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LE JOURNAL DE LA MÉDECINE ALTERNATIVE
AVRIL 2013 • n° 1
sommaire
2 actualités
6 f iche thérapeutique
L’herpès
7 dossier
Insuffisance veineuse
Pour paraphraser le titre de l’ouvrage
de Christian Brun, à propos des insuffisances
veineuses, on se dit facilement « Au diable
la varice ». Trop souvent, on délaisse les
problèmes de circulation veineuse. Ces
pathologies ne sont pourtant eas à négliger,
d’autant moins que de nombreuses solutions
naturelles existent.
13 énergie
L’Éthérapie, reconquérir son énergie
originelle
14 interview
Eduard Van Den Bogaert, médecin et
homéopathe, propose à chacun de
se soigner de façon sensible grâce à
l’Homsham, pour « homéopathie sensitive
hahnemannienne ».
16
cancer
Mieux prendre en charge ses émotions
17 bonnes idées
• L’argile verte, anti-inflammatoire tout
terrain
• Printemps serein pour atopiques.
18
traitement
• La micro-immunothérapie : une piste antiallergie
• Les mystérieux pouvoirs du bâton Idogo
22 polémique
• Se libérer de ses ancêtres
• La chirurgie du surpoids
une solution lourde de conséquences
• Vaccins, pilules, antibiotiques
tous coupables du cancer
25 courrier des lecteurs
28
boîte à outils
Drainage de printemps
automassage
Médicaments
c’est la roulette chinoise !
O
n ne cesse de se poser des questions sur l’innocuité des
médicaments et voici que leur fiabilité est également mise en
cause ! D’après un grand périodique médical, nous pouvons
exprimer de sérieux doutes sur la fiabilité des principes actifs
des médicaments. Quelque 60 % de leur production se fait en Chine ou
en Inde. Dans près de 4 000 à 5 000 sites de fabrication pharmaceutique.
Or, bien que peu de contrôles soient effectués (car comment inspecter
ces pays ?), la proportion d’usines non conformes devient inquiétante.
Elle serait passée de 18 % en 2009 à près de 42 % en 2012. Le terme
« non conforme » peut cacher des faits très graves : processus de
fabrication non fiable, absence de justification scientifique du mode
de production, risque de contamination croisée par mauvais nettoyage
des cuves, entreposage dangereux, propreté insuffisante, risque de
contamination par des agents extérieurs, etc.
En 2007, le Conseil de l’Europe évoquait déjà le danger potentiel de
provoquer ainsi des milliers de morts : les génériques en particulier ont
été montrés du doigt car ils seraient les plus sujets à caution – toujours
d’après le rapport européen – soit en raison d’échecs thérapeutiques,
d’exacerbation des maladies, soit tout simplement parce qu’ils peuvent
être mortels. En 2008, comme pour confirmer ces doutes, il y a eu
l’affaire des héparines frelatées qui ont provoqué 81 décès et plus de
800 cas d’effets iatrogènes. Ces héparines étaient fabriquées en Chine
à partir de pancréas de porc. Or, au moment de l’épidémie de peste
porcine, les fabricants avaient frauduleusement remplacé, dans certains
lots, l’héparine par de la chondroïtine – hautement toxique lorsqu’elle
est injectée – parce que cette substance mime l’action de l’héparine.
Un autre exemple ? Le paracétamol, un des médicaments certainement
les plus vendus, n’est plus fabriqué en Europe. Comment peut-on être
certain de l’origine de chaque lot ? Comment pouvons-nous espérer
avoir la traçabilité d’un tel produit venant de Chine quand le fabricant
refuse d’être audité, qu’il transmet les pièces qu’il veut… et qui
plus est en chinois ! Et qu’en fin de compte il n’est pas possible de le
contraindre légalement d’accepter d’être inspecté.
Il serait donc indispensable, comme certains le préconisent déjà, de
limiter les médicaments à ceux qui sont vraiment nécessaires et de
recréer en Europe les conditions pour que des laboratoires sérieux
reprennent en main la synthèse des seules molécules vraiment
indispensables aux soins. Tout comme on ferait mieux de se contenter
d’utiliser les plantes de nos régions qui, de toute manière, sont plus
adaptées à nos besoins, à nos climats et à nos modes de vie que ce qui
vient d’on ne sait où au bout du monde… l
Paul Dupont
actualités
Bannissez
ce médicament
L
e Tétrazépam, médicament utilisé pour ses
propriétés myorelaxantes (décontractant
musculaire) provoque des effets indésirables
cutanés qui peuvent être graves. Ce médicament
de la famille des benzodiazépines est honni par
l’Agence de sécurité du médicament qui signale
des effets neurologiques et psychiatriques.
Elle s’appuie surtout sur une longue étude de
pharmacovigilance qui fait état de graves et
fréquents effets indésirables cutanés tels que les
syndromes de Lyell (nécroses) et Stevens-Johnson
(érythème multiforme) ainsi que des syndromes
d’hypersensibilité médicamenteuse. l
Statines : la liste des effets
secondaires s’allonge
S
ous le prétexte d’une meilleure protection cardiovasculaire, certaines statines
(atorvastatine, rosuvastatine, simvastatine) sont de plus en plus régulièrement
prescrites à des doses élevées. Outre les effets indésirables déjà identifiés (fatigue
chronique, douleurs voire nécroses musculaires, genèse d’un diabète, toux
chronique, aggravation de l’asthme, facilitation d’une pneumonie, cataracte,
accélération du génie évolutif de la DMLA, déficience de la mémoire, dépression,
déclin cognitif, etc.), des chercheurs viennent de souligner que ces mégadoses
sont également responsables d’un certain nombre d’épisodes d’insuffisance
rénale aiguë nécessitant l’hospitalisation d’urgence. L’étude ne dit pas combien
en réchappent… l
Robert G. Fassett, Jeff S. Coombes, dans le British Medical Journal, 20 mars 2013.
Quand les médecins se lâchent
I
l résulte d’un sondage mené par le Journal international de
médecine – une parution professionnelle – que les trois quarts
des médecins prescrivent hors autorisation de mise sur le marché
(AMM). En clair, que les doses et fréquences d’utilisation, mais
surtout les destinations thérapeutiques des médicaments, sont en
dehors des indications reconnues et que le médecin prend toutes
libertés de prescription. À l’initiative de ce sondage, les mises en
garde répétées de l’Agence nationale de sécurité du médicament
(ANSM) sur les prescriptions médicales qui, depuis le scandale
du Mediator, menace, vitupère, tape du pied. Néanmoins, le
sondage du JIM révèle que 78 % des médecins prescrivent (37 %
souvent, 41 % rarement) en dehors des indications reconnues.
Mais outre ces quelques accommodations ou « adaptations », les
médecins semblent considérer avec la plus grande honnêteté que
recommander un médicament en dehors de ses indications est
souvent le signe d’une pratique dynamique de la médecine et la
réaction d’un médecin bien informé… Et sans doute de visiteurs
médicaux très efficaces. l
Maladie auto-immune ?
Veillez aux grains… de sel !
L’
augmentation rapide du nombre de cas de maladies autoimmunes observée depuis quelques décennies dans les pays
ayant adopté le mode de vie occidental ne peut pas s’expliquer
par une prédisposition génétique. Manifestement, elle est le fait
de facteurs environnementaux. La consommation excessive de sel
pourrait bien en être l’un des plus puissants et des plus dangereux.
Il y a déjà quelques années, il avait été montré que le sel, en
s’accumulant dans les tissus, affecte négativement un certain type
de globules blancs, les macrophages, l’un des éléments essentiels
de notre système immunitaire. Récemment, on a découvert qu’en
outre, l’excès de sel activait considérablement l’induction d’un
certain type de lymphocytes sécrétant l’interleukine 17, un agent
puissant de la réaction inflammatoire et, par voie de conséquence,
qu’il participerait à la création d’un terrain inflammatoire
chronique. l
M. Kleinewietfeld, A. Manzel, J. Titze et coll., dans Nature, 2013.
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n° 1 l avril 2013 l Alternative
Santé
19/04/13 16:41
actualités
L’agroalimentaire se sucre
sur le dos de l’Outre-mer
Savez-vous que dans les DOM-TOM, tout est plus sucré ? Ou que les aliments n’y sont
périmés que 25 jours après ceux de la Métropole ? Un projet de loi relatif aux taux de
sucres ajoutés siffle enfin la fin de la récréation et révèle ce scandale.
En bref…
Un penchant mortel pour
les boissons sucrées
Les sodas et autres colas dont
raffolent les enfants sont la cause
d’environ 180 000 décès chaque
année dans le monde : 133 000
par diabète, 44 000 par maladies
cardiovasculaires et 6 000 cancers.
American Heart Association, 19 mars 2013
L
es habitants des DOM-TOM mangent
trop sucré mais… ce n’est pas totalement
leur faute puisque l’industrie agroalimentaire a depuis de longues années vendu,
de la Guadeloupe à la Réunion, des produits
tels que yaourts et sodas contenant jusqu’à
50 % de sucre de plus qu’en Métropole. Leur
argument ? Les Ultramarins raffolent de
sucre, alors nous leur en donnons. Ben
voyons. Et le résultat ? On découvre la catastrophe dans les pages d’un rapport préfigurant un projet de loi présenté et adopté par
l’Assemblée nationale le 25 mars avant d’être
présenté au Sénat : plus d’un adulte sur deux
serait en surpoids Outre-mer (contre 32 % en
Métropole). Et pour les enfants, c’est pire,
puisque 9 % des enfants sont obèses contre
3,5 % en Métropole.
Ainsi, en plus du fait que les dates de
péremption des aliments diffèrent scandaleusement entre la Métropole et les DOM
(30 jours pour la première, 55 jours pour les
seconds ! peut-être pour écouler plus facilement ses stocks), voilà qu’on apprend que
l’industrie propose des canettes de Fanta
avec 45 % de glucides en plus que sous nos
latitudes et des yaourts avec 26,8 % en plus.
C’en est trop pour certains, notamment
Huguette Bello, député-maire de Saint-Paul,
à la Réunion, qui propose un projet de loi
visant à aligner les taux de sucre entre
l’Outre-mer et la Métropole, de même que
les dates de péremption. Ce n’est pas une
nouveauté, l’actuel ministre de l’Outre-mer,
Victorin Lurel, avait déjà déposé un tel projet
en 2011, retoqué en séance. La présidente PS
de la commission des Affaires sociales, Catherine Lemorton, s’est dite « fière » de ce texte
soulignant qu’il s’agit ici d’un « avertissement
au lobby agroalimentaire », dénonçant au
passage la collusion de ce lobby avec les lobbies pharmaceutiques « qui vendent des
médicaments soignant… le diabète ». l
J.-B. Talmont
Médecines alternatives
On en parle pour mieux les museler
C’
est par cette stratégie que s’est illustrée l’Académie de médecine, qui
rendait public, le 5 mars, un rapport
sur les médecines complémentaires. Nous
pourrions nous féliciter que les « sages » se
penchent sur ces médecines, car c’est la première fois qu’elle accepte de les considérer
avec sérieux. Mais aucune illusion n’est permise. Si elle reconnaît bien que des « thérapies douces » ont leur utilité pour soulager
certains malades, allant jusqu’à prôner leur
usage dans les hôpitaux, elle se permet en
contrepartie de réglementer très strictement
les conditions de pratique. Sont reconnues
par l’Académie de médecine quatre pratiques
dites « complémentaires » : l’acupuncture,
l’ostéopathie (et la chiropraxie), le taï chi et
l’hypnose. Quatre d’entre elles quand l’OMC
en reconnaît et recense cent fois plus. Selon
l’Académie, se sont là les seules qui aient fait
Alternative Santé l avril 2013 l n° 1
l’objet de « tentatives d’évaluation méthodologiquement acceptables » et qu’elle considère « avec sérieux ». Reconnaissance pour un
recadrage absolu où les patients doivent
« éviter leur usage en absence d’un diagnostic médical » et « de ne les accepter qu’avec
une extrême prudence », ne confier leur mise
en œuvre dans les hôpitaux « qu’à des médecins, des sages-femmes ou professionnels de
santé, tous formés à cet effet ». On imagine
bien, en effet, une sage-femme formée à
l’acupuncture ou à l’ostéopathie entre deux
accouchements et trois gardes de 24 heures.
Pire, l’Académie réfute absolument les
termes de « médecine douce » ou de « médecine alternative ». Pour elle, il ne s’agit ici que
« de techniques empiriques de traitement
pouvant rendre certains services en complément de la thérapeutique à base scientifique
de la médecine proprement dite ». l J.-B. T.
Dépistage du cancer du sein :
l’intox continue
Suite à la publication d’une métaanalyse américaine selon laquelle
les surdiagnostics représenteraient
31 % des cancers du sein, un atelier
Santé Environnement s’est réuni
à Paris en février. La conclusion
s’inscrit dans la droite ligne de la
politique de santé : en France, les
surdiagnostics sont rares et leur
taux est inférieur à 10 %. Et sur
quoi repose ce chiffre ? Sur rien, car
aucune étude de ce type n’a encore
été menée sur notre territoire…
Guy Hugnet, LyonCapitale.fr,
29 janvier 2013. www.lyoncapitale.fr
Le gras des produits laitiers,
mauvais pour le cancer du sein
Pour la première fois, une étude
a porté sur les graisses des
produits laitiers consommés par
les femmes atteintes de cancer
du sein. Celles qui consommaient
une portion par jour ou plus de
produits laitiers à forte teneur en
graisses ont présenté un risque de
mourir de leur maladie augmenté
de 49 % dans les douze ans
après le diagnostic. En revanche
une consommation modérée de
produits laitiers à faible teneur en
graisses n’a pas été reliée à un
surrisque.
Alternative Santé
Magazine numérique
Édité par SANTÉ PORT-ROYAL SAS,
RCS Paris B 434 728 952.
65 rue Claude-Bernard, 75005 Paris.
Également éditeur de Principes de Santé, Plantes &
Santé, Bio Info et Profession Thérapeute.
Directeur de la publication : Alexandre Imbert.
Rédactrice en chef : Isabelle Saget.
Conseiller de la rédaction : Dr Paul Dupont.
Rédaction : Dr Naïma Bauplé, Alessandra Moro,
Michel Dogna, Patrick Hoor, Jean-Baptiste
Mechernane, Dr Éric Menat, Christine Saramito,
Victoria Siegel, Jean‑Baptiste Talmont.
Secrétaire de rédaction : Philippe Boissart.
Maquette : Caroline Lesage, Sabrina Pezzot.
Abonnement annuel (11 numéros) : 24 x.
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3
actualités
Aigle moqueur revient !
Inoffensive, la fumette de cannabis ?
D
e nombreux grands-parents actuels
sont des « soixante-huitards ». Ils
ont fumé du hasch (cannabis) et ne
considèrent pas comme très grave que
leurs petits-enfants en fassent autant.
Mais ces anciens ne réalisent pas que le
cannabis actuel n’a plus rien à voir avec
celui qu’ils ont eux-mêmes fumé, car
il est génétiquement modifié (OGM).
Pourquoi ? Pour augmenter sa teneur en
tétrahydrocannabinol (THC), son principe
actif, qui, de 5 %, est aujourd’hui passée
entre 9 et 11 %, mais le plus souvent se
situe à 20 %, et parfois même jusqu’à
35 à 40 % !
Le docteur Costantin, professeur de
pharmacologie à Rouen, déclare :
« Le produit (la résine vaporisée)
ne s’élimine pas rapidement mais
se dissout dans les graisses fines du
cerveau (comme le mercure) et y restera
des semaines, voire des mois. Nous
avons à faire à une drogue lente qui
commence par le plaisir, se transforme
en besoin toujours croissant, et devient
finalement  tyrannique… »
Curieusement, Le Nouvel Observateur
nie aussi bien l’existence de cannabis
OGM que des hautes concentrations en
THC dénoncées.
Selon l’Observatoire français des drogues
et des toxicomanies (OFDT), il y aurait en
France 3,8 millions de consommateurs
irréguliers et 1,2 million de réguliers.
En 2004, l’enquête de l’épidémiologiste
Marie Choquet montrait que seulement
12 % des garçons et 15 % des filles
au lycée n’avaient jamais touché au
cannabis, tandis que 21 % des garçons et
7 % des filles étaient des consommateurs
réguliers. En 2010, dès la 3e, c’était un
élève sur quatre qui déclarait avoir été
initié au cannabis.
À noter que le nombre de cancers chez
les enfants de parents ayant consommé
du haschich est cinq fois plus élevé.
Enfin, le nombre de leucémies est
multiplié par dix chez les enfants
dont la mère a fumé du haschich
pendant sa grossesse.
Une observation personnelle : les fumeurs
réguliers ont leur volonté annihilée,
tout passage à l’action leur semble
généralement une montagne ! l M. D.
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4
n° 1 l avril 2013 l Alternative Santé
© Radio Médecine douce est une marque du groupe Santé Port-Royal
les émissions à venir
actualités
Un agriculteur
indemnisé pour
son cancer
L
a cour d’appel de Nancy
a confirmé le 22 mars
dernier que le cancer
(syndrome myéloprolifératif)
dont est victime Dominique
Marchal, 55 ans, céréalier,
est bien dû à son exposition
pendant une vingtaine
d’années à des pesticides
riches en benzènes. Elle a
donc condamné le fonds
de garantie à l’indemniser.
Une première. L’État va
maintenant devoir se
retourner contre les fabricants
qui n’avaient pas mentionné
les risques sur l’étiquette . l
La charcuterie en délicatesse
S
uite aux nombreuses allégations l’impliquant dans le décès
prématuré d’une frange importante de la population ayant adopté
le mode alimentaire occidental, la charcuterie et plus globalement
les viandes cuisinées industriellement ont fait l’objet d’une grande
étude portant sur un demi-million de sujets européens, répartis dans
dix pays pendant la période allant de 1992 à 2000. La conclusion,
qui vient d’être publiée, est sans appel : « 3,3 % des décès prématurés
pourraient être évités chaque année si les gens consommaient moins
de 20 g par jour de charcuterie. » Et la réalité dévoilée par cette
étude n’est que partielle, car les personnes qui consomment le plus
de charcuterie consomment très peu de fruits et légumes, fument
et consomment régulièrement de l’alcool au-dessus des conseils de
modération. D’autre part, rien n’est dit de leurs statuts éducatif et
socio-économique, du niveau de stress auquel elles sont soumises,
quelques facteurs parmi bien d’autres susceptibles d’alourdir les
résultats d’une telle étude. l
Sabine Rohrmann, Kim Overvad, H. Bas Bueno-de-Mesquita et coll.,
dans BMC Medicine, 2013
Ça va faire tiquer
U
ne toute récente étude américaine jette un regard nouveau
sur la maladie de Lyme et la spécificité de la bactérie Borrelia
burgdorferi, transmise par les morsures de tique. Contrairement
à la très grande majorité des autres organismes vivants connus,
la borréliose est une bactérie qui n’a pas besoin de fer pour
vivre. Cette capacité, désignée par le vocable « iron abstinence »
complique grandement la tâche du système immunitaire qui, pour
se prémunir des attaques bactériennes classiques, organise une
carence en fer via une hormone hépatique, l’hepcidine. C’est cette
carence organisée qui nous épuise lors de phases infectieuses.
