Dossier de presse

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Dossier de presse
Contact
Cie Ilot-Théâtre
BP 7 - 17580 Le Bois-Plage-en-Ré
Tél. : 05 46 09 02 28
Email : [email protected]
Site internet : www.ilot-theatre.com
Édition du 20 mai 2011.
JEAN LA CHANCE
de Bertolt Brecht
Inspiré d'un conte homonyme des frères Grimm
Texte français de Marielle Silhouette et Bernard Banoun
Parution : L'Arche Editeur
Mise en scène : Serge Irlinger
Dramaturgie : Laure Huselstein
Scénographie et costumes : Danielle Dragunsky
Musique : Petit Orchestre de Poche (Pierre-Jules Billon et Clément Robin)
Collaboration chorégraphique : Laurence Barrault
Lumière : Sébastien Tardon
Avec : Marie De Oliveira, Joël Fréminet, Grégory Henno, Laure Huselstein, Serge Irlinger,
Jean-Pierre Pouvreau, Pierre-Jules Billon, Clément Robin
Coproduction : Cie Ilot-Théâtre et CREA
Avec l'aide à la production du Ministère de la Culture/DRAC Poitou-Charentes, les aides à la création de la Région PoitouCharentes et du Conseil Général de la Charente-Maritime, l'aide à la coproduction-diffusion de la Région Poitou-charentes
et les aides de l'ADAMI et de la SPEDIDAM.
Le spectacle a été créé les 20 et 21 janvier 2011 à La Passerelle à Meschers-sur-Gironde (17) dans le cadre de la saison
culturelle de CREA www.crea-sgd.org
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Bertolt Brecht (1898-1956)
Après une éducation classique, il commence à écrire très tôt et publie son premier texte en 1914 dans un
quotidien. Il entame des études de philosophie à Münich et écrit en 1918 sa première pièce, Baal, suivie en
1919 de Tambours dans la nuit et en 1921 de Dans la jungle des villes. Il reçoit le prix Kleist pour ses premières
pièces, toutes créées sur scène en 1922-23. Brecht rencontre l'actrice viennoise Helen Weigel et s'installe avec
elle à Berlin. Il fait la connaissance de Kurt Weill en 1927 et crée avec lui L'Opéra de quat'sous, qui fut
immédiatement un grand succès : le Theater am Schiffsbauerdamm est désormais à sa disposition. Marié avec
Helen Weigel, il écrit et met en scène une ou deux pièces par an, dont La Mère, Homme pour homme,
Mahagonny, Happy End, Sainte Jeanne des abattoirs, Têtes rondes et têtes pointues. Parallèlement à son
adhésion au marxisme, il met au point sa théorie du théâtre épique qu'il exposera dans son Petit Organon pour
le théâtre publié en 1948. En février 1933, Brecht et Weigel s'enfuient en Suisse, et finiront par s'installer au
Danemark. Brecht écrira coup sur coup Grand peur et misère du troisième Reich, la Vie de Galilée et Mère
Courage et ses enfants. Au moment de l'invasion du Danemark, le couple reprend son errance et se réfugie en
Suède, puis en Finlande, et part finalement pour New York en 1941. La même année, la création mondiale de
Mère Courage et ses enfants a lieu à Zurich, où La Bonne Âme de Se-Tchouan et La Vie de Galilée seront
également créés. Comme de nombreux écrivains en exil, Brecht s'installe à Hollywood en 1942 et travaille pour
le cinéma. Il retourne en Europe en 1947, d'abord à Zurich, puis s'installe définitivement à Berlin-Est à partir de
1948. Le couple Brecht Weigel fonde le Berliner Ensemble, leur "troupe officielle" est installée au Deutsches
Theater. Désormais, autant auteur que metteur en scène de pièces du répertoire classique, Brecht entreprend
la publication de ses œuvres complètes à partir de 1954, année où il reçoit le prix Staline. Des tournées
internationales se succèdent, dont celle en France en 1954, événement décisif pour l'histoire du théâtre
français. Brecht meurt le 14 août 1956.
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Jean La Chance : la pièce
L'intrigue
Jean est un paysan paresseux et naïf. Un jour, un Monsieur arrive à la ferme, séduit et emporte sa femme. Le
temps passe. Jean se complaît dans la rêverie. Des marchands ambulants lui proposent d'échanger leur
charrette contre sa ferme. C'est l'occasion de partir sur les routes. Au fil de ses rencontres, il est dépouillé de
tous ses biens...
Une pièce de jeunesse
A peine âgé de 21 ans, Bertolt Brecht est encore un inconnu lorsqu'il
écrit la pièce. Admiratif de Karl Valentin, le fameux clown munichois, le
jeune Brecht s'inspire largement de formes populaires, comme le
cirque, les variétés ou le cabaret. C'est dans ce contexte qu'il adapte le
conte Jean la chance que les frères Grimm avaient intégré en 1819 à
leur collection de contes populaires. Restée inachevée, elle a été
retrouvée au milieu des années 90 dans les archives du Berliner et
publiée pour la première fois en allemand en 1997.
