ensemble avec « La construction au Moyen Âge : la maison médiévale urbaine I » (semestre 5). MAISON URBAINE MEDIEVALE • Arlaud C., Burnouf J. dir., L’archéologie du bâti médiéval urbain - dossier, Les Nouvelles de l’Archéologie, n° 53-54, automne-hiver 1993, p. 5-69. • Esquieu Y., Pesez J.-M. dir., Cent maisons médiévales en France (du XIIe au milieu du XVIe siècle). Un corpus et une esquisse, Paris, éd. du CNRS, 1998. • Journot F., De la « limite » en milieu domestique. Rapports au dehors, convivialité et intimité dans la maison bourgeoise à la fin du Moyen Âge, dans Archéopages, Limites et territoires, n° 21, avril 2008, p. 42-47. • La maison au Moyen Âge dans le Midi de la France, 1 et 2, actes des journées d’étude de Toulouse, Toulouse 2003, actes du colloque de Cahors, Toulouse 2009. • Journot F., Un champ d’application prometteur, archéologie du bâti et maison de ville, dans Burnouf J. dir., Manuel d’archéologie médiévale et moderne, Paris, Armand Colin, 2009, p. 170-196 et 213-215. • Journot F., La maison médiévale se donne en spectacle, dans Le plaisir de l’art du Moyen Âge. Commande, production et réception de l’œuvre d’art, Paris, Picard, 2012, p. 313-321. OBJETS PROFANES ET RELIGIEUX A RESPONSABLE : SULAMITH BRODBECK BYZANCE Des objets de natures très différentes – par leur technique, leur décor, leur date et surtout leur fonction – sont analysés en tant que témoignages de la culture matérielle, des croyances et des pratiques, religieuses ou non, de ceux qui les ont conçus et de ceux à qui ils étaient destinés. Les objets suivants sont étudiés : objets liés au pèlerinage et à la liturgie, les ivoires, les icônes, les insignes de pouvoir ou encore les objets de parure, en s’attachant à mettre en lumière le contexte culturel de leur création et de leur utilisation. • H. Belting, Image et culte. Une histoire de l’art avant l’époque de l‘art, Paris, 2007 (trad. fr. de Bild und Kult, Munich, 1990). • R. Cormack, Icônes et société à Byzance, Paris, 1993. • A. Cutler, Late antique and Byzantine ivory carving, Aldershot,1998. • H. C. Evans, W. D. Wixon éd., The Glory of Byzantium. Art and Culture of the Middle Byzantine Era, A.D. 843-1261, The Metropolitan Museum of Art, New York, 1997. • H. C. Evans éd., Byzantium. Faith and Power (1261-1557), The Metropolitan Museum of Art, New York, 2004. - G. Vikan, Early Byzantine pilgrimage art, Revised Edition, Washington, 2010 (Dumbarton Oaks). ART ISLAMIQUE RESPONSABLE : ALASTAIR NORTHEDGE ARCHITECTURE DU PALAIS ISLAMIQUE Le cours cible l’architecture de la résidence palatiale sous l’Islam, et de la ville royale. Partant de la maison du Prophète Muhammad à Médine, modèle de base de l’habitation musulmane, on traite les châteaux de désert umayyades, les villes royales abbassides, et les palais d’Andalousie, tout en tenant compte des palais ottomans tels que Topkapi Sarayi. • Barrucand, M. : "l'Islam", dans l'Art du Moyen-Age, éd. RMN et Gallimard, Paris, 1995, pp. 400-534. • ‘Pre-Modern Islamic Palaces’, numéro spécial, Ars Orientalis, 23, 1993. • Barrucand M. : Urbanisme princier en Islam, éd. Geuthner, Paris, 1985. • Northedge, A., Entre Amman et Samarra : l’archéologie et les élites au début de l’Islam (VIIe-IXe siècles), Université de Paris I, 2000. 49 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 6 ART MODERNE XVIIE SIECLE : RUBENS RESPONSABLE : COLETTE NATIVEL En se fondant en particulier sur les travaux du Rembrandt Research Project, ce cours monographique envisagera la création rembranesque sous ses aspects les plus divers (contexte, innovations stylistiques et iconographiques, réception …). • Peter Schatborn & alii, Rembrandt : le maître et son atelier, Paris, Flammarion, 1991. • Simon Schama, Les yeux de Rembrandt, Paris, Seuil, 2003. • Gary Schwartz, Rembrandt, Paris, Flammarion, 2006. • Laurence Sigal-Klagsbald, Rembrandt et la nouvelle Jérusalem : juifs et chrétiens à Amsterdam au Siècle d’or, Paris, Musée d’art et d’histoire du judaïsme, 2007. • Carel Van Tuyll van Serooskerken & alii, Rembrandt dessinateur : chefs-d’œuvre des collections en France, Paris, Somogy, 2006. ARTS ET SOCIETE AU XVIII SIECLE RESPONSABLE : DOMINIQUE POULOT e LES LUMIERES, LES ARTS ET L’HISTOIRE, 1750-1800 On a évoqué à propos de l’art des Lumières un « enchaînement de régressions », notamment quant à la « simplicité » à chercher chez les « primitifs ». Diderot, parmi d’autres, sacrifie aux conventions selon lesquelles l’expression des origines est par excellence poétique : il faut recouvrer ce « quelque chose d’énorme, de barbare et de sauvage », par-delà un monde vieilli. Simultanément, le mot d’ordre de « transmettre à la postérité » - à travers l’élaboration de programmes iconographiques ou monumentaux, spécialement de panthéons - semble avoir partie liée avec une « esthétique du futur » (J. Chouillet). Les rapports entre histoire et mémoire, prognosis et utopie, ont ainsi marqué le mouvement des arts pendant un demi-siècle, parallèlement à l’évocation de la « perfectibilité » et aux projets d’ « amélioration » économique ou de « régénération » politique et morale. http://epi.univ-paris1.fr/41074081/0/fiche___pagelibre/&RH=epi-092-histpat&RF=epi-094-art18 (http://epi.univ-paris1.fr L 3 histoire de l’art – Arts et société au XVIIIème siècle) • The Age of Neoclassicism, London, Royal Academy, 1972. • Haskell, F., et Penny, N., Pour l'amour de l'antique. La statuaire gréco-romaine et le goût européen, Paris, Hachette, 1988 • Michel, R., Le Beau Idéal ou l'art du concept, catalogue d’exposition, Paris, Louvre, 1989. • Poulot, D., Les Lumières, Paris, PUF, « Premier Cycle », 2000. • Vidler, A., L'espace des Lumières. Architecture et philosophie de Ledoux à Fourier, Paris, Picard, 1995. DE LA RENAISSANCE RESPONSABLE : PHILIPPE AU MOREL BAROQUE ENSEIGNANT : J. KOERING IMITATION ET EMULATION ARTISTIQUE A LA RENAISSANCE Ce cours abordera l’histoire des arts visuels de la Renaissance (Europe, XVe-début XVIIe siècles) en privilégiant deux axes principaux : l’imitation et l’émulation. L’art de la Renaissance étant souvent considéré comme un art de la mimesis, il s’agira de comprendre ce que désigne cette pragmatique en reliant l’imitation aux pratiques d’atelier, aux modèles philosophiques (aristotélicien et platonicien) et aux paradigmes culturels (generatio, conformatio, imitatio christi, innutritio) qui encadrent la production artistique. Une place particulière sera accordée à l’étude de « l’intericonicité » visuelle (références iconiques et citations figuratives) et à l’analyse des procédés plastiques (découpage, montage, collage, fragmentation, renversement…) inventés par les artistes pour inscrire leur œuvre dans l’histoire de l’art. Par ce biais, il sera possible de mieux comprendre les enjeux associés à l’émulation artistique. • D. Arasse et A. Tönnesman, La Renaissance maniériste, Paris, 1997 • C. Bambach, Drawing and Painting in the Italian Renaissance Workshop : Theory and Practice, 1300-1600, Cambridge, 1999 • E. Cropper, The Domenichino Affair. Novelty, Imitation, and Theft in Seventeenth-Century Rome, New Haven-Londres, 2005 • R. Goffen, Renaissance rivals : Michelangelo, Leonardo, Raphael, Titian, New Haven-Londres, 2002 • Th. M. Greene, The Light in Troy. Imitation and Discovery in Renaissance Poetry, New Haven-Londres, 1982 • M. Hochmann, Venise et Rome 1500-1600. Deux écoles de peinture et leurs échanges, Genève, 2004 • M. Loh, Titian Remade. Repetition and the Transformation of Early Modern Italian Art, Los Angeles, 2007 • E. Pommier, Comment l’art devient l’Art dans l’Italie de la Renaissance, Paris, 2007 • Ph. Sohm, Style in the Art Theory of Early Modern Italy, Cambridge, 2001 50 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 6 CREATION RESPONSABLE LES ARTISTIQUE AU : ETIENNE JOLLET XVIIIe SIECLE ARTS ET L'HISTOIRE DE LOUIS XIV A LA REVOLUTION "Histoire": Devenir de l'humanité, ou étude savante de celle-ci, ou encore récit - les sens du terme sont multiples. On se propose dans ce cours de montrer comment ils s'associent pour définir une évolution qui concerne à la fois l'image du pouvoir, la forme de la narration, la question des genres mais aussi le droit à la représentation – à l'inscription dans l'Histoire, petite ou grande. • Bailey, Colin et al., Au temps de Watteau, Chardin et Fragonard : Chefs d’œuvre de la peinture de genre en France, trad. fr. Paris, 2003 • Conisbee, Philip, French Genre Painting in the Eighteenth Century, New Haven & Londres, Yale UP, 2007 • Jollet, Etienne, Figures de la pesanteur. Fragonard, Newton et les hasards heureux de l’escarpolette, Nîmes, 1998 ART CONTEMPORAIN XIXE SIECLE RESPONSABLE : PIERRE WAT LA GRANDE-BRETAGNE DE LA FIN DU XVIII° SIECLE AUX ANNEES 1850. Ce cours a pour ambition d’étudier les mutations de l’art du paysage en Grande-Bretagne de la fondation de la Royal Academy jusqu’à la mort de Turner. A travers l’étude de cas précis (Gainsborough, Turner, Constable etc…) nous verrons comment le genre paysage a progressivement conquis son autonomie, et l’incidence de cette révolution anglaise sur l’art européen, et tout particulièrement français du temps. PEINTURE DE PAYSAGE EN ARCHITECTURE RESPONSABLE CONTEMPORAINE : MARIE-JEANNE DUMONT II L’ARCHITECTURE AUX ÉTATS-UNIS APRES 1945 : DU MODERNISME AUX POST-MODERNISMES Après 1945, les Etats-Unis connaissent une période d’hégémonie économique. Les architectures du Style international (Ludwig Mies Van der Rohe) incarnent cette période de croissance jusqu’au début des années 1970 tandis que l’œuvre singulière et influente de Louis Kahn souligne avec force les valeurs de la monumentalité dans la démocratie contemporaine. Depuis la fin des Trente Glorieuses, l’architecture puise ses sources dans la réalité urbaine américaine (Robert Venturi), s’oriente vers un maniérisme néomoderne ou s’engage dans un éclectisme ouvert marqué par les images médiatiques. Le cours vise à rendre compte et à interpréter ces divers aspects à partir de l’analyse d’édifices représentatifs et d’écrits d’architectes. • Fritz Neumeyer, Mies van der Rohe. Réflexions sur l’art de bâtir, Paris, Le Moniteur, 1996. • Robert Venturi, De l’ambiguïté en architecture, Paris, Dunod (1ère éd. 1966). • Louis Kahn, Silence et lumière, Paris, éd. du linteau. • Claude Massu, Chicago. De la modernité en architecture 1950-1985, Marseille, Parenthèses, 1997. L'ART ALLEMAND A L'EPOQUE DE LA RESPONSABLE : CATHERINE WERMESTER REPUBLIQUE DE WEIMAR Allemagne : les années noires, tel était le titre de l'exposition consacrée en 2007, au musée Maillol, à l'art allemand de la République de Weimar. Or, si cette période s'étendant de 1919 à 1933 fut effectivement marquée par des crises et une inflation sans précédent, elle fut aussi un moment d'extrême fécondité pour la peinture, la photographie, la création industrielle ou encore le théâtre. Bibliographie indicative : • Catalogue de l'exposition Réalismes en Allemagne : 1919-1933, Chambéry, Musées d'art et d'histoire, 1974 [catalogue par Jacques Beauffet et Bernard Ceysson]. • Catalogue de l'exposition Paris-Berlin 1900-1933 : rapports et contrastes France-Allemagne, 1900-1933, art, architecture, graphisme, littérature, objets industriels, cinéma, théâtre, musique, Paris, Centre national d'art et de culture Georges Pompidou, 1978. • Catalogue de l'exposition Les Réalismes : entre révolution et réaction, 1919-1939, dessin, sculpture, architecture, graphisme, objets industriels, littérature, photographie, Paris, Centre national d'art et de culture Georges Pompidou, 1980 . • Michalski, Sergiusz, Nouvelle objectivité : peinture, arts graphiques et photographie en Allemagne, 1919-1933, Cologne [Paris], B. Taschen, cop. 