en SST 2015 - Travail et santé
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en SST 2015 - Travail et santé
Revue francophone pour la santé du travail et de l’environnement Guide source en SST 2015 Travail et santé est à votre service depuis plus de 30 ans EN PLUS • Travail au froid • Responsabilisation • Manganèse • Nouvelle norme • Assignation temporaire • Nouveau SIMDUT et SGH • Condition personnelle • Gestion des risques www.travailetsante.net SUPPLÉMENT-DÉCEMBRE 2014 - Volume 30 ‑ No 5 - PP 40050163 - E09387 TS05-0C1-FRONT - GUIDE SOURCE 2015.indd 1 2014-11-07 14:54 0C2-TS-INDUSTRIAL SCIENTIFIC.indd 2 2014-11-06 08:15 Le SIMDUT harmonisé avec le SGH COMPRENDRE POUR AGIR Le projet de Loi C-31, permettant l’adoption du SGH par le Canada, a reçu la sanction royale le 28 juin 2014 pour une application prévue en juin 2015. Les années 2015 et 2016 verront ainsi l’application de la nouvelle règlementation à travers le pays. Robert Richards CRIA, M.Sc.A Revue Travail et santé Chargé de cours Université de Montréal (1996 à 2014) DEUX FORMATIONS ET UNE CONFÉRENCE DISPONIBLES : • Introduction d’une durée de trois heures (pour tous) • Élaborée d’une durée de six heures • Conférence d’une durée d’une heure Les étiquettes et les fiches de sécurité prendront un nouveau visage avec des pictogrammes et des informations harmonisées. Serez-vous prêts ? Objectifs de la formation et habiletés transmises : • Connaitre les nouvelles exigences du SIMDUT harmonisé avec le SGH ; • Apprendre quelques règles de classification des produits ; • Comprendre pourquoi le SIMDUT s’harmonise au SGH ; • Comprendre les contenus des nouvelles étiquettes et des fiches de sécurité ; • Saisir les principales différences entre le SIMDUT actuel et la nouvelle version adaptée aux normes internationales du SGH. Liste d’articles écrits par le formateur et disponibles sur le site Web de Travail et santé [http://www.travailetsante.net/ systeme-general-harmonise/] • Les pictogrammes et leurs significations. • Le volet 1, La santé. • Le volet 2, Les inflammables. • Le volet 3, Les corrosifs. • Le volet 4, Les matières comburantes et les peroxydes organiques. • Le volet 5, Les matières qui partagent le pictogramme des explosibles. • Le volet 6, Les gaz sous pression. • Le volet 7, L’environnement (Le SGH et l’image publique de l’entreprise). • Le SGH s’implante aux États-Unis. • Dates prévues d’implantation au Canada. Des rendez-vous à ne pas manquer. Vous offre des formations et une conférence. Disponibles chez vous dans votre milieu de travail. Pour plus d’informations : www.travailetsante.net - [email protected] - [email protected] Téléphone : 450 651-2855 ou 450 359-9198 Robert Richards CRIA, M.Sc.A Revue Travail et santé Chargé de cours Université de Montréal (1996 à 2014) La communication en SST POUR CONVAINCRE DE PASSER À L’ACTION • Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi il était si difficile de faire passer vos messages en SST ? • Aimeriez-vous influencer positivement les décisions ? • Pourquoi les gens ne vous écoutent-ils pas ? Que ce soit sous la forme de conférence-midi, de réunion avec le comité SST ou d’une présentation aux membres du personnel, cette conférence d’une durée d’une heure vous aidera à améliorer vos communications. Elle s’adresse à toute personne désirant améliorer sa performance pour communiquer de l’enthousiasme pour un projet. 0C3-TS-PUB MAISON formation-GUIDE.indd 3 Les objectifs de la conférence sont de mieux comprendre : • comment éveiller et attirer l’attention des personnes que l’on désire convaincre ; • les règles pour transmettre un message clair et performant ; • comment transmettre le désir de passer à l’action dans un projet en SST ; • comment maintenir l’intérêt et l’écoute des personnes à qui on s’adresse durant tout le déroulement du projet. Nos succès comme nos échecs résultent très souvent de la qualité de nos communications. 2014-11-06 08:15 Santé et sécurité au travail Morneau Shepell offre aux employeurs une gamme complète de services en matière de santé et de sécurité au travail. Morneau Shepell réunit, en un guichet unique, une équipe multidisciplinaire pouvant assister les entreprises de manière experte dans la gestion de toutes les facettes de la SST : • • • • gestion des réclamations pour lésion professionnelle services en financement SST et actuariat gestion de la prévention des accidents mutuelles de prévention • • • • services juridiques services médicaux complets formation ergonomie Pour information Téléphone : 514.848.9899 ou sans frais au 1.800.565.4343 Courriel : [email protected] morneaushepell.com 0C4-TS-MORNEAU .indd 4 2014-11-06 08:16 le cinquième numéro Dix ans déjà GUIDE SOURCE 2015 SUPPLÉMENT-DÉCEMBRE 2014 - Vol. 30 No 5 président directrice générale assistante à l’administration rédacteur en chef robert richards robert richards et trésorière huguette beauchamp louise g. nicol révision et correction huguette beauchamp mélanie crouzatier margo payette robert richards graphisme nancy jacques photographies PAGE COUVERTURE : ISTOCKPHOTO PAGE 32 : RAFAL OLECHOWSKI - Fotolia.com PAGES 36 : SHUTTERSTOCK imprimerie payette et simms publicité : cps média tél.: téléc.: 450 227-8414 450 227-8995 mélanie crouzatier : poste courriel : 304, [email protected] abonnements tél.: 450 651-2855 téléc.: 450 928-0387 rédaction tél.: 450 651-2855 téléc.: 450 928-0387 courriel : [email protected] TRAVAIL ET SANTÉ est indexé dans Repère, da ns l’Index de la Santé et des services sociaux et dans le Canadian Advertising Rates and Data. Les articles scientifiques sont indexés dans le CIS du Bureau international du travail (BIT) à Genève. Travail et santé est publié quatre fois par année par Le groupe de communication Sansectra Inc. Travail et santé laisse aux auteurs et aux annonceurs l’entière responsabilité de leurs textes, photos et illustrations. Les titres, les soustitres, les textes de présentation et les rubriques non signés sont de la rédaction. LA REPRODUCTION EN TOUT OU EN PARTIE DES TEXTES EST INTERDITE. Toute demande de reproduction d’article doit se faire à Copibec au (514) 288-1664 ou au 1 800 717-2022. Toute correspondance doit être adressée à : Travail et santé, 85, rue Saint-Charles Ouest, bureau 201, Longueuil (Québec) J4H 1C5 Dépôt légal ISSN 0829-0369 Bibliothèque du Québec Bibliothèque du Canada Convention de la Poste-publications No 40050163 No d'enregistrement 09387 Nous reconnaissons l'appui financier du gouvernement du Canada par l'entremise du Fonds du Canada pour les périodiques, qui relève de Patrimoine canadien. I l y a dix ans, nous avons cru qu’il serait pertinent de créer un nouveau moyen de communication entre les annonceurs et les lecteurs. Nous avons toujours considéré que les annonceurs faisaient partie d’une information appropriée pour les lecteurs puisqu’ils présentent des produits ou des services spécialisés en sst. Le meilleur des produits ne sera jamais acquis s’il n’est pas connu. La répétition des annonces est importante pour assurer une continuité avec les clients. Sinon, on ne reverrait pas régulièrement les mêmes publicités à la télévision et autres médias. Je tiens à remercier tous ces annonceurs qui nous ont fait confiance à travers le temps, mais aussi aux lecteurs de Travail et santé. Car, faut-il le rappeler, Travail et santé en est à sa trentième année d’existence. Une revue existe grâce au trio qui se forme entre les auteurs, les lecteurs et les annonceurs. Une trilogie orientée vers des objectifs communs, la protection de la santé et de la sécurité des travailleurs. La qualité des échanges entre tous ces intervenants est le gage de survie d’une revue. Nous ne saurons jamais combien de maladies professionnelles et d’accidents n’auront été évités grâce aux textes (plus de 1500) qui ont été publiés lors de ces trois décennies. Mais, une chose est certaine, une revue ne saurait vivre aussi longtemps sans que la trilogie n’ait été une réussite en comblant des besoins réciproques. Le Guide source se veut un instrument pour trouver rapidement des ressources. Mais c’est aussi un complément d’information par des articles. Ainsi, les thèmes que nous vous présentons sont diversifiés et dignes d’intérêt. Coup d’œil sur les articles de cette édition Trop souvent certains sont portés à blâmer les travailleurs en les responsabilisant lors d’un accident. Marc-André Ferron nous fait voir l’aspect de la responsabilité de l’organisation alors que dans un article souvenir, publié en 1993, je relatais l’importance d’un travail d’équipe entre la direction et les travailleurs, incluant le syndicat. L’assignation temporaire est aussi importante pour l’employé que pour l’employeur. Dans la plupart des cas, quand ce dossier est bien géré, le travailleur se remet beaucoup plus rapidement des conséquences d’un accident survenu au travail. De plus, un autre article, signé par Lyse Dumas, remet en perspective l’aspect de la condition personnelle du travailleur. Une nouvelle suggestion de norme sur le manganèse présent dans l’air provenant de l’acgih pourrait bien d’ici peu forcer certains milieux de travail à revoir leurs moyens de ventilation à la source lors d’opérations de soudage. Le travail en ambiance froide a ses exigences vestimentaires, mais l’alimentation joue un rôle important en vue de combattre le froid comme l’explique Marielle Ledoux. La gestion intégrée des risques fait partie du quotidien des gestionnaires de la sst. Les opérations de levage en établissement en sont un exemple concret. Finalement, qu’arriverait-il au Père Noël s’il ne respectait pas les règles de sécurité quand il monte sur un toit pour s’infiltrer dans la cheminée en vue de déposer les cadeaux mérités par les tout-petits ? Un conte de Noël signé par Gaétan Leblanc. Bonne lecture. Merci à tous de nous avoir témoigné votre confiance pendant aussi longtemps. Les textes de Travail et santé sont rédigés conformément à la nouvelle orthographe. TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 1 GUIDE SOURCE 2015 VOL. 30 No 5 1 2014-11-07 14:03 Sommaire 4 LA GESTION INTÉGRÉE DES RISQUES DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ DU TRAVAIL - Une mode ou une solution ? Toute entreprise est confrontée à plusieurs catégories de risques : risques financiers, technologiques, opérationnels, légaux, sociaux, environnementaux, réglementaires, et autres. Elle doit gérer ce portefeuille de risques dans un contexte de ressources humaines, matérielles et monétaires limitées. créer un système commun basé sur le sgh tel qu’adopté par l’Union Européenne. Index des rubriques Par Robert Richards 20 RESPONSABILISER L’ORGANISATION AVANT L’INDIVIDU Formation et information......... 4 Gestion de la sst...................... 10 Par Sylvie Nadeau Un des désirs les plus fréquents rencontrés dans les organisations demeure la responsabilisation des travailleurs à l’égard de leur santé et de leur sécurité. Or ceci implique l’adoption de comportements individuels sécuritaires. Hygiène du travail.................. 14 Protection personnelle........... 20 Sécurité................................... 26 Par Marc-André Ferron 5DOCUMENTOGRAPHIE 24 QUAND LES TRAVAILLEURS ET LA DIRECTION S’UNISSENT • L’intervention en santé et en sécurité du travail • Gérer la santé-sécurité. Obtenez le meilleur… Prévenez le pire Que diriez-vous de lever et de maintenir un poids de 25 à 30 kg à une trentaine de centimètres de votre corps ? Que diriez-vous si un tel exercice faisait partie de votre tâche quotidienne ? Pénible, croyez-vous ? Par Robert Richards 10 L’ASSIGNATION TEMPORAIRE Un outil favorable à la réadaptation L’assignation temporaire est maintenant un mécanisme régulièrement utilisé par les employeurs suite à la lésion professionnelle d’un de leur travailleur et les médecins reçoivent régulièrement des formulaires à compléter à cet effet. Par Lucie Dupont 28 OPÉRATION DE LEVAGE EN ÉTABLISSEMENT ET EN CONSTRUCTION Deux réalités différentes 12 L’article 329 - L’IMPACT DU POURCENTAGE ATTRIBUÉ POUR LA CONDITION PERSONNELLE La Loi sur les accidents du travail et des maladies professionnelles prévoit qu’une réclamation pour lésion professionnelle qui survient chez un employeur lui est imputable en totalité, et ce en vertu de l’article 326. 34 SUJETS PUBLIÉS EN 2014 Croyez-vous qu’une opération de levage en établissement soit différente de celle qu’on effectuerait sur un chantier de construction ? 36 LE PÈRE NOËL COINCÉ DANS LA CHEMINÉE Comme père Noël, j’ai des cadeaux à livrer au pied du sapin. Grosse commande et peu de temps pour le faire. Le premier toit est un peu haut à mon goût, il est glissant et la cheminée n’est pas ramonée. Bon, la production passe en premier à ce qu’il paraît ! Par Gaétan Leblanc Par Yannick Morin 32 TRAVAILLER AU FROID Le rôle des aliments Par Marielle Ledoux Le travail dans un environnement froid pose autant d’exigences à considérer que Par Lyse Dumas 14 NOUVELLE NORME SUR LE MANGANÈSE le travail par température chaude et humide. Bien que la protection vestimentaire soit la base évidente d’une bonne préparation pour éviter les engelures et l’hypothermie, est-il aussi vrai que pour mieux lutter contre le froid, on doive adapter son alimentation, augmenter son apport calorique et manger plus de matières grasses ? La norme d’exposition au manganèse (Mn) dans l’air pourrait bien être révisée à la baisse suite à une recommandation de l’acgih. Nos auteurs Par Michel Gagnon 4 10 12 14 20 28 32 36 18 LE NOUVEAU SIMDUT Le simdut s’harmonise avec le système général harmonisé (sgh). La date de mise en application au Canada est prévue pour le 15 juin 2015. Dans les faits, le Canada et son principal partenaire commercial, les États-Unis, ont combiné leurs efforts pour 2 TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 2 GUIDE SOURCE 2015 18 VOL. 30 No 5 2014-11-07 14:03 Index des descripteurs Bottes et souliers de travail Normes Qualité de l'air • Royer inc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 • Unlimited PPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 • Les services EXP inc. . . . . . . . . . . . . . . . 18 • Impacto protective products . . . . . . . . 25 • YOW Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 7 Cadenassage Premiers soins • Brady-Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 • Bradley corporation . . . . . . . . . . . . 27, 30 supérieure (ÉTS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 • Cadenas experts . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 • Encon safety products . . . . . . . . . . . . . 30 • Université de Montréal . . . . . . . . . . . . . . 8 Université • École de technologie • Université de Montréal - DESS . . . . . . . 8 Consultant Prévention • Université de Sherbrooke . . . . . . . . . . . 8 • Prévigesst . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 • Centre patronal de santé et • Université du Québec en • Santinel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 • Santragest . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 de sécurité du travail du Québec . . . . . 6 • Electrolab training systems . . . . . . . . . . 6 • Association de santé et sécurité des pâtes et papiers et des industries de la forêt du Québec (assppq - assifq) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13 • Desjardins (Employeur D) . . . . . . . . . . 13 • Morneau Shepell ltée (anciennement ADP) . . . . . . . . . . 13, C4 Consultant - Conférencier • Gestion authentique . . . . . . . . . . . . . . . . 4 Distributeur (équipements de sécurité) • Confian . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22, 23 • Les composants industriels Wajax . . . 25 Abitibi-Témiscaminque (UQAT) . . . . . . 8 • Université Laval - faculté des sciences sociales . . . . . . . . . 8 Ventilation • Henlex . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18, 19 Vêtements • Dragon wear . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21, 25 • SPI santé sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 • Gaztek . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 Formation • Safestart . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 • SIM. experts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 • Travail et santé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . C3 Formation sur mesure • Danatec educational services ltd. . . . . . 5 • Groupe tecnic 2000 inc. . . . . . . . . . . . . . 5 • Le groupe ACCI SST . . . . . . . . . . . . . . . 6 Gants • Ganterie BCL ltée. . . . . . . . . . . . . . . . . 25 Gants, souliers et bottes • Impacto protective products . . . . . . . . 25 Imprimante d’étiquettes • Brady-Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31 Instruments de mesure • BW technologies by Honeywell . . 15, 16 • Draeger safety . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 • Industrial scientific . . . . . . . . . C2, 17, 18 Machines • Machineries Ferndale . . . . . . . . . . . . . . 