LICENCE 3 / HISTOIRE DE L`ART

Transcription

LICENCE 3 / HISTOIRE DE L`ART
UNIVERSITÉ PARIS 1 – PANTHÉON-SORBONNE
U.F.R. 03 – Histoire de l’Art et Archéologie
LICENCE HISTOIRE DE L’ART ET ARCHÉOLOGIE
2012 / 2013
LICENCE 3
Les informations contenues dans cette brochure imprimée en juillet 2012 sont susceptibles de modifications.
La version la plus récente est à consulter sur le site internet de Paris 1 département UFR03
Directeur : Michel POIVERT
Responsable administratif : Laurent RADIGUET
SECRÉTARIAT LICENCE 3e année
Institut d’Art et d’Archéologie, Bureau 102
3 rue Michelet 75006 PARIS
Tél. : 01 53 73 71 11
Courriel : [email protected]
Horaires d’ouverture :
Du lundi au vendredi de 9h30 à 12h15 et de 14h à 16h30
3
Légendes des vignettes (de gauche à droite) :
Tableau de Faugeron : « Apollon passe », Michelet
Centre Pierre Mendès France, 90 rue de Tolbiac Paris 13 e
Restauration d’un tableau
Relevé sur un chantier de fouille
Visite de réserves archéologiques
Bibliothèque de l’Institut d’art et d’archéologie
Institut d’art de d’archéologie, Centre Michelet, 3, Rue Michelet Paris 2e
Photographies : A. Barroche, C. Galinand, UFR 03
4
CALENDRIER UNIVERSITAIRE 2012 / 2013
CALENDRIER DE L’ANNÉE UNIVERSITAIRE
2012-2013
1er
2ème
VACANCES
SEMESTRE
SEMESTRE
UNIVERSITAIRES
Du lundi 17 septembre 2012 au samedi 8 décembre 2012
Du lundi 14 janvier au samedi 13 avril 2013
2012 / 2013
NOËL
Du samedi 22 décembre 2012 au soir au lundi 7 janvier 2013 au matin
PRINTEMPS
Du samedi 27 avril 2013 au soir au lundi 13 mai 2013 au matin
EXAMENS
1er
SEMESTRE
– 1ère
2ème
SEMESTRE
2
SESSION
ème
SESSION
– 1ère
SESSION
Du lundi 17 décembre 2012 au samedi 22 décembre 2012, puis
du lundi 7 au samedi 12 janvier 2013
du lundi 15 avril au samedi 27 avril 2013
du lundi 17 juin au samedi 6 juillet 2013
5
SOMMAIRE
Calendrier de l’année universitaire 2012 / 2013
5
Offre de formation de l’UFR 03 : Histoire de l’Art et Archéologie
9
Présentation générale des licences
11
Licence Histoire de l’Art et Archéologie
15
Licence année 3 / Parcours Archéologie
17
18
20
Organisation des enseignements
Thèmes de cours
Licence année 3 / Parcours Histoire de l’Art
Organisation des enseignements
Thèmes de cours
Licence année 3 / Parcours Histoire du Cinéma
Organisation des enseignements
Thèmes des cours
37
38
40
55
56
57
Double Licence Histoire de l’Art et Archéologie / Histoire
61
L’offre d’enseignement en langues et en sport en Licence 3
64
Réussir en L3
66
Contrôle des connaissances
Règlement
68
Le plagiat
73
Stages et rapports de fouille
74
Bibliothèques
76
Inscription pédagogique et journées de pré-rentrée
77
Contacts utiles
80
7
OFFRE DE FORMATION DE L’UFR 03
OFFRE DE FORMATION DE L’UFR 03
HISTOIRE DE L’ART ET ARCHÉOLOGIE
LICENCE
Domaine :
MASTER
SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES
RECHERCHE (M1
Mention :
Histoire de l’Art et Archéologie
Mention :
Parcours :
Spécialités :
ET
M2)
PROFESSIONNEL
Histoire de l’Art
Spécialités :
• Archéologie
• Histoire de l'art
• Histoire de l'Art
• Histoire de l'architecture
• Jardins historiques,
patrimoine, paysage (M2)
• Histoire du cinéma
• Histoire et politique des
musées et du patrimoine
• Marché de l'Art (M2)
Double licence :
• Histoire de l'Art / Histoire
En collaboration avec l’École
d’Architecture de Versailles (EAV)
• Conservation restauration des
biens culturels
• Archéologie / Histoire
En collaboration avec les UFR
Droit 01 et 05
• Conservation préventive du
patrimoine (M2)
• Gestion des Sites culturels
et naturels et Valorisation
Touristique (M1 et M2)
En collaboration avec l’Institut de
Recherche et d’Études Supérieures du
Tourisme (IREST)
Mention :
Cinéma
Spécialité :
Spécialité :
• Histoire théories et archives
du Cinéma
Mention :
Droit / Histoire de l’Art et Archéologie
• Cinéma, télévision et
nouveaux médias (M2)
Mention :
Archéologie
Spécialités :
Spécialité :
• Archéologie préhistorique et
protohistorique
• Archéologie (M2)
• Archéologie des périodes
historiques
• Archéologie et environnement
Mention :
Préservation des biens culturels
RECHERCHE (M1
ET
M2)
PROFESSIONNEL
Mention : Conservation - Restauration des biens
culturels
9
PRESENTATION GENERALE
PRÉSENTATION GÉNÉRALE DES LICENCES
MENTION HISTOIRE DE L’ART ET ARCHÉOLOGIE
Objectifs de la formation
La licence Histoire de l’art et Archéologie de l’Université Paris 1 s’étend sur 3 ans après le bac et propose un triple objectif : permettre
d’acquérir aux étudiants une solide culture générale en histoire de l’art et en archéologie, bénéficier d’une formation théorique et
pratique dans ces disciplines et s’initier de façon cohérente à la spécialité qu’ils poursuivront en Master. Son originalité est d’offrir une
grande diversité d’enseignements dans les domaines chrono-culturels et géographiques de histoire de l’art et de l’archéologie et de
multiplier, tout au long des trois années, les approches historiques et méthodologiques. La pédagogie fondée sur une progression par
objectif alliée à la définition des pré-requis et à un programme de stages - en archéologie - donne aux étudiants la possibilité de
définir progressivement leur parcours, voire de le réorienter.
L’année de L1 se caractérise par une offre d’enseignement relativement indifférenciée entre Histoire de l’Art, Archéologie, et Cinéma.
Un début de spécialisation entre Histoire de l’Art, Archéologie et Cinéma est possible des l’année de L2 en fonction des choix des
enseignements réalisés par les étudiants, pour aboutir à la mise en place de parcours distincts en L3 Archéologie, Histoire de l’Art, et
Histoire du Cinéma.
C’est en liaison étroite avec d’autres formations de Paris 1 qu’est proposée cette licence. Les UFR du domaine Sciences de l’Homme
et de la Société, notamment celles d’Histoire et de Géographie, offrent des UE complémentaires pendant les années de L1 et de L2
Dans l’offre de la région Île-de-France, la licence Histoire de l’art et Archéologie de Paris 1 affirme la spécificité de sa formation grâce
à ses composantes qui, en archéologie, couvrent de nombreuses aires chrono-culturelles, et qui, en Histoire de l’art, proposent un
enseignement aussi riche et actualisé, aussi cohérent et complet que possible.
Débouchés
Les titulaires d’une Licence Histoire de l’art et Archéologie peuvent poursuivre en Master Histoire de l’art ou en Master Archéologie.
À l’issue du M1, ils peuvent
• se diriger vers un M2 et s’orienter vers la recherche
• préparer les concours de l’enseignement secondaire incluant une mention d’histoire de l’art
• s’inscrire à la préparation aux concours du Patrimoine (conservateurs et attachés territoriaux)
• postuler à des masters professionnels, comme le master Gestion des Sites culturels et naturels et Valorisation Touristique, le
master Archéologie (parcours Archéologie), ou le master Télévision et cinéma (parcours Histoire du cinéma) par exemple. (1)
• trouver des débouchés dans les métiers liés aux galeries d’art, aux musées, au patrimoine, à la médiation culturelle ou dans ceux
liés à l’archéologie (Institut National de Recherches Archéologiques Préventives, Services archéologiques des collectivités
territoriales).
(1) une liste exhaustive des formations de M2 offertes au sein de l’UFR d’Histoire de l’Art et Archéologie figure dans le tableau page 9
11
PRESENTATION DOUBLE PARCOURS
MENTION DROIT / HISTOIRE DE L’ART ET ARCHÉOLOGIE
Cette licence originale est destinée à former des spécialistes compétents dans deux champs disciplinaires - le droit d’une part,
l’histoire de l’art et l’archéologie d’autre part - qui trouvent leur point de convergence dans le domaine du patrimoine.
Elle donne accès aux concours de commissaires priseurs et des collectivités territoriales ainsi qu’aux concours
administratifs. Elle permet de présenter l’examen d’accès au stage dont l’issue favorable autorise à diriger des ventes volontaires de
meubles et d’objets d’art aux enchères publiques. La bi-licence « droit-histoire de l’art et archéologie » délivrée par l’Université Paris I
a été habilitée par le Ministère de la Justice au titre des diplômes admis en dispense des diplômes requis pour diriger des ventes
volontaires aux enchères publiques (article 1er : à l’article 3 de l’arrêté du 8 avril 2002 fixant la liste des diplômes admis en dispense
des diplômes nationaux en droit et en histoire de l’art, arts appliqués, archéologie ou arts plastiques, il est ajouté un 4e alinéa ainsi
rédigé : le diplôme de bi-licence, droit histoire de l’art et archéologie délivré par l’Université Paris I Panthéon Sorbonne).
Les objectifs professionnels consistent à former des juristes actifs dans les organismes culturels français et internationaux. Les
institutions concernées sont les sociétés de ventes volontaires de meubles, les offices et chambres des commissaires priseurs, les
collectivités territoriales, le Ministère de la culture ou les services culturels des autres ministères, les organismes privés (associations
et fondations d'entreprise notamment) intervenant dans le secteur de la culture et du patrimoine, etc.
Du fait de sa spécificité cette formation correspond à une filière sélective qui accueille un effectif de soixante dix étudiants recrutés à
l’échelon national parmi les titulaires du baccalauréat.
En cours de parcours, la validation de diplômes et la validation des acquis de l’expérience professionnelle sont possibles.
La bi-licence ouvre droit à l’entrée en M1 soit au Master Droit, option Histoire de l’art soit au Master Histoire de l’art, option Droit.
Elle permet également aux étudiants de faire acte de candidature, en premier rang, au master pro (M1 et M2) « Valorisation
touristique des sites culturels » commun à l’UFR histoire de l’art et archéologie et à l’Institut de Recherche et d’Etudes Supérieures du
Tourisme (IREST), au Master 2 professionnel « Marché de l’art » et à d’autres Masters recherche et professionnels des U.F.R.
juridiques et de l’ U.F.R. histoire de l’art et archéologie.
Les enseignements se répartissent entre les principales matières juridiques générales (Droit constitutionnel, Droit administratif, Droit
civil, Droit des sociétés) et d’autres plus spécialisées telles que droit public du patrimoine, etc. En histoire de l’art et archéologie, de
façon semblable, les étudiants suivent des enseignements généraux, tels que art antique, art médiéval, art des temps modernes, art
contemporain, et peuvent ensuite approfondir leurs connaissances dans une série de spécialités, telles que marché de l’art et
collections, objets d’art, institutions artistiques du XXe siècle. En outre, ils doivent tous suivre des cours de langue et d’informatique.
Cf. la brochure Licence Droit – Histoire de l’Art et Archéologie.
12
PRESENTATION MENTION PRESEVATION DES BIENS CULTURELS
MENTION PRÉSERVATION DES BIENS CULTURELS
Il s’agit d’un parcours de formation professionnelle qui délivre, après quatre années d’études obligatoires, un diplôme de haut
niveau, reconnu sur le plan national (un des quatre diplômes français satisfaisant aux exigences de qualification introduites par
la Loi n°2002-5 du 04 /01/2002, relative aux Musées de France) et sur le plan international (reconnaissance par ECCO, fédération
européenne des associations de conservateurs-restaurateurs et ENCore, réseau européen des formations supérieures à la
conservation-restauration). Depuis septembre 2010, un master 2 recherche a été créé.
Une année de L1 commune à la première année en Histoire de l’art et Archéologie permet aux étudiants d’acquérir les
connaissances de base indispensables à leur formation. En L1 déjà, ce parcours prévoit un élément pédagogique spécifique par
semestre. À partir du L2 il devient une formation à part entière.
L’admission en L2 passe par un examen des candidatures. La formation repose en effet non seulement sur des cours magistraux
mais aussi sur un nombre important de TD et TP qui exige un encadrement spécialisé et des locaux bien équipés. Ces impératifs
pédagogiques obligent à limiter le nombre des inscrits à 30. Par ailleurs la formation assurant les débouchés professionnels, elle est
obligée de recruter un nombre limité d’étudiants particulièrement motivés qui poursuivront leur formation jusqu’au master.
Comme les candidats à cette formation doivent faire preuve d’un certain nombre d’aptitudes à la pratique de ce métier, la commission
examinera attentivement le dossier de dessins au trait ou en valeur et de compositions en couleurs que devra présenter l’étudiant.
Elle pourra également tester leurs qualités en recourant à des épreuves pratiques (dessin, habileté manuelle).
Cet enseignement traduit la richesse et la complexité de cette discipline qui s’est développée dans le domaine des sciences de
l’homme et de la société mais qui requiert aussi une bonne assimilation des sciences physiques (sciences de la structure et de la
matière, sciences de la nature et de la vie). L’université Paris I a élaboré un programme de formation original associant également
des professionnels et un partenariat avec l’université Paris VI.
Pour favoriser une meilleure formation des étudiants en histoire de l’art et archéologie et permettre aux quelques étudiants qui le
souhaiteraient de se réorienter vers un Master en Histoire de l’Art ou Archéologie à l’issue de la Licence, un tiers des cours en L2 et
L3 est mutualisé avec ceux d’Histoire de l’art et d’Archéologie, mais le reste des enseignements relève de la formation professionnelle
spécifique.
Cf. la brochure Licence Préservation des Biens Culturels
13
LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE
LICENCE HISTOIRE DE L’ART ET ARCHEOLOGIE
Responsable de la Licence
M. Alain DUPLOUY
Responsable Licence 3 Archéologie
Mme Marianne CHRISTENSEN
Responsable Licence 3 Histoire de l’Art
Mme Colette NATIVEL
Responsable Licence 3 Cinéma
M. Agnès DEVICTOR
15
Licence troisième année (L 3)
Présentation générale
Cette troisième année constitue un premier pas vers une approche plus approfondie d'une période privilégiée et propose une
esquisse de spécialisation. C'est en effet au cours de cette année que s'affiche le parcours spécifique de chaque étudiant. A
l'intérieur de son domaine de compétence - Histoire de l'art, Histoire du cinéma, Archéologie -, il choisit une aire chronoculturelle ou une spécialité dans laquelle il poursuivra en Master.
PARCOURS ARCHEOLOGIE
Cinq dominantes chrono-culturelles sont proposées dans les UE fondamentales (Préhistoire, Protohistoire européenne, Archéologie
de la Méditerranée antique, Archéologie médiévale et moderne, Archéologie d'Asie, d'Afrique, des Amériques). A chaque semestre,
l'étudiant choisira trois matières relevant de son aire chrono-culturelle de spécialité. Pour les matières situées en-dehors de cette aire,
il est vivement invité à se constituer un parcours cohérent en prenant des matières situées immédiatement en amont ou en aval
chronologique de sa spécialité, ou présentant des thématiques complémentaires.
Les étudiants qui envisagent de suivre le master 2 professionnel d'archéologie devront suivre la filière Archéologie métropolitaine
avec une dominante en Préhistoire, Protohistoire européenne, Archéologie de la Méditerranée antique (Gaule romaine) ou en
Archéologie médiévale et moderne.
Si votre questionnement archéologique, s’oriente sur les relations Société-milieux, il est indispensable de suivre des enseignements
portant sur des aires chrono-culturelles complétés par les modules suivants :
¤ au premier semestre : Archéologie environnementale (géoarchéologie, archéobotanique et archéozoologie), Archéologie spatiale Archéogéographie - Archéologie du paysage
¤ au second semestre : Archéologie de terrain, Archéométrie, Traitement de données et statistiques.
Quant à l'UE de spécialité, elle offre un large éventail méthodologique qui se nourrit de la diversité géographique des enseignements
donnés : théories et méthodes de l'archéologie, archéologie environnementale, archéométrie, traitement des données statistiques,
sources et documents de l'archéologie classique, archéologie des sites à stratification complexe.
PARCOURS HISTOIRE DE L'ART
Quatre dominantes sont proposées (arts antique, médiéval, moderne et contemporain) qui invitent l’étudiant à choisir un terrain de
prédilection sans pour autant négliger d’autres époques, puisque sur les six unités d’enseignement fondamentales qu’il doit suivre,
quatre au moins relèveront de sa dominante chrono-historique alors que les deux autres (une par semestre) pourront être choisies
parmi l’ensemble des enseignements délivrés à ce niveau d’étude. Les matières enseignées vont donc en se précisant et en se
démultipliant, les sujets traités mettent les étudiants en contact plus direct avec la recherche actuelle et les approches délimitées et
circonstanciées leur permettent d’intégrer de manière plus concrète les méthodes d’analyse. Aux enseignements fondamentaux
s’adjoignent des unités dites de spécialité qui visent à compléter la formation de base d’un étudiant en informatique (par une initiation
aux enjeux de la culture numérique), en techniques artistiques et en architecture, ou à l’initier à des questions spécifiques relevant de
l’histoire de l’esthétique et des institutions artistiques, des arts décoratifs et de la photographie. Trois autres enseignements
obligatoires complètent l’offre.
PARCOURS HISTOIRE DU CINEMA
Il offre aux étudiants la possibilité de prendre connaissance d’un domaine aux multiples implications (histoire, sociologie, mythologie,
esthétique, théorie, narratologie, critique, patrimoine, économie). La formation permet de valoriser une spécialisation dans le domaine
de l’histoire du cinéma avec notamment une priorité donnée, dans la perspective d’une poursuite d’études en master, à la
connaissance d’un domaine spécifique :
• histoire du cinéma français
• histoire du cinéma expérimental et d'avant-garde
• histoire du cinéma américain
• économie du cinéma et de l’audiovisuel
• métiers de l’audiovisuel
16
LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE
LICENCE ANNÉE 3 (L 3)
● Parcours Archéologie
17
LICENCE 3 / ARCHÉOLOGIE
- Organisation des enseignements RESPONSABLE : MARIANNE CHRISTENSEN
Semestre 5
Parcours Archéologie
UNITE D’ENSEIGNEMENT
COEF.
UE FONDAMENTALE 1
3
15
UE FONDAMENTALE 2
1
5
UE DE MÉTHODOLOGIE
2
CREDITS MATIERES
10
CONSTITUTIVES DE L’UE
3 cours (CM et TD) à choisir dans la
dominante chronoculturelle
1 cours (CM) à choisir dans une autre
aire chrono-culturelle
Théories et méthodes de l’archéologie
Archéologie environnementale
1 matière à choisir parmi :
• Ethnoarchéologie
• Archéologie spatiale Archéogéographie
• Sources et documents de l’archéologie
grecque et romaine 1
LV1
LV2 (TD 19h30) OU Langues anciennes
(TD 39h)
VOLUME
SEMESTRIEL PAR
COEF.
MAT.
1
1
1
CM
DUREE
19h30
19h30
19h30
1
19h30
2
2
19h30
19h30
2
19h30
1
1
DUREE
TOTALE
39h
39h
39h
19h30
10h30
9h30
29h30
28h30
19h30
19h30
19h30
De
136h30 117h à
136h30
30
ETUDIANT
TD
DUREE
19h30
19h30
19h30
Semestre 6
UNITE D’ENSEIGNEMENT
COEF.
CREDITS
UE FONDAMENTALE 1
3
15
UE FONDAMENTALE 2
1
5
UE DE MÉTHODOLOGIE
2
10
MATIERES
CONSTITUTIVES DE L’UE
3 cours (CM et TD) à choisir dans la
dominante chronoculturelle
1 cours (CM) à choisir dans une autre
aire chrono-culturelle
Archéométrie
Traitement de données et statistiques
1 matière à choisir parmi :
• Sources et documents de l’archéologie
grecque et romaine 2
• Archéologie de terrain
LV 1
LV2 (TD 19h30) OU Langues anciennes
(TD 39h)
Stage de fouilles
VOLUME
SEMESTRIEL PAR
ETUDIANT
30
COEF.
MAT.
1
1
1
CM
DUREE
19h30
19h30
19h30
1
19h30
2
2
19h30
19h30
2
19h30
1
1
TD
DUREE
19h30
19h30
19h30
DUREE
TOTALE
39h
39h
39h
19h30
19h30
19h30
39h
19h30
19h30
19h30
1
De
136h30 117h à
136h30
18
LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE
Parcours Archéologie
Semestre 5
UE FONDAMENTALES 1
Semestre 6
ET
2
UE FONDAMENTALES 1ET 2
4 matières à choisir dont 3 dans la dominante ; la 4e (uniquement
CM) sera de préférence choisie dans l’une des aires chronoculturelles adjacentes
4 matières à choisir dont 3 dans la dominante ; la 4e (uniquement
CM) sera de préférence choisie dans l’une des aires chronoculturelles adjacentes
PRÉHISTOIRE
PRÉHISTOIRE
• La préhistoire de la France et son contexte d’émergence
• Technologie de la pierre taillée
• Les sociétés de chasseurs-cueilleurs de la Préhistoire
PROTOHISTOIRE EUROPÉENNE
• Néolithique et Chalcolithique de l’Europe
• Les âges du Bronze et du Fer en Europe
• Émergence des palais dans le monde égéen
ARCHÉOLOGIE DE LA MÉDITERRANÉE ANTIQUE
• Méditerranée grecque I : Cités d’Asie mineure
• Méditerranée romaine I : Rome et l’Italie
• La Gaule au Haut Empire
ARCHÉOLOGIE MÉDIÉVALE & MODERNE
• Archéologie de l’espace rural
• La construction au Moyen-âge
• Histoire matérielle de l’occident médiéval 1(CM 13h- TD 26h)
• Les monuments et leurs décors à Byzance
• Archéologie islamique
ARCHÉOLOGIE D’ASIE, D’AFRIQUE, DES
AMÉRIQUES
En fonction de la filière définie par l’étudiant en accord avec le
responsable de la dominante, trois des quatre matières peuvent être
choisies dans les autres dominantes.
• Archéologie du Proche-Orient Ancien I : Orient méditerranéen
• Civilisations préhispaniques : Mésoamérique
• Histoire des arts de l’Afrique sub-saharienne
• Préhistoire et archéologie du Nord de l’Amérique
• Art paléolithique : pariétal et mobilier
• Technologie et typologie osseuse
• Préhistoire de l’espace européen
PROTOHISTOIRE EUROPÉENNE
• Néolithique et Chalcolithique de la France
• Les âges du Bronze et du Fer en France
• Le monde égéen au Bronze récent
ARCHÉOLOGIE DE LA MÉDITERRANÉE ANTIQUE
• Méditerranée grecque II : Grèce d’Occident
• Méditerranée romaine II : Les provinces orientales. Les
sanctuaires de l’Orient hellénistique et romain.
• La Gaule dans l’Antiquité tardive
ARCHÉOLOGIE MÉDIÉVALE & MODERNE
• Archéologie de l’espace urbain
• Archéologie du premier Moyen-âge
• Histoire matérielle de l’occident médiéval 2 (CM 13h- TD 26h)
• Archéologie du bâti médiéval
• Archéologie byzantine
ARCHÉOLOGIE D’ASIE, D’AFRIQUE, DES
AMÉRIQUES
En fonction de la filière définie par l’étudiant en accord avec le
responsable de la dominante, trois des quatre matières peuvent être
choisies dans les autres dominantes.
• Archéologie du Proche-Orient Ancien II
• Civilisations préhispaniques : Amérique andine
• Préhistoire et archéologie de l’Afrique
• Préhistoire de l’Asie orientale et de l’Océanie
19
LICENCE 3 / ARCHÉOLOGIE
- Thèmes des cours -
Semestre 5 : UE Fondamentales
PRÉHISTOIRE
LA
PREHISTOIRE DE LA FRANCE ET SON CONTEXTE D’EMERGENCE
RESPONSABLES : NICOLE PIGEOT ET BORIS VALENTIN
AUTRE ENSEIGNANT : CHRISTOPHE PETIT (TD)
Le cours évoque d’abord les débuts de l’humanité en Afrique, les différents fossiles comme la célèbre « Lucy » et leur évolution, avant
la controversée sortie d’Afrique (Out of Africa). Puis, le cours se recentre sur l’espace français (l’espace européen sera traité au
semestre 6). La France fut un terrain de recherche historique pour la préhistoire — que l’on pense par exemple aux exceptionnelles
découvertes du Périgord —, et elle est maintenant le lieu d’un profond renouvellement des connaissances grâce à l’archéologie
préventive sur le territoire métropolitain. Les principales traditions culturelles seront examinées, depuis les premiers peuplements
jusqu’à la néolithisation. Le cours s’attachera à exposer les modèles actuels de la chronologie et de l’évolution des sociétés
préhistoriques, en analysant le rôle qu’ont joué certains facteurs, cognitifs, adaptatifs et socio-culturels, dans cette suite d’innovations.
Le TD précise le contexte chrono-stratigraphique et environnemental de cette succession.
Informations et divers documents à télécharger (cours, biblio, diaporamas, etc.) : http://epi.univ-paris1.fr/archeoprehist
TECHNOLOGIE
RESPONSABLE
DE LA PIERRE TAILLEE
: NICOLE PIGEOT
Ce cours s’adresse, au-delà de la préhistoire, à tous les archéologues qui veulent acquérir les bases d’une compréhension générale
sur cette technique de fabrication des outils et des armes et se former à la reconnaissance des « silex taillés » fréquemment
rencontrés lors des fouilles. La taille de la pierre est une discipline d’une grande complexité. Ce cours est la première étape d’une
initiation à l’approche technologique et propose des connaissances sur les principales méthodes utilisées (débitage, façonnage,
retouche…) et les grandes catégories d’outils taillés qui caractérisent l’évolution des compétences cognitives et des traditions
techniques pendant 2 millions d’années d’histoire humaine. Le TD permet une approche concrète des objets et chaînes opératoires
archéologiques et expérimentales.
Informations et divers documents à télécharger (cours, biblio, diaporamas, etc.) : http://epi.univ-paris1.fr/archeoprehist
LES
SOCIETES DE CHASSEURS-CUEILLEURS DE LA
RESPONSABLE : MARIANNE CHRISTENSEN
PREHISTOIRE
Cet enseignement s’adresse aux étudiants qui souhaitent avoir un aperçu méthodologique et théorique sur les sociétés de chasseurscueilleurs nomades. Le cours a pour objet d’apprécier la diversité des sociétés préhistoriques à travers l’étude de leur culture
matérielle. Après quelques séances réservées aux méthodes d’approches dites « palethnologiques », sont examinées les diverses
stratégies d’acquisition et d’exploitation des ressources techniques et alimentaires. Le TD complète le cours en mettant l’accent sur
l'apport de l'ethnologie à la compréhension des sociétés préhistoriques. Il présente un aperçu des grands courants de pensée de la
discipline, avec notamment l'apport de l'œuvre d'A Leroi-Gourhan ; plus globalement il aborde l'ethnologie des techniques, les
relations entre évolution technique et sociale, les modes d'exploitation des milieux naturels….
Attention à l’organisation particulière de cet enseignement :
Les cours auront lieu du 18 septembre au 30 octobre (de 12h30 à 15h30)
Les TD commenceront le 6 novembre et se termineront le 4 décembre (de 12h30 à 15h30).
Informations, documents à télécharger et références bibliographiques : http://epi.univ-paris1.fr/archeoprehist .
20
LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE
PROTOHISTOIRE EUROPÉENNE
NEOLITHIQUE
ET
CHALCOLITHIQUE
DE L’EUROPE
RESPONSABLE : MICHAEL ILETT
Il s’agit d’une présentation des grandes lignes de l’évolution des premières sociétés agricoles en Europe, du VIIe au IIIe millénaire
avant notre ère. Le cours traite en particulier le processus de néolithisation, ainsi que l’émergence de formes d’organisation sociale
plus complexes au Chalcolithique. Les problèmes actuels de la recherche sont soulignés. Le TD est consacré aux études de cas,
notamment les sites essentiels pour la compréhension des divers phénomènes en jeu. EPI : http://epi.univ-paris1.fr/arproto
• AMMERMAN (A.), BIAGI (P.) (Dir.), The widening harvest. The Neolithic transition in Europe : looking back, looking forward
(Archaeological Institute of America, Boston), 2003.
• DEMOULE (J.-P.) (Dir.), La révolution néolithique dans le monde (CNRS Éditions, Paris), 2009.
• GUILAINE (J.) (Dir.), Communautés villageoises du Proche-Orient à l’Atlantique (Errance, Paris), 2001.
• GUILAINE (J.), De la vague à la tombe : la conquête néolithique de la Méditerranée (Seuil, Paris), 2003.
• GUILAINE (J.), Le Chalcolithique et la construction des inégalités. Tome 1 Le continent européen (Errance, Paris), 2007.
• LICHARDUS (J.), LICHARDUS-ITTEN (M.) (Dir.), La Protohistoire de l’Europe. Le Néolithique et le Chalcolithique entre la
Méditerranée et la mer Baltique (PUF, Paris), 1985.
• PÉTREQUIN P. et al. (Dir.), Premiers chariots, premiers araires. La diffusion de la traction animale en Europe pendant les IVe et
IIIe millénaires avant notre ère (CNRS Éditions, Paris), 2006.
• PRICE (T.D.), Europe’s first farmers (Cambridge University Press), 2000.
LES
AGES DU BRONZE ET DU FER EN EUROPE
RESPONSABLES : PATRICE BRUN ET PASCAL RUBY
L’enseignement présente la période (2200-25 av. J.-C. environ) durant laquelle les sociétés européennes adoptent des formes
d’organisation de plus en plus complexes qui culminent avec l’émergence de la ville et de l’État, bien avant la romanisation de la
partie la plus développée de l’Europe non méditerranéenne. Les profonds changements qui affectent l’Europe seront envisagés dans
toutes leurs dimensions : économiques (agropastorales et artisanales), politiques (territoriales et hiérarchiques), idéologiques
(rituelles et religieuses) et culturelles (expressions identitaires des statuts et des appartenances collectives, dont la question de
l’identité celtique).
Epi : http://epi.univ-paris1.fr/95499424/0/fiche___pagelibre/&RH=epi-361&RF=epi-361-MM0002v22
Des bibliographies spécialisées seront distribuées en cours et en TD. Cette première sélection sera considérée comme connue :
• BRUN P., RUBY P. 2008 — L’âge du Fer en France. Premières villes, premiers États celtiques. Paris : La Découverte.
