La Dispute du Saint Sacrement site paroisse

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La Dispute du Saint Sacrement site paroisse
 J’attirerai à Moi tous les hommes
Peinture du chœur de l’église de Cadolive Réalisée par Jean Marc Alesi en 2011 Peinture réalisée par Jean Marc Alesi inspirée de l’œuvre de Raphaël :
La Dispute du Saint Sacrement
Suite à la nécessité de rénovation de l’église, la commune de Cadolive par le biais de son maire Mr Perottino a engagé des travaux importants. Pour l’embellissement du chœur, a été réalisé à cette occasion, une peinture s’inspirant de la partie inférieure de La Dispute du Saint Sacrement du peintre Raphaël (1483-­‐1520). L’œuvre originale est la quatrième fresque de la chambre de la signature dans les musées du Vatican. Cette pièce était au départ le cabinet de travail et la bibliothèque de Jules II (pape de 1503 à 1513). Le programme iconographique des fresques, exécutées entre 1508 et 1511 fut certainement établi par un théologien et se propose de représenter les trois plus hautes catégories de l’esprit humain : le Vrai théologique et philosophique, le Bien et le Beau : Le Vrai, surnaturel ou théologique est illustré par la Dispute du Saint Sacrement. Le Vrai, rationnel ou philosophique par l’Ecole d’Athènes. Le Bien est représenté par les Vertus Cardinales et Théologales et la Loi. Le Beau est représenté par le Parnasse avec Apollon et les Muses. La chambre prendra ensuite son nom de chambre de la signature car le tribunal, présidé par le pape, s’y réunissait vers la moitié du XVIe siècle. La Dispute du Saint Sacrement au Vatican est divisée en deux parties, la partie supérieure dans une voûte qui symbolise le Ciel, la partie inférieure qui symbolise la Terre. Dans la partie terrestre de l’œuvre originale, le centre de la fresque est occupé par l’autel sur lequel repose le Saint Sacrement. Pour notre église de Cadolive l’œuvre a été adaptée pour être centrée sur le Christ crucifié et le tabernacle contenant le Très Saint Sacrement. On retrouve dans cette fresque les quatre docteurs de l’église d’occident, des pontifes et fidèles parmi lesquels des personnes connues de l’époque de Raphaël. « J’attirerai à Moi tous les hommes » Eglise de Cadolive, par Jean ALESI, 2011 (Peinture du chœur, inspirée par « la Dispute du Saint Sacrement » de Raphaël, Chambre de la Signature du Vatican) Bramante Francesco Maria Della Rovere Saint Grégoire le Grand Fra Angelico Saint Jérôme et son lion Saint Ambroise Saint Augustin Saint Thomas d’Aquin Saint Bonaventure Pape Innocent III Dante Alighieri Sixte IV Girolamo Savonarola Saint Grégoire le Grand (540-­‐604): Grégoire était préfet de la Ville de Rome. A 35 ans, il entre dans un monastère qu'il a fondé auparavant. Un homme de sa valeur morale et intellectuelle est trop utile à l'Église, surtout en cette période troublée par les invasions, c'est pourquoi le pape l'ordonne diacre et l'envoie à Constantinople comme ambassadeur. A son retour, il reprend la vie monastique. En 590 il succède au pape Pélage II et réorganise l'Église romaine. Il fixe la liturgie, réforme la discipline ecclésiastique, propage l'ordre bénédictin et envoie des missionnaires en Angleterre. On lui doit de nombreuses œuvres spirituelles dont les "Dialogues". Saint Jérôme, docteur de l'Eglise : né vers 347 à Stridon, à la frontière entre la Pannonie et la Dalmatie (actuelle Croatie), il étudia à Rome et y fut baptisé; nourri de toute la culture antique, mais attiré par la vie contemplative, il fit dans le désert de Syrie l’apprentissage de la vie monastique et fut ordonné prêtre. Revenu à Rome, il fut secrétaire du pape saint Damase; de là il se retira à Bethléem pour y mener la vie monastique et se montra un savant remarquable pour traduire en latin et commenter les saintes Écritures, mettant la Bible au cœur de sa vie. Jérôme dans le Prologue de son Commentaire sur Isaïe dit : "Ignorer les Écritures, c'est ignorer le Christ". Il prit sa part, d’une manière admirable, de bien des besoins de l’Église et, parvenu à un âge avancé, mourut en paix en 420. Saint Ambroise : Il serait né à Trèves en Italie vers 340, il meurt en 397. Il est évêque d e Milan de 374 à 397. Fils d ’un préfet des Gaules, il est devenu avocat puis haut fonctionnaire romain. Il administrera les provinces de la Ligurie et de l’Emilie dont le siège est à Milan. En 374, alors qu'il n'est pas encore baptisé, il est choisi par les deux parties qui se querellent pour la succession du siège épiscopal de Milan. Il occupera ce siège jusqu‘en 397, il défendra avec habileté et force les droits de l’église face aux empereurs qui se succèdent. Saint Bonaventure, docteur de l’Eglise : né en Italie aux
alentours de 1220, il meurt à Lyon le 13 Juillet 1274 durant le
IIe concile de Lyon. Bonaventure est un théologien
franciscain, qui tenta de restituer théologiquement et
conceptuellement l'intuition de son maître saint François
d'Assise, fondateur de son ordre. Ainsi, sa pensée est toute
tendue vers l'union mystique de paix et d'amour avec Dieu. Il
fut profondément influencé par saint Augustin.
En 1263, au chapitre général de Pise, il prescrit la sonnerie des
cloches à la tombée de la nuit, en l'honneur de l'Annonciation,
pratique qui préfigure la prière de l'Angélus.
En 1267, à Rome, il crée un statut pour les laïcs agissant selon
les règles de l’Amour du Christ : c’est la première confrérie de
pénitents.