29 • Montfort international ltée (Prismont) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30 Liste des annonceurs •Association de santé et sécurité des pâtes et papiers et des industries de la forêt du Québec (ASSPPQ - ASSIFQ) . . . . . . . . . . . . . . 13 •Bradley corporation . . . . . . . . . . . 27, 30 •Brady-Canada . . . . . . . . . . . . . . . . 29, 31 •BW technologies by Honeywell . 15, 16 •Cadenas experts . . . . . . . . . . . . . . . . . 29 •Centre patronal de santé et de sécurité du travail du Québec . . . 6 •Confian . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22, 23 •Danatec educational services ltd. . . . 5 •Desjardins (Employeur D) . . . . . . . . . 13 •Draeger safety . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16 •Dragon Wear . . . . . . . . . . . . . . . . . 21, 25 •École de technologie supérieure (ÉTS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 •Electrolab training systems . . . . . . . . . 6 •Encon safety products . . . . . . . . . . . . 30 •Ganterie BCL ltée. . . . . . . . . . . . . . . . 25 •Gastek . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 •Gestion authentique . . . . . . . . . . . . . . 4 •Groupe tecnic 2000 inc. . . . . . . . . . . . . 5 •Henlex . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18, 19 •Impacto protective products . . . . . . 25 •Industrial scientific . . . . . . . . C2, 17, 18 •Le Groupe ACCI SST . . . . . . . . . . . . . . 6 •Les composants industriels WAJAX . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25 •Les services EXP inc. . . . . . . . . . . . . . 18 •Machineries Ferndale . . . . . . . . . . . . 29 •Montfort international ltée . . . . . . . . 30 •Morneau shepell ltée . . . . . . . . . 13, C4 •Prévigesst . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 •Royer inc. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22 •Safestart . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9 •Santinel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 •Santragest . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11 •Sim experts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 •SPI santé sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . 25 •Technic avancée . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5 •Travail et santé, formations . . . . . . . C3 •Université de Montréal certificat en SST . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8 •Université de Montréal – DESS . . . . . 8 •Université de Sherbrooke . . . . . . . . . . 8 •Université du Québec en Abitibi-Témiscaminque (UQAT) . . . . . 8 •Université Laval - faculté des sciences sociales . . . . . . . . . . . . . . 8 •Unlimited PPE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6 •Yow Canada . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6, 7 TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 3 GUIDE SOURCE 2015 VOL. 30 No 5 3 2014-11-07 14:03 FORMATION ET INFORMATION GESTION DU RISQUE LA GESTION INTÉGRÉE DES RISQUES DE SANTÉ ET DE SÉCURITÉ DU TRAVAIL Une mode ou une solution ? Toute entreprise est confrontée à plusieurs catégories de risques : risques financiers, technologiques, opérationnels, légaux, sociaux, environnementaux, réglementaires, et autres. Elle doit gérer ce Sylvie Nadeau1 portefeuille de risques dans un contexte de ressources humaines, matérielles et monétaires limitées. Plusieurs entreprises ont une structure complexe, comprennent un nombre important d’acteurs sociaux dont les attentes doivent être prises en compte, doivent gérer des risques interdépendants, de natures diverses où les incertitudes sont présentes, voire omniprésentes. A u 21e siècle, nous exigeons que les entreprises soient durables, c’est-à-dire, entre autres, qu’elles équilibrent leurs impératifs de performance, de santé et de sécurité des travailleurs. C’est dans ce contexte précis qu’une démarche de gestion intégrée des risques devient pertinente. 1. ING., PH.D., PROFESSEURE TITULAIRE, DÉPARTEMENT DE GÉNIE MÉCANIQUE, ÉCOLE DE TECHNOLOGIE SUPÉRIEURE (ÉTS), [[email protected]]. CONSULTANT - CONFÉRENCIER Gestion Authentique est une firme spécialisée dans la gestion de la santé et de la sécurité au travail axé sur les 20 % d’efforts qui conduisent à 80 % de résultats. Ces activités sont principalement adressées aux membres d’équipes de gestion et de support ressources humaines/santé-sécurité. Parmi celles-ci il y a entre autres : des diagnostics d’organisations (audits de gestion), support à la mise en place de systèmes de gestion de la santé-sécurité, coaching et formation de gestionnaires, animation de séminaires, conférences, publications, optimisation des pratiques de gestion (20 % d’efforts — 80 % de résultats) et autres demandes sur mesure. 4 TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 4 Gestion Authentique 3275, Maheu Trois-Rivières (Québec) G9B 1X3 Téléphone : 819 695-0110 Télécopieur : 819 695-0110 Courriel : [email protected] Site Internet : www.gestionauthentique.com Personne-ressource : Marc-André Ferron, Directeur GUIDE SOURCE 2015 Gestion intégrée des risques La gestion intégrée des risques a été définie par Aubert et Bernard (1) comme « un ensemble d’activités coordonnées qui sont réalisées par une organisation de façon à identifier, mesurer, évaluer et modifier à la fois la probabilité d’occurrence de certains événements pouvant avoir un impact sur une ou plusieurs entités, et l’impact de ces événements sur ces entités. » On gère de façon intégrée des risques, entre autres, dans l’objectif d’améliorer les conditions de travail, le climat social et les processus organisationnels. Ces améliorations auraient entre autres des impacts positifs sur l’image de marque de l’entreprise, la facilité de recrutement, de fidélisation et de satisfaction des travailleurs, la qualité des produits, la fiabilité du système de production, les coûts directs, indirects ou de reconception, et sur l’innovation. Gérer de façon intégrée les risques de santé et de sécurité du travail peut se faire par le biais de l’obtention de certifications, telles ohsas 18001-2007, astm e2350-07(2013), ansi/aiha z10-2005, csa z1004-12, bs 8800:1996 ou bs en iso 14001. On peut, de plus, intégrer les normes existantes portant sur la gestion de la qualité, de l’environnement et de la santé et de la sécurité du travail, la philosophie de gestion de production juste à temps et tous ses dérivés, dont les principes du lean manufacturing, les systèmes de décisions et d’information d’entreprise, ainsi que les systèmes opérationnels. Néanmoins, gérer des risques de façon intégrée comporte son lot de difficultés. Les experts doivent travailler en interdisciplinarité voire en intersectorialité : plusieurs obstacles disciplinaires se pointent à l’horizon, dont les différences de vocabulaire et de culture. Les risques sont parfois qualifiables, d’autres fois quantifiables, par des mesures plus ou moins sophistiquées selon l’état des développements scientifiques. Les caractéristiques comme la structure, la taille, ou le positionnement concurrentiel de l’entreprise dictent le modèle d’intégration à adopter et ses outils. Il n’y a pas de one size fits all. Les relations ainsi proposées sont souvent de nature expérimentale, les modèles mathématiques compliqués, leur robustesse face à l’incertitude et aux conditions changeantes demeure souvent à démontrer. La recherche évaluative portant sur l’impact de ces modèles et outils en est à ses balbutiements. Le praticien en santé et sécurité du travail peut tout de même utiliser ces résultats récents dans des interventions concrètes : un accompagnement avec un expert du domaine sera tout de même nécessaire, vu le caractère émergeant de la recherche. Référence bibliographique 1. Aubert, B. A. et Bernard, J.-G. (2004) Mesure intégrée du risque dans les organisations, Les Presses de l’Université de Montréal, 524 p. VOL. 30 No 5 2014-11-07 14:03 L’intervention en santé et en sécurité du travail Gérer la santésécurité Pour agir en prévention dans les milieux de travail Obtenez le meilleur… Prévenez le pire 495 pages – Sous la direction de : Sylvie Montreuil, Pierre-Sébastien Fournier et Geneviève Baril-Gingras Disponible aux Presses de l’Université Laval, Québec. [www.pulaval.ca] Une œuvre signée par 32 auteurs, indispensable dans votre bibliothèque. Au cours des vingt dernières années, le marché du travail et, par conséquent, les milieux de travail ont été l’objet de profondes transformations. Ce livre propose une meilleure compréhension de divers contextes québécois dans lesquels les principaux acteurs de la prévention agissent (par exemple : les petites et moyennes entreprises, le service à la clientèle dans divers secteurs ; main-d’œuvre féminine). Il présente aussi les compétences sur lesquelles s’appuient les intervenants ainsi que des actions qui connaissent du succès incluant les actions en qualité de vie au travail. Cet ouvrage présente aussi les derniers développements de la prévention en santé et en sécurité du travail dans le monde industrialisé, permettant de mieux comprendre le régime actuel de la santé et de la sécurité du travail au Québec. Ce livre s’adresse à un large public, mais les intervenants en santé et en sécurité du travail y découvriront de nombreuses facettes permettant un éclairage et un enrichissement de leur pratique. L’intervention en santé et en sécurité du travail présente 13 chapitres et regroupe 32 auteurs qui réalisent des recherches ou des interventions dans ce domaine. 119 pages Par Marc-André Ferron Disponible via : [http://www. gestionauthentique.com/] Le livre sur la santésécurité que tous les gestionnaires devraient lire. Ce livre d’une simplicité par moment déconcertante, fait la preuve que l’on peut gérer simplement et efficacement un dossier trop souvent lourd et aux apparences complexes qu’est santé-sécurité au travail. Découvrez à travers une histoire légère et simple, comment intégrer les principes de Pareto (20 % d’efforts, 80 % de résultats) dans votre gestion de la prévention. Les nombreux exemples, cas, prises de conscience, trucs et conseils, qui vous y sont partagés à partir de situations réelles, vécues par l’auteur, vous éviteront bien des maux de tête et vous conduiront vers le succès. Vous trouverez rapidement en ces lignes des méthodes faciles pour protéger vos employés, éviter les blessures, maximiser vos investissements en santé-sécurité, tout en faisant diligence raisonnable par la compréhension de vos devoirs de gestion en prévention. Passez rapidement d’une gestion improvisée et épuisante à une gestion stratégique et simple. Bon succès FORMATION SUR MESURE FORMATION SUR MESURE Danatec Educational Services est le principal fournisseur de documents de formation sur la sécurité au Canada depuis 1985. Nous sommes des spécialistes du TMD, du SIMDUT et d’une diversité de programmes de formation de sécurité, notamment les suivants : TMD, classe 7, types A et B ; la perturbation du sol ; les espaces clos ; la sécurité électrique ; la sensibilisation au sulfure d’hydrogène ; la sensibilisation à la protection contre les chutes ; la sécurité incendie ; la sensibilisation au cadenassage et à l’étiquetage et une formation de sécurité relative aux charriots élévateurs. Danatec Educational Services Bon nombre de nos produits 11450, 29e Rue Sud-Est, bureau 201 sont offerts en français et en anglais, Calgary (Alberta) T2Z 3V5 y compris nos populaires programmes Téléphone : 1 800 465-3366 Télécopieur : 403 232-6952 d’autoapprentissage, nos formations Courriel : [email protected] en ligne, nos manuels, les trousses du Site Internet : www.danatec.com formateur, les documents de référence, Personne-ressource : Alina Martin, nos règlements, des affiches, des vidéos présidente et diverses consultations techniques. Tecnic Avancée, une division du Groupe Tecnic, offre plusieurs programmes de formation en sécurité routière. Notre programme le plus populaire est le cours de conduite préventive sur surface glissante avec simulateur de conduite en circuit fermé. Ce programme permet au participant d’expérimenter de véritables dérapages et d’éviter les collisions. Ce programme est offert toute l’année. Tecnic Avancée D’autres programmes sont également 1545, boulevard Le Corbusier disponibles : Laval (Québec) H7S 2K6 • Formation de mise à jour Téléphone : 450 978-9500 à la sécurité routière. Télécopieur : 450 681-5447 • Évaluation et coaching Courriel : [email protected] personnalisé sur la route. Site Internet : www.tecnic.ca/avancee • Conduite sécuritaire Personne-ressource : Éric Martin, d’une remorque, etc. directeur au développement des affaires TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 5 FORMATION ET INFORMATION DOCUMENTOGRAPHIE GUIDE SOURCE 2015 VOL. 30 No 5 5 2014-11-07 14:03 FORMATION ET INFORMATION FORMATION SUR MESURE FORMATION Gestionnaire de mutuelles de prévention, le Groupe ACCIsst supporte les entreprises dans la prévention des accidents de travail, la gestion des dossiers de lésions professionnelles et le financement des cotisations à la CSST. Une équipe de consultants spécialisés assure un suivi continu et se déplace dans votre organisation. 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Ottawa (Ontario) K1B 3W8 Téléphone : 1 866 688-2845 Vous pouvez visiter notre site web Télécopieur : 613 248-0711 www.yowcanada.com Courriel : [email protected] pour plus d’information et pour Site Internet : www.yowcanada.com des démonstrations gratuites. Personne-ressource : Marie-Chantale Perron, markéting et ventes PRÉVENTION PRÉVENTION Business Administrator Depuis plus de 30 ans, le Centre patronal de santé et sécurité du travail du Québec offre des services de formation et d’information en prévention, en gestion des réclamations et en ce qui a trait à la cotisation versée à la CSST. Une équipe de conseillers chevronnés et spécialisés en SST assure ces services et ce, afin d’aider les entreprises à assumer leur leadership en santé-sécurité du travail. Nous formons les dirigeants, les coordonnateurs ressources humaines et SST, les professionnels, les superviseurs, les techniciens, les membres des comités santé-sécurité et les travailleurs. 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VOL. 30 No 5 2014-11-07 14:03 TS05-REPERTOIRE 2015.indd 7 2014-11-07 14:03 FORMATION ET INFORMATION UNIVERSITÉ UNIVERSITÉ École de technologie supérieure Génie des risques de santé et sécurité du travail Programme court | DESS | Maitrise CERTIFICAT EN SANTÉ ET SÉCURITÉ DU TRAVAIL Découvrez nos programmes uniques intégrant la majorité des exigences du Conseil canadien des professionnels en sécurité agréés (CCPSA) pour la pratique sécuritaire et efficace École de technologie supérieure d’activités professionnelles de génie. 