les drogues de nouvelle tendance
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LES DROGUES DE NOUVELLE TENDANCE DE L’ DE L’ les drogues de nouvelle tendance Qu’est-ce les drogues de nouvelle tendance?1, 2 Les drogues de nouvelle tendance regroupent une variété de drogues dangereuses que consomment habituellement les jeunes et les jeunes adultes aux soirées dansantes nocturnes, dans les clubs de danse, dans les bars, aux concerts et aux fêtes pour rehausser l’expérience de type « rave ». Les utilisateurs de ces drogues croient qu’elles viennent agrémenter leur expérience en altérant leur perception sensorielle des événements. Parmi les drogues les plus couramment consommées à cette fin, mentionnons : JJ JJ JJ JJ JJ JJ La méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA), qui est couramment appelée « ecstasy », « XTC », « X », « Adam », « ecsta » et « pilule de l’amour ». La méthamphétamine, qui est couramment appelée par ses utilisateurs « speed », « ice », « chalk », « meth », « cristal », « crank », « fire » et « glass ». Le diéthylamide de l’acide lysergique (LSD), qui est connu aussi sous les noms suivants : « acide », « boomers » et « yellow sunshine ». Le gammahydroxybutyrate (GHB) est connu aussi sous les appellations suivantes : « grievous bodily harm », « G », « ecstasy liquide », et « georgia home boy ». La kétamine est couramment appelée par ses utilisateurs « spécial K », « K », « vitamine K » et « cat valium ». Le Rohypnol® est connu aussi sous les appellations suivantes: « roofies », « rophies », « roche » et « pilule de l’oubli ». L’usage de drogues de nouvelle tendance est devenu de plus en plus généralisé ces dernières années, fait attribuable à leur grande accessibilité et à leur prix relativement modique. On a recours à certaines de ces drogues, tout particulièrement le Rohypnol®, le GHB et la kétamine, afin de commettre des agressions sexuelles en raison de leurs propriétés anesthésiques et amnésiques. Le présent document traite notamment du Rohypnol®, du GHB et de la kétamine, drogues de nouvelle tendance qui ont déjà servi à des fins médicales, pourtant dans de très rares cas et dans des pays autres que le Canada. Pour obtenir de plus amples détails sur les autres drogues regroupées dans cette catégorie, veuillez vous reporter aux feuillets d’information de la série Au-delà de l’essentiel qui portent sur l’ecstasy, la méthamphétamine et le LSD/la PCP. Usage à des fins médicales1 Le GHB est un agent dépresseur du système nerveux central (SNC) qui est approuvé aux États-Unis pour traiter la narcolepsie, sous réserve de contrôles très rigoureux. Dans d’autres pays, le GHB a aussi servi au traitement des symptômes de sevrage à l’alcool. La kétamine est un anesthésique dissociatif que l’on utilise principalement dans la médecine vétérinaire. Le Rohypnol® est une benzodiazépine (semblable au Valium® sur le plan chimique) que l’on a utilisée dans certains pays comme traitement de l’insomnie et comme anesthésique préopératoire destiné à provoquer la sédation. Il n’a pas été approuvé à des fins médicales au Canada ni aux États-Unis. Prévalence de l’usage1 L’édition 2008 de l’Enquête de surveillance canadienne de la consommation d’alcool et de drogues (ESCCAD)2 indiquait une hausse globale du taux de consommation d’hallucinogènes depuis la tenue de l’Enquête sur les toxicomanies au Canada (ETC)3 de 2004 – ce taux est passé de 0,7% en 2004 à 2,1% en 2008. Cette majoration peut être attribuable, en partie, à l’inclusion de drogues hallucinogènes supplémentaires dans l’enquête de 2008. Ni l’enquête de 2004 ni celle de 2008 ne comportait de questions portant particulièrement sur la consommation de GHB, de kétamine ou de Rohypnol®. Dans les recherches réalisées aux États-Unis, on a relevé à maintes reprises les jeunes et les jeunes adultes comme étant les principaux consommateurs de drogues de nouvelle tendance. En fait, le site Web du National Institute of Drug Addiction indique que, selon l’enquête de 2007 intitulée Monitoring the Future (MTF), 0,7% des élèves de la 8e année ont avoué avoir consommé du GHB durant l’année précédant l’enquête, tout comme l’ont déclaré 0,6% et 0,9% des élèves des 10e et 12e années respectivement. Ces résultats reflètent le taux de consommation signalé en 2006.1 Entre 2006 et 2007, on n’a observé