1994. [trad. par Catherine Unseld] • Catalogue de l'exposition Allemagne années 20 : la nouvelle objectivité, Paris, Réunion des musées nationaux ; Grenoble, Musée de Grenoble, 2003 • Catalogue de l'exposition Allemagne : les années noires, Paris, Fondation Dina Vierny-Musée Maillol, Gallimard, 2007 51 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 6 XXE SIECLE RESPONSABLE : PATRICK DE HAAS DES OBJETS La présence d’objets dans le tableau, sous une forme figurée (de Chirico, Léger, Warhol…) ou sous une forme concrète (collages et assemblages cubistes, dadaïstes, constructivistes…) s’est répandue de façon particulièrement singulière et diversifiée au XXe siècle. La forme tableau elle-même a pu être mise en crise avec les ready-mades. Nous étudierons les différentes modalités et questions soulevées par cette intrusion/inclusion de l’objet dans le tableau. Semestre 6 : UE de Spécialité ARCHITECTURE : RENNAISSANCE ET CLASSIQUE RESPONSABLE : JEAN-FRANÇOIS CABESTAN La production architecturale des Temps Modernes se caractérise par l’émergence d’un imaginaire, d’un savoir-faire et d’un langage qu’ont partagé nombre de praticiens jusque dans la première moitié du XXe siècle, voire au-delà. La manière dont chaque architecte se situe dans une mouvance à la fois générale et diversifiée ne saurait s’apprécier sans une connaissance précise des œuvres dont il est aujourd’hui établi qu’elles ont eu valeur de référence. Ce cours s’attache à définir et à mesurer les retombées de l’héritage laissé par les maîtres incontournables de la Renaissance : Brunelleschi, Alberti, Bramante, Michel-Ange et Palladio. Parmi les outils susceptibles de favoriser l’analyse des ensembles du passé et de donner aux étudiants un réel accès à un monde qui leur est souvent étranger, il a été décidé en partenariat avec l’ESA (École Spéciale d’Architecture) de consacrer le TD à l’acquisition des rudiments du dessin d’architecture : le dessin à vue et au trait. À l’intérieur du cursus qu’offre Paris 1, cette ouverture situe ce regard sur les Temps Modernes comme un préalable indispensable à tout approfondissement dans le domaine de l’architecture. • Summerson, (J.), Le langage de l’architecture classique, Paris, 1992. • Wittkower, (R.), L’art et l’architecture en Italie. 1600-1750, (1re éd. angl., 1958), Paris, 1991. • Mignot, (Cl.), Rabreau, (D.), (sous la dir. de), Temps Modernes, XVe-XVIIe siècles, Paris, 1996. • Lemerle (F), Pauwels (Y), L’architecture à la Renaissance, Paris, Flammarion, 1998. HISTOIRE DE LA PHOTOGRAPHIE RESPONSABLE : MICHEL POIVERT PHOTOGRAPHIE ET THEATRALITE, HISTOIRE ET ESTHETIQUE L’histoire de la photographie entretient une relation mal connue avec le théâtre ou plus largement la mise en scène. Cette « théâtralité », des primitifs du XIXe siècle jusqu’aux photographes les plus contemporains a posé problème à la vision moderniste. Comment accepter l’image posée – ou ce que nous appelons l’image « performée » - alors que l’instantané permet de saisir le réel sur le vif ? L’image photographique mise en scène apparaît archaïque, anti-moderne, elle pose cependant nombre de questions sur l’antinaturalisme, la distanciation et plus généralement au rapport de l’image à la réalité. C’est à une véritable contre-histoire de la photographie qu’invite ce cours, suivant l’intuition de Roland Barthes pour qui la photographie touche à l’art non par la peinture, mais par le théâtre. • Barthes, Roland, La chambre claire, Note sur la photographie, Cahiers du Cinéma, Gallimard, Le Seuil, 1980. • Durand Régis, Poivert Michel, L’ombre du temps, ed Jeu de Paume, 2004. • Fried Michael, Contre la théâtralité, du minimalisme à la photographie contemporaine, Gallimard, 2007. • Poivert, Michel, La photographie contemporaine, Flammarion, 2010. HISTOIRE DU PATRIMOINE ET DES MUSEES RESPONSABLE : DOMINIQUE POULOT XVIe - XXe SIECLES ENSEIGNANT : YANNICK LINTZ À ses origines, au siècle dernier, l’institution patrimoniale s’attachait à rendre leur voix aux monuments du passé, dans un sentiment d’urgence dû à la hantise de la perte. Aujourd’hui, une envie protéiforme d’archives, de mémoires, de traditions (ré)inventées ou interprétées à neuf semble devoir garantir notre authenticité. Le constat commun devient celui d’un patrimoine identifié à « une forme de regard ethnologique » (P. Nora). Le phénomène, qu’il prenne ou non la forme d’une quête de « racines », engage, avec l’élaboration de principes d’intervention de plus en plus complexes et médités, une réflexion éthique sur les logiques identitaires et les 52 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 6 consommations marchandes qui prend volontiers appui sur des précédents historiques. On se propose d’esquisser dans ce cadre l’histoire des musées et de la protection des monuments en Occident depuis l’époque moderne. http://epi.univ-paris1.fr/41162421/0/fiche___pagelibre/&RH=epi-094-crea18&RF=epi-092-histpat (http://epi.univ-paris1.fr L 3 histoire de l’art – Histoire du patrimoine et des musées) • Babelon, J.P. et Chastel A., La Notion de Patrimoine, Liana Levi 1985. • Ballé, C. et Poulot, D. Musées en Europe, une mutation inachevée, La Documentation Française, 2004. • Georgel, Ch. , La Jeunesse des musées. Les musées de France au XIXe siècle, Musée d’Orsay, fév.-mai 1994. Paris, R.M.N., 1994. • Nora, P. Les Lieux de mémoire Gallimard, réédition Quarto, 3 volumes. • Poulot, D. Patrimoine et musées. L’institution de la culture, Hachette, Collection Carré, 2004 ; Une histoire des musées de France, La Découverte, 2005 ; Musée et Muséologie, La Découverte, « Repères », 2005. ARTS DECORATIFS RESPONSABLE : STEPHANE LAURENT MODE ET DESIGN Les arts décoratifs, la mode et le design façonnent notre quotidien et nos usages, constituent la majorité des objets artistiques produits et sont présents dans les arts plastiques (chez Matisse par exemple). Cet enseignement a pour but de livrer les clefs fondamentales pour appréhender leur connaissance de la Renaissance aux années 1960. Il est indispensable pour l'historien de l'art, d'autant qu'il est peu présent dans la formation à notre discipline. Il est indispensable également pour travailler dans les métiers de la mode, du luxe et du marché de l'art. Les séances de TD permettent de mieux comprendre l'univers des objets d'art et leurs techniques, d'identifier les ornements, leur valeur sociale et symbolique, d'assimiler les grands textes sur le domaine. • Stéphane Laurent, Chronologie du design, Flammarion, 1999. • Noël Rilay, Patricia Bayer, Grammaire des arts décoratifs, de la Renaissance au Postmodernisme, Flammarion, 2004. • Stéphane Laurent, Caractéristique des styles, Flammarion, 1998. • Christopher Breward, Fashion, Oxford University Press, 2003. HISTOIRE ET THEORIE DES PRATIQUES DE LA PEINTURE RESPONSABLE : WILLIAM WHITNEY L’étude de la peinture occidentale, de l’époque médiévale jusqu’à nos jours, peut être organisée selon trois grands axes qui s’entrecroisent : - L’élaboration théorique des arts selon les idées scientifiques, philosophiques, religieux, politiques etc. - La réalisation des œuvres dans l’atelier du peintre. - La réception des œuvres par la société. Ce cours propose d’étudier quelques textes de l’époque moderne concernant l’élaboration théorique des arts. Bien évidemment le cours va se concentrer, également, sur l’étude de la réalisation des œuvres et notamment sur les outils, gestes, matériaux et procédés mis en œuvre par les artistes. • L’atelier du peintre, Dictionnaire des termes techniques, Larousse, Paris, 1998. SOURCES ET DOCUMENTS DE L’ARCHEOLOGIE GRECQUE ET ROMAINE RESPONSABLE : FRANCIS PROST L’objectif du cours est de familiariser les étudiants avec l’utilisation de diverses sources documentaires — prospections archéologiques, études d’objets, classement céramique, etc. — pour constituer l’archéologie des mondes anciens. Dans le cadre de dossiers thématiques précis, il s’agira de montrer comment mobiliser et exploiter ces sources et comment écrire l’histoire de ces sociétés de l’Antiquité : ainsi, seront abordés les problèmes relevant des territoires des communautés antiques, ceux qui ont trait à la documentation figurée, ceux qui relèvent de la chronologie des mondes anciens à partir de la céramique, etc. Le programme détaillé sera donné en début d’année sur http://archeologie-grecque.univ-paris1.fr/ CINEMA ET HISTOIRE RESPONSABLE : SYLVIE LINDEPERG Ce cours a pour objet d’éclairer, à partir d’études de cas, les méthodes et les approches de l’historien lorsqu’il prend le cinéma comme sujet et comme objet de son questionnement. Seront notamment abordées les questions et les thèmes suivants : les usages cinématographiques du passé ; mythologies et imaginaires de guerre ; fonctions du cinéma comme opérateur de mémoire et agent de l’histoire ; récit cinématographique et écriture de l’histoire ; la vérité dans le régime de la fiction et dans celui du documentaire ; constitution et migration des images d’archives. Ce cours est déconseillé aux étudiants d’histoire de l’art inscrits en contrôle final. 53 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 6 • BAECQUE Antoine de (co-dir), De l'Histoire au cinéma, Bruxelles-Paris, Éd Complexe, IHTP/CNRS, 1998 et L’histoire-caméra, Paris, Gallimard, 2008. • BERTIN-MAGHIT Jean-Pierre (co-dir.), Les institutions de l’image, Paris, Editions de l'EHSS, 2001 • BLOCH Marc, Apologie pour l'histoire, Paris, Armand Colin, 1974. • CERTEAU Michel de, L'Ecriture de l'histoire, Paris, Gallimard, 1975. • COMOLLI Jean-Louis, RANCIERE Jacques, Arrêt sur histoire, Paris,Éd Centre G.Pompidou, 1997 • FERRO Marc, Cinéma et Histoire. Le cinéma agent et source de l'histoire, Paris, réed Gallimard, "Folio Histoire", 1993. • KRACAUER Siegfried, De Caligari à Hitler. Une histoire du cinéma allemand 1919-1933, Paris, Flammarion, 1987 et L’histoire. Des avant-dernières choses, Paris, Stock 2006 • LAGNY Michèle, De l'Histoire du cinéma. Méthode historique et histoire du cinéma, Paris, Armand Colin, 1992. • LINDEPERG Sylvie, Les Écrans de l'ombre. La seconde guerre mondiale dans le cinéma français (1944-1969), Paris, CNRS Éditions, 1997 et Nuit et Brouillard. Un film dans l’histoire, Paris, Odile Jacob, 2007 • PROST Antoine, Douze leçons sur l'Histoire, Paris, Le Seuil, "Points Histoire", 1996. ESTHETIQUE II Enseignement dispensé par l’UFR de PHILOSOPHIE, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris. METHODOLOGIE : RESPONSABLE : FRANCIS LES GRANDES QUESTIONS DE L'HISTOIRE DE L'ART PROST ENSEIGNANTS : PATRICK DE HAAS, CATHERINE WERMESTER ET AUTRES ENSEIGNANTS Ce cours se fixe pour objectif de mettre en lumière les grands outils conceptuels de l'Histoire de l'Art. Organisé par aires chronologiques, il a pour ambition de partir des grandes notions qui structurent les études des productions artistiques de l'Antiquité à la période contemporaine, et, sur la base de définitions rigoureuses et précises, de montrer leur caractère problématique lorsqu'elles sont contextualisées. Par exemple, les notions de style, d'atelier, de commanditaire, d'artisanat, leurs relations avec l'Etat, l'Eglise, le marché de l'art, leurs contextes politiques, sociaux, historiques ou religieux : autant de grandes questions qui ne seront naturellement pas traitées de manière exhaustive, mais qui seront éclairées par la présentation problématisée de leurs enjeux scientifiques. Chacune des quatre périodes, l'Antique et la Médiévale au premier semestre, la Moderne et la Contemporaine au second semestre, sera envisagée dans ses spécificités, par le biais de dossiers documentaires jugés particulièrement pertinents. Cours obligatoire en L3 Histoire de l’Art et Histoire du Cinéma : composé d’un CM de 1h30 hebdomadaire et d’un TD de 1h30 tous les 15 jours. L’inscription aux TD est obligatoire. Aucune inscription en examen terminal n’est possible pour cet enseignement. 