en SST 2015 - Travail et santé

Transcription

en SST 2015 - Travail et santé
Revue francophone pour la santé du travail et de l’environnement
Guide source
en SST 2015
Travail et santé est à votre service depuis plus de 30 ans
EN PLUS • Travail au froid • Responsabilisation • Manganèse
• Nouvelle norme • Assignation temporaire • Nouveau SIMDUT et SGH
• Condition personnelle • Gestion des risques
www.travailetsante.net
SUPPLÉMENT-DÉCEMBRE 2014 - Volume 30 ‑ No 5 - PP 40050163 - E09387
TS05-0C1-FRONT - GUIDE SOURCE 2015.indd 1
2014-11-07 14:54
0C2-TS-INDUSTRIAL SCIENTIFIC.indd 2
2014-11-06 08:15
Le SIMDUT harmonisé avec le SGH
COMPRENDRE POUR AGIR
Le projet de Loi C-31, permettant l’adoption du SGH
par le Canada, a reçu la sanction royale le 28 juin
2014 pour une application prévue en juin 2015.
Les années 2015 et 2016 verront ainsi l’application
de la nouvelle règlementation à travers le pays.
Robert Richards
CRIA, M.Sc.A
Revue Travail et santé
Chargé de cours
Université de Montréal
(1996 à 2014)
DEUX FORMATIONS
ET UNE CONFÉRENCE
DISPONIBLES :
• Introduction d’une
durée de trois heures
(pour tous)
• Élaborée d’une durée
de six heures
• Conférence d’une
durée d’une heure
Les étiquettes et les fiches de sécurité prendront un
nouveau visage avec des pictogrammes et des
informations harmonisées.
Serez-vous prêts ?
Objectifs de la formation et habiletés transmises :
• Connaitre les nouvelles exigences du SIMDUT
harmonisé avec le SGH ;
• Apprendre quelques règles de classification
des produits ;
• Comprendre pourquoi le SIMDUT s’harmonise
au SGH ;
• Comprendre les contenus des nouvelles étiquettes
et des fiches de sécurité ;
• Saisir les principales différences entre le SIMDUT
actuel et la nouvelle version adaptée aux normes
internationales du SGH.
Liste d’articles écrits
par le formateur et disponibles
sur le site Web de Travail
et santé
[http://www.travailetsante.net/
systeme-general-harmonise/]
• Les pictogrammes
et leurs significations.
• Le volet 1, La santé.
• Le volet 2, Les inflammables.
• Le volet 3, Les corrosifs.
• Le volet 4, Les matières
comburantes et les peroxydes
organiques.
• Le volet 5, Les matières
qui partagent le pictogramme
des explosibles.
• Le volet 6, Les gaz sous pression.
• Le volet 7, L’environnement
(Le SGH et l’image publique de
l’entreprise).
• Le SGH s’implante aux États-Unis.
• Dates prévues d’implantation
au Canada.
Des rendez-vous à ne pas manquer.
Vous offre des formations et
une conférence. Disponibles chez vous
dans votre milieu de travail.
Pour plus d’informations : www.travailetsante.net - [email protected] - [email protected]
Téléphone : 450 651-2855 ou 450 359-9198
Robert Richards
CRIA, M.Sc.A
Revue Travail et santé
Chargé de cours
Université de Montréal
(1996 à 2014)
La communication en SST
POUR CONVAINCRE
DE PASSER À L’ACTION
• Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi il était
si difficile de faire passer vos messages en SST ?
• Aimeriez-vous influencer positivement les décisions ?
• Pourquoi les gens ne vous écoutent-ils pas ?
Que ce soit sous la forme de conférence-midi,
de réunion avec le comité SST ou d’une présentation
aux membres du personnel, cette conférence
d’une durée d’une heure vous aidera à améliorer vos
communications.
Elle s’adresse à toute personne désirant améliorer
sa performance pour communiquer de l’enthousiasme
pour un projet.
0C3-TS-PUB MAISON formation-GUIDE.indd 3
Les objectifs de la conférence
sont de mieux comprendre :
• comment éveiller et attirer
l’attention des personnes que l’on
désire convaincre ;
• les règles pour transmettre
un message clair et performant ;
• comment transmettre le désir
de passer à l’action dans un projet
en SST ;
• comment maintenir l’intérêt
et l’écoute des personnes à qui
on s’adresse durant tout le
déroulement du projet.
Nos succès comme nos échecs
résultent très souvent de la qualité
de nos communications.
2014-11-06 08:15
Santé et sécurité au travail
Morneau Shepell offre aux employeurs une gamme complète de services en matière
de santé et de sécurité au travail.
Morneau Shepell réunit, en un guichet unique, une équipe multidisciplinaire pouvant
assister les entreprises de manière experte dans la gestion de toutes les facettes de la SST :
•
•
•
•
gestion des réclamations pour
lésion professionnelle
services en financement SST et actuariat
gestion de la prévention des accidents
mutuelles de prévention
•
•
•
•
services juridiques
services médicaux complets
formation
ergonomie
Pour information
Téléphone : 514.848.9899
ou sans frais au 1.800.565.4343
Courriel : [email protected]
morneaushepell.com
0C4-TS-MORNEAU .indd 4
2014-11-06 08:16
le cinquième numéro
Dix ans déjà
GUIDE SOURCE 2015
SUPPLÉMENT-DÉCEMBRE 2014 - Vol. 30 No 5
président
directrice générale
assistante
à l’administration
rédacteur en chef robert richards
robert richards
et trésorière huguette beauchamp
louise g. nicol
révision et correction huguette beauchamp
mélanie crouzatier
margo payette
robert richards
graphisme nancy jacques
photographies
PAGE COUVERTURE : ISTOCKPHOTO
PAGE 32 : RAFAL OLECHOWSKI - Fotolia.com
PAGES 36 : SHUTTERSTOCK
imprimerie payette et simms
publicité : cps média
tél.:
téléc.:
450 227-8414
450 227-8995
mélanie crouzatier : poste
courriel :
304,
[email protected]
abonnements
tél.:
450 651-2855 téléc.: 450 928-0387
rédaction
tél.: 450 651-2855 téléc.: 450 928-0387
courriel : [email protected]
TRAVAIL ET SANTÉ est indexé dans Repère, da­
ns
l’Index de la Santé et des services sociaux et dans le
Canadian Advertising Rates and Data. Les articles scientifiques sont indexés dans le CIS du Bureau international
du travail (BIT) à Genève. Travail et santé est publié
quatre fois par année par Le groupe de communication
Sansectra Inc. Travail et santé laisse aux auteurs et
aux annonceurs l’entière responsabilité de leurs
textes, photos et illustrations. Les titres, les soustitres, les textes de présentation et les rubriques non
signés sont de la rédaction.
LA REPRODUCTION EN TOUT OU EN PARTIE
DES TEXTES EST INTERDITE. Toute demande de
reproduction d’article doit se faire à Copibec au
(514) 288-1664 ou au 1 800 717-2022.
Toute correspondance doit être adressée à :
Travail et santé, 85, rue Saint-Charles Ouest,
bureau 201, Longueuil (Québec) J4H 1C5
Dépôt légal ISSN 0829-0369
Bibliothèque du Québec
Bibliothèque du Canada
Convention de la Poste-publications
No 40050163
No d'enregistrement 09387
Nous reconnaissons l'appui financier
du gouvernement du Canada par
l'entremise du Fonds du Canada pour les périodiques, qui
relève de Patrimoine canadien.
I
l y a dix ans, nous avons cru qu’il serait pertinent de créer un nouveau moyen de
communication entre les annonceurs et les lecteurs. Nous avons toujours considéré que les
annonceurs faisaient partie d’une information appropriée pour les lecteurs puisqu’ils
présentent des produits ou des services spécialisés en sst.
Le meilleur des produits ne sera jamais acquis s’il n’est pas connu. La répétition des annonces
est importante pour assurer une continuité avec les clients. Sinon, on ne reverrait pas
régulièrement les mêmes publicités à la télévision et autres médias.
Je tiens à remercier tous ces annonceurs qui nous ont fait
confiance à travers le temps, mais aussi aux lecteurs de Travail et
santé. Car, faut-il le rappeler, Travail et santé en est à sa trentième
année d’existence.
Une revue existe grâce au trio qui se forme entre les auteurs,
les lecteurs et les annonceurs. Une trilogie orientée vers des
objectifs communs, la protection de la santé et de la sécurité des
travailleurs. La qualité des échanges entre tous ces intervenants
est le gage de survie d’une revue.
Nous ne saurons jamais combien de maladies professionnelles et d’accidents n’auront été
évités grâce aux textes (plus de 1500) qui ont été publiés lors de ces trois décennies. Mais, une
chose est certaine, une revue ne saurait vivre aussi longtemps sans que la trilogie n’ait été une
réussite en comblant des besoins réciproques.
Le Guide source se veut un instrument pour trouver rapidement des ressources. Mais c’est
aussi un complément d’information par des articles. Ainsi, les thèmes que nous vous présentons
sont diversifiés et dignes d’intérêt.
Coup d’œil sur les articles de cette édition
Trop souvent certains sont portés à blâmer les travailleurs en les responsabilisant lors d’un
accident. Marc-André Ferron nous fait voir l’aspect de la responsabilité de l’organisation alors
que dans un article souvenir, publié en 1993, je relatais l’importance d’un travail d’équipe entre
la direction et les travailleurs, incluant le syndicat. L’assignation temporaire est aussi importante
pour l’employé que pour l’employeur. Dans la plupart des cas, quand ce dossier est bien géré, le
travailleur se remet beaucoup plus rapidement des conséquences d’un accident survenu au
travail. De plus, un autre article, signé par Lyse Dumas, remet en perspective l’aspect de la
condition personnelle du travailleur.
Une nouvelle suggestion de norme sur le manganèse présent dans l’air provenant de l’acgih
pourrait bien d’ici peu forcer certains milieux de travail à revoir leurs moyens de ventilation à la
source lors d’opérations de soudage.
Le travail en ambiance froide a ses exigences vestimentaires, mais l’alimentation joue un rôle
important en vue de combattre le froid comme l’explique Marielle Ledoux.
La gestion intégrée des risques fait partie du quotidien des gestionnaires de la sst. Les
opérations de levage en établissement en sont un exemple concret.
Finalement, qu’arriverait-il au Père Noël s’il ne respectait pas les règles de sécurité quand il
monte sur un toit pour s’infiltrer dans la cheminée en vue de déposer les cadeaux mérités par les
tout-petits ? Un conte de Noël signé par Gaétan Leblanc.
Bonne lecture.
Merci à tous de nous avoir témoigné votre confiance
pendant aussi longtemps.
Les textes de Travail et santé sont rédigés
conformément à la nouvelle orthographe.
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 1
GUIDE SOURCE 2015
VOL. 30 No 5
1
2014-11-07 14:03
Sommaire
4 LA GESTION INTÉGRÉE DES RISQUES
DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ DU
TRAVAIL - Une mode ou une solution ?
Toute entreprise est confrontée à plusieurs
catégories de risques : risques financiers,
technologiques, opérationnels, légaux,
sociaux, environnementaux,
réglementaires, et autres. Elle doit gérer
ce portefeuille de risques dans un
contexte de ressources humaines,
matérielles et monétaires limitées.
créer un système commun basé sur le sgh
tel qu’adopté par l’Union Européenne.
Index
des rubriques
Par Robert Richards
20 RESPONSABILISER L’ORGANISATION
AVANT L’INDIVIDU
Formation et information......... 4
Gestion de la sst...................... 10
Par Sylvie Nadeau
Un des désirs les plus fréquents
rencontrés dans les organisations demeure
la responsabilisation des travailleurs à
l’égard de leur santé et de leur sécurité.
Or ceci implique l’adoption de
comportements individuels sécuritaires.
Hygiène du travail.................. 14
Protection personnelle........... 20
Sécurité................................... 26
Par Marc-André Ferron
5DOCUMENTOGRAPHIE
24 QUAND LES TRAVAILLEURS
ET LA DIRECTION S’UNISSENT
• L’intervention en santé et en sécurité
du travail
• Gérer la santé-sécurité.
Obtenez le meilleur… Prévenez le pire
Que diriez-vous de lever et de maintenir
un poids de 25 à 30 kg à une trentaine
de centimètres de votre corps ? Que
diriez-vous si un tel exercice faisait partie
de votre tâche quotidienne ? Pénible,
croyez-vous ?
Par Robert Richards
10 L’ASSIGNATION TEMPORAIRE
Un outil favorable à la réadaptation
L’assignation temporaire est maintenant
un mécanisme régulièrement utilisé par
les employeurs suite à la lésion
professionnelle d’un de leur travailleur et
les médecins reçoivent régulièrement des
formulaires à compléter à cet effet.
Par Lucie Dupont
28 OPÉRATION DE LEVAGE
EN ÉTABLISSEMENT
ET EN CONSTRUCTION
Deux réalités différentes
12 L’article 329 - L’IMPACT DU
POURCENTAGE ATTRIBUÉ POUR
LA CONDITION PERSONNELLE
La Loi sur les accidents du travail et des
maladies professionnelles prévoit qu’une
réclamation pour lésion professionnelle
qui survient chez un employeur lui est
imputable en totalité, et ce en vertu de
l’article 326.
34 SUJETS PUBLIÉS EN 2014
Croyez-vous qu’une opération de levage
en établissement soit différente de celle
qu’on effectuerait sur un chantier de
construction ?
36 LE PÈRE NOËL COINCÉ
DANS LA CHEMINÉE
Comme père Noël, j’ai des cadeaux
à livrer au pied du sapin. Grosse
commande et peu de temps pour le
faire. Le premier toit est un peu haut
à mon goût, il est glissant et la cheminée
n’est pas ramonée. Bon, la production
passe en premier à ce qu’il paraît !
Par Gaétan Leblanc
Par Yannick Morin
32 TRAVAILLER AU FROID
Le rôle des aliments
Par Marielle Ledoux
Le travail dans un environnement froid
pose autant d’exigences à considérer que
Par Lyse Dumas
14 NOUVELLE NORME
SUR LE MANGANÈSE
le travail par température chaude et
humide. Bien que la protection
vestimentaire soit la base évidente d’une
bonne préparation pour éviter les
engelures et l’hypothermie, est-il aussi
vrai que pour mieux lutter contre le froid,
on doive adapter son alimentation,
augmenter son apport calorique et
manger plus de matières grasses ?
La norme d’exposition au manganèse
(Mn) dans l’air pourrait bien être révisée
à la baisse suite à une recommandation
de l’acgih.
Nos
auteurs
Par Michel Gagnon
4
10
12
14
20
28
32
36
18 LE NOUVEAU SIMDUT
Le simdut s’harmonise avec le système
général harmonisé (sgh). La date de mise
en application au Canada est prévue pour
le 15 juin 2015. Dans les faits, le Canada
et son principal partenaire commercial, les
États-Unis, ont combiné leurs efforts pour
2
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 2
GUIDE SOURCE 2015
18
VOL. 30 No 5
2014-11-07 14:03
Index des descripteurs
Bottes et souliers de travail
Normes
Qualité de l'air
• Royer inc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
• Unlimited PPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
• Les services EXP inc. . . . . . . . . . . . . . . . 18
• Impacto protective products . . . . . . . . 25
• YOW Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 7
Cadenassage
Premiers soins
• Brady-Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
• Bradley corporation . . . . . . . . . . . . 27, 30
supérieure (ÉTS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
• Cadenas experts . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
• Encon safety products . . . . . . . . . . . . . 30
• Université de Montréal . . . . . . . . . . . . . . 8
Université
• École de technologie
• Université de Montréal - DESS . . . . . . . 8
Consultant
Prévention
• Université de Sherbrooke . . . . . . . . . . . 8
• Prévigesst . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
• Centre patronal de santé et
• Université du Québec en
• Santinel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
• Santragest . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
de sécurité du travail du Québec . . . . . 6
• Electrolab training systems . . . . . . . . . . 6
• Association de santé et sécurité
des pâtes et papiers et des industries
de la forêt du Québec
(assppq - assifq) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
• Desjardins (Employeur D) . . . . . . . . . . 13
• Morneau Shepell ltée
(anciennement ADP) . . . . . . . . . . 13, C4
Consultant - Conférencier
• Gestion authentique . . . . . . . . . . . . . . . . 4
Distributeur (équipements de sécurité)
• Confian . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22, 23
• Les composants industriels Wajax . . . 25
Abitibi-Témiscaminque (UQAT) . . . . . . 8
• Université Laval -
faculté des sciences sociales . . . . . . . . . 8
Ventilation
• Henlex . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18, 19
Vêtements
• Dragon wear . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21, 25
• SPI santé sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
• Gaztek . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Formation
• Safestart . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
• SIM. experts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
• Travail et santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C3
Formation sur mesure
• Danatec educational services ltd. . . . . . 5
• Groupe tecnic 2000 inc. . . . . . . . . . . . . . 5
• Le groupe ACCI SST . . . . . . . . . . . . . . . 6
Gants
• Ganterie BCL ltée. . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Gants, souliers et bottes
• Impacto protective products . . . . . . . . 25
Imprimante d’étiquettes
• Brady-Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Instruments de mesure
• BW technologies by Honeywell . . 15, 16
• Draeger safety . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
• Industrial scientific . . . . . . . . . C2, 17, 18
Machines
• Machineries Ferndale . . . . . . . . . . . . . . 29
• Montfort international ltée
(Prismont) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
Liste des annonceurs
•Association de santé et sécurité
des pâtes et papiers et des industries
de la forêt du Québec
(ASSPPQ - ASSIFQ) . . . . . . . . . . . . . . 13
•Bradley corporation . . . . . . . . . . . 27, 30
•Brady-Canada . . . . . . . . . . . . . . . . 29, 31
•BW technologies by Honeywell . 15, 16
•Cadenas experts . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
•Centre patronal de santé et
de sécurité du travail du Québec . . . 6
•Confian . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22, 23
•Danatec educational services ltd. . . . 5
•Desjardins (Employeur D) . . . . . . . . . 13
•Draeger safety . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
•Dragon Wear . . . . . . . . . . . . . . . . . 21, 25
•École de technologie
supérieure (ÉTS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
•Electrolab training systems . . . . . . . . . 6
•Encon safety products . . . . . . . . . . . . 30
•Ganterie BCL ltée. . . . . . . . . . . . . . . . 25
•Gastek . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
•Gestion authentique . . . . . . . . . . . . . . 4
•Groupe tecnic 2000 inc. . . . . . . . . . . . . 5
•Henlex . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18, 19
•Impacto protective products . . . . . . 25
•Industrial scientific . . . . . . . . C2, 17, 18
•Le Groupe ACCI SST . . . . . . . . . . . . . . 6
•Les composants industriels
WAJAX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
•Les services EXP inc. . . . . . . . . . . . . . 18
•Machineries Ferndale . . . . . . . . . . . . 29
•Montfort international ltée . . . . . . . . 30
•Morneau shepell ltée . . . . . . . . . 13, C4
•Prévigesst . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
•Royer inc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
•Safestart . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
•Santinel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
•Santragest . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
•Sim experts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
•SPI santé sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . 25
•Technic avancée . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
•Travail et santé, formations . . . . . . . C3
•Université de Montréal
certificat en SST . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
•Université de Montréal – DESS . . . . . 8
•Université de Sherbrooke . . . . . . . . . . 8
•Université du Québec en
Abitibi-Témiscaminque (UQAT) . . . . . 8
•Université Laval - faculté
des sciences sociales . . . . . . . . . . . . . . 8
•Unlimited PPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
•Yow Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 7
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 3
GUIDE SOURCE 2015
VOL. 30 No 5
3
2014-11-07 14:03
FORMATION ET INFORMATION
GESTION DU RISQUE
LA GESTION INTÉGRÉE DES RISQUES
DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ DU TRAVAIL
Une mode ou une solution ?