qu’une variation négligeable du taux de consommation de kétamine – 1,0% des élèves de 8e année, 0,8% des élèves de 10e année et 1,3% des élèves de 12e année ont déclaré en 2007 en avoir consommé au cours de l’année précédant l’enquête. Selon les résultats de l’enquête MTF, le taux de consommation de Rohypnol® n’a varié que légèrement entre 2006 et 2007. La prévalence annuelle de l’usage se chiffre actuellement à environ 0,5% chez les trois groupes d’élèves sondés.1 Il convient de noter que le Rohypnol® est aussi très populaire parmi les consommateurs d’héroïne et de cocaïne, car la drogue est réputée utile pour atténuer certains des effets secondaires désagréables associés au sevrage que l’on qualifie couramment de phase d’effondrement.4 Suite... afm.mb.ca Effets à court terme Drogues du viol Le GHB, la kétamine et le Rohypnol® ont été mis en cause dans la commission d’actes de viols par une connaissance, où ils ont été expressément administrés en vue de perpétrer des actes d’agression sexuelle. La pharmacocinéthique5 Le GHB est offert sous forme de liquide incolore et inodore, de poudre cristalline ou de capsule que l’on avale habituellement. Les effets du GHB se font sentir normalement dans les 10 à 20 minutes après l’ingestion et peuvent durer jusqu’à 4 heures. La kétamine est un anesthésique non barbiturique que l’on administre principalement aux animaux (le recours antérieur à la drogue pour des applications humaines a diminué en raison des hallucinations observées pendant la période de convalescence). La kétamine est offerte sous forme de liquide, de capsule, de cristal ou de poudre. La kétamine se fume souvent avec du tabac ou du cannabis, mais on peut aussi s’en injecter ou l’aspirer par voie nasale. Les effets se caractérisent par une euphorie soudaine qui se fait sentir dans les 5 à 20 minutes après l’ingestion et durent habituellement de une à six heures. Le Rohypnol® est un tranquillisant qui appartient à la classe des benzodiazépines (agents dépresseurs du SNC). Offert sous forme de petit comprimé blanc, il est incolore, insipide et inodore. Les effets peuvent se faire sentir dans les 20 minutes après l’ingestion et durent de 8 à 24 heures, selon la dose prise. La pharmacodynamique1 Le GHB est un agent dépresseur du SCN ainsi qu’un métabolite du neurotransmetteur inhibiteur l’acide gamma aminobutyrique (GABA). On sait que le GHB interagit avec le récepteur GABA-B à un site de liaison au GHB précis. Tout comme d’autres benzodiazépines, le Rohypnol® exerce une action au niveau du récepteur GABA-A. La consommation de GHB peut provoquer une amnésie antérograde, qui se caractérise par l’incapacité de la personne de se souvenir de ce qui lui est arrivée pendant qu’elle était sous l’influence de la drogue ou de retenir des événements qui sont alors survenus dans son environnement immédiat. La kétamine est un anesthésique dissociatif qui, lorsque l’on en prend des doses précises, a pour effet de déformer les perceptions visuelles et auditives et de faire naître des sentiments de détachement de l’environnement et de soi-même. La kétamine interagit avec une sorte de récepteur du glutamate (récepteur NMDA) afin de produire ses effets, qui sont d’ailleurs semblables à ceux de la drogue phencyclidine (PCP ou la « poudre d’ange »). Le GHB procure une sensation d’euphorie et de sédation. Consommé à faibles doses, le GHB produit des effets semblables à ceux de l’alcool et peut ainsi provoquer chez le consommateur un état où il se sent détendu, joyeux et sociable. De plus, les consommateurs déclarent avoir eu un appétit sexuel accru. De fortes doses de GHB peuvent causer des effets anesthésiques de même que des nausées, des vomissements, des maux de tête, une perte de coordination, une suppression des réflexes, de l’amnésie, des crises, voire la mort imputable à un ralentissement de la respiration ou du rythme cardiaque.5, 6 La consommation de kétamine fait naître un état de détente et de rêve ou encore un état dissociatif caractérisé par des hallucinations. Consommée à fortes doses, la kétamine peut provoquer des vomissements, de la confusion, de l’anxiété, de la dépression, de l’insomnie, un empâtement de la parole et une hausse de la tension artérielle.5, 6 Le Rohypnol® nuit gravement à la mémoire à court terme, empêchant ainsi le consommateur de