Mais Borrelia burgdorferi, n’utilisant pas de fer, mais du manganèse
pour assurer sa survie, échappe totalement à ces mécanismes
immunitaires. Cette mise en évidence risque d’ouvrir de nouvelles
perspectives thérapeutiques tout en corrigeant celles existantes. l
J. D. Aguirre, H. M. Clark, M. McIlvin et coll., dans le Journal of Biological
Chemistry, 2013.
Diabète de type 2 :
à quel médicament se vouer ?
A
près le retrait des thiazolidines (Avandia et Actos, pour risque
d’insuffisance cardiaque, avec de plus, pour le second, risque
de cancer de la vessie), c’est au tour de l’exénatide (Byetta) et de la
sitagliptine (Januvia, Xelevia), deux analogues des incrétines, d’être
fortement suspectés de faciliter le développement de pancréatites
aiguës potentiellement mortelles ! Comme cette classe comprend
d’autres molécules, la FDA américaine (l’équivalent de notre agence
de sécurité du médicament) a décidé d’entreprendre une étude
afin de déterminer si le risque de pancréatite, voire de cancer du
pancréas, est un effet indésirable spécifique de ces deux produits
ou un effet de toute la classe. Autres analogues des incrétines
commercialisés en France : linagliptine (Trajenta), saxagliptine
(Onglyza) et vidagliptine (Galvus). l
FDA : 14 mars 2013. www.fda.gov/Drugs/DrugSafety/ucm343187.htm
Alternative Santé l avril 2013 l n° 1
En bref…
Le miel de manuka, arme
fatale contre les bactéries ?
Le staphylocoque doré est
l’une des bactéries les plus
résistantes aux antibiotiques.
Une étude récente donne une
piste intéressante pour en venir
à bout : il s’agit d’associer à la
rifampicine le Medihoney, une
préparation très riche en miel
de manuka.
Patrick Müller et coll., dans PLOS One,
février 2013
Intestins irritables,
la place des probiotiques
S’il est établi que le stress
aggrave les problèmes
de syndrome d’irritabilité
intestinale, la prévention ne
passe pas que par la maîtrise
de celui-ci. Effectivement, la
prise régulière d’un complexe
de probiotiques/prébiotiques
serait capable d’éviter les
poussées en inhibant la réaction
inflammatoire que le stress
génère habituellement.
Yundong Sun, Min Zhang et coll.,
dans Gastroenterology, 2013.
Stérilisés avant même
de naître ?
La Terre,
une guérisseuse
Et si le simple
simple fait
fait de
defouler
fouler
le sol pieds
pieds nus
nus était
étaitun
un
geste curatif ?
curatif ? Sous
Sous lele
titre incitatif
incitatif « Connectez« Connectezvous
vous ààlalaTerre »,
terre »,cet
cet
ouvrage nous
nous en
en explique
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le processus :
processus :lalaTerre
Terreest
est
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en électrons
en électrons
libres
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(négatifs)
négatifs
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qui,
nous
en nous
imprégnant, rétablissent
vont rétablir
l’équilibre électrique
électriquede
de
notre organisme.
organisme. Réduction
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douleurs, amélioration
améliorationde
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la circulation
circulation sanguine…
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frappantes. Et
Et sachez
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à la Terre,
y
compris
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citadins.
citadins.
« Connectez-vous
«
Connectez-vousààlalaTerre »,
Terre
par
C. »,
Ober,
parDr S. Sinatra
Ober, Sinatra
et
et Zucker.
M.
Zucker. Éd..
Éd. Véga.
Véga.
L’exposition des fœtus mâles
au PFOA serait l’une des
causes de la chute du nombre
de spermatozoïdes chez les
nouvelles générations et donc
de l’infertilité masculine.
Ce perfluorocarbure (PFC)
est notamment utilisé pour
revêtir d’un film antiadhésif la
surface de contact de nombreux
instruments de cuisine. C’est
donc par voie alimentaire que
se ferait la contamination, le
PFOA traversant la barrière
placentaire.
Anne Vested et coll., dans Environmental
Health Perspectives Online, 28 janvier
2013 ; et American Heart Association,
19 mars 2013
Mémoire, ma belle mémoire
À Montpellier (Hérault) s’est
ouvert le premier café mémoire
France Alzheimer. Cet espace
convivial d’information, dédié
à toute personne touchée
par la maladie d’Alzheimer,
vise à rompre l’isolement en
échangeant dans un lieu où
la maladie est acceptée par
tous. De plus, le café mémoire
ambitionne de changer le regard
de la société sur ces maladies.
Renseignements et inscriptions, France
Alzheimer Hérault : 04 67 06 56 10.
5
fiche thérapeutique
L’herpès
C
e bouton de fièvre est en général
situé sur la lèvre au coin de la bouche
(parfois sur le nez ou la paupière). Si
le bouton est le premier signe de l’herpès,
il s’accompagne d’une rougeur évoluant
en petites vésicules qui se remplissent d’un
liquide jaunâtre ou transparent. Une sensation de brûlure accompagne souvent cette
plaie qui évolue en croûte qu’il ne faut pas
gratter.
avec la fatigue, le stress, la dépression et les
maladies infectieuses (rhume…).
Pourquoi l’herpès ?
L’alimentation
L’herpès est une affection virale qui évolue
par poussées. Attention, ce virus (Herpes
simplex) reste présent toute la vie à l’intérieur de l’organisme et, à la moindre rechute,
réapparaît. L’herpès labial ou génital affecte
les lèvres, qui sont les symboles de la communication affective et sexuelle, mais l’herpès est surtout le symptôme majeur d’une
baisse des défenses immunitaires. Il apparaît
par Patrick Hoor,
ostéopathe DO,
thérapeute
de BioSanté
salsepareille et propolis) ou réduisent le stress
(millepertuis, griffonia, ballote). Associer ces
plantes dans un traitement de deux mois
(le premier sous forme de spray buccal, le
second à raison de 6 gélules par jour).
Que faire ?
L’approche de la BioSanté vous propose
d’associer plusieurs remèdes dont la synergie constitue un traitement.
Les huiles essentielles
Le niaouli (Melaleuca quinquenervia) en
application locale est excellent sur le bouton de fièvre (1 à 3 gouttes). Mais le traitement de fond se fera avec l’huile essentielle
antivirale de ravintsara (Cinnamomum camphora). Pour un adulte : 1 à 3 gouttes par
jour à prendre avec une cuillerée de miel
ou sur un comprimé neutre pendant trois à
quatre semaines.
L’ostéopathie
Un ostéopathe, orienté vers les techniques
énergétiques, redynamisera l’énergie déficiente.
Le stress conduit à consommer des aliments
riches en sucres ou en graisses qui vont augmenter la sensation de fatigue. Pensez plutôt
aux produits frais : légumes et fruits, graines
germées ainsi que légumes lacto-fermentés.
Les flocons d’avoine sont conseillés le matin.
L’homéopathie
L’homéopathie intervient sur le symptôme
ciblé : Rhus toxicodendron dès la première
apparition du bouton ; Mezereum (en 7 CH,
5 granules trois fois par jour) quand les
croûtes et le liquide jaunâtre apparaissent.
Cantharis lors de douleurs brûlantes. Apis
mellifica si le froid diminue la rougeur et la
chaleur du bouton. Le traitement de fond
se fera avec Vaccinotoxinum en 30 CH et
Herpes zoster en 200 K (une dose tous les
jours pendant deux mois au minimum).
Appliquer l’ensemble de ces conseils de BioSanté vous permettra de limiter le nombre
et l’intensité de vos poussées d’herpès. l
Les plantes
Les plantes sélectionnées augmentent les
défenses immunitaires (échinacée, eupatoire,
Conseils d’hygiène lors d’une poussée
Avoir une hygiène buccale rigoureuse (bains de bouche, gargarismes).
Se laver les dents avec un dentifrice à base d’huile essentielle et d’argile.
l Éviter d’embrasser son entourage.
l Limiter les relations sexuelles pendant la présence du bouton de fièvre.
l Avoir une hygiène des mains rigoureuse (se les laver régulièrement).
l Appliquer sur le bouton de fièvre une teinture mère de calendula (6 DH)
l Définir votre facteur stress et si possible le gérer.
l Augmenter ses défenses immunitaires avec Hippolactis gélules (lait de jument bio)
à ouvrir et à garder dans la bouche.
l
l
En savoir plus sur le blog :
www.biosantevousbien.fr.
Alternative Santé au tarif de 24 x.
LE JOURN AL DE LA MÉDEC
INE ALTER NATIV E
sommaire
actualités
6 fiche thérapeutiqu
e
2
L’herpès
7 dossier
Insuffisance veineuse
Pour paraphraser le
titre de l’ouvrage
de Christian Brun, à
propos des insuffisan
ces
veineuses, on se dit
facilement « Au diable
la varice ». Trop souvent,
on
problèmes de circulation délaisse les
veineuse. Ces
pathologies ne sont
pourtant eas à négliger,
d’autant moins que
de nombreuses solutions
naturelles existent.
13 énergie
L’Éthérapie, reconquér
ir son énergie
originelle
14 interview
Eduard Van Den Bogaert,
médecin et
homéopathe, propose
à chacun de
se soigner de façon
sensible
l’Homsham, pour « homéopatgrâce à
hie sensitive
hahnemannienne ».
16 cancer
Mieux prendre en charge
17 bonnes idées
http://www.alternativesante.fr/
bon-de-commande/
ses émotions
L’argile verte, anti-inflam
matoire tout terrain
• Printemps serein pour
atopiques.
18 traitement
La micro-immunothérap
ie : une piste antiallergie
20 polémique
Se libérer de ses ancêtres
21 courrier des lecteu
24 petites annon
ces
26 la vie naturelle
28 boîte à outils
Drainage de printemps
automassage
La constipation
rs
AVRIL 2013 • n° 1
Médicaments
c’est la roulette chinoi
se !
O
n ne cesse de se poser
des questions sur
l’innocuité des
médicaments et voici
que leur fiabilité
est également mise
cause ! D’après un
en
grand périodique
médical, nous pouvons
exprimer de sérieux
doutes sur la fiabilité
des médicaments.
des principes actifs
Quelque 60 % de
leur production se
en Inde. Dans près
fait en Chine ou
de 4 000 à 5 000 sites
de fabrication pharmac
Or, bien que peu
eutique.
de contrôles soient
effectués (car commen
ces pays ?), la proporti
t inspecter
on d’usines non conform
es devient inquiéta
Elle serait passée
de 18 % en 2009 à
nte.
près de 42 % en 2012.
« non conforme »
Le terme
peut cacher des faits
très graves : processu
fabrication non fiable,
s de
absence de justificat
ion scientifique du
de production, risque
mode
de contamination
croisée par mauvais
des cuves, entrepos
nettoyage
age dangereux, propreté
insuffisante, risque
contamination par
de
des agents extérieur
s, etc.
En 2007, le Conseil
de l’Europe évoquait
déjà le danger potentie
provoquer ainsi des
l de
milliers de morts :
les génériques en
été montrés du doigt
particulier ont
car ils seraient les
plus sujets à caution
d’après le rapport
– toujours
européen – soit en
raison d’échecs thérapeu
d’exacerbation des
tiques,
maladies, soit tout
simplement parce
être mortels. En 2008,
qu’ils peuvent
comme pour confirme
r ces doutes, il y a
l’affaire des héparine
eu
s frelatées qui ont
provoqué 81 décès
800 cas d’effets iatrogèn
et plus de
es. Ces héparines
étaient fabriquées
à partir de pancréas
en Chine
de porc. Or, au moment
de l’épidémie de
porcine, les fabricant
peste
s avaient fraudule
usement remplacé
lots, l’héparine par
, dans certains
de la chondroïtine
–
hauteme
est injectée – parce
nt toxique lorsqu’el
que cette substanc
le
e mime l’action de
Un autre exemple
l’héparine.
? Le paracétamol,
un des médicaments
les plus vendus, n’est
certainement
plus fabriqué en Europe.
Comment peut-on
certain de l’origine
être
de chaque lot ? Commen
t pouvons-nous espérer
avoir la traçabilité
d’un tel produit venant
de Chine quand le
refuse d’être audité,
fabricant
qu’il transmet les
pièces qu’il veut…
plus est en chinois
et qui
! Et qu’en fin de compte
il n’est pas possible
contraindre légaleme
de le
nt d’accepter d’être
inspecté.
Il serait donc indispen
sable, comme certains
le préconisent déjà,
limiter les médicam
de
ents à ceux qui sont
vraiment nécessair
recréer en Europe
es et de
les conditions pour
que
des laboratoires sérieux
reprennent en main
la synthèse des seules
molécules vraiment
indispensables aux
soins. Tout comme
on ferait mieux de
d’utiliser les plantes
se contenter
de nos régions qui,
de toute manière,
adaptées à nos besoins,
sont plus
à nos climats et à
nos modes de vie
vient d’on ne sait
que ce qui
où au bout du monde…
l
Paul Dupont
AS01
n Oui, je m’abonne pour 1 an (soit 11 numéros) à
www.alternativ
Bulletin d’abonnement
esante.fr
voir adresses p. 27
l le dossier
Insuffisance veineuse
prenez-la au sérieux
Avec les insuffisances veineuses, on se dit souvent, en paraphrasant le titre de l’ouvrage de Christian Brun,
« Au diable la varice ! ». Trop souvent, on néglige les problèmes de circulation veineuse. Ces pathologies ne sont
pourtant pas à dédaigner, d’autant moins que de nombreuses solutions naturelles existent.
Dossier réalisé avec le concours du Dr Naïma Bauplé et de Vittoria Siegel (conseil en médecine nutritionnelle)
l
es problèmes de circulation veineuse au
niveau des membres inférieurs sont non
seulement fréquents dans les pays industrialisés, mais ils y sont aussi de plus en
plus nombreux. Dans les pays de cette
zone, ils affectent au moins 11 % de la population générale. En France, c’est plus de 25 % !
Bien qu’il soit difficile de comparer ces chiffres
à ceux enregistrés dans les autres parties du
monde – leur fréquence ne serait que de 5 % en
Afrique et de 1,7 % en Inde ! – il est aujourd’hui
certain que le mode de vie occidental depuis
quelques décennies est en grande part responsable de leur constante augmentation.
Sous le vocable de maladie veineuse sont
regroupés tous les stades, depuis les simples
signes fonctionnels (œdème vespéral des chevilles, lourdeur des jambes à la chaleur, etc.)
jusqu’à l’insuffisance veineuse chronique (IVC)
constituée (augmentation de la pression et
ralentissement du flux) et ses complications
possibles (phlébite, embolie, ulcère).
Des chiffres qui font peur
En France, l’insuffisance veineuse concerne
57 % des femmes contre 26 % des hommes et
touche plus particulièrement les professions
qui exigent la station debout et/ou le piétinement sur place plusieurs heures par jour. Par
ailleurs, l’âge d’apparition des premiers signes
est de plus en plus précoce (entre 14 et 25 ans)
Plus inquiétant encore aujourd’hui, 15 % des
décès de cause cardiovasculaire ont pour origine une cause veineuse.
politique de santé aberrante
Malgré la gravité des complications auxquelles
elle expose, l’insuffisance veineuse ordinaire
n’est malheureusement pas considérée par les
pouvoirs publics comme une maladie à risques
Alternative Santé l avril 2013 l n° 1
élevés. En effet, partant de ce présupposé, le
taux de remboursement des médicaments veinotoniques et vasoprotecteurs a été plusieurs
fois diminué au cours des trois dernières décennies… Avec pour conséquence que les couches
sociales en situation précaire renoncent de
plus en plus à se soigner et présentent un
taux croissant d’accidents qui nécessitent des
hospitalisations coûteuses (en argent, en jours
de travail perdus et en vies) ! Actuellement, les
frais générés par l’insuffisance veineuse représentent 2,6 % du total des dépenses de santé.
Que l’IVC soit simple ou compliquée, il
existe de nombreux moyens naturels, capables
d’en diminuer les symptômes de l’insuffisance
veineuse et d’en ralentir l’évolution. Fort heureusement, la plupart sont peu onéreux et donc
accessibles au plus grand nombre.
En outre, si malheureusement un accident
n’a pu être évité, la plupart de ces moyens
peuvent être associés aux traitements allopathiques de sorte que la stabilisation peut se
faire plus rapidement et le risque d’effets indésirables est sensiblement réduit.
Le programme Vein consult
maladie
plus ni moins, l’observatoire de la
Le programme Vein Consult est, ni
de la
nent
éma
Et les premiers résultats
veineuse disposé à travers le monde.
de
plus
sur
puie
gigantesque. Elle s’ap
France. L’étude épidémiologique est
e
d’âg
enne
moy
Leur
nts.
de 33 500 patie
1 300 médecins généralistes et près
uête
l’enq
de
lte
résu
Il
es.
sont des femm
se situe à 51 ans et 70 % d’entre eux
médecins généralistes, soit 65,5 %,
de
nts
patie
des
tiers
deux
que près des
enne des symptômes d’insuffisance
présentent depuis sept ans en moy
douleurs 40,9 %, sensation de
%,
veineuse (lourdeur de jambes 48,9
patients qui ne consultent pas pour
des
gonflement 37,4 %). Mais les 48 %
die
concernés par les signes de la mala
ce motif sont pourtant directement
.
bles
trou
ces
le témoin du déni de
veineuse. En clair, ces chiffres sont
7
l le dossier Insuffisance veineuse
Les défaillances du circuit veineux…
L’œdème
L’œdème est dû à
l’augmentation du liquide
interstitiel au-delà des
limites physiologiques.
De nombreux facteurs
peuvent en être
responsables.