Toute entreprise est confrontée à
plusieurs catégories de risques :
risques financiers, technologiques,
opérationnels, légaux, sociaux,
environnementaux, réglementaires,
et autres. Elle doit gérer ce
Sylvie Nadeau1
portefeuille de risques dans
un contexte de ressources humaines, matérielles
et monétaires limitées. Plusieurs entreprises ont
une structure complexe, comprennent un nombre
important d’acteurs sociaux dont les attentes
doivent être prises en compte, doivent gérer des
risques interdépendants, de natures diverses où les
incertitudes sont présentes, voire omniprésentes.
A
u 21e siècle, nous exigeons que les entreprises soient durables, c’est-à-dire, entre autres, qu’elles équilibrent leurs impératifs de performance, de santé et de sécurité des
travailleurs. C’est dans ce contexte précis qu’une démarche de gestion intégrée des risques devient pertinente.
1. ING., PH.D., PROFESSEURE TITULAIRE, DÉPARTEMENT DE GÉNIE MÉCANIQUE, ÉCOLE DE
TECHNOLOGIE SUPÉRIEURE (ÉTS), [[email protected]].
CONSULTANT - CONFÉRENCIER
Gestion Authentique est une firme spécialisée dans la gestion
de la santé et de la sécurité au travail axé sur les 20 % d’efforts qui
conduisent à 80 % de résultats.
Ces activités sont principalement adressées aux membres d’équipes
de gestion et de support ressources humaines/santé-sécurité.
Parmi celles-ci il y a entre autres :
des diagnostics d’organisations
(audits de gestion), support à la mise
en place de systèmes de gestion
de la santé-sécurité, coaching
et formation de gestionnaires,
animation de séminaires, conférences,
publications, optimisation
des pratiques de gestion
(20 % d’efforts — 80 % de résultats)
et autres demandes sur mesure.
4
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 4
Gestion Authentique
3275, Maheu
Trois-Rivières (Québec) G9B 1X3
Téléphone : 819 695-0110
Télécopieur : 819 695-0110
Courriel :
[email protected]
Site Internet :
www.gestionauthentique.com
Personne-ressource : Marc-André Ferron,
Directeur
GUIDE SOURCE 2015
Gestion intégrée des risques
La gestion intégrée des risques a été définie par Aubert et Bernard
(1) comme « un ensemble d’activités coordonnées qui sont réalisées
par une organisation de façon à identifier, mesurer, évaluer et modifier à la fois la probabilité d’occurrence de certains événements pouvant avoir un impact sur une ou plusieurs entités, et l’impact de ces
événements sur ces entités. »
On gère de façon intégrée des risques, entre autres, dans l’objectif
d’améliorer les conditions de travail, le climat social et les processus
organisationnels. Ces améliorations auraient entre autres des impacts positifs sur l’image de marque de l’entreprise, la facilité de recrutement, de fidélisation et de satisfaction des travailleurs, la qualité
des produits, la fiabilité du système de production, les coûts directs,
indirects ou de reconception, et sur l’innovation.
Gérer de façon intégrée les risques de santé et de sécurité du travail peut se faire par le biais de l’obtention de certifications, telles
ohsas 18001-2007, astm e2350-07(2013), ansi/aiha z10-2005, csa
z1004-12, bs 8800:1996 ou bs en iso 14001. On peut, de plus, intégrer les normes existantes portant sur la gestion de la qualité, de
l’environnement et de la santé et de la sécurité du travail, la
philosophie de gestion de production juste à temps et tous ses
dérivés, dont les principes du lean manufacturing, les systèmes de
décisions et d’information d’entre­prise, ainsi que les systèmes
opérationnels.
Néanmoins, gérer des risques de façon intégrée comporte son lot
de difficultés. Les experts doivent travailler en interdisciplinarité
voire en intersectorialité : plusieurs obstacles disciplinaires se pointent à l’horizon, dont les différences de vocabulaire et de culture. Les
risques sont parfois qualifiables, d’autres fois quantifiables, par des
mesures plus ou moins sophistiquées selon l’état des développements scientifiques. Les caractéristiques comme la structure, la
taille, ou le positionnement concurrentiel de l’entreprise dictent
le modèle d’intégration à adopter et ses outils. Il n’y a pas de one
size fits all. Les relations ainsi proposées sont souvent de nature
expérimentale, les modèles mathématiques compliqués, leur robustesse face à l’incertitude et aux conditions changeantes demeure souvent à démontrer. La recherche évaluative portant sur
l’impact de ces modèles et outils en est à ses balbu­tiements.
Le praticien en santé et sécurité du travail peut tout de même
utiliser ces résultats récents dans des interventions concrètes : un accompagnement avec un expert du domaine sera tout de même
nécessaire, vu le caractère émergeant de la recherche.
Référence bibliographique 1. Aubert, B. A. et Bernard, J.-G. (2004) Mesure intégrée du risque dans les organisations,
Les Presses de l’Université de Montréal, 524 p.
VOL. 30 No 5
2014-11-07 14:03
L’intervention en santé
et en sécurité du travail
Gérer
la santésécurité
Pour agir en prévention dans les milieux de travail
Obtenez
le meilleur…
Prévenez le pire
495 pages – Sous la direction de : Sylvie Montreuil,
Pierre-Sébastien Fournier et Geneviève Baril-Gingras
Disponible aux Presses de l’Université Laval, Québec. [www.pulaval.ca]
Une œuvre signée par 32 auteurs, indispensable dans votre
bibliothèque.
Au cours des vingt dernières années, le marché du travail et, par
conséquent, les milieux de travail ont été l’objet de profondes
transformations. Ce livre propose une
meilleure compréhension de divers
contextes québécois dans lesquels les
principaux acteurs de la prévention
agissent (par exemple : les petites et
moyennes entreprises, le service à la
clientèle dans divers secteurs ;
main-d’œuvre féminine). Il présente
aussi les compétences sur lesquelles
s’appuient les intervenants ainsi que
des actions qui connaissent du succès
incluant les actions en qualité de vie
au travail. Cet ouvrage présente aussi
les derniers développements de la
prévention en santé et en sécurité du travail dans le monde
industrialisé, permettant de mieux comprendre le régime actuel de
la santé et de la sécurité du travail au Québec.
Ce livre s’adresse à un large public, mais les intervenants en santé
et en sécurité du travail y découvriront de nombreuses facettes
permettant un éclairage et un enrichissement de leur pratique.
L’intervention en santé et en sécurité du travail présente
13 chapitres et regroupe 32 auteurs qui réalisent des recherches ou
des interventions dans ce domaine.
119 pages
Par Marc-André Ferron
Disponible via :
[http://www.
gestionauthentique.com/]
Le livre sur la santésécurité que tous les
gestionnaires devraient lire.
Ce livre d’une simplicité par moment déconcertante, fait
la preuve que l’on peut gérer simplement et efficacement
un dossier trop souvent lourd et aux apparences complexes
qu’est santé-sécurité au travail.
Découvrez à travers une histoire légère et simple,
comment intégrer les principes de Pareto (20 % d’efforts,
80 % de résultats) dans votre gestion de la prévention. Les
nombreux exemples, cas, prises de conscience, trucs et
conseils, qui vous y sont partagés à partir de situations
réelles, vécues par l’auteur, vous éviteront bien des maux de
tête et vous conduiront vers le succès.
Vous trouverez rapidement en ces lignes des méthodes
faciles pour protéger vos employés, éviter les blessures,
maximiser vos investissements en santé-sécurité, tout en
faisant diligence raisonnable par la compréhension de vos
devoirs de gestion en prévention.
Passez rapidement d’une gestion improvisée et épuisante
à une gestion stratégique et simple.
Bon succès
FORMATION SUR MESURE
FORMATION SUR MESURE
Danatec Educational Services est le principal fournisseur de documents
de formation sur la sécurité au Canada depuis 1985. Nous sommes
des spécialistes du TMD, du SIMDUT et d’une diversité de programmes
de formation de sécurité, notamment les suivants : TMD, classe 7, types A et B ;
la perturbation du sol ; les espaces clos ; la sécurité électrique ; la sensibilisation
au sulfure d’hydrogène ; la sensibilisation à la protection contre les chutes ;
la sécurité incendie ; la sensibilisation au cadenassage et à l’étiquetage
et une formation de sécurité relative
aux charriots élévateurs.
Danatec Educational Services
Bon nombre de nos produits
11450, 29e Rue Sud-Est, bureau 201
sont offerts en français et en anglais,
Calgary (Alberta) T2Z 3V5
y compris nos populaires programmes
Téléphone : 1 800 465-3366
Télécopieur : 403 232-6952
d’autoapprentissage, nos formations
Courriel : [email protected]
en ligne, nos manuels, les trousses du
Site Internet : www.danatec.com
formateur, les documents de référence,
Personne-ressource : Alina Martin,
nos règlements, des affiches, des vidéos
présidente
et diverses consultations techniques.
Tecnic Avancée, une division du Groupe Tecnic,
offre plusieurs programmes de formation en sécurité routière.
Notre programme le plus populaire est le cours de conduite
préventive sur surface glissante avec simulateur de conduite en circuit
fermé. Ce programme permet au participant d’expérimenter
de véritables dérapages et d’éviter les collisions.
Ce programme est offert toute l’année.
Tecnic Avancée
D’autres programmes sont également
1545, boulevard Le Corbusier
disponibles :
Laval (Québec) H7S 2K6
• Formation de mise à jour
Téléphone : 450 978-9500
à la sécurité routière.
Télécopieur : 450 681-5447
• Évaluation et coaching
Courriel : [email protected]
personnalisé sur la route.
Site Internet : www.tecnic.ca/avancee
• Conduite sécuritaire
Personne-ressource : Éric Martin,
d’une remorque, etc.
directeur au développement des affaires
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 5
FORMATION ET INFORMATION
DOCUMENTOGRAPHIE
GUIDE SOURCE 2015
VOL. 30 No 5
5
2014-11-07 14:03
FORMATION ET INFORMATION
FORMATION SUR MESURE
FORMATION
Gestionnaire de mutuelles de prévention, le Groupe ACCIsst supporte
les entreprises dans la prévention des accidents de travail, la gestion
des dossiers de lésions professionnelles et le financement des cotisations
à la CSST. Une équipe de consultants spécialisés assure un suivi continu
et se déplace dans votre organisation. Les consultants du groupe ACCIsst
peuvent aussi réaliser différents mandats spécifiques en santé et sécurité
au travail.
SIM est l’un des plus important formateur SST au Québec. Nous vous
offrons chaque semaine un choix de 125 séances de formations SST
publiques partout en province. Hygiène industrielle, Équipements
mobiles, Environnement, Gestion SST, SIM propose plus de 40 formations
SST standardisées reconnues par les plus grandes corporations.
• Formation en entreprise
• Formation pratique avec simulateur
• Formation publique
S.I.M. Inc.
• Formation en ligne
528, 5ième Rue
• Services conseils SST
Shawinigan (Québec) G9N 1E8
Aussi spécialiste en gestion
Téléphone : 819 536-5653
de la sous-traitance, son application
Télécopieur : 819 536-5367
Cognibox est utilisé par d’une centaine
Courriel : [email protected]
de donneurs d’ordres dont Alcoa,
Site Internet : www.simexperts.com
ArcelorMittal, Pratt & Withney pour
Personne-ressource : Bernard St-Onge,
gérer la qualification et la certification
Responsable Marketing
de plus de 6000 sous-traitants.
Par ailleurs, le Groupe ACCIsst offre
des formations visant à amener
vos travailleurs à réaliser leurs tâches
de façon sécuritaire. Nos formateurs
se déplacent dans votre organisation
afin d’utiliser vos équipements
et de comprendre la réalité
de votre milieu de travail.
Contactez-nous dès aujourd’hui.
Le Groupe ACCIsst inc.
3175, chemin des Quatre-Bourgeois
Québec (Québec) G1W 2K7
Téléphone : 418 656-0202
Télécopieur : 418 864-7954
Courriel : [email protected]
Site Internet : www.accisst.com
Personne-ressource : Caroline Tremblay
NORMES
NORMES
Depuis son incorporation en 2008, Unlimited PPE Inc. a pour but de fournir des
solutions en matière de sécurité électrique en milieu de travail. Formation sur les éclairs
d’arc et les chocs électriques à l’intention de tous les travailleurs
YOW Canada inc. offre des formations en ligne pour la santé
et la sécurité au travail. Ceci inclut :
Abordable | Disponible 24/7 | Conforme aux normes
Le Système de formation sur la sécurité en matière d’électricité (ESTS) est une
expérience multimédia hautement interactive composée de plusieurs modules
comprenant chacun plusieurs leçons et vérifications des connaissances. Une évaluation
finale est aussi proposée. L’ESTS utilise des mises en situation se déroulant dans un
« environnement de travail virtuel » en trois dimensions et une classe virtuelle comme
supports visuels à l’apprentissage. Chaque
Unlimited PPE Inc.
module se termine par une vérification
P.O Box 10234
des connaissances qui utilise des éléments
Stoney Creek (Ontario) L8E 5R1
interactifs pour impliquer activement l’élève
Téléphone : 1 905 573-0300
dans son processus d’apprentissage. Un
Courriel : [email protected]
certificat de réussite format portefeuille sera
Site Internet : www.unlimitedppe.com
délivré dans votre compte immédiatement
Personnes-ressources : Nat Patrocinio,
après la réussite d’une formation.
• le Système d’information sur les matières dangereuses utilisées
au travail (SIMDUT) ;
• le Transport des marchandises
dangereuses en langage clair (TMD) ;
• la violence et le harcèlement
YOW Canada inc.
au travail ;
1306, Algoma Road
• et plusieurs autres.
Ottawa (Ontario) K1B 3W8
Téléphone : 1 866 688-2845
Vous pouvez visiter notre site web
Télécopieur : 613 248-0711
www.yowcanada.com
Courriel : [email protected]
pour plus d’information et pour
Site Internet : www.yowcanada.com
des démonstrations gratuites.
Personne-ressource : Marie-Chantale
Perron, markéting et ventes
PRÉVENTION
PRÉVENTION
Business Administrator
Depuis plus de 30 ans, le Centre patronal de santé et sécurité
du travail du Québec offre des services de formation et d’information
en prévention, en gestion des réclamations et en ce qui a trait à la cotisation
versée à la CSST. Une équipe de conseillers chevronnés et spécialisés en
SST assure ces services et ce, afin d’aider les entreprises à assumer leur
leadership en santé-sécurité du travail.
Nous formons les dirigeants, les
coordonnateurs ressources humaines et
SST, les professionnels, les superviseurs,
les techniciens, les membres des comités
santé-sécurité et les travailleurs.
Des formations et webinaires pratiques,
de haute qualité et des colloques de
choix pour tous !
6
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 6
GUIDE SOURCE 2015
Centre patronal SST
du Québec
500, rue Sherbrooke Ouest, bureau 1000
Montréal (Québec) H3A 3C6
Téléphone : 514 842-8401
Télécopieur : 514 842-9375
Courriel :
[email protected]
Site Internet :
www.centrepatronalsst.qc.ca
Personne-ressource : France Labelle
Les systèmes de formation Electrolab
La formation et la sécurité d’une main d’œuvre qualifiée
Depuis plus de 30 années, les secteurs industriels canadiens ont fait
confiance à Les systèmes de formation Electrolab, afin de
leur offrir des systèmes et des ressources de formation de qualité
exceptionnelle. Nous vous promettons des produits des plus hautes qualités
à des prix compétitifs, et nous nous engageons à vous offrir le meilleur
service de l’industrie. Nous sommes votre unique source au Canada
pour plus de 35 fournisseurs
Electrolab Systèmes
de produits de formation touchant
de formation
la santé et la sécurité du travail.
335 University Ave., P.O. Box 320
Nous offrons des contenus de qualité,
Belleville (Ontario) K8N 5A5
maintes fois primés, et ce, dans
Téléphone : 800-267-7482
les formats répondant le mieux
Télécopieur : 613-962-0284
à vos besoins de formation, que vous
Courriel : [email protected]
ayez besoin de DVD, de vidéos ou
Site Internet : www.electrolab.ca
de solutions d’apprentissage en ligne.
VOL. 30 No 5
2014-11-07 14:03
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 7
2014-11-07 14:03
FORMATION ET INFORMATION
UNIVERSITÉ
UNIVERSITÉ
École de technologie supérieure
Génie des risques de santé et sécurité du travail
Programme court | DESS | Maitrise
CERTIFICAT EN SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL
Découvrez nos programmes uniques intégrant la majorité des exigences
du Conseil canadien des professionnels en sécurité agréés (CCPSA)
pour la pratique sécuritaire et efficace
École de technologie supérieure
d’activités professionnelles de génie.
1100, rue Notre-Dame Ouest
Les programmes s’articulent autour
Montréal (Québec) H3C 1K3
Téléphone : 514 396-8672
de l’acquisition de connaissances
Télécopieur : 514 396-8530
et compétences en conception
Courriel : [email protected]
et amélioration des procédés
Site Internet :
en visant l’élimination, la réduction
www.etsmtl.ca/maitrises/risques-sst
ou le contrôle des risques ou
Personnes-ressources : Sylvie Nadeau
des expositions potentiellement
et François Morency, responsables
nocives pour l’être humain
des programmes en génie des risques
ou l’environnement.
de santé et sécurité du travail
Depuis 1979, le Certificat en santé et sécurité du travail a contribué
à la formation de plus de 3 800 diplômés.
Ce certificat donne aux étudiants une formation polyvalente
leur permettant de mener adéquatement
des interventions de premier plan
Université de Montréal
en matière de prévention en santé
Faculté de l’éducation permanente
et sécurité du travail.
