magazine - Mairie de Woippy

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magazine - Mairie de Woippy
magazine
Woippy
des étoiles plein les yeux
L e m ag a z i n e d e l a v i ll e d e Wo i p p y - N ° 5 8 - H i v e r 2 0 0 8 - 2 0 0 9
Sommaire
4
Cérémonie émouvante pour la commémoration de l’Armistice du 11 novembre 1918
5
Semaine de la prévention routière : de la théorie à la pratique
6
Le recensement de la population : chacun de nous y trouve son compte
7
La vocation pédagogique du projet Mirabelle
8
La ville de Woippy a choisi de rouler au gaz
9
Coup de chapeau pour ceux qui ornent la ville pour Noël
10
Des nouveaux visages à la mairie de Woippy
11
Petit bilan sur l’avancement des réalisations effectuées dans le cadre de l’opération de rénovation urbaine
12
3 questions à... Hatice Kaya-Karagoz
12
Bienvenue chez les Choristes !
13
1er festival de l’Ecologie
14
Corinne Lepage : « 85% des Européens ne veulent pas des OGM ».
15
Le cancer au centre des débats
16
L’environnement : cause de 3 cancers sur 4
16
Une exposition hors du commun
17
De très jeunes apprentis cuisiniers
17
La doyenne de Woippy Marie Schmitt nous a quittés
18-19 6ème Salon du Livre d’Histoire
20
Un écrivain et un étudiant récompensés
21
Le retour de la Moselle à la France racontée par trois historiens lors d’une table ronde
22
Des jeunes décorent leur entrée au quartier du Roi pour Halloween
23
Le conseil de quartier de Saint-Eloy se réunit
24
On trouve tout au magasin bio Coop’éthique !
25
Les mains vertes récompensées
25
La mairie dignement représentée à un tournoi de foot
26-27
Le succès du marché hebdomadaire de Woippy
28
Oswaldo Bolli «le battant italien».
29
Amédée de Ladonchamps nous a quittés
29
Christopher parti trop tôt
30
Expression libre : opposition
31
Expression libre : majorité
32
Etat-civil
Woippy Magazine - N° 58 - Hiver 2008-2009
Siège : hôtel de ville, rue Foch - Tél. 03 87 34 63 00
Directeur de publication : Betrand Patrzek
Rédacteurs : Véronique Schmidt, Vanessa Ochem, Stéphane Schwartz
Photographies : Vanessa Ochem, Véronique Schmidt, Stéphane
Schwartz, © Jupiter Images
Dépot légal n° 08120006 - 4e trimestre 2008
Conception et impression : Imprimerie Fort-Moselle
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Le mot du maire
2008 s’achève par la crise…
en 2009 nous devons la surmonter.
Woippy évolue d’année en année. En 2008, elle a continué à s’embellir.
Chaque quartier est rénové. Jusqu’à maintenant éclatée et divisée, notre ville
s’unifie physiquement grâce au quartier de la Gare et à celui du Ruisseau.
Notre ville devient aussi une référence dans tous les domaines de
l’action municipale : écologie urbaine, réussite éducative, insertion avec
l’école de la 2ème chance, intégration avec le C.I.C., sécurité avec une police
municipale exemplaire dont l’emploi va être optimisé par la vidéosurveillance.
Saint-Eloy et Boileau-Pré-Génie sont équipés. En 2009, la vidéosurveillance
sera installée au Quartier du Roi, à celui de l’Hôtel de Ville et aux Terrasses.
Woippy progresse, mais il ne faut jamais relâcher la pression. Nous avons
vécu l’incendie de la crèche, destruction absurde et gratuite en même temps
d’un symbole sacré et de l’œuvre artistique du service technique des espaces verts. Mais nous avons aussi eu la satisfaction, à la St Sylvestre, de
n’avoir aucune voiture brûlée alors que ça flambait partout ailleurs. L’épouvantable réveillon qu’avait connu le Quartier du Roi l’an dernier ne s’est pas
renouvelé parce que nous avons fait ce qu’il fallait.
En 2009, Woippy poursuivra sa dynamique, malgré la crise financière et malgré la crise de l’immobilier. Les difficultés sont faites pour être surmontées
et les problèmes, résolus.
Il faut toujours croire en l’avenir et travailler en conséquence. Il faut aussi se
concentrer sur l’essentiel et sacrifier le superflu.
C’est pourquoi j’ai décidé de ne pas organiser cette année la traditionnelle
cérémonie des vœux, malgré tout le plaisir que nous avions à retrouver les
partenaires de la municipalité dans ce moment de convivialité.
Bonne et heureuse année 2009
Votre député-maire,
François GROSDIDIER
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Hiver 2008-2009
Actualités municipales
Cérémonie émouvante
pour la commémoration
de l’Armistice du 11 novembre 1918
La participation de 47 enfants de l’école
Pierre-et-Marie-Curie de Woippy à la
cérémonie commémorant l’Armistice du
11 novembre 1918 a rendu la manifestation
encore plus belle et plus émouvante.
De nombreux Woippyciens, dont beaucoup d’enfants sont
venus place du Souvenir français célébrer le 90ème anniversaire de l’Armistice du 11 novembre 1918. Le député-maire
François Grosdidier étant en déplacement à l’ossuaire de
Douaumont, c’est Jean-Marc Rosier, premier adjoint au maire,
qui a présidé la manifestation. 47 enfants des classes de CE2
et CM1 de l’école Pierre-et-Marie-Curie de Woippy, encadrés
par la directrice Joëlle Doub, ont participé activement à cet
anniversaire avec beaucoup de talent et de sérieux. Ils ont
tous travaillé en classe avec leur professeur des écoles respectif, Fabien Diwo et Zina Kamal, sur la Première Guerre
mondiale. C’est tout naturellement que certains ont appris et
parfaitement récité « Le dormeur du Val », le célèbre poème
d’Arthur Rimbaud. Le jeune Mehdi et la douce Mélody ont
ensuite lu le message de l’Union française des associations de Combattants et Victimes de Guerre : « Aujourd’hui nous commémorons la fin de
la Grande Guerre. Or, une guerre n’est jamais grande car une guerre
porte toujours en elle les germes de la haine et de la division et cette
guerre-là est née aussi d’une volonté de revanche. Rien ne fut grand.
Tout fut lourd, très lourd : le bilan des morts, celui des blessés, des
mutilés, celui des dévastations, des incendies, des pillages et celui,
toujours actuel, des bombes enfouies dans le sol et qui continuent de
réapparaître et de frapper plus de 90 ans après. Nous rendons hommage à nos Poilus dont le dernier survivant s’est éteint en mars dernier
Sous la houlette de Joëlle Doub, la directrice de l’école
Pierre-et-Marie-Curie de Woippy, les enfants ont récité
par cœur le poème d’Arthur Rimbaud Le dormeur du val.
et à tous les morts de cette terrible guerre ». Et les enfants de conclure
: « En transmettant leur message, nous entendons être leur écho et
leur relais auprès des jeunes générations que nous invitons à agir pour
devenir citoyens d’un monde sans haine ni guerre. Vive la paix ! ».
Jean-Marc Rosier a ensuite lu le message de Jean-Marie Bockel, secrétaire d’Etat à la défense et aux anciens combattants. « En 1918, les
quatre années de guerre ont changé l’histoire du monde, laissant une
Europe divisée et durablement affaiblie. Il faudra l’échec de la Société
des Nations, les affres de la grande dépression et l’abîme de
la Seconde Guerre mondiale pour finalement établir les fondations d’un monde de paix et de droit. Ces tentatives successives, infructueuses, donneront naissance à l’idée européenne,
enfantée par le drame de la Première Guerre mondiale ».
Des élus, des représentants d’associations patriotiques et
des enfants ont ensuite procédé au traditionnel dépôt de
gerbes au pied du Monument aux Morts. L’ensemble des participants a ensuite observé une minute de silence. Dirigés
toujours par Joëlle Doub, les enfants ont chanté a capella La
Marseillaise qu’ils ont magnifiquement interprétée.
La foule s’est ensuite rendue en cortège salle Saint-Exupéry
pour y partager le verre de l’amitié.
Véronique Schmidt
Après la lecture des différents messages, les officiels avec
les enfants ont déposé au pied du Monument aux Morts des
gerbes de fleurs avant d’observer une minute de silence.
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Prévention routière
Semaine de la prévention routière :
de la théorie à la pratique
La semaine de la prévention routière s’est déroulée,
à Woippy comme dans toute la France,
du 13 au 20 octobre dernier. Théorie, pratique
et concours ouverts aux écoliers de CM2
ont ponctué cette semaine de sensibilisation.
« Durant cette semaine nationale de la prévention routière, nous avons
mené deux actions principales qui ont découlé du thème retenu par
le gouvernement à savoir : les jeunes », précise Jean-Marc Rosier, 1er
adjoint au maire de Woippy et coordonnateur de l’opération.
Car les jeunes, qu’ils soient sur un deux roues ou tout simplement
piétons, sont terriblement touchés par les accidents de la circulation. Concrètement la municipalité a choisi de cibler deux publics :
les 9/10 ans et les14/18 ans. « Cette année, nous avons mis
en place deux actions à Woippy : la première consiste en l’organisation du premier trophée de prévention routière et la seconde
traduite par une prévention active sur le terrain ».
Pour mettre en œuvre la première action, un questionnaire, dont le
thème est bien sûr la sécurité routière et les règles inhérentes à celleci, a été rédigé : « Il comprenait une vingtaine de questions et était
destiné aux enfants de CM2 des écoles de Woippy ». Ainsi, Jean-Marc
Rosier, Marie-Bernadette Charbonnier, adjointe au maire chargée des
Affaires scolaires et Alain Mertz, adjoint au maire chargé de la Sécurité se sont rendus dans 9 classes de CM2 des écoles de Woippy
pour distribuer ce questionnaire à pas moins de 250 enfants : « Tous
les enfants, ont rempli ce questionnaire. Dans chacune des 9 classes
nous avons sélectionné les trois meilleurs écoliers, soit au total 27
enfants que nous avons conviés à la finale au terme de laquelle nous
avons départagé les trois meilleurs ». Cette finale a eu lieu à l’hôtel
de ville, salle Michel-Bonnet. Toutefois, chacun des 27 écoliers est
parti avec son petit lot.
Une autre action théorique
Outre l’aspect théorique, cette semaine de la prévention routière
avait un aspect pratique : « Nous avons mis en place une prévention active sur le terrain avec la présence de policiers municipaux
Très fiers de montrer leur diplôme ou coupe,
les lauréats du 1er trophée de Woippy de
la Prévention routière ont posé pour la photo souvenir.
Les élus sont allés à la rencontre de quelque
250 élèves de CM2 pour leur distribuer
le questionnaire sur la sécurité routière.
de Woippy, assistés d’élèves de 3ème des collèges Jules-Ferry et
Mendès France pour les sensibiliser aux dangers de la
route ». Concrètement, les agents, dont il faut souligner qu’ils font
également de la prévention, sont allés contrôler les véhicules des
parents qui conduisent leur progéniture à l’école, tout ça sous le
regard des collégiens : « Les policiers ont distribué aux parents
un petit tract leur expliquant par exemple pourquoi le port de la
ceinture est très important ou encore comment attacher un enfant
dans une voiture ».
Jean-Marc Rosier ne cache pas que : « l’idée est de pérenniser
cette action tant au niveau pratique qu’au niveau théorique ».
Alors à l’année prochaine pour la deuxième édition des
trophées de prévention routière.
