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MAMADOU TANDJA
Né en 1938 à Mainé Soroa (Diffa)
Officier des FAN
Membre du CMS
Président du MNSD Nassara du 5 novembre 1991 au 20 décembre 1999
Président de la République d u 22 décembre 1999 au 18 février 2010
Etablissements fréquentés
- 1948 à 1954 : Elève de l’école primaire de Mainé Soroa ;
- 1955 à 1959 : Elève de l’école Militaire de Katibougou (Mali) ;
- 1959 à 1963 : Elève de l’école des sous officiers de Tananarive
(Madagascar) ;
- 1965 : Elève de l’école des officiers de Bouaké (Cote d’Ivoire).
Fonctions Occupées
- 1963 à 1965 : Adjoint au commandant du Groupement Nomade de Tahoua ;
- 1965 à 1967 : Commandant du Centre d’Instruction des Forces Armées
Nigériennes (FAN) de Tondibia ;
- 1967 à 1969 : Commandant du détachement motorisé de Dirkou (Bilma) ;
- 1969 à 1972 : Adjoint au commandant de la 3è Compagnie Parachutiste de
Combat (CPC) de Zinder ;
- 1972 à 1976 : Commandant de la Compagnie de Génie de la Route de
l’Unité ;
- 15 avril 1974 : Membre du Conseil Militaire Suprême, junte militaire parvenue
au pouvoir suite au coup d’Etat militaire du 15 avril 1974 ;
- du 7 avril 1976 au 1 er septembre 1979 :
- Préfet du département de Maradi ;
- du 1er septembre 1979 au 31 août 1981 : Ministre de l’Intérieur ;
- du 1er septembre 1981 au 7 mars 1988 : Préfet du département de Tahoua ;
- mai 1989 : Membre du Conseil Supérieur d’Orientation National (Congres
constitutif du Mouvement National pour la Société de Développement, parti Etat) ;
- du 12 mai 1988 au 2 mars 1990 : Ambassadeur
Extraordinaire et
plénipotentiaire de la République du Niger auprès de la République du
Nigéria ;
- Président du Conseil Régional de Développement de Tahoua (en sa qualité
de Préfet dudit département) ;
- 2e Vice-président du Conseil National de Développement ;
- du 2 mars 1990 au 11mars 1991 : Ministre de l’Intérieur ;
-
Secrétaire chargé des Relations avec les Organisations affiliées du Bureau
Politique National du MNSD Nassara à la suite du congrès extraordinaire du
parti tenu en mars 1991 ;
Participant à la Conférence Nationale Souveraine de juillet - novembre 1991 ;
depuis le 6 novembre 1991 : Président du MNSD Nassara à la suite des
assises du Comité Central extraordinaire convoqué au lendemain de la tenue
de la conférence nationale Souveraine ; il occupe cette responsabilité jusqu’à
son élection comme Président de la République en novembre 1999 ;
1er avril 1991 : Mis en disponibilité d’un an à sa demande ;
-
février – mars 1993 : Candidat aux élections présidentielles :
-
-
1er tour du scrutin : 27 février 1993 :
Monsieur Mamadou Tandja mobilise 443. 223 de voix soit 34,22% des suffrages
exprimés.
Les résultats globaux sont les suivants (Arrêt n®93 /10/CS/Ch.Cons du 18 mars
1993) :
« Inscrits
4 082 076
Votants
1 328 152 Soit 32,53% des inscrits
Bulletins blancs ou nuls
35 696
Soit 0,87% des inscrits
Suffrage exprimés
1 292 457 Soit 31,66% des inscrits
Répartition des voix par candidat :
Djibo Bakary (UDFP Sawaba)
21 662 voix soit 1,68%
Omar Katzelma Taya(PSDN Alhéry)
23 565 voix soit 1,82%
Oumarou Garba Youssoufou(PPN RDA)
25 565 voix soit 1,99%
Illa Kané(UDFP Chamoua)
32 951 voix soit 2,55%
Djermakoye Moumouni Adamou(ANDP)
96 949 voix soit 15,24%
Mahamadou Issoufou (PNDS Tarayya)
205 707 voix soit 15,92%
Mahamane Ousmane (CDS Rahama)
343 261 voix soit 26,59%
Mamadou Tandja (MNSD Nassara)
443 223 voix soit 34,22%. »
2è tour, 27 mars 1993 :
Monsieur Mamadou Tandja obtient 639 418 soit 45,58% des suffrages exprimés
(Arrêt n°93/11CS/Ch.Cons du 14 avril 1993) :
« Inscrits 4 069 333
Votants
1 433 393 soit 35,92%
Bulletins blancs ou nuls
Suffrages exprimés
30 499 soit 0,75%
1 402 894 soit 34,47%
Répartition des voix par candidat :
Mamadou Tandja (MNSD Nassara)
639 418 soit 45,58%
Mahamane Ousmane (CDS Rahama)
763 476 soit 54,42% ».