Le conte des frères Grimm
Jean est un paysan un peu benêt et naïf qui, après 7 ans de bons et loyaux services auprès de son maître décide
de rentrer chez sa mère. Parti avec un sac d'or en guise de récompense pour son travail, il parvient au terme de
son voyage les mains vides mais heureux, après une succession d'échanges particulièrement iniques.
L'adaptation de Bertolt Brecht
S'il reprend la structure circulaire de l'échange du conte des frères
Grimm, Brecht modifie profondément le traitement de la fable. Son
Jean ne provoque pas l'échange, il s'adapte aux différentes situations
acceptant sans révolte le dépouillement dans un monde sans humanité,
fondé sur la violence. Son parcours raconte l'histoire d'un homme qui
perdant à la fois ses biens matériels et spirituels (son âme) va parvenir à
un état de béatitude par la contemplation de la nature. Une quête
matérialiste qui se mue en quête métaphysique, telle est l'originalité et
la force de la pièce. Comme Franck Wedeking et Karl Valentin, Bertolt
Brecht fait parti de la mouvance matérialiste qui s'élève contre
l'expressionnisme et cherche à inventer des formes modernes. Dans sa
recherche pour un nouveau théâtre qui doit prendre en compte
l'évolution de la société, Bertolt Brecht refuse cependant de couper net
avec la tradition : son Jean la chance est la parfaite figure de l'anti-héros
inspiré des farces du Moyen-Âge : un paysan benêt, naïf et cocu qui se
fait toujours berner. Entre comique verbal et cruauté, les dialogues aux
répliques courtes et incisives provoquent le rire ou la pitié, incitant le
spectateur à s'interroger sur la nature des relations humaines générées
par la société contemporaine : l'exploitation et le dépouillement des
plus faibles, l'instrumentalisation des individus.
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La mise en scène
Simple naïf ou idiot, gros paresseux, Jean est toujours à l'opposé de ce qu'on attend de lui. La mise en scène
interroge l'homme occidental dans son rapport au monde : comment peut-on rester bon quand tout est
désordre autour de nous ?
Dans cette pièce en onze tableaux, la nature et les éléments sont omniprésents. Dès qu'il se retrouve sur les
routes, Jean croise des gens du petit peuple : forains, escrocs, vieillards, badauds... une vingtaine de
personnages incarnés par cinq acteurs, le sixième tenant le rôle titre. Tous jouent dans un esprit de filiation
avec les figures traditionnelles du conte.
Dans une de ses annotations découvertes après sa mort, Bertolt Brecht parle de son admiration pour le peintre
flamand du 16e siècle Bruegel l'Ancien. C'est l'un des rares peintres de son époque à s'être intéressé au monde
paysan. Mettre en contact leurs univers, telle est la gageure de la mise en scène. Les acteurs évoluent
naturellement dans l'atmosphère des tableaux de Bruegel : chariots, piloris, roues, mât de cocagne, lumière et
costumes aux teintes chatoyantes, une atmosphère qui se prête admirablement à celle du conte populaire. Elle
est soutenue par la musique du Petit Orchestre de Poche. Composée d'un accordéoniste et d'un batteur, cette
formation dont les influences musicales se situent entre nomadisme et terroir officie ordinairement pour des
spectacles de cirque, de cabaret, pour des bals populaires. Elle est ici conviée pour jouer en ouverture, lors
d'intermèdes, pour animer les corps et les objets.
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Ilot-Théâtre
La compagnie s’est installée en 1993 en région Poitou-Charentes à la suite du projet « Arts au
soleil », sur l’île de Ré.
Depuis 1993, elle a créé : Combat de nègre et de chiens de Bernard-Marie Koltès, La vie de Monsieur de Molière
de Mikhaïl Boulgakov, Dreyfus et le cul-de-jatte Bernard de Jean-Jacques Vergnaud, Roberto Zucco de BernardMarie Koltès, Histoire d’Aladin, Une tempête d’Aimé Césaire, Amphitryon de Heinrich von Kleist, Paradoxe sur
le comédien de Denis Diderot, Le guetteur à marées de Vincent Aliouche et Laure Huselstein, Angelo,tyran de
Padoue de Victor Hugo, Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée d’Alfred de Musset, Des Rillettes chez les
Boulingrin d’après Georges Courteline, La Nuit des Rois de William Shakespeare, Le vampire d’après La danse
de mort d’August Strindberg, dans des mises en scènes de Serge Irlinger. La compagnie a pu développer son
travail de création grâce à sa résidence régulière à La Maline/ARDC, aux aides de la DRAC Poitou-Charentes, du
Conseil Régional Poitou-Charentes, du Conseil Général de la Charente-Maritime et de la Communauté de
Communes de l’île de Ré Depuis sa création, elle est accueillie par La Coursive, Scène Nationale de La Rochelle,
le Centre Dramatique Poitou-Charentes, le Gallia Théâtre, Scène Conventionnée de Saintes, le Carré Amelot à
La Rochelle, le Théâtre de l’Utopie et le Théâtre Toujours à l'Horizon à La Rochelle, La Palène à Rouillac, CREA à
Saint-Georges-de-Didonne, L'Avis d'artiste à Jonzac, l'A4 à Saint-Jean-d'Angély... La compagnie poursuit
également un travail pédagogique en relation avec le milieu scolaire (écoles, collèges, lycées, enseignement
supérieur). Depuis 1995, la compagnie est agrée par le Ministère de l'Education Nationale et reçoit des aides
financières du Ministère de l’Éducation Nationale, de la DRAC et de la Région Poitou-Charentes pour ses
interventions. La compagnie est conventionnée par le Conseil Général de la Charente-Maritime et le Conseil
Régional Poitou-Charentes.
