1 Page 1 Swan Lake Le lac des cygnes Chorégraphie de Dada Masilo

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Swan Lake
Le lac des cygnes
Chorégraphie de Dada Masilo
[Saison 2013 – 2014]
Quasi inconnue du public, la sud-africaine Dada Masilo, 27 ans, signe avec “Swan Lake” le spectacle le plus
réjouissant de l’année. Triomphe à la Biennale de danse de Lyon puis au musée du quai Branly, cette
relecture du “Lac des cygnes” ose le prince gay, les tutus aussi noirs que la peau des danseurs. Et l’humour
ravageur…
Paris-Match – 20 décembre 2012 – Philippe Noisette
Producteurs
Interarts-Lausanne (Chantal et Jean Luc Larguier)
Dance Factory Johannesburg (Suzette Le Sueur et Dada Masilo)
Production : Interarts Lausanne
Diffusion : Scènes de la Terre : Martine Dionisio –
80 rue Haxo– 75020 – Paris - Tel : +33(0)1 48 04 08 59 – mobile : +33(0)6 83 88 82 63 –
[email protected]
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Dada Masilo et Swan Lake
Née à Johannesburg en Afrique du Sud, Dada Masilo, jeune danseuse et chorégraphe, a fait sa première
apparition au festival Anticodes de Brest en mars 2011 et au festival Fragile Danse au théâtre des Bouffes du
Nord en novembre 2011 avec un solo « the Bitter end of Rosemary », où elle interroge Ophélie d’Hamlet, donnant à
la folie du personnage une nouvelle forme d’expression, révélant son extrême vulnérabilité.
Issue de la Dance Factory à Johannesburg, elle a séjourné deux années en 2005 et 2006 à Bruxelles à l’école
PARTS, Performing Arts Research and Training Studios, créée par Anne Teresa de Keersmaeker.
Très vite elle devient l’une des jeunes danseuses chorégraphes les plus célèbres en Afrique du Sud où elle se
produit dans tous les festivals, notamment au festival Dance Umbrella et remporte de nombreuses distinctions, et
forme à son tour des jeunes danseurs.
Elle donne régulièrement des worshops aux Etats-Unis.
Dada Masilo est une chorégraphe hors norme et une prodigieuse danseuse. Elle s’attaque aux ballets classiques et
réalise « Roméo et Juliette » en 2008 et « Carmen » en 2009.
Ses spectacles ont tourné en Tanzanie, au Mali, au Mexique, en Israël…
« Swan Lake » est sa dernière création. Avec une compagnie de onze danseuses et danseurs africains, elle
s’approprie ce grand classique, avec ses thèmes, la musique de Tchaïkovski, ses tutus et ses pointes. Elle « sudafricanise » le ballet tout en le respectant, lui donnant un nouveau souffle et une nouvelle vie, en croisant la
question des sexes et des genres, et celle de l’homophobie dans un pays ravagé par le sida.
La chorégraphie mêle en virtuose la danse sur pointe et la danse contemporaine à de puissantes influences
africaines, et ce avec une énergie explosive et une bonne dose d’humour. Les solos de dada sont époustouflants.
« Swan Lake » est un pur moment de danse jubilatoire et intelligente qui revisite avec passion notre répertoire.
On peut voir également Dada Masilo dans un spectacle qu’elle co-signe avec le plasticien-metteur en scène
William Kentridge « Refuse the hour » et dans un duo avec Gregory Maqoma « In Creation ».
.
Jacques Blanc
Conseiller artistique.