Téléphone : 514 343-6090
Les cours du certificat sont offerts à
1 800 363-8876
Montréal en soirée et les fins de semaine
Télécopieur : 514 343-2275
afin de mieux répondre aux besoins
Courriel :
des personnes déjà en emploi.
[email protected]
Site Internet : www.FEP.umontreal.ca/sst
Notons également que certains cours
Personne-ressource : Mélissa Lebœuf,
sont offerts dans les campus de l’UdeM
responsable de programme
à Laval et à Longueuil.
UNIVERSITÉ
UNIVERSITÉ
École de santé publique
Département de santé
environnementale et santé
au travail
Un groupe unique au Québec et au Canada
Recherche Enseignement Intervention
• Toxicologie-Hygiène-Analyse du risque • Milieu de travail-Eau-Air-Aliments
• Solvants-Gaz-Métaux-Aérosols • Pesticides-Hydrocarbures-Organochlorés
La santé, le travail et l’environnement au cœur de nos programmes d’études
• Microprogramme Santé environnementale et santé au travail
• Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées (D.E.S.S.) Santé environnementale mondiale
• Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées (D.E.S.S.) Environnement,
santé et gestion des catastrophes
• Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées
Université de Montréal
(D.E.S.S.) Toxicologie et analyse du risque
École de santé publique
• Diplôme d’Études Supérieures
Spécialisées (D.E.S.S.) Hygiène du travail
Téléphone : 514 343-6134
Télécopieur : 514 343-2200
• M.Sc. Santé environnementale et santé
au travail (recherche, travail dirigé, stage)
Courriel : [email protected]
• Ph.D. Santé publique
Site Internet : www.dsest.umontreal.ca
Option « Toxicologie et analyse du risque »
UNIVERSITÉ
L’UQAT offre le certificat en SST entièrement à distance à temps plein et à temps
partiel. Cette formation de dix cours vise à développer une approche préventive
et des habiletés d’intervention ainsi que des
stratégies de prévention concrètes afin de
réduire les accidents de travail. Thèmes
UQAT- Formation à distance
abordés : dimensions psychosociales,
445, boul. de l’Université
ergonomie, législation, toxicologie, hygiène
Rouyn-Noranda (Québec) J9X 5E4
industrielle, etc. Vous suivrez vos cours
Téléphone : 819 762-0971
selon votre horaire et à votre rythme, et
Télécopieur : 819 797-4727
ce, peu importe où vous vous trouvez. Les
Courriel : [email protected]
cours sont conçus et filmés dans une classe,
Site Internet : uqat.ca/distance
ce qui permet de voir le professeur en
Personne-ressource : Charles Côté,
professeur responsable
interaction avec le groupe.
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 8
Devenez le stratège que réclament toutes les organisations !
Unique au Québec et répondant aux besoins
formulés par les entreprises,
cette formation est axée sur les aspects
stratégiques et de gestion du dossier
santé et sécurité au travail.
Aussi pratique que stratégique,
elle accorde une large place à la
réalisation de mandats, aux interventions
sur le terrain et aux études de cas.
Offert à temps partiel
au Campus de Longueuil et
en formation à distance.
Université de Sherbrooke
Campus de Longueuil
Faculté d’administration
Téléphone : 450 463-1835, poste 65522
Télécopieur : 450 670-1848
Courriel : [email protected]
Site Internet :
www.usherbrooke.ca/micro-sst
Personne-ressource : Michel Pérusse,
responsable du microprogramme
UNIVERSITÉ
CERTIFICAT EN SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL (SST)
FORMATION À DISTANCE
8
Microprogramme de 2e cycle en gestion stratégique
de la santé et sécurité au travail
GUIDE SOURCE 2015
DESS en ergonomie et innovation
Ce programme répond à vos besoins si vous souhaitez devenir un intervenant
professionnel dans la transformation des situations de travail, grâce à une
formation axée sur la pratique de l’ergonomie en milieu de travail. La formation et
l’encadrement multidisciplinaires vous assurent des connaissances solides sur l’humain
au travail, l’analyse des situations réelles de travail et les projets d’innovation.
Les principaux champs de connaissances et de pratique sont :
• l’humain en activité
Université Laval
(aspects physiques et psychosociaux);
• la santé et la sécurité au travail ;
Faculté des sciences sociales
• l’environnement physique et
Pavillon Charles-De Koninck
organisationnel ;
1030, avenue des Sciences-Humaines
• la démarche d’intervention en ergonomie ;
Québec (Québec) G1V 0A6
• l’analyse de l’activité et la transformation
Téléphone : 418 656-2131, poste 4626
des situations de travail par des projets
Télécopieur : 418 656-7688
de conception.
Courriel : [email protected]
Une fois le diplôme obtenu, vous pourrez
Site Internet : www.fss.ulaval.ca
faire reconnaître vos acquis en vue de la
Personne-ressource : Marie Bellemare,
certification professionnelle décernée par
le Conseil canadien de certification des
directrice du programme
praticiens en ergonomie.
VOL. 30 No 5
2014-11-07 15:17
Ces quatre états...
Précipitation
Frustration
Fatigue
Excès de confiance
peuvent causer ou favoriser
ces erreurs critiques...
Inattention du regard
Distraction
Ligne de tir
Perte d’équilibre /
d’adhérence / de prise
...qui augmentent le
risque de blessures.
Découvrez par vous-même
pourquoi SafeStart est le chef de
file de sa sphère de compétences.
www.safestart.com
1-800-267-7482
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 9
Copyright © 2014 Electrolab Limited. Tous droits réservés. SafeStart est
une marque déposée d’Electrolab Limited.
2014-11-07 14:03
GESTION DE LA SST
RÉADAPTATION
L’ASSIGNATION TEMPORAIRE
Un outil favorable à la réadaptation
L’assignation temporaire est
maintenant un mécanisme
régulièrement utilisé par les
employeurs suite à la lésion
professionnelle d’un de leur
Lucie Dupont1
travailleur et les médecins
reçoivent régulièrement des formulaires à
compléter à cet effet.
C
es derniers sont encouragés à recommander de telles assi­
gnations à leurs patients afin de faciliter leur retour au tra­
vail (1). Mais afin d’être autorisée par le médecin traitant,
l’assignation doit répondre aux trois critères suivants prévus à
l’article 179 de la Loi sur les accidents du travail et les maladies pro­
fessionnelles (latmp).
1. Est-ce que le travailleur ou la travailleuse est raisonnablement en
mesure d’accomplir ce travail ?
2. Ce travail est-il sans danger pour sa santé, sa sécurité et son in­
tégrité physique compte tenu de sa lésion ?
3. Ce travail est-il favorable à sa réadaptation ?
Au cours des 19 dernières années, nous avons rencontré à plu­
sieurs reprises des travailleurs dont les médecins avaient répondu
négativement au troisième critère. Les assignations demandées par
les employeurs respectaient pourtant les deux premières conditions,
avec la proposition de tâches allégées au sein du même département
ou ailleurs dans l’entreprise.
Les entrevues effectuées avec ces travailleurs nous ont permis de
comprendre plusieurs des motifs pour lesquels l’assignation pro­
posée n’était pas jugée favorable à la réadaptation : tâches perçues
non significatives et non valorisantes (ou au contraire tâches jugées
trop difficiles), craintes de voir la douleur augmenter et/ou d’aggraver
la lésion, craintes quant au jugement des pairs, craintes de subir des
pressions de production, perception d’incapacité importante, senti­
ment d’injustice, etc.
Bénéfices d’un retour précoce
Plusieurs travailleurs se questionnent même sur la pertinence
d’une assignation et ce mécanisme est souvent perçu comme étant
uniquement à l’avantage de l’employeur. En quoi une assignation
temporaire peut-elle être favorable à la réadaptation du travailleur ?
1. ERGOTHÉRAPEUTE ET CONSEILLÈRE SST, [[email protected]].
10
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 10
GUIDE SOURCE 2015
En prévenant la chronicisation de la lésion
Il est reconnu par la littérature que plus le retour au travail est
précoce, moins il y a de risques de développer une condition chro­
nique. Par exemple, les probabilités de retour suite à incapacité su­
périeure à 12 semaines pour lombalgie persistante sont de moins de
60 % (2).
Par ailleurs, l’utilisation du milieu de travail lors d’un programme
de réadaptation a permis de réduire de façon importante l’incapacité
au travail et d’accélérer par 2,4 fois le retour au travail régulier ainsi
que l’amélioration de la qualité de vie du patient (3). L’utilisation du
milieu de travail permet également d’intégrer les changements de
modes opératoires appris en réadaptation. Une autre étude conclut
que les programmes de retour au travail précoce sont une des
mesures les plus efficaces, avec un taux de 78 % (4).
En prévenant les troubles du sommeil
Plusieurs personnes aux prises avec des douleurs présentent des
difficultés à dormir la nuit et certaines vont avoir tendance à se lever
plus tard que leur horaire habituel, à dormir le jour, etc. Cela peut
affecter le cycle éveil-sommeil et créer des difficultés à s’endormir le
soir auxquelles peuvent s’ajouter des ruminations.
Lorsque ces personnes reprennent un horaire normal, cela permet
de créer une saine fatigue, ce qui permet de faciliter l’endor­
missement le soir. Un bon sommeil aura également une influence
positive sur le moral et sur la récupération de la lésion.
En prévenant la détresse psychologique
Plusieurs conséquences peuvent suivre une lésion musculosquelettique et s’ajoutent les unes aux autres dans une spirale reconnue
comme le cercle vicieux de la douleur persistante : contrac­tion mus­
culaire, inactivité, fatigue, insomnie, voir même anxiété et dépression (5).
Plusieurs chercheurs se sont penchés sur le stress et l’anxiété et il
est reconnu que l’évitement d’une situation jugée stressante va gé­
néralement augmenter l’anxiété, contrairement à l’idée préconçue.
Il est même recommandé qu’un premier contact entre le travailleur
et son poste prélésionnel ait lieu le plus tôt possible, même s’il n’est
pas encore en mesure de reprendre le travail régulier (6).
Un retour précoce via une assignation peut donc permettre au
travailleur blessé de réduire ses craintes, de valider ses perceptions et
de réduire le stress et l’anxiété liés à l’incertitude.
Modifier l’approche
Quelles sont les options d’un employeur lorsque le médecin juge
que l’assignation proposée n’est pas favorable à la réadaptation du
travailleur ?
La seule option possible est de modifier l’approche pour faire
en sorte que la prochaine assignation proposée au médecin soit
VOL. 30 No 5
2014-11-07 14:03
En conclusion
D’un point de vue thérapeutique, une assignation temporaire
bien élaborée est en soi favorable à la réadaptation du travailleur et
devrait répondre par le fait même au troisième critère de l’article
179 de la latmp.
Dans certains dossiers plus complexes, certaines stratégies pourront s’avérer efficaces pour aider le travailleur à débuter une assignation plus rapidement. Cela est dans l’intérêt non seulement de
l’employeur, mais surtout du travailleur et constitue une solution
gagnant-gagnant.
CONSULTANT
Références bibliographiques
1. Roy, Roger. “Troubles musculosquelettiques liés au travail comment établir le lien ?”,
Le médecin du Québec, volume 39, numéro 11, novembre 2004, p.56.
2. Rossignol, Michel, Arsenault, Bertrand, Guide de pratique CLIP-Clinique des lombalgies
interdisciplinaire en première ligne, Direction de santé publique, Agence de santé et des
services sociaux de Montréal, 2006, p. 10
3. Loisel, Patrick et al. “A population-based, randomized clinical trial on back pain
management “, Spine, Vol. 22, no. 24, Dec. 1997, p. 2911-2918.
4. Towers Watson, sondage Au travail 2011-2012 p. 33 et 34.
5. Boureau, François. Contrôlez votre douleur-Faire face à une douleur rebelle, Éditions
Payot et Rivages, Paris, 2004, p.47.
6. Durand, Marie-Josée, Loisel, Patrick. “La transformation de la réadaptation au travail d’une
perspective parcellaire à une perspective systémique”, PISTES, Vol. 3, No.2, octobre 2001.
7. Durand, Marie-Josée. “Le retour progressif au travail est-ce la solution ?”, Le Médecin
du Québec, volume 43, numéro 12, décembre 2008, p.91-93.
GESTION DE LA SST
favorable à la réadaptation. Il est important d’éviter les échecs
puisque cela peut contribuer à l’incapacité prolongée (7).
Une approche qui est très efficace selon notre expérience et
selon la littérature consiste à offrir une rencontre préalable avec
les acteurs impliqués dans le dossier et de faire participer le travailleur à l’élaboration des tâches et de l’horaire de l’assignation
(8). Cette démarche prend parfois le nom de retour au travail
thérapeutique.
Il est primordial de s’assurer que le travailleur présente un bon
niveau de confiance en sa capacité actuelle à accomplir le travail
proposé. Sinon, il faut explorer avec ce dernier quelles modifications
il faudrait apporter à la proposition afin d’augmenter son niveau de
confiance dont voici quelques exemples : permettre des micropauses
pour gérer la douleur, permettre au besoin des suivis en emploi pour
ajuster le poste de travail et/ou enseigner une modification des
modes opératoires, offrir des tâches significatives idéalement au sein
même du travail prélésionnel lorsque possible et finalement, adapter
l’horaire de travail aux capacités du travailleur, par exemple débuter
par des demi-journées.
Une fois l’assignation acceptée, l’implica­tion de l’employeur ne
doit pas s’arrêter. Il faut maintenant qu’il s’assure de mettre en place
des stratégies pouvant en faciliter le succès, comme aviser les supé­
rieurs immédiats des tâches et des conditions de l’assignation à res­
pecter et mettre en place les équipements convenus.
CONSULTANT
Faites comme nos membres : bénéficiez d’économies allant jusqu’à 66 %
de votre cotisation CSST en adhérant à l’une des mutuelles les plus performantes
au Québec.
Depuis 2004, nos membres bénéficient
d’une économie moyenne
de 63 % sur leur cotisation CSST.
Cette performance est le reflet du service
et de l’expertise-conseil que Prévigesst
offre à sa clientèle depuis 20 ans.
Que ce soit en matière de prévention,
de gestion médicolégale, de tarification ou
de formation, nous offrons des services
adaptés et ponctuels qui vous permettront
d’optimiser votre gestion et vos bénéfices.
Demandez une analyse financière gratuite !
Prévigesst inc.
375, boulevard Roland-Therrien,
bureau 530, Longueuil (Québec)
J4H 4A6
300, rue Belvédère Nord, bureau 202
Sherbrooke (Québec) J1H 4B1
Téléphone : 1 866 566-8178
Courriel : [email protected]
Site Internet : www.previgesst.com
Personne-ressource : André Fortin,
président
CONSULTANT
SA N T R AG E ST INC.
Service-conseil et gestion
Santinel vous offre depuis plus de 30 ans des services
professionnels en santé et sécurité du travail et forme plus
de 30 000 secouristes par année.
Les services que nous vous offrons sont variés et adaptés à la réalité de
votre entreprise. Que vous ayez besoin de former vos travailleurs, d’un coup
de main pour analyser comment cadenasser un équipement, élaborer un plan
de mesures d’urgence pour vos bâtiments
ou analyser vos murs pour savoir
Santinel inc.
s’ils contiennent de l’amiante ou
1061, boulevard Ste-Foy
des moisissures, nous avons un éventail
Longueuil (Québec) J4K 1W5
de plus de 40 types de services différents,
Téléphone : 450 679-7801 poste 2215
réunissant les besoins des grandes,
Télécopieur : 450 670-4504
moyennes et petites entreprises.
Courriel : [email protected]
Santinel est la plus importante
Site Internet : www.santinel.com
entreprise québécoise qui peut répondre,
Personne-ressource : Vincent Côté,
sous un même toit, à tous vos besoins
directeur des ventes
en SST.
et développement des affaires
Spécialistes en gestion et représentation des dossiers en SST.
Une approche distinctive.
Santragest est en affaire depuis 1983 et a acquis une expertise
exceptionnelle, qui est offerte à sa nombreuse clientèle. Nos spécialistes
offrent la gestion et la représentation des dossiers axés sur l’atteinte
de vos objectifs en matière de présence au travail de vos employés,
et ce, au meilleur cout/bénéfice pour votre entreprise.
Les services sont les suivants :
impartition de la gestion
des lésions professionnelles,
gestion de l’invalidité, formation,
gestion des réclamations en CSST,
analyse financière, représentations
devant les instances décisionnelles
et tribunaux administratifs
ainsi que les normes du travail.
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 11
Santragest inc.
2675, rue Beaubien est
Montréal, Québec, H1Y1G8
Téléphone : 514 729-6739
Télécopieur : 514 729-6799
Courriel : [email protected]
Site Internet : www.santragest.com
Personne-ressource : Mario Turner,
président
GUIDE SOURCE 2015
VOL. 30 No 5
11
2014-11-07 14:03
GESTION DE LA SST
FINANCEMENT
L’ARTICLE 329
L’impact du pourcentage attribué
pour la condition personnelle
La Loi sur les accidents
du travail et des maladies
professionnelles prévoit
qu’une réclamation pour
lésion professionnelle qui
Lyse Dumas1
survient chez un employeur
lui est imputable en totalité, et ce en vertu de
l’article 326. Toutefois, il existe des exceptions
clairement définies dans la loi et qui permettent
de modifier l’imputation notamment, lorsqu’il
est démontré que le travailleur était porteur
au moment de l’événement, d’une condition
préexistante.
L
’article 329 de la latmp stipule que l’employeur dispose
de trois années après l’année de l’événement pour loger sa
demande.
Cette condition personnelle, même si elle est asymptomatique
au moment de l’événe­ment pourra générer un partage des coûts
avec le fonds spécial de la csst pourvu que l’employeur fasse la
démonstration du lien qui existe entre cette condition personnelle
et la lésion.
Les critères qui déterminent le pourcentage attribuable sont
toutefois variables en fonction de l’analyse qu’en fera la csst et ce,
en tenant compte de sa politique interne. Régulièrement, le pour­
centage qui est attribué par la csst ne tient pas réellement compte
des conséquences de la lésion et du lien qui existe entre la condi­
tion personnelle et l’évolution de cette lésion.
Toutefois, si la condition personnelle est la principale cause de
l’invalidité et qu’elle est responsable de la gravité de la lésion, l’em­
ployeur devrait demander à la clp de se prononcer à nouveau sur
le pourcentage attri­buable. La clp tient compte de critères bien
déterminés afin d’attribuer à l’employeur le pourcentage qui lui
revient vraiment.
1. CRIA, DIRECTRICE EXÉCUTIVE DES COMPTES CLIENTS POUR LE QUÉBEC, MORNEAU
SHEPELL LTÉE [[email protected]].
