Dossier de presse à télécharger

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P E G G Y-P ICKIT
Au t ravers d e ce tex te, R o l an d S c h i m melp fen ni g m et en avant u n e v i si o n d u
mon d e o cci d ent a l q ui a u - d e l à d ’ u n e co nve rsati o n d e s a lo n, f a i t ré so n n e r d e s qu e st i o n nem ent s fo n d a ment a u x e t m e t à l ’é p re u ve
l ’hu m a n i té d es p ers o nn ag e s. Q u e l s c h o i x ai je e nt rep r i s ? D o i t- o n re n o n ce r o u acce p te r ?
Fuir o u d em eurer ? Q u e l l e c ap ac i té d ’ac t i o n
face à ce q ui no us ento u re ? Ce t te au sc u l tati o n d u réel et d e la co n sc i e n ce d e s i n d i vid us es t p o us s ée à un te l p o i nt qu e f i c t i o n
et réci t / d o cum ent a i re s’e nt re m ê l e nt, b an alité e t é t ra n g e té s e co n fo n d e nt. Le s co r p s e t
les mo t s rés o nnent. Le s si t u at i o n s l e s p l u s
sim p les to ur b i llo nnent e t se d i sl o q u e nt.
de R o l an d S ch i m m el pfennig
Diplômé de l’école Otto-Falkenberg au début des années 90, il est engagé aux Kammerspielen de Munich comme assistant à la mise en scène, avant d’y devenir dramaturge. Il travaille comme auteur indépendant à partir de 1996. En 1998, il part aux USA
pendant un an où il se consacre essentiellement à la traduction d’auteurs dramatiques
de langue anglaise. Il est dramaturge à la Schaubühne de Berlin, sous la direction de
Thomas Ostermeier de 1999 à 2001. Parallèlement, il enseigne à l’école supérieure des
Beaux-Arts de Berlin-Weissensee. Il reçoit plusieurs distinctions dont le prix Nestroy du
meilleur espoir en 2002 . Il a écrit une vingtaine de pièces dont la plus récente Dragon
d’or, a été créée en 2009 à Vienne.
P E GGY- P I C K I T vo it l a fa ce de Dieu
P R E M I E R E CR EATION EN FR ANC E
Mise en scène : Vincent Collet
Collaboration artistique : Aude Busson
Création lumières : Ronan Bernard
Avec Enora Boëlle, Fanny Fezans, Samir El Karoui et Laurent Micheli
Durée : 1h15
Production : Le joli collectif // Le Joli Collectif est à la direction du Théâtre de Poche - Hédé, il est soutenu par l’Europe dans le cadre du FEADER, la Région Bretagne, le Département d’Ille et Vilaine, la Communauté de communes
Bretagne Romantique, et la ville de Hédé-Bazouges.
Synop s i s
Dans une ville d’Occident, deux couples mariés se retrouvent et passent la soirée ensemble.
Ils se connaissent depuis la fac de médecine. Le premier revient tout juste d’une mission
humanitaire qui a duré plusieurs années en Afrique. Il a dû fuir la guerre. Le second couple avec enfant, s’est installé confortablement. Chacun des couples est en crise et regarde
l’autre avec envie. Les deux humanitaires de retour ont dû laisser derrière eux une petite
fille africaine que leurs deux amis parrainaient pour un traitement médical. Désormais livrée à elle-même, elle risque de mourir.
Les deux enfants absents occupent la scène représentés par deux poupées, l’une en bois
l’autre en plastique, et la soirée de retrouvailles s’apparente alors de plus en plus à une
version post-coloniale de « Qui a peur de Virginia Woolf ? ».
Accusations, envies, douleurs et rires explorent les revers de la culpabilité occidentale.
Poi nt d e v u e
Cette pièce a été écrite en 2009 par Roland Schimmelpfennig à la demande du Volcano
Theatre à Toronto, dans le cadre d’une commande d’écriture intitulée Africa Trilogy.
Créée pour la première fois en France, cette pièce nous renvoie à une actualité brûlante.