Production : Interarts Lausanne
Diffusion : Scènes de la Terre : Martine Dionisio –
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SWAN LAKE’S DADA MASILO
Chorégraphie Dada Masilo
Pièce pour 12 danseurs
Compagnie The Dance Factory
Durée du spectacle 60 minutes
Première au National Arts Festival, Grahamstown, Afrique du Sud, 2 juillet 2010
Musiques : Pyotr Iliich Tchaïkovsky, Steve Reich, René Avenant, Camille Saint-Saëns,
Arvo Pärt
Création lumières Suzette Le Sueur
Costumes conçus par Dada Masilo et Suzette Le Sueur
Réalisation des costumes Ann and Kirsten Bailes
Réalisation des chapeaux Karabo Legoabe
Direction technique Interarts Lausanne Emmanuel Journoud
Production The Dance Factory/Suzette Le Sueur et Interarts Lausanne/Chantal et
Jean-Luc Larguier
Diffusion Scènes de la Terre/Martine Dionisio
Production : Interarts Lausanne
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Le Nouvel Observateur – 22 octobre 2012
Raphaël de Gubernatis
"Swan Lake" : un "Lac des cygnes" sud-africain au quai Branly
Dans cette variante iconoclaste d’un ballet emblématique, les danses des Zoulous
se mêlent à la danse académique et le jeune Siegfried s’éprend d’un autre
garçon.
On pourrait ne voir dans "Swan Lake" que beaucoup de fantaisie et d’humour. Car les premiers
moments du spectacle de Dada Masilo offrent effectivement un affolant mélange de danse classique,
de danse contemporaine, de danse zouloue, relevées de touches de music-hall, le tout explosant en un
singulier feu d’artifice.
Mais bien vite l’ouvrage de cette toute jeune femme de 25 ans offre des images trop douloureuses,
trop émouvantes, trop pertinentes aussi pour n’être pas tout autre chose : le courageux manifeste d’une
libération personnelle chèrement acquise face à une société aux règles féroces, et au prix d’une mise
au ban de celle-ci.
Solo bouleversant
Quelques extraits de la partition du ballet composée par Tchaïkovsky pour Marius Petipa ; "le Cygne"
de Saint-Saëns, extrait du "Carnaval des animaux", qui donne naissance à un solo interprété de façon
bouleversante par un jeune danseur sud-africain ; des pages de Steve Reich ou d’Arvo Pärt : voilà un
support musical bien composite pour une chorégraphie qui ne l’est pas moins.
Dada Masilo y évoque la destinée d’un jeune homme, d’un Siegfried que tout son entourage pousse au
mariage avec une jeune femme en tutu toute emplumée de blanc. Peut-être lui-même s’en croit-il épris
avant que devant lui, comme en songe, passe la silhouette, ô combien plus séduisante, d’un autre
garçon, version moderne du cygne noir.
Coup de foudre, illumination : l’apparition fait réaliser à Siegfried que le mariage qu’on lui impose est
pour lui contre-nature, elle le pousse à conquérir sa liberté malgré la vindicte à laquelle il s’expose.
Justesse de sentiments
…La chorégraphie de Dada Masilo recèle une vigueur et des beautés stupéfiantes.
Et son propos est traité avec une gravité et une concision impressionnantes chez le jeune auteur qu’elle
l’est ; avec une justesse de sentiments qui dénote chez elle une extraordinaire sensibilité, une lucidité
remarquable. On retrouve chez cette jeune fille toute frêle, toute menue, mais au fort tempérament,
cette impressionnante maturité qu’on admire chez tant d’artistes sud-africains.
Des danseurs extraordinaires
La danse, Dada Masilo en joue avec une virtuosité diabolique, en mêlant les genres avec humour, avec
cette décontraction et cette audace qui sont l’apanage des cultures métissées. Pour la servir, elle a
trouvé en ses camarades des interprètes à l’énergie éblouissante…
Diaboliquement souples, diaboliquement séduisants, débordant d’une vitalité généreuse, tous conquièrent le
public qui les acclame avec chaleur.
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MOUVEMENT.NET
Swan Lake, de Dada Masilo © musée du quai Branly, photo Cyril Zannettacci.
Gay Swan - Dada Masilo
Le Swan Lake de Dada Masilo revoie l’argument du chef-d’oeuvre de Tchaïkovski en
imposant un Siegfried homosexuel et en détournant les codes traditionnels du ballet.
