LE tRéSoR GAuLoiS DES AtRéBAtES
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LE tRéSoR GAuLoiS DES AtRéBAtES
C O N TAC T Fabien Durand Chef du service Communication et Mécénat Musée d’Archéologie nationale Domaine national de Saint‑Germain-en-Laye 01 39 10 13 18 [email protected] pistoleros.fr photos : Barbara Armbruster (CNRS), Valorie Gô (MAN), Loïc Hamon (MAN), Hugo Maertens, Philippe Maupetit, Réunion des Musées Nationaux L e M u s é e d ’A rch é o l o g i e nat i o nale a bes o i n de v o t re s o u t i en LE trésor gaulois des AtrÉbates A P P E L A U M é c é na t Le trésor gaulois des Atrébates un ensemble d’intérêt patrimonial majeur pour l’archéologie française Une des missions des musées est de transmettre aux générations futures les témoignages matériels les plus remarquables de l’humanité. Afin que le trésor des Atrébates rejoigne les collections du musée, la somme de 400 000 euros doit être réunie en complément de la contribution de l’État. Vous associer à ce projet témoigne de votre attachement à l’enrichissement, à la sauvegarde et à la protection de notre patrimoine. En participant à l’acquisition de cette œuvre d’intérêt patrimonial majeur (OIPM) par l’État pour le Musée d’Archéologie nationale, vous bénéficiez d’un dispositif fiscal très avantageux. C’est en 2011 qu’a été découvert, de façon fortuite, un extraordinaire trésor d’ors gaulois, attribué au peuple des Atrébates qui occupaient la région d’Arras. Ce trésor a été classé œuvre d’intérêt patrimonial majeur en avril 2013. Jusqu’ici, ce sont surtout des œuvres et des objets d’art des périodes historiques, modernes et contemporaines qui ont été classés comme œuvres d’art d’intérêt patrimonial majeur. L’archéologie des antiquités nationales n’était représentée que par une statue d’Aphrodite en marbre des IIe‑IIIe siècles apr. J‑C acquise pour le musée gallo‑romain de Saint‑Romain-en‑Gal (Vienne). Le classement des ors gaulois s’imposait au vu de son caractère exceptionnel non seulement au plan national, mais aussi à l’échelle de la civilisation celtique, qui s’étendait sur l’ensemble de l’Europe centrale et occidentale. C’est aussi la première fois que l’on découvre un dépôt de torques (colliers rigides) de la période gauloise récente, numériquement aussi important et dont la composition est manifestement complète. Ce classement assure aux créations d’art celtique d’époque gauloise la reconnaissance qu’elles méritent. Les collections du musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye conservent en effet le plus important ensemble d’Art celtique au monde, devant les collections du British Museum ou celles des grands musées allemands de Berlin, Stuttgart ou Munich. Le trésor gaulois des Atrébates, Une trouvaille unique en France et à l’étranger Cet ensemble exceptionnel est daté des IIe-Ier siècles av. J-C. Il est composé de 42 pièces, dont 41 en or qui, après remontage, forment les lots suivants : · 4 torques complets, à tampons et jonc large · 1 gros double tampon de torque · 2 gros embouts de torque à décor poinçonné · 1 brassard décoré · 2 lingots bruts de fonderie · 4 bagues décorées · 4 anneaux lisses de tailles différentes · des fragments de tôle non attribuables aux torques reconstitués. Les torques, ou colliers rigides, appartiennent à un type bien connu. Ces objets sont produits en tôle d’or, renforcée à l’intérieur par une âme en fer, enrobée d’une sorte de mastic de composition indéterminée. Les anneaux à jonc lisse sont connus également. En revanche, les deux embouts de torque, le brassard, les lingots et les bagues appartiennent à des types non connus jusqu’ici. Le poids total des objets est de 904,45 g. Les torques paraissent avoir été démontés et/ou découpés avant d’être placés en terre. On imagine que ces objets ont pu être conservés dans des trésors de sanctuaire, avant d’être enfouis dans des circonstances qui nous échappent. Leur production reste encore fort mal connue et bénéficiera très certainement des études qui pourront être réalisées sur ce matériel. La provenance de l’or, notamment, n’est pas déterminée, bien que la distribution de ces objets intéresse surtout le Nord de la France, la Belgique et une partie de l’Allemagne occidentale. Quelques éléments isolés sont connus dans les Iles britanniques, comme en Irlande. Les trouvailles d’objets similaires appartiennent à des découvertes anciennes dont la plus récente, vieille de 48 ans, a été acquise par le