Véronique Schmidt
Les gagnants sont…
Les lauréats du 1er trophée de Woippy de la Prévention routière sont
par ordre de classement :
Mathilde Jost (Jacques-Prévert), Justine Ottinger (Saint-Exupéry),
Maryse Drouvroy (Jacques-Prévert), Sarah Poissonnier (JacquesYves-Cousteau), Noémie Bonneau (Jacques-Yves-Cousteau), Alexis
Nguyen (Paul-Verlaine), Elsa Da Cunha (Jacques-Yves-Cousteau), Julie
Dessailly (Paul-Verlaine), Quentin Sommer (Pierre-et-Marie-Curie),
Sofiane Ezzaher (Paul-Verlaine), Clara Donato (Paul-Verlaine), Solène
Bernard (Jacques-Prévert), Sirine Boudjemaa (Pierre-et-Marie-Curie),
Linda Gherra (Pierre-et-Marie-Curie), Marine Midenet (Pierre-et-MarieCurie), Wahiba Dahmani (Pierre-et-Marie-Curie), John Brozozowski
(Paul-Verlaine), Florian Reslinger (Saint-Exupéry), Safa Chibibi
(Pierre-et-Marie-Curie), Amélia Moukah (Pierre-et-Marie-Curie), Keisha
Schlick (Paul-Verlaine), Enzo Gouth (Saint-Exupéry), Cassandra Martz
(Paul-Verlaine), Maroua Hachemi (Pierre-et-Marie-Curie), Dilara Kam
((Paul-Verlaine), Tanguy Boukhezer (Paul-Verlaine) et Charlotte Fox
(Pierre-et-Marie-Curie).
Toutes nos félicitations aux champions du code de la route !
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Recensement
Le recensement de la population :
chacun de nous y trouve son compte
8 % de la population de Woippy seront recensés
entre le 15 janvier et le 21 février 2009
Depuis janvier 2004, le comptage traditionnel organisé tous les huit ou neuf ans est
remplacé par des enquêtes de recensement annuelles. Ce nouveau recensement repose
sur un partenariat plus étroit entre les communes et l’Insee. Ainsi, les informations
produites sont plus fiables, plus récentes et permettent ensuite aux élus de mieux
adapter les infrastructures et les équipements à vos besoins (nombre de crèches,
d’hôpitaux, de logements, d’établissements scolaires, transports publics, etc.).
La nouvelle méthode de recensement distingue
les communes en fonction d’un seuil de population fixé à 10 000 habitants.
Dans les communes de 10 000 habitants ou
plus, comme Woippy, la collecte se déroule
chaque année auprès d’un échantillon de 8 % de leur
population dispersé sur l’ensemble du territoire. En cinq ans, tout
le territoire de ces communes est pris en compte et les résultats
du recensement sont calculés à partir de l’échantillon de 40 % de
leur population ainsi constitué.
Si votre logement appartient à l’échantillon recensé cette année,
vous allez prochainement recevoir les questionnaires du recensement. Tout le monde n’étant pas interrogé la même année, il se
peut que vous soyez recensé cette année et qu’un membre de
votre voisinage ne le soit pas.
Ainsi, à partir du jeudi 15 janvier 2009, les agents recenseurs,
identifiables grâce à une carte officielle tricolore sur laquelle figurent leur photographie et la signature du maire, déposeront au
domicile des personnes recensées les documents suivants : une
feuille de logement, un bulletin individuel pour chaque personne vivant habituellement dans le logement recensé, ainsi qu’une notice
d’information sur le recensement et sur les questions que vous
pouvez vous poser. L’agent recenseur peut vous aider à remplir les
questionnaires. Il les récupèrera lorsque ceux-ci seront remplis.
Si vous êtes souvent absent de votre domicile, vous pouvez confier
vos questionnaires remplis, sous enveloppe, à un voisin qui les remettra à l’agent recenseur. Les questionnaires doivent être remis
à l’agent recenseur ou retournés à la mairie.
Votre réponse est importante. Pour que les résultats du recensement
soient de qualité, il est indispensable que chaque personne enquêtée
remplisse les questionnaires qui lui sont fournis par les agents recenseurs. Participer au recensement est un acte civique. Aux termes de
la loi du 7 juin 1951 modifiée, c’est également une obligation.
Enfin, toutes vos réponses sont absolument confidentielles. Elles
sont ensuite transmises à l’Institut national de la statistique et des
études économiques (Insee) et ne peuvent donner lieu à aucun
contrôle administratif ou fiscal.
Les résultats des enquêtes de recensement sont disponibles sur
le site www.insee.fr.
Véronique Schmidt
RENSEIGNEMENTS : pour savoir si vous êtes recensé cette année,
ou pour obtenir des renseignements complémentaires, contactez
Viviane Saumard (service population) à la mairie de Woippy au
03 87 34 63 00.
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Projet mirabelle
La vocation pédagogique
du projet Mirabelle
Quatre communes de Moselle participent,
conjointement avec le Conseil Général
et l’Education nationale, au projet Mirabelle
qui porte sur l’accompagnement de la scolarité
par les technologies de l’information et de
la communication pour les établissements (TICE)
des réseaux ambition réussite.
Lancé par le ministère de l’Education nationale en 2006, le projet Mirabelle concerne certains établissements scolaires en zone
sensible des communes de Behren-lès-Forbach, Forbach, Metz et
Woippy. Au total, pas moins de 5 400 élèves répartis dans 15
écoles élémentaires et collèges ont accès à cette opération présentée, au mois d’octobre, au collège Jules-Ferry de Woippy aux
différents partenaires. « Ce projet a pour objectif de développer
les usages des TICE dans les établissements scolaires concernés : le moyen choisi pour y parvenir est la mise en place d’un
espace numérique de travail (ENT) pour les différents protagonistes », précise Pascal Favre, conseiller TICE auprès du recteur de
l’académie de Nancy-Metz. Concrètement, l’ENT est un espace
culturel personnel, sécurisé et convivial qui donne accès à Internet et qui se situe dans tous les établissements scolaires choisis
pour ce projet : « Les utilisateurs de l’ENT sont les membres de
la communauté éducative de l’établissement scolaire à savoir les
élèves, les enseignants, les parents ou encore les intervenants
extérieurs ». Après authentification, l’utilisateur a accès aux menus
prévus pour son profil qu’il soit élève, parent, enseignant… Par
exemple les parents, en lien direct avec l’école, ont accès aux
notes ou aux absences de leur progéniture.
Bien évidemment, les objectifs de ce projet sont multiples :
« il permet de resserrer les liens entre la famille et l’école, de travailler sur la motivation des enfants pour améliorer leurs résultats
et favoriser une orientation plus ambitieuse, de fédérer les actions
des partenaires du projet et de mutualiser les actions des quatre
réseaux ambition réussite ». Un projet encouragé par le députémaire François Grosdidier : « C’est une première en France ».
Ce projet permet d’utiliser tous les atouts d’Internet pour la réussite des élèves du primaire et du collège. Mais il permet aussi
des échanges élèves-enseignants et parents-enseignants comme
jamais auparavant ».
Véronique Schmidt
Enseignants, représentants du conseil général de la Moselle,
de l’académie de Nancy-Metz, de l’inspection académique
mais aussi élus locaux se sont réunis au collège Jules-Ferry
de Woippy où leur était présenté le projet Mirabelle.
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Protection de l’environnement
La ville de Woippy
a choisi de rouler au gaz
Soucieuse de protéger l’environnement et de faire des économies,
la ville de Woippy a acquis une voiture hybride et, cette année, trois
véhicules utilitaires qui roulent au gaz. Explication.
Michel Liger (à gauche) et Richard Kapitan, employés au CTM,
montrent le réservoir d’essence et la prise permettant de recharger le véhicule.
Vous les avez peut-être vus circuler dans les rues de la
ville sans remarquer qu’il s’agit de véhicules qui roulent
au gaz naturel. Car, si on ne le sait pas, impossible ou
presque de savoir qu’il s’agit de véhicules dits écologiques : « nous avons acquis cette année trois utilitaires
de type Fiat Doblo qui fonctionnent bien sûr à l’essence
mais aussi au gaz naturel de ville (GNV) et non au GPL »,
explique Céline Videmont, directrice du Centre technique
municipal de Woippy. Ce choix présente un double avantage : « le premier vient du fait que rouler au gaz est très
propre, très écologique et que notre environnement est
de ce fait préservé. Le second est que le gaz étant moins
cher, nous réalisons un tiers d’économies ». Concrètement, ces trois véhicules qui ne roulent principalement
que dans les rues de Woippy ont une autonomie de quelque 290 km en ville et 360 sur autoroute : « Il faut 18
heures pour recharger leur réservoir d’une capacité de
111 litres, soit 26 m3 une fois le gaz comprimé ». Sur
chaque utilitaire, il existe évidemment un réservoir d’essence mais aussi une prise permettant de le recharger
avec un groupe compresseur gaz de ville qui se situe à
l’extérieur du centre technique municipal.
Le gaz naturel permet de diminuer de 23% les émissions
de CO2 par rapport à une voiture roulant à l’essence.
Il limite les rejets de particules dangereuses pour notre
santé et diminue de 90 % les oxydes d’azote qui menacent notre couche d’ozone.
La protection de l’environnement devenant une priorité,
il est certain que ces véhicules seront de plus en plus
fréquents.
Véronique Schmidt
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La vie de la ville
Coup de chapeau
pour ceux qui ornent
la ville pour Noël
Un coup de chapeau s’impose aux six employés du centre
technique municipal qui ont bravé la pluie et le froid pour installer, entre le 13 octobre et le 10 novembre, les décorations,
guirlandes et autres motifs illuminés de Noël.
Durant un mois notre joyeuse équipe a arpenté les rues de tous les quartiers de la ville pour rendre notre environnement encore plus féerique durant Noël, période tant attendue par les petits et par les grands.
Concrètement et pour ne pas faillir à la tradition, les quelque 250 motifs et les 6 km linéaires de lucioles
accrochés sur une centaine d’arbres ont été allumés pour la Saint-Nicolas, lors de l’inauguration de la crèche,
le 5 décembre et le sont restés jusqu’à l’Epiphanie.
Encore merci à vous !
Véronique Schmidt.
Merci aux employés du centre technique municipal qui ont subi des conditions météorologiques difficiles pour décorer notre ville.
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Bienvenue
Des nouveaux visages
à la mairie de Woippy
Paul Diaz
au service Sport, Jeunesse, Culture et Intégration
Agé de 41 ans et originaire d’Amanvillers, Paul Diaz a rejoint la mairie
de Woippy, et plus spécialement le service Sport, Jeunesse, Culture et
Intégration, le 13 octobre dernier.
Sa fonction : coordonnateur du service périscolaire, des animations estivales
et de l’accueil de loisirs de jeunes de moins de 18 ans. Ayant travaillé au centre
socioculturel La Louvière à Marly durant une dizaine d’années, Paul a plusieurs
missions : organiser le dispositif périscolaire en proposant des animations
culturelles et sportives pour les enfants de 6 à 11 ans ; durant les vacances
scolaires, mettre en place des ateliers, des animations culturelles et sportives
pour les enfants de 4 à 11 ans; tout au long de l’année, organiser des stages
de formation BAFA ouverts aux jeunes Woippyciens de 17 ans, ces stages
ayant pour objectif d’augmenter sensiblement le nombre de jeunes titulaires
de ce diplôme.
Si vous voulez contacter Paul Diaz (portable : 06 25 23 04 57),
n’hésitez pas !
Bienvenue à Paul parmi les employés communaux !
Véronique Schmidt.
Embauché à la mairie depuis le 13 octobre dernier, Paul Diaz est titulaire du Brevet d’état d’animateur technicien d’éducation populaire.
Yannick Soudant
responsable des ressources humaines
Spécialisé dans les ressources humaines, Yannick Soudant fait partie
de la mairie depuis le 1er septembre dernier.
Agé seulement de 32 ans, Yannick
Soudant fait partie des effectifs de la mairie
de Woippy depuis le 1er septembre dernier.
Il a rejoint le service des ressources humaines
dont il est le nouveau responsable. Natif de
Nancy, Yannick est titulaire d’un DESS en ressources humaines décroché à la faculté de
Lyon. Avant de rejoindre notre commune, il occupait la même fonction à la mairie de Gray, en
Haute-Saône. Ses attributions : superviser les
salaires, gérer les carrières et les formations
des employés communaux, recruter éventuellement du personnel et siéger au sein des instances paritaires.
Bienvenue à Yannick au sein du personnel
municipal !
V.S.