Serge Irlinger
Metteur en scène, comédien
[email protected]
Il débute comme acteur à 19 ans au sein du Théâtre-Sous-la-Pluie, où il joue de 1979 à 1987 dans des mises en
scène de J-M. Leroy. À 30 ans, il signe sa première mise en scène Le temps des Lumières d’après Voltaire,
Rousseau, Diderot... au Centre Dramatique National de Nancy dans le cadre du Marathon-Théâtre. Cette pièce
qui connaît un grand succès public est jouée dans toute la France. C’est au cours d’une tournée en CharenteMaritime qu’il met en place sur l'île de Ré un projet de théâtre dans le cadre des « Arts au Soleil ». En 1993, il
crée sur le port de Loix-en-Ré La nuit des rois de W. Shakespeare, pièce dans laquelle il joue le rôle de Sir
André, dans le cadre des Arts au soleil. Puis grâce aux aides de la DRAC Poitou-Charentes, du Conseil Régional
Poitou-Charentes, du Conseil Général de la Charente-Maritime, de la Communauté de Communes de l’île de
Ré, il a mis en scène une dizaine de pièces tournées en région et en France. En 1994, il investit un petit théâtre
d’été sur l’île de Ré où sont jouées en alternance Il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée d’A. de Musset et
Des Rillettes chez les Boulingrins de G. Courteline où il interprète le rôle de Monsieur Bouligrin. En 1995,
Angelo, tyran de Padoue de V. Hugo est créé en résidence à La Maline, salle du second cercle sur l’île de Ré. En
1996, Le Guetteur à marées de L. Huselstein et V. Aliouche, est joué dans le département de la CharenteMaritime. En 1997, le Théâtre de l’Utopie dirigé par P. Collet et D. Vlaneck co-produit Amphitryon de H. Von
Kleist. (Rôle : Mercure). En 1998, la scène nationale de La Rochelle, La Coursive, invite la compagnie à jouer Une
Tempête d’A. Césaire dans le cadre de Théâtre et Compagnies. (Rôles : Gonzalo et Trinculo). La même année, S.
Irlinger, curieux de tout, avide d’explorer toutes les formes de théâtre, délaisse momentanément les classiques
et n’hésite pas à s’engager dans de nouvelles voies : théâtre d’images, déambulatoire au sein d’un collectif de
compagnies, Quai n°3, réuni à La Fabrique du Vélodrome, lieu alternatif à La Rochelle. De 1999 à 2002, il a
poursuivi un travail sur le dramaturge B.-M. Koltès (ateliers, lectures, mises en espace). Sa mise en scène de
Roberto Zucco a été coproduite par le Centre Dramatique Poitou-Charentes dirigé par C. Lasne et L. Darcueil et
diffusée grâce au Fonds d’Aide Régional à la Diffusion. (Rôles : l’inspecteur, un homme, un travesti). En 2002, il
met en scène Dreyfus et le cul-de-jatte Bernard de J-J. Vergnaud au côté de L. Huselstein. Son interprétation du
capitaine A. Dreyfus lui a valu l’estime du public et de la presse au Festival Off d’Avignon 2002. Cette pièce ne
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cesse d’être jouée en France et à l'étranger depuis plusieurs années. La crise de l’intermittence en 2003
l’amène à s’interroger sur la condition, le rôle du comédien dans la société actuelle et sa relation avec le
pouvoir à travers le magnifique roman de M. Boulgakov, La vie de Monsieur de Molière adapté par L.
Huselstein. Cette création originale a été jouée à guichets fermés au Festival d’Avignon en 2005 et en 2006 et
tournée en France jusqu'en 2009. En 2008, il retourne à B-M Koltès et monte Combat de nègre et de chiens,
créée à La Maline/ARDC, présentée à Avignon et sur les scènes de la Région Poitou-Charentes. En 2009, il
interprète Les Passeurs de Portes, spectacle de rue, dans le cadre du Festival Passe-Portes aux Portes en Ré
(Président B. Faivre d'Arcier) et en 2010 au Festival International de Rue d'Aurillac. En 2011, il monte un de ses
auteurs favoris : Bertolt Brecht, où, outre la mise en scène, il assure les rôles d'un marchand, un gars, un
berger... Jean la Chance, une pièce de jeunesse de l'auteur, sera en tournée jusqu'en 2012 pour une
quarantaine de représentations avec six comédiens et deux musiciens grâce aux aides à la production du
Ministère de la Culture/DRAC Poitou-Charentes, de la Région Poitou-Charentes, du Conseil Général de la
Charente-Maritime, de l'ADAMI et de LA SPEDIDAM.
Pierre-Jules Billon
Percussionniste, poly-instrumentiste, créateur musical pour le spectacle vivant, conseiller musical
[email protected]
De la fanfare de son village aux bals populaires, les débuts de P-J. Billon comme saxophoniste puis batteur
laisseront à jamais une empreinte dans sa future carrière artistique.
