ARTOIS Mag - Université d`Artois
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ARTOIS Mag - Université d`Artois
ARTOIS Mag' N° 2 Février 2009 e > Le magazin rtois 'A d é t i s r e v i de l'Un > L'Université d'Artois ouvre ses portes le 14 février > Devenir enseignant : ce qui va changer > Le logement étudiant, une priorité pour l'Université d'Artois édito du Président En vous remerciant de l’accueil chaleureux que vous avez réservé au premier numéro d’Artois Mag’ et des encouragements très nombreux que vous nous avez adressés, toute l’équipe de rédaction vous présente ses meilleurs vœux pour l’an 09 : grands bonheurs au pluriel et petites joies au quotidien, succès tous azimuts, et santé inoxydable pour tous ! Si le contexte général n’incite certes pas à un optimisme excessif, celui des universités se caractérise surtout en ce début d’année par des mutations en profondeur. Les grands dossiers de 2009 vont ainsi concerner la finalisation de l’évaluation de notre université dans la perspective du prochain contrat quadriennal de développement 2010-2013, le lancement de la préparation du passage aux « responsabilités et compétences élargies » telles que prévues dans la loi dite « LRU », la mastérisation de la formation des maîtres, et le déploiement au printemps prochain du nouveau portail et du nouveau site internet de l’Université d’Artois. Différents grands chantiers relatifs à la « vie étudiante » constitueront aussi des priorités d’action pour 2009, dans le prolongement des efforts très importants engagés depuis deux ans en matière de santé, de logement, de culture, de vie associative… Ce sont certains de ces chantiers qu’Artois Mag’ a choisi de présenter dans ce numéro 2, en particulier à destination de tous les futurs étudiants que l’Université d’Artois aura le plaisir de rencontrer ou d’accueillir à l’occasion des opérations « Forum » dans les lycées, « Salon de l’Etudiant » et « Journées Portes Ouvertes » (le samedi 14 février dans notre université). Par avance à tous ces visiteurs, bienvenue à l’Université d’Artois, et belle année 2009 ! Christian Morzewski, Président de l’Université d’Artois ARTOIS Mag’ > Le magazine de l’Université d’Artois 9 rue du Temple - BP 665 - ARRAS CEDEX Tél. 03 21 60 37 75 - Fax 03 21 60 37 37 [email protected] 2 ARTOIS Mag’ l Février 2009 l N°2 Le magazine de l’Université d’Artois Sommaire 3 l Vie de l’université > à l’Université d’Artois, une politique volontariste au service de l’égalité des chances > La politique vie étudiante > L’Université d’Artois ouvre ses portes le 14 février 2009 > L’Institut Confucius de l’Artois a été inauguré > Visiter la Faculté des Sciences Jean Perrin avec l’Office du tourisme Artois-Gohelle 7 l Recherche > CRILJ : une dotation exceptionnelle pour le fonds de littérature de jeunesse du centre de recherche « Textes & Cultures » 8 l Enseignement > Ouverture d’une classe préparatoire de l’Ecole Nationale de la Magistrature à la Faculté de Droit de Douai > Devenir enseignant : ce qui va changer > Dossier unique et orientation active : deux dispositifs pour deux services au lycéen à partir d’une application unique 10 l Vie étudiante > Le logement étudiant : une priorité pour l’Université d’Artois > Athlétests, bilans de santé, questionnaires... La santé des étudiants examinée pour être améliorée > Logement, job, vie associative... la « Journée de la Vie étudiante », une mine d’infos et de bons plans 12 l Publications des enseignants-chercheurs ARTOIS Mag’ le magazine de l’Université d’Artois Directeur de publication : Christian Morzewski Rédactrice en chef : Raphaëlle Marcoin - Maquettiste : Aurélie Carpentier Photos : Aurélie Carpentier, Marie Huchette, Marie Rançon Impression : imprimerie Delezenne Merci à Christine Blondeau , Ghislaine Cany, Charles Coutel, Caroline Delury, Tanguy Le Marc’Hadour, Francis Marcoin et Jean-Pierre Renard pour leur contribution à la réalisation de ce magazine. ISSN 1968 - 9624 Vie de l’université A l’Université d’Artois, une politique volontariste au service de l’égalité des chances Soucieuse de la réussite de ses étudiants, l’Université d’Artois mène depuis son origine une politique volontariste d’égalité des chances et de réussite des étudiants. A côté du plan ministériel « Réussite en Licence » et des initiatives pour améliorer en permanence les conditions de vie des étudiants (santé, logement, etc.) notre université (qui compte 43 % d’étudiants boursiers) a noué plusieurs partenariats régionaux pour amplifier encore cette politique. Avec le Conseil Régional Le Conseil Régional Nord - Pas de Calais a fait lui aussi de la promotion de l’égalité des chances une de ses priorités, notamment dans le cadre du projet « Démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur ». Notre région connaît un important déficit de diplômés en master et doctorat, niveaux dans lesquels les étudiants issus des classes modestes sont les moins représentés. C’est pourquoi, avec les autres universités de la région, l’Université d’Artois est partie prenante de ce projet qui, en 2007-2008, a concerné 25 étudiants et 17 tuteurs à la Faculté des Sciences Appliquées de Béthune. Le principe est simple : une bourse de 1000 € est allouée à chaque étudiant ; des séances d’expression écrite et orale lui sont proposées, ainsi qu’un encadrement assuré par un référent pédagogique. L’expérience béthunoise sera prochainement étendue à toute l’université. Avec l’AFEV L’Université d’Artois a aussi engagé depuis longtemps une collaboration très active avec des associations promouvant la solidarité étudiante. Ainsi, dans le cadre d’un partenariat de longue date avec l’AFEV (Association pour la Fondation Etudiante dans la Ville), les étudiants de tous les sites de l’Université d’Artois sont encouragés à prendre en charge le suivi scolaire et culturel d’élèves du primaire et du secondaire, notamment dans l’ex-bassin minier, où se concentrent beaucoup de situations d’échec scolaire. Dans ce cadre, des visites de l’université sont organisées pour familiariser les élèves avec la vie et les structures de l’université. Quelques chiffres signalent le succès de cette collaboration : en 2005-2006, 118 étudiants de l’Université d’Artois ont accompagné 206 élèves ; en 2006-2007, ils étaient144 étudiants pour 225 élèves. Avec le Rectorat Le Rectorat de l’Académie de Lille développe un autre type de collaboration, très formatrice notamment pour ceux de nos étudiants se destinant aux carrières de l’enseignement ou encore de l’éducation, dans le cadre de l’opération académique « 100 000 étudiants pour 100 000 élèves de l’éducation prioritaire » à laquelle l’Université d’Artois a adhéré. Avec la Direction générale des Impôts Enfin, dans le même esprit, notre université a signé un partenariat avec la Direction Générale des Impôts afin de préparer le concours d’accès aux formations de contrôleur des impôts (4 étu- diants ont déjà