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Travaux
Petit bilan sur l’avancement
des réalisations effectuées dans le cadre
de l’opération de rénovation urbaine
La Convention partenariale passée entre autres avec l’Agence Nationale pour la Rénovation urbaine a été signée en
décembre 2005. La Ville de Woippy est à mi-parcours.
• Plus de 50 % des actions en aménagement et en équipements (rues du Chapitre, Gabriel Poulmaire, Victor Poulain, Roget,
Ferdinand Sechehaye, CIC, COSEC, etc…) envisagées ou programmées par la Ville ont été réalisés depuis 2004/2005. 24%
des actions sont en cours de réalisation ou en cours d’études (place Jean-Perrin, rue et place Jaslon, rue du Fort Gambetta,
création d’un centre pédagogiques de découvertes de la nature dit «jardins et mini-ferme pédagogiques», etc…).
• Toutes les réhabilitations de logements, soit 637, prévues par LogiEst et l’Opac de Metz sont terminées depuis quelques
semaines.
• Il reste 32 logements à démolir
(1 rue des Hortensias : 6 logements (LogiEst), 127-128 rue Pierre et Marie Curie :
18 logements (LogiEst) et 48 rue Ferdinand-Sechehaye : 8 logements (Opac de Metz)).
51 logements ont déjà été construits, 153 restent à construire.
La résidentialisation de plus de 1 000 logements reste à faire.
Les prochaines étapes sont les suivantes :
Signature, dans les prochaines semaines, d’un avenant à la convention partenariale signée le 20 décembre 2005 avec l’Agence Nationale
pour la Rénovation Urbaine qui permettra à la Ville de Woippy :
• d’agir sur le quartier du Roi en réalisant des opérations d’aménagement (réfection des voiries, aménagements paysagers,
etc.) et d’équipements (réfection des écoles, construction d’un centre socio-éducatif et socioculturel, etc.) sur l’ensemble du
quartier.
• de créer un pôle de centralité et de proximité sur le secteur du Dr Charcot. Il va être structuré par une place (d’environ
5 000 m²), qui offrira de nombreuses places de stationnement. Cette place sera bordée par des pavillons et des petits
immeubles (à 2 étages maximum), dont les pas de porte accueilleront des activités commerciales et des prestations de
services. Cette place sera desservie par une voie routière et la 1ère ligne de Transport en Commun en Site Propre (TCSP) de
l’agglomération messine, dont un arrêt est prévu au centre de cette place.
Véronique Schmidt.
Vue avant et pendant de la création d’un centre de découverte de la nature dit «jardins et mini-ferme pédagogiques
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Animations
3 questions à...
Hatice Kaya-Karagoz,
adjointe au maire chargée de la petite enfance et
des activités périscolaires
Cela fait un peu moins de 10 mois
que vous remplissez les fonctions
d’ajointe au maire, quel 1er bilan
vous dresseriez ?
Hatice Kaya-Karagoz : C’est mon
premier mandat électif et je peux vraiment dire que cette nouvelle mission
me plait. C’est une cadence à prendre
car je dois concilier mon activité professionnelle puisque je suis responsable du service comptabilité à Woippy
Régie, ma vie familiale et bien sûr mon
mandat municipal.
Quelle est la politique de la ville de
Woippy dans le domaine de la petite enfance et du périscolaire ?
Hatice Kaya-Karagoz : Il y a un réel
besoin dans le domaine de la petite
enfance, c’est-à-dire pour la tranche
d’âge de 0 à 3 ans. La société évolue,
les familles aussi. On remarque que les
femmes ont de plus en plus une activité professionnelle et qu’elles ont besoin de faire garder leurs enfants. Les
structures d’accueil manquent considérablement. Avec ses 13 500 habitants,
la commune de Woippy ne compte
qu’une crèche qui peut accueillir 30
enfants. Ce qui n’est pas suffisant.
Il faut donc songer à créer des nouvelles structures. La création de microcrèches dans plusieurs quartiers de la
ville est en cours d’étude.
Quant aux activités périscolaires, notre
objectif est de pérenniser la politique
de la ville, mise en place en 2001.
Nous proposons aux enfants âgés de
4 à 11 ans une multitude d’activités
comme la danse, le théâtre, l’informatique et des activités sportives et
manuelles.
Vous avez une délégation très importante, susceptible de toucher
chaque Woippycien, comment
peut-on vous joindre ?
Hatice Kaya-Karagoz : Je tiens une
permanence chaque mardi après-midi
dans les locaux du Centre communal
d’action sociale de Woippy entre 14 h
et 16 h. Je suis disposée à recevoir,
de préférence sur rendez-vous, tous
les Woippyciens qui le souhaitent. Véronique Schmidt.
Bienvenue chez les Choristes !
L’automne est là et le groupe vocal
Ribambel a repris ses répétitions
chaque lundi à 20h30 salle du Préau
à Woippy-centre, à deux minutes de
l’hôtel de ville. Cette année, le groupe
travaille, pour ses prochains spectacles, sur un nouveau répertoire de
chansons françaises comme Michel
Berger, Calogéro, Julien Clerc ou
Philippe Lafontaine. Ribambel
accueille avec plaisir les nouveaux
chanteurs qui le souhaitent. Ils n’ont
qu’une chose à faire : se présenter
salle du Préau le lundi !
V.S.
Si vous aimez chanter, rejoignez sans hésiter la chorale Ribambel et vous participerez
peut-être à des concerts comme ceux donnés lors des festivités de la fête des Fraises.
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Festival de l’écologie
1er festival de l’Ecologie
François Grosdidier : « Nous n’héritons pas de la terre
de nos parents nous l’empruntons à nos enfants ».
Du 6 au 12 octobre dernier, la ville de Woippy et spécialement son service des Espaces verts, ont organisé
le premier festival de l’Ecologie. Une magnifique exposition de végétaux, des conférences, un concert et un
atelier du pain ont ponctué cette semaine.
Malgré un emploi du temps plus que chargé, Allain Bougrain-Dubourg, que l’on ne présente plus, et l’avocate et ancienne ministre Corinne Lepage ont répondu sans hésiter positivement à Etienne Wirth qui souhaitait leur présence pour le lancement
officiel du premier festival de l’Ecologie à Woippy. Petite cerise sur le gâteau : la participation également du célèbre botaniste Jean-Marie Pelt. Fervent défenseur de la biodiversité, Allain Bougrain-Dubourg, très surpris du nombre important de
visiteurs, a eu un discours très percutant : « Vous vous montrez utiles en venant débattre ici dans cette magnifique salle ».
Il a parlé de ses périples à travers le monde, voyages qu’il a immortalisés par un nombre incroyable de photographies
toutes plus belles les unes que les autres et dont certaines étaient exposées dans le hall de la salle Saint-Exupéry durant
le festival : « Cette exposition est l’épanouissement de plusieurs années au cours desquelles j’ai eu le privilège de courir
la planète pour aller à la rencontre des gens. J’ai vu le meilleur mais aussi le pire ». Pour lui « le pire est sans conteste le
braconnage et le meilleur se trouve en Inde dans une région où des prêtres vivent nus sans tuer la moindre créature ».
Il affirme sans détour que « la cohabitation avec l’animal est difficile quand l’homme veut progresser ».
A ce titre il suggère : « de mettre en place des collèges pour
réfléchir sur les relations entre les hommes et les animaux mais
après 3 mois de rencontre on a accouché d’une souris ».
Il conclut ses propos : « heureusement le mot biodiversité est rentré dans les esprits ». François Grosdidier
a, quant à lui commencé son allocution par une citation d’Antoine de Saint-Exupéry : « Nous n’héritons
pas de la terre de nos parents, nous l’empruntons
à nos enfants ». Et d’ajouter en parlant d’écofiscalité: « ce n’est pas plus d’impôts mais mieux
d’impôts. Le temps politique est un court terme
et le temps écologique est un long terme ».
Il n’hésite pas à marteler « le réchauffement
climatique va beaucoup plus vite qu’on ne l’imagine ».
De plus en plus nous prenons conscience que la
situation risque de devenir catastrophique si nous
ne changeons pas nos habitudes. Incontestablement la raison commence à l’emporter…
Véronique Schmidt.
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Festival de l’écologie
Corinne Lepage : « 85% des
Européens ne veulent pas des OGM ».
On connaît le combat que mènent l’avocate et ancienne ministre Corinne Lepage et le célèbre botaniste
Jean-Marie Pelt contre les OGM. Au cours d’une conférence, ils en ont rappelé les raisons. Morceaux choisis.
Depuis que la fête de la
Science existe à Woippy,
il vient nous rendre visite
tous les ans et nous ne nous
lassons pas de ses exposés. Lui, c’est le célèbre et
incontournable
botaniste
Jean-Marie Pelt qui pour la
première édition du festival
de l’Ecologie avait choisi de
traiter des OGM, sujet cher
au cœur de François Grosdidier. D’emblée le professeur
Pelt précise : « Quand un
OGM arrive sur le marché,
nous ne réussissons pas à
avoir une étude sur la santé.
On ne pratique pas de test
de toxicité car on nous dit
que les OGM ne sont pas toxiques ».
De gauche à droite : Le journaliste André Bercoff,
Jacques Fleurentin, François Grosdidier, Corinne Lepage,
Etienne Wirth, Allain Bougrain Dubourg et Jean-Marie Pelt.
Il se souvient d’avoir été alerté en 1996 sur la dangerosité
des OGM : « nous avons donc demandé à ce qu’un moratoire soit adopté pour voir quels étaient les impacts des
OGM sur la santé et sur l’environnement mais sans succès ».
Jean-Marie Pelt souligne l’action de Corinne Lepage (présente d’ailleurs à cette conférence) et du professeur Gilles
Seralini, grâce auxquels le gouvernement prépare actuellement un dossier.
Et de se féliciter : « les choses avancent et nous poussons
toujours plus fort pour que l’on fasse des études. Car il est
inconcevable que l’on mette des OGM dans les cultures du
monde entier sans en connaître les impacts sur la santé ».
Attitudes violentes face aux OGM
Le journaliste André Bercoff, chargé de mener les débats,
demande à Corinne Lepage dont on sait que le cheval de
bataille est les OGM, où nous en sommes actuellement :
« Je tiens à saluer le courage de François Grosdidier en matière d’OGM. Je n’ai jamais vu autant de violence envers les
détracteurs des OGM tant au niveau verbal qu’au niveau
physique. C’est un combat extrêmement dur pour ceux qui
le mènent ».
Selon l’ancienne ministre « 85 % des Européens ne veulent
pas des OGM et ce chiffre est constant. Car la production
d’OGM en Europe représente 0,71% du territoire ».
Pour elle la grande question est : « quels sont les effets des
OGM sur la santé ? Les études faites par les producteurs
n’ont pas été rendues publiques. Je suis persuadée que les
fabricants d’OGM savent qu’il y a des problèmes mais que
leur but est de les banaliser de manière à ne pas pouvoir
faire marche arrière ».
Et Jean-Marie Pelt de conclure : « Ce qui est sûr c’est qu’il
y a un danger et pour moi la biodiversité est une nécessité
absolue ».
Véronique Schmidt.
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Festival de l’écologie
Le cancer au centre des débats
La deuxième conférence a, elle aussi,
attiré beaucoup de monde. C’est vrai
que le thème central y était pour
quelque chose puisqu’il était question
de cancer.
De gauche à droite : Etienne Wirth, le Dr Jean-Pierre Pellerin,
le Dr Claude Alan, Jean-Marc Rosier, Jacques Fleurentin
et le Dr Simon Zirabe.