• CAROZZA L., MARCIGNY C. 2007 – L’âge du Bronze en France, Paris : La Découverte.
• HARDING A. F. 2000 — European Societies in the Bronze Age. Cambridge : Cambridge University Press.
• KRISTIANSEN K. 1998 — Europe before History. Cambridge : Cambridge University Press.
ATTENTION : les cours et les TD sont regroupés par séance de 3 h chacune, sauf la première séance composée pour moitié d’1h30 de
cours et d’1h30 de TD. Les semaines de cours et celles de TD suivent ensuite une alternance régulière.
ÉMERGENCE
RESPONSABLE
DES PALAIS DANS LE MONDE EGEEN
: HARIS PROCOPIOU
La première partie du IIe millénaire est marquée par l’apparition en Crète du système palatial, qui se maintiendra dans le monde
égéen jusqu’à la fin du XIIIe siècle av. n.è.
Le cours traite successivement deux aspects de la question :
1) Les processus d’émergence du système palatial. Pour ce faire on propose un bref aperçu de la Crète prépalatiale en la replaçant
dans le contexte plus large des pouvoirs politiques contemporains en Méditerranée orientale. Les différentes théories qui ont tenté
d’interpréter ce phénomène sont présentées et analysées d'un point de vue historiographique et épistémologique (cours magistral et TD).
2) La reconstitution du système palatial. Si les grandes lignes du système palatial ont pu être reconstituées plusieurs questions
persistent, concernant les modalités de l’exercice du pouvoir par l’autorité centrale. C’est à travers l’analyse de la documentation
archéologique que ces questions sont abordées :
- l’architecture palatiale et urbaine : traits constitutifs de l’architecture palatiale et urbaine; organisation de l’espace et territoires,
réseaux de communications
- l’artisanat: céramique, orfèvrerie, travail de la pierre, organisation et statut des productions (artisans et ateliers)
- les systèmes de notations symboliques et les écritures (hiéroglyphique et linéaire A)
21
• DRIESSEN J., SCHOEP I., LAFFINEUR R. (ed.) 2002, MONUMENTS OF MINOS, Rethinking the Minoan Palaces (Aegaeum 23), Liège.
• REHAK P., YOUNGER. J. G. 2001, “Neopalatial, Final Palatial, and Postpalatial Crete”, in CULLEN T. (ed.) Aegean Prehistory : A
review, American Journal of Archaeology Suppl. 1, p. 383-473.
• WATROUS V. 2001, “Crete from Earliest Prehistory through the Protopalatial Period”, in CULLEN T. (ed.) Aegean Prehistory : A
review, American Journal of Archaeology Suppl. 1, p. 157-223.
• HÄGG R., MARINATIOS N. (ed.) 1987, The function of the Minoan Palaces (SkrAth 4.35), Stockholm.
• HÄGG R. (ed.) 1997, The function of the Minoan villa (SkrAth 4.46), Stockholm.
ARCHÉOLOGIE DE LA MÉDITERRANÉE ANTIQUE
MEDITERRANEE
RESPONSABLE
GRECQUE
: FRANCIS PROST
I : CITES D’ASIE
MINEURE
Le cours aborde les problèmes concernant l’aspect et le développement des cités grecques dans une région, l’Asie mineure, où elles
ont connu un essor particulier dès les origines, d’étudier sur quelques exemples (Carie, Lycie) les contacts avec le monde
« barbare », et de suivre l’évolution de ce foyer de l’hellénisme à l’époque hellénistique et romaine : les cités grecques, qui présentent
un modèle original d’organisation et qui dominent l’Egée jusqu’au IVe s. av. J-C., ne disparaissent pas après que leur rôle politique ait
été affaibli, mais restent des foyers bien vivants jusqu’à la fin de l’empire romain, tout en subissant des transformations profondes. Ce
sont ces transformations que l’on saisira à travers la civilisation matérielle.
Le programme détaillé sera donné en début d’année sur http://archeologie-grecque.univ-paris1.fr/
MEDITERRANEE
RESPONSABLE
ROMAINE I
: OLIVIER DE CAZANOVE
ROME ET L’ITALIE
Cet enseignement porte sur la ville de Rome et l’Italie romaine, à la fin de la République et à l’époque impériale. On étudiera la
topographie de Rome et des centres urbains de la péninsule (entre autres Pompéi et Ostie) ainsi que leurs programmes
monumentaux et décoratifs. Là se trouvent les modèles de référence, ensuite largement diffusés à travers tout l’Empire.
EPI : http://epi.univ-paris1.fr/archeoromaine,
autre site : http://iconotheque.univ-paris1.fr/index.php , F. Villeneuve : Rome ; Rome / Ostie ; Pompéi, Musée de Naples.
• N. de Chaisemartin, Rome. Paysage urbain et idéologie. Des Scipions à Hadrien (IIe s. av. J.–C.– IIè s. apr. J.–C.), Paris,
Armand Colin, 2003.
• F. Coarelli, Roma, Rome-Bari, Laterza, 2005.
• F. Coarelli, Pompéi : la vie ensevelie, Paris, Larousse, 2005
• P. Gros, L’architecture romaine (du IIIème s. av. J.–C. à la fin du Haut empire), t. 1 : Les monuments
publics ; t. 2 : Les maisons, les tombeaux, Paris, Picard, 1996-2001.
• Lexicon Topographicum Vrbis Romae, Rome, Quasar, 1993-1999.
LA GAULE
AU HAUT EMPIRE
RESPONSABLES : OLIVIER DE CAZANOVE, DOMINIQUE PIERI, LAURE LAÜT
Le cours réfléchit sur les transformations qui touchent la Gaule devenue romaine. Après avoir mis en place les diverses formes de
l'occupation du territoire (oppida, villages ouverts, fermes) en Gaule, à la veille de la Conquête romaine, on étudiera, au travers des
problématiques renouvelées par les fouilles récentes, les modalités d'implantation et de développement des villes (voirie et tissu
urbain, parure monumentale, habitat privé, place de l'artisanat). On abordera ensuite la façon dont est structuré le territoire des cités
(réseau des agglomérations et des sanctuaires). Après s'être interrogé sur les différentes méthodes d'approche des campagnes
antiques, on observera, à travers les résultats des programmes de recherche, les modifications introduites dans l'exploitation des
campagnes (dynamique de l'habitat rural, évolution des productions agricoles, amélioration des technologies agraires). Quatre
séances sont réservées aux aspects économiques. Il s’agit de poser les bases du fonctionnement du commerce et d’évoquer les
modalités de circulation des produits en Gaule entre le Ier s. av. et le IIIe s. apr. J.-C. (typologies, amphores, tonneaux).
Concerne les cours des semestres 5 (la Gaule du Haut-Empire) et 6 (la Gaule de l’Antiquité tardive)
Emplacement sur la page d’accueil des EPI : URF 03 / L3 – Gaule romaine (en accès réservé) http://epi.univ-paris1.fr/lic3gaulrom
• D.Bayard, J.-L.Collart, De la ferme indigène à la villa romaine. La romanisation des campagnes de la Gaule, Actes du 2e Colloque
de l'Association Ager. Revue archéologique de Picardie, Numéro spécial 11, 1996.
22
LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE
• C.Goudineau in G.Duby (dir.), Histoire de la France urbaine, Tome 1, La ville antique. Paris, Seuil, 1980.
• C. Delaplace, J.France, Histoire des Gaules, Paris, Armand Colin, coll. Cursus, 1997.
• W.Van Andringa, La religion en Gaule romaine. Piété et politique (Ier -IIIe s. apr. J.-C.), Paris, éd. Errance 2002.
• G.Woolf, Becoming Roman, The origins of Provincial Civilization in Gaul, Cambridge, University Press, 1998
M. Monteil et L. Tranoy, La France gallo-romaine, éd. La Découverte, coll. Archéologies de la France, 2008.
ARCHÉOLOGIE MÉDIÉVALE ET MODERNE
ARCHEOLOGIE
RESPONSABLE
DE L’ESPACE RURAL
: ANNE NISSEN
Les cadres des espaces ruraux de l’ère préindustrielle ont été posés durant l’époque médiévale. Les campagnes antiques changent
durant le premier Moyen Âge, qui également jette les bases du village médiéval et moderne. Son organisation et l’architecture rurale
traditionnelle se mettent en place durant le second Moyen Âge. Les évolutions observées en France septentrionale sont mises en
perspective avec celles du Nord-Ouest de l’Europe et les transformations de l’habitat dans la moitié Sud la France et en Italie. Les
vestiges d’habitat sont étudiés en relation avec leur environnement, les pratiques agro-pastorales et leur contexte socio-économique.
La diversité des sites ruraux est analysée pour aborder les questions de la hiérarchisation et la fonction des sites ainsi que leurs poids
dans l’organisation des territoires ruraux.
EPI : http://epi.univ-paris1.fr/lmdarcheomedievale
Autre site Internet, liens : http://medieval-europe-paris-2007.univ-paris1.fr/MEP2007.htm
• Burnouf, J., 2007 - Archéologie médiévale en France : le second Moyen âge (XIIe-XVIe siècle). La Découverte, Paris.
• Burnouf, J., D. Arribet-Deroin, B. Desachy, F. Journot et A. Nissen Jaubert (dir.), 2009 - Manuel d’archéologie médiévale et
moderne. Armand Colin, Paris.
• Catteddu, I., 2009 - Archéologie médiévale en France. Le premier Moyen Âge (Ve-XIe siècle). La Découverte, Paris.
• Chapelot, J. (dir.), 2010 - Trente ans d'archéologie médiévale en France. Un bilan pour avenir. Publications du CRAHM, Condésur-Noireau.
• Feller, L., 2007 - Paysans et seigneurs au Moyen Âge. VIIIe-XVe siècles. Armand Colin, Paris.
• Ferdière, A., et al., 2006 - Histoire de l'Agriculture en Gaule. 500 av. J.-C.-1000 apr. J.-C., A. Errance, Paris.
• Francovich, R. et R. Hodges, 2003 - Villa to Village. The transformation of the Roman Countryside. Duckworth.
• Graham-Campbell, J. et M. Valor (dir.), 2007 - The Archaeology of Medieval Europe.I Eighth to twelfth Centuries AD. Aarhus
University Press.
• Carver, M. et Klapste, J., (dir.), 2011 – The Archaeology of Medieval Europe. II. Twelfth to Sixteenth Centuries. Aarhus University
Press.
• Hamerow, H., 2003 - The Early Medieval Settlements : The archaeology of rural communities in North-West Europe, 400-900.
Oxford University Press, Oxford.
LA
CONSTRUCTION AU MOYEN-ÂGE
RESPONSABLE : FLORENCE JOURNOT
LA
- I
L’approche du bâti en chantier et des techniques de construction est appliquée à un sujet qui intéresse aussi bien archéologues et
historiens d’art : la maison urbaine d’origine médiévale, objet de campagnes de « réhabilitations » dans les « centres historiques »,
qu’elle soit essentiellement maçonnée, ou en pans de bois.
L’articulation entre techniques et esthétique permettra d’affiner les étiquettes stylistiques traditionnelles (« roman », « gothique ») mal
adaptées à l’architecture domestique.
Ce cours forme un ensemble avec « Archéologie du bâti médiéval : la maison médiévale urbaine II » (semestre 6).
MAISON MEDIEVALE URBAINE
• Esquieu Y., Pesez J.-M. dir., Cent maisons médiévales en France (du XIIe au milieu du XVIe siècle). Un corpus et une esquisse,
Paris, éd. du CNRS, 1998.
• Journot F., Archéologie du bâti, dans J.-C. Bessac et al., La construction. Les matériaux durs : pierre et terre cuite, Paris, Errance,
2004, p. 169-191.
• Chapelot O., La terre-cuite architecturale dans le bâtiment médiéval, ibid., p. 149-167.
• Journot F., Un champ d’application prometteur, archéologie du bâti et maison de ville, dans Burnouf J. dir., Manuel d’archéologie
médiévale et moderne, Paris, Armand Colin, 2009, p. 170-196.
23
• Journot F., La haute technicité du pan de bois des maisons urbaines médiévales en région Centre (XVe-XVIe siècles), dans R.
Carvais et al. éd., Edifice et artifice. Histoires constructives, Paris, Picard, 2010, p. 447-455.
HISTOIRE
MATERIELLE DE L’OCCIDENT MEDIEVAL
RESPONSABLES : DANIELLE ARRIBET-DEROIN ET HELENE NOIZET
APPROCHES TECHNIQUES ET SPATIALES
Ce cours, mutualisé avec l’UFR 09 (histoire), se propose d’explorer la manière dont les hommes du Moyen Age ont exploité les
ressources de leur environnement et organisé le territoire pour répondre à leurs besoins et développer leurs activités. Le Moyen Age
se caractérise comme une période d’importantes innovations du point de vue de la capacité technique et de l’emprise sur l’espace
tant rural qu’urbain. Les sources écrites iconographiques, archéologiques et cartographiques sont systématiquement utilisées et
confrontées. 1er semestre : approche technique
Le cours traite des temps forts de l’évolution des principales techniques à l’époque médiévale : maîtrise des cours d’eau et emploi de
l’énergie hydraulique (moulins à blé, moulins à draps, forges à eau), utilisation du feu à des fins industrielles, progrès des techniques
agricoles, etc. Nous explorerons le rôle des différents acteurs (évêques, moines, princes et travailleurs), les lieux de l’innovation, les
enjeux par rapport à l’environnement (pression sur la forêt notamment).
Les différentes chaînes opératoires de fabrication seront également étudiées, depuis la matière première jusqu’au produit fini : arts du
feu (céramique, verrerie, métallurgie), artisanats (textile, cuir, papier, bois), matériaux de construction (pierre, bois), construction
navale.
Les TD permettent d’approfondir ces questions grâce à des exemples de natures diverses (écrits, images, vestiges archéologiques).
• Marie-Claire Amouretti, Georges Comet, Hommes et techniques de l’Antiquité à la Renaissance, Paris, Armand Colin, 1993.
• Hélène Balfet (dir.), Observer l’action technique ? Des chaînes opératoires, pour quoi faire ?, Paris, éd. du CNRS, 1991.
• Patrice Beck (dir.), L’innovation technique au Moyen Âge, actes du VIe congrès international d’archéologie médiévale (octobre
1996), Paris, Errance, 1998.
LES
MONUMENTS ET LEURS DECORS A BYZANCE
RESPONSABLE : SULAMITH BRODBECK
ARCHITECTURE ET DECOR MONUMENTAL A L’EPOQUE MEDIO-BYZANTINE
A travers l’étude de monuments représentatifs, appartenant à l’époque médio-byzantine, sont analysés les relations entre
architecture, décor et liturgie ; l’évolution des programmes iconographiques et les tendances stylistiques ; le rôle des commanditaires
et la réception des œuvres. On prend pour objet d’étude les décors en mosaïque des fondations monastiques du XIe siècle en Grèce,
puis la peinture monumentale du XIIe siècle en Macédoine, à Chypre et, en dehors de l’empire, en Sicile. L’art chypriote est plus
particulièrement approfondi, en lien avec l’exposition qui se tiendra au Louvre à l’automne 2012, « Chypre médiévale : entre Byzance,
l’Orient et l’Occident ».
• H. Belting, Image et culte. Une histoire de l’art avant l’époque de l‘art, Paris, 2007 (trad. fr. de Bild und Kult, Munich, 1990).
• O. Demus, Byzantine Mosaic Decoration. Aspects of Monumental Art in Byzantium, Londres, 1948 (classique pour une approche
du programme iconographique des églises byzantines).
• S. E. J. Gerstel, Beholding the Sacred Mysteries : Programs of the Byzantine Sanctuary, Seattle-Londres, 1999.
• B. Brenk éd., La Cappella Palatina a Palermo. The Cappella Palatina in Palermo, 4 vol., Modène, 2010.
• A. Weyl Carr, A. Nicolaidès éd., Asinou across Time. Studies in the Architecture and Murals of the Panagia Phorbiotissa, Cyprus,
Washington, 2012 (Dumbarton Oaks Studies, 43).
ARCHEOLOGIE
RESPONSABLE
ISLAMIQUE
: ALASTAIR NORTHEDGE
ARCHEOLOGIE DES CALIFES
Le cours présentera la culture matérielle des débuts de l’Islam, entre les Umayyades du Levant, les Abbassides de l’Iraq, et leurs
origines en Syrie romaine, dans la péninsule arabique, et l’Iran sassanide. On traite la culture, la société, l’économie, l’art et
l’architecture.
Il s’agit non seulement d’une période peu connu où Bagdad régnait comme puissance mondiale, mais aussi des origines de nombreux
aspects de la société islamique, questions qui restent pertinentes aujourd’hui.
Un deuxième aspect fondamental est la première mondialisation, la synthèse économique et culturelle qui s’étendait de l’Espagne en
Chine au VIIIe et IXe siècles, ouvrant la Méditerranée et le Proche-Orient à l’Asie Centrale, l’Inde et l’Extrême Orient.
• Barrucand, M., L'Islam dans L'Art du Moyen Âge, éd. RMN et Gallimard, Paris, 1995, pp. 400-534.
e
e
• Northedge, A., Entre Amman et Samarra : l’archéologie et les élites au début de l’Islam (VII -IX siècles), Université de Paris I,
2000.
• Les Omeyyades, Naissance de l’Art Islamique, catalogue de l’exposition « Musées sans Frontières », Paris 2000.
24
LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE
• Insoll, T., 1999, The Archaeology of Islam, Oxford.
ARCHÉOLOGIE D’ASIE, D’AFRIQUE, DES AMÉRIQUES
ARCHEOLOGIE
DU
PROCHE-ORIENT I :
ORIENT MEDITERRANEEN
RESPONSABLE : GUILLAUME GERNEZ
Le Levant sera considéré au sens géographique le plus large, incluant toute la façade de la Méditerranée orientale et la Syrie
intérieure. Les thèmes abordés couvriront la période comprise entre le milieu du IVe et la fin du IIe millénaire av. J.-C. Ils
concerneront en particulier la « première » et la « seconde » urbanisation, la circulation des matières premières, des techniques et
des formes, les problèmes d’interprétation de l’architecture et des pratiques funéraires, l’apparition et la diffusion de l’écrit, la diversité
culturelle et les rôles politiques et économiques respectifs des différentes régions de cet espace.
• Butterlin, P. Les temps proto-urbains de Mésopotamie. Paris : CNRS (2003)
• Forest, J.D. Mésopotamie. L’apparition de l’Etat. Paris (1996)
• Huot, J.L. Les sumériens, entre le Tigre et l’Euphrate. Paris : Errance (2003)
• Invernizzi, A. Dal Tigri all’Eufrate – Sumeri e Akkadi. Milano : Le Lettere (1992)
• Akkermans, P.M. & Schwartz, G.
16,000-300BC). Cambridge (2003)
The Archaeology of Syria. From Complex Hunter-Gatherers to Early Urban Societies (ca.
• Levy, T.E. (ed.) The Archaeology of Society in the Holy Land. Leicester (1998)
ARCHEOLOGIE
RESPONSABLE
DE LA MESOAMERIQUE
: BRIGITTE FAUGERE
Ce cours a pour objectif de donner aux étudiants des connaissances solides sur les différentes sociétés qui se sont développées
dans l’aire mésoaméricaine depuis les origines jusqu’à la Conquête espagnole. Après une présentation des périodes les plus
anciennes (lithique et archaïque) les différentes civilisations seront envisagées en suivant l’ordre chronologique, en débutant par les
cultures préclassiques (olmèque, Oaxaca, haut plateau central, maya). On s’attachera ensuite à montrer les liens qui unissaient les
civilisations classiques, mais également leurs spécificités culturelles. Le cours se terminera par l’examen des civilisations proches de
la Conquête espagnole, notamment Aztèque et Tarasque. Les séances de TD constituent un complément du cours ; elles permettent
d’approfondir certaines notions (dynamiques culturelles, apport de l’ethnohistoire) et de procéder à des études de cas (présentations
de sites, en particulier). EPI : http://epi.univ-paris1.fr/l2archeoprecolombienne
• L. Manzanilla et L. López Lujan, 1994 (et éditions postérieures) Historia antigua de México. 4 Volumes. UNAM/Porrua Ed.
• M. Porter Weaver, 1972 (et éditions postérieures) The Aztecs, Mayas and their predecessors. Academic Press, New York.
• E. Taladoire et B. Faugère K., 1995 Archéologie et art précolombiens : la Mésoamérique. Collection Manuels de l’Ecole du Louvre,
Paris.
ARTS
AFRICAINS
RESPONSABLE : MAUREEN MURPHY
HISTOIRE DES ARTS DE L’AFRIQUE : CREATION, RECEPTION, ART CONTEMPORAIN
Pluridisciplinaire, ce cours propose d’aborder la création artistique en Afrique dans une perspective historique, en croisant l’étude des
œuvres avec celle des pratiques culturelles et/ou religieuses. L’art contemporain ainsi que l’émergence de la photographie seront
analysés en rapport avec l’actualité des expositions parisiennes du moment au musée du quai Branly ou au centre Georges
Pompidou, par exemple.
L’histoire de la création croisera celle de la réception, l’histoire du goût et le primitivisme, en s’appuyant sur les théories culturelles et
post coloniales.
EPI : http://epi.univ-paris1.fr/09829808/0/fiche___pagelibre/&RF=epi-725
PREHISTOIRE
RESPONSABLE
ET ARCHEOLOGIE DU
: CLAIRE ALIX
NORD
DE L’AMERIQUE
Fondé sur des données et des interprétations récentes de l’archéologie nord-américaine, danoise et russe, ce cours est une
introduction aux problématiques du peuplement du nord de l’Amérique du Nord. On insistera sur les conditions climatiques et paléoenvironnementales et les développements technoculturels du premier peuplement de l’Alaska et par extension du nouveau monde. Il
sera ensuite question des évolutions culturelles à l’intérieur du subarctique et le long des côtes où se développent les premières
adaptations au milieu maritime (il y a au moins 9000 ans dans les Aléoutiennes). Il sera enfin question des migrations depuis le détroit
de Béring vers le Groenland qui ont contribué au peuplement de l’Arctique nord-américain.
Dumond, D. 1987 The Eskimos and Aleuts. Thames and Hudson, London.
25
Lavallée, Danièle, Bahn Paul G. 2000 The First South Americans: The Peopling of a Continent from the Earliest Evidence to High
Culture. University of Utah Press
Madsen, D. (ed.), 2004 Entering America: Northeast Asia and Beringia before the Last Glacial Maximum. University of Utah Press,
Mason, O. K. 1998 The Contest between the Ipiutak, Old Bering Sea, and Birnirk Polities and the Origin of Whaling during the First
Millennium A.D. along Bering Strait. Journal of Anthropological Archaeology 17(3):240-325.
Plumet Patrick 2004 Peuples du Grand Nord. 2 vols. Editions Errance, Paris.
26
LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE
Semestre 5 : Méthodes de l’archéologie I
THEORIES
RESPONSABLE
ET METHODES DE L’ARCHEOLOGIE
: FRANÇOIS DJINDJIAN
Ce cours est centré sur les développements des cinquante dernières années de la méthode archéologique, prenant en compte la
multidisciplinarité, les spécialisations, et les progrès dans la formalisation et le traitement des données archéologiques.
Le cours s'appuie sur des études de cas concrets choisis dans toutes les périodes de l'Archéologie.
L1 : Introduction au cours de méthodologie générale
L8 : Systèmes de ressources alimentaires
L9 : Systèmes d’approvisionnement & systèmes de production
L2 : Informations et {objets}
L3 : Types et typologies
L10 : Diffusion des objets : échange et commerce
L4 : Chronologie relatives : stratigraphie, périodisation, sériation
L11 : Du territoire et du paysage à l’État
L5 : Chronologies absolues
L12 : Archéo-anthropologie funéraire
L6 : « Cultures », faciès & systèmes
L13 : Peuplement et démographie
L7 : Structures spatiales, habitats, villages et cités
L14 : Reconstituer le système
• Le support de cours : DJINDJIAN F (1991) : MÉTHODES POUR L’ARCHÉOLOGIE. ARMAND COLIN
• Méthodes naturalistes : MISKOVSKY J.Cl. (2001) : GÉOLOGIE DE LA PRÉHISTOIRE. GEOPRE
• Une introduction (1er cycle) : DEMOULE J.P., GILIGNY F., LEHËRFF A, SCHNAPP A. (2002) : GUIDE DES MÉTHODES DE
L’ARCHÉOLOGIE. LA DÉCOUVERTE.
• Historiographie de l’archéologie : SCHNAPP A. : LA CONQUÊTE DU PASSÉ. LE LIVRE DE POCHE 1993
• Une théorie de la méthode archéologique : GARDIN J.Cl. (1979) : UNE ARCHÉOLOGIE THÉORIQUE. HACHETTE
• Standard Anglais : RENFREW C. & BAHN P. (2001) : ARCHAEOLOGY : THEORIES, METHODS AND PRACTICE. THAMES & HUDSON
ARCHEOLOGIE
RESPONSABLE
ENVIRONNEMENTALE
: CHRISTOPHE PETIT, MARIE-CHRISTINE MARINVAL
Cet enseignement est conçu pour permettre aux étudiants la découverte des différentes problématiques et disciplines participant à
l’archéologie environnementale.
Dans un premier temps sont définies les notions de milieu, d’environnement, d’écosystème, de paysage. Puis, après avoir rappelé
que toute société opère des choix pour ses besoins en nourriture, en sources énergétiques, en matières premières et que ceux-ci
influent sur le milieu, on invitera les étudiants à réfléchir à la façon dont l’archéologie et les sources sédimentées permettent
d’analyser les interactions Sociétés-milieu dans le passé. Ensuite sont abordés les restes bioarchéologiques selon leur nature, les
méthodes pour les recueillir, les analyser et les principales informations qu’ils nous livrent. Et enfin sont présentées, dans les grandes
lignes, la géoarchéologie et la paléoclimatologie. Le cours se termine sur l’archéologie du paysage. Aujourd’hui, toute fouille
archéologique prend en compte au moins certains aspects de cette archéologie environnementale. Ce cours doit permettre
également à ceux qui souhaiteraient en faire leur spécialité, dès le M1, de le choisir en connaissance de cause.
Les TD permettent d’illustrer les méthodes de l’archéologie environnementale et seront l’occasion de discuter de manière approfondie
les principaux résultats publiés.
.
• Bravard J.-P., Cammmas C., Nehlig P., Salvador P.-G., Wattez J., La Géologie. Les sciences de la terre. Ed. Errance, collection
Archéologiques., 1999
• Chaix Louis et Méniel Patrice : Eléments d’archéozoologie. Edition Errance
• Horad-Herbin Marie-Pierre et Vigne Jean-Denis (sous direction) : Animaux, environnements et sociétés. Edition Errance
• Ferdière A. (sous dir.) : La botanique. Edition Errance. 1999
• Chouquer G., L’étude des paysages. Essais sur leurs formes et leur histoire . Ed Errance. 2000
• Burel F et Baudry J., Ecologie du paysage. Concepts, méthodes et applications. Ed. TEC&Doc, 2000
ETHNO-ARCHEOLOGIE
RESPONSABLE : PATRICE LECOQ
L’ethnoarchéologie, souvent considérée comme une sous-discipline de l’archéologie, s’appuie sur des analogies ethnographiques sur
des populations actuelles pour résoudre des problèmes archéologiques. Cette démarche est parfois complétée par l’archéologie
expérimentale. Aujourd’hui, cette nouvelle compréhension du passé, mise en lumière dans les années cinquante par l’émergence de
la « New archaeology » et les travaux de Binford ou de Gould, permet de mieux appréhender les phénomènes socio-culturels des
sociétés anciennes. Le cours permettra aux étudiants de se familiariser avec certains concepts de l’anthropologie et de réfléchir sur la
place de l’archéologie au sein des différentes sciences humaines.
27
• AUDOUZE, F. et C. PERLES, 1980.- « L’ethnoarchéologie ». Nouvelles de l’archéologie, Dossier n0 4, Maison des sciences de
I’homme, Paris.
• BINFORD, L. R. ,1962, « Archaeology as Anthropology ». American Antiquity, 28: 217-225. 1972 An archaeological perspective?
Seminar Press, NewYork, San Francisco, London., 464 p
• GOULD, R. A. (Ed.) 1978.- Explorations in ethnoarchaeology. University of New Mexico Press, Albuquerque.
• KRAMER, C. (Ed.) 1979.- Ethnoarchaeology: Implications of ethnography for archaeology. Columbia University Press, New York.
• SCHIFFER, M. 1978.- « Methodological issues in ethnoarchaeoJogy », in Explorations in Ethnoarchaeology, pp. 229247,University of New Mexico Press. Aibuquerque.
ARCHEOLOGIE
RESPONSABLE
SPATIALE – ARCHEOGEOGRAPHIE
: CHRSITOPHE PETIT, MARIE-CHRSITINE MARINVAL
- ARCHEOLOGIE
DU PAYSAGE
L’approche spatiale est indispensable à tous les questionnements archéologiques d’un point vue occupation du territoire et
transformations des paysages soumis aux fluctuations climatiques mais également aux exploitations humaines. Ce cours permettra
d’exposer les principes et méthodes de l’analyses spatiale (carto et photo-interprétation, analyse des trames et réseaux, SIG…) et
sera illustré de cas d’études (dynamiques environnementales, dynamiques paysagères, réseaux routiers, parcellaires et de
peuplement).
Adresse Epi : http://epi.univ-paris1.fr/69810124/0/fiche___pagelibre/&RH=epi-014&RF=epi-014-analy-c
Autre site internet : http://www.archeogeogrpahie.org
Informations utiles : Ce cours est particulièrement conseillé pour les étudiants souhaitant poursuivre leurs études dans le cadre du
Master « Archéologie et Environnement ». Plus généralement, il est utile pour les futurs professionnels amenés à raisonner sur
l’inscription des sites archéologiques dans leur territoire (archéologie en collectivités territoriales, préparation et post-fouille des
chantiers d’archéologie préventive, analyse micro-régionale…).