été admis). Le public boursier est prioritaire. Cette collaboration sera poursuivie. Toutes ces initiatives, tous ces projets seront amplifiés dans le prochain contrat quadriennal de développement de l’Université d’Artois. A côté de ses responsabilités d’enseignement et de recherche, notre université, inscrite dans la Cité et soucieuse de mixité sociale, fera tout pour promouvoir une réelle égalité des chances. Démocratisation de l’accès à l’enseignement supérieur > Perspective 2015 : - Accroissement très net des emplois de niveau bac+ 3 et plus > Constat en région 59/62 : - Déficit en diplômés de formations supérieures longues au niveau du troisième cycle - Sous-représentation des enfants issus des classes de population modeste au niveau bac + 3 - Sur-représentation des enfants issus des classes modestes dans les filières courtes post bac > 2007-2008 - 14 partenaires : les 6 universités régionales et 8 écoles (EDHEC, ISA, Mines de Douai, ESC, ESA, IG2i, ENSAIT, ENSAPL) - 320 étudiants tutorés et 320 tuteurs étudiants > 2008-2009 - 18 partenaires : les 6 universités régionales, l’Institut catholique de Lille et 11 écoles (EDHEC, ISA, Mines de Douai, ESC, ESA, IG2i, ENSAIT, ENSAPL, HEI, ISEN, EIPC) - 600 étudiants tutorés et 300 tuteurs étudiants > Publics retenus : - Bac technologique ou professionnel s’inscrivant en L1 dans une université ou une prépa intégrée d’école (2007/2008 et 2008/2009) - DUT et BTS (issus d’un bac technologique) s’inscrivant en L3 (2007/2008 et 2008/2009) - Bac professionnel s’inscrivant en « année zéro » : DPES (Diplôme de Préparation à l’Enseignement Supérieur) » de remise à niveau (2007/2008 et 2008/2009) (UVHC) - 2e année de BTS pour une remise à niveau en vue des concours pour une entrée en école (2007/2008 et 2008/2009) - Bac technologique inscrit en L1 en abandon à l’issue du premier semestre pour une remise à niveau afin d’intégrer un L1 choisi en fonction de son projet professionnel et de ses compétences (DRES : Diplôme de Réinsertion dans l’Enseignement Supérieur qui sera initié par l’IUT de Calais de l’ULCO) > Programme Chaque étudiant retenu dans le cadre de ce projet bénéficie : - d’un accompagnement par un enseignant référent qu’il retrouve lors de regroupements et entretiens individuels réguliers - d’un accompagnement individuel par un tuteur, étudiant avancé à l’université ou dans une grande école (4 heures hebdomadaires en 2007/2008, 3 heures hebdomadaires en 2008/2009) - d’ateliers d’entraînement en techniques d’expression pour améliorer son expression écrite et orale - d’un travail sur son projet professionnel et personnel avec l’aide de spécialistes - d’une aide directe de 1 000 € ARTOIS ARTOIS Mag’ Mag’l Février l Octobre2009 2008l l N°2 N°1 Le magazine Le journaldedel’Université l’Universitéd’Artois d’Artois Vie de l’université La politique vie étudiante La création du service de promotion de la santé et de la vie étudiante est allée de pair avec le regroupement des services destinés aux étudiants au sein d’un même lieu : la Maison de l’étudiant. L ’originalité de ce service réside dans la mise en place d’un guichet unique qui permet l’accueil des étudiants et leur orientation rapide et efficace vers les services adéquats : la Maison de l’étudiant réunit le service de promotion de la santé et de la vie étudiante, le service vie culturelle et associative et le Service Universitaire des Activités Physiques et Sportives (SUAPS). Il s’agit donc d’un point d’accueil pour les étudiants qui rencontrent un problème quelconque, au cours de leur cursus universitaire : ainsi, la cellule handicap informe les étudiants handicapés, notamment sur les dispositions mises en place à leur intention à l’université (démarches médicales pour l’obtention du tiers temps, etc.). Les étudiants sportifs de haut niveau qui ont besoin d’un suivi individualisé sont pris en charge pour leur permettre de concilier études et pratique sportive dans les meilleures conditions (durant leur cursus, ils peuvent être amenés à participer à des championnats de France ou du monde, aux jeux olympiques, etc.)1. Par ailleurs, les étudiants étrangers rencontrant des difficultés à leur arrivée en France sont reçus essentiellement pour les questions liées au logement. Ce dispositif a pour ambition d’accueillir les étudiants ou futurs étudiants dans les meilleures conditions à l’université et de créer ainsi un environnement propice à la réussite de leurs études. Mis en place actuellement sur les sites d’Arras et de Douai, il sera généralisé sur l’ensemble des sites de l’université dans les années à venir. La santé des étudiants : un des axes forts de la politique Vie étudiante Les différents rapports sur la santé des étudiants en France, les 300 bilans de santé réalisés avec l’Institut Pasteur de Lille et les 1700 visites médicales effectuées par le service santé de l’université ont démontré la nécessité de poursuivre la structuration et le développement du service santé de l’université. Pour cela, un médecin, chef de service, 3 médecins vacataires et 2 psychologues ont été recrutés et l’accueil des étudiants sur les questions de santé a été étendu sur chaque site de l’université grâce à la présence des 3 infirmiers et des 3 assistantes sociales. Par ailleurs, l’intégration des étudiants en situation de handicap est également au cœur des préoccupations de l’université : la présence d’un chargé de mission « handicap », Marc Pernisek, et la création d’une cellule handicap permettent d’assurer un accompagnement personnalisé de chaque étudiant. L’Université d’Artois ouvre ses portes samedi 14 février 2009 Les adultes désireux de reprendre des études sont aussi les bienvenus, ils y trouveront toutes les informations nécessaires pour les guider dans leurs projets. L e 14 février prochain, à l’occasion de la traditionnelle « Journée Portes Ouvertes », le grand public est invité à découvrir les lieux et conditions d’études et de vie des étudiants de l’Université d’Artois. De 9h30 à 17h00, dix composantes de l’université se mobiliseront pour répondre aux questions des futurs étudiants et leur faire visiter les locaux. ARTOIS ARTOIS Mag’ Mag’ ll Octobre Février2008 2009l N°1 l N°2 Le Le magazine magazine dedel’Université l’Universitéd’Artois d’Artois Au programme : Des conférences sur les études, les mesures du plan « Réussir en licence », les méthodologies de travail universitaire, les modalités de contrôle, les métiers de l’enseignement, les débouchés, ainsi que la formation tout au long de la vie. Des stands d’information sur les filières et les modalités d’inscription, sur les services à l’étudiant (BU, orientation & insertion professionnelle, études et séjours à l’étranger, vie culturelle, sports, santé, vie associative), sur la vie pratique (bourses et aides, restauration, logement, transports, etc.). Des visites guidées des campus par les étudiants tuteurs d’accueil : salles de cours, amphithéâtres, bibliothèques, laboratoires, salles informatiques, salles multimédias, salles de théâtre, de sport, restaurants, résidences universitaires, maisons de l’étudiant. Le logement étudiant, une priorité Des constructions et des réhabilitations de résidences universitaires sont en projet sur les différents sites de l’université Les services des sports, vie culturelle et associative au service des étudiants : A l’Université d’Artois, les étudiants s’investissent dans la vie associative : plus de 15 associations ont été créées et sont gérées par des étudiants, dynamisant ainsi la vie étudiante. Le Festival off de Théâtre, le Festival Musikampus et bien d’autres manifestations étudiantes en sont la parfaite illustration. 