1100, rue Notre-Dame Ouest Les programmes s’articulent autour Montréal (Québec) H3C 1K3 Téléphone : 514 396-8672 de l’acquisition de connaissances Télécopieur : 514 396-8530 et compétences en conception Courriel : [email protected] et amélioration des procédés Site Internet : en visant l’élimination, la réduction www.etsmtl.ca/maitrises/risques-sst ou le contrôle des risques ou Personnes-ressources : Sylvie Nadeau des expositions potentiellement et François Morency, responsables nocives pour l’être humain des programmes en génie des risques ou l’environnement. de santé et sécurité du travail Depuis 1979, le Certificat en santé et sécurité du travail a contribué à la formation de plus de 3 800 diplômés. Ce certificat donne aux étudiants une formation polyvalente leur permettant de mener adéquatement des interventions de premier plan Université de Montréal en matière de prévention en santé Faculté de l’éducation permanente et sécurité du travail. Téléphone : 514 343-6090 Les cours du certificat sont offerts à 1 800 363-8876 Montréal en soirée et les fins de semaine Télécopieur : 514 343-2275 afin de mieux répondre aux besoins Courriel : des personnes déjà en emploi. [email protected] Site Internet : www.FEP.umontreal.ca/sst Notons également que certains cours Personne-ressource : Mélissa Lebœuf, sont offerts dans les campus de l’UdeM responsable de programme à Laval et à Longueuil. UNIVERSITÉ UNIVERSITÉ École de santé publique Département de santé environnementale et santé au travail Un groupe unique au Québec et au Canada Recherche Enseignement Intervention • Toxicologie-Hygiène-Analyse du risque • Milieu de travail-Eau-Air-Aliments • Solvants-Gaz-Métaux-Aérosols • Pesticides-Hydrocarbures-Organochlorés La santé, le travail et l’environnement au cœur de nos programmes d’études • Microprogramme Santé environnementale et santé au travail • Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées (D.E.S.S.) Santé environnementale mondiale • Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées (D.E.S.S.) Environnement, santé et gestion des catastrophes • Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées Université de Montréal (D.E.S.S.) Toxicologie et analyse du risque École de santé publique • Diplôme d’Études Supérieures Spécialisées (D.E.S.S.) Hygiène du travail Téléphone : 514 343-6134 Télécopieur : 514 343-2200 • M.Sc. Santé environnementale et santé au travail (recherche, travail dirigé, stage) Courriel : [email protected] • Ph.D. Santé publique Site Internet : www.dsest.umontreal.ca Option « Toxicologie et analyse du risque » UNIVERSITÉ L’UQAT offre le certificat en SST entièrement à distance à temps plein et à temps partiel. Cette formation de dix cours vise à développer une approche préventive et des habiletés d’intervention ainsi que des stratégies de prévention concrètes afin de réduire les accidents de travail. Thèmes UQAT- Formation à distance abordés : dimensions psychosociales, 445, boul. de l’Université ergonomie, législation, toxicologie, hygiène Rouyn-Noranda (Québec) J9X 5E4 industrielle, etc. Vous suivrez vos cours Téléphone : 819 762-0971 selon votre horaire et à votre rythme, et Télécopieur : 819 797-4727 ce, peu importe où vous vous trouvez. Les Courriel : [email protected] cours sont conçus et filmés dans une classe, Site Internet : uqat.ca/distance ce qui permet de voir le professeur en Personne-ressource : Charles Côté, professeur responsable interaction avec le groupe. TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 8 Devenez le stratège que réclament toutes les organisations ! Unique au Québec et répondant aux besoins formulés par les entreprises, cette formation est axée sur les aspects stratégiques et de gestion du dossier santé et sécurité au travail. Aussi pratique que stratégique, elle accorde une large place à la réalisation de mandats, aux interventions sur le terrain et aux études de cas. Offert à temps partiel au Campus de Longueuil et en formation à distance. Université de Sherbrooke Campus de Longueuil Faculté d’administration Téléphone : 450 463-1835, poste 65522 Télécopieur : 450 670-1848 Courriel : [email protected] Site Internet : www.usherbrooke.ca/micro-sst Personne-ressource : Michel Pérusse, responsable du microprogramme UNIVERSITÉ CERTIFICAT EN SANTÉ ET SÉCURITÉ AU TRAVAIL (SST) FORMATION À DISTANCE 8 Microprogramme de 2e cycle en gestion stratégique de la santé et sécurité au travail GUIDE SOURCE 2015 DESS en ergonomie et innovation Ce programme répond à vos besoins si vous souhaitez devenir un intervenant professionnel dans la transformation des situations de travail, grâce à une formation axée sur la pratique de l’ergonomie en milieu de travail. La formation et l’encadrement multidisciplinaires vous assurent des connaissances solides sur l’humain au travail, l’analyse des situations réelles de travail et les projets d’innovation. Les principaux champs de connaissances et de pratique sont : • l’humain en activité Université Laval (aspects physiques et psychosociaux); • la santé et la sécurité au travail ; Faculté des sciences sociales • l’environnement physique et Pavillon Charles-De Koninck organisationnel ; 1030, avenue des Sciences-Humaines • la démarche d’intervention en ergonomie ; Québec (Québec) G1V 0A6 • l’analyse de l’activité et la transformation Téléphone : 418 656-2131, poste 4626 des situations de travail par des projets Télécopieur : 418 656-7688 de conception. Courriel : [email protected] Une fois le diplôme obtenu, vous pourrez Site Internet : www.fss.ulaval.ca faire reconnaître vos acquis en vue de la Personne-ressource : Marie Bellemare, certification professionnelle décernée par le Conseil canadien de certification des directrice du programme praticiens en ergonomie. VOL. 30 No 5 2014-11-07 15:17 Ces quatre états... Précipitation Frustration Fatigue Excès de confiance peuvent causer ou favoriser ces erreurs critiques... Inattention du regard Distraction Ligne de tir Perte d’équilibre / d’adhérence / de prise ...qui augmentent le risque de blessures. Découvrez par vous-même pourquoi SafeStart est le chef de file de sa sphère de compétences. www.safestart.com 1-800-267-7482 TS05-REPERTOIRE 2015.indd 9 Copyright © 2014 Electrolab Limited. Tous droits réservés. SafeStart est une marque déposée d’Electrolab Limited. 2014-11-07 14:03 GESTION DE LA SST RÉADAPTATION L’ASSIGNATION TEMPORAIRE Un outil favorable à la réadaptation L’assignation temporaire est maintenant un mécanisme régulièrement utilisé par les employeurs suite à la lésion professionnelle d’un de leur Lucie Dupont1 travailleur et les médecins reçoivent régulièrement des formulaires à compléter à cet effet. C es derniers sont encouragés à recommander de telles assi gnations à leurs patients afin de faciliter leur retour au tra vail (1). Mais afin d’être autorisée par le médecin traitant, l’assignation doit répondre aux trois critères suivants prévus à l’article 179 de la Loi sur les accidents du travail et les maladies pro fessionnelles (latmp). 1. Est-ce que le travailleur ou la travailleuse est raisonnablement en mesure d’accomplir ce travail ? 2. Ce travail est-il sans danger pour sa santé, sa sécurité et son in tégrité physique compte tenu de sa lésion ? 3. Ce travail est-il favorable à sa réadaptation ? Au cours des 19 dernières années, nous avons rencontré à plu sieurs reprises des travailleurs dont les médecins avaient répondu négativement au troisième critère. Les assignations demandées par les employeurs respectaient pourtant les deux premières conditions, avec la proposition de tâches allégées au sein du même département ou ailleurs dans l’entreprise. Les entrevues effectuées avec ces travailleurs nous ont permis de comprendre plusieurs des motifs pour lesquels l’assignation pro posée n’était pas jugée favorable à la réadaptation : tâches perçues non significatives et non valorisantes (ou au contraire tâches jugées trop difficiles), craintes de voir la douleur augmenter et/ou d’aggraver la lésion, craintes quant au jugement des pairs, craintes de subir des pressions de production, perception d’incapacité importante, senti ment d’injustice, etc. Bénéfices d’un retour précoce Plusieurs travailleurs se questionnent même sur la pertinence d’une assignation et ce mécanisme est souvent perçu comme étant uniquement à l’avantage de l’employeur. En quoi une assignation temporaire peut-elle être favorable à la réadaptation du travailleur ? 1. ERGOTHÉRAPEUTE ET CONSEILLÈRE SST, [[email protected]]. 10 TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 10 GUIDE SOURCE 2015 En prévenant la chronicisation de la lésion Il est reconnu par la littérature que plus le retour au travail est précoce, moins il y a de risques de développer une condition chro nique. Par exemple, les probabilités de retour suite à incapacité su périeure à 12 semaines pour lombalgie persistante sont de moins de 60 % (2). Par ailleurs, l’utilisation du milieu de travail lors d’un programme de réadaptation a permis de réduire de façon importante l’incapacité au travail et d’accélérer par 2,4 fois le retour au travail régulier ainsi que l’amélioration de la qualité de vie du patient (3). L’utilisation du milieu de travail permet également d’intégrer les changements de modes opératoires appris en réadaptation. Une autre étude conclut que les programmes de retour au travail précoce sont une des mesures les plus efficaces, avec un taux de 78 % (4). En prévenant les troubles du sommeil Plusieurs personnes aux prises avec des douleurs présentent des difficultés à dormir la nuit et certaines vont avoir tendance à se lever plus tard que leur horaire habituel, à dormir le jour, etc. Cela peut affecter le cycle éveil-sommeil et créer des difficultés à s’endormir le soir auxquelles peuvent s’ajouter des ruminations. Lorsque ces personnes reprennent un horaire normal, cela permet de créer une saine fatigue, ce qui permet de faciliter l’endor missement le soir. Un bon sommeil aura également une influence positive sur le moral et sur la récupération de la lésion. En prévenant la détresse psychologique Plusieurs conséquences peuvent suivre une lésion musculosquelettique et s’ajoutent les unes aux autres dans une spirale reconnue comme le cercle vicieux de la douleur persistante : contraction mus culaire, inactivité, fatigue, insomnie, voir même anxiété et dépression (5). Plusieurs chercheurs se sont penchés sur le stress et l’anxiété et il est reconnu que l’évitement d’une situation jugée stressante va gé néralement augmenter l’anxiété, contrairement à l’idée préconçue. Il est même recommandé qu’un premier contact entre le travailleur et son poste prélésionnel ait lieu le plus tôt possible, même s’il n’est pas encore en mesure de reprendre le travail régulier (6). Un retour précoce via une assignation peut donc permettre au travailleur blessé de réduire ses craintes, de valider ses perceptions et de réduire le stress et l’anxiété liés à l’incertitude. Modifier l’approche Quelles sont les options d’un employeur lorsque le médecin juge que l’assignation proposée n’est pas favorable à la réadaptation du travailleur ? La seule option possible est de modifier l’approche pour faire en sorte que la prochaine assignation proposée au médecin soit VOL. 30 No 5 2014-11-07 14:03 En conclusion D’un point de vue thérapeutique, une assignation temporaire bien élaborée est en soi favorable à la réadaptation du travailleur et devrait répondre par le fait même au troisième critère de l’article 179 de la latmp. Dans certains dossiers plus complexes, certaines stratégies pourront s’avérer efficaces pour aider le travailleur à débuter une assignation plus rapidement. Cela est dans l’intérêt non seulement de l’employeur, mais surtout du travailleur et constitue une solution gagnant-gagnant. CONSULTANT Références bibliographiques 1. Roy, Roger. “Troubles musculosquelettiques liés au travail comment établir le lien ?”, Le médecin du Québec, volume 39, numéro 11, novembre 2004, p.56. 2. Rossignol, Michel, Arsenault, Bertrand, Guide de pratique CLIP-Clinique des lombalgies interdisciplinaire en première ligne, Direction de santé publique, Agence de santé et des services sociaux de Montréal, 2006, p. 10 3. Loisel, Patrick et al. “A population-based, randomized clinical trial on back pain management “, Spine, Vol. 22, no. 24, Dec. 1997, p. 2911-2918. 4. Towers Watson, sondage Au travail 2011-2012 p. 33 et 34. 5. Boureau, François. Contrôlez votre douleur-Faire face à une douleur rebelle, Éditions Payot et Rivages, Paris, 2004, p.47. 6. Durand, Marie-Josée, Loisel, Patrick. “La transformation de la réadaptation au travail d’une perspective parcellaire à une perspective systémique”, PISTES, Vol. 3, No.2, octobre 2001. 7. Durand, Marie-Josée. “Le retour progressif au travail est-ce la solution ?”, Le Médecin du Québec, volume 43, numéro 12, décembre 2008, p.91-93. GESTION DE LA SST favorable à la réadaptation. Il est important d’éviter les échecs puisque cela peut contribuer à l’incapacité prolongée (7). Une approche qui est très efficace selon notre expérience et selon la littérature consiste à offrir une rencontre préalable avec les acteurs impliqués dans le dossier et de faire participer le travailleur à l’élaboration des tâches et de l’horaire de l’assignation (8). Cette démarche prend parfois le nom de retour au travail thérapeutique. Il est primordial de s’assurer que le travailleur présente un bon niveau de confiance en sa capacité actuelle à accomplir le travail proposé. Sinon, il faut explorer avec ce dernier quelles modifications il faudrait apporter à la proposition afin d’augmenter son niveau de confiance dont voici quelques exemples : permettre des micropauses pour gérer la douleur, permettre au besoin des suivis en emploi pour ajuster le poste de travail et/ou enseigner une modification des modes opératoires, offrir des tâches significatives idéalement au sein même du travail prélésionnel lorsque possible et finalement, adapter l’horaire de travail aux capacités du travailleur, par exemple débuter par des demi-journées. Une fois l’assignation acceptée, l’implication de l’employeur ne doit pas s’arrêter. Il faut maintenant qu’il s’assure de mettre en place des stratégies pouvant en faciliter le succès, comme aviser les supé rieurs immédiats des tâches et des conditions de l’assignation à res pecter et mettre en place les équipements convenus. CONSULTANT Faites comme nos membres : bénéficiez d’économies allant jusqu’à 66 % de votre cotisation CSST en adhérant à l’une des mutuelles les plus performantes au Québec. Depuis 2004, nos membres bénéficient d’une économie moyenne de 63 % sur leur cotisation CSST. Cette performance est le reflet du service et de l’expertise-conseil que Prévigesst offre à sa clientèle depuis 20 ans. Que ce soit en matière de prévention, de gestion médicolégale, de tarification ou de formation, nous offrons des services adaptés et ponctuels qui vous permettront d’optimiser votre gestion et vos bénéfices. Demandez une analyse financière gratuite ! Prévigesst inc. 375, boulevard Roland-Therrien, bureau 530, Longueuil (Québec) J4H 4A6 300, rue Belvédère Nord, bureau 202 Sherbrooke (Québec) J1H 4B1 Téléphone : 1 866 566-8178 Courriel : [email protected] Site Internet : www.previgesst.com Personne-ressource : André Fortin, président CONSULTANT SA N T R AG E ST INC. 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L ’article 329 de la latmp stipule que l’employeur dispose de trois années après l’année de l’événement pour loger sa demande. Cette condition personnelle, même si elle est asymptomatique au moment de l’événement pourra générer un partage des coûts avec le fonds spécial de la csst pourvu que l’employeur fasse la démonstration du lien qui existe entre cette condition personnelle et la lésion. Les critères qui déterminent le pourcentage attribuable sont toutefois variables en fonction de l’analyse qu’en fera la csst et ce, en tenant compte de sa politique interne. Régulièrement, le pour centage qui est attribué par la csst ne tient pas réellement compte des conséquences de la lésion et du lien qui existe entre la condi tion personnelle et l’évolution de cette lésion. Toutefois, si la condition personnelle est la principale cause de l’invalidité et qu’elle est responsable de la gravité de la lésion, l’em ployeur devrait demander à la clp de se prononcer à nouveau sur le pourcentage attribuable. La clp tient compte de critères bien déterminés afin d’attribuer à l’employeur le pourcentage qui lui revient vraiment. 1. CRIA, DIRECTRICE EXÉCUTIVE DES COMPTES CLIENTS POUR LE QUÉBEC, MORNEAU SHEPELL LTÉE [[email protected]]. 12 TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 12 GUIDE SOURCE 2015 Les éléments analysés par la clp dans toutes les décisions ré centes sont (1) : • « la nature et la gravité de l’événement ; • le diagnostic initial de la lésion professionnelle ; • l’évolution des diagnostics et de la condition de la travailleuse ; • la durée normale de la période de consolidation pour ce type de lésion ; • la présence de limitations fonctionnelles et d’une atteinte permanente ; • la capacité à reprendre l’emploi prélésionnel vs la gravité de l’événement la nature, l’importance et le caractère bilatéral de la déficience ; • l’évolution naturelle et la durée habituelle de la période de consolidation pour ce type de déficience. » Dans une décision de la clp, le commissaire a fait la revue de la jurisprudence et elle en a dégagé les constats suivants (2) : « [41] De cette lecture se dégagent les tendances jurisprudentielles suivantes : • lorsque le handicap entraîne une prolongation de la période de consolidation, un partage proportionnel est accordé jusqu’à concurrence de 10 % — 90 %; • lorsque d’autres conséquences s’ajoutent à la prolongation de la période de consolidation, un partage de l’ordre de 5 % — 95 % est accordé ; • lorsque le handicap est très sérieux et/ou les conséquences très importantes, un partage de 1 % — 99 % est accordé ; • lorsque l’apparition de la lésion professionnelle relève entièrement du handicap, un partage total de 0 % — 100 % est accordé. » Il ne faut pas oublier qu’une décision comportant un pour centage non représentatif du rôle de la condition personnelle aura possiblement très peu d’impact pour un employeur sous le régime personnalisé. En effet, avec les règles de calcul du régime, un pourcentage at tribué par la csst pourrait avoir peu d’impact financier surtout si le travailleur demeure avec des limitations fonctionnelles perma nentes l’empêchant de refaire son travail ou un autre travail chez son employeur. Comme le régime personnalisé tient compte d’un montant maximum par réclamation, une décision de partage de coût où le maintien d’une somme imputée trop importante, aura peu ou pas d’effet à la baisse sur le taux personnalisé de l’employeur, consi dérant que la csst applique des facteurs de chargement qui font augmenter significativement la valeur des sommes qui demeurent imputées. VOL. 30 No 5 2014-11-07 14:03 En résumé, il est important que lors d’une demande de partage de coût, il soit mis en preuve tous les éléments qui serviront à déterminer le pourcentage réellement attribuable en raison de la condition préexistante. Dans les cas de réclamation où des limitations fonctionnelles permanentes sont attribuées, il y a de fortes probabilités pour que ces limitations permanentes soient secondaires à la condition préexistante, ce pour quoi il sera fort probablement nécessaire de porter la décision en appel devant la clp. Références bibliographiques 1. CLP Richelieu Salaberry, 30 juin 2010, 363345-62C-0811 2. CLP Montréal, 31 janvier 2011, 402905-71-1002 3. CLP Mauricie Centre-du-Québec, 17 mars 2014 514770-04 B-1306 PRÉVENTION La sécurité des employés. La santé des entreprises. L’ASSIFQ-ASSPPQ offre sous la même enseigne tous les services de SST que vous recherchez. • De l’information actuelle et facilement accessible. • Des formations flexibles et diversifiées données par des formateurs qualifiés. • Une expertise-conseil personnalisée et axée sur des résultats tangibles. • Un service d’impartition pour vous faciliter la vie. • Des mutuelles de prévention ASSIFQ-ASSPPQ pour améliorer vos deux bilans : 1175, avenue Lavigerie, bureau 210 financier et SST. Québec (Québec) G1V 4P1 • Des activités régionales Téléphone : 418 657-2267 poste 310 pour échanger de l’information, se Télécopieur : 418 651-4622 bâtir un réseau de contacts ou se Courriel : [email protected] perfectionner sur un sujet particulier. Site Internet : www.santesecurite.org Personne-ressource : Geneviève Gauthier, Joignez-vous aux 600 entreprises coordonnatrice de l’information et de toute taille qui tirent profit de notre des communications expertise ! PRÉVENTION PRÉVENTION Services de paie et de ressources humaines Desjardins Au travail, mieux vaut prévenir que guérir Santé et sécurité au travail Notre solution logicielle Employeur D, outille les gestionnaires et leur permet de mieux contrôler les couts, de réduire le nombre d’accidents et la durée des absences et de ce fait diminuer le taux de cotisation et démontrer leur diligence. Employeur D La Suite est actuellement la solution la plus performante au Canada Services de paie et de et permet de gérer l’ensemble des activités ressources humaines Desjardins liées à la santé et sécurité au travail. 