54 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DU CINEMA LICENCE 3 LICENCE ANNÉE 3 (L 3) ● Parcours Histoire du Cinéma 55 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DU CINEMA LICENCE 3 LICENCE 3 / HISTOIRE DU CINÉMA - Organisation des enseignements RESPONSABLE : AGNES DEVICTOR Semestre 5 UNITE D’ENSEIGNEMENT COEF. CREDITS UE FONDAMENTALE 1 2 6 6 6 UE FONDAMENTALE 2 2 4 2,5 2,5 1 UE DE SPÉCIALITÉ 1 1 1 MATIERES CONSTITUTIVES DE L’UE Naissance du cinéma : le cas français Histoire du cinéma russe et soviétique Histoire du cinéma non-occidental Économie et financement des cinémas français et américains Analyse de la mise en scène Méthodologie : les grandes questions de l’Histoire de l’art 1 matière à choisir en histoire de l’art parmi (uniquement le CM) : • Institutions artistiques XXe siècle • XIXe siècle • Architecture contemporaine 1 (Non proposé cette année) • Histoire de l’architecture européenne (18901939) CM DUREE 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 SEMESTRIEL PAR 30 ETUDIANT 136h30 DUREE TOTALE 39h 39h 39h 19h30 19h30 9h 19h30 LV 1 LV2 VOLUME TD DUREE 19h30 19h30 19h30 39h 28h30 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 126h 262h30 Semestre 6 UNITE D’ENSEIGNEMENT COEF. CREDITS UE FONDAMENTALE 1 2 UE FONDAMENTALE 2 2 5 5 5 4 4 3 2 UE DE SPÉCIALITÉ 1 1 1 MATIERES CONSTITUTIVES DE L’UE Histoire et Esthétique du genre burlesque Histoire du cinéma français classique (1930-1960) Hollywood Institutions du cinéma Cinéma et Histoire Méthode de l’analyse de films Méthodologie : les grandes questions de l’Histoire de l’art 1 matière à choisir en histoire de l’art parmi (uniquement le CM) : • Histoire de la photographie • Histoire et théorie des pratiques de la peinture • XXe siècle 2 LV 1 LV2 CM DUREE TD DUREE 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 9h 19h30 DUREE TOTALE 39h 39h 39h 39h 19h30 19h30 28h30 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 56 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DU CINEMA LICENCE 3 VOLUME SEMESTRIEL PAR 30 ETUDIANT 156h 126h 282h LICENCE 3 / HISTOIRE DU CINÉMA - Thèmes des cours - Semestre 5 : UE Fondamentales NAISSANCE DU CINEMA : LE CAS FRANÇAIS : DIMITRI VEZYROGLOU RESPONSABLE Le cours analysera, à partir de l’invention du cinématographe, les conditions de son développement comme technique et comme spectacle, puis le passage de la cinématographie-attraction au cinéma avec son industrialisation, sa légitimation et son institutionnalisation. Le développement de la cinéphilie et de la pensée du cinéma en tant qu’art sera ensuite présenté, ainsi que les différentes entreprises de réalisation de cette idée, comme celles de Marcel L’Herbier, Abel Gance ou Jean Epstein, parallèlement aux enjeux de la standardisation du cinéma populaire. • Georges Sadoul, Le cinéma français, Paris, Flammarion, 1962. • François Albera, Jean A. Gili (dir.), Dictionnaire du cinéma français des années vingt, 1895, n° 33, juin 2001. • Richard Abel, French Cinema : The First Wave 1915-1929, Princeton University Press, 1987. • Dimitri Vezyroglou, Le Cinéma en France à la veille du parlant, Paris, CNRS Editions, 2011 Histoire du cinéma russe et soviétique (1895-1939) RESPONSABLE : ANIA SZCZEPANSKA Depuis l’apparition du Cinématographe en Russie en 1896 jusqu’à la mise en place du réalisme socialiste à la fin des années 1930, nous étudierons la révolution du langage cinématographique tel qu’il a pris forme en Russie puis en URSS. La production cinématographique sera étudiée au regard des bouleversements politiques portés par la révolution de 1917. Tout en éclairant les œuvres majeurs de cette période, notre réflexion sera nourrie des questions suivantes : en quoi le passage du muet au parlant a-t-il bouleversé le cinéma soviétique ? La notion de « réalisme socialiste » nous permet-elle de mieux comprendre les films des années 30 ? La bureaucratisation progressive a-t-elle entraîné un contrôle total de la production cinématographique ? • Kristian Feigelson (dir.), Théorème 8, Caméra politique, cinéma et stalinisme, Presses Sorbonne Nouvelle, Paris, 2005. • Natacha Laurent, L’œil du Kremlin : cinéma et censure en URSS sous Staline, Privat, Toulouse, 2000. • Jean-Loup Passek, Le Cinéma russe et soviétique, L’Équerre, Paris, 1981. HISTOIRE DU CINEMA NON-OCCIDENTAL RESPONSABLE : AGNES DEVICTOR : AFRIQUE ET MOYEN-ORIENT Ce cours interroge la façon dont le cinéma s’est développé hors de son contexte d’apparition, en Afrique et au Moyen-Orient et dans un cadre historique marqué par la colonisation, les indépendances, la construction des Etats nations. Articulé autour de l’étude de trois zones (Afrique Noire, Afrique du Nord, Moyen-Orient) et suivant une trame chronologique, il approfondit l’étude des cinématographies iranienne, égyptienne et burkinabée qui ont joué, très différemment, des rôles politiques dépassant leurs frontières nationales pour travailler des imaginaires collectifs par des propositions esthétiques singulières. Enfin, ce cours met également en évidence comment le cinéma au Maghreb et au Machrek a fait échos au conflit israélo-palestinien. • Denise Brahimi, Cinémas d’Afrique francophone et du Maghreb, Paris, Nathan, 128, 1997. • Agnès Devictor, Politique du cinéma iranien, de l’âyatollâh Khomeyni au président Khâtami. Paris, Éd. du CNRS, 2004. • Jean-Michel Frodon, La Projection nationale, Paris, Odile Jacob, 1998. • Khémais Khayati, Cinémas arabes, Topographie d’une image éclatée, Paris, L’Harmattan, 1996. • Elisabeth Lequéret, Le cinéma africain : un continent à la recherche de son propre regard, Paris, Les Cahiers du cinéma, 2003. • Jean Ouédraogo, Figuration et mémoire dans les cinémas africains, Paris, L’Harmattan, 2010. • Ariel Schweitezer, Le cinéma israélien et la modernité, Paris, L’Harmattan, 2000. • Magda Wassef (dir.), Egypte, 100 ans de cinéma, Paris, Plume, 1995. 57 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DU CINEMA LICENCE 3 ÉCONOMIE RESPONSABLE ET FINANCEMENT DES CINEMAS FRANÇAIS ET AMERICAINS : FRANÇOIS GARÇON Le cinéma est aussi une industrie. Il mobilise d'importantes ressources, génère quantité d'activités secondaires (chaînes de télévision, parcs à thèmes, produits dérivés, etc.), suscite un intérêt croissant à la fois des pouvoirs publics et des grands groupes industriels privés. Dans son sillage naissent et meurent des centaines de sociétés artisanales dans les secteurs de la production et de la distribution. Le cours s'emploie à montrer comment s'élaborent les montages financiers, les étapes obligées imposées aux producteurs, ainsi que la diversité des guichets auxquels s'adressent les entrepreneurs de ce secteur d'activités. Le parallèle est fait avec les modes de financement dans le cinéma et l'audiovisuel anglo-saxons. • René Bonnell, La ving-cinquième image, Gallimard/FEMIS, 1989. • Joël Augros, L'argent d'Hollywood, L'Harmattan, 1996. • Laurent Fonnet, La programmation d'une chaîne de télévision, Dixit, 2003. • Laurent Creton (dir.), Le cinéma et l'argent, Nathan, 1999. • Claude Forest, L'argent du cinéma. Introduction à l'économie du 7e art, Belin, 2002. • Harold L. Vogel, Entertainment Industry Economics, Cambridge University Press, 2004 UE de spécialité ANALYSE DE LA MISE EN SCENE RESPONSABLE : STEPHANE GOUDET Le cours propose d’apprendre à analyser les oeuvres de cinéma à partir, essentiellement, d'un exemple filé sur le semestre et analysé pour partie plan par plan : L’Inconnu du Nord-Express d’Alfred Hitchcock, tout en confrontant cette lecture à celles qui l'ont précédée (Douchet, Godard, Chabrol, Rohmer). • Robert Bresson, Notes sur le cinématographe, Gallimard, 1975. • Michel Chion, Le Son au cinéma et La Parole au cinéma, Cahiers du cinéma, 1985 et 1988. • Claude Chabrol et Eric Rohmer, Alfred Hitchcock, Ramsay. • Gilles Deleuze, L'Image-mouvement et L'Image-temps, Minuit, 1983 et 1985. • Jean Douchet, Hitchcock, Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, 1999. • Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, Réflexions d'un cinéaste, Editions en langues étrangères, Moscou, 1958. • Laurent Jullier, L'Analyse de séquences, Nathan, 2002. • Jean-Louis Leutrat, Kaléïdoscope : analyses de films, Presses Universitaires de Lyon, 1988. • François Truffaut, Hitchcock-Truffaut, Ramsay Poche Cinéma, 1987. METHODOLOGIE : RESPONSABLE : FRANCIS LES GRANDES QUESTIONS DE L'HISTOIRE DE L'ART PROST ENSEIGNANTS : NIKOLINA KEI, SULAMITH BRODBECK ET FLORENCE JOURNOT Ce cours se fixe pour objectif de mettre en lumière les grands outils conceptuels de l'Histoire de l'Art. Organisé par aires chronologiques, il a pour ambition de partir des grandes notions qui structurent les études des productions artistiques de l'Antiquité à la période contemporaine, et, sur la base de définitions rigoureuses et précises, de montrer leur caractère problématique lorsqu'elles sont contextualisées. Par exemple, les notions de style, d'atelier, de commanditaire, d'artisanat, leurs relations avec l'Etat, l'Eglise, le marché de l'art, leurs contextes politiques, sociaux, historiques ou religieux : autant de grandes questions qui ne seront naturellement pas traitées de manière exhaustive, mais qui seront éclairées par la présentation problématisée de leurs enjeux scientifiques. Chacune des quatre périodes, l'Antique et la Médiévale au premier semestre, la Moderne et la Contemporaine au second semestre, sera envisagée dans ses spécificités, par le biais de dossiers documentaires jugés particulièrement pertinents. Cours obligatoire en L3 Histoire de l’Art et Histoire du Cinéma : composé d’un CM de 1h30 hebdomadaire et d’un TD de 1h30 tous les 15 jours. L’inscription aux TD est obligatoire. Aucune inscription en examen terminal n’est possible pour cet enseignement. Pour les cours d’Histoire de l’art, se reporter au descriptif p 38. 