1 En juin dernier, l’Université d’Artois et la Direction Régionale et Départementale de la Jeunesse et des Sports de Lille (DRDJS) ont signé une convention de partenariat qui prévoit notamment la prise en charge financière par la DRDJS des dispositifs mis en place en faveur des étudiants sportifs de haut niveau : gratuité des cartes de photocopies, cours de soutien, etc. Contacts : SITE D’ARRAS Lettres & Arts, Sciences Humaines, Economie, Gestion, Administration et Sciences Sociales Tél. : 03 21 60 37 15 ou 38 57 - [email protected] SITE DE BéTHUNE Faculté des Sciences Appliquées Tél. : 03 21 64 96 13 - [email protected] IUT secteur secondaire Tél. : 03 21 63 23 08 - www.iutbethune.org SITE DE DOUAI Faculté de Sciences Juridiques et Politiques Alexis de Tocqueville Tél. : 03 27 94 50 77 - [email protected] SITE DE LENS Faculté des Sciences Jean Perrin Tél. : 03 21 79 17 47 - [email protected] IUT secteurs tertiaire et secondaire Tél. : 03 21 79 32 34 - www.iut-lens.univ-artois.fr SITE DE LiéVIN Faculté des Sports et de l’éducation Physique Tél. : 03 21 45 85 19 - [email protected] Vie de l’université Visiter la Faculté des Sciences Jean Perrin à Lens avec l’Office du tourisme Artois-Gohelle Aujourd’hui dédiés à l’enseignement et à la recherche, les bâtiments historiques de la Faculté des Sciences Jean Perrin à Lens n’ont pas toujours accueilli un public d’universitaires : ces lieux ont une histoire intimement liée à l’époque où l’agglomération lensoise vivait par et pour le charbon. C onstruits entre 1928 et 1930, les « Grands Bureaux », comme on les appelle encore parfois, constituaient le siège administratif de la Société des Mines de Lens. Leurs dimensions imposantes font du bâtiment un véritable « château de l’industrie » : l’architecte Louis-Marie Cordonnier avait souhaité traduire la puissance retrouvée par la Société des Mines de Lens au sortir de la Première Guerre Mondiale. Les Grands Bureaux sont situés dans un parc à la française de trois hectares, œuvre du paysagiste parisien Duchêne. A l’intérieur des bâtiments, les boiseries, vitraux, ferronneries, marbres et autres curiosités qui composent le décor sont autant de témoins de l’époque de l’après-guerre et du mouvement « Art déco ». Grâce au partenariat entre l’Université d’Artois, la Ville de Lens et l’Office de tourisme Artois-Gohelle, ce patrimoine est désormais accessible à tous les amateurs d’architecture et d’histoire dans le cadre de visites guidées. Cinq visites sont prévues pour l’année 2009 et, bien sûr, tous les étudiants de l’Université d’Artois peuvent s’y inscrire gratuitement ! Horaires d’ouverture du parc : Jardins en accès libre de 11h à 17h de fin octobre à fin mars et de 11h à 20h de fin mars à fin octobre. Visites guidées : Tarif plein : 6 € - Tarif réduit 3 € (- de 18 ans, demandeurs d’emploi, personnes à mobi- lité réduite, etc.) - Gratuit pour les étudiants de l’Université d’Artois Visites programmées pour 2009 : - jeudi 19 février 2009 à 15h - Mercredi 8 avril 2009 à 15h - jeudi 11 juin 2009 à 15h - mercredi 18 novembre 2009 à 15h Des visites de la faculté auront lieu lors des journées européennes du patrimoine, les 19 et 20 septembre 2009. Renseignements : Office de tourisme Artois Gohelle : Tél. 03 21 67 66 66 / Fax : 03 21 67 65 66 [email protected] www.tourisme-lenslievin.fr Le bâtiment L’édifice représente 8 780 m2 de surface bâtie (celle de la couverture et de 5 600 m2), répartis autour de deux cours fermées. L’ensemble est construit au milieu d’un parc à la française de trois hectares, œuvre de l’architecte paysagiste parisien Duchêne. La structure entière de l’édifice est en bêton armé (2 300 m3 !) recouvert de millions de briques silicocalcaires de couleur brun flambé, en provenance de la briqueterie de Douvrin. Achevé à la fin de l’année 1930, ce bâtiment traduit toutes les ambiguïtés de cette période. Pour le mettre en valeur, Cordonnier décline toutes les ressources régionalistes : la brique, les pignons, les épis de faîtage en forme de bulbes, les toits pentus ornés de lucarnes, le balcon central et les bretèches latérales. Dans le parc, la statue du mineur est l’œuvre de Ferenc Nagy. Les travaux s’achevèrent en décembre 1930. Deux cents ouvriers y avaient participé. Il n’y eut pas d’inauguration officielle. Les « Grands Bureaux » de Lens. Au premier plan, une statue de mineur. Un architecte de la région : Louis-Marie Cordonnier (1854-1940) Né à Haubourdin le 7 juillet 1854, il étudie l’architecture à l’Ecole des beaux-arts de Paris. Pendant les six années qu’il passe à Paris, Cordonnier subit l’influence de deux architectes renommés, dont les conceptions marqueront toute son œuvre : Eugène Viollet-Leduc, restaurateur de l’architecture médiévale en France et Charles Garnier, archi- tecte de l’Opéra de Paris. Le premier concours qu’il remporte est la construction de l’Hôtel de Ville de Loos (1881-1886). Par la suite, il construit l’Hôtel de Ville de La Madeleine (1888) et surtout celui de Dunkerque (1901) ce dernier sera inauguré par le Président de la République Emile Loubet et le Tsar de Russie Nicolas II. L’architecte utilise tous les éléments architecturaux flamands : beffroi couronné d’un belvédère, toits pentus ornés de lucarnes. Il sera toute sa vie un ardent défenseur de l’ar- chitecture régionale traditionnelle et utilisera de préférence les matériaux du pays, notamment la brique. En 1905, il remporte le concours du Palais de la Paix de La Haye. De cette période date la première collaboration de Cordonnier avec la Société des Mines de Lens. Il construit le siège social de la Compagnie à Lille, puis une chapelle pour la cité de la Fosse 9 (Saint Théodore). Ces édifices sont érigés au moment où Cordonnier et la Société des Mines de Lens connaissent leur plus grande notoriété. ARTOIS ARTOIS Mag’ Mag’l Février l Octobre2009 2008l l N°2 N°1 Le magazine Le journaldedel’Université l’Universitéd’Artois d’Artois Vie de l’université Inauguration de l’Institut Confucius de l’Artois L’Institut Confucius de l’Artois a été inauguré le 23 octobre dernier à Arras. La journée d’inauguration a démarré par une réunion de travail, en présence de Jack Lang, durant