12
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 12
GUIDE SOURCE 2015
Les éléments analysés par la clp dans toutes les décisions ré­
centes sont (1) :
• « la nature et la gravité de l’événement ;
• le diagnostic initial de la lésion professionnelle ;
• l’évolution des diagnostics et de la condition de la travailleuse ;
• la durée normale de la période de consolidation pour ce type
de lésion ;
• la présence de limitations fonctionnelles et d’une atteinte
permanente ;
• la capacité à reprendre l’emploi prélésionnel vs la gravité de
l’événement
la nature, l’importance et le caractère bilatéral de la déficience ;
• l’évolution naturelle et la durée habituelle de la période de
consolidation pour ce type de déficience. »
Dans une décision de la clp, le commissaire a fait la revue de la
jurisprudence et elle en a dégagé les constats suivants (2) :
« [41] De cette lecture se dégagent les tendances jurisprudentielles
suivantes :
• lorsque le handicap entraîne une prolongation de la période de consolidation, un partage proportionnel est accordé jusqu’à concurrence
de 10 % — 90 %;
• lorsque d’autres conséquences s’ajoutent à la prolongation de la
période de consolidation, un partage de l’ordre de 5 % — 95 % est
accordé ;
• lorsque le handicap est très sérieux et/ou les conséquences très importantes, un partage de 1 % — 99 % est accordé ;
• lorsque l’apparition de la lésion professionnelle relève entièrement
du handicap, un partage total de 0 % — 100 % est accordé. »
Il ne faut pas oublier qu’une décision comportant un pour­
centage non représentatif du rôle de la condition personnelle aura
possiblement très peu d’impact pour un employeur sous le régime
personnalisé.
En effet, avec les règles de calcul du régime, un pourcentage at­
tribué par la csst pourrait avoir peu d’impact financier surtout si
le travailleur demeure avec des limitations fonctionnelles perma­
nentes l’empêchant de refaire son travail ou un autre travail chez
son employeur.
Comme le régime personnalisé tient compte d’un montant
maximum par réclamation, une décision de partage de coût où le
maintien d’une somme imputée trop importante, aura peu ou pas
d’effet à la baisse sur le taux personnalisé de l’employeur, consi­
dérant que la csst applique des facteurs de chargement qui font
augmenter significativement la valeur des sommes qui demeurent
imputées.
VOL. 30 No 5
2014-11-07 14:03
En résumé, il est important que lors d’une demande de partage
de coût, il soit mis en preuve tous les éléments qui serviront à
déterminer le pourcentage réellement attribuable en raison de
la condition préexistante. Dans les cas de réclamation où des
limitations fonctionnelles permanentes sont attribuées, il y a de
fortes probabilités pour que ces limitations permanentes soient
secondaires à la condition préexistante, ce pour quoi il sera fort
probablement nécessaire de porter la décision en appel devant
la clp.
Références bibliographiques
1. CLP Richelieu Salaberry, 30 juin 2010, 363345-62C-0811
2. CLP Montréal, 31 janvier 2011, 402905-71-1002
3. CLP Mauricie Centre-du-Québec, 17 mars 2014 514770-04 B-1306
PRÉVENTION
La sécurité des employés.
La santé des entreprises.
L’ASSIFQ-ASSPPQ offre sous la même enseigne tous les services de SST
que vous recherchez.
• De l’information actuelle et facilement accessible.
• Des formations flexibles et diversifiées données par des formateurs
qualifiés.
• Une expertise-conseil personnalisée et axée sur des résultats tangibles.
• Un service d’impartition pour vous faciliter la vie.
• Des mutuelles de prévention
ASSIFQ-ASSPPQ
pour améliorer vos deux bilans :
1175, avenue Lavigerie, bureau 210
financier et SST.
Québec (Québec) G1V 4P1
• Des activités régionales
Téléphone : 418 657-2267 poste 310
pour échanger de l’information, se
Télécopieur : 418 651-4622
bâtir un réseau de contacts ou se
Courriel : [email protected]
perfectionner sur un sujet particulier.
Site Internet : www.santesecurite.org
Personne-ressource : Geneviève Gauthier,
Joignez-vous aux 600 entreprises
coordonnatrice de l’information et
de toute taille qui tirent profit de notre
des communications
expertise !
PRÉVENTION
PRÉVENTION
Services de paie et de ressources humaines Desjardins
Au travail, mieux vaut prévenir que guérir
Santé et sécurité au travail
Notre solution logicielle Employeur D, outille les gestionnaires et leur permet
de mieux contrôler les couts, de réduire le nombre d’accidents et la durée
des absences et de ce fait diminuer le taux de cotisation et démontrer leur diligence.
Employeur D La Suite est actuellement
la solution la plus performante au Canada
Services de paie et de
et permet de gérer l’ensemble des activités
ressources humaines Desjardins
liées à la santé et sécurité au travail.
1611, boul. Crémazie Est, Bureau 300
L’offre SST se décline en trois modules :
Montréal (Québec) H2M 2P2
• Gestion de la SST ;
Téléphone : 514 356-5050
• Financement de la SST ;
Télécopieur : 514 356-3005
• Prévention et gestion des risques
Courriel : [email protected]
Employeur D, des solutions évolutives
Site Internet : www.desjardins.com/sst
de Desjardins pour la gestion de la paie,
Personne-ressource : André Kassis,
des ressources humaines et de la Santé
directeur, comptes majeurs
et sécurité au travail.
Morneau Shepell offre aux employeurs une gamme complète
de services en matière de santé et de sécurité au travail.
Morneau Shepell réunit, en un guichet unique, une équipe
multidisciplinaire pouvant assister les entreprises de manière
experte dans la gestion de toutes les facettes de la SST :
• gestion des réclamations pour lésion
professionnelle
Morneau Shepell
• services en financement SST
1060, rue University, 9e étage
et actuariat
Montréal (Québec) H3B 4V3
• gestion de la prévention des accidents
Téléphone : 514 848-9899
• mutuelles de prévention
Sans frais : 1 800-565-4343
• services juridiques
Courriel :
• services médicaux complets
[email protected]
• formation
Site Internet : morneaushepell.com
• ergonomie
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 13
GESTION DE LA SST
Dans une décision de la csst rendue dans un dossier semblable,
un partage de coût avait été accordé et basé sur la période de con­
solidation, alors que de l’avis de l’employeur la condition person­
nelle avait plutôt été aggravée au travail par un fait bénin et
responsable de l’ensemble des conséquences obser­vées. Ce travail­
leur n’a jamais été en mesure de reprendre son travail chez son
employeur.
La csst a accepté de reconnaître la con­dition personnelle, mais
elle a calculé le pourcentage à accorder en tenant compte exclusive­
ment de la période de consolidation de la lésion. Elle a ainsi re­
connu un partage de coût de 80 % au fonds spécial et 20 % au
dossier de l’employeur.
La décision a été portée en appel et la clp a reconnu que la condi­
tion personnelle était responsable des conséquences de la lésion et
ainsi augmenter le pourcentage à 99 % et seu­lement 1 % est de­
meuré au dossier de l’employeur.
La juge commissaire a attribué le pourcentage en tenant compte
des critères reconnus par la clp alors que la csst a basé sa décision
sur la période de consolidation (3).
« [10] La csst a décidé que le partage de coût reposait uniquement
sur la prolongation de la lésion professionnelle. Elle en est arrivée à un
pourcentage de 20 % en considérant que pour une déchirure de la
coiffe des rotateurs de l’épaule gauche, tel qu’est le diagnostic retenu
pour la lésion professionnelle du travailleur, la durée moyenne de consolidation est de 77 jours alors qu’il en a fallu 373 dans le présent cas.
[11] Or, la jurisprudence unanime du tribunal[2] est à l’effet qu’il
ne faut pas considérer uniquement la période de consolidation d’une
lésion professionnelle, mais toutes ses conséquences, dont entre autres la
reconnaissance d’une atteinte permanente et de limitations fonctionnelles, l’admissibilité en réadaptation, la poursuite du versement d’une
indemnité de remplacement du revenu.
[12] Cette omission de la part de la csst de considérer les autres
conséquences d’une lésion professionnelle justifie que la décision rendue
soit infirmée. »
GUIDE SOURCE 2015
VOL. 30 No 5
13
2014-11-07 14:03
HYGIÈNE DU TRAVAIL
VENTILATION À LA SOURCE
Nouvelle norme
sur le manganèse
La norme d’exposition au
manganèse (Mn) dans l’air
pourrait bien être révisée
à la baisse suite à une
recommandation de l’acgih. En
Michel Gagnon1
effet, les membres de cette
organisation suggèrent d’abaisser
la twa à 0.02 mg/m3 pour les fractions respirables (1),
alors que la vemp au Québec est de 0,2 mg/m3 pour
les poussières totales (2).
(µ) sont les plus susceptibles de causer des dommages. Or, les émissions du procédé de soudage, qui peuvent selon les métaux impliqués contenir du Mn, génèrent toujours des particules dont les
dimensions se situent à 1 µ.
Contamination lors du soudage
Les fumées de soudage représentent donc une source importante
de Mn sous la forme d’oxyde de manganèse, absorbable par voie
respiratoire. Il devient alors essentiel d’y attacher une attention particulière. Certes on peut viser à ne pas dépasser la norme d’ex­
position québécoise, mais, dans un souci de mieux protéger les
travailleurs, on peut également viser à respecter la recommandation
de l’acgih.
Captation à la source
M
ais pourquoi, l’American Confe­rence of Governmental
Industrial Hygienists (acgih) a-t-il révisé leur twa
(Time Weighed Average) et devrions-nous, au Québec,
faire de même avec la valeur d’exposition moyenne pondérée
(vemp) de ce produit ?
En tout premier lieu, notons que dans la fiche signalétique du
répertoire toxicologique de la csst, on peut lire que : depuis le
13 décembre 2013, la vemp du manganèse a été réduite à 0,2 mg/m³
avec la notation <poussière totale> (Pt). Cette valeur s’applique autant
pour les fumées, les poussières et les composés du manganèse. La subs­
tance n’a plus de vecd. Cette valeur s’applique pour les poussières
et les composés de manganèse.
Donc, une révision de cette norme d’exposi­tion est relativement
récente.
Dans un document de l’Occupational Safety & Health Admi­
nistration (osha), on retrouve que l’acgih base ses recommandations entre autres sur les points suivants concernant l’exposition
aux poussières et fumées contenant du Mn :
• effets neurophysiologiques et neuropsy­cho­logiques, incluant un
affaiblissement de la vue et de la coordination des mains, perte de
fonctions motrices, tremblements, etc.
La fiche signalétique de la csst va dans le même sens pour la
neurotoxicité et plusieurs auteurs font étant d’un risque de nonréversibilité des symptômes si une exposition trop importante se
prolonge dans le temps (3). Les premiers symptômes peuvent ressembler à ceux de la maladie de Parkinson.
D’importantes variations sont toutefois notées dans les symptômes selon les personnes. De plus, au niveau des études, tous
s’entendent pour avancer que les particules de moins de 1 micron
Dans le cas de l’oxyde de manganèse, pré­sent dans les fumées de
soudure, il est évident que la captation à la source soit pratiquement la seule façon de contrôler les émissions à la source et de
s’assurer de protéger le soudeur au niveau dans sa zone respiratoire
tout en y maintenant une concentration inférieure à 0,02 mg/m3.
Sans capture à la source, la colonne de convection naturelle d’air
chaud remplie de ces particules (voir figure 1) va se diluer dans l’air
ambiant et le soudeur connaitra une exposition qui sera au-delà de
0,02 mg/m3.
Comment faire une captation à la source adéquate ? Cela dépend
du type d’opération en cours.
Figure 1. Contours de vélocité avec une source chaude.
1. PRÉSIDENT HENLEX [[email protected]].
14
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 14
GUIDE SOURCE 2015
VOL. 30 No 5
2014-11-07 14:03
TS-De
TS-Dec14-GAMicroClipXL-CAYB-fp-FreCA.indd
1
TS05-REPERTOIRE
2015.indd 15
10/24/2014
3:16:48
PM
2014-11-07
14:03
HYGIÈNE DU TRAVAIL
VENTILATION À LA SOURCE
Le manganèse dans l’alimentation et l’eau
Le manganèse joue un rôle important dans notre
organisme. Le manganèse est un nutriment essentiel à la
formation des os. Il a également un rôle au niveau de réactions
liées au métabolisme des acides aminés, des glucides et du
cholestérol. De façon générale, les sources de manganèse sont les
produits céréaliers, les mollusques, les légumineuses, les légumes et
les noix (5).
Si le manganèse absorbé par les aliments n’est pas nocif,
mais est essentiel à la santé, il peut en aller autrement pour
l’eau de boisson. Notons que l’Organisation mondiale de la
Santé (oms) considère qu’une concentration de 400 µ/l serait
non dommageable pour la santé humaine.
Or une chercheuse québécoise, Maryse Bouchard, a fait
une étude sur le manganèse dans l’eau de boisson qui révèle
que, même avec une concentration de 250 µ/l, donc
inférieure à la norme de l’oms, il y a danger. L’étude, effectuée
chez des enfants de 6 à 13 ans, ayant consommé de l’eau en
provenance d’eaux souterraines riches en Mn, a démontré une
diminution de performance significative à des tests d’habiletés
intellectuelles ainsi qu’une variation à la baisse du quotient
intellectuel (qi) de 6.2, ce qui est considérable (6).
Pour le soudage à un poste fixe
Il s’agit d’un poste où la pièce à souder est pratiquement fixée à
la même position en tout temps et avec un tout petit déplacement
du pistolet à souder.
Dans ces cas, un bras de captation ou une buse bien positionnée,
avec le bon débit, contrôlera complètement les émissions qui sont
contenues dans la colonne de convection naturelle de l’air chaud
qui monte.
INSTRUMENTS DE MESURE
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 16
GUIDE SOURCE 2015
Dans ce cas, nous avons soit un poste où l’endroit à souder est
toujours différent, ou soit un poste où les soudures s’effectuent sur
une certaine longueur. Des soudures de plus de 30 cm (12 po) sont
pratiquement impossibles à contrôler avec un bras ou une buse.
Si on veut y arriver, il faudrait utiliser des débits d’air très
importants.
Dans ces cas, le pistolet assisté par vacuum apportera la solution.
Par contre, ce ne sont pas tous les pistolets qui seront capables de
bien contrôler la colonne de convection naturelle, celle-ci devenant
de plus en plus importante au fur et à mesure que l’intensité de
soudage augmente. En effet, plus on dépose de fil pour faire la
soudure, plus on utilise une puissance importante, plus les kilowatts utilisés sont élevés et plus la colonne de convection naturelle
sera imposante.
Il devient alors essentiel de consulter des professionnels qui sauront vous guider vers les choix adéquats.
Rappelons finalement que l’élimination à la source rencontre
l’esprit de la Loi sur la santé et la sécurité du travail.
Références bibliographiques
1. acgih, (2013), Documentation of the Threshold Limit Values (tlvs) and Biological Exposure Indices (bels) - Manganese, Elemental and Inorganic Compounds.
2. [http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge.
php ?type=3&file=/S_2_1/S2_1R13.HTM]
3. [http://www.csst.qc.ca/prevention/reptox/Pages/fiche-complete.aspx ?
no_produit=4325&no_seq=1]
4. [https : //www.osha.gov/dts/chemicalsampling/data/CH_250200.html]
5.[http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/PalmaresNutriments/Fiche.
aspx ?doc=manganese]
6. Bouchard, M., Sur la piste du manganèse, Magazine de l’uqam, Printemps 2011 Volume 09 Numéro 01
INSTRUMENTS DE MESURE
BW Technologies par Honeywell Analytics est un manufacturier de pointe
offrant une gamme complète d’appareils portables spécialisés dans la détection
de gaz combustible, toxiques et mesure du niveau d’oxygène dans l’atmosphère.
La gamme de produits offerts comprends des détecteurs de gaz personnels
(EPI) sans entretien (GasAlert ClipXtreme), mono-gaz & multi-gaz. Honeywell
Analytics offre aussi toute une gamme de produits en détection de gaz fixe
en application industrielle et commerciale.
Honeywell Analytics est certifié
Six Sigma en matière de système
BW Technologies
de qualité et conçoit des produits
by Honeywell
de haute technologies dans le but ultime
2840, 2 Ave SE
de satisfaire les besoins en prévention
Calgary (Alberta) T2A 7X9
et sécurité dans les marchés industriels,
Courriel : [email protected]
municipaux et commerciaux.
Site Internet : www.gasmonitors.com
Personne-ressource : Richard Côté,
directeur du service à la clientèle
16
Pour le soudage à un poste mobile
Draeger est l’un des plus importants fabricants mondiaux d’appareils de
protection respiratoire et de détection des gaz. Nous sommes spécialisés dans
les dispositifs de mesure et d’alerte monogaz, ainsi que dans les détecteurs
multigaz. Les systèmes à plaquette Dräger CMS, en particulier, offrent une
mesure fidèle des gaz toxiques dans un tube de détection électronique rapide
et facile d’emploi. En protection respiratoire, Draeger propose une gamme
complète de produits, des masques filtrant jetables à usage unique aux appareils
à adduction d’air, des appareils autonomes
aux appareils à circuit fermé offrant une
Draeger Safety Canada Ltée
autonomie de quatre heures en plus
145, rue Barr, Bureau 14,
des appareils d’évacuation de type filtrant,
Saint-Laurent (Québec) H4T 1W6
à air comprimé ou à oxygène chimique.
Personnes-ressource : Guy Baillargeon
Nous offrons également une gamme
complete de simulateurs de formation.
Que ce soit pour les espaces clos,
les incendies de classe B (FTS) ou ceux
de classe A (Swede Survival), nous avons
la capacité de concevoir un simulateur
répondant à vos besoins spécifiques.
(Est du Québec : 418 564-2597)
Chris Little (Ouest du Québec : 514 791-6851)
Télécopieur : 418 831-3395 (Guy)
et 514 733-7789 (Chris)
Courriel : [email protected]
[email protected]
Site Internet : www.draeger.ca
VOL. 30 No 5
2014-11-07 14:03
HYGIÈNE DU TRAVAIL
P U B L I R E P O RTAG E
South West Water tient une flotte
fiable grâce à iNet®
South West Water fournit des services d’eau potable et
de traitement des eaux usées dans tout le sudouest du
Royaume-Uni.
Si iNet détecte un moniteur nécessitant un entretien,
l’équipe d’iNet affectée au soutien envoie un moniteur
pleinement fonctionnel.
Problème
Résultats
Afin de protéger les employés des gaz dangereux pendant qu’ils accomplissent leur travail, il faut des appareils
personnels de surveillance de gaz en continu dans toutes
les installations de traitement de l’eau potable et des
eaux usées de South West Water. La vie utile de la flotte
de détecteurs de gaz de l’entreprise tirait à sa fin, et
l’équipe craignait que ses appareils ne soient plus fiables.