Celle des soulèvements qui agitent l’Afrique où se côtoient des situations humanitaires catastrophiques, la présence endémique du SIDA dans des régions décimées, des organisations non gouvernementales qui, bien qu’agissantes, n’en sont pas moins questionnées.
Peggy Pickit se déroule délibérément en Occident pour mieux nous interroger sur ce que
nous percevons des crises qui secouent des régions limitrophes et dont nous entrevoyons
les soubresauts, parfois les horreurs. Face à de tels événements vis à vis desquels le citoyen
lambda se sent le plus souvent impuissant, le souhait de s’impliquer davantage se heurte
à notre propre instinct de survie. Dans quelle mesure s’engage-t-on individuellement ? Et
pour quelles raisons décide-t-on de le faire?
Au cours de cette soirée, les personnages expriment leur déception et entament malgré
eux un premier bilan de leur vie. Le sentiment de ne pas avoir atteint la plénitude espérée
n’est-il pas l’expression d’un désir d’échapper au présent, sans cesse en mouvement et avec
lequel il faut bien composer ? La charité y apparaît comme un acte égoiste et calculé, prétention, excuse qui ne justifie en rien la frustration de ne pas être parvenu à la satisfaction
ou à l’acceptation de son propre mode de vie. (1)
P E GGY P I C K I T vo it l a fa ce de Dieu
M is e e n s cè n e
Une écriture quotidienne et poétique
La force de cette pièce repose en premier lieu sur l’écriture de Roland Schimmelpfennig qui retranscrit par son rythme une parole en mouvement.
L’usage systématique du tiret, aux multiples valeurs, stylise une parole quotidienne qu’il
augmente de digressions personnelles et poétiques. La partition ainsi créée laisse entendre
la pensée du personnage, guide l’énergie et permet l’expression du souffle de la pensée au
delà de la ponctuation. Schimmelpfennig propose une écriture réaliste mais qui ne suit pas
une pensée linéaire.
Les personnages reprécisent sans cesse leurs paroles et laissent effleurer un sous-texte qui
donne à voir leurs attentes, leurs envies et leurs désirs.
Une structure à deux temps
De façon métronomique, les personnages s’adressent alternativement au public.
L’action principale (la soirée) s’interrompt et la séquence suivante se déroule comme une
confession, une analyse a posteriori de l’un des protagonistes du drame. Le jeu de montage
fait co-exister sur scène des espaces et des temps différents (2). A la façon des documentaires de reconstitutions historiques où les questions posées aux interviewés viennent éclairer
le propos et qui une fois montés créent une conversation à multiples points de vue pour
mieux disséquer un évènement passé.
P E GGY P I C K I T vo it l a fa ce de Dieu
Entre distance et fluidité
L’influence brechtienne d’un auteur qui s’immisse dans l’illusion bourgeoise
se ressent dans cette écriture où les personnages se reprennent et se commentent afin
d’ évoquer au spectateur la multiplicité des solutions envisageables et donc le pouvoir
de changer l’ordre des choses. Comme l’analyse Jean-Pierre Ringaert, l’action ne se déroule plus dans un présent absolu, comme une course vers le dénouement (la catastrophe), mais consiste de plus en plus en un retour - réflexif, interrogatif - sur un drame
passé et sur une catastrophe déjà advenue (2). Chaque aparté éclaire le spectateur et
guide ensuite le personnage vers de nouveaux choix, de nouvelles confrontations lors
de cette soirée. Cette partition, qui alterne apartés des personnages et reprise de la
fiction, s’interrompt, se met en pause, puis se poursuit.
Seulement au-delà de cette semi-mimesis, totalement arythmique, la pièce se déroule
et avance comme une pensée fluide, atteignant inéluctablement son point d’acmée,
telle une épopée. Mieux, ces assertions initient l’intrigue, créent un véritable suspens.
Les personnages donnent à entendre leur dialogues et leurs pensées indifféremment.
Ils s’entrecroisent et créent la tension par le verbe.