Par Gwendal FOSSOIS publié le 4 janv. 2013
Les premières notes retentissent dans la salle. On imagine déjà le cygne blanc glisser sur les planches, avec
toute sa grâce. Une ribambelle de danseurs apparaît sur la scène, avançant lentement au rythme du thème
mythique de Tchaïkovski. Oui, mais ils sont noirs, pieds nus et vêtus de tutu, les hommes y compris. Bientôt
le public apprendra que le prince Siegfried est gay.
Ce n’est autre que l’adaptation du Lac des Cygnes par Dada Masilo, avec sa troupe de treize danseurs issus
de la Dance Factory de Johannesburg. Cette version sud-africanisée, iconoclaste et forcément provocante a
fait l’objet de beaux éloges de la part des critiques et a été très bien reçue par le public. Présenté dès
septembre en France, et notamment à la Biennale de Lyon et au musée du Quai Branly, le spectacle poursuit
sa tournée en Allemagne et en France.
Derrière cette transposition intrigante, Dada Masilo, 26 ans, est une des danseuses contemporaines les plus
célèbres d’Afrique du Sud. En France, certains l’ont vue en 2011 au festival Anticodes (Brest) dans The
Bitter End of Rosemary ou, plus récemment, dans In Creation, auprès de Gregory Maqoma au festival
d’Avignon. Pour elle, le ballet est une histoire de coeur, et plus encore Le Lac des Cygnes dont elle tombe
amoureuse à 11 ans. Son Swan Lake est le résultat d’une période de réflexion sur les liens possibles entre
danse classique et danse contemporaine (Roméo et Juliette puis Carmen, en 2008-2009), ainsi que sur les
détournements des codes stricts du ballet.
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Et si Siegfried était gay ?
Dans l’adaptation de Dada Masilo, les deux seuls personnages blancs, la mère et le père de Siegfried,
organisent le mariage de leur fils avec une jeune femme incarnée par la chorégraphe elle-même, armée de
son tutu blanc. Mais le coeur de l’homme est déjà pris.
Au cours du mariage arrangé, l’amant glisse sur la scène, auréolé de ses plumes noires, dévoilant à la famille
et aux proches le terrible secret du héros.
L’intervention du thème de l’homosexualité est un clin d’oeil à une des principales interprétations du ballet
de Tchaïkovski. Dans la version originale, le prince Siegfried doit briser la malédiction d’Odette transformée
en cygne. Cet amour impossible n’est autre que la métaphore de la fatalité de l’homosexualité du
compositeur, très mal vécue. Mais ce Swan Lake dépasse le simple clin d’oeil et s’amuse à la caricature,
parfois drôle, parfois dure, une manière de dénoncer l’homophobie en Afrique du Sud. Siegfried est rejeté
par ses proches. Sa mère s’écroule à terre. « You’re a disgrace ! » (« Tu es une honte ! ») hurle son père.
En révisant l’argument original du Lac des Cygnes, la chorégraphe remet en question la hiérarchie
traditionnelle des genres dans le ballet classique : l’homme qui porte la femme.
Ici, Dada Masilo troque le cygne féminin, gracieux et léger, pour celui, robuste et puissant, du cygne
masculin. C’est sans compter le port du tutu généralisé aux hommes comme aux femmes – mis à part pour
Siegfried. L’ébranlement des genres rappelle la version de Bertrand d’At, mais surtout celle, moderne, de
Matthew Bourne. En 1996, le chorégraphe anglais présentait un Swan Lake où tous les cygnes étaient joués
par des hommes et dans lequel, Siegfried, fatalement, tombait passionnément amoureux du plus majestueux
d’entre eux.
Bouleversement des codes
Au-delà de la sexualité et des genres, c’est en fait tout un ensemble de codes qui est détourné. Sans
ballerines, les danseurs imprègnent d’Afrique la chorégraphie classique. Ils frappent du talon, tapent dans
leurs mains et poussent des cris, réalisant un body clapping rythmé. Le thème original de Tchaïkovski se
mêle aux notes de compositeurs de musique contemporaine – Arvo Pärt et Steve Reich notamment, révélant
des sons plus modernes, surprenants, qui se démarquent de l’orchestration traditionnelle du spectacle. Les
corps des danseurs eux-mêmes sont éloignés des standards du ballet : des silhouettes filiformes, d’autres
potelées, se mêlent à celles marbrées de muscles, en particulier l’impressionnante stature du cygne noir.