-
Juillet 1996 : Candidat aux élections présidentielles organisées les 7 et 8
juillet 1996 par le pouvoir militaire : la Cour Suprême présidé par Ali Bandéré
attribue à monsieur Tandja 378.322 voix soit 15,65% des suffrages exprimés
(Arret n°96-107/Ch.Cons du 21 juillet 1996).
Résultats du hold-up électoral des 7 et 8 juillet 1996 tels que proclamés par la Cour
Suprême présidée par Ali Bandaré
(Arret n°96-107/Ch.Cons du 21 juillet 1996) :
Nombre de bureau de vote :
8 371
Nombre de bureau de vote dont les résultats sont parvenus :
8 297
Inscrits
3 804 750
Votants
2 525 019
Bulletins blancs ou nuls
107 830
Nombre de suffrages exprimés
2 417 189
Répartition des voix par candidat :
Djermakoye Moumouni Adamou (ANDP)
115 302 voix soit 4,77%
Mahamadou Issoufou (PNDS Tarraya)
183 826 voix soit 7,60%
Mamadou Tandja (MNSD Nassara)
378 322 voix soit 15,65%
Mahamane Ousmane (CDS Rahama)
477 431 voix soit 19,75%
Baré Mainassara Ibrahim (Indépendant)
1 262 308 voix soit 52,22%
A la lumière du déroulement de ces élections , celles-ci restent considérées comme
un hold up électoral par l’opinion nationale et internationale, prélude à bien de
difficultés pour le régime incarné par le Général Baré Mainassara Ibrahim.
-
Monsieur Mamadou Tandja est membre fondateur du Front pour la
Restauration et la Défense de la Démocratie (FRDD), groupement de partis
politiques (MNSD Nassara, CDS Rahama, PNDS Tarayya, …) créé en
septembre 1996 au lendemain du hold-up électoral du Général Baré
Mainassara Ibrahim ;
-
Investi le 12 août 1999 par le congrès extraordinaire du MNSD Nassara
candidat de cette formation politique aux élections présidentielles d’octobre
1999 ; les résultats de ces élections présidentielles sont les suivants :
1er tour : 17 octobre 1999
« Nombre de bureaux de vote
10 030
Nombre de bureaux de vote dont les résultats sont parvenus
9 958
Nombre d’inscrits
4 560 508
Nombre de votants
1 990 370
Bulletins blancs ou nuls
81 129
Suffrages exprimés valables
1 909 370
Taux de participation
43,64%
Taux d’abstention
56,36%
Répartition des voix par candidat :
Amadou Ali Djibo dit Max (UNI)
32 977 soit 1,73%
Professeur André Salifou (UPDP Chamoua)
Djermakoye Moumouni Adamou (ANDP)
39 641 soit 2,08%
147 672 soit 7,73%
Hamid Algabid (RDP Jama’a)
206 763 soit 10,83%
Mahamane Ousmane (CDS Rahama)
429 837 soit 22,51%
Mahamadou Issoufou (PNDS Tarayya)
435 827 soit 22,79%
Mamadou Tandja (MNSD Nassara)
617 320 soit 32,33% »
Source : Arrêt n°99-06/Ch.Cons du 7 décembre 1999
Le Sahel n° 5689 du 9 décembre 1999.
Il y a lieu de remarquer qu’à la même date du 24 novembre 1999, Monsieur
Mamadou Tandja est élu Député National sur liste MNSD Nassara dans la
circonscription électorale de Diffa. Mais en raison de l’incompatibilité des fonctions
présidentielles et législatives, le Président Mamadou Tandja n’a pas siégé à
l’Assemblée Nationale en qualité de Député et est donc remplacé au Parlement par
son suppléant personnel (Monsieur Nassourou Samaila).
