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SUIVI LBC/FT Bulletin trimestriel du Groupe Intergouvernemental d'Action Contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) www.giaba.org No. 4 Juin 2012 eme Le GIABA conclut sa 17 Plénière et ème la 11 réunion du Comité ministériel L e Groupe Intergouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) a tenu sa 17e Session plénière et la 11ème Réunion du Comité ministériel du 2 au 5 mai 2012 à l'Hôtel Ivoire d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. S'exprimant lors de la cérémonie d'ouverture, Directeur général du GIABA, le Dr Abdullahi Shehu, a salué le soutien des ministres de tutelle des Etats membres du GIABA. Il a saisi l'occasion pour expliquer aux participants le mandat du GIABA, avant de résumer les réalisations du GIABA, notamment l'aide aux États membres pour adopter des lois en matière de LBC / FT et établir des CRF, la conduite de plusieurs études de typologies et recherches. Il a ensuite énuméré les défis qui entravent la mise en œuvre effective des mesures de LBC / FT dans la région. Les Recommandations révisées du GAFI, adoptées en février 2012, ont été officiellement présentées par le Président du GAFI, M. Giancarlo del Bufalo, qui a Le Directeur Général, Dr Abdullahi Shehu et le Directeur Général Adjoint du GIABA, Dr Ndèye Elisabeth Diaw, souligné les importants changements dans la entourés des ministres et représentants de ministres, lors de la 11ème Réunion du Comité ministériel, le 5 mai 2012 à Abidjan, Côte d'Ivoire. révision. Les représentants des Etats membres du GIABA ont discuté de certaines financière. Les explications détaillées fournies Tomé et Principe en tant que membre à part questions présentant un intérêt particulier pour ont suscité une prise de conscience générale entière du GIABA, sous réserve de la situation spécifique de la région, y compris d e s m o d i f i c a t i o n s a p p o r t é e s a u x l'accomplissement de ses obligations l'application de l'approche basée sur le risque Recommandations du GAFI, ce qui est financières. Il a également approuvé la pour la LBC / FT et la question de l'inclusion nécessaire pour faciliter la mise en œuvre des décision des 16e et 17e Réunions de la CT sur nouvelles normes dans la région. les rapports et documents suivants du Le Directeur général du GIABA, Dr Secrétariat : Abdullahi Shehu, a présenté un rapport sur les i. Rapport sur la traite des armes légères et DANS CETTE ÉDITION activités menées par le GIABA de novembre de petit calibre (ALPC), le blanchiment de 2011 à avril 2012 dans la mise en œuvre du capitaux et l'insurrection Visite de plaidoyer aux Plan stratégique de 2011 - 2014. Le rapport a ii. Rapport sur la fraude fiscale et le mis en exergue l'évaluation mutuelle des Etats blanchiment de capitaux en Afrique de autorités du Libéria, Niger, membres du GIABA, notamment les visites de l'Ouest: perspective de développement Sénégal plaidoyer dans le cadre du processus de suivi; humain les résultats de la 16e Réunion plénière de la iii. Rapport sur les typologies de la fraude Commission Technique du GIABA tenue en fiscale et du blanchiment de capitaux GIABA présente un livre sur la novembre 2011 à Lomé au Togo ; l'assistance iv. Stratégie de communication du GIABA technique fournie aux États membres et la Le GMC a également approuvé les 40 poursuite judiciare des coopération régionale et internationale. Recommandations Révisées du GAFI sur la crimes Tout en félicitant le DG pour le rapport lutte contre le blanchiment de capitaux, le économiques et financiers complet et concis ainsi quele Secrétariat pour financement du terrorisme et de la avoir réussi à mettre en œuvre ses programmes, prolifération, conformément à l'Article 2 des le CMG a approuvé la décision de la 16 ème Statuts Révisés du GIABA de 2006. Pour un front commun contre réunion plénière de la CT d'admettre Sao les crimes économiques et Rédacteur en chef: Dr. Abdullahi Shehu Lancement du rapport annuel 2011 et 3ème Edition de la Session d'information destinée aux ambassadeurs de la CEDEAO: Les journalistes invités à se joindre à la lutte L e Groupe Intergouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) a informé les ambassadeurs des États membres de la CEDEAO accrédités au Sénégal sur ses activités, tandis qu'il appelait les professionnels des médias de la région à travailler en étroite collaboration avec le GIABA dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme dans la sous-région.La séance d'information des ambassadeurs et la Conférence de presse internationale ont eu lieu à Dakar, au Sénégal, du 27 au 28 Avril 2012. S'exprimant lors de la session des ambassadeurs, le Directeur général du GIABA, Dr Abdullahi Shehu a exhorté les États membres de la CEDEAO à continuer