Un jeu double
Dans Peggy Pickit, il n’y a ni bon ni mauvais, il y des circonstances et des décisions, l’acteur raconte donc son personnage sans le juger. Les personnages justifient
leurs actions et leurs choix devant le spectateur comme devant un proche. Le jeu des
acteurs dans Peggy Pickit est une mécanique à l’apparent réalisme qui oscille entre interpréter son personnage dans l’action et en dehors de celle-ci, dans une adresse publique.
L’acteur est constamment dans un jeu double qui rend la pièce à la fois dynamique et
profondément intime.
L’aparté, par les informations qu’il divulgue, permet d’accéder à une réalité augmentée
de nouveaux degrés de compréhension, rejouée ou simplement perçue différemment
par la suite.
Etrangeté du quotidien et fantasmes
L’approche physique du jeu explore les tensions spatiales entre les personnages, non
nécessairement quotidiennes mais pour autant signifiantes, qui enrichissent le parcours
de chaque comédien selon des cycles de répétition-ajout-transformation du geste.,
amenant une part d’étrangeté à une qualité de jeu brute et quotidienne.
Deux poupées sont présentes sur scène, Liz les anime et leur donne la voix des deux
enfants absentes. Par l’utilisation de ces personnages inanimés, Liz plonge dans l’irrationalité d’un comportement qui verbalise refoulements et non-dits.
P E GGY P I C K I T vo it l a fa ce de Dieu
Des jeux de manipulations entre les deux couples, portés par l’angoisse de la situation, l’excitation, la provocation, surgissent et disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus, pour réintégrer un cadre plus normatif. Les personnages laissent s’échapper
sous forme de jeu la fureur de leur désespoir.
Ces résurgences d’un fonctionnement de groupe imagent les tensions et le soustexte d’une soirée où chacun tente tour à tour de se déculpabiliser, ou de désigner
inconsciemment un bouc-émissaire.
S cénogra p h i e
Un jardin. Une soirée de fin d’été.
Un huis-clos dans la quiétude d’un extérieur épuré qui porte néanmois les inquiétudes et les doutes propres à la tombée du jour. Un cadre qui entre autant en résonnance qu’en opposition avec cet ailleurs africain présent en filigrane dans toutes les
conversations.
Un sol blanc dans une boite noire.
Une table et quelques chaises de jardin.
Un espace simple qui fait écho à l’univers bourgeois des personnages et permet à la
lumière de redessiner les espaces. Le crépuscule envahit le plateau et les éclairages
d’extérieur prennent alors le relais. Temps réel et temps fictif se confondent. Les ombres et le clair - obscur fragmentent la scène qui, au delà des éléments réalistes, tout
comme dans le texte, permet à un espace mental de se déployer.
Quelques jouets sur le plateau, présence-absence de l’enfant dont la réalité de l’existence demeure malgré tout questionnée à la façon du fils de Georges et Martha (3).
P E GGY P I C K I T vo it l a fa ce de Dieu
Ex tra i t
1.19.
KAREN
Comme ils ont tout déroulé comme une pelote, le job, la voiture, la maison, l’enfant. Un temps bref.
Avec quelle évidence. Un temps bref.
Comme elle s’est jetée sur lui. Comme elle n’arrêtait plus de crier après lui. Un temps bref.
Elle avait fait un pain, un pain frais, pour fêter notre retour. Ça sentait délicieusement bon.
1.20.1
LIZ
Vous m’avez tellement manqué. Vous ne savez pas à quel point vous m’avez manqué. Vous étiez vraiment très loin.
KAREN, sur un faux ton de reproche.
Hé – vous vouliez venir nous voir, vous avez dit à l’aéroport, vous venez nous voir, juste avant que nous passions le
contrôle, juste avant que tu commences à chialer.
LIZ rit.
Oui - oui, c’est vrai, n’est-ce pas, Frank, nous l’avons dit, et d’ailleurs nous voulions FRANK
Moi j’ai toujours voulu - en fait, pour moi ça aurait été - j’ai toujours pensé que je - que nous, si nous n’avions pas LIZ
Mais après je suis tombée enceinte - et avec le bébé FRANK hausse les épaules.