Quand il est d’origine
veineuse, c’est avant tout
la déficience des valvules
qui est en cause.
l’
insuffisance veineuse (IV) se caractérise
par une baisse de la capacité du système veineux des membres inférieurs
à assurer le retour normal du sang depuis
les capillaires vers le cœur. Les causes sont
essentiellement au nombre de trois :
●● L’incontinence des veines perforantes,
notamment celles de la cheville, principale
responsable de l’apparition des varices.
●● La défaillance d’un ou plusieurs des facteurs
facilitateurs du retour veineux alors que les
veines ne présentent pas d’anomalie morphologique : réduction de la marche, diminution de la masse musculaire, altération de la
pompe cardiorespiratoire…
La clef d’une bonne circulation
Comme tout réseau, le système sanguin est un lieu de transport et
d’échanges. La circulation du sang achemine l’oxygène depuis les
poumons et les nutriments depuis le tube digestif jusqu’aux cellules
en même temps qu’elle transfère le gaz carbonique et les produits du
métabolisme depuis les cellules vers les poumons, le foie et les reins où
ils sont définitivement évacués.
●●Les veines cheminent soit dans la profondeur des membres, accolées
à une artère, soit sous la peau. Les deux réseaux qu’elles constituent
sont reliés l’un à l’autre par un dernier type de veines dites perforantes.
L’essentiel du retour veineux (environ 90 %) est assuré par les veines
profondes.
●●Le réseau lymphatique est le maillage vasculaire qui relie les organes
lymphatiques les uns aux autres. Ces organes sont, entre autres, la
moelle osseuse, le thymus, les ganglions, le tissu lymphoïde associé aux
muqueuses, etc. L’ensemble que forment les vaisseaux et les organes
lymphatiques constitue le système lymphatique.
●● Une
phlébite quand celle-ci conduit à une
destruction valvulaire.
Des distinctions artificielles
Bien que dans 90 % des cas, ses manifestations
soient superficielles, l’IV affecte tout le système
veineux. La distinction entre insuffisances des
veines superficielles (IVF) et profondes (IVP)
est donc artificielle et peut conduire à un sentiment de fausse sécurité si l’on ne considère
que les signes cutanés et sous-cutanés.
XX
Les symptômes de l’insuffisance veineuse
●● Jambes
lourdes, crampes, démangeaisons.
Tous symptômes qui sont aggravés au fil de
la journée, après une station prolongée quelle
soit debout ou assise, à la chaleur et améliorés après un exercice physique vigoureux, une
douche fraîche, la surélévation des membres
lors des moments de repos.
●● Les impatiences, les sensations de brûlure
au niveau d’un pied accompagnées de rougeur,
la claudication veineuse intermittente dont la
douleur ne disparaît qu’après s’être allongé un
moment.
XX
L’examen de l’insuffisance veineuse
L’examen médical retrouve certains éléments
qui confirment l’insuffisance veineuse :
●● Fragilité capillaire se manifestant par des
ecchymoses spontanées au moindre choc, varicosités.
●● Œdème blanc, mou, indolore des chevilles,
gardant la marque des chaussures.
●● Varicosités et/ou varices plus ou moins
étendues.
… et ses complications
La thrombose veineuse
La thrombose veineuse (TV) est la première
compli­c a­tion des insuffisances veineuses.
Selon l’INSERM, 300 000 nouveaux cas sont
déclarés chaque année, qui entraînent la mort
de 20 000 patients.
La constitution d’un caillot sanguin (thrombus) dans un vaisseau sanguin provoque soit
l’occlusion de celui-ci (thrombophlébite), soit
celle d’un autre, souvent une artère (embo8
lie). Selon qu’elle concerne une veine profonde
(thrombose de la veine profonde, TVP) ou superficielle (thrombose de la veine superficielle, TVS),
une thrombose veineuse (appelée thrombophlébite en langage savant et phlébite en langage
courant) a des conséquences très différentes,
du moins dans l’immédiat.
La cause essentielle de ce type d’accidents
est une activation anormale des processus
de coagulation, favorisée par l’altération de la
paroi veineuse et/ou un ralentissement du flux
n° 1 l avril 2013 l Alternative Santé
l le dossier Insuffisance veineuse
sanguin. La thrombose veineuse revêt différentes
formes.
XX
La thrombose de la veine superficielle (TVS)
(aussi appelée paraphlébite ou périphlébite)
Elle résulte d’une faiblesse de la paroi des veines.
Le plus souvent, elle se résout en quelques
semaines. Il arrive que la TVS s’étende et gagne
une confluence veineuse majeure, le risque de
TVP devient alors majeur.
XX
La thrombose de la veine profonde (TVP)
Elle expose d’emblée à une embolie et au décès
rapide dans un fort pourcentage, aujourd’hui
encore. Cliniquement, son expression varie
considérablement d’une personne à l’autre :
bruyante chez certains (œdème, fièvre, douleur du mollet ou de la cuisse, etc.), muette
chez d’autres (ce qui la rend plus dangereuse
encore).
L’embolie
Elle fait suite à la migration d’un fragment ou de
la totalité du caillot sanguin qui a réalisé la TVP.
Selon sa localisation, sa symptomatologie et son
pronostic diffèrent considérablement : pulmonaire, elle est responsable d’une détresse respiratoire plus ou moins sévère ; cérébrale, c’est
sous la forme d’un AVC qu’elle se manifeste.
L’hémorragie veineuse
Elle est rarement grave si une contention est
rapidement mise en place et que le membre est
surélevé.
LES FACTEURS
De très nombreux facteurs favorisent la survenue d’une insuffisance veineuse, comme :
●● Être de sexe féminin.
●● Un terrain héréditaire.
●● L’avancée en âge.
●● L’existence d’un surpoids et surtout son
degré de gravité.
●● La station prolongée debout ou assise au
travail et dans les transports en commun.
●● La sédentarité en dehors de l’activité professionnelle et/ou domestique.
●● Le chauffage par le sol lorsque celui-ci fournit
une chaleur excessive.
●● La prise d’une pilule contraceptive ou d’un
traitement hormonal de la ménopause.
●● Toute grossesse.
●● Le port régulier de chaussures à talons hauts.
Alternative Santé l avril 2013 l n° 1
Le danger de la pilule
Toutes les générations de pilules contiennent
de l’éthinylœstradiol (EE). Plus la teneur en
cet œstrogène de synthèse est élevée, plus
le risque d’accident thromboembolique est
élevé. De fait la concentration en EE n’a eu de
cesse de baisser. Pourtant les pilules de 3e et
4e générations sont les plus porteuses de risques
(40 cas pour 100 000 femmes contre 20 cas
pour les 2e génération) à cause de l’adjonction
à l’éthinylœstradiol de nouveaux progestatifs
(progestérone de synthèse).
Comment prévenir
les  accidents ?
Certaines règles d’hygiène sont recommandées
par la médecine classique pour les personnes
présentant une insuffisance veineuse, comme
d’éviter les bains chauds, de fuir les expositions
prolongées au soleil, d’avoir une activité physique, etc. Mais il existe d’autres pratiques fort
utiles, comme :
●● Une alimentation riche en oméga 3, en sélénium, en zinc, en vitamines (C et E notamment),
en rutine et autres flavonoïdes dans le cadre
d’un régime basé sur le modèle méditerranéen
ou paléolithique.
●● Renoncer aux vêtements moulants qui
freinent le retour veineux et augmentent la
chaleur locale.
●● L’automassage en veillant toujours d’aller du
bas vers le haut. On peut s’aider d’huile florale
de calophylle inophylle, anti-inflammatoire,
antalgique et protectrice vasculaire. Toutefois,
ce geste est contre-indiqué au cours de toute
phlébite avérée ou suspectée.
Les aliments riches à rechercher
●●En oméga 3 : huile de lin et huile de colza ; maquereau, sardine,
saumon, à condition qu’ils soient sauvages.
●●En sélénium : noix du Brésil, espadon, flétan, hareng, morue, plie,
saumon, thon.
●●En zinc : huître, foie de veau (biologique de préférence), viande de
bœuf ou de veau.
●●En vitamine C : ananas, brocoli, chou de Bruxelles, kiwi, mangue,
pamplemousse, papaye, poivron rouge, orange.
●●En vitamine E : avant tout les amandes non blanchies et l’huile de
germe de blé, puis, à un moindre degré, tous les fruits oléagineux.
●●En rutine : abricot, cerise, mûre, pelure de pomme, raisin, sarrasin,
vin rouge.
9
l le dossier Insuffisance veineuse
Que propose la médecine classique ?
insuffisance veineuse
non compliquée…
Ce que propose en tout premier lieu la médecine classique (bien qu’elle ne soit pas seule à
le faire), c’est la contention au moyen de bas
ou de collants qui, en renforçant l’effet des
contractions musculaires sur le réseau veineux
pendant la marche, accélère le flux sanguin et
réduit la stase. Selon la gravité de l’insuffisance
veineuse, le degré de contention des bas varie,
passant de la classe 1 pour la prévention à la
classe 4 pour la très forte contention correspondant à l’insuffisance lymphatique.
Quant aux médicaments, le bât blesse.
Leur recommandation a d’abord été limitée
par les références médicales opposables (RMO :
ensemble de recommandations faites aux médecins à la fin du siècle dernier) avant d’être considérés comme médicaments de confort, donc
sans grand intérêt. Pourtant, de nombreuses
études ont suffisamment établi que leur action
était loin d’être nulle (cf. encadré).
De même, la crénothérapie et le drainage
lymphatique sont peu prescrits. La préférence
est donnée à la sclérothérapie (injection de produit afin de réduire certaines varices et les varicosités), à la phlébectomie (exérèse de varices de
moyen et gros calibre) et à l’éveinage (ablation
des varices étagées des veines saphènes).
la phlébite et
ses complications…
Avec la révélation de la possibilité d’une thrombose des veines profondes associée à une
thrombose des veines superficielles, la pres-
La rutine et ses dérivés
Parmi les médicaments à visée veineuse, on peut citer les oxérutines
(troxérutine), synthétisées à partir de la rutine (ou sophorine), un
pigment végétal naturel jaune faisant partie des flavonoïdes. Leur
efficacité vasoprotectrice a été démontrée par de nombreuses études
(500 mg matin et soir du début du printemps au début de l’automne).
La posologie doit être triplée (1 500 mg) en cas de crise hémorroïdaire.
La diosmine (Daflon, Diovenor) est un flavonoïde extrait soit d’agrumes
soit des boutons floraux du Sophora japonica, un arbre originaire de
Chine. En plus des mêmes effets que les oxérutines, elle facilite la
cicatrisation des ulcères variqueux.
La prévention que peuvent exercer ces produits est pourtant totalement
négligée par la médecine classique.
10
cription des médicaments ci-dessous s’est
considérablement élargie. Que ce soit à titre
préventif ou curatif, les premiers remèdes utilisés sont de la famille de l’héparine ou exercent
une action proche (fondaparinux, sous le nom
d’Arixtra). Une contention élastique est systématiquement associée.
Effets secondaires :
l’hémorragie cataclysmique
Le risque majeur auquel expose cette classe
de remèdes est la survenue d’une hémorragie cataclysmique, potentiellement mortelle,
un risque qui est d’autant plus élevé que préexiste une pathologie prédisposant, comme une
insuffisance hépatique sévère, une insuffisance
rénale, une dépendance à l’alcool, une anémie, un antécédent d’ulcère gastroduodénal,
de maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique.
Aussi, ces produits ne doivent-ils pas être
prescrits avant que n’ait été évaluée réellement
la balance entre les bénéfices escomptés et l’estimation du risque hémorragique. Malheureusement, si cette estimation est relativement facile
à réaliser dans un cadre préventif, elle est quasi
impossible dans un contexte curatif car, même
si le risque hémorragique est élevé, le risque
embolique l’est encore plus. C’est pourquoi les
recommandations officielles stipulent qu’en cas
de risque hémorragique supérieur au bénéfice
attendu, les mesures mécaniques seules (compression veineuse) sont recommandées.
Si ce type de traitement est bien toléré, il
est prescrit pour un minimum de trois mois.
Ce terme arrivé, et si l’évolution clinique le permet, relais est alors pris par les anticoagulants
oraux, essentiellement les antivitamines K
(AVK) : acénocoumarol (Mini-Sintrom, Sintrom),
fluindione (Préviscan) et warfarine (Coumadine). Et cela pour des années, si ce n’est pour
le reste de la vie.
Là encore, le principal danger est la survenue d’un accident hémorragique dont la
probabilité et la sévérité augmentent avec
l’avancée en âge : en effet, la fragilité vasculaire augmente, l’insuffisance rénale modérée
est de plus en plus fréquente, l’observance est
de moins en moins bonne (doublement de la
dose par défaut de mémorisation)…
Moins fréquent, mais pas moins grave, la
survenue d’un accident thromboembolique par
oubli du traitement !
n° 1 l avril 2013 l Alternative Santé
l le dossier Insuffisance veineuse
Les traitements complémentaires à privilégier
L’homéopathie
Elle offre un large choix de remèdes, tant pour
améliorer le terrain que pour accélérer la guérison des épisodes veineux aigus.
XX
Insuffisance
veineuse non compliquée
Arnica montana : varices tendues, dont la douleur est aggravée par l’effort physique.
Aesculus hippocastanum : varices douloureuses, compliquées de troubles trophiques
(mauvaise nutrition de la peau qui est mal irriguée).
Carbo vegetalis : varices compliquées de
troubles trophiques sévères, voire d’ulcères
chroniques responsables de douleurs à type
de brûlure alors que la peau environnante est
objectivement froide.
Hamamelis : insuffisance veineuse souvent
débutante, caractérisée par l’apparition de
varices, la sensation de distension douloureuse
des mollets à la chaleur et une tendance aux
ecchymoses au moindre choc.
Zincum metallicum : lorsque les varices sont
douloureuses et s’accompagnent d’un syndrome des jambes sans repos. Posologie : 3 granules en 9 CH deux fois par jour. Toutefois, il
convient de leur adjoindre systématiquement le
remède de fond adapté au terrain comme Calcarea fluorica, Graphites, Lachesis mutus, etc.
Cette détermination est du ressort d’un médecin homéopathe.
XX
Phlébite
superficielle
Apis mellifica : varice œdématiée plutôt rose,
douloureuse, améliorées par les applications
froides, aggravées par les chaudes ; 3 granules
en 9 CH toutes les deux heures puis espacer
dès amélioration.
Belladona : la varice est devenue rapidement
douloureuse (sensation de brûlé pulsative),
tuméfiée, rouge et très chaude. Même posologie.
Lachesis mutus : varice extrêmement douloureuse, violette, reposant sur des tissus aussi
violacés, aggravée par le moindre contact et
toute forme de chaleur sans pourtant être particulièrement améliorée par la fraîcheur.
Vipera redi : indiqué tant que les douleurs au
niveau de l’œdème périphérique sont aggravées
jambes pendantes et améliorées jambes surélevées.
Arnica montana : du fait de son action élective
sur les capillaires, certains praticiens l’associent
Alternative Santé l avril 2013 l n° 1
Quelques grands classiques
de la phytothérapie
Aesculum hippocastanum, riche en
et anti-œdémateuse puissante.
æscine. Action anti-inflammatoire
e de plante fraîche (SIPF), la
Sous forme de suspension intégral
jour.
posologie est de 5 ml deux fois par
s officinalis, riche en
lotu
Meli
ie),
fleur
mité
(som
lot
l Le méli
otonique, lymphotonique,
vein
ns
flavonoïdes et en coumarine. Actio
e et anticoagulante. Intéressante
anti-inflammatoire, anti-œdémateus
euses. Sous forme SIPF, même
dans toutes les insuffisances vein
1 à 2 applications par jour.
posologie que le précédent ; en gel,
vinifera, riche en flavonoïdes dont
l La vigne rouge (feuille), Vitis
in de raisin). Quelle que soit
la quercétine (feuille) et en OPC (pép
symptômes de l’insuffisance
la partie utilisée, soulagement des
entre 150 et 300 mg par jour
veineuse. Posologies habituelles :
360 et 720 mg par jour
e
d’extrait de pépin de raisin et entr
d’extrait de feuille.
l Le marron d’Inde (écorce),
à tout autre remède au cours d’une phlébite
superficielle.
XX
En cas de phlébite
●● Même si la maladie veineuse s’est compliquée,
c’est le même ensemble de remèdes homéopathiques qui est utile.
●● Hamamelis et Pulsatilla sont les plus fréquemment nécessaires, et le plus souvent en
association ; 3 granules en 9 CH toutes les deux
heures, tantôt de l’un, tantôt de l’autre.
●● Du fait de l’évolution toujours possible vers
une embolie, il est fortement déconseillé de
s’automédiquer : le conseil d’un médecin reste
indispensable.
La phytothérapie
De très nombreuses plantes ont des vertus veinotropes. Parmi elles, on compte des complexes
de phytothérapie usuelle, de la médecine Unani
et des grands classiques.
XX
Les
complexes de phytothérapie usuelle
Cica Derm : ananas, curcuma, papaye, huile
essentielle de bergamote et de silice colloïdale.
Action anti-inflammatoire et anti-œdémateuse,
capacité à accélérer la cicatrisation en favorisant
la division cellulaire. Intéressant dans tous les
problèmes circulatoires des membres inférieurs
avec œdème et troubles trophiques ; 2 gélules
deux fois par jour.
Veinum : cassis, cornouiller, hamamélis, vigne
rouge. Traitement symptomatique des
11
l le dossier Insuffisance veineuse
Les cures thermales
Outre l’amélioration des signes fonctionnels (lourdeurs, crampes) et des
troubles trophiques (eczéma, ulcère), elles sont l’occasion de pratiquer
une rééducation articulaire et musculaire et de mettre en pratique les
conseils d’hygiène générale et spécifique à l’insuffisance veineuse.
Douze stations thermales ont aujourd’hui l’agrément dans cette
indication, dont Argelès-Gazost, Bagnoles-de-l’Orne, Barbotan, Dax, etc.
Appliquer 20 gouttes de cette préparation sur
la zone à traiter et masser du bas vers le haut ;
3 fois par jour.
VenoConfort Cream a l’avantage d’être une
préparation toute faite (HE de Cupressus sempervirens, Gaultheria procumbens, Melaleuca
alternifolia, Melaleuca quinquenervia, Mentha
arvensis, Eugenia caryophyllus et Helichrysum
italicum) ; 2 applications par jour.
