A télécharger le dossier complet - Diocèse de Saint

Quelques définitions :
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« Se mettre à distance de ce qui nous préoccupe ou pas pour se retrouver soimême en son ‘soi’ profond mais pour se rendre disponible et attentif à une voix
venue d’ailleurs. » Croire Aujourd’hui 99
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« ‘‘Faire silence’’ n’est rien d’autre que frayer, en soi, un passage à l’Esprit et
s’ouvrir à sa Parole. » La prière de l’enfant de Agnès Autschiska p.29
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« Le silence par lequel Dieu se fait entendre et connaître n’est pas le silence de
l’immobilité vide, contraignante et stérile mais le silence d » mouvement plein, délié
et créatif. » La prière de l’enfant de Agnès Autschiska p.30
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L’intériorité passe par tous nos sens : « Tu vois ce que je veux dire. »
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L’intériorité n’est pas forcément prière mais la prière passe par l’intériorité.
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Se re…cueillir c’est se recentrer, unifier tout ce qui est en nous, rassembler en
nous ce qui est dispersé.
Biblio – disco – vidéo … graphie
Livres – Revues – articles – documents papier
Croire Aujourd’hui n°99 : avec 17 manières de Prier
La Vie : rubrique ‘‘Intériorité’’
Chemins d’Eveil : ‘‘Chez moi’’
Initiales n°172
Points de Repères (PdR)
• N°187 - 142
• ‘‘Ouvrir la Bible avec les 3-7 ans’’
Revue ‘Tabga’ n° 6
Pomme d’Api : rubrique ‘‘ les petits philosophes’’
• Pourquoi on s’ennuie ?
• A quoi ça sert de penser ?
Pomme d’Api Soleil :
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de sept-oct 2001 : Quelques moyens pour partir à la rencontre de sa vie intérieure …
La BD ‘Petite’ : « Parfois Petite se dit … »
Brins de silence (Averbode) pour les 3-5 ans, 6-8 ans, 8-10 ans, 10-12 ans.
Les guides accompagnateurs du parcours Trésors de la Foi : CE1 et cycle III
Le guide des Chemins d’Eveil à la foi et le livret ‘Chez moi’
Chemins vers Dieu
Jade
Les revues : Panorama – Prier – Vie Chrétienne
Jalons pour prier (selon I. de Loyola)
Prier avec son corps (Catherine Aubin)
Sites Internet
educationjesuite.be
contrepointphilosophique.ch
cateouest
croire.com
Audiovisuel
Récitatif biblique
Icônes
Images pour prier
Repère pour croire : Prier n°4
A petits pas : Eveil à la foi ou vidéo Toulouse
Azimut 15
L’évangéliaire d’Egbert
Les chants de Taizé
Une expérience vécue sur le diocèse de St Etienne : Ecole du silence
Cette proposition s’est faite auprès des animateurs en pastorale des aumôneries ou des
cycle II et III.
Déroulement de la rencontre :
Un animateur demande de bien s’installer sur sa chaise ou par terre puis propose un
temps de relaxation du corps et de l’esprit …
Un mot, une phrase est lue lentement par l’animateur et chacun l’écoute puis la
mandique …
L’animateur demande à chacun d’être attentif à ce que l’écoute de cette phrase
produit sur notre corps et dans notre cœur …
L’animateur invite les participants du groupe à prendre un morceau de terre et de
laisser aller leurs mains sur la terre afin de produire un objet sans chercher à réaliser
quelque chose de précis …
Chacun peut écrire quelques mots que lui inspire le travail qui s’est fait pendant les
différentes étapes. Ce temps peut amener à la prière mais pas forcément …
On admire, sans jugement ni pour soi-même ni pour les autres, ce qui a été fabriqué
et exprime ce qu’il veut de ce qu’il a écrit …
Le dernier temps est un temps d’évaluation de ce qu’on a vécu : du bien-être, de la
gêne, trop d’émotion ..
Dans le silence de Dieu
(Poèmes pour prier – collection Astrapi-Centurion)
Je voudrais apprendre à éteindre tous les
mots, tous les bruits, toutes les voix.
Je voudrais ne plus bouger du tout
pour danser lentement dans ma tête.
Je voudrais fermer très fort les yeux
pour découvrir la lumière de la nuit.
Je voudrais aller jusqu’au bout du silence
pour entendre sa toute petite musique.
Alors, dans le plus grand secret,
j’écouterai parler le silence de Dieu.
Du chemin de l’intériorité …
Pour te parler de l’intériorité comme un poème, je te dirais …
C’est comme un jardin secret,
Ou bien une maison dont toi seul aurais la clé,
C’est ce que l’on appelle parfois ‘‘le cœur’’ ;
C’est cet espace qui est ‘‘au-dedans’’ de chacun,
Où l’on ne sait pas bien ce qu’il y a ,
Comme un trésor que l’on n’ a jamais fini de découvrir,
C’est comme un champ qui attend la semence …
C’est de là que vient la lumière qui éclaire ton regard,
De là que jaillissent les larmes et les rires,
C’est cet espace de liberté où tu accueilles l’autre,
C’est cet espace de liberté où Dieu se rend présent.