De plus, les membres de l’équipe avaient de la difficulté à s’acquitter des tâches requises pour la maintenance de leur flotte, par exemple soumettre les appareils
à des essais de la résistance aux chocs et les étalonner.
Lorsqu’un appareil nécessitait des réparations, il était
envoyé à un tiers, ce qui faisait que l’équipe en était
privée pendant un certain temps et entraînait un
accroissement des coûts.
Solution
South West Water a décidé non seulement de remplacer sa flotte actuelle, mais aussi d’étudier des solutions qui pourraient l’aider à gérer plus facilement son
programme de détection de gaz.
Peu après, la solution iNet® a été mise en place dans
75 installations. À cette fin, l’équipe a reçu 393 détecteurs
multigaz VentisMC MX4 et 97 détecteurs MX6 iBridMC,
et 90 stations d’accueil iNet DS ont été installées. Grâce
à iNet Control, application Web accessible depuis le
navigateur de n’importe quel ordinateur, les membres de
l’équipe peuvent gérer et visualiser le rendement de leur
flotte de détecteurs de gaz. iNet automatise des évènements comme les essais de la résistance aux chocs, l’éta­
lonnage et les mises à jour du micro­­giciel des appareils,
éliminant du coup les problèmes liés à la maintenance.
South West Water attribue le renforcement de son
programme de détection de gaz à iNet. Grâce à la maintenance automatisée des appareils et à l’entretien proactif, l’équipe est assurée qu’un moniteur fiable sera prêt
à être utilisé.
L’entreprise a également réalisé des économies de
coûts considérables en gérant sa flotte de détecteurs de
gaz à l’aide d’iNet comparativement au fait d’acheter des
moni­teurs, puis d’assurer leur maintenance manuellement. Enfin, grâce à iNet, les alarmes, les tendances et
les comportements liés au programme de détection des
gaz sont pleinement visibles pour les membres de la
direction. Comme ils peuvent produire des rapports sur
demande, ils ne consacrent plus de temps à l’extraction
manuelle des données critiques dont ils ont besoin.
Sam Woollacott, gestionnaire de produits à South
West Water, résume la valeur du service pour l’entreprise
de la façon suivante : « iNet est une solution rentable
grâce à laquelle nous ne nous embêtons plus à gérer
notre flotte de détecteurs de gaz, et la sécurité de nos
employés est accrue. Nous savons maintenant exactement ce qui se passe sur le terrain par l’intermédiaire
d’iNet. »
Pour en apprendre davantage sur iNet, visitez le site
www.indsci.fr/imagine-inet/.
Site Internet : www.indsci.fr
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 17
GUIDE SOURCE 2015
VOL. 30 No 5
17
2014-11-07 15:27
HYGIÈNE DU TRAVAIL
SIMDUT ET SGH
Le nouveau SIMDUT
Le simdut s’harmonise avec le système
général harmonisé (sgh). La date de
mise en application au Canada est
prévue pour le 15 juin 2015. Dans
les faits, le Canada et son principal
partenaire commercial, les États-Unis,
Robert Richards1
ont combiné leurs efforts pour créer
un système commun basé sur le sgh tel qu’adopté par
l’Union Européenne.
INSTRUMENTS DE MESURE
N’achetez pas
vos détecteurs de gaz.
Nous avons une meilleure solution...
iNet.
Les questions qui ont de l’importance pour votre entreprise
vous tiennent bien assez occupé. Vous comptez parmi
vos tâches quotidiennes la lourde responsabilité de vous
assurer que vos employés restent à l’abri des gaz dangereux
et qu’ils rentrent chez eux à la fin de chaque journée de travail.
L’achat de votre flotte de détecteurs de gaz a été facile;
mais c’est ensuite que les ennuis ont commencé.
iNet peut vous aider
Avec un abonnement au programme de détection de gaz iNet, vous aurez
l’esprit tranquille parce que vous saurez que votre équipement fait l’objet
d’une maintenance adéquate et d’un entretien proactif, que vous êtes en
mesure de présenter les dossiers requis
sur demande, moyennant un effort
Industrial Scientific Corporation
minime, et que vos employés sont à
Personne-ressource : Louis Marcoux
l’abri des gaz dangereux.
Cellulaire : 514 246-1552
Personne-ressource : Daniel Markle
Pour en apprendre davantage
Cellulaire : 514 629-9392
au sujet d’iNet, visitez le
www.indsci.fr/imagineinet
QUALITÉ DE L’AIR
Santé et sécurité au travail, hygiène industrielle et qualité de l’air
Les services :
• Audits et conseils ;
• Prévention/inspection en santé et
sécurité des chantiers de construction ;
• Adaptation des installations aux normes
de santé et de sécurité du travail en
vigueur ;
• Formation.
Chantier de construction :
• Enlèvement d’amiante ;
• Décontamination de moisissures ;
• Procédures sécuritaires de travail.
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 18
1. COÉDITEUR DE TRAVAIL ET SANTÉ, FORMATEUR [[email protected]],
[[email protected]].
VENTILATION
Exp propose un accompagnement aux entreprises pour réaliser des études
de conformité, faire des échantillonnages sur le terrain et finalement les aider
à mettre en place des actions préventives visant à diminuer les risques à la santé
et la sécurité des travailleurs.
18
N
ous verrons apparaître de nouveaux pictogrammes découlant d’une classification élaborée des produits selon
leurs dangers intrinsèques. Les contenus des étiquettes et
des fiches de sécurité seront améliorés entre autres par des présentations et des phrases harmonisées et standardisées.
Mais il y aura quelques différences avec le sgh. Ainsi, par
exemple, le Canada maintient les agents pathogènes humains
dans cette nouvelle version du simdut. Cette catégorie regroupe
les microorganismes ainsi que les toxines pouvant provoquer des
maladies chez les humains. De nouvelles classifications, absentes
du sgh, seront aussi mises de l’avant par le nouveau simdut.
Le nouveau simdut apporte des différences fondamentales par
rapport à l’actuel. En premier lieu, le Canada abroge l’actuel
Règlement sur les produits contrôlés et le remplace par un nouveau règlement nommé, Règlement sur les produits dangereux.
Les contenus des étiquettes et des fiches seront plus complets
et de meilleure qualité. Le bandeau hachuré qui entoure les
étiquettes ne sera plus requis et les fiches n’auront pas à être
renouvelées aux trois ans si de nouvelles données ne sont pas
disponibles.
Ce ne sont que quelques aspects des nouveautés qui seront
mises en place. Mais, pour les travailleurs, une formation adéquate devrait en rendre l’application conviviale.
Exp
1001, boul. de Maisonneuve Ouest,
bureau 800-B
Montréal (Québec) H3A 3C8
Téléphone : 514 788-6158
Télécopieur : 514 935-1645
Courriel : [email protected]
Site Internet : www.exp.com
Personne-ressource : Van Hiep Nguyen,
ing. M.Sc.A., M.A., directeur
Qualité de l’air/Hygiène industrielle
GUIDE SOURCE 2015
Manufacturier de systèmes antipollutions (Bas volume haute vitesse. BVHV)
appliqués à l’hygiène industrielle.
Notre mission est la protection de la zone respiratoire des travailleurs.
Nous concevons et fabriquons des systèmes pour contrôler des émissions
de toutes catégories :
• Fumées de soudage
• Certaines applications d’Arc Air
• Poussières de sablage sur le métal,
le bois ou les composites
Henlex Inc.
• Poussières générées
2600 Diab
par les procédés
St-Laurent (Québec) H4S 1E8
de production pharmaceutique
Téléphone : 514 339-2522
et alimentaire
Sans frais : 1 800 922-2522
• Système industriel
Télécopieur : 514 339-2526
d’aspiration centrale
Personne-ressource : Michel Gagnon
VOL. 30 No 5
2014-11-07 14:03
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 19
2014-11-07 14:03
P
PROTECTION PERSONNELLE
COMPORTEMENTS SÉCURITAIRES
Responsabiliser l’organisation
avant l’individu
Un des désirs les plus
fréquents rencontrés dans
les organisations demeure
la responsabilisation des
travailleurs à l’égard de leur
Marc-André Ferron1
santé et de leur sécurité.
Or ceci implique l’adoption de comportements
individuels sécuritaires.
T
outefois, lorsqu’on regarde la gestion de plusieurs de ces
entreprises, des lacunes majeures relatives à l’identifi­ca­tion
des risques et obligations légales sont rapidement détectables.
L’absence de plan de formation, tout comme l’application de notions
de base telles que l’élimination et la réduction à la source des dangers, sont habi­tuell­­ement aussi monnaie courante.
La question à se poser alors est la suivante : peut-on exiger d’une
personne ce que l’on ne fait pas soi-même ?
Il était une fois
Il était une fois, une petite fille qui demanda à sa mère :
« Maman, pourquoi coupes tu le jambon aux deux extrémités
avant de le faire cuire ? » Sa mère lui répondit alors qu’elle ne le
savait pas vraiment, qu’elle supposait que cette pratique était de
mise pour éviter le développement de bactéries. Elle dit alors à sa
petite fille que cette pratique lui venait de sa mère et que si elle
allait voir grand-maman, elle aurait fort probablement une
réponse à ses interrogations.
La petite fille se rendit alors chez sa grand-mère et lui demanda
pourquoi elle coupait les deux extrémités du jambon avant de le
faire cuire. La grand-mère lui répondit alors qu’elle ne le savait
pas, mais qu’elle supposait que c’était pour éviter les bactéries
dans la viande. L’arrière-grand-mère étant décédée depuis long­
temps, la grand-mère la référa à sa sœur aînée.
Sans plus attendre, la petite alla frapper à la porte de sa vieille
tante et lui posa la même ques­tion. La vieille tante lui répondit
rapidement : « Maman coupait toujours les deux extrémités du
jambon, car à l’époque nous avions un four à bois qui était très
petit. Afin d’être en mesure d’y insérer le jambon, il fallait en
couper les deux bouts pour pouvoir le faire cuire. »
1. AUTEUR, CONSULTANT, CONFÉRENCIER, [[email protected]].
20
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 20
GUIDE SOURCE 2015
Pourquoi se responsabiliser ?
Comme le raconte cette histoire, on fait parfois les choses sans
trop savoir pourquoi. Il en est souvent ainsi avec l’approche comportementale en matière de santé et de sécurité. Les organisations
sont souvent telles que « l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours ».
Souvent, on veut responsabiliser l’individu parce que l’on a entendu parler des miracles que cela a pu produire au sein d’autres
entreprises. Cependant, on oublie trop souvent de regarder ce que
ces organisations ont fait en amont de ce type d’interventions
com­port­e­mentales.
Par exemple, l’identification des risques est une des responsabilités
de base de l’employeur en matière de santé et sécurité, tel que défini
à l’article 51.5 de la Loi sur la santé et la sécurité du travail (lsst).
51. L’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour protéger la
santé et assurer la sécurité et l’intégrité physique du travailleur. Il doit
notamment : (5 °) utiliser les méthodes et techniques visant à identifier,
contrôler et éliminer les risques pouvant affecter la santé et la sécurité du
travailleur.
Cette responsabilité doit fondamentalement être assumée par
l’employeur en premier lieu, si celui-ci désire responsabiliser ses employés, car voici ce que la lsst mentionne au sujet des responsabi­
lités de l’employé à l’article 49.5 :
49. Le travailleur doit : (5 °) participer à l’identification et à
l’élimination des risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles sur le lieu de travail.
Ainsi, si aucun processus d’identification des dangers n’est existant
dans l’organisation, comment l’employé pourrait-il y participer ?
Il en est de même pour une vaste gamme de responsabilités. Voici
quelques autres exemples :
employeur : 51. (3 °) s’assurer que l’organisation du travail et les méthodes et techniques utilisées pour l’accomplir sont sécuritaires et ne portent pas atteinte à la santé du travailleur ;
employé : 49. (2 °) prendre les mesures nécessaires pour protéger sa
santé, sa sécurité ou son intégrité physique ;
employeur : 51. (9 °) informer adéquatement le travailleur sur les risques reliés à son travail et lui assurer la formation, l’entraînement et la
supervision appropriés afin de faire en sorte que le travailleur ait
l’habileté et les connaissances requises pour accomplir de façon sécuritaire le travail qui lui est confié ;
employé : 49. (1 °) prendre connaissance du programme de prévention
qui lui est applicable.
Comment un employé pourrait-il prendre les mesures nécessaires
pour protéger sa santé et sa sécurité, si celles-ci n’ont pas préalablement été définies ? Comment le travailleur pourrait-il prendre connaissance du programme de prévention, s’il n’est pas informé
du contenu et s’il n’a pas de formation sur les éléments qui s’y
VOL. 30 No 5
2014-11-07 14:03
F
Pensé pour la SÉCURITÉ Conçu pour le CONFORT
La collection DragonWearMC, une gamme de vêtements ignifuges de True North GearMC, a été conçue
sous la forme d’un système multicouche complet, allant des couches de base permettant l’évacuation
de l’humidité aux couches extérieures qui aident à affronter le climat. De par leur composition, tous
les vêtements sont résistants aux flammes et aux arcs électriques et respectent les normes de la NFPA.
Veste à coquille souple ignifuge DragonShieldMC
Également offert en orange haute visibilité (norme de la CSA)
FIRE RESISTANT WORKWEAR
800-873-5725
www.dragonwear.com
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 21
FAbRIqué AvEC
TISSu
2014-11-07 14:03
PROTECTION PERSONNELLE
COMPORTEMENTS SÉCURITAIRES
rattachent ? Personne ne vient au monde avec des connaissances
spécifiques sur le travail en hauteur ou le sauvetage en espaces clos.
Avant l’approche comportementale
La base de la lsst est très claire à l’article 2. Cet article mentionne
ce qui suit.
2. La présente loi a pour objet l’élimination à la source même des
dangers pour la santé, la sécurité et l’intégrité physique des travailleurs.
Dans le cas où vous seriez incapable d’éli­miner les dangers à la
source, vous devez les réduire à la source. Si vous ne pouvez réduire
les dangers à la source, vous devez mettre en place des mesures de
gestion telles que des procédures, le port d’équipements de protection individuelle (épi), la formation, l’accueil, les audits, la discipline
et autres.
Dans l’impossibilité d’atteindre l’une ou l’autre de ces avenues de
manière chronologique, il vous reste la possibilité de travailler sur les
valeurs, les comportements et les croyances des individus. Si je vous
demandais si vous avez déjà essayé de changer quelqu’un, que
répondriez-vous ? Je suis convaincu que vous pensez à une longue
aventure dont les chances de succès sont minimes, plutôt qu’à
quelque chose de simple et rapide.
Pourtant, un grand nombre d’entreprises optent pour des stratégies visant à responsabiliser leurs employés relativement à l’adoption
de comportements sécuritaires, avant d’avoir eux-mêmes assumé
leurs responsabilités en ce qui concerne l’élimination, la réduction et
la gestion des risques au préalable.
L’enfer c’est les autres
Dans ses écrits, Jean-Paul Sartre mentionnait que l’enfer c’est les
autres. Le Code criminel canadien, quant à lui, ne va pas en ce sens.
BOTTES ET SOULIERS DE TRAVAIL
DISTRIBUTEUR D’ÉQUIPEMENTS DE SÉCURITÉ
Depuis 1934, ROYER conçoit, développe et fabrique des chaussures
de sécurité spécialisées en réponse aux besoins spécifiques des industries
et des travailleurs de divers corps de métiers.
PSB Sécurité a été fondée en Gaspésie en 1978 et est devenue
CONFIAN en 2014. Entreprise indépendante dans l’industrie
de la distribution d’équipements de santé et sécurité du travail au Québec,
CONFIAN mise toujours sur la simplicité dans ses relations d’affaires
et sur un service hors pair et amical. Active à l’échelle nationale,
l’organisation compte aujourd’hui plus de 40 employés dans deux centres
d’affaires, à Bonaventure (Gaspésie) et à Québec.
Accréditée ISO 9001-2000 et C-TPAT, l’entreprise démontre également
sa rigueur en matière de qualité par la certification multiple de plusieurs de ses
produits aux normes canadienne (CSA), américaine (ASTM) et européenne (CE).
En outre, ROYER est fière d’offrir
en exclusivité nord-américaine
les semelles XPAN, en caoutchouc
double densité, résistantes à l’huile
et offrant une adhérence ainsi
qu’une absorption d’énergie supérieures.
Pour plus d’information,
veuillez contacter notre service
à la clientèle au 1 800 567-7693.
22
À l’article 219, il confère aux gestionnaires la responsabilité de la
santé et de la sécurité d’autrui. Dans ce cas, l’enfer c’est nous autres,
les gestionnaires.
Malheureusement, la responsabilité légale de la santé et de la
sécurité se délègue très mal lorsqu’on est un employeur ou un
représentant de l’employeur. Alors, si vous désirez responsabiliser
vos employés à l’égard de la santé et de la sécurité et de l’adoption
de comportements sé­curitaires, je vous donnerais les conseils
suivants.
• Procédez à l’inventaire de l’ensemble de vos risques, pour chacun
des postes de votre établissement.
• Évaluez votre niveau de conformité pour l’ensemble des articles
de loi et règlements qui s’appliquent à votre entreprise (au sens de
l’article 219 du Code criminel, cela représente vos devoirs à titre
d’employeur).
• Évaluez l’efficacité de votre système de gestion de la santé et de la
sécurité, ou faites-le contrôler par l’externe (si vous en avez un).
• Assurez-vous de la mise en place d’un bon système de gestion
de la formation par postes de travail.
Si vous ne disposez pas de ces éléments et que vous amorcez
une démarche comportementale en santé et sécurité, ou si vous
pensez aller dans cette direction, je vous recommanderais fortement de repenser votre stratégie. Dans un tel cas, vous risquez
d’imposer un très grand nombre d’heures à vos gestionnaires et
d’investir des ressources financières considérables dans des actions
dont les résultats ne seront pas à la hauteur de vos attentes. Aussi,
faites bien attention si vous désirez responsabiliser vos employés.
Ne tentez pas de transférer des responsabilités à des gens qui n’ont
pas le pouvoir de les assumer.
Pensez bien à vos priorités, et bon succès.
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 22
ROYER
712, rue Principale
Lac-Drolet (Québec) G0Y 1C0
Téléphone : 819 549-2100
Télécopieur : 819 549-2584
Sans frais : 1 800 567-7693
Courriel : [email protected]
Site Internet : www.royer.com
Personne-ressource :
Service à la clientèle
GUIDE SOURCE 2015
L’organisation se démarque par
la chaleur de son service personnalisé
et par son expertise technique de haut
calibre. Nous visons toujours à suggérer
l’équipement le mieux adapté, car chez
CONFIAN, les équipements de sécurité
sont un outil pratique pour le travailleur
qui privilégie le confort, la confiance
et l’aisance au travail.