Le pharmacien woippycien Jacques Fleurentin, spécialiste
de phytothérapie, a commencé son exposé : « on s’est demandé quelles étaient les raisons du cancer et les moyens
de le prévenir ». Il cite des plantes susceptibles de prévenir
les risques de cancer : « le thé vert, consommé quotidiennement par les populations asiatiques, diminue les risques de
cancer du tube digestif. Cette plante qui a comme propriétés d’être un stimulant, diurétique, d’avoir une action anti-radicaux libres et des effets anti-mutagènes est intéressante ».
pondérale qui représente un facteur de risque ». Peut-on en
limiter les risques alors ? « En buvant 6 tasses de thé vert
par jour, 4 verres de vin rouge par semaine, 250 ml de jus
de grenade, on a constaté une diminution du nombre de
cancers de la prostate ». Etant précisé qu’il est vivement
conseillé de limiter la consommation d’alcool, de faire de
l’exercice physique, d’éviter de manger gras : « je conseille
aussi aux jeunes mamans d’allaiter leur bébé au moins les 6
premiers mois ».
Pour lui : « la consommation de soja diminue les risques de
cancer du sein ». Il y aurait donc un lien direct entre alimentation et apparition de symptômes.
Le docteur Simon Zirabe, gastro-entérologue à l’hôpital
Saint-André de Metz, a traité du dépistage des cancers colorectaux pour lesquels il existe depuis quelques années déjà
un dépistage de masse : « chaque année, en Lorraine, on
enregistre 600 décès dus à ce type de cancers. 80% des
cancers colorectaux sont dus à des polypes qui sont des
tumeurs bénignes et plus le polype est gros plus le risque
de cancer est important ». Depuis 2004, en Moselle, et chaque année, il existe une campagne de dépistage de masse
chez les hommes et chez les femmes âgés de 50 à 74 ans :
« Concrètement le dépistage consiste à rechercher s’il y a
du sang dans les selles ». Bien évidemment le dépistage de
masse permet de réduire la mortalité car « si 100% de la population concernée y participent, la mortalité baisse de 50% ».
Si ce test est positif, on pratique alors une coloscopie ; dans
le cas contraire on refera un test deux ans plus tard. Concrètement la population concernée par ce dépistage de masse
est avisée par courrier, à charge pour chacun de se rendre
chez son médecin traitant qui lui remettra un kit permettant
de faire un test. Et Simon Zirabe de conclure : « vous avez la
chance et la possibilité de faire un test alors n’hésitez pas ! ».
Car pour l’heure le taux de réponse en Moselle n’est que de
42 %.
Le docteur Jean-Pierre Pellerin, cancérologue et urologue,
qui officie à l’hôpital Saint-André de Metz, a traité dans son
brillant exposé du cancer de la prostate et de son dépistage : « La précocité du diagnostic est le seul moyen de
baisser la mortalité car ce type de cancer n’entraîne aucun
symptôme ». Pas moins de 50 000 nouveaux cas sont déclarés chaque année. Et quels sont les moyens de dépister
cette maladie : « le toucher rectal qui est un examen effectué par un médecin ainsi que le dosage du PSA qui est une
protéine fabriquée par les cellules des glandes prostatiques.
Ces deux examens sont complémentaires ». A qui doit-on
proposer ce dépistage ? « à tous les hommes de plus de 50
ans. Mais aussi à ceux de plus de 40 ans s’il y a des risques
familiaux, héréditaires ».
Quid du dépistage de masse qui n’existe pas à l’heure
actuelle ? « A la fin de cette année, nous devrions avoir les
résultats d’une étude américaine et européenne qui dira si
oui ou non un dépistage de masse est une bonne chose ».
Les causes du cancer de la prostate sont multiples : « il
y a bien sûr le facteur hormonal, l’âge car plus on vieillit,
plus on a de risque d’être atteint, un facteur héréditaire, des
facteurs environnementaux et alimentaires, une surcharge
Véronique Schmidt.
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Festival de l’écologie
L’environnement :
cause de 3 cancers sur 4
Les propos du Professeur Belpomme présent pour la
dernière conférence n’avaient rien de rassurant. Il a
commencé son exposé : « c’est au nom du serment
d’Hippocrate que je vous parle. Un cancer sur quatre est
lié au tabac ». Ce médecin se demande alors « à quoi
sont dus les 3 autres cancers ? ». sans hésiter il répond : « c’est l’environnement qui en est la cause et plus spécialement », il cite « la pollution chimique ou les pesticides ».
Il affirme sans détour : « si on continue à polluer l’environnement comme on le fait, c’est l’espèce humaine qui
est menacée car l’homme se détruit lui-même ». Pour lui
« la crise financière est une lueur d’espoir car les hommes
vont prendre conscience de la situation. Notre système
économique est déconnecté de la réalité ». Il conclut son
exposé : « 2/3 des ressources mondiales sont épuisées.
Les carburants liquides vont devenir un luxe. Nous allons vers une consommation de proximité. Il faut absolument mettre
l’économie au service de l’écologie ». Il faut donc que nous agissions tous car ce sont les générations futures mais pas
lointaines qui risquent d’en subir les conséquences.
Véronique Schmidt.
Une exposition hors du commun
Durant le festival de l’Ecologie le public a découvert
une magnifique exposition de quelque 1 200 plantes
de 400 variétés différentes. Un cadre tout simplement
enchanteur !
Tous les ans, c’est la même chose ! Et on ne s’en lasse
pas. L’exposition de végétaux et autres plantes proposée,
cette année, par Etienne Wirth, directeur du service des
Espaces verts de la ville de Woippy, et des 24 personnes
qui font partie de son équipe, a été absolument magnifique.
Tout simplement magique ! Les visiteurs, petits et grands,
ont admiré pas moins de 1 200 plantes de 400 variétés
différentes. Sur les 1 200 m2 carrés d’exposition, on a découvert des plantes rares et insolites comme le caroubier,
le kapokier ou encore le faux poivrier. C’est un plaisir pour
les yeux de voir la multitude d’orchidées parfaitement dessinées aux couleurs tellement brillantes qu’on a l’impression
que ce sont des fleurs artificielles. Le citronnier débordant
de citrons nous transporte directement sur la Côte d’Azur…
Les Edelweiss en fleur nous emmènent en douceur à la
montagne… Les fraises et framboises aux couleurs éclatantes nous font oublier que nous sommes
au mois d’octobre…Un petit détour dans la
serre de biodiversité a permis de découvrir
toutes les étapes du ver à soie… endroit
adoré par les enfants.
Merci à toute l’équipe du service des Espaces verts qui a
fait un travail extraordinaire pour que cette exposition soit,
comme les années précédentes, parfaitement réussie.
V.S
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Coup de chapeau
De très jeunes apprentis cuisiniers
Une quinzaine de petits pensionnaires de la
crèche de Woippy âgés de 20 mois à 2 ans et
demi ont accueilli, durant une matinée de
mi-novembre, cinq jeunes de l’Institut médicoprofessionnel de Morhange.
Encadrés par Brice Aujard, éducateur, ces jeunes prénommés Stéphane, Jérémy, Delphine, Martial et Grace
ont réalisé des pizzas, brownies et autres tartelettes
aux fruits. Après l’effort, le réconfort et c’est tout naturellement que toute cette joyeuse troupe, petits et
grands, a dégusté ce qu’elle avait concocté : «Tous
les enfants ont adoré cette expérience culinaire et ont
été ravis», précise Bernadette de Oliveira, directrice de
la Maison du Petit Prince. V.S.
Des vocations sont peut-être nées au cours de cet atelier cuisine
auquel une quinzaine d’enfants a participé.
La doyenne de Woippy
Marie Schmitt nous a quittés
Marie Schmitt nous a quittés un mois et demi après avoir soufflé ses 105 bougies.
Le 18 novembre dernier la doyenne de Woippy Marie Schmitt fêtait ses 105 printemps. Elle était entourée pour l’occasion
de ses neveux et nièces, de ses petits-neveux et nièces ainsi que de ses voisins. Née le 18 novembre 1903 à Hayange,
Marie Schmitt s’était mariée le 31 janvier 1956 avec Otto Schmitt décédé le 16 février 1968. Marie Schmitt habitait Woippy
depuis 1956. Marie Schmitt nous a quittés le 20 décembre dernier.
Nous présentons à sa famille nos sincères condoléances.
Véronique Schmidt.
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Salon du Livre d’Histoire
6ème Salon du Livre d’Histoire :
un événement culturel qui a une âme
Créé en 2003, le Salon du Livre d’Histoire a acquis, au fil des années, ses titres de noblesse. Avec un programme
éclectique, cette manifestation est désormais un événement littéraire incontournable dans la région.
Parrainé cette année par le professeur Pierre Briant du Collège de France, le Salon du Livre d’Histoire a été inauguré par de nombreux officiels.
Présence d’une bonne centaine d’écrivains, remise de
prix, conférence sur Alexandre le Grand donnée par le
professeur Briant, table ronde sur le thème «Le retour
de la Moselle à la France», expositions, atelier de bandes
dessinées pour les enfants, tel était le programme éclectique de la 6ème édition du Salon du Livre d’histoire qui
s’est tenu le temps d’un week-end en novembre dernier
salle Saint-Exupéry.
Organisé conjointement par la ville Woippy et par la
Société d’Histoire de Woippy (SHW) en collaboration
avec la librairie Hisler-Even de Metz, cet événement était
parrainé cette année par le professeur Pierre Briant, du
Collège de France, qui n’a pas manqué de préciser lors
du lancement officiel de ce rendez-vous culturel : « Je
voudrais dire l’honneur et le plaisir d’avoir été invité par
la ville de Woippy pour parrainer ce salon. Je suis ici en
tant qu’historien et en tant que représentant du Collège
de France. Je découvre une région que je connais mal,
région marquée par des conflits, par des guerres ».
En faisant allusion à sa conférence sur Alexandre le
Grand, le professeur Briant a ajouté : « Je suis heureux
de venir ici présenter Alexandre le Grand car son histoire
appartient à la terre entière ».
Et de conclure ses propos : « je suis impressionné par la
vie culturelle qu’il y a dans toutes les régions en France.
Cette manifestation de Woippy mérite d’avoir sa publicité
dans la presse nationale ». Pierre Brasme, président de la
SHW, a, quant à lui, précisé dans son allocution de bienvenue : « si l’épopée d’Alexandre a été retenue comme
l’un des thèmes de ce salon, n’oublions pas que cette
année, il coïncide avec le 90ème anniversaire de l’Armistice
de 1918 et du retour de la Moselle à la France.
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Salon du Livre d’Histoire
Il y a 90 ans, sonnait en même temps que le clairon de
l’Armistice, la délivrance de l’Alsace et de la Lorraine annexées, c’est-à-dire notre Moselle ». En quelques mots,
Pierre Brasme décline le programme de cette manifestation culturelle : « Ce salon n’est pas pour autant un colloque de spécialistes. La plupart des visiteurs et des lecteurs sont des amateurs d’histoire, soucieux de trouver le
livre correspondant à leur intérêt et de nombreux auteurs
ne sont pas des universitaires mais des passionnés d’histoire qui veulent transmettre leur passion. L’essentiel
n’est-il pas qu’ici chacun trouve son bonheur ». C’est certain que chaque visiteur, jeune ou moins jeune, y a trouvé
son bonheur.
« le retour de la Moselle à la République fut un événement majeur pour la France et pour l’Europe, un événement refondateur pour notre département. C’est l’histoire
qui nous fait. C’est toujours vrai quand nous devons 90
ans après le retour de Metz dans la République, expliquer les injustices dont nous sommes toujours victimes
à Metz du fait de cette histoire ». Et François Grosdidier
de conclure : « la Mémoire court toujours le risque d’être
réductionniste. L’Histoire, comme discipline, doit l’éviter.
C’est le service immense que les historiens rendent à la
société ». François Grosdidier a ensuite invité les officiels,
les auteurs, les personnalités locales et les visiteurs à
partager le verre de l’amitié.
Véronique Schmidt.
Dans ses propos de bienvenue, François Grosdidier rappelle la genèse de ce rendez-vous annuel : « en 2001, la
municipalité a souhaité créer un salon littéraire car nous
croyons à la puissance et à la profondeur de l’écrit parmi
les moyens de communication. En plus de son caractère divertissant, nous croyons à ses vertus éducatives
et pédagogiques qui méritent un soutien public ». Pour
lui : « la littérature est d’intérêt public. La littérature l’est
doublement car les leçons de l’Histoire aident l’Humanité
dans sa marche vers le bien ».