Il commence son métier avec l'Orchestre de J. Mallerey au Palais d'Hiver de Lyon, un des plus grands dancings
d'Europe où un seul verdict compte : « le public danse ou ne danse pas ».
Il participe à la toute première aventure du cirque Archaos en tant que compositeur de musique de scène et
interprète. Il collabore avec F. Dragon, P. Bidon, M. Dellaire, N. Ferrer dans des créations qui feront le tour du
monde durant cinq années : Europe, Israël, Canada, Australie... C'est pour lui un magnifique laboratoire : il
travaille sur les contrastes avec des influences qui vont de P. Glass, Pink Floyd à la bourrée auvergnate. Puis le
Cirque Baroque fait appel à lui. Tokyo, Londres, Manille, Santiago du Chili, New Haven Connecticut lui feront
rencontrer d'autres cultures musicales.
Il est également l’un des initiateurs du collectif Ici ou Là qui a produit Cabane, un spectacle de cirque musical
tourné au Caire, en Hollande, au Montenegro...
Son expérience de multi-instrumentiste, d'acteur et de compositeur l'amène à travailler avec E. Durif. Avec lui,
il crée Les grenouilles qui vont sur l'eau, Le plancher des vaches dans des mises en scène de C. Beau, Cette fois
sans moi, Nos ancêtres les grenouilles mis en scène par K. Prugnau, Le banquet des aboyeurs mis en scène par
S. Loucachevsky. Ces créations ont été jouées au Théâtre du Rond-Point à Paris et au Festival Off d'Avignon.
Enfin, C'est la faute à Rabelais, créé au Théâtre de Bourg-en-Bresse et mis en scène par J-L. Hourdin sera
représenté au théâtre des Halles pendant le Festival d'Avignon 2011.
D'autres metteurs en scène lui demandent de créer des musiques et de les interpréter en scène. Ainsi, D.
Ferrier pour Antigone de Sophocle au Théâtre de Bourg-en- Bresse, Camille et Manolo pour Macbeth de W.
Shakespeare au Théâtre du Centaure, S. Loucashevsky pour Dramaticules de S. Beckett à La Ferme du Buisson,
O. Couder pour Cabaret Michaux au Théâtre du Cristal, M. Do Fréval pour Coeurs de vaches de A. Avrane au
Théâtre de la Tempête, S. Irlinger pour Combat de nègre et de chiens de B-M Koltès au Gallia-Théâtre de
Saintes et au Festival d'Avignon 2008.
S'il s’intéresse à l’intime de l’écriture contemporaine, il participe aussi à de grands spectacles événementiels
comme Puma à l’amphithéâtre de Florence, au concert du Nouvel An de J. Higelin au zénith de Paris, au
Thames Day à Londres, à La conférence de l’eau à Lisbonne…
Il écrit aussi des musiques de documentaires TV : Bouinax in love d'A. Wilson (Channel four) , La route de la
soie de M. Marier (France 3 national), La Villa Medicis de B. Schmit (France 5), Tankers en plein ciel de B. Schmit
(France 5/Arte).
Sa rencontre avec C. Robin, accordéoniste, le conduit à créer le P.O.P, « Le Petit Orchestre de Poche » dont
l'univers musical se situe entre nomadisme et terroir. Ensemble, ils jouent pour le cirque, le bal, le théâtre. Le
P.O.P s'est, entre autres, produit au sein du cirque équestre Salam Toto dans le spectacle La guinguette cavale
et dans Jean la Chance de Bertolt Brecht, mis en scène par Serge Irlinger.
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Clément Robin
Accordéoniste, guitariste, compositeur, claviste
Après des études au Conservatoire de Seine-et-Marne puis au Conservatoire du 12e arrondissement à Paris
(accordéon, écriture), il suit un cursus de musicologie à l'Université de Paris IV-La Sorbonne et obtient une
licence d'ethno-musicologie.
Dès 1999, il rencontre l'auteur-compositeur-interprète J-M.Chevry avec qui il enchaîne une dizaine de tournées
en Russie (Oural, Sibérie, Yakoutie...), en Inde, en Slovaquie, en Irlande, en Nouvelle-Zélande. Avec lui, il
enregistre plusieurs CD (Passeport, On s'ra tous sergents...) dont le dernier Chevry est sorti en 2010.
Parallèlement, il se produit avec le groupe Gallina La Lupa lors de nombreux concerts et bals dans toute la
France et à l'étranger. Rue, scènes rock, cet artiste est amené à jouer dans une grande diversité de contextes et
dans des styles très différents : métal-jazz avec le groupe United Colors of Sodom, musique de l'Est avec
l'Attirail, musique folk avec Starboard Silent Side, chansons d'après les poèmes de G. Couté avec le groupe
Imbu. Pour le théâtre, il joue au sein de la compagnie Pequod dans des mises en scène de P. Kirsch : Mensch de
G. Büchner ; Guardamunt 55 de V. Nijinski au Festival In d'Avignon 2008, au Théâtre du Radeau, à la Ferme du
Buisson, à la Ménagerie de Verre, après une résidence au Théâtre des Amandiers de Nanterre. Sa rencontre
avec P-J. Billon le conduit à créer le P.O.P, le Petit Orchestre de Poche (accordéon, batterie) dont l'univers
musical se situe entre nomadisme et terroir. Ensemble, ils jouent pour le cirque, le bal, le théâtre. Le P.O.P
s'est, entre autres, produit au sein du cirque équestre Salam Toto dans le spectacle La guinguette cavale et
dans Jean la Chance de Bertolt Brecht, mis en scène par S. Irlinger.