SOURCES
ET DOCUMENTS DE L’ARCHEOLOGIE GRECQUE ET ROMAINE
RESPONSABLE : ALAIN DUPLOUY
Le cours vise à présenter les ressources documentaires en archéologie grecque et romaine et à familiariser les étudiants avec leur
utilisation. Il s’agit ainsi de les rendre autonomes face à un sujet d’archéologique classique : trouver les documents et savoir les
exploiter. On passera en revue :
• les instruments bibliographiques et documentaires (traditionnels ou numériques)
• les périodiques et les grandes collections archéologiques
• les sources littéraires ayant un rapport avec les realia : introduction à quelques grands auteurs (Homère, Hérodote, Thucydide,
Strabon, Pausanias, Tite-Live, Vitruve, Pline l’Ancien…)
• les sources écrites non-littéraires dans leur rapport avec l’archéologie : épigraphie, numismatique, papyrologie
28
LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE → SEMESTRE 6 → METHODES DE L’ARCHEOLOGIE II
LICENCE 3 / ARCHÉOLOGIE - Thèmes des cours Semestre 6 : UE Fondamentales
PRÉHISTOIRE
ART
PALEOLITHIQUE : PARIETAL ET MOBILIER
RESPONSABLES : MARIANNE CHRISTENSEN ET NICOLE PIGEOT
Cet enseignement concerne l’art préhistorique, l’une des expressions les plus remarquables de ces sociétés pour la portée
symbolique et spirituelle des représentations (abstraites et figuratives, humaines et surtout animalières). Les cours traitent des deux
formes de transcription graphique, sur les parois des grottes (art pariétal) et ou sur des objets (art mobilier). Les caractéristiques et
l’originalité de ce type de manifestation sont abordées à travers des exemples français et espagnols. L’accent est mis sur la
thématique du fond traditionnel, sur l’expression graphique régionale, sur la chronologie des représentations esthétiques et sur les
méthodes d’analyse.
Informations, documents à télécharger et références bibliographiques : http://epi.univ-paris1.fr/archeoprehist
TECHNOLOGIE
RESPONSABLE
ET TYPOLOGIE OSSEUSES
: MARIANNE CHRISTENSEN
Cet enseignement s’adresse aux étudiants qui veulent se former à l’étude et à la reconnaissance des outils et instruments en os, bois
de cervidé, ivoire…, quelle que soit leur dominante chrono-culturelle. Le cours a pour objet d'apprécier la diversité de l'industrie
osseuse. Différents thèmes sont abordés : la composition de l'équipement et son évolution en préhistoire, la gestion des matières
premières, les techniques de transformation... Le contenu du TD est plus fondé sur la pratique : reconnaissance des matériaux
exploités, identification des stigmates caractéristiques des techniques de transformation et analyse de matériel archéologique et
expérimental. Les deux donnent les connaissances théoriques et pratiques de base pour analyser une industrie osseuse.
Informations, documents à télécharger et références bibliographiques : http://epi.univ-paris1.fr/archeoprehist
PREHISTOIRE
RESPONSABLES
DE L’ESPACE EUROPEEN
: BORIS VALENTIN ET NICOLE PIGEOT
Cours et TD sont consacrés aux diverses régions de l’Europe, dont on examine les modalités de peuplement depuis l’arrivée des
premiers Hommes en Eurasie. Ce vaste cadre de comparaison permet à la fois de mettre en évidence des particularismes locaux et
de percevoir quelques puissants courants d’influence qui s’établissent entre territoires éloignés, parfois à l’échelle paneuropéenne.
On met ainsi largement en perspective les phénomènes sociaux étudiés dans la matière “ Préhistoire de la France ” au semestre 5
pour dégager, dans leurs grandes lignes, les dynamiques culturelles en jeu. Des perspectives de recherche spécifiques sont
évoquées pour chaque région abordée.
Informations, documents à télécharger et références bibliographiques : http://epi.univ-paris1.fr/archeoprehist
PROTOHISTOIRE EUROPÉENNE
NEOLITHIQUE
ET
CHALCOLITHIQUE
DE LA
FRANCE
RESPONSABLE : MICHAEL ILETT
Situé à l’extrémité occidentale du continent européen, le territoire français témoigne d’une séquence néolithique/chalcolithique
particulièrement riche et complexe, dont notre vision est constamment renouvellée par les résultats de l’archéologie préventive. Ce
cours présente donc un bilan des connaissances sur l’évolution des premières sociétés agricoles en France, du VIe au IIIe millénaire
avant notre ère. Parmi les différents aspects traités, on notera le processus de néolithisation, l’émergence du monumentalisme
funéraire au Ve millénaire, et les transformations diverses du IIIe millénaire (métallurgie du cuivre, céramique campaniforme etc.).
Le TD permet d’aborder des questions méthodologiques (typologie et technologie des différentes catégories de mobilier, études
paléoenvironnementales, archéologie funéraire…) et d’analyser les sites clés. EPI : http://epi.univ-paris1.fr/arproto
• AMBERT (P.), VAQUER (J.) (Dir.) La première métallurgie en France et dans les pays limitrophes (Société Préhistorique Française
Mémoire 37, Paris), 2005.
• BAILLOUD (G.), Le Néolithique et le Chalcolithique en France, p. 516-568 dans Lichardus (J.), Lichardus-Itten (M.) (Dir.), La
Protohistoire de l’Europe. Le Néolithique et le Chalcolithique entre la Méditerranée et la mer Baltique (PUF, Paris), 1985.
• CHAMBON (P.), LECLERC (J.) (Dir.), Les pratiques funéraires néolithiques avant 3500 av. J.-C. en France et les régions
limitrophes (Société Préhistorique Française Mémoire 33, Paris), 2003.
29
• COURTIN (J.) Les premiers paysans du Midi de -6000 à -4500 ans (Maison des Roches, Paris), 2000
• DEMOULE (J.-P.) (Dir.), La révolution néolithique en France (La Découverte, Paris), 2007.
• GUILAINE (J.) (Dir.), Communautés villageoises du Proche-Orient à l’Atlantique (Errance, Paris), 2001.
• GUILAINE (J.), Sépultures d’Occident et genèses des mégalithismes (Errance, Paris), 1998.
• PÉTREQUIN (A.-M.), PÉTREQUIN (P.) Le Néolithique des lacs (Errance, Paris), 1988
• PÉTREQUIN (P.) et al. (Dir.), Premiers chariots, premiers araires. La diffusion de la traction animale en Europe pendant les IVe et
IIIe millénaires avant notre ère (CNRS Éditions, Paris), 2006.
• SALANOVA (L.) La question du Campaniforme en France et dans les îles anglo-normandes (CTHS/Société préhistorique
française, Paris), 2000.
• TARRETE (J.), LE ROUX (C.-T.) (Dir.), Archéologie de la France. Le Néolithique (Picard, Paris), 2008.
• THIÉBAULT (S.), Archéologie environnementale de la France (La Découverte, Paris), 2010.
LES
AGES DU BRONZE ET DU FER EN
RESPONSABLE : PATRICE BRUN ET PASCAL RUBY
FRANCE
L’enseignement présente les connaissances sur la période durant laquelle s’installent, puis dominent la métallurgie du Bronze (2200800 av. J.-C. environ), puis celle du fer (800-25 av. J.-C. environ) en France. Le cours procède de synthèses régionales, aborde les
grandes questions sur l’organisation des sociétés et expose les principales interprétations proposées. Les TD insistent davantage sur
des sites représentatifs (sites d’habitat, lieux funéraires, sanctuaires et dépôts non funéraires) et leurs méthodes de lecture.
EPI : http://epi.univ-paris1.fr/arproto et http://epi.univ-paris1.fr/95499424/0/fiche___pagelibre/&RH=epi-361&RF=epi-361MM0002v22
Des bibliographies spécialisées seront distribuées en cours et en TD. Cette première sélection sera considérée comme connue :
• BRUN, P. 1987 — Princes et princesses de la Celtique. Paris : Errance.
• BRUN P., RUBY P. 2008 — L’âge du Fer en France. Premières villes, premiers États celtiques. Paris : La Découverte.
• CAROZZA L., MARCIGNY C. 2007 – L’âge du Bronze en France, Paris : La Découverte.
LE
MONDE EGEEN AU BRONZE RECENT
RESPONSABLE : ATHINA BOLETI
Le cours est centré sur la civilisation mycénienne, qui se développe pendant la seconde moitié du 2e millénaire av. n.è., d’abord en
Grèce continentale, puis dans l’ensemble du bassin égéen. Le problème des origines de la civilisation mycénienne amène à
réexaminer, d’une part, la culture de la Grèce continentale pendant la période précédente, l’Helladique Moyen, (1re moitié du 2e
millénaire av. n.è.), d’autre part, la nature et l’importance des rapports avec la Crète palatiale. La civilisation mycénienne est
envisagée sous ses divers aspects : culture matérielle (architecture, productions artisanales, arts palatiaux, …), organisation sociopolitique, gestion économique, écriture, religion, échanges et relations, expansion maritime, etc.).
• Chadwick J., 1976, The Mycenaean World, Cambridge.
• Dickinson O., 1977, The Origins of Mycenaean Civilisation (SIMA 49), Göteborg.
• Feuer B., 2004, Mycenaean Civilization. An annotated bibliography through 2002. Revised edition, Jefferson, NC.
• Galaty M. L., Parkinson W. A. (éds), 1999, Rethinking Mycenaean Palaces : New Interpretations of an Old Idea, Los Angeles.
• Hooker J., 1976, Mycenaean Greece, Londres.
• Mountjoy P., 1993, Mycenaean Pottery. An Introduction.
• Shelmerdine C., 2001, “The Palatial Bronze Age of the Southern and Central Greek Mainland”, in Cullen T. (ed.) Aegean
Prehistory : A review (American Journal of Archaeology Suppl. 1), p. 329-381.
ARCHÉOLOGIE DE LA MÉDITERRANÉE ANTIQUE
MEDITERRANEE
RESPONSABLE
GRECQUE
: FRANCIS PROST
II : GRECE D’OCCIDENT
ITALIE ET GRANDE GRECE (VIIIe-Ve S. AV. J.-C.)
À travers l’étude parallèle des sources anciennes et des documents archéologiques, le cours présentera quelques aspects saillants
des civilisations italiques, notamment adriatiques, et du monde colonial d’Occident aux époques archaïque et classique. L’analyse
portera notamment sur des questions historiographiques, sur la définition spatiale et temporelle des différentes civilisations, sur les
phénomènes de contacts culturels et sur les formes économiques développées au sein de ces sociétés.
• Boardman J., Les Grecs outre-mer. Colonisations et commerces archaïques, Naples 1995
30
LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE → SEMESTRE 6 → METHODES DE L’ARCHEOLOGIE II
• Cabanes P.(éd.), Histoire de l’Adriatique, Paris 2001
• Gras M., La Méditerranée archaïque, Paris 1995
• Greco E., La Grande Grèce. Histoire et archéologie, Paris 1996
• Lamboley J.-L., Les Grecs d’Occident. La période archaïque, Paris 1996
• Pugliese Carratelli G. (éd.), I Greci in Occidente, catalogue de l’exposition Venise 1996, Milan 1996
• Vallet G., Le monde colonial grec de l’Italie méridionale et de la Sicile (recueil d’articles), Rome 1995
MEDITERRANEE
RESPONSABLE
ROMAINE II
: AMELIE LE BIHAN
PROVINCES ORIENTALES. LES SANCTUAIRES DE L’ORIENT HELLENISTIQUE ET ROMAIN.
Le cours, que les TD suivent immédiatement, aborde l’Orient romain — et parthe, à l’occasion — à travers ses sanctuaires. Ceux-ci
sont un fil directeur pour faire découvrir des aspects importants de l’urbanisme, de l’archéologie des campagnes et des steppes, du
décor architectural, des contacts et transferts culturels. On étudie les lieux de culte dans les pays du bassin oriental de la
Méditerranée, particulièrement Égypte, Arabie, Palestine / Judée, Syrie et Mésopotamie, du IIe siècle av. J.-C. au IVe siècle apr. J.C., c’est-à-dire de l’époque hellénistique tardive jusqu’au triomphe du christianisme. Quelques excursus sont consacrés à l’Anatolie et
l’Asie mineure et à Chypre. Outre l’architecture, on y aborde l’iconographie, le mobilier, l’épigraphie et les textes littéraires, avec le
souci de situer chaque sanctuaire par rapport à son environnement (ville, village, sanctuaire routier, « haut-lieu »), de décrire ses
modifications à travers le temps, et d’y replacer ce que l’on peut savoir du rituel. La culture grecque fournit certaines clefs pour
comprendre ces sanctuaires, mais la romanisation de l’architecture y est généralement un élément bien plus important ; cependant,
sauf exception, c’est toujours vers des images et des croyances régionales qu’il faut se tourner pour comprendre ces monuments.
L’enseignement s’appuie sur de nombreux documents disponibles dans un Espace Pédagogique Interactif (EPI).
: http://epi.univ-paris1.fr/archeoromaine ou http://epi.univ-paris1.fr / UFR 03 / Archeologie romaine / L3 Méditerranée romaine 2
Autre site Internet : http://iconotheque.univ-paris1.fr/index.php / F. Vlleneuve / Sanctuaires de l’Orient hellénistique & romain.
• H. STIERLIN, L’Orient grec. L’art hellénistique et romain d’Alexandre à Dioclétien, Paris, 2008.
• Judith MCKENZIE, The Architecture of Alexandria and Egypt, 300 BC-AD700, Yale, 2007.
• M. Sartre, D'Alexandre à Zénobie, Histoire du Levant antique, Paris, 2001. Chapitres X, « Le judaïsme hellénistique », pp. 337-370,
et XX, « Païens, Juifs et chrétiens dans la Syrie romaine aux IIème et IIIème siècles », pp. 887-958.
• M. Sartre & A. Sartre-Fauriat, Palmyre : la cité des caravanes, Paris, Gallimard, collection « Découvertes », 2008.
• Lucien de Samosate (IIè s. apr. J.-C.), Alexandre ou le faux prophète, Paris, Les Belles Lettres, Coll. Classiques en poche, 2001.
• Apulée de Madaure (IIè s. apr. J.-C.), Les Métaporphoses, ou L’Âne d’or, livre XI (sur la déesse Isis), Paris, Les Belles Lettres,
Coll. Classiques en poche, 2007.
LA GAULE
DANS L’ANTIQUITE TARDIVE
RESPONSABLES : LAURE LAÜT, DOMINIQUE PIERI
Le cours prolonge la réflexion lancée dans l'U.E. du semestre 5 (La Gaule au Haut-Empire) et s'interroge sur les évolutions des villes
et des campagnes de Gaule pendant l'Antiquité tardive. Il présentera, à la lumière des travaux récents qui ont fourni de nombreuses
données et amènent à repenser l’approche de cette période, les transformations qui touchent le monde urbain et l'espace rural. On
dressera ensuite, en se fondant sur les sources écrites et archéologiques, un panorama général des activités commerciales et on
définira la situation économique de la Gaule durant l’Antiquité tardive. Pour ce faire, une attention particulière sera portée à la
question de la production céramique et de sa diffusion au travers des grandes catégories produites entre le IVe s. et le VIIe s. apr. J.C. (sigillées claires B, Dérivées-des-Sigillées paléochrétiennes, communes grises, etc.).
Il est fortement recommandé d’aborder ce cours en ayant préalablement suivi celui du semestre 5, sur la Gaule au Haut-Empire.
Emplacement sur la page d’accueil des EPI : URF 03 / L3 – Gaule romaine (en accès réservé)
http://epi.univ-paris1.fr/lic3gaulrom
• Antiquité tardive, haut Moyen Âge et premiers temps chrétiens en Gaule méridionale. Échanges et consommation, Gallia, 64, 2007
• Balmelle C., Les demeures aristocratiques d'Aquitaine, Aspects de la société de l'Antiquité tardive dans le Sud-Ouest de la Gaule,
Bordeaux, Aquitania /Ausonius, 2001
• Carrié J.M, A. Rousselle, L'empire romain en mutation, des Sévères à Constantin, 192-337, Paris, Points, Seuil, 1999.
• Garnsey P., C. Humfress : L'évolution du monde de l'antiquité tardive, édition française, La Découverte, 2004
• Heijmans M. et Guyon J. (dir.) : Dossier Antiquité tardive, haut Moyen Age et premiers temps chrétiens en Gaule méridionale :
réseau des cités, monde urbain et mondes des morts, Gallia, 63, 2006.
• Kasprzyk M., G. Kuhnle (dir.) : L'Antiquité tardive dans l'Est de la Gaule, I. La vallée du Rhin supérieur et les provinces gauloises
limitrophes : actualité de la recherche (actes coll. int. Strasbourg, nov. 2008), 2012
• Ouzoulias P., C. Pellecuer, C. Raynaud, P. Van Ossel, P. Garmy (dir.), Les campagnes de la Gaule à la fin de l'Antiquité, Habitat et
peuplement aux IVe et Ve siècles, Montpellier, 1998. Antibes, 2001, Colloque AGER IV.
31
ARCHÉOLOGIE MEDIÉVALE ET MODERNE
ARCHEOLOGIE
RESPONSABLES
DE L’ESPACE URBAIN
: ANNE NISSEN, BRUNO DESACHY
Le Moyen Âge joue un rôle décisif dans la configuration des espaces urbains. L’évolution des villes depuis l’Antiquité tardive jusqu’au
XVIIIe s. sera abordée à travers l’archéologie urbaine, fondée sur les vestiges matériels et les recherches archéologiques de terrain
ainsi que l’utilisation des sources textuelles, iconographiques et planimétriques. La ville est étudiée à travers les composantes de
l’espace urbain : voirie, enceintes, lieux de culte et de pouvoir, fonctions de production et d’échange, organisation de l’habitat...
L’insertion des villes dans les réseaux urbains seront étudiés. Leurs relations avec les territoires ruraux et les voies de communication
seront également prises en compte. Pour le début de la période, l’accent sera mis sur la topographie chrétienne dans les anciennes
cités et sur les emporia qui marqueront une étape décisive dans le fait urbain dans le Nord-Ouest de l’Europe. Les cours du second
Moyen Âge porteront essentiellement sur le Nord de la France.
• Burnouf, J., D. Arribet-Deroin, B. Desachy, F. Journot et A. Nissen Jaubert (dir.), 2009 - Manuel d’archéologie médiévale et
moderne. Collection U. Armand Colin, Paris.
• Colardelle, R., 2008 - La ville et la Mort. Saint-Laurent de Grenoble, 2000 ans de tradition funéraire. Brepols Publishers, Turnhout.
• Graham-Campbell, J. et M. Valor (dir.), 2007 - The Archaeology of Medieval Europe. I. Eighth to twelfth Century. Aarhus University
Press.
• Galinié, H. (dir.), 2007 - Tours antique et médiéval : lieux de vie, temps de la ville : 40 ans d'archéologie urbaine. Tours.
• Hodges, R., 1982 - Dark Age Economics: The Origins of Towns and Trade A.D. 600-1000. Duckworth, Londres.
• Reynaud, J.-F., 1998 - Lugdunum Christianum : Lyon du IVe au VIIIe s. : topographie, nécropoles et édifices religieux. Documents
d'Archéologie Française. Maison des Sciences de l'Homme, Paris.
ARCHEOLOGIE
RESPONSABLE
LES
DU PREMIER
: ANNE NISSEN
MOYEN-ÂGE
ELITES DU HAUT MOYEN ÂGE DANS LE NORD-OUEST DE L’EUROPE
Les pratiques sociales des élites du haut Moyen Âge ont laissé de multiples traces matérielles. Vestiges architecturaux, mobilier
funéraire et l’alimentation carnée occupent une grande place dans les interprétations sociales et économiques des vestiges
archéologiques. Le cours examine ces critères d’identification et comment l’archéologie peut appréhender les modes de vie et les
idéaux des élites dans le Nord-Ouest de l’Europe. Cette aire représente à la fois le monde romanisé et chrétien et des régions
tardivement christianisées comme la Scandinavie. Leur comparaison permet ainsi non seulement de constater des différences
(attendues), mais aussi des fortes ressemblances dans les systèmes de représentations. A leur manière, ils témoignent des relations
étendues des élites que les textes ont souvent laissé sous silence.
• Alduc-Le Bagousse, A. (dir.), 2009 - Inhumations de prestige ou prestige de l'inhumation ? Expressions du pouvoir dans l'au-delà
(IVe-XVe siècle). Tables rondes du CRAHM, 4. Brépols, Caen.
• Bourgeois, L., 2006 - Résidences des élites et fortifications du haut Moyen Âge en France et en Belgique dans leur cadre européen
: aperçu historiographique (1955-2005), Cahiers de civilisation médiévale 49 (II).
• Burnouf, J., 2007 - Les estimateurs archéologiques de l'interprétation sociale de la notion d'élite et de la question des lieux
centraux, dans Places of Power - Orte der Herrschaf - Lieux de pouvoir, C. Ehlers (dir.), p. 35-44.
• Catteddu, I., A. Nissen Jaubert, F. Gentili et e. alii, 2004 - Héritages antiques et temps nouveaux. Le haut Moyen Age., dans La
France archéologique. Vingt ans d'aménagements et de découvertes, J.-P. Demoule (dir.). Hazan, Paris, p. 156-175.
• Devroey, J.-P., 2006 - Puissants et misérables. Académie royale de Belgique, Bruxelles.
• Graham-Campbell, J. et M. Valor (dir.), 2007 - The Archaeology of Medieval Europe. Eigth to twelth Century. vol. 1. Aarhus
University Press, Århus.
• Le Jan, R., 2003 - La société du haut Moyen Âge. Armand Colin, Paris.
• Loveluck, C., 2003. - L'habitat anglo-saxon de Flixborough: dynamiques sociales et styles de vie VIIe-XIe siècle, Les Nouvelles de
l'Archéologie 92, p. 16-20.
• Nissen Jaubert, A., 2010 - Late antique and early medieval high-status sites in France, dans Herrenhöfe und die Hierarchie der
Macht im Raum südlich und östlich der Nordsee von der Vorrömischen Eisenzeit bis zum frühen Mittelalter und sur Wikingerzeit. H.
Jöns et al. (dir.). Verlag Marie Leidorf GmbH, Rahden, p. 255-273.
32
LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE → SEMESTRE 6 → METHODES DE L’ARCHEOLOGIE II
HISTOIRE
MATERIELLE DE L’OCCIDENT MEDIEVAL II
RESPONSABLES : DANIELLE ARRIBET-DEROIN ET HELENE NOIZET
APPROCHES TECHNIQUES ET SPATIALES
Ce cours, mutualisé avec l’UFR 09 (histoire), se propose d’explorer la manière dont les hommes du Moyen Age ont exploité les
ressources de leur environnement et organisé le territoire pour répondre à leurs besoins et développer leurs activités. Le Moyen Age
se caractérise comme une période d’importantes innovations du point de vue de la capacité technique et de l’emprise sur l’espace
tant rural qu’urbain. Les sources écrites iconographiques, archéologiques et cartographiques sont systématiquement utilisées et
confrontées.
2e semestre : approche spatiale
Le cours traite des conséquences, sur l’espace urbain et rural, des pratiques sociales médiévales. Nous mettrons ainsi en relation la
morphologie spatiale (réseau viaire, parcellaire) avec les choix de vie des hommes du Moyen Age (réseaux d’approvisionnement,
émergence de communautés sociales, mise en pratique de règles de vie ecclésiastiques…).
Dans cette perspective des interactions sociétés/milieux, nous aborderons notamment la question de l’eau en ville : comment
l’environnement fluvial des villes médiévales a influencé les pratiques des habitants et, en retour, comment leurs modes de vie et
d’action ont rétroagi sur la morphologie urbaine ? Nous observerons, d’une part, que les sociétés médiévales ont très tôt artificialisé
leur milieu (endiguement, rectifications des tracés fluviaux) et, d’autre part, que ces choix ont renforcé la fragilité des espaces urbains,
en créant un risque fluvial.
Les TD proposent des études de cas concrets, grâce notamment à l’utilisation de SIG (systèmes d’information géographique).
• Marie-Claire Amouretti, Georges Comet, Hommes et techniques de l’Antiquité à la Renaissance, Paris, Armand Colin, 1993.
• Hélène Balfet (dir.), Observer l’action technique ? Des chaînes opératoires, pour quoi faire ?, Paris, éd. du CNRS, 1991.
• Patrice Beck (dir.), L’innovation technique au Moyen Âge, actes du VIe congrès international d’archéologie médiévale (octobre
1996), Paris, Errance, 1998.
ARCHEOLOGIE
RESPONSABLE
LA
DU BATI MEDIEVAL
: FLORENCE JOURNOT
- II
Est exposée dans ce cours une méthode d’analyse visant à appréhender la maison médiévale urbaine dans ses configurations,
modes d’occupation, et aussi par rapport à l’îlot dont elle fait partie. Cette méthode passe par un apprentissage de la lecture critique
des sources : images, textes, vestiges architecturaux, vestiges mobiliers.
Le phasage du bâti, et du mobilier, permet de réintégrer de manière raisonnée la maison dans une histoire de l’architecture médiévale
et de ses modes d’occupation, jusqu’à l’ouverture sur une définition rationnelle des « arts décoratifs » médiévaux. C’est pourquoi le
cours concerne archéologues comme historiens d’art.
Ce cours forme un ensemble avec « La construction au Moyen Âge : la maison médiévale urbaine I » (semestre 5).
MAISON MEDIEVALE URBAINE
• Arlaud C., Burnouf J. dir., L’archéologie du bâti médiéval urbain - dossier, Les Nouvelles de l’Archéologie, n° 53-54, automne-hiver
1993, p. 5-69.
• Esquieu Y., Pesez J.-M. dir., Cent maisons médiévales en France (du XIIe au milieu du XVIe siècle). Un corpus et une esquisse,
Paris, éd. du CNRS, 1998.
• Journot F., De la « limite » en milieu domestique. Rapports au dehors, convivialité et intimité dans la maison bourgeoise à la fin du
Moyen Âge, dans Archéopages, Limites et territoires, n° 21, avril 2008, p. 42-47.
• La maison au Moyen Âge dans le Midi de la France, 1 et 2, actes des journées d’étude de Toulouse, Toulouse 2003, actes du
colloque de Cahors, Toulouse 2009.
• Journot F., Un champ d’application prometteur, archéologie du bâti et maison de ville, dans Burnouf J. dir., Manuel d’archéologie
médiévale et moderne, Paris, Armand Colin, 2009, p. 170-196 et 213-215.
• Journot F., La maison médiévale se donne en spectacle, dans Le plaisir de l’art du Moyen Âge. Commande, production et
réception de l’œuvre d’art, Paris, Picard, 2012, p. 313-321.
ARCHEOLOGIE
RESPONSABLE
BYZANTINE
: DOMINIQUE PIERI
LE PROCHE-ORIENT PROTOBYZANTIN
Ce cours, essentiellement fondé sur l’acquis des recherches récentes, aborde l’ensemble des principaux thèmes archéologiques dans
les régions du Levant et de la Palestine (Syrie, Liban, Jordanie et Israël). L’accent sera mis sur les transformations du monde romain
oriental entre le IVe et le VIIe s. apr. J.-C. au travers de l’organisation territoriale (villes et campagnes), de l’architecture religieuse
(églises, basiliques, monastères, sanctuaires), de l’artisanat (métaux, tissus, ivoires, verrerie) et de la production agricole (pressoirs,
céramiques, amphores, circuits commerciaux).
EPI : http://epi.univ-paris1.fr/ufr03archeobyz Site Internet : http://byzance.univ-paris1.fr
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• J.-P. SODINI, « La contribution de l’archéologie à la connaissance du monde byzantin (IVe-VIIe siècles) », Dumbarton Oaks
Papers 47, 1993, p.139-184.
• P.-L. GATIER, « Le Proche-Orient protobyzantin. L’âge d’or du christianisme oriental », dans O. BINST (dir.), Le Levant. Histoire et
Archéologie du Proche-Orient, Paris, 2000, p. 188-241.
• M. PICCIRILLO, L’Arabie Chrétienne, Milan, 2002.
ARCHÉOLOGIE D’ASIE, D’AFRIQUE, DES AMÉRIQUES
ARCHEOLOGIE
DU
PROCHE-ORIENT II
RESPONSABLE : PASCAL BUTTERLIN
LE
PROCHE ET MOYEN ORIENT –3000 A 612 AVANT NOTRE ERE
Il s’agit d’étudier la mise en place, le fonctionnement et les variantes d’un système de gouvernement et de gestion qui s’est développé
dans le monde mésopotamien dès la fin du IV e millénaire avant notre ère.
SYSTEME PALATIAL AU
• HUOT, J. L Une archéologie des peuples du Proche-Orient ancien, vol.2, l’orient des palais, Paris Errance 2004.
• MARGUERON, J. 2003 Les Mésopotamiens, Paris Picard.
CIVILISATIONS
RESPONSABLE
PREHISPANIQUES
: PATRICE LECOQ
: AMERIQUE
ANDINE
Ce cours s’inscrit comme un complément, pour l’aire andine, à celui que Mme Faugère consacre, au premier semestre, à la
Mésoamérique. Au travers d’une approche chronologique du développement de l’archéologie américaniste et au moyen de l’étude de
cas concrets, on mettra en évidence les spécificités de cette discipline, en insistant notamment sur les données ethnohistoriques et
l’importance de l’anthropologie. On abordera également les contributions théoriques et techniques (les grands projets et les
mouvements de pensées) qui ont été apportés à cette discipline en général.
• LECOQ P., 2009-2010. Initiation à l’archéologie de l’Amérique du sud, Polycopié du cours de L2. Module 032D198. Archéologie
des Amériques précolombiennes, Université Paris 1.
• WILLEY G. et PH. PHILIPS, 1962. Method and Theory in American Archaeology, Phoenix Book, Chicago.
• 1971. An introduction to American Archaeology, (Vol. 2 : South America), Prentice Hall, Englewood Cliffs.
PREHISTOIRE
RESPONSABLE
ET ARCHEOLOGIE DE L’AFRIQUE
: MANUEL GUTIERREZ
Après une présentation générale de l’Afrique et des sources disponibles pour l’étude de la préhistoire du continent, le cours porte
dans un premier temps sur les sites « classiques » de la préhistoire africaine : Olduvaï, Melka Kunturé, Baïa Farta. Un deuxième volet
est consacré à l’étude de l’art rupestre du continent à partir d’exemples régionaux : Tassili pour le Nord, Angola pour l’Afrique
Centrale et Drakensberg pour l’Afrique australe. Enfin, le dernier volet aborde l’archéologie funéraire à partir de recherches de terrain.
• Chavaillon, J. et N.,Hours, F., Piperno, M. 1978. Le début et la fin de l’Acheuléen à Melka-Kunturé : méthodologie pour l’étude des
changements de civilisation. Bull. de la S.P.F. Paris, 75.
• Gallay; A. (Dir.), 1999. Comment l'homme?. Paris. Ed. Errance.
• Gutierrez, M. 1996. L’art pariétal de l’Angola. L’Harmattan. Paris.
• Gutierrez, M. 2008. Recherches archéologiques en Angola. Préhistoire, art rupestre, archéologie funéraire. L’Harmattan. Paris.
• Leakey, L. 1951. Olduvai Gorge. A report of the hand-axe culture in bedsI-IV. Cambridge University Press.
• Le Quellec, J-L.1998. Art rupestre et préhistoire du Sahara. Paris. Payot.