58 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DU CINEMA LICENCE 3 Semestre 6 : UE Fondamentales HISTOIRE ET ESTHETIQUE DU GENRE BURLESQUE RESPONSABLE : STEPHANE GOUDET Le cours permettra d'effectuer un parcours à travers toute l'oeuvre de Buster Keaton et d'analyser son apport à l'histoire du genre burlesque, y compris en revalorisant la première partie de sa carrière, aux côtés de Roscoe Arbuckle, dit Fatty. • Robert Benayoun, Le Regard de Buster Keaton, Ramsay poche cinéma. •Jean-Pierre Coursodon, Buster Keaton, L'Herminier. •Petr Kral, Le Burlesque ou morale de la tarte à la crème et Les Burlesque ou parade des somnambules, Ramsay poche cinéma. • Vaclav Havel, L'Anatomie du gag, éd. de l'aube, 1992. HISTOIRE DU CINEMA FRANÇAIS CLASSIQUE RESPONSABLE : FRANÇOIS GARÇON (1930-1960) Le cinéma français a traversé toutes les époques. Mais comment a-t-il survécu à la crise des années trente, à la montée du fascisme en Europe, à la débâcle de 1940 et aux années d'occupation ? La Libération annonce une ère nouvelle, de bien-être et de prospérité. Mais pourquoi le cinéma français ne se félicite-t-il que très discrètement de la liberté retrouvée ? Le cinéma de papa, qui réoccupe les écrans, est-il aussi méprisable que le proclament les tenants de la Nouvelle Vague qui s'emparent des écrans à la fin des années cinquante ? En les confrontant à leur contexte historique, le cours analyse les œuvres des cinéastes reconnus et accorde aussi une large place aux films du "Samedi Soir". • Jean-Pierre Jeancolas, 15 ans d'années trente, le cinéma des Français 1929-1944, Stock, 1983. • Francois Garçon, La distribution cinématographique en France, 1907-1957, CNRS Editions, 2006 • Jean-Pierre Bertin-Maghit, Le cinéma sous l'Occupation. Le monde du cinéma français de 1940 à 1946, Olivier Orban, 1989. • Pierre Billard, L'Age classique du cinéma français, Flammarion, 1995. HOLLYWOOD RESPONSABLE : EN ATTENTE DE DESIGNATION Dès sa naissance durant la Première Guerre mondiale, le système hollywoodien s’est affirmé comme le centre de la cinématographie mondiale, tant sur le plan économique et commercial que du point de vue de l’influence esthétique et culturelle. Il s’agira d’étudier l’évolution de ce système et ses mutations, des origines à nos jours, et d’analyser les grandes lignes de l’évolution formelle du cinéma hollywoodien. • Jacqueline Nacache, Le cinéma hollywoodien classique, Nathan Université, Paris, 1995. • Jean-Loup Bourget, La Norme et la marge, Paris, Nathan Université, 1998. • Pierre Berthomieu, Le cinéma hollywoodien, le temps du renouveau, Nathan Université, Paris, 2003. • Peter Biskind, Le Nouvel Hollywood : Coppola, Lucas, Scorsese, Spielberg... la révolution d'une génération, Le Cherche Midi, coll. « Documents », 2002 • Joël Augros et Kira Kitsopanidou, L’Economie du cinéma américain. Histoire d’une industrie culturelle, Armand Colin, 2009. A PROPOS DES INSTITUTIONS DU CINEMA : ANALYSE DE DOCUMENTS ET REDACTION DE NOTES DE SYNTHESE RESPONSABLE : AGNES DEVICTOR Les cours magistraux sont consacrés à la présentation d’institutions cinématographiques publiques et privées (systèmes d’aides du CNC, festivals, politiques régionales…) et pourront aussi comporter des études de cas pratiques, comme des visites d’exposition ou des séances de ciné-club. Les travaux dirigés visent à l’apprentissage de techniques d’analyse de documents professionnels dans le secteur des institutions du cinéma et à permettre aux étudiants de perfectionner leurs capacités rédactionnelles, de lecture et d’analyse, dans un temps imparti. • Laurent Creton, L’économie du cinéma, Paris, Nathan Université, 2003. • Pierre Gevart et Gérard Castex, La note de synthèse, Paris, La Documentation française, 2010. • Fabrice Montebello et Jean-Marc Leveratto (dir.), « Politiques du cinéma », Politix- Revue des sciences sociales du politique, n° 61, Hermes et Lavoisier, 2003. 59 LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DU CINEMA LICENCE 3 • Philippe Urfalino. L'invention de la politique culturelle, Paris, Comité d'Histoire du Ministère de la Culture, La Documentation française, 1996. CINEMA ET HISTOIRE RESPONSABLE : SYLVIE LINDEPERG Ce cours a pour objet d’éclairer, à partir d’études de cas, les méthodes et les approches de l’historien lorsqu’il prend le cinéma comme sujet et comme objet de son questionnement. Seront notamment abordées les questions suivantes : les usages cinématographiques du passé ; la fonction du cinéma comme opérateur de mémoire et agent de l’histoire ; les rapports entre récit historique et récit cinématographique ; la question de la vérité dans le régime de la fiction et dans celui du documentaire ; la constitution et la migration des images d’archives. Cours magistral sans TD • BAECQUE Antoine de (co-dir), De l'Histoire au cinéma, Bruxelles-Paris, Éd Complexe, IHTP/CNRS, 1998 et L’histoire-caméra, Paris, Gallimard, 2008. • BERTIN-MAGHIT Jean-Pierre (co-dir.), Les institutions de l’image, Paris, Editions de l'EHSS, 2001 • BLOCH Marc, Apologie pour l'histoire, Paris, Armand Colin, 1974. • CERTEAU Michel de, L'Ecriture de l'histoire, Paris, Gallimard, 1975. • COMOLLI Jean-Louis, RANCIERE Jacques, Arrêt sur histoire, Paris,Éd Centre G.Pompidou, 1997 • FERRO Marc, Cinéma et Histoire. Le cinéma agent et source de l'histoire, Paris, réed Gallimard, "Folio Histoire", 1993. • KRACAUER Siegfried, De Caligari à Hitler. Une histoire du cinéma allemand 1919-1933, Paris, Flammarion, 1987 et L’histoire. Des avant-dernières choses, Paris, Stock 2006 • LAGNY Michèle, De l'Histoire du cinéma. Méthode historique et histoire du cinéma, Paris, Armand Colin, 1992. • LINDEPERG Sylvie, Les Écrans de l'ombre. La seconde guerre mondiale dans le cinéma français (1944-1969), Paris, CNRS Éditions, 1997 et Nuit et Brouillard. Un film dans l’histoire, Paris, Odile Jacob, 2007 • PROST Antoine, Douze leçons sur l'Histoire, Paris, Le Seuil, "Points Histoire", 1996. UE de spécialité METHODES RESPONSABLE DE L'ANALYSE DE FILMS : DIMITRI VEZYROGLOU PARCOURS DANS LES ARCHIVES CINEMATOGRAPHIQUES Après une présentation des enjeux du travail en archives pour une approche historienne du cinéma, le cours consistera en une découverte des principales institutions patrimoniales qui permettra une initiation des étudiants à la pratique des archives : Archives françaises du Film du CNC, Cinémathèque française, Bibliothèque nationale de France, Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, Institut national de l’Audiovisuel, Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense. METHODOLOGIE : RESPONSABLE : FRANCIS LES GRANDES QUESTIONS DE L'HISTOIRE DE L'ART PROST ENSEIGNANTS : PATRICK DE HAAS, CATHERINE WERMESTER ET AUTRES ENSEIGNANTS Ce cours se fixe pour objectif de mettre en lumière les grands outils conceptuels de l'Histoire de l'Art. Organisé par aires chronologiques, il a pour ambition de partir des grandes notions qui structurent les études des productions artistiques de l'Antiquité à la période contemporaine, et, sur la base de définitions rigoureuses et précises, de montrer leur caractère problématique lorsqu'elles sont contextualisées. Par exemple, les notions de style, d'atelier, de commanditaire, d'artisanat, leurs relations avec l'Etat, l'Eglise, le marché de l'art, leurs contextes politiques, sociaux, historiques ou religieux : autant de grandes questions qui ne seront naturellement pas traitées de manière exhaustive, mais qui seront éclairées par la présentation problématisée de leurs enjeux scientifiques. Chacune des quatre périodes, l'Antique et la Médiévale au premier semestre, la Moderne et la Contemporaine au second semestre, sera envisagée dans ses spécificités, par le biais de dossiers documentaires jugés particulièrement pertinents. Cours obligatoire en L3 Histoire de l’Art et Histoire du Cinéma : composé d’un CM de 1h30 hebdomadaire et d’un TD de 1h30 tous les 15 jours. L’inscription aux TD est obligatoire. Aucune inscription en examen terminal n’est possible pour cet enseignement. Pour les cours d’Histoire de l’art, se reporter au descriptif p 38. 60 DOUBLE LICENCE 61 DOUBLE LICENCE DOUBLE LICENCE HISTOIRE DE L’ART ET ARCHEOLOGIE / HISTOIRE 62 DOUBLE LICENCE Semestre 5 Parcours Archéologie / Histoire UNITE D’ENSEIGNEMENT UE FONDAMENTALE HISTOIRE UE FONDAMENTALE ARCHÉOLOGIE UE MÉTHODOLOGIE COEF. CREDITS 2 10 2 10 2 10 MATIERES CONSTITUTIVES DE L’UE 3 matières, dont deux dans la dominante, parmi les cours suivants (voir maquette Histoire) : • Histoire ancienne • Histoire médiévale • Histoire moderne • Histoire contemporaine 3 matières, dont deux minimum dans la dominante, parmi les cours des aires chrono-culturelles suivantes (cf. supra) : • Préhistoire • Protohistoire européenne • Archéologie de la Méditerranée antique • Archéologie médiévale et moderne • Archéologie d’Asie, d’Afrique et des Amériques Sciences auxiliaires de l’histoire (choisir une époque). 1 matière au choix parmi les cours de spécialité en archéologie : Théories et méthodes de l’archéologie Archéologie environnementale LV 1 LV2 (TD 18h ) OU Langues anciennes (TD 36h) COEF. CM MAT. DUREE DUREE TOTALE 1 1 1 13h 13h 13h 26h 26h 26h 39h 39h 39h 1 1 1 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 39h 39h 39h 2 13h 26h 39h 1 19h30 19h30 1 1 18h00 18h00 De 187h à 206h30 335h à 353h TD COEF. CM MAT. DUREE DUREE DUREE VOLUME 30 SEMESTRIEL PAR TD DUREE 149h30 ETUDIANT Semestre 6 UNITE D’ENSEIGNEMENT UE FONDAMENTALE HISTOIRE UE FONDAMENTALE ARCHÉOLOGIE UE MÉTHODOLOGIE COEF. CREDITS 2 10 2 10 2 10 VOLUME SEMESTRIEL PAR ETUDIANT 30 MATIERES CONSTITUTIVES DE L’UE 3 matières, dont deux dans la dominante, parmi les cours suivants (voir maquette Histoire) : • Histoire ancienne • Histoire médiévale • Histoire moderne • Histoire contemporaine 3 matières, dont deux minimum dans la dominante, parmi les cours des aires chronoculturelles suivantes (cf. supra) : • Préhistoire • Protohistoire européenne • Archéologie de la Méditerranée antique • Archéologie médiévale et moderne • Archéologie d’Asie, d’Afrique et des Amériques Sciences auxiliaires de l’histoire (choisir une époque). 1 matière au choix parmi les cours de spécialité en archéologie : Traitement de données statistiques Archéométrie LV 1 LV2 (TD 18h) OU Langues anciennes (TD 36h) Stage TOTALE 1 1 1 13h 13h 13h 26h 26h 26h 39h 39h 39h 1 1 1 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 39h 39h 39h 2 1 13h 19h30 26h 39h 19h30 18h00 18h00 De 149h30 187h à 206h30 335h à 353h 1 1 63 DOUBLE LICENCE Semestre 5 Parcours histoire de l’art / histoire UNITE D’ENSEIGNEMENT UE FONDAMENTALE HISTOIRE UE FONDAMENTALE HISTOIRE DE L’ART UE MÉTHODOLOGIE VOLUME COEF. CREDITS 2 10 2 10 2 SEMESTRIEL 10 MATIERES CONSTITUTIVES DE L’UE COEF. MAT. CM DUREE 1 1 1 13h 13h 13h 26h 26h 26h 39h 39h 39h 1 1 1 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 39h 39h 39h 2 13h 26h 39h 2 19h30 19h30 39h 18h00 18h00 3 matières, dont deux dans la dominante, parmi les cours suivants (voir maquette Histoire) : • Histoire ancienne • Histoire médiévale • Histoire moderne • Histoire contemporaine 3 matières, dont deux minimum dans la dominante, parmi les cours des aires chrono-culturelles suivantes (cf. supra) : • Art antique • Art médiéval • Art moderne • Art contemporain Sciences auxiliaires de l’histoire (choisir une époque) 1 matière au choix parmi les cours de spécialité en Histoire de l’Art : • Histoire de l'architecture européenne (1890-1939) : de l'Art nouveau au Mouvement moderne • L’histoire de l’art à l’ère de la technologie numérique • Institutions artistiques XXe siècle • Histoire et théorie des pratiques de la gravure LV 1 LV2 (TD 18h) OU Langues anciennes (TD 36h) 1 1 30 PAR ETUDIANT 149h30 TD DUREE DUREE TOTALE De 335h à 187h à 353h 206h30 Semestre 6 UNITE D’ENSEIGNEMENT UE FONDAMENTALE HISTOIRE UE FONDAMENTALE HISTOIRE DE L’ART UE MÉTHODOLOGIE VOLUME SEMESTRIEL PAR ETUDIANT COEF. CREDITS 2 10 2 10 2 10 30 MATIERES CONSTITUTIVES DE L’UE 3 matières, dont deux dans la dominante, parmi les cours suivants (voir maquette Histoire) : • Histoire ancienne • Histoire médiévale • Histoire moderne • Histoire contemporaine 3 matières, dont deux minimum dans la dominante, parmi les cours des aires chrono-culturelles suivantes (cf. supra) : • Art antique • Art médiéval • Art moderne • Art contemporain Sciences auxiliaires de l’histoire (choisir une époque) 1 matière au choix parmi les cours de spécialité en Histoire de l’Art : • Architecture : Renaissance et classique • Histoire de la photographie • Histoire du patrimoine et des musées • Arts décoratifs, mode et design • Histoire et théorie des pratiques de la peinture LV 1 LV2 (TD 18h) OU Langues anciennes (TD 36h) COEF. CM MAT. DUREE TD DUREE DUREE TOTALE 1 1 1 13h 13h 13h 26h 26h 26h 39h 39h 39h 1 1 1 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 19h30 39h 39h 39h 2 13h 26h 39h 2 19h30 19h30 39h 18h00 18h00 De 187h à 206h30 335h à 353h 1 1 149h30 64 L’OFFRE D’ENSEIGNEMENT EN LANGUES ET EN SPORT EN L3 L’OFFRE D’ENSEIGNEMENT EN LANGUES ET EN SPORT EN L 3 Service des langues (SGEL) LANGUES VIVANTES Allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, français langue étrangère, italien, japonais, portugais et russe LANGUES ANCIENNES Grec, latin et hittite Deux semestres de 12 séances hebdomadaires chacun. Le choix de la langue est libre. Le FLE (français langue étrangère) est réservé aux