Le miel de Manuka
Adresses utiles
Échanger, soutenir,
s’informer
Prendre contact, échanger,
s’informer, être soutenu,
voici ce que proposent
certaines associations
ou sites internet :
• Association
La Maladie veineuse :
www.maladie-veineuse.org
• Association des victimes
d’embolie pulmonaire,
AVEP :
74, route de Chavanne
42400 Saint-Chamond
Tél. : 06 28 27 26 73
[email protected]
www.avep-asso.org
• Comprendre pour choisir
(site d’information) :
www.jambes-lourdes.
comprendrechoisir.com
• Jambes-lourdes.info,
site d’information sur
les cures thermales
spécialisées en
phlébologie :
www.jambes-lourdes.info
troubles circulatoires veineux et des
crises hémorroïdaires ; 1 cuiller à café trois fois
par jour au moment des repas.
Circulactif : ananas, citron, cresson, cyprès,
haricot vert et hamamélis. Mêmes indications
que le remède précédent, 1 comprimé par jour.
Global Care Pill : préconisé pour les maladies
cardiovasculaires, excellent également sur les
insuffisances veineuses. Curcuma longa, quercétine, levure de riz rouge, coenzyme Q10, vitamine B6 ; 1 comprimé par jour.
XX
Les
complexes issus de la médecine Unani
BotaVein : lotion huileuse composée de distillats de plantes (hydraste du Canada, mûrier
noir, marronnier d’Inde, ortie blanche, pensée
sauvage) et de soufre qui pénètre à travers les
couches de la peau jusqu’au réseau capillaire et
veineux. Astringente et cicatrisante, elle favorise
la résorption de l’inflammation locale et assure
au tissu veineux tonus et élasticité ; 2 applications par jour, de la fin mars à la fin septembre.
CardioVascine : complexe (acore graminée,
agripaume, amour-en-cage, arjuna, guggul,
jujubier, lavande stéchade) visant à prévenir et
réduire les risques cardiovasculaires artériels
comme veineux ; 1 à 2 gélules par jour, toujours
après un repas.
DynOrgan : complexe conçu pour le drainage des toxines, très utile en début de cure ;
2 gélules trois fois par jour après les repas, pendant dix jours.
L’aromathérapie
Plusieurs huiles essentielles ont un intérêt
par voie externe. En voici quelques-unes : HE
de cèdre (Cedrus atlantica ou C. deodara), de
citron (Citrus limonum), de cyprès (Cupressus
sempervirens), d’hélichryse italienne (Helichrysum italicum), de genévrier (Juniperus
communis, J. mexicana ou J. virginiana), de
menthe poivrée (Mentha piperita), de santal
blanc (Santalum album), de vétiver (Vetiveria
zizanioides).
Comme chacune possède une action assez
spécifique, il convient mieux de les associer.
12
De tous les miels, il possède le plus fort pouvoir antiseptique contre les quatre souches les
plus fréquemment rencontrées (Bacillus subtilis, Escherichia coli, Staphylococcus aureus et
Pseudomonas aeruginosa) au cours des plaies
et des ulcères cutanés quelle qu’en soit la cause.
Comme c’est un excellent immunostimulant
général, il est conseillé de l’utiliser par voies
interne et externe. Employer un miel de manuka
de qualité médicale est essentiel : marques UMF
et MGO. Il existe différentes présentations adaptées au niveau de gravité de la pathologie cutanée et de la déficience immunitaire. Se reporter
aux indications fournies par les importateurs.
L’acupuncture
En stimulant la circulation sanguine et en tonifiant les parois veineuses, elle apporte un soulagement supplémentaire à celui qu’apportent
la contention et les veinotoniques.
Le drainage et l’aquadrainage
lymphatiques
En dehors des cas de phlébite et de paraphlébite où elles sont contre-indiquées, ces formes
de massage apportent un soulagement quasi
immédiat car elles stimulent à la fois les retours
veineux et lymphatique. Toutefois, en obligeant
à un effort volontaire (pédalage en piscine),
l’aquadrainage a une action supérieure.
La thermothérapie différentielle
de Pierre Gardelle
Basée sur le deuxième principe de la thermodynamique de Carnot selon lequel, dans un cycle
fermé, on ne peut créer de travail sans l’existence de deux sources de températures différentes, la méthode Gardelle propose d’appliquer
une vessie de glace sur le site à soigner (un
linge – stérile en cas d’ulcère – est interposé) et
une serviette éponge mouillée, la plus chaude
possible, sur l’ensemble de la paroi abdominale.
En procédant à 3 applications par jour à raison
d’une heure à chaque fois, le soulagement sera
rapide et la cicatrisation accélérée. l
voir adresses p. 23
n° 1 l avril 2013 l Alternative Santé
médecine énergétique
L’Éthérapie, reconquérir
son énergie originelle
Discipline récente, l’Éthérapie est une approche thérapeutique holistique. En s’appuyant sur des notions
ancestrales, elle vise à nous reconnecter à l’énergie fondamentale présente dans notre corps dès la conception.
L
e nom Éthérapie provient du mot
« éther ». Marc Polizzi, un des fondateurs de la discipline, rappelle :
« Ce nom recouvrait le champ
d’informations quantiques avant l’avènement de cette science, et de Pi, le célèbre
3,14 de l’équation du cercle et base de la
géométrie sacrée. » C’est avec sa femme
Pascale, que Marc est à l’origine de cette
thérapie dont le but est de mettre en
conscience et en cohérence toutes les
facettes de notre être afin de progresser
dans la réalisation de soi.
L’idée de départ repose sur les deux
énergies – que les Chinois appellent Yin
et Yang – et qui constituent les deux polarités fondamentales sans lesquelles la vie
ne serait pas possible. Le jour de notre
conception, notre polarisation Yin-Yang
devrait donc être parfaite pour permettre
à la vie de s’incarner. « Pour avoir une
image de ces énergies, pensez qu’elles
correspondent à une pile intérieure sur
laquelle est branchée l’ampoule qui permet à l’être humain que nous sommes de
rayonner », explicite Pascale. Toutefois, la
vie intra-utérine, les conditions de naissance, la petite enfance nous obligeraient
à nous écarter de cette perfection. Pour
s’adapter au monde des adultes et en
À l’origine, un couple
Le bagage universitaire de Pascale
et Marc, les créateurs de l’Éthérapie, est
essentiellement scientifique. Un doctorat
en chirurgie dentaire pour Pascale et une
agrégation de mécanique pour Marc. Dès
les années 1990 ils se sont formés aux
approches humanistes et énergétiques.
La dentisterie holistique pour Pascale et
la systémique pour Marc. Depuis 2000,
ils travaillent à formaliser et transmettre
l’Éthérapie.
Site : www.etherapie.fr
Alternative Santé l avril 2013 l n° 1
particuliers à celui de nos parents, nous
serions contraints de trouver des solutions
souvent différentes de celles menant à
l’épanouissement.
Reconnexion à son Tao
Selon Marc et Pascale Polizzi, c’est par
une approche mentale, symbolique et
énergétique, que l’Éthérapie permet
de retrouver cette connexion énergétique originelle que l’on avait à l’instant
de notre conception. Pour effectuer ce
travail de reconnexion, l’éthérapeute
pourra utiliser ce que les Polizzi nomment le « biotesting ». Il s’agit tout simplement de l’outil que chaque approche
alternative utilise dans son domaine : le
test musculaire pour les kinésiologues,
la palpation du pouls pour la médecine
traditionnelle chinoise, le mouvement de
respiration primaire (MRP) pour les ostéopathes… Ce ressenti personnel cultivé
et acquis lors du cursus d’une formation
permettrait ainsi de sonder la mémoire
cellulaire, autrement dit les connaissances inconscientes de notre corps. « Le
corps sait en effet ce qui est bon pour
lui, précise Marc. Si on voulait utiliser un
vocabulaire plus moderne on parlerait de
champ morphique. »
Dans un premier temps, à
l’aide d’un protocole de type
check-list structuré et de son
biotest, l’éthérapeute serait en
mesure de rechercher et d’identifier tous les conditionnements
qui ont fait que la personne s’est
éloignée de son axe (de son Yin
ou de son Yang). « Au fur et à
mesure de la découverte, l’éthérapeute doit en faire part à la
personne afin que, mentalement,
cette dernière puisse établir des
ponts, faire naître des points de
repère ou sentir ce qui résonne
pour lui. C’est, en quelque sorte
une mise en conscience des schémas psychologiques », continue Marc. « Ensuite
l’éthérapeute conduit la personne à la
recherche d’un symbole lui permettant de
se reconnecter à son énergie archétypale,
à son Tao originel, enchaîne Pascale. Elle
travaillera le Yang à la première séance,
le Yin à la suivante, car un temps d’intégration est nécessaire. »
La puissance du symbole est désormais reconnue dans le monde entier. Mais
comment­trouver le symbole adapté à la
personne en sachant qu’il est éminemment subjectif et même parfois inconscient ? « En utilisant de nouveau le biotest,
reprend Pascale, qui, en s’appuyant sur un
protocole bien structuré, va permettre de
trouver cette image symbolique de reconnexion ainsi que le travail énergétique à
faire après la séance. » Puis elle poursuit :
« Enfin, la dernière étape est un soin énergétique classique. C’est l’équivalent d’une
séance d’acupuncture ou de shiatsu. La
différence provient essentiellement du
travail fait en amont. »
Retrouver son axe
Comment peut-on savoir que l’on a atteint l’objectif de reconnexion ?
« Quand on n’est pas sur son Tao originel, on s’adapte comme une girouette,
au mieux du vent », répond Marc « Si le
temps est changeant, c’est très fatiguant !
Une fois son Tao originel reconnecté, on
est comme un culbuto, ce petit personnage sur un socle arrondi et lourd : il
bascule mais revient rapidement à son
centre ! Il peut vivre et s’adapter aux vicissitudes de la vie avec moins d’effort et
de stress. » Une fois cette base retrouvée,
l’Éthérapie peut également accompagner
la personne dans le développement de sa
vie même si c’est bien la reconnexion à
son Tao originel qui reste la base de son
approche spécifique. l
Alessandra Moro
13
interview
Médecin et homéopathe depuis plus de vingt ans, Eduard Van Den Bogaert propose une révolution du
regard sur cette médecine. Il propose à chacun de se soigner de façon sensible grâce à l’Homsham
pour « homéopathie sensitive hahnemannienne ». Rencontre avec un singulier médecin belge.
Le vivant, dans ses sept règnes,
peut être un remède salvateur !
Alternative Santé Médecin et
homéopathe, vous vous êtes très
tôt initié à une médecine globale
et sensible en Asie ?
Eduard Van Den Bogaert Dès la fin
de mes études, j’ai effectivement
appris auprès d’un maître chinois
exilé à Bangkok ce qui faisait la
qualité d’écoute des médecins des
empereurs de Chine dans la tradition chinoise. Un fil était tendu
entre la pièce où se trouvait l’empereur, et le médecin, plongé dans
une profonde méditation. Ce dernier recevait les informations dans
son corps. Ensuite, il testait sur luimême certains points d’acupuncture ou préparait des potions. Je
me suis dit que j’aimerais arriver à
cette médecine-là ! J’ai senti très tôt
que c’était juste. Et possible.
A. S. Des principes de Samuel Hahnemann, inventeur de l’homéopathie, que conservez-vous ? Et quel
nouveau paradigme proposezvous ?
E. V. D. B. Je travaille plus dans l’esprit que dans la lettre de Hahnemann. Au final, j’ai conservé ses
règles de base relatives à l’individualisation et au principe de similitude ; chaque personne est différente, un seul remède à un temps T,
et un remède semblable (homéo) à
ce qui est la cause du mal-être…
Toutefois, j’en suis arrivé à proposer
non pas quatre mais sept règnes du
vivant dans lequel on peut trouver
son remède. Outre le minéral, le
végétal, le bactériologique et l’animal, déjà utilisés en homéo, j’ai
introduit l’astral, le mental et le
spirituel. En outre, je reste fidèle à
14
la notion de code vibratoire que
Hahnemann a développé avec ses
préceptes de dilution et dynamisation. Cependant j’en suis, moi,
arrivé à délaisser le support matériel : l’information peut suffire à
rétablir les énergies et la santé !
A. S. Autrement dit, il n’y a prise
d’aucune substance ?
E. V. D. B. Effectivement. On sait
depuis longtemps que ce n’est pas
forcément la molécule qui agit.
Mais une information véhiculée
dans certaines circonstances.
A. S. Votre vision s’inscrit-elle dans
ce qu’on nomme médecine quantique ?
E. V. D. B. La définition de la « médecine quantique » est encore floue
mais on pourrait y adjoindre mon
travail si on la voit comme synonyme d’interconnexion et d’information entre l’ensemble du vivant.
Dans la lignée des recherches de
Benveniste, les travaux du professeur japonais Masaru Emoto
éclairent ainsi mon approche. Il a
simplement collé des étiquettes sur
des tubes d’eau puis a observé au
microscope la structure des molécules en fonction de l’intention, de
l’information proposée. C’est saisissant. Les molécules de l’eau ne
s’organisent pas de la même façon
si on a collé le mot « guerre », ou
« amour » sur le tube ! Il a ainsi
démontré les conséquences du mot
écrit et les pensées ou les vibrations
sonores associées… Pour ma part,
j‘ai pu faire mesurer les effets de
l’Homsham (l’homéopathie sensitive hahnemannienne) : dans le
En savoir plus
• À paraître :
« L’Homsham ou
l’homéopathie
sensitive
hahnemannienne,
entre raison
et ressenti »,
par Eduard Van
Den Bogaert
aux Éditions
Alain Rossette
(Belgique).
• Site pour les
formations :
www.evidences.be.
cadre des congrès annuels organisés par Marion Kaplan sur les thérapies quantiques, des médecins
qui font des scanners énergétiques
ont affirmé avoir observé des modifications du corps, des organes et
des glandes, initiées par mon
approche. En identifiant le « bon »
remède, tout se rééquilibre.
A. S. Conformément au principe de
similitude de l’homéopathie, le
règne dans lequel se trouvent les
symptômes est aussi celui du
remède, et c’est en l’identifiant que
le patient va avancer ?
E. V. D. B. Oui. Au cours de l’évolution sur des milliards d’années, on
voit bien que l’ensemble du vivant
se transforme pour aller de l’astral
(ou big bang) au spirituel, en passant par les étapes du minéral, du
bactériologique, du végétal, de
l’animal, ou mental (l’humain). En
outre, le néocortex préfrontal qui
est apparu petit à petit chez les
mammifères permet d’accéder à
une autre conscience spirituelle. Or,
en cas de maladie, il y a la plupart
du temps comme une forme ponctuelle de régression. On renoue
alors avec des fragments de
mémoire de l’évolution antérieure.
Concrètement, cela peut vouloir
dire qu’on va plus ou moins s’amputer de fonctions ou de capacités
(retourner au végétal), se clouer au
lit avec des virus (aller au microbactérien), se fossiliser ou se rigidifier
comme du marbre (retour au minéral), voire carrément sortir de la
réalité d’ici et maintenant pour se
réfugier dans d’autres espaces ou
états, aux côtés du soleil ou
n° 1 l avril 2013 l Alternative Santé
de la lune (astral)… Je suis
arrivé à la conclusion que toute
maladie est une chance pour une
évolution spirituelle ! En étant à
l’écoute, on va reconnaître un mal
– et donc trouver un remède – dans
un règne du passé. Ou parfois du
futur, car on peut aussi faire des
nouvelles maladies qui permettront
de nous rapprocher d’une autre
conscience de la spiritualité. Et ainsi
le vivant, dans l’ensemble de ses
sept règnes, peut être un remède
salvateur !
A. S. Plus concrètement, comment
vous y prenez-vous ?
E. V. D. B. Il faut aller au-delà de ce
qu’on utilise communément en
homéopathie. J’ai été le premier à
élaborer des remèdes à partir d’aigle
ou d’albatros, par exemple. Il faut
aussi toujours penser les correspondances. Ainsi, j’ai imaginé des
remèdes à partir de nouvelles substances comme le pétrole raffiné.
Dans notre monde, le pétrole véhicule l’intention du « toujours plus
vite », mais avec les embouteillages
on aboutit au contraire de ce qu’on
veut… C’est donc un remède adapté
parfois à ceux qui ont des problèmes
de thyroïde que l’on associe en
décodage biologique médical à faire
les choses trop vite ou trop lentement… Il y a aussi des remèdes possibles à partir de médicaments
Alternative Santé l avril 2013 l n° 1
comme la cortisone. Elle est censée
retenir l’eau mais elle peut faire
l’inverse et laisser s’écouler des
choses quand c’est nécessaire…
Bref, travailler en vibratoire fait que
le champ des remèdes est illimité.
A. S. Une fois le règne déterminé,
vous recherchez mentalement une
dilution et une dynamisation. Pourquoi le faire cependant puisque
vous dites n’avoir pas besoin de
support ?
E. V. D. B. Il s’agit d’augmenter le
degré d’individualisation en cherchant mentalement le degré vibratoire du remède correspondant à
celui qu’on aurait pu atteindre si on
avait pris le remède physiquement.
C’est d’autant plus utile que,
aujourd’hui, les réglementations
n’autorisent plus certains remèdes
ou les hautes dilutions. Mais encore
une fois, l’approche de l’Homsham
est très pragmatique, on teste toujours les réactions du corps. On
affine jusqu’à ce que le corps réagisse tant au règne qu’au nombre
et au signe. On a alors atteint la
« similitude » la plus parfaite du
moment. Cette triple similitude permet l’activation ou la désactivation
des comportements non désirés.
A. S. Vous approchez toutes les
maladies avec l’Homsham ?
E. V. D. B. Oui, même si je tiens à
Né à Bruxelles
en 1960, Eduard
Van Den Bogaert
est diplômé de
médecine de
l’Université libre de
Bruxelles en 1985.
Agréé en 1987, il
exerce en Belgique la
« nouvelle médecine
intégrative »
comme médecin
non conventionné.
Estimant que l’on est
arrivé à une grave
crise du soin et
que le grand public
doit être largement
informé de ses
propres capacités
de guérison, il a
ouvert en 2010
des formations
ouvertes à tous
sur son approche
l’Homsham,
tant en Belgique
qu’à l’étranger.
Consultant,
conférencier,
spécialiste
en décodage
biomédical et en
généalogie, il s’est
formé auprès de
nombreux experts
en médecine,
traditionnelle,
chamanisme,
biologie,
énergétique et
histoires des
religions.
dire que l’Homsham ne détourne
pas les patients d’autres traitements scientifiquement vérifiés. On
peut travailler en parallèle d’autres
approches, en attendant les résultats d’une opération, ou afin de
limiter les récidives ou les effets
secondaires d’une chimiothérapie.