PREHISTOIRE
RESPONSABLES
DE L’ASIE ORIENTALE ET DE L’OCEANIE
: GUILLAUME MOLLE ET ERIC CONTE
COURS : PREHISTOIRE DE L’OCEANIE
Après une présentation de l’ensemble Pacifique et des sources qui permettent d’aborder sa préhistoire, le cours porte dans un
premier temps sur les anciennes occupations humaines dans la partie Ouest de la région (Australie, Nouvelle-Guinée, Tasmanie).
Puis est étudiée la colonisation plus récente du Pacifique insulaire (expansion du complexe culturel lapita, techniques de navigation,
colonisation de la Polynésie orientale). Enfin, on présente certaines cultures polynésiennes sous leurs aspects socio-politiques et
religieux, en référence notamment aux vestiges monumentaux (marae), qui connaissaient un développement majeur à l’arrivée des
Européens. La préhistoire de l’Asie n’est abordée que dans ses rapports avec le monde océanien.
Il est conseillé de suivre les cours de préhistoire dispensés en Licence 3
34
LICENCE 3 → PARCOURS ARCHEOLOGIE → SEMESTRE 6 → METHODES DE L’ARCHEOLOGIE II
TD : TECHNIQUES OCEANIENNES
Après une présentation des matériaux utilisés et des objets façonnés en Océanie, sont étudiées les techniques de pêche et horticoles
sous leurs aspects à la fois matériels et idéels (connaissances sur la nature, rituels, tabous, etc.). Dans un deuxième temps, des
thèmes très variés (tatouage, maisons, traitement des morts, etc.) sont proposés aux étudiants qui les traitent sous forme d’exposés.
Semestre 6 : Méthodes de l’archéologie II
ARCHEOMETRIE
RESPONSABLE : FRANÇOIS DJINDJIAN
AUTRE ENSEIGNANTS : CHRISTOPHE PETIT ET AUTRES
LES MATERIAUX : ETUDES, CARACTERISATION ET PROVENANCE
Ce cours à pour objet une introduction aux méthodes physiques et chimiques appliquées à l’archéologie.
Il aborde trois thèmes principaux : la datation, la caractérisation des matériaux et la prospection.
Les séances sont dédiées à la fois à une présentation des objectifs et des problématiques archéologiques qui régissent le recours à
ces méthodes (comment dater ou prospecter un site, quelles méthodes de caractérisation sont appropriées aux contextes et aux
artefacts ?), ainsi qu’à une introduction des méthodes et techniques couramment utilisées, illustrées par des études de cas
archéologiques (datation par le radiocarbone et la dendrochronologie, caractérisation des céramiques, des roches, des métaux ou
des matériaux organiques, méthodes de prospection géophysiques). Epi : http://epi.univ-paris1.fr/lic3archeostat
• DABAS M., DELETANG H., FERDIERE A., JUNG C., ZIMMERMANN W.H., 1998, La prospection. Errance, 165 p. (réed. 2006).
• ELLIS L. edt 2000, Archaeological Method and Theory : An Encyclopedia. Taylor & Francis : New York & London. (Nombreux
articles concernant l’Archéométrie en général)
• EVIN J., LAMBERT G.N., LANGOUËT L., LANOS P., OBERLIN C., 1998, La datation en laboratoire. Collection "Archéologiques"
dirigées par Alain Ferdière. Editions Errance, 191 p.
• POLLARD A.M., BATT C., STERN B., YOUNG S.M.M., 2007, Analytical Chemistry in Archaeology. Cambridge University Press.
• RICE M. 1987, Pottery analysis, A Sourcebook. Chicago University Press, Chicago.
LES DATATIONS ABSOLUES (CHRISTOPHE PETIT ET AUTRES)
Les méthodes de datations absolues en Archéologie. Panorama général et conditions d’utilisation.
La Dendrochronologie et la calibration du 14C.
Le 14C et les autres méthodes de datations radio-nucléaires.
Comment dater un site archéologique : choix des techniques de datations, échantillonnage, analyse critique des résultats et synthèse.
LA PROSPECTION ARCHEOLOGIQUE (CHRISTOPHE PETIT)
La prospection archéologique : introduction générale. Procédures (SIG, échantillonnage, krigeage, modélisation) et acquisitions
(images satellite, aérienne, cartographie, toponymie, prospection géophysique, ramassage de surface, sondages, carottages,
coupes). Les techniques de prospection géophysique.
TRAITEMENT
DE DONNEES ET STATISTIQUES
RESPONSABLE : A PRECISER
Le cours a pour objet d’amener les étudiants à une maîtrise des outils élémentaires de traitement des données archéologiques dans
les domaines des statistiques élémentaires, des mathématiques appliquées et de la représentation graphique et cartographique. Des
études de cas et des exercices sont réalisés par les étudiants dans les domaines de la typologie, de la sériation et de l'analyse
spatiale. Epi : http://epi.univ-paris1.fr/lic3archeostat
• DJINDJIAN F. - Méthodes pour l'archéologie
• SALY P. - Méthodes statistiques descriptives pour les historiens. Armand Colin, Paris, 1997.
SOURCES
ET DOCUMENTS DE L’ARCHEOLOGIE GRECQUE ET ROMAINE
RESPONSABLE : FRANCIS PROST
L’objectif du cours est de familiariser les étudiants avec l’utilisation de diverses sources documentaires — prospections
archéologiques, études d’objets, classement céramique, etc. — pour constituer l’archéologie des mondes anciens. Dans le cadre de
dossiers thématiques précis, il s’agira de montrer comment mobiliser et exploiter ces sources et comment écrire l’histoire de ces
sociétés de l’Antiquité : ainsi, seront abordés les problèmes relevant des territoires des communautés antiques, ceux qui ont trait à la
documentation figurée, ceux qui relèvent de la chronologie des mondes anciens à partir de la céramique, etc.
Le programme détaillé sera donné en début d’année sur http://archeologie-grecque.univ-paris1.fr/
35
ARCHEOLOGIE
DE TERRAIN
RESPONSABLE : A PRECISER
Le cours offrira un large panorama des méthodes et techniques utilisées pour réaliser des opérations de terrain, ainsi que du cadre
général des interventions. Il est recommandé pour les étudiants souhaitant s’inscrire en Master2 professionnel.
Les thèmes abordés seront : le cadre juridique et administratif de l’archéologie, les méthodes et techniques de fouille, l’enregistrement
stratigraphique, les systèmes d’information archéologiques, l’archéoanthropologie funéraire, la gestion du mobilier et sa conservation
préventive, la préparation d’un rapport de fouille. EPI : http://epi.univ-paris1.fr/lic3archeostat
• Harris (Edward Cecil) . Principles of Archaeological Stratigraphy, Academic Press, London, 1979, 136 p. (2e edition revue, 1989,
170 p.)
• Roskams (Steve), -Excavation-, Cambridge Manuals in Archaeology, Cambridge University Press, 2001, 311 p.
36
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5
LICENCE ANNÉE 3 (L 3)
● Parcours Histoire de l’Art
37
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5
LICENCE 3 / HISTOIRE DE L’ART Organisation des enseignements
RESPONSABLE : COLETTE NATIVEL
Semestre 5
Parcours histoire de l’art
UNITE D’ENSEIGNEMENT
COEF.
CREDITS
UE FONDAMENTALE
3
18
UE DE SPÉCIALITÉ
2
12
COEF.
MAT.
1
1
1
CM
DUREE
19h30
19h30
19h30
TD
DUREE
19h30
19h30
19h30
3
19h30
19h30
39h
3
19h30
19h30
39h
Méthodologie : les grandes questions de
l’Histoire de l’Art
2
19h30
9h00
28h30
LV1
LV2 (TD 19h30) OU Langues anciennes (TD
1
1
19h30
19h30
MATIERES
CONSTITUTIVES DE L’UE
3 cours (CM et TD) à choisir parmi les
aires chrono-culturelles, dont deux
minimum dans la dominante
2 matières à choisir parmi :
• Histoire de l'architecture européenne
(1890-1939) : de l'Art nouveau au
Mouvement moderne
• L’histoire de l’art à l’ère de la technologie
numérique
• Institutions artistiques XXe siècle
• La gravure : pratiques et usages
• Sources et documents de l’archéologie
grecque et romaine 1
• Analyse de la mise en scène
• Esthétique 1 (UFR 10)
39h)
VOLUME
SEMESTRIEL
30
PAR ETUDIANT
DUREE
TOTALE
39h
39h
39h
117h
De 126h
à 145h30
CM
DUREE
19h30
19h30
19h30
TD
DUREE
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
39h
19h30
19h30
39h
19h30
9h00
28h30
19h30
19h30
Semestre 6
UNITE D’ENSEIGNEMENT
UE FONDAMENTALE
UE DE SPÉCIALITÉ
VOLUME
SEMESTRIEL
PAR ETUDIANT
COEF. CREDITS
3
2
18
12
30
COEF.
MAT.
3 cours (CM et TD) à choisir parmi les aires
1
chrono-culturelles, dont deux minimum dans
1
la dominante
1
2 matières à choisir parmi :
• L’architecture : Renaissance et classique
• Histoire de la photographie
3
• Histoire du patrimoine et des musées
• Arts décoratifs, mode et design
3
• Histoire et théorie des pratiques de la
peinture
• Sources et documents de l’archéologie
grecque et romaine 2
• Cinéma et Histoire
• Esthétique 2 (UFR 10)
MATIERES
CONSTITUTIVES DE L’UE
Méthodologie : les grandes questions de
l’Histoire de l’Art
2
LV1
LV2 (TD 19h30) OU Langues anciennes
(TD 39h)
1
1
117h
DUREE
TOTALE
39h
39h
39h
De 126h
à 145h30
38
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5
Parcours Histoire de l’Art
Semestre 5
Semestre 6
UE FONDAMENTALE
UE FONDAMENTALE
3 matières à choisir dont 2 minimum dans la dominante
ART ANTIQUE
• Art grec
• Méditerranée. grecque I : Cités d’Asie mineure
• Méditerranée romaine I : Rome et l’Italie
• La Gaule au Haut Empire
ART MEDIEVAL
• Architecture et sculpture gothique
• France / Flandres XVe siècle : peinture, sculpture
• La construction au Moyen-Age
• Les monuments et leurs décors à Byzance
ART MODERNE
• XVIe siècle italien
• Première Renaissance
• Renaissance Française
• Architecture des temps modernes
ART CONTEMPORAIN
• XIXe siècle
• Architecture contemporaine I (non proposé cette année)
• XXe siècle
• Arts africains
3 matières à choisir dont 2 minimum dans la dominante
ART ANTIQUE
• Art romain
• Méditerranée grecque II : Grèce d’Occident
• Méditerranée romaine II : Les provinces orientales
• La Gaule dans l’Antiquité tardive
ART MEDIEVAL
• Arts monumentaux à l’époque romane
• Archéologie du bâti médiéval
• Objets profanes et religieux à Byzance
• Art islamique
ART MODERNE
• XVIIe siècle : Rubens
• Art et société au XVIIIe siècle
• De la Renaissance au Baroque
• Création artistique au XVIIIe siècle
ART CONTEMPORAIN
• XIXe siècle
• Architecture contemporaine II
• L'art allemand à l'époque de la République de Weimar
• XXe siècle
39
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5
LICENCE 3 / HISTOIRE DE L’ART - Thèmes des cours Semestre 5 : UE Fondamentales
ART ANTIQUE
ART
GREC
RESPONSABLE : ALAIN DUPLOUY
Le cours propose une série de questions approfondies sur les productions artistiques de la Grèce antique. On s'attachera à
comprendre la place et le rôle des producteurs d'art, artistes ou artisans, ainsi que le statut de l’objet manufacturé dans les sociétés
grecques. Le cours portera plus spécifiquement cette année sur l’art hellénistique.
Dans le cadre des travaux dirigés, on s’intéressera à la constitution de l'art grec dans le champ des disciplines du savoir
contemporain. À travers les époques, les courants historiographiques et les personnalités, la manière dont les historiens de l'art ont
porté leur regard et ont construit leur discours sur les objets antiques a fortement changé.
Pour plus d'informations, cf. http://archeologie-grecque.univ-paris1.fr , http://iconotheque.univ-paris1.fr/index.php.
MEDITERRANEE
RESPONSABLE
GRECQUE
: FRANCIS PROST
I : CITES D’ASIE
MINEURE
Le cours aborde les problèmes concernant l’aspect et le développement des cités grecques dans une région, l’Asie mineure, où elles
ont connu un essor particulier dès les origines, d’étudier sur quelques exemples (Carie, Lycie) les contacts avec le monde
« barbare », et de suivre l’évolution de ce foyer de l’hellénisme à l’époque hellénistique et romaine : les cités grecques, qui présentent
un modèle original d’organisation et qui dominent l’Egée jusqu’au IVe s. av. J-C., ne disparaissent pas après que leur rôle politique ait
été affaibli, mais restent des foyers bien vivants jusqu’à la fin de l’empire romain, tout en subissant des transformations profondes. Ce
sont ces transformations que l’on saisira à travers la civilisation matérielle.
Le programme détaillé sera donné en début d’année sur http://archeologie-grecque.univ-paris1.fr/
MEDITERRANEE
RESPONSABLE
ROMAINE I
: OLIVIER DE CAZANOVE
ROME ET L’ITALIE
Cet enseignement porte sur la ville de Rome et l’Italie romaine, à la fin de la République et à l’époque impériale. On étudiera la
topographie de Rome et des centres urbains de la péninsule (entre autres Pompéi et Ostie) ainsi que leurs programmes
monumentaux et décoratifs. Là se trouvent les modèles de référence, ensuite largement diffusés à travers tout l’Empire.
EPI : http://epi.univ-paris1.fr/archeoromaine,
autre site : http://iconotheque.univ-paris1.fr/index.php , F. Villeneuve : Rome ; Rome / Ostie ; Pompéi, Musée de Naples.
• N. de Chaisemartin, Rome. Paysage urbain et idéologie. Des Scipions à Hadrien (IIe s. av. J.–C.– IIè s. apr. J.–C.), Paris, Armand
Colin, 2003.
• F. Coarelli, Roma, Rome-Bari, Laterza, 2005.
• F. Coarelli, Pompéi : la vie ensevelie, Paris, Larousse, 2005
• P. Gros, L’architecture romaine (du IIIème s. av. J.–C. à la fin du Haut empire), t. 1 : Les monuments publics ; t. 2 : Les maisons,
les tombeaux, Paris, Picard, 1996-2001.
• Lexicon Topographicum Vrbis Romae, Rome, Quasar, 1993-1999.
LA GAULE
AU HAUT EMPIRE
RESPONSABLES : OLIVIER DE CAZANOVE, DOMINIQUE PIERI, LAURE LAÜT
Le cours réfléchit sur les transformations qui touchent la Gaule devenue romaine. Après avoir mis en place les diverses formes de
l'occupation du territoire (oppida, villages ouverts, fermes) en Gaule, à la veille de la Conquête romaine, on étudiera, au travers des
problématiques renouvelées par les fouilles récentes, les modalités d'implantation et de développement des villes (voirie et tissu
urbain, parure monumentale, habitat privé, place de l'artisanat). On abordera ensuite la façon dont est structuré le territoire des cités
(réseau des agglomérations et des sanctuaires). Après s'être interrogé sur les différentes méthodes d'approche des campagnes
antiques, on observera, à travers les résultats des programmes de recherche, les modifications introduites dans l'exploitation des
campagnes (dynamique de l'habitat rural, évolution des productions agricoles, amélioration des technologies agraires). Quatre
40
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5
séances sont réservées aux aspects économiques. Il s’agit de poser les bases du fonctionnement du commerce et d’évoquer les
modalités de circulation des produits en Gaule entre le Ier s. av. et le IIIe s. apr. J.-C. (typologies, amphores, tonneaux).
Ce cours trouve son prolongement logique au semestre 6, avec le cours sur la Gaule dans l’Antiquité tardive.
EPI : http://epi.univ-paris1.fr/lic3gaulerom (en accès réservé)
• D.Bayard, J.-L.Collart, De la ferme indigène à la villa romaine. La romanisation des campagnes de la Gaule, Actes du 2e Colloque
de l'Association Ager. Revue archéologique de Picardie, Numéro spécial 11, 1996.
• C.Goudineau in G.Duby (dir.), Histoire de la France urbaine, Tome 1, La ville antique. Paris, Seuil, 1980.
• C. Delaplace, J.France, Histoire des Gaules, Paris, Armand Colin, coll. Cursus, 1997.
• W.Van Andringa, La religion en Gaule romaine. Piété et politique (Ier -IIIe s. apr. J.-C.), Paris, éd. Errance 2002.
• G.Woolf, Becoming Roman, The origins of Provincial Civilization in Gaul, Cambridge, University Press, 1998
• M. Monteil et L. Tranoy, La France gallo-romaine, éd. La Découverte, coll. Archéologies de la France, 2008.
ART MÉDIÉVAL
ARCHITECTURE
RESPONSABLE
ET SCULPTURE GOTHIQUE
: FLORENCE JOURNOT
L’ART MONUMENTAL GOTHIQUE
Le cours explore, selon l’actualité de la recherche, le renouvellement des approches des grands monuments du culte chrétien et de
leur sculpture figurée à partir du XIIe siècle : articulation entre conceptions techniques et stylistiques, iconographie, rôle de la couleur ;
sans occulter la question des restaurations-transformations dues aux architectes-archéologues du XIXe siècle.
• Kimpel D., Suckale R., L’architecture gothique en France, 1130-1270, Paris, Flammarion, 1990.
• Aceto F. et al., Chantiers médiévaux, Paris, Zodiaque-DDB, 1996.
• 20 siècles en cathédrales, catalogue de l’exposition du Palais du Tau à Reims, Paris, éd. du Patrimoine, 2001.
• Wirth J., L’image à l’époque gothique, 1140-1220, Paris, Cerf, 2008.
• Joubert F., La sculpture gothique en France, Paris, Picard, 2008.
FRANCE / FLANDRES XVe
RESPONSABLE : CHRISTIANE
SIECLE
PRIGENT
:
PEINTURE, SCULPTURE
LA PEINTURE FLAMANDE AU XVe SIECLE
L’essor de la peinture flamande au XVe siècle est marqué par le développement d’une nouvelle spiritualité, particulièrement vive dans
la bourgeoisie, qui rapproche le monde divin du monde sensible dans une véritable union mystique émotionnelle. L’image, support de
la prière, s’attache à la réalité quotidienne et aux détails de son intimité en y introduisant signes et symboles. L’emploi de nouvelles
techniques, la multiplication des ateliers et le dynamisme des corporations accompagne ce mouvement, jalonné par les noms de
Robert Campin, des frères Van Eyck, de Rogier van der Weyden, de Petrus Christus, de Dieric Bouts, d’Hugo van der Goes et d’Hans
Memling, …
• BAUDOIN, Jacques, La sculpture flamboyante, Nonette, Créer, 1983-1996.
• ELSIG, Frédéric, La peinture en France au XVe siècle, Milan, 5 Continents Editions, 2004.
• MALE, Emile, L’art religieux de la fin du Moyen Age. Etude sur l’iconographie du Moyen Age et sur ses sources d’inspiration, Paris,
Armand Colin, 1995.
• PANOFSKY, Erwin, Les primitifs flamands, Paris, Hazan, 2003.
• PRIGENT, Christiane (dir.), Art et société en France au XVe siècle, paris, Maisonneuve et Larose, 1999.
LA
CONSTRUCTION AU MOYEN-ÂGE
RESPONSABLE : FLORENCE JOURNOT
LA
- I
L’approche du bâti en chantier et des techniques de construction est appliquée à un sujet qui intéresse aussi bien archéologues et
historiens d’art : la maison urbaine d’origine médiévale, objet de campagnes de « réhabilitations » dans les « centres historiques »,
qu’elle soit essentiellement maçonnée, ou en pans de bois.
L’articulation entre techniques et esthétique permettra d’affiner les étiquettes stylistiques traditionnelles (« roman », « gothique ») mal
adaptées à l’architecture domestique.
Ce cours forme un ensemble avec « Archéologie du bâti médiéval : la maison médiévale urbaine II » (semestre 6).
MAISON MEDIEVALE URBAINE
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LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5
• Esquieu Y., Pesez J.-M. dir., Cent maisons médiévales en France (du XIIe au milieu du XVIe siècle). Un corpus et une esquisse,
Paris, éd. du CNRS, 1998.
• Bessac J.-C., Chapelot O., de Filippo R., Journot F., Prigent D., Sapin C., Seigne J., La construction. Les matériaux durs : pierre et
terre-cuite, Paris, éd. Errance, 2004.
• Journot F., Un champ d’application prometteur, archéologie du bâti et maison de ville, dans Burnouf J. dir., Manuel d’archéologie
médiévale et moderne, Paris, Armand Colin, 2009, p. 170-196.
LES
MONUMENTS ET LEURS DECORS A BYZANCE
RESPONSABLE : SULAMITH BRODBECK
ARCHITECTURE ET DECOR MONUMENTAL A L’EPOQUE MEDIO-BYZANTINE
A travers l’étude de monuments représentatifs, appartenant à l’époque médio-byzantine, sont analysés les relations entre
architecture, décor et liturgie ; l’évolution des programmes iconographiques et les tendances stylistiques ; le rôle des commanditaires
et la réception des œuvres. On prend pour objet d’étude les décors en mosaïque des fondations monastiques du XIe siècle en Grèce,
puis la peinture monumentale du XIIe siècle en Macédoine, à Chypre et, en dehors de l’empire, en Sicile. L’art chypriote est plus
particulièrement approfondi, en lien avec l’exposition qui se tiendra au Louvre à l’automne 2012, « Chypre médiévale : entre Byzance,
l’Orient et l’Occident ».
• H. Belting, Image et culte. Une histoire de l’art avant l’époque de l‘art, Paris, 2007 (trad. fr. de Bild und Kult, Munich, 1990).
• O. Demus, Byzantine Mosaic Decoration. Aspects of Monumental Art in Byzantium, Londres, 1948 (classique pour une approche
du programme iconographique des églises byzantines).
• S. E. J. Gerstel, Beholding the Sacred Mysteries : Programs of the Byzantine Sanctuary, Seattle-Londres, 1999.
• B. Brenk éd., La Cappella Palatina a Palermo. The Cappella Palatina in Palermo, 4 vol., Modène, 2010.
• A. Weyl Carr, A. Nicolaidès éd., Asinou across Time. Studies in the Architecture and Murals of the Panagia Phorbiotissa, Cyprus,
Washington, 2012 (Dumbarton Oaks Studies, 43).
ART MODERNE
XVIE
SIECLE ITALIEN
RESPONSABLE : PHILIPPE MOREL
ENSEIGNANTS : ELINOR MYARA
LA
VENISE AU XVIE SIECLE
Ce cours propose d'analyser les rapports, les échanges et les dialogues existant entre les artistes d'Europe du Nord (Flandres,
Hollande, Allemagne et cour de Prague) et les artistes italiens. Les voyages des artistes, la diffusion des modèles à travers l'estampe
notamment constituent les modalités principales de ces échanges. L'ouverture des artistes septentrionaux à l'art des grands maîtres
de la renaissance italienne avec les peintres flamands dits "italianisants" et l'extension du répertoire des artistes du Nord à la peinture
mythologique, ainsi que la diffusion du maniérisme en Europe du Nord constitueront un premier axe de ce cours. Mais il sera aussi
question de la place des artistes nordiques dans le paysage artistique italien, leur présence dans les grands chantiers italiens ainsi
que des oeuvres d'artistes flamands, hollandais et allemands dans les collections italiennes et de leur influence sur les pratiques
artistiques de la péninsule.
PEINTURE A
• Fiamminghi a Roma, 1508-1608 - artistes des Pays-Bas et de la principauté de Liège à Rome à la Renaissance, Société des
expositions du Palais des Beaux Arts de Bruxelles, Snoeck-Ducaju & Zoon, 1995.
• Renaissance Venice and the North. Crosscurrents in the time of Bellini, Dürer and Titian, B. Aikema, B. L. Brown (ed.), New York,
Rizzoli, 1999.
• B. W. MEIJER, Parma e Bruxelles. Committenza e collezionismo farnesiani alle due corti, Milan, 1988.
• P. PHILIPPOT, Pittura fiamminga e Rinascimento italiano, TUrin, 1970.
• F. CAPPELLETTI, Paul Bril e la pittura del paesaggio a Roma 1580-1630, Rome, Bozzi, 2006.
PREMIERE RENAISSANCE
RESPONSABLE : EN ATTENTE DE DESIGNATION
ART
ET POLITIQUE EN ITALIE, TRECENTO-QUATTROCENTO : DE L’AGE D’OR COMMUNAL AUX PRINCES DE LA RENAISSANCE.
Ce cours s’attachera à mettre en évidence la mise en place au cœur des cités du Trecento des signes d’une idéologie communale,
qui s’exprime par l’édification de monuments emblématiques et la commande de grands cycles décoratifs. Seront étudiés plus
particulièrement la Fontana maggiore de Pérouse, le campanile du Duomo de Florence, les décors du Palazzo della Ragione de
Padoue et du Palais public de Sienne. Le cours abordera ensuite la glorification du prince dans l’Italie du Quattrocento.
42
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5
• Arasse Daniel, Décors italiens de la Renaissance, éd. Ph. Morel, Hazan, 2009.
• Boucheron Patrick, « Le Bon Gouvernement . Peinture et politique à Sienne », Annales. Histoire,
sciences sociales, vol.60, 6, 2005, p.1137-1199.
• Castelnuovo Enrico (dir.), Ambrogio Lorenzetti. Le Bon Gouvernement, Actes Sud, 1996.
• Cole Alison, La Renaissance dans les cours italiennes, Flammarion, « Tout l’art » 1995.
• Norman Diana (dir.), Siena, Florence and Padua, Art, Society and religion, 1280-1400, 2 vol., Yale
University Press, 1995.
RENAISSANCE
RESPONSABLE
LE
FRANÇAISE
: LUISA CAPODIECI
FRANÇOIS IER
Considéré par ses contemporains comme le “père et le restaurateur des lettres et des arts”, François Ier, roi de France de 1515 à
1547, donna une impulsion décisive à l’épanouissement culturel et artistique français. Son nom est lié à l’introduction des nouveautés
de la Renaissance italienne et à la renommée des artistes qu’il invita à sa cour : Léonard de Vinci d’abord et, plus tard, Rosso
Fiorentino, Benvenuto Cellini, Francesco Primaticcio qui jouèrent un rôle primordial dans le grand chantier du château de
Fontainebleau.
Ce cours vise à mettre en évidence les enjeux principaux du mécénat artistique de ce roi, qui fut aussi un insatiable collectionneur de
tableaux et d’antiquités, afin de saisir les composantes qui ont conduit à l’éclosion de la Renaissance française et à l’invention d’un
style qui lui est propre.
EPI : http://epi.univ-paris1.fr/92560534/0/fiche___pagelibre/&RH=n1sitesEPI&RF=epi-658
MECENAT ARTISTIQUE DE
• CHASTEL André, L’Art français (Tome II). Temps modernes : 1430-1620, Paris, Flammarion, 1994.
• COX-REARICK Janet, Chefs-d’œuvre de la Renaissance. La collection de François Ier, Paris, Albin Michel, 1995.
• LECOQ Anne-Marie, François Ier imaginaire, Paris, Macula, 1987.
• SCAILLIEREZ Cécile, François Ier et ses artistes dans les collections du Louvre, Paris, RMN, 1992.
• ZERNER Henri, L’ Art de la Renaissance en France. L’invention du classicisme, Paris, Flammarion, 1997 (réédité dans la
collection “Tout l’art. Histoire”, Flammarion, 2002).
• Primatice maître de Fontainebleau, catalogue d’exposition, (Paris, musée du Louvre, 22 sept. 2004 – 3 janv. 2005), Paris, RMN,
2004.
ARCHITECTURE
RESPONSABLE
DES TEMPS MODERNES
: JEAN-FRANÇOIS CABESTAN
HISTOIRE DE L’HABITAT PARISIEN XVIIe ET XVIIIe S.
Outre l’intérêt des connaissances dont ce cours propose la transmission, l’étude des édifices d’habitation parisiens fournit l’occasion
de s’interroger sur la pluralité des approches qui coexistent en matière d’histoire de l’architecture. En ce qu’elles façonnent
simultanément l’objet architectural qui en constitue une sorte de synthèse, la construction, l’histoire des styles, les réglementations
urbaines et les évolutions typologiques font l’objet d’une présentation méthodique.
• Babelon, (J.-P.), Demeures parisiennes sous Henri IV et Louis XIII, Paris, 1965.
• Cabestan, (J.-F.), La conquête du plain-pied, Paris, 2004.
• Loyer, (F.), Paris XIXe siècle, l’immeuble et la rue, Paris, 1987
ART CONTEMPORAIN
XIXe
SIECLE
RESPONSABLE : CATHERINE MENEUX
LE
SYMBOLISME EUROPEEN
Plutôt qu’un mouvement nettement délimité comme l’impressionnisme, le symbolisme s’est imposé comme un large courant
international, contestant à la fin du XIXe siècle le naturalisme dominant et les diverses formes d’académisme, dans une entreprise
totalisante qui englobait tous les arts et dans une pluralité stylistique inédite. De la peinture aux arts décoratifs, en passant par la
musique et la danse, ce cours restitue la chronologie et la géographie de ce vaste mouvement, dans ses interactions avec la
littérature et le contexte politique, en présentant la quête individualiste des symbolistes qui ont voulu voir au-delà des apparences,
interroger l’invisible et le « moi », et renouer avec les mythes païens et chrétiens, pour rénover l’art et la société.
http://epi.univ-paris1.fr/art19
• ILLOUZ Jean-Nicolas, Le Symbolisme, Librairie Générale Française, 2004 (collection Livre de Poche).
43
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5
• RAPETTI Rodolphe, Le symbolisme, Paris, Flammarion, 2005.
• Catalogue de l’exposition Paradis perdus : l’Europe symboliste (Montréal, Musée des beaux-arts, 1995), Montréal, Musée des
beaux-arts, 1995.
ARCHITECTURE
CONTEMPORAINE
I (NON
PROPOSE CETTE ANNEE)
XXE
SIECLE
RESPONSABLE : PHILIPPE DAGEN
DUCHAMP APRES DUCHAMP
En 1968, la mort de Marcel Duchamp passe inaperçue de la presse et du public. Aujourd’hui, son nom est connu de tous et Fountain
une œuvre emblématique. Après avoir rappelé quelques éléments de connaissance de l’homme et de ses créations, on examinera,
en Europe et aux Etats Unis, les réinterprétations dont elles ont été l’objet dès les années 60 et, plus encore, après sa disparition. Il
n’est guère de mouvement artistique qui ne se soit, directement ou indirectement, réclamé de lui, que ce soit pour lui rendre
hommage ou le parodier. On verra combien les dernières années ont vu des discussions et des visions nouvelles apparaître et se
contredire.