leur soutien pour la mise en œuvre effective des mesures de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme dans la sous-région. Le Directeur Général a noté que le forum faisait partie des activités annuelles du GIABA et qu'il était réuni pour informer les ambassadeurs, les Le Directeur Général du GIABA, Dr Abdullahi Shehu partenaires au développement ainsi que la presse d'ambassadeurs des pays membres de la CEDEAO lors sur les progrès réalisés au cours de la période sous ambassadeuts, tenue le 27 avril 2012, à Dakar, Sénégal. revue. La rencontre, qui a réuni des représentants des L'allocution de Dr. Shehu a énuméré les progrès pays membres, a également vu le lancement du réalisés par le GIABA ainsi que les limites Rapport annuel 2011 du GIABA. Il s'agit d'un imposées par un certain nombre de facteurs ayant examen global de la situation de la lutte contre le trait à des lacunes législatives et administratives. blanchiment des capitaux et le financement du «Les défis demeurent, mais je crois qu'en unissant terrorisme en Afrique de l'Ouest. La corruption, la nos efforts, nous pouvons surmonter les défis», a tfraude, le trafic de drogue et la contrebande de il dit. Le Rapport annuel 2011 du GIABA cite un métaux précieux et pierres précieuses sont indexés c e r t a i n n o m b r e d e b l o c a g e s q u i o n t dans le rapport, entre autres, comme infractions particulièrement limité les efforts pour contrer ces sous-jacentes majeures générant des fonds pour le phénomènes, y compris les défis juridiques et blanchiment dans la région. Cette situation, selon constitutionnels, le manque d'autonomie des le rapport, est facilitée par la faiblesse de la institutions de réglementation et de répression répression dans les pays membres, la médiocre dans certains pays membres, ainsi que des lacunes capacité des autorités compétentes et par logistiques. l'insuffisance de la surveillance. entouré des ambassadeurs, Consuls et représentant de la 3ème Edition de la Session d'information des Le mandat du GIABA consiste notamment à veiller à l'adoption de normes contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme en conformité avec les normes et pratiques internationales acceptables. L'institution est également chargée de faciliter l'adoption par les pays membres de mesures régionales visant à juguler les menaces. "La création du GIABA est une importante réponse et une démonstration de l'engagement politique de la CEDEAO dans la lutte mondiale contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, et donc, la promotion de la bonne gouvernance et le développement," a déclaré le Dr Shehu. Le GIABA interpelle les banques sur la conformité L e Directeur général du Groupe Intergouvernemental d' Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA), Dr. Abdullahi Shehu, a invité les institutions financières du Nigeria à institutionnaliser une robuste culture de conformité contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC / FT). Dr Shehu, qui a donné la charge dans son allocution lors de la 2e Conférence internationale sur les obligations de vigilance envers la clientèle organisée à Lagos le 21 Mars 2012 par le Comité des Principaux Responsables de conformité des Banques du Nigeria (CCCOBIN), a souligné que les normes révisées du Groupe d'Action Financière (GAFI), également connues sous le nom de Recommandations du GAFI, avaient placé d' énormes obligations sur les institutions financières et sur les entreprises et professions non financières désignées (EPNFD), soulignant que la mise en œuvre opportune et appropriée était indispensable pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme . Il a appelé au relèvement des capacités des responsables de conformité, car leur rôle exige une bonne compréhension des normes révisées et des éléments essentiels des notes interprétatives connexes. Selon lui, «les normes révisées mettent l'accent sur le suivi continu qui est le fondement de la conformité en matière de LBC / FT. Ainsi, au niveau sectoriel, tous les agents de conformité sont d'importance critique à la mise en œuvre des normes. Il y aura des changements dans la méthodologie utilisée pour évaluer le niveau de conformité des pays. Etant à l'avant-garde de la LBC / FT, les agents de conformité joueront un rôle critique lors des évaluations de leurs pays respectifs, notamment en soumettant en temps opportun les réponses au questionnaire d'évaluation mutuelle. " Le DG du GIABA a argué que l'attention devait être portée sur l'efficacité dans les normes révisées, pour que la lutte soit efficace, ce qui 2 exige que les entités déclarantes présentent des déclarations de soupçon utiles aux cellules de renseignement financier (CRF). Il a noté que le défi majeur dans les rapports des déclarations de soupçon