1611, boul. Crémazie Est, Bureau 300 L’offre SST se décline en trois modules : Montréal (Québec) H2M 2P2 • Gestion de la SST ; Téléphone : 514 356-5050 • Financement de la SST ; Télécopieur : 514 356-3005 • Prévention et gestion des risques Courriel : [email protected] Employeur D, des solutions évolutives Site Internet : www.desjardins.com/sst de Desjardins pour la gestion de la paie, Personne-ressource : André Kassis, des ressources humaines et de la Santé directeur, comptes majeurs et sécurité au travail. Morneau Shepell offre aux employeurs une gamme complète de services en matière de santé et de sécurité au travail. Morneau Shepell réunit, en un guichet unique, une équipe multidisciplinaire pouvant assister les entreprises de manière experte dans la gestion de toutes les facettes de la SST : • gestion des réclamations pour lésion professionnelle Morneau Shepell • services en financement SST 1060, rue University, 9e étage et actuariat Montréal (Québec) H3B 4V3 • gestion de la prévention des accidents Téléphone : 514 848-9899 • mutuelles de prévention Sans frais : 1 800-565-4343 • services juridiques Courriel : • services médicaux complets [email protected] • formation Site Internet : morneaushepell.com • ergonomie TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 13 GESTION DE LA SST Dans une décision de la csst rendue dans un dossier semblable, un partage de coût avait été accordé et basé sur la période de con solidation, alors que de l’avis de l’employeur la condition person nelle avait plutôt été aggravée au travail par un fait bénin et responsable de l’ensemble des conséquences observées. Ce travail leur n’a jamais été en mesure de reprendre son travail chez son employeur. La csst a accepté de reconnaître la condition personnelle, mais elle a calculé le pourcentage à accorder en tenant compte exclusive ment de la période de consolidation de la lésion. Elle a ainsi re connu un partage de coût de 80 % au fonds spécial et 20 % au dossier de l’employeur. La décision a été portée en appel et la clp a reconnu que la condi tion personnelle était responsable des conséquences de la lésion et ainsi augmenter le pourcentage à 99 % et seulement 1 % est de meuré au dossier de l’employeur. La juge commissaire a attribué le pourcentage en tenant compte des critères reconnus par la clp alors que la csst a basé sa décision sur la période de consolidation (3). « [10] La csst a décidé que le partage de coût reposait uniquement sur la prolongation de la lésion professionnelle. Elle en est arrivée à un pourcentage de 20 % en considérant que pour une déchirure de la coiffe des rotateurs de l’épaule gauche, tel qu’est le diagnostic retenu pour la lésion professionnelle du travailleur, la durée moyenne de consolidation est de 77 jours alors qu’il en a fallu 373 dans le présent cas. [11] Or, la jurisprudence unanime du tribunal[2] est à l’effet qu’il ne faut pas considérer uniquement la période de consolidation d’une lésion professionnelle, mais toutes ses conséquences, dont entre autres la reconnaissance d’une atteinte permanente et de limitations fonctionnelles, l’admissibilité en réadaptation, la poursuite du versement d’une indemnité de remplacement du revenu. [12] Cette omission de la part de la csst de considérer les autres conséquences d’une lésion professionnelle justifie que la décision rendue soit infirmée. » GUIDE SOURCE 2015 VOL. 30 No 5 13 2014-11-07 14:03 HYGIÈNE DU TRAVAIL VENTILATION À LA SOURCE Nouvelle norme sur le manganèse La norme d’exposition au manganèse (Mn) dans l’air pourrait bien être révisée à la baisse suite à une recommandation de l’acgih. En Michel Gagnon1 effet, les membres de cette organisation suggèrent d’abaisser la twa à 0.02 mg/m3 pour les fractions respirables (1), alors que la vemp au Québec est de 0,2 mg/m3 pour les poussières totales (2). (µ) sont les plus susceptibles de causer des dommages. Or, les émissions du procédé de soudage, qui peuvent selon les métaux impliqués contenir du Mn, génèrent toujours des particules dont les dimensions se situent à 1 µ. Contamination lors du soudage Les fumées de soudage représentent donc une source importante de Mn sous la forme d’oxyde de manganèse, absorbable par voie respiratoire. Il devient alors essentiel d’y attacher une attention particulière. Certes on peut viser à ne pas dépasser la norme d’ex position québécoise, mais, dans un souci de mieux protéger les travailleurs, on peut également viser à respecter la recommandation de l’acgih. Captation à la source M ais pourquoi, l’American Conference of Governmental Industrial Hygienists (acgih) a-t-il révisé leur twa (Time Weighed Average) et devrions-nous, au Québec, faire de même avec la valeur d’exposition moyenne pondérée (vemp) de ce produit ? En tout premier lieu, notons que dans la fiche signalétique du répertoire toxicologique de la csst, on peut lire que : depuis le 13 décembre 2013, la vemp du manganèse a été réduite à 0,2 mg/m³ avec la notation <poussière totale> (Pt). Cette valeur s’applique autant pour les fumées, les poussières et les composés du manganèse. La subs tance n’a plus de vecd. Cette valeur s’applique pour les poussières et les composés de manganèse. Donc, une révision de cette norme d’exposition est relativement récente. Dans un document de l’Occupational Safety & Health Admi nistration (osha), on retrouve que l’acgih base ses recommandations entre autres sur les points suivants concernant l’exposition aux poussières et fumées contenant du Mn : • effets neurophysiologiques et neuropsychologiques, incluant un affaiblissement de la vue et de la coordination des mains, perte de fonctions motrices, tremblements, etc. La fiche signalétique de la csst va dans le même sens pour la neurotoxicité et plusieurs auteurs font étant d’un risque de nonréversibilité des symptômes si une exposition trop importante se prolonge dans le temps (3). Les premiers symptômes peuvent ressembler à ceux de la maladie de Parkinson. D’importantes variations sont toutefois notées dans les symptômes selon les personnes. De plus, au niveau des études, tous s’entendent pour avancer que les particules de moins de 1 micron Dans le cas de l’oxyde de manganèse, présent dans les fumées de soudure, il est évident que la captation à la source soit pratiquement la seule façon de contrôler les émissions à la source et de s’assurer de protéger le soudeur au niveau dans sa zone respiratoire tout en y maintenant une concentration inférieure à 0,02 mg/m3. Sans capture à la source, la colonne de convection naturelle d’air chaud remplie de ces particules (voir figure 1) va se diluer dans l’air ambiant et le soudeur connaitra une exposition qui sera au-delà de 0,02 mg/m3. Comment faire une captation à la source adéquate ? Cela dépend du type d’opération en cours. Figure 1. Contours de vélocité avec une source chaude. 1. PRÉSIDENT HENLEX [[email protected]]. 14 TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 14 GUIDE SOURCE 2015 VOL. 30 No 5 2014-11-07 14:03 TS-De TS-Dec14-GAMicroClipXL-CAYB-fp-FreCA.indd 1 TS05-REPERTOIRE 2015.indd 15 10/24/2014 3:16:48 PM 2014-11-07 14:03 HYGIÈNE DU TRAVAIL VENTILATION À LA SOURCE Le manganèse dans l’alimentation et l’eau Le manganèse joue un rôle important dans notre organisme. Le manganèse est un nutriment essentiel à la formation des os. Il a également un rôle au niveau de réactions liées au métabolisme des acides aminés, des glucides et du cholestérol. De façon générale, les sources de manganèse sont les produits céréaliers, les mollusques, les légumineuses, les légumes et les noix (5). Si le manganèse absorbé par les aliments n’est pas nocif, mais est essentiel à la santé, il peut en aller autrement pour l’eau de boisson. Notons que l’Organisation mondiale de la Santé (oms) considère qu’une concentration de 400 µ/l serait non dommageable pour la santé humaine. Or une chercheuse québécoise, Maryse Bouchard, a fait une étude sur le manganèse dans l’eau de boisson qui révèle que, même avec une concentration de 250 µ/l, donc inférieure à la norme de l’oms, il y a danger. L’étude, effectuée chez des enfants de 6 à 13 ans, ayant consommé de l’eau en provenance d’eaux souterraines riches en Mn, a démontré une diminution de performance significative à des tests d’habiletés intellectuelles ainsi qu’une variation à la baisse du quotient intellectuel (qi) de 6.2, ce qui est considérable (6). Pour le soudage à un poste fixe Il s’agit d’un poste où la pièce à souder est pratiquement fixée à la même position en tout temps et avec un tout petit déplacement du pistolet à souder. Dans ces cas, un bras de captation ou une buse bien positionnée, avec le bon débit, contrôlera complètement les émissions qui sont contenues dans la colonne de convection naturelle de l’air chaud qui monte. INSTRUMENTS DE MESURE TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 16 GUIDE SOURCE 2015 Dans ce cas, nous avons soit un poste où l’endroit à souder est toujours différent, ou soit un poste où les soudures s’effectuent sur une certaine longueur. Des soudures de plus de 30 cm (12 po) sont pratiquement impossibles à contrôler avec un bras ou une buse. Si on veut y arriver, il faudrait utiliser des débits d’air très importants. Dans ces cas, le pistolet assisté par vacuum apportera la solution. Par contre, ce ne sont pas tous les pistolets qui seront capables de bien contrôler la colonne de convection naturelle, celle-ci devenant de plus en plus importante au fur et à mesure que l’intensité de soudage augmente. En effet, plus on dépose de fil pour faire la soudure, plus on utilise une puissance importante, plus les kilowatts utilisés sont élevés et plus la colonne de convection naturelle sera imposante. Il devient alors essentiel de consulter des professionnels qui sauront vous guider vers les choix adéquats. Rappelons finalement que l’élimination à la source rencontre l’esprit de la Loi sur la santé et la sécurité du travail. Références bibliographiques 1. acgih, (2013), Documentation of the Threshold Limit Values (tlvs) and Biological Exposure Indices (bels) - Manganese, Elemental and Inorganic Compounds. 2. [http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/dynamicSearch/telecharge. php ?type=3&file=/S_2_1/S2_1R13.HTM] 3. [http://www.csst.qc.ca/prevention/reptox/Pages/fiche-complete.aspx ? no_produit=4325&no_seq=1] 4. [https : //www.osha.gov/dts/chemicalsampling/data/CH_250200.html] 5.[http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/PalmaresNutriments/Fiche. aspx ?doc=manganese] 6. Bouchard, M., Sur la piste du manganèse, Magazine de l’uqam, Printemps 2011 Volume 09 Numéro 01 INSTRUMENTS DE MESURE BW Technologies par Honeywell Analytics est un manufacturier de pointe offrant une gamme complète d’appareils portables spécialisés dans la détection de gaz combustible, toxiques et mesure du niveau d’oxygène dans l’atmosphère. La gamme de produits offerts comprends des détecteurs de gaz personnels (EPI) sans entretien (GasAlert ClipXtreme), mono-gaz & multi-gaz. Honeywell Analytics offre aussi toute une gamme de produits en détection de gaz fixe en application industrielle et commerciale. Honeywell Analytics est certifié Six Sigma en matière de système BW Technologies de qualité et conçoit des produits by Honeywell de haute technologies dans le but ultime 2840, 2 Ave SE de satisfaire les besoins en prévention Calgary (Alberta) T2A 7X9 et sécurité dans les marchés industriels, Courriel : [email protected] municipaux et commerciaux. Site Internet : www.gasmonitors.com Personne-ressource : Richard Côté, directeur du service à la clientèle 16 Pour le soudage à un poste mobile Draeger est l’un des plus importants fabricants mondiaux d’appareils de protection respiratoire et de détection des gaz. Nous sommes spécialisés dans les dispositifs de mesure et d’alerte monogaz, ainsi que dans les détecteurs multigaz. Les systèmes à plaquette Dräger CMS, en particulier, offrent une mesure fidèle des gaz toxiques dans un tube de détection électronique rapide et facile d’emploi. En protection respiratoire, Draeger propose une gamme complète de produits, des masques filtrant jetables à usage unique aux appareils à adduction d’air, des appareils autonomes aux appareils à circuit fermé offrant une Draeger Safety Canada Ltée autonomie de quatre heures en plus 145, rue Barr, Bureau 14, des appareils d’évacuation de type filtrant, Saint-Laurent (Québec) H4T 1W6 à air comprimé ou à oxygène chimique. Personnes-ressource : Guy Baillargeon Nous offrons également une gamme complete de simulateurs de formation. Que ce soit pour les espaces clos, les incendies de classe B (FTS) ou ceux de classe A (Swede Survival), nous avons la capacité de concevoir un simulateur répondant à vos besoins spécifiques. (Est du Québec : 418 564-2597) Chris Little (Ouest du Québec : 514 791-6851) Télécopieur : 418 831-3395 (Guy) et 514 733-7789 (Chris) Courriel : [email protected] [email protected] Site Internet : www.draeger.ca VOL. 30 No 5 2014-11-07 14:03 HYGIÈNE DU TRAVAIL P U B L I R E P O RTAG E South West Water tient une flotte fiable grâce à iNet® South West Water fournit des services d’eau potable et de traitement des eaux usées dans tout le sudouest du Royaume-Uni. Si iNet détecte un moniteur nécessitant un entretien, l’équipe d’iNet affectée au soutien envoie un moniteur pleinement fonctionnel. Problème Résultats Afin de protéger les employés des gaz dangereux pendant qu’ils accomplissent leur travail, il faut des appareils personnels de surveillance de gaz en continu dans toutes les installations de traitement de l’eau potable et des eaux usées de South West Water. La vie utile de la flotte de détecteurs de gaz de l’entreprise tirait à sa fin, et l’équipe craignait que ses appareils ne soient plus fiables. De plus, les membres de l’équipe avaient de la difficulté à s’acquitter des tâches requises pour la maintenance de leur flotte, par exemple soumettre les appareils à des essais de la résistance aux chocs et les étalonner. Lorsqu’un appareil nécessitait des réparations, il était envoyé à un tiers, ce qui faisait que l’équipe en était privée pendant un certain temps et entraînait un accroissement des coûts. Solution South West Water a décidé non seulement de remplacer sa flotte actuelle, mais aussi d’étudier des solutions qui pourraient l’aider à gérer plus facilement son programme de détection de gaz. Peu après, la solution iNet® a été mise en place dans 75 installations. À cette fin, l’équipe a reçu 393 détecteurs multigaz VentisMC MX4 et 97 détecteurs MX6 iBridMC, et 90 stations d’accueil iNet DS ont été installées. Grâce à iNet Control, application Web accessible depuis le navigateur de n’importe quel ordinateur, les membres de l’équipe peuvent gérer et visualiser le rendement de leur flotte de détecteurs de gaz. iNet automatise des évènements comme les essais de la résistance aux chocs, l’éta lonnage et les mises à jour du microgiciel des appareils, éliminant du coup les problèmes liés à la maintenance. South West Water attribue le