En 2011, il a enregistré le disque de la chanteuse Madalena chez Warner.
Danielle Dragunsky
Scénographe, costumière
[email protected]
Passionnée par les arts plastiques, elle apprend la peinture, le dessin, le collage auprès de Madame Serbat,
peintre diplômée des Beaux-Arts de Toulouse et cela dès l’âge de seize ans ; puis, le dessin d’observation et le
modèle vivant auprès de Monsieur Paoli, diplômé des Beaux-Arts de Paris. Son baccalauréat scientifique en
poche, elle part à Bordeaux où elle obtient une Maîtrise d’Arts Appliqués (mention TB).
Son souci d’exigence la pousse aussi à fabriquer elle-même ses décors et ses costumes. Ainsi, après la Maîtrise,
elle suit deux ans de cours de couture floue et d’ameublement et deux ans de coupe à la Société Philomatique
de Bordeaux. De 1998 à 2010, elle a conçu et fabriqué les décors et costumes de la compagnie bordelaise 4
Cats. Parmi quelques créations : Borgès en scène en 2000, Comme une histoire d’amour d’A. Miller en 2002,
Gabriel ou le meilleur d’après Candide de Voltaire en 2004, L’enseigneur de J.-P. Dopagne en 2005, Une visite
inopportune de Copi en 2009, en coproduction avec la compagnie Miguel Angel Berna de Sarragosse en Aragon
et la Scène Nationale de Bayonne, tournée en France et en Espagne. Depuis 2008, elle travaille régulièrement
avec la compagnie Ilot-théâtre : Combat de nègre et de chiens de B.-M. Koltès, Jean la Chance de Bertolt Brecht
dans des mises en scène de S. Irlinger.
Elle conçoit également des expositions. Ainsi, en 1999, elle a présenté une exposition sur le patrimoine
girondin, en 2000, sur les chemins de Compostelle pour les journées du patrimoine.
Laurence Barrault
Danseuse, chorégraphe
[email protected]
Elle se forme en danse contemporaine et autres au sein de l'association pour la formation à la composition
chorégraphique Danse en chantier où elle suit de nombreux stages avec S. Buirge, I. Mérat, J. Taffanel, O.
Azagury, C. Zarcade, J. Hamilton... ; puis aborde différentes approches somatiques : analyse fonctionnelle du
corps dans le mouvement dansé, respiration et conscience corporelle au CND et au CEFEDEM.
D'abord danseuse interprète pour Odile Azagury, elle participe à plusieurs créations de la compagnie Les
Clandestins à Poitiers : Les Chaises, Le temps des cerises, Insomnies...
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Des metteurs en scène comme J-L. Hourdin et M. Attias font appel à elle sur des spectacles théâtraux. Avec L.
Plumereau puis H. Massé, elle cofonde la compagnie de danse L2. Elle intervient comme danseuse et
chorégraphe sur une dizaine de spectacles. Pour n'en citer que quelques-uns : Elles deux, Les déclinaisons de
Proserpine, Le jour où je suis partie faire pousser mes racines...
En tant que chorégraphe, sa recherche s'inscrit dans la transversalité artistique : écriture chorégraphique, de
textes, jeu théâtral, composition musicale, création plastique et vidéo...
Titulaire du D.E en danse contemporaine et d'une formation en danse thérapie à l'INECAT, elle mène un
important travail pédagogique autour de ses créations et intervient en milieu scolaire et universitaire ; auprès
de personnes en situation de handicap, en difficulté sociale.
Sébastien Tardon
Créateur lumière, régisseur lumière
[email protected]
Avec un B.E.P. d’électrotechnicien en poche, il part trois ans sur l’île de Réunion où il exerce la fonction de
régisseur lumière au Bato Fou, scène de musiques actuelles de l’Océan Indien. De retour à Paris, il passe un an
au Centre de Formation Professionnel aux Techniques du Spectacle où il se spécialise dans l’utilisation de
l’informatique dans l’éclairage de scène et la vidéo.
Electro au Théâtre de la Colline à Paris et à La Coursive à La Rochelle , il arrive rapidement au poste de régisseur
lumière au Festival de la Marne en 2001, au Festival d’Avignon au Théâtre du Bourgneuf en 2002 et aux Ateliers
d’Amphoux en 2005 et 2006 et à La Fabrik Théâtre en 2008, au Festival Baz’arts Univers’scènes à La Rochelle en
2004, 2005, 2006, à partir de 2009, au Bataclan, au Théâtre de l'Athénée Louis Jouvet, au Théâtre du Lucernaire
à Paris.