Il poursuit en citant cette phrase de Martin Luther King :
« ce n’est pas nous qui faisons l’histoire c’est l’histoire qui
nous fait ». Le premier magistrat poursuit en faisant allusion à la table ronde organisée à la faveur de ce salon :
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Salon du Livre d’Histoire
Un écrivain et un étudiant
récompensés
Lors de cette 6ème édition du Salon du Livre d’Histoire, le Prix du Livre d’Histoire de la ville de Woippy et le Prix
René-Paquet ont honoré respectivement un écrivain et un étudiant.
Tradition oblige. C’est à l’occasion du Salon du Livre d’Histoire que les organisateurs mettent à l’honneur un écrivain historien et un
étudiant en histoire à l’université de Metz. « Il y a 18 ans la Société d’Histoire de Woippy, qui n’avait que 2 ans, décidait de créer
le Prix René-Paquet, du nom du célèbre historien de Woippy de la fin du 19ème, pour encourager la recherche historique. Ce prix
est attribué à un étudiant de l’Université de Metz », a précisé Pierre Brasme, président de la Société d’Histoire de Woippy. Et de
dévoiler le nom du lauréat : « cette année, nous avons décidé de récompenser un travail de Master 2, celui de Loïc Hassenfratz
pour son mémoire intitulé Les civils verdunois durant la Première guerre mondiale ». Très touché par ce prix, le jeune homme est
venu sur le podium où il lui a été remis chèque et diplôme. Par son méticuleux travail de recherche, l’étudiant décrit l’entrée en
guerre vue par les civils verdunois et les contraintes auxquelles ils doivent faire face au cours des premières semaines du conflit ;
il analyse leur vie quotidienne bouleversée par la proximité du front, notamment durant la bataille de Verdun de février à décembre
1916.
Et le Prix du Livre d’Histoire de la ville de Woippy est décerné à…
L’an dernier c’est Florent Roemer qui s’est vu remettre le prix du Livre d’Histoire de la ville de Woippy pour son ouvrage intitulé
« Les Institutions de la République messine ». Pour l’édition 2008, les ouvrages en compétition étaient les suivants : « A la découverte de l’Asie avec les missions étrangères », de Gilles Van Grasdorff aux Editions Perrin, « Pour l’Amour de l’Enfant Roi »,
d’Alain-Gilles Minella aux Editions Perrin, « Le Testament du Duc d’Enghein », d’Albert Fagioli, aux Editions Coprur, « Premières ...
des pionnières », de Danièle Déon-Bessière aux Editions Officine, « Vauban, le maître des forteresses », de Luc Mary aux Editions
Archipel. La tâche a été rude pour le jury composé du général Laparra, de mesdames Thoen, Bastien et Tiercelin et de messieurs Didier, Bojic et Pilois puisqu’il a fallu en choisir un. Après de longues tractations, le jury a choisi de le décerner à l’ouvrage
d’Alain-Gilles Minella. Ce dernier n’a pas caché son émotion lorsque son nom a été appelé : « je tiens à remercier le jury. Je suis
d’autant plus touché de recevoir ce prix ici à Woippy car ma famille paternelle est originaire de Metz ». Et de quoi traite le livre de
ce passionné d’histoire ?
Peut-on imaginer un couple plus improbable que la reine Anne d’Autriche et le cardinal Jules Mazarin ? Elle est tout, il n’est rien. Elle
est la plus belle, la plus noble, la plus riche princesse d’Europe et règne désormais sur l’un des pays les plus puissants du continent. Lui, le fils d’un intendant lancé par une grande famille romaine, est sans noblesse, sans autre fortune à ses débuts qu’une
incroyable faconde. Elle est espagnole, il est italien et, pourtant, c’est la France qu’ils vont gouverner ensemble, alors même que
le royaume traverse une des plus grandes crises de l’Ancien Régime.
Dans son ouvrage, Alain-Gilles Minella
tourne résolument le dos aux clichés les
plus éculés : le faquin d’Italie, cupide et
combinard, l’Espagnole dolente et sans
personnalité... Dans un récit haletant et
très documenté, il retrace l’histoire de
ce couple uni dans le pouvoir et dans
l’adversité par un véritable sentiment
amoureux, l’assurance d’une mission à
accomplir et l’ambition de faire de l’enfant roi, Louis XIV, le plus grand roi du
monde.
A lire sans tarder…
Véronique Schmidt.
De gauche à droite : François Grosdidier, le professeur Briant,
Madame Thoen, les lauréats Alain-Gilles Minella et Loïc Hassenfratz,
Pierre Brasme et Carole Astié, adjointe au maire chargée de la Culture.
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Salon du Livre d’Histoire
Le retour de la Moselle à la France
raconté par trois historiens
lors d’une table ronde
De gauche à droite : Pierre Brasme, Jean-Noël Grandhomme, François Roth et le journaliste Nicolas Bastuck.
Invités à participer à une table ronde, les historiens Jean-Noël Grandhomme, Pierre Brasme et François Roth ont
planché sur une période de l’histoire encore d’actualité : le retour de la Moselle à la France en 1918.
Après avoir présenté individuellement chaque historien au public,
Nicolas Bastuck, journaliste au Républicain Lorrain et chargé d’animer la table ronde, est entré dans le vif du sujet en demandant
au professeur Roth : «L’étude de cette période a-t-elle évolué ?».
François Roth de répondre : «Il y a des progrès. Il ne faut pas
oublier les aspects positifs de la période allemande avec une
réussite au niveau de l’urbanisme ou architectural, avec l’exemple
du quartier germanique de Metz. De plus en plus de témoignages
sont publiés, et je souhaite que nos amis historiens se penchent
sur le problème de la réintégration, pas seulement la réintégration
juridique ou institutionnelle». L’Alsace et la Moselle sont donc allemandes jusqu’au 11 novembre 1918 : «C’est à cette date que les
trois départements sont délivrés, et quand les troupes françaises
arrivent, il y a une joie sincère», précise Jean-Noël Grandhomme,
spécialiste de la Première Guerre mondiale. Pour Pierre Brasme :
«L’armistice marque pour les populations mosellanes et alsaciennes, non seulement la fin de la guerre et de l’annexion, mais aussi
la fin d’une dictature militaire allemande qui avait commencé le 31
juillet 1914 ; une dictature dont les Français de l’intérieur n’imaginent pas le poids». Ainsi, durant cette dictature de quatre ans,
tous les noms de localités et même de lieux dits sont germanisés
(Woippy devient Wappingen) : «L’interdiction du français est brutale, et le parler est un délit».
Le journaliste demande à Pierre Brasme : «La République se réinstalle non sans difficulté. Parlez nous de Robert Keller, ce petit garçon de 9 ans auquel vous avez dédié votre dernier ouvrage». Emu
par ce qu’il va narrer, l’historien répond : «En novembre 1918, les
gens sont heureux, les enfants aussi. Ils sont parfois inconscients.
A Varsberg, le 21 novembre, le petit Robert Keller monte sur un
canon, glisse et meurt écrasé, et la fête de la délivrance est
gâchée. D’ailleurs la commune de Varsberg vient de faire graver
son nom sur le Monument aux Morts».
Après la délivrance beaucoup d’Allemands sont devenus indésirables : «Les autorités françaises, notamment militaires, ont décidé
l’expulsion de nombreux Allemands, qui sont obligés de partir en
laissant tous leurs biens sur place. Beaucoup d’avocats, de médecins, de commerçants et de fonctionnaires sont expulsés et
doivent partir dans les 24 heures». Et Pierre Brasme de préciser :
«La population allemande est jugée encombrante. Le terme officiel
est indésirable. Il y a une atmosphère de délation. Le sort de la population allemande est catastrophique, et beaucoup d’Allemands
préfèrent partir de leur propre gré». Pour François Roth : «Ces
expulsions ont désorganisé le pays. Avant l’annexion, la langue
allemande était officielle. Après la délivrance, dans les usines, on
rencontre des problèmes dans l’écoulement des produits, des problèmes de commandes, de réapprovisionnement. Cela fonctionne
mal jusqu’en 1925». La désillusion se fait sentir aussi du côté de
la population : «Les Alsaciens-Lorrains sont persuadés d’avoir été
oubliés et ils en souffrent. Ils se sentent incompris et restent entre
eux», poursuit M. Grandhomme. Pour M. Brasme : «S’il y avait eu
un plébiscite au printemps 1919 pour le rattachement ou non à
la France, il n’y aurait pas eu un oui franc et massif. Les gens
ont peur qu’on leur supprime les avantages sociaux acquis durant
l’annexion ou que l’on touche à l’école confessionnelle». Pour le
professeur Roth : «La période de l’annexion et de la délivrance de
1918 ont laissé des traces que nos générations ne doivent pas
oublier».
Car 90 ans après la fin de l’annexion, l’Alsace et la Moselle se distinguent des autres départements et des autres régions que l’on
appelle France de l’intérieur. La vie de tous les jours nous rappelle
qu’ici le territoire a été allemand. Une chose est sûre c’est que
nous tenons à certains avantages procurés par cette période de
l’histoire.
Véronique Schmidt.
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Vie de quartier
Des jeunes décorent leur entrée
au quartier du Roi pour Halloween
Pour la cinquième année
consécutive, huit jeunes qui
habitent au 12 rue des Ardennes au quartier du Roi ont
décoré les communs de leur
immeuble pour Halloween.
Formidable !
De gauche à droite, Vincent Bleicher,
Christelle, Cédric, Farida, Nacim et
Steven.
Le soir d’Halloween, au 12 rue des Ardennes, au quartier du
Roi, il règne une atmosphère de terreur. Car les communs
des quatre premiers étages ressemblent à un véritable château hanté où se côtoient d’étranges créatures et autres
monstres. Ainsi, pour la cinquième année consécutive, c’est le
jeune et dynamique Cédric, apprenti cuisinier, âgé de 18 ans
qui a entraîné 7 copains - âgés de 12 à 16 ans habitant tous
l’immeuble - dans cette folle aventure : « nous avons décidé
de décorer les couloirs de quatre des cinq étages de l’immeuble pour Halloween et mettre ainsi un peu de vie dans notre
environnement », précise le jeune Cédric.
Pari tenu pour Cédric donc mais aussi pour Nacim, Farida,
Christelle, Laura, Mathias, Steven et Mélissa, les deux derniers étant respectivement le frère et la sœur de notre cheville
ouvrière.
Bien sûr, notre joyeuse équipe a demandé à tous les habitants
de l’immeuble l’autorisation de jouer les apprentis décorateurs :
«ils ont dit oui sans hésiter ». C’est donc début octobre que nos
artistes se sont lâchés et ce durant trois semaines: « ils ont
utilisé beaucoup de récupérations, fait des dessins et des peintures et exploité des vieux cartons et objets qu’on a bien voulu
leur donner », précise Vincent Bleicher, éducateur de rue au
quartier du Roi. Et Vincent d’ajouter : « Cette démarche est formidable car elle est spontanée, naturelle et gratuite. Ces jeunes
ont décoré cette entrée en se donnant un mal fou et cela sans
contrepartie ». Le soir venu, une petite fête était organisée. Et
forcément beaucoup de bonbons y ont été distribués.
Rendez-vous est donc donné à tous ces jeunes l’année prochaine
pour décorer les cinq étages. Mais s’ils veulent se lâcher pour
les fêtes de Noël, qu’ils n’hésitent pas !
Bravo et merci à ces jeunes qui ont fait de leur hall d’immeuble
une véritable œuvre artistique.
Véronique Schmidt.
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La vie de la commune
Le conseil de quartier
de Saint-Eloy se réunit
Prendre en considération les attentes des Woippyciens dans chacun de
leur quartier respectif, tel est l’objectif des conseils de quartier dont le
premier s’est réuni courant octobre à Saint-Eloy.
Placés sous la houlette de
Jean-Marc Rosier, 1er adjoint au maire, les conseils
de quartier, après avoir été
mis entre parenthèses, ont
repris un nouveau départ.