(extrait du bulletin ‘‘caté 49’’)
Dieu je t’attends
Je suis là assis,
Je ne fais rien,
Je laisse courir mes idées,
Je me calme, je me tais,
Je ferme les yeux,
J’écoute, j’attends.
(prière tiré de Pomme d’Api Soleil n°)
C’est le silence.
Dans ce silence,
C’est comme si je faisais une place à
Dieu.
Alors, je murmure : je suis prêt, Dieu.
Et je commence à lui parler, seul à seul.
Donne à ton Cœur …
… le temps de venir …
(de Marie Claire Berthelin – revue Vie
Chrétienne)
Mon corps est là. Et la Bible. Et la bougie allumée. Mais mon cœur ? Où est-il, mon cœur
profond ? Commencer par dire : me voici. Me voici comme je suis. Non comme je rêverais
d’être. Non comme je regrette de ne pas être. Non comme les autres me voient. Non
comme j’aimerais être vu … Me voici, dans ma réalité. Et … c’est à ce moment précis
qu’affluent en moi toutes sortes de choses ! Une peur pour demain, une idée neuve, un
souvenir de quelqu’un, une préoccupation … Me voilà héros principal d’un feuilleton, vedette
ou victime, selon mon humeur.
Que faire de tout cela qui m’habite ? Chasser ces distractions, pour faire le vide ? Le Dieu
de Jésus Christ n’est pas le Dieu du vide humain. Il s’intéresse à tout ce qui fait de moi un
humain. Pour lui, pas de tri. Je n’ai pas à en faire non plus. Ecarter telle pensée, tel
sentiment, ce ne serait pas accueillir m vie réelle. Donc ne rien chasser.
Me laisser mener par ce qui m’habite ? le Dieu de Jésus Christ me souhaite libre. Ce
‘‘discours intérieur’’, comme l’appelaient les anciens, est capable de me dominer et de
m’emprisonner. Alors, que faire ?
Dire : me voici, avec …
Avec tout ce qui vit en moi, ce bonheur, ce visage, cette interrogation … Je nomme ces
mouvements intérieurs qui sont miens, et je les donne au Seigneur. Je dépose tout moimême entre ses mains aimantes.
Du temps est nécessaire pour cette démarche. Je prends le temps qu’il faut.
Ainsi, je me rassemble : tout mon troupeau dispersé se réunit en s’offrant.
Ainsi, je me décentre, dans ce geste d’offertoire vers Dieu.
Ainsi, il y a alliance : Il me dit ‘‘viens’’. Je dis oui. Et c’est tout moi qui lui dis ce oui.
Si le Seigneur de ma vie souhaite me parler, m’atteindre, me faire du bien, me voilà
disponible.
Mon cœur est devenu présent. Mon cœur est là.
Pour entrer dans le silence …
« Le premier pas du chemin d’éducation à l’intériorité commence par “le faire silence”. Le cadre de
l’exercice a son importance : absence de sollicitations extérieures (bruits, musique envoûtante …),
ambiance paisible et beau décor (musique douce, belle image, fleurs, bougies …). On invite ensuite les
jeunes ou les adultes à bien s’installer, mettre le corps au repos et à fermer les yeux … »
Documents Episcopat n°10-11 / 2005
… pour un silence habité …
Un pas de plus dans cette démarche est d’habiter ce silence par la contemplation d’une oeuvre, ou
l’écoute d’un récit, d’une phrase.
Dans un premier temps, lire ou écouter une phrase puis fermer les yeux et la laisser résonner en nous. Puis
de nouveau la relire à haute voix, l’écrire si cela semble nécessaire.
A la lecture de cette parole :
Qu’avons nous ressenti dans notre corps : tension, décontraction, soupir respiration plus forte,
lourdeur, légèreté, énergie …
Quelles émotions avons-nous ressenti à la lecture de cette phrase : joie, amertume, tristesse,
agacement, surprise, espérance …
Comment comprenez-vous cette phrase ? Comment l’interprétez-vous ? Ecrire ce qui nous vient à
l’esprit et chercher ce qui peut être actualiser dans notre vie.
Revue Prier n°278 – janvier-février 2006
… comme un chemin de prière …
« Un nouveau pas de l’éducation à l’intériorité consiste à introduire un contenu au silence. Le contenu du
silence peut être son histoire personnelle. On peut faire silence pour relire sa vie soit en entier soit par
étapes … Il s’agit d’un lieu de rencontre avec Dieu. En relisant sa vie, le croyant se pose la question de la
présence de Dieu dans sa vie ? C’est ainsi relire les traces de Dieu dans notre vie et aussi les résistances à
ses grâces.
Pour la méditation d’un texte biblique, on commence aussi par le silence. Puis on lit ou raconte le passage
en proposant d’imaginer la scène, comme s’ils y étaient … »
Documents Episcopat n°10-11 / 2005