étudiants étrangers non francophones. Pour mieux connaître l’offre dans les différentes langues, il est recommandé de consulter le site du SGEL, sur lequel sont indiqués des descriptifs des enseignements, ainsi que des ressources pédagogiques divers. Enseignement par groupes de niveaux. Choix du niveau d’après la grille européenne. Du Niveau 1 ( initiation ) au Niveau 6 (excellente maîtrise syntaxique et lexicale de la langue) Des tests électroniques sont disponibles pour certaines langues. Cf. le site du SGEL : http://langues.univ-paris1.fr Le niveau sera indiqué sur le diplôme (par exemple : Niv 3/6) Les niveaux 5 et 6 sont parfois orientés vers une application à la discipline, notamment en anglais. Un descriptif spécifique est souvent indiqué à côté de l’horaire du TD. Le contrôle continu est vivement conseillé. Inscription en ligne en septembre sur « Reservalang » à partir du site du SGEL. Lire attentivement au préalable les conseils affichés sur le site, ainsi que le règlement de contrôle des connaissances et aptitudes. Pour toute précision supplémentaire, cf. site du SGEL : http://langues.univ-paris1.fr Secrétariat du SGEL : bureau A702 centre PMF 65 L’OFFRE D’ENSEIGNEMENT EN LANGUES ET EN SPORT EN L3 OUTILS DISPONIBLES SUR LE SITE DU SGEL : Outre les modalités d'inscription pédagogique dans les TD de langues et les tests de niveau mentionnés ci-dessus, le site du Service Général d'Enseignement des Langues (www.univ-paris1.fr/ufr/service-des-langues-sgel) met à la disposition des étudiants, qu'ils soient inscrits en contrôle continu ou en examen terminal : • des cours en ligne • des annales de sujets d'examens • des lexiques spécialisés (dont un glossaire français-anglais des termes d'art de 100 pages, organisé de façon thématique, mais qui peut faire office de dictionnaire dans les deux sens grâce à la fonction 'rechercher' de Word) • des choix de liens vers des sites web (dont ceux de nombreux musées et bibliothèques de pays anglophones) • une liste des enseignants du Service • et bien d'autres informations essentielles (dates et modalités des examens, etc...) constamment mises à jour, justifiant de le consulter régulièrement. Sport Bureau C8 01 - Centre PMF http://uefaps.univ-paris1.fr Vous êtes étudiant en L3: Vous avez la possibilité d’obtenir un bonus ou un élément d’UE en le choisissant lors de votre inscription pédagogique et en pratiquant une activité physique et sportive pendant un semestre . (Activités Aquatiques – Activités Physiques Artistiques – Sports de Combat - Sports de Raquette -Sports Collectifs – Activités Physiques de Pleine Nature – Activités Physiques d’Entretien et Développement de la personne) PROCEDURE D’INSCRIPTION : bureau C801 centre PMF. Les inscriptions pédagogiques en sport se feront en ligne sur la nouvelle application "RESERVASPORT". Cette application sera ouverte 15 jours à partir du Lundi 3 Septembre 2012. Les étudiants pourront s'inscrire à partir de leur ENT dans l'onglet scolarité, ou directement à l'adresse : https://ent.univparis1.fr/reservasport. ☺ ETUDIANTS-ATHLETES de HAUT NIVEAU (AHN) et ETUDIANTS PRATIQUANT EN CLUB (EPC) : PRENDRE CONTACT AVEC LE SERVICE DES SPORTS. 66 REUSSIR EN L3 BIBLIOTHÈQUE MICHELET La bibliothèque est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 19h30 pendant les périodes de cours. Horaires réduits de 9h à 18 h en septembre, pendant les vacances de Pâques et à partir du 15 juin. Son numéro de téléphone est le suivant : 01 53 73 70 90 Elle rassemble environ 100 000 volumes consultables sur place. Un service de prêt est à votre disposition après inscription (15 000 ouvrages empruntables). Le fonds est composé : • de 30 000 documents, environ, en archéologie (de la préhistoire jusqu'à l'époque médiévale ; fonds important en archéologie classique) • de 50 000 documents, environ, en Histoire de l'art du 5ème au 20ème siècles (dont cinéma et photographie) • de 20 000 documents en musique et musicologie Les collections correspondent aux disciplines enseignées à l'Institut d'Art et d'Archéologie avec une nette dominante d'art occidental, l’art islamique et les arts asiatiques sont également représentés. 10 000 ouvrages sont en accès libre, les autres doivent être demandés par bulletin. De nombreux périodiques sont à la disposition des lecteurs ainsi que des ressources électroniques spécialisées (BHA, Grove’s dictionary of art, Art full text). Les bibliothécaires assurent des permanences de renseignement bibliographique en salle aux heures de forte fréquentation. N’hésitez pas à leur demander de l’aide. Contact : Marie-Danièle Schaeffer - [email protected] ou Anne Bortoli - [email protected] ou [email protected] MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE Pour vous aider à trouver la documentation nécessaire à vos études, le personnel de la bibliothèque organise, en concertation avec les enseignants, des séances de formation à la recherche documentaire. Objectif : découvrir la bibliothèque, ses catalogues et ses services, retrouver un article ou un livre à partir d’une référence, connaître les principales ressources électroniques. Calendrier : septembre et octobre Modalités : séances d’1h30 sur inscription sur deux créneaux : le mercredi de 12h30 à 14h00 et le jeudi de 10h00 à 11h 30 Déroulement : rendez-vous devant la bibliothèque ; présentation de la bibliothèque (collections, fonctionnement), puis en salle informatique : présentation et exercices pratiques sur les bases bibliographiques, revues électroniques et sites web. Contact : Soline Astier tél. : 01 53 73 71 29 TUTORAT INFORMATIQUE À partir de l’année de L 3, les étudiants de l’UFR 03 de l’Université de Paris 1 bénéficient de l’accès au laboratoire d’informatique situé dans les locaux de l’Institut de la rue Michelet. Sur les ordinateurs qui sont en libre accès, il est possible d’effectuer la plupart des traitements informatiques souhaités. Un tuteur informatique est présent pour aider les étudiants dans l’apprentissage des opérations de base de logiciels variés (traitements de textes, tableurs, gestionnaires de fichiers ou de bases de données, traitements graphiques des dessins et des photos) et dans la réalisation des travaux courants. Un calendrier des permanences sera affiché sur la porte de la salle située au 1er sous-sol peu de temps avant la rentrée. 67 CONTRÔLE DES CONNAISSANCES 68 CONTRÔLE DES CONNAISSANCES RÈGLEMENT LICENCE HISTOIRE DE L’ART ET ARCHÉOLOGIE I. GÉNÉRALITÉS La licence est constituée de 6 semestres d’enseignement. Les semestres 1 à 4 comportent 3 unités d’enseignement, les semestres 5 et 6, 3 à 4 unités d’enseignement selon le parcours choisi. Le nombre de crédits européens affectés à un semestre est de 30 pour l’ensemble des UE de ce semestre. Chaque enseignement et unité d’enseignement est affecté d’un coefficient. L’échelle des coefficients et des crédits est identique. Le rapport entre les coefficients des unités d’enseignement ne peut excéder la proportion de 1 à 3. Pour chaque semestre d’enseignement, l’examen comporte deux sessions. II. INSCRIPTIONS L’inscription se fait en deux temps : 1) L’inscription administrative est annuelle (conformément aux dispositions nationales). Il s’agit du paiement des droits universitaires. 2) L’inscription pédagogique est annuelle avec possibilité de modifications au plus tard dans les deux semaines qui suivent le début du semestre d’enseignement auprès de votre secrétariat. Elle se fait en ligne sur le site ipweb.univ-paris1.fr aux dates indiquées par votre UFR lors des journées de pré-rentrée. Ces inscriptions permettent d’élaborer votre emploi du temps. Attention : le nombre de places dans les groupes ou matières étant limité, si vous ne vous connectez pas en temps et en heure, ou si vous ne faites pas vos inscriptions aux dates officielles, vous risquez de ne pas trouver de places dans certains groupes. Nous tenons à informer l’étudiant que : S'il est absent aux deux premières séances, son inscription en T.D. peut être annulée par l’enseignant. Pour autant le passage en examen terminal n’est pas automatique. Vous devrez venir vous-même le signaler au secrétariat avant la fin des deux premières semaines de TD. Dans le cas contraire vous resterez inscrit en contrôle continu sans T.D. et vous ne pourrez pas prétendre à bénéficier du régime de l’examen terminal à la fin du semestre. S’il n’est pas inscrit pédagogiquement dans une matière même s’il en suit les cours ou/et le TD, la note obtenue par l’étudiant ne sera pas prise en compte. Vous pouvez consulter votre inscription pédagogique sur http://ipconsult.univ-paris1.fr tout au long de l’année. Pour toute réclamation, le dernier contrat pédagogique fera fois. Situations particulières : Inscription par transfert : Les modalités de prise en compte du parcours réalisé par l’étudiant dans l’établissement d’origine sont définies par le règlement propre à chaque formation. Il ne peut y avoir de transfert en cours de DEUG sauf dérogation prononcée sur avis favorable de la commission des transferts de l’UFR d’Histoire de l’art et archéologie. Les demandes de transfert en vue de l’entrée en L3 peuvent être acceptées dans la limite de la capacité d’accueil sur avis favorable de la commission des transferts de l’UFR. Les demandes de transfert liées à un changement d’orientation sont examinées par la commission « d’équivalence » de l’UFR. Inscription par validation d’acquis (décret du 23 août 1985), validation des acquis de l’expérience (décret du 24 avril 2002) ou validation d’études supérieures accomplies en France ou à l’étranger (décret du 16 avril 2002) : La validation d’enseignement se fait par U.E. entières ou par éléments constitutifs d’U.E. (EC), sous la forme de dispenses, sans attribution d’une note. Les crédits européens correspondants sont acquis. En revanche, ces U.E. ou ces EC n’entrent pas dans le calcul de la compensation. La validation est prononcée par la commission / jury de validation compétente de l’UFR. Le nombre d’inscriptions sur l’ensemble du cycle de licence est limité à cinq. Deux redoublements sont possibles dans deux années distinctes. Le Président de l’université a la possibilité d’accorder une ou plusieurs inscriptions supplémentaires dans le cas de situations particulières. Pour les années d’étude à accès sélectif, le redoublement n’est pas de droit. Il est subordonné à un avis favorable du jury. 69 III. PROGRESSION Un étudiant auquel ne manque qu’un semestre peut s’inscrire de droit dans l’année suivante. Dans ces conditions, un étudiant peut s’inscrire simultanément dans deux années d’études consécutives de la même formation. Toutefois, un étudiant ne peut s’inscrire en L3 s’il n’a pas validé les semestres 1 et 2 de L 1. Les étudiants qui n’ont validé qu’un semestre d’enseignement seront convoqués à un entretien d’orientation. Dans le cadre du plan licence un programme adapté de réussite en licence leur sera proposé. Ce programme pourra comporter un tutorat spécifique et une préparation à l’entrée dans l’année suivante. IV. EXAMENS Les dates d’examens sont envoyées sur vos courriels pré[email protected] et sont affichées dans les vitrines des secrétariats 3 semaines avant les dates de début des examens. • Les étudiants bénéficiant d’un tiers-temps : devront se signaler dès l’affichage des examens afin de bénéficier de dispositions particulières. • Des épreuves de remplacement sont organisées en cas de chevauchement entre deux ou plusieurs épreuves concernant les biformations ou les étudiants AJAC de la coordination des sciences humaines. • Les étudiants salariés ou autre, en cas de nécessité, peuvent demander une convocation aux épreuves d’examens à leur secrétariat. Déroulement des