« Leur but est avant tout de
prendre en compte les attentes des Woippyciens dans
chaque quartier où ils habitent. En sachant que l’on ne
retient que les interventions
à intérêt collectif, pas les
approches individuelles »,
précise l’élu.
Ainsi, en prenant en compte
les souhaits et autres doléances des habitants de la
commune, la municipalité
contribue à améliorer les difLe thème central du conseil de quartier de Saint-Eloy qui s’est tenu en octobre
férents quartiers, les condiétait la réfection de la place Jaslon.
tions de vie de ses habitants, les
installations, les espaces publics
Le thème central de la réunion qui s’est tenue à la mairie était la
ou encore la circulation. « Ce qui est important c’est que, lors
rénovation de la place Jaslon : il était primordial d’avoir l’avis des
de ces conseils de quartier, nous diffusions des informations
riverains et des habitants du quartier sur le futur aménagement.
en direct et expliquions les raisons de certains choix, les orien« Cette réunion s’est tenue dans une très bonne ambiance de
tations et les décisions du maire ».
travail et de dialogue. Il y a eu une véritable concertation entre
la municipalité et les habitants qui ont participé très activement
Courant octobre, c’est le conseil de quartier de Saint-Eloy qui
à cette rencontre ». La règle étant courtoisie et savoir-vivre ! «
s’est réuni sous la présidence de Jean-Marc Rosier. La procéJe tiens à ce que chaque personne puisse s’exprimer », conclut
dure est toute simple : « Au préalable, des élus ont contacté
Jean-Marc Rosier.
des habitants de Saint-Eloy pour savoir s’ils souhaitaient être
Côté élus, ont participé à cette réunion, outre Jean-Marc Roassociés au conseil de quartier. 15 personnes du quartier ont
sier : Abdel Magid Maouche, Hatice Kaya-Karagoz, Ferit Burhan
répondu présent à cette invitation. L’idéal étant d’avoir des reet Amanda Adam.
présentants par rue ou par groupes d’immeubles ». Car en la
A terme il devrait y avoir six conseils de quartier : Saint-Eloy,
matière, François Grosdidier souhaite avoir un contact régulier
Boileau-Pré génie, quartier du Roi, centre ville, Patis, Quatreavec la population de Woippy et être à l’écoute de ses attenBornes et Martet.
tes. Jean-Marc Rosier espère « réunir pour chaque quartier au
moins trois conseils par an ».
A suivre donc…
Véronique Schmidt.
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Bio
On trouve tout au magasin
bio Coop’éthique !
Sur quelque 250 m2, le magasin Coop’éthique, situé à Woippy centre, propose une multitude de produits biologiques. Une petite supérette où aller sans tarder.
« Nous sommes ce que nous mangeons ! ».
Valérie Desjardin, présidente du directoire du magasin de produits biologiques
Coop’éthique, ne cesse de marteler ce
précepte. Et elle a bien raison ! Car le
fait que les médias nous alertent sur les
dangers des OGM, des pesticides, des
engrais et autres produits néfastes, nous
pousse incontestablement à changer nos
habitudes alimentaires. Et il y a urgence en
la matière si nous voulons préserver notre
santé et celle de nos enfants. Qui n’a pas
entendu parler récemment de cette étude
qui prouve que les pesticides entraînent
une stérilité de plus en plus importante
chez les couples ? Alors, sans plus tarder bannissons les
mauvais aliments et privilégions les produits naturels. Le
magasin Coop’éthique qui existe depuis 6 ans maintenant
et qui est situé au centre de Woippy, propose une pléiade
de produits bio. Des produits d’entretien et d’hygiène aux
fruits et légumes, en passant par le pain, le café, les céréales, les boissons, la nourriture pour animaux, les couches…
on trouve de tout dans ce magasin où le personnel vous
accueille avec le sourire… « Ici, les clients trouvent de quoi
intégralement se nourrir en bio ».
Concrètement, le bio est une méthode pour cultiver la terre,
élever les animaux et transformer les produits en respectant
la nature. Il n’utilise que des produits naturels en respectant les cultures et la terre. Le bio prend soin des animaux
car ces derniers bénéficient d’un libre accès au pâturage et
d’un espace important pour se reposer. Par exemple, le bio
proscrit l’élevage en batterie. « Le bio c’est la vie, ce sont
des produits utilisés sans pesticides, sans insecticides de
synthèse ou encore sans OGM », ajoute Valérie Desjardin
qui ne manque pas de préciser : « pour les fruits et légumes
bio, l’idée est de suivre l’évolution normale des saisons. Il y
a toute une éducation du consommateur à refaire ! Il faut que
les consommateurs arrêtent de vouloir manger des fraises
en décembre ! ». A bon entendeur…
Valérie Desjardin regrette que « le bio soit plus cher. Vous
savez l’agriculture conventionnée bénéficie de plus de sub-
L’équipe du magasin
Coop’éthique vous accueille
avec le sourire
du lundi au samedi.
Coop’éthique vous propose un vaste rayon de produits cosmétiques bio.
ventions que l’agriculture bio. De plus, il est difficile de faire
du bio dans les régions où on n’a pas tous les services. Par
exemple en Lorraine, on ne peut pas emballer de la viande bio car nous n’avons pas les structures pour. Du coup
on s’adresse à des producteurs alsaciens ou du sud de la
France et cela coûte forcément plus cher ». Pour remédier à
cela elle suggère de : « mettre en synergie tous les producteurs locaux, ce qui leur permettrait de vendre et d’écouler
leurs produits plus rapidement». Il est important de savoir
que votre magasin Coop’éthique vous propose également
des produits sans gluten (pour les personnes allergiques),
des produits végétariens ou des produits destinés aux
personnes diabétiques.
Incontestablement, en optant pour les produits bio, vous
reviendrez aux saveurs d’antan.
Véronique Schmidt.
Horaires d’ouverture :
du lundi au samedi de 8 h à 19 h sans interruption.
Coop éthique, 20 rue de Briey à 57140 Woippy Tél. 03 87 31 96 28.
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Sports et loisirs
Les mains vertes récompensées
Fin novembre, la municipalité a organisé une petite cérémonie pour récompenser ceux qui font l’effort de fleurir
aux beaux jours leur balcon ou jardin.
Il y a les employés municipaux du service
des Espaces verts de la ville qui se plient
en quatre pour fleurir notre ville et la rendre
plus belle et plus agréable à vivre. Mais il
y a aussi les Woippyciens qui se font un
point d’honneur à fleurir, entretenir et bichonner leur jardin ou balcon, qu’ils soient
en appartement ou en maison. Certains habitants de la commune ont aperçu, cet été,
le jury déambuler dans les rues de la ville.
Ainsi Patrick Pierret, conseiller municipal
délégué aux Espaces verts, Etienne Wirth,
directeur des Espaces verts de la ville de
Woippy, Joseph Agius adjoint au maire en
charge des Travaux, des Bâtiments et du Patrimoine et Abdel Magid Maouche, conseiller
municipal délégué à l’Emploi et à l’Insertion
professionnelle, ont jugé les réalisations des
Woippyciens dans la plus stricte impartialité.
« La notation s’est effectuée en fonction de
quatre critères : l’harmonie des couleurs, la
propreté et le soin, l’originalité et le choix
des plantes et enfin l’aspect général »,
précise Etienne Wirth. Fin novembre, au
cours d’une cérémonie conviviale, François
Grosdidier a récompensé celles et ceux
qui ont le mieux fleuri leur environnement.
Quant au premier magistrat, il a tenu à
« remercier l’ensemble des lauréats pour
avoir si joliment participé au fleurissement
de tous les quartiers. Chacun d’entre vous
a apporté sa touche au magnifique tableau
dont nous pouvons être fiers aujourd’hui ».
Au total, pas moins de 44 lauréats, qu’il
s’agisse de particuliers qui fleurissent jardins
et balcons, ou de professionnels, ont reçu
des mains du maire une corbeille de fleurs
réalisée par le service des Espaces verts
ainsi qu’un bon leur permettant de retirer
des plants d’une valeur de 15 euros valable
du 4 au 27 mai 2009 aux serres municipales
situées avenue de Thionville mais uniquement
les lundis et mercredis de 8 h à 14 h.
Les lauréats pour les balcons fleuris
sont les suivants : 1er prix : M. et Mme.
Sroka 148 avenue des deux fontaines (75
euros) ; 2ème prix : M. et Mme. Chable 17
rue de la Chavée (45 euros) ; 3ème prix :
M. et Mme. Weber 40 avenue de Thionville
(30 euros).
Les lauréats pour les jardins et maisons fleuris sont les suivants : prix d’excellence : M. et Mme. Bastuck 26 rue de
Fontenotte (125 euros) ; prix d’honneur : M.
et Mme Pierre 25 rue de Fontenotte ( 100
euros) ; 1er prix : M. et Mme. Léger 7 rue
de Fontenotte ; 2ème prix : Mme. Roux : 7
rue de la Boucle (45 euros) ; 3ème prix : M.
et Mme. Collignon 43 rue du Maréchal Foch
(30 euros).
Le prix spécial du jury aux entreprises a été décerné à : restaurant Maison-neuve, avenue de Thionville ; entreprise Louis zone de Berlange, carrosserie
Woippy-casse à Bellevue.
Toutes nos félicitations aux récipiendaires et à l’année prochaine !
Véronique Schmidt.
Pour l’édition 2009 du prix des balcons et jardins fleuris,
c’est peut-être vous qui serez sur la photo…
La mairie dignement représentée à un
tournoi de foot
Petite cérémonie conviviale que celle donnée,
courant octobre, salle de briques, en mairie, à
l’occasion de la participation d’employés municipaux et de Jean-Marc Rosier, premier adjoint au
maire, à la quatrième édition du tournoi de foot à 7
organisé par le 1er Régiment du matériel de
Woippy.
François Grosdidier est venu féliciter les sportifs qui ont porté les couleurs de la mairie
à la 4ème édition du tournoi de foot organisé par le 1er régiment du matériel.
Nous tenons à rendre un hommage aux sportifs suivants : Hamady Diallo (arbitre), Jean-Marc Rosier, Dominique Aubin, Essaïd
Douai, Jean-François Bernardini, Franck Behague, Patrice Schug, Martial Bonneau, Alain Rama, Geoffrey Charbonnier (gardien)
et Pascal Mickalowski. Sans oublier la seule femme de l’équipe : Marylène Séropian, fidèle accompagnatrice et coach. L’équipe
municipale a réalisé un très bon parcours en poule et a obtenu un classement final honorable.
Cette petite cérémonie consistait à remettre à François Grosdidier le trophée remporté lors de ce tournoi ainsi qu’un tee-shirt aux
couleurs de la rencontre. V.S.
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La vie de la commune
Le succès du marché
hebdomadaire de Woippy Un vendredi au mois d’octobre. Il n’est que 10 heures et déjà les
effluves des poulets rôtis et autres saucisses embaument la rue
du Fort Gambetta. De quoi nous ouvrir l’appétit ! Le froid matinal
n’a pas empêché les nombreux chalands de venir faire un petit
tour au marché de Woippy, devenu incontournable dans la région. Car là on trouve de tout. Légumes, fruits, linge de maison,
vaisselle, vêtements pour toute la famille, chaussures, ustensiles
de cuisine et même du parfum, à des prix vraiment imbattables.
Les tarifs pratiqués sont tellement compétitifs que ce rendezvous hebdomadaire n’attire pas que des Woippyciens mais des
habitants de Metz, de sa région et même de Meurthe-et-Moselle.
Pendant longtemps le marché de Woippy se déroulait le vendredi
après-midi place Jean-Perrin mais depuis quelques mois déjà il a
déménagé rue du Fort Gambetta et à proximité a été avancé au
vendredi matin. Raison de ce changement : la réfection totale
de la place Jean-Perrin qui était devenue indispensable, et la difficulté de gérér le stationnement des véhicules dans le quartier
le vendredi matin. Même si au départ ce changement a entraîné
quelques grincements de dents, en faisant un petit sondage, tant
auprès des clients qu’auprès des commerçants, on s’aperçoit
finalement que tout le monde est content. En tout cas une chose
est sûre c’est qu’un détour s’impose du côté du marché où le
temps d’une matinée les commerçants vous accueillent avec le
sourire.