retenir des événements qui se sont produits pendant qu’il était sous l’influence de la drogue. Les consommateurs signalent avoir éprouvé une perte d’inhibitions et des sensations d’intoxication, de détente, de somnolence et de sédation. Des doses plus importantes peuvent causer une hypotension artérielle, des étourdissements, de la confusion, des maux de tête, un empâtement de la parole, des difficultés à marcher et même des éclipses mentales et de l’amnésie. On peut parfois observer des comportements agressifs chez les consommateurs de Rohypnol®.5 Effets à long terme Il n’existe pas de preuves adéquates à l’égard des effets à long terme associés à la consommation de GHB ou de kétamine; cependant, on a signalé des symptômes de sevrage à la suite d’une consommation chronique de l’une ou l’autre drogue.7 Tout comme d’autres benzodiazépines, la consommation chronique de Rohypnol® risque de nuire à la capacité de réfléchir, à la mémoire, au jugement, à la coordination de la motricité et au sens de l’orientation, en plus de provoquer de la confusion. En outre, la consommation excessive de la drogue pendant une période prolongée peut accroître l’agressivité chez certains consommateurs.5 Effets toxiques Il n’est pas inhabituel d’assister à des cas de coma et de crises à la suite de la consommation de GHB. S’il est consommé avec d’autres drogues, y compris l’alcool, le GHB peut entraîner des troubles respiratoires et des pertes de conscience. L’usage abusif de GHB a été mis en cause dans des cas d’empoisonnement, de surdoses, d’agressions sexuelles et de décès.1, 6 Consommée à de fortes doses, la kétamine peut altérer la motricité, en plus de causer de l’hypertension artérielle et des troubles respiratoires potentiellement mortels.1, 6 De fortes doses de kétamine peuvent aussi provoquer des psychoses, une paralysie temporaire, des éclipses mentales et des rappels d’images.5 La consommation de Rohypnol® peut causer la mort s’il est mélangé à de l’alcool et/ou d’autres agents dépresseurs du SNC.1 DE L’ afm.mb.ca Tolérance et dépendance La consommation fréquente de GHB peut engendrer une dépendance physique grave.5 On observe l’apparition d’une dépendance psychologique à la kétamine ainsi qu’une tolérance chez ceux qui en consomment régulièrement.5 Le Rohypnol® suscite une dépendance à la fois physique et psychologique. On développe une tolérance au Rohypnol® après en avoir consommé de façon répétée pendant une certaine période. L’abandon soudain de la consommation de la drogue peut se traduire par des symptômes de sevrage marqués.5, 7 Sevrage5 Le sevrage au GHB peut entraîner des symptômes graves, tels que de l’insomnie, de l’anxiété, des tremblements, des douleurs thoraciques, des douleurs musculaires et osseuses, de la paranoïa, des hallucinations et de l’hypertension artérielle. Les symptômes s’intensifient dès l’abandon soudain de la drogue. Il peut donc être nécessaire de consulter un professionnel de la santé afin de mettre en place une stratégie d’abandon graduel de la drogue. La kétamine peut fait naître l’envie de connaître les effets désirés. Il existe peu de preuves permettant d’établir un lien entre les symptômes de sevrage et la dépendance physique. Le Rohypnol® est associé à des symptômes de sevrage comme des maux de tête, des douleurs musculaires, des hallucinations, des crises, de l’anxiété, de la confusion, de l’agitation et de l’irritabilité.5 Production illégale Bon nombre des drogues de nouvelle tendance sont confectionnées dans des laboratoires illégaux, d’où l’absence de règlements visant à assurer la pureté et la puissance de ces substances. Ainsi, les consommateurs ne peuvent savoir avec exactitude quelle est la qualité des drogues, quels sont les produits chimiques utilisés dans la fabrication des drogues, ou encore quelle est la concentration de la drogue dans sa forme finale. Voilà pourquoi il est extrêmement difficile de prévoir la toxicité des drogues et les méfaits possibles associés à leur consommation.1, 7 Questions juridiques Au Canada, la consommation de GHB, de kétamine et de Rohypnol® est régie par la Loi réglementant certaines drogues et autres substances. La fabrication, la distribution ou la possession aux fins de la consommation, de l’exportation ou de l’importation de GHB ou de Rohypnol® est illégale au Canada. Il faut