L’Homsham entre dans le cadre de
ce qu’on appelle maintenant aux
USA la « médecine collaborative ou
intégrative ».
A. S. Vos formations, ouvertes à
tous, supposent un long apprentissage ?
E. V. D. B. Oui et non, tout dépend
de sa volonté, de là où l’on en est.
Tester ce qui est vibratoirement
efficace prend peu de temps et les
personnes qui ont une sensibilité au
vivant vont plus vite. Par ailleurs, en
quelques jours, je donne des clés
majeures de phylogenèse, c’est-àdire un fil rouge relatif à l’apparition des éléments au sein de chaque
« règne ».
A. S. Beaucoup dénoncent l’homéopathie. Ne craignez-vous pas
encore plus de contestation ?
E. V. D. B. Je veux bien que l’on
conteste, mais pas sans avoir testé
soi-même ou travaillé sérieusement
sur ce qu’on appelle notamment
l’effet placebo (ou nocebo, quand
le résultat est négatif alors qu’il n’y
a pas de substance active administrée) ! C’est une clé majeure de
compréhension que cette capacité
qu’a chaque individu de pouvoir,
ou non, potentialiser une molécule
ou un rien du tout présenté comme
un remède. Une autre clé à investiguer avant de contester, c’est l’interaction entre le thérapeute et l’individu ; comment se mettre
vraiment à l’écoute du corps de
l’autre ? Il doit s’opérer une sorte
d’alchimie chamanique, attentive
et respectueuse. On en revient au
pouvoir de l‘intention, qui est information et qui peut modifier de
nombreux paramètres. Je ne suis
pas le seul à dire que la biologie
moléculaire a atteint ses limites et
n’explique pas tout… l
Entretien réalisé par
Christine Saramito
15
cancer
Mieux prendre en charge
ses émotions
Sans conteste, le facteur émotionnel joue un rôle primordial, favorisant le développement d’un cancer ou sa
récidive. Le sujet est vaste et complexe, mais il convient, dans ce domaine aussi, d’avancer en faisant preuve
de clairvoyance ce qui permet de choisir un soutien adapté.
L
es émotions jouent un rôle dans
l’évolution du cancer et peutêtre même dans sa genèse. Pour
autant, conclure à une culpabilité directe du malade, trouvant son
origine dans des sources plus ou moins
identifiées, ne me semble pas la voie à
suivre. Certains auteurs ou thérapeutes,
et en particulier les élèves du Dr Hamer,
amènent, par leurs positions ou leurs
écrits, trop de personnes à se sentir coupables de leur cancer.
Certes, nous sommes responsables de
notre santé et notre hygiène de vie peut
influer fortement sur bon nombre de maladies. Mais nous devons aussi prendre en
compte des facteurs génétiques, environnementaux, autant de prédispositions qui
viennent favoriser le développement de
certaines pathologies. Et c’est le cas du
cancer ! Aussi, plutôt que de culpabiliser,
il est important de comprendre comment
agir et modifier certains éléments qui ont
pu participer à l’apparition du cancer.
Au-delà du tabac, de l’alimentation et
d’autres facteurs, le psychisme joue un
rôle complexe. Mon expérience m’amène
à le présenter selon deux critères :
●● Les patients atteints d’un cancer sont
souvent des personnes qui ne s’occupent
pas d’eux. Ils ne s’écoutent pas et font
passer les autres avant eux-mêmes.
●● S’il existe un facteur émotionnel
commun à la plupart des cancers, c’est
sans aucun doute la notion de peurs
existentielles vécues dans le silence et
la solitude. Ce sont ces peurs qu’il est
important de rechercher pour tenter de
travailler dessus et se diriger vers un véritable lâcher-prise.
Quels compléments en soutien ?
●● La phyto-aromathérapie est à recommander en priorité. Les plantes
anxiolytiques sont bien connues : passiflore, valériane, aubépine, ballotte
et mélisse sont les plus utilisées. On peut les prendre en tisane ou en extrait
sec, seules ou en association. Je conseille également des complexes comme
Euphytose (6 comprimés par jour) ou Spasmine Jolly (6 comprimés par jour).
Et si on souhaite réduire la posologie grâce à des produits plus dosés, on
peut se tourner vers Quantarelax (surtout pour le sommeil : 2 à 3 gélules le
soir) ou Ergycalm (1 bouchon matin et soir). On peut associer ces plantes à du
magnésium : D-Stress en pharmacie (2 comprimés matin et soir) ou Quantamag
(1 gélule matin et soir).
●● L’aromathérapie est intéressante pour ceux qui aiment l’employer. On citera
surtout la marjolaine, l’oranger petit grain (bigaradier) et la lavande. Vous pouvez
prendre sans risque 3 à 4 gouttes d’HE d’oranger petit grain le soir après dîner
ou au coucher tout en affinant le traitement avec un spécialiste.
●● L’homéopathie a également sa place dans la prise en charge du facteur
émotionnel. Citons L-72 qui est un produit assez fidèle dans les anxiétés simples
et se montre un bon régulateur de l’humeur et du sommeil (30 gouttes avant les
trois repas ou uniquement au coucher, suivant les besoins).
●● L’acupuncture est également une possibilité pour accompagner ces traitements.
16
Affronter plutôt
que subir
S’il y a des facteurs en cause dans la genèse du cancer, une fois que la maladie
est là, inutile de culpabiliser. La question
n’est pas « qu’est-ce que j’ai pu faire pour
mériter cela », mais « qu’est-ce que je
peux faire pour mettre toutes les chances
de mon côté et réussir à m’en sortir ».
Je résume cela en disant qu’il est important d’apprendre à affronter la maladie
et son traitement plutôt que de les subir.
Quand un patient a réussi à entrer dans
cette démarche, je suis persuadé que ses
chances de guérison sont augmentées.
Et ces patients, une fois qu’ils sont en
rémission, m’ont souvent dit : « Cette
maladie a été une chance pour moi, j’ai
compris tellement de choses sur moi que
je ressors de cette épreuve grandi et renforcé ! »
Alors que faire ? D’abord s’écouter,
écouter son corps, ses envies, compren­
dre ses besoins et prendre du temps pour
soi. La phrase de la Bible qui dit « Aime
ton prochain comme toi-même » va dans
le bon sens : s’écouter n’est pas faire
preuve d’égoïsme, c’est aussi se donner
plus de chance de mieux comprendre les
autres et soi-même.
●● En premier lieu, il s’agit d’écouter son
corps. Les études scientifiques ont prouvé que le « traitement » le plus efficace
pour limiter le risque de récidive est…
30 minutes d’activité physique par jour.
Donc la première chose est de trouver
une activité physique qu’on aime et
qu’on peut pratiquer facilement et régulièrement.
●● Le deuxième « traitement » le plus efficace est le lien social. Il est donc important de ne pas rester seul, d’apprendre
à échanger, à partager afin de ne
n° 1 l avril 2013 l Alternative Santé
plus vivre ses peurs dans le silence
et la solitude. Participer à des associations, des activités de groupes, mais aussi
des groupes de parole peut être totalement salvateur quand on a eu un cancer.
Car il est important de se faire aider. On
ne peut pas comprendre seul les mécanismes de la maladie et découvrir toutes
les pistes utiles. La lecture [voir sélection
en fin d’article] peut nous permettre
d’aborder des aspects nouveaux et dans
cette quête personnelle un thérapeute,
une sorte de coach, est souvent un miroir
utile.
Des démarches
spécifiques
Pour compléter ces deux axes, je voudrais citer plusieurs approches qui me
paraissent nécessaires en cas de cancer.
Toutes les techniques de thérapie cognitivo-comportementale (TCC) peuvent
aider le patient. Mais au-delà de ces traitements, je crois que la méditation est
une piste à explorer systématiquement.
Là aussi, on pourra se faire guider pour
comprendre et apprendre à méditer.
Le piège des anxiolytiques
Il est très rare que je fasse appel à l’allopathie, c’est-à-dire aux anxiolytiques
et antidépresseurs, car ils ne font que masquer certains symptômes et ne
permettent pas toujours au patient d’avoir le recul nécessaire pour faire un
travail sur soi. Les anxiolytiques sont utiles quand la douleur morale est trop
forte ou que le sommeil est tellement perturbé qu’il entraîne trop de fatigues
physique et nerveuse. Les antidépresseurs peuvent être employés au début
chez une personne fragile qui n’arrive pas à accepter le diagnostic ou à gérer
sa peur de la mort. Mais ce sera toujours de façon provisoire, car vous avez
compris que les vraies solutions sont ailleurs.
D’autres disciplines ont souvent aidé
mes patients : yoga, taï-chi, qi gong,
shiatsu sont autant de méthodes d’origine asiatique qui font un lien entre
corps et esprit ; mais aussi de simples
séances de relaxation apprennent à maîtriser son corps et ses émotions. Toutes
ces pistes vont aider la personne à surmonter le diagnostic, à apprivoiser ses
peurs, à affronter la maladie et à faire
évoluer son hygiène de vie dans le bon
sens. Et finalement, j’en suis convaincu,
lui donner plus de chance de parvenir à
une rémission de qualité et de cheminer
vers la guérison. l
Dr Éric Menat
À lire :
• « 6 ordonnances anti-stress »,
par le Dr Éric Menat et cinq autres
spécialistes. Éd. Thierry Souccar.
• « Guérir le stress, l’anxiété, la dépression,
sans médicament ni psychanalyse »,
de David Servan-Schreiber. Éd. Pocket.
• « Vouloir guérir »,
d’Anne Ancelin Schützenberger.
Éd. Desclée de Brouwer.
• « La maladie a-t-elle un sens »,
de Thierry Janssen. Éd. Pocket.
• « Pratique de la méditation »,
de Fabrice Midal. Éd. Le Livre de poche,
avec un CD Audiolib.
voir adresses p. 27
bonnes idées
L’argile verte :
anti-inflammatoire tout terrain
L’inflammation témoigne de l’augmentation de la
circulation sanguine dans une zone abîmée du corps.
Elle permet à nos globules blancs – notre équipe de
médecins urgentistes – d’arriver sur place rapidement.
Et la chaleur locale stimule nos systèmes de défense.
Alors comment enlever la douleur sans entraver
le travail de réparation ? Avec l’argile verte ! La
chaleur va chuter, mais sera largement compensée
par les propriétés thérapeutiques de l’argile. Le
plus pratique, surtout s’il s’agit d’un problème
chronique comme les rhumatismes, est de poser
le cataplasme (d’environ 2 cm d’épaisseur) au
coucher : le soulagement immédiat nous aide
à nous endormir, puis l’argile nous soigne
pendant notre sommeil. Faut-il l’ôter deux
heures plus tard ? Non, si vous n’éprouvez
aucune gêne, aucun désagrément, si vous
dormez sereinement, il n’y a aucun inconvénient à le
garder, bien au contraire. Pour un problème urgent en
cours de journée – entorse de la cheville, mauvaise
plaie, otite externe – vous pouvez renouveler l’argile
quand elle est sèche et saturée. C’est aussi le moment
de la changer quand la douleur et la gêne reprennent.
Fiez-vous à votre corps.
Initiez-vous aux bienfaits des argiles le 2 juin.
www.lhomme.et.largile.free.fr
Alternative Santé l avril 2013 l n° 1
Printemps serein pour atopiques
À peine sortis de l’hiver qu’au printemps, les atopiques doivent
subir les affres du rhume des foins. Les atopiques ? Ces personnes
ne tolèrent pas certaines substances que d’autres supportent
sans problème. En l’occurrence les pollens et autres acariens. Dès
les premiers bourgeons éclos, les atopiques souffrent de tous les
symptômes d’une rhinite, dite allergique. La faute à un
système immunitaire qui réagit de façon inappropriée.
Cela pourrait paraître anecdotique, si ce n’était la
prévalence des maladies allergiques qui a doublé
au cours des quinze dernières années. Plutôt que
de céder à la tentation des antihistaminiques
de synthèse, mieux vaut se tourner vers les
solutions naturelles. Pour les symptômes, les
antihistaminiques naturels sont légion, comme
le plantain, la quercétine, le romarin et son
acide rosmarinique, connu pour son action antiPlantain
inflammatoire, etc. De plus, l’utilisation de certaines
(Plantago
souches probiotiques comme Lactobacillus salivarius
major)
LA302, s’accompagne d’une diminution sensible de la
fréquence et de l’intensité des symptômes, mais offre également, en inhibant
des systèmes de communication cellulaire comme les cytokines, de constituer
une stratégie préventive et thérapeutique.
Ces solutions sont réunies dans deux produits des laboratoires Pileje :
Phytostandard de cassis et de plantain, ainsi que Lactibiane ALR,
en vente en pharmacie et sur www.pileje-micronutrition.fr.
17
traitement
La micro-immunothérapie :
une piste anti-allergie
Encore peu connue en France, la micro-immunothérapie prend en charge de nombreuses pathologies liées à des
dérégulations de l’immunité. C’est le cas des allergies saisonnières qui se réveillent à l’arrivée du printemps, au
moment où la nature déploie à nouveau ses énergies.
C’
est en se penchant sur le
fonctionnement du système
immunitaire que le docteur
Maurice Jenaer, immunologue et homéopathe, a une intuition
et crée une thérapie innovante, que l’on
appelle communément la micro-immunothérapie (MIT) ou immunothérapie à
doses infinitésimales (IDI). Nous sommes
en 1967 lorsque ce médecin belge décide
d’utiliser certaines molécules du système
immunitaire en dilution. En se basant sur
le procédé de dilution des préparations
homéopathiques, Maurice Jenaer utilise
l’ADN-ARN issu de végétaux, les cytokines (des protéines qui ont une action
modulatrice sur le système immunitaire)
et d’autres substances comme l’histamine
et les prostaglandines à des doses infinitésimales dans le but de réguler le sys-
tème immunitaire. En tant que médecin,
il avait dans sa clientèle de nombreux patients souffrant de maladies chroniques
ainsi que des cancéreux. Il s’était aperçu
qu’en donnant de l’ADN (extrait du végétal) en haute dilution, il arrivait à moduler le système immunitaire et obtenait
des résultats positifs pour les patients.
Tout comme pour l’homéopathie, les
substances choisies par le docteur Jenaer
doivent avoir subi une dilution ainsi
qu’une dynamisation avant toute utilisation. La galénique est de type homéopathique, cependant le concept scientifique
et médical n’est ici pas comparable à celui
de l’homéopathie. En effet, la micro-immunothérapie repose sur les bases fondamentales de l’immunologie. Les molécules sont utilisées selon les principes de
fonctionnement physiologique de notre
Une formule pour diminuer la prise
de médicaments chimiques
Le Dr Van der Brempt, pneumologue et allergologue, a effectué une étude pilote
pour tester l’efficacité préventive du médicament 2L ALERG dans le rhume des
foins. Avant et pendant la saison des graminées, il a administré ce médicament
au premier groupe de 22 patients allergiques au pollen de graminées, tandis
que le deuxième groupe de 22 patients atteints de la même maladie a reçu
un placebo. Pendant les quatre mois de l’étude, le médecin a vu les patients à
plusieurs reprises afin d’évaluer l’intensité des symptômes présents dans les
deux groupes ainsi que la prise de médicaments de secours.
Dans leur conclusion, les auteurs affirment que la formule 2L ALERG permet de
faire diminuer la prise de médicaments pendant les jours de pic pollinique. Ils
estiment donc que la formule est efficace dans le traitement du rhume des foins
et qu’elle est bien tolérée par les patients.
Le docteur Van der Brempt souligne les avantages du traitement : « Le plus évident
est l’absence totale d’effets secondaires, tant chez l’adulte que chez l’enfant. La
prise est facile, le goût est agréable, et l’efficacité clinique est très significative,
malgré le nombre relativement limité de patients inclus ».
18
organisme et non sur la base de la loi
de similitude, chère aux homéopathes.
Le dosage des substances de la micro-immunothérapie est très faible, exactement
comme celui présent dans notre corps.
Les cytokines, par exemple, existent à de
très faibles concentrations car elles sont
très diluées dans notre plasma. L’idée de
la micro-immunothérapie est de copier ce
que fait l’organisme et de le reproduire
sous forme de granules.
L’emploi de ces médicaments se base
sur la loi d’Arndt-Schulz selon laquelle il
existe une relation inverse entre l’action
et la potentialisation. Les basses dilutions
seront alors en mesure de stimuler le système immunitaire, les dilutions modérées
exerceront une action plutôt modératrice
tandis que les hautes dilutions auront
pour but de freiner les actions du système
immunitaire quand elles sont excessives.
À la suite des résultats satisfaisants
obtenus sur les patients, Maurice Jenaer
avec un groupe de médecins qui l’avaient
rejoint a conçu différentes formules
adaptées à de nombreuses pathologies,
notamment les allergies avec le complexe
2L ALERG.
Une réponse
immunitaire exagérée
Les troubles immunologiques seraient
souvent à l’origine des allergies qui
gâchent la vie d’un nombre grandissant
d’individus. En 1980, seulement 10 % de
la population française était allergique
tandis qu’en 1999, les rhinites allergiques faisaient souffrir presque 30 %
des adultes. Les chiffres sont encore
plus inquiétants dans les pays industrialisés de l’hémisphère nord où l’allergie
touche presque 50 % de la popun° 1 l avril 2013 l Alternative Santé
lation. L’augmentation touche
tous les types d’allergie : aux pollens,
aux acariens… Les allergies alimentaires
concernent environ 3 % de la population
et 8 % des enfants.