Pour Dada Masilo, la danse est un moyen de rappeler des questions de société en Afrique du Sud :
l’homophobie, certes, mais également le violent héritage du régime d’apartheid.
Difficile de comprendre autrement la présence de ces deux personnages blancs et leur pouvoir de décision
matrimoniale.
Dernier tableau : les danseurs ont troqué leurs tutus pour de longues jupes noires. Les seins sont dénudés,
plus de faux-semblants désormais. C’est la mort du cygne, la scène sans doute la plus majestueuse du
spectacle. Epurée, elle est à l’opposée du final original où tous les cygnes dansent autour des trois
protagonistes. Ici, les deux amants éconduits sont entourés de sept danseurs, qui tombent les uns après les
autres, évocation possible de l’épidémie causée par le Sida en Afrique subsaharienne. L’obscurité se fait sur
ces corps allongés à terre, dénués de vie, laissant le spectateur dans un état d’émerveillement funèbre.
Swan Lake, de Dada Masilo, les 25 et 26 janvier au Tanzhaus (Düsseldorf, Allemagne)
les 29 et 30 janvier au Théâtre de Brétigny,
le 1 février aux Théâtres en Dracénie (Draguignan),
le 3 février à La Baleine (Onet-le-Château),
du 5 au 7 février au Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine
le 9 février au Théâtre d’Angoulême,
les 12 et 13 février à La Comédie de Clermont-Ferrand,
le 16 février au Cratère (Arles)
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Le Dauphiné Libéré-20 septembre 2012
“Cette jeune chorégraphe sud-africaine de 26 ans propose sa propre version du célèbre Lac des Cygnes”. Son
adaptation sud-africanise le ballet romantique. Dada Masilo y mêle la danse sur pointes, la danse
contemporaine et les danses africaines. “Pour cette pièce, je fusionne la danse classique et la danse africaine.
Si j’arrive à remetrre le genre en question, c’est tant mieux. L’art doit être remis en question”, aime rappeler
Dada Masilo.
Affranchissement des codes, explosion des tabous politiques et sociaux, le ballet classique esquisse le thème
de l’homosexualité : les cygnes dansent pieds nus, femmes et hommes sont en tutu, Tchaïkovski croise Steve
Reich et le prince Siegfried aime les garcons… Ainsi parle-t-elle de la société dans laquelle elle vit, de la
question de la tolérance et des sentiments.
De ce mariage du ballet romantique et de la danse africaine semble naître une énergie toute particulière. Car
il y a réellement beaucoup d’énergie chez Dada Masilo et ses danseurs qui semblent donner sans compter
pendant les 60 minutes du spectacle. Une fusion brillante des danses africaine et classique qui s’engage avec
humour et énergie pour un monde sans frontières
Press and Public Response:
`Swan Lake will never be the same for me again and I mean in a good way!!! It is to my mind one of the dullest ballets there is. Bu
this !!! Is awesome. There is a wonderful comic skit at the beginning explaining the story that really tickled me. Dada’s use of the
bodies she was working with brought the swans so much more to life than the old style ballet version ever did. The tutus also ceased to
be just costumes and were transformed into lively, expressive tail feathers. In amongst all this she has weaved in issues around gender
and sexuality in a very clever way giving the audience something to think about too… Dada Masilo is my new hope for SA dance.