obtenir une ordonnance pour administrer la kétamine comme anesthésique aux humains et aux animaux. On peut se procurer du Rohypnol® sur ordonnance à l’extérieur du Canada.7 Par ailleurs, le Code criminel du Canada contient des infractions liées à la conduite avec des facultés affaiblies par l’alcool ou d’autres drogues. Le Manitoba a, pour sa part, adopté des lois permettant de s’attaquer au problème de conduite sous l’influence de drogues.7 Risques et autres méfaits Le GHB, la kétamine et le Rohypnol® peuvent tous servir à réduire la capacité d’une personne à résister à un acte d’agression sexuel ou même à s’en souvenir. En effet, ces drogues exercent des effets paralysants sur la personne qui en consomme sans connaissance de cause; les répercussions peuvent d’ailleurs se révéler dévastatrices sur les plans affectif et physique. De plus, les toxicomanes qui consomment la drogue par voie intraveineuse s’exposent à d’autres risques, entre autres, le risque de contracter le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), l’hépatite B et C et d’autres virus transmis par le sang. À l’instar des cas d’usage abusif de drogues légales et illégales, il existe des répercussions fâcheuses possibles sur les plans juridique, financier et des relations familiales, sans oublier de mentionner le risque auquel s’expose le consommateur en se livrant à des comportements dangereux avec des facultés affaiblies par la drogue.7 Grossesse et lactation Les drogues de type benzodiazépine, y compris le Rohypnol® traversent le placenta pour être ensuite acheminées au fœtus. Les fœtus exposés à ces drogues dans l’utérus peuvent éprouver des symptômes de sevrage après la naissance. Selon certaines études, on a établi un lien entre la consommation de benzodiazépine et le risque accru de malformations chez le nouveau-né, dont le bec-de-lièvre. Cependant, les résultats des études se sont révélés non concluants.8 On a effectué peu de recherches sur les effets de la consommation de drogues de nouvelle tendance sur le fœtus pendant la grossesse. Néanmoins, on a mené une étude auprès de 42 femmes qui ont pris des drogues de nouvelle tendance tôt dans leur grossesse. Des bébés nés de ces mères (39 naissances vivantes, dont un groupe de triplets), un bébé présentait une malformation cardiaque congénitale. Cependant, on n’a pu déterminer au juste ce qui a été à l’origine des méfaits causés au fœtus, puisque certaines des mères visées par l’étude avaient consommé d’autres substances au cours de leur grossesse. Selon une autre étude, on n’a relevé aucun risque accru de malformations importantes ou d’avortements spontanés après l’exposition du fœtus à des drogues de nouvelle tendance.8 En l’absence de données permettant de conclure à l’innocuité des drogues de nouvelle tendance pendant la grossesse ou la période de lactation, la consommation de drogues de nouvelle tendance est donc déconseillée aux femmes enceintes ou aux femmes qui allaitent. Interventions1 Il existe peu de recherches sur le traitement des personnes qui font un usage abusif de drogues de nouvelle tendance ou qui y développent une dépendance. Les salles d’urgence ne disposent pas de tests de dépistage du GHB et, par conséquent, bien des cas de consommation de GHB passent inaperçus, à moins que le patient ou un compagnon soit capable de bien exprimer de quoi il s’agit. Les personnes qui font un usage abusif de GHB présentent un profil caractérisé à la fois par des problèmes graves au moment de leur admission à l’hôpital et une bonne réaction aux traitements dispensés, entre autres, l’aiguillage vers des services en établissement résidentiel. Les cas de surdose de kétamine sont mieux gérés à l’aide de soins de soutien relatifs aux symptômes aigus, tout en portant une attention particulière aux fonctions cardiaque et respiratoire du patient. DE L’ afm.mb.ca Le traitement des cas d’usage abusif de Rohypnol® se conforme aux protocoles acceptés pour toute benzodiazépine. Il peut s’agir d’un programme de désintoxication en clinique interne qui offre des services intensifs de surveillance médicale et de gestion des symptômes de sevrage, puisque le sevrage aux benzodiazépines peut mettre la vie du patient en danger. Toute stratégie de traitement adoptée à l’égard des personnes qui font un usage abusif de médicaments sur ordonnance