• Pour une approche de l’œuvre et de son historiographie, on se reportera à l’ouvrage de Bernard Marcadé, Marcel Duchamp, La
vie à crédit, Flammarion (2007) et sa bibliographie.
ARTS
AFRICAINS
RESPONSABLE : MAUREEN MURPHY
HISTOIRE DES ARTS DE L’AFRIQUE : CREATION, RECEPTION, ART CONTEMPORAIN
Pluridisciplinaire, ce cours propose d’aborder la création artistique en Afrique dans une perspective historique, en croisant l’étude des
œuvres avec celle des pratiques culturelles et/ou religieuses. L’art contemporain ainsi que l’émergence de la photographie seront
analysés en rapport avec l’actualité des expositions parisiennes du moment au musée du quai Branly ou au centre Georges
Pompidou, par exemple.
L’histoire de la création croisera celle de la réception, l’histoire du goût et le primitivisme, en s’appuyant sur les théories culturelles et
post coloniales.
EPI : http://epi.univ-paris1.fr/09829808/0/fiche___pagelibre/&RF=epi-725
Semestre 5 : UE de Spécialité
HISTOIRE DE L'ARCHITECTURE
MOUVEMENT MODERNE
EUROPEENNE
(1890-1939) :
DE L'ART NOUVEAU AU
RESPONSABLE : ELEONORE MARANTZ
Cet enseignement offre un panorama général de l’histoire de l’architecture de la première moitié du XXe siècle, depuis l’Art nouveau
jusqu’aux différentes déclinaisons du Mouvement moderne pendant l'Entre-deux-guerres. Donnant les clés nécessaires à l’approche,
à l’étude et à l’analyse de la production architecturale, son objectif est de mettre en évidence les principales théories et pratiques qui
ont été à l’œuvre, en Europe occidentale principalement, entre 1890 et 1939. L’étude des mouvements et des édifices considérés
comme représentatifs de l’émergence et du développement d’une certaine modernité en architecture permet de ré-interroger ce
concept.
Dans le cadre des travaux dirigés, une place non négligeable est réservée au patrimoine régional. Au travers d’activités
pédagogiques variées, les étudiants travaillent sur des édifices ayant un intérêt patrimonial. Ces travaux leur permettent d’établir un
contact direct avec leur objet d’étude, d’acquérir certaines bases méthodologiques. Ils leur permettent également de mieux connaître
et de mieux appréhender leur environnement bâti. Une réflexion plus large sur la notion de patrimoine est ainsi engagée.
• BENEVOLO Leonardo, Histoire de l’architecture moderne, Tome 2 : Avant-garde et mouvement moderne (1890-1930), Paris,
Editions Dunod, collection Espace et architecture, 1991 (nouvelle édition).
• FRAMPTON Kenneth, Histoire critique de l’architecture moderne, Paris, Philippe Sers Editeur, 1985.
• LOYER François, Histoire de l'architecture française de la Révolution à nos jours, Paris, Editions du Patrimoine/Editions Mengès,
1999.
• MONNIER Gérard (dir.), LOUPIAC Claude, MENGIN Christine, L’architecture moderne en France tome 1 : 1889-1940, Paris,
Editions Picard, 1997.
• MONNIER Gérard, Histoire critique de l’architecture en France 1918-1950, Paris, Editions Philippe Sers, 1990.
44
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5
L’HISTOIRE
RESPONSABLE
DE L’ART A L’ERE DE LA TECHNOLOGIE NUMERIQUE
: CORINNE WELGER
Le cours propose une introduction aux changements culturels introduits par le dispositif de l’Internet (rapports lecture/écriture,
textes/images et interactivité). Cet environnement inédit et complexe est abordé du point de vue des pratiques scientifiques. Les
changements dont l’histoire de l’art est partie prenante dans le contexte numérique sont éclairés par l’étude de la stratégie des
acteurs impliqués : institutions patrimoniales, unités de formation et de recherche dans la discipline. Les tendances lisibles de
nouvelles pratiques d’appropriation et de production documentaire pour l’étude et la recherche feront l’objet d’études de cas, dans le
cadre des Travaux Dirigés.
• MALRAUX André, Le Musée imaginaire, Paris, Gallimard (Folio-essais), (1947) 1996 ;
• PROULX, Serge, La révolution Internet en question, Montréal, Editions Québec Amérique, collection En question, 2004.
• VANDERDORPE, Christian, Du papyrus à l’hypertexte – Essai sur les mutations du texte et de la lecture, Paris, Ed. de la
Découverte, 1999.
• WELGER-BARBOZA Corinne, Le patrimoine à l’ère du document numérique – Du musée virtuel au musée médiathèque, Coll.
Patrimoine et Sociétés, Paris, L’Harmattan, 2001.
INSTITUTIONS
ARTISTIQUES
XXE
SIECLE
RESPONSABLE : CATHERINE WERMESTER
Le cours propose une initiation à l’histoire des institutions artistiques françaises à l’époque contemporaine. Après un bref rappel du
fonctionnement du système des arts au XIXe siècle, et des conditions de mise en place du marché de l’art comme principale instance de
légitimation, nous nous attarderons sur les différentes politiques culturelles engagées au XXe siècle en insistant sur leurs principales
ambitions et sur les critiques qu’elles suscitèrent, de la part des politiques, mais aussi des sociologues ou des philosophes et bien sûr des
artistes eux-mêmes.
Plus généralement, nous nous attacherons à la mise en perspective d’informations nécessaires au regard rétrospectif de l’historien de l’art,
et à sa compréhension des débats consacrés tant aux institutions artistiques et culturelles, qu’au rôle et à la place de l’art dans le monde
contemporain.
• Monnier, Gérard, L'art et ses institutions en France : de la Révolution à nos jours, Paris, Gallimard, 1995. Collection Folio. Histoire ;
66.
• Moulin, Raymonde, L'artiste, l'institution et le marché, L'artiste, l'institution et le marché, Paris, Flammarion, 1997.
• Moulin, Raymonde, Le marché de l'art : mondialisation et nouvelles technologies, Paris, Flammarion, 2003.
Poirrier, Philippe, L'État et la culture en France au XXe siècle, Paris, Librairie générale française, 2000.
LA
GRAVURE, PRATIQUES ET USAGES
RESPONSABLE : MARIE GISPERT
LA
ALLEMAGNE DE KLINGER AU BAUHAUS
Approches techniques et artistiques de la gravure
EPI : http://epi.univ-paris1.fr/ufr3marche
GRAVURE EN
• Utopie et révolte : la gravure allemande du Jugendstil au Bauhaus, cat.exp., Strasbourg, 2006
SOURCES
ET DOCUMENTS DE L’ARCHEOLOGIE GRECQUE ET ROMAINE
RESPONSABLE : ALAIN DUPLOUY
Le cours vise à présenter les ressources documentaires en archéologie grecque et romaine et à familiariser les étudiants avec leur
utilisation. Il s’agit ainsi de les rendre autonomes face à un sujet d’archéologique classique : trouver les documents et savoir les
exploiter. On passera en revue :
• les instruments bibliographiques et documentaires (traditionnels ou numériques)
• les périodiques et les grandes collections archéologiques
• les sources littéraires ayant un rapport avec les realia : introduction à quelques grands auteurs (Homère, Hérodote, Thucydide,
Strabon, Pausanias, Tite-Live, Vitruve, Pline l’Ancien…)
• les sources écrites non-littéraires dans leur rapport avec l’archéologie : épigraphie, numismatique, papyrologie
45
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 5
ANALYSE
DE LA MISE EN SCENE
RESPONSABLE : STEPHANE GOUDET
Le cours propose d’apprendre à analyser les oeuvres de cinéma à partir, essentiellement, d'un exemple filé sur le semestre et
analysé pour partie plan par plan : L’Inconnu du Nord-Express d’Alfred Hitchcock, tout en confrontant cette lecture à celles qui l'ont
précédée (Douchet, Godard, Chabrol, Rohmer).
• Robert Bresson, Notes sur le cinématographe, Gallimard, 1975.
• Michel Chion, Le Son au cinéma et La Parole au cinéma, Cahiers du cinéma, 1985 et 1988.
• Claude Chabrol et Eric Rohmer, Alfred Hitchcock, Ramsay.
• Gilles Deleuze, L'Image-mouvement et L'Image-temps, Minuit, 1983 et 1985.
• Jean Douchet, Hitchcock, Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, 1999.
• Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, Réflexions d'un cinéaste, Editions en langues étrangères, Moscou, 1958.
• Laurent Jullier, L'Analyse de séquences, Nathan, 2002.
• Jean-Louis Leutrat, Kaléïdoscope : analyses de films, Presses Universitaires de Lyon, 1988.
• François Truffaut, Hitchcock-Truffaut, Ramsay Poche Cinéma, 1987.
ESTHETIQUE I
Enseignement dispensé par l’UFR de PHILOSOPHIE, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris.
METHODOLOGIE :
RESPONSABLE : FRANCIS
LES GRANDES QUESTIONS DE L'HISTOIRE DE L'ART
PROST
ENSEIGNANTS : NIKOLINA KEI, SULAMITH BRODBECK ET FLORENCE JOURNOT
Ce cours se fixe pour objectif de mettre en lumière les grands outils conceptuels de l'Histoire de l'Art. Organisé par aires
chronologiques, il a pour ambition de partir des grandes notions qui structurent les études des productions artistiques de l'Antiquité à
la période contemporaine, et, sur la base de définitions rigoureuses et précises, de montrer leur caractère problématique lorsqu'elles
sont contextualisées. Par exemple, les notions de style, d'atelier, de commanditaire, d'artisanat, leurs relations avec l'Etat, l'Eglise, le
marché de l'art, leurs contextes politiques, sociaux, historiques ou religieux : autant de grandes questions qui ne seront naturellement
pas traitées de manière exhaustive, mais qui seront éclairées par la présentation problématisée de leurs enjeux scientifiques.
Chacune des quatre périodes, l'Antique et la Médiévale au premier semestre, la Moderne et la Contemporaine au second semestre,
sera envisagée dans ses spécificités, par le biais de dossiers documentaires jugés particulièrement pertinents.
L’inscription aux TD est obligatoire. Aucune inscription en examen terminal n’est possible pour cet enseignement.
46
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 6
LICENCE 3 / HISTOIRE DE L’ART - Thèmes des cours Semestre 6 : UE Fondamentales
ART ANTIQUE
ART
ROMAIN
RESPONSABLE : OLIVIER
DE
CAZANOVE
Ce cours est plus particulièrement consacré aux premières manifestations de l’art et de l’artisanat italiques, étrusques et latins, qui
précèdent et éclairent les œuvres du dernier siècle de la République romaine. Alors qu’une vision dépassée de l’histoire de l’art a
longtemps fait débuter l’ « art romain » aux IIe ou au Ier s. av. J.-C., l’accroissement de nos connaissances dues aux découvertes
récentes permet désormais d’envisager dans une tout autre perspective monuments et objets d’art en Italie entre la fin du VIe s. et le
début du Ier s. av. notre ère, qui sont les bornes chronologiques retenues pour ce cours.
EPI « L3 – Art romain »
Emplacement sur la page d’accueil des EPI : URF 03 / L3 - Histoire de l’art / Art romain (en accès réservé) :
http://epi.univ-paris1.fr/lic3histart
• BARATTE F., COARELLI F., SAURON G., « Le monde romain » in A. SCHNAPP (dir.), Préhistoire et antiquité, Histoire de l'art,
Paris, Flammarion, 1997.
• BIANCHI BANDINELLI R., GIULIANO A., Les Etrusques et l’Italie avant Rome, Paris, Gallimard, 1972.
• COARELLI F., L’art romain des origines au IIIe siècle av. J.-C., Paris, Picard, 2011.
• GROS P., L'architecture romaine. I. Les monuments publics, Paris, Picard, 1996. 2. Maisons, palais, villas et tombeaux. Paris,
Picard, 2001.
• HEURGON J., Rome et la Méditerranée occidentale jusqu’aux guerres puniques, Paris, Nouvelle Clio, 1969.
MEDITERRANEE
RESPONSABLE
GRECQUE
: FRANCIS PROST
II : GRECE D’OCCIDENT
ITALIE ET GRANDE GRECE (VIIIe-Ve S. AV. J.-C.)
À travers l’étude parallèle des sources anciennes et des documents archéologiques, le cours présentera quelques aspects saillants
des civilisations italiques, notamment adriatiques, et du monde colonial d’Occident aux époques archaïque et classique. L’analyse
portera notamment sur des questions historiographiques, sur la définition spatiale et temporelle des différentes civilisations, sur les
phénomènes de contacts culturels et sur les formes économiques développées au sein de ces sociétés.
• Boardman J., Les Grecs outre-mer. Colonisations et commerces archaïques, Naples 1995
• Cabanes P.(éd.), Histoire de l’Adriatique, Paris 2001
• Gras M., La Méditerranée archaïque, Paris 1995
• Greco E., La Grande Grèce. Histoire et archéologie, Paris 1996
• Lamboley J.-L., Les Grecs d’Occident. La période archaïque, Paris 1996
• Pugliese Carratelli G. (éd.), I Greci in Occidente, catalogue de l’exposition Venise 1996, Milan 1996
• Vallet G., Le monde colonial grec de l’Italie méridionale et de la Sicile (recueil d’articles), Rome 1995
MEDITERRANEE
RESPONSABLE
ROMAINE II
: AMELIE LE BIHAN
PROVINCES ORIENTALES. LES SANCTUAIRES DE L’ORIENT HELLENISTIQUE ET ROMAIN.
Le cours, que les TD suivent immédiatement, aborde l’Orient romain — et parthe, à l’occasion — à travers ses sanctuaires. Ceux-ci
sont un fil directeur pour faire découvrir des aspects importants de l’urbanisme, de l’archéologie des campagnes et des steppes, du
décor architectural, des contacts et transferts culturels. On étudie les lieux de culte dans les pays du bassin oriental de la
Méditerranée, particulièrement Égypte, Arabie, Palestine / Judée, Syrie et Mésopotamie, du IIe siècle av. J.-C. au IVe siècle apr. J.C., c’est-à-dire de l’époque hellénistique tardive jusqu’au triomphe du christianisme. Quelques excursus sont consacrés à l’Anatolie et
l’Asie mineure et à Chypre. Outre l’architecture, on y aborde l’iconographie, le mobilier, l’épigraphie et les textes littéraires, avec le
souci de situer chaque sanctuaire par rapport à son environnement (ville, village, sanctuaire routier, « haut-lieu »), de décrire ses
modifications à travers le temps, et d’y replacer ce que l’on peut savoir du rituel. La culture grecque fournit certaines clefs pour
comprendre ces sanctuaires, mais la romanisation de l’architecture y est généralement un élément bien plus important ; cependant,
47
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 6
sauf exception, c’est toujours vers des images et des croyances régionales qu’il faut se tourner pour comprendre ces monuments.
L’enseignement s’appuie sur de nombreux documents disponibles dans un Espace Pédagogique Interactif (EPI).
: http://epi.univ-paris1.fr/archeoromaine ou http://epi.univ-paris1.fr / UFR 03 / Archeologie romaine / L3 Méditerranée romaine 2
Autre site Internet : http://iconotheque.univ-paris1.fr/index.php / F. Vlleneuve / Sanctuaires de l’Orient hellénistique & romain.
• H. STIERLIN, L’Orient grec. L’art hellénistique et romain d’Alexandre à Dioclétien, Paris, 2008.
• Judith MCKENZIE, The Architecture of Alexandria and Egypt, 300 BC-AD700, Yale, 2007.
• M. Sartre, D'Alexandre à Zénobie, Histoire du Levant antique, Paris, 2001. Chapitres X, « Le judaïsme hellénistique », pp. 337-370,
et XX, « Païens, Juifs et chrétiens dans la Syrie romaine aux IIème et IIIème siècles », pp. 887-958.
• M. Sartre & A. Sartre-Fauriat, Palmyre : la cité des caravanes, Paris, Gallimard, collection « Découvertes », 2008.
• Lucien de Samosate (IIè s. apr. J.-C.), Alexandre ou le faux prophète, Paris, Les Belles Lettres, Coll. Classiques en poche, 2001.
• Apulée de Madaure (IIè s. apr. J.-C.), Les Métaporphoses, ou L’Âne d’or, livre XI (sur la déesse Isis), Paris, Les Belles Lettres,
Coll. Classiques en poche, 2007.
LA GAULE
DANS L’ANTIQUITE TARDIVE
RESPONSABLES : LAURE LAÜT, DOMINIQUE PIERI
Le cours prolonge la réflexion lancée dans l'U.E. du semestre 5 (La Gaule romaine au Haut-Empire) et s'interroge sur les évolutions des
villes et des campagnes de Gaule pendant l'Antiquité tardive. On observera, à la lumière des travaux récents qui ont fourni de
nombreuses données et obligé à repenser l’approche de cette période, les transformations qui touchent le monde urbain et l'espace rural.
On dressera ensuite, en se fondant sur les sources écrites et archéologiques, un panorama général des activités commerciales et on
définira la situation économique de la Gaule durant l’Antiquité tardive. Pour ce faire, on abordera principalement la question de la
production céramique et de sa diffusion au travers des grandes catégories produites entre le IVe s. et le VIIe s. apr. J.-C. (sigillées
claires B, Dérivées-des-Sigillées paléochrétiennes, communes grises, etc.).
http://epi.univ-paris1.fr/lic3gaulerom
• Antiquité tardive, haut Moyen Âge et premiers temps chrétiens en Gaule méridionale. Échanges et consommation, Gallia, 64, 2007
• Balmelle C., Les demeures aristocratiques d'Aquitaine, Aspects de la société de l'Antiquité tardive dans le Sud-Ouest de la Gaule,
Bordeaux, Aquitania /Ausonius, 2001
• Carrié J.M, A. Rousselle, L'empire romain en mutation, des Sévères à Constantin, 192-337, Paris, Points, Seuil, 1999.
• Garnsey P., C. Humfress : L'évolution du monde de l'antiquité tardive, édition française, La Découverte, 2004
• Heijmans M. et Guyon J. (dir.) : Dossier Antiquité tardive, haut Moyen Age et premiers temps chrétiens en Gaule méridionale :
réseau des cités, monde urbain et mondes des morts, Gallia, 63, 2006.
• Kasprzyk M., G. Kuhnle (dir.) : L'Antiquité tardive dans l'Est de la Gaule, I. La vallée du Rhin supérieur et les provinces gauloises
limitrophes : actualité de la recherche (actes coll. int. Strasbourg, nov. 2008), 2012
• Ouzoulias P., C. Pellecuer, C. Raynaud, P. Van Ossel, P. Garmy (dir.), Les campagnes de la Gaule à la fin de l'Antiquité, Habitat et
peuplement aux IVe et Ve siècles, Montpellier, 1998. Antibes, 2001, Colloque AGER IV.
ART MÉDIÉVAL
LES
ARTS MONUMENTAUX A L’EPOQUE ROMANE
RESPONSABLE : ANNE-ORANGE POILPRE
La période des XIe et XIIe siècles constitue un moment déterminant dans l’évolution des arts monumentaux en Europe. La sculpture
se déploie à l’intérieur et à l’extérieur des édifices religieux, se faisant le véhicule d’un décor et d’une iconographie reflétant les
mutations du temps. La peinture monumentale renoue quant à elle avec l’ambition des grands ensembles paléochrétiens. On
analysera donc les ruptures et les continuités avec la période précédente pour saisir la nature des principaux enjeux artistiques, en
matière d’insertion du décor au sein de l’édifice. Les grandes réformes religieuses des XIe et XIIe siècles serviront d’arrière-plan à
l’évocation de ces problématiques.
• La France romane. Au temps des premiers capétiens (987-1152), Catalogue de l’exposition, Paris, Musée du Louvre (10 mars au
6 juin 2005), Paris, 2005.
• Niel SRATFORD (dir.), Cluny 910-2010 : onze siècles de rayonnement, Paris, 2010.
• Rolf TOMAN (dir.), L’Art roman. Architecture, peinture, sculpture, Paris, 2007.
• Eliane VERGNOLLE, L’Art roman en France, Paris, 1998.
• Jean WIRTH, L’image à l’époque romane, Paris, 1999.
48
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 6
ARCHEOLOGIE
RESPONSABLE
LA
DU BATI MEDIEVAL ET MODERNE
: FLORENCE JOURNOT
- II
Est exposée dans ce cours une méthode d’analyse visant à appréhender la maison médiévale urbaine dans ses configurations,
modes d’occupation, et aussi par rapport à l’îlot dont elle fait partie. Cette méthode passe par un apprentissage de la lecture critique
des sources : images, textes, vestiges architecturaux, vestiges mobiliers.
Le phasage du bâti, et du mobilier, permet de réintégrer de manière raisonnée la maison dans une histoire de l’architecture médiévale
et de ses modes d’occupation, jusqu’à l’ouverture sur une définition rationnelle des « arts décoratifs » médiévaux. C’est pourquoi le
cours concerne archéologues comme historiens d’art.
Ce cours forme un ensemble avec « La construction au Moyen Âge : la maison médiévale urbaine I » (semestre 5).
MAISON URBAINE MEDIEVALE
• Arlaud C., Burnouf J. dir., L’archéologie du bâti médiéval urbain - dossier, Les Nouvelles de l’Archéologie, n° 53-54, automne-hiver
1993, p. 5-69.
• Esquieu Y., Pesez J.-M. dir., Cent maisons médiévales en France (du XIIe au milieu du XVIe siècle). Un corpus et une esquisse,
Paris, éd. du CNRS, 1998.
• Journot F., De la « limite » en milieu domestique. Rapports au dehors, convivialité et intimité dans la maison bourgeoise à la fin du
Moyen Âge, dans Archéopages, Limites et territoires, n° 21, avril 2008, p. 42-47.
• La maison au Moyen Âge dans le Midi de la France, 1 et 2, actes des journées d’étude de Toulouse, Toulouse 2003, actes du
colloque de Cahors, Toulouse 2009.
• Journot F., Un champ d’application prometteur, archéologie du bâti et maison de ville, dans Burnouf J. dir., Manuel d’archéologie
médiévale et moderne, Paris, Armand Colin, 2009, p. 170-196 et 213-215.
• Journot F., La maison médiévale se donne en spectacle, dans Le plaisir de l’art du Moyen Âge. Commande, production et
réception de l’œuvre d’art, Paris, Picard, 2012, p. 313-321.
OBJETS
PROFANES ET RELIGIEUX A
RESPONSABLE : SULAMITH BRODBECK
BYZANCE
Des objets de natures très différentes – par leur technique, leur décor, leur date et surtout leur fonction – sont analysés en tant que
témoignages de la culture matérielle, des croyances et des pratiques, religieuses ou non, de ceux qui les ont conçus et de ceux à qui
ils étaient destinés. Les objets suivants sont étudiés : objets liés au pèlerinage et à la liturgie, les ivoires, les icônes, les insignes de
pouvoir ou encore les objets de parure, en s’attachant à mettre en lumière le contexte culturel de leur création et de leur utilisation.
• H. Belting, Image et culte. Une histoire de l’art avant l’époque de l‘art, Paris, 2007 (trad. fr. de Bild und Kult, Munich, 1990).
• R. Cormack, Icônes et société à Byzance, Paris, 1993.
• A. Cutler, Late antique and Byzantine ivory carving, Aldershot,1998.
• H. C. Evans, W. D. Wixon éd., The Glory of Byzantium. Art and Culture of the Middle Byzantine Era, A.D. 843-1261, The
Metropolitan Museum of Art, New York, 1997.
• H. C. Evans éd., Byzantium. Faith and Power (1261-1557), The Metropolitan Museum of Art, New York, 2004.
- G. Vikan, Early Byzantine pilgrimage art, Revised Edition, Washington, 2010 (Dumbarton Oaks).
ART
ISLAMIQUE
RESPONSABLE : ALASTAIR NORTHEDGE
ARCHITECTURE DU PALAIS ISLAMIQUE
Le cours cible l’architecture de la résidence palatiale sous l’Islam, et de la ville royale. Partant de la maison du Prophète Muhammad
à Médine, modèle de base de l’habitation musulmane, on traite les châteaux de désert umayyades, les villes royales abbassides, et
les palais d’Andalousie, tout en tenant compte des palais ottomans tels que Topkapi Sarayi.
• Barrucand, M. : "l'Islam", dans l'Art du Moyen-Age, éd. RMN et Gallimard, Paris, 1995, pp. 400-534.
• ‘Pre-Modern Islamic Palaces’, numéro spécial, Ars Orientalis, 23, 1993.
• Barrucand M. : Urbanisme princier en Islam, éd. Geuthner, Paris, 1985.
• Northedge, A., Entre Amman et Samarra : l’archéologie et les élites au début de l’Islam (VIIe-IXe siècles), Université de Paris I, 2000.
49
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 6
ART MODERNE
XVIIE
SIECLE : RUBENS
RESPONSABLE : COLETTE NATIVEL
En se fondant en particulier sur les travaux du Rembrandt Research Project, ce cours monographique envisagera la création
rembranesque sous ses aspects les plus divers (contexte, innovations stylistiques et iconographiques, réception …).
• Peter Schatborn & alii, Rembrandt : le maître et son atelier, Paris, Flammarion, 1991.
• Simon Schama, Les yeux de Rembrandt, Paris, Seuil, 2003.
• Gary Schwartz, Rembrandt, Paris, Flammarion, 2006.
• Laurence Sigal-Klagsbald, Rembrandt et la nouvelle Jérusalem : juifs et chrétiens à Amsterdam au Siècle d’or, Paris, Musée d’art
et d’histoire du judaïsme, 2007.
• Carel Van Tuyll van Serooskerken & alii, Rembrandt dessinateur : chefs-d’œuvre des collections en France, Paris, Somogy, 2006.
ARTS
ET SOCIETE AU XVIII SIECLE
RESPONSABLE : DOMINIQUE POULOT
e
LES LUMIERES, LES ARTS ET L’HISTOIRE, 1750-1800
On a évoqué à propos de l’art des Lumières un « enchaînement de régressions », notamment quant à la « simplicité » à chercher
chez les « primitifs ». Diderot, parmi d’autres, sacrifie aux conventions selon lesquelles l’expression des origines est par excellence
poétique : il faut recouvrer ce « quelque chose d’énorme, de barbare et de sauvage », par-delà un monde vieilli. Simultanément, le
mot d’ordre de « transmettre à la postérité » - à travers l’élaboration de programmes iconographiques ou monumentaux, spécialement
de panthéons - semble avoir partie liée avec une « esthétique du futur » (J. Chouillet). Les rapports entre histoire et mémoire,
prognosis et utopie, ont ainsi marqué le mouvement des arts pendant un demi-siècle, parallèlement à l’évocation de la
« perfectibilité » et aux projets d’ « amélioration » économique ou de « régénération » politique et morale.
http://epi.univ-paris1.fr/41074081/0/fiche___pagelibre/&RH=epi-092-histpat&RF=epi-094-art18
(http://epi.univ-paris1.fr L 3 histoire de l’art – Arts et société au XVIIIème siècle)
• The Age of Neoclassicism, London, Royal Academy, 1972.
• Haskell, F., et Penny, N., Pour l'amour de l'antique. La statuaire gréco-romaine et le goût européen, Paris, Hachette, 1988
• Michel, R., Le Beau Idéal ou l'art du concept, catalogue d’exposition, Paris, Louvre, 1989.
• Poulot, D., Les Lumières, Paris, PUF, « Premier Cycle », 2000.
• Vidler, A., L'espace des Lumières. Architecture et philosophie de Ledoux à Fourier, Paris, Picard, 1995.
DE
LA
RENAISSANCE
RESPONSABLE : PHILIPPE
AU
MOREL
BAROQUE
ENSEIGNANT : J. KOERING
IMITATION ET EMULATION ARTISTIQUE A LA RENAISSANCE
Ce cours abordera l’histoire des arts visuels de la Renaissance (Europe, XVe-début XVIIe siècles) en privilégiant deux axes
principaux : l’imitation et l’émulation. L’art de la Renaissance étant souvent considéré comme un art de la mimesis, il s’agira de
comprendre ce que désigne cette pragmatique en reliant l’imitation aux pratiques d’atelier, aux modèles philosophiques (aristotélicien
et platonicien) et aux paradigmes culturels (generatio, conformatio, imitatio christi, innutritio) qui encadrent la production artistique.
Une place particulière sera accordée à l’étude de « l’intericonicité » visuelle (références iconiques et citations figuratives) et à
l’analyse des procédés plastiques (découpage, montage, collage, fragmentation, renversement…) inventés par les artistes pour
inscrire leur œuvre dans l’histoire de l’art. Par ce biais, il sera possible de mieux comprendre les enjeux associés à l’émulation
artistique.
• D. Arasse et A. Tönnesman, La Renaissance maniériste, Paris, 1997
• C. Bambach, Drawing and Painting in the Italian Renaissance Workshop : Theory and Practice, 1300-1600, Cambridge, 1999
• E. Cropper, The Domenichino Affair. Novelty, Imitation, and Theft in Seventeenth-Century Rome, New Haven-Londres, 2005
• R. Goffen, Renaissance rivals : Michelangelo, Leonardo, Raphael, Titian, New Haven-Londres, 2002
• Th. M. Greene, The Light in Troy. Imitation and Discovery in Renaissance Poetry, New Haven-Londres, 1982
• M. Hochmann, Venise et Rome 1500-1600. Deux écoles de peinture et leurs échanges, Genève, 2004
• M. Loh, Titian Remade. Repetition and the Transformation of Early Modern Italian Art, Los Angeles, 2007
• E. Pommier, Comment l’art devient l’Art dans l’Italie de la Renaissance, Paris, 2007
• Ph. Sohm, Style in the Art Theory of Early Modern Italy, Cambridge, 2001
50
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 6
CREATION
RESPONSABLE
LES
ARTISTIQUE AU
: ETIENNE JOLLET
XVIIIe
SIECLE
ARTS ET L'HISTOIRE DE
LOUIS XIV A LA REVOLUTION
"Histoire": Devenir de l'humanité, ou étude savante de celle-ci, ou encore récit - les sens du terme sont multiples. On se propose
dans ce cours de montrer comment ils s'associent pour définir une évolution qui concerne à la fois l'image du pouvoir, la forme de la
narration, la question des genres mais aussi le droit à la représentation – à l'inscription dans l'Histoire, petite ou grande.
• Bailey, Colin et al., Au temps de Watteau, Chardin et Fragonard : Chefs d’œuvre de la peinture de genre en France, trad. fr. Paris,
2003
• Conisbee, Philip, French Genre Painting in the Eighteenth Century, New Haven & Londres, Yale UP, 2007
• Jollet, Etienne, Figures de la pesanteur. Fragonard, Newton et les hasards heureux de l’escarpolette, Nîmes, 1998
ART CONTEMPORAIN
XIXE
SIECLE
RESPONSABLE : PIERRE WAT
LA
GRANDE-BRETAGNE DE LA FIN DU XVIII° SIECLE AUX ANNEES 1850.