avait été la pléthore de déclarations inutiles menant à des enquêtes médiocres, des poursuites bancales, sans aucune condamnation. Il a reconnu les divers programmes de réforme et initiatives qui avaient été énoncés pour le secteur bancaire au Nigeria pour améliorer la mise en œuvre du régime de LBC / FT. En déclinant les diverses formes d'assistance que le GIABA a apportées aux agents de conformité, il a assuré les participants de l'engagement continu à fournir une assistance technique aux États et aux organisations de la société civile afin de consolider la lutte mondiale contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et d'approfondir le programme d'intégration régionale de la CEDEAO . Visite de plaidoyer au Libéria D ans le cadre des efforts soutenus pour mettre en œuvre des régimes solides de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/ FT) dans les Etats membres de la CEDEAO, le Directeur général du Groupe Intergouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) , Dr. Abdullahi Shehu, a entamé une visite de plaidoyer au Libéria. Dr Shehu a rencontré, Madame le Président, Sirleaf Johnson, le mercredi 17 Avril 2012. Dr Shehu a salué l'administration de la Présidente libérienne, Ellen Johnson Sirleaf, qui dit-il, a travaillé sans relâche pour maintenir la paix et faire avancer le développement, en citant les deux élections successives que le pays avait tenues depuis la fin de la guerre civile en 2003. Dr Shehu a révélé que le but de sa visite était de solliciter le soutien et l'engagement du gouvernement libérien à l'effort mondial visant à prévenir le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, soulignant que les deux fléaux constituaient de graves problèmes dans la sous-région, et que l'engagement et le soutien politiques étaient nécessaires pour combattre la menace. Dr Shehu a déclaré que le Liberia avait fait quelques progrès, mais il a souligné qu'il y avait encore un certain nombre de questions en suspens auxquelles le gouvernement devait s'attaquer dans ses efforts pour combattre et prévenir le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Il a souligné la nécessité de rendre les institutions et mécanismes plus efficaces. Il a révélé que le GIABA travaillait avec les acteurs politiques dans le pays pour répondre efficacement aux questions en suspens, au nombre desquelles la promulgation d'une loi qui incrimine le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Le GIABA travaille déjà avec les autorités Le Directeur Général du GIABA, Dr Abdullahi Shehu et Mme Ellen Johnson Sirleaf, Président du Libéria gouvernementales afin de finaliser un projet de loi permettant au Libéria de créer une unité de renseignement financier, ce qui l'aiderait à suivre efficacement les transactions financières selon des normes internationalement acceptables. En réponse, Madame le Président du Libéria, Ellen Johnson Sirleaf a assuré le Directeur général de l'engagement de son gouvernement à bâtir un système efficace et robuste de LBC / FT pour inciter les investisseurs étrangers à investir dans le pays, soulignant que la création de la Commission de lutte contre la corruption, de l'Agence de répression de la drogue et de la Cellule de lutte contre la criminalité économique étaient des efforts importants dans ce sens. Au cours de la mission de deux jours, le Directeur général du GIABA a rencontré le vice-ministre des Finances chargé de la collecte des ressources fiscales, Dr James Kollie, le ministre de la Justice Cllr. Christina Tah, le chef de la Commission anti-corruption du Liberia et le gouverneur de la Banque centrale, Dr Mills Jones ainsi que le ministre de la sécurité nationale, Fumba Sirleaf. S'adressant aux journalistes à la fin de la mission de 2 jours, Dr Shehu a déclaré que la visite de sa délégation au Libéria devait permettre de montrer aux parties prenantes du pays les importants domaines où des progrès n'ont pas été faits. La visite, selon lui, visait à obtenir la coopération des parties prenantes pour mettre en place les mesures nécessaires. Il a déclaré, s'agissant du cadre de lutte contre le blanchiment au Libéria, que le gouvernement avait créé le Bureau du Vérificateur général, le Bureau de la Commission anti-corruption, l'Agence de répression de la drogue, et la Cellule de lutte contre la criminalité économique, ajoutant, "ce sont des mesures tout à fait louables prises par le Libéria et qui sont des progrès importants » Le Président Macky Sall reçoit le DG du GIABA D ans le cadre des visites de plaidoyer pour solliciter l'engagement politique des chefs d'Etat et de gouvernement des Etats membres du GIABA dans la mise en oeuvre de dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (LBC/FT) dans la région ouest africaine, le Directeur Général du GIABA, Dr;Abdullahi Shehu, a rendu une visite de courtoisie à Son Execllence M. Macky Sall, président de la République du Sénégal, le mardi 24 mai 2012. La visite a permis au Directeur Général d'assurer à Son Execellence M. le président de la République du Sénégal, l'appui du GIABA, dans le cadre de la création des institutions requises pour la mise en oeuvre des dispositifs de LBC/FT au Sénégal. Son Excellence, Monsieur Macky Sall, Président du Sénégal, parcourant le rapport annuel 2011 du GIABA aux côtés du Directeur Général, Dr Abdullahi Shehu. 