laquelle la délégation chinoise présente sur place et l’équipe de l’Université d’Artois en charge du projet ont amorcé leur travail de collaboration. Jack Lang, ancien Ministre, député du Pas-de-Calais et Christian Morzewski entourés de la délégation chinoise et de l’équipe française en charge du dossier Confucius. L a cérémonie officielle s’est déroulée en présence de Qu Xing, ministreconseiller de l’ambassadeur de Chine en France, Zhou Xian, vice-président de l’Université de Nankin, Bernard Dubreuil, recteur de l’académie de Lille, chancelier des universités, Christian Morzewski, président de l’Université d’Artois, Rémi Caron, préfet du Pas-de-Calais et Jean-Marie Vanlerenberghe, maire de la Ville d’Arras, président de la communauté urbaine d’Arras. Au cours de la cérémonie, Christian Morzewski a remercié le Hanban (bureau du conseil international pour la promotion de la langue chinoise) de la confiance qu’il a témoignée à l’Université d’Artois en la désignant comme 8e site d’implantation d’un Institut Confucius en France. Il a notamment évoqué le parrainage apporté à la candidature de l’Université d’Artois par l’Université de Nankin (classée première université de Chine) et a rappelé la longue histoire d’amitié qui lie les deux universités. Le soutien et l’appui d’autres partenaires de l’Université d’Artois, tant du côté chinois que du côté français, ont également été soulignés (ambassade de Chine en France, collectivités territoriales, Région, département, communauté urbaine d’Arras, etc.). Depuis, l’Institut Confucius a déjà ouvert ses portes au public : la première conférence, intitulée « Confucius, initiateur des écrits d’auteur », a eu lieu le 3 novembre dernier animée par le professeur Léon Vandermeersch, l’un des meilleurs spécialistes de la Chine, ancien directeur de l’Ecole française d’Extrême-Orient. Elle inaugurait le début d’un cycle, « les conférences Confucius », qui feront découvrir à un large public les différents pans de la culture chinoise : traditions, arts, philosophie, etc. ARTOIS ARTOIS Mag’ Mag’ ll Octobre Février2008 2009l N°1 l N°2 Le Le magazine magazine dedel’Université l’Universitéd’Artois d’Artois Programme du premier semestre 2009 Les conférences Confucius : > L’Art de la santé dans la tradition chinoise, Zhu Miansheng, professeur médecin, directrice du DUMTRAC, faculté de médecine de Léonard de Vinci, Université de Paris 13, présidente du PEFCTCM (Fédération Pan-Européenne des Spécialités de Médecine Traditionnelle Chinoise). Le 14/01/2009. > L’écriture chinoise à la source de l’art Joël Bellassen, Inspecteur général de chinois, Ministère de l’Education nationale. Le 04/02/2009 > A la rencontre de la Chine, découverte de la première bande dessinée au monde ou l’extraordinaire histoire d’amour entre une civilisation et ses idéogrammes, Véronique Meunier. Le 04/03/2009 > La géographie chinoise Cai Zongxia, professeur de géographie de l’Académie des Sciences de Pékin > La coopération entre l’ENA et la Chine, Chantal Séverin, chef du département d’Asie - Océanie, ENA > Chine Europe : perspectives économiques Vincent Perrin, administrateur civil, Ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi Les formations : Initiation à la langue chinoise : Cours de chinois, écrit et oral pour le grand public, à partir de février 2009. Durée de la formation : 60 heures. Les ateliers : > Stage Santé Médecine chinoise, Dr Zhu Miansheng, juin 2009 > Danses traditionnelles, Madame Ang Zhihui, tous les jeudis, de février à juin 2009 > Calligraphie chinoise, Madame Li Xiaohong, de février à mai 2009 Pour tous renseignements (dates, lieu, etc.) : Institut Confucius de l’Artois Université d’Artois Service des Relations Internationales - ICUA 9 rue du temple - 62000 ARRAS Tél. : 03 21 60 60 46 - Fax 03 21 60 49 31 Mél. [email protected] De gauche à droite : Bernard Dubreuil, Bernard Quandalle, Alain Lottin, Christian Morzewski, Françoise Rossignol, Jean-Marie Vanlerenberghe, Rémi Caron et Zhou Xian Recherche CRILJ : une dotation exceptionnelle pour le fonds de littérature de jeunesse du centre de recherche « Textes & Cultures » Dans l’université française, la littérature de jeunesse n’est devenue un champ de recherche légitime que depuis quelques années. Ce secteur a été longtemps l’affaire de multiples acteurs sociaux, et notamment d’associations dont l’activité reposait sur un fort militantisme tout en étant soutenues financièrement par les pouvoirs publics. Ce double appui vient aujourd’hui à manquer, et d’autre part l’idéal laïque qui les portait se trouve désormais déconsidéré dans les plus hautes sphères de la politique et de l’ « intelligentsia ». A insi le Centre de Recherche et d’Information en Littérature de Jeunesse (CRILJ, association d’utilité publique créée en 1964 et dont le siège se trouvait à Paris) s’est-il retrouvé dans l’impossibilité de faire face à ses charges et a dû trouver non seulement un lieu pour accueillir ses 40 000 ouvrages, mais aussi une institution capable de faire vivre et de développer ce patrimoine au travers d’animations et d’actions scientifiques. L’Université d’Artois, au travers de son centre de recherche « Textes & Cultures », dirigé par Francis Marcoin, a été identifiée comme l’acteur le plus à même de répondre à ces deux injonctions, et sa présidence a immédiatement accepté la proposition qui lui était faite. Dans l’urgence, il fallait d’abord sauver les livres ainsi qu’un important fonds documentaire, actuellement stockés dans la médiathèque de l’IUFM où un espace de 350 m2 va être aménagé pour permettre leur consultation et leur valorisation. Au moment où l’on parle beaucoup d’évaluation, cet événement constitue sans doute la marque de reconnaissance la plus authentique, puisqu’elle vient en quelque sorte de la société civile, qui attend beaucoup de ce futur centre de documentation et de recherche, ouvert non seulement aux chercheurs et aux étudiants, mais à tous les acteurs du monde de l’éducation et du livre. Car si les questions de littérature peuvent faire l’objet d’une expertise scientifique, elles prennent tout leur sens en lien avec ceux qui font vivre cette littérature, dans les écoles, les bibliothèques, les lieux d’accueil et de loisirs. La médiathèque de l’antenne IUFM d’Arras ARTOIS ARTOIS Mag’ Mag’l Février l Octobre2009 2008l l N°2 N°1 Le magazine Le journaldedel’Université l’Universitéd’Artois d’Artois Enseignement Ouverture d’une classe préparatoire de l’Ecole Nationale de la Magistrature à la Faculté de droit de Douai Sous l’impulsion de Rachida Dati, ministre de la Justice, l’Ecole Nationale de la Magistrature a engagé en 2007 la création de classes préparatoires dans le cadre de la politique dite d’« égalité des chances ». I l s’agit de permettre à des étudiants en droit, issus de classes sociales modestes ou défavorisées, de se préparer efficacement au concours d’entrée à l’ENM. Sans aucun frais