Ce cours a pour ambition d’étudier les mutations de l’art du paysage en Grande-Bretagne de la fondation de la Royal Academy
jusqu’à la mort de Turner. A travers l’étude de cas précis (Gainsborough, Turner, Constable etc…) nous verrons comment le genre
paysage a progressivement conquis son autonomie, et l’incidence de cette révolution anglaise sur l’art européen, et tout
particulièrement français du temps.
PEINTURE DE PAYSAGE EN
ARCHITECTURE
RESPONSABLE
CONTEMPORAINE
: MARIE-JEANNE DUMONT
II
L’ARCHITECTURE AUX ÉTATS-UNIS APRES 1945 : DU MODERNISME AUX POST-MODERNISMES
Après 1945, les Etats-Unis connaissent une période d’hégémonie économique. Les architectures du Style international (Ludwig Mies
Van der Rohe) incarnent cette période de croissance jusqu’au début des années 1970 tandis que l’œuvre singulière et influente de
Louis Kahn souligne avec force les valeurs de la monumentalité dans la démocratie contemporaine. Depuis la fin des Trente
Glorieuses, l’architecture puise ses sources dans la réalité urbaine américaine (Robert Venturi), s’oriente vers un maniérisme néomoderne ou s’engage dans un éclectisme ouvert marqué par les images médiatiques. Le cours vise à rendre compte et à interpréter
ces divers aspects à partir de l’analyse d’édifices représentatifs et d’écrits d’architectes.
• Fritz Neumeyer, Mies van der Rohe. Réflexions sur l’art de bâtir, Paris, Le Moniteur, 1996.
• Robert Venturi, De l’ambiguïté en architecture, Paris, Dunod (1ère éd. 1966).
• Louis Kahn, Silence et lumière, Paris, éd. du linteau.
• Claude Massu, Chicago. De la modernité en architecture 1950-1985, Marseille, Parenthèses, 1997.
L'ART
ALLEMAND A L'EPOQUE DE LA
RESPONSABLE : CATHERINE WERMESTER
REPUBLIQUE
DE
WEIMAR
Allemagne : les années noires, tel était le titre de l'exposition consacrée en 2007, au musée Maillol, à l'art allemand de la République
de Weimar. Or, si cette période s'étendant de 1919 à 1933 fut effectivement marquée par des crises et une inflation sans précédent,
elle fut aussi un moment d'extrême fécondité pour la peinture, la photographie, la création industrielle ou encore le théâtre.
Bibliographie indicative :
• Catalogue de l'exposition Réalismes en Allemagne : 1919-1933, Chambéry, Musées d'art et d'histoire, 1974 [catalogue par
Jacques Beauffet et Bernard Ceysson].
• Catalogue de l'exposition Paris-Berlin 1900-1933 : rapports et contrastes France-Allemagne, 1900-1933, art, architecture,
graphisme, littérature, objets industriels, cinéma, théâtre, musique, Paris, Centre national d'art et de culture Georges Pompidou,
1978.
• Catalogue de l'exposition Les Réalismes : entre révolution et réaction, 1919-1939, dessin, sculpture, architecture, graphisme,
objets industriels, littérature, photographie, Paris, Centre national d'art et de culture Georges Pompidou, 1980 .
• Michalski, Sergiusz, Nouvelle objectivité : peinture, arts graphiques et photographie en Allemagne, 1919-1933, Cologne [Paris], B.
Taschen, cop. 1994. [trad. par Catherine Unseld]
• Catalogue de l'exposition Allemagne années 20 : la nouvelle objectivité, Paris, Réunion des musées nationaux ; Grenoble, Musée
de Grenoble, 2003
• Catalogue de l'exposition Allemagne : les années noires, Paris, Fondation Dina Vierny-Musée Maillol, Gallimard, 2007
51
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 6
XXE
SIECLE
RESPONSABLE : PATRICK
DE
HAAS
DES OBJETS
La présence d’objets dans le tableau, sous une forme figurée (de Chirico, Léger, Warhol…) ou sous une forme concrète (collages et
assemblages cubistes, dadaïstes, constructivistes…) s’est répandue de façon particulièrement singulière et diversifiée au XXe siècle.
La forme tableau elle-même a pu être mise en crise avec les ready-mades. Nous étudierons les différentes modalités et questions
soulevées par cette intrusion/inclusion de l’objet dans le tableau.
Semestre 6 : UE de Spécialité
ARCHITECTURE : RENNAISSANCE
ET
CLASSIQUE
RESPONSABLE : JEAN-FRANÇOIS CABESTAN
La production architecturale des Temps Modernes se caractérise par l’émergence d’un imaginaire, d’un savoir-faire et d’un langage
qu’ont partagé nombre de praticiens jusque dans la première moitié du XXe siècle, voire au-delà. La manière dont chaque architecte
se situe dans une mouvance à la fois générale et diversifiée ne saurait s’apprécier sans une connaissance précise des œuvres dont il
est aujourd’hui établi qu’elles ont eu valeur de référence. Ce cours s’attache à définir et à mesurer les retombées de l’héritage laissé
par les maîtres incontournables de la Renaissance : Brunelleschi, Alberti, Bramante, Michel-Ange et Palladio. Parmi les outils
susceptibles de favoriser l’analyse des ensembles du passé et de donner aux étudiants un réel accès à un monde qui leur est
souvent étranger, il a été décidé en partenariat avec l’ESA (École Spéciale d’Architecture) de consacrer le TD à l’acquisition des
rudiments du dessin d’architecture : le dessin à vue et au trait. À l’intérieur du cursus qu’offre Paris 1, cette ouverture situe ce regard
sur les Temps Modernes comme un préalable indispensable à tout approfondissement dans le domaine de l’architecture.
• Summerson, (J.), Le langage de l’architecture classique, Paris, 1992.
• Wittkower, (R.), L’art et l’architecture en Italie. 1600-1750, (1re éd. angl., 1958), Paris, 1991.
• Mignot, (Cl.), Rabreau, (D.), (sous la dir. de), Temps Modernes, XVe-XVIIe siècles, Paris, 1996.
• Lemerle (F), Pauwels (Y), L’architecture à la Renaissance, Paris, Flammarion, 1998.
HISTOIRE
DE LA PHOTOGRAPHIE
RESPONSABLE : MICHEL POIVERT
PHOTOGRAPHIE ET THEATRALITE, HISTOIRE ET ESTHETIQUE
L’histoire de la photographie entretient une relation mal connue avec le théâtre ou plus largement la mise en scène. Cette
« théâtralité », des primitifs du XIXe siècle jusqu’aux photographes les plus contemporains a posé problème à la vision moderniste.
Comment accepter l’image posée – ou ce que nous appelons l’image « performée » - alors que l’instantané permet de saisir le réel
sur le vif ? L’image photographique mise en scène apparaît archaïque, anti-moderne, elle pose cependant nombre de questions sur
l’antinaturalisme, la distanciation et plus généralement au rapport de l’image à la réalité. C’est à une véritable contre-histoire de la
photographie qu’invite ce cours, suivant l’intuition de Roland Barthes pour qui la photographie touche à l’art non par la peinture, mais
par le théâtre.
• Barthes, Roland, La chambre claire, Note sur la photographie, Cahiers du Cinéma, Gallimard, Le Seuil, 1980.
• Durand Régis, Poivert Michel, L’ombre du temps, ed Jeu de Paume, 2004.
• Fried Michael, Contre la théâtralité, du minimalisme à la photographie contemporaine, Gallimard, 2007.
• Poivert, Michel, La photographie contemporaine, Flammarion, 2010.
HISTOIRE
DU PATRIMOINE ET DES MUSEES
RESPONSABLE : DOMINIQUE POULOT
XVIe - XXe
SIECLES
ENSEIGNANT : YANNICK LINTZ
À ses origines, au siècle dernier, l’institution patrimoniale s’attachait à rendre leur voix aux monuments du passé, dans un sentiment
d’urgence dû à la hantise de la perte. Aujourd’hui, une envie protéiforme d’archives, de mémoires, de traditions (ré)inventées ou
interprétées à neuf semble devoir garantir notre authenticité. Le constat commun devient celui d’un patrimoine identifié à « une forme
de regard ethnologique » (P. Nora). Le phénomène, qu’il prenne ou non la forme d’une quête de « racines », engage, avec
l’élaboration de principes d’intervention de plus en plus complexes et médités, une réflexion éthique sur les logiques identitaires et les
52
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 6
consommations marchandes qui prend volontiers appui sur des précédents historiques. On se propose d’esquisser dans ce cadre
l’histoire des musées et de la protection des monuments en Occident depuis l’époque moderne.
http://epi.univ-paris1.fr/41162421/0/fiche___pagelibre/&RH=epi-094-crea18&RF=epi-092-histpat
(http://epi.univ-paris1.fr L 3 histoire de l’art – Histoire du patrimoine et des musées)
• Babelon, J.P. et Chastel A., La Notion de Patrimoine, Liana Levi 1985.
• Ballé, C. et Poulot, D. Musées en Europe, une mutation inachevée, La Documentation Française, 2004.
• Georgel, Ch. , La Jeunesse des musées. Les musées de France au XIXe siècle, Musée d’Orsay, fév.-mai 1994. Paris, R.M.N., 1994.
• Nora, P. Les Lieux de mémoire Gallimard, réédition Quarto, 3 volumes.
• Poulot, D. Patrimoine et musées. L’institution de la culture, Hachette, Collection Carré, 2004 ; Une histoire des musées de France,
La Découverte, 2005 ; Musée et Muséologie, La Découverte, « Repères », 2005.
ARTS
DECORATIFS
RESPONSABLE : STEPHANE LAURENT
MODE ET DESIGN
Les arts décoratifs, la mode et le design façonnent notre quotidien et nos usages, constituent la majorité des objets artistiques
produits et sont présents dans les arts plastiques (chez Matisse par exemple). Cet enseignement a pour but de livrer les clefs
fondamentales pour appréhender leur connaissance de la Renaissance aux années 1960. Il est indispensable pour l'historien de l'art,
d'autant qu'il est peu présent dans la formation à notre discipline. Il est indispensable également pour travailler dans les métiers de la
mode, du luxe et du marché de l'art. Les séances de TD permettent de mieux comprendre l'univers des objets d'art et leurs
techniques, d'identifier les ornements, leur valeur sociale et symbolique, d'assimiler les grands textes sur le domaine.
• Stéphane Laurent, Chronologie du design, Flammarion, 1999.
• Noël Rilay, Patricia Bayer, Grammaire des arts décoratifs, de la Renaissance au Postmodernisme, Flammarion, 2004.
• Stéphane Laurent, Caractéristique des styles, Flammarion, 1998.
• Christopher Breward, Fashion, Oxford University Press, 2003.
HISTOIRE
ET THEORIE DES PRATIQUES DE LA PEINTURE
RESPONSABLE : WILLIAM WHITNEY
L’étude de la peinture occidentale, de l’époque médiévale jusqu’à nos jours, peut être organisée selon trois grands axes qui
s’entrecroisent :
- L’élaboration théorique des arts selon les idées scientifiques, philosophiques, religieux, politiques etc.
- La réalisation des œuvres dans l’atelier du peintre.
- La réception des œuvres par la société.
Ce cours propose d’étudier quelques textes de l’époque moderne concernant l’élaboration théorique des arts. Bien évidemment le
cours va se concentrer, également, sur l’étude de la réalisation des œuvres et notamment sur les outils, gestes, matériaux et
procédés mis en œuvre par les artistes.
• L’atelier du peintre, Dictionnaire des termes techniques, Larousse, Paris, 1998.
SOURCES
ET DOCUMENTS DE L’ARCHEOLOGIE GRECQUE ET ROMAINE
RESPONSABLE : FRANCIS PROST
L’objectif du cours est de familiariser les étudiants avec l’utilisation de diverses sources documentaires — prospections
archéologiques, études d’objets, classement céramique, etc. — pour constituer l’archéologie des mondes anciens. Dans le cadre de
dossiers thématiques précis, il s’agira de montrer comment mobiliser et exploiter ces sources et comment écrire l’histoire de ces
sociétés de l’Antiquité : ainsi, seront abordés les problèmes relevant des territoires des communautés antiques, ceux qui ont trait à la
documentation figurée, ceux qui relèvent de la chronologie des mondes anciens à partir de la céramique, etc. Le programme détaillé
sera donné en début d’année sur http://archeologie-grecque.univ-paris1.fr/
CINEMA
ET HISTOIRE
RESPONSABLE : SYLVIE LINDEPERG
Ce cours a pour objet d’éclairer, à partir d’études de cas, les méthodes et les approches de l’historien lorsqu’il prend le cinéma
comme sujet et comme objet de son questionnement. Seront notamment abordées les questions et les thèmes suivants : les usages
cinématographiques du passé ; mythologies et imaginaires de guerre ; fonctions du cinéma comme opérateur de mémoire et agent de
l’histoire ; récit cinématographique et écriture de l’histoire ; la vérité dans le régime de la fiction et dans celui du documentaire ;
constitution et migration des images d’archives.
Ce cours est déconseillé aux étudiants d’histoire de l’art inscrits en contrôle final.
53
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DE L’ART → SEMESTRE 6
• BAECQUE Antoine de (co-dir), De l'Histoire au cinéma, Bruxelles-Paris, Éd Complexe, IHTP/CNRS, 1998 et L’histoire-caméra,
Paris, Gallimard, 2008.
• BERTIN-MAGHIT Jean-Pierre (co-dir.), Les institutions de l’image, Paris, Editions de l'EHSS, 2001
• BLOCH Marc, Apologie pour l'histoire, Paris, Armand Colin, 1974.
• CERTEAU Michel de, L'Ecriture de l'histoire, Paris, Gallimard, 1975.
• COMOLLI Jean-Louis, RANCIERE Jacques, Arrêt sur histoire, Paris,Éd Centre G.Pompidou, 1997
• FERRO Marc, Cinéma et Histoire. Le cinéma agent et source de l'histoire, Paris, réed Gallimard, "Folio Histoire", 1993.
• KRACAUER Siegfried, De Caligari à Hitler. Une histoire du cinéma allemand 1919-1933, Paris, Flammarion, 1987 et L’histoire.
Des avant-dernières choses, Paris, Stock 2006
• LAGNY Michèle, De l'Histoire du cinéma. Méthode historique et histoire du cinéma, Paris, Armand Colin, 1992.
• LINDEPERG Sylvie, Les Écrans de l'ombre. La seconde guerre mondiale dans le cinéma français (1944-1969), Paris, CNRS
Éditions, 1997 et Nuit et Brouillard. Un film dans l’histoire, Paris, Odile Jacob, 2007
• PROST Antoine, Douze leçons sur l'Histoire, Paris, Le Seuil, "Points Histoire", 1996.
ESTHETIQUE II
Enseignement dispensé par l’UFR de PHILOSOPHIE, 17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris.
METHODOLOGIE :
RESPONSABLE : FRANCIS
LES GRANDES QUESTIONS DE L'HISTOIRE DE L'ART
PROST
ENSEIGNANTS : PATRICK DE HAAS, CATHERINE WERMESTER ET AUTRES ENSEIGNANTS
Ce cours se fixe pour objectif de mettre en lumière les grands outils conceptuels de l'Histoire de l'Art. Organisé par aires
chronologiques, il a pour ambition de partir des grandes notions qui structurent les études des productions artistiques de l'Antiquité à
la période contemporaine, et, sur la base de définitions rigoureuses et précises, de montrer leur caractère problématique lorsqu'elles
sont contextualisées. Par exemple, les notions de style, d'atelier, de commanditaire, d'artisanat, leurs relations avec l'Etat, l'Eglise, le
marché de l'art, leurs contextes politiques, sociaux, historiques ou religieux : autant de grandes questions qui ne seront naturellement
pas traitées de manière exhaustive, mais qui seront éclairées par la présentation problématisée de leurs enjeux scientifiques.
Chacune des quatre périodes, l'Antique et la Médiévale au premier semestre, la Moderne et la Contemporaine au second semestre,
sera envisagée dans ses spécificités, par le biais de dossiers documentaires jugés particulièrement pertinents.
Cours obligatoire en L3 Histoire de l’Art et Histoire du Cinéma : composé d’un CM de 1h30 hebdomadaire et d’un TD de 1h30 tous les
15 jours.
L’inscription aux TD est obligatoire. Aucune inscription en examen terminal n’est possible pour cet enseignement.
54
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DU CINEMA LICENCE 3
LICENCE ANNÉE 3 (L 3)
● Parcours Histoire du Cinéma
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LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DU CINEMA LICENCE 3
LICENCE 3 / HISTOIRE DU CINÉMA
- Organisation des enseignements RESPONSABLE : AGNES DEVICTOR
Semestre 5
UNITE D’ENSEIGNEMENT
COEF. CREDITS
UE FONDAMENTALE 1
2
6
6
6
UE FONDAMENTALE 2
2
4
2,5
2,5
1
UE DE SPÉCIALITÉ
1
1
1
MATIERES
CONSTITUTIVES DE L’UE
Naissance du cinéma : le cas français
Histoire du cinéma russe et soviétique
Histoire du cinéma non-occidental
Économie et financement des cinémas français
et américains
Analyse de la mise en scène
Méthodologie : les grandes questions de
l’Histoire de l’art
1 matière à choisir en histoire de l’art parmi
(uniquement le CM) :
• Institutions artistiques XXe siècle
• XIXe siècle
• Architecture contemporaine 1 (Non proposé
cette année)
• Histoire de l’architecture européenne (18901939)
CM
DUREE
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
SEMESTRIEL PAR
30
ETUDIANT
136h30
DUREE
TOTALE
39h
39h
39h
19h30
19h30
9h
19h30
LV 1
LV2
VOLUME
TD
DUREE
19h30
19h30
19h30
39h
28h30
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
126h
262h30
Semestre 6
UNITE D’ENSEIGNEMENT
COEF. CREDITS
UE FONDAMENTALE 1
2
UE FONDAMENTALE 2
2
5
5
5
4
4
3
2
UE DE SPÉCIALITÉ
1
1
1
MATIERES
CONSTITUTIVES DE L’UE
Histoire et Esthétique du genre burlesque
Histoire du cinéma français classique (1930-1960)
Hollywood
Institutions du cinéma
Cinéma et Histoire
Méthode de l’analyse de films
Méthodologie : les grandes questions de
l’Histoire de l’art
1 matière à choisir en histoire de l’art parmi
(uniquement le CM) :
• Histoire de la photographie
• Histoire et théorie des pratiques de la peinture
• XXe siècle 2
LV 1
LV2
CM
DUREE
TD
DUREE
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
9h
19h30
DUREE
TOTALE
39h
39h
39h
39h
19h30
19h30
28h30
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
56
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DU CINEMA LICENCE 3
VOLUME
SEMESTRIEL PAR
30
ETUDIANT
156h
126h
282h
LICENCE 3 / HISTOIRE DU CINÉMA
- Thèmes des cours -
Semestre 5 : UE Fondamentales
NAISSANCE
DU CINEMA : LE CAS FRANÇAIS
: DIMITRI VEZYROGLOU
RESPONSABLE
Le cours analysera, à partir de l’invention du cinématographe, les conditions de son développement comme technique et comme
spectacle, puis le passage de la cinématographie-attraction au cinéma avec son industrialisation, sa légitimation et son
institutionnalisation. Le développement de la cinéphilie et de la pensée du cinéma en tant qu’art sera ensuite présenté, ainsi que les
différentes entreprises de réalisation de cette idée, comme celles de Marcel L’Herbier, Abel Gance ou Jean Epstein, parallèlement
aux enjeux de la standardisation du cinéma populaire.
• Georges Sadoul, Le cinéma français, Paris, Flammarion, 1962.
• François Albera, Jean A. Gili (dir.), Dictionnaire du cinéma français des années vingt, 1895, n° 33, juin 2001.
• Richard Abel, French Cinema : The First Wave 1915-1929, Princeton University Press, 1987.
• Dimitri Vezyroglou, Le Cinéma en France à la veille du parlant, Paris, CNRS Editions, 2011
Histoire du cinéma russe et soviétique (1895-1939)
RESPONSABLE : ANIA SZCZEPANSKA
Depuis l’apparition du Cinématographe en Russie en 1896 jusqu’à la mise en place du réalisme socialiste à la fin des années 1930,
nous étudierons la révolution du langage cinématographique tel qu’il a pris forme en Russie puis en URSS. La production
cinématographique sera étudiée au regard des bouleversements politiques portés par la révolution de 1917. Tout en éclairant les
œuvres majeurs de cette période, notre réflexion sera nourrie des questions suivantes : en quoi le passage du muet au parlant a-t-il
bouleversé le cinéma soviétique ? La notion de « réalisme socialiste » nous permet-elle de mieux comprendre les films des années
30 ? La bureaucratisation progressive a-t-elle entraîné un contrôle total de la production cinématographique ?
• Kristian Feigelson (dir.), Théorème 8, Caméra politique, cinéma et stalinisme, Presses Sorbonne Nouvelle, Paris, 2005.
• Natacha Laurent, L’œil du Kremlin : cinéma et censure en URSS sous Staline, Privat, Toulouse, 2000.
• Jean-Loup Passek, Le Cinéma russe et soviétique, L’Équerre, Paris, 1981.
HISTOIRE
DU CINEMA NON-OCCIDENTAL
RESPONSABLE : AGNES DEVICTOR
: AFRIQUE
ET
MOYEN-ORIENT
Ce cours interroge la façon dont le cinéma s’est développé hors de son contexte d’apparition, en Afrique et au Moyen-Orient et dans
un cadre historique marqué par la colonisation, les indépendances, la construction des Etats nations. Articulé autour de l’étude de
trois zones (Afrique Noire, Afrique du Nord, Moyen-Orient) et suivant une trame chronologique, il approfondit l’étude des
cinématographies iranienne, égyptienne et burkinabée qui ont joué, très différemment, des rôles politiques dépassant leurs frontières
nationales pour travailler des imaginaires collectifs par des propositions esthétiques singulières. Enfin, ce cours met également en
évidence comment le cinéma au Maghreb et au Machrek a fait échos au conflit israélo-palestinien.
• Denise Brahimi, Cinémas d’Afrique francophone et du Maghreb, Paris, Nathan, 128, 1997.
• Agnès Devictor, Politique du cinéma iranien, de l’âyatollâh Khomeyni au président Khâtami. Paris, Éd. du CNRS, 2004.
• Jean-Michel Frodon, La Projection nationale, Paris, Odile Jacob, 1998.
• Khémais Khayati, Cinémas arabes, Topographie d’une image éclatée, Paris, L’Harmattan, 1996.
• Elisabeth Lequéret, Le cinéma africain : un continent à la recherche de son propre regard, Paris, Les Cahiers du cinéma, 2003.
• Jean Ouédraogo, Figuration et mémoire dans les cinémas africains, Paris, L’Harmattan, 2010.
• Ariel Schweitezer, Le cinéma israélien et la modernité, Paris, L’Harmattan, 2000.
• Magda Wassef (dir.), Egypte, 100 ans de cinéma, Paris, Plume, 1995.
57
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DU CINEMA LICENCE 3
ÉCONOMIE
RESPONSABLE
ET FINANCEMENT DES CINEMAS FRANÇAIS ET AMERICAINS
: FRANÇOIS GARÇON
Le cinéma est aussi une industrie. Il mobilise d'importantes ressources, génère quantité d'activités secondaires (chaînes de télévision,
parcs à thèmes, produits dérivés, etc.), suscite un intérêt croissant à la fois des pouvoirs publics et des grands groupes industriels
privés. Dans son sillage naissent et meurent des centaines de sociétés artisanales dans les secteurs de la production et de la
distribution. Le cours s'emploie à montrer comment s'élaborent les montages financiers, les étapes obligées imposées aux
producteurs, ainsi que la diversité des guichets auxquels s'adressent les entrepreneurs de ce secteur d'activités. Le parallèle est fait
avec les modes de financement dans le cinéma et l'audiovisuel anglo-saxons.
• René Bonnell, La ving-cinquième image, Gallimard/FEMIS, 1989.
• Joël Augros, L'argent d'Hollywood, L'Harmattan, 1996.
• Laurent Fonnet, La programmation d'une chaîne de télévision, Dixit, 2003.
• Laurent Creton (dir.), Le cinéma et l'argent, Nathan, 1999.
• Claude Forest, L'argent du cinéma. Introduction à l'économie du 7e art, Belin, 2002.
• Harold L. Vogel, Entertainment Industry Economics, Cambridge University Press, 2004
UE de spécialité
ANALYSE
DE LA MISE EN SCENE
RESPONSABLE : STEPHANE GOUDET
Le cours propose d’apprendre à analyser les oeuvres de cinéma à partir, essentiellement, d'un exemple filé sur le semestre et
analysé pour partie plan par plan : L’Inconnu du Nord-Express d’Alfred Hitchcock, tout en confrontant cette lecture à celles qui l'ont
précédée (Douchet, Godard, Chabrol, Rohmer).
• Robert Bresson, Notes sur le cinématographe, Gallimard, 1975.
• Michel Chion, Le Son au cinéma et La Parole au cinéma, Cahiers du cinéma, 1985 et 1988.
• Claude Chabrol et Eric Rohmer, Alfred Hitchcock, Ramsay.
• Gilles Deleuze, L'Image-mouvement et L'Image-temps, Minuit, 1983 et 1985.
• Jean Douchet, Hitchcock, Petite bibliothèque des Cahiers du cinéma, 1999.
• Sergueï Mikhaïlovitch Eisenstein, Réflexions d'un cinéaste, Editions en langues étrangères, Moscou, 1958.
• Laurent Jullier, L'Analyse de séquences, Nathan, 2002.
• Jean-Louis Leutrat, Kaléïdoscope : analyses de films, Presses Universitaires de Lyon, 1988.
• François Truffaut, Hitchcock-Truffaut, Ramsay Poche Cinéma, 1987.
METHODOLOGIE :
RESPONSABLE : FRANCIS
LES GRANDES QUESTIONS DE L'HISTOIRE DE L'ART
PROST
ENSEIGNANTS : NIKOLINA KEI, SULAMITH BRODBECK ET FLORENCE JOURNOT
Ce cours se fixe pour objectif de mettre en lumière les grands outils conceptuels de l'Histoire de l'Art. Organisé par aires
chronologiques, il a pour ambition de partir des grandes notions qui structurent les études des productions artistiques de l'Antiquité à
la période contemporaine, et, sur la base de définitions rigoureuses et précises, de montrer leur caractère problématique lorsqu'elles
sont contextualisées. Par exemple, les notions de style, d'atelier, de commanditaire, d'artisanat, leurs relations avec l'Etat, l'Eglise, le
marché de l'art, leurs contextes politiques, sociaux, historiques ou religieux : autant de grandes questions qui ne seront naturellement
pas traitées de manière exhaustive, mais qui seront éclairées par la présentation problématisée de leurs enjeux scientifiques.
Chacune des quatre périodes, l'Antique et la Médiévale au premier semestre, la Moderne et la Contemporaine au second semestre,
sera envisagée dans ses spécificités, par le biais de dossiers documentaires jugés particulièrement pertinents.
Cours obligatoire en L3 Histoire de l’Art et Histoire du Cinéma : composé d’un CM de 1h30 hebdomadaire et d’un TD de 1h30 tous les
15 jours.
L’inscription aux TD est obligatoire. Aucune inscription en examen terminal n’est possible pour cet enseignement.
Pour les cours d’Histoire de l’art, se reporter au descriptif p 38.
58
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DU CINEMA LICENCE 3
Semestre 6 : UE Fondamentales
HISTOIRE
ET ESTHETIQUE DU GENRE BURLESQUE
RESPONSABLE : STEPHANE GOUDET
Le cours permettra d'effectuer un parcours à travers toute l'oeuvre de Buster Keaton et d'analyser son apport à l'histoire du genre
burlesque, y compris en revalorisant la première partie de sa carrière, aux côtés de Roscoe Arbuckle, dit Fatty.
• Robert Benayoun, Le Regard de Buster Keaton, Ramsay poche cinéma.
•Jean-Pierre Coursodon, Buster Keaton, L'Herminier.
•Petr Kral, Le Burlesque ou morale de la tarte à la crème et Les Burlesque ou parade des somnambules, Ramsay poche cinéma.
• Vaclav Havel, L'Anatomie du gag, éd. de l'aube, 1992.
HISTOIRE
DU CINEMA FRANÇAIS CLASSIQUE
RESPONSABLE : FRANÇOIS GARÇON
(1930-1960)
Le cinéma français a traversé toutes les époques. Mais comment a-t-il survécu à la crise des années trente, à la montée du fascisme
en Europe, à la débâcle de 1940 et aux années d'occupation ? La Libération annonce une ère nouvelle, de bien-être et de prospérité.
Mais pourquoi le cinéma français ne se félicite-t-il que très discrètement de la liberté retrouvée ? Le cinéma de papa, qui réoccupe les
écrans, est-il aussi méprisable que le proclament les tenants de la Nouvelle Vague qui s'emparent des écrans à la fin des années
cinquante ? En les confrontant à leur contexte historique, le cours analyse les œuvres des cinéastes reconnus et accorde aussi une
large place aux films du "Samedi Soir".
• Jean-Pierre Jeancolas, 15 ans d'années trente, le cinéma des Français 1929-1944, Stock, 1983.
• Francois Garçon, La distribution cinématographique en France, 1907-1957, CNRS Editions, 2006
• Jean-Pierre Bertin-Maghit, Le cinéma sous l'Occupation. Le monde du cinéma français de 1940 à 1946, Olivier Orban, 1989.
• Pierre Billard, L'Age classique du cinéma français, Flammarion, 1995.
HOLLYWOOD
RESPONSABLE : EN ATTENTE DE DESIGNATION
Dès sa naissance durant la Première Guerre mondiale, le système hollywoodien s’est affirmé comme le centre de la cinématographie
mondiale, tant sur le plan économique et commercial que du point de vue de l’influence esthétique et culturelle. Il s’agira d’étudier
l’évolution de ce système et ses mutations, des origines à nos jours, et d’analyser les grandes lignes de l’évolution formelle du cinéma
hollywoodien.
• Jacqueline Nacache, Le cinéma hollywoodien classique, Nathan Université, Paris, 1995.
• Jean-Loup Bourget, La Norme et la marge, Paris, Nathan Université, 1998.
• Pierre Berthomieu, Le cinéma hollywoodien, le temps du renouveau, Nathan Université, Paris, 2003.
• Peter Biskind, Le Nouvel Hollywood : Coppola, Lucas, Scorsese, Spielberg... la révolution d'une génération, Le Cherche Midi, coll.
« Documents », 2002
• Joël Augros et Kira Kitsopanidou, L’Economie du cinéma américain. Histoire d’une industrie culturelle, Armand Colin, 2009.