3 Le Niger invité à renforcer son dispositif de LBC/FT L e gouvernement de la République du Niger a été invité à renforcer son dispositif de lutte contrec le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Ce plaidoyer a été fait durantt une mission de haut niveau du Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) du 24 au 26 avril 2012 auprès de Son Excellence, Mahamadou Issoufou, Président du Niger et plusieurs autres acteurs de la LBC/FT dans le pays. La mission du GIABA, dirigée par le Directeur Général, Dr Abdullahi Shehu, a rencontré le président de la République, Son Excellence, Monsieur. Mahamadou Issoufou, le premier ministre et chef du gouvernement, son Excellence Brigi Rafini, les ministres des finances et de l'intérieur et les membres du comité inter ministériel du Niger. Prenant la parole pendant la rencontre avec le président Issoufou, le Directeur Général du GIABA a félicité le président de la République pour ses initiatives louables sur la bonne gouvernance, le vote de la loi BC/FT, et son soutien à la Cellule de renseignements financiers (CRF/CENTIF). Dr. Shehu a saisi l'occasion pour attirer l'attention du Président sur les carences latentes dans le rapport d'évaluation mutuelle du Niger, lacunes, qui insite-il, doivent être rectifiées. Selon le DG du GIABA, la CENTIF du Niger est l'une des plus vielles de la région ouest africaine. Toutefois sa gloire s'était estompée car Mahamadou Issoufou, Président du Niger elle est devenue l'une des plus faibles de la région. Il a souligné que la CENTIF avait par conséquent besoin d'appui par le truchement de : (i) la provision de locaux adéquats, sûrs, permanents et bien équipés ; (ii) une allocution budgétaire adéquate et une autonomie opérationnelle ; et (ii) e un appui du président au ministre des finances afin que ce dernier puisse soutenir la CENTIF. Dans son allocution, le Président Issoufou a Dr Abdullahi Shehu, DG du GIABA félicité le GIABA pour ses efforts dans la mise en oeuvre efficace des dispositifs de la LBC/FT dans la région et sa volonté d'appuyer la CENTIF du Niger. Il a assuré au DG du GIABA la promptitude de la réaction des autorités compétentes à prendre en compte les gageures identifiées selon les ressources disponibles. Il a aussi sollicité plus de soutien de la part du GIABA dans le cadre de son mandat d'assistance technique à l'intention de la CENTIF du Niger. PHOTOSPEAK Le Directeur Général du GIABA, Dr Abdullahi Shehu entouré des autres membres du management avec son certificat ''Program for Development'' de Havard Business School, reçu en juin 2012 à Boston. 4 Des outils et techniques de poursuite judiciaire: GIABA présente un livre sur la poursuite judiciare des crimes économiques et financiers et stipule que l'obtention des condamnations est fondamentale dans la lutte contre le blanchiment des capitaux A ssurer des condamnations dans la poursuite du blanchiment des capitaux est important pour la réussite des dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Le Directeur Général du Groupe Intergouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA), le Dr. Abdulahi Shehu a dit le mardi 5 juin, 2012 à la présentation officielle du livre intitulé Stratégies et Techniques de poursuite judiciaire des crimes économiques et financiers. “Les capacités nationales et régionales pour mener des enquêtes sur des cas et les apporter devant les tribunaux ont été beaucoup rehaussées durant les 6 dernières années. » dit-il. “Toutefois, tout ce travail peut être voué à l'échec si des condamnations ne sont pas obtenues. Alors, un dernier pas final et crucial dans la chaîne d'opposition au blanchiment des capitaux (BC) et le Le Directeur Général du GIABA, Dr Abdullahi Shehu présentant l'Honorable Juge Hadja Awa Nana Daboya, présidente de la Cour de Justice de la CEDEAO à l'ancien chef de l'Etat du Nigéria, Général Yakubu Gowon. C'était à l'occasion de la présentation de l'ouvrage financement du terrorisme (FT), y compris des ''Stratégies et techniques de poursuite judiciaire des crimes économiques et financiers'', le 5 juin 2012 à Abuja, Nigéria. questions relatives à la corruption, est le renforcement des capacités des procureurs pour une réussite des cas de poursuite judiciaire devant