d’inscription à acquitter, cette classe préparatoire intégrée a vocation à recevoir des étudiants sélectionnés sur critères sociaux et universitaires. La première classe, expérimentée à Paris, est d’ores et déjà un succès. Le ministère a dans la foulée décidé de créer deux autres classes préparatoires, en province cette fois : une à Bordeaux, au siège même de l’ENM, et l’autre à Douai, au siège d’une des plus importantes Cours d’appel de France. Ces classes sont conçues pour favoriser la promotion sociale et diversifier le recrutement des magistrats, tant sur le plan social que géographique, et l’implantation de l’une d’entre elles dans la Région Nord - Pas de Calais répond à ces objectifs. L’organisation de la formation est confiée à trois partenaires : l’Ecole Nationale de la Magistrature, la cour d’appel de Douai et la Faculté de droit de Douai, sous l’impulsion du premier président de la Cour d’appel de Douai et du procureur général près la même Cour. Organisée par l’ENM, la scolarité se déroulera dans les locaux de l’Université d’Artois à Douai, avec le concours des conseillers. Un enseignant-chercheur de l’Université d’Artois, désigné par l’ENM, fait fonction de coordinateur. La « prépa » a ouvert en janvier 2009 pour une durée de dix mois de scolarité intensive. Le programme consiste en des cours de droit et de culture juridique conformes aux épreuves du concours. Mais l’essentiel repose sur des « colles » et des exercices qui occuperont la moitié des semaines de la scolarité. L’enseignement est complété par des conférences et un programme culturel organisé en collaboration avec les institutions de la région. Corinne Robaczewski, maître de conférences en droit privé à l’Université d’Artois, coordinatrice de la classe préparatoire, a été chargée d’organiser la scolarité, de concevoir les programmes, d’organiser les exercices et de recruter les ensei- gnants. C’est Pascale Lambert, responsable de la scolarité à la Faculté de droit, qui se chargera du suivi administratif. Au nombre de quinze, les élèves seront sélectionnés sur des critères sociaux et universitaires. Le recrutement est national mais priorité devrait être donnée aux candidats régionaux. Pour faciliter leur travail et leur intégration, les élèves seront logés à Douai. Cette classe préparatoire est une chance pour l’ensemble de la région et pour l’Université d’Artois. La Faculté de droit, située dans la capitale judiciaire régionale, spécialisée dans le contentieux et la procédure, comptant de nombreux étudiants ayant vocation à rejoindre cette classe préparatoire, se réjouit de participer à ce plan pour la promotion de l’égalité des chances. L’installation de cette classe de l’Ecole Nationale de Magistrature sera aussi l’occasion pour la Faculté de Douai de renforcer ses liens avec l’institution judiciaire dans le cadre d’une collaboration intellectuelle, scientifique et professionnelle. « Dossier unique » et « Orientation active » : deux dispositifs pour deux services au lycéen à travers une application unique L’orientation active est un dispositif national d’aide à l’orientation des lycéens de Terminale sur leur choix de filière universitaire. D’abord expérimenté par quelques académies volontaires, dont celle de Lille, ce dispositif est devenu obligatoire au plan national depuis la rentrée dernière. L ’’ « Orientation active » s’inscrit depuis un an dans un dispositif plus large : le « dossier unique » qui centralise l’ensemble des candidatures et des inscriptions des futurs bacheliers au sein des filières de l’Enseignement supérieur académique. La coordination de ces deux dispositifs s’effectue à partir du site web mis à disposition des lycéens : www.admission-postbac.fr Pour le « dossier unique » : A partir de www.admission-postbac.fr : - Depuis le 4 décembre, les lycéens peuvent consulter l’application et préparer de manière active leur futur projet d’études supérieures en consultant les sites web des établissements ARTOIS ARTOIS Mag’ Mag’ ll Octobre Février2008 2009l N°1 l N°2 Le Le magazine magazine dedel’Université l’Universitéd’Artois d’Artois pour connaître la nature des enseignements de chaque diplôme qu’ils souhaitent préparer. - Du 20 janvier au 20 mars 2009 : le lycéen sélectionne les filières supérieures de son choix, établit une hiérarchie de ses vœux et les saisit. Il pourra modifier l’ordre de ses vœux jusqu’au 6 juin 2009. - En juin le lycéen confirmera son choix. Cette confirmation vaudra préinscription pour l’entrée en L1 (1e année de Licence) à l’Université d’Artois. - En juillet, après l’obtention de son baccalauréat, le lycéen prendra rendez-vous pour son inscription administrative. Pour « l’Orientation active » : A compter du 20 janvier 2009, le lycéen pourra également procéder à la demande d’avis sur son projet d’études universitaires sur la même application : www.admission-postbac.fr Cette procédure, fortement recommandée pour tous les bacheliers, n’est toutefois obligatoire que pour les candidats aux baccalauréats technologiques et professionnels. Le 12 mai 2009, le lycéen connaîtra alors l’avis de l’équipe pédagogique sur son vœu d’inscription. Un entretien pédagogique pourra lui être proposé. Enseignement Devenir enseignant : ce qui va changer Le niveau de recrutement des métiers de l’enseignement est modifié : il passe du niveau licence (bac + 3) au niveau master (bac + 5). Pour accéder aux métiers de l’enseignement (professeurs des écoles, professeurs des lycées et collèges, conseillers principaux d’éducation), il faudra désormais avoir obtenu un master et satisfaire aux épreuves reconfigurées des concours nationaux. Les nouveaux masters orientés vers l’enseignement L’élaboration des maquettes des masters fait actuellement l’objet d’un intense travail de conception au sein des universités, en lien avec les IUFM. Ces masters comporteront l’acquisition de savoirs disciplinaires, didactiques et professionnalisants de haut niveau, articulés à des stages successifs en milieu scolaire. Ces nouveaux masters ouvriront simultanément au niveau M1 et M2 en septembre 2009. D’ores et déjà, avec l’aide de la composante IUFM qu’elle vient d’intégrer, l’Université d’Artois met au point une offre diversifiée de masters orientés vers l’enseignement. Pour le Premier Degré, une spécialité spécifique sera mise en place sur plusieurs sites de l’université. Pour le Second Degré, ces masters existeront dans de nombreuses disciplines, en particulier celles qui préparent actuellement aux concours du Second Degré en Artois ou dans sa composante IUFM, qu’il s’agisse de l’enseignement général, technique ou professionnel. Les étudiants d’Artois bénéficieront ainsi d’une offre diversifiée, disponible sur l’ensemble de ses sites, appuyée sur l’expérience irremplaçable de l’IUFM en matière de formation professionnelle. Les nouveaux concours Les personnels d’enseignement et d’éducation font partie de la Fonction