Musée d’Archéologie nationale. La découverte la plus ancienne est celle du dépôt de Frasnes-lez-Buissenval (Belgique), mis au jour en 1864 et conservé au Metropolitan Museum de New York (USA). Le dépôt le plus important – en nombre et en qualité d’objets – est celui de Saint-Louis (Haut-Rhin), qui a été exhumé au début des années 1880 et qui appartient aux collections du musée d’Archéologie nationale, où il est entré en 1883. Aussi, ce trésor des Atrébates constitue-t-il le plus important ensemble de ce type et de cette période découvert au plan européen. Un ensemble majeur pour les collections du musée d’Archéologie nationale et pour la connaissance de la civilisation gauloise Les dépôts d’or dans les sanctuaires gaulois À côté de lieux de culte public entretenus par une hiérarchie politique et religieuse, existaient des sites sacrés locaux dans lesquels étaient honorés des éléments naturels divinisés. Armes, outils et bijoux, ont été découverts dans le lit de certaines rivières ou à proximité de sources. Des “trésors” composés de monnaies d’or et de torques (colliers rigides) étaient enfouis après avoir été offerts à des divinités dont nous ignorons l’identité. Pour les Grecs et les Romains, la Gaule était un pays riche en or. Extrait des mines ou tiré des rivières, ce métal précieux était utilisé pour la fabrication de parures exceptionnelles (bracelets, torques). Certains de ces dépôts étaient considérables : d’après le voyageur grec Poseidonios (135-51 av. J-C), le trésor du sanctuaire de Toulouse aurait été constitué de près de 70 tonnes d’or et d’argent, dont environ la moitié en or, avant qu’il ne soit pillé par les Romains. Les collections gauloises du MAN Le musée a été créé à l’origine pour accueillir les riches collections d’archéologie gauloise issues des grandes fouilles de l’époque, dont en particulier celles d’Alise-sainte-Reine, l’ancienne Alésia de la Guerre des Gaules. Les objets eux-mêmes abandonnés par les combattants gaulois et romains ont été dévolus au Musée d’Archéologie nationale à la fin du XIXe siècle. En 140 ans d’existence, le musée a rassemblé des collections exceptionnelles parmi lesquelles une série de pièces d’art celtique qui constitue actuellement la plus importante d’Europe, devant celle du British Museum à Londres. Des “décors”, qui n’en sont pas puisqu’ils portent de nombreux symboles, racontent l’histoire de la tribu, du monde, de la vie, de la mort, des relations entre les hommes, entre les divinités ou les ancêtres, entre les divinités et les hommes… L’acquisition du trésor gaulois des Atrébates renforcera de manière éclatante ces collections gauloises. Cet extraordinaire ensemble d’éléments de parure en or trouvera toute sa place dans la dernière salle de l’aile gauloise, dont la présentation a été récemment rénovée en mars 2012 (La Gaule de Vercingétorix). Au plan scientifique, cette acquisition permettra de compléter l’exceptionnel ensemble de torques en or des IIe-Ier siècles avant notre ère que possède le MAN, et qui correspondent aux principales trouvailles du territoire national. Réunies ensemble, ces pièces donneront une image particulièrement splendide des productions d’art celtique européen de la fin de l’âge du Fer. Par leur caractère exceptionnel, elles constitueront une présentation unique au plan européen. torques complets lingots bruts de fonderie bagues décorées DOUBLE TAMPON de TORQUE torque à décor poinçonné Bagues et anneaux Le Musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye Fondé en 1862 par Napoléon III, le Musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye a, depuis ses origines, la vocation de présenter au public les collections archéologiques françaises depuis les plus anciennes occupations humaines de la Préhistoire, jusqu’aux migrations du haut moyen âge. Ses collections sont uniques au monde : elles rassemblent plusieurs millions d’objets, collectés depuis la fin du XIXe siècle à l’occasion de fouilles, de missions et de découvertes. Aux collections issues du territoire national proprement dit se joignent de très importantes séries de pièces archéologiques et ethnologiques, originaires du monde entier. Dès sa fondation, le musée de Saint-Germain a été conçu en effet non seulement pour présenter les archives matérielles de notre histoire nationale, mais également pour replacer cette histoire des origines de la France dans le cadre de l’histoire de l’humanité toute entière. Ainsi, les