renforcement de son programme de détection de gaz à iNet. Grâce à la maintenance automatisée des appareils et à l’entretien proactif, l’équipe est assurée qu’un moniteur fiable sera prêt à être utilisé. L’entreprise a également réalisé des économies de coûts considérables en gérant sa flotte de détecteurs de gaz à l’aide d’iNet comparativement au fait d’acheter des moniteurs, puis d’assurer leur maintenance manuellement. Enfin, grâce à iNet, les alarmes, les tendances et les comportements liés au programme de détection des gaz sont pleinement visibles pour les membres de la direction. Comme ils peuvent produire des rapports sur demande, ils ne consacrent plus de temps à l’extraction manuelle des données critiques dont ils ont besoin. Sam Woollacott, gestionnaire de produits à South West Water, résume la valeur du service pour l’entreprise de la façon suivante : « iNet est une solution rentable grâce à laquelle nous ne nous embêtons plus à gérer notre flotte de détecteurs de gaz, et la sécurité de nos employés est accrue. Nous savons maintenant exactement ce qui se passe sur le terrain par l’intermédiaire d’iNet. » Pour en apprendre davantage sur iNet, visitez le site www.indsci.fr/imagine-inet/. Site Internet : www.indsci.fr TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 17 GUIDE SOURCE 2015 VOL. 30 No 5 17 2014-11-07 15:27 HYGIÈNE DU TRAVAIL SIMDUT ET SGH Le nouveau SIMDUT Le simdut s’harmonise avec le système général harmonisé (sgh). La date de mise en application au Canada est prévue pour le 15 juin 2015. Dans les faits, le Canada et son principal partenaire commercial, les États-Unis, Robert Richards1 ont combiné leurs efforts pour créer un système commun basé sur le sgh tel qu’adopté par l’Union Européenne. INSTRUMENTS DE MESURE N’achetez pas vos détecteurs de gaz. Nous avons une meilleure solution... iNet. Les questions qui ont de l’importance pour votre entreprise vous tiennent bien assez occupé. Vous comptez parmi vos tâches quotidiennes la lourde responsabilité de vous assurer que vos employés restent à l’abri des gaz dangereux et qu’ils rentrent chez eux à la fin de chaque journée de travail. L’achat de votre flotte de détecteurs de gaz a été facile; mais c’est ensuite que les ennuis ont commencé. iNet peut vous aider Avec un abonnement au programme de détection de gaz iNet, vous aurez l’esprit tranquille parce que vous saurez que votre équipement fait l’objet d’une maintenance adéquate et d’un entretien proactif, que vous êtes en mesure de présenter les dossiers requis sur demande, moyennant un effort Industrial Scientific Corporation minime, et que vos employés sont à Personne-ressource : Louis Marcoux l’abri des gaz dangereux. Cellulaire : 514 246-1552 Personne-ressource : Daniel Markle Pour en apprendre davantage Cellulaire : 514 629-9392 au sujet d’iNet, visitez le www.indsci.fr/imagineinet QUALITÉ DE L’AIR Santé et sécurité au travail, hygiène industrielle et qualité de l’air Les services : • Audits et conseils ; • Prévention/inspection en santé et sécurité des chantiers de construction ; • Adaptation des installations aux normes de santé et de sécurité du travail en vigueur ; • Formation. Chantier de construction : • Enlèvement d’amiante ; • Décontamination de moisissures ; • Procédures sécuritaires de travail. TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 18 1. COÉDITEUR DE TRAVAIL ET SANTÉ, FORMATEUR [[email protected]], [[email protected]]. VENTILATION Exp propose un accompagnement aux entreprises pour réaliser des études de conformité, faire des échantillonnages sur le terrain et finalement les aider à mettre en place des actions préventives visant à diminuer les risques à la santé et la sécurité des travailleurs. 18 N ous verrons apparaître de nouveaux pictogrammes découlant d’une classification élaborée des produits selon leurs dangers intrinsèques. Les contenus des étiquettes et des fiches de sécurité seront améliorés entre autres par des présentations et des phrases harmonisées et standardisées. Mais il y aura quelques différences avec le sgh. Ainsi, par exemple, le Canada maintient les agents pathogènes humains dans cette nouvelle version du simdut. Cette catégorie regroupe les microorganismes ainsi que les toxines pouvant provoquer des maladies chez les humains. De nouvelles classifications, absentes du sgh, seront aussi mises de l’avant par le nouveau simdut. Le nouveau simdut apporte des différences fondamentales par rapport à l’actuel. En premier lieu, le Canada abroge l’actuel Règlement sur les produits contrôlés et le remplace par un nouveau règlement nommé, Règlement sur les produits dangereux. Les contenus des étiquettes et des fiches seront plus complets et de meilleure qualité. Le bandeau hachuré qui entoure les étiquettes ne sera plus requis et les fiches n’auront pas à être renouvelées aux trois ans si de nouvelles données ne sont pas disponibles. Ce ne sont que quelques aspects des nouveautés qui seront mises en place. Mais, pour les travailleurs, une formation adéquate devrait en rendre l’application conviviale. Exp 1001, boul. de Maisonneuve Ouest, bureau 800-B Montréal (Québec) H3A 3C8 Téléphone : 514 788-6158 Télécopieur : 514 935-1645 Courriel : [email protected] Site Internet : www.exp.com Personne-ressource : Van Hiep Nguyen, ing. M.Sc.A., M.A., directeur Qualité de l’air/Hygiène industrielle GUIDE SOURCE 2015 Manufacturier de systèmes antipollutions (Bas volume haute vitesse. BVHV) appliqués à l’hygiène industrielle. Notre mission est la protection de la zone respiratoire des travailleurs. Nous concevons et fabriquons des systèmes pour contrôler des émissions de toutes catégories : • Fumées de soudage • Certaines applications d’Arc Air • Poussières de sablage sur le métal, le bois ou les composites Henlex Inc. • Poussières générées 2600 Diab par les procédés St-Laurent (Québec) H4S 1E8 de production pharmaceutique Téléphone : 514 339-2522 et alimentaire Sans frais : 1 800 922-2522 • Système industriel Télécopieur : 514 339-2526 d’aspiration centrale Personne-ressource : Michel Gagnon VOL. 30 No 5 2014-11-07 14:03 TS05-REPERTOIRE 2015.indd 19 2014-11-07 14:03 P PROTECTION PERSONNELLE COMPORTEMENTS SÉCURITAIRES Responsabiliser l’organisation avant l’individu Un des désirs les plus fréquents rencontrés dans les organisations demeure la responsabilisation des travailleurs à l’égard de leur Marc-André Ferron1 santé et de leur sécurité. Or ceci implique l’adoption de comportements individuels sécuritaires. T outefois, lorsqu’on regarde la gestion de plusieurs de ces entreprises, des lacunes majeures relatives à l’identification des risques et obligations légales sont rapidement détectables. L’absence de plan de formation, tout comme l’application de notions de base telles que l’élimination et la réduction à la source des dangers, sont habituellement aussi monnaie courante. La question à se poser alors est la suivante : peut-on exiger d’une personne ce que l’on ne fait pas soi-même ? Il était une fois Il était une fois, une petite fille qui demanda à sa mère : « Maman, pourquoi coupes tu le jambon aux deux extrémités avant de le faire cuire ? » Sa mère lui répondit alors qu’elle ne le savait pas vraiment, qu’elle supposait que cette pratique était de mise pour éviter le développement de bactéries. Elle dit alors à sa petite fille que cette pratique lui venait de sa mère et que si elle allait voir grand-maman, elle aurait fort probablement une réponse à ses interrogations. La petite fille se rendit alors chez sa grand-mère et lui demanda pourquoi elle coupait les deux extrémités du jambon avant de le faire cuire. La grand-mère lui répondit alors qu’elle ne le savait pas, mais qu’elle supposait que c’était pour éviter les bactéries dans la viande. L’arrière-grand-mère étant décédée depuis long temps, la grand-mère la référa à sa sœur aînée. Sans plus attendre, la petite alla frapper à la porte de sa vieille tante et lui posa la même question. La vieille tante lui répondit rapidement : « Maman coupait toujours les deux extrémités du jambon, car à l’époque nous avions un four à bois qui était très petit. Afin d’être en mesure d’y insérer le jambon, il fallait en couper les deux bouts pour pouvoir le faire cuire. » 1. AUTEUR, CONSULTANT, CONFÉRENCIER, [[email protected]]. 20 TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 20 GUIDE SOURCE 2015 Pourquoi se responsabiliser ? Comme le raconte cette histoire, on fait parfois les choses sans trop savoir pourquoi. Il en est souvent ainsi avec l’approche comportementale en matière de santé et de sécurité. Les organisations sont souvent telles que « l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours ». Souvent, on veut responsabiliser l’individu parce que l’on a entendu parler des miracles que cela a pu produire au sein d’autres entreprises. Cependant, on oublie trop souvent de regarder ce que ces organisations ont fait en amont de ce type d’interventions comportementales. Par exemple, l’identification des risques est une des responsabilités de base de l’employeur en matière de santé et sécurité, tel que défini à l’article 51.5 de la Loi sur la santé et la sécurité du travail (lsst). 51. L’employeur doit prendre les mesures nécessaires pour protéger la santé et assurer la sécurité et l’intégrité physique du travailleur. Il doit notamment : (5 °) utiliser les méthodes et techniques visant à identifier, contrôler et éliminer les risques pouvant affecter la santé et la sécurité du travailleur. Cette responsabilité doit fondamentalement être assumée par l’employeur en premier lieu, si celui-ci désire responsabiliser ses employés, car voici ce que la lsst mentionne au sujet des responsabi lités de l’employé à l’article 49.5 : 49. Le travailleur doit : (5 °) participer à l’identification et à l’élimination des risques d’accidents du travail et de maladies professionnelles sur le lieu de travail. Ainsi, si aucun processus d’identification des dangers n’est existant dans l’organisation, comment l’employé pourrait-il y participer ? Il en est de même pour une vaste gamme de responsabilités. Voici quelques autres exemples : employeur : 51. (3 °) s’assurer que l’organisation du travail et les méthodes et techniques utilisées pour l’accomplir sont sécuritaires et ne portent pas atteinte à la santé du travailleur ; employé : 49. (2 °) prendre les mesures nécessaires pour protéger sa santé, sa sécurité ou son intégrité physique ; employeur : 51. (9 °) informer adéquatement le travailleur sur les risques reliés à son travail et lui assurer la formation, l’entraînement et la supervision appropriés afin de faire en sorte que le travailleur ait l’habileté et les connaissances requises pour accomplir de façon sécuritaire le travail qui lui est confié ; employé : 49. (1 °) prendre connaissance du programme de prévention qui lui est applicable. Comment un employé pourrait-il prendre les mesures nécessaires pour protéger sa santé et sa sécurité, si celles-ci n’ont pas préalablement été définies ? Comment le travailleur pourrait-il prendre connaissance du programme de prévention, s’il n’est pas informé du contenu et s’il n’a pas de formation sur les éléments qui s’y VOL. 30 No 5 2014-11-07 14:03 F Pensé pour la SÉCURITÉ Conçu pour le CONFORT La collection DragonWearMC, une gamme de vêtements ignifuges de True North GearMC, a été conçue sous la forme d’un système multicouche complet, allant des couches de base permettant l’évacuation de l’humidité aux couches extérieures qui aident à affronter le climat. De par leur composition, tous les vêtements sont résistants aux flammes et aux arcs électriques et respectent les normes de la NFPA. Veste à coquille souple ignifuge DragonShieldMC Également offert en orange haute visibilité (norme de la CSA) FIRE RESISTANT WORKWEAR 800-873-5725 www.dragonwear.com TS05-REPERTOIRE 2015.indd 21 FAbRIqué AvEC TISSu 2014-11-07 14:03 PROTECTION PERSONNELLE COMPORTEMENTS SÉCURITAIRES rattachent ? Personne ne vient au monde avec des connaissances spécifiques sur le travail en hauteur ou le sauvetage en espaces clos. Avant l’approche comportementale La base de la lsst est très claire à l’article 2. Cet article mentionne ce qui suit. 2. La présente loi a pour objet l’élimination à la source même des dangers pour la santé, la sécurité et l’intégrité physique des travailleurs. Dans le cas où vous seriez incapable d’éliminer les dangers à la source, vous devez les réduire à la source. Si vous ne pouvez réduire les dangers à la source, vous devez mettre en place des mesures de gestion telles que des procédures, le port d’équipements de protection individuelle (épi), la formation, l’accueil, les audits, la discipline et autres. Dans l’impossibilité d’atteindre l’une ou l’autre de ces avenues de manière chronologique, il vous reste la possibilité de travailler sur les valeurs, les comportements et les croyances des individus. Si je vous demandais si vous avez déjà essayé de changer quelqu’un, que répondriez-vous ? Je suis convaincu que vous pensez à une longue aventure dont les chances de succès sont minimes, plutôt qu’à quelque chose de simple et rapide. Pourtant, un grand nombre d’entreprises optent pour des stratégies visant à responsabiliser leurs employés relativement à l’adoption de comportements sécuritaires, avant d’avoir eux-mêmes assumé leurs responsabilités en ce qui concerne l’élimination, la réduction et la gestion des risques au préalable. L’enfer c’est les autres Dans ses écrits, Jean-Paul Sartre mentionnait que l’enfer c’est les autres. Le Code criminel canadien, quant à lui, ne va pas en ce sens. BOTTES ET SOULIERS DE TRAVAIL DISTRIBUTEUR D’ÉQUIPEMENTS DE SÉCURITÉ Depuis 1934, ROYER conçoit, développe et fabrique des chaussures de sécurité spécialisées en réponse aux besoins spécifiques des industries et des travailleurs de divers corps de métiers. PSB Sécurité a été fondée en Gaspésie en 1978 et est devenue CONFIAN en 2014. Entreprise indépendante dans l’industrie de la distribution d’équipements de santé et sécurité du travail au Québec, CONFIAN mise toujours sur la simplicité dans ses relations d’affaires et sur un service hors pair et amical. Active à l’échelle nationale, l’organisation compte aujourd’hui plus de 40 employés dans deux centres d’affaires, à Bonaventure (Gaspésie) et à Québec. Accréditée ISO 9001-2000 et C-TPAT, l’entreprise démontre également sa rigueur en matière de qualité par la certification multiple de plusieurs de ses produits aux normes canadienne (CSA), américaine (ASTM) et européenne (CE). En outre, ROYER est fière d’offrir en exclusivité nord-américaine les semelles XPAN, en caoutchouc double densité, résistantes à l’huile et offrant une adhérence ainsi qu’une absorption d’énergie supérieures. Pour plus d’information, veuillez contacter notre service à la clientèle au 1 800 567-7693. 