les tribunaux afin d'obtenir des condamnations et empêcher les criminels d'avoir accés à leurs biens mal acquis. Ce livre a été publié dans le cadre de l'assistance technique que nous apportons à nos Etats membres. » dit-il. Justifiant l'importance qui sous tend la publication du livre, il a dit « En notre qualité de leader pour une alliance régionale contre le crime transational oragnisé, il ne nous revient pas de déterminer le sens du vent du changement dans la justice criminelle, mais plutôt d'inspirer et d'ajuster la direction des voiles- c'est la raison principale de la présentation du livre aujourd'hui. “Le livre vise à fournir des orientations aux officiels qui sont impliqués dans la poursuite judiciaire des crimes économiques et financiers. Il réexamine les questions conflictuelles, en provoquant des pensées, surtout la manière dont la capacité des procureurs peut être rehaussée afin de les amener à traiter d'une manière efficace des crimes économiques et financiers. “En un mot, il vise à renforcer l'intégrité et le professionnalisme des procureurs. Les utilisateurs intéréssés trouveront le livre utile non seulement par la nature et les modèles des crimes économiques et financiers , mais aussi les gageures auxquelles les pays en développement font face, plus particulièrement en s'attaquant à ces flèaux. “Le livre s'inspire des expériences de plusieurs juridictions, qui suggérent que pour lutter efficacement contre ces menaces, des lois fortes sont vitales, et cette opinion a été tenue par les cours afin de représenter une réaction porportionnée à un problème insidieux. “Dans beaucoup de cas, les tribunaux ont accepté si l'on doit lutter contre les crimes économiquement motivés, il faut qu'il y ait le juste équilibre entre les droits de l'individu et l'intérêt général du public. Le respect des droits humains, est après tout une composante intégrale de la prévention et détection du crime, l'administration de la justice, et bien sûr le jugement des suspects. “En se projetant dans l'avenir, nous ne sommes sûrs que d'une chose- il y aura toujours des changements dans les conditions et circonstances qui déterminent le contexte dans lequel nous luttons contre les crimes économiques et financiers dans le cadre de l'état de droit. Et pour que la bataille devienne efficace, nous devons renforcer les capacités des procureurs et aussi celles des juges pour s'adapter d'une manière adéquate et prendre en compte ces changements. » Selon Dr. Shehu, les programmes d'assistance technique du GIABA composés de dispositions de services de conseils juridiques, la formation des enquêteurs et procureurs , aussi bien que le renforcement des capacités des juges, continueraient à cibler les domaines spécifiques où l'impact maximal de la lutte régionale contre le crime organisé pourrait être fait, surtout le blanchiment des produits de la criminalité et le financement du terrorisme. 5 Pour un engagement solide des médias L e Groupe Intergouvernemental d'Action Contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) a réitéré son engagement à appuyer les organes de presse afin qu'ils puissent relayer d'une manière efficace les rôles de plaidoyer contre les crimes économiques et financiers, surtout le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Cette assurance a été donnée par le Directeur Général du GIABA, Dr Abullahi Shehu, lors d'une visite de plaidoyer à la direction des chaînes de télévision à Lagos, au Nigéria, le 3 avril, 2012. Channels television est la plus grande télévision privée au Nigéria, avec un auditoire d'environ 20 millions de télespectateurs. Selon son Directeur Général, le GIABA reconnaît le rôle important que les médias, , jouent dans les efforts soutenus qui visent à éradiquer les fléaux du blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Il dit que Channels Television s'est distinguée en sa qualité d'allié fort dans ce rôle de plaidoyer, tout en reletant que l'organe en question a dépassé les restrictions géographiques en flirtant avec la technologie qui vise à diffuser l'information à un plus grand auditoire dans le monde. Dr. Shehu a aussi saisi cette opportunité pour sensibiliser les cadres de la direction de Chanels television sur le mandat, vision et activités du GIABA tout en sollicitant un appui et partenariat actif dans la lutte Le Directeur Général du GIABA, Dr Abdullahi Shehu présentant les publications du GIABA à Chief John Momoh, Président de Channels Television. C'était à l'occasion d'une visite au siège de la chaîne, le 3 avril 2012, à Lagos, Nigéria. régionale contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Dans sa réponse, le président et directeur de Channels Television, M.John Momoh, a rassuré le Directeur Général du GIABA que sa structure est prête à appuyer