collections du Musée d’Archéologie nationale comptent des ensembles exceptionnels, dont l’intérêt dépasse de loin le cadre strictement national comme la plus riche collection mondiale d’art préhistorique et les plus importantes collections européennes d’art celtique, d’art égyptien prédynastique ou encore d’art ibérique. Ainsi, le Musée d’Archéologie nationale constitue-t-il, par excellence, un lieu unique où peut être présentée et discutée l’évolution matérielle, technique, artistique, culturelle et spirituelle de l’humanité. Ses collections montrent comment, tout au long d’une histoire plurimillénaire, se sont constituées des cultures brillantes et originales, par l’échange d’apports de populations ou d’innovations culturelles extérieures et de créations ou d’adaptations locales. Les collections d’archéologie comparée permettent d’autre part de situer les origines de la France dans la diversité des cultures humaines, des sociétés “primitives” aux grandes civilisations urbaines de l’Antiquité. Les grands musées nationaux de culture et de civilisation ont amorcé depuis ces dernières années une mutation profonde, qui reflète le renouvellement des interrogations comme l’évolution des attentes du public. Le Musée de l’Homme, en cours de réorganisation, sera consacré à la présentation de l’humanité en tant qu’espèce, et à ses relations avec les environnements naturels et culturels. Le Musée des Arts Premiers est consacré aux arts d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Océanie et constitue un lieu de dialogue avec les cultures dites “primitives”. Le dernier, le Musée national des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée montre la parenté et la diversité des cultures populaires traditionnelles européennes. Le musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain constitue une pièce complémentaire au sein de ce dispositif, qui met en connexion l’art, l’ethnologie et l’histoire. Il répond ainsi à la transformation des rapports que tissent avec la culture les individus, les groupes ou les nations, dans des sociétés désormais multiculturelles. ” Il y a deux grands musées en France : Le Louvre et le Musée des Antiquités nationales de Saint-Germain-en-Laye.” André Malraux, 14 avril 1965 Le Musée d’Archéologie nationale a besoin de votre soutien La mission du MAN est de transmettre aux générations futures quelques-uns des témoignages matériels les plus remarquables de l’humanité. Le mécénat joue un rôle essentiel dans cette transmission. Vous associer à ce projet témoignera de votre attachement à l’enrichissement, à la sauvegarde et à la protection du patrimoine national, mais aussi mondial. Dispositif fiscal et contreparties Grâce à la loi n°2003-709 du 1er août 2003 relative au mécénat, tout don au profit d’œuvres d’intérêt patrimonial majeur, ouvre droit à une réduction d’impôt de 90% du montant du versement, dans la limite de 50% de l’impôt sur les sociétés dû. Pour valoriser la participation de l’entreprise mécène, le Musée d’Archéologie nationale – Domaine de Saint‑Germain-en-Laye proposera une gamme de reconnaissances personnalisées en fonction de la contribution apportée. Ces contreparties pourront être envisagées à votre demande et en accord avec la direction de l’établissement. L’équivalent financier des contreparties, qui peuvent atteindre au maximum 5% du montant des dons dans le cadre d’une contribution pour une œuvre d’intérêt patrimonial majeur, s’ajoute à l’avantage fiscal prévu par la loi n°2003-709 du 1er août 2003 et réduit la charge relative du don à 5% de son montant. Par exemple : · des actions de valorisation de votre entreprise dans le cadre de la communication de l’établissement · des possibilités d’utiliser les espaces du Musée d’Archéologie nationale – Domaine de Saint‑Germain-en-Laye pour vos opérations de relations publiques ou d’opérations à destination de votre personnel · une mention de votre entreprise sur une plaque dédiée aux mécènes ayant contribué à l’acquisition de l’œuvre. C O N TAC T Fabien Durand Chef du service Communication et Mécénat Musée d’Archéologie nationale Domaine national de Saint‑Germain-en-Laye 01 39 10 13 18 [email protected] pistoleros.fr photos : Barbara Armbruster (CNRS), Valorie Gô (MAN), Loïc Hamon (MAN), Hugo Maertens, Philippe Maupetit, Réunion des Musées Nationaux L e M u s é e d ’A rch é o l o g i e nat i o nale a bes o i n de v o t re s o u t i en LE trésor gaulois des AtrÉbates