publique d’État. Ils sont recrutés sur concours du ministère de l’Éducation nationale. La réforme de ces concours entrera en vigueur pour la session 2010. Pour postuler au concours choisi, il faudra s’inscrire, pendant la seconde année de master, lors de la campagne d’inscription menée par le ministère de l’Éducation nationale. Tous les concours, excepté l’agrégation, seront organisés en quatre épreuves : deux pour l’admissibilité et deux pour l’admission. La principale nouveauté réside dans les épreuves orales d’admission qui seront davantage axées sur l’aptitude professionnelle. Les contenus de ces nouveaux concours sont définis autour de trois priorités : la culture disciplinaire, la capacité à planifier et organiser un enseignement, la connaissance du service public et de l’éducation. Les contenus définitifs des épreuves seront connus très prochainement. Les épreuves du concours, organisées par le ministère de l’Éducation nationale auront lieu au cours de la seconde année de master (M2). Les épreuves écrites d’admissibilité auront lieu à la fin du semestre 3 (M2) et les épreuves orales d’admission à la fin du quatrième semestre (M2) ; elles sont distinctes des épreuves pour l’obtention du master, organisées par les universités. La prise de fonction dans les établissements A la rentrée scolaire suivant l’obtention du master et du concours, les lauréats seront affectés en pleine responsabilité et à temps plein en tant que professeurs stagiaires dans les établissements scolaires. Ils seront accompagnés par un enseignant chevronné et seront titularisés en fin d’année scolaire s’ils ont satisfait aux exigences de cette première année d’enseignement. Le « continuum de formation » Introduit dès le L1 et pensé en amont des masters, le « continuum de formation » préparant aux métiers de l’enseignement sera proposé du semestre 1 au semestre 6 de la licence, dès la rentrée universitaire de septembre 2009. Il permettra à l’étudiant de préciser son projet d’insertion professionnelle et de découvrir progressivement les métiers de l’enseignement grâce à une offre d’Unités d’Enseignement libres, diversifiée et cohérente. ARTOIS ARTOIS Mag’ Mag’l Février l Octobre2009 2008l l N°2 N°1 Le magazine Le journaldedel’Université l’Universitéd’Artois d’Artois Vie étudiante Le logement étudiant : une priorité à l’Université d’Artois L’Université d’Artois s’est donné pour objectif de créer de véritables campus universitaires sur chacun de ses sites. La construction et la réhabilitation de résidences universitaires gérées par le CROUS permettront, à l’horizon 2011, l’ouverture de plus de 500 logements étudiants. U n plan patrimonial est actuellement à l’étude en lien avec le CROUS de Lille et la communauté urbaine d’Arras, programmant notamment l’ouverture dès septembre 2009 d’une résidence universitaire d’une capacité de 34 logements, sur le site d’Arras, à proximité de la Citadelle. Ce projet s’inscrit dans le cadre du plan de redynamisation du site de défense d’Arras, et pourrait concerner d’autres implantations militaires désaffectées mises à disposition du logement étudiant. Le plan patrimonial de l’Université d’Artois prévoit aussi, sur le site d’Arras, l’extension de la résidence universitaire située rue Raoul François, avec la construction d’une tranche supplémentaire de 35 nouveaux logements en 2010-2011. La construction d’une autre résidence étudiante sur le campus d’Arras est aussi prévue : une première tranche concernant 100 logements pourrait être mise en chantier en septembre 2011, suivie d’une autre de 100 logements supplémentaires en septembre 2012. Enfin, une étude va également être menée, en collaboration avec le Conseil Général du Pasde-Calais, sur l’éventuelle transformation en résidence d’un bâtiment situé dans l’enceinte du centre IUFM d’Arras. Sur le site universitaire de Béthune, la résidence Gérard Philipe va quant à elle être réhabilitée. Et le pôle de Lens devrait lui aussi accueillir une résidence universitaire dans les deux ans à venir. Proposant des logements de qualité à des tarifs accessibles, ces projets vont renforcer l’autonomie étudiante et contribuer au développement d’une véritable vie étudiante sur les différents campus de l’Université d’Artois. La résidence universitaire du campus d’Arras Athlétests, bilans de santé, questionnaires … La santé des étudiants examinée pour être améliorée Le service santé de l’Université d’Artois se félicite de la participation massive des étudiants lors de la semaine d’action qui s’est déroulée du 6 au 10 octobre 2008 sur les différents sites de l’université, dans le cadre du Programme Territorial de Santé « Bouger, bien manger : la recette pour mieux réussir ! » L a mise en place de l’« Athlétest », à cette occasion, a permis à 253 étudiants de mesurer avec sérieux et rigueur, non seulement leurs capacités physiques (au travers de tests de vitesse, d’endurance, de force, de coordination et de souplesse), mais aussi leurs perceptions émotionnelles (colère, joie, honte, fierté, inquiétude et enthousiasme) à l’aide d’un questionnaire saisi par eux-mêmes sur ordinateur. Ces tests simples et ludiques associés à un rendu personnalisé ont remporté un vif succès auprès des étudiants. Gageons que la 2e semaine de tests programmée du 26 au 30 janvier 2009 attirera un plus grand nombre encore de participants ! L’objectif général de ce projet instruit et validé par les différentes instances des PTS1 et PRSP2, 10 ARTOIS ARTOIS Mag’ Mag’ ll Octobre Février2008 2009l N°1 l N°2 Le Le magazine magazine dedel’Université l’Universitéd’Artois d’Artois subventionné par le Conseil Général du Pas de Calais et la Région Nord-Pas de Calais, est d’encourager l’activité physique régulière et l’équilibre alimentaire, facteurs indissociables et indispensables d’une bonne santé physique et mentale. 300 bilans de santé complets gratuits ont été réalisés au cours de l’année universitaire 20072008 en partenariat avec l’Institut Pasteur de Lille et le centre de santé de Douai. De plus, les visites médicales réalisées par le service universitaire de santé ainsi que 2484 questionnaires renseignés par les étudiants à partir des chaînes d’inscription et portant sur les habitudes de vie (activité physique, alimentation, etc.) vont permettre d’évaluer précisément l’état de santé des étudiants. Cela per- mettra d’identifier les besoins en matière de santé et d’adapter les différentes actions de prévention à venir. D’ores et déjà, le service santé organise des conférences-débats « Les Midis-Santé de l’Université d’Artois ». Deux thèmes ont déjà été abordés : la contraception et les infections sexuellement transmissibles, ainsi que la prévention du cancer du col de l’utérus. D’autre part, le service santé soutient activement les différentes actions menées par le CROUS de Lille, les mutuelles étudiantes (LMDE, SMENO), la MGEN et la ville d’Arras, qui sont autant de