Le bébé - c’est l’inconvénient, quand on a des enfants LIZ
Ce n’est pas si facile de voyager avec le bébé - rien qu’à cause des vaccins - tu sais bien, il faut se faire vacciner contre plein
de choses - sur la liste KAREN minimise.
Ouiiii, mais - cette histoire de vaccins LIZ
Fièvre jaune, malaria, typhus. Hépatite A. Hépatite B. Il faut se faire vacciner contre tout KAREN veut relativiser un peu le risque de contamination.
Ouiii, mais MARTIN
Sûr - il faut se faire vacciner, ou il faudrait, surtout les jeunes enfants - nous-mêmes nous l’avons fait, quand nous avions
les vaccins, et quand – à supposer que nous en avions – ils n’étaient pas fichus, parce que nous ne pouvions pas toujours
les conserver au frais KAREN
Oui, mais ça dépend aussi complètement de où et comment on - je ne suis toujours pas vaccinée contre l’hépatite B, il
me semble - ou si ?
1.20.2
FRANK
Aucun des deux n’avait fait le test.
Un temps bref
Aucun des deux n’avait fait faire des examens sanguins.
(1) Enjoy poverty - Film réalisé par Renzo Martens (2009)
(2) Nouveaux territoires du dialogue - ouvrage dirigé par Jean-Pierre Ryngaert (2005)
(3) Qui a peur de Virginia Woolf ? d’Edouard Albee -Film réalisé par Mike Nichols (1966)
Antilopes - pièce de théâtre de Henning Mankell (1989)
Boby Fisher vit à Pasadena - pièce de théâtre de Lars Norén (2003)
Equ i p e
Vincent Collet - Metteur en scène, comédien au sein du joli collectif et co-directeur du Théâtre de
Poche - Hédé. Diplômé d’un Master mise en scène et dramaturgie à Nanterre – Paris X, il assiste JeanMichel Rabeux, travaille avec Julie Brochen, Clarisse Bardiot, Alain Françon, David Lescot… Peggy
Pickit voit la face de Dieu est sa cinquième mise en scène, après avoir monté les textes de Copi, Kroetz
et Biljana Srbjanovic entre 2004 et 2010. Supermarché de Biljana Srbjanovic est présenté en 2007 à
la MC93 de Bobigny et au festival VIA 08 de Mons. Il participe à la création collective du spectacle
Mange! en 2009, et débute un dyptique autour de Schimmelpfennig par la présentation d’une maquette de Avant-après en octobre 2010.
Aude Busson - Diplomée en 2011 d’une Licence théorique et pratique sur la performance théâtrale
de l’Académie des Arts de Reykjavík-Islande et d’un Deug Arts du Spectacle de l’Université de Rennes
en 2001. Depuis 10 ans, elle poursuit l’apprentissage de la danse notamment par le biais de Musique
et Danse en Bretagne. En 2005, elle assiste Enora Boëlle à la chorégraphie du spectacle Big shoot. En
Islande, elle travaille avec le groupe de théâtre-danse Homo Ludens (2009 et 2010). Pour le Théâtre
National d’Islande, elle participe au projet All is Well mis en scène par Nicole Beutler (2010) et assiste
Kristín Eysteinsdóttir à la mise en scène de Dragon d’or de R. Schimmelpfennig au Théâtre de la Ville
de Reykjavik (2011). Elle met en scène L’Inventeur (2010), un spectacle de danse jeune public et Soil
for a soil (2011), une pièce musicale à la Maison de l’héritage culturel Islandais.
Ronan Bernard - Après l’obtention d’un DMA Régie du spectacle-option lumière, il collabore régulièrement avec les Lucioles et crée les lumières de Manuscrit des chiens III et Plus qu’hier et moins que demain mis en scène par Pierre Maillet. Depuis 2010, il travaille avec Le joli collectif, et crée les lumières
de la maquette de Avant-après ainsi que de Brasserie, mis en scène par Enora Boëlle en janvier 2011. Il
travaille également à Rennes pour le Musée de la danse, les festivals Mettre en scène et Coursives.