Notre système immunitaire serait en
effet malmené par notre mode de vie
occidental, peu adapté à nos véritables
besoins : une alimentation abondante et
déséquilibrée, trop de sédentarité, des
agressions toxiques, des pollutions les
plus diverses…
La réaction allergique est un phénomène assez complexe qui se déroule sur
deux phases. La première est celle de la
sensibilisation pendant laquelle l’organisme entre en contact pour la première
fois avec un allergène (pollen, poils, acariens…). En réaction à ce qu’il considère
comme une agression, l’organisme produit une classe d’anticorps spécifiques,
nommés IgE, capables de reconnaître cet
allergène. Lorsque ce dernier rentre de
nouveau dans l’organisme, les IgE vont
le reconnaître et s’activer. Le processus
pro-inflammatoire se met alors en route
(vasodilatation, augmentation de la perméabilité capillaire, attraction des polynucléaires éosinophiles, à savoir les cellules clés de l’inflammation allergique…)
avec la libération de certaines substances, telles que l’histamine. Certains
symptômes gênants se déclenchent en
conséquence comme les éternuements,
les larmoiements, les picotements, l’écoulement nasal…
L’allergie est une réponse immunitaire
exagérée à un fait donné. En médecine
allopathique, pour calmer la réaction
inflammatoire qui en découle, on utilise
des anti-inflammatoires ou des antihistaminiques. Ces médications classiques
constituent une solution qui intervient
en fin de cascade immunitaire, lorsque
le système est déjà emballé. En revanche,
le principe de la micro-immunothérapie
consiste à remonter cette cascade le plus
en amont possible afin d’informer le système immunitaire qu’il n’a pas de raison
de s’emballer. On évitera ainsi tout le
En savoir plus
Pour connaître la liste des médecins
pratiquant la micro-immunothérapie :
Institut 3IDI International
02 51 57 53 60
www.3idi.org
Alternative Santé l avril 2013 l n° 1
Un protocole à respecter pour un maximum d’efficacité
Les médicaments se prennent idéalement le matin, à jeun et si cela n’est pas
possible, 15 à 30 minutes avant le repas ou une heure après le repas. Ils se
gardent sous la langue, la porte d’entrée directe vers le système immunitaire. En
effet sous la langue les tissus sont en contact avec notre système immunitaire.
Les substances ici placées pénètrent directement le système en transmettant
ainsi rapidement les informations qu’elles contiennent selon les indications
données par le docteur Maurice Jenaer : « Le système immunitaire fonctionne
comme notre police des frontières, les cellules immunocompétentes se trouvent
concentrées dans les zones d’accès à l’organisme, en particulier dans la
muqueuse buccale et les relais lymphoïdes voisins. La voie perlinguale nous
a semblé le meilleur mode d’administration. »
processus inflammatoire qui en suivrait.
L’action se situe au niveau de la synthèse
des IgE, produits en grand nombre pendant le processus allergique.
Pas de contre-indication
Le soulagement n’est souvent pas immédiat. En effet la mobilisation du système
immunitaire est très rapide lorsqu’on
déclenche une réaction allergique, mais
le retour à la situation normale, quel que
soit le système utilisé, n’est jamais aussi
rapide. Certes, les médicaments allopathiques apportent une réponse plus vite
mais s’ils sont utiles pour une médication
d’urgence, c’est au prix d’effets secondaires. Cependant la micro-immunothérapie agit sur le fond, à long terme et en
prévention. Les deux traitements ne sont
donc pas incompatibles. L’idéal pour le
rhume des foins serait de prendre le traitement de la micro-immunothérapie en
prévention. Une personne allergique par
exemple au cyprès, prendra sa médication
environ un mois avant la saison correspondant à son allergie. Elle anticipe afin
d’informer son système immunitaire.
La formule du 2L ALERG fonctionne
principalement sur les allergies dans lesquelles la production des anticorps spécifiques (IgE) est augmentée. Il n’existerait
aucune contre-indication connue à l’utilisation de ces produits en cas d’allergie.
Tout le monde peut en prendre, y compris les enfants à partir d’un an et demi.
En revanche, n’ayant pas encore d’études
sur la femme enceinte, il est conseillé de
s’abstenir à titre de précaution. Il n’existe
par ailleurs pas d’effet secondaire connu.
Les formules conçues sur la base de
la micro-immunothérapie représentent
une cinquantaine de médicaments touchant différentes pathologies, comme
les dérégulations immunitaires dans les
problèmes articulaires, inflammatoires,
des pathologies auto-immunes, les affections virales, des problèmes dermatologiques… La prescription est généralement faite par un médecin ou un
naturopathe qui connaît bien le système
immunitaire.
Importation à
usage personnel
Les médicaments de la micro-immunothérapie sont commercialisés partout en
Europe selon deux modes :
●● Ils sont distribués dans les pharmacies
en Belgique, en Espagne et en Italie où
ils sont notifiés auprès des agences du
médicament de ces pays.
●● Dans les autres pays, en particulier
la France, l’Allemagne, l’Autriche…, on
aura recours à l’importation à usage
personnel. Le patient peut, selon ce
principe, importer, soit directement depuis une pharmacie belge, espagnole ou
italienne, soit par l’intermédiaire d’une
pharmacie de son propre pays. En France,
les médicaments de micro-immunothérapie ne sont pas présents en pharmacie
car ils contiennent des souches homéopathiques non classiques. Rappelons que
dans notre pays, seules les souches d’origine végétale, animale et minérale sont
prises en compte. l
Alessandra Moro
voir adresses p. 23
19
traitement
Les mystérieux pouvoirs
du bâton Idogo !
Parmi les diverses techniques inspirées des arts martiaux chinois, l’Idogo a fait son
apparition il y a quelques années. Singulier bâton, tenu entre les mains pendant une séance
de taï chi, de chi gong, ou même de rééducation, il aiderait à trouver une structure interne tonique
sans effort musculaire. Mais surtout, il favoriserait la circulation du chi, l’énergie vitale. Du coup, le bâton
Idogo est désormais utilisé dans l’accompagnement du traitement de diverses pathologies, dont la polyarthrite,
le Parkinson, la rééducation post-AVC ou l‘hyperactivité…
© idogo France
’
L
expérience est publique, un journaliste belge ayant accepté de servir de cobaye et d’être filmé. Sur le
site idogo.be, on peut donc le voir,
d’abord vacillant sous la simple pression
exercée sur sa hanche par un professeur
d’Idogo. Puis un bâton lui est mis entre
les mains ; même poussée, mais cette fois
il résiste sans effort apparent ! Les kinésiologues notamment connaissent ce type
d’improbable changement de niveau de
résistance à l’issue d’une infime intervention. Les grands maîtres d’arts martiaux
aussi. L’Idogo, est apparu il y a une quinzaine d’années en Allemagne, et résulte
de l’intuition et d’une longue recherche
d’un maître de taï chi venu en Occident,
maître Ping Liong Tjoa. « Maître Tjoa nous
dit que le bâton Idogo possède son énergie propre, une haute vibration que le
corps de la personne reconnaît, et tout
cela favorise ancrage intérieur et circulation du Chi, d’où tous ses bénéfices. Pour
Pour quoi, pour qui ?
Correction musculo-squelettique, détente de la poitrine et des épaules, respiration
améliorée, réduction de l’asthme, meilleur équilibre et coordination, souplesse
des articulations, concentration, relaxation, force et endurance, les bénéfices de
l’Idogo sont multiples. Utilisé dans le simple cadre du bien-être, comme une autre
forme de qi gong ou de taï chi, on peut l’emporter aussi lors d’une marche. Mais
l’Idogo est également un auxiliaire de santé et de rééducation pour des patients
ayant des problèmes divers : sclérose en plaques, pathologies cardiovasculaires
ou pulmonaires, colonne vertébrale, restriction de mouvements, hémiplégie,
handicaps post-AVC, etc. Des études ont été effectuées quant à son utilisation en
cas de maladie de Parkinson, d’autisme ou d’hyperactivité chez les enfants.
Plus d’info sur : www.idogo-france.com qui forme les enseignants en France
ou www.idogo.be. (Voir aussi adresses p. 27.)
20
le reste, il faut se fier aux observations et
tests empiriques ! » résume Bruno Delaunoit, enseignant en Belgique.
Faciliter l’expérience du chi
aux Occidentaux
Idogo ? Le nom n’a rien de chinois. Il est
le fruit d’un souvenir auditif amusé de
maître Tjoa apprenant l’anglais et frappé
des sonorités d’« I do go », « J’y vais vraiment » ! Quant à l’objet lui-même, testé
sur des années, il entend combiner les
effets reconnus en Asie du chi, énergie
vitale, avec les méthodes thérapeutiques
occidentales. « Les Occidentaux n’ont ni la
même pratique ni la même patience que
les Asiatiques. L’Idogo accélère les apprentissages sur l’énergie interne, recentre,
et transforme quasiment n’importe quel
exercice en travail de qi gong ! » répète
maître Tjoa qui dirige un grand centre
de taï chi à Stuttgart. Et qui a d’abord
expérimenté divers bâtons existant dans
les arts martiaux, avant de fabriquer le
sien propre dont il aurait eu l’intuition à
l’issue d’une méditation.
Cet objet aux vertus étonnantes
est pourtant un simple bout de hêtre
d’environ 40 cm, plus large en son milieu qu’à ses extrémités, et terminé par
deux boules rondes. Son utilisation est
simplissime : le garder en main tout au
long de son activité ; ne jamais le lâcher
ni le serrer fort ; effectuer la plupart des
mouvements en forme de cercles, spirales
ou rotations ; et accompagner certains
d’entre eux d’un changement de position
des mains sur le bâton : alors que trois
doigts l’enserrent en permanence, l’index
et le majeur vont quitter le bâton
et se tenir très droits, pointés soit
vers le sol, soit vers le ciel.
C’est à partir de ces indices que divers
enseignants d’Idogo avancent leurs explications quant aux raisons de son efficacité. Ainsi Bruno Delaunoit, formé à la
médecine traditionnelle chinoise (MTC)
voit quatre pistes pertinentes. « D’abord,
avec le bâton en main, on sollicite en
permanence le point Maître du cœur 8
du milieu de la paume de la main. Ce
point est en correspondance avec le point
Rein 1, sous la plante des pieds, que l’on
appelle aussi “point de la source jaillissante”, car c’est par lui que l’on prend
l’énergie de la terre et que l’on s’ancre.
Deux : le thorax est très ouvert grâce au
bâton et cela améliore les capacités respiratoires. Cela a été testé notamment en
Allemagne avec un athlète professionnel.
Trois : les changements de position des
doigts sur le bâton font circuler l’énergie
autrement, l’index et le majeur ayant des
propriétés yin et yang différentes. Enfin,
tenir l’objet en main aide à rester concentré : la répétition des mêmes mouvements
favorise l’entrée dans un état méditatif.
Or l’apaisement du mental favorise la détente et donc la libre circulation du chi,
qui nettoie et libère. »
Équilibre et concentration
Isabelle de Runz, enseignante d’Idogo en
Provence et formée par Marie-Jo Augoyar,
qui dirige Idogo France, approuve. Et complète en faisant référence à des notions
complexes de mathématiques, de géométrie et de physique. « Parce que l’on fait de
nombreuses rotations avec les bras autour
de son propre corps, on peut penser au
“tore”, cette forme ronde comparable à
une bouée par exemple, et objet d’analyse complexe pour les mathématiciens
et les géomètres. En substance, le tore
permet de passer de deux à trois dimensions, et suppose une circulation permanente. Autrement dit, l‘Idogo permet une
catalyse de conduction du chi, faisant de
nous de meilleurs capteurs de l’énergie
cosmique, comme récepteur mais aussi
comme émetteur d’ondes et de vibrations autour d’un tore. » Une approche
sur laquelle maître Tjoa devrait revenir
dans le cadre d’un prochain livre, mêlant
ses années d’expérience avec le bâton et
sa formation d’ingénieur.
Sans attendre ce livre clé, de nombreux thérapeutes témoignent des vertus de l’Idogo : centrage, force, équilibre,
Handicap et Idogo
En Belgique, Tom Meyers, ostéopathe, pratique l’Idogo depuis des années
et en a constaté les effets dans un Centre pour handicapés profonds, dits
spastiques. Ces personnes en chaise roulante ont la particularité d’avoir les bras
complètement repliés sur le corps, au point qu’il est très difficile de les « déplier »
avec la force. Or, en leur mettant simplement l’Idogo en main, ces personnes
ont pu commencer à faire des mouvements avec les bras, « tout en poussant
des petits cris de joie tant la surprise était grande ! » Au bout d’une demi-heure,
elles pouvaient complètement étendre les bras et faire des mouvements. Les
éducateurs ont confirmé que ces personnes continuaient à bouger les bras
jusqu’à une heure après la séance.
souplesse, concentration, détente, des
bienfaits que l’on retrouve chez les pratiquants assidus de qi gong ou de taï chi.
Mais avec une vitesse et une intensité
singulières !
En cas de Parkinson
En Allemagne d’abord puis en Europe
francophone, il est entré dans des centres
hospitaliers ou des centres de soins en
complément de thérapeutiques plus
classiques. « À raison de deux fois par
semaine, en complément de séances
de kinésithérapie, les bienfaits sont visibles. Notamment pour les personnes
atteintes de Parkinson qui souffrent soit
de rigidités, soit de perte de verticalité,
soit de mouvements par à-coups. Nous
avons aussi des personnes en béquille,
qui retrouvent la capacité de se mouvoir
sans aucune aide extérieure en tenant
le bâton entre les mains. Et je me souviens de cette journée de présentation
de l’Idogo devant une association de
malades de Parkinson : un malade a pu
se lever seul de sa chaise lorsqu’on lui a
mis le bâton entre les mains. Et il a pu
suivre tout un cours debout. Son épouse
en pleurait d’émotion », témoigne madame Moens de Hase, ergothérapeute
belge. En France, les thermes d’Allevard
proposent un atelier Idogo en complément de certaines cures médicales.
Les personnes allongées peuvent
aussi profiter de ses bienfaits. Elles ne
travaillent qu’avec les bras tout en bénéficiant de ses vertus en terme de recentrage intérieur et de circulation énergétique. Des exercices précis sont mis au
point selon les pathologies. Reste que,
dans tous les cas, le bâton sera finalement
oublié. « Lors de mes cours, je répète deux
fois les mêmes exercices, une fois avec le
bâton, puis sans, “comme si” on l’avait
en main. Et une fois que le corps a enregistré les sensations perçues avec l’Idogo,
on constate qu’il est capable de les reproduire seul ! » témoigne Bruno Delaunoit.
Alors, miraculeux l’Idogo ? L’enseignant
belge tempère : « Il y a parfois des personnes chez qui rien ne se passe. Ou
encore des personnes qui réagissent mal,
avec apparition de certaines douleurs.
Deux hypothèses : soit elles font mal
l’exercice quand elles le répètent seules,
soit la mise en circulation de l’énergie
provoquée par l’Idogo met en évidence
et exacerbe des blocages. » D’où l’utilité
de combiner l’outil à d’autres approches
si l’on souffre de certaines douleurs ou
pathologies.
Taux vibratoire élevé
Reste cependant la puissance du bâton
enregistré par des géobiologues qui ont
fait des tests à l’aveugle avec de vrais et de
faux Idogo. Résultat sans appel : le taux vibratoire sur l’échelle de Bovis est plus élevé
sur les originaux. Quant à Isabelle de Runz,
qui a vu elle aussi les effets de l’Idogo chez
des personnes atteintes de maladies dégénératives, elle témoigne par ailleurs de
son efficacité du fait de sa simple présence.
« Je l’emporte chez mon dentiste ou mon
ostéopathe, car l’un comme l’autre me
disent que cela facilite leur travail. Et j’en
ressens moi aussi les bienfaits. »
Quant à Bruno Delaunoit, il philosophe : « Depuis plus de 3 000 ans, la
médecine chinoise fait usage de l’acupuncture et on en constate les effets.
Cela même si elle reste mystérieuse pour
des esprits occidentaux. Il en va de même
pour l’Idogo. Je constate tous les jours
que ça marche bien »… l
Christine Saramito
voir adresses p. 27
21
polémique
Se libérer de ses ancêtres
La psychogénéalogie vise à faire la paix avec un passé qui, parfois, peut entraver notre vie propre. Les ateliers de
constellations systémiques ancestrales mettent en évidence ces liens anciens et permettent de les dépasser.
C
hacun, à la naissance, prend
place dans un système familial marqué par un ensemble
de croyance et de schémas de
pensée. C’est une mémoire qui s’est structurée autour d’événements marquants,
souvent douloureux ou vécus comme tel :
maladie, accident, décès prématuré, ou
encore adoption, inceste, crime, etc.
Nous appartenons à ce champ de
force et, par résonance, nous vivons
sous son influence. C’est ce qui peut
amener certaines personnes à revivre ce
qui s’est mal passé pour un ancêtre. La
psychogénéalogie vise à enlever cette
empreinte du passé car nous avons rarement conscience de ces dynamiques. Par
un travail avec les constellations ancestrales, notamment familiales, les événements qui ont marqué négativement des
membres de notre famille, et qui ont tendance à se reproduire dans notre propre
vie, vont retrouver la place qui doit être
la leur et nous permettre la réalisation
de ce que nous sommes vraiment. Dans
le cadre des représentations et constellations, on appelle cela être intriqué avec
un membre de son système familial.
Le travail des représentations permet
de prendre conscience des perturbations
qui nous influencent et qui viennent de
ces systèmes auxquels nous appartenons.
Ces perturbations nous atteignent à des
niveaux divers : dans notre corps physique
(maladies, accidents), dans le monde
émotionnel (pensées, comportements)
dans tous les autres domaines de notre
vie (relations, profession, social).
Révéler les influences
L’approche systémique révèle que la raison de ces limitations n’est pas liée à ce
que nous avons fait dans cette vie, mais
à ce que d’autres ont fait dans notre
système. Certains répètent l’échec des
parents ou grands-parents. D’autres,
arrivent dans un poste de travail, et, soudain rien ne marche comme prévu, sans
raison apparente. Par l’approche des
constellations systémiques ancestrales,
les influences ou les dynamiques cachées
de notre système ancestral, cause de nos
problèmes, seront démasqués. Ensuite, ce
qui est séparé sera reconnecté.
Ce travail n’est pas une recherche
de la vérité, mais de l’harmonie et de
Les trois sources des influences
Les problèmes et les souffrances que les constellations systémiques ancestrales
cherchent à régler ont trois sources :
●●La racine du sang et de la famille
La vie nous a été donnée, et notre force vitale vient de nos ancêtres, via nos parents.
Si nous sommes en lien avec eux, cette force peut harmonieusement couler vers
nous. La majorité des problèmes provient du fait que nous sommes déconnectés
de certains membres de notre famille d’origine. Ces problèmes ne sont pas liés à la
personne de l’ascendant. Les constellations nous montrent par exemple qu’une mère
ne pouvait pas faire mieux. L’intrication est une rupture dans la lignée des ancêtres
et fait que le lien est coupé, que la force n’arrive pas.
●●La racine de la terre et des ancêtres
Il peut s’agir aussi de notre lien à la terre de nos ancêtres. Certains ancêtres ont pu
s’exiler. Ou pour d’autres raisons la force de la terre de nos ancêtres ne nous nourrit
plus. Se reconnecter à cette deuxième force est une nécessité quand nous sommes
aux prises avec des problèmes récurrents de réalisation.