En tant que créateur lumière, il a travaillé pour de nombreuses structures que ce soit pour des spectacles
musicaux ou théâtraux : Les Marmofolies, Le Snob, la compagnie Caboche, Shadja, Thomas Fersen, Karpatt,
L’œil de la voisine, la compagnie Aire de Cirque, la compagnie Sans Interdit, la compagnie Empartance, la
compagnie Les Productions de la Fabrique, la formation musicale Bal Bazar...Il a été l'assistant d'A. de Carvalho
sur Amour kidnapping, poisson rouge.
Au sein de la compagnie Ilot-Théâtre, il a mis en lumière, Roberto Zucco de B.-M. Koltès, Dreyfus et le cul-dejatte Bernard de J-J. Vergnaud, La vie de Monsieur de Molière de M. Boulgakov, Vauban, la parole est à vous
d’Y. Berriau, Combat de nègre et de chiens de B.-M. Koltès et Jean la Chance de Bertolt Brecht.
Depuis 2004, il travaille comme premier assistant directeur photo puis directeur photo au New Morning à Paris
sur des captations vidéos pour la chaîne Mezzo et pour des DVD d’artistes (environ 40 concerts par an). Il
travaille également pour des émissions de télévision et de radio : électro pour Un monde presque parfait
présenté par O. Minne sur France 2, régisseur lumière au Fou du Roi sur France Inter.
Marie De Oliveira
Comédienne, metteur en scène
[email protected]
Très jeune, elle est attirée par le métier d'actrice. Titulaire d'un baccalauréat A3, elle suit des cours de théâtre
au Conservatoire du 10e arrondissement de Paris puis au Théâtre Studio sous la direction de C. Benedetti. A
vingt ans, elle tient le rôle d'Agnès dans l'Ecole des femmes de Molière puis de Cléanthis dans L'île des esclaves
de Marivaux, d'Antigone dans Antigone de J. Anouilh au sein de la compagnie Mille et une vagues dirigée par D.
Courait.
Parallèlement à sa carrière de comédienne, elle suit des stages de cascade, de cirque avec l'Académie Fratellini,
de chant et de danse. De nouvelles opportunités s'offrent alors à elle. Depuis 2005, Elle joue, chante et danse
dans Peter Pan de J. Barrie, mis en scène par G. Grimberg (Créé au Théâtre des Variétés à Paris, ce spectacle
musical tourne en France, en Europe et au Moyen-Orient), dans Le Mage et l'enfant, comédie musicale de G.
Bougeault et P. Vasori-Bella, mise en scène de S. Petit. De 2001 à 2004, elle participe à plusieurs spectacles de
la compagnie La Gargouille à Bergerac, dans des mises en scène de G. Guillemin : Notre Dame de Paris de V.
Hugo (rôle : Esmeralda), D'Artagnan et Cyrano d'après A. Gance (rôle : la Reine), Les Fourberies de Scapin de
Molière (rôle Zerbinette) et Gargouilly Circus, spectacle de clown. C'est en 2000 que S. Irlinger, metteur en
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scène de la compagnie Ilot-Théâtre fait appel à elle pour une mise en espace autour de l'auteur B-M. Koltès,
Koltès des héros dans la nuit et pour la pièce Roberto Zucco où elle tient le rôle de la Gamine.
En 2011, elle retrouve la compagnie avec Jean la Chance de Bertolt Brecht. Elle y joue plusieurs rôles : Jeanne,
une jeune fille...
Elle a également mis en scène Les Justes d'A. Camus au Théâtre des Enfants Terribles à Paris et Emballage
perdu de V. Feyder au Théâtre D. Fery.
Joël Fréminet
Comédien, metteur en scène
[email protected]
Formé au Centre Universitaire International de Formation et au Centre de Recherches Dramatiques de Nancy,
avec E. Manet, J.-M. Piemme et I. Desavitch, il participe en 1986 à plusieurs sessions du Théâtre Laboratoire
Grotowski à Paris avec L. Flaszen.
De 1986 à 1993, il anime la compagnie CREAVITA et signe de nombreuses mises en scène dont La farce de
Maître Pathelin, Marécages d’après J-M. Synge, Les chaises d’E. Ionesco, Othello d’après W. Shakespeare,
Roues d’Infortune de F. Arrabal...
En tant que comédien indépendant, il a été dirigé par C. Gattegno dans M.A.N de R. Escudié, J-C. Parent dans
L’ombre d’un terroriste de S. O’Casey, J-L. Hourdin dans Tamerlan de Marlowe, D. Courait dans L’école des
femmes de Molière, Tamerlan de M. Deutsch, L’île des esclaves de Marivaux, Antigone de J. Anouilh et par C.
Landy dans Et si les oiseaux s'arrêtaient de chanter de S. Zaborowski et Chantiers navals de J.P. Quéinnec. En
1998, il rencontre S. Irlinger qui lui propose de participer à deux créations collectives de la Fabrique du
Vélodrome à La Rochelle, Nosferatu, prince de la nuit d’après le roman Dracula de B. Stoker et Les nuits du
crime. Au sein de la compagnie Ilot-Théâtre, il joue dans Roberto Zucco de B-M. Koltès (rôles : le vieux, le
commissaire, le père...), dans Dreyfus et le cul-de-jatte Bernard de J-J. Vergnaud (rôle-titre : Bernard), dans La
vie de Monsieur de Molière de Mikhaïl Boulgakov, dans Combat de nègre et de chiens de B-M Koltès (rôle :
Horn), dans Jean la Chance de Bertolt Brecht (rôles : un marchand, une vieille, un berger...), dans des mises en
scène de S. Irlinger et L. Huselstein. Cet acteur protéiforme poursuit également une carrière au cinéma et à la
télévision où il a déjà joué dans une dizaine de films dont Les brigades du tigre de V. Vivas, La pierre qui vire de
J-P. Dumont, Noyade interdite de P. Granier-Deferre, A Tale of two cities de P. Monnier, Dis-moi oui d’A.