CONFIAN par PSB sécurité
152B, Avenue de Grand-pré
Bonaventure (Québec) G0C 1E0
Téléphone : 1 800 463-2775
Télécopieur : 418 534-3942
Courriel : [email protected]
Site Internet : www.confian.com
Personne-ressource : Guy Desroches,
président
VOL. 30 No 5
2014-11-07 14:03
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 23
GUIDE SOURCE 2015
VOL. 30 No 5
23
2014-11-07 14:03
PROTECTION PERSONNELLE
TRAVAIL D’ÉQUIPE
Quand les travailleurs
et la direction s’unissent
Que diriez-vous de lever et de
maintenir un poids de 25 à 30 kg
à une trentaine de centimètres de
votre corps ? Que diriez-vous si un tel
exercice faisait partie de votre tâche
quotidienne ? Pénible, croyez-vous ?
Robert Richards1
Et bien, ajoutez à cela que vous
devez, tout en maintenant ce poids, appliquer avec vos
pouces une pression pouvant atteindre jusqu’à 4 kg sur
des boutons pressoirs pour faire fonctionner la machine
dont vous êtes responsable.
L
oin d’être une séance de Nautilus de cinq minutes, cet exercice représentait la tâche de quelques employés de l’Alcan de
Beauharnois jusqu’à ce qu’ils s’unissent pour résoudre cette
cause incontestable de troubles musculosquelettiques sérieux.
Les résultats sur la santé des travailleurs sont éloquents. Avant les
modifications apportées aux lève-tiges, ces machines qui servent à
fixer les tiges conductrices de courant électrique, on enregistrait pas
moins de neuf cas de syndromes du tunnel carpien, autant de cas
de tendinites aux avant-bras et aux pouces et six cas d’épicondylites,
mentionne le Dr Maurice Bergeron, médecin en santé au travail à
l’Alcan. Certains travailleurs présentaient jusqu’à trois symptômes
différents de manière simultanée. Un des travailleurs a dû être opéré
aux deux poignets pour le soulager du syndrome du tunnel carpien.
Bernard Mallet se souvient qu’il s’éveillait la nuit la main engourdie.
Au début, soutient-il, les gars de l’usine n’osaient pas parler de leurs
douleurs, car ils craignaient de perdre leur emploi. C’était une mauvaise attitude. Il fallait en parler, car c’est ainsi qu’on a entrepris les
premières démarches. Et ces démarches ont été bénéfiques. Quinze
mois après les transformations sur les lève-tiges, ajoute fièrement le
docteur Bergeron, nous n’avons enregistré aucun nouveau cas. De
plus, renchérit-il, ceux qui ont connu des problèmes semblent se
diriger vers la voie de la guérison, même ceux qui sont revenus à leur
poste. Ils n’ont pas connu d’aggravation.
S’unir pour réussir
Mais que s’est-il donc passé pour qu’un poste de travail soit
modifié à ce point ? Ce sont le représentant à la prévention, Didier
Chapron et le Dr Bergeron qui ont été les premiers à démarrer le dossier, expliquent les travailleurs rencontrés et qui, du même souffle,
soulignent l’implication de l’hygiéniste industrielle de l’usine, Lise
1. COÉDITEUR TRAVAIL ET SANTÉ [[email protected]],
[[email protected]].
24
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 24
GUIDE SOURCE 2015
veni
Sou res
30
anniversaire
UBLIÉ EN DÉCEMBRE 1993, VOL. 9 Nº 4
TEXTE P
Lacasse. Tous désiraient que cessent ces troubles dont souffraient les
travailleurs qui devaient utiliser le lève-tige. C’est grâce à un travail
d’équipe qui a réuni tous les gens impliqués pour trouver des solutions qu’on y est arrivé, insiste Didier Chapron. Et ce succès, c’est
avant tout celui des travailleurs eux-mêmes.
Des débuts difficiles
Tout a vraiment commencé en 1986 avec une réorganisation des
horaires. Avant cette date, seuls les derniers arrivés à l’usine se retrouvaient au poste des lève-tiges. C’était le travail le plus dur. Dès
qu’ils en avaient la chance, les travailleurs changeaient de poste pour
un autre moins pénible. À cette époque, le temps d’exposition aux
lève-tiges, qui n’était parfois que de quelques mois, n’était pas suffisamment long pour causer les troubles décrits plus haut.
En 1988, l’arrivée d’une nouvelle technologie améliore grandement les conditions de travail à ce poste. Un changement important dans la cédule de travail vient également favoriser la
stabilisation du personnel au poste de leveurs de tiges. Mais les
contraintes ergonomiques décrites au début du texte eurent tôt
fait d’engendrer des troubles musculosquelettiques sévères aux
membres supérieurs. Dans certains cas, ce travail venait aggraver
des troubles déjà existants. Il fallait réagir.
La première étape consistait à obtenir l’appui de la haute direction
de l’usine. Nous sommes en 1986. Les premières demandes d’études
ergonomiques sont repoussées. Inlassablement, le représentant à la
prévention et le médecin récidivent dans leur plaidoyer en faveur
des travailleurs. Ils persistent malgré les refus et finalement, en juin
1991, la requête, appuyée par le comité de santé et de sécurité au
travail, est finalement considérée.
Un kinanthropologue et l’ergonome de la compagnie confirment
l’origine des troubles ressentis par les travailleurs. C’est alors qu’une
équipe interne s’unit dans un but commun, trouver des solutions.
L’hygiéniste industrielle nouvellement arrivée et le représentant à la
prévention, appuyés par un contremaitre, Daniel Simard, forment
une équipe multidisciplinaire incluant des ressources internes tels
que des électriciens, des soudeurs et des mécaniciens. Les travailleurs
qui utilisent le lève-tige sont également impliqués. Ils enrichissent la
démarche de leur opinion. Mais cette façon de procéder cadre mal
avec la culture de l’usine et les réticences sont nombreuses tant de
la part de certains cadres que de la part de certains travailleurs. Le
dossier piétine…
La prérogative pour réussir
La volonté exprimée par la haute direction
L’arrivée d’un nouveau directeur à l’usine, Richard Yank, marque
un tournant important dans le dossier. Ce dernier adhère à la cause
qu’il appuie et, surtout, il le fait savoir. Il crée un climat de con­
fiance, établit une collaboration avec les représentants syndicaux et
VOL. 30 No 5
2014-11-07 14:03
DISTRIBUTEUR
Distributeurs des plus grands manufacturiers d’équipements
de sécurité au travail ainsi que des services tels que formation de base
en antichute, inspection des équipements antichute, essai d’ajustement
qualitatif et quantitatif et autres services offerts par nos spécialistes.
Gaztek vend des détecteurs de gaz portables et des stations automatisées
fabriqués par BW Technologies, des cylindres de gaz, des régulateurs,
des mallettes de transport et autres accessoires.
Plus de 19 succursales au Québec
et 60 succursales au Canada
pour mieux vous servir.
Composants Industriels Wajax
2200, 52e Avenue
Lachine (Québec) H8T 2Y3
Téléphone : 514 636-7200
Télécopieur : 514 636-7777
Courriel : [email protected]
Site Internet :
www.wajaxindustriel.com
Personne-ressource : Sylvain Lefebvre,
directeur des produits de sécurité
DISTRIBUTEUR
PROTECTION PERSONNELLE
DISTRIBUTEUR
Notre expertise est à votre service depuis 1999 et sommes heureux
de conseiller une multitude de clients satisfaits à tous égards…
Notre département technique effectue
la réparation dans un court délai
et la livraison de tout ce que nous
vendons s’effectue très rapidement.
Téléphonez-nous selon votre
convenance ; nous serons heureux
de vous conseiller.
GAZTEK INC.
4050, boulevard Le Corbusier,
local 102, Laval (Québec) H7L 5R2
Téléphone : 450 629-4848
Télécopieur : 450 629-0751
Courriel : [email protected]
Personne-ressource : Pierre Cusson,
directeur des ventes
GANTS
POUR
DISTRIBUTEURS
Chef de file canadien en matière de produits et de services liés
à la santé et à la sécurité au travail, SPI Santé Sécurité propose
des solutions à la fois complètes et spécialisées qui englobent
la distribution de produits, les services de protection incendie,
les services-conseils et les formations.
Fondée en 1972, SPI Santé Sécurité
est une entreprise en pleine croissance
qui possède maintenant plus de
30 points de service à travers le pays.
SPI Santé Sécurité Inc.
60, rue Gaston-Dumoulin
Blainville (Québec) J7C 0A3
Téléphone : 450 420-2012
Télécopieur : 450 420-2026
Courriel : [email protected]
Site Internet : www.spi-s.com
Personne-ressource : Isabelle Delphine,
directrice communication-marketing
Fondée en 1964, Ganterie BCL Ltée fabrique et importe des gants
en cuir et de tricot pour le travail.
Notre mission Contribuer à rendre les organisations plus productives
en protégeant et en optimisant l’usage des mains pour leurs travailleurs.
BCL conseille et offre des gants et doublures de protection de marque AKKA,
résistants à la chaleur et au froid, aux coupures,
aux vibrations et aux produits chimiques
pour une variété d’industries (transport,
Ganterie BCL ltée
métallurgie, plasturgie, verre, etc.).
21, Parc-Industriel
Saint-Pacôme (Québec) G0L 3X0
La main est votre outil de travail numéro
Téléphone : 1 888 745-2552
un. Vous la protégez avec le bon gant,
Télécopieur : 418 852-3330
mais sous le gant… Nous avons œuvré
avec des spécialistes pour créer
Courriel : [email protected]
une crème à mains « A88A » efficace
Site Internet : www.akka.ca
et apaisante pour votre peau.
Personne-ressource : Marquis Poissant,
vice-président ventes et marketing
Notre objectif Améliorer le quotidien
pour le Canada
du plus grand nombre de travailleurs.
GANTS, SOULIERS ET BOTTES
VÊTEMENTS
IMPACTO est une compagnie privée canadienne qui répond aux besoins
exclusifs de la sécurité des travailleurs. Nous fabriquons et commercialisons
de l’équipement de protection individuel spécialisé. Nous vendons une vaste
gamme de produits de première qualité, pour offrir une protection contre
les vibrations, les chocs et les actions répétitives.
True North, le fabricant des vêtements DragonWear, est reconnu depuis
plus de vingt ans pour la qualité de ses sacs, sacs à dos et vêtements résistants
aux flammes. La gamme de vêtements ignifuges DragonWear a été conçue sous
la forme d’un système multicouche complet, allant de la couche de base
confortable sur la peau aux couches extérieures qui aident à affronter le climat.
De par leur composition, tous les vêtements sont résistants aux flammes, aux
arcs électriques, à l’usure et au lavage. True North travaille en étroite
collaboration avec l’industrie canadienne
pour offrir des vêtements qui sont
DragonWear by True North
conformes à la norme de la CSA et aux
3723, S. Hudson Street, Seattle
certifications propres à l’industrie et qui
Washington, USA, 98118
conviennent aux secteurs des incendies,
Téléphone : 206 388-5182
de la recherche et du sauvetage, des
Télécopieur : 206 723-1890
services publics et de la pétrochimie.
Courriel : [email protected]
L’engagement de True North envers la
Site Internet : www.dragonwear.com
qualité de fabrication et l’innovation
Personne-ressource : Deane Seeger,
permet de garantir que chaque produit
offre un degré de confort, d’utilité et de
vice-président
fiabilité incomparable.
Ligne de produits
• Gants Antivibrations Air Glove® et Blackmaxx
• Gants Antichocs
• Supports de poignet pour la prévention
des blessures
• Semelles Anti-fatigue
• Genouillères et coussins
• Protecteurs du corps
• Ceintures dorsales uniques Air Belt®
• METGUARD Protecteur métatarsien
• TURBOTOE CSA Embouts d’acier
Certifié CSA
Pour plus d'informations, contactez notre
représentant Dave Vallières & Associates
au 514 630-6848.
Impacto Protective Products Inc.
PO Box 524, 40 Dussek Street
Belleville (Ontario) K8N 5B2
Téléphone : 888 232-0031
Télécopieur : 613 966-0067
Courriel : [email protected]
Site Internet : www.impacto.ca
Personne-ressource : Christine Eckert,
gérante des ventes
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 25
GUIDE SOURCE 2015
VOL. 30 No 5
25
2014-11-07 15:50
SÉCURITÉ
TRAVAIL D’ÉQUIPE
cette fois, le projet prend vraiment son envol. L’exécutif syndical doit
s’orienter sur la même piste que la direction pour réussir à mener à
bien un projet faisant appel à la collaboration des employés, assure
Richard Yank. Un des travailleurs nous confiait que ce directeur est
humain et qu’il sait écouter.
Pour que les travailleurs s’impliquent
Une question de confiance
Qui d’autre que le travailleur lui-même serait mieux placé pour
connaitre toutes les facettes d’un travail. Au début, il fallait acquérir
la confiance des travailleurs, confie Richard Yank. Si cette confiance
peut être longue à obtenir, elle peut hélas se perdre rapidement.
C’est pourquoi il faut toujours demeurer prudent lorsqu’il y a des
décisions à prendre, ajoute-t-il. Il vaut mieux concentrer nos efforts
sur un seul projet à la fois et le réussir que d’en échouer deux.
Les travailleurs n’étaient pas habitués à un mode de gestion faisant
appel à leur opinion quand il s’agissait d’améliorer quelque chose à
l’usine. Nous faisions face à une culture de gestion autocratique avec
des employés ayant une moyenne de 18 ans d’ancienneté. Leur première crainte était que les modifications qu’ils proposeraient pour
faciliter leur travail au niveau ergonomique seraient à l’origine d’un
surcroit de travail, pire encore, de pertes d’emploi. Richard Yank
est formel ; il n’est pas question de faire perdre des emplois. Et, c’est
sous l’œil approbateur de Maurice Bergevin, président du syndicat,
qu’il ajoute que si des hommes étaient libérés suite à l’arrivée d’une
amélioration, on saurait bien les réaffecter à l’intérieur de l’usine. Il
faut des engagements concrets et des garanties, insiste Richard Yank.
Nous ne couperons pas de postes. S’il faut diminuer le nombre de
travailleurs, nous ne remplacerons pas les départs. D’ailleurs, si des
employés étaient libérés suite à un projet d’amélioration, nous saurions bien les occuper, continue-t-il. Par exemple, on diminuerait les
sous-traitances pour favoriser les travailleurs à l’interne ; on pourrait
aussi pousser certains projets de formation, notamment en santé et
en sécurité au travail ou encore on pourrait consacrer plus de temps
à améliorer les conditions de santé et de sécurité au travail.
Qu’en penses-tu ?
Deux travailleurs, Richard Thibeault et Noël Dubuc, furent chargés
de rencontrer les travailleurs pour recueillir leurs opinions. D’emblée,
les travailleurs rencontrés soulignent leur satisfaction au fait qu’on ait
tenu compte de leur opinion et de leurs suggestions. Au début,
confie Maurice Bergevin, certains travailleurs venaient nous voir au
syndicat pour s’assurer que nous approuvions le projet. Les garanties
énoncées par le directeur de l’usine, tel le maintien des emplois, nous
permettaient de rassurer les syndiqués sur la bonne foi des promoteurs du projet. La confiance était un des éléments clés de la réussite
du projet, poursuit le président du syndicat. Pour que les tra­vailleurs
Certains
nous accordent leur confiance, il fallait d’abord démontrer que la
séchoirsdirection et le syndicat s’accordaient une confiance mutuelle.
émettent C’est ainsi que, partant avec ces informations tirées des utilisateursplus
eux-mêmes, Richard Thibeault et Noël Dubuc rencontraient
beaucoup
les électriciens, les mécaniciens et les soudeurs en vue de fabriquer
de champ
sur place l’outil idéal. Un prototype est créé à l’usine. Loin d’être
magnétique
parfait, les utilisateurs proposent de nouvelles modifications. Les
que d’autres.
travailleurs rencontrés sont unanimes : il faut le dire si ça ne va pas.
26
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 26
GUIDE SOURCE 2015
Ce n’est pas parce qu’on vous met quelque chose entre les mains
en vous affirmant que c’est meilleur qu’il faut l’accepter tel quel,
explique Michel Moise. Certains par timidité n’oseront pas dire que
le prototype comporte des lacunes. Au contraire, il faut être positifs
et suggérer de nouvelles améliorations. Le prototype final, celui qui
sera accepté et mis en place doit être approuvé par la grande majorité
des travailleurs.
Impliquer les travailleurs
Les effets secondaires
De cette expérience, on retire que la réalisation de projets basés
sur l’écoute des travailleurs s’avère une expérience enrichissante pour
tous. La meilleure récompense des travailleurs consiste à voir leurs
idées écoutées et appliquées, estiment Maurice Bergevin et Richard
Yank. Cela les valorise et inspire un sentiment de motivation. De
plus, le climat de travail ne peut que s’améliorer. Nous avons tous
beaucoup appris lors de la réalisation de ce projet. Certes il y eu des
difficultés. Il a fallu s’assoir avec les travailleurs pour obtenir leur
participation et prendre le temps de s’expliquer lors de phases plus
difficiles. Mais le succès obtenu récompense largement ces efforts.
Par ailleurs, le sentier battu ne s’arrête pas là, renchérit Richard
Yank. Tenir compte des idées émises par les employés est un choix
de gestion qu’on ne peut restreindre à la santé et à la sécurité. Au
contraire, ce choix doit s’élargir à la production et aux opérations,
selon Richard Yank. Il faut s’adapter au nouveau, accepter le changement et s’améliorer, renchérit Maurice Bergevin, sinon nous allons
régresser. L’employeur ne doit pas utiliser le contexte économique
difficile pour faire des pressions sur les employés. Il faut apprendre à
bâtir avec les travailleurs, affirme le président du syndicat.
Les travailleurs confirment ces attentes. Selon eux, travailler avec
une machine qu’ils ont imaginée s’avère valorisant. Étant plus sécuritaire, ils ne craignent plus de se blesser. Plus légère, la machine
ne leur vole pas toute leur énergie et ils reviennent à leur domicile en meilleure forme. C’est toute la qualité de vie qui s’en trouve
améliorée.
Un message à tous les travailleurs
En conclusion, nous avons posé la question suivante aux travailleurs de l’Alcan de Beauharnois. Si vous aviez un message à adresser
à d’autres travailleurs d’autres usines quel serait-il ? D’embarquer
sans crainte dans un projet d’amélioration, répond un premier
travailleur. D’impliquer d’abord les utilisateurs, renchérit un autre
travailleur, ajoutant que les spécialistes comme les ingénieurs doivent commencer par écouter les travailleurs et construire selon leurs
spécifications. Que tout le monde s’unisse pour travailler ensemble ;
c’est en s’unissant qu’on parvient à trouver les bonnes solutions,
complète un autre travailleur. Maintenant qu’on a vécu le projet
d’amélioration du lève-tige, on a confiance. Si un nouveau projet se
présente, on est prêt à embarquer, affirme un travailleur appuyé par
l’approbation de ses confrères.
