Marie DUBOiS - Les Amis du Musée de Pontarlier

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Marie DUBOiS - Les Amis du Musée de Pontarlier
CRIC
AMP
LE CENTRE DE RESSOURCES ICONOGRAPHIQUES
POUR LE CINÉMA DES AMIS DU MUSÉE DE PONTARLIER
CENTRE DE
RESSOURCES
ICONOGRAPHIQUES
POUR LE CINÉMA
DES AMIS DU MUSÉE
DE PONTARLIER
présente
Marie DUBOIS
Exposition
23 octobre - 20 novembre 2014
Hall de l’Hôtel de Ville
PONTARLIER
A l’occasion de la disparition de Marie Dubois (1937-2014), le Centre
de Ressources Iconographiques pour le Cinéma des Amis du Musée de
Pontarlier a souhaité lui rendre hommage à travers une exposition d’affiches de ses films qui se déroule dans le Hall de l’Hôtel de Ville de
Pontarlier du 23 octobre au 20 novembre 2014.
Claudine Lucie Pauline Huzé dite Marie Dubois, est l’une des actrices
emblématiques du cinéma français, alternant films d’auteurs et films
populaires mais apparaît plus rarement au cinéma à partir de la fin des
années 1970, alors qu’elle est atteinte de la sclérose en plaques.
Claudine Huzé suit les cours d’art dramatique de la Rue Blanche à Paris,
y apprenant la comédie moderne et les oeuvres classiques. Quand elle
en sort, elle joue dans plusieurs pièces de théâtre de divers registres.
Elle se fait remarquer à la télévision dans La caméra explore le temps
et Les Cinq Dernières Minutes. Le cinéaste François Truffaut l’y repère et
l’engage pour le film Tirez sur le pianiste en 1960. Il lui trouve alors le
pseudonyme Marie Dubois (en hommage à une héroïne d’un roman de
l’écrivain et poète Jacques Audiberti, publié en 1952).
Elle joue dans Une femme est une femme de Jean-Luc Godard, Jules et
Jim de François Truffaut et La Ronde de Roger Vadim. Parallèlement, elle
devient une actrice populaire en étant dirigée par Georges Lautner, Henri Verneuil ou Édouard Molinaro. En 1964, elle est la
fille de Jean Gabin dans L’Âge ingrat, aux côtés de Fernandel et de son fils Franck Fernandel. En 1965, elle joue aux côtés de
Bourvil et Lino Ventura dans Les Grandes Gueules. En 1966, elle accède réellement à la gloire ainsi qu’à à la postérité grâce à
son rôle de Juliette dans la comédie La Grande Vadrouille de Gérard Oury, dans laquelle sa blondeur et ses yeux bleus font
chavirer le cœur de Bourvil. Le film est un véritable succès populaire, battant le record du nombre d’entrées en salle à l’époque.
Elle retrouve ensuite Jean-Paul Belmondo dans Le Voleur, sous la direction de Louis Malle, puis donne la réplique à Michel Simon
dans l’un des derniers films de celui-ci, Un sacré grand-père. En 1969, elle fait partie de la distribution internationale de Gonflés
à bloc avec Tony Curtis, Jack Hawkins, Peter Cook, Bourvil et Terry Thomas où elle campe une féministe aux côtés de Mireille
Darc.
En 1972, elle obtient le prix d’interprétation de l’Académie Nationale du Cinéma pour son rôle d’Alice dans Les Arpenteurs. Un
autre succès populaire arrive ensuite : Vincent, François, Paul et les autres de Claude Sautet en 1974.
Elle obtient la reconnaissance de ses pairs en 1978 lorsqu’elle reçoit le César de la meilleure actrice dans un second rôle pour
sa prestation dans le film La Menace d’Alain Corneau, dans lequel elle incarne une femme jalouse.
Après le tournage, sa sclérose en plaques se redéclenche vingt ans après les premières alertes. Dès lors, elle ralentit son activité cinématographique, n’apparaissant plus que dans des rôles de second plan aussi bien à la télévision qu’au cinéma. En 2001,
elle s’engage publiquement dans la lutte contre la sclérose en plaques, en témoignant dans un film de campagne réalisé par
Alain Corneau. Le 3 novembre 2007, elle perd son mari Serge Rousseau (agent et acteur de cinéma), avec qui elle était mariée
depuis 1961, père de sa fille Dominique.
Elle décède le 15 octobre 2014 dans une maison de retraite de Lescar, près de Pau.
Contact : Fabrice Hérard - 03 81 38 82 12 - [email protected]
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