She has brought something unique to the dance world, and I don’t mean just South Africa! Adrienne Sichel described her as an
intelligent choreographer and I have to agree. It takes someone super special to combine ballet, contemporary and African dance in
such a way that it doesn’t look bad, never mind make it remarkable. The transitions are seamless and give the work depth and
texture.’ Claire, Artsblog, 3 July 2010
`Dada Masilo’s brilliant choreography displays the beauty of contemporary dance with her sharp movements. Since the beginning of
the National Arts Festival, the audiences have been awaiting the great Dada Masilo’s production, Swan Lake. Not having seen
Masilo’s work before, I hurriedly booked my ticket 14 days before the production came to Grahamstown.’
Sifiso Sikhakhane, Artsmart, 8 July 2010
`Virtuoso dancer and choreographer and 2008 Standard Bank Young Artist award-winner for dance, Dada Masilo 25, has a
knack for breaking rules when it comes to reworking classical pieces. She has provided unique interpretations, expressing her creative
voice in works like Romeo and Juliet and Carmen. Her latest, Swan Lake, which attracted a number of audiences at the National
Arts Festival in Grahamstown, was danced in white tutus to a classical score, staying true to its origins while confronting traditions
and breaking gender stereotypes.’ Kgomotso Moncho, Cape Argus, Tonight 6 July 2010
`Dada Masilo manages to take our breath away again as she returns to this year’s festival with her new offering Swan Lake. She reimagines classical ballet through an African eye and translates it into something which is powerful, heartbreaking but also has
moments of great humour and humanism. This is much more than a pirouette. The piece tackles issues of homophobia and what it
means to be African, and also has the most incredible moments of en-point dancing. This is not the first time that Masilo has
tackled one of the great classics. Her courage in doing this pays off with ecstatic audiences, The exquisite dance piece is moving and
thought-provoking.’ Jess Levy and Richard Moor, Cue TV, 4 July 2010.
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Faster, faster, faster! U jus’ goodu, goddess…
I gotta get this down, don’t think, must tell you, just need a cup of strong coffee, oh shit I hit the plunger hard, gotta rush, need speed,
coffee splooshed out all over, light brown, no, mustard, no just skin, Dada Masilo and dancers’ skin, under stars, celestial, but what
am I saying, best show ever, best for last, Sunday arvie, South African Sunday, South African, African, South African creativity,
don’t stop it, ever, don’t abuse it, let if flow. I’m drinking and drinking, with the grains, hot and gritty. Swan Lake, Dada is only
25 years old, you got to see her, to be here, to look into her dance, her dancers her choreography, such grace, such power, so radical.
RADICAL!. So many languages, gestures, symbols. She’s only 25. You got see her, before you die, before she dies, please don’t die!
Because she is here doing it with her beautiful people, right before my eyes. No one will do it like this. No one will ever dance like this
ever again. South Africa on a global stage. The final scene ,dark, brown, no mustard. Skin. Don’t really drink but I’m drunk on it.
I well never see dance like this. Again. See her, see yourself. Gestures I can’t forget: a hand sprinkling salt, casting ashes, sowing
seed, try it yourself, thumb running from pinkie to pointing finger. Do it slowly, then again, faster and faster, faster! Get it? Don’t
pause, no commas, no full stop, period. The finger points. Not thick and stubby and belligerent like Die Groot Krokodil, but angled
slightly yet still rigid and accusatory. You’ve seen it in so many arguments and rage. Jealousy’s angry emblem. Grotesque, but it is us.
It is South African. The guts, it all comes out of our guts, our bellies, our boeps, our womb. Entrails and emotions drawn out of us
like darems and darems. The dance, her dance, our dance. It’s just amaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaazing! You gotta see it, just gotta,
godu … goddess.Our godess. Mike, Artsblog, 4 July 2010
`…brilliant dancer/choreographer Dada Masilo’s Swan Lake…Tchaikovsky’s haunting music is there…and there are tutus on the
blokes as well as the girls. But other things are changed – utterly.
And wonderfully. Her stage presence is extraordinary…There are laughs at the expense of tradition, but not laughs of disrespect.
Just a reminder that it doesn’t all have to be taken too seriously.
And in the final scene, Odette’s agonising grief is as moving as you will ever see on a ballet stage. The Witness, 20 Sep 2010
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Dada Masilo
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