Richard Yank, le directeur de l’usine ne disait-il pas : « Il vaut
mieux réussir un seul projet que d’en échouer deux. » C’est ainsi que
l’on crée un climat de confiance. Il avait raison et surtout il peut être
fier de la réussite des travailleurs avec qui il fait fonctionner cette
usine.
VOL. 30 No 5
2014-11-07 14:03
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 27
2014-11-07 15:51
SÉCURITÉ
LEVAGE
Opération de levage
en établissement et en construction
DEUX RÉALITÉS DIFFÉRENTES
Croyez-vous qu’une opération
de levage en établissement
soit différente de celle qu’on
effectuerait sur un chantier
Yannick Morin1
de construction ? Certains
croient qu’une opération
de levage en établissement est un projet en
soi comparativement à un moyen pour les
opérations de levage en construction.
P
ourtant, les opérations de levage en établissement ou en
construction ont une législation très similaire, mais ont
deux réalités différentes.
Règlementation
En matière de santé et de sécurité du travail (sst), l’établissement et le chantier de construction sont tous les deux soumis à la
Loi sur la santé et la sécurité du travail (lsst). L’objectif visé par
la lsst est, selon l’article 2, « […] l’élimination à la source même
des dangers pour la santé, la sécurité et l’intégrité physique des travailleurs. » Afin d’atteindre l’objectif visé par la lsst, les obligations du travailleur (article 49) et les obligations de l’employeur
(article 51) y sont vitales.
Mais qu’est-ce qu’un travailleur ? Un travailleur est, selon l’article 1, « une personne qui exécute, en vertu d’un contrat de travail
ou d’un contrat d’apprentissage, même sans rémunération, un travail
pour un employeur […] ». À la notion de travailleur, il est exclu un
représentant de l’employeur dans ses relations avec les travailleurs.
Ainsi, un gérant, un surintendant, un contremaître, etc., ainsi
qu’un administrateur ne sont pas des travailleurs au sens de la
lsst.
Selon l’article 49 de la lsst, le travailleur à plusieurs obligations, mais plus particulièrement de « prendre connaissance du programme de prévention qui lui est applicable », de « prendre les mesures
1. ING. KRANING INC. [[email protected]].
28
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 28
GUIDE SOURCE 2015
nécessaires pour protéger sa santé, sa sécurité ou son intégrité physique », de « veiller à ne pas mettre en danger la santé, la sécurité ou
l’intégrité physique des autres personnes qui se trouvent sur les lieux
de travail ou à proximité des lieux de travail » et de « participer à
l’identification et à l’élimination des risques d’accidents du travail
[…] ».
Et pour l’employeur ? L’employeur est, selon l’article 1, « une
personne qui, en vertu d’un contrat de travail ou d’un contrat d’apprentissage, même sans rémunération, utilise les services d’un travailleur ; […] ». Selon l’article 51, l’employeur a plusieurs obligations,
protéger la santé et assurer la sécurité et l’intégrité physique du
travailleur, mais plus particulièrement de « s’assurer que l’organisation du travail et les méthodes et techniques utilisées pour l’accomplir
sont sécuritaires […] », d’« utiliser les méthodes et techniques visant à
identifier, contrôler et éliminer les risques pouvant affecter la santé et
la sécurité du travailleur », d’« informer adéquatement le travailleur
sur les risques reliés à son travail et lui assurer la formation, l’entraînement et la supervision appropriés […] ».
Dans le cas des établissements, plusieurs règlements découlant
de la lsst s’appliquent alors que dans le cas d’un chantier de
construction, le principal règlement est le Code de sécurité pour
les travaux de construction.
Enfin, la version 1974 de la norme csa z150 sur les grues
mobiles est utilisée comme référence dans tous les règlements
applicables. Selon l’article 6.1.4 de cette norme, « L’employeur doit
mettre sur pied un programme de sécurité pour les grues, ainsi qu’un
programme de formation pour ses travailleurs et il doit attribuer,
entre ses équipes de levage, les responsabilités qui reviennent à chaque
personne. »
Différence de culture
La culture de la sst est très différente entre l’établissement et le
chantier de construction. En général, pour un établissement, la
sst est un processus d’amélioration continue où tous les intervenants s’appliquent à assurer la continuité de l’entreprise. Par son
organisation qui est relativement très stable où les contraintes
sont majoritairement connues et identifiées, la sst fait partie de
la culture de l’entreprise.
Pour ce qui est de l’industrie de la construction, cette dernière
se divise en quatre secteurs : génie civil, industriel, commercial et
résidentiel. Chaque secteur est unique en soi. Trop souvent, la sst
devient un défi en fonction des donneurs d’ouvrages, des entrepreneurs généraux et spécialisés, des consultants ainsi que des
fournisseurs. La culture et l’organisation sont continuellement en
VOL. 30 No 5
2014-11-07 14:03
SÉCURITÉ
changement en fonction de chacun des projets réalisés de l’étape
a à z.
Il est très fréquent pour un entrepreneur général de réaliser
plusieurs projets de différents donneurs d’ouvrages simultanément, où les mêmes consultants, les entrepreneurs spécialisés et
les fournisseurs collaboreront ensemble de temps à autre. Trop
souvent, la sst est donc un défi puisque certains donneurs d’ouvrages ont des exigences plus élevées et spécifiques que d’autres
pour la réalisation d’opérations de levage. À titre d’exemple, nous
avons déjà inscrit dans les programmes de sécurité pour les
opérations de levage de nos clients que le donneur d’ouvrage
refusait le levage des travailleurs dans une nacelle suspendue avec
l’utilisation de la fléchette. De plus en plus, les donneurs d’ouvrage définissent les critères d’une opération de levage critique où
le plan de levage dûment consigné par un ingénieur sera exigé.
Par ces différentes exigences contractuelles des différents donneurs d’ouvrages, les entrepreneurs généraux y investissent beaucoup d’énergie et d’argent. Les entreprises de petites, moyennes
et grandes tailles, tant en établissement qu’en construction n’auront pas les mêmes contraintes, les mêmes défis et les mêmes
budgets. Certains seront proactifs et d’autres réactifs suite à un
évènement.
Planification
La planification des opérations de levage en établissement ne
devrait pas être différente de la planification sur un chantier de
construction ; pourtant elle l’est.
En établissement, le planificateur de l’opération de levage y
investira beaucoup d’énergie pour assurer le succès du projet. Il
n’est pas rare de voir des projets industriels où l’opération de
levage a nécessité plus de deux ans de planification pour une mise
en place de la charge qui a nécessité deux heures. L’opération de
CADENASSAGE
CADENASSAGE
Brady Corporation fabrique et commercialise à l’échelle internationale
des solutions complètes d’identification et de protection de locaux,
de produits et de personnes. Parmi la gamme de produits qu’offre la Brady
Corporation pour aider sa clientèle à accroître la sûreté, la sécurité,
la productivité et le rendement, mentionnons des étiquettes et des enseignes
à haut rendement, des dispositifs de sécurité, des systèmes et des logiciels
d’impression et du matériel de précision découpé à l’emporte-pièce.
Fondée en 1914, l’entreprise compte
des millions de clients œuvrant dans
les secteurs de l’électronique, des
télécommunications, de la fabrication,
de l’électricité, de la construction,
de l’éducation, de la médecine et
une foule d’autres. Le siège social de
Brady est situé à Milwaukee et la société
emploie plus de 6 500 personnes dans
le cadre de ses activités en Amérique,
en Europe et en Asie-Pacifique.
Cadenas Experts Inc.
2413, boul. Louis-Fréchette
Nicolet (Québec) J3T 1M9
Téléphone : 888 993-8860
Télécopieur : 819 293-8812
Courriel : [email protected]
Site Internet : www.cadenasexperts.com
Personne-ressource : Steven Doucet,
président
Machineries Ferndale offre une panoplie de produits de sécurité
pour machines depuis plus de 40 ans.
Nos produits sont fabriqués avec les plus hauts standards de qualité et
de durabilité. Tous nos gardes de sécurité pour machines-outils sont équipés
de micro-interrupteurs qui préviennent la mise en marche de la machine si le
garde est ouvert. Nous avons le plus grand inventaire au Canada de gardes
de sécurité pour machines-outils et nous offrons l’installation clé en main.
Notre expertise en sécurisation
Machineries Ferndale
des machines couvre, entre autres,
10320, avenue Pelletier
les types d’équipement suivants :
Montréal (Québec) H1H 3R3
• Tours
• Fraiseuses
Téléphone : 514 326-1243
• Scies
Télécopieur : 514 326-1271
• Rectifieuses
Courriel : [email protected]
• Perceuses
Site Internet :
• Meuleuses, tourets à meuler
www.ferndalemachinery.com
• Presses hydrauliques
Personne-ressource : Pierre Maheu,
• Cisailleuses, plieuses
président
• Et tout autres types de machines…
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 29
Brady Corporation
50 Vogell Rd
Richmond Hill (Ontario) L4B 3K6
Téléphone : 905 764-4200
Télécopieur : 905 764-555
Site Internet : www.bradycanada.ca
Courriel : [email protected]
Personne-ressource : Melanie Toulmin,
gestionnaire du développement
des canaux
MACHINES
Notre mandat : le respect et le maintien en vie et en sécurité des travailleurs
de tous nos clients. Le cadenassage est un aspect primordial en santé et sécurité
au travail. L’équipe de Cadenas Experts est la seule à garantir des clés uniques
par un suivi informatique rigoureux pour chacun des cadenas qu’elle vend.
Vous avez de la difficulté à faire respecter
vos procédures de cadenassage ?
Vos cadenas disparaissent ?
L’utilisation d’un simple cadenas demeure
un geste volontaire. Nous avons
la solution : nous disposons de verrous
qui force l’application de telles procédures
et permet ainsi d’éviter l’erreur et
la délinquance humaine. Apprenez-en
davantage sur notre site web.
levage est directement associée à une des tâches de l’échéancier,
soit la réception de la charge qui est l’équipement ou autres
accessoires.
Dans le domaine de la construction, le planificateur de l’opération de levage, qui est rarement identifié comparativement à
l’établissement, devra planifier plusieurs opérations de levage qui
interféreront les unes avec les autres et dont les conditions auront
changé depuis l’entente contractuelle. Avec les différents retards
de l’échéancier causé en outre par les délais d’attribution, les
délais de fabrication, etc., une opération de levage planifiée pour
l’été par exemple n’aura pas les mêmes contraintes que celle
prévue en décembre. La mise en place de poutres pour la
GUIDE SOURCE 2015
VOL. 30 No 5
29
2014-11-07 14:03
SÉCURITÉ
LEVAGE
construction d’un pont aura plus d’attention en matière de sst
que l’alimentation de conduit métallique pour les travaux de
ventilation lors de la construction d’une tour à condominium.
Pourtant, une bonne analyse des risques démontre que les deux
opérations de levage pourraient être classifiées comme critique.
Dans un autre ordre d’idée, déplacer des charges librement
suspendues au-dessus des travailleurs avec une grue mobile est en
soi une opération de levage critique. Très souvent en établissement, l’employeur interdira ce type d’opération à moins que des
consultants spécialisés en levage assistent l’employeur afin de se
conformer à l’article 51.3 de la lsst par la conception ou révision
d’un plan de levage, d’un protocole, etc. En construction, ce type
MACHINES
Avez-vous des espaces de travail dangereux dans votre usine ? Robots-soudeurs,
systèmes d’emballage, convoyeurs, machines-outils ?
En tant que partenaire dans la réalisation de vos projets en sécurité machine, nous
vous offrons des solutions complètes et adaptées à votre environnement de
travail. Votre usine ou atelier seront productifs et sécuritaires.
Vos solutions de protections :
• Des systèmes (clôtures) de protections périmétriques sur-mesure,
modulables et faciles d’installation.
• Des écrans (gardes) protecteurs pour tours, fraiseuses,
rectifieuses, perceuses, presse, etc.
MONTFORT INTERNATIONAL LTÉE
• Des dispositifs électriques et barrières
850, boul. Pierre-Bertrand, bureau 360
immatérielles, tels des senseurs,
Québec (Québec) G1M 3K8
rideaux lumineux, pare-chocs.
Téléphone : 1 800 463-6668
• Expertise et Service complet
Télécopieur : 418 877-0548
d’installation par nos techniciens.
Courriel : [email protected]
Vous découvrirez des équipements
Site Internet : www.prismont.com
de haute qualité, qui ont fait leurs
Personne-ressource : Steve Lévesque,
preuves, et qui répondent aux plus hautes
coordonnateur et conseiller technique
normes et standards internationaux.
30
d’opération se produit plus souvent. Que ce soit la manutention
et la mise en place de panneaux de coffrage pour la coulée d’un
nouvel étage d’une tour à condominium ou la manutention d’armature au-dessus des ferrailleurs qui travaillent dans un secteur
confiné. Pour ce faire, tous les intervenants de l’opération de
levage devront s’assurer de respecter la norme csa z150.
La solution
La solution est très simple et elle se résout par l’obligation.
L’obligation de l’employeur, selon l’article 51. 9 de la lsst d’assurer la formation, l’entraînement et la supervision afin de faire
en sorte que ces derniers aient l’habileté et les connaissances
requises pour accomplir de façon sécuritaire le travail tout en
réduisant ou éliminant le danger à la source.
Avec les règles resserrées pour l’attribution des contrats publics
et les investissements limités du secteur privé qui affectent les
marges de profits, un des plus grands défis en matière de sst
reviendra à tous les intervenants impliqués sur ce sujet tel que les
conseillers sst et agents de prévention. Il sera important que les
programmes sst sur les opérations de levage, les travaux en hauteur, les travaux en espaces clos, la protection respiratoire, et
autre, soit maintenus actifs et non sacrifiés au nom du profit.
À tous ceux qui croient fermement que l’établissement et la
construction partagent les mêmes défis en matière de sst et qu’il
existe des solutions « One Size Fit All », je vous laisse sur un proverbe d’un auteur inconnu « Un jour j’irai vivre en Théorie, car en
Théorie tout se passe bien ».
PREMIERS SOINS
PREMIERS SOINS
Bradley fabrique des composantes de plomberie de haute qualité
• Équipements Portable
• Douche oculaire/visage et Corporelle à l’épreuve du gel
Nous offrons un service d’évaluation
Bradley Corporation
de vos installations sans frais,
W142 N9101 Fountain Boulevard
par nos agents formé en usine
Menomonee Falls (Wisconsin) 53051
afin de vous guider sur la mise
Téléphone : 1 800 272-3539
à niveau avec les règlementations
(1 800 BRADLEY)
de conformités légales
Télécopieur : 262 251-5817
en Santé-Sécurité.
Courriel : [email protected]
Nous offrons nos produits
Site Internet : www.bradleysafety.com
par l’entremisse de notre réseaux
Personne-ressource : Ken Furtsch,
de distributions dans toutes
directeur national des ventes
les régions du Québec
CanSafe-SafetyZone - Marc Bouchard
et à travers le Canada.
Téléphone : 514 609-9600
Courriel : [email protected]
Encon® - Chef de file de l’industrie en équipement d’irrigation
de sûreté et d’urgence. Encon est connu comme le leader mondial
pour les systèmes fournissant de l’eau tempérée et pour les douches
protégées contre le gel Therma-Flow ®, idéal pour les températures
extrêmes de l’hiver canadien.
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 30
GUIDE SOURCE 2015
Fabricants de produits de douche, de douche oculaire
et douche faciale ainsi que d’équipement
de protection personnelle.
ENCON SAFETY PRODUCTS
6825 W Sam Houston Pkwy. N.
L’équipement de protection personnelle
Houston (Texas) 77041 USA
inclut les lunettes de sécurité,
Téléphone : 1 800 283-6266
les lunettes anti-éclaboussures
Télécopieur : 713 466-1703
et les armoires de rangement sécuritaires
Courriel :
pour les zones dangereuses.
[email protected]
Encon® est certifié ISO 9001: 2008.
Site Internet : www.enconsafety.com
Personne-ressource : Rick Scarlett,
directeur régional des ventes
VOL. 30 No 5
2014-11-07 14:03
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 31
2014-11-07 14:03
TRAVAILLER AU FROID
Le rôle
des aliments
Le travail dans un environnement
froid pose autant d’exigences
à considérer que le travail
par température chaude et
humide. Bien que la protection
Marielle Ledoux1
vestimentaire soit la base évidente
d’une bonne préparation pour éviter les engelures et
l’hypothermie, est-il aussi vrai que pour mieux lutter
contre le froid, on doive adapter son alimentation,
augmenter son apport calorique et manger plus de
matières grasses?
L
es besoins d’hydratation sont aussi remis en question puisque
la sensation de sueur n’est pas très importante contrairement
au travail l’été ou en usine par températures chaudes et humides. L’apport énergétique et l’hydratation en environnement
froid feront donc l’objet de la présente chronique.
1. PH. D., DÉPARTEMENT DE NUTRITION, UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL
[[email protected]].
32
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 32
GUIDE SOURCE 2015
Facteurs protecteurs
La perte de chaleur par le corps se fait par rayonnement thermique, par convection, par conduction et par évaporation (1). En
d’autres termes, la perte de chaleur sera modulée en présence des
facteurs suivants :
• différence entre la température de l’air ambiant et de la température corporelle normale de 37 °C ;
• superficie de la surface du corps exposée ;
• vitesse de l'air et différence de température entre la peau et l'air
ambiant ;
• importance de la transpiration.
Les vêtements mouillés que ce soit à cause du type de travail effectué ou de l’évaporation perceptible, la sueur, augmentent le
risque d’hypothermie. On perd aussi de l’eau par évaporation imperceptible soit par transpiration servant à maintenir un taux
d’humidité optimal dans un environnement froid et sec, soit
quand les poumons se chargent d’humi­difier et de réchauffer l’air
qui pénètre les poumons. Produire et garder sa chaleur et maintenir un bon état d’hydratation sont donc les objectifs à respecter
lorsqu’on travaille en environnement froid et l’alimen­tation y joue
un rôle de premier plan.
Besoins et répartition énergétiques
Produire de la chaleur requiert un apport alimentaire adéquat en
termes d’énergie, de choix des nutriments énergétiques et de la
répartition de l’apport énergétique pendant la période d’exposition
VOL. 30 No 5
2014-11-07 14:03
NUTRITION
au froid. Alors que l’été, on se tourne plus naturellement vers les
salades légères et les grillades sans sauces grasses, la saison froide
apporte son lot de pâtés, plats mijotés et plats en sauce. La raison
en est simple : la digestion entraine une perte de chaleur, résultat
des processus métaboliques nécessaires à la transformation des ali­
ments dans le système digestif et à leur absorption au niveau de
l’intestin. Tel que présenté au tableau 1, la quantité d’énergie dé­
ployée pour bruler les divers nutriments est plus élevée que la
valeur énergétique de chacun des nutriments une fois absorbés.