22 À l’article 219, il confère aux gestionnaires la responsabilité de la santé et de la sécurité d’autrui. Dans ce cas, l’enfer c’est nous autres, les gestionnaires. Malheureusement, la responsabilité légale de la santé et de la sécurité se délègue très mal lorsqu’on est un employeur ou un représentant de l’employeur. Alors, si vous désirez responsabiliser vos employés à l’égard de la santé et de la sécurité et de l’adoption de comportements sécuritaires, je vous donnerais les conseils suivants. • Procédez à l’inventaire de l’ensemble de vos risques, pour chacun des postes de votre établissement. • Évaluez votre niveau de conformité pour l’ensemble des articles de loi et règlements qui s’appliquent à votre entreprise (au sens de l’article 219 du Code criminel, cela représente vos devoirs à titre d’employeur). • Évaluez l’efficacité de votre système de gestion de la santé et de la sécurité, ou faites-le contrôler par l’externe (si vous en avez un). • Assurez-vous de la mise en place d’un bon système de gestion de la formation par postes de travail. Si vous ne disposez pas de ces éléments et que vous amorcez une démarche comportementale en santé et sécurité, ou si vous pensez aller dans cette direction, je vous recommanderais fortement de repenser votre stratégie. Dans un tel cas, vous risquez d’imposer un très grand nombre d’heures à vos gestionnaires et d’investir des ressources financières considérables dans des actions dont les résultats ne seront pas à la hauteur de vos attentes. Aussi, faites bien attention si vous désirez responsabiliser vos employés. Ne tentez pas de transférer des responsabilités à des gens qui n’ont pas le pouvoir de les assumer. Pensez bien à vos priorités, et bon succès. TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 22 ROYER 712, rue Principale Lac-Drolet (Québec) G0Y 1C0 Téléphone : 819 549-2100 Télécopieur : 819 549-2584 Sans frais : 1 800 567-7693 Courriel : [email protected] Site Internet : www.royer.com Personne-ressource : Service à la clientèle GUIDE SOURCE 2015 L’organisation se démarque par la chaleur de son service personnalisé et par son expertise technique de haut calibre. Nous visons toujours à suggérer l’équipement le mieux adapté, car chez CONFIAN, les équipements de sécurité sont un outil pratique pour le travailleur qui privilégie le confort, la confiance et l’aisance au travail. CONFIAN par PSB sécurité 152B, Avenue de Grand-pré Bonaventure (Québec) G0C 1E0 Téléphone : 1 800 463-2775 Télécopieur : 418 534-3942 Courriel : [email protected] Site Internet : www.confian.com Personne-ressource : Guy Desroches, président VOL. 30 No 5 2014-11-07 14:03 TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 23 GUIDE SOURCE 2015 VOL. 30 No 5 23 2014-11-07 14:03 PROTECTION PERSONNELLE TRAVAIL D’ÉQUIPE Quand les travailleurs et la direction s’unissent Que diriez-vous de lever et de maintenir un poids de 25 à 30 kg à une trentaine de centimètres de votre corps ? Que diriez-vous si un tel exercice faisait partie de votre tâche quotidienne ? Pénible, croyez-vous ? Robert Richards1 Et bien, ajoutez à cela que vous devez, tout en maintenant ce poids, appliquer avec vos pouces une pression pouvant atteindre jusqu’à 4 kg sur des boutons pressoirs pour faire fonctionner la machine dont vous êtes responsable. L oin d’être une séance de Nautilus de cinq minutes, cet exercice représentait la tâche de quelques employés de l’Alcan de Beauharnois jusqu’à ce qu’ils s’unissent pour résoudre cette cause incontestable de troubles musculosquelettiques sérieux. Les résultats sur la santé des travailleurs sont éloquents. Avant les modifications apportées aux lève-tiges, ces machines qui servent à fixer les tiges conductrices de courant électrique, on enregistrait pas moins de neuf cas de syndromes du tunnel carpien, autant de cas de tendinites aux avant-bras et aux pouces et six cas d’épicondylites, mentionne le Dr Maurice Bergeron, médecin en santé au travail à l’Alcan. Certains travailleurs présentaient jusqu’à trois symptômes différents de manière simultanée. Un des travailleurs a dû être opéré aux deux poignets pour le soulager du syndrome du tunnel carpien. Bernard Mallet se souvient qu’il s’éveillait la nuit la main engourdie. Au début, soutient-il, les gars de l’usine n’osaient pas parler de leurs douleurs, car ils craignaient de perdre leur emploi. C’était une mauvaise attitude. Il fallait en parler, car c’est ainsi qu’on a entrepris les premières démarches. Et ces démarches ont été bénéfiques. Quinze mois après les transformations sur les lève-tiges, ajoute fièrement le docteur Bergeron, nous n’avons enregistré aucun nouveau cas. De plus, renchérit-il, ceux qui ont connu des problèmes semblent se diriger vers la voie de la guérison, même ceux qui sont revenus à leur poste. Ils n’ont pas connu d’aggravation. S’unir pour réussir Mais que s’est-il donc passé pour qu’un poste de travail soit modifié à ce point ? Ce sont le représentant à la prévention, Didier Chapron et le Dr Bergeron qui ont été les premiers à démarrer le dossier, expliquent les travailleurs rencontrés et qui, du même souffle, soulignent l’implication de l’hygiéniste industrielle de l’usine, Lise 1. COÉDITEUR TRAVAIL ET SANTÉ [[email protected]], [[email protected]]. 24 TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 24 GUIDE SOURCE 2015 veni Sou res 30 anniversaire UBLIÉ EN DÉCEMBRE 1993, VOL. 9 Nº 4 TEXTE P Lacasse. Tous désiraient que cessent ces troubles dont souffraient les travailleurs qui devaient utiliser le lève-tige. C’est grâce à un travail d’équipe qui a réuni tous les gens impliqués pour trouver des solutions qu’on y est arrivé, insiste Didier Chapron. Et ce succès, c’est avant tout celui des travailleurs eux-mêmes. Des débuts difficiles Tout a vraiment commencé en 1986 avec une réorganisation des horaires. Avant cette date, seuls les derniers arrivés à l’usine se retrouvaient au poste des lève-tiges. C’était le travail le plus dur. Dès qu’ils en avaient la chance, les travailleurs changeaient de poste pour un autre moins pénible. À cette époque, le temps d’exposition aux lève-tiges, qui n’était parfois que de quelques mois, n’était pas suffisamment long pour causer les troubles décrits plus haut. En 1988, l’arrivée d’une nouvelle technologie améliore grandement les conditions de travail à ce poste. Un changement important dans la cédule de travail vient également favoriser la stabilisation du personnel au poste de leveurs de tiges. Mais les contraintes ergonomiques décrites au début du texte eurent tôt fait d’engendrer des troubles musculosquelettiques sévères aux membres supérieurs. Dans certains cas, ce travail venait aggraver des troubles déjà existants. Il fallait réagir. La première étape consistait à obtenir l’appui de la haute direction de l’usine. Nous sommes en 1986. Les premières demandes d’études ergonomiques sont repoussées. Inlassablement, le représentant à la prévention et le médecin récidivent dans leur plaidoyer en faveur des travailleurs. Ils persistent malgré les refus et finalement, en juin 1991, la requête, appuyée par le comité de santé et de sécurité au travail, est finalement considérée. Un kinanthropologue et l’ergonome de la compagnie confirment l’origine des troubles ressentis par les travailleurs. C’est alors qu’une équipe interne s’unit dans un but commun, trouver des solutions. L’hygiéniste industrielle nouvellement arrivée et le représentant à la prévention, appuyés par un contremaitre, Daniel Simard, forment une équipe multidisciplinaire incluant des ressources internes tels que des électriciens, des soudeurs et des mécaniciens. Les travailleurs qui utilisent le lève-tige sont également impliqués. Ils enrichissent la démarche de leur opinion. Mais cette façon de procéder cadre mal avec la culture de l’usine et les réticences sont nombreuses tant de la part de certains cadres que de la part de certains travailleurs. Le dossier piétine… La prérogative pour réussir La volonté exprimée par la haute direction L’arrivée d’un nouveau directeur à l’usine, Richard Yank, marque un tournant important dans le dossier. Ce dernier adhère à la cause qu’il appuie et, surtout, il le fait savoir. Il crée un climat de con fiance, établit une collaboration avec les représentants syndicaux et VOL. 30 No 5 2014-11-07 14:03 DISTRIBUTEUR Distributeurs des plus grands manufacturiers d’équipements de sécurité au travail ainsi que des services tels que formation de base en antichute, inspection des équipements antichute, essai d’ajustement qualitatif et quantitatif et autres services offerts par nos spécialistes. Gaztek vend des détecteurs de gaz portables et des stations automatisées fabriqués par BW Technologies, des cylindres de gaz, des régulateurs, des mallettes de transport et autres accessoires. Plus de 19 succursales au Québec et 60 succursales au Canada pour mieux vous servir. Composants Industriels Wajax 2200, 52e Avenue Lachine (Québec) H8T 2Y3 Téléphone : 514 636-7200 Télécopieur : 514 636-7777 Courriel : [email protected] Site Internet : www.wajaxindustriel.com Personne-ressource : Sylvain Lefebvre, directeur des produits de sécurité DISTRIBUTEUR PROTECTION PERSONNELLE DISTRIBUTEUR Notre expertise est à votre service depuis 1999 et sommes heureux de conseiller une multitude de clients satisfaits à tous égards… Notre département technique effectue la réparation dans un court délai et la livraison de tout ce que nous vendons s’effectue très rapidement. Téléphonez-nous selon votre convenance ; nous serons heureux de vous conseiller. GAZTEK INC. 4050, boulevard Le Corbusier, local 102, Laval (Québec) H7L 5R2 Téléphone : 450 629-4848 Télécopieur : 450 629-0751 Courriel : [email protected] Personne-ressource : Pierre Cusson, directeur des ventes GANTS POUR DISTRIBUTEURS Chef de file canadien en matière de produits et de services liés à la santé et à la sécurité au travail, SPI Santé Sécurité propose des solutions à la fois complètes et spécialisées qui englobent la distribution de produits, les services de protection incendie, les services-conseils et les formations. Fondée en 1972, SPI Santé Sécurité est une entreprise en pleine croissance qui possède maintenant plus de 30 points de service à travers le pays. SPI Santé Sécurité Inc. 60, rue Gaston-Dumoulin Blainville (Québec) J7C 0A3 Téléphone : 450 420-2012 Télécopieur : 450 420-2026 Courriel : [email protected] Site Internet : www.spi-s.com Personne-ressource : Isabelle Delphine, directrice communication-marketing Fondée en 1964, Ganterie BCL Ltée fabrique et importe des gants en cuir et de tricot pour le travail. Notre mission Contribuer à rendre les organisations plus productives en protégeant et en optimisant l’usage des mains pour leurs travailleurs. BCL conseille et offre des gants et doublures de protection de marque AKKA, résistants à la chaleur et au froid, aux coupures, aux vibrations et aux produits chimiques pour une variété d’industries (transport, Ganterie BCL ltée métallurgie, plasturgie, verre, etc.). 21, Parc-Industriel Saint-Pacôme (Québec) G0L 3X0 La main est votre outil de travail numéro Téléphone : 1 888 745-2552 un. Vous la protégez avec le bon gant, Télécopieur : 418 852-3330 mais sous le gant… Nous avons œuvré avec des spécialistes pour créer Courriel : [email protected] une crème à mains « A88A » efficace Site Internet : www.akka.ca et apaisante pour votre peau. Personne-ressource : Marquis Poissant, vice-président ventes et marketing Notre objectif Améliorer le quotidien pour le Canada du plus grand nombre de travailleurs. GANTS, SOULIERS ET BOTTES VÊTEMENTS IMPACTO est une compagnie privée canadienne qui répond aux besoins exclusifs de la sécurité des travailleurs. Nous fabriquons et commercialisons de l’équipement de protection individuel spécialisé. Nous vendons une vaste gamme de produits de première qualité, pour offrir une protection contre les vibrations, les chocs et les actions répétitives. True North, le fabricant des vêtements DragonWear, est reconnu depuis plus de vingt ans pour la qualité de ses sacs, sacs à dos et vêtements résistants aux flammes. La gamme de vêtements ignifuges DragonWear a été conçue sous la forme d’un système multicouche complet, allant de la couche de base confortable sur la peau aux couches extérieures qui aident à affronter le climat. De par leur composition, tous les vêtements sont résistants aux flammes, aux arcs électriques, à l’usure et au lavage. True North travaille en étroite collaboration avec l’industrie canadienne pour offrir des vêtements qui sont DragonWear by True North conformes à la norme de la CSA et aux 3723, S. Hudson Street, Seattle certifications propres à l’industrie et qui Washington, USA, 98118 conviennent aux secteurs des incendies, Téléphone : 206 388-5182 de la recherche et du sauvetage, des Télécopieur : 206 723-1890 services publics et de la pétrochimie. Courriel : [email protected] L’engagement de True North envers la Site Internet : www.dragonwear.com qualité de fabrication et l’innovation Personne-ressource : Deane Seeger, permet de garantir que chaque produit offre un degré de confort, d’utilité et de vice-président fiabilité incomparable. Ligne de produits • Gants Antivibrations Air Glove® et Blackmaxx • Gants Antichocs • Supports de poignet pour la prévention des blessures • Semelles Anti-fatigue • Genouillères et coussins • Protecteurs du corps • Ceintures dorsales uniques Air Belt® • METGUARD Protecteur métatarsien • TURBOTOE CSA Embouts d’acier Certifié CSA Pour plus d'informations, contactez notre représentant Dave Vallières & Associates au 514 630-6848. Impacto Protective Products Inc. PO Box 524, 40 Dussek Street Belleville (Ontario) K8N 5B2 Téléphone : 888 232-0031 Télécopieur : 613 966-0067 Courriel : [email protected] Site Internet : www.impacto.ca Personne-ressource : Christine Eckert, gérante des ventes TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 25 GUIDE SOURCE 2015 VOL. 30 No 5 25 2014-11-07 15:50 SÉCURITÉ TRAVAIL D’ÉQUIPE cette fois, le projet prend vraiment son envol. L’exécutif syndical doit s’orienter sur la même piste que la direction pour réussir à mener à bien un projet faisant appel à la collaboration des employés, assure Richard Yank. Un des travailleurs nous confiait que ce directeur est humain et qu’il sait écouter. Pour que les travailleurs s’impliquent Une question de confiance Qui d’autre que le travailleur lui-même serait mieux placé pour connaitre toutes les facettes d’un travail. Au début, il fallait acquérir la confiance des travailleurs, confie Richard Yank. Si cette confiance peut être longue à obtenir, elle peut hélas se perdre rapidement. C’est pourquoi il faut toujours demeurer prudent lorsqu’il y a des décisions à prendre, ajoute-t-il. Il vaut mieux concentrer nos efforts sur un seul projet à la fois et le réussir que d’en échouer deux. Les travailleurs n’étaient pas habitués à un mode de gestion faisant appel à leur opinion quand il s’agissait d’améliorer quelque chose à l’usine. Nous faisions face à une culture de gestion autocratique avec des employés ayant une moyenne de 18 ans d’ancienneté. Leur première crainte était que les modifications qu’ils proposeraient pour faciliter leur travail au niveau ergonomique seraient à l’origine d’un surcroit de travail, pire encore, de pertes d’emploi. Richard Yank est formel ; il n’est pas question de faire perdre des emplois. Et, c’est sous l’œil approbateur de Maurice Bergevin, président du syndicat, qu’il ajoute que si des hommes étaient libérés suite à l’arrivée d’une amélioration, on saurait bien les réaffecter à l’intérieur de l’usine. Il faut des engagements concrets et des garanties, insiste Richard Yank. Nous ne couperons pas de postes. S’il faut diminuer le nombre de travailleurs, nous ne remplacerons pas les départs. D’ailleurs, si des employés étaient libérés suite à un projet d’amélioration, nous saurions bien les occuper, continue-t-il. Par exemple, on diminuerait les sous-traitances pour favoriser les travailleurs à l’interne ; on pourrait aussi pousser certains projets de formation, notamment en santé et en sécurité au travail ou encore on pourrait consacrer plus de temps à améliorer les conditions de santé et de sécurité au travail. Qu’en penses-tu ? Deux travailleurs, Richard Thibeault et Noël Dubuc, furent chargés de rencontrer les travailleurs pour recueillir leurs opinions. D’emblée, les travailleurs rencontrés soulignent leur satisfaction au fait qu’on ait tenu compte de leur opinion et de leurs suggestions. Au début, confie Maurice Bergevin, certains travailleurs venaient nous voir au syndicat pour s’assurer que nous approuvions le projet. Les garanties énoncées par le directeur de l’usine, tel le maintien des emplois, nous permettaient de rassurer les syndiqués sur la bonne foi des promoteurs du projet. La confiance était un des éléments clés de la réussite du projet, poursuit le président du syndicat. Pour que les travailleurs Certains nous accordent leur confiance, il fallait d’abord démontrer que la séchoirsdirection et le syndicat s’accordaient une confiance mutuelle. émettent C’est ainsi que, partant avec ces informations tirées des utilisateursplus eux-mêmes, Richard Thibeault et Noël Dubuc rencontraient beaucoup les électriciens, les mécaniciens et les soudeurs en vue de fabriquer de champ sur place l’outil idéal. Un prototype est créé à l’usine. Loin d’être magnétique parfait, les utilisateurs proposent de nouvelles modifications. Les que d’autres. travailleurs rencontrés sont unanimes : il faut le dire si ça ne va pas. 26 TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 26 GUIDE SOURCE 2015 Ce n’est pas parce qu’on vous met quelque chose entre les mains en vous affirmant que c’est meilleur qu’il faut l’accepter tel quel, explique Michel Moise. Certains par timidité n’oseront pas dire que le prototype comporte des lacunes. Au contraire, il faut être positifs et suggérer de nouvelles améliorations. Le prototype final, celui qui sera accepté et mis en place doit être approuvé par la grande majorité des travailleurs. Impliquer les travailleurs Les effets secondaires De cette expérience, on retire que la réalisation de projets basés sur l’écoute des travailleurs s’avère une expérience enrichissante pour tous. La meilleure récompense des travailleurs consiste à voir leurs idées écoutées et appliquées, estiment Maurice Bergevin et Richard Yank. Cela les valorise et inspire un sentiment de motivation. De plus, le climat de travail ne peut que s’améliorer. Nous avons tous beaucoup appris lors de la réalisation de ce projet. Certes il y eu des difficultés. Il a fallu s’assoir avec les travailleurs pour obtenir leur participation et prendre le temps de s’expliquer lors de phases plus difficiles. Mais le succès obtenu récompense largement ces efforts. Par ailleurs, le sentier battu ne s’arrête pas là, renchérit Richard Yank. Tenir compte des idées émises par les employés est un choix de gestion qu’on ne peut restreindre à la santé et à la sécurité. Au contraire, ce choix doit s’élargir à la production et aux opérations, selon Richard Yank. Il faut s’adapter au nouveau, accepter le changement et s’améliorer, renchérit Maurice Bergevin, sinon nous allons