Thriller de Mickael Jackson : la chorégraphie
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Thriller de Mickael Jackson : la chorégraphie
Thriller de Mickael Jackson : la chorégraphie Dans cette fiche, n’est présentée QUE la chorégraphie Vous trouverez, si vous le souhaitez, beaucoup de choses sur le net concernant le clip ou la chanson. Présentation : Thriller est tout à la fois une chanson et un vidéo clip dans lequel Mickael Jackson danse une étrange chorégraphie de groupe dans lequel il reste le leader Le vidéo clip, véritable révolution dans ce domaine, car c’est un véritable petit court métrage de 13 minutes a été réalisé par John Landis en 1983 ; il commence comme un film, où l’on voit Mickael et sa fiancée dans les années 1950 dans un bois, jusqu’à ce qu’on s’aperçoive que Mickael et sa fiancée sont au cinéma en train de regarder ce film ; à tout ce préambule suit la transformation physique de Mickael en monstre, puis la chorégraphie ( notre propos) Le clip se termine comme si tout cela avait été rêvé par la fiancée, jusqu’à ce qu’on aperçoive le regard de Mickael qui pose l’ultime question : où est la réalité ? Le co-chorégraphe est Mickael Peters qui a travaillé avec Jackson sur Beat It. A eux d’eux, ils ont élaboré les gestes propres aux zombies ; Mickael explique qu’il était difficile d’imaginer les gestes de zombies sans être ridicules ou faire rire. La veste rouge que porte Mickael Jackson est due la styliste Deborah Landis, la femme du réalisateur. La chanson : Dans le clip, elle commence à la musique 4 :20 et l’on voit tout simplement Mickael tourner autour de son amie, riant de la peur qu’elle a eu lorsqu’ils ont regardé ensemble le film d’horreur qu’elle a détesté. Elle se moque gentiment d’elle en imitant les monstres du film Si l’on regarde comment il est habillé, il est tout en rouge et noir ( couleurs puissantes à l’image) et sa veste lui élargit considérablement les épaules ; elle a un design un peu particuliers à mi chemin entre les blousons des bad boys ( rockers) et des personnages de sciences fictions style star trek. Puis, alors qu’on entend la fin de la chanson à la minute 7 :20 du clip ( voix qui parle) la rythmique seule va continuer ( scène où les zombies sortent du cimetière) Suit alors une musique qui n’a plus rien à voir avec la chanson Thriller, et qui est due au compositeur Elmer Bernstein A la minute 8 :30, la rythmique redemarre seule, et témoigne de la transformation de Mickael ; commence donc la chorégraphie. Mickael Jackson et la danse : Mickael Jackson est un danseur autant qu’un chanteur ; il a, tout comme la musique et sa voix, travaillé la danse toute sa vie ; il avait une passion pour le mime et notamment pour le mime français appelé Mime Marceau à qui il a emprunté le « moonwalk ». Il dit qu’il n’a présenté ce pas sur scène qu’après 4 années passées à maîtriser le pas : il était perfectionniste. Il a appris à maîtriser les « locked » c'est-à-dire les mouvements très secs et saccadés, les pirouettes sur talon, et à isoler chaque partie de son corps indépendamment l’un de l’autre. Il a une rapidité d’exécution impressionnante qui en font, dans ce style de danse, qui emprunte autant au jazz qu’aux « street dance » un véritable virtuose. Un exemple de locking dans la chorégraphie : quand tous montent bras en tourant les poignets vers le haut, comme un homme qui montrent ses muscles en levant les poings au dessus de la tête. La chorégraphie : La forme du groupe : XXXXXX XXXXX XXXX X X X Le groupe de zombies filles et garçons qui entourent Mickael Jackson sont en formation de pyramides (comme les oiseaux en vol, le chef et les autres derrière en rang de plus en plus nombreux, on trouve aussi cette formation dans le Lac des cygnes de Petipa) Mickael au centre, puis deux zombies derrière lui, puis 4, puis 5 en et 6 quinconce ce qui représente une vingtaine de danseurs qui vont, comme dans les chorus line américaines, effectuer exactement les mêmes mouvements que Mickael. Il est le seul à être en rouge, les autres sont vêtus de loques, de vêtements en lambeaux C’est la nuit, l’éclairage est sombre, et tire sur le bleuté Des lumières rasantes exagèrent les ombres sur les visages et donnent un ton lugubre à l’ensemble. La chorégraphie a lieu dans la rue. Quand ils commencent à danser, il ne reste de la chanson que la rythmique à 4 temps. Les gestes et style : Au départ, un mouvement d’épaule, comme involontaire ; on comprend que Mickael n’est plus maître de ses mouvements, qu’il est possédé : ce mouvement d’épaule le montre ; puis le groupe avance avec des mouvements secs de bassins, les mains sont en forme de griffes ; les expressions des visages, grimés, sont très importantes et participent à la chorégraphie. L’ensemble emprunte, outre au loocking à la break dance, la street dance et le jazz. Ces styles ont évolué parallèlement à la funky music. Elles trouvent souvent leurs racines dans les danses des Afro-américains, anciens héritages de leurs danses aux racines africaines. Les déplacements : Les déplacements ne sont pas très importants ; quelques pas en avant, un ou deux déplacement latéraux, rien de plus ; ce ne sont pas eux, au début qui priment et aucun moment le groupe ne change de forme ; il garde sa formation initiale. L’important est de donner une impression de puissance à travers le groupe qui est parfaitement synchrone et non d’espace. Il faut montrer que tous ces zombies sont animés d’un seul et même souffle. Les pulsations sont toutes marquées par les mouvements de bras, de tête, d’épaules, de buste qui sont isolés les uns des autres ; les gestes sont à la fois saccadés et exagérés, et en même temps fluide dans le relâché qui est exigé au niveau du buste et du bassin C’est une danse très ancrée dans le sol (contrairement aux pointes en classique) et il n’y a pas de saut pour quitte le sol, juste pour s’y ancrer davantage. Tout est fait à pieds plats même si les filles portent des talons. A la minute 9 :41, pour la première fois depuis le début de la chorégraphie, Mickael reprend le refrain de la chanson et là, on entend bien les pas des danseurs (glissés, talons etc.) qui sont donc intégrés au chant. Un petit passage en smurf ou popping est intégré par 4 zombies à la minute 9 :50 ; le smurf est un mouvement de danse apparu comme le hip hop dans les années 1970 où tout l’art consiste à passer d’un mouvement à l’autre avec des vagues et en glissant d’une pose à l’autre, comme si le corps était empli d’air Tout l’inverse de ce qui est présenté dans Thriller ou tout doit être sec, net, carré, sans bavure La chorégraphie s’arrête à la minute 10 :36 même si le clip, lui continue encore pendant 3 minutes sur une musique qui n’est plus celle de la chanson. Avant Mickael Jackson : Les danses de zombies ou de morts sont présentes dans l’art bien avant Mickael Jackson : On peut citer la danse de la sorcière de Mary Wigmann, ou l’on retrouve la forme des mains. Au Moyen-Age, pendant la grande peste, la mort a été si présente qu’on a fini par la représenter comme un squelette qui joue de la musique sur un tibia On a aussi représenté les transis qui rappellent les zombies de Mickael : sur la tombe d’un défunt un corps en décomposition est sculpté. Après lui : Il a rendu les danses dites de culture populaire extrêmement célèbre en leur donnant, grâce à son charisme, une portée immense ; tous les danseurs, classiques, ou contemporains, ont salué en lui un véritable danseur et interprète. Transi de Bar le Duc la mort au Moyen Age Mary Wigman : La sorcière