On observe ainsi une perte de chaleur beaucoup plus grande lors
de la digestion des protéines alors que les lipides ne nécessitent pas
beaucoup d’énergie pour leur digestion. On comprend facilement
pourquoi on a plus chaud après avoir mangé un gros steak qu’un
bon spaghetti sauce tomate !
Il faut aussi se rappeler que l’appétit est influencé par divers
facteurs tels que les niveaux de lipides et de glucose en circulation,
ainsi que par la température corporelle. La perte de chaleur méta­
bolique lors de consommation de bonnes quantités d’aliments, et
spécialement de sources de protéines, est donc suffisante pour aug­
menter la température et réduire l’appétit. Ceci explique que spon­
tanément au cours de l’été, on se tourne vers de moins grandes
quantités d’aliments et vers des aliments plus légers en énergie,
telles les grillades et les salades. L’hiver, les plats mijotés, plus riches
en protéines et en sauce reprennent le haut des choix alimentaires
pour satisfaire notre appétit tout en nous réchauffant.
Compte tenu de cette constatation, devons-nous réellement
augmenter notre apport énergétique ? En fait, pas vraiment puisque
les vêtements portés nous permettent de pré­
server la chaleur
fournie par les muscles à l’effort et par les processus métaboliques
normaux tels que la digestion et le frissonnement ! Il suffit de
garder l’équilibre entre la dépense énergétique supplémentaire et,
s’il y a lieu, le besoin accru en calories pour combler l’énergie
dépensée par l’exercice et pour lutter contre le froid si les condi­
tions l’exigent (mauvaise protection vestimentaire, importance de
la surface de la peau exposée, etc.). De plus, le corps tente de garder
l’énergie produite par les différents processus métaboliques,
comme la digestion et les frissons, en réduisant la circulation san­
guine dans les vaisseaux à la surface de la peau. Enfin, le port de
vêtements appropriés et secs ainsi que l’augmentation de l’exercice
physique complètent cette lutte contre le froid.
Faut-il plus de lipides ?
Combler ses besoins énergétiques demeure de première im­
portance, mais contrairement à la pensée populaire, il ne faut pas
Tableau 1. Perte calorique associée à la digestion des nutriments
Perte calorique exprimée en cal/g
Nutriment Cout énergétique Valeur énergétique Pertes énergétiques
de combustion post-absorption
de digestion
Protéines
5,65
4
1,65
Glucides
4,4
4
0,4
Lipides
9,1
9
0,1
augmenter la quantité de matières grasses dans nos menus. En
effet, puisque le glycogène est la source d’énergie préférentielle des
muscles, il semble qu’assurer une bonne réserve de glycogène grâce
à une alimentation variée contenant des sources de glucides, tels les
produits céréaliers, les fruits et les légumes, soit une des étapes
importantes à respecter. L’équilibre entre les protéines demeure le
même avec une assiette principale séparée en tiers : un tiers pour
les sources de protéines, un tiers pour les féculents et un troisième
tiers pour les légumes d’accompagnement. Les matières grasses,
fritures, sauces ou tartinades, seront ajoutées avec parcimonie pour
la cuisson et le gout.
Enfin, il ne faut surtout pas sauter de repas : il est recommandé
d’assurer une bonne répartition de l’apport énergétique au cours
de la journée par la consommation de repas et de collations (2) à
intervalles réguliers. Malheureusement, en environnement froid, le
fait de bouger moins et de pouvoir manger en plus grande quantité
des repas riches en calories entraine souvent un léger gain de poids
au cours de la saison froide. Bien que la couche de graisse sous
la peau puisse servir d’isolant, il n’est certainement pas suggéré
d’engraisser pour se protéger du froid.
Considérer l’hydratation
L’hydratation est aussi importante que par temps chaud à la dif­
férence que les pertes par la sueur sont moins grandes pour les
raisons invoquées plus haut. Sans le faire avec excès, une bonne
hydratation, si possible avec des boissons chaudes, permettra
d’assurer la chaleur corporelle optimale grâce au maintien de la
circulation sanguine. Les risques d’hypothermie sont augmentés
s’il y a déshydratation importante.
L’eau, les jus, thé, café et autres boissons non alcoolisées doivent
se retrouver dans le sac de victuailles de tout travailleur en envi­
ronnement froid. Par contre, une chose est certaine : l’alcool est à
éviter en tout temps dans ces circonstances puisqu’il agit sur
l’hormone antidiurétique (adh) ou vasopressine et qu’il augmente
la perte de liquide dans l’urine. Ainsi, bien qu’il procure une impression de chaleur en augmentant la fréquence cardiaque et la dis­
tribution de la chaleur vers la surface de la peau par vasodilatation
des vaisseaux sanguins périphériques, l’alcool favorise ainsi une
plus grande perte de chaleur.
Lutter contre le froid requiert donc diverses précautions en plus
des vêtements secs et chauds. Ainsi, les consignes sont simples :
assurer un apport énergétique adéquat et non excessif, bien réparti
dans des repas et des collations consommés à intervalles réguliers ;
choisir une variété d’aliments comprenant des protéines, des li­
pides et des glucides sans oublier que les glucides forment le gly­
cogène source d’énergie par excellence du muscle ; et enfin, bien
s’hydrater avec des boissons chaudes si possible.
Références bibliographiques
1. Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail. Exposition au froid.
[http://www.cchst.ca/oshanswers/phys_agents/cold_general.html]
2. Clinique universitaire de nutrition et Extenso. Collations pour les gens actifs.
[www.nutrition.umontreal.ca]. (Livret de recettes de 20 collations simples à réaliser
et nutritives).
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 33
GUIDE SOURCE 2015
VOL. 30 No 5
33
2014-11-07 15:55
SUJETS PUBLIÉS EN 2014
THÈME
TITRE DE L’ARTICLE
AUTEURS
PARUTION VOLUME
À LA SOURCE
Captation à la source Vs ventilation conventionnelle ou générale
Michel Gagnon
juin 2014
30:2
CADENASSAGE
Principaux changements, Norme CSA Z460
Alain Daoust
mars 2014
30:1
COMPORTEMENTS SÉCURITAIRES Responsabiliser l’organisation avant l’individu
Marc-André Ferron
Guide-Source 2015
30:5
CONTE DE NOËL
Le père Noël coincé dans la cheminée
Gaétan Leblanc
Guide-Source 2015
30:5
CONSTRUCTION
Excavation et tranchée, une question de survie
Yannick Morin
juin 2014
30:2
CONTRÔLE DE SOI
Valeur ajoutée de la méditation en pleine conscience
Julie Banville et Jacinthe Ayotte
juin 2014
30:2
Lâcher prise grâce à la cohérence cardiaque
Julie Banville et Jacinthe Ayotte
septembre 2014
30:3
ENVIRONNEMENT
L’hygiène industrielle à l’heure du virage vert (texte souvenir 30 ans)
Christian Millet
décembre 2014
30:4
ERGONOMIE
Salubrité en institution hospitalière
Monica Torres
mars 2014
30:1
Ergonomie et SST pour en finir avec l’ambiguïté (texte souvenir 30 ans)
Fernande Lamonde et coll.
mars 2014
30:1
Résistance au changement, entêtement ou signal d’alarme ?
Valérie Albert
juin 2014
30:2
L’impact des indicateurs de gestion sur le travail dévoilé par l’ergonomie
Martin Chadoin et Sandro De Gasparo
décembre 2014
30:4
ERGOTHÉRAPIE
Ergothérapeutes et prévention
Lucie Dupont
septembre 2014
30:3
L’assignation temporaire, un outil favorable à la réadaptation
Lucie Dupont
Guide-Source 2015
30:5
EXCAVATIONS ET TRANCHÉES
Excavation en milieu urbain. Étançonner pour prévenir
Bertrand Galy et André Lan
décembre 2014
30:4
EXPOSITIONS AUX PRODUITS
Limites d’excursion de l’ACGIH. Sont-elles modifiables
Jean-Pierre Gauvin
septembre 2014
30:3
FINANCEMENT
Imputation des suivis médicaux après consolidation
Lyse Dumas
mars 2014
30:1
Article 326 et obérer injustement, erreurs administratives
Lyse Dumas
juin 2014
30:2
Mutuelles de prévention. Performances non uniformes
Lyse Dumas
septembre 2014
30:3
L’article 329, l’impact du pourcentage attribué pour condition personnelle
Lyse Dumas
Guide-Source 2015
30:5
GESTION
Diligence raisonnable et stratégie de gestion
Marc-André Ferron
juin 2014
30:2
Performance, tout commence par vos exigences
Marc-André Ferron
septembre 2014
30:3
GESTION DU RISQUE
La gestion intégrée des risques de santé et de sécurité du travail Sylvie Nadeau
Guide-Source 2015
30:4
HAUTEUR
Survol des aspects règlementaire et normatif
André Lan et Bertrand Galy
septembre 2014
30:3
HYDRATATION
Boire à sa santé
Patrick Ménard
mars 2014
30:1
LEVAGE
Opération de levage en établissement et en construction
Yannick Morin
Guide-Source 2015
30:5
MASSOTHÉRAPIE
Un atout majeur pour la prévention
Martin Vallée
mars 2014
30:1
MOT DU RÉDACTEUR EN CHEF Une nouvelle année, un nouvel anniversaire (30 ans)
Christian Millet
mars 2014
30:1
Les systèmes de gestion, encore et toujours
Christian Millet
juin 2014
30:2
C-21, 10 ans plus tard Christian Millet septembre 2014 30:3
Et la saveur du mois est… la sécurité basée sur le comportement
Christian Millet
décembre 2014
30:4
MOT DU RÉDACTEUR SCIENTIFIQUE La prévention déraille
Claude Viau
mars 2014
30:1
Regards croisés
Claude Viau et Michel Gérin
juin 2014
30:2
Travailler ensemble
Daniel Drolet
septembre 2014
30:3
MOTIVATION
Communiquer efficacement, magie du contact (texte souvenir 30 ans)
Marc Vachon
mars 2014
30:1
NORME ISO
Une nouvelle norme ISO en préparation
Michel Pérusse
décembre 2014
30:4
NUTRITION
Tendances 2014 en alimentation
Marielle Ledoux
mars 2014
30:1
Les nouveautés sur les protéines
Marielle Ledoux
juin 2014
30:2
Les repas au travail. Casse-tête souvent complexe
Marielle Ledoux
septembre 2014
30:3
Pour ne pas se trainer la patte au travail (texte souvenir 30 ans)
Marielle Ledoux
décembre 2014
30:4
34
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 34
GUIDE SOURCE 2015
VOL. 30 No 5
2014-11-07 14:03
THÈME
TITRE DE L’ARTICLE
AUTEURS
PARUTION VOLUME
NUTRITION
Travailler au froid, le rôle des aliments
Marielle Ledoux
Guide-Source 2015
30:5
ORGANISATION DU TRAVAIL
Dégivrage des avions, réduire la fatigue
Yaniel Torres, F. Morency et S. Nadeau
mars 2014
30:1
PRÉVENTION
Le diable et les comités de santé et de sécurité (texte souvenir 30 ans)
Michel Pérusse
décembre 2014
30:4
RADIOPROTECTION
Nouvelle Loi plus sévère (texte souvenir 30 ans)
Jean-Pierre Gauvin
mars 2014
30:1
RELÈVE
Qu’en est-il de la relève en hygiène environnementale
Jean-Pierre Gauvin
juin 2014
30:2
RÉTROSPECTIVE
Travail et santé, une belle réussite
Alain Daoust
juin 2014
30:2
SANTÉ MENTALE
De l’utilitarisme à la collaboration
Jacques Lafleur
mars 2014
30:1
À qui la surcharge ?
Jacques Lafleur
juin 2014
30:2
SANTÉ MENTALE
Stress, mode d’emploi
Jacques Lafleur
septembre 2014
30:3
L’estime de soi
Jacques Lafleur
décembre 2014
30:4
SÉCURITÉ MACHINES
Regard sur les normes machines ISO 12100, l’appréciation du risque
Réal Bourbonnière et Laurend Giraud
septembre 2014
30:3
Regard sur les normes machines, norme ISO 12100, prévention intrinsèque
Laurend Giraud et Réal Bourbonnière
décembre 2014
30:4
SIMDUT ET SGH
Le nouveau SIMDUT
Robert Richards
Guide-Source 2015
30:5
SOCIÉTÉ
La Suisse ou la responsabilité citoyenne
Renée Cossette
mars 2014
30:1
SOMMEIL RÉPARATEUR
Dormez sur vos deux oreilles pour un sommeil réparateur
Julie Banville et Jacinthe Ayotte
décembre 2014
30:4
SOUS-TRAITANTS
Gérer vos sous-traitants, une question de diligence
Jean Bruneau
mars 2014
30:1
SST MAISON
Quand la propreté tourne au vinaigre (texte souvenir 30 ans)
Robert Richards
mars 2014
30:1
SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Partie 1 - Veille bibliographique, élément de surveillance
Jean Passeron, Ginette Truchon et coll.
juin 2014
30:2
Partie 2 - La veille bibliographique. Un élément de surveillance
Jean Passeron, Ginette Truchon et coll.
septembre 2014
30:3
Partie 3 - Veille bibliographique, élément de surveillance
Jean Passeron, Ginette Truchon et coll.
décembre 2014
30:4
SYSTÈME GÉNÉRAL HARMONISÉ SGH, le Canada enfin harmonisé
Luc Séguin
septembre 2014
30:3
Le Canada s’harmonise, partie 2
Luc Séguin
décembre 2014
30:4
TEXTE SCIENTIFIQUE
Maintenance d’aéronefs, facteurs humains du dégivrage
François Morency et Sylvie Nadeau
mars 2014
30:1
TMS
Tendinopathies de l’épaule. Favoriser les exercices
Patrick Ménard
septembre 2014
30:3
TRAVAIL D’ÉQUIPE
Quand les travailleurs et la direction s’unissent (texte souvenir 30 ans)
Robert Richards
Guide-Source 2015
30:5
VENTILATION À LA SOURCE
Capture à la source. Possible ou non ?
Michel Gagnon
septembre 2014
30:3
Nouvelle norme sur le manganèse
Michel Gagnon
Guide-Source 2015
30:5
VOLET LÉGAL
La filature, la CLP rappelle les balises
Don Alberga et Audrey-Anne Chouinard
juin 2014
30:2
Harcèlement psychologique
Don Alberga et Audrey-Anne Chouinard
septembre 2014
30:3
L’obligation d’accommodement en matière de lésion professionnelle
Don Alberga et Maude Grenier
décembre 2014
30:4
Collection de livres en SST
•Le coffre à outils de la prévention des accidents en milieu de travail,
4e édition, par Michel Pérusse
• Le cadenassage une question de survie, par Alain Daoust
• Évaluation des matières explosives et toxiques, par Michel Legris,
et coll.
• La SST un système détourné de sa mission, par Florian Ouellet • Le métier de préventionniste: entre l'arbre et l'écorce,
par Jean-Pierre Brun, et coll.
Pour plus d’informations, visitez notre site Internet :
www.travailetsante.net
INDEX DES ARTICLES PUBLIÉS
Vous cherchez
un article déjà paru ?
RECHERCHEZ RAPIDEMENT
PAR AUTEURS
Consultez notre site web :
www.travailetsante.net
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 35
PAR MOTS-CLÉS
GUIDE SOURCE 2015
VOL. 30 No 5
35
2014-11-07 14:03
CONTE DE NOËL
Le Père Noël coincé
dans la cheminée
Comme père Noël, j’ai des
cadeaux à livrer au pied du
sapin. Grosse commande et
peu de temps pour le faire.
Le premier toit est un peu
Gaétan Leblanc1
haut à mon goût, il est
glissant et la cheminée n’est pas ramonée.
Bon, la production passe en premier à ce qu’il
paraît !
C
oup de chance, je viens de découvrir une vieille échelle à
moitié enterrée dans la neige. Dans mon usine de fabrication de jouets, ça ne passerait pas avec le comité de santé
sécurité. Ce serait l’échelle de fibre, le harnais de sécurité, les procédures de travail en hauteur et la charge trop lourde. Faut dire que ma
poche de cadeaux est vraiment très lourde cette nuit.
Bon, j’atteins finalement la cheminée. C’est vraiment noir làdedans, je me demande si c’est profond, et si c’est étroit… Je laisse
tomber la poche de jouets en premier, si ça coince je pourrai surement la débloquer en sautant dessus !
1. FORMATEUR ET CONSULTANT, PRÉSIDENT DE SÉCURITÉ MACHINES INC.,
[[email protected]]
36
TRAVAIL ET SANTÉ
TS05-REPERTOIRE 2015.indd 36
GUIDE SOURCE 2015
Je prends une grande respiration et je saute. Pas de temps à perdre,
des millions d’enfants comptent sur moi. Et moi qui harcelle tout
le temps mes lutins avec mes procédures d’entrée en espaces clos !
Mes pieds touchent enfin le fond, enfin je crois. De fait, c’est
plutôt une trappe d’aération qui me bloque le chemin. J’essaie de la
contourner, mon ventre n’y parvient pas… Je ne vois plus rien, j’ai
la barbe dans le visage. Je dois remonter. Mais c’est quoi cette odeur ?
Ils ne vont tout de même pas partir un feu, ils savent bien que je dois
passer livrer cette nuit !
Je me réveille tout en sueur, sur mon clavier d’ordinateur s’affiche
une procédure de cadenassage à moitié achevée. Assis devant l’écran,
je réalise alors qu’il en va de même lors d’une démarche de sécurisation dans une entreprise. Souvent, la démarche est tellement morcelée que plus personne n’entrevoit le haut de l’es­calier. Un tel sera
en charge du cadenassage, un autre des espaces clos ou du travail en
hauteur puis finalement quelqu’un héritera fatalement de l’analyse
de risques qui, comme c’est souvent le cas, viendra chambouler le
travail déjà accompli par l’équipe.
L’analyse de risques doit toujours être la première étape pour
développer la vision globale du projet de sécurisation à partir du recueil des besoins, des lacunes, de l’écart entre les deux et du chemin
à parcourir. Le cadenassage, les espaces clos, le travail en hauteur et
tout le reste doivent être étroitement reliés à l’analyse de risques et en
interaction avec celle-ci puisque les solutions apportées en réduction
du risque pourraient modifier ou éliminer certaines pro­cédures de
cadenassage ou autre.
En sécurité machines, ne brûlez jamais les étapes !
Parole de père Noël…
VOL. 30 No 5
2014-11-07 14:03