Enora Boëlle - Comédienne et metteur en scène au sein du joli collectif et co-directrice du Théâtre
de Poche - Hédé. Diplômée d’un Master mise en scène et dramaturgie à Nanterre – Paris X, elle assiste Marcial Di Fonzo Bo et Elise Vigier, travaille avec Nicolas Bouchaud, Yves-Noël Genod, Serge
Tranvouez. Après Big Shoot en 2005, Brasserie de Koffi Kwahulé est sa cinquième mise en scène. Elle
est également comédienne, notamment dans les spectacles du joli collectif mis en scène par Vincent
Collet.
Samir El Karoui - Comédien diplômé de l’ERAC à Cannes, il travaille avec Richard Dubelski, Sylvie
Osman, Didier Galas et Simone Amouyal. Il collabore régulièrement avec Clara Chaballier, et joue
dernièrement dans ZEP de Hubert Colas, Phèdre(s) de Richard Sammut et La Célestine de Christian
Esnay.
Fanny Fezans - Comédienne diplômée de l’ERAC à Cannes, elle travaille avec Catherine Marnas
ou Youri Pogrebnitchko, Ludovic Lagarde et Laurent Poitrenaux. Elle collabore régulièrement avec
Constance Larrieux et Clara Chaballier, joue dans le spectacle Mange! du joli collectif en 2009 puis
dans Avant-après / maquette en octobre 2010.
Laurent Micheli - Comédien diplomé de l’INSAS, il joue dans les mises en scène de David Strosberg,
Armel Roussel, et est actuellement en tournée avec le Tartuffe de Patrice Kerbrat. En 2007, il crée le
collectif « On voit ta culotte Mme Véro » dans lequel il est tour à tour comédien et metteur en scène.
Il travaille régulièrement avec le joli collectif notamment en 2007 pour Supermarché et Brasserie en
2008, puis lors de Avant-après / maquette en octobre 2010.
Le joli coll e c t i f
Le joli coll e c t i f
Depuis sa création en 2003, le joli collectif travaille à faire découvrir des écritures théâtrales
contemporaines. Les textes montés ont en commun de questionner abruptement l’existence et les
désirs, d’exercer un focus sur un échantillon d’humanité d’une façon parfois cruelle, parfois drôle
mais résolument humaine.
La compagnie favorise la rencontre des publics et des œuvres au travers d’actions régulières qui
enrichissent le rapport au théâtre et augmentent l’envie de se rendre au spectacle. Vincent Collet et
Enora Boëlle proposent de nombreuses actions en direction des publics telles que des répétitions
publiques, des rencontres avec les équipes artistiques, des lectures, des ateliers de pratique, des
projets de créations avec des amateurs.
Le joli collectif est depuis avril 2010 à la direction du Théâtre de Poche de Hédé.
Créations précédentes :
2012 – Peggy Pickit de Roland Schimmelpfennig, mis en scène par Vincent Collet.
2011 – Brasserie de Koffi Kwahulé, mis en scène par Enora Boëlle.
Modeste proposition de Jonathan Swift, mis en scène par Enora Boëlle.
2009 - Mange! - repas-spectacle de Vincent Collet, Enora Boëlle, Caroline Foulonneau et Robin Lescouët, mis en scène par Enora Boëlle et Vincent Collet.
2007 - Supermarché de Biljana Srbljanovic, mise en scène Vincent Collet.
2006 - Concert à la carte et Haute-Autriche de Franz Xaver Kroetz, mis en scène et joué par Enora
Boëlle et Vincent Collet.
2005 & 2007 - Big Shoot de Koffi Kwahulé, mis en scène par Enora Boëlle.
2003-2004 - La nuit de madame Lucienne de Copi, mise en scène par Vincent Collet.
Contacts :
Vincent Collet
Co-direction artistique / Metteur en scène
Aurélie Bidault
Production/Diffusion
Le joli collectif / Théâtre de Poche - Hédé
10 Place de la Mairie
35630 Hédé
T: 09 81 83 97 16 / F: 09 81 70 99 20
[email protected]
www.lejolicollectif.com / www.theatre-de-poche.com