examens / partiels : Vous devez vous présenter un quart d'heure avant le début de l'épreuve, être muni de votre carte d'étudiant de l’université de Paris 1 et respecter la place qui vous a été attribuée (liste d'affichage à l'entrée de l'amphithéâtre). D'autres dispositions peuvent être mises en place par les enseignants et/ou les surveillants. Dans tous les cas, les règles qui vous seront indiquées devront être respectées. Vous devrez obligatoirement émarger avant de rendre votre copie d'examen. Les sorties ne sont autorisées qu'une heure après le début de l'épreuve. La première session d’examen est organisée aussitôt après la fin des enseignements. La session de rattrapage a lieu dans un délai de 15 jours minimum, après les résultats de la session initiale. Un dispositif pédagogique de soutien arrêté par le conseil d’administration de l’établissement sur proposition du conseil des études et de la vie universitaire est mis en place. A défaut, la session de rattrapage a lieu deux mois au moins après la session initiale. Cette 2ème session est organisée en juin et concerne les étudiants n’ayant pas validé toutes leurs matières au cours des 2 semestres. La note attribuée dans chaque matière à la deuxième session se substitue à celle obtenue lors de la première session. Les résultats peuvent être consultés à la fin de chaque session, pendant une période donnée sur : Internet: http://resultat.univ-paris1.fr A chaque semestre les notes sont additionnées selon les coefficients déterminés et la moyenne est calculée. Il y a compensation entre les notes d’une même U.E, d’un même semestre, et enfin entre les 2 semestres. • En cas de validation totale de l’année : progression automatique dans l’année supérieur. • En cas de non validation de l’année : l’étudiant bénéficie d’une seconde session. Il devra repasser les matières pour lesquelles il n’a pas obtenu la moyenne, sauf en cas de compensation des matières au sein de l’UE. • Résultats de la 2ème session en cas de non validation de l’année, l’étudiant sera considéré comme AJAC (s’il a validé un des deux semestres) ou Ajourné. Explication des types de résultats sur l’année de licence : ADM : Admis, vous passez automatiquement en année supérieure AJ : Ajourné, non autorisé à passer en année supérieur. Possibilités de redoubler automatiquement si 1er redoublement. AJAC : Ajourné Autorisé à Continuer : Vous n’avez pas la moyenne générale, mais vous n’avez qu’un semestre de retard, vous êtes autorisé à vous inscrire en année supérieur mais vous devez rattraper les matières pour lesquelles vous êtes ajourné. Nous vous rappelons que l’obtention de la licence est obligatoire pour l’inscription en master 1. Le passage conditionnel entre la licence et le master 1 n’est pas autorisé. Cf.art 5 de l’arrêté du 25 avril 2002 relatif au diplôme de master. Les relevés de notes sont à retirer au secrétariat à la fin de chaque session. Ils ne sont pas envoyés. Il vous appartient de bien vérifier que tous les éléments que vous pensez avoir obtenues y sont inscrits. En cas d’erreur ou d’omission, le délai de recours est de deux mois. Le relevé de notes téléchargé ne peut servir de document officiel, le seul valable est celui qui vous sera délivré par votre secrétariat. 70 CONTRÔLE DES CONNAISSANCES V. MODALITÉS DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES L’appréciation des connaissances et des aptitudes dans les U.E. constitutives d’un semestre résulte à la fois : • d’un contrôle continu (réalisé en TD) • d’épreuves écrites anonymes (partiels) La réalisation d’un certain nombre d’exercices par matière (exposés, devoirs maison, devoirs sur table, etc…) vous y sera proposé. Un dossier non rendu ou un exercice non fait entrainera automatiquement la note de 0 à cet exercice. L’inscription et l’assiduité aux TD est la règle : Il ne peut être toléré plus de trois absences motivées par semestre. La limitation ci-dessus n’est pas applicable en cas de maladie de longue durée, de grossesse ou de handicap. L’absence au partiel de fin de semestre entrainera une défaillance. L’étudiant boursier doit obligatoirement être inscrit en contrôle continu et doit être assidu aux cours et aux TD et se présenter aux examens. Sur dérogation, le contrôle des connaissances et des aptitudes des étudiants engagés dans la vie professionnelle ou dans l’impossibilité absolue d’assister aux travaux dirigés et aux conférences de méthode et qui en ont été dispensés est effectué sous la forme d’examens terminaux écrits et oraux pour l’ensemble des matières faisant l’objet de contrôle continu ou pour une ou plusieurs matières faisant l’objet de contrôle continu. Dans les matières faisant l’objet d’une épreuve terminale et d’un contrôle continu, la part du contrôle continu dans la note finale est de 50%. Le contrôle continu doit comprendre au moins trois notes. Les épreuves écrites organisées dans le cadre des travaux dirigés (« partiels ») bénéficient des mêmes conditions de correction et d’anonymat que les épreuves écrites visées au paragraphe 1. VI. NOTATION DES ÉPREUVES Notes, coefficients et crédits La notation des épreuves et les modalités de contrôle des aptitudes et des connaissances sont les suivantes : Chaque épreuve est notée sur 20. 1re SESSION Contrôle continu • matières à CM + TD : validation liée à l'obtention de deux notes dont une résulte d'une épreuve écrite en temps limité. • matières à CM uniquement : 1 note • matières à TD : 1 note Examen terminal • matières à CM + TD : validation liée à l'obtention de deux notes dont une résulte d'une épreuve écrite en temps limité. • matières à CM uniquement : 1 note • matières à TD : 1 note Pour les matières dispensées par d’autres UFR, se référer au régime de contrôle des connaissances en vigueur dans l'U.F.R. ou le département dispensant l'enseignement choisi. 2e SESSION Les matières des semestres 5 donnent lieu à une épreuve écrite. Les matières des semestres 6 donnent lieu à un contrôle oral. Bonifications Les matières donnant lieu à bonification sont notées sur 20. Ne sont comptabilisés au titre du bonus que les points au-dessus de la moyenne. Les étudiants ayant choisi de suivre un enseignement donnant lieu à bonification peuvent bénéficier d’une majoration maximale de 0,5 point sur la moyenne coefficientée du semestre. 71 Les enseignements d’activités physiques et sportives ou les enseignements des activités culturelles sont proposés au titre des bonifications dans toutes les formations de licence, quand ils ne figurent pas parmi les enseignements obligatoires ou optionnels du programme de la formation. VII. CAPITALISATION ET COMPENSATION Conformément à l’article 27 de l’arrêté du 23 avril 2002, les crédits, unités d’enseignement et diplômes peuvent être acquis par réussite à l’examen ou par compensation. Unités d’enseignements : Conformément à l’article 25 de l’arrêté du 23 avril 2002, les unités d’enseignement sont définitivement acquises et capitalisables dès lors que l’étudiant y a obtenu la moyenne. L’acquisition d’une unité d’enseignement entraîne délivrance des crédits correspondant à cette unité. Une unité d’enseignement ne peut être obtenue si l’étudiant ne se présente pas à une épreuve. Sont capitalisables les éléments constitutifs d’unité d’enseignement pour lesquels l’étudiant a obtenu la moyenne, dans les UE non validées. Les crédits qui leur sont attachés sont acquis par l’étudiant. Semestre : le semestre d’enseignement est validé si l’étudiant y a obtenu la moyenne. L’acquisition d’un semestre entraîne délivrance des crédits correspondants. Compensation annuelle La compensation annuelle est de droit pour les étudiants ayant obtenu la moyenne arithmétique pour les deux semestres de l’année. Les étudiants défaillants ne peuvent bénéficier de cette disposition. Compensation exceptionnelle pour les étudiants ayant obtenu la moyenne arithmétique globalement pour les semestres S 1, S 2, S 3, et S 4. Les étudiants ayant validé leurs deux semestres de L2 mais un seul semestre de L1 peuvent bénéficier par décision du jury, de la validation du semestre de L1 par une modalité de compensation exceptionnelle. Pour le calcul de la moyenne, il est tenu compte des coefficients attribués à chaque épreuve. La compensation ne peut avoir lieu que si toutes les épreuves ont été effectivement passées. Validation des périodes d’études effectuées à l’étranger : Lorsque le projet a été accepté par le responsable pédagogique et que l’étudiant a obtenu la validation de sa période d’études par l’établissement étranger, il bénéficie des crédits européens correspondant à cette période d’études sur la base de 30 crédits pour l’ensemble des unités d’enseignement d’un semestre. VIII. OBTENTION DES DIPLÔMES Diplôme intermédiaire DEUG Sans demande expresse de l’étudiant, le jury délibère systématiquement, à l’issue des quatre premiers semestres du cycle L, en vue de la délivrance du DEUG. Pour obtenir le DEUG, l’étudiant doit avoir validé, d’une part les 2 semestres de L1 et d’autre part les 2 semestres de L2. En cas d’obtention, le diplôme est systématiquement édité. Diplôme final de licence Pour obtenir la licence, l’étudiant doit avoir validé chacun des semestres de licence sous réserve des règles de compensation énoncées chapitre VII alinéa 5 et 6. Le diplôme de licence est accompagné d’un supplément au diplôme décrivant la formation suivie ainsi que les compétences et les connaissances acquises. Mentions La validation du diplôme (DEUG ou Licence) est assortie des mentions suivantes : • Passable, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à 10/20 • Assez bien, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à 12/20 • Bien, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à 14/20 • Très bien, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à 16/20 72 CONTRÔLE DES CONNAISSANCES Pour le DEUG, la mention prend pour référence les notes des semestres 1, 2, 3 et 4. Pour la licence, la mention prend pour référence les notes des semestres 5 et 6. IX. JURY Le jury comprend les enseignants qui ont participé à la notation des épreuves. Il statue souverainement sur les résultats de contrôle des connaissances et décide du résultat définitif en vue de la validation du semestre, des unités d’enseignement ou enseignements, et attribue, suivant le cas, le grade de licence ou le titre de DEUG. Il peut décerner des points de jury. Le président du jury est désigné par le président de l’Université ou, sur délégation, par le directeur de l’UFR ou de l’Institut responsable de la formation. X. RÉORIENTATION La commission de réorientation examine les demandes des étudiants et se prononce sur les matières pouvant être validées et sur les obligations d’études dans le cadre du nouveau cursus. En cours de licence, des réorientations sont possibles en usant des passerelles prévues pour l’accès aux différentes formations. L’étudiant qui change de filière au sein de l’Université Paris 1 conserve les unités et les enseignements capitalisés qu’il a validés, lorsque ceux-ci figurent au programme de la nouvelle filière avec le même régime de contrôle des connaissances. La DPEIP-SCUIO peut vous accompagner dans cette réorientation en vous proposant des ateliers et des conseils personnalisés pour préparer votre dossier. Nous vous rappelons que vous devez obligatoirement passer par le SCUIO pour faire valider votre choix de réorientation. Contact SCUIO (Service Commun Universitaire d’Information et d’Orientation) http://www.univ-paris1.fr/formations/sorienter Bureau C.09.01 au centre PMF (Pierre Mendès France, 90 rue de Tolbiac 75013 Paris) du mardi au vendredi de 9h30 à 17h Tél : 01.44.07.88.56 du lundi au vendredi de 14h à 17h [email protected] XI. RÉGIMES SPÉCIAUX Les étudiants handicapés Les étudiants handicapés et/ou présentant un problème de santé peuvent demander les dispositions prévues par la circulaire n° 2011-220 du 27/12/2011 (bulletin officiel n° 2 du 12 janvier 2012). Des dispositions particulières sont arrêtées pour les étudiants suivant un enseignement à distance. XII. STAGES « Les étudiants ont la possibilité dans le cadre de leur cursus pédagogique de réaliser un stage en dehors des périodes d’enseignement donnant lieu à la rédaction d’un rapport. Ce stage, qui a pour but d’acquérir des compétences en cohérence avec la formation, doit être autorisé par le responsable du diplôme et est placé sous la tutelle d’un enseignant ». 