partenaires précieux et efficaces. PTS : Programme Territorial de Santé PRSP : Programme Régional de Santé Publique 1 2 Vie étudiante Logement, job, vie associative… La « Journée de la Vie Etudiante », une mine d’infos et de bons plans Organisée le 24 septembre en collaboration avec la ville d’Arras, la première « Journée de la Vie Etudiante » a proposé plus de 30 stands à destination des étudiants du campus d’Arras : « Santé et Aides Sociales », « Jobs étudiants, stages », « Logement, Transport », « Vie associative, sportive et culturelle », aucun des grands sujets au cœur de la vie étudiante n’avait été oublié. Non seulement cette journée a permis à certains étudiants de trouver un logement, de se renseigner sur les associations ou autres aspects de la vie étudiante, mais elle a aussi suscité des vocations : certains participants en sont repartis avec en poche un job étudiant de guide touristique ou de « SPVO », entendez « Sapeur Pompier Volontaire », pour ne citer que deux des offres les plus intéressantes proposées aux visiteurs. M ille emplois de sapeurs-pompiers volontaires à pourvoir dans le Pasde-Calais : étudiants, on attend vos candidatures ! A l’occasion de cette journée, le lieutenantcolonel Jérémy Degrande, chargé de mission pour la promotion du volontariat au SDIS 62 (service départemental d’incendie et de secours du Pasde-Calais), a relayé la volonté du président du Conseil Général du Pas-de-Calais, Dominique Dupilet, de recruter 1000 sapeurs-pompiers volontaires sur le département. Belle opportunité pour les étudiants de l’université qui pourront se voir proposer des contrats de 300 à 400 heures par an (soit 3 gardes de 12 heures par mois) pour une rétribution mensuelle de 210 €. Les étudiants volontaires suivront préalablement une formation rémunérée de 250 heures, sous forme de modules, en semaine ou le samedi. Occasion aussi d’enrichir précieusement leur CV d’une compétence et d’un diplôme particulièrement appréciés des recruteurs, notamment en entreprise... Une présentation de ce dispositif sera assurée auprès des étudiants des sites d’Arras, de Béthune, de Lens et de Liévin dans le courant du premier trimestre 2009, au sein de l’université. Les dates précises des réunions seront communiquées sur le site internet de l’université, dans la rubrique « Vie étudiante ». Pour obtenir plus de renseignements, il est d’ores et déjà possible d’écrire à l’adresse suivante : [email protected]. La « Journée de la Vie Etudiante » a aussi permis à certains étudiants de trouver un job étudiant. Derek Sutherland, étudiant en 2e année de Licence LEA Anglais-Chinois, témoigne : Artois Mag’ : Comment la « Journée de la Vie étudiante » vous a-t-elle permis de décrocher un job ? Derek Sutherland : Lors de la « Journée de la Vie étudiante », j’ai rencontré l’Office du tourisme de la ville d’Arras sur le stand « Espace Jobs étudiants ». L’Office recherchait des étudiants en histoire ou en langues pour renforcer ses équipes de guides touristiques, et on m’a conseillé d’envoyer ma candidature. J’ai passé un entretien le 2 octobre et j’ai débuté une formation l’après-midi même pour être guide dans les carrières Wellington. Le fait que je sois étudiant en langues et d’origine écossaise a sans doute joué en ma faveur. Après ma formation, j’ai passé une série de tests qui ont abouti à mon embauche ; depuis le 5 novembre dernier je suis guide dans les carrières Wellington. Artois Mag’ : Comment est établi votre contrat ? Derek Sutherland : L’Office du tourisme travaille avec des guides titulaires et des guides vacataires dont je fais partie et dont la majorité est composée d’étudiants de l’Université d’Artois. J’ai donc un contrat de vacataire, mes heures de travail sont aménagées en fonction de mes horaires de cours, cependant j’effectue plus de visites en période de vacances car c’est le moment où les touristes sont les plus nombreux à Arras. Artois Mag’ : Quels bénéfices en retirez-vous ? Derek Sutherland : Cet emploi, en rapport avec mes études, me permet d’enrichir mon CV et me procure une expérience professionnelle valorisante. J’effectue des visites en langue française et anglaise, en effet, les carrières Wellington attirent un grand nombre de touristes anglais, néozélandais, australiens et même écossais ! ARTOIS ARTOIS Mag’ Mag’l Février l Octobre2009 2008l l N°2 N°1 Le magazine Le journaldedel’Université l’Universitéd’Artois d’Artois 11 Publications des enseignants-chercheurs de l’Université d’Artois éditions ARTOIS PRESSES UNIVERSITés : L’environnement Discours et pratiques interdisciplinaires Sous la direction de Marc Galochet, Jérôme Longuépée, Valérie Morel, Olivier Petit Préface de Marcel Jollivet Collection Géographie Depuis le dernier quart du XXe siècle la prise de conscience des modifications environnementales (changement climatique, réduction de la biodiversité, pollutions...) amorce le débat sur le statut de l’environnement au sein de nos sociétés. Désormais, les questions environnementales font partie intégrante des préoccupations des citoyens, des scientifiques et des gouvernements. Cependant, la question du contenu auquel renvoie le terme d’environnement est rarement discutée et partagée. C’est l’objectif de cet ouvrage qui aborde d’une part les aspects cognitifs et évolutifs des avancées disciplinaires dans le domaine de l’environnement, et d’autre part la nécessité de faire dialoguer les disciplines entre elles sur une thématique se situant au carrefour des relations nature-société. Henri Platelle et Denis Clauzel : Collection Histoire Histoire des provinces françaises du Nord Des principautés à l’empire de Charles Quint (900-1519) Dans les années 1980, les éditions des Beffrois avaient pris l’initiative d’entreprendre et de réaliser une vaste série en six volumes retraçant, de la Préhistoire à nos jours, l’Histoire des Provinces Françaises du Nord. Ce projet n’ayant pu aboutir complètement chez l’éditeur initial, Artois Presses Université a décidé de reprendre le flambeau pour le mener à bien. Ces ouvrages construits sur de solides bases scientifiques, comme en attestent la bibliographie et les notes placées à la suite de chaque chapitre, sont néanmoins écrits pour un large public et évitent le « jargon » des érudits. Ils sont largement illustrés et comprennent quelques documents significatifs. Écrits par des auteurs qui comptent parmi les meilleurs spécialistes de l’histoire de leur période et de la région, ces livres et cette collection constituent une base de référence indispensable pour tous les passionnés d’histoire. Le tome 3 est paru en 2006. Les tomes 1 et 2 font à présent l’objet d’une réimpression actualisée, et le tome 4 est sous presse. Richard Millet : la langue du roman Etudes réunies par Christian Morzewski Collection Etudes Littéraires L’Oeuvre de Richard Millet apparaît aujourd’hui à l’évidence comme l’une des plus puissantes et des plus originales