le GIABA dans ses efforts de débarasser la région ouest africaine des crimes économiques et financiers, plus particulièrement le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. M. Momoh a aussi désigné un membre du personnel de la télévision afin qu'il reste toujours en contact avec le GIABA pour coordonner dans le cadre de la divulgation des questions de la LBC/FT dans la région. Pour une implication des leaders coutumiers dans le plaidoyer L e chef coutumier de Lagos, Oba Riliwan Babatunde Akiolu I, s'est engagé à apporter son appui total pour lutter contre les crimes financiers, surtout le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la corruption. Prenant la parole lors d'une visite des responsables du GIABA), à son palais à Lagos, Oba Akiolu, a déclaré “qu'aucune nation ne peut croître, quand les crimes financiers y subsistent”. Il a souligné qu'il avait toujours appuyé la lutte contre les crimes financiers quand il travaillait pour les forces de police. En particulier, Oba a demandé que ceux qui détiennent des postes politiques de faire preuve de responsabilité et d'éviter la corruption, stipulant que c'était la seule manière d'arriver à une croissance économique. “La lutte contre les crimes financiers en particulier, le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme doit être soutenue par tous. Aucune nation ne peut faire des bonds en avant quand les crimes financiers régnent. Nous devons tous nous approprier cette lutte. » dit-il. Il a conseillé à l'équipe du GIABA qui lui a rendu visite de faire parvenir la campagne de sensibilisation aux lieux de culte, aux marchés et écoles, mettant en exergue la nécessité de couvrir toutes les couches de la société pour parvenir à une lutte efficace. Le chef coutumier a saisi cette opportunité pour demander aux nigérians d'éviter la violence, et d'appuyer le gouvernement, tout en conseillant à ceux qui sont réellement affligés de porter les affaires devant les tribunaux conformément à la constitution Tim Melaye, Chargé de l'information du Centre d'information du GIABA à Lagos, présentant un lot de souvenirs à Oba Rilwan Akiolu I de Lagos. C'était lors d'une visite de plaidoyer le 14 mai 2012. Dans son discours, le responsable de l'information du centre de Lagos M.Timothy Melaye, a stipulé que l'équipe était sur place pour chercher l'appui du chef coutumier dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme, et a souligné que la visite de plaidoyer avait pour objectif de sensibiliser la population afin de réduire la dimension du blanchiment des capitaux dans la sous région. 6 Pour un front commun contre les crimes économiques et financiers L es différents démembrements des gouvernements des États membres de la CEDEAO ont été exhortés à intensifier leur engagement dans la lutte contre la criminalité transnationale organisée en accélérant les législations visant à criminaliser le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme au sein de leur juridiction. Cet appel constitue la teneur du communiqué publié à la fin d'un atelier régional de sensibilisation de deux jours sur la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme (LBA/ FT) à l'intention des cadres supérieurs et des responsables de conformité des banques commerciales, tenu du 30 au 31 mai 2012, à Accra, au Ghana. Les participants ont noté que l'approche fondée sur le risque à la conformité en matière de LBC/FT est un moyen efficace de juguler les activités criminelles organisées, y compris le financement du terrorisme. Les participants ont par ailleurs instamment invité les gouvernements de la région à mettre en place les mécanismes nécessaires pour assurer l'efficacité, l'indépendance financière et l'autonomie des cellules de renseignement financier afin d'optimiser leur fonctionnement dans l'accomplissement de leurs responsabilités. L'atelier a créé une opportunité de plaidoyer pour la poursuite, avec une vigueur renouvelée, du renforcement des capacités de toutes les parties prenantes, si la région ouest-africaine doit avancer dans la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, en soulignant que la région doit aller vers une moindre dépendance vis à- vis des espèces , ce qui aurait un effet positif pour la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, tout en améliorant le commerce bilatéral. En outre, les participants ont relevé la nécessité pour la région de poursuivre le projet de Photo de famille des participants à l'atelier régional de sensibilisation sur la LBC/FT à l'intention des directeurs et agents de conformité des banques commerciales, tenu du 30 au 31 mai 2012 à Accra, Ghana. monnaie unique, car celle-ci permettrait de minimiser l'incidence des activités criminelles organisées- en particulier le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, la