●●La racine spirituelle ou la sagesse
Il s’agit de rétablir la connexion avec celui ou celle que nous sommes réellement,
notre essence.
l’équilibre. Concrètement, les séances se
passent de la façon suivante : lors d’un
atelier, le demandeur choisit certains participants pour représenter des membres
de sa famille et il les positionne intuitivement dans la salle. La mise en scène qui
en résulte a pour effet d’exposer au grand
jour les loyautés inconscientes. Une fois
que les personnes sont placées, il se produit une chose aussi étonnante qu’intéressante : les représentants commencent
à ressentir dans leur corps des émotions,
des sensations, parfois même des pensées
et une impulsion à des mouvements qui,
en réalité, appartiennent aux membres
ou ancêtres du système familial du client
qu’ils représentent. Ces réactions, que
l’on appelle des perceptions représentatives nous guident vers une solution aux
problèmes exposés par le client.
Le cas d’Yvette
Ce fut ainsi le cas pour Yvette, une jeune
femme de 28 ans, qui ne parvenait pas
à équilibrer sa vie affective : « Je me suis
toujours sentie seule et ma mère semblait
toujours prise ailleurs. Elle avait peu de
temps et d’attention pour mon frère et
moi. » Ses arrière-grands-parents, d’origine
italienne, ont dû émigrer pour raison économique. La « constellatrice » lui propose
de mettre en place une représentante pour
elle-même, sa mère et sa grand-mère. Le
pays d’origine, l’Italie est bientôt lui aussi
représenté par une autre personne. C’est
alors que la représentante d’Yvette se jette
au pied de cette personne et pleure. Elle
vient de « rejouer » un souvenir douloureux
d’Yvette : son arrière-grand-mère est décédée alors qu’elle fuyait l’Italie. Son arrièregrand-père dut continuer son voyage vers
la France avec son enfant de deux ans : la
grand-mère d’Yvette. Cette histoire douloureuse fut longtemps un secret dans la
famille. La mise en lumière de cet événement et la résolution de ce qu’il cachait ont
permis à Yvette, quelques mois plus tard,
de se marier. l
Suzanne Mourier
psychopraticienne intégrative
www.smourier.fr
22
n° 1 l avril 2013 l Alternative Santé
polémique
La chirurgie du surpoids
une solution lourde de conséquences
Près de 7 millions de personnes en France souffrent d’obésité et sont de plus en plus tentées de recourir à une
intervention chirurgicale – dite bariatrique. L’opération est censée régler tous les problèmes, perte de poids en premier
lieu. Mais elle s’accompagne de nombreuses contraintes. Mise en perspective d’une fausse solution miracle.
A
vec plus de 30 000 opérations
réalisées en France au cours
de la seule année 2011, c’est
à un véritable phénomène de
mode qu’on assiste dans le traitement du
surpoids excessif. Gageons que ce n’est
qu’un phénomène éphémère car le coût
humain à moyen et long termes, s’il n’est
pas encore évaluable, sera probablement
pire que les pires prévisions actuelles, ne
serait-ce qu’au vu de certaines constatations déjà réalisées.
Jusqu’en 2006, l’intervention type
était la pose d’un anneau gastrique qui,
en constituant la formation d’une petite
poche à l’entrée de l’estomac, oblige à
réduire considérablement le volume des
repas et à les multiplier au cours de la journée afin de préserver un apport minimum
vital. Du fait de l’étroitesse du passage laissé (inférieur à 1,2 cm), toute alimentation
solide est impossible à moins de mâcher
consciencieusement chaque bouchée, ce
qui n’est pas le point fort des personnes
en surpoids.
Cette intervention connaît une mortalité opératoire non négligeable : 14 cas
sur 10 000. Par ailleurs, outre une tolérance médiocre (vomissements fréquents,
remontées acides, migration de l’anneau
ou obstruction, érosion de la paroi gastrique, etc.), cette technique empêche
la satisfaction des besoins quotidiens en
micronutriments essentiels (vitamines,
paravitamines et minéraux) normalement
assurés par les viandes, les poissons, les légumes et les fruits, et expose aux maladies
carentielles, extrême fatigue chronique et
ostéoporose en tête. Enfin, la fréquente
réorganisation des préférences alimentaires au profit du chocolat, des crèmes
glacées, des chips et des colas réduit toute
possibilité de perte de poids significative.
Des changements définitifs
C’est pourquoi, aujourd’hui, deux autres
types opératoires lui sont préférés, mais
avec une contrainte supplémentaire : les
modifications anatomiques réalisées sont
irréversibles !
XX
Le bypass (ou dérivation)
C’est une intervention lourde qui courtcircuite une grande partie de l’estomac,
le duodénum en son entier et la première
partie de l’intestin grêle : même si la circulation des sécrétions biliaires et pancréatiques est conservée, les aliments ne
subissent donc pas la première phase de la
digestion et sont mal absorbés. De toutes
les interventions bariatriques, c’est de loin
Le prix à payer ?
Concernant les chirurgies bariatriques, les témoignages concordent pour décrire
une « renaissance », une forme de plaisir à voir fondre les kilos. Mais justement,
avec une perte de poids trop rapide et non contrôlée, la première désillusion
est d’ordre esthétique. La peau « pendouille » et il faut très souvent recourir à la
chirurgie réparatrice pour pallier les relâchements cutanés. Malgré l’opération, la
compulsion alimentaire n’est pas réglée. Et la souffrance est aussi bien physique
que psychique. Physique, car manger devient douloureux, et cela bien longtemps
après l’intervention. Des témoignages indiquent que digérer de la viande,
même hachée, du pain ou des pommes est très pénible. D’autres se plaignent
de diarrhées dès qu’elles mangent gras, d’un ventre qui gonfle le premier
carré de chocolat avalé. Autant de troubles qu’ils semblent pourtant accepter :
« C’est le prix à payer pour retrouver estime de soi et santé. » Vraiment ?
Alternative Santé l avril 2013 l n° 1
la plus efficace car elle assure en moyenne
une perte de 80 % du surpoids au cours de
la première année. Mais les complications
sont nombreuses : fistule de l’anastomose,
embolie pulmonaire (d’où une mortalité
au cours du premier mois comprise entre
50 et 100 cas sur 10 000), hémorragie, occlusion intestinale et, à moyen terme, des
carences nutritionnelles multiples.
XX
La sleeve gastrectomie
Elle consiste à réduire l’estomac à un
simple tube après résection des deux
tiers, principalement en retirant la partie
qui secrète la ghréline, hormone stimulant
l’appétit. Le volume restant est de l’ordre
de 10 cl. Là encore, la liste des complications possibles ne cesse de s’allonger : fistule au niveau de la ligne d’agrafage exposant à la constitution d’un abcès sous la
partie gauche du diaphragme, péritonite,
hémorragie, sténose de l’orifice de calibrage… sans compter les carences micronutritionnelles et leurs conséquences qui
ne manqueront pas d’apparaître quelques
mois après l’opération.
Le spectre des carences
Si, aujourd’hui, il est conseillé de veiller à
une supplémentation en calcium, en fer
et en vitamines B9 et B12 (ce qui permet
d’éviter un certain nombre de cas d’anémie et de dégénérescence cérébrale), c’est
cependant largement insuffisant car c’est à
la satisfaction de tous les besoins en minéraux, vitamines et paravitamines (dont certaines nous sont encore inconnues !) qu’il
s’agit de veiller.
À court et moyen terme, il ne serait
donc pas étonnant de voir émerger de
nouvelles « épidémies » de maladies carentielles touchant électivement les personnes
qui auront cru au chant des sirènes de la
chirurgie : des solutions qu’elles croyaient
définitives à leur problème de surpoids,
mais qui pourraient se révéler délétères ! l
Naïma Bauplé
23
polémique
Vaccins, pilules, antibiotiques
tous coupables ?
Quand on cherche à expliquer pourquoi le cancer se développe, il est courant d’incriminer les produits chimiques
ou certains modes de vie. Voici ce que l’on sait de la responsabilité de « traitements » très courants.
L
e cancer est devenu une maladie
très fréquente puisqu’une personne sur trois au minimum aura
un cancer ! Cela explique que l’on
cherche un peu partout les causes de
cette « épidémie » galopante. Si bon
nombre de traitements sont impliqués
dans l’émergence de cancers, faisons
preuve de discernement.
Doutes sur les vaccins
Je ne veux pas entrer ici dans la polémique du pour ou contre la vaccination.
Mais je crois qu’il faut absolument mesurer le rapport réel entre bénéfice et
risque. Pour les vaccins, ce rapport est
loin d’être évalué de façon rigoureuse.
En effet, comme on est parti du principe
qu’un vaccin est forcément utile, on ne
recherche que ses effets secondaires à
court terme. Tout effet secondaire qui
apparaîtrait plus d’un mois après le
vaccin est souvent considéré comme un
« hasard » et l’implication du vaccin n’est
pas retenue. Cette situation est bien illustrée par les vaccins contre les maladies
infantiles (rubéole, rougeole, oreillons).
Un certain nombre de médecins (notamment des homéopathes) considèrent que
les maladies infantiles sont essentielles
pour développer un bon système immu-
nitaire et que le vaccin va à l’encontre
de cette physiologie. C’est ainsi qu’il
est démontré que les petites filles qui
contractent les oreillons font moins de
cancer de l’ovaire que celles qui ont été
vaccinées contre ce virus.
On comprend donc que l’effet pervers d’un vaccin peut apparaître plusieurs dizaines d’années après la vaccination. Les plus grands experts n’ont jamais
répondu à ces objections. Au mieux, on
nous dit que rien n’est prouvé. C’est
parfois vrai, mais c’est vrai dans les deux
sens. Les effets secondaires des vaccins
n’ont pas été prouvés, mais leur innocuité non plus. Et le cas de la relation
entre vaccin des oreillons et cancer de
l’ovaire en est un bon exemple.
Des doutes sérieux existent avec
d’autres vaccins comme le vaccin buvable
contre la poliomyélite ou l’ancien vaccin
contre l’hépatite B, qui étaient fabriqués
à l’aide de virus connus pour leurs effets
cancérogènes. Et aucune surveillance n’a
été mise en place. De plus, nous savons
que le cancer est en partie lié à un système immunitaire perturbé (un sujet
en bonne santé fabrique des cellules
cancéreuses tous les jours et les détruit
sans problème). Or aucune évaluation
des effets à long terme des vaccins et
de leurs excipients n’a été entreprise
Quelques rappels sur la pilule
Dans un récent article [Principes de Santé n° 52], j’ai expliqué que la pilule
peut favoriser certains cancers. Voici quelques conseils quant à son utilisation :
●● Si une femme n’a pas de partenaire régulier, mieux vaut utiliser un préservatif,
(qui protège aussi des maladies sexuellement transmissibles).
●● Si on a un partenaire régulier et que l’on ne souhaite pas d’enfant la pilule est
souvent le meilleur moyen d’avoir une sexualité épanouie. Mieux vaut envisager
son arrêt dès qu’on aura eu un enfant et lui préférer un stérilet sans hormone.
●● Une chose est sûre : moins on passe d’années sous pilule, plus on diminue le
risque de cancers hormonodépendants. En stimulant les organes gynécologiques,
les hormones de synthèse de la pilule provoquent donc des cancers de ces organes.
24
afin de savoir si la perturbation immunitaire qu’ils entraînent pouvait altérer
nos capacités de défense anticancéreuse.
Cela a pourtant été prouvé dans le sida
où certains vaccins vont affaiblir l’immunité et favoriser un développement plus
important du virus. Si cela est vrai avec
ce virus, cela peut l’être avec d’autres.
Et les antibiotiques ?
La question des antibiotiques est différente. Évidemment, le mot peut faire
peur : il signifie « contre la vie ». Mais il
faut se garder de généraliser. Car il est
aussi de plus en plus admis que des infections chroniques peuvent avoir un rôle
dans la genèse du cancer. Ce sont surtout des germes intracellulaires comme
le virus Epstein-Barr (mononucléose
infectieuse) ou des bactéries comme
les chlamydiae. Beaucoup de personnes
sont porteuses de germes intracellulaires
chroniques (on parle d’infections froides
car elles n’entraînent pas de fièvre). Si
leur système immunitaire est en bonne
santé, elles contrôlent très bien ces
germes. Mais, parfois, l’infection prend
le dessus et crée des lésions inflammatoires chroniques. Suivant l’organe,
cela peut donner des maladies neurologiques, des douleurs rhumatismales ou
des cancers.
Le lien entre infections et cancer de
la prostate est ainsi fortement suspecté.
C’est aussi le cas du cancer du côlon. Évidemment, le cancer est multifactoriel.
Il ne suffit pas juste d’un microbe, mais
celui-ci peut créer la lésion initiale qui
va se développer à cause des hormones
ou d’autres facteurs de l’environnement
comme l’alimentation ou la pollution. Et,
pour traiter ou contrôler ces infections
froides, les antibiotiques se révèlent parfois nécessaires. Au moins à court terme,
et en même temps que des approches
naturelles. l
Dr Éric Menat
n° 1 l avril 2013 l Alternative Santé
Le courrier des lecteurs
Chaque mois, le Dr Paul Dupont, Patrick Hoor, ostéopathe DO, le Dr Thierry Schmitz, ainsi
que Michel Dogna répondent à votre courrier.
Posez-leur vos questions ou envoyez vos témoignages à : Principes de Santé
65 rue Claude-Bernard, 75005 Paris, ou par Mél. : [email protected]
Douleurs fantômes :
réactions
Vous avez été très nombreux à réagir au courrier
du numéro 53 de Principes de Santé sur les douleurs fantômes. Certains d’entre vous proposent
des solutions éprouvées, d’autres des pistes à
creuser. Sélection :
Pour des personnes qui souffrent de douleurs
dans des parties du corps qui n’existent plus
à cause d’une amputation, d’une extraction
de dent, de l’ablation d’une partie interne du
corps, il faut tenir compte que le cerveau a la
mémoire d’un corps entier. Il s’agit donc d’informer le cerveau par écrit qu’une partie du corps
n’existe plus afin qu’il modifie sa mémoire. L’année dernière je me suis réveillé avec une rage de
dents en haut à droite. Après une demi-heure, la
douleur s’est localisée dans la dent de sagesse,
mais mon dentiste l’avait enlevée quelques mois
avant. Je suis descendu dans le salon et j’ai écrit
à mon cerveau. Une fois la lettre écrite, je l’ai lue
à haute voix, puis je l’ai brûlée. Immédiatement
la douleur a totalement disparu. Il faut désinformer votre cerveau pour rétablir l’harmonie dans
votre corps et dans votre esprit.
l
Amputé double fémoral depuis cinquantecinq ans, j’ai les mêmes douleurs horribles de
décharges électriques que votre abonné. J’ai
trouvé le moyen de me soulager. Dès les premières décharges, il ne faut surtout pas attendre,
je prends un demi Témesta (oui, je sais, c’est un
anxiolytique, mais quand on a très mal…) et je
pose un aimant (Auris de 15 mm) sur la peau à
l’endroit final de l’éclair. Je ne prends surtout ni
café, ni thé, ni aucun alcool. Pour conclure, je fais
une cure deux fois par an de vitamine B1 et B6 et
consomme de la levure alimentaire avec laquelle
je saupoudre mes salades, potages et légumes.
l
Dans Principes de Santé n° 53, j’ai été très
étonnée par la réponse du Dr Paul Dupont au
sujet des douleurs fantômes. Mais si, il existe une
solution : c’est le magnétisme. Le Dr Janine Fontaine explique très bien cette douleur : « Le corps
énergétique de la jambe existe toujours jusqu’au
pied. En imposant les mains, le magnétiseur le
sent très bien. Il le remonte jusqu’au moignon et
la douleur est atténuée voire disparaît. »
l
Alternative Santé l avril 2013 l n° 1
Tressaillement des paupières
Depuis plusieurs mois, je suis ennuyée par des tressaillements aux yeux.
Mon médecin m’a prescrit des oligo-éléments de magnésium sans succès. J’ai ensuite pris du magnésium de chez Solgar, pas d’amélioration
non plus. Actuellement je prends du magnésium marin : 600 mg par jour
de Fitoform. Après une petite amélioration dans les deux premiers jours,
le problème est revenu à l’identique. La carence en magnésium est-elle
le seul endroit où il faut aller voir ?
Le magnésium agit en sympathie avec les autres ingrédients des aliments
où on le trouve (amandes, chocolat, noisettes, céréales complètes, etc.).
Parfois, lors d’une prise inaugurale, les symptômes s’aggravent. Ainsi, certaines personnes prenant du magnésium non organique vont avoir plus de
troubles. La paupière qui saute, les fourmillements des extrémités, de la
nervosité, etc. C’est qu’elles n’absorbent pas ou ne fixent pas correctement
ce magnésium. Fréquemment le manque de résultat est aussi et surtout
secondaire à la carence en vitamine D. Cette vitamine favorise l’absorption
autant du calcium que du magnésium. Enfin, de petites doses de taurine
organique peuvent aider son utilisation ; mais point trop n’en faut, justement pour ne pas déséquilibrer le métabolisme du magnésium. Voici à titre
d’exemple ce que vous pourriez prendre : tous les soirs, Œmine magnésium
huître (contenant un peu de taurine organique), 3 gélules au début du dîner.
Si vous manquez de vitamine D, selon la carence, prenez de 2 à 6 gélules
par jour d’Œmine D2. Évitez la vitamine D de synthèse et les magnésiums
non organiques. P. D
Stimulation laser des gencives
Mon dentiste me propose un détartrage ainsi qu’une stimulation des gencives au laser car non invasif en n’abîmant pas les racines. J’aimerais être
sûre qu’il n’y a aucun danger. Que pensez-vous de cette technique ?
Le brossage quotidien des dents (avec un détartrage régulier par le dentiste)
est le traitement de base pour conserver des gencives saines. Avec l’âge, on
observe régulièrement une inflammation des gencives (gingivite), qui conduit
à la parodontose et au déchaussement des dents. Le traitement au laser est
une technique efficace et sans danger qui permet l’élimination du tartre, des
bactéries et le traitement de l’inflammation des gencives. T. S
Maladie de Scheuermann
Mon petit-fils de 16 ans souffre du dos et les médecins lui ont diagnostiqué
une maladie de Scheuermann. Selon eux, il devra porter un corset. Que
devra-t-il manger ou faire pour fortifier sa colonne ? Existe-t-il des moyens
naturels pour que ce mal disparaisse.