73 LE PLAGIAT LE PLAGIAT Le recours de plus en plus fréquent à l’Internet a considérablement augmenté ces dernières années les cas avérés de plagiat dans les travaux des étudiants. Non seulement la tentation du copier-coller est grande, mais encore des sites commerciaux n’hésitent désormais plus à vendre divers travaux, bons ou mauvais. Le Petit Robert donne les définitions suivantes : Plagiaire : « Personne qui pille ou démarque les ouvrages des auteurs. V. Contrefacteur, copiste, imitateur. » Plagiat : « Action du plagiaire, vol littéraire. V. Copie, emprunt, imitation ». Plagier : « Copier (un auteur) en s’attribuant indûment des passages de son œuvre. V. Imiter, piller ». Le plagiat implique donc la copie textuelle de l'œuvre d'autrui – ou d’une partie de l'œuvre d’autrui (phrase ou proposition) – sans le recours aux signes diacritiques usuels ou sans la référence explicite à une publication précise. Le plagiat s’entend aussi lorsque les mots d’autrui ont été modifiés dans l’intention de conserver le sens tout en amendant la forme : par exemple, substituer l’adverbe « toutefois » par « néanmoins », etc. De même, changer l’ordre des mots, des propositions ou des phrases d’un texte peut être assimilé à du plagiat. Le pillage illicite d’autrui s’étend bien entendu à la traduction littérale en français d’écrits en langues étrangères. Enfin, le plagiat concerne tant les ouvrages publiés que les sites Internet ou les travaux académiques reproduits avec ou sans le consentement de son auteur. Toute partie de travail reposant sur du plagiat sera considérée comme nulle, à l’écrit comme à l’oral. Dans tous les cas, l’étudiant(e) fera l’objet d’un rapport transmis en conseil de discipline. Il y a depuis quelques années une jurisprudence des commissions disciplinaires des établissements universitaires. Les sanctions appliquées sont par ordre croissant : avertissement, blâme, interdiction d’inscription dans l’établissement (ou tous les établissements publics d’enseignement supérieur) pour une durée d’un à cinq ans. Ces sanctions sont proportionnelles à la gravité de la faute. L’attribution d’une sanction entraînera également l’annulation des examens. Pour éviter tout soupçon de plagiat, les étudiants veilleront à rapporter à leur auteur les idées ou concepts dont ils ne seraient pas en toute bonne foi le créateur. Pour ce faire, ils donneront les références précises de leurs sources, notamment au moyen de notes de bas de page. Celles-ci accréditent scientifiquement toutes leurs allégations, autant qu’elles permettent à l’examinateur de retrouver aisément la source d’information : nom de l’auteur, titre de la publication (livre ou article), lieu et année de publication, ainsi que la (ou les) page(s) exacte(s) concernée(s) ; pour un site Internet, adresse URL et date de consultation. Ceci vaut tant pour la paraphrase que pour la citation. Cette dernière doit par ailleurs être strictement encadrée par des guillemets ouvrant et fermant. Les étudiants veilleront par ailleurs à éviter le recours à des sites web non scientifiques. En particulier, l’encyclopédie libre et communautaire Wikipédia ne constitue en aucun cas une référence acceptable, car ses articles, rédigés collectivement et non signés, ne sont contrôlés par aucune autorité scientifique. 74 STAGES ET RAPPORTS DE FOUILLE STAGES ET RAPPORTS DE FOUILLE Les étudiants qui envisagent de faire un cursus en archéologie doivent s’initier le plus tôt possible à la pratique et aux méthodes du terrain. Il leur est donc demandé de participer à des opérations archéologiques en L2, en L3 et en M1 et de rédiger un rapport à l’issue de chacun de ces stages. Pratiquement, les stages doivent être réalisés l’été précédant le début de l’année universitaire, ou à défaut, en cours d’année. Les salariés annualisés sont dispensés de la moitié de la durée sur présentation d’un justificatif. STAGE L 2 / L 3 Le stage de L3 présentera la même durée que celui de L2 et sera validé au 1er semestre de l’année de L3. STAGE L3 / M1 Ce stage doit être d’une durée de 30 jours ouvrés au total (un mois et demi à raison de 5 jours par semaine). Les étudiants salariés sur présentation d’un justificatif doivent justifier au minimum de 15 jours ouvrés (3 semaines). Ce stage peut se dérouler sur un seul chantier ou sur plusieurs. Ils peuvent concerner : du travail de terrain (prospection, sondage, fouille…) du travail de laboratoire (traitement de matériel, inventaire, gestion et traitement des données…) RAPPORT DE STAGE Forme : Le rapport devra être concis, entre 10 pages (stage unique) et 15 pages (si fractionné en plusieurs stages) illustrations, bibliographie non comprises, ce qui correspond à environ 20 000 / 30 000 caractères (espaces compris). Il comportera obligatoirement un sommaire, la liste des références bibliographiques utilisées et citées dans le texte, la ou les attestations de stage (signées par le responsable de la fouille), et un CV récapitulant, entre autres, les expériences de fouilles passées. La source des illustrations sera systématiquement indiquée ainsi que l’origine des photographies ; une échelle doit figurer sur les plans. Vos figures et vos tableaux seront numérotés et, comme vos références, seront appelés dans le texte. Contenu : Le rapport indiquera précisément : le contexte de la fouille ou du projet (périodes chronologiques concernées, contexte géographique, nature de l’opération, bref historique des recherches, problématiques archéologiques, mission et organisation du laboratoire ou du service archéologique d’accueil : présenter un organigramme de l’opération ou du service archéologique) ; joindre si possible un plan du site ; les objectifs de la campagne et les résultats ; les travaux auxquels l’étudiant aura participé (fouille, enregistrement, relevés, traitement de mobilier, inventaire, etc.). Si possible en annexe joindre des exemples des documents réalisés durant le stage (relevés, dessins, fiche d’inventaire, etc.). Le stage doit être validé au 1er semestre et le rapport doit être rendu au plus tard le 12 décembre auprès de Claire Alix ([email protected]); rapports à déposer à l’Institut d’Art et d’Archéologie. Seuls les étudiants qui auront pris contact avec Claire Alix et obtenu son approbation pourront faire valider leur stage au 2nd semestre. CHOIX DU STAGE Les étudiants sont invités à participer aux chantiers de fouilles dirigés par les enseignants de l’UFR. Mais ils peuvent aussi diversifier leur expérience en choisissant les chantiers affichés sur les sites internet des DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles). Pour toute question concernant le stage, s’adresser à Claire ALIX ([email protected]). 75 Liste des chantiers de fouille dirigés par des enseignants ou chargés de cours de l’UFR : Pays Département / Commune Lieu-dit Période chronologique Objet de la fouille Dates du chantier Responsable (prénom / nom / mail) Pierre BODU [email protected] Boris VALENTIN [email protected] Stéphane SINDONINO [email protected] Monique OLIVE / [email protected] Marianne CHRISTENSEN / [email protected] Gabrielle BOSSET [email protected] Boris VALENTIN [email protected] France Seine-et-Marne/La Grande Paroisse Pincevent Paléolithique récent (Magdalénien) Sols d'habitat juin - juillet France Saint Marcel (Indre) Les Mersans Romain Domus et réseau viaire juillet France Essonne Étiolles Paléolithique récent (Magdalénien) Sols d'habitat mi-juin à mi-juillet France Seine-Saint-Denis Neuilly-surMarne Mésolithique sols d'habitat juillet France Calvados, Vieux Le Champ des Crêtes Romain Fouille du forum de la ville antique et des bâtiments publics attenant juin-juillet Karine JARDEL (Service départemental d'archéologie du Calvados). Pour inscription, [email protected] France Côtes d’Or Alésia Romain Sanctuaire Juin -Juillet Olivier de Cazanove [email protected] France Haut-Rhin / Biesheim Oedenburg Romain Camp militaire, habitat été Michel REDDÉ [email protected] France Allier – Isle-et-Bardais (forêt de Tronçais) Les Petits Jardins Romain Sanctuaire aout/septemb re Laure LAÜT [email protected] France Le Tremblay-surMauldre/Jouars-Pontchartrain La Ferme d’Ithe Romain et haut Moyenâge Agglomération secondaire galloromaine et haut Moyen-Age 1 semaine à Pâques et 1 mois l’été Olivier BLIN [email protected] France Villeneuve-Saint-Germain (Aisne) Les Grèves – Les Grandes Grèves – Le Porcherai – Le Fond du Ham Protohisoire, Néolithique, âge du Fer, Ier s. av. J.-C. Village néolithique – Oppidum du 2e âge du Fer Fin août – Mi septembre Pascal RUBY [email protected] Albanie Département de Korça / commune de Kallamas Protohistoire (Néolithique) Fouille d’un habitat néolithique au bord du lac de Prespa août Gilles TOUCHAIS [email protected] Albanie Département de Korça Protohistoire – époque médiévale Prospection archéologique dans la zone de l’ancien lac Maliq septembre Gilles TOUCHAIS [email protected] Antiquité gréco-romaine Sondages archéologiques dans la Ville Haute Mission annuelle août - 10 septembre J.-L. Lamboley, Université Lyon 2, Directeur de mission, S. Verger, EPHE, F. Quantin, Université de Pau Ph. Lenhardt,([email protected]) Albanie Commune de Pojani (Fieri) Arabie Saoudite Médine (Hijâz) al-Ula Hégra / Madaïn Sâlîh IIème s. av. J.-C. VIème s. ap. J.-C. Ville antique 10 janvier-15 février 2013 François VILLENEUVE [email protected] Grèce Délos / Mer Egée Délos Archaïque à hellénistique Sanctuaire Avril ou septembre Francis Prost [email protected] Israël Beisamoun Néolithique précéramique Habitat Juin Fanny Bocquentin [email protected] Boris VALENTIN [email protected] été Alain Duplouy [email protected] Italie Calabre, Scalea Laos Grec, Lucanien, Romain Prospection du territoire candidatures acceptées à partir du L3 Liban Akkar / Tripoli Arga Bronze ancien à médiéval Ville été Guillaume Gernez [email protected] Adam Protohistorique Prospection et fouilles Hiver Jessica Giraud [email protected] Oman Turquie Lycie Xanthos Hellénistique à Byzantin Ville juillet Francis PROST [email protected] Ukraine Région de Poltava, ville de Lubny Gontsy 15 000 - 14 000 BP Cabanes os de mammouths juillet-aoûtseptembre François DJINDJIAN [email protected] 77 BIBLIOTHÈQUES Bibliothèque du Musée de l’Homme : (spécialisée en archéologie, préhistoire, et anthropologie physique) Musée de l'Homme, Palais de Chaillot, Place du Trocadero, 75116 Paris, (4ème étage par ascenseur) Horaires d’ouverture : lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 14h00 à 18h00. Vous pouvez aussi consulter le site : www.mnhn.fr/bm Bibliothèques inter-universitaires : Bibliothèque Sainte Geneviève 10 place du Panthéon, 75005 Paris Bibliothèque de la Documentation Internationale Contemporaine (BDIC) 6 allée de l’Université, 92001 Nanterre Bibliothèque d’Art et d’Archéologie (locaux de la BNF) 58 rue de Richelieu, 75002 Paris Bibliothèque de la Sorbonne 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris Bibliothèque et cartothèque du Centre de Géographie 191 rue Saint Jacques, 75005 Paris Bibliothèque Victor Cousin 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris Pour une information plus détaillée, se reporter au « Guide de l’étudiant de Paris » (SCUIO) 78 INSCRIPTION PÉDAGOGIQUE EN LICENCE 3 Les inscriptions pédagogiques s’effectuent par le biais des IP Web Les dates de connexions vous seront communiquées lors des journées de pré-rentrée. En cas de difficultés, vous pourrez consultez une hotline ou éventuellement vous rendre au secrétariat des licences 3, bureau 102 Centre Michelet. A la suite de votre inscription une fiche informatisée (fiche pédagogique) vous sera donnée et confirmera votre inscription pédagogique ; vérifier que toutes les matières et T.D. y figurent. L’inscription pédagogique se fait une seule fois pour l’année. PRESENTATION Le service d’inscription pédagogique à distance permet à l’étudiant de : • • • • • s’inscrire pédagogiquement aux versions d’étapes pour lesquelles il a réalisé une inscription administrative et qui sont ouvertes à distance, choisir les groupes auxquels il souhaite être affecté, le nombre de places dans les groupes et certaines matières est limité valider son inscription pédagogique de façon complète, visualiser son contrat pédagogique et l’imprimer. Vous êtes plusieurs étudiants à vous connecter en même temps Etudiant ayant sa carte d’étudiant 2012-2013 Veuillez vous munir de votre carte d’étudiant ainsi que du certificat ou figure votre login.