Véronique Schmidt.
Ce qu’ils en pensent !
Se déroulant précédemment le vendredi après-midi place
Jean-Perrin à Boileau Pré-Génie, le marché a été déplacé
rue du Fort Gambetta pour cause de travaux, il a lieu désormais
définitivement le vendredi matin. Le marché de Woippy propose
une pléiade de produits à des prix très compétitifs.
Nébi Cicek (commerçant)
Age d’une quarantaine d’années, Nabi est commerçant
ambulant. Plus exactement rôtisseur et ce depuis une
quinzaine d’années. De son camion aménagé, on aperçoit les bons et appétissants produits (poulets, saucisses
de poulets, pommes de terre, galettes de pain maison…)
qu’il propose à sa clientèle. Casquette vissée sur la tête,
l’homme au sourire facile, est fidèle au marché de Woippy
dont il aime bien l’ambiance : «j’aime venir ici ; c’est vrai
que depuis que le marché a lieu le matin, la clientèle est
essentiellement de Woippy. Mais ce n’est pas grave. Je
ne regrette pas qu’il ait été déplacé de lieu et d’horaire»,
précise cet habitué des marchés de la région qui vend
entre 60 et 300 poulets par marché et qui ne cache pas
«être pour l’ouverture des commerces le dimanche».
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On trouve vraiment de tout au marché de Woippy.
L’ambiance y est très agréable.
Ce qu’ils en pensent !
La vie de la commune
Vincent Vandenhove (commerçant)
Ce qu’ils en pensent !
Ce qu’ils en pensent !
Spécialisé dans le linge de maison (torchons de cuisine,
serviettes, draps, nappes et autres housses de couette),
Vincent Vandenhove n’arrête pas une seconde. Difficile
de l’arrêter pour bavarder un peu avec lui. Il ne se lasse pas de satisfaire sa clientèle. Pourtant cela fait 20
bonnes années qu’il propose ses produits au marché de
Woipy. Il fait donc partie de ces commerçants habitués
et incontournables : «Depuis que le marché se déroule le
matin, je perds un peu d’argent car un autre marché a lieu
ailleurs et je ne peux forcément pas l’honorer». Mais peu
importe, Vincent est philosophe : «de toute façon on sent
les effets de la crise et on remarque très nettement que
les gens achètent moins qu’avant et réfléchissent à deux
fois avant de dépenser».
Kheira Smaine (cliente)
Visage bien connu à Woippy, Kheira Smaine, petit bout
de femme volubile et sympathique, habite la commune
depuis plus de 35 ans. Et pour rien au monde, cette maman de sept enfants ne raterait le marché car pour elle
ce rendez-vous est sacré. C’est là qu’elle croise les gens
qu’elle connaît : «ici j’achète de tout : de la vaisselle, de
l’alimentation et même de la laine. L’ambiance est formidable, on se croirait à Paris !». Elle ne cache pas avoir
une nette préférence pour le nouvel horaire : «quand le
marché avait lieu l’après-midi, il y avait beaucoup trop de
monde. Il y avait de gros problèmes de circulation assez
difficiles à supporter».
Baya Hadji (cliente)
Cette Woippycienne habite le quartier Boileau-Pré génie
depuis plus de 20 ans. Cette femme au foyer respecte
la tradition : «je viens au marché toutes les semaines.
Comme beaucoup, je trouve que le fait qu’il se déroule
le matin est bien plus agréable que l’après-midi car
on peut circuler aisément et avoir accès aux étales
facilement». Le fait que le marché propose des produits
variés réjouit totalement Baya : «j’achète des fruits, des
légumes, des vêtements. Bref je chine, je regarde et je
compare». Côté prix, elle ne cache pas sa satisfaction :
«je viens d’acheter des poivrons à seulement un euro le
kilo alors qu’en grandes surfaces on les trouve à 2,95
euros le kilo». Pas de quoi s’en priver donc…
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Coup de projecteur
Oswaldo Bolli «le battant italien».
Woippycien depuis une cinquantaine d’années, Oswaldo Bolli, âgé de 67 ans, est un ancien champion de catch.
Il se souvient avec beaucoup de nostalgie de ces 30 années vouées au catch. Portrait de celui que l’on surnommait «le battant italien».
Avec sa tête de boxeur et son
nez cassé, Oswaldo Bolli a le
physique de ces acteurs des
années 60 qui ont tourné avec
Michel Audiard. Un peu normal
puisqu’il a lui-même côtoyé Lino
Ventura : « quand il me voyait,
il me disait : ça va petit macaroni italien de l’Est? », précise
fièrement Oswaldo Bolli, né il y
a 67 ans à Turin. Et quand on
commence à lui parler de catch,
on n’arrête pas Oswaldo qui a
tout gardé de ces trente années
passées sur un ring : articles de
presse, missives de managers,
licence…De véritables reliques !
Grand retour en arrière. C’est
en 1958 que tout commence.
Oswaldo n’a que 17 ans. Il se
souvient : « A l’époque, mon
père et moi regardions le catch à la télévision. Un dimanche je
décide d’aller au cinéma. J’attends le début de la séance dans un
café et je vois une affiche annonçant un gala ce jour-là à l’hôtel
des Mines à Metz ». Le hasard fait bien les choses. Sans hésiter
Oswaldo s’y rend, seul : « dans la salle, je croise, la star de l’époque, le bourreau de Béthune qui me serre la main ». Pour le jeune
homme, c’est une révélation, un véritable déclic. D’ailleurs 50 ans
après, Oswaldo s’en souvient comme si c’était hier, les yeux humides, submergés par l’émotion. Comme quoi on peut être catcheur
et être très sensible…
Dans ces années là, il n’y a pas de club de catch dans la région : «mais il y a des fêtes foraines et leurs fameuses baraques de
lutte». C’est là qu’Oswaldo va observer les catcheurs. Au début des années 60, le jeune homme est repéré par André Drapp à
la foire de Nancy : « il me propose de faire des tournées dans l’Est moyennant paiement». Les galas s’enchaînent et Oswaldo
doit concilier catch et vie professionnelle. Il gagne beaucoup d’argent mais avoue : « Quand on est jeune, on
est un peu fou et on dépense beaucoup ! ». Notre homme est ensuite repéré par des managers parisiens qui
lui proposent de monter à Paris : « Bien sûr, j’accepte cette proposition et là je tourne dans toute la France ».
Nous sommes à la fin des années 60. Sa carrière durera 30 ans puisqu’Oswaldo rangera ses bottines de catch en 1998. Il peut
se targuer d’avoir été professionnel durant 12 ans. Malgré les nombreuses blessures qu’il a subies, Oswaldo ne cache pas qu’il ne
regrette rien et que si c’était à refaire il le referait sans hésiter.
Pour l’heure, Oswaldo coule des jours heureux dans son appartement aux côtés de sa femme Suzanne, elle aussi bien connue des
Woippyciens. On peut l’apercevoir dans les allées du stade Saint-Symphorien puisqu’il fait partie de ces hommes qui en assurent la
sécurité.
Et là encore tout le monde le connaît. Une véritable star notre Oswaldo !
Véronique Schmidt.
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Hommages
Amédée de Ladonchamps
nous a quittés
Après avoir siégé pendant 37 ans au conseil municipal de Woippy, Amédée de
Ladonchamps, figure bien connue des habitants de la commune, nous a quittés le 3 octobre
dernier, à l’âge de 83 ans.
Ceux qui ont connu Amédée de Ladonchamps se souviennent d’un homme affable, d’une finesse incroyable
et d’une grande culture musicale, historique et littéraire. Doyen du Conseil Municipal en 2001, son discours
inaugural traça la feuille de route de la nouvelle équipe municipale à laquelle il participa jusqu’à cette année.
Après avoir lutté avec beaucoup de courage contre la maladie, cette figure de Woippy nous a quittés le
3 octobre dernier à l’âge de 83 ans. Quatre événements familiaux lui tenaient à cœur mais, malheureusement, le sort en a décidé
autrement : fêter ses 60 ans de mariage aux côtés de son épouse Christiane le 24 février prochain, marier sa fille Françoise qui a
convolé deux semaines après son décès, le mariage de sa petite-fille prévu en avril et la naissance de son sixième arrière-petit-enfant
qui a vu le jour fin novembre.
Né le 13 novembre 1925 à Nîmes, M. de Ladonchamps s’est installé en 1947 dans le château éponyme, à la suite de l’héritage
de son oncle, et à Woippy qu’il ne quittera jamais. Il ne connaîtra jamais son père décédé accidentellement peu de temps avant sa
naissance. Ingénieur agricole de formation, M. de Ladonchamps a toujours été à son compte. Six enfants sont nés de son union avec
Christiane : Jacques, Yves, Chantal, Claude, Hélène et Françoise. Il était l’heureux grand-père de 14 petits-enfants et arrière-grandpère cinq fois. Il ne cachait pas son extrême fierté d’être à la tête d’une famille nombreuse. Tout le monde a en mémoire son implication au Crédit agricole, au syndicat de la propriété agricole, à la chambre d’agriculture ou au tribunal paritaire des baux ruraux.
Amédée de Ladonchamps repose dans la chapelle ancestrale aux côtés de ses parents et de 22 membres de sa famille.
Véronique Schmidt.
Christopher parti trop tôt
Une marche silencieuse qui a réuni pas moins de 250 personnes s’est déroulée le jeudi 23 octobre à la mémoire de Christopher Benméliani, disparu tragiquement le mardi 21 octobre, à l’aube de ses 18 ans. Des élus, des habitants du quartier Saint-Eloy, diverses
personnalités et bien sûr les parents du jeune homme, ses trois sœurs, ainsi que des membres de sa famille se sont retrouvés devant
le foyer Saint-Eloy pour se rendre en cortège, dans la plus grande dignité, place Jaslon, là-même où Christopher est décédé.
Ceux qui ont fait
une minute de
silence n’avaient
qu’un mot d’ordre :
halte à la violence !
V. S.
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Expression libre : l’opposition
Le gouvernement nous assure que la France n’est pas en récession !
Et pourtant. Le nombre de Rmistes a augmenté de 10 000 en septembre.
Le nombre de ménages qui ont des impayés de loyer de plus de 2 mois a augmenté de plus de 96% en 4 ans.
Le chômage progresse, plus 8 000 demandeurs d’emplois.
Les Français vont devoir travailler jusqu’à 70 ans dans le privé, retardant encore ainsi l’entrée de dizaines de milliers de jeunes dans la vie active. L’Etat baisse les
crédits en faveur du logement social et supprime les crédits pour la lutte contre l’habitat indigne… La crise financière et ses répercussions sur les crédits touchent
beaucoup de Français qui sont désormais dans l’impossibilité de financer leurs projets immobiliers ou d’honorer leurs engagements. En quelques semaines le
marché de l’immobilier s’est totalement renversé ! Combien de maisons à vendre à Woippy qui ne trouvent plus preneur ?
Combien de logements neufs, en projet ou en cours de construction et quand seront-ils vendus ? La commune de Woippy qui s’est beaucoup endettée pour ses programmes de développement immobilier, risque fort de connaître la même situation que bon nombre de Français. Et pourtant, lors de la séance du conseil municipal
du 30 octobre dernier, le maire et les conseillers de la majorité ont décidé d’emprunter 5.000.000 euros supplémentaires (non prévus initialement) pour achever les
travaux de la ZAC des Coteaux ! L’imprudence de Monsieur le maire conduit notre commune dans une situation financière très délicate. Espérant une vente rapide des
logements et une augmentation significative du nombre d’habitants pour accroître les recettes fiscales, Monsieur le maire voit aujourd’hui ses projets compromis.