Il n’existe pas de moyens naturels pour que « ce mal disparaisse » mais il existe
des moyens pour atténuer les effets négatifs de cette affection. La raideur est
le principal problème, la douleur est une conséquence. Assouplir la colonne
est une priorité, aussi je reste sceptique quant à l’efficacité du corset. Chez
l’adolescent, gros consommateur de sucres et de produits laitiers industriels,
c’est l’acidité de ces aliments qui favorise la déminéralisation dorsale du
Scheuermann. Corrigez l’alimentation et associez dans un même traitement
des gélules de Control’Sucre et Articonfort pour deux mois au minimum. P. H
25
Vaccination
Concentration de zinc et de cuivre
J’aimerais savoir comment éliminer un vaccin obligatoire
exigé en milieu professionnel ?
J’ai récemment fait pratiquer une analyse de mes cheveux par la
société Hao Pi qui a révélé une concentration trop élevée en cuivre
et zinc. Pour ce qui est du cuivre, cette mesure peut-elle indiquer un
symptôme de la maladie de Wilson ? L’accumulation de zinc peut-elle
aussi signaler un problème ?
Éliminer complètement, ce n’est pas certain en raison de la
complexi­té des nouveaux vaccins – moi je ferais une isothérapie urinaire (à ne pas confondre avec l’amaroli). L’isothérapie
urinaire est un remède homéopathique où l’on utilise quelques
gouttes d’urine que l’on dilue dans de l’eau, vous trouverez le
procédé dans mon livre « Homéopathie courante ». Vous pouvez
aussi faire une cure d’une boîte de Quinton isotonique – une
ampoule au lever et au coucher. Le problème résiduel est le
risque de présence probable de nanotechnologie programmée
dans le vaccin. Le seul remède existant est le Polar Cleaner
série 3 : une sorte de drap électrique qui agit par polarisation
inversée. Utilisez le programme 0,5 V. M. D.
Il faut s’assurer dans un premier temps de la qualité de cet examen qui
est fait par spectrophotométrie de flamme ; ensuite, que le prélèvement
réalisé à la racine des cheveux soit de bonne qualité. Ce type d’examen
est plutôt utile pour déterminer une carence mais pas un excès. L’excès
peut néanmoins provenir de la prise de produits contenant trop de
zinc ou de cuivre. Il faut faire notamment attention aux produits qui
contiennent de tout et qui, une fois qu’on en cumule plusieurs, peuvent
aboutir à des intoxications par surdose. Enfin, il s’agit le plus souvent
de pollution externe ou d’un shampoing mal rincé. P. D.
Trouble du sang
Bâton Idogo (suite)
J’ai 59 ans et, depuis dix ans, une neutropénie légère. Que puis-je faire pour
renforcer mon système immunitaire, sachant que je suis sous Levothyrox depuis
vingt ans pour une thyroïdite d’Hashimoto ?
Après l’article intitulé « Les mystérieux pouvoirs
du bâton Idogo » paru dans Principes de santé
n° 54, nous avons reçu les précisions suivantes
de la part de l’association Idogo-France :
La thyroïdite est une des maladies qui deviennent de plus en plus fréquentes. Peutêtre parce qu’avant, on ne la diagnostiquait pas. Quoi qu’il en soit, il vous faut faire
des cures de zinc et d’antioxydant : Œmine Zinc Krill, 2 gélules par jour pour réguler
les anticorps, Œmine Krill NKO et Œmine  E, 1  capsule de chaque tous les matins. En
homéopathie, le mélange suivant : Thyroidinum 4 CH +  Thymusinum 9 CH + Cortex
surrénal 4 CH. À  raison de 5  granules à jeun avec 5  granules de Zincum 4 CH. Il faut
faire cela assez longtemps.
Pour faire baisser les anticorps : Œmine D2 et Œmine Secur, 2 gélules de chaque,
matin et soir pendant six mois.
En ce qui concerne le Levothyrox, vous ne pouvez pas le stopper brutalement car
vous le prenez depuis trop longtemps. Et je ne vous cache pas qu’il sera difficile de
l’arrêter. Il faudra, en fonction de l’évolution, essayer de baisser la dose pour éviter
que l’excès de cette hormone de synthèse ne provoque des effets secondaires ou
ne finisse par mettre la glande totalement au repos.
Quant à la leucopénie, elle peut être à la fois liée à la maladie auto-immune et à la
perturbation de la thyroïde. P. D.
Perte transitoire de mémoire
En avril 2012, mon amie, âgée de 66 ans, a fait un ictus amnésique. Après
48 heures en observation, les médecins lui ont dit que cet accident ne se reproduira plus. Mais, en août 2012, elle a fait une récidive. Nouvelle batterie d’examens poussés qui n’ont rien décelé. À quoi est-ce dû ? Y a-t-il des risques de
nouvelles récidives ? Et surtout, que faire pour les éviter ?
L’ictus amnésique peut être lié à de petits emboles : des caillots qui prennent
naissance dans le cœur, lors de troubles du rythme paroxystiques notamment. Il
faudrait donc vérifier par un holter du rythme sur 24 heures que le cœur n’est pas
sujet à de tels troubles. Il y a de nombreuses raisons à cela : telles que des déficiences chroniques en vitamine B et D, en magnésium et/ou en Q10. Il faut aussi
doser l’homocystéine car son excès peut également favoriser les accidents vasculaires cérébraux. Enfin, attention à certains médicaments qui peuvent induire des
AVC. La liste en serait longue. Dans tous les cas, il serait souhaitable d’envisager de
fluidifier le sang. Soit avec des cures d’huiles fluidifiantes à bonne dose telles que,
par exemple, des cures alternées les jours pairs avec 3 capsules le matin d’Œmine 3
et les jours impairs de 2 capsules matin et soir d’Œmine Bionagre. Parallèlement,
corrigez les carences énoncées en faisant contrôler le magnésium érythrocytaire,
le coQ10, l’homocystéine, la vitamine D. Si l’homocystéine est élevée, faire des
cures d’Œmine Citro-Bétaïne, 3 gélules matin et soir, cinq jours sur sept. P. D.
26
« Nous développons en France la méthode
Idogo mise au point par P. L. Tjoa. Nous formons des enseignants et des thérapeutes
à cette méthode. Le bâton et la méthode
sont protégés légalement. De très nombreux lecteurs se sont adressés à nous et à
nos partenaires pour acheter un bâton Idogo
et un DVD. Nous souhaitons leur apporter
les précisions suivantes : la méthode Idogo
s’apprend en France dans un cadre d’enseignement (cours et stages) avec un enseignant ou un thérapeute formé par notre
association. Il faut une adaptation à chaque
personne, des corrections et un temps nécessaire d’expérience avant d’acquérir le bâton.
C’est le chemin pour bénéficier des bienfaits
de cette pratique. »
Ondes
électromagnétiques ?
Mon fils est téléconseiller et passe de longues journées un casque téléphonique sur la
tête. Une petite grosseur derrière le lobe de
l’oreille droite (à la base du crâne) ainsi que
de nombreux petits points rouges sont apparus depuis quelque temps. Il dit avoir l’oreille
qui chauffe. Qu’en pensez-vous ?
Il est certain que le risque existe, mais il peut
être atténué. Il faut que le casque soit muni
d’une antenne (qui dépasse le crâne). Sur son
bureau, il peut disposer une plante qui absorbe
les ondes (papyrus) et avoir les pieds au sol (pas
de marchepieds ni de semelles trop isolantes).
Une compresse d’argile (froide) le soir soulagera ses échauffements d’oreille et réduira la
grosseur. P. H.
n° 1 l avril 2013 l Alternative Santé
Maladie orpheline
Trop de cortisone
J’ai une petite-fille de 6 ans qui souffre de
mastocytose (systémique) provoquant des
douleurs abdominales. Ses taux de tryptases et d’histamines sont très élevés. Que
pourrait faire ma fille pour l’aider ?
Je suis allée voir une endocrinologue
qui m’a annoncé que je fabriquais
trop de cortisone. J’ai beaucoup
grossi de la poitrine. Elle m’a prescrit des hormones synthétiques.
Existe-t-il une alternative naturelle
à mon problème ?
Les mastocytoses font partie des maladies
orphelines et sont caractérisées par la prolifération anormale de mastocytes dans différents organes : peau, moelle osseuse, os,
muqueuses des voies digestives. Les mastocytes font partie des cellules impliquées dans
les réactions allergiques. C’est la libération
de médiateurs, et notamment d’histamine,
par un phénomène de dégranulation des
mastocytes, qui provoque l’apparition de
nombreux symptômes, variables d’un individu à l’autre.
Le mieux est de suivre un régime strict (le
même que celui des allergies) où l’on évite
tous les aliments histamino-libérateurs
comme les fraises, les tomates, les épinards,
la charcuterie, le gibier, les abats, les fruits
de mer, les poissons fumés, les fromages à
pâte cuite (gruyère, beaufort, gouda), le blanc
d’œuf, l’alcool, le chocolat et les aliments très
épicés. T. S.
Parasites
Je suis porteuse du Toxoplasma gondii.
Quels sont les traitements ?
Pour les personnes présentant un système
immunitaire intact, la maladie passe le plus
souvent inaperçue. Pour celles qui ont un
système immunitaire affaibli, l’infection peut
atteindre tous les organes, en particulier le
cerveau, provoquer des paralysies, des convulsions suivies de la mort. Une femme enceinte
peut transmettre l’infection au fœtus. Dans
de rares cas, elle entraîne des lésions des yeux
et du cerveau. L’infection par Toxoplasma
gondii est traitée par antibiotiques. Le type et
la durée du traitement dépendent des symptômes ainsi que de la situation clinique de la
personne concernée. T. S.
Il est très difficile de vous conseiller un
traitement naturel avec aussi peu de
renseignements. Vous fabriquez trop
de cortisone mais il faut connaître la
cause. L’excès de cortisol se rencontre
souvent chez les gens souffrant d’un
stress chronique. Si c’est le cas, il faut
envisager en priorité la gestion du
stress pour traiter le problème hormonal. T. S.
Opération de la peau
Mon dermatologue m’a diagnostiqué un carcinome. Il conseille l’opération. Existe-t-il une autre solution ?
Il n’y a pas d’alternative vraiment efficace. La photothérapie dynamique
n’en est encore qu’au stade expérimental ; l’euphorbe, dont on connaît
l’action, est utile dans les carcinomes
baso peu profonds mais elle ne peut
être testée qu’en application locale
sous la forme Euphorbia TM (toucher
la lésion tous les soirs avec la boule
d’une tête d’épingle mouillée de cette
teinture), de plus cela ne peut se faire
que sur prescription médicale. Cette
plante étant très toxique, il ne faut
en mettre ni dans les yeux ni dans
la bouche et ne pas laisser traîner
le flacon si on a des enfants. Sans
compter que son succès est tel que
cette plante est en rupture de stock en
pharmacie. Dans votre cas l’opération
paraît la meilleure solution. Elle doit
être réalisée par un chirurgien plasticien diplômé. P. D.
Erratum
Céphalées postcoïtales
Dans le carnet d’adresses
du n° 52 de Principes de
Santé, les compléments
alimentaires Desmodium,
Drainum et Probiophyt+
sont produits par le
laboratoire Sofibio (Tél. :
0800 945 845, www.sofibio.com) et non le laboratoire Synergia, comme
indiqué par erreur.
Depuis quelques mois, j’ai de vifs maux de têtes après
chaque éjaculation. Ce problème s’estompe assez rapidement, mais c’est systématique et douloureux. D’où vient
ce problème et que pourrais-je prendre ?
Alternative Santé l avril 2013 l n° 1
Je ne peux absolument pas me prononcer sur la cause du
problème. Je vous invite à consulter dans un premier temps
un neurologue qui réalisera des examens afin d’éliminer une
pathologie sous-jacente comme une tumeur ou une anomalie vasculaire. Les céphalées postcoïtales peuvent être une
forme particulière de céphalées d’effort qui peuvent se traiter en homéopathie après un interrogatoire approfondi. T. S.
CARNET
D’ADRESSES
fiche thérapeutique, p. 6
Spray buccal Propolis
Dietaroma
04 74 64 04 87, www.dietaroma.fr
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Dossier, p. 7
BotaDermo (crème et lotion), BotaVein, CardioVascine,
DynOrgan
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France : 09 70 44 05 75. Étranger : 00 41 22 930 00 42
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France : 04 50 37 91 01. Étranger : 00 32 81 612 595
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Cica Derm, Veinum
Laboratoire Sofibio
France : 0800 945 845 (n° vert gratuit).
Étranger : 00 376 333 500
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Marron d’Inde SIPF, Mélilot SIPF, gel Mélilot
Laboratoire Synergia
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CANCER, p. 16
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Laboratoire Synergia
04 77 42 30 10, www.synergiashop.com
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TRAITEMENT, p. 18
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courrier des lecteurs, p. 21
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boîte à outils, p. 28
Quantakel, Quantaflore, Quantaphylle, Quantadraine
Phytoquant (voir coordonnées ci-dessus)
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Tous les traitements non cités ci-dessus sont
disponibles en pharmacie ou en boutique bio.
Avantage abonnés : les remises tarifaires sont réservées aux abonnés
d’ Alternative Santé et aux membres de La Vie naturelle. Pour en bénéficier,
commu­ni­quez votre numéro de membre ou celui d’abonné (2e nombre de la
première ligne) et la date d’échéance de votre abonnement (3e nombre de
la première ligne) qui figurent sur le film enveloppant votre journal.
boîte à outils
Drainage de printemps
On parle de grand ménage de printemps après l’hiver pour assainir son habitat. Il en est de même avec
l’organisme, d’autant qu’entre les diverses pollutions de l’environnement dans lequel nous vivons et
celles que nous ingurgitons, les quantités de toxines en tous genres sont nombreuses.
À
faire le décompte des toxines
que notre organisme doit gérer,
on est pris de vertiges et l’on se
dit que la pollution ne connaît pas de
saison. Pourtant, l’hiver possède ses facteurs aggravants qui nécessitent un bref
rappel. La tendance à l’« hibernation », à
rester chez soi, à supprimer les exercices
physiques comme le froid terrasse notre
plateau de fruits et de légumes, à nous
porter vers des plats riches en graisses,
encrasse gentiment notre organisme.
Conséquences ? Nous devons cohabiter
avec une liste de symptômes longue
comme un dimanche de pluie allant de
la sensation de fatigue chronique au
teint grisâtre, des maux de tête fréquents
à la prise de poids, etc. Du coup, comme
pour son chez soi que l’on va briquer à
l’arrivée du printemps, les hirondelles
sifflent la fin de la récréation et poussent
à un travail en profondeur sur les émonctoires – foie, reins, poumons, peau – pour
que l’organisme se débarrasse de tous les
déchets accumulés.
Mais il s’agit de ne pas commettre d’impairs. Une bonne purification de l’organisme passe par des étapes afin de le
préparer et le bon sens doit ici primer.
Avant de prendre des compléments alimentaires, une diète s’impose. En fonction des terrains, il est possible d’affiner
la base desdites diètes (pour une revitalisation, fruits, jus de légumes crus, gelée
royale, pour cicatriser les muqueuses,
pomme de terre, etc.).
Protocoles dédiés
Pour un drainage, il est entendu qu’une
mise au vert avec des jus de légumes cuits
est la solution la plus adaptée au plus
grand nombre. La monodiète (puisque
c’est de cela qu’il s’agit) peut durer d’un à
sept jours (pas plus de trois si vous n’observez pas de repos). Après, à chacun ses pratiques. Hydrothérapie du côlon, chasse
aux métaux lourd avec les algues, etc. En
parallèle, des protocoles existent comme
ceux des laboratoires Phytoquant. En
fonction des besoins de chacun, deux,
trois ou quatre produits peuvent être
nécessaires ; pour éliminer les métaux
lourds (Quantakel), pour refaire la flore
intestinale (Quantaflore et Quantaphylle).
Pour une détox basique, deux produits
émergent : en premier lieu, l’aloé vera qui,
on le sait, stimule les émonctoires tout en
agissant sur l’intestin.
Extraits de racines
Ensuite et pour accélérer le processus, les
laboratoires proposent un complexe de
plantes à visée émonctorielle (Quantadraine) réunissant à des dosages étudiés
pour être très efficace, des extraits de
racines de pissenlit, bardane, radis noir,
de feuilles de romarin et d’orthosiphon,
agissant comme un puissant dépuratif.
Ne vous étonnez pas, si votre organisme
est très encrassé, des quelques désagréments qui peuvent survenir en début de
traitement (nausées, éliminations excessives au niveau de la peau). l
Jean-Baptiste Talmont
voir adresses p. 27
automassage
La constipation
GI4
La constipation passagère est toujours désagréablement vécue. Quelques mesures
amélioreront ce problème : boire davantage d’eau, consommer des fruits et des crudités
riches en fibres, associés à de l’huile d’olive qui lubrifiera le bol alimentaire et stimulera la
vésicule biliaire… De plus, une activité physique est importante. Quelques points d’acupuncture à
masser bilatéralement aideront également.
l Estomac 36 (E 36), Zusanli, est le point principal.
R4
Il est situé à trois travers de doigts sous le pli du genou sous une tubérosité (excroissance) située
sur la face externe du genou.
l Gros intestin 4 (GI 4), Ro Kou. Il est situé entre les métacarpiens du pouce et de l’index, au sommet de la masse
de chair qui se forme lorsqu’on rapproche le pouce et l’index. Il faut prendre cette masse entre le pouce et l’index et
masser doucement avec le pouce. Ce point est souvent douloureux à la palpation ce qui facilite son repérage. Une
autre solution consiste tout simplement à… se tourner les pouces ! Les Chinois utilisent fréquemment cette méthode
pour activer le transit intestinal.
l Rein 4 (R 4), Dazhong. Il est situé en arrière de la cheville et légèrement en dessous de la malléole interne, dans un
creux proche de l’insertion du tendon d’Achille. En cas de spasme intestinal, il faudra ajouter :
l Triple réchauffeur 10 (TR 10), Tienn Tsing, un point important pour la détente musculaire. Situé à l’arrière du
coude, il est facile à trouver lorsque le bras est mis en extension, car il est placé juste au-dessus de l’olécrane, la
protubérance osseuse facilement palpable à l’arrière du coude.
Il faut rappeler que toute constipation persistante doit conduire à consulter un médecin.
E36
TR10
28