-
Mahamadou Tandja est candidat pour un deuxième Mandat aux élections du
16 Novembre 2004
Elections Présidentielles 1 er tour du 16 novembre 2004
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) l a procédé à la
proclamation des résultats provisoires issus du premier tour des élections
présidentielles du 16 novembre..
Ainsi sur 5.255.232 inscrits dans les 14.486 bureaux de vote, 2.535.493 ont pu voter,
soit un taux de participation de 48,25%. Le taux d’abstention est de 51,75 %. La
répartition des voix par candidat donne l’ordre suivant :
Mahamadou Tandja (MNSD) 991.764 voix soit 40,67% ;
Mahamadou Issoufou (PNDS) 599792 voix soit 24,60 % ;
Mahamane Ousmane (CDS) 425.052 voix soit 17,43 % ;
Cheiffou Amadou(RSD) 154.732 voix soit 6,35 % ;
Adamou Moumouni Djermakoye (ANDP) 147.957 voix soit 6,07 % ;
Hamid Algabid (RDP) 119.153 voix soit 4,89 %.
Pour le second Mamadou Tandja a encore comme Chanllenger El hadj Mahamadou
Issoufou.
Elections présidentielles 2 ème tour 2004 :
Nombre de bureaux de vote : 14.484
Nombre de bureaux de vote parvenus : 14.364
Nombre d’Inscrits
5.256.581
Nombre de Votants 2.363.692
Bulletins blancs ou nuls
64.625
Suffrages exprimés valables 2.299.064
Taux de participation 44,97%
Taux d’abstention
55,03%
Répartition des voix par candidat s’établit ainsi qu’il suit :
MAHAMADOU ISSOUFOU : 792.476 voix soit 34,47%
MAMADOU TANDJA: 1.506.591 voix soit 65,53%
Le second tour est remporté par Tandja Mamadou.
En cours du mandat à partir de 2007, Mahamadou Tandja s’engagea dans la logique
de Tazartché. A partir de 2009, commença une série d’actes anti-constitutionnels :
Viole de la Constitution de la 5ème République, Dissolution de la cour
Constitutionnelle et de l’Assemblée Nationale. Il organisa un Référendum contesté
par la majorité de la classe politique Nigérienne et la Communauté Internationale
pour instituer la 6ème République qui lui donne un Bonus de 3ans. Le Front pour la
Défense de la Démocratie (FDD) est crée puis la Coordination des Forces pour la
Démocratie et la République (CFDR) en vue de lutter contre le ‘’Tazartché’’. Le pays
est dans une situation quasi insurrectionnelle quand intervient le coup d’Etat le 18
février 2010 dirigé par le Chef d’Escadron Salou Djibo.
Grades successifs dans les Forces Armées Nigériennes
-
Sous-officier de 1959 à 1967
-
Sous-lieutenant – le 1 er juillet 1967
-
Lieutenant – le 1 er octobre 1969
-
Capitaine – le 1 er août 1975 (à titre exceptionnel)
-
Chef de Bataillon – le 1 er janvier 1981
-
Lieutenant- Colonel – le 1 er janvier 1987
Le Lieutenant Mamadou Tandja est admis à faire valoir ses droits à la retraite de
l’armée pour compter du 1 er juin 1991.
Autres activités
-
depuis février 2002 : Président en exercice de l’Autorité du Bassin du Niger
(ABN) ;
-
décembre 2002 :Président en exercice de l’Union Economique et Monétaire
Ouest Africaine ( l’UEMOA) ;
-
mars 2003 : Président en exercice de la Communauté des Etats SahéloSahariens (CEN-SAD) ;
Distinctions honorifiques
-
Chevalier de l’Ordre National du Niger pour compter du 3 août 1972 ;
-
Commandeur de l’Ordre National de la Légion d’Honneur française pour
compter du 9 septembre 1982 ;
-
Officier de l’Ordre National du Niger ;
-
Commandeur de l’Ordre National du Niger pour compter du 18 décembre
1983 ;
-
Grand Officier de l’Ordre National du Niger pour compter du 18 décembre
1987 ;
-
Grand Croix de l’Ordre National du Niger pour compter du 22 décembre 1999.
Source : Chaïbou Maman : Dictionnaire pour l’enseignement de l’histoire, géographie et
l’éducation civique au Niger.
Edition : IDP