(délivré par le service des inscriptions administratives) Etudiant en réinscription : Il est rappelé à l’étudiant qu’il doit au préalable procéder à son Inscription Administrative sur http://reins.univ-paris1.fr afin de régler ses droits administratifs pour 2012-2013.(même login) Pour les étudiants AJAC(Ajourné Autorisé A Continuer). Vous devrez obligatoirement vous inscrire sur http://reins.univ-paris1.fr( Inscription Administrative). En licence 2 et Licence 3, paiement pour un seul diplôme. Sinon vous ne pourrez pas réaliser votre emploi du temps sur IP web. Veuillez vous munir de votre carte d’étudiant de l’année passée et de votre login. INDICATION L’étudiant ayant des difficultés à se connecter à l’inscription pédagogique : - pourra se présenter au secrétariat du centre Michelet (bureau 102) de 9h30 à12h30 et de 14h à 16h30 aux dates indiquées lors des journées de pré-rentrée. Le choix des formules d’examen est possible dans le service web. Pour l’inscription en examen final il vous est demandé de rapporter un justificatif avant le 30 septembre sous réserve d’être désinscrit du mode d’examen. Nous vous rappelons que l’étudiant doit suivre les cours et TD en contrôle continu sauf dérogation exceptionnelle. L’étudiant ayant un interdit d’inscription (ex : livre non rendu à la bibliothèque) ne pourra s’inscrire, il devra régulariser sa situation Les changements de mode de contrôle (passage en examen final) seront acceptés jusqu’à 2 semaines après le début des cours en se présentant au secrétariat: Tout étudiant non inscrit pédagogique ne pourra passer les examens. 79 PROCEDURE D’INSCRIPTION IP WEB http://ipweb.univ-paris1.fr • Connectez-vous sur • Saisir votre nom utilisateur (login ou identifiant) puis votre mot de passe. La connexion est limitée à 15 minutes. Il est donc préférable d’avoir établi votre emploi du temps au préalable en notant les groupes de TD que vous choisirez. Plusieurs options doivent être envisagées si le TD souhaité s’avérait complet tout en s’assurant qu’aucun autre enseignement ne se chevauche. Le logiciel ne vérifie pas les chevauchements d’emploi du temps lors de votre inscription et par conséquent ne bloquera pas votre inscription. C’est donc à vous d’être attentif. Vérifier/ modifier votre adresse permanente puis cliquer sur le bouton continuer en bas à droite Sur la gauche de l’écran, vous trouverez la légende des explications Carré orange: vous indique un choix • • Vérifier que le cursus affiché correspond à votre choix. Si oui, cliquer sur le bouton « continuer » Si non, veuillez nous contacter. Cliquez sur continuer, les 2 semestres sont affichés. Cliquez sur l’un des semestres (carré orange) et commencez vos choix. • Dans chaque U.E., choisir les matières auxquels vous souhaitez vous inscrire. Cliquez sur Continuer • La liste des groupes de TD apparaît sur l’écran : - choisir un TD par matière, - les TD précédés du symbole sont complets - Si TD complet, choisir un autre TD en vérifiant qu’aucun chevauchement éventuel n’existe sur votre emploi du temps. - puis continuer Le tableau recense l'ensemble des enseignements auxquels vous souhaitez vous inscrire ainsi que les groupes dans lesquels vous êtes affecté. • Cliquez sur le bouton "Valider inscription" pour que votre inscription soit prise en compte. • En cas d’erreur d’emploi du temps, cliquez sur « modifier inscription » « contrat pédagogique » : Imprimer ou sauvegarder votre contrat pédagogique, il est indispensable de le présenter pour toutes modifications ou contestations. 80 Veuillez vérifier grâce à la brochure des horaires et votre CONTRAT pédagogique qu’il n’y ait pas de chevauchement entre vos cours et vos TD. Si tel est le cas, vous pouvez procéder à une modification en recommençant l’opération. Vous trouverez les horaires mises à jour sur http://www.univ-paris1.fr/ufr/ufr03/ Comment faire son emploi du temps 1- Il est vivement conseillé de lire la MAQUETTE concernant votre année. 2- Munissez-vous de vos horaires de cours et TD. 3- Prendre une feuille blanche et dessiner un tableau en mettant les jours en colonnes et les horaires en lignes 4- Placer les cours obligatoires. 5- Placer les TD Exemple : semestre 1 Horaires 8h-9h 9h-10h 10h-11h 11h-12h 12h-13h 13h-14h lundi Cours art moderne s1 Mardi TD art contemp s1 mercredi jeudi vendredi TD art moderne s1 Cours art contemp Pour chaque matière, dont le choix est libre, vous devez choisir un cours et un TD. Certaines matières n’ont que des TD, dans ce cas choisir un seul TD ou n’ont que des cours, choisir un seul cours JOURNEE DE PRE-RENTREE Licence 3 Histoire de l’Art : Licence 3 Archéologie : Licence 3 Cinéma : 5 SEPTEMBRE 2012 5 SEPTEMBRE 2012 5 SEPTEMBRE 2012 à 10H à 14H à 16H AMPHI Michelet AMPHI Michelet AMPHI Michelet 81 CONTACTS UTILES CENTRE PIERRE MENDES-FRANCE 90 rue de Tolbiac 75013 Paris L1 & L2 Art & archéologie B701 01 44 07 88 49 / 72 L1 & L2 Histoire B704 01 44 07 88 31 L1 & L2 Géographie B702 01 44 07 88 47 L1 & L2 Philosophie B705 01 44 07 88.32 Tutorat sciences humaines C1604 Langues A702 01 44 07 88 19 Sport C803 0144 07 88 30 L1 & L2 MASS C1403 01 44 07 88 75 L1 & L2 Economie / Gestion B1504 01 44 07 88 77 L1 & L2 A.E.S B1406 01 44 07 88 54 Bourses B1113 01 44 07 88 33 Diplômes B1109 01 44 07 88 59 Inscriptions administratives C1107 01 44 07 88 64 Sciences sociales B1304 01 44 07 89 59 SCUIO C901 01 44 07 88 36 Bibliothèque 5e étage 01 44 07 88 14 Salle info. (libre accès) C404 UFR 03 L3 Art & Archéologie 3 rue Michelet 75006 Paris bureau 102, 2e étage 01 53 73 70 93 / 71 11 MAISON INTERNATIONALE 58 bd. Arago 75013 Paris 01 44 07 76 72 UFR 09 HISTOIRE 17 rue de la Sorbonne 75005 Paris Esc. C, 2e étage 01 40 46 27 89 UFR 08 GEOGRAPHIE 191 rue Saint-Jacques 75005 Paris bureau 405 01 44 32 14 05 UFR 10 PHILOSOPHIE 17 rue de la Sorbonne 75005 Paris Esc. C, 1er étage 01 40 46 31 76 17 rue de Tolbiac 75013 Paris 2e étage 01 45 83 33 57 MST CONSERVATION / RESTAURATION 82 INFORMATION-ORIENTATION-INSERTION PROFESSIONNELLE-RELATIONS ENTREPRISES A la DPEIP (Direction Partenariat Entreprises et Insertion Professionnelle), vous trouverez : Des conseils pour : · Découvrir l’offre de formation à Paris 1 et ses débouchés · Vous réorienter à la fin du 1er semestre (ateliers proposés pour préparer votre dossier de réorientation) · Vous informer sur les formations des autres universités, grandes écoles… · Vous documenter sur les entreprises et les métiers · Préparer un concours de la fonction publique · Partir étudier à l’étranger Adressez-vous au SCUIO, Service Commun Universitaire d’Information et d’Orientation Contacts : http://www.univ-paris1.fr/formations/sorienter Bureau C.09.01 au centre PMF du mardi au vendredi de 9h30 à 17h Tél : 01.44.07.88.56 du lundi au vendredi de 14h à 17h Mél : [email protected] Des conseils pour préparer votre insertion professionnelle avec : · Des offres de stage et d’emploi sur la plateforme web Réseau professionnel : http://reseaupro.univ-paris1.fr Mél : [email protected] · Des ateliers ou des entretiens individuels pour : · Optimiser vos CV et lettres de motivation · Préparer un entretien d’embauche · Des rencontres avec des entreprises à l’occasion du forum juridique et du forum Paris1-Entreprises : http://www.univ-paris1.fr/forum Contacts : http://www.univ-paris1.fr/espace-professionnel Bureau C.08.07 au centre PMF, 90 rue de Tolbiac 75013 Paris Tél : 01.44.07.88.34 Mél : cip@univ-paris1 83 Le Centre Pierre Mendès-France, rue de Tolbiac Réalisé par Michel Andrault (né en 1926) et Pierre Parat (né en 1928), de 1970 à 1972, le centre PMF s'inscrit dans le contexte des programmes universitaires de l'après 68 et de la rénovation urbaine du secteur Italie XIII, engagée depuis 1964. Sur un terrain exigu de 7500 m², un ancien dépôt de pavés, les deux architectes appliquent les principes des tours de bureaux (46 300 m² de planchers pour 22 000 étudiants). En développant en hauteur une solution architecturale et constructive qu'ils ont conçue pour les sièges régionaux du Crédit Agricole, à Orléansla-Source et Auxerre, ils répartissent les volumes en plots superposés, que relient les tours de bétons abritant les circulations verticales. Les plots sont reliés verticalement par un noyau central abritant les sanitaires et autour duquel un couloir distribue les salles séparées par des cloisons. Établis dans des volumes cylindriques, les amphithéâtres sont glissés au rez-dechaussée sous la structure principale dont l'imposante poutraison encombre l'espace. L'affirmation brutaliste de la structure, la séparation des plots de cinq niveaux par des terrasses et le mur rideau aux teintes sombres en font un signal urbain fort dans un paysage urbain hétérogène. Le Centre Michelet, rue Michelet Grâce à la généreuse donation (3 millions) de la Marquise Arcona-Visconti, à l'initiative de trois universitaires (Émile Mâle, Gustave Fougères et René Schneider), au soutien du recteur Paul Appel et à l'aide de l'État et de la Ville de Paris, l'Institut d'art et d'archéologie (1921-1932) a pu s'édifier à l'emplacement de l'ancien institut de chimie appliqué de la Faculté des sciences. Lauréat du concours à deux degrés organisé en 1920-1921, Paul Bigot (1870-1942) a su parfaitement s'adapter à un programme longtemps mouvant mais qui exigeait la plus grande économie possible pour un édifice ayant un caractère monumental. À l'encontre du rationalisme régnant, il résout le problème en dissociant la structure en béton armé et l'enveloppe en briques rouges. Le traitement de cette dernière, d'un grand raffinement, résulte d'une synthèse originale dont les sources sont multiples (gothique italien, roman, etc.) et qui offre au regard des promeneurs, à la base des grandes arcades, une frise formée de moulages de bas-relief qui signalent la fonction de l'édifice. A l'intérieur, le vestibule d'entrée, l'amphithéâtre et la grande salle de lecture de la bibliothèque, dans le vide central, ont conservé leurs volumes, mais, dans les étages, les galeries qui abritaient les collections de plâtre et le plan de Rome de P. Bigot ont été sensiblement transformées. (À lire : Simon Texier [dir.], L'Institut d'art et d'archéologie, Paris 1932, Paris, Picard, 2005, 142 p.)