Nouvelles de l`Eglise Universelle et du Saint
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1 Nouvelles de l’Eglise Universelle et du Saint-Siège Sélection Hebdomadaire Info CEPR N°243, du 19-22/07/2016 21/07/2016 (Radio Vatican) : À Madrid, l’adieu à Carmen Hernandez, cofondatrice du Chemin néocatéchuménal Entretien - La messe de funérailles de Carmen Hernandez a eu lieu ce jeudi 21 juillet en fin d’après-midi, rassemblant une foule dans la cathédrale de l’Almudena à Madrid. Le Pape a appris «avec émotion» la nouvelle de la mort de Carmen Hernandez «qui intervient à la fin d'une longue vie marquée par son amour pour Jésus et par un grand élan missionnaire». À l’occasion des obsèques de cette figure de l’évangélisation, le Saint-Père a fait part de sa proximité pour ses proches et pour le Chemin néocatéchuménal tout entier, «dont elle a été cofondatrice, ainsi qu’à ceux qui ont apprécié son ardeur apostolique concrétisée surtout par un chemin de redécouverte du Baptême et de l'éducation permanente de la foi». Le Pape remercie le Seigneur pour «le témoignage de cette femme animée d’un amour sincère pour l’Église et qui a passé sa vie à annoncer la Bonne Nouvelle dans chacun des milieux, même aux plus réticents, n’oubliant pas les personnes les plus marginalisées». Décédée le 19 juillet dans la capitale espagnole, Carmen Hernandez était la cofondatrice du Chemin néocatéchuménal, aux côtés de Kiko Arguello, ancien artiste-peintre. Grâce à son amour profond pour le Pape, Carmen finit par faire approuver le Chemin néocatéchuménal par le Saint-Siège en 2011, participant à la rédaction du Statut du Chemin. Connue pour sa verve, franche, directe et jamais hypocrite, Carmen aura participé jusqu’à la fin de sa vie à ce mouvement d’évangélisation, malgré la maladie et l’âge. Le chemin néocatéchuménal représente aujourd’hui 30.000 mouvements dans 120 pays du monde entier. Nous avons joint Benoît Frichot, membre du chemin néocatéchuménal en France. Alors en route pour les funérailles à Madrid, il revient sur la figure très charismatique de Carmen Hernandez, en particulier sur sa volonté de transmettre les fruits du Concile Vatican II. Il est interrogé par Olivier Bonnel 2 21/07/2016 (zenit.org) : La cause de béatification du pape Jean-Paul Ier est relancée Le cardinal Beniamino Stella en est le nouveau postulateur La cause de béatification du pape Jean-Paul Ier (1912-1978), le « pape au sourire », a été relancée début juillet 2016, avec un nouveau postulateur en la personne du cardinal Beniamino Stella, préfet de la Congrégation pour le clergé. Le cardinal succède à Mgr Enrico Dal Covolo, recteur de l’Université pontificale du Latran. Officiellement ouvert en 2003, le processus de béatification de JeanPaul Ier connaissait une pause depuis avril 2015 : la Congrégation pour les causes des saints n’a pas reconnu le caractère miraculeux de la guérison d’un Italien. Il faut en effet la reconnaissance d’un miracle pour ouvrir la voie à une béatification. Une guérison miraculeuse en Amérique latine attribuée à l’intercession du pape Luciani serait à l’étude. Le nouveau postulateur de la cause, le cardinal Stella, doit beaucoup au pape qui régna seulement 33 jours. L’ancien patriarche de Venise l’a en effet ordonné prêtre et l’a encouragé à servir dans la diplomatie pontificale. Le 26 août prochain, à l’occasion de l’anniversaire de l’élection du pape Jean-Paul Ier, une exposition sera inaugurée à Canale d’Agordo (Vénétie), le village natal du pape. Le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin sera présent à cet événement. Le cardinal Albino Luciani, patriarche de Venise, a été élu pape le 26 août 1978 et il est décédé subitement d’un infarctus le 28 septembre suivant, après un pontificat de 33 jours marqué par son sourire et ses catéchèses, inaugurant un style nouveau mais pas si éloigné de celui de Jean XXIII. Il était âgé de 65 ans. 20/07/2016(zenit.org) :Soudan du Sud : le cardinal Turkson, envoyé spécial du Vatican Appel à la paix et à l’assistance à la population Le cardinal Peter Turkson, envoyé spécial du Vatican au Soudan du Sud, théâtre d’une guerre civile, a lancé un appel à la paix. 3 A l’antenne de Radio Vatican le 20 juillet 2016, il a aussi appelé à venir en aide à la population « éprouvée par la succession des conflits ». Lors d’une visite de quatre jours dans le pays, le président du Conseil pontifical Justice et Paix a transmis un message du pape François au président sud-soudanais Salva Kiir et l’a exhorté à mettre pacifiquement fin à la vague de violences qui a frappé la capitale Djouba. « La situation est toujours triste », a constaté le cardinal. Il a lancé un appel « à la paix, à la stabilité et à la recherche de la voie de la démocratie dans le pays ». L’envoyé du Vatican a rencontré des centaines de personnes déplacées à l’intérieur du pays, abritées dans un camp de l’ONU à Djouba. « Ces pauvres gens, les femmes, les enfants », a-t-il expliqué, quittent leurs maisons, « passent les jours et les nuits dans les églises (…) et ont grand besoin (…) de médicaments et de nourriture. C’est une chose qu’on est en train maintenant d’organiser ». Depuis le début du mois de juillet, quelque 300 morts sont à déplorer dans le