contrebande et autres trafics. L'atelier a souligné que les institutions financières devraient mettre en œuvre des politiques internes strictes afin d'améliorer la culture de conformité LBC / FT au sein de leur personnel à travers l'organisation d' ateliers internes de renforcement des capacités sur une approche fondée sur les risques, la séparation des fonctions de responsables de conformité de celles de vérificateurs internes et la liaison continue avec le GIABA pour profiter des activités de renforcement des capacités au niveau régional. Les participants ont félicité les autorités du Ghana, en particulier le Centre de renseignement financier du Ghana, pour leur soutien dans l'organisation réussie de l'atelier et le Secrétariat du GIABA pour avoir amélioré leur capacité à s'intégrer dans les efforts mondiaux de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme et les actions nécessaires pour lutter efficacement contre ces deux fléaux. Les participants comptaient dans leurs rangs des administrateurs ou directeurs, responsables de conformité et auditeurs internes d'institutions financières non bancaires et d'institutions financières responsables de politiques et de gestion, mais aussi de la mise en œuvre et de la conformité en matière de LBC / FT dans leurs institutions respectives. GIABA appuie l'association féminine des Organisations de la société civile E n vu de rehausser la collaboration entre le Groupe Intergouvernemental d'Action Contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA) et les acteurs clés en Afrique de l'Ouest pour lutter contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, le GIABA a, le 7 juin 2012, élargi son champ d'accompagnement à l'Association des Femmes de l'Afrique de l'Ouest en lui apportant un appui logistique dans le cadre de son mandat d'assistance aux OSC. Le Directeur Général du GIABA, Dr. Abdullahi Shehu, a fait une présentation, dans laquelle il a dit à l'assistance que les articles offerts sont un symbole de l'engagement du GIABA à renforcer les capacités des groupes clés dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme dans la région. Il a mis en exergue le rôle clé que les femmes et les associations féminines jouent dans le plaidoyer contre les crimes économiques et financiers. Répondant à l'allocution du Directeur Général, la personne focale de l'Association des femmes de l'Afrique de l'Ouest au Nigéria et la présidente actuelle de l'association, Mme B.O.Ubeku, ont remercié le GIABA pour le geste et ont assuré l'engagement de l'association dans la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. “Dans l'espoir d'un partenariat future, dans le domaine du renforcement de capacité des commerçantes et entrepreneures sur le blanchiment de capitaux à travers les frontières régionales. C'est une question brulante étant donné qu'elle touche les familles par le biais du trafic des enfants, le travail des enfants et le blanchiment des capitaux. .” Le Directeur Général du GIABA, Dr Abdullahi Shehu présentant un lot de matériel de bureau à des responsables de l'Association des femmes de l'Afrique de l'Ouest (AFAO), le 7 juin à Lagos, Nigéria. L'Association des femmes de l'Afrique de l'Ouest (AFAO) est représentée dans les 15 Etats membres de la CEDEAO et a pour objectif global de mobiliser et faire participer la gent féminine dans les programmes de développement féminin, économique, la croissance et l'intégration régionale. 7 5ème Edition de la Journée Portes Ouvertes à Conakry La jeunesse gui néenne au cœur de la Journée L e Groupe Intergouvernemental d'Action contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest (GIABA), a organisé le 1er juin 2012 à Conakry, la 5ème édition de sa Journée Portes Ouvertes. Placée sous le thème de « Journée de sensibilisation de la jeunesse sur le blanchiment d'argent », cette édition avait pour objectif de mobiliser les jeunes contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme et autres crimes financiers; d'agir d'une manière positive sur leur esprit, attitude, comportement, et croyance; et de leur permettre de faire du plaidoyer en aidant à propager des messages de LBC/FT à leurs pairs et aux décideurs politiques. P o u r M a m a d o u Ta l i b é D i a l l o , Correspondant national du GIABA, l'organisation de cette journée dans son pays vient à point nommé, car « il contribuera à informer et à sensibiliser les parties prenantes sur la problématique générale de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ». Il a par ailleurs souligné l'insuffisance des résultats atteints par la Guinée malgré sa participation aux différentes activités du GIABA. Dans son allocution, Dr Ndèye Elisabeth Diaw, Directeur Général Adjoint du GIABA, a rappelé la volonté politique des autorités guinéennes dans l'organisation et la mobilisation de la jeunesse dans la lutte contre les fléaux du BC/FT. Tout en soulignant les impacts économiques, politiques, sociaux et moraux ravageurs de ces deux fléaux, Dr Diaw n'a pas manqué d'attirer l'attention des participants sur le devoir de vigilance, de motivation, de dynamisme ; gages de succès dans la lutte. « Ces qualités sont portées par des jeunes majoritaires et maillon indispensable dans cette chaîne de solidarité quant à la lutte menée », a-t-elle souligné. Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux Le Directeur Général Adjoint du GIABA, Dr Ndèye Elisabeth Diaw et Me Christian Sow, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de la République de Guinée, entourés des participants à la 5ème Edition de la Journée Portes Ouvertes du GIABA, tenue le 1er juin 2012 à Conakry, Guinée de la Guinée, Monsieur Christian Sow, a rappelé le rôle et les efforts du GIABA dans la LBC/FT. Il a exhorté les jeunes à plus de responsabilité et à une réelle implication dans la lutte contre ces fléaux. Il a enfin promis le soutien et la coopération du gouvernement guinéen à la noble cause du GIABA. Plus d'une centaine de participants dont des responsables politiques, fonctionnaires, leaders de la société civile, journalistes, élèves et étudiants des lycées, écoles et universités ont participé à la 5ème Edition de cette Journée Portes Ouvertes. Divers thèmes regroupant la problématique du BC/FT ; le mandat, rôle et activités du GIABA ; les mécanismes et initiatives nationales en matière de LBC/FT en Guinée ; le rôle de la jeunesse face aux conséquences du BC/FT ainsi que les attentes du GIABA dans le cadre de la collaboration avec les jeunes pour lutter contre le BC/FT ont été abordés. À la fin de la Journée, un communiqué a été rédigé, lu et validé par les participants qui se sont engagés à faire la restitution au sein de leur école et université respectives. Les participants ont aussi recommandé, entre autres, au GIABA de cibler et associer la jeunesse des zones rurales dans les programmes de sensibilisation du GIABA ; d'associer le secteur informel à ce genre de rencontre, car la majorité des jeunes sont actifs dans le secteur informel ; de multiplier la sensibilisation au sein des medias pour diffuser des messages appropriés aux jeunes ; et enfin de réaliser des films, documentaires, bandes dessinées sur la LBC/FT et adaptés aux jeunes, etc. Liens utiles Pour mieux connaître les questions connexes à la LBC/FT au niveau mondial, veuillez visiter les sites web suivants: www.fatf-gafi.org Financial Action Task Force (FATF): United Nations Office on Drugs and Crime (UNODC): www.unodc.org Commonwealth Secretariat: www.thecommonwealth.org www.ustreas.gov US Treasury: www.francetresor.gouv.fr French Treasury: www.downtonhill.com Downton Hill UK: www.worldbank.org World Bank: www.afdb.org African Development Bank: International Monetary Fund: www.imf.org Caribbean Financial Action Task Force (CFATF): http://www.cfatf.org/ http://www.esaamlg.org/ Eastern and South African Anti Money Laundering Group: Eurasian Group on Combating Money Laundering and Financing of Terrorism: http://eurasiangroup.org/ Middle East & North Africa Financial Action Task Force: http://www.menafatf.org Asia/Pacific Group on Money Laundering (APG): http://www.apgml.org/ IMF Financial Sector Assessment Program (FSAP): http://www.imf.org/external/np/fsap/fsap.asp IMF Reports on the Observance of Standards and Codes (ROSCs): http://www.imf.org/external/np/rosc/rosc.asp UNODC on money-laundering: http://www.unodc.org/unodc/en/money-laundering/index.html UN Security Council Counter-Terrorism Committee: http://www.un.org/sc/ctc/ UN Security Council Committee Resolutions concerning Al-Qaida etc.: http://www.un.org/Docs/sc/committees/1267Template.htm United Kingdom Metropolitan Police http://www.met.police.uk/fraudalert UK Serious Organised Crime Agency http://www.soca.gov.uk United States Drug Enforcement Administration: http://www.usdoj.gov/dea/ Nigeria National Agency for Food Drug Administration and Control: http://www.nafdacnigeria.org Nigeria Police http://www.npf.gov.ng/info/scams_fraud/What_to_do.aspx INTERPOL http://www.interpol.int/ Nigeria Special Control Unit Against Money Laundering (SCUML): http://www.scuml.org/ EFCC Nigeria http://www.efccnigeria.org Egmont Group http://www.egmontgroup.org/ Council of Europe http://www.coe.int/lportal/web/coe-portal/what-we-do/rule-of-law/moneylaundring Groupe Intergouvernemental d'Action Contre le Blanchiment d'Argent en Afrique de l'Ouest Complexe SICAP, Point E, Immeuble A 1er étage, Av. Cheikh Anta DIOP x Canal IV BP. 32400, Dakar-Ponty, Senegal Tel: (+221) 33 859 18 18 / 33 824 17 52 Fax: (+221) 33 824 17 45 [email protected] www.giaba.org