A
PROPOS DES INSTITUTIONS DU CINEMA
:
ANALYSE DE DOCUMENTS ET REDACTION
DE NOTES DE SYNTHESE
RESPONSABLE : AGNES DEVICTOR
Les cours magistraux sont consacrés à la présentation d’institutions cinématographiques publiques et privées (systèmes d’aides du
CNC, festivals, politiques régionales…) et pourront aussi comporter des études de cas pratiques, comme des visites d’exposition ou
des séances de ciné-club. Les travaux dirigés visent à l’apprentissage de techniques d’analyse de documents professionnels dans le
secteur des institutions du cinéma et à permettre aux étudiants de perfectionner leurs capacités rédactionnelles, de lecture et
d’analyse, dans un temps imparti.
• Laurent Creton, L’économie du cinéma, Paris, Nathan Université, 2003.
• Pierre Gevart et Gérard Castex, La note de synthèse, Paris, La Documentation française, 2010.
• Fabrice Montebello et Jean-Marc Leveratto (dir.), « Politiques du cinéma », Politix- Revue des sciences sociales du politique, n°
61, Hermes et Lavoisier, 2003.
59
LICENCE 3 → PARCOURS HISTOIRE DU CINEMA LICENCE 3
• Philippe Urfalino. L'invention de la politique culturelle, Paris, Comité d'Histoire du Ministère de la Culture, La Documentation
française, 1996.
CINEMA
ET HISTOIRE
RESPONSABLE : SYLVIE LINDEPERG
Ce cours a pour objet d’éclairer, à partir d’études de cas, les méthodes et les approches de l’historien lorsqu’il prend le cinéma
comme sujet et comme objet de son questionnement. Seront notamment abordées les questions suivantes : les usages
cinématographiques du passé ; la fonction du cinéma comme opérateur de mémoire et agent de l’histoire ; les rapports entre récit
historique et récit cinématographique ; la question de la vérité dans le régime de la fiction et dans celui du documentaire ; la
constitution et la migration des images d’archives. Cours magistral sans TD
• BAECQUE Antoine de (co-dir), De l'Histoire au cinéma, Bruxelles-Paris, Éd Complexe, IHTP/CNRS, 1998 et L’histoire-caméra,
Paris, Gallimard, 2008.
• BERTIN-MAGHIT Jean-Pierre (co-dir.), Les institutions de l’image, Paris, Editions de l'EHSS, 2001
• BLOCH Marc, Apologie pour l'histoire, Paris, Armand Colin, 1974.
• CERTEAU Michel de, L'Ecriture de l'histoire, Paris, Gallimard, 1975.
• COMOLLI Jean-Louis, RANCIERE Jacques, Arrêt sur histoire, Paris,Éd Centre G.Pompidou, 1997
• FERRO Marc, Cinéma et Histoire. Le cinéma agent et source de l'histoire, Paris, réed Gallimard, "Folio Histoire", 1993.
• KRACAUER Siegfried, De Caligari à Hitler. Une histoire du cinéma allemand 1919-1933, Paris, Flammarion, 1987 et L’histoire.
Des avant-dernières choses, Paris, Stock 2006
• LAGNY Michèle, De l'Histoire du cinéma. Méthode historique et histoire du cinéma, Paris, Armand Colin, 1992.
• LINDEPERG Sylvie, Les Écrans de l'ombre. La seconde guerre mondiale dans le cinéma français (1944-1969), Paris, CNRS
Éditions, 1997 et Nuit et Brouillard. Un film dans l’histoire, Paris, Odile Jacob, 2007
• PROST Antoine, Douze leçons sur l'Histoire, Paris, Le Seuil, "Points Histoire", 1996.
UE de spécialité
METHODES
RESPONSABLE
DE L'ANALYSE DE FILMS
: DIMITRI VEZYROGLOU
PARCOURS DANS LES ARCHIVES CINEMATOGRAPHIQUES
Après une présentation des enjeux du travail en archives pour une approche historienne du cinéma, le cours consistera en une
découverte des principales institutions patrimoniales qui permettra une initiation des étudiants à la pratique des archives : Archives
françaises du Film du CNC, Cinémathèque française, Bibliothèque nationale de France, Fondation Jérôme Seydoux-Pathé, Institut
national de l’Audiovisuel, Établissement de communication et de production audiovisuelle de la Défense.
METHODOLOGIE :
RESPONSABLE : FRANCIS
LES GRANDES QUESTIONS DE L'HISTOIRE DE L'ART
PROST
ENSEIGNANTS : PATRICK DE HAAS, CATHERINE WERMESTER ET AUTRES ENSEIGNANTS
Ce cours se fixe pour objectif de mettre en lumière les grands outils conceptuels de l'Histoire de l'Art. Organisé par aires
chronologiques, il a pour ambition de partir des grandes notions qui structurent les études des productions artistiques de l'Antiquité à
la période contemporaine, et, sur la base de définitions rigoureuses et précises, de montrer leur caractère problématique lorsqu'elles
sont contextualisées. Par exemple, les notions de style, d'atelier, de commanditaire, d'artisanat, leurs relations avec l'Etat, l'Eglise, le
marché de l'art, leurs contextes politiques, sociaux, historiques ou religieux : autant de grandes questions qui ne seront naturellement
pas traitées de manière exhaustive, mais qui seront éclairées par la présentation problématisée de leurs enjeux scientifiques.
Chacune des quatre périodes, l'Antique et la Médiévale au premier semestre, la Moderne et la Contemporaine au second semestre,
sera envisagée dans ses spécificités, par le biais de dossiers documentaires jugés particulièrement pertinents.
Cours obligatoire en L3 Histoire de l’Art et Histoire du Cinéma : composé d’un CM de 1h30 hebdomadaire et d’un TD de 1h30 tous les
15 jours.
L’inscription aux TD est obligatoire. Aucune inscription en examen terminal n’est possible pour cet enseignement.
Pour les cours d’Histoire de l’art, se reporter au descriptif p 38.
60
DOUBLE LICENCE
61
DOUBLE LICENCE
DOUBLE LICENCE
HISTOIRE DE L’ART ET ARCHEOLOGIE / HISTOIRE
62
DOUBLE LICENCE
Semestre 5
Parcours Archéologie / Histoire
UNITE
D’ENSEIGNEMENT
UE
FONDAMENTALE
HISTOIRE
UE FONDAMENTALE
ARCHÉOLOGIE
UE
MÉTHODOLOGIE
COEF.
CREDITS
2
10
2
10
2
10
MATIERES
CONSTITUTIVES DE L’UE
3 matières, dont deux dans la dominante, parmi les
cours suivants (voir maquette Histoire) :
• Histoire ancienne
• Histoire médiévale
• Histoire moderne
• Histoire contemporaine
3 matières, dont deux minimum dans la dominante,
parmi les cours des aires chrono-culturelles
suivantes (cf. supra) :
• Préhistoire
• Protohistoire européenne
• Archéologie de la Méditerranée antique
• Archéologie médiévale et moderne
• Archéologie d’Asie, d’Afrique et des Amériques
Sciences auxiliaires de l’histoire (choisir une
époque).
1 matière au choix parmi les cours de spécialité en
archéologie :
Théories et méthodes de l’archéologie
Archéologie environnementale
LV 1
LV2 (TD 18h ) OU Langues anciennes (TD 36h)
COEF. CM
MAT. DUREE
DUREE
TOTALE
1
1
1
13h
13h
13h
26h
26h
26h
39h
39h
39h
1
1
1
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
39h
39h
39h
2
13h
26h
39h
1
19h30
19h30
1
1
18h00
18h00
De 187h à
206h30
335h à
353h
TD
COEF. CM
MAT. DUREE DUREE
DUREE
VOLUME
30
SEMESTRIEL PAR
TD
DUREE
149h30
ETUDIANT
Semestre 6
UNITE
D’ENSEIGNEMENT
UE
FONDAMENTALE
HISTOIRE
UE FONDAMENTALE
ARCHÉOLOGIE
UE
MÉTHODOLOGIE
COEF.
CREDITS
2
10
2
10
2
10
VOLUME
SEMESTRIEL PAR
ETUDIANT
30
MATIERES
CONSTITUTIVES DE L’UE
3 matières, dont deux dans la dominante, parmi
les cours suivants (voir maquette Histoire) :
• Histoire ancienne
• Histoire médiévale
• Histoire moderne
• Histoire contemporaine
3 matières, dont deux minimum dans la
dominante, parmi les cours des aires chronoculturelles suivantes (cf. supra) :
• Préhistoire
• Protohistoire européenne
• Archéologie de la Méditerranée antique
• Archéologie médiévale et moderne
• Archéologie d’Asie, d’Afrique et des Amériques
Sciences auxiliaires de l’histoire (choisir une époque).
1 matière au choix parmi les cours de spécialité en
archéologie :
Traitement de données statistiques
Archéométrie
LV 1
LV2 (TD 18h) OU Langues anciennes (TD 36h)
Stage
TOTALE
1
1
1
13h
13h
13h
26h
26h
26h
39h
39h
39h
1
1
1
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
39h
39h
39h
2
1
13h
19h30
26h
39h
19h30
18h00
18h00
De
149h30 187h à
206h30
335h à
353h
1
1
63
DOUBLE LICENCE
Semestre 5
Parcours histoire de l’art / histoire
UNITE
D’ENSEIGNEMENT
UE
FONDAMENTALE
HISTOIRE
UE FONDAMENTALE
HISTOIRE DE
L’ART
UE
MÉTHODOLOGIE
VOLUME
COEF. CREDITS
2
10
2
10
2
SEMESTRIEL
10
MATIERES
CONSTITUTIVES DE L’UE
COEF.
MAT.
CM
DUREE
1
1
1
13h
13h
13h
26h
26h
26h
39h
39h
39h
1
1
1
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
39h
39h
39h
2
13h
26h
39h
2
19h30
19h30
39h
18h00
18h00
3 matières, dont deux dans la dominante, parmi les
cours suivants (voir maquette Histoire) :
• Histoire ancienne
• Histoire médiévale
• Histoire moderne
• Histoire contemporaine
3 matières, dont deux minimum dans la dominante,
parmi les cours des aires chrono-culturelles
suivantes (cf. supra) :
• Art antique
• Art médiéval
• Art moderne
• Art contemporain
Sciences auxiliaires de l’histoire (choisir une époque)
1 matière au choix parmi les cours de spécialité en
Histoire de l’Art :
• Histoire de l'architecture européenne (1890-1939) :
de l'Art nouveau au Mouvement moderne
• L’histoire de l’art à l’ère de la technologie numérique
• Institutions artistiques XXe siècle
• Histoire et théorie des pratiques de la gravure
LV 1
LV2 (TD 18h) OU Langues anciennes (TD 36h)
1
1
30
PAR ETUDIANT
149h30
TD
DUREE
DUREE TOTALE
De
335h à
187h à
353h
206h30
Semestre 6
UNITE
D’ENSEIGNEMENT
UE
FONDAMENTALE
HISTOIRE
UE FONDAMENTALE
HISTOIRE DE
L’ART
UE
MÉTHODOLOGIE
VOLUME
SEMESTRIEL
PAR ETUDIANT
COEF.
CREDITS
2
10
2
10
2
10
30
MATIERES
CONSTITUTIVES DE L’UE
3 matières, dont deux dans la dominante, parmi les
cours suivants (voir maquette Histoire) :
• Histoire ancienne
• Histoire médiévale
• Histoire moderne
• Histoire contemporaine
3 matières, dont deux minimum dans la dominante,
parmi les cours des aires chrono-culturelles
suivantes (cf. supra) :
• Art antique
• Art médiéval
• Art moderne
• Art contemporain
Sciences auxiliaires de l’histoire (choisir une époque)
1 matière au choix parmi les cours de spécialité en
Histoire de l’Art :
• Architecture : Renaissance et classique
• Histoire de la photographie
• Histoire du patrimoine et des musées
• Arts décoratifs, mode et design
• Histoire et théorie des pratiques de la peinture
LV 1
LV2 (TD 18h) OU Langues anciennes (TD 36h)
COEF. CM
MAT. DUREE
TD
DUREE
DUREE
TOTALE
1
1
1
13h
13h
13h
26h
26h
26h
39h
39h
39h
1
1
1
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
19h30
39h
39h
39h
2
13h
26h
39h
2
19h30
19h30
39h
18h00
18h00
De 187h
à 206h30
335h à
353h
1
1
149h30
64
L’OFFRE D’ENSEIGNEMENT EN LANGUES ET EN SPORT EN L3
L’OFFRE D’ENSEIGNEMENT EN LANGUES ET EN SPORT
EN L 3
Service des langues (SGEL)
LANGUES VIVANTES
Allemand, anglais, arabe, chinois, espagnol, français langue étrangère, italien, japonais, portugais et russe
LANGUES ANCIENNES
Grec, latin et hittite
Deux semestres de 12 séances hebdomadaires chacun.
Le choix de la langue est libre. Le FLE (français langue étrangère) est réservé aux étudiants étrangers non francophones. Pour mieux
connaître l’offre dans les différentes langues, il est recommandé de consulter le site du SGEL, sur lequel sont indiqués des descriptifs des
enseignements, ainsi que des ressources pédagogiques divers.
Enseignement par groupes de niveaux. Choix du niveau d’après la grille européenne.
Du Niveau 1 ( initiation ) au Niveau 6 (excellente maîtrise syntaxique et lexicale de la langue)
Des tests électroniques sont disponibles pour certaines langues. Cf. le site du SGEL :
http://langues.univ-paris1.fr
Le niveau sera indiqué sur le diplôme (par exemple : Niv 3/6)
Les niveaux 5 et 6 sont parfois orientés vers une application à la discipline, notamment en anglais. Un descriptif spécifique est souvent
indiqué à côté de l’horaire du TD.
Le contrôle continu est vivement conseillé.
Inscription en ligne en septembre sur « Reservalang » à partir du site du SGEL. Lire attentivement au préalable les conseils affichés
sur le site, ainsi que le règlement de contrôle des connaissances et aptitudes.
Pour toute précision supplémentaire, cf. site du SGEL :
http://langues.univ-paris1.fr
Secrétariat du SGEL : bureau A702 centre PMF
65
L’OFFRE D’ENSEIGNEMENT EN LANGUES ET EN SPORT EN L3
OUTILS DISPONIBLES SUR LE SITE DU SGEL :
Outre les modalités d'inscription pédagogique dans les TD de langues et les tests de niveau mentionnés ci-dessus, le site du Service
Général d'Enseignement des Langues (www.univ-paris1.fr/ufr/service-des-langues-sgel) met à la disposition des étudiants, qu'ils
soient inscrits en contrôle continu ou en examen terminal :
• des cours en ligne
• des annales de sujets d'examens
• des lexiques spécialisés (dont un glossaire français-anglais des termes d'art de 100 pages, organisé de façon thématique, mais qui
peut faire office de dictionnaire dans les deux sens grâce à la fonction 'rechercher' de Word)
• des choix de liens vers des sites web (dont ceux de nombreux musées et bibliothèques de pays anglophones)
• une liste des enseignants du Service
• et bien d'autres informations essentielles (dates et modalités des examens, etc...) constamment mises à jour, justifiant de le
consulter régulièrement.
Sport
Bureau C8 01 - Centre PMF
http://uefaps.univ-paris1.fr
Vous êtes étudiant en L3: Vous avez la possibilité d’obtenir un bonus ou un élément d’UE en le choisissant lors de votre inscription
pédagogique et en pratiquant une activité physique et sportive pendant un semestre .
(Activités Aquatiques – Activités Physiques Artistiques – Sports de Combat - Sports de Raquette -Sports Collectifs – Activités
Physiques de Pleine Nature – Activités Physiques d’Entretien et Développement de la personne)
PROCEDURE D’INSCRIPTION : bureau C801 centre PMF.
Les inscriptions pédagogiques en sport se feront en ligne sur la nouvelle application "RESERVASPORT".
Cette application sera ouverte 15 jours à partir du Lundi 3 Septembre 2012.
Les étudiants pourront s'inscrire à partir de leur ENT dans l'onglet scolarité, ou directement à l'adresse : https://ent.univparis1.fr/reservasport.
☺ ETUDIANTS-ATHLETES de HAUT NIVEAU (AHN) et ETUDIANTS PRATIQUANT EN CLUB (EPC) : PRENDRE CONTACT AVEC LE SERVICE DES
SPORTS.
66
REUSSIR EN L3
BIBLIOTHÈQUE MICHELET
La bibliothèque est ouverte du lundi au vendredi de 9h à 19h30 pendant les périodes de cours. Horaires réduits de 9h à 18 h en
septembre, pendant les vacances de Pâques et à partir du 15 juin.
Son numéro de téléphone est le suivant : 01 53 73 70 90
Elle rassemble environ 100 000 volumes consultables sur place. Un service de prêt est à votre disposition après inscription (15 000
ouvrages empruntables).
Le fonds est composé :
• de 30 000 documents, environ, en archéologie (de la préhistoire jusqu'à l'époque médiévale ; fonds important en archéologie
classique)
• de 50 000 documents, environ, en Histoire de l'art du 5ème au 20ème siècles (dont cinéma et photographie)
• de 20 000 documents en musique et musicologie
Les collections correspondent aux disciplines enseignées à l'Institut d'Art et d'Archéologie avec une nette dominante d'art occidental,
l’art islamique et les arts asiatiques sont également représentés.
10 000 ouvrages sont en accès libre, les autres doivent être demandés par bulletin.
De nombreux périodiques sont à la disposition des lecteurs ainsi que des ressources électroniques spécialisées (BHA, Grove’s
dictionary of art, Art full text).
Les bibliothécaires assurent des permanences de renseignement bibliographique en salle aux heures de forte fréquentation.
N’hésitez pas à leur demander de l’aide.
Contact : Marie-Danièle Schaeffer - [email protected] ou Anne Bortoli - [email protected] ou
[email protected]
MÉTHODOLOGIE DE LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE
Pour vous aider à trouver la documentation nécessaire à vos études, le personnel de la bibliothèque organise, en concertation avec
les enseignants, des séances de formation à la recherche documentaire.
Objectif : découvrir la bibliothèque, ses catalogues et ses services, retrouver un article ou un livre à partir d’une référence, connaître
les principales ressources électroniques.
Calendrier : septembre et octobre
Modalités : séances d’1h30 sur inscription sur deux créneaux : le mercredi de 12h30 à 14h00 et le jeudi de 10h00 à 11h 30
Déroulement : rendez-vous devant la bibliothèque ; présentation de la bibliothèque (collections, fonctionnement), puis en salle
informatique : présentation et exercices pratiques sur les bases bibliographiques, revues électroniques et sites web.
Contact : Soline Astier tél. : 01 53 73 71 29
TUTORAT INFORMATIQUE
À partir de l’année de L 3, les étudiants de l’UFR 03 de l’Université de Paris 1 bénéficient de l’accès au laboratoire d’informatique
situé dans les locaux de l’Institut de la rue Michelet. Sur les ordinateurs qui sont en libre accès, il est possible d’effectuer la plupart
des traitements informatiques souhaités. Un tuteur informatique est présent pour aider les étudiants dans l’apprentissage des
opérations de base de logiciels variés (traitements de textes, tableurs, gestionnaires de fichiers ou de bases de données, traitements
graphiques des dessins et des photos) et dans la réalisation des travaux courants. Un calendrier des permanences sera affiché sur la
porte de la salle située au 1er sous-sol peu de temps avant la rentrée.
67
CONTRÔLE DES CONNAISSANCES
68
CONTRÔLE DES CONNAISSANCES
RÈGLEMENT
LICENCE HISTOIRE DE L’ART ET ARCHÉOLOGIE
I. GÉNÉRALITÉS
La licence est constituée de 6 semestres d’enseignement. Les semestres 1 à 4 comportent 3 unités d’enseignement, les semestres 5
et 6, 3 à 4 unités d’enseignement selon le parcours choisi.
Le nombre de crédits européens affectés à un semestre est de 30 pour l’ensemble des UE de ce semestre. Chaque enseignement et
unité d’enseignement est affecté d’un coefficient. L’échelle des coefficients et des crédits est identique. Le rapport entre les
coefficients des unités d’enseignement ne peut excéder la proportion de 1 à 3.
Pour chaque semestre d’enseignement, l’examen comporte deux sessions.
II. INSCRIPTIONS
L’inscription se fait en deux temps :
1) L’inscription administrative est annuelle (conformément aux dispositions nationales). Il s’agit du paiement des droits
universitaires.
2) L’inscription pédagogique est annuelle avec possibilité de modifications au plus tard dans les deux semaines qui suivent le
début du semestre d’enseignement auprès de votre secrétariat.
Elle se fait en ligne sur le site ipweb.univ-paris1.fr aux dates indiquées par votre UFR lors des journées de pré-rentrée. Ces
inscriptions permettent d’élaborer votre emploi du temps.
Attention : le nombre de places dans les groupes ou matières étant limité, si vous ne vous connectez pas en temps et en heure, ou si
vous ne faites pas vos inscriptions aux dates officielles, vous risquez de ne pas trouver de places dans certains groupes.
Nous tenons à informer l’étudiant que :
S'il est absent aux deux premières séances, son inscription en T.D. peut être annulée par l’enseignant. Pour autant le passage en
examen terminal n’est pas automatique. Vous devrez venir vous-même le signaler au secrétariat avant la fin des deux premières
semaines de TD. Dans le cas contraire vous resterez inscrit en contrôle continu sans T.D. et vous ne pourrez pas prétendre à
bénéficier du régime de l’examen terminal à la fin du semestre.
S’il n’est pas inscrit pédagogiquement dans une matière même s’il en suit les cours ou/et le TD, la note obtenue par l’étudiant ne sera
pas prise en compte.
Vous pouvez consulter votre inscription pédagogique sur http://ipconsult.univ-paris1.fr tout au long de l’année. Pour toute réclamation, le
dernier contrat pédagogique fera fois.
Situations particulières :
Inscription par transfert : Les modalités de prise en compte du parcours réalisé par l’étudiant dans l’établissement d’origine sont
définies par le règlement propre à chaque formation.
Il ne peut y avoir de transfert en cours de DEUG sauf dérogation prononcée sur avis favorable de la commission des transferts de
l’UFR d’Histoire de l’art et archéologie.
Les demandes de transfert en vue de l’entrée en L3 peuvent être acceptées dans la limite de la capacité d’accueil sur avis favorable
de la commission des transferts de l’UFR.
Les demandes de transfert liées à un changement d’orientation sont examinées par la commission « d’équivalence » de l’UFR.
Inscription par validation d’acquis (décret du 23 août 1985), validation des acquis de l’expérience (décret du 24 avril 2002) ou
validation d’études supérieures accomplies en France ou à l’étranger (décret du 16 avril 2002) :
La validation d’enseignement se fait par U.E. entières ou par éléments constitutifs d’U.E. (EC), sous la forme de dispenses, sans
attribution d’une note. Les crédits européens correspondants sont acquis. En revanche, ces U.E. ou ces EC n’entrent pas dans le
calcul de la compensation. La validation est prononcée par la commission / jury de validation compétente de l’UFR.
Le nombre d’inscriptions sur l’ensemble du cycle de licence est limité à cinq. Deux redoublements sont possibles dans
deux années distinctes. Le Président de l’université a la possibilité d’accorder une ou plusieurs inscriptions supplémentaires dans le
cas de situations particulières.
Pour les années d’étude à accès sélectif, le redoublement n’est pas de droit. Il est subordonné à un avis favorable du jury.
69
III. PROGRESSION
Un étudiant auquel ne manque qu’un semestre peut s’inscrire de droit dans l’année suivante.
Dans ces conditions, un étudiant peut s’inscrire simultanément dans deux années d’études consécutives de la même formation.
Toutefois, un étudiant ne peut s’inscrire en L3 s’il n’a pas validé les semestres 1 et 2 de L 1.
Les étudiants qui n’ont validé qu’un semestre d’enseignement seront convoqués à un entretien d’orientation. Dans le cadre du plan
licence un programme adapté de réussite en licence leur sera proposé. Ce programme pourra comporter un tutorat spécifique et une
préparation à l’entrée dans l’année suivante.
IV. EXAMENS
Les dates d’examens sont envoyées sur vos courriels pré[email protected] et sont affichées dans les vitrines des
secrétariats 3 semaines avant les dates de début des examens.
• Les étudiants bénéficiant d’un tiers-temps : devront se signaler dès l’affichage des examens afin de bénéficier de dispositions
particulières.
• Des épreuves de remplacement sont organisées en cas de chevauchement entre deux ou plusieurs épreuves concernant les biformations ou les étudiants AJAC de la coordination des sciences humaines.
• Les étudiants salariés ou autre, en cas de nécessité, peuvent demander une convocation aux épreuves d’examens à leur
secrétariat.
Déroulement des examens / partiels :
Vous devez vous présenter un quart d'heure avant le début de l'épreuve, être muni de votre carte d'étudiant de l’université de Paris 1
et respecter la place qui vous a été attribuée (liste d'affichage à l'entrée de l'amphithéâtre). D'autres dispositions peuvent être mises
en place par les enseignants et/ou les surveillants. Dans tous les cas, les règles qui vous seront indiquées devront être respectées.
Vous devrez obligatoirement émarger avant de rendre votre copie d'examen. Les sorties ne sont autorisées qu'une heure après le
début de l'épreuve.
La première session d’examen est organisée aussitôt après la fin des enseignements.
La session de rattrapage a lieu dans un délai de 15 jours minimum, après les résultats de la session initiale. Un dispositif
pédagogique de soutien arrêté par le conseil d’administration de l’établissement sur proposition du conseil des études et de la vie
universitaire est mis en place. A défaut, la session de rattrapage a lieu deux mois au moins après la session initiale.
Cette 2ème session est organisée en juin et concerne les étudiants n’ayant pas validé toutes leurs matières au cours des 2 semestres.
La note attribuée dans chaque matière à la deuxième session se substitue à celle obtenue lors de la première session.
Les résultats peuvent être consultés à la fin de chaque session, pendant une période donnée sur :
Internet: http://resultat.univ-paris1.fr
A chaque semestre les notes sont additionnées selon les coefficients déterminés et la moyenne est calculée. Il y a compensation
entre les notes d’une même U.E, d’un même semestre, et enfin entre les 2 semestres.
• En cas de validation totale de l’année : progression automatique dans l’année supérieur.
• En cas de non validation de l’année : l’étudiant bénéficie d’une seconde session. Il devra repasser les matières pour lesquelles il n’a
pas obtenu la moyenne, sauf en cas de compensation des matières au sein de l’UE.
• Résultats de la 2ème session en cas de non validation de l’année, l’étudiant sera considéré comme AJAC (s’il a validé un des deux
semestres) ou Ajourné.
Explication des types de résultats sur l’année de licence :
ADM : Admis, vous passez automatiquement en année supérieure
AJ : Ajourné, non autorisé à passer en année supérieur. Possibilités de redoubler automatiquement si 1er redoublement.
AJAC : Ajourné Autorisé à Continuer : Vous n’avez pas la moyenne générale, mais vous n’avez qu’un semestre de retard, vous
êtes autorisé à vous inscrire en année supérieur mais vous devez rattraper les matières pour lesquelles vous êtes ajourné.
Nous vous rappelons que l’obtention de la licence est obligatoire pour l’inscription en master 1. Le passage conditionnel entre la
licence et le master 1 n’est pas autorisé. Cf.art 5 de l’arrêté du 25 avril 2002 relatif au diplôme de master.
Les relevés de notes sont à retirer au secrétariat à la fin de chaque session. Ils ne sont pas envoyés.
Il vous appartient de bien vérifier que tous les éléments que vous pensez avoir obtenues y sont inscrits. En cas d’erreur ou
d’omission, le délai de recours est de deux mois.
Le relevé de notes téléchargé ne peut servir de document officiel, le seul valable est celui qui vous sera délivré par votre secrétariat.
70
CONTRÔLE DES CONNAISSANCES
V. MODALITÉS DE CONTRÔLE DES CONNAISSANCES
L’appréciation des connaissances et des aptitudes dans les U.E. constitutives d’un semestre résulte à la fois :
• d’un contrôle continu (réalisé en TD)
• d’épreuves écrites anonymes (partiels)
La réalisation d’un certain nombre d’exercices par matière (exposés, devoirs maison, devoirs sur table, etc…) vous y sera proposé.
Un dossier non rendu ou un exercice non fait entrainera automatiquement la note de 0 à cet exercice.
L’inscription et l’assiduité aux TD est la règle : Il ne peut être toléré plus de trois absences motivées par semestre.
La limitation ci-dessus n’est pas applicable en cas de maladie de longue durée, de grossesse ou de handicap.
L’absence au partiel de fin de semestre entrainera une défaillance.
L’étudiant boursier doit obligatoirement être inscrit en contrôle continu et doit être assidu aux cours et aux TD et se présenter aux
examens.
Sur dérogation, le contrôle des connaissances et des aptitudes des étudiants engagés dans la vie professionnelle ou dans
l’impossibilité absolue d’assister aux travaux dirigés et aux conférences de méthode et qui en ont été dispensés est effectué sous la
forme d’examens terminaux écrits et oraux pour l’ensemble des matières faisant l’objet de contrôle continu ou pour une ou plusieurs
matières faisant l’objet de contrôle continu.
Dans les matières faisant l’objet d’une épreuve terminale et d’un contrôle continu, la part du contrôle continu dans la note finale est de
50%. Le contrôle continu doit comprendre au moins trois notes.
Les épreuves écrites organisées dans le cadre des travaux dirigés (« partiels ») bénéficient des mêmes conditions de correction et
d’anonymat que les épreuves écrites visées au paragraphe 1.
VI. NOTATION DES ÉPREUVES
Notes, coefficients et crédits
La notation des épreuves et les modalités de contrôle des aptitudes et des connaissances sont les suivantes :
Chaque épreuve est notée sur 20.
1re
SESSION
Contrôle continu
• matières à CM + TD : validation liée à l'obtention de deux notes dont une résulte d'une épreuve écrite en temps limité.
• matières à CM uniquement : 1 note
• matières à TD : 1 note
Examen terminal
• matières à CM + TD : validation liée à l'obtention de deux notes dont une résulte d'une épreuve écrite en temps limité.
• matières à CM uniquement : 1 note
• matières à TD : 1 note
Pour les matières dispensées par d’autres UFR, se référer au régime de contrôle des connaissances en vigueur dans l'U.F.R. ou le
département dispensant l'enseignement choisi.
2e
SESSION
Les matières des semestres 5 donnent lieu à une épreuve écrite.
Les matières des semestres 6 donnent lieu à un contrôle oral.
Bonifications
Les matières donnant lieu à bonification sont notées sur 20. Ne sont comptabilisés au titre du bonus que les points au-dessus de la
moyenne.
Les étudiants ayant choisi de suivre un enseignement donnant lieu à bonification peuvent bénéficier d’une majoration maximale de
0,5 point sur la moyenne coefficientée du semestre.