régresser. L’employeur ne doit pas utiliser le contexte économique difficile pour faire des pressions sur les employés. Il faut apprendre à bâtir avec les travailleurs, affirme le président du syndicat. Les travailleurs confirment ces attentes. Selon eux, travailler avec une machine qu’ils ont imaginée s’avère valorisant. Étant plus sécuritaire, ils ne craignent plus de se blesser. Plus légère, la machine ne leur vole pas toute leur énergie et ils reviennent à leur domicile en meilleure forme. C’est toute la qualité de vie qui s’en trouve améliorée. Un message à tous les travailleurs En conclusion, nous avons posé la question suivante aux travailleurs de l’Alcan de Beauharnois. Si vous aviez un message à adresser à d’autres travailleurs d’autres usines quel serait-il ? D’embarquer sans crainte dans un projet d’amélioration, répond un premier travailleur. D’impliquer d’abord les utilisateurs, renchérit un autre travailleur, ajoutant que les spécialistes comme les ingénieurs doivent commencer par écouter les travailleurs et construire selon leurs spécifications. Que tout le monde s’unisse pour travailler ensemble ; c’est en s’unissant qu’on parvient à trouver les bonnes solutions, complète un autre travailleur. Maintenant qu’on a vécu le projet d’amélioration du lève-tige, on a confiance. Si un nouveau projet se présente, on est prêt à embarquer, affirme un travailleur appuyé par l’approbation de ses confrères. Richard Yank, le directeur de l’usine ne disait-il pas : « Il vaut mieux réussir un seul projet que d’en échouer deux. » C’est ainsi que l’on crée un climat de confiance. Il avait raison et surtout il peut être fier de la réussite des travailleurs avec qui il fait fonctionner cette usine. VOL. 30 No 5 2014-11-07 14:03 TS05-REPERTOIRE 2015.indd 27 2014-11-07 15:51 SÉCURITÉ LEVAGE Opération de levage en établissement et en construction DEUX RÉALITÉS DIFFÉRENTES Croyez-vous qu’une opération de levage en établissement soit différente de celle qu’on effectuerait sur un chantier Yannick Morin1 de construction ? Certains croient qu’une opération de levage en établissement est un projet en soi comparativement à un moyen pour les opérations de levage en construction. P ourtant, les opérations de levage en établissement ou en construction ont une législation très similaire, mais ont deux réalités différentes. Règlementation En matière de santé et de sécurité du travail (sst), l’établissement et le chantier de construction sont tous les deux soumis à la Loi sur la santé et la sécurité du travail (lsst). L’objectif visé par la lsst est, selon l’article 2, « […] l’élimination à la source même des dangers pour la santé, la sécurité et l’intégrité physique des travailleurs. » Afin d’atteindre l’objectif visé par la lsst, les obligations du travailleur (article 49) et les obligations de l’employeur (article 51) y sont vitales. Mais qu’est-ce qu’un travailleur ? Un travailleur est, selon l’article 1, « une personne qui exécute, en vertu d’un contrat de travail ou d’un contrat d’apprentissage, même sans rémunération, un travail pour un employeur […] ». À la notion de travailleur, il est exclu un représentant de l’employeur dans ses relations avec les travailleurs. Ainsi, un gérant, un surintendant, un contremaître, etc., ainsi qu’un administrateur ne sont pas des travailleurs au sens de la lsst. Selon l’article 49 de la lsst, le travailleur à plusieurs obligations, mais plus particulièrement de « prendre connaissance du programme de prévention qui lui est applicable », de « prendre les mesures 1. ING. KRANING INC. [[email protected]]. 28 TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 28 GUIDE SOURCE 2015 nécessaires pour protéger sa santé, sa sécurité ou son intégrité physique », de « veiller à ne pas mettre en danger la santé, la sécurité ou l’intégrité physique des autres personnes qui se trouvent sur les lieux de travail ou à proximité des lieux de travail » et de « participer à l’identification et à l’élimination des risques d’accidents du travail […] ». Et pour l’employeur ? L’employeur est, selon l’article 1, « une personne qui, en vertu d’un contrat de travail ou d’un contrat d’apprentissage, même sans rémunération, utilise les services d’un travailleur ; […] ». Selon l’article 51, l’employeur a plusieurs obligations, protéger la santé et assurer la sécurité et l’intégrité physique du travailleur, mais plus particulièrement de « s’assurer que l’organisation du travail et les méthodes et techniques utilisées pour l’accomplir sont sécuritaires […] », d’« utiliser les méthodes et techniques visant à identifier, contrôler et éliminer les risques pouvant affecter la santé et la sécurité du travailleur », d’« informer adéquatement le travailleur sur les risques reliés à son travail et lui assurer la formation, l’entraînement et la supervision appropriés […] ». Dans le cas des établissements, plusieurs règlements découlant de la lsst s’appliquent alors que dans le cas d’un chantier de construction, le principal règlement est le Code de sécurité pour les travaux de construction. Enfin, la version 1974 de la norme csa z150 sur les grues mobiles est utilisée comme référence dans tous les règlements applicables. Selon l’article 6.1.4 de cette norme, « L’employeur doit mettre sur pied un programme de sécurité pour les grues, ainsi qu’un programme de formation pour ses travailleurs et il doit attribuer, entre ses équipes de levage, les responsabilités qui reviennent à chaque personne. » Différence de culture La culture de la sst est très différente entre l’établissement et le chantier de construction. En général, pour un établissement, la sst est un processus d’amélioration continue où tous les intervenants s’appliquent à assurer la continuité de l’entreprise. Par son organisation qui est relativement très stable où les contraintes sont majoritairement connues et identifiées, la sst fait partie de la culture de l’entreprise. Pour ce qui est de l’industrie de la construction, cette dernière se divise en quatre secteurs : génie civil, industriel, commercial et résidentiel. Chaque secteur est unique en soi. Trop souvent, la sst devient un défi en fonction des donneurs d’ouvrages, des entrepreneurs généraux et spécialisés, des consultants ainsi que des fournisseurs. La culture et l’organisation sont continuellement en VOL. 30 No 5 2014-11-07 14:03 SÉCURITÉ changement en fonction de chacun des projets réalisés de l’étape a à z. Il est très fréquent pour un entrepreneur général de réaliser plusieurs projets de différents donneurs d’ouvrages simultanément, où les mêmes consultants, les entrepreneurs spécialisés et les fournisseurs collaboreront ensemble de temps à autre. Trop souvent, la sst est donc un défi puisque certains donneurs d’ouvrages ont des exigences plus élevées et spécifiques que d’autres pour la réalisation d’opérations de levage. À titre d’exemple, nous avons déjà inscrit dans les programmes de sécurité pour les opérations de levage de nos clients que le donneur d’ouvrage refusait le levage des travailleurs dans une nacelle suspendue avec l’utilisation de la fléchette. De plus en plus, les donneurs d’ouvrage définissent les critères d’une opération de levage critique où le plan de levage dûment consigné par un ingénieur sera exigé. Par ces différentes exigences contractuelles des différents donneurs d’ouvrages, les entrepreneurs généraux y investissent beaucoup d’énergie et d’argent. Les entreprises de petites, moyennes et grandes tailles, tant en établissement qu’en construction n’auront pas les mêmes contraintes, les mêmes défis et les mêmes budgets. Certains seront proactifs et d’autres réactifs suite à un évènement. Planification La planification des opérations de levage en établissement ne devrait pas être différente de la planification sur un chantier de construction ; pourtant elle l’est. En établissement, le planificateur de l’opération de levage y investira beaucoup d’énergie pour assurer le succès du projet. Il n’est pas rare de voir des projets industriels où l’opération de levage a nécessité plus de deux ans de planification pour une mise en place de la charge qui a nécessité deux heures. L’opération de CADENASSAGE CADENASSAGE Brady Corporation fabrique et commercialise à l’échelle internationale des solutions complètes d’identification et de protection de locaux, de produits et de personnes. Parmi la gamme de produits qu’offre la Brady Corporation pour aider sa clientèle à accroître la sûreté, la sécurité, la productivité et le rendement, mentionnons des étiquettes et des enseignes à haut rendement, des dispositifs de sécurité, des systèmes et des logiciels d’impression et du matériel de précision découpé à l’emporte-pièce. Fondée en 1914, l’entreprise compte des millions de clients œuvrant dans les secteurs de l’électronique, des télécommunications, de la fabrication, de l’électricité, de la construction, de l’éducation, de la médecine et une foule d’autres. Le siège social de Brady est situé à Milwaukee et la société emploie plus de 6 500 personnes dans le cadre de ses activités en Amérique, en Europe et en Asie-Pacifique. Cadenas Experts Inc. 2413, boul. Louis-Fréchette Nicolet (Québec) J3T 1M9 Téléphone : 888 993-8860 Télécopieur : 819 293-8812 Courriel : [email protected] Site Internet : www.cadenasexperts.com Personne-ressource : Steven Doucet, président Machineries Ferndale offre une panoplie de produits de sécurité pour machines depuis plus de 40 ans. Nos produits sont fabriqués avec les plus hauts standards de qualité et de durabilité. Tous nos gardes de sécurité pour machines-outils sont équipés de micro-interrupteurs qui préviennent la mise en marche de la machine si le garde est ouvert. Nous avons le plus grand inventaire au Canada de gardes de sécurité pour machines-outils et nous offrons l’installation clé en main. Notre expertise en sécurisation Machineries Ferndale des machines couvre, entre autres, 10320, avenue Pelletier les types d’équipement suivants : Montréal (Québec) H1H 3R3 • Tours • Fraiseuses Téléphone : 514 326-1243 • Scies Télécopieur : 514 326-1271 • Rectifieuses Courriel : [email protected] • Perceuses Site Internet : • Meuleuses, tourets à meuler www.ferndalemachinery.com • Presses hydrauliques Personne-ressource : Pierre Maheu, • Cisailleuses, plieuses président • Et tout autres types de machines… TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 29 Brady Corporation 50 Vogell Rd Richmond Hill (Ontario) L4B 3K6 Téléphone : 905 764-4200 Télécopieur : 905 764-555 Site Internet : www.bradycanada.ca Courriel : [email protected] Personne-ressource : Melanie Toulmin, gestionnaire du développement des canaux MACHINES Notre mandat : le respect et le maintien en vie et en sécurité des travailleurs de tous nos clients. Le cadenassage est un aspect primordial en santé et sécurité au travail. L’équipe de Cadenas Experts est la seule à garantir des clés uniques par un suivi informatique rigoureux pour chacun des cadenas qu’elle vend. Vous avez de la difficulté à faire respecter vos procédures de cadenassage ? Vos cadenas disparaissent ? L’utilisation d’un simple cadenas demeure un geste volontaire. Nous avons la solution : nous disposons de verrous qui force l’application de telles procédures et permet ainsi d’éviter l’erreur et la délinquance humaine. Apprenez-en davantage sur notre site web. levage est directement associée à une des tâches de l’échéancier, soit la réception de la charge qui est l’équipement ou autres accessoires. Dans le domaine de la construction, le planificateur de l’opération de levage, qui est rarement identifié comparativement à l’établissement, devra planifier plusieurs opérations de levage qui interféreront les unes avec les autres et dont les conditions auront changé depuis l’entente contractuelle. Avec les différents retards de l’échéancier causé en outre par les délais d’attribution, les délais de fabrication, etc., une opération de levage planifiée pour l’été par exemple n’aura pas les mêmes contraintes que celle prévue en décembre. La mise en place de poutres pour la GUIDE SOURCE 2015 VOL. 30 No 5 29 2014-11-07 14:03 SÉCURITÉ LEVAGE construction d’un pont aura plus d’attention en matière de sst que l’alimentation de conduit métallique pour les travaux de ventilation lors de la construction d’une tour à condominium. Pourtant, une bonne analyse des risques démontre que les deux opérations de levage pourraient être classifiées comme critique. Dans un autre ordre d’idée, déplacer des charges librement suspendues au-dessus des travailleurs avec une grue mobile est en soi une opération de levage critique. Très souvent en établissement, l’employeur interdira ce type d’opération à moins que des consultants spécialisés en levage assistent l’employeur afin de se conformer à l’article 51.3 de la lsst par la conception ou révision d’un plan de levage, d’un protocole, etc. En construction, ce type MACHINES Avez-vous des espaces de travail dangereux dans votre usine ? Robots-soudeurs, systèmes d’emballage, convoyeurs, machines-outils ? En tant que partenaire dans la réalisation de vos projets en sécurité machine, nous vous offrons des solutions complètes et adaptées à votre environnement de travail. Votre usine ou atelier seront productifs et sécuritaires. Vos solutions de protections : • Des systèmes (clôtures) de protections périmétriques sur-mesure, modulables et faciles d’installation. • Des écrans (gardes) protecteurs pour tours, fraiseuses, rectifieuses, perceuses, presse, etc. MONTFORT INTERNATIONAL LTÉE • Des dispositifs électriques et barrières 850, boul. 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L’obligation de l’employeur, selon l’article 51. 9 de la lsst d’assurer la formation, l’entraînement et la supervision afin de faire en sorte que ces derniers aient l’habileté et les connaissances requises pour accomplir de façon sécuritaire le travail tout en réduisant ou éliminant le danger à la source. Avec les règles resserrées pour l’attribution des contrats publics et les investissements limités du secteur privé qui affectent les marges de profits, un des plus grands défis en matière de sst reviendra à tous les intervenants impliqués sur ce sujet tel que les conseillers sst et agents de prévention. Il sera important que les programmes sst sur les opérations de levage, les travaux en hauteur, les travaux en espaces clos, la protection respiratoire, et autre, soit maintenus actifs et non sacrifiés au nom du profit. À tous ceux qui croient fermement que l’établissement et la construction partagent les mêmes défis en matière de sst et qu’il existe des solutions « One Size Fit All », je vous laisse sur un proverbe d’un auteur inconnu « Un jour j’irai vivre en Théorie, car en Théorie tout se passe bien ». PREMIERS SOINS PREMIERS SOINS Bradley fabrique des composantes de plomberie de haute qualité • Équipements Portable • Douche oculaire/visage et Corporelle à l’épreuve du gel Nous offrons un service d’évaluation Bradley Corporation de vos installations sans frais, W142 N9101 Fountain Boulevard par nos agents formé en usine Menomonee Falls (Wisconsin) 53051 afin de vous guider sur la mise Téléphone : 1 800 272-3539 à niveau avec les règlementations (1 800 BRADLEY) de conformités légales Télécopieur : 262 251-5817 en Santé-Sécurité. 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L es besoins d’hydratation sont aussi remis en question puisque la sensation de sueur n’est pas très importante contrairement au travail l’été ou en usine par températures chaudes et humides. L’apport énergétique et l’hydratation en environnement froid feront donc l’objet de la présente chronique. 1. PH. D., DÉPARTEMENT DE NUTRITION, UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL [[email protected]]. 32 TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 32 GUIDE SOURCE 2015 Facteurs protecteurs La perte de chaleur par le corps se fait par rayonnement thermique, par convection, par conduction et par évaporation (1). En d’autres termes, la perte de chaleur sera modulée en présence des facteurs suivants : • différence entre la température de l’air ambiant et de la température corporelle normale de 37 °C ; • superficie de la surface du corps exposée ; • vitesse de l'air et différence de température entre la peau et l'air ambiant ; • importance de la transpiration. Les vêtements mouillés que ce soit à cause du type de travail effectué ou de l’évaporation perceptible, la sueur, augmentent le risque d’hypothermie. On perd aussi de l’eau par évaporation imperceptible soit par transpiration servant à maintenir un taux d’humidité optimal dans un environnement froid et sec, soit quand les poumons se chargent d’humidifier et de réchauffer l’air qui pénètre les poumons. Produire et garder sa chaleur et maintenir un bon état d’hydratation sont donc les objectifs à respecter lorsqu’on travaille en environnement froid et l’alimentation y joue un rôle de premier plan. Besoins et répartition énergétiques Produire de la chaleur requiert un apport alimentaire adéquat en termes d’énergie, de choix des nutriments énergétiques et de la répartition de l’apport énergétique pendant la période d’exposition VOL. 30 No 5 2014-11-07 14:03 NUTRITION au froid. Alors que l’été, on se tourne plus naturellement vers les salades légères et les grillades sans sauces grasses, la saison froide apporte son lot de pâtés, plats mijotés et plats en sauce. La raison en est simple : la digestion entraine une perte de chaleur, résultat des processus métaboliques nécessaires à la transformation des ali ments dans le système digestif et à leur absorption au niveau de l’intestin. Tel que présenté au tableau 1, la quantité d’énergie dé ployée pour bruler les divers nutriments est plus élevée que la valeur énergétique de chacun des nutriments une fois absorbés. On observe ainsi une perte de chaleur beaucoup plus grande lors de la digestion des protéines alors que les lipides ne nécessitent pas beaucoup d’énergie pour leur digestion. On comprend facilement pourquoi on a plus chaud après avoir mangé un gros steak qu’un bon spaghetti sauce tomate ! Il faut aussi se rappeler que l’appétit est influencé par divers facteurs tels que les niveaux de lipides et de glucose en circulation, ainsi que par la température corporelle. La perte de chaleur méta bolique lors de consommation de bonnes quantités d’aliments, et spécialement de sources de protéines, est donc suffisante pour aug menter la température et réduire l’appétit. Ceci explique que spon tanément au cours de l’été, on se tourne vers de moins grandes quantités d’aliments et vers des aliments plus légers en énergie, telles les grillades et les salades. L’hiver, les plats mijotés, plus riches en protéines et en sauce reprennent le haut des choix alimentaires pour satisfaire notre appétit tout en nous réchauffant. Compte tenu de cette constatation, devons-nous réellement augmenter notre apport énergétique ? En fait, pas vraiment puisque les vêtements portés nous permettent de pré server la chaleur fournie par les muscles à l’effort et par les processus métaboliques normaux tels que la digestion et le frissonnement ! Il suffit de garder l’équilibre entre la dépense énergétique supplémentaire et, s’il y a lieu, le besoin accru en calories pour combler l’énergie dépensée par l’exercice et pour lutter contre le froid si les condi tions l’exigent (mauvaise protection vestimentaire, importance de la surface de la peau exposée, etc.). De plus, le corps tente de garder l’énergie produite par les différents processus métaboliques, comme la digestion et les frissons, en réduisant la circulation san guine dans les vaisseaux à la surface de la peau. Enfin, le port de vêtements appropriés et secs ainsi que l’augmentation de l’exercice physique complètent cette lutte contre le froid. Faut-il plus de lipides ? Combler ses besoins énergétiques demeure de première im portance, mais contrairement à la pensée populaire, il ne faut pas Tableau 1. Perte calorique associée à la digestion des nutriments Perte calorique exprimée en cal/g Nutriment Cout énergétique Valeur énergétique Pertes énergétiques de combustion post-absorption de digestion Protéines 5,65 4 1,65 Glucides 4,4 4 0,4 Lipides 9,1 9 0,1 augmenter la quantité de matières grasses dans nos menus. En effet, puisque le glycogène est la source d’énergie préférentielle des muscles, il semble qu’assurer une bonne réserve de glycogène grâce à une alimentation variée contenant des sources de glucides, tels les produits céréaliers, les fruits et les légumes, soit une des étapes importantes à respecter. L’équilibre entre les protéines demeure le même avec une assiette principale séparée en tiers : un tiers pour les sources de protéines, un tiers pour les féculents et un troisième tiers pour les légumes d’accompagnement. Les matières grasses, fritures, sauces ou tartinades, seront ajoutées avec parcimonie pour la cuisson et le gout. Enfin, il ne faut surtout pas sauter de repas : il est recommandé d’assurer une bonne répartition de l’apport énergétique au cours de la journée par la consommation de repas et de collations (2) à intervalles réguliers. Malheureusement, en environnement froid, le fait de bouger moins et de pouvoir manger en plus grande quantité des repas riches en calories entraine souvent un léger gain de poids au cours de la saison froide. Bien que la couche de graisse sous la peau puisse servir d’isolant, il n’est certainement pas suggéré d’engraisser pour se protéger du froid. Considérer l’hydratation L’hydratation est aussi importante que par temps chaud à la dif férence que les pertes par la sueur sont moins grandes pour les raisons invoquées plus haut. Sans le faire avec excès, une bonne hydratation, si possible avec des boissons chaudes, permettra d’assurer la chaleur corporelle optimale grâce au maintien de la circulation sanguine. Les risques d’hypothermie sont augmentés s’il y a déshydratation importante. L’eau, les jus, thé, café et autres boissons non alcoolisées doivent se retrouver dans le sac de victuailles de tout travailleur en envi ronnement froid. Par contre, une chose est certaine : l’alcool est à éviter en tout temps dans ces circonstances puisqu’il agit sur l’hormone antidiurétique (adh) ou vasopressine et qu’il augmente la perte de liquide dans l’urine. Ainsi, bien qu’il procure une impression de chaleur en augmentant la fréquence cardiaque et la dis tribution de la chaleur vers la surface de la peau par vasodilatation des vaisseaux sanguins périphériques, l’alcool favorise ainsi une plus grande perte de chaleur. Lutter contre le froid requiert donc diverses précautions en plus des vêtements secs et chauds. Ainsi, les consignes sont simples : assurer un apport énergétique adéquat et non excessif, bien réparti dans des repas et des collations consommés à intervalles réguliers ; choisir une variété d’aliments comprenant des protéines, des li pides et des glucides sans oublier que les glucides forment le gly cogène source d’énergie par excellence du muscle ; et enfin, bien s’hydrater avec des boissons chaudes si possible. Références bibliographiques 1. Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail. Exposition au froid. [http://www.cchst.ca/oshanswers/phys_agents/cold_general.html] 2. Clinique universitaire de nutrition et Extenso. Collations pour les gens actifs. [www.nutrition.umontreal.ca]. (Livret de recettes de 20 collations simples à réaliser et nutritives). TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 33 GUIDE SOURCE 2015 VOL. 30 No 5 33 2014-11-07 15:55 SUJETS PUBLIÉS EN 2014 THÈME TITRE DE L’ARTICLE AUTEURS PARUTION VOLUME À LA SOURCE Captation à la source Vs ventilation conventionnelle ou générale Michel Gagnon juin 2014 30:2 CADENASSAGE Principaux changements, Norme CSA Z460 Alain Daoust mars 2014 30:1 COMPORTEMENTS SÉCURITAIRES Responsabiliser l’organisation avant l’individu Marc-André Ferron Guide-Source 2015 30:5 CONTE DE NOËL Le père Noël coincé dans la cheminée Gaétan Leblanc Guide-Source 2015 30:5 CONSTRUCTION Excavation et tranchée, une question de survie Yannick Morin juin 2014 30:2 CONTRÔLE DE SOI Valeur ajoutée de la méditation en pleine conscience Julie Banville et Jacinthe Ayotte juin 2014 30:2 Lâcher prise grâce à la cohérence cardiaque Julie Banville et Jacinthe Ayotte septembre 2014 30:3 ENVIRONNEMENT L’hygiène industrielle à l’heure du virage vert (texte souvenir 30 ans) Christian Millet décembre 2014 30:4 ERGONOMIE Salubrité en institution hospitalière Monica Torres mars 2014 30:1 Ergonomie et SST pour en finir avec l’ambiguïté (texte souvenir 30 ans) Fernande Lamonde et coll. mars 2014 30:1 Résistance au changement, entêtement ou signal d’alarme ? Valérie Albert juin 2014 30:2 L’impact des indicateurs de gestion sur le travail dévoilé par l’ergonomie Martin Chadoin et Sandro De Gasparo décembre 2014 30:4 ERGOTHÉRAPIE Ergothérapeutes et prévention Lucie Dupont septembre 2014 30:3 L’assignation temporaire, un outil favorable à la réadaptation Lucie Dupont Guide-Source 2015 30:5 EXCAVATIONS ET TRANCHÉES Excavation en milieu urbain. Étançonner pour prévenir Bertrand Galy et André Lan décembre 2014 30:4 EXPOSITIONS AUX PRODUITS Limites d’excursion de l’ACGIH. Sont-elles modifiables Jean-Pierre Gauvin septembre 2014 30:3 FINANCEMENT Imputation des suivis médicaux après consolidation Lyse Dumas mars 2014 30:1 Article 326 et obérer injustement, erreurs administratives Lyse Dumas juin 2014 30:2 Mutuelles de prévention. Performances non uniformes Lyse Dumas septembre 2014 30:3 L’article 329, l’impact du pourcentage attribué pour condition personnelle Lyse Dumas Guide-Source 2015 30:5 GESTION Diligence raisonnable et stratégie de gestion Marc-André Ferron juin 2014 30:2 Performance, tout commence par vos exigences Marc-André Ferron septembre 2014 30:3 GESTION DU RISQUE La gestion intégrée des risques de santé et de sécurité du travail Sylvie Nadeau Guide-Source 2015 30:4 HAUTEUR Survol des aspects règlementaire et normatif André Lan et Bertrand Galy septembre 2014 30:3 HYDRATATION Boire à sa santé Patrick Ménard mars 2014 30:1 LEVAGE Opération de levage en établissement et en construction Yannick Morin Guide-Source 2015 30:5 MASSOTHÉRAPIE Un atout majeur pour la prévention Martin Vallée mars 2014 30:1 MOT DU RÉDACTEUR EN CHEF Une nouvelle année, un nouvel anniversaire (30 ans) Christian Millet mars 2014 30:1 Les systèmes de gestion, encore et toujours Christian Millet juin 2014 30:2 C-21, 10 ans plus tard Christian Millet septembre 2014 30:3 Et la saveur du mois est… la sécurité basée sur le comportement Christian Millet décembre 2014 30:4 MOT DU RÉDACTEUR SCIENTIFIQUE La prévention déraille Claude Viau mars 2014 30:1 Regards croisés Claude Viau et Michel Gérin juin 2014 30:2 Travailler ensemble Daniel Drolet septembre 2014 30:3 MOTIVATION Communiquer efficacement, magie du contact (texte souvenir 30 ans) Marc Vachon mars 2014 30:1 NORME ISO Une nouvelle norme ISO en préparation Michel Pérusse décembre 2014 30:4 NUTRITION Tendances 2014 en alimentation Marielle Ledoux mars 2014 30:1 Les nouveautés sur les protéines Marielle Ledoux juin 2014 30:2 Les repas au travail. Casse-tête souvent complexe Marielle Ledoux septembre 2014 30:3 Pour ne pas se trainer la patte au travail (texte souvenir 30 ans) Marielle Ledoux décembre 2014 30:4 34 TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 34 GUIDE SOURCE 2015 VOL. 30 No 5 2014-11-07 14:03 THÈME TITRE DE L’ARTICLE AUTEURS PARUTION VOLUME NUTRITION Travailler au froid, le rôle des aliments Marielle Ledoux Guide-Source 2015 30:5 ORGANISATION DU TRAVAIL Dégivrage des avions, réduire la fatigue Yaniel Torres, F. Morency et S. Nadeau mars 2014 30:1 PRÉVENTION Le diable et les comités de santé et de sécurité (texte souvenir 30 ans) Michel Pérusse décembre 2014 30:4 RADIOPROTECTION Nouvelle Loi plus sévère (texte souvenir 30 ans) Jean-Pierre Gauvin mars 2014 30:1 RELÈVE Qu’en est-il de la relève en hygiène environnementale Jean-Pierre Gauvin juin 2014 30:2 RÉTROSPECTIVE Travail et santé, une belle réussite Alain Daoust juin 2014 30:2 SANTÉ MENTALE De l’utilitarisme à la collaboration Jacques Lafleur mars 2014 30:1 À qui la surcharge ? Jacques Lafleur juin 2014 30:2 SANTÉ MENTALE Stress, mode d’emploi Jacques Lafleur septembre 2014 30:3 L’estime de soi Jacques Lafleur décembre 2014 30:4 SÉCURITÉ MACHINES Regard sur les normes machines ISO 12100, l’appréciation du risque Réal Bourbonnière et Laurend Giraud septembre 2014 30:3 Regard sur les normes machines, norme ISO 12100, prévention intrinsèque Laurend Giraud et Réal Bourbonnière décembre 2014 30:4 SIMDUT ET SGH Le nouveau SIMDUT Robert Richards Guide-Source 2015 30:5 SOCIÉTÉ La Suisse ou la responsabilité citoyenne Renée Cossette mars 2014 30:1 SOMMEIL RÉPARATEUR Dormez sur vos deux oreilles pour un sommeil réparateur Julie Banville et Jacinthe Ayotte décembre 2014 30:4 SOUS-TRAITANTS Gérer vos sous-traitants, une question de diligence Jean Bruneau mars 2014 30:1 SST MAISON Quand la propreté tourne au vinaigre (texte souvenir 30 ans) Robert Richards mars 2014 30:1 SURVEILLANCE BIOLOGIQUE Partie 1 - Veille bibliographique, élément de surveillance Jean Passeron, Ginette Truchon et coll. juin 2014 30:2 Partie 2 - La veille bibliographique. Un élément de surveillance Jean Passeron, Ginette Truchon et coll. septembre 2014 30:3 Partie 3 - Veille bibliographique, élément de surveillance Jean Passeron, Ginette Truchon et coll. décembre 2014 30:4 SYSTÈME GÉNÉRAL HARMONISÉ SGH, le Canada enfin harmonisé Luc Séguin septembre 2014 30:3 Le Canada s’harmonise, partie 2 Luc Séguin décembre 2014 30:4 TEXTE SCIENTIFIQUE Maintenance d’aéronefs, facteurs humains du dégivrage François Morency et Sylvie Nadeau mars 2014 30:1 TMS Tendinopathies de l’épaule. Favoriser les exercices Patrick Ménard septembre 2014 30:3 TRAVAIL D’ÉQUIPE Quand les travailleurs et la direction s’unissent (texte souvenir 30 ans) Robert Richards Guide-Source 2015 30:5 VENTILATION À LA SOURCE Capture à la source. Possible ou non ? Michel Gagnon septembre 2014 30:3 Nouvelle norme sur le manganèse Michel Gagnon Guide-Source 2015 30:5 VOLET LÉGAL La filature, la CLP rappelle les balises Don Alberga et Audrey-Anne Chouinard juin 2014 30:2 Harcèlement psychologique Don Alberga et Audrey-Anne Chouinard septembre 2014 30:3 L’obligation d’accommodement en matière de lésion professionnelle Don Alberga et Maude Grenier décembre 2014 30:4 Collection de livres en SST •Le coffre à outils de la prévention des accidents en milieu de travail, 4e édition, par Michel Pérusse • Le cadenassage une question de survie, par Alain Daoust • Évaluation des matières explosives et toxiques, par Michel Legris, et coll. • La SST un système détourné de sa mission, par Florian Ouellet • Le métier de préventionniste: entre l'arbre et l'écorce, par Jean-Pierre Brun, et coll. Pour plus d’informations, visitez notre site Internet : www.travailetsante.net INDEX DES ARTICLES PUBLIÉS Vous cherchez un article déjà paru ? RECHERCHEZ RAPIDEMENT PAR AUTEURS Consultez notre site web : www.travailetsante.net TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 35 PAR MOTS-CLÉS GUIDE SOURCE 2015 VOL. 30 No 5 35 2014-11-07 14:03 CONTE DE NOËL Le Père Noël coincé dans la cheminée Comme père Noël, j’ai des cadeaux à livrer au pied du sapin. Grosse commande et peu de temps pour le faire. Le premier toit est un peu Gaétan Leblanc1 haut à mon goût, il est glissant et la cheminée n’est pas ramonée. Bon, la production passe en premier à ce qu’il paraît ! C oup de chance, je viens de découvrir une vieille échelle à moitié enterrée dans la neige. Dans mon usine de fabrication de jouets, ça ne passerait pas avec le comité de santé sécurité. Ce serait l’échelle de fibre, le harnais de sécurité, les procédures de travail en hauteur et la charge trop lourde. Faut dire que ma poche de cadeaux est vraiment très lourde cette nuit. Bon, j’atteins finalement la cheminée. C’est vraiment noir làdedans, je me demande si c’est profond, et si c’est étroit… Je laisse tomber la poche de jouets en premier, si ça coince je pourrai surement la débloquer en sautant dessus ! 1. FORMATEUR ET CONSULTANT, PRÉSIDENT DE SÉCURITÉ MACHINES INC., [[email protected]] 36 TRAVAIL ET SANTÉ TS05-REPERTOIRE 2015.indd 36 GUIDE SOURCE 2015 Je prends une grande respiration et je saute. Pas de temps à perdre, des millions d’enfants comptent sur moi. Et moi qui harcelle tout le temps mes lutins avec mes procédures d’entrée en espaces clos ! Mes pieds touchent enfin le fond, enfin je crois. De fait, c’est plutôt une trappe d’aération qui me bloque le chemin. J’essaie de la contourner, mon ventre n’y parvient pas… Je ne vois plus rien, j’ai la barbe dans le visage. Je dois remonter. Mais c’est quoi cette odeur ? Ils ne vont tout de même pas partir un feu, ils savent bien que je dois passer livrer cette nuit ! Je me réveille tout en sueur, sur mon clavier d’ordinateur s’affiche une procédure de cadenassage à moitié achevée. Assis devant l’écran, je réalise alors qu’il en va de même lors d’une démarche de sécurisation dans une entreprise. Souvent, la démarche est tellement morcelée que plus personne n’entrevoit le haut de l’escalier. Un tel sera en charge du cadenassage, un autre des espaces clos ou du travail en hauteur puis finalement quelqu’un héritera fatalement de l’analyse de risques qui, comme c’est souvent le cas, viendra chambouler le travail déjà accompli par l’équipe. L’analyse de risques doit toujours être la première étape pour développer la vision globale du projet de sécurisation à partir du recueil des besoins, des lacunes, de l’écart entre les deux et du chemin à parcourir. Le cadenassage, les espaces clos, le travail en hauteur et tout le reste doivent être étroitement reliés à l’analyse de risques et en interaction avec celle-ci puisque les solutions apportées en réduction du risque pourraient modifier ou éliminer certaines procédures de cadenassage ou autre. En sécurité machines, ne brûlez jamais les étapes ! Parole de père Noël… VOL. 30 No 5 2014-11-07 14:03