Il faut espérer une amélioration rapide du contexte économique national et international afin que les Woippyciens ne soient pas victime une seconde fois de cette
crise. Ce serait en effet une double peine pour les habitants de Woippy : déjà durement touchés comme tous les Français, ils le seraient une fois encore par les
taxes locales qui ne manqueraient pas d’augmenter pour rembourser la dette. Les 4% d’augmentation de la taxe d’habitation en 2008 ne seraient donc que les
hors d’œuvres d’un menu très indigeste ! Malgré ce contexte qui n’est pas le plus propice aux réjouissances, nous souhaitons à tous de passer de bonnes fêtes de
fin d’année. Qu’elles permettent à chacun d’oublier ses soucis quotidiens et de retrouver auprès de ceux qui leur sont chers des moments d’écoute, de solidarité
et partage.
Le groupe socialiste : Jacques CLEMENT, Ouarda HADBOUN, Monique MICHEL-MACON et Franz MASELLA.
Inquiétante CA2M !
La CA2M, vous connaissez ? C’est la communauté d’agglomération de Metz qui regroupe 40 communes autour de Metz et compte
230.000 habitants. Woippy en fait partie. Sur le site internet («http://www.ca2m.com» www.ca2m.com), on peut y lire : «Sa
gestion rigoureuse et l’optimisation des dépenses permettent à l’agglomération de financer des grands projets en maintenant un
taux d’endettement exceptionnellement bas et une fiscalité maîtrisée». En lisant ces quelques lignes, on se pince, d’abord pour
voir si on ne rêve pas puis, ensuite, on se frotte les yeux et on relit. C’est bien ce qui est écrit. Alors, on prend le dictionnaire et
on lit la définition du mot Pigeon. Pourquoi je dis cela ? Parce que les élus de cette collectivité intercommunale veulent augmenter
considérablement les impôts. «Il n’y a plus d’argent dans les caisses» disent-ils, tout en dépensant 30.000 € pour changer le logo
et en créant 48 postes de vice-président à 1.777 € bruts par mois. Le maire de Vantoux est le seul à protester. Ils sont de plus
en plus rares les élus qui se rebiffent. C’est tellement facile de dépenser l’argent des autres ! Il est vrai que l’on a les élus que
l’on mérite car un élu ne se désigne pas : c’est l’opinion qui vote et le choisit. Loin de moi l’idée d’accabler l’actuel président de la
CA2M, Jean-Luc Bohl. Mais s’il veut être crédible, il ne peut pas dire qu’il n’y a pas d’argent dans les caisses tout en maintenant
un train de vie élevé des élus de cette collectivité. Au moment où la situation économique et financière se dégrade, où les restos
du cœur ne peuvent faire face à l’accroissement de la misère, où les SDF meurent chaque jour, les élus doivent réduire leur frais
généraux.
René Leucart Conseiller Régional Honoraire - Conseiller municipal
La loi fait obligation au maire de réserver dans toute publication municipale un espace pour l’expression des conseillers d’opposition. Or, dans le dernier numéro de « Woippy Magazine » (n° 57, octobre 2008), les habitants de Woippy ont pu constater que Mme
Laurence BURG, conseillère municipale, tête de la liste « Ensemble pour Woippy » était privée de son droit d’expression. En fait,
il s’agirait d’une soi-disant erreur « de transfert informatique » émanant des collaborateurs du maire. Suite aux protestations de
Mme Laurence BURG, M. Bertrand PARTZEK, directeur de cabinet du maire, lui a adressé un courrier d’excuses en lui demandant
de « croire que cet incident n’a absolument rien de volontaire ».
Volontaire ou involontaire, peur de la vérité ou censure délibérée, il n’en reste pas moins que c’est d’autant plus inacceptable que
curieusement, les soi-disant « incidents de transfert informatique » ne concernent jamais les articles à la gloire du maire. Dans
son article, Mme Laurence BURG dénonçait la position du député-maire de Woippy. Celui-ci est le seul parlementaire de Moselle
qui soutienne les suppressions d’emplois liées aux restructurations militaires ; il fait même semblant de s’en réjouir sous prétexte
de la récupération des terrains libérés par les militaires.
Chacun peut soutenir le Gouvernement, mais il ne faut pas être obséquieux au point de nier l’évidence. Or à Metz, les restructurations militaires sont désastreuses par leur ampleur (aucune autre ville de France ne perd plus de 2 000 emplois alors que 6 000
seront supprimés dans la région messine).
Laurence BURG
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Expression libre : la majorité
Restructuration de la défense et compensations.
Dans cette même page du précédent numéro de Woippy-Magazine, nous avons longuement évoqué la restructuration de la défense,
ses raisons et ses modalités, mais aussi les mesures de compensation pour l’agglomération messine. Pour répondre aux critiques
et affirmations fantaisistes de l’opposition, nous vous invitons à le relire. Depuis, les élus de l’agglomération travaillent à la concrétisation de ces mesures. Le maire socialiste de Metz Dominique Gros, le président centriste de la Communauté d’Agglomération de
Metz-Métropole Jean-Luc Bohl et le député-maire de Woippy François Grosdidier ont écarté toute querelle politicienne pour travailler
dans l’intérêt général. Dommage que l’opposition woippycienne ne suive pas cet exemple.
Solidarité avec le personnel de FM Logistic.
Au moment où ces lignes sont écrites, nous savons que la moitié des 500 emplois de FM Logistic (Faure-et-Machet) sera supprimée
début 2009 et que l’autre le serait en avril 2010. Le personnel y assemble les pièces d’imprimantes HP fabriquées en Asie et importées en pièces détachées. HP a décidé d’assembler ces imprimantes dans les pays d’origine des pièces. Le site de FM Logistic
de Woippy souffre d’une faiblesse qui est, selon François Grosdidier, « une anomalie pour une entreprise sous-traitante, celle de
dépendre à 100 % d’un seul donneur d’ordre ». Le député-maire a demandé aux organismes de recherches d’investissements du
Conseil Régional (ADIELOR) et du Conseil Général (Moselle Développement) de tout faire pour chercher des marchés de substitution
et continuer l’activité logistique sur le site. Par ailleurs, la municipalité mettra tout en œuvre pour défendre les salariés dans leur droit
et, à travers la MEF, pour aider au reclassement les habitants qui perdraient leur emploi.
« Tuons-nous les uns les autres ! »
Ce n’est pas le programme de l’antéchrist, mais ce que pratiquent les hommes à leur encontre par négligence, imprudence quand ce
n’est pas par avidité. C’est aussi le titre du dernier livre de François Grosdidier : « Tuons-nous les uns les autres ! » avec le sous-titre
« Qu’avons-nous retenu des grandes catastrophes sanitaires ? ». Pour l’auteur, nous n’avons hélas pas tiré toutes les leçons de ces
catastrophes : Tchernobyl, marées noires, amiante, sang contaminé, « vache folle »… Il met en garde sur les OGM, la téléphonie
mobile, les acides gras trans… et plaide pour le principe de précaution et pour une écologie responsable.
« Tuons-nous les uns les autres ! », François Grosdidier, préface de Jean-Marie Pelt, Editions du Rocher, 17 euros.
Notre maire élu président des maires de Moselle.
François Grosdidier a été élu président de la fédération départementale des maires de la Moselle. Cette fédération, qui regroupe
plus de 600 maires et qui appartient à l’Association des Maires de France, a été présidée pendant trente ans par le maire de Metz
Jean-Marie Rausch. Il avait « passé la main » à la moitié du précédent mandat. Son successeur avait été le maire de Forbach Charles
Stirnweiss. François Grosdidier a été élu face à deux autres candidats. Sa première initiative a été de défendre, avec le Président
du Conseil Général Philippe Leroy, la place et les droits de Metz face à Nancy dans la réorganisation administrative en Lorraine. Sa
deuxième initiative a été de demander au Préfet d’harmoniser les dates des soldes en Moselle avec celles du Luxembourg et de la
Sarre afin de ne pas défavoriser nos commerçants.
Valeur Ecologie.
Une quinzaine de parlementaires de la majorité présidentielle, de très nombreux élus locaux et cadres politiques ont décidé
d’organiser et de structurer la sensibilité écologiste au sein de la majorité présidentielle. C’est la vocation de « Valeur Ecologie »,
le pôle écologiste de la majorité présidentielle. Le mouvement est présidé par le maire de Bourges et ancien ministre de l’Environnement Serge Lepeltier. François Grosdidier en est le secrétaire général. Vous pouvez consulter le site de Valeur Ecologie (www.valeur-ecologie.fr)
Le Groupe Majoritaire
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Etat-civil
Ils nous ont quittés…
Ils se sont unis pour le meilleur…
Le 6 septembre 2008, Le 26 septembre 2008, Le 18 octobre 2008, Le 15 novembre 2008, Le 15 novembre 2008 Le 20 décembre 2008, Laetitia Luksys et David Gesnot
Audrey Reistroffer et Jérome Dietrich
Sabrina Panza et Azzeddine Qedira
Salimatou Sylla et Yakouba Cisse
Hayate Qedira et David Zaffuto
Carine Sztor et Vincent Storck
Ils sont venus au monde…
Lucie Blaise, le 30 avril 2008
Eva Terrisse, le 14 juillet 2008
Meïssa Abbadi, le 1er septembre 2008
Tracy et Djimmy Lallouette, le 6 septembre 2008
Abby-Gaëlle Walter, le 25 septembre 2008
Manel Alhama, le 1er octobre 2008
Lucas Schaff, le 29 octobre 2008
Gianluca Giacoia, le 11 octobre 2008
Clément Durupt, le 14 novembre 2008
Sasha Mijailovic, le 29 novembre 2008
Angie Vicari, le 1er décembre 2008
Angèle de Bernardi, le 16 juin 2008
Teréz Itzelberger,
le 9 juillet 2008
Inès Massinet, le 16 juillet 2008
Albertine Karolak, le 26 juillet 2008
Yves Aubin, le 28 juillet 2008
Jean-Marie Muhlen, le 30 juillet 2008
Michel Gervasoni, le 6 août 2008
Houria Baouche, le 12 août 2008
Madeleine Sidibe, le 14 août 2008
Lucie Brun, le 23 août 2008
Jean-Claude Breuer, le 27 août 2008
Jean Scouarnec, le 15 septembre 2008
Yvonne Poirel, le 23 septembre 2008
Salvatore Donato, le 26 septembre 2008
Isabelle Debs, le 27 septembre 2008
Amédée Henri Lefèbvre de Ladonchamps,
le 3 octobre 2008
Ramon Mattarini, le 6 octobre 2008
Patrick Canon, le 7 octobre 2008
Jean-Claude Yadoungou, le 13 octobre 2008
Angela Cason, le 17 octobre 2008
Lucia Guglielmo, le 17 octobre 2008
Ginette Wenta, le 18 octobre 2008
Christopher Benmeliani,
le 21 octobre 2008
Monique Parenti, le 23 octobre 2008
Christian Weissreiner, le 31 octobre 2008
Douadi Bouchareb, le 8 novembre 2008
Kheira Ayachi, le 9 novembre 2008
Simone Mitjaville, le 14 novembre 2008
Mathias Spiegel, le 17 novembre 2008
José Da Cunha Gonçalves, le 17 novembre 2008
Maurice Natier, le 18 novembre 2008
Maurice Brécourt, le 26 novembre 2008
Chantal Perdek, le 26 novembre 2008
Georges Perrin, le 9 décembre 2008
Georges Lang, le 10 décembre 2008
Joseph Michienzi, le 11 décembre 2008
Marie Wiltzius, le 16 décembre 2008
Marie Schmitt, le 28 décembre 2008
Paul Klein, le 30 décembre 2008
Paul Andres, le 1er janvier 2009
Gabrielle Pilla, le 1er janvier 2009
François Riportella, le 2 janvier 2009
Roger Noël, le 5 janvier 2009
Viviane Fidry, le 7 janvier 2009
Selon l’article 9 du Code civil chacun a droit au respect de sa privée. Dès lors, toute publication faisant mention d’actes d’état-civil (naissance, mariage, décés)
fera désormais l’objet d’un courrier envoyé aux familles afin d’obtenir un accord préalable avant de figurer dans Woippy Magazine. Merci de votre coopération.
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