Arcady, Les jours heureux de L. Béraud, Docteur Sylvestre de J-L. Bertucelli, Vers la seconde abolition de
l'esclavage de D. Roten.
Grégory Henno
Comédien, metteur en scène
[email protected]
Il débute au théâtre au sein d’ateliers d’art dramatique animés par A. Schindler à La Rochelle puis, suit les cours
de l’Ecole du Passage, dirigée par N. Arestrup. Parallèlement, il obtient une Licence d’études théâtrales à la
Sorbonne Nouvelle.
Dès 1998, on peut le voir dans les rôles d’Antoine dans La tentation de Saint Antoine de G. Flaubert (compagnie
Volga) à Paris et La Rochelle, de H1 dans Le Silence de N. Sarraute (compagnie Le pied enflé) à Paris et ClujNapoca (Roumanie), de l’amant dans Une paire de gifle de S. Guitry et de l’Auteur dans On passe dans huit
jours, également de S. Guitry (compagnie La reine blanche) à Paris. La même année, il rencontre S. Irlinger qui
lui propose de participer à une création collective de La Fabrique du Vélodrome à La Rochelle : il tiendra le rôle
de Jonathan Harker dans Nosferatu, prince de la nuit, d’après le roman de B. Stoker Dracula. Puis, en 2000, il
interprète le rôle de Roberto Zucco dans la pièce de B-M. Koltès au sein de la compagnie Ilot-Théâtre dans une
mise en scène de Serge Irlinger à La Rochelle, Poitiers, …
En 2001, il interrompt momentanément sa carrière de comédien pour entreprendre un tour du monde de dixhuit mois à la découverte des cultures et des arts du spectacle vivant : théâtre, danse, musique, chant en Asie,
Europe, Océanie, Amérique Centrale et du Sud, Afrique. Il traverse 16 pays.
En 2004, il rejoint la compagnie Ilot-Théâtre et joue dans Cabaret Baroque d'après Molière et Lully, La vie de Mr
de Molière de M. Boulgakov, Les Passeurs de Portes, Fortifiez-vous braves gens de L. Huselstein, Guerre et Paix
chez les oiseaux d'Y. Berriau, Combat de nègre et de chiens (rôle : Cal) de B-M. Koltès, Jean la Chance de Bertolt
Brecht (rôles : Mr Feili, l'Ami...). Acteur engagé, il fait parti depuis 1999 de la compagnie de théâtre-forum
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Entrée de Jeu, de notoriété nationale, dirigée par B. Grosjean. Il y a ainsi joué dans de nombreuses créations
dans la France entière : Septième ciel, Abus d’excès, La mauvaise pente, Anges ou démons…
En 2003 et 2004, L. Martinot, metteuse en scène de la compagnie Les Transbordeurs d’Images lui propose de
jouer dans des spectacles déambulatoires : La route de l’or blanc, Pappy d’Aix.
Il poursuit également un travail de mise en scène au sein de La Petite Compagnie dont il est co-fondateur.
Depuis 1996, il a mis en scène, entre autres : L’ours et La demande en mariage d’A. Tchekov, Don Quichotte,
d’après J. Brel, Les secrets de la malle à jouer (spectacle jeune public), Le mal court de J. Audiberti, Le
pschitt’cabaret, Annabella de L. Domberouth, En quête d’Hamlet d’après W. Shakespeare...
Laure Huselstein
Comédienne, dramaturge, metteuse en scène
[email protected]
Elle découvre le théâtre au club de son lycée. Après des classes de Lettres Supérieures au lycée Georges-de-laTour à Metz, elle part à Paris où elle obtient une maîtrise de Lettres Classiques (mention Très Bien).
Parallèlement, elle suit une formation théâtrale au cours Florent (classes de J-M. Blin et J-L. Révol) puis à
l’école-théâtre de la Belle-de-Mai dirigée par J-C. Grinevald, avec comme professeurs : R. Cantarella, M. Cerda,
J-P. Farré, J-P. Roosfelder et J-G. Nordmann.
Elle travaille deux ans au sein du Théâtre-Sous-la-Pluie : Le Temps des Lumières d’après Voltaire, Diderot,
Marivaux..., Lettres Persanes d’après Montesquieu, dans des mises en scène de S. Irlinger.
Depuis 1992, elle joue au sein de la compagnie Ilot-Théâtre dans une dizaine de pièces mises en scène par S.