affrontements. « Perdre 300 personnes de votre population, que ce soit des soldats ou non, (…) c’est très triste. Quand je l’ai dit au pape, il a également exprimé le désir de visiter un jour le Soudan du Sud », a déclaré le cardinal ghanéen dans des propos rapportés par l’agence Voice of America 18/07/2016(zenit.org): Le dialogue entre les religions, une nécessité vitale Au lendemain de l’attentat de Nice, Mgr Ayuso Guixot appelle les gouvernants à éradiquer le terrorisme Pour construire « l’harmonie sociale », « le dialogue entre les religions s’impose comme une nécessité vitale qui exige l’engagement des responsables religieux ». C’est la conviction de Mgr Miguel Ángel Ayuso Guixot, secrétaire du Conseil pontifical pour le dialogue interreligieux, au lendemain de l’attentat de Nice qui a coûté la vie à au moins 84 personnes, au soir du 14 juillet 2016. Interrogé par L’Osservatore Romano du 16 juillet, au retour de sa visite en Égypte, à l’université sunnite d’Al-Azhar, Mgr Ayuso Guixot 4 lance aussi un appel aux responsables politiques, afin qu’en évitant un populisme facile « ils s’emploient sans ambiguïté » à éradiquer « la plaie de la violence terroriste partout où elle se manifeste ». Comme l’a fait le pape à plusieurs reprises, le « numéro 2 » du dicastère assure de sa prière « pour les victimes de ce brutal attentat contre l’humanité », qui « a frappé la ville de Nice, en France, et le monde entier ». « Nous sommes tous bouleversés par ce qui s’est produit, assure-t-il, et c’est avec une grande souffrance que nous continuons d’assister à ces actes de brutalité insensée qui frappent des personnes innocentes dans leur vie quotidienne. » L’attentat qui a fait plus de 200 blessés a été perpétré par un Tunisien chauffeur de poids-lourd, qui au volant d’un camion, a foncé sur la foule rassemblée dans la ville du sud-est de la France pour le feu d’artifice de la Fête nationale. L’attaque a par la suite été revendiquée par daesh. 19/07/2016(zenit.org) : Cracovie 2016: « J’ai un grand désir de vous rencontrer », dit le pape aux jeunes Une semaine avant son voyage en Pologne, il souhaite que cet événement soit « signe d’harmonie » « J’ai un grand désir de vous rencontrer », assure le pape François dans un message vidéo destiné aux jeunes qui vivront les Journées mondiales de la jeunesse à Cracovie, du 26 au 31 juillet 2016. Une semaine avant son voyage apostolique en Pologne, le pape souligne que ces journées se dérouleront « sous le signe de la miséricorde » et qu’elles offriront au monde « un nouveau signe d’harmonie, une mosaïque de visages divers, de tant de races, langues, peuples et cultures ». Message du pape François aux jeunes Chers frères et soeurs, Elle est désormais proche la trente-et-unième Journée mondiale de la Jeunesse, qui m’appelle à rencontrer les jeunes du monde, convoqués à Cracovie, et m’offre aussi l’heureuse occasion de rencontrer la chère nation polonaise. Tout sera sous le signe de la Miséricorde, en cette Année jubilaire, et dans la mémoire reconnaissante et fidèle de saint Jean-Paul II, qui a été l’artisan des Journées mondiales de la Jeunesse et a été le guide du peuple 5 polonais sur son récent chemin historique vers la liberté. Chers jeunes polonais, je sais que depuis longtemps vous avez préparé, surtout par la prière, la grande rencontre de Cracovie. Je vous remercie de grand coeur pour tout ce que vous faites, et pour l’amour avec lequel vous le faites ; d’avance, je vous embrasse et je vous bénis. Chers jeunes de toutes les parties de l’Europe, d’Afrique, d’Amérique, d’Asie et d’Océanie ! Je bénis aussi vos pays, vos désirs et vos pas vers Cracovie, afin qu’ils soient un pèlerinage de foi et de fraternité. Que le Seigneur Jésus vous accorde la grâce de faire en vous-mêmes l’expérience de sa parole : « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » (Mt 5, 7). J’ai un grand désir de vous rencontrer, pour offrir au monde un nouveau signe d’harmonie, une mosaïque de visages divers, de tant de races, langues, peuples et cultures, mais tous unis dans le nom de Jésus, qui est le Visage de la Miséricorde. Et maintenant je m’adresse à vous, chers fils et filles de la nation polonaise ! Je sens que c’est un grand don du Seigneur que celui de venir parmi vous, parce que vous êtes un peuple qui dans son histoire, a traversé tant d’épreuves, certaines très dures, et qui est allé de l’avant avec la force de la foi, soutenu par la main maternelle de la Vierge Marie. Je suis certain que le pèlerinage au sanctuaire de Częstochowa sera pour moi une immersion dans cette foi éprouvée, qui me fera beaucoup de bien. Je vous remercie de vos prières avec lesquelles vous préparez ma visite. Je remercie les Évêques et les prêtres, les religieux et les religieuses, les fidèles laïcs, spécialement les familles, auxquelles j’apporte en pensée l’Exhortation apostolique post synodale Amoris laetitia. La “santé” morale et spirituelle d’une nation se voit dans ses familles : pour cela, saint Jean-Paul II avait tant à coeur les fiancés, les jeunes époux et les familles. Continuez sur cette route ! Chers frères et soeurs, je vous envoie ce message comme gage de mon affection. Restons unis dans la prière. Et à bientôt en Pologne !