du paysage littéraire français contemporain. À la vingtaine de romans, récits et recueils de nouvelles déjà publiés, des Sept passions singulières en 1985 au roman-somme Ma Vie parmi les ombres en 2003, il faut en effet ajouter de nombreux essais dont Le Sentiment de la langue, couronné par le Prix de l’essai de l’Académie française en 1994. Le titre de cette série de variations sur le destin de la langue française dit assez la matière de toute l’oeuvre de Richard Millet : la langue, sujet et objet ultimes de ses romans, cette « belle langue française » dans laquelle Thomas Lauve rêve de se coucher et de dormir dans Lauve le pur (2000), l’un des romans les plus troublants de Richard Millet... C’est cette question que le colloque de mai 2006 à l’Université d’Artois s’était donné le projet d’explorer : la langue du roman qui s’y trouve mise en oeuvre-dans un roman qui est toujours chez Richard Millet roman de la langue. Rassemblées sous la direction de Christian Morzewski, on trouvera ici les contributions de critiques, traducteur, écrivains et artistes lecteurs de l’oeuvre de Richard Millet, publiées dans leur intégralité et précédées d’un texte inédit, « Le ciel à Arras », dont l’écrivain a tenu à laisser la trace, en auditeur attentif des travaux de ce colloque, et en « auteur renvoyé à un statut de quasi personnage, dans l’abîme de la parole ». ce sens, s’ils n’envisagent que l’aspect conflictuel, les arts martiaux sont un échec dans l’évolution des sociétés. Il serait pourtant réducteur de ne voir dans ces disciplines qu’une immaturité des hommes et des sociétés où ils vivent. Car même les plus critiques peuvent y remarquer des aspects que la vulgarité d’un pugilat ne recèle pas : l’esthétique, souvent, l’esprit chevaleresque, la détermination, la persévérance, qui est parfois celle de toute une vie, le sens de la communauté et des traditions culturelles, un héritage qui n’aurait pas pu nécessairement être transmis par d’autre canaux, bref un ensemble de qualités et de valeurs qui sont transmises de génération en génération. Cet ouvrage se concentre sur les arts martiaux de la Chine et du Japon et, dans ces deux pays, sur quelques disciplines emblématiques de leurs cultures, pour la Chine le Qi Gong et le Tai Chi Chuan et pour le Japon l’Aikido et le Kendo. Il souligne que les arts martiaux orientaux sont avant tout des arts de la paix. La présidentielle 2007 au filtre des médias étrangers Sous la direction de Carmen Pineira-Tresmontant : Editions L’Harmattan L’élection présidentielle de 2007 a été un événement majeur pour les Français : le nouveau s’oppose à l’ancien aussi bien dans les attitudes que dans les discours, l’incertitude des résultats est forte pendant la campagne, les candidats insistent sur leur engagement à travers des mots tels que «pacte», «changement», «rupture», etc. Une véritable bataille de mots et d’images s’est déroulée devant les électeurs par médias interposés. Cette élection présidentielle a été suivie avec attention dans de nombreux pays étrangers où elle a été relayée par des médias très présents au cours de la campagne. Ces médias ont passé au crible et au filtre de leurs points de vue les mots et les attitudes des candidats. Quels sont les échos de la campagne électorale française qui ont retenti à l’étranger à travers cette diffusion médiatique ? Cet ouvrage rend compte de la construction du discours médiatique étranger sur la campagne électorale française. Il est réalisé par des journalistes et des universitaires dans une perspective interdisciplinaire et avec le souci de comparer les points de vue internationaux. Le langage est au coeur des problématiques sociétales comtemporaines, c’est pourquoi cet ouvrage porte sur le discours médiatique et aussi sur les dimensions multiculturelles et la comparaison des réactions médiatiques dans les différentes aires linguistiques : pays européens, Etats-Unis, Canada, Chili, Japon, etc. Christian Vanhille, Antoine Lavie et Cléofé Campos-Pozuelo : Modélisation numérique en mécanique Hermes Science Publications Editions Lavoisier Modélisation numérique en mécanique est une introduction aux grandes familles de méthodes numériques couramment employées dans le domaine de la mécanique. Didactique, son principal objectif est d’apporter à tout lecteur les connaissances de base nécessaires à la mise en pratique de ces techniques. Il contient ainsi une synthèse des méthodes numériques classiques les plus utilisées : différences finies, volumes finis, éléments finis, éléments de frontière. Chacune des méthodes est d’abord exposée dans une configuration simplifiée, puis son extension aux problèmes plus complexes est proposée. Des exemples d’application viennent systématiquement illustrer et compléter les développements. Enfin, certains modèles numériques, sélectionnés pour leur caractère pédagogique, sont traduits en langage Matlab® et regroupés dans une annexe afin d’initier le lecteur à la programmation scientifique. S’adressant aux néophytes comme aux spécialistes souhaitant élargir leurs connaissances à d’autres méthodes numériques, cet ouvrage est plus particulièrement destiné aux étudiants de deuxième et troisième cycles des filières scientifiques et techniques, aux ingénieurs, aux doctorants et aux chercheurs. Enseigner l’EPS : entre le dire et le faire Coordonné par Jean Bréhon et Nathalie Niedzwialowska Editions Revue EPS autres éditions : Michaël Hearn et Li Xiaohong : Les Arts Martiaux Orientaux Autour de l’Aïkido, du Kendo et du Taiji quan Editions You Feng Librairie & Editeur De tous temps, depuis l’antiquité, et sur tous les continents, l’homme s’est attaché à créer des systèmes de combat individuels ou collectifs, plus ou moins sophistiqués, soit pour sa survie, soit pour se divertir. Sans doute parce que, l’état de nature dépassé, l’environnement institutionnel et politique qu’il s’est bâti n’a pu garantir une paix civile et internationale qui aurait pu l’en dispenser. En 12 ARTOIS ARTOIS Mag’ Mag’ ll Octobre Février2008 2009l N°1 l N°2 Le Le magazine magazine dedel’Université l’Universitéd’Artois d’Artois Il existe des décalages entre les discours institutionnels qui gouvernent l’éducation physique et sportive et les réalités de son enseignement. Cette tension entre programmes et pratiques pédagogiques constitue un lieu commun, paradoxalement peu interrogé. Cet ouvrage réunit plusieurs contributions utiles pour lever le voile sur ces écarts : il s’agit d’en identifier la nature et les causes, de les mesurer à des niveaux d’échelle différents, d’envisager de nouvelles voies. Les problématiques professionnelles interrogées (programmation des activités, évaluation, mixité, intégration des élèves en situation de handicap...) font de cette publication un outil précieux pour les enseignants qui font l’EPS au quotidien, mais également pour celles et ceux qui préparent le CAPEPS ou l’agrégation d’EPS.