Irlinger. Pour ne citer que quelques-uns de ses rôles : Alice, dans La danse de mort d’A. Strindberg, Olivia, dans
La Nuit des Rois de W. Shakespeare, Tisbe, dans Angelo Tyran de Padoue de V. Hugo, Alcmène, dans
Amphitryon d’H. Von Kleist, La dame et la mère dans Roberto Zucco, Léone dans Combat de nègre et de chiens
de B.-M. Koltès. Elle joue également dans La vie de Monsieur de Molière de M. Boulgakov, Les Passeurs de
Portes. Dans Jean la chance de Bertolt Brecht, elle interprète les rôles de La femme du manège, d'une servante,
d'un berger...
D’autres expériences ont enrichi son parcours de comédienne. En 1995, elle rencontre C. Rist qui lui propose de
faire partie du Studio Classique, atelier d’entraînement pour acteurs professionnels dédié à une approche
stylistique du répertoire de langue française. Elle travaille sur l’Eneïde de Virgile et sur le poète G. Lély.
En 1996, elle joue dans Solomonie, la possédée de G. Lély, mis en scène par C. Rist à l’église des Célestins au
Festival In d’Avignon, repris à la Maison de la Poésie à Paris et tourné en France. Cette même année, elle
débute au cabaret avec Bastringue de P. Collet au Théâtre de l’Utopie. Ces deux spectacles où la voix parlée et
chantée a une place prépondérante lui donnent envie de poursuivre dans cette direction. C’est ainsi qu’elle
prend des cours de chant depuis plusieurs années avec A. Prucnal, C. Delaire, Ch. Martin et J. Michaud et
qu'elle se produit dans des spectacles musicaux : Cabaret Baroque d'après Molière et Lully, Fortifiez-vous
braves gens de L. Huselstein, Guerre et Paix chez les oiseaux d'Y. Berriau.
Elle poursuit également un travail d’écriture : traduction de La Nuit des Rois de W. Shakespeare, de La danse de
mort d’A. Strindberg ; adaptation pour le théâtre de Lettres persanes de Montesquieu, d’Aladin et la lampe
merveilleuse, conte des Mille et Une Nuits, de La vie de Monsieur de Molière de M. Boulgakov ; co-écriture du
Guetteur à marées ; écriture d'une pièce de tréteaux, Fortifiez-vous braves gens.
Au sein du collectif Quai n°3, elle a participé à l’écriture du scénario et joué dans Nosferatu, prince de la nuit
d’après Dracula de B. Stoker et Les nuits du crime à La Fabrique du vélodrome à La Rochelle. En 2002, elle
interrompt momentanément sa carrière de comédienne, enceinte d’une petite fille et cosigne avec S. Irlinger
sa première mise en scène Dreyfus et le cul-de-jatte Bernard de J-J. Vergnaud, spectacle qui connaît un succès
considérable auprès du public et de la presse depuis plusieurs années.
Jean-Pierre Pouvreau
Comédien, chanteur
[email protected]
Le bac en poche, il veut embrasser le métier d'acteur et se forme auprès des ateliers de la compagnie du
Théâtre de la Chaloupe à Niort animés par A. Fritsch et J.P. Gagnaire, puis à l'école Florent à Paris où il suit les
cours de X. Florent. Son goût pour le clown et le masque l'amène à suivre de nombreux stages, notamment
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avec F. Dinet, T. Bahlmann et X. Florent. Entre 1999 et 2003, il joue en Suisse dans plusieurs spectacles de la
compagnie des Barbares : Sganarelle ou le cocu imaginaire de Molière dans une mise en scène de X. Brousse ;
La comédie des Proverbes de Carmontelle et Romulus le Grand de F. Dürrenmatt dans des mises en scènes de X.
Florent. Depuis 1995, le metteur en scène Joël Picard lui propose les rôles de Planchet dans d'Artagnan de J.L.
Dabadie, d'Arlequin dans Arlequin serviteur de deux maîtres de C. Goldoni, de Rustine dans Au diable
l'Archange, création collective, de Courlier dans Une bière dans le piano de G. Levoyer. En 2009, il rencontre
Serge Irlinger qui lui donne le rôle de Vauban dans Fortifiez-vous braves gens de L. Huselstein, une pièce de
tréteaux, puis le rôle-titre de Jean, dans Jean la Chance de Bertolt Brecht. Avec le Théâtre de la Chaloupe, il
s'attaque au monologue dans Rien que du vent, auteur anonyme du 18 e siècle, dans une mise en scène d’A.
Fritsch. Il pratique également le jeu masqué dans Hermionesque avec le Théâtre du Tacot et se produit dans un
spectacle de cabaret, Rock à Lili, créé par la compagnie Aire de Cirque. Parallèlement, il mène une carrière de
chanteur. Depuis 1999, il appartient au groupe niortais les M.D.F qui produit des spectacles musicaux
humoristiques et engagés : La trouille, Les Bossas Boys, Le live de jardin en tournée depuis dix ans. Depuis 1996,
il participe en tant qu'acteur professionnel à des matchs d'improvisation théâtrale avec la Ligue d'Improvisation
de Paris, Aline et Cie, les Chaussettes jaunes, Amok Merkenarius et la L.I.S.O. en France et à l'étranger.
Contacter la compagnie Ilot-Théâtre
Cie Ilot-Théâtre
BP 7 - 17580 Le Bois-Plage-en-Ré
Tél. : 05 46 09 02 28
Email : [email protected]
Site internet : www.ilot-theatre.com
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