Sixte IV : né en Italie le 21 Juillet 1414 à Celle en Ligurie, il
meurt le 12 Août 1484.
Il est éduqué dès l'âge de 9 ans par les franciscains de Savone
; il prononce ses voeux en 1429. Il est nommé cardinal de
Saint Pierre aux Liens par Paul II le 18 septembre 1467. Élu
pape le 9 Août 1471, il prend le nom de Sixte. Il est consacré
le 25 Août de la même année.
Ses premiers efforts sont consacrés à la guerre contre les
Turcs. Comme ses prédécesseurs, il connaît l'échec. Il eut
l'idée de taxer les prostituées et les prêtres concubinaires de
Rome, ce qui rapporta au Saint-Siège des sommes
considérables.
Sous son pontificat, il fit l'objet de jugements controversés
dus à l'emprise que ses neveux prirent sur lui. Il est soupçonné
de simonie par ces contemporains et pratique un népotisme
éhonté.
Le bienheureux Fra Angelico : né en Toscane. Adolescent, il va à Florence où il apprend à peindre, mais c'est la vie religieuse qui l'attire. Avec son frère Benoît, il entre au couvent des Dominicains de Fiesole où il reçoit le nom de Jean. Ordonné prêtre, il devient le prieur du couvent où il peint plusieurs retables. Puis on l'envoie au couvent Saint Marc de Florence pour le décorer. Il décore aussi les murs de deux chapelles dans Saint Pierre de Rome au Vatican, puis la chapelle privée du Pape. Jean-­‐
Paul II l’a nommé patron des artistes. Saint Augustin : Né à Tagaste (actuellement Souk-­‐Ahras, Algérie) le 13 novembre 354 d'un père incroyant et d'une mère chrétienne, sainte Monique. Brillant étudiant, jeunesse dissipée, un enfant, Adéodat. En 383, il vient à Rome, puis enseigne la rhétorique à Milan. Converti, baptisé par saint Ambroise à Pâques 387, il retourne en Afrique. Ordonné prêtre en 391, évêque d'Hippone (près de l'actuelle Bône, Algérie) en 396, un des plus grands théologiens chrétiens. Il meurt au moment des invasions b arbares en Afrique, le 28 août 4 30. Saint Thomas d’Aquin, docteur de l’Eglise : Né dans une noble famille napolitaine Thomas choisit à 19 ans d'entrer chez les dominicains. L’ordre dominicain est un ordre mendiant, fondé quelques années plus tôt. Les dominicains l'envoient à Paris où il a comme professeur saint Albert le Grand. Pour ce dernier, il faut faire confiance à la raison et à l'intelligence de l'homme pour chercher Dieu. Le philosophe le plus approprié à cette recherche est Aristote. Saint Thomas retient la leçon. Il élabore une pensée originale, qu'il expose dans de multiples ouvrages, dont le plus connu est la "Somme Théologique". Il meurt sur la route, en chemin vers Lyon où il devait participer au grand concile de 1274. Pape Innocent III : né le 23 Novembre 1160 à Gavignano, Italie d’une puissante famille des comtes de Segni, il meurt le 16 Juillet 1216. Il étudie la théologie à Rome puis à Paris. En 1186, il est ordonné sous-­‐diacre par Grégoire IV à Rome où il entame une carrière à la curie. Clément III, son oncle, le nomme Cardinal diacre en 1190, il est alors le plus jeune cardinal. Il est élu pape à l’unanimité en 1198, le jour même de la mort de Célestin III. Théologien et homme d'action, préoccupé de remplir au mieux sa fonction de pape, il fut un chef à la décision rapide et autoritaire. Il convoque et préside le IVe concile du Latran qui revêt une importance considérable dans l'histoire de l'Église. Après le concile de Trente, il est celui qui a inséré le plus grand nombre d'articles dans le droit canonique. Bramante : né en 1444 à Monte Asdrualdo, il meurt le 11 Mars 1514 à Rome. Architecte et peintre de la haute renaissance. Il travaille fréquemment avec Léonard de Vinci. Il réalise entre autre les jardins du Belvédère à Rome qui relient la chapelle Sixtine à la résidence papale. Son œuvre la plus célèbre est la basilique Saint Pierre de Rome commencée en 1506. Il en trace les plans et l’élève jusqu’à l’entablement. (Elle sera finie et perfectionnée par Michel Ange). Fransceco Maria Della Rovere : Né le 25 Mars 1490 à Senigallia, il meurt le 20 Octobre 1538 à Pesaro. Duc d’Urbino et duc de Sora Il est un des chefs de mercenaires de la Renaissance. Le rayonnement de sa cour s’accrut aux cours des dernières années de son règne surtout par ses actions de mécène. Dante Alighieri : né en Italie en Mai 1265 à Florence, il
meurt le 14 Septembre 1421 à Ravenne.
Dante est le premier grand poète de langue italienne, et son
livre La Divine Comédie est considéré comme l'un des chefsd'œuvre de la littérature. Dante joue un rôle très actif dans la
vie politique de Florence. Il remplit avec succès un grand
nombre de missions politiques et est nommé prieur de
Florence en 1300, c’est-à-dire qu’il devient un des magistrats
suprême de l’exécutif.
Girolamo Savonarola : né en Italie le 24 septembre 1452 à
Ferrare, il meurt sur le bûcher à Florence, le 23 mai 1498. Il fut un frère dominicain, prédicateur et réformateur italien,
qui institua et dirigea la dictature théocratique de Florence de
1494 à 1498.
Réalisé par l’association paroissiale de Cadolive -­‐ Mars 2013 Source texte : Musées du V atican, Nominis, Wikipédia Source Photo : E. V aissié 

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