71
Les enseignements d’activités physiques et sportives ou les enseignements des activités culturelles sont proposés au titre des
bonifications dans toutes les formations de licence, quand ils ne figurent pas parmi les enseignements obligatoires ou optionnels du
programme de la formation.
VII. CAPITALISATION ET COMPENSATION
Conformément à l’article 27 de l’arrêté du 23 avril 2002, les crédits, unités d’enseignement et diplômes peuvent être acquis par
réussite à l’examen ou par compensation.
Unités d’enseignements :
Conformément à l’article 25 de l’arrêté du 23 avril 2002, les unités d’enseignement sont définitivement acquises et capitalisables dès
lors que l’étudiant y a obtenu la moyenne. L’acquisition d’une unité d’enseignement entraîne délivrance des crédits correspondant à
cette unité. Une unité d’enseignement ne peut être obtenue si l’étudiant ne se présente pas à une épreuve.
Sont capitalisables les éléments constitutifs d’unité d’enseignement pour lesquels l’étudiant a obtenu la moyenne, dans les UE non
validées. Les crédits qui leur sont attachés sont acquis par l’étudiant.
Semestre : le semestre d’enseignement est validé si l’étudiant y a obtenu la moyenne. L’acquisition d’un semestre entraîne
délivrance des crédits correspondants.
Compensation annuelle
La compensation annuelle est de droit pour les étudiants ayant obtenu la moyenne arithmétique pour les deux semestres de l’année.
Les étudiants défaillants ne peuvent bénéficier de cette disposition.
Compensation exceptionnelle pour les étudiants ayant obtenu la moyenne arithmétique globalement pour les semestres S 1, S 2,
S 3, et S 4.
Les étudiants ayant validé leurs deux semestres de L2 mais un seul semestre de L1 peuvent bénéficier par décision du jury, de la
validation du semestre de L1 par une modalité de compensation exceptionnelle.
Pour le calcul de la moyenne, il est tenu compte des coefficients attribués à chaque épreuve.
La compensation ne peut avoir lieu que si toutes les épreuves ont été effectivement passées.
Validation des périodes d’études effectuées à l’étranger :
Lorsque le projet a été accepté par le responsable pédagogique et que l’étudiant a obtenu la validation de sa période d’études par
l’établissement étranger, il bénéficie des crédits européens correspondant à cette période d’études sur la base de 30 crédits pour
l’ensemble des unités d’enseignement d’un semestre.
VIII. OBTENTION DES DIPLÔMES
Diplôme intermédiaire DEUG
Sans demande expresse de l’étudiant, le jury délibère systématiquement, à l’issue des quatre premiers semestres du cycle L, en vue de la
délivrance du DEUG.
Pour obtenir le DEUG, l’étudiant doit avoir validé, d’une part les 2 semestres de L1 et d’autre part les 2 semestres de L2.
En cas d’obtention, le diplôme est systématiquement édité.
Diplôme final de licence
Pour obtenir la licence, l’étudiant doit avoir validé chacun des semestres de licence sous réserve des règles de compensation
énoncées chapitre VII alinéa 5 et 6.
Le diplôme de licence est accompagné d’un supplément au diplôme décrivant la formation suivie ainsi que les compétences et les
connaissances acquises.
Mentions
La validation du diplôme (DEUG ou Licence) est assortie des mentions suivantes :
• Passable, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à
10/20
• Assez bien, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à
12/20
• Bien, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à
14/20
• Très bien, lorsque la moyenne générale est égale ou supérieure à
16/20
72
CONTRÔLE DES CONNAISSANCES
Pour le DEUG, la mention prend pour référence les notes des semestres 1, 2, 3 et 4.
Pour la licence, la mention prend pour référence les notes des semestres 5 et 6.
IX. JURY
Le jury comprend les enseignants qui ont participé à la notation des épreuves. Il statue souverainement sur les résultats de contrôle
des connaissances et décide du résultat définitif en vue de la validation du semestre, des unités d’enseignement ou enseignements,
et attribue, suivant le cas, le grade de licence ou le titre de DEUG. Il peut décerner des points de jury.
Le président du jury est désigné par le président de l’Université ou, sur délégation, par le directeur de l’UFR ou de l’Institut
responsable de la formation.
X. RÉORIENTATION
La commission de réorientation examine les demandes des étudiants et se prononce sur les matières pouvant être validées et sur les
obligations d’études dans le cadre du nouveau cursus.
En cours de licence, des réorientations sont possibles en usant des passerelles prévues pour l’accès aux différentes formations.
L’étudiant qui change de filière au sein de l’Université Paris 1 conserve les unités et les enseignements capitalisés qu’il a validés,
lorsque ceux-ci figurent au programme de la nouvelle filière avec le même régime de contrôle des connaissances.
La DPEIP-SCUIO peut vous accompagner dans cette réorientation en vous proposant des ateliers et des conseils personnalisés pour
préparer votre dossier. Nous vous rappelons que vous devez obligatoirement passer par le SCUIO pour faire valider votre choix de
réorientation.
Contact SCUIO (Service Commun Universitaire d’Information et d’Orientation)
http://www.univ-paris1.fr/formations/sorienter
Bureau C.09.01 au centre PMF (Pierre Mendès France, 90 rue de Tolbiac 75013 Paris) du mardi au vendredi de 9h30 à 17h
Tél : 01.44.07.88.56 du lundi au vendredi de 14h à 17h
[email protected]
XI. RÉGIMES SPÉCIAUX
Les étudiants handicapés Les étudiants handicapés et/ou présentant un problème de santé peuvent demander les dispositions
prévues par la circulaire n° 2011-220 du 27/12/2011 (bulletin officiel n° 2 du 12 janvier 2012).
Des dispositions particulières sont arrêtées pour les étudiants suivant un enseignement à distance.
XII. STAGES
« Les étudiants ont la possibilité dans le cadre de leur cursus pédagogique de réaliser un stage en dehors des périodes d’enseignement
donnant lieu à la rédaction d’un rapport. Ce stage, qui a pour but d’acquérir des compétences en cohérence avec la formation, doit être
autorisé par le responsable du diplôme et est placé sous la tutelle d’un enseignant ».
73
LE PLAGIAT
LE PLAGIAT
Le recours de plus en plus fréquent à l’Internet a considérablement augmenté ces dernières années les cas avérés de plagiat dans
les travaux des étudiants. Non seulement la tentation du copier-coller est grande, mais encore des sites commerciaux n’hésitent
désormais plus à vendre divers travaux, bons ou mauvais.
Le Petit Robert donne les définitions suivantes :
Plagiaire : « Personne qui pille ou démarque les ouvrages des auteurs. V. Contrefacteur, copiste, imitateur. »
Plagiat : « Action du plagiaire, vol littéraire. V. Copie, emprunt, imitation ».
Plagier : « Copier (un auteur) en s’attribuant indûment des passages de son œuvre. V. Imiter, piller ».
Le plagiat implique donc la copie textuelle de l'œuvre d'autrui – ou d’une partie de l'œuvre d’autrui (phrase ou proposition) – sans le
recours aux signes diacritiques usuels ou sans la référence explicite à une publication précise. Le plagiat s’entend aussi lorsque les
mots d’autrui ont été modifiés dans l’intention de conserver le sens tout en amendant la forme : par exemple, substituer l’adverbe
« toutefois » par « néanmoins », etc. De même, changer l’ordre des mots, des propositions ou des phrases d’un texte peut être
assimilé à du plagiat. Le pillage illicite d’autrui s’étend bien entendu à la traduction littérale en français d’écrits en langues étrangères.
Enfin, le plagiat concerne tant les ouvrages publiés que les sites Internet ou les travaux académiques reproduits avec ou sans le
consentement de son auteur.
Toute partie de travail reposant sur du plagiat sera considérée comme
nulle, à l’écrit comme à l’oral. Dans tous les cas, l’étudiant(e) fera l’objet
d’un rapport transmis en conseil de discipline.
Il y a depuis quelques années une jurisprudence des commissions disciplinaires des établissements universitaires. Les sanctions
appliquées sont par ordre croissant : avertissement, blâme, interdiction d’inscription dans l’établissement (ou tous les établissements
publics d’enseignement supérieur) pour une durée d’un à cinq ans. Ces sanctions sont proportionnelles à la gravité de la faute.
L’attribution d’une sanction entraînera également l’annulation des examens.
Pour éviter tout soupçon de plagiat, les étudiants veilleront à rapporter à leur auteur les idées ou concepts dont ils ne seraient pas
en toute bonne foi le créateur. Pour ce faire, ils donneront les références précises de leurs sources, notamment au moyen de notes
de bas de page. Celles-ci accréditent scientifiquement toutes leurs allégations, autant qu’elles permettent à l’examinateur de retrouver
aisément la source d’information : nom de l’auteur, titre de la publication (livre ou article), lieu et année de publication, ainsi que la (ou
les) page(s) exacte(s) concernée(s) ; pour un site Internet, adresse URL et date de consultation.
Ceci vaut tant pour la paraphrase que pour la citation. Cette dernière doit par ailleurs être strictement encadrée par des guillemets
ouvrant et fermant.
Les étudiants veilleront par ailleurs à éviter le recours à des sites web non scientifiques. En particulier, l’encyclopédie libre et
communautaire Wikipédia ne constitue en aucun cas une référence acceptable, car ses articles, rédigés collectivement et non signés,
ne sont contrôlés par aucune autorité scientifique.
74
STAGES ET RAPPORTS DE FOUILLE
STAGES ET RAPPORTS DE FOUILLE
Les étudiants qui envisagent de faire un cursus en archéologie doivent s’initier le plus tôt possible à la pratique et aux méthodes
du terrain. Il leur est donc demandé de participer à des opérations archéologiques en L2, en L3 et en M1 et de rédiger un rapport
à l’issue de chacun de ces stages. Pratiquement, les stages doivent être réalisés l’été précédant le début de l’année universitaire,
ou à défaut, en cours d’année. Les salariés annualisés sont dispensés de la moitié de la durée sur présentation d’un justificatif.
STAGE L 2 / L 3
Le stage de L3 présentera la même durée que celui de L2 et sera validé au 1er semestre de l’année de L3.
STAGE L3 / M1
Ce stage doit être d’une durée de 30 jours ouvrés au total (un mois et demi à raison de 5 jours par semaine). Les étudiants salariés
sur présentation d’un justificatif doivent justifier au minimum de 15 jours ouvrés (3 semaines).
Ce stage peut se dérouler sur un seul chantier ou sur plusieurs.
Ils peuvent concerner :
du travail de terrain (prospection, sondage, fouille…)
du travail de laboratoire (traitement de matériel, inventaire, gestion et traitement des données…)
RAPPORT DE STAGE
Forme : Le rapport devra être concis, entre 10 pages (stage unique) et 15 pages (si fractionné en plusieurs stages) illustrations,
bibliographie non comprises, ce qui correspond à environ 20 000 / 30 000 caractères (espaces compris).
Il comportera obligatoirement un sommaire, la liste des références bibliographiques utilisées et citées dans le texte, la ou les attestations
de stage (signées par le responsable de la fouille), et un CV récapitulant, entre autres, les expériences de fouilles passées. La source des
illustrations sera systématiquement indiquée ainsi que l’origine des photographies ; une échelle doit figurer sur les plans. Vos figures et
vos tableaux seront numérotés et, comme vos références, seront appelés dans le texte.
Contenu : Le rapport indiquera précisément :
le contexte de la fouille ou du projet (périodes chronologiques concernées, contexte géographique, nature de l’opération, bref
historique des recherches, problématiques archéologiques, mission et organisation du laboratoire ou du service archéologique
d’accueil : présenter un organigramme de l’opération ou du service archéologique) ; joindre si possible un plan du site ;
les objectifs de la campagne et les résultats ;
les travaux auxquels l’étudiant aura participé (fouille, enregistrement, relevés, traitement de mobilier, inventaire, etc.). Si possible en
annexe joindre des exemples des documents réalisés durant le stage (relevés, dessins, fiche d’inventaire, etc.).
Le stage doit être validé au 1er semestre et le rapport doit être rendu au plus tard le 12 décembre auprès de Claire Alix
([email protected]); rapports à déposer à l’Institut d’Art et d’Archéologie. Seuls les étudiants qui auront pris contact avec Claire Alix
et obtenu son approbation pourront faire valider leur stage au 2nd semestre.
CHOIX DU STAGE
Les étudiants sont invités à participer aux chantiers de fouilles dirigés par les enseignants de l’UFR. Mais ils peuvent aussi diversifier leur
expérience en choisissant les chantiers affichés sur les sites internet des DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles).
Pour toute question concernant le stage, s’adresser à Claire ALIX ([email protected]).
75
Liste des chantiers de fouille dirigés par des enseignants ou chargés de cours de l’UFR :
Pays
Département / Commune
Lieu-dit
Période chronologique
Objet de la fouille
Dates du
chantier
Responsable (prénom / nom /
mail)
Pierre BODU
[email protected]
Boris VALENTIN
[email protected]
Stéphane SINDONINO
[email protected]
Monique OLIVE /
[email protected]
Marianne CHRISTENSEN /
[email protected]
Gabrielle BOSSET
[email protected]
Boris VALENTIN
[email protected]
France
Seine-et-Marne/La Grande
Paroisse
Pincevent
Paléolithique récent
(Magdalénien)
Sols d'habitat
juin - juillet
France
Saint Marcel (Indre)
Les Mersans
Romain
Domus et réseau
viaire
juillet
France
Essonne
Étiolles
Paléolithique récent
(Magdalénien)
Sols d'habitat
mi-juin à
mi-juillet
France
Seine-Saint-Denis
Neuilly-surMarne
Mésolithique
sols d'habitat
juillet
France
Calvados, Vieux
Le Champ des
Crêtes
Romain
Fouille du forum de la
ville antique et des
bâtiments publics
attenant
juin-juillet
Karine JARDEL (Service
départemental d'archéologie du
Calvados). Pour inscription,
[email protected]
France
Côtes d’Or
Alésia
Romain
Sanctuaire
Juin -Juillet
Olivier de Cazanove
[email protected]
France
Haut-Rhin / Biesheim
Oedenburg
Romain
Camp militaire,
habitat
été
Michel REDDÉ
[email protected]
France
Allier – Isle-et-Bardais (forêt
de Tronçais)
Les Petits
Jardins
Romain
Sanctuaire
aout/septemb
re
Laure LAÜT
[email protected]
France
Le Tremblay-surMauldre/Jouars-Pontchartrain
La Ferme d’Ithe
Romain et haut Moyenâge
Agglomération
secondaire galloromaine et haut
Moyen-Age
1 semaine à
Pâques et 1
mois l’été
Olivier BLIN
[email protected]
France
Villeneuve-Saint-Germain
(Aisne)
Les Grèves –
Les Grandes
Grèves – Le
Porcherai – Le
Fond du Ham
Protohisoire,
Néolithique, âge du Fer,
Ier s. av. J.-C.
Village néolithique –
Oppidum du 2e âge
du Fer
Fin août – Mi
septembre
Pascal RUBY
[email protected]
Albanie
Département de Korça /
commune de Kallamas
Protohistoire
(Néolithique)
Fouille d’un habitat
néolithique au bord
du lac de Prespa
août
Gilles TOUCHAIS
[email protected]
Albanie
Département de Korça
Protohistoire – époque
médiévale
Prospection
archéologique dans
la zone de l’ancien
lac Maliq
septembre
Gilles TOUCHAIS
[email protected]
Antiquité gréco-romaine
Sondages
archéologiques dans
la Ville Haute
Mission
annuelle août
- 10
septembre
J.-L. Lamboley, Université Lyon 2,
Directeur de mission, S. Verger,
EPHE, F. Quantin, Université de Pau
Ph.
Lenhardt,([email protected])
Albanie
Commune de Pojani (Fieri)
Arabie
Saoudite
Médine (Hijâz) al-Ula
Hégra / Madaïn
Sâlîh
IIème s. av. J.-C. VIème s. ap. J.-C.
Ville antique
10 janvier-15
février 2013
François VILLENEUVE
[email protected]
Grèce
Délos / Mer Egée
Délos
Archaïque à
hellénistique
Sanctuaire
Avril ou
septembre
Francis Prost
[email protected]
Israël
Beisamoun
Néolithique
précéramique
Habitat
Juin
Fanny Bocquentin
[email protected]
Boris VALENTIN
[email protected]
été
Alain Duplouy
[email protected]
Italie
Calabre, Scalea
Laos
Grec, Lucanien, Romain
Prospection du
territoire candidatures
acceptées à partir du
L3
Liban
Akkar / Tripoli
Arga
Bronze ancien à
médiéval
Ville
été
Guillaume Gernez
[email protected]
Adam
Protohistorique
Prospection et
fouilles
Hiver
Jessica Giraud
[email protected]
Oman
Turquie
Lycie
Xanthos
Hellénistique à Byzantin
Ville
juillet
Francis PROST
[email protected]
Ukraine
Région de Poltava, ville de
Lubny
Gontsy
15 000 - 14 000 BP
Cabanes os de
mammouths
juillet-aoûtseptembre
François DJINDJIAN
[email protected]
77
BIBLIOTHÈQUES
Bibliothèque du Musée de l’Homme :
(spécialisée en archéologie, préhistoire, et anthropologie physique)
Musée de l'Homme, Palais de Chaillot, Place du Trocadero, 75116 Paris, (4ème étage par ascenseur)
Horaires d’ouverture : lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 14h00 à 18h00. Vous pouvez aussi consulter le site : www.mnhn.fr/bm
Bibliothèques inter-universitaires :
Bibliothèque Sainte Geneviève
10 place du Panthéon, 75005 Paris
Bibliothèque de la Documentation Internationale Contemporaine (BDIC)
6 allée de l’Université, 92001 Nanterre
Bibliothèque d’Art et d’Archéologie (locaux de la BNF)
58 rue de Richelieu, 75002 Paris
Bibliothèque de la Sorbonne
17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris
Bibliothèque et cartothèque du Centre de Géographie
191 rue Saint Jacques, 75005 Paris
Bibliothèque Victor Cousin
17 rue de la Sorbonne, 75005 Paris
Pour une information plus détaillée, se reporter au « Guide de l’étudiant de Paris » (SCUIO)
78
INSCRIPTION PÉDAGOGIQUE
EN LICENCE 3
Les inscriptions pédagogiques s’effectuent par le biais des IP Web
Les dates de connexions vous seront communiquées lors des journées de pré-rentrée.
En cas de difficultés, vous pourrez consultez une hotline ou éventuellement vous rendre au secrétariat des licences 3, bureau 102
Centre Michelet.
A la suite de votre inscription une fiche informatisée (fiche pédagogique) vous sera donnée et confirmera votre inscription
pédagogique ; vérifier que toutes les matières et T.D. y figurent.
L’inscription pédagogique se fait une seule fois pour l’année.
PRESENTATION
Le service d’inscription pédagogique à distance permet à l’étudiant de :
•
•
•
•
•
s’inscrire pédagogiquement aux versions d’étapes pour lesquelles il a réalisé une inscription administrative et qui sont ouvertes à
distance,
choisir les groupes auxquels il souhaite être affecté, le nombre de places dans les groupes et certaines matières est limité
valider son inscription pédagogique de façon complète,
visualiser son contrat pédagogique et l’imprimer.
Vous êtes plusieurs étudiants à vous connecter en même temps
Etudiant ayant sa carte d’étudiant 2012-2013
Veuillez vous munir de votre carte d’étudiant ainsi que du certificat ou figure votre login.(délivré par le service des inscriptions
administratives)
Etudiant en réinscription :
Il est rappelé à l’étudiant qu’il doit au préalable procéder à son Inscription Administrative sur http://reins.univ-paris1.fr afin de régler
ses droits administratifs pour 2012-2013.(même login)
Pour les étudiants AJAC(Ajourné Autorisé A Continuer).
Vous devrez obligatoirement vous inscrire sur http://reins.univ-paris1.fr( Inscription Administrative). En licence 2 et Licence 3, paiement
pour un seul diplôme. Sinon vous ne pourrez pas réaliser votre emploi du temps sur IP web. Veuillez vous munir de votre carte d’étudiant
de l’année passée et de votre login.
INDICATION
L’étudiant ayant des difficultés à se connecter à l’inscription pédagogique :
- pourra se présenter au secrétariat du centre Michelet (bureau 102) de 9h30 à12h30 et de 14h à 16h30 aux dates indiquées lors des
journées de pré-rentrée.
Le choix des formules d’examen est possible dans le service web. Pour l’inscription en examen final il vous est demandé de rapporter un
justificatif avant le 30 septembre sous réserve d’être désinscrit du mode d’examen. Nous vous rappelons que l’étudiant doit suivre les
cours et TD en contrôle continu sauf dérogation exceptionnelle.
L’étudiant ayant un interdit d’inscription (ex : livre non rendu à la bibliothèque) ne pourra s’inscrire, il devra régulariser sa situation
Les changements de mode de contrôle (passage en examen final) seront acceptés jusqu’à 2 semaines après le début des cours en se
présentant au secrétariat:
Tout étudiant non inscrit pédagogique ne pourra passer les examens.
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PROCEDURE D’INSCRIPTION
IP WEB
http://ipweb.univ-paris1.fr
•
Connectez-vous sur
•
Saisir votre nom utilisateur (login ou identifiant) puis votre mot de passe.
La connexion est limitée à 15 minutes. Il est donc préférable d’avoir établi votre emploi du temps au préalable en notant les groupes
de TD que vous choisirez. Plusieurs options doivent être envisagées si le TD souhaité s’avérait complet tout en s’assurant qu’aucun
autre enseignement ne se chevauche. Le logiciel ne vérifie pas les chevauchements d’emploi du temps lors de votre inscription et par
conséquent ne bloquera pas votre inscription. C’est donc à vous d’être attentif.
Vérifier/ modifier votre adresse permanente puis cliquer sur le bouton continuer en bas à droite
Sur la gauche de l’écran, vous trouverez la légende des explications
Carré orange: vous indique un choix
•
•
Vérifier que le cursus affiché correspond à votre choix.
Si oui, cliquer sur le bouton « continuer »
Si non, veuillez nous contacter.
Cliquez sur continuer, les 2 semestres sont affichés. Cliquez sur l’un des semestres (carré orange) et commencez vos choix.
•
Dans chaque U.E., choisir les matières auxquels vous souhaitez vous inscrire.
Cliquez sur Continuer
•
La liste des groupes de TD apparaît sur l’écran :
- choisir un TD par matière,
- les TD précédés du symbole
sont complets
- Si TD complet, choisir un autre TD en vérifiant qu’aucun chevauchement éventuel n’existe sur votre emploi du temps.
- puis continuer
Le tableau recense l'ensemble des enseignements auxquels vous souhaitez vous inscrire ainsi que les groupes dans lesquels vous êtes
affecté.
• Cliquez sur le bouton "Valider inscription" pour que votre inscription soit prise en compte.
• En cas d’erreur d’emploi du temps, cliquez sur « modifier inscription »
« contrat pédagogique » : Imprimer ou sauvegarder votre contrat pédagogique, il est indispensable de le présenter pour toutes
modifications ou contestations.
80
Veuillez vérifier grâce à la brochure des horaires et votre CONTRAT pédagogique qu’il n’y ait pas de chevauchement entre vos
cours et vos TD.
Si tel est le cas, vous pouvez procéder à une modification en recommençant l’opération.
Vous trouverez les horaires mises à jour sur
http://www.univ-paris1.fr/ufr/ufr03/
Comment faire son emploi du temps
1- Il est vivement conseillé de lire la MAQUETTE concernant votre année.
2- Munissez-vous de vos horaires de cours et TD.
3- Prendre une feuille blanche et dessiner un tableau en mettant les jours en colonnes et les horaires en
lignes
4- Placer les cours obligatoires.
5- Placer les TD
Exemple : semestre 1
Horaires
8h-9h
9h-10h
10h-11h
11h-12h
12h-13h
13h-14h
lundi
Cours art moderne
s1
Mardi
TD art contemp s1
mercredi
jeudi
vendredi
TD art moderne s1
Cours art contemp
Pour chaque matière, dont le choix est libre, vous devez choisir un cours et un TD.
Certaines matières n’ont que des TD, dans ce cas choisir un seul TD ou n’ont que des cours, choisir un seul cours
JOURNEE DE PRE-RENTREE
Licence 3 Histoire de l’Art :
Licence 3 Archéologie :
Licence 3 Cinéma :
5 SEPTEMBRE 2012
5 SEPTEMBRE 2012
5 SEPTEMBRE 2012
à 10H
à 14H
à 16H
AMPHI Michelet
AMPHI Michelet
AMPHI Michelet
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CONTACTS UTILES
CENTRE PIERRE MENDES-FRANCE
90 rue de Tolbiac 75013 Paris
L1 & L2 Art & archéologie
B701
01 44 07 88 49 / 72
L1 & L2 Histoire
B704
01 44 07 88 31
L1 & L2 Géographie
B702
01 44 07 88 47
L1 & L2 Philosophie
B705
01 44 07 88.32
Tutorat sciences humaines
C1604
Langues
A702
01 44 07 88 19
Sport
C803
0144 07 88 30
L1 & L2 MASS
C1403
01 44 07 88 75
L1 & L2 Economie / Gestion
B1504
01 44 07 88 77
L1 & L2 A.E.S
B1406
01 44 07 88 54
Bourses
B1113
01 44 07 88 33
Diplômes
B1109
01 44 07 88 59
Inscriptions administratives
C1107
01 44 07 88 64
Sciences sociales
B1304
01 44 07 89 59
SCUIO
C901
01 44 07 88 36
Bibliothèque
5e étage
01 44 07 88 14
Salle info. (libre accès)
C404
UFR 03
L3 Art & Archéologie
3 rue Michelet 75006 Paris
bureau 102, 2e étage
01 53 73 70 93 / 71 11
MAISON INTERNATIONALE
58 bd. Arago 75013 Paris
01 44 07 76 72
UFR 09 HISTOIRE
17 rue de la Sorbonne 75005 Paris
Esc. C, 2e étage
01 40 46 27 89
UFR 08 GEOGRAPHIE
191 rue Saint-Jacques 75005 Paris
bureau 405
01 44 32 14 05
UFR 10 PHILOSOPHIE
17 rue de la Sorbonne 75005 Paris
Esc. C, 1er étage
01 40 46 31 76
17 rue de Tolbiac 75013 Paris
2e étage
01 45 83 33 57
MST
CONSERVATION
/
RESTAURATION
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INFORMATION-ORIENTATION-INSERTION PROFESSIONNELLE-RELATIONS ENTREPRISES
A la DPEIP (Direction Partenariat Entreprises et Insertion Professionnelle), vous trouverez :
Des conseils pour :
·
Découvrir l’offre de formation à Paris 1 et ses débouchés
·
Vous réorienter à la fin du 1er semestre (ateliers proposés pour préparer votre dossier de réorientation)
·
Vous informer sur les formations des autres universités, grandes écoles…
·
Vous documenter sur les entreprises et les métiers
·
Préparer un concours de la fonction publique
·
Partir étudier à l’étranger
Adressez-vous au SCUIO, Service Commun Universitaire d’Information et d’Orientation
Contacts : http://www.univ-paris1.fr/formations/sorienter
Bureau C.09.01 au centre PMF du mardi au vendredi de 9h30 à 17h
Tél : 01.44.07.88.56 du lundi au vendredi de 14h à 17h
Mél : [email protected]
Des conseils pour préparer votre insertion professionnelle avec :
·
Des offres de stage et d’emploi sur la plateforme web Réseau professionnel :
http://reseaupro.univ-paris1.fr
Mél : [email protected]
·
Des ateliers ou des entretiens individuels pour :
·
Optimiser vos CV et lettres de motivation
·
Préparer un entretien d’embauche
·
Des rencontres avec des entreprises à l’occasion du forum juridique et du forum Paris1-Entreprises :
http://www.univ-paris1.fr/forum
Contacts : http://www.univ-paris1.fr/espace-professionnel
Bureau C.08.07 au centre PMF, 90 rue de Tolbiac 75013 Paris
Tél : 01.44.07.88.34
Mél : cip@univ-paris1
83
Le Centre Pierre Mendès-France, rue de Tolbiac
Réalisé par Michel Andrault (né en 1926) et Pierre Parat (né en
1928), de 1970 à 1972, le centre PMF s'inscrit dans le contexte
des programmes universitaires de l'après 68 et de la rénovation
urbaine du secteur Italie XIII, engagée depuis 1964. Sur un
terrain exigu de 7500 m², un ancien dépôt de pavés, les deux
architectes appliquent les principes des tours de bureaux (46 300
m² de planchers pour 22 000 étudiants). En développant en
hauteur une solution architecturale et constructive qu'ils ont
conçue pour les sièges régionaux du Crédit Agricole, à Orléansla-Source et Auxerre, ils répartissent les volumes en plots
superposés, que relient les tours de bétons abritant les
circulations verticales. Les plots sont reliés verticalement par un
noyau central abritant les sanitaires et autour duquel un couloir
distribue les salles séparées par des cloisons. Établis dans des
volumes cylindriques, les amphithéâtres sont glissés au rez-dechaussée sous la structure principale dont l'imposante poutraison
encombre l'espace. L'affirmation brutaliste de la structure, la
séparation des plots de cinq niveaux par des terrasses et le mur
rideau aux teintes sombres en font un signal urbain fort dans un
paysage urbain hétérogène.
Le Centre Michelet, rue Michelet
Grâce à la généreuse donation (3 millions) de la Marquise
Arcona-Visconti, à l'initiative de trois universitaires (Émile Mâle,
Gustave Fougères et René Schneider), au soutien du recteur
Paul Appel et à l'aide de l'État et de la Ville de Paris, l'Institut
d'art et d'archéologie (1921-1932) a pu s'édifier à l'emplacement
de l'ancien institut de chimie appliqué de la Faculté des sciences.
Lauréat du concours à deux degrés organisé en 1920-1921, Paul
Bigot (1870-1942) a su parfaitement s'adapter à un programme
longtemps mouvant mais qui exigeait la plus grande économie
possible pour un édifice ayant un caractère monumental. À
l'encontre du rationalisme régnant, il résout le problème en
dissociant la structure en béton armé et l'enveloppe en briques
rouges. Le traitement de cette dernière, d'un grand raffinement,
résulte d'une synthèse originale dont les sources sont multiples
(gothique italien, roman, etc.) et qui offre au regard des
promeneurs, à la base des grandes arcades, une frise formée de
moulages de bas-relief qui signalent la fonction de l'édifice. A
l'intérieur, le vestibule d'entrée, l'amphithéâtre et la grande salle
de lecture de la bibliothèque, dans le vide central, ont conservé
leurs volumes, mais, dans les étages, les galeries qui abritaient
les collections de plâtre et le plan de Rome de P. Bigot ont été
sensiblement transformées.
(À lire : Simon Texier [dir.], L'Institut d'art et d'archéologie, Paris
1932, Paris, Picard, 2005, 142 p.)