doit tenir compte des besoins particuliers du patient, ainsi que de la substance faisant l’objet d’un usage abusif. Le même principe s’applique au traitement des personnes qui font un usage abusif de substances tant légales qu’illégales. Consommation de drogues et santé mentale JJ JJ JJ Les problèmes de santé mentale et de consommation de drogues peuvent souvent se produire simultanément. Voilà ce que l’on appelle couramment un trouble concomitant. La consommation de drogues peut augmenter le risque de problèmes de santé mentale. Les personnes atteintes de problèmes de santé mentale présentent un risque élevé de développer des problèmes de toxicomanie: –– Parfois, elles consomment de l’alcool et d’autres drogues comme moyen d’atténuer les symptômes de leurs troubles mentaux. –– Chez la majorité des personnes, la consommation d’alcool et d’autres drogues n’a pour effet que de camoufler les symptômes et risque même de les aggraver. Sources 1. National Institute on Drug Abuse. NIDA InfoFacts: Club Drugs, 2008. Accessible sur le site Web: http://www.drugabuse.gov/publications/drugfacts/ club-drugs-ghb-ketamine-rohypnol (consulté le 19 décembre 2013) (en anglais seulement) 2. Health Canada. Canadian Alcohol and Drug Use Monitoring Survey, Summary Results for 2008, 2008. Accessible sur le site Web: http://www.hcsc.gc.ca/hc-ps/drugs-drogues/stat/_2008/summary-sommaire-fra.php 3. Centre canadien de lutte contre les toxicomanies. Points saillants de l’Enquête sur les toxicomanies au Canada, Ottawa, 2004. Accessible sur le site Web: http://www.ccsa.ca/2005%20CCSA%20Documents/ccsa-004029-2005.pdf 4. Fondation manitobaine de lutte contre les dépendances (AFM). Fast Facts on Drugs, 2004. (en anglais seulement) 5. Site Web intitulé Get up on it, Terre-Neuve et Labrador. Club Drugs –The Full Story, 2009. Accessible sur le site Web: http://www.getuponit.ca/upload_files/ club%20drugs.pdf (en anglais seulement) 6. Echeverry, J. J. & Nettles, C. D. in Pharmacology and Treatment of Substance Abuse Evidence and Outcome-Based Perspectives, ed. L. M. Cohen (et al), Routledge Taylor and Francis Group, New York, 2009, p. 419-438. (en anglais seulement) 7. Santé Canada. Les drogues – Faits et méfait, 2009. Accessible sur le site Web: http://publications.gc.ca/collections/Collection/H39-65-2000F.pdf (consulté le 19 décembre 2013) 8. Centre de toxicomanie et de santé mentale (CTSM). Exposure to Psychotropic Medications and Other substances During Pregnancy and Lactation: A Handbook for Health Care Providers, 2007. (en anglais seulement) N’oubliez pas: Les effets de la consommation d’une drogue quelconque peuvent varier d’une personne à une autre. Voici quelques-uns des nombreux facteurs qui peuvent altérer l’expérience: la quantité et la concentration de la drogue consommée; le contexte dans lequel elle est consommée; l’humeur de la personne et ses attentes avant de consommer la drogue; le sexe de la personne; son état de santé général; ses expériences antérieures avec la drogue en question; et si la drogue est utilisée seule ou si elle est combinée avec d’autres. Il peut être dangereux de consommer de l’alcool et d’autres drogues en même temps. La Fondation manitobaine de lutte contre les dépendances (ci-après appelée « la Fondation ») propose une vaste gamme de services de prévention et de traitement pour les problèmes liés à la pratique du jeu et à la consommation d’alcool et d’autres drogues. Conçus pour répondre aux besoins de tous les Manitobains et de toutes les Manitobaines, ces programmes se penchent également sur la réduction des méfaits et l’abstinence. Pour obtenir plus de renseignements, communiquez avec le bureau de la Fondation de votre région ou consultez son site Web à l’adresse: afm.mb.ca. Clause de non-responsabilité de la Fondation: ces renseignements n’ont pas pour but de remplacer les conseils d’un professionnel. Tous les efforts nécessaires ont été déployés afin d’assurer l’exactitude des renseignements présentés au moment de leur publication. La Fondation autorise la reproduction de ce document. Si vous désirez commander plusieurs exemplaires de ce document ou d’autres documents tirés de la série « L’essentiel », veuillez communiquer avec la bibliothèque de